la petite lettre emotional learning

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La petite lettre ÉCOLE PRIMAIRE / LOWER SCHOOL Camp Lodestar ...................................... 2 New Vice Principal ................................ 2 Differentiation ....................................... 4 Parent Seminars .................................... 4 Diversity ................................................. 5 Campus Expansion ................................ 6 Online Community ................................ 7 Tasting Week ......................................... 8 NUMÉRO 3 – NOVEMBRE 2012 Social and emotional learning takes off W hat is Social and Emotional Learning and why is it important at French American? Many such programs are now well established at school districts around the nation. Evidence is mounting that Social and Emotional Learning helps facilitate academic learning and greater self-esteem. The Anchorage (Alaska) School District, a national leader in the concept, has defined it as “...the process through which we learn to recognize and manage emotions, care about others, make good decisions, behave ethically and responsibly, develop positive relationships, and avoid negative behavior.” At French American, through our use of the Pacific Path program, the lower school has been teaching skills that are essential to peaceful conflict resolution. The program’s goal is to help students develop self-awareness and a greater understanding of others. Students learn to recognize and control their own anger and to communicate nombreuses écoles du pays ont déjà des programmes bien établis dans le domaine. Voici comment le district d’Anchorage, leader en la matière, définit le développement social et affectif : «Le développement social et affectif est le processus par lequel nous apprenons à identifier et à contrôler nos émotions, à prendre soin des autres, à prendre de bonnes décisions, à nous conduire de manière éthique et responsable, à développer des relations enrichissantes, et à éviter les comportements négatifs.» Il y a de plus en plus d’évidence que le développement social et affectif facilite les apprentissages scolaires et développe l’estime de soi. A l’école primaire, à l’aide du programme Pacifique, nous enseignons à nos élèves les techniques de résolution de conflit. Son objectif est de les aider à mieux se connaître et à mieux comprendre les autres. Le programme leur permet aussi d’apprendre à identifier et à contrôler leur colère, et à LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET AFFECTIF EN PLEIN ESSOR À L’ÉCOLE PRIMAIRE Q u’est-ce que le développement social et affectif et pourquoi est-ce important? Une brève recherche nous apprend que de Inaugural class of outstanding leaders, with their certificates. — SOCIAL LEARNING continues on page 7

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Page 1: La Petite Lettre Emotional Learning

LA PETITE LETTRE 1

La petite lettreÉCOLE PRIMAIRE / LOWER SCHOOL

Camp Lodestar ...................................... 2

New Vice Principal ................................ 2

Differentiation ....................................... 4

Parent Seminars .................................... 4

Diversity ................................................. 5

Campus Expansion ................................ 6

Online Community ................................ 7

Tasting Week ......................................... 8

NUMÉRO 3 – NOVEMBRE 2012

Social and emotional learning takes off

W hat is Social and Emotional Learning and why is it important at French

American? Many such programs are now well established at school districts around the nation.

Evidence is mounting that Social and Emotional Learning helps facilitate academic learning and greater self-esteem. The Anchorage (Alaska) School District, a national leader in the concept, has defined it as “...the process through which we learn to recognize and manage emotions, care about others, make good decisions, behave ethically and responsibly, develop positive relationships, and avoid negative behavior.”

At French American, through our use of the Pacific Path program, the lower school has been teaching skills that are essential to peaceful conflict resolution. The program’s goal is to help students develop self-awareness and a greater understanding of others. Students learn to recognize and control their own anger and to communicate

nombreuses écoles du pays ont déjà des programmes bien établis dans le domaine. Voici comment le district d’Anchorage, leader en la matière, définit le développement social et affectif :

«Le développement social et affectif est le processus par lequel nous apprenons à identifier et à contrôler nos émotions, à prendre soin des autres, à prendre de bonnes décisions, à nous conduire de manière éthique et responsable, à développer des relations enrichissantes, et à éviter les comportements négatifs.» Il y a de plus en plus d’évidence que le développement social et affectif facilite les apprentissages scolaires et développe l’estime de soi.

A l’école primaire, à l’aide du programme Pacifique, nous enseignons à nos élèves les techniques de résolution de conflit. Son objectif est de les aider à mieux se connaître et à mieux comprendre les autres. Le programme leur permet aussi d’apprendre à identifier et à contrôler leur colère, et à

LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET AFFECTIF EN PLEIN ESSOR À L’ÉCOLE PRIMAIRE

Qu’est-ce que le développement social et affectif et pourquoi est-ce important?

