l’affichagev~april... · mi - maître imprimeur • avril-mai-juin 2010 5 Éditorial cibler un...
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L’AFFICHAGEUNE SOURCE DE REVENUGRANDISSANTE
Partout, sur tout!
L’AFFICHAGEUNE SOURCE DE REVENUGRANDISSANTE
Partout, sur tout!
Avril/Juin 2010 Vol.73 - No. 2
L E M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E D E S A RTS G R A P H I Q U E S A U C A N A DA
FINANCEMENTPOUR LA CONSOLIDATION ETL’EXPANSION
Un outil capital!
FINANCEMENTPOUR LA CONSOLIDATION ETL’EXPANSION
Un outil capital!LES GENSCHRISTIAN BARBESavoir toujours faire le maximum
FLASH-ACTUTRANCONTINENTALse transforme
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Gala Gutenberg 2010Gala Gutenberg 2010
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le rendez-vous annuelde l’élite.
Affichez vos couleurs !
Montréal 2011
Le grand rassemblementdes arts graphiques et de l’affichageARTS GRAPHIQUES | IMPRIMERIE | FINITION |FLEXOGRAPHIE | IMPRESSION NUMÉRIQUE |GRANDS FORMATS | SÉRIGRAPHIE | AFFICHAGE IMPRIMÉ ET NUMÉRIQUE
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Présentation de
3MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Conception et réalisationRédaction et publicité
7068344 Canada inc.915, ave. BellevilleLaval (Québec) H7C 2B1Tél. : 450 664-7559Téléc. : 450 664-7940Courriel : [email protected]
CoéditeurLuc SaumureCoéditeurGerry BonneauDirecteur de productionLuc SaumureDirectrice de l’informationNathalie CharbonneauJournalistesPatricia GougeonPaul TherrienCorrection-révisionEileen SutherlandPhotographesMichel Brosseau Sébastien ArbourPublicitéSylvain SaumureMadeleine BlainVentes nationalesPaul Casavant
Dépôt légalBibliothèque Nationale du QuébecISBN 2 - 9804260 - 0 - 8Bibliothèque Nationale du CanadaISSN 1198 - 9203
© MI - Maître Imprimeur, 2010Toute reproduction, par quelque procédé que cesoit, en tout ou en partie, du présent ouvrage, sansl’autorisation écrite de l’éditeur, est strictement interdite.
DistributionPostes CanadaEnvoi de publication, convention #41984516
Index des annonceursAPP 4Compo Orléans 28D et D industrie 24Desjardins 35Dieco 29Édicible 36Epson 23Foil Grafix 10Goss International 13Grafik’Art 2Grafix Électrotechnique 11Graphic Focus 12Heidelberg 49Imprimerie Les Compagnons 32KBR Graphiques 20Lamcoil 51Litho Mille-Îles 19, 52Man Roland 9Matrimax 6Médiatech 31Pentagon Graphics 30Plastirale Services 37Production JG 27Relipro 8Tek Graphix 7, 39Unigraph International 43Xerox 25
Impression et prépresse :Litho Mille-Îles
Le vernis sélectif de la couverture a été réalisépar Super Lustre Graphique. 514 939-3404
La reliure a été réalisée par Reliure Express. 418 774-3277
Le magazine MI est imprimé sur du papier certifiéFSC, Pacesetter texte lustré 160M distribué parPapier Coast.
15
40
42
46
SOMMAIRE
POINT DE MIRE
21 L’AFFICHAGE, UNE SOURCE DE REVENU GRANDISSANTE
ÉVÉNEMENTGala Gutenberg 2010 : Le rendez-vous annuel de l’élite
6 ACTUALITÉS D’ICI ET D’AILLEURSTour d’horizon des plus récentes nouvelles de l’industrie de la chaîne graphique sur les scènes locales, nationales et internationales.
LES GENS - SAVOIR TOUJOURS FAIRE LE MAXIMUMEntrevue intimiste avec un artisan de l’industrie, une rencontre privilégiée où l’on découvre la personnalité des femmes et des hommes qui la composent.
FLASH-ACTU - TRANCONTINENTAL SE TRANSFORMERegard pertinent sur les sujets les plus chauds de l’heure et les dossiers d’actualité quivous touchent.
TECHNO ET NOUVEAUTÉS• Fujifilm : L’avenir de l’impression en tirage court• Domino : Série « N »• Spandex : L’Epson Stylus Pro GS6000
44 CE QU’ILS ONT DIT DU... MÉTIER D’INFOGRAPHISTEChronique qui lève le voile sur les différents métiers de l’industrie. Les artisans témoignent de leur réalité au quotidien.
partout, sur tout!33 OBTENIR L’AIDE POUR LA CONSOLIDATION ET L’EXPANSION
outil capital
P a p i e r s é c o l o g i q u e s
Couché recyclé Édition et couvertureCouché recyclé Édition et couverture
Certifié PEFCCertifié PEFC30 % des fibres constituant
ENOVA sont issues de déchets
postconsommation
de sources PEFC certifiées.
Saviez-vous que
Faites bonneImpression.
CHOISIR ENOVA,C’EST
PROTÉGER LA FORÊT ET
FAVORISER LE RECYCLAGE.
Montréal51
5MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
ÉDITORIAL
Cibler un marché niche
Ce mois-cila rédaction vouspropose :
■ Le Gala Gutenberg 2010le rendez-vous de l’élite dans le domaine de l’impression et des arts graphiques.
■ L’affichage, partout, sur tout!un dossier sur un domaine de l’imprimerie qui a connu une forte croissance.
■ Le financement, outil capitalun dossier sur les moyens d’obtenir de l’aide pour la consolidation et l’expansion dans cette industrie.
■ Flash-actuTranscontinental se transforme en choisissant de changer un peu sa stratégie.
■ Ce qu’ils ont dit... du métier d’infographiste.
■ Les gensune rencontre avec Christian Barbe, président des Artisans des arts graphiques de Montréal.
Pour faire suite à l’un des sujets de l’éditorial de la dernière édition, où nousparlions d’évolution, de mutation et de transformation, redéfinissant les enjeuxet poussant cette industrie à se repositionner, nous allons élaborer les occasions pour cette industrie d’aller vers des niches commerciales. Bien que lesmédias écrits stagnent, l'imprimerie a la chance d'appartenir à l'industrie de lacommunication, un secteur porteur et en pleine croissance. Les intervenants dela mise en marché, de l’image de marque et du marketing sont constamment à l’affût de nouveaux concepts imprimés. Il faut simplement être imaginatif etquelque peu audacieux afin de repositionner votre entreprise vers différentsmarchés niches. Certes, les médias à grand tirage sont en perte de vitesse,mais l’impression numérique nous permet d’exécuter des courts tirages et nousoffre aussi l’occasion de pouvoir personnaliser chacun des documents, voilà unexemple de marché niche. L’emballage est un autre bel exemple. Vous n’avezqu’à penser aux dizaines de milliers de produits que l’on retrouve dans les épiceries, quincailleries, pharmacies, détaillants d’appareils électroniques outout autres commerces de détail. Tous ces produits sont emballés sous plusieurs formes d’emballages tout aussi différents les uns des autres. Le lettrage, qui nous permet de donner vie à des concepts publicitaires, de promouvoir des messages, d’identifier une entreprise ou de donner toute autreforme de visibilité sur des enseignes, des camions, des automobiles, des autobus, des wagons de métro ou autres, représente aussi une belle niche commerciale. Le secteur des étiquettes ne peut être ignoré, que ce soit lesproduits emballés (alimentation, boisson, santé et beauté, soins personnels...),les produits chimiques (domestiques et industriels), le secteur de l’automobile(huiles, pièces, service après vente...), les produits pharmaceutiques (vitamines,médicaments, produits naturels...), et tous les autres produits de consommation(outils, équipements sportifs, jouets, produits électriques, plomberie, meubles,vêtements...). Plusieurs imprimeurs vont aussi explorer la possibilité de faire dela gestion de bases de données en se servant des techonologies numériques.Maintenant que la reprise semble vraiment vouloir s’installer, le moment estsûrement bien choisi pour vous de regarder les possibilités qui s’offrent à vous,de vous positionner vers un marché niche, si ce n’est déjà fait!
N’oubliez pas que le MI est à votre service, c’est votre magazine, alors n’hésitezpas à nous faire parvenir vos nouvelles.
Bonne lecture,
Luc Saumure, coéditeur
6 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
ACTUALITÉS D’ICI
Acquisition d’Affiliated Computer ServicesXerox Corporation a complété
son acquisition d’Affiliated
Computer Services (ACS)
accédant ainsi au titre de
numéro un mondial de la gestion
des processus d’affaires et des documents. ACS est la plus
importante société diversifiée d’impartition des processus
d’affaires (BPO) du monde. Son expertise porte sur
l’automatisation des processus de travail et la fourniture de
services BPO et d’impartition des TI, qui vont du traitement
annuel de plus d’un million de demandes de cartes de crédit
et de douze millions de prêts étudiants, jusqu’à la prestation
de services de ressources humaines à plus de 4,4 millions
d’employés et de retraités annuellement. Elle continuera
d’être dirigée par Lynn Blodgett, qui a été élue par le conseil
d’administration de Xerox à titre de vice-présidente
directrice de l’entreprise. Grâce à une variété de services,
de technologies et d’innovations, les nouvelles entités
combinées viseront un marché de 500 milliards de dollars
centré sur la gestion des documents et des processus pour
les entreprises et les gouvernements. Renseignements :
Carl Langsenkamp 585 423-5782, www.xerox.com ou
Vente d’activités de publipostage aux É.-U.Transcontinental
a conclu une
entente avec
IWCO Direct, une entreprise américaine ayant son
siège social au Minnesota, visant la vente de ses
actifs de publipostage à grand volume aux États-
Unis. La quasi-totalité des actifs du Groupe du
publipostage de Transcontinental en sol américain
est liée à cette transaction. Ces actifs sont situés
dans les villes de Warminster et Hamburg, en
Pennsylvanie, de même qu’à Fort Worth, au Texas, et
Downey, en Californie. La vente est sous réserve des
approbations réglementaires requises. La clôture
est prévue d’ici la fin du deuxième trimestre de
Transcontinental. Renseignements : Sylvain
Morissette 514 954-4007 ou
www.transcontinental.com.
■ Nathalie CharbonneauDIRECTRICE DE L’INFORMATIONMI
2949, Bergman Laval (Québec) H7L 3Y5
Tél. : 450 688-7475Téléc. : 450 [email protected]
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Déjà 10 ans
FUSIONS - ACQUISITIONS
Sous un même toitReliure Sélecte,
leader en
thermoreliure au
Québec, a fait
l’acquisition de l’entreprise Reliure Alternative, leader canadien en
reliure mécanique devenant ainsi l’un des plus importants relieurs
au Canada. Reliure Sélecte, spécialisée depuis 1976 en thermoreliure
et en reliure cousue et collée, offre maintenant les services de
reliure mécanique auxquels Reliure Alternative a habitué ses clients
depuis 1986, en plus de tous les produits de thermoreliure standard
ou à base de polyuréthane (PUR) ainsi que de la reliure cousue et
collée. La force de cette nouvelle usine, située dans les locaux de
Reliure Alternative sur l’avenue Chauveau à Québec, fera bénéficier
non seulement de meilleurs prix par l’amélioration des procédés
communs, mais aussi par de meilleurs délais de production,
résultat de cette fusion des savoir-faire. Renseignements : Daniel
Lebœuf, au 418 840-2100, poste 22, www.reliureselecte.qc.ca ou
www.relalt.com.
7MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
IMPRIMERIE
Entente sur plusieurs années Worldcolor a signé une
entente de plusieurs années
pour imprimer les magazines Cosmopolitan, Country
Living, Redbook et Seventeen pour Hearst Magazines.
Hearst est l'un des plus importants éditeurs de
magazines mensuels au monde. Ces quatre titres
combinés représentent l’impression de plus de 100
millions d'exemplaires chaque année. Worldcolor
imprime Cosmopolitan et Country Living depuis
plusieurs années; cette nouvelle entente lui
permettra d'ajouter Redbook et Seventeen à son
carnet de commandes. Renseignements : Tony Ross
514 877-5317 ou www.worldcolor.com.
Nouvelle solution d'impression-web V2mc
Worldcolor a lancé le V2mc (version virtuelle), une solution
d'impression-Web conçue pour une intégration facile de
l’impression, de la publicité en ligne et des promotions marketing
mobiles offertes par courriel et par le biais de médias sociaux.
V2 améliore le produit d'impression en fournissant un complément
interactif approprié au segment des médias numériques, incluant
les moteurs de recherche robustes et les médias vidéo, audio et
Flash. V2 est une version mise à jour et perfectionnée de la
technologie d'édition numérique que la Compagnie a déjà
appliquée avec succès à plus de 400 titres de magazines et de
bulletins. Le nouvel outil V2 offre des améliorations à ces
applications d'édition, et de nouvelles applications numériques,
une percée dans l'industrie pour les catalogues, les encarts
publicitaires et les annuaires. Renseignements :
Tony Ross 514 877-5317 ou www.worldcolor.com.
8 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
IMPRIMERIES
Vers de nouveaux défisEn 1994, Brian Ellis avait joint les
rangs de l’entreprise Heidelberg
Canada et y a gravi plusieurs
échelons. Il quitte désormais son
poste de directeur marketing, très
emballé par tout ce qu’il a appris
au fil des dernières années. Il
continuera d’être impliqué dans
l’industrie, notamment par le biais
des groupes suivants : Canadian
Printing Industry Sector Council;
Canadian Printing Industries Association; Ontario Printing
and Imaging Association; Mackenzie Printery and
Newspaper Museum et Eva’s Phoenix Print Shop. Celui qui
gravite dans l’univers de l’imprimerie depuis plus de trente
ans est désormais rejoignable au 416 846-4481 ou
RECONNAISSANCE
Prix EXCEL de l’AIPCKevin M. Warren, président du
conseil, président et chef de la
direction de Xerox Canada, a été choisi
comme lauréat du prix d’excellence
(EXCEL) 2010 pour son leadership en
communication, décerné par
l’Association internationale des
professionnels de la communication
(AIPC). Le prix EXCEL est le prix le plus prestigieux de
l’association octroyé à un non-membre qui reconnaît les
personnes démontrant de solides qualités de chef en vue de
favoriser l’excellence des communications
organisationnelles. M. Warren recevra son prix le 7 juin lors
de la Conférence mondiale de 2010 de l’AIPC qui aura lieu à
Toronto. Ce dernier a débuté sa carrière à Xerox en 1984
comme stagiaire aux ventes à Washington D.C. Dans son
poste actuel, il est responsable des opérations
commerciales de Xerox Canada, incluant les ressources
humaines, le service à la clientèle, le marketing et les
ventes. Renseignements : Marie-Josée Gauvin
514 845-8222, poste 222 ou [email protected].
AFFICHAGE
50e anniversaire
L’année 1960 a vu les premiers pas de Groupe BO Concept
en lettrage et affichage. Depuis ce temps, le monde de
l’imagerie a beaucoup évolué. L’entreprise a accumulé,
depuis ses débuts modestes, l’expertise, le savoir-faire,
l’équipement et le personnel qui lui donne aujourd’hui sa
réputation enviée dans le domaine de l’affichage et de la
signalisation. C’est avec fierté que Groupe BO Concept
célèbre cette année son 50e anniversaire. Renseignements :
Danielle Ste-Marie, coordonnatrice Marketing
514 323-6767, poste 238 ou www.groupeboconcept.com.
ACTUALITÉS D’ICI
brocheuse
plieuses
thermo reliure (perfect bind)
reliure cousue et collée
W.RELIPRO.CA 1955 NOTRE DAME DE FATIMA . LAVAL . H7G 4R9
T. 514.278.1800450.629.1800
F. 450.629.7601
Patrice Gratton, Stéphane Duclos et Éric Sauvé
RELIPRO
ON RELIE SERVICE ET QUALITÉ
Aucun n’a pu égalé sa performance.
Beaucoup ont copié sa conception
Seulement la ROLAND 700 peut fornir la qualité et l’exécution que d’autres ont essayé de copier. La raison est simple: aucune autre compagnie ne peut reproduire la technologie de manroland. C’est le genre e’esprit inventif qui crée la distribution parfaite d’encre, le transport optimale de feuille à plat, l’exécution facile et précise et les changements de plaques entièrement automatique. Combinez le tout avec une foule de solutions intégrées d’exécution et la ROLAND 700 peut augmenter des marges de profits, même avec les courtes durées de triage que l’on connaît aujourd’hui. WE ARE PRINT.®
www.manroland.cawww.manroland.us.com
10 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
PAPETIÈRES
Vente de ses installations de recyclage au TexasAbitibiBowater a
annoncé récemment la
vente à Waste
Management Recycle
America des installations de recyclage appartenant à sa
division du recyclage et situées à Arlington, Houston et San
Antonio, au Texas, pour une somme de 12 M $. La Société
continuera d'exploiter ses programmes de recyclage dans
20 autres importantes agglomérations en Amérique du
Nord. Grâce à cette opération, AbitibiBowater pourra
concentrer ses efforts sur son programme Paper Retriever®,
un programme de recyclage communautaire novateur, et
sur l'initiative de recyclage EcoRewards®, qui vise les
clients commerciaux. La Société assurera une transition en
douceur à ses clients du secteur du recyclage. Pour plus
d'information, visiter les sites www.PaperRetriever.com et
www.EcoRewards.com. Information : Jean-Philippe Côté
514 394-238 ou [email protected].
Gagnante aux Magellan Awards
Cascades Groupe Tissu a annoncé que sa campagne de
communication sur le séchage des mains, composée d'un
communiqué de presse, d'un microsite, d'une publicité
imprimée et télévisée, a été récompensée par la League of
American Communications Professionals (LACP). En effet,
grâce à sa participation aux Magellan Awards 2009, Groupe
Tissu a remporté l'or dans la catégorie Produits et services,
interentreprises, avec une note globale de 96 %. En plus de
cette reconnaissance, la campagne occupe la 15e position du
Top 50 de ce même concours. Cascades est la seule
entreprise canadienne à paraître dans ledit Top. Cette
importante campagne, réalisée en collaboration avec les
agences Harry & Co. et Adviso, avait pour but d'informer la
population canadienne des avantages hygiéniques à
utiliser du papier pour le séchage des mains. Avec un mince
budget de 140 000 $, Cascades Groupe Tissu a réussi à
lancer une campagne de qualité, qui a suscité un franc
intérêt. Renseignements : Hubert Bolduc 819 363-5164 ou
www.cascades.com.
ACTUALITÉS D’ICI
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11MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Cascades récompense ses fournisseurs performants en développement durable
Cascades, chef de
file dans la
récupération et les
produits verts
d'emballage et de
papier tissu,
récompense deux de ses fournisseurs les plus
responsables, Voith Paper Inc. et Spectra-Kote
Corporation, en leur remettant le Prix du fournisseur
durable. Ce prix vise à souligner les efforts en matière
de développement durable de ses fournisseurs et les
initiatives de ceux-ci à développer des projets internes
avec les usines de l'entreprise. En évaluant la
performance sociale, environnementale et économique
de ses fournisseurs, Cascades sera en mesure
d'analyser plus facilement les conditions de production
de ses produits et d'agir sur sa chaîne
d'approvisionnement. Voith Paper Inc. a remporté le Prix
du fournisseur durable grâce à sa performance
corporative en développement durable et à sa
contribution à augmenter la durée de vie des feutres et
des équipements connexes de Cascades. Spectra-Kote
Corporation s'est, quant à elle, distinguée par sa
contribution à la production d'une boîte sans cire plus
facilement recyclable. Renseignements : Hubert Bolduc
819 363-5164 ou www.cascades.com.
Vente de son secteur des produits forestiers Domtar Corporation a conclu
un accord avec EACOM Timber
Corporation visant la vente de
son secteur des produits
forestiers pour un montant de
80 millions $CAN, auquel
s'ajoutent des éléments du fonds de roulement évalués à
30 à 40 millions $CAN. L'équivalent de 19 % du prix de vente
sera versé à Domtar sous forme d'actions de la société
EACOM. La transaction devrait être conclue à la fin du
deuxième trimestre de 2010, sous réserve d'obtenir les
consentements matériels et de répondre aux conditions
usuelles entourant la signature d'un contrat. La transaction
comprend cinq scieries en activité - Timmins, Nairn Centre
et Gogama en Ontario; Val-d'Or et Matagami au Québec -
ainsi que deux autres qui sont inactives : Ear Falls en
Ontario et Sainte-Marie au Québec. Les scieries ont accès à
environ 3,5 millions de mètres cubes de droits de récolte
annuels et une capacité de production de près de 900
millions de pieds mesure de planche. Renseignements :
Pascal Bossé 514 848-5938 ou www.domtar.com.
12 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
PAPETIÈRE
Fermeture de son usine de papier couché de pâtemécanique de ColumbusDomtar Corporation a annoncé qu'elle fermera
définitivement son usine de papier couché de pâte
mécanique de Columbus au Mississippi. La capacité de
production annuelle de l'usine de Domtar s'élève à 238 000
tonnes de papier couché de pâte mécanique et à 70 000
tonnes métriques de pâte thermomécanique. L'usine
compte actuellement 219 employés. La cessation des
activités est prévue pour la fin d'avril prochain. Domtar a
également annoncé la vente de la gamme et de la marque
de commerce de ses papiers couchés de pâte mécanique
Choctaw®, Saturn® et Jupiter™ à NewPage Corporation.
Cette vente comprend en outre le stock de papier de l'usine
et le volume d'affaires. Domtar a l'intention de démanteler
et de disposer des actifs restants comme elle le jugera
opportun. Renseignements : Pascal Bossé 514 848-5938
ou www.domtar.com.
ÉVÉNEMENT
Séminaire « Progress in Paper Physics »Cet événement, qui aura lieu du 7 au 10 juin 2010, portera
sur tous les aspects de la physique du papier incluant les
communications de recherche appliquée et théorique. Des
sessions spéciales seront également organisées portant sur
des sujets clés présentés par des conférenciers invités. Les
présentations seront données en anglais au « New
Residence Hall » de l’Université McGill à Montréal. Ce
séminaire est organisé par FPInnovationsMC – Paprican.
Renseignements : 514 630-4101, poste 2241 ou
www.paprican.ca.
Forum annuel
Le Forum annuel du Conseil sectoriel de l’imprimerie du
Canada aura lieu, cette année, le 7 mai 2010 à Halifax, en
Nouvelle-Écosse. Renseignements : 1 888 688-0293 ou
http://cpia-aci.ca.
