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L’équipe de Génération Médiateurs vous souhaite une Bonne Année 2018
« Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite
du chemin vers elle. Elle ne se trouve pas, elle se cherche » ALBERT JACQUARD
A Génération Médiateurs, l’analyse réflexive fait partie intégrante de nos pratiques de formateurs d’adultes que ce soit dans le cadre de notre formation initiale ou con-tinue. Au-delà des outils que nous utilisions déjà (échanges de pratiques, mutualisa-tion, retour réflexif après chaque formation en lien avec les fiches d’évaluation sta-giaires…), nous avons souhaité nous former et avancer sur le chemin d’une culture commune.
Problématique : Analyser nos pratiques de forma-teurs/Développer notre savoir analyser?
COMMENT ? Forma-tion continue QUI ? Un intervenant extérieur pour nous former : Patrick ROBO http://probo.free.fr/
• Instituteur / professeur des écoles spécialisé dans l'Adapta-tion et Intégration Scolaire • Responsable national de l'I-CEM-Pédagogie Freinet • Conseiller pédagogique dans le premier degré • Conseiller technique formation continue G • Directeur d'école maternelle annexe • Chargé de mission pour la for-mation des formateurs à l'IUFM • Doctorant en Sciences de l'Edu-cation (recherche sur la didac-tique professionnelle de l'analyse de pratiques professionnelles) • Formateur-consultant sur de-mande
QUOI ? GFAPP : Groupe de formation à et par l'analyse de pra-tiques profession-nelles http://www.gfapp.org/
1.Objets de travail, de for-mation : Le récit oral et écrit d'une situation pro-fessionnelle vécue person-nellement par un exposant qui lui pose question, voire problème, pour la forma-tion au "savoir-analyser". 2.Un protocole / un cadre : Des principes et des règles (évolutives) afin de garantir le travail d’analyse et la sécurité des partici-pants. 3.Les phases successives du GFAPP dédiées à l’ana-lyse d’une situation profes-sionnelle apportée par un volontaire et à l’acquisition du « savoir analyser » : • Rappel du fonctionne-ment, émergence & choix d’une situation à exposer • L'exposé de la situation • Les questions d’élucida-tion • L'émission d'hypothèses de compréhension • La reprise de parole / conclusion par l’exposant • L'analyse méta de la séance afin de développer le « savoir analyser »
COMBIEN ? 2 jours OÙ ? Le Mans QUAND ? 10/11 juillet 2017, journées de for-mation continue des formateurs Généra-tion Médiateurs. POURQUOI ?
Apprendre à «...analyser un vécu professionnel per-sonnel, au sens premier de décortiquer (chercher ce qui est sous l’écorce), pour tenter de comprendre ce qui a été fait, ce qui s’est passé, ce qui a été produit, ce qui est advenu… et ce suivant le cheminement que l’on pourrait schémati-ser ainsi :
Analyser (à présent) pour
Comprendre (du passé et à partir du passé) afin de
Discerner pour Décider puis Agir ( dans l’avenir). Ceci dans le but de devenir plus efficient, d’acquérir une expertise ainsi qu’un mieux-être professionnel et personnel » Patrick ROBO Article de Marie Mandelli-Martin Formatrice Généra-tion Médiateurs
GÉNÉRATION MÉDIATEURS
Association agréée par le Ministère de l’Éducation
nationale 80, rue de l’abbé Carton
75014 Paris Métro Alésia ou Plaisance)
Tél : 01 56 24 1 6 78 Email :
Formations Externes
Metz : Février 2018 Valence: 21, 22 et 23 Février 2018 Le Mans : Avril 2018
Notre site :
www.gemediat.org
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Génération Médiateurs
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Comme annoncé, voici la suite des témoignages de mises en place sur le terrain de notre formation.
Dès 2005, l’équipe éducative de l’école (enseignants,
ATSEM, AVS, agent de bibliothèque, animateurs) a dégagé
une problématique professionnelle autour de la gestion des
conflits et du harcèlement à l’école grâce à des temps
d’analyse de pratiques menés ensemble.