Une brève recherche nous apprend que de

Inaugural class of outstanding leaders, with their certificates.

— SOCIAL LEARNING continues on page 7

Page 2: La Petite Lettre Emotional Learning

2 NOVEMBRE 2012

COMBIEN FONT 69 + 12 + 6 ?

En ce 15 octobre, c’est la question que les enseignants auraient pu poser à leurs

élèves sagement assis dans les classes du LIFA. Mais, ce calcul ne sera pas le problème des élèves. En ce lundi matin, ce sont 69 CE2, 12 accompagnateurs et 6 enseignants qui s’embarquent à bord de deux bus, les soutes chargées de sacs à dos, de valises, sans oublier l’essentiel, les oreillers pour bien dormir.

Trois heures plus tard, ce sont autant de citadins qui débarqueront dans une forêt gorgée de soleil. Les yeux des enfants s’illuminent de joie : devant eux s’ouvre un immense terrain de jeux aux possibilités infinies, propice aux nouvelles amitiés, une

cour de récréation comme nous en rêverions tous! Si l’on en juge par les larmes de tristesse qui ont perlé sur les joues au moment du départ, les grands arbres apportent bien du bonheur!

La forêt et sa magie, la gentillesse des parents accompagnateurs, les bons repas préparés en cuisine n’expliquent pas tout.

Pendant toute une semaine, les enfants seront bercés par l’imagination des animateurs de l’école WOLF qui vont les emmener à la découverte des plantes médicinales, des grenouilles, des lézards, des sentiers chargés de délicieuses baies sauvages, les faire rêver au bord de la rivière dorée et aux morceaux d’étoiles qui croquent sous les

dents, les faire jouer et chanter. Mais, c’est la mélodie «Shooting Star» autour d’un feu crépitant, sentant bon les marshmallows, qui sera reprise plusieurs fois à l’unisson:

Sometimes I know that a part of you will show

Deep in my heart and in my smile

There will always be a part of you deep inside my heart

Au fait, ça fait combien 69 + 12 + 6 ? La réponse est peut-être, autant d’étoiles filantes, presque autant que celles nous avons vues sous la voie lactée!

Évidences…Par Frank GendreRaconter ou justifier des choix de vie, un

parcours, des rencontres, est d’ordinaire un exercice délicat. Aux questions mille fois posées (Pourquoi ce métier? Partir? Diriger?) je n’ai jamais trop su quoi répondre convaincu que, plutôt que Dame raison, c’étaient les circonstances qui m’avaient le plus souvent guidé. Or, au moment d’évoquer mon arrivée dans la Baie et dans notre école, tout devient limpide, intelligible.

Evident. La baie de S.F. est un lieu unique auquel j’ai eu l’impression d’appartenir immédiatement. Au printemps 2006, en la découvrant, j’ai su que j’y vivrais un jour. Aujourd’hui, lorsque j’en arpente les rues, j’ai la sensation que tout est en ordre et que je suis à ma place. Tout trouve écho en moi, sa beauté, sa diversité, son énergie, ses combats.

Il me plaît de croire que toutes mes expériences passées n’ont eu comme but que de me pousser jusqu’ici, comme tant d’autres. Une enfance heureuse dans une famille

modeste des Alpes ; mes premières émotions de jeune adulte et d’étudiant à Lyon ; le programme Erasmus et la fureur de vivre mancunienne; la découverte de notre beau métier, puis le saut vers le nouveau monde (Seattle, Chicago); enfin la direction d’une école de la banlieue lyonnaise pendant trois ans.

Evident. Travailler dans notre école est comme partager un repas avec des amis que l’on connaît depuis toujours, aux valeurs communes. Je suis très français par essence, devenu américain par amour pour Hokulani, ma femme, je me sens plus international encore depuis la naissance d’Evan, notre fils, en septembre dernier.

Travailler dans notre école est courageux et moderne, c’est un acte politique fort contre les replis identitaires et dogmatiques, contre la frilosité de l’époque. Puissent toutes les écoles un jour nous ressembler, qu’elles demeurent locales tout en embrassant

l’universel et le global.Être ici est pour moi la preuve qu’il existe

des lieux, des personnes ou des opportunités qui laissent penser que la vie peut être généreuse.

Shooting stars at Lodestar 2012

Page 3: La Petite Lettre Emotional Learning

LA PETITE LETTRE 3

W hat do you get when you take 69, then add 12 and 6? Our third-grade students

might have worked through that simple arithmetic the standard way in any ordinary class session.