ACTUALITÉS D’ICI
Un itinéraire Bis est possible
En temps de crise, nous devons nous remettre en question et
repenser nos solutions. Nous avons de nouvelles idées sur l’impression
et la finition. Vous aussi, certainement. Unissons nos efforts pour
développer de nouvelles opportunités.
www.gossinternational.com
New ways for print
14 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
IMPRIMERIE
Septième prix de « Champion de l’impression » del’Ipex 2010
Le comité consultatif
de l’Ipex a élu John
Crosfield, septième
« Champion de
l’Impression », afin de
le récompenser d’avoir
été le premier à mettre
au point les
technologies de
contrôle du repérage
automatique et de
numérisation Autotron,
avec son équipe à Crosfield Electronics. M. Crosfield a
fondé Crosfield Electronics en 1947, avec pour objectif de
concevoir et fabriquer des équipements de contrôle de
presses. Le contrôle du repérage automatique pour les
presses héliogravure Autotron, la première invention de la
société, fut son bébé et l’aboutissement de sa vision : celle
d’améliorer la qualité des couleurs et de réduire de
manière considérable les coûts des matériaux. Bien que cet
ingénieur diplômé de l’université de Cambridge en
Angleterre a pris sa retraite en 1975, il a collaboré et
inventé de nombreuses technologies pour le secteur de
l’imprimerie. Renseignements : [email protected] ou
www.ipex.org.
FINITION
Toujours en première ligne de la finitionLe fabricant Rollem de Sheffield célèbre son
80e anniversaire avec le développement de plusieurs
systèmes de finition innovateurs destinés aux marchés de
l'impression numérique feuilles, labeur et emballage. La
société est l’un des leaders mondiaux en fabrication de
systèmes de finition sur mesure. Ces systèmes vont
d’unités autonomes de numérotation, perforation et rainage
jusqu'à des gammes sophistiquées qui intègrent refente,
collage, pliage et enveloppage. Renseignements :
www.rollem.com.
Nouvelle acquisitionL’entreprise belge
Daelprinting a élargi
son offre de services
avec l’imprimante
Inca Onset S20 de
Fujifilm Sericol,
équipée des couleurs
Ultratone. Ce
spécialiste de l’impression grand format peut désormais
offrir à ses clients des délais plus courts et une qualité
d’impression supérieure, et ce, dans le respect de
l’environnement. À mi-chemin entre Amsterdam et Paris,
dans la ville historique d’Ypres, Daelprinting produit pour
ses clients du Nord de la France et du Benelux une large
gamme de supports grand format : PLV, bannières et
solutions industrielles grand format. L’imprimante jet
d’encre UV à plat Inca Onset S20 est le tout dernier modèle
haute performance de la gamme Onset, qui a donné une
nouvelle impulsion au marché numérique. Cette imprimante
possède la capacité d’imprimer bord à bord des supports
plein format (3,14 m X 1,6 m) allant jusqu’à 50 mm
d’épaisseur et atteint des vitesses de production de 250
m²/h. Avec ses taquets de positionnement précis, le plateau
aspirant permet l’impression simple ou recto/verso de
supports de différentes tailles. Renseignements :
www.daelprinting.be.
ACTUALITÉS D’AILLEURS■ Nathalie CharbonneauDIRECTRICE DE L’INFORMATIONMI
15MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
ÉVÉNEMENT
LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DE L’ÉLITE
gala gutenberg Chaque année, le Gala Gutenberg récompense les meilleurs dans le
domaine de l’impression et des arts graphiques. Cette année,l’événement en était à sa 28e édition. Plus de 300 personnes se sontalors réunies au Cabaret du Casino de Montréal, le 30 mars dernier,
pour la remise de trophées.
■ Patricia GougeonJOURNALISTE
MI
Gala Gutenberg 2010Gala Gutenberg 2010
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16 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Organisé par les Artisans des arts graphiques de Montréal,
le Gala Gutenberg souligne l’excellence dans différentes
catégories.
En fait, plusieurs mois auparavant, les imprimeurs
soumettent des pièces au concours Gutenberg. Cette année,
près d’une quarantaine d’entreprises ont participé. Ensuite,
des gagnants sont nommés dans plusieurs catégories sous
les titres or, argent, bronze ou mention spéciale. Les œuvres
ayant remporté les prix or sont ensuite soumises à un jury
de sommités dans le domaine afin de choisir la pièce qui
recevra le Grand Gutenberg, en plus de sept autres trophées.
Cette année, le jury était composé de Marc Dufresne de
Cabana Séguin, Alain Biron de Publicis, Line Bleau de
Zoum Armada, Jacynthe Beaucage de Sidlee/M&H et Sophie
Carrière de Taxi, sous la présidence de Luc Pilon, membre
du comité organisateur.
L’excellence dans différentes catégories
■ François Chartrand, président de L'Empreinte, Christian Barbe, ImprimerieDollco et président des Artisans des arts graphiques de Montréal et du Gala Gutenberg 2010, Mario Brodeur, consultant et directeur de la publication Architecte, Guy Groleau, conseiller principal, L'Empreinte, François Évraire, responsable des solutions numériques, L'Empreinte, Yoland Tremblay, directeur général de La Fabrique de la Paroisse Notre-Dame de Montréal, Dominique Mousseau, designer graphiste, Guy Nadeau, directeur principal, Commercial et Industriel, à la vice-présidence Moyennes entreprises pour le Mouvement Desjardins et Clément Poirier, relieur d'art chez ABI de la Reliure
GRAND GUTENBERG 2010 - Imprimerie l'Empreinte
■ François Évraire, responsable des solutions numériques, L'Empreinte, Danielle Champagne, directrice des communications du Musée des beaux-arts de Montréal, Guy Groleau, conseiller principal, L'Empreinte etMartin Bachant, vice-président directeur général de l'Unité d'affaires du Québec, Xerox Canada
GUTENBERG « NUMÉRIQUE » - Imprimerie L'Empreinte
■ Éric Beaulieu, vice-président Prémédia, Transcontinental et Sylvain Guilbert, directeur d'usine, Transcontinental Métropolitain
GUTENBERG « ROTATIVES » - Transcontinental Métropolitain
Entreprise Or Argent Bronze Mention TotalLitho Chic 6 7 5 5 23Imprimerie L’Empreinte 8 6 5 3 22Transcontinental Litho Acme 8 6 2 6 22Worldcolor Montréal 6 4 4 5 19Groupe PDI 3 4 4 11Litho Miles Îles 4 2 2 2 10Pazazz 2 4 1 7Transcontinental Direct Montréal O’Keefe 2 4 1 7Transcontinental Québec 1 5 1 7Mont-Roy l’imprimeur 2 1 3 6Imprimerie Gibraltar 2 2 4Imprimerie Pub Cité 1 1 1 1 4Promoflex International 1 1 1 1 4Imprimerie VDL 1 3 4Étiquettes Profecta 1 1 1 3Groupe Lelys 1 2 3Groupe Produlith 1 2 3Intramedia - Datamark 1 2 3
Entreprise Or Argent Bronze Mention TotalLG Chabot 2 2Reliure Alternative 1 1 1 3Rockten - Emballages Montréal 1 2 3Stylex 3D 3 3Transcontinental Métropolitain 1 2 3Imprimerie F.L. Chicoine 1 1 2Transcontinental Métrolitho 1 1 2Départ. technique impression - Col. Ahuntsic 1 1Emballages Anjou 1 1Imprimerie Lithographie Élite 1 1Imprimerie Lusoflex 1 1Imprimerie Précigrafik 1 1Laklé 1 1Lico Imprimeur 1 1Lidec 1 1Lithographie G. Monette 1 1Nap-Art Imprimeurs 1 1Reliure Bouthillier-Beaudoin Inc. 1 1
17MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
C’était la dernière fois cette année que le Gala Gutenberg se
tenait au Cabaret du Casino puisque l’endroit ferme. La
soirée s’est donc déroulée sous le thème du Cabaret avec
notamment la prestation de la troupe Frenchie Folie’s, nous
disait le président des Artisans des arts graphiques de
Montréal, Christian Barbe. « Ça été une belle soirée encore
une fois, pour notre dernière fois au Casino. On a quelques
idées d’endroits pour l’année prochaine, mais rien n’est
encore confirmé. »
Le Grand Gutenberg a été remis à l’Imprimerie l’Empreinte
qui s’est aussi mérité le Gutenberg numérique, le Gutenberg
Communication d’entreprise et le Gutenberg Promotions et
produits et services.
Litho Mille Îles a reçu le Gutenberg Impressions diverses et
spécialités pour le coffret DVD de la série La petite vie. Mais
lors du concours, les 11 pièces soumises ont récolté divers
prix. « C’est un accomplissement de tous nos efforts. Il y a
eu beaucoup d’étapes dans ce coffret, beaucoup de gens y
ont travaillé. On a souvent eu des certificats au concours,
mais c’est la première fois qu’on a un trophée et nous en
sommes très fiers. D’autant plus que toutes les étapes ont
été faites à l’interne. Un prix comme ça c’est une
reconnaissance de nos pairs aussi et ça prouve notre
qualité. C’est un plus face aux clients », nous confiait la
vice-présidente de Litho Mille Îles, Josée Debien. Le coffret
de La petite vie avait été fait pour Imavision qui était
également très heureux que leur imprimeur se voit ainsi
récompensé. Surtout qu’une autre pièce pour le distributeur
avait reçu un certificat au concours Gutenberg, soit le coffret
de la série complète de La petite maison dans la prairie.
SOUS LE THÈME DU CABARET
■ François Belisle, directeur général des ventes, papiers spécialisés, Cascades, Gerry Bonneau, président, Josée Debien, vice-présidente, et Raymond Lévesque, directeur des ventes, d'Imprimerie Litho Mille Îles, Pierre Paquette, président d'Imavison, François Lespérance, directeur, Groupe Sogides et vice-président des Artisans des arts graphiques de Montréal
GUTENBERG « IMPRESSIONS DIVERSES ET SPÉCIALITÉS »- Litho Milles Îles
■ GALA GUTENBERG ÉVÉNEMENT
18 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
■ GALA GUTENBERGÉVÉNEMENT
Parmi les autres gagnants de la soirée, on note
Transcontinental Métropolitain qui s’est mérité le Gutenberg
Rotatives. Ce prix souligne l’innovation d’une publicité de
Bell avec des rabats spéciaux, qui a été créée par
Transcontinental Métropolitain. « C’est un accomplissement
pour nous. On fait beaucoup de recherche pour innover et
c’est une belle reconnaissance. Il faut savoir se distinguer
beaucoup plus maintenant car les annonceurs ont
différentes plateformes qui s’offrent à eux. Il faut se
différencier afin de garder les clients que nous avons et
aller en chercher de nouveaux. Il faut donc être créatif pour
développer de nouveaux créneaux. La compétition est
féroce. La crise économique de l’année dernière ne nous a
pas aidés, mais heureusement chez Transcontinental, on
s’en est bien sorti. On sent que là ça reprend tranquillement,
mais il fait savoir être novateur et offrir aux clients une
visibilité qu’ils n’auront pas ailleurs », disait le directeur
d’usine, Sylvain Guilbert.
Pour ce qui est du Gutenberg Livres et du prix d’excellence,
ils ont été décernés à l’imprimerie LithoChic, cette année.
Le prix excellence souligne l’imprimeur qui a reçu le plus de
prix durant l’année et LithoChic en a récolté 23 en 2009 à
travers différents événements de la province. Le Gutenberg
Livres récompensait un document d’autopromotion de plus
de 90 pages. « C’est encore plus valorisant que ce soit une
pièce d’autopromotion, tout a été pensé et réalisé ici. Il faut
comprendre que nous mettons beaucoup l’accent sur la
promotion, donc c’est très valorisant de remporter ce prix.