Les formations GCMP ont eu lieu en 2006 et 2007 puis en
2013 & 2016.
Ces formations pluri-catégorielles ont permis de construire
une cohérence éducative sur les
différents temps de la journée de l’enfant à l’école.
A l’issue de chacune de ces formations, le premier axe de
travail s’ancre autour de la nécessité de s’entendre entre
adultes sur les règles de vie en vigueur à l’école puis la ré-
daction du règlement se fait en conseil d’école autour de la
question « de quoi ai-je besoin pour me sentir bien à
l’école ? »
La présentation du règlement dans chaque classe s’ac-
compagne d’une présentation du rôle des élèves média-
teurs.
Dans notre école, la mise en place d’un véritable parcours
citoyen autour du « vivre ensemble » embrasse la totalité
des élèves de la petite section maternelle à ceux du CM2.
Le développement du module « mieux vivre ensemble » a
lieu en CE2, la formation des élèves -médiateurs volontaires
en fin de CE2 et le tutorat de ces élèves par les médiateurs
de CM1/CM2 sur la cour en juin.
Des régulations avec les médiateurs, un suivi des fiches
de médiation et des rencontres inter-médiateurs sont orga-
nisées régulièrement. Tous les adultes de l’école sont for-
més au GCMP et aptes à mettre en place dans leur classe
ou dans leurs activités des éléments de chaque module
selon une programmation annuelle.
Toutes ces séances sont conduites sur le temps scolaire
dans le cadre de l’heure hebdomadaire de l’Enseignement
Moral et Civique.
Tout adulte de l’école peut utiliser la médiation entre deux
élèves ou solliciter les élèves-médiateurs.
Tous les élèves de CM1 & CM2 sont formés à la média-
tion, seuls les élèves volontaires sont de service sur la cour.
Un planning est établi à la semaine avec 4 ou 5 élèves de
service par jour. Ils sont ainsi libres les 4 autres jours de la
semaine.
L’espace médiation est situé dans un coin calme, il est
doté des outils nécessaires aux élèves pour se rappeler la
marche à suivre et de supports visuels pour aider les petits
à exprimer leurs émotions.
La médiation est menée à 4 : 2 médiés et 2 médiateurs.
Une fiche de suivi est complétée à l’issue de chaque mé-
diation : elle indique la date, le nom des médiés et des mé-
diateurs, la nature et le lieu du conflit.
Des bilans ont eu lieu. Le bilan du projet d’école
2009/2013 a pu de nouveau mettre en évidence une évo-
lution constante et positive des résultats scolaires pour
tous les élèves et une diminution significative du nombre
d’élèves en difficulté pour lesquels il était nécessaire de
construire un parcours personnalisé. (7,23 % en 2009 ;
1,28 % en 2013)
Le développement des compétences psycho-sociales prend
toute sa place dans les projets d’école afin d’assurer la ré-
ussite et l’épanouissement de tous.
Extraits d’un mémo rédigé par Valérie Gérolami, direc-
trice de l’école Germaine Tillon
Mise en place du GCMP à l’école Germaine Tillon à Laval (53)
Une aventure qui a commencé en décembre 2015…
Formation initiale de 14 personnes. À ce jour, 9 personnes sont toujours présentes dans le dispositif. Des réunions ont eu lieu avec :
Le chef d’établissement
L’équipe éducative
Les parents d’élèves À l’issue de ces réunions, 20 élèves volontaires du niveau 5ème ont été formés à la médiation par les pairs la première année. Cette année scolaire (2016/2017) tous les élèves de cinquième ont bénéficié d’une formation de 6 heures autour de la connaissance de soi et de la communication. Ensuite, les élèves désireux de devenir médiateurs ont suivi une formation supplémentaire (5 x 2h) pour approfondir la gestion des conflits et s’entraîner à la médiation avec des médiateurs déjà formés. Les difficultés ne manquent pas :
Il n’est pas toujours facile de proposer une médiation aux élèves en conflit et toutes les média-tions ne trouvent pas forcément une issue satisfaisante.