But on October 15, those numbers represented quite another thing. That morning, 69 students, 12 parent chaperones, and six teachers boarded two buses, filled to the brim with backpacks, sleeping bags, and their favorite books.

Three hours later, this group of adventurers stepped into a sunny forest of redwoods and cedars in the heart of California’s Gold Country. This year the event was held in the fall to take advantage of prime weather conditions.

Students’ eyes shone with joy on their arrival at Camp Lodestar. They saw an

immense recreation area, infinite with possibilities to share with friends, new and old, and a playground of their dreams. And judging from the group’s reluctance to come home at week’s end, Camp Lodestar and its surroundings were a true gift.

But the magic of the forest, the kindness of the chaperones, and the nourishing meals were just the beginning of the story.

Throughout the week, the students were captivated by the imagination and knowledge of the WOLF School’s naturalists.

These outdoor educators led the classes in discovery of medicinal plants, frogs, lizards, and tasting wild berries on the hiking trails. They inspired them to dream of striking it rich panning for gold, and crunching magic moon rocks under the night sky, singing and playing together.

But it was the song “Shooting Star,” sung around a campfire scented with marshmallows, that tugged at the group’s heartstrings as they capped off a memorable week together:

Sometimes I know that a part of you will show

Deep in my heart and in my smile

There will always be a part of you deep inside my heart

And in that spirit, you might say that the sum of 69 + 12 + 6 equals as many shooting stars as the students saw in the Milky Way over Camp Lodestar.

Frank Gendre, new vice principal: Life is generous

Explaining one’s lifestyle or career choices can be a delicate matter. In my case,

circumstances have often guided me more than reason has. And yet, when it comes to explaining my move to our school and this region, it’s all quite clear.

The Bay Area is a unique place where I immediately felt that I belonged. I knew in 2006, on my first visit, that I would live here one day. Indeed, when I walk the streets of this city today, I know I am in my element. Its beauty, its diversity, its energy, its struggles—they all speak to me.

I’d like to believe that my past experiences somehow brought me here, like so many other people before me. I had a happy childhood in a humble family in the Alps. My youth and student life was centered in Lyon. I enjoyed a year studying abroad in Manchester, England and its lust for life through the Erasmus exchange-student program. My adulthood is marked by the

discovery of this beautiful profession, followed by the exploration of the New World (with chapters in Seattle, Chicago). Afterwards, I served as the head of a lower school in Lyon’s suburbs.

To be part of our school is like sharing a meal with friends you’ve known for ages, and who share your values. My essence is very French, but I also have a special fondness for America that only deepened when I met my wife, Hokulani, here. And I feel even more international since our son Evan was born in September.

Working at our school is both courageous and modern; it enjoys a strong ideological position to stand up against intolerance, dogma and fear. May every school one day resemble ours, in that they remain local while embracing universal values. Being here is proof to me that there are places, people, and opportunities that suggest life is generous.

Frank Gendre, teamed with Marie-Pierre Carlotti, feels at home in the Bay Area.

Page 4: La Petite Lettre Emotional Learning

4 NOVEMBRE 2012

from the cover

JOURNÉES DE FORMATION PROFESSIONNELLE

En août, à la veille de la rentrée scolaire, les enseignants ont participé à une expérience de formation dynamique. L’ensemble

du personnel enseignant s’est retrouvé pour un atelier de deux jours sur le thème de la différentiation, conduit par Bill and Ochen Powell. Bill and Ochen sont des éducateurs à la carrière internationale dont la recherche porte sur le développement professionnel de l’enseignant, la place des parents, et la direction et la gouvernance des établissements.

Qu’entend-on par différentiation? Comment le fait de connaître le profil de l’apprenant accroît-il les situations d’apprentissage? Quelles sont les stratégies mises en évidence par la recherche qui soutiennent la différentiation?

Ces questions essentielles, posées au tout début de la formation, sont restées le fil directeur qui a guidé le travail collaboratif des enseignants au fur et à mesure des deux journées.

Tout au long de la formation, Bill et Ochen Powell ont fait devant les enseignants la démonstration de stratégies qui peuvent être immédiatement mises en application avec les élèves dans la classe. Ces stratégies répondent aux critères suivants:

l’inclusion: s’assurer d’inclure tous les élèves dans les apprentissagesl’adaptation: prendre en compte la façon d’apprendre de chacunl’attention: identifier, comprendre et tenir compte des besoins

particuliers de chacunl’anticipation: modifier l’instruction en amont selon les besoins

Cette expérience de deux jours a offert de multiples occasions d’apprentissage. Les enseignants en sont sortis pleins d’enthousiasme, avec une perspective nouvelle sur leur rôle dans la classe.