Chaque année, on arrive à se démarquer, on a une belle
équipe », affirme la présidence Michel Leclerc. En 2005,
Litho Chic a récolté un prix international, le Best of show
l’International Gallery of Superb Printing avec son volume
Staccato. Une première du genre dans l’industrie des arts
graphiques au Canada.
Une fois de plus, donc, le talent québécois a été reconnu.
Félicitations à tous les gagnants!
Des récompenses convoitées
■ François Chartrand, président de L'Empreinte, Yves Beauchamp, vice-président, développement des affaires, L'Empreinte, Jean Lauzon, AssociéCréation chez CG3 Communications, Guy Groleau, conseiller principal chezL'Empreinte, ainsi que Pierre Foisy, gérant des ventes chez FujiFilm
GUTENBERG « COMMUNICATIONS D'ENTREPRISE » - Imprimerie L'Empreinte
■ Christian Legault, directeur régional des ventes, Ottawa-Québec, JBR La Maison du papier, Michel Leclerc, président, LithoChic, Josée Lesage, directrice technique, LithoChic, André Ferland, coordonnateur graphiste de l'Orange Bleue, Phill Lavell, directeur de compte, Sappi Ontario
GUTENBERG « LIVRES » - Imprimerie LithoChic
■ Mario Vachon et Johanne Bouchard, copropriétaires, Alain Poulin, directeur de production, et Patrick Savard, chargé du perfectionnement, Laklé
COUP DE CŒUR DU COMITÉ - Laklé
DÉPLIANT-COMBO 4 COULEURS RECTO/VERSO. PAPIER GLACÉ 200M. LIVRÉ À PLAT OU PLIÉ
PRIX FOB LITHO MILLE ILES - LIVRAISON 25$ MONTRÉAL ET LAVAL
QTÉ PRIX
1000 273 $5000 411 $
10 000 613 $20 000 1 050 $8.
5 x
11
QTÉ PRIX
1000 375 $5000 550 $
10 000 750 $
8.5
x 14
QTÉ PRIX
1000 495 $5000 680 $
10 000 950 $
11 x
17
BROCHURE 16 PAGES PAPIER GLACÉ 160 M. 4 COULEURS. PLIÉ/BROCHÉ.
LIVRAISON INCLUSE MONTRÉAL ET LAVAL
QTÉ PRIX
500 1 209 $1 000 1 310 $5 000 2 178 $
10 000 3 264 $8.5
x 11
POCHETTE DE PRESSE STANDARD 9 X 12. RABAT DE 3’’. 4 COULEURS RECTO. 12 PTS. VERNIS AQUEUX
LIVRAISON INCLUSE MONTRÉAL ET LAVAL
QTÉ PRIX
500 890 $1 000 985 $2 000 1 300 $5 000 1 980 $9
x 12
AFFICHE PAPIER GLACÉ 200 M.
LIVRAISON INCLUSE MONTRÉAL ET LAVAL
QTÉ PRIX
500 610 $1 000 661 $2 000 764 $5 000 1 083 $19
x 2
6
QTÉ PRIX
500 713 $1 000 819 $2 000 998 $5 000 1 679 $27 x
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21MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
POINT DE MIRE
L’AFFICHAGE, UNE SOURCE DE REVENU GRANDISSANTE
partout, sur tout!L'affichage est un domaine de l'imprimerie qui a connu une fortecroissance, malgré l'ère de l'Internet. Et c'est loin d'être terminé!À l'intérieur des centres commerciaux ou à l'extérieur, à même lepaysage, elle est omniprésente. L'arrivée de la technologie numérique, l'innovation du côté des encres et la multiplication infinie des supports ont détruit toutes les barrières de possibilités.
Pho
to :
Bo
Con
cept
■ Paul TherrienJOURNALISTE
MI
22 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Tout d'abord, une analyse intéressante. Selon Pira
international, d'ici 2014, la plus forte croissance dans le
secteur de l'imprimerie numérique sera en affichage
extérieur. Le quart, en fait, des nouveaux revenus y seront
attachés, devant l'emballage à 21,4% et l'affichage intérieur
avec 14% de la croissance. Pour les entreprises ayant
survécu à la période de consolidation et de transfert
technologique de la sérigraphie au numérique, l'avenir est
prometteur. Bien que les marges de profit sur
l'investissement diminuent, à cause entre autres d'une
surcapacité de production, il est possible de connaître de
beaux jours dans l'industrie par le volume grandissant
possible avec l'affichage.
L'arrivée dans le marché d'une nouvelle génération de
clients, habitués depuis plusieurs années à pouvoir
eux-mêmes gérer leurs images, de personnaliser leur
monde en quelque sorte, incitera encore plus de créativité
de la part des imprimeurs qui oeuvrent dans l'affichage.
La multitude de chaînes à la télévision et les millions de
sites Internet se reflètent dans l'affichage, un média en soi
qui s'immisce à des endroits auparavant infranchissables et
inouïs de notre champ visuel quotidien. L'image n'est plus
prisonnière des médias traditionnels. Les coûts de
production vont continuer de baisser aussi. Aux imprimeurs
d'en profiter!
Les imprimeurs changent,
tout comme la gestion des
entreprises en cette
nouvelle ère dite des
communications
graphiques. La
multinationale Xerox,
géante du photocopieur, a
choisi de s'embarquer dans
la conception d'équipement
de production numérique.
« C'était important pour
Xerox de suivre l'évolution
de cette technologie,
indique Alexandre Charette,
directeur des solutions de Communication et de Production
pour le Québec. Nous cherchons à développer nos appareils
afin de produire du grand format dans lesquels on peut im-
primer sur des médias plus intéressants que la feuille. » Le
développement des médias imprimables en numérique
passera donc par le polyester, des cartons plus épais, du
vernis ou la lamination en ligne, les canevas, le vinyle, et
même les circuits électroniques en plastique.
Reconnaissant que nous sommes au début de cette courbe
de très forte croissance à venir dans l'affichage, Xerox
investit dans l'innovation pour se placer dans ce segment du
marché de l'imprimerie. « Malgré l'érosion des prix, il y a
encore de bonnes marges de profit à aller chercher en grand
format. », affirme M. Charette.
En développant de nouvelles encres, plus robustes, Xerox
compte prendre une place dans les derniers retranchements
de la sérigraphie : la durabilité de son affichage externe à
long terme. « Le centre de recherche sur l'encre de Xerox
est ici au Canada. Il y a beaucoup d'investi pour ces
innovations-là », indique M. Charette.
AFFICHAGE EXTÉRIEUR
la plus forte croissance
À PIEDS JOINTS DANS LE NUMÉRIQUE
Avec quelques clics de souris, le client est en
mesure de commander des produits uniques, à
court terme et à peu de frais. Pourquoi alors
s'en priver?
Aujourd'hui, les imprimeurs tendent à avoir ce
type de solution dans l'ensemble de leurs offres
où tout est fait à l'interne.
■ PARTOUT, SUR TOUT!POINT DE MIRE
■ Alexandre Charette, directeur dessolutions de Communication et de Production pour le Québec
24 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
La technologie de l'imprimerie
à grand format est un des
piliers de Fujifilm. Tony Karg,
directeur senior en marketing
et développement, confirme
cette tendance des
imprimeurs à vouloir entrer
dans le domaine de
l'affichage. L'avènement du
numérique est la porte
d'entrée d'un secteur
longtemps réservé aux experts
de la sérigraphie, indique-t-il.
Par contre, il y a encore un
certain nombre de défis pour
l'affichage numérique, comme la durabilité. Mais les
avantages sont déjà bien présents, tels que des encres
moins dommageables pour l'environnement, un souci
grandissant pour les clients. La production en sérigraphie a
le désavantage de devoir être affichée longtemps ou être
multipliée en grand nombre pour être payante, vu les coûts
de production plus élevés. « En numérique, tu peux avoir
une affiche unique pour une très courte durée, augmentant
les possibilités dans des cycles de marché plus courts »,
indique M. Karg.
La vente d'équipement d'imprimerie à grand format
numérique est le segment d'affaire en plus forte croissance
chez Fujifilm, leur deuxième activité en importance depuis
2005. « Notre plus gros défi maintenant consiste à rendre
les appareils encore plus rapides afin de couvrir l'érosion
des revenus associés à l'affichage vendu pour du long
terme », souligne-t-il. Ainsi, cette possibilité de produire
des affiches uniques, sur demande, à faible coût de
production, arrondira les fins de mois pour l'imprimeur. Le
développement des encres est aussi une activité essentielle
chez Fujifilm. Un investissement en recherche et
développement de l'ordre de 7% de leurs ventes. « Les
couleurs ont besoin d'être toujours plus vivantes, l'encre
doit être adhésive, durable. Nous tentons constamment de
repousser les limites et d'atteindre un équilibre entre ces
différents éléments. » En 2006, l'entreprise a fait
l'acquisition d'un producteur de têtes d'impression afin de
suivre cette évolution des encres. Le tout dans le but de
rendre la production de grands formats toujours « meilleure
et plus rapide ».
Une entrée dans la diversification
■ Tony Karg, directeur senior en marketing et développement chez Fujifilm
■ Imprimante à rouleaux de cinq mètres de largeur Uvistar de Fujifilm
■ PARTOUT, SUR TOUT!POINT DE MIRE
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26 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Compo Orléans est une entreprise familiale fondée en 1978
par Nicole et Florent Létourneau dans la région de Québec.
En 1997, les Létourneau prennent le virage numérique qui
représente aujourd'hui 75% de leurs travaux d'impression.
Les deux employés qui oeuvraient, au début, dans leur
sous-sol, sont accompagnés de leurs
trois filles pour mener cette véritable
entreprise d'impression moderne. « Au
début, nous avons travaillé dans la
composition, et avec les changements
apportés grâce au numérique, nous
produisons aussi des affiches de grand
et de petit format », indique Florent
Létourneau.
Le cycle de vie des appareils numériques
est de trois ans chez Compo Orléans, le
dernier changement a eu lieu l'an
dernier. Mais les avantages de cette productivité améliorée
et renouvelée sont grugés
par l'entrée dans le
marché d'une nouvelle
compétition rendue
possible par l'avènement
du numérique. « On a subi
les effets, affirme M.
Létourneau. Les nouveaux
qui arrivent réduisent les
prix, mais étant présents
dans le marché depuis
plus longtemps et pas trop
de dettes, on peut endurer
un peu plus. Cela aide
d'être considérée comme
une compagnie fiable. Faut
être diversifié dans nos
produits, par contre. Avec
l'affichage seulement, on aurait du mal... »
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Les possibilitéssont infinies...
27MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
■ PARTOUT, SUR TOUT! POINT DE MIRE
Sa fille Geneviève, conseillère et représentante aux ventes,
ajoute qu'avec
l'achat récent
d'une OCÉ
Pagestream 88,
un marbre plan
qui imprime
directement sur
différents médias
et la contribution
de l'encre
blanche, leur offre
de produits a
monté d'un cran.
« Les commerces
veulent de plus en
plus qu'on voie
leur message, dehors, que l'on mette une image d'eux à
l'extérieur »,
constate-t-elle.
Les médias se
multiplient et
depuis l'avènement
de l'encre blanche,
les possibilités
d'impression sont
nombreuses :
« boîte lumineuse,
acrylique clair,
aluminium
couleur bronze,
support rigide ou
souple... il n'y a
pas de limites. »
AFFICHER LES MESSAGES À L’EXTÉRIEUR
28 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Le Groupe Bo Concept célèbre
son 50e anniversaire cette
année. Une entreprise solution
clé en main qui offre des
impression, en sérigraphie tout
comme le numérique, de la
conception à l'installation.