Les adultes peinent à trouver les disponibilités horaires pour la formation. Cependant l’expérience est dans l’ensemble positive, elle perdurera à la rentrée, ou la suivante, et il y aura sans doute une formation mise en place pour les écoles primaires du secteur, avec peut-être de nouveaux pro-fesseurs du collège qui s’y joindront.
Propos recueillis par Michèle Masset formatrice Génération Médiateurs
La médiation par les pairs au collège du Servois à La Chapelle en Serval (60)
N°62 Janvier 2018
N°62 Janvier 2018
Sensibiliser l’ensemble de ses élèves « Au mieux vivre En-
semble » voilà le choix qu’a fait le Collège Pagnol afin que
dès la rentrée tous les élèves de la 6° à la 3° aient un
socle commun.
Formés par une équipe de 12 adultes -avec le soutien de
Mme Lacoste, la Principale et Pascale Ségaud- Castex l’ini-
tiatrice et référente du projet- les 280 élèves ont suivi des
ateliers-classe de 2 heures hebdomadaires animés par 2 ou
3 intervenants et ce pendant 3 semaines qui leur ont per-
mis d’aborder les 3 grands thèmes de la formation.
A l’issue de cette sensibilisation, une soixantaine d’élèves
tous niveaux confondus ont souhaité abordé la médiation
par les pairs. Se sont ajoutées alors 9 heures supplémen-
taires (2 fois 3 heures et 2 fois une heure, des heures bana-
lisées et même une heure proposée par les élèves sur la
pause méridienne).
Finalement ils sont 44 médiateurs présents à tour de rôle
sur la cour de récréation, matin, midi et après-midi, par bi-
nômes et portant brassard, avec toujours deux ou trois
adultes en « background » si nécessaire. De plus la salle de
médiation se trouve juste à côté du bureau d’Antoine -CPE-
et de la vie scolaire.
L’équipe de 12 adultes formée en juin et octobre 2016,
reste vigilante et disponible : une réunion de coordination a
lieu environ toutes les 3 semaines pour parler des éven-
tuels problèmes et des résultats.
Lola, élève de 4ème, y trouve le plaisir d’aider les autres ;
Kevin ajoute qu’il a pris confiance en lui, et tous pensent
que le climat scolaire s’est amélioré : « il y a moins d’em-
brouilles ! ».
L’équipe des adultes goûte le plaisir de rapports privilégiés
avec les élèves et leurs collègues.
Cerise sur le gâteau, le CLG Pagnol (avec 2 autres collèges
et un lycée) a été sélectionné sur un appel à projet émanant
de la Mairie de Caen et de « la Maison de l’Image » sur le
thème : « Brisons le silence ».
Les 3 autres établissements ont imaginé des documen-
taires mais seul le CLG Pagnol a tourné un reportage. Devi-
nez sur quel sujet ? La médiation par les pairs ! Lors de la
présentation officielle des 4 films de 15 minutes chacun,
celui du CLG Pagnol a obtenu un franc succès avec quasi
une demi-heure de questions- débat. Nos jeunes média-
teurs sont fiers de l’intérêt suscité.
A l'issue de l’année scolaire, à part les élèves de 3° qui
quittent l’établissement, aucun jeune médiateur ne songe à
abandonner sa fonction.
Juillet 2017 a vu la remise des diplômes en présence des
parents et la « journée partenariat » avec les médiateurs du
Collège Dunois. Chaque groupe avait hâte de rencontrer
l’autre afin d’échanger sur les pratiques et mettre en scène
des jeux de rôle.
En septembre 2017, le projet se poursuit : les nouveaux
6° sont à leur tour sensibilisés et les « anciens » profitent
d’une piqûre de rappel.
Surprise plus qu'agréable, dès les 1ères semaines, les
médiateurs ont hâte de reprendre leur fonction et les collé-
giens demandent des médiations. Autre élément précieux
ajouté au fonctionnement du dispositif est un partenariat
étroit avec l'équipe de la vie scolaire permettant aux assis-
tants d'éducation de mieux aiguiller les élèves lorsqu'une
médiation peut se révéler utile. Un assistant d'éducation est
nommé référent sur chaque niveau de classe.