En effet, au travers du prisme de la différentiation, l’enseignant du 21ème siècle se voit devenir l’architecte de l’environnement éducatif des élèves. De plus, l’interaction de collègues de la maternelle au lycée a permis de mettre en évidence les lignes directrices éducatives de l’école.

C’est avec impatience que l’école attend le retour de Bill et d’Ochen Powell en janvier prochain pour la suite de ce projet de formation.

In the days just before school started this fall, French American teachers from all grade levels engaged in a dynamic, two-day

workshop to enhance their understanding of differentiated learning in the classroom.

A series of essential questions, posed at the start of the event, formed the thematic basis throughout the exercises that our teachers worked on collaboratively. What is differentiation? How does knowing my students as learners increase their learning opportunities? What are some research-based instructional strategies that support differentiation?

The academic specialists who created the workshop modeled thoughtful learning strategies that could be taken back the classroom and applied immediately with students. Teachers learned and practiced four central strategies:

Inclusive: Extend an invitation to all students to learn and have access to the curriculum

Adaptive: Be mindful of how each student learnsThoughtful: Recognize, learn about and address the particular

learning needs of each studentProactive: Modify instruction accordingly

The sessions were led by Bill and Ochen Powell, international educators who specialize in teacher development, parent advocacy and school leadership and governance.

There were multiple takeaways from the workshop. Teachers left with a high level of enthusiasm and a refreshed perspective of their role in the classroom.

Seen through the lens of differentiation, the teacher of the 21st century becomes the architect of the students’ learning environment. By working in K-12 teams in the workshop, teachers strengthened their sense of collegiality. They learned that they can all use similar instructional strategies regardless of grade level.

In January, French American will enthusiastically welcome back Bill and Ochan Powell for more sessions in professional development.

T he Lower School Parents Association’s speaker series has returned, featuring a slate of new programs that build on the popularity of

seminars that began in the 2011–12 school year.This year’s lineup of speakers primarily focuses on issues related to

our children’s social and emotional learning. That topic has gradually been incorporated into the curriculum at French American, and the process has accelerated in classrooms this school year.

Coming next will be a session on January 17 devoted to helping children enhance their mindfulness of self-control and civility toward each other. The speaker is Michael Pastor, a counselor at San Francisco Day School. The event will be 5:30 to 7:00 p.m., with the location to be announced. Another speaker on related themes is tentatively scheduled to appear on March 21 and still another seminar will be in early May. Look for details to come in the weekly Parent Note.

Each of the events are sponsored by the parents association. Past seminars have included topics of relational aggression and cyber-bullying. At a seminar in October, the speaker addressed understanding children’s behavior through the lens of temperament. More than 50 parents were in attendance.

Teachers across all grade levels worked collaboratively in August’s differentiation seminar.

Workshop emphasizes differentiation

DES CONFÉRENCES PLUS NOMBREUSES POUR LES PARENTS

Misant sur le succès obtenu dès son lancement en 2011-2012, la série de conférences organisée par l’Association des Parents

d’Élèves du Primaire est de retour, avec de nouveaux programmes.Les intervenants cette année, se concentreront principalement

sur des questions liées à l’apprentissage social et émotionnel de nos enfants. Ce sujet a été progressivement intégré dans les programmes scolaires de French American et est appliqué au sein même des classes durant l’année scolaire en cours.

La prochaine conférence aura lieu le 17 janvier et parlera de comment aider nos enfants à acquérir une meilleure maîtrise de soi et à développer leur sens civil les uns envers les autres. L’intervenant sera Michael Pastor, conseiller pédagogique à la San Francisco Day School et la conférence se tiendra de 17h 30 à 19h (la salle sera annoncée prochainement). D’autres conférences sur des thèmes analogues sont également prévues pour le 21 mars et le début du mois de mai. Les détails de ces prochains évènements figureront dans la note hebdomadaire envoyée aux parents.

Ces conférences sont toutes subventionnées par l’Association des Parents d’Elèves. Les thèmes précédents ont porté sur le harcèlement émotionnel et la cyber-intimidation. La dernière conférence en date, en octobre, traitait de la compréhension du comportement de nos enfants en fonction de leurs différences de tempéraments. Elle a rassemblé plus de 50 parents.