L'affichage au lieu de ventes est
leur source de revenu la plus
importante. Pierre Lachapelle,
le directeur aux ventes et
marketing, indique que son
entreprise est toujours à la recherche de nouvel
équipement, tel que la nouvelle génération d'imprimante.
À moyen et long terme, les imprimantes numériques grand
format vont remplacer une bonne partie de l’impression en
sérigraphie, qui sera davantage utilisée pour des
applications niches dans certains créneaux de marché.
SAVOIR CHOISIR LE BON ÉQUIPEMENT
le nerf de la guerre
« L'équipement est définitivement un moyen
pour l'industrie d'augmenter sa qualité tout en
baissant ses coûts de production, affirme
M. Lachapelle. Le nerf de la guerre consiste à
choisir le bon équipement selon ses besoins,
parce que l'on parle d'équipements dont le prix
varie entre 100 000 $ et 1,5 million $, mais qui
au bout de la ligne font tous la même chose,
c'est-à-dire imprimer. »
■ LE DÉBUT D’UN CYCLEPOINT DE MIRE
Sérigraphie numérique (encre blanche)
Cartes-cadeaux PVC avec code à barre ou bande magnétique
Impression numérique chez
COMPO ORLÉANS
L’impressionpapier, carton, plastique, métal, tissu, coroplast, acrylique
Compo Orléans depuis 32 ans à l’affûtde la nouveauté en impression numérique
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■ Pierre Lachapelle, directeur aux ventes et marketing chez Bo Concept
29MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
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VOTRE PARTENAIRE DEPUIS 40 ANS
La sérigraphie va donc demeurer une technologie
d'impression chez le Groupe Bo Concept où, depuis une
dizaine d'années, le transfert technologique vers le
numérique se fait lentement, mais sûrement. « Le focus
de notre entreprise est d'offrir une vaste gamme de
produits d’affichage et signalisation pour les magasins de
détail et endroit public », dit M. Lachapelle. Il a dans son
inventaire une vingtaine de supports, dont la tapisserie
commerciale et mural magnétique. En fait, les supports se
diversifient rapidement. « Je vais à deux salons par année
et ça bouge énormément dans l'industrie des supports
d'impression. Chaque année, je trouve quelques
nouveautés intéressantes. » Fait intéressant, malgré les
soucis écologiques des clients et la présence grandissante
de produits moins dommageables à l'environnement, une
barrière semble empêcher ce marché de grandir. « Les
clients aiment en entendre parler, mais les prix les
repoussent.» Par rapport à l'Europe, le secteur nord-
américain a pris du retard relativement à l'impression sur
le textile, constate M. Lachapelle. Depuis deux ans, le
Groupe Bo Concept garde ses clients au courant de toutes
ces nouvelles possibilités d'impression grâce à une
infolettre . Dans le sillon des grands bouleversements du
domaine de l'imprimerie, l'entreprise maintient ses
niveaux de vente. « C'est un très grand défi. On ne gère
plus la croissance effrénée comme on avait dans les
années fin '90 et début 2000. Nous devons focaliser nos
énergies et innover pour maintenir notre part de marché. »
SERVICE CLEF EN MAIN
30 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Optimum Graphiques est une
entreprise de Laval spécialisée
dans le grand format depuis 15
ans. Mario Proulx, président et
fondateur, a constaté l'évolution
fulgurante du secteur. « Un mural
de kiosque 8 x 10 coûtait, au début,
4000 $ à produire, aujourd'hui
c'est 1400 $! Avant c'était vraiment
de l'artisanat, on développait de la
grande photo. C'est beaucoup plus
simple maintenant. L'équipement
numérique est très fiable, et en y investissant plus, il s'avère
aussi plus durable.» Comme tous les intervenants
rencontrés par le Maître Imprimeur, M. Proulx souligne à
quel point les possibilités pour l'affichage se multiplient
rapidement. « On peut décorer toutes sortes d'éléments : de
la brique allant jusqu'à mettre des autocollants plancher
sur le trottoir pour la durée d'un événement, comme nous
avons fait pour la Fête du Canada dans le Vieux-Montréal. »
À la Conférence des Nations Unies sur les changements
climatiques en 2005, Optimum Graphiques a installé des
scènes sur les murs 35 pieds de haut par 75 pieds de large
avec des lettres en 3D superposées : « L'évolution
numérique est 100 % relié à ça. Des impressions de une ou
deux unités, avant on n'en voyait pas. » Le numérique
simplifie aussi grandement la coupe. « Une découpeuse CMC
reliée à une caméra avec des points de registre est capable
de faire une forme, voire 200 ronds parfaits, à 60 $ en tout
au client. Nous avons triplé notre production, une vraie
L’IMPRESSION NUMÉRIQUE
pour les clients allumés
■ Mario Proulx, président etfondateur de Optimum Graphiques
31MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
révolution! » Les supports, les possibilités
de médias évoluent même « trop
rapidement », selon M. Proulx. Il en a plein
les sens lors de ses voyages en Europe
pour les grands salons de l'affichage.
« Dans le domaine des arts graphiques,
maintenant c'est... wow! C'est tout ce
qu'on peut dire. » Il demeure que l'étendue
des applications, la créativité sont
toujours ancrées au budget du client.
Mais les prix baissent presque à la même
vitesse des visions des clients.
«Ils vont prendre une photo
d'une affiche, d'une application
et nous l'envoyer par courriel
demandant si c'est possible
pour eux, aussi. Les gens sont
tout simplement plus allumés
qu'avant, ils voient plus les
choses. Bien que les marges
de profit aient baissé en 15 ans,
M. Proulx compense avec
l'augmentation du volume. « C'est sûr
que l'on travaille aussi beaucoup plus
fort qu'avant. Le client peut choisir
plein de boîtes pour ses affaires. Il y a
deux ans, j'ai choisi d'ajouter un volet
création à l'entreprise. Une intégration
verticale qui offre plus de service au
client pour sa mise en place graphique
que le compétiteur. » Selon M. Proulx,
la sérigraphie va toujours exister, mais
« à la vitesse qu'évolue le numérique,
on ne sait jamais... » Certaines
applications vont demeurer, telles que
la surimpression, l'ajout d'odeurs
particulières à l'encre, l'excès de
superpositions d'encres. Des possibilités qui
prennent une certaine expertise, une spéciali-
sation afin de les appliquer, reconnaît-il.
■ PARTOUT, SUR TOUT! POINT DE MIRE
33MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
POINT DE MIRE
OBTENIR L'AIDE POUR LA CONSOLIDATION ET L'EXPANSION
outil capitalLa grande majorité des imprimeries appartiennent à la classe des petites etmoyennes entreprises au Québec. Souventfamiliale, à partir d'un partenariat entre anciens collègues de travail, ou tout simplement rachetée par des cadres, peuimporte qui démarre ou achète une imprimerie, les institutions financières fournissent les moyens de concrétiser lesprojets. Elles ne sont jamais bien loin pouraccompagner la croissance, ensuite.
■ Paul TherrienJOURNALISTE
MI
FINANCEMENT
34 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Démarrage ou expansion, achat d'équipement,
modernisation de l'équipement, fonds de roulement,
développement de marchés... Rien de tout cela n'est
possible sans une forme quelconque de financement.
Publiques ou privées, les institutions financières au Canada
sont encore en mesure de contribuer au développement des
PME, malgré la crise économique qui vient de passer. Rien
n'empêche une entreprise bien gérée, dont les propriétaires
et les gestionnaires sont sérieux et responsables, d'obtenir
le financement nécessaire à la consolidation d'une place
dans un marché et la croissance des affaires.
Durant des décennies, rien n'était plus sûr qu'une
imprimerie. Avec sensiblement le même équipement, les
presses tournaient de plus en plus, et au milieu des années
90, les profits s'accumulaient prodigieusement. Or, après
les grands chambardements par lesquels sont passés les
imprimeurs depuis l'an 2000, la question se pose à savoir
s'ils sont encore solvables. D'autant plus que l'équipement
d'impression devient rapidement désuet et les revenus
baissent avec l'ajout de nouveaux compétiteurs qui cassent
les prix. Maître Imprimeur a contacté quelques institutions
financières pour y voir de plus près.
DEPUIS LES GRANDS CHAMBARDEMENTS DES ANNÉES 2000
les imprimeries sont-elles encore solvables?
Lorsqu'il est question de
financement d'entreprise, il
importe d'avoir une vision large,
à long terme, donc d'éviter les
petits engagements sans grand
plan d'ensemble. Par exemple,
les changements technologiques
imposent aux imprimeurs de
renouveler leur équipement.
Jocelyn Beauchesne, vice-
président commercial industriel
pour la moyenne entreprise au
Mouvement Desjardins, lance un
avertissement contre la tentation de faire du financement au
cas par cas, pour chaque pièce d'équipement. « L'idéal,
c'est de travailler avec une vue d'ensemble. Se poser la
question : Qu'est-ce que l'on peut faire de mieux? Comment
structurer le financement de l'entreprise en utilisant au
mieux son actif et son fond de roulement? »
Une autre question. Est-ce que les imprimeurs ont une
mauvaise réputation vis-à-vis les créditeurs après les
années que l'on vient de traverser? « C'est certain que l'on
regarde toujours ce qui est arrivé dans le passé, mais depuis
la crise économique, nous tentons un peu plus de regarder
vers l'avenir, du moins, plus qu'on ne le faisait il y a
quelques années, indique M. Beauchesne. La question
numéro un que l'on pose est : quelle est la compétence des
individus qui mènent l'entreprise? Est-ce des gens
compétents dans leur domaine? Ensuite, quelle est leur
mise de fonds, c'est-à-dire qu'est-ce qu'ils sont
personnellement prêts à mettre dans leur entreprise? Et
troisièmement, s'il n'y a pas assez d'historique à analyser,
ont-ils au moins des contrats en main; des avantages
compétitifs; des innovations, des méthodologies concernant
la production qui les placent en avance sur les autres et qui
abaissent leurs coûts de production? » Peu importe que
l'intention soit de se procurer de l'équipement numérique de
dernier cri, il faut avant tout s'assurer d'être financièrement
solvable, ajoute-t-il.
À partir de la demande de financement jusqu'au dépôt des
crédits, les délais peuvent se situer à plus ou moins un
mois. « Les délais reposent sur différentes variables,
indique M. Beauchesne. Tout dépendant si nous avons en
main, au départ, toute l'information nécessaire. Ce que l'on
va regarder, c'est l'immobilier, le crédit d'exploitation,
l'équipement, la mise de fonds pour l'entreprise. De leur
côté, ils l'évalueront avec leurs avocats et leurs conseillers.
Il est important de faire une bonne analyse de part et
d'autre.» Le montant alloué dépendra des actifs de
l'entreprise, principalement les comptes recevables, les
inventaires et des fonds générés. Le financement se fait
donc au cas par cas.
VOIR LOIN, VOIR LARGE!
■ Jocelyn Beauchesne, vice-président commercial industriel pour la moyenne entreprise au Mouvement Desjardins
■ FINANCEMENT, OUTIL CAPITALPOINT DE MIRE
« Pour nos besoins courants et nos projets d’expansion, nous pouvons compter sur un partenaire financier qui démontre de l’ouverture. Chez Desjardins, je suis assuré de retrouver l’expertise et le professionnalisme sous plusieurs formes : conseils spécialisés, solutions flexibles, accessibilité, efficacité et compréhension de ma situation. La solution toute désignée pour faciliter la gestion de mon entreprise. »
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36 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
La Banque de
développement du Canada
(BDC) est une société de la
Couronne, son rôle
principal est d'aider les
PME à prendre plus de
place dans leur marché, de
grossir. Michel Tolédano, le
directeur des comptes
majeurs, spécifie que la
BDC est là pour combler
un manque dans le
financement de la PME,
d'agir en complément
seulement à ce que font les banques à charte, afin de
donner plus de fonds de roulement à l'entreprise.
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37MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
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■ FINANCEMENT, OUTIL CAPITAL POINT DE MIRE
Concernant la question épineuse de la valeur de revente des
équipements, le fait qu'il y ait moins de joueurs dans le
domaine de l'imprimerie, donc une demande amoindrie du
côté des acheteurs, joue nécessairement dans la balance,
selon M. Tolédano. Le point important, lors de la demande
de financement pour de l'équipement, revient donc aux
éléments qui font en sorte que l'entreprise se distingue de
ses compétiteurs. «Nous regardons le projet dans son
ensemble, indique-t-il, presque en écho aux commentaires
de M. Beauchesne de chez Desjardins. S'il y a un besoin
d'acheter de l'équipement qui entraîne des coûts
d'installation et de l'entraînement de la main-d'oeuvre, c'est
la totalité du projet qui doit être vue afin d'évaluer
correctement le maximum auquel nous pouvons financer
l'entreprise.» L'important, ajoute-t-il, est qu'une fois le
projet mis en place, l'entreprise doit être en bonne situation
financière pour en profiter.
La BDC se distingue des banques par le temps qu'elle donne
pour le remboursement.
La BDC doit nécessairement être vue travaillant de pair avec
une banque privée, ajoutant à la marge de crédit,
complétant un prêt à terme, réinjectant de l'argent dans
l'entreprise au besoin. Le client a le choix d'un taux d'intérêt
flottant ou fixe, selon la structure du projet de l'entreprise et
de ses qualités en général. Plus le risque est grand pour la
BDC, plus les taux seront élevés. C'est le même principe que
chez les banques privées.
La PME cherchant à améliorer son fonds de roulement avec
l'aide de la BDC n'a qu'à demander un rendez-vous avec un
de ses conseillers. Celui-ci se déplace chez le client,
question de voir sur place les installations et rencontrer
l'employeur en personne. Si tout va bien, le processus de
financement peut être complété à l'intérieur d'un mois et
demi. En cette période de population vieillissante, il est
important de noter que la BDC finance aussi les achats
d'entreprises par les cadres, les compétiteurs ou les gens
qui veulent acquérir les actions d'une entreprise qu’un
propriétaire veut vendre. «Nous offrons aussi la consultation
pour les ventes d'entreprise, avec le financement pour
effectuer la transaction », ajoute M. Tolédano.
MOINS DE PRESSION SUR LE FONDS DE ROULEMENTAMORTIR SES ACHATS SUR UNE PLUS LONGUEÉCHÉANCE
« Au début, nous donnons un six à douze mois de
prorogation sur le capital, afin de donner de
l'oxygène à l'entreprise, l'aider à amortir son
achat sur une plus longue échéance, par
exemple, pour mettre moins de pression sur
le fonds de roulement. »
38 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Il y a trois ans, Serge
Loubier, président de
Marquis imprimeurs,
faisait l'acquisition de
son entreprise avec
deux autres cadres,
dont Gino Labrie,
maintenant vice-
président aux
finances. Pour
procéder à la
transaction, ils ont fait
appel à deux
partenaires financiers
majeurs, soit Capital
régional et coopératif
Desjardins et un pro-
gramme de développement économique Canada. Et le rachat
d'équipement au cours des trois dernières années s'est fait
avec des partenaires en financement traditionnel,
c'est-à-dire la Banque Royale, la banque de l'entreprise et le
centre financier aux entreprises Desjardins de leur région.
« Depuis 2007, nous avons procédé à l'achat d’un nouvel
équipement totalisant 3,5 M $, la toute dernière technologie,
que nous avons financée de différentes façons auprès de nos
partenaires », précise M. Labrie.
Pour procéder aux demandes de financement, indique M.
Labrie, il est important de bien préparer son plan d'affaires
et de maintenir des relations avec plusieurs partenaires
financiers. « Chacun a ses spécialités, soit les crédits
d'opération, l'immobilier, d'autres vont offrir du crédit-bail,
de l'équipement neuf ou usagé; ailleurs, on peut avoir un
autre type de financement à terme, l'important est d'avoir
plusieurs outils financiers dans son coffre. » L'objectif,
ensuite, est de rembourser une telle acquisition sur le
temps de plus courte durée que possible, du moins, avant
que l'équipement devienne désuet, ce qui, en imprimerie,
aujourd'hui veut dire avant cinq ans. « C'est le délai pour le
retour sur l'investissement du numérique, souligne Serge
Loubier. Avec l’offset on pouvait rallonger, maintenant la
valeur utile théorique tend à raccourcir... »
Pour le développement des nouveaux marchés et
l'amélioration des exportations, les propriétaires de Marquis
Imprimeur préfèrent tirer les fonds nécessaires à même les
opérations, toujours à partir du fonds de roulement.
Mais les deux employeurs reconnaissent que le financement
est plus difficile à obtenir aujourd'hui en imprimerie, vis-à-
vis la situation d'il y a trois ans au moment de leur rachat.
« Les difficultés avec les journaux, l'arrivée des nouvelles
technologies, les livres numériques, etc. Ces facteurs ont
fait en sorte que notre secteur d'activité est moins attirant
qu'avant, le financement demande certainement plus
d'efforts, avoue M. Loubier. Il est important d'être en
mesure de démontrer ce qui nous distingue et prouver que
l'on continuera d'avoir du succès dans notre marché. »
« C'est certain qu'avant, nous finançons au
maximum à l'externe afin de conserver une
liquidité pour accroître nos marchés et
optimiser notre production », indique M. Labrie.
MAINTENIR LES RELATIONS AVEC PLUSIEURS PARTENAIRES FINANCIERS :
d'une génération à l'autre
■ Serge Loubier, président de Marquis imprimeurs
39MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
Assez commun en Europe et mal connu au Canada,
l'affacturage est un processus par lequel les comptes
recevables sont financés sur une base régulière ou au
besoin par une entreprise privée. Finexcorp, à Montréal,
oeuvre dans ce secteur financier en croissance. « Ce qui est
bien avec l'affacturage, c'est que, contrairement à une
marge de crédit, il n'y a pas de limite maximale de
financement établie, souligne Patrice Rainville, agent de
Finexcorp. Si le volume de comptes augmente, le
financement aussi. » Selon cette entreprise, les liquidités
ainsi générées améliorent le fonds de roulement de
l'entreprise qui se paie ce service; un outil très flexible pour
une entreprise en croissance ou en démarrage. Tous les
comptes ou seulement une partie peuvent ainsi être
financés par la compagnie d'affacturage. En d'autres mots,
Finexcorp achète, littéralement, les comptes à recevoir de
l'entreprise.
Au lieu d'attendre que les clients paient leurs factures,
Finexcorp débloque les liquidités qui « dorment littéralement
dans vos actifs tangibles et intangibles, dans vos comptes à
recevoir, vos contrats, vos bons de commandes ainsi que
dans vos équipements. La première chose que l'on regarde,
ajoute M. Rainville, se sont les débiteurs, les clients sur
lesquels nous basons notre calcul de financement. Ils
doivent absolument être solvables, idéalement des
entreprises publiques et parapubliques. Les imprimeurs
font affaires avec des entreprises dont la solvabilité a été
prouvée, ayant des qualités sans taches. » M. Rainville
illustre le service de son entreprise par l'utilisation de la
carte de crédit. «C'est un service d'affacturage. Le
restaurant où la carte a été utilisée obtient à minuit le
paiement, moins un pourcentage pour le service. Tout le
monde utilise ce processus sans nécessairement le
connaître.»
■ FINANCEMENT, OUTIL CAPITAL POINT DE MIRE
L'AFFACTURAGE, EST-CE POUR VOUS?
40 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
LES GENS
Christian Barbe est le président des Artisans des Arts
Graphiques de Montréal, en plus d’être aussi à la tête du
Comité organisateur du Gala Guttenberg depuis 10 ans.
Passionné depuis toujours par les dessins et les images,
M. Barbe est un éternel optimiste qui croit en l’avenir du
milieu même si présentement cela semble être plutôt
inquiétant. Ce qu’il aime par-dessus tout c’est l’étape de
l’impression. Là où le résultat final du travail se fait
connaître, là où le sentiment du travail accompli, rempli
de satisfaction, se fait sentir.
Christian Barbe a toujours été attiré par le milieu graphique.
Doté d’un talent en dessin, c’est plutôt vers l’architecture
qu’il se dirigeait à l’adolescence avant qu’un ami lui fasse
connaître la formation de designer graphique au Cégep.
« Le dessin m’avait toujours intéressé, mais designer
graphique était devenu encore plus intéressant car on avait
l’occasion de voir nos réalisations être diffusées à grande
échelle. Une maison, il faut passer dedans pour la voir, mais
si tu crées quelque chose comme le logo d’Air Canada, tu as
plus de chances de le voir plus souvent. Ça avait un côté le
fun de pouvoir voir mes dessins un peu partout. J’ai fait
beaucoup de graphisme promotionnel, dont pour Pepsi et le
Marathon de Montréal pendant quelques années », explique
M. Barbe.
Une implication de cœur
Au fil du temps, Christian Barbe est devenu président des
Artisans des arts graphiques de Montréal où il a pu
connaître l’événement du Gala Guttenberg où il a
régulièrement soumis des œuvres. Peu à peu, il a
commencé à s’impliquer dans l’organisation pour finalement
devenir le président par intérim. Cela fait maintenant dix
ans. « Ce n’est pas toujours facile, c’est du bénévolat. C’est
un bel événement qui demande beaucoup de travail. J’ai
parfois le sentiment que si j’abandonne, tout tombe à l’eau.
Mais on a une belle équipe, bien rodée. Les deux dernières
années ont été plus difficiles au niveau des commandites et
de la vente de billets, la crise économique n’a pas aidé, on
sent que cette année encore c’est un peu difficile », explique
le président. Le Gala Guttenberg a eu lieu cette année le
30 mars dernier au Cabaret du Casino pour la toute dernière
fois puisque l’endroit fermait.
Malgré les difficultés rencontrées, M. Barbe n’a jamais
remis son choix de carrière en question. « C’est sûr que
pour les jeunes qui regardent le marché, ça peu être inquié-
tant. Mais il faut toujours rester connecté avec ce qui se fait
dans le milieu, s’adapter; le marché est en pleine mutation
présentement. Il va y avoir des changements, mais on ne
peut pas les prévoir. Ça risque de fonctionner différemment,
■ Patricia GougeonJOURNALISTEMI
CHRISTIAN BARBE
Savoir toujours faire le maximum
■ Christian Barbe, président des Artisans des arts graphiques de Montréal et directeur du Comité organisateur du Gala Guttenberg
Après avoir travaillé en agence pendant une
dizaine d’années, M. Barbe est retourné à
l’université en publicité-marketing afin de
mieux comprendre les clients du domaine et
pouvoir ainsi mieux les servir et proposer les
meilleurs produits pour chacun d’eux. Ensuite,
il a été recruté par une imprimerie pour devenir
représentant.
41MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
ACQUISITION
HEIDELBERG
Installation d’une nouvelle presse chez J.B. Deschamps
mais le milieu va toujours être présent. L’avenir n’est pas
sombre. Moi, je suis optimiste de terminer ma carrière dans
cette industrie, ça me passionne toujours, j’aime ça et je
veux toujours faire le meilleur travail possible. »
« C’est un défi quotidien. Il y a toujours de nouvelles
technologies, de nouvelles surfaces sur lesquelles
imprimer, il faut toujours trouver ce qui est le plus adapté à
chaque client. Trouver des solutions aux problèmes, on y
parvient toujours. Dans ce domaine, on est toujours aussi
bon que le dernier travail qu’on a fait. On peut avoir créé de
belles pièces pendant longtemps, si le dernier travail
effectué n’est pas bon, on devient moins bon aux yeux des
autres. Certains clients sont tout de même indulgents, mais
il ne fait jamais oublier que rien n’est acquis, la compétition
est féroce dans ce domaine. Mais c’est un très beau milieu,
passionnant », déclare Christian Barbe.
■ De gauche à droite : Christian Deschamps, vice-président Administration, Jean Deschamps, président et chef de la direction et Francis Deschamps, vice-président Approvisionnement et R&D
Heidelberg a fait l’installation d’une nouvelle presse CD 102-5+L à l’imprimerie J.B. Deschamps, une entreprise quiemploi plus de 200 personnes dans ses installations de Québecet Montréal. Cette presse est équipée des options Wallscreen,
Intellistart Operation et Prinect Image Control, un système quipermet d’effectuer simultanément la correction en ligne del’encrage dans tous les groupes d’impression.
Pour renseignements, contactez : Jean Deschamps418 667-3322
D’ailleurs, toujours aller plus loin et atteindre
le meilleur est un défi quotidien. Rien n’est
acquis dans le domaine, c’est toujours à
recommencer, ce qui demeure stimulant et
incite à se surpasser continuellement.
42 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
FLASH-ACTU
L’année 2010 sera sans aucun doute une année de
transformation pour Transcontinental qui a choisi de
changer un peu sa stratégie. Il ne sera plus question
notamment de construire une imprimerie seulement pour
un quotidien, comme l’entreprise l’a fait à San Francisco.
Selon le président et chef de la direction de la compagnie,
François Olivier, ce type de modèle d’investissement n’est
pas nécessairement voué à un avenir prometteur.
Concernant le
contrat de 15 ans
d’un milliard de
dollars avec le San
Francisco
Chronicle,
M. Olivier a précisé
lors de l’assem-
blée annuelle :
« La production a
démarré selon
l’échéancier prévu,
dans le respect de
notre budget, à la
grande satisfaction
de notre client, et
notre usine est
rentable depuis le
premier jour. Au cours des prochains mois, nous planifions
d’ailleurs y accueillir de nouveaux clients éditeurs ou
détaillants provenant principalement de la grande région de
San Francisco. » Actuellement, l’imprimerie de
San Francisco serait utilisée à 50 % de sa capacité totale.
Malgré un bilan financier positif pour 2009, la crise
économique a tout de même touché l’entreprise, ce qui incite
notamment à des changements, mais aussi à l’innovation et
au développement. 2009 a été un défi de taille. « Je retiens
deux réalisations encourageantes pour l’avenir : nous avons
mieux fait que la vaste majorité de nos concurrents et nous
avons surpassé nos résultats de 2008 au cours des deux
derniers trimestres. Et ce, tout en continuant à investir dans
notre développement grâce à la discipline financière qui nous
a toujours caractérisés », indique le président exécutif du
conseil et fondateur de Transcontinental, Rémi Marcoux, par
voie de communiqué. « La pérennité de Transcontinental
passera par une transformation profonde et nous sommes
bien engagés sur cette voie. Elle découlera plus précisément
de notre capacité à innover et à offrir à nos clients,
entreprises ou annonceurs, de nouveaux services axés sur la
personnalisation publicitaire et sur les nouvelles plateformes
numériques de communications. Plus de 1000 personnes
travaillent actuellement à bâtir ces nouveaux services chez
nous », ajoute-t-il.
LE NOUVEAU TRANSCONTINENTAL
Transcontinental est donc appelée à changer et ce
changement est déjà amorcé. De nouveaux services seront
offerts. L’entreprise va créer un secteur des
communications marketing offrant des services publicitaires
personnalisés ainsi que de nouvelles plateformes
numériques de communication. Parmi les nouveaux
services, on note le marketing par courriel, la circulaire
électronique et l’édition de contrat. Il y aura également une
mise en place d’un site de prémagasinage de
www.publisac.ca pour les francophones et
www.dealstreet.ca pour les anglophones. Les
consommateurs auront donc la possibilité de comparer et de
trouver les meilleurs spéciaux.
■ Patricia GougeonJOURNALISTEMI
STRATÉGIE
Transcontinental se transforme
■ François Olivier, président et chef de la direction de Transcontinental
« Nous pouvons ainsi préparer pour nos clients
détaillants, dont nous imprimons et distribuons
déjà la circulaire, une campagne de marketing
interactif, un microsite promotionnel et une
application dynamique pour les technologies
sans fil, et ce, tout en continuant à leur offrir de
la publicité dans nos magazines et dans nos
journaux.
43MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
En tout, une dizaine de services intégrés pour permettre à
Transcontinental de toujours mieux communiquer avec ses
consommateurs cibles », dit M. Olivier.
La nouveauté touchera également le côté de l’impression de
Transcontinental. « Grâce à nos investissements continus en
immobilisations, nous nous retrouvons à la tête de l’une des
plateformes d’impression les plus modernes et les plus per-
formantes en Amérique du Nord. »
De plus, à la fin de la présente année, une entente de 1,7
milliard sur 18 ans, conclue avec The Globe and Mail
entrera en vigueur. « Nous offrirons à The Globe and Mail la
capacité d’imprimer sur papier glacé et d’avoir de la
couleur à chaque
page, tout en
mettant à la
disposition de
nos clients
détaillants les
plus récentes
technologies
d’impression.
Pour
Transcontinental,
il s’agit d’une
nouvelle forme
de spécialisation
dont découleront
d’importants
avantages en
matière de synergie et d’efficacité opérationnelle. »
C’est donc une grosse année qui attend Transcontinental qui
marquera le début d’un vent nouveau au sein de l’entreprise.
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En utilisant le Uni O.D. Deglazer pendant les 5 dernières années dans le cadres de son programme d’entretien préventif, la compagnie J.F. Moore Communica-tions, de Toronto, a réussi à éliminer la plupart des problèmes causant des temps d’arrêt et à s’assurer que ses presses - et ses opérateurs de presse, travaillant à un taux d’effi cacité maximal.
“Nous utilisons le Uni O.D. Deglazer pour, par exemple, traiter les rouleaux sur notre Heidelberg Speedmaster de 40” depuis déjà deux ans et demie et esti-mons avoir économisé plus de 20 000$ en frais de remplacement de rouleaux,” dit l’Opérateur de presse en chef David Wynter. “Nous l’utilisons une fois par semaine pour nettoyer nos rouleaux en caoutchouc et le mélangeons avec de l’eau chaude pour un nettoyage en profondeur une fois par mois. Il est particulièrement effi cace avec les encres métalliques car il ouvre les pores du caoutchouc et les nettoie en profondeur. Nous l’utilisons aussi pour des changements de couleurs plus effi caces et pour rajeunir nos blanchets. La constance est essentielle car elle élimine plusieurs variables négatives de production. De plus, les couleurs produites quotidiennement sont beaucoup plus vives,” ajoute M. Wynter.
De gauche à droite, les employés de J.F. Moore : Opérateur de presse en chef, David Wynter ; Carlo Manduca ; Chef d’usine, Andy Papageorgiou ; Président et directeur général, Dean Baxendale
De gauche à droite : Opérateur de presse en chef chez J.F. Moore, David Wynter ; Vice-président des services techniques d’Unigraph, Mike Thibault ; Technicien de presse à feuilles chez Unigraph, Rick Wheeler
51 rue Beauvais, Delson (Québec) J5B 1W5 Tél. : 800-996-9918 Téléc. : 800-366-8812 [email protected]
■ Rémi Marcoux, président exécutif du conseil et fondateur de Transcontinental
Cette supériorité technologique nous a valu, en
2009, des gains de parts de marché et l’entrée
en vigueur de nouveaux contrats majeurs,
comme ceux avec Rogers Communications et le
San Francisco Chronicle », affirme le président
et chef de la direction, François Olivier.
44 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
CE QU’ILS ONT DIT...
Depuis 30 ans, Marie-France Langevin évolue dans le
milieu de l’infographie. Elle a découvert ce milieu lors de
son retour au travail après avoir eu des enfants. Ce métier
est sa grande passion. Le contact avec les clients est un
élément également important pour elle. Pas de doute,
Mme Langevin est comme un poisson dans l’eau en tant que
coordonnatrice et chargée de projets de Prétexte
communications.
En effet, c’est en 1980 que Marie-France Langevin a débuté
comme infographiste. Elle a été une des premières
employées chez Prétexte communications et depuis, elle a
grandi avec cette entreprise. Les images l’ont toujours
passionnée, son père était architecte et peintre, elle a donc
grandi entourée d’illustrations.
D’abord secrétaire médicale avant de se marier et d’être
mère, elle a effectué un retour au travail dans le milieu de
l’infographie. « J’ai suivi plusieurs cours du soir et de fin de
semaine. Il y a plusieurs cours qui se donnent, comme au
Cégep de Bois-de-Boulogne, par exemple. C’est un cours
technique et c’est ce que j’ai suivi. J’ai pris tout ce que je
pouvais. J’ai fait aussi deux ans en graphisme, mais j’ai
arrêté. Je préférais l’infographie. Les graphistes
commencent le travail et c’est à moi de le terminer,
d’y mettre la touche finale, de la fignoler », explique
Mme Langevin.
Comme tout infographiste, Marie-France Langevin a
commencé en étant seulement à son poste, mais au fil du
temps, elle présentait les projets aux clients et maintenant,
cette relation avec les clients est une part importante de son
travail. Quelque chose qu’elle apprécie au plus haut point.
« J’aime tellement ça. Mais ce n’est pas tous les
infographistes qui sont en contact avec les clients, je ne
veux pas induire les gens en erreur, mais moi, c’est mon cas.
J’aime ne pas toujours être derrière mon ordinateur. Chez
Prétexte, on les traite aux petits oignons nos clients, on
développe des affinités, ça devient presqu’une famille. On
discute de notre vie de familiale. C’est l’fun d’avoir
l’impression de faire une bonne journée, pas juste en
travaillant, ça brise la routine. C’est un contact humain
important. » Dans ce contact avec les clients, il faut
également beaucoup de diplomatie, car plusieurs tentent de
s’improviser graphistes, et finalement, le travail est souvent
à recommencer au début. Comme le disait la
coordonnatrice de Prétexte, il faut savoir prendre des gants
blancs pour ne pas heurter le client et plutôt lui faire des
propositions au lieu de le critiquer.
UN AVENIR INTÉRESSANT POUR LA RELÈVE
Selon Marie-France Langevin, l’avenir dans le domaine est
plutôt intéressant pour les jeunes et la relève semble être
assez présente. Un des points intéressants à considérer est
le fait que l’infographie peut se faire comme travaille
autonome et ainsi, on peut travailler pour différentes boîtes
à la pige. « Avoir 20 ans de moins, je partirais sans doute à
■ Patricia GougeonJOURNALISTEMI
DU MÉTIER
d’infographiste
■ Marie-France Langevin, infographiste et coordonnatrice de projets chezPrétexte communications
45MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
mon compte. On peut travailler de la maison; on ne devient
pas millionnaire, mais on peut bien en vivre. Je crois qu’il y
a beaucoup d’avenir pour les travailleurs autonomes. C’est
sûr que ce n’est pas toujours facile, il faut travailler fort.
Moi, ça ne me convient pas car j’ai besoin d’une sécurité
maintenant. Par contre, il y en a beaucoup qui commencent
à contrat », ajoute Mme Langevin.
Un des gros défis de l’industrie n’est pas vraiment la relève,
mais plutôt les logiciels. Ces derniers changent
continuellement et il faut savoir s’adapter très rapidement.
« Moi, j’ai commencé à la table lumineuse en faisant du
collage. En trente ans, c’est incroyable de voir à quel point
tout a changé et continue de changer rapidement.
Maintenant, tout se fait beaucoup plus vite aussi. Les
logiciels évoluent continuellement. Il faut s’adapter, c’est
certain que ça paraît toujours pire que ça l’est, mais on y
arrive », conclut madame Langevin.
De plus, si une personne suit une formation
d’infographiste et de graphiste également, il
devient un candidat complet très intéressant
également. Aussi, comme avantage, il peut être
plus pertinent souvent de débuter dans de plus
petites compagnies qui ont des produits plus
diversifiés comme des magazines, des
dépliants, des livres alors que des entreprises
plus grandes se spécialisent beaucoup plus
habituellement.
COMMENT
SURVIVREAUX NOUVELLES LOIS DU MARCHÉ
Le début d’un cycle
Janvier/Mars 2010 Vol.73 - No. 1
L E M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E D E S A R TS G R A P H I Q U E S A U C A N A D A
LES GENSMICHEL CLICHELe passionné rassembleur
FLASH-ACTUQUAD/GRAPHICSmet la main sur Worldcolor
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LE MAGA Z I N E F R ANCOP HON E DES ARTS G R AP H I Q U ES AU CANADA
Maître Imprimeur • 915, avenue Belleville, Laval QC H7C 2B1 • Tél. : 450 664-7559 • Téléc. : 450 [email protected]
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vos nouvelles
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DE L’INDUSTRIE DES ARTS GRAPHIQUES
ET DE L’IMPRIMERIE
46 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
TECHNO ET NOUVEAUTÉS
DOMINOSÉRIE « N ».
Domino fait maintenant son entrée sur le marché de
l’impression numérique couleur avec le lancement de sa
nouvelle gamme d’imprimantes jet d’encre piézo,
série « N ». La série se compose de presses pour
l’impression d’étiquettes ainsi que de modules
d’impression de largeur variable pour adaptation sur les
équipements des intégrateurs. La presse numérique N600
dédiée à l’impression d’étiquettes offre une résolution
optique de 1 200 dpi et une vitesse d’impression rapide de
50 à 75 m/m. Elle utilise des encres UV durables et est
capable d’imprimer sur les étiquettes en papier et matière
plastique. Les fonctions standard de la presse N600
comprennent le nettoyage automatique de la tête; si elle
n’est pas utilisée pendant une certaine période, elle
revient automatiquement au poste de nettoyage où les
buses d’impression sont nettoyées, avant d’être
repositionnées. Le système de gestion des fluides assure
une bonne circulation de l’encre, afin de réduire encore
davantage les risques d’obturation des buses. La N600
dispose également, en option, d’une série de contrôles de
la qualité tels que des systèmes de vision pour le centrage
et la densité de la couleur. Renseignements additionnels :
www.domino-printing.com.
FUJIFILML’AVENIR DE L’IMPRESSION EN TIRAGECOURT
La nouvelle imprimante Jet Press 720 de Fujifilm utilise la
technologie de tête d’impression Sambath pour le procédé
d’impression jet d’encre en un seul passage conçu par
FUJIFILM Dimatix. Cette technologie permet des
résolutions de 1 200 x 1 200 dpi avec une échelle des gris à
4 niveaux. Fujifilm a également créé des encres à base
d’eau capables d’imprimer des images de grande qualité,
sans transpercement. Les technologies exclusives
« antibouclage » et de « coagulation rapide de l’encre »
améliorent la qualité et la productivité puisqu’après leur
impression, les feuilles sortent totalement sèches.
L’impression d’une feuille B2 se fait en un seul passage,
atteignant une cadence de production de 180 feuilles à la
minute. Les chimies utilisées sur une presse offset et les
solutions de mouillage contenant des COV potentiellement
dangereux sont inutiles sur cette imprimante, tout comme
l’alimentation en eau. L’imprimante ne nécessite que deux
consommables : un liquide de nettoyage des têtes
d’impression jet d’encre et une solution de traitement du
papier avant son impression. Des études internes
préliminaires ont montré que les impressions réalisées
avec les encres à base d’eau Fujifilm sur la Jet Press 720
sont recyclables et que son empreinte carbone est
inférieure de 25 % à celle d’une presse à feuilles B2
équivalente. Renseignements additionnels : www.fgsc.ca.
■ Nathalie CharbonneauDIRECTRICE DE L’INFORMATIONMI
47MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
SPANDEXL’EPSON STYLUS PRO GS6000
Cette imprimante jet d’encre numérique grand format offre
au marché de l’enseigne haut de gamme des couleurs d’une
qualité et d’une durabilité inégalées. Grâce à son nouveau
jeu d’encre de 8 couleurs, la GS6000 propose la gamme de
couleurs la plus vaste actuellement disponible et permet de
produire de superbes impressions d’une durabilité et d’un
réalisme inédits pour une gamme encore plus large
d’applications graphiques intérieures et extérieures. Elle
propose une largeur d’impression de 160 cm avec une
résolution allant jusqu’à 1440 x 1440 dpi et des gouttes
d’encre d’une extraordinaire finesse, descendant jusqu’à
3,7 picolitres. Le temps de production est réduit grâce à des
vitesses d’impression atteignant 25,2m2/h avec les
technologies Epson de gouttes d’encre à taille variable et
d’impression en demi-tons. La combinaison de ces atouts
génère des impressions à séchage rapide, résistantes à
l’abrasion, aux intempéries et aux UV pour une durée allant
jusqu’à un an et demi sans plastification. L’Epson GS6000 se
montre aussi plus respectueuse de l’environnement avec
son encre à écosolvant UltraChrome™ GS, qui n’émet pas de
COV nocifs. Renseignements additionnels :
www.spandex.com.
ACQUISITION
HEIDELBERG
Imprimerie Groupe Litho fait l’acquisition d’une nouvelle presse
■ À gauche, Michel St-Onge, président de Groupe Litho accompagné de Claude Suprenant, vice-président de Groupe Litho
Un presse Heidelberg Speedmaster XL 75 8P+L a étéinstallée à l’imprimerie Groupe Litho de Montréal, uneentreprise fondée en 1995 qui emploie 32 personnes etqui a remporté un prix environnemental pour sa bonne
gestion du papier. Ce nouvel équipement est doté duPress Center ainsi que du Prinect Inpress, cette dernièreoption permet de mesurer et contrôler automatiquement
les couleurs et le repérage.
Pour renseignements, contactez : Michel St-Onge
514 524-0742www.groupelitho.com
48 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Utilisez-vous le bon deglazer à rouleaux afin d’extraireefficacement le calcium de votre presse ? Ceci peut sembler étranged’énoncer cette question à un pressier. Une bonne marque de décapant devrait faire l’affaire, non ? Pas nécessairement. Avec tousles changements qui ont été effectués au papier depuis les dix dernières années, il est crucial de comprendre exactement ce qui sepasse sur une presse et ce que devrait faire un deglazer pour vous.
GLAÇAGEÉtablissons en premier lieu les diverses facettes de ce qu’est le glaçage. Le glaçage peut se former et s’accumuler de trois sourcesprimaires :
1. Du papier.2. De l’encre.3. Des sous-produits de la solution de mouillage et/ou d’un
produit de remplacement d’alcool.
Un bon deglazer devrait être en mesure de nettoyer ce qui est solubleà l’eau (sources 1 et 3) et ce qui est soluble au solvant (source 2).
Un des plus gros changements dans l’industrie a été l’introduction dupapier à base alcaline afin de remplacer le papier à base acide. Il y aplusieurs raisons pour ce changement (question d’environnementdans la fabrication du papier ainsi que le lustre) qui cause des problématiques pour l’imprimeur.
CARBONATE DE CALCIUMUn des problèmes les plus notoires a été l’effet du calcium se retirantde la feuille pour s’immiscer dans l’introduction du processus d’impression. Voici les difficultés les plus communes causées par lacontamination du calcium :
• Filage du report ou l’image de plaque aveugle(agrandissement des points);
• Usure prématurée des plaques;• Pauvre transfert d’encre dans la batterie d’encrage;• Balance contradictoire encre/eau causant la variation de
couleur durant l’impression;• Réduction du temps de séchage;• Durcissement des rouleaux;• Usure prématurée des rouleaux;• Encadrage des images sur le blanchet, surtout lors
d’impression de feuilles courtes;• Accumulation sur le cylindre de pression.
Il n’y a vraiment aucun moyen d’empêcher le calcium de se retirer dupapier. Établissons qu’est-ce qui se déroule lorsque vous commencezà imprimer et que le papier passe sur le blanchet.
1. Le calcium (blanchisseurs, craie et remplisseurs) délaisse lasurface de la feuille afin d’être relâché sur un blanchet humide.
2. Du blanchet, celui-ci se transfert à la plaque et la poudre sedissout dans un liquide causé par la solution de mouillage sur laplaque.
3. À cette étape, le calcium liquéfié rencontre les rouleaux« toucheurs-mouilleurs » ainsi que les « toucheurs-encreurs ».
4. À partir du côté « mouilleur », le calcium liquéfié se transfert du« toucheur-mouilleur » au « barboteur », puis dans le plateauet regagne ensuite l’unité de recirculation. Si vous ne disposez pasd’unité de recirculation, il se repose dans le plateau et s’accumule.
5. Sur le côté « encreur », il rejoint les rouleaux « toucheurs-encreurs » et débute la contamination des rouleauxjusqu’à la batterie d’encrage.
6. Lorsque les presses ne sont pas activées, le calcium à l’intérieurdes rouleaux sèche et se cristallise.
Quel est le résultat final de tout ceci ? Vous avez maintenant un glaçage littéralement emprisonné dans les pores de vos rouleaux encaoutchouc dû à la cristallisation du calcium. Comment enlevez-vousla contamination de votre presse tout en contrôlant ? Utilisez Uni O.D.Deglazer !
Pourquoi continuons-nous à vivre avec les problèmes de glaçage de rouleaux ?
■ Léo A. ThibaultPRÉSIDENT DU CONSEIL ET CHEF DE LA DIRECTION Unigraph International Inc.
■ Léo A. Thibault, président du conseil et chef de la direction chez Unigraph International inc.
PROCÉDURES POUR DÉCONTAMINER ET ENTRETENIR LES ROULEAUX ET LES BLANCHETS
Rouleaux :Après un lavage avec un nettoyant Unigraph, éloignez la lame de nettoyage. Appliquez 70% du produit Uni O.D. Deglazer,mélangé avec 30% d’eau tiède, sans interruption pendant plusieurs minutes. Replacez la lame de nettoyage. Répétez l’opération jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de traces d’encre apparentes sur celle-ci. Rincez le tout à l’aide du produit de lessivage Unigraph.
Blanchets :Utilisez le même mélange que pour les rouleaux. Appliquez surles blanchets et laissez agir pendant plusieurs minutes. Rincez àl’aide du solvant Unigraph.
50 MI - Maître Imprimeur • AVRIL-MAI-JUIN 2010
BABILLARD
Propriétaires de presses
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Litho Mille-Iles a reçu une médaille d’or pour ce travail au prix Gutenberg.
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