A suivre…
Propos recueillis par Suzy Dubernet, Formatrice GM
Le collège Marcel Pagnol ou « La gloire de la médiation »
Depuis septembre 2015, j’enseigne en CM2. Quelques élèves de ma classe ont reçu au cours de l’année de CM1une
formation à la médiation. Ils ont été diplômés et depuis, ils assurent à tour de rôle par binômes la fonction de médiateurs
au sein de l’école. Cette responsabilité consiste à gérer les conflits entre élèves et à maintenir un climat de confiance .
J’ai pu constater dans différents établissements que les récréations sont des moments de tensions et d’agressivité entre
élèves. Mais, dans mon école, la présence de médiateurs, identifiables grâce à un brassard jaune, attenue considérable-
ment les disputes, les cris et les conflits entre élèves.
Alors que dans la plupart des écoles ce sont les maîtres qui doivent gérer et trouver des solutions aux conflits d’enfants,
ici, se sont eux qui cherchent et trouvent par eux-mêmes les solutions à leurs problèmes relationnels. Ce fonctionnement
est bénéfique pour tous :
Les maîtres peuvent assurer la sécurité des élèves lors des récréations sans être constamment interrompus par
des conflits mineurs.
Les enfants ont des récréations beaucoup plus paisibles et agréables. Ils savent qu’ils seront entendus et qu’ils
trouveront une solution à leurs problèmes lors de la médiation.
Tous les membres de la médiation travaillent sur un mode de confiance et de volontariat : les médiateurs furent volon-
taires pour suivre la formation et assurer leur rôle. Les médiés viennent de leur propre gré chercher les médiateurs pour
résoudre un conflit.
Les médiateurs ont un cahier de médiation dans lequel figure la procédure à suivre. Ils notent dans ce cahier les ré-
ponses et les remarques des médiés ainsi que les solutions trouvées en groupe : réparation, excuses, geste de paix ...
La médiation se termine par un accord et les signatures de chaque membre de la médiation.
Pour les enseignants, la médiation est un outil indispensable à l’école. Elle s’inscrit complètement dans nos programmes
et nos compétences du vivre ensemble. Les élèves apprennent par eux-mêmes les notions d’émotions, de confiance, de
sentiments, d’écoute et de respect.
La médiation est un atout dans nos écoles pour consolider l’amitié et les apprentissages.
Marine Vidal, Professeur des écoles
Des élèves médiateurs au CM2 à l’école St Guilhem Clermont l’Herault (34)
Après avoir été expérimentée par un enseignant au collège il y a quelques années, cette action avait été abandonnée faute de for-mation adulte et de véritable volonté d’organisation au sein du collège. En 2014, Monsieur PORTAL, principal de l’établissement a accepté que l’idée soit présentée au Conseil d’Administration. Un budget de formation a été voté, permettant à une équipe de 12 personnes (les 2 CPE du collège et 10 enseignants de 5ème) de se former par l’intermédiaire de GM. Les classes de 5° ont été choisies par le CA en raison du peu d’action CESC à ce niveau. De plus, il nous semblait que l’inves-tissement financier et temporel porterait ses fruits entre la 5° et la 3°. Une formation d’adultes, obligatoire, a eu lieu en Juin et Juillet , complétée par une nouvelle journée en Septembre 2015. Des duos de formateurs ont été créés et chargés de la formation de chaque classe de 5°, formation prise sur les temps de cours des élèves. La formation des adultes fut riche en découvertes interperson-nelles, malgré les années de tra-vail déjà partagées, ainsi qu’en découverte de soi au travers d’un travail sur l’expression des émo-tions, la capacité à prendre du recul face à un conflit... Chez les élèves, l’engouement fut instantané avec une participa-tion très active de presque tous les élèves qui ont accepté de se livrer et d’être vrai. Le travail sur la connaissance de soi est essentiel à un élève pour se découvrir, s’apprécier à sa juste valeur, accepter le regard de l’autre. Passage indispensable pour se sentir bien dans un groupe. Les bienfaits de cette connaissance de soi se sont ressentis presque instantanément : - certains élèves se sont ouverts et montrés sous un jour insoup-çonné jusqu’alors par les autres et les enseignants, suscitant même, parfois, l’admiration et changeant par là le regard sur eux. - l’acquisition d’un vocabulaire plus riche, plus précis sur le thème des émotions a permis aux élèves de mieux dire leurs res-sentis face à une agression, de l’exprimer clairement à l’agresseur plutôt que de le garder en soi de façon très frustrante et dire ce qu’ils souhaiteraient en vue d’une réparation. - les élèves ont très rapidement pris conscience que certains jeux, paraissant très anodins, pouvaient en réalité être blessants et conflictuels. Le bénéfice s’est ressenti en classe de façon quasi immédiate par une meilleure tolérance de l’autre tel qu’il est, une meilleure communication d’élèves à élèves, mais aussi d’élèves à adultes et inversement, enfin une meilleure ambiance de classe sur toute la
durée de l’année. Elle a permis une approche différente du con-flit : on peut vivre sans « régler ses comptes » mais en s’expli-quant, exprimant tout simplement sa peine, son émotion afin de faire comprendre à l’autre le mal qu’il fait. Cela a d’ailleurs été tout aussi positif pour nous, adultes, qui n’avons peut-être pas appris à dire sereinement nos valeurs et émotions. Nous avons donc grandi avec nos élèves. La dernière partie de la formation s’est concentrée uniquement sur les élèves volontaires pour devenir médiateurs… vingt-deux. Leur engagement a été impressionnant de maturité et de respon-sabilité. Ces élèves se sont présentés dans les classes de 6° de façon très cohérente et posée, montrant qu’ils avaient parfaite-ment compris l’importance de leur engagement et la confiance que leur faisait la communauté scolaire. Bien qu’ayant commencé après les vacances de Pâques, nous
avons eu une vingtaine de média-tions, aucune dérive, des bilans régulièrement et parfaitement libellés remis à Mme LAFI. Très vite les 6° ont su trouver par eux-mêmes les élèves médiateurs porteurs du badge et se sont en-couragés à aller leur parler. Ces médiations sont autant de con-flits que nos CPE n’ont pas eu à gérer et il n’est pas rare que des élèves soient devenus amis à l’is-sue d’une médiation alors même
qu’ils étaient prêts à se battre. On peut parler d’impact sur la sérénité de la vie scolaire. Tout n’est pas parfait : en effet deux ou trois fois des médiateurs se sont laissés déborder par le conflit de leurs camarades et n’ont pas su couper court et solliciter la présence d’un adulte. En conclusion, cette action a enrichi adultes et élèves. Elle mé-rite d’être poursuivie et pérennisée. Des formations ou partages de pratiques réguliers avec d’autres collègues seraient souhai-tables, ainsi qu’une rencontre annuelle avec notre formatrice afin de maintenir le projet actif. Un suivi régulier en cours d’année des médiateurs est à mettre en place afin d’éviter toute dérive, répondre aux problèmes rencontrés, suivre les émotions des médiateurs qui assurent un rôle difficile. Cette action étant une véritable prise de responsabilité citoyenne, elle devrait être notée sur le socle commun. Enfin, pour porter au mieux ce projet nos médiateurs doivent pouvoir participer aux rencontres de médiateurs organisées.
MME LE GUEN, pour l’équipe des professeurs médiateurs.
Médiation par les pairs au Collège Peiresc
PAROLE DE CPE : Madame Lafi
La formation à la médiation par les pairs a eu un réel
impact sur le climat scolaire. Le nombre de conflits
n'a pas forcément diminué mais la médiation a per-
mis de faire baisser nettement le taux de renouvelle-
ment du même conflit entre les élèves protagonistes.
Environ un tiers de petits conflits, résolus d’ordinaires
par nous, l’a été par les médiateurs. Les élèves se
sont vraiment emparés du projet qui leur apprend à
maîtriser leurs émotions et à gérer leur conflit autre-