Speaker series: more seminars for parents

Page 5: La Petite Lettre Emotional Learning

LA PETITE LETTRE 5

When Mommy and Daddy don’t speak FrenchQUAND PAPA ET MAMAN NE PARLENT PAS FRANÇAIS…

Iran, Turquie, Suisse, Uruguay, Japon, Canada, Algérie, …la liste des pays

d’origine des élèves de chaque classe à French American est longue. Loin de recruter uniquement des enfants dont les parents sont francophones, notre école aime souligner la diversité de ses élèves.

Nazanin, originaire d’Iran, a choisi de scolariser son fils Daniel (PK4) et sa fille Vianna (PK3) à French American pour plusieurs raisons: “L’intérêt porté à l’art, l’indépendence et l’ouverture d’esprit, et la tolérance envers des personnes de différentes cultures. La diversité de l’école permet d’ouvrir les enfants au monde plus tôt que dans la plupart des établissements scolaires.”

Hakan et Muruvvet viennent de Turquie, et leur fille Mina est entrée en PK4 cette année: “Nous nous sentons comme chez nous à French American, à la fois académiquement et socialement. Nous avons tous les deux étudié en Turquie, où le système scolaire est très proche du système français. French American offre une version améliorée de cette approche, en l’associant avec le meilleur de l’éducation américaine et les dernières

avancées pédagogiques. Sur le plan social, nous sommes très proches des cultures européennes.

Nous pensons également que l’enseignement du français permettra à Mina d’apprendre facilement d’autres langues, comme l’espagnol ou i’Italien.”

Essayer d’élever ses enfants en tant que citoyens du monde n’est pas toujours chose aisée. Ne pas parler la langue qu’ils apprennent à l’école peut être un frein à la compréhension de leurs activités scolaires quotidiennes. “Je ne peux pas faire réviser à mes enfants ce qu’ils ont appris à l’école, et je ne peux pas leur lire de livres en français,” déplore Nazanin. Communiquer avec les enseignants peut également paraitre difficile, mais Nazanin essaie de dépasser cette barrière en apprenant le français. “Je ne pense pas le maîtriser un jour” plaisante-t-elle.

Hakan et Muruvvet comptent sur l’école et les amis de leur fille pour l’aider dans l’apprentissage du français. “Nous essayons de participer à l’éducation française de Mina en paroles et en chansons, et nous espérons améliorer nos connaissances grâce à elle. Mais nous savons que dans quelques mois

ou même quelques semaines, Mina nous surpassera. Et même si nous ne pouvons pas offrir à notre fille le soutien linguistique d’une famille francophone, nos relations avec d’autres familles et élèves nous confortent dans l’idée que French American lui apportera ce soutien.”

— Hélène Labriet-Gross

Nazanin Hakim, with husband Farshad, daughter Vianna (PK3) and son Daniel (PK4)

‘ We feel at home at French American, academically and socially’— Hakan Kiliccote

W hen it comes to clichés about French American, many think that the school

is meant to attract kids whose parents, or at least one of them, speak French or have ties to France. That’s hardly the case: My son’s school friends are from Canada, Algeria, Switzerland, Iran, Uruguay, Turkey, Japan and so on.

The school and its students embrace that diversity. And few things could be more inspiring than to see their non-French-speaking parents taking the challenge to immerse their kids in a foreign culture.

For Nazanin Hakim, mom of Daniel in PK4 and Vianna in PK3, French American was the best fit because of “the art, being a free spirit, and the high tolerance toward differences in cultures and people and being more open-minded ... And definitely the diversity of the school and exposing the kids to the outside world sooner compared to other schools.”

Hakan and Murruvet Kiliccote come from Istanbul, Turkey; their daughter, Mina, started

in PK4 this year. “We feel at home at French American, academically and socially” Hakan says. “We both had part of our education in Turkey, where the education approach is similar to the French one. French American has improved upon this proven classic education approach, by combining it with the best of U.S. education methods, as well as modern pedagogical approaches. Socially, we feel close to European cultures. We also believe that education in French will give Mina a foundation for other languages, should she feel inclined to learn them.”

Giving your children the tools to become world citizens doesn’t come without challenges. Not speaking the language that your children are learning can be perceived as a barrier to understand what they do everyday at school.

“I can’t repeat or practice what they are learning at school and I can’t read French books to them” Nazanin Hakim says. Communicating with the teachers can also be a challenge, but she has decided to overcome

it by learning French. “I don’t think I’ll ever be fluent!” she jokes.

Hakan and Muruvvet Kiliccote trust the school and their daughter’s friends to support her in learning French: “We have been trying to keep up with Mina’s French education in our simple daily conversations and songs” Muruvvet says, “and while we look forward to improving our French knowledge with her, we know that it will only be a matter of months if not weeks when her French skills will exceed ours forever. Even though we can’t provide Mina the linguistic support that a francophone family can, there is evidence in our interactions with other families and students that French American is fully equipped to provide this support.”

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6 NOVEMBRE 2012

ACQUISITIONS IMMOBILIÈRES : VERS L’EXPANSION DE FRENCH AMERICANPendant les vacances scolaires d’été, les représentants de French American ont signé trois accords sur l’acquisition de biens immobiliers, visant à agrandir de manière significative notre campus, avec, si possible la possibilité de commencer les travaux dès cette année.

En effet, l’école a pour ambition de bâtir un campus satellite, qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée scolaire 2014, et qui hébergerait toutes les classes de l’école maternelle au 1155 rue Page. Un bail de longue durée, garantissant l’accès à ce terrain et un permis de construire, a été négocié avec le service des affaires scolaires de la ville de San Francisco.

L’ouverture de cette nouvelle école maternelle permettra la restructuration du rez-de-chaussée du bâtiment principal de la rue Oak, pour lequel rien n’a encore été décidé. Les propositions comprennent une salle de réunion pour la communauté, un laboratoire de sciences, une médiathèque, et des espaces d’apprentissage innovants. Une fois achevé, la nouvelle école

maternelle hébergera deux classes de petite section, trois classes de moyenne section et quatre classes de grande section de maternelle.

Dans une note adressée à la communauté scolaire, Jane Camblin a déclaré «Nous pensons que ces nouvelles acquisitions sont un investissement nécessaire pour notre communauté, et qu’elles soulignent notre engagement à demeurer une école urbaine remarquée et impliquée, qui a des liens très forts avec les institutions artistiques voisines du couloir culturel.»

Les transactions comprennent l’achat d’un

terrain d’une valeur de neuf millions de dollars, situé à l‘angle sud-est des rues Franklin et Oak, actuellement utilisé comme parking. D’un terrain à bâtir, situé 98 rue Franklin, d’une superficie d’environ treize mille mètres carrés sur lequel pourraient être construits, selon Jane Camblin, proviseur de l’établissement, des aménagements destinés au sport, des salles de classe et éventuellement des logements.

Enfin, pour couronner ces transactions, French American a également fait l’acquisition d’une parcelle située 159 rue Fell, actuellement occupée par un atelier de carrosserie. Mme

Camblin a annoncé que l’école pourrait y développer un site scolaire, si l’acquisition d’une parcelle voisine se concrétisait, ou alors pourrait la vendre pour acheter un autre terrain.

Déménager l’école maternelle étendrait notre présence d’une dizaine de pâtés de maisons vers l’ouest, sur un site qui se déploierait des rue Baker à Broderick. La construction de cette structure, ainsi que la modernisation du rez-de-chaussée du bâtiment de la rue Oak devrait coûter environ sept millions de dollars.

W hile students were on vacation last summer,

French American was busy wrapping up three real estate deals that point to significant enhancements to the school’s campus presence, with some construction likely to begin later this year.

Fitting with the Board’s long range strategic vision, French American is on track to develop a stand-alone ‘Maternelle’ campus at 1155 Page St. (expected to open in the fall of 2014). This would extend the French American community presence about 10 blocks to the west, to a site between Baker and Broderick Streets. This facility would house all of the early-education grades

PK3-Kindergarten. The land was secured through a long-term lease negotiated with the San Francisco Board of Education.

Building and opening the new Maternelle campus will allow French American to reconfigure freed-up space at 150 Oak Street for other uses. Although yet to be defined, ideas include community meeting space, a LS science lab, a tech/media lab, and innovative learning spaces. When complete, the Page Street site will be home to two PreK3, three PreK4, and four kindergarten classes.

Development of the facility, along with the redesign of the freed-up space at 150 Oak Street, is expected to cost

approximately $7 million.Other transactions include

the $9 million purchase of land on the southeast corner of Franklin and Oak streets, now used as a parking lot. A full build-out of the land at 98 Franklin Street could yield 140,000 square feet of space, which has the potential to fulfill some of the Board’s other strategic priorities including, additional athletic/wellness facilities, classrooms and perhaps even housing.

Plans remain in flux for how to use all of the newly acquired parcels of land. But the school’s top priority is to begin work on the early-education facilities.

Capping off the transactions, French American also purchased

a parcel at 159 Fell Street, currently an auto body shop. Camblin says the school may develop the site, perhaps with a neighboring parcel, or trade it to acquire other land.

To break ground on the Early Childhood Center French American plans to take out a loan, but will also launch a long-range fundraising campaign.

“These are bold initiatives that will serve to prepare our students of all ages to succeed in an ever-evolving world,” Camblin said, “and we welcome the support of the entire community as we seek to achieve the goals outlined here.”

Real estate deals highlight French American expansion

Franklin Street parking lot land could become home to new French American classrooms and sports facilities.

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LA PETITE LETTRE 7

Online community: Join us on the school’s ‘wiki’In response to parent demand to get more out of our digital communications, the school this fall is proud to present the French American community with more ways to be virtually interconnected.

These improvements serve two purposes: they support the school’s technology policy to reduce paper-based communication, as well as the lower school parent association’s mission to strengthen the French American sense of community.

Over the summer, our website was expanded with a set of new and easy-to-use tools for anyone in the French American community to build web pages and exchange postings using various media.This school “wiki”—which is fully integrated into the site—empowers parents and staff alike with a system for information sharing, organizing volunteer projects, and so on. It means the opportunities for greater interconnectedness now are endless—all using your existing French American user ID and login.

Links to the wiki are being promoted from various high-profile points on the French American website. The wiki will also feature a video tutorial to help make all of us potential users. Hands-on seminars will also take place at the start of monthly parent board meetings. For more information, contact Alec Davis, [email protected].

exprimer leurs sentiments d’une manière constructive.Cette année, nous avons décidé de faire du développement

social et affectif l’un des objectifs majeurs de notre action. Nous nous sommes interrogés pour savoir si les comportements que nous enseignons modifiaient réellement les relations entre les élèves. Nous voulions voir ces comportements mis en pratique.

En collaboration avec les représentants de l’Association des Parents d’élèves nous avons réfléchi aux façons de promouvoir une communauté scolaire pacifique et solidaire. C’est ainsi qu’est née l’idée de récompenser, avec le Certificat de «Modèle formidable pour le groupe», les élèves qui sont conciliateurs, ouverts aux autres, attentionnés, respectueux et empathiques.

En octobre dernier, lors de la semaine de lancement du Programme Pacifique, nous avons présenté aux élèves les qualités que nous souhaitions promouvoir. Parmi celles-ci:

• Parler en son nom pour résoudre un problème

• Rester calme quand on est en colère

• Inclure les autres dans les jeux

• Inclure les autres pendant le déjeuner

• S’excuser d’avoir fait de la peine à quelqu’un

• Parler aux autres avec gentillesse

• Contribuer à la propreté de l’école et à prendre soin des équipements

Les élèves peuvent être nominés par leurs pairs, un enseignant, un membre de l’administration, un psychologue scolaire, ou un surveillant de la cour, du déjeuner ou du programme périscolaire. Les nominations sont soumises à Nancy et les récompenses (un certificat) sont distribuées dans la cour Hickory, à 8h15, le dernier vendredi de chaque mois. Les parents sont les bienvenus. Il n’y a pas de limite au nombre de certificats qui peuvent être distribués, et un élève pourra le recevoir plusieurs fois.

Un poster, placé près du bureau de la réception, affichera chaque mois les photos des élèves récompensés. Nous sommes convaincus que tous nos élèves peuvent recevoir ce certificat et nous attendons avec impatience de les féliciter.

their feelings in a constructive way. This year, the lower school has made Social and Emotional Learning

a special focus. In collaboration with the Lower School Parent Board, the administration sought ways to promote a more peaceful and supportive school community.

“We asked ourselves if what we are teaching is transferring to the students’ relationships at school and their play at recess,” said assistant principal Nancy Buxton-Colombeau. “We wanted to observe the behavior in action.”

One outcome was the creation of the Outstanding Community Leadership Award to be given to students in grades 2 through 5 who demonstrate skills in peaceful conflict resolution, inclusion, compassion and respect.

During the kick-off week of the Pacific Path program in October, students were introduced to the leadership qualities the school is promoting. A few of the examples:

• Staying calm when angry

• Including anyone who wants to play in a game or share the lunch table

• Encouraging others when they make a mistake or lose in a game

• Saying you’re sorry if you’ve hurt someone’s feelings

• Using kind words when speaking to others

• Keeping the school clean and taking care of playground equipment

Students can be nominated for an award by their peers, teachers, or the school staff. Nominations are submitted to Nancy. Awards in the form of a certificate will be given the last Friday of each month on the Hickory Yard at 8:15 a.m. Parents are invited. There is no limit to the number of awards that can be given at any time and a student can receive more than one.

A poster next to the reception desk will display photos of the Outstanding Community Leaders. We believe all students can earn this award and we look forward to recognizing and acknowledging our outstanding students.

Special focus placed on social and emotional learning— SOCIAL LEARNING from front cover

Page 8: La Petite Lettre Emotional Learning

8 NOVEMBRE 2012

UNE SEMAINE SAVOUREUSE

Quelques jours avant les vacances d’automne, les élèves de CM1 ont eu la joie de participer à la «Semaine du

goût», une manifestation organisée dans la Baie par «Palo Alto Tasting Week». Des ateliers ont été menés par des chefs reconnus qui ont abordé les thèmes de la nutrition, de l’origine des aliments, des goûts et des saveurs, et de la gastronomie.

Lundi 15 octobre, Dennis Leary, chef et propriétaire de plusieurs restaurants, avec spontanéité et décontraction a travaillé sur le goût avec la classe de CM1 bleu. Les enfants ont goûté et classifié différents types d’aliments. Ils ont fait preuve d’une très grande maîtrise du sujet et, plus étonnant, ils ont dévoré l’oseille et les endives plutôt que les bonbons. La séance s’est conclue par la fabrication d’un étonnant dessert mêlant citron, crème anglaise, chocolat et sel.

Chez les CM1 rouge, Shawn Williams, artisan chocolatier, a présenté avec gentillesse et douceur les origines du chocolat, les trois différentes variétés de fèves et le processus de fabrication. Puis il s’est

emparé de sa grande marmite de cuivre, pour enivrer la classe de mille senteurs et saveurs: popcorn au caramel et au chocolat, truffes. Les enfants se sont régalés, des pieds à la tête… tout comme les adultes présents, étonnamment intéressés par la question.

Jenny Huston, traiteur et consultante, a animé avec conviction un atelier sur la pomme et sa culture, dans la classe de CM1 blanc. Les élèves ont pu en déguster différents types et ont engagé une conversation enrichissante sur les différents types d’agriculture et les réseaux de distribution.

Enfin, la semaine s’est conclue avec Lorraine Witte, traiteur, qui en présence du consul de France à San Francisco,

a familiarisé les élèves de la classe de CM1 jaune avec quelques spécialités de cuisine asiatique. Les enfants ont dévoré des won ton, des haricots et des brochettes aux tomates, au tofu et à la sauce de soja.

Les élèves des quatre classes ont participé avec enthousiasme et ont beaucoup apprécié la visite de nos chefs. L’un de nos élèves, en guise de remerciement, a eu la gentillesse d’offrir au chef des cookies de sa propre fabrication.

LA PETITE LETTRE, Numéro 3, Novembre 2012 • Comité Éditorial: Marie-Pierre Carlotti • Contributeurs: Alexander Davis, Hélène Labriet-Gross, Marie Melvin, Frank Gendre • Mise en Page: Gary Ketchen

A very tasty week

Shortly before the fall break, fourth

graders enjoyed Tasting Week, a series of culinary workshops led by noted chefs from around the Bay Area. The sessions focused on an array of food issues including nutrition, gastronomy and the origins of food.

Dennis Leary, owner-chef of several restaurants, informally worked on taste with the fourth-grade blue class, sampling a wide variety of foods. They quickly mastered the process. Perhaps surprisingly they devoured more sorrel than sweets. Their session ended with a dazzling dessert of lemon, custard, chocolate and salt.

In the red class, artisan chocolatier Shawn Williams led the kids on a journey through chocolate: its origins, variations and manufacturing processes. Then, wielding a large copper pot, he served up multiple aromas and flavors

of chocolates accented by the likes of caramel, popcorn and truffles.

Jenny Huston, a caterer and food consultant, ran a workshop on apples and orchards with the white class. Her students tasted different varieties and they held an engaging conversation about various systems of

farming and commercial food production.Capping the week, caterer Lorraine Witte familiarized

the yellow class with various Asian cuisine specialties. They sampled wontons, beans, soy-sauce tomato and tofu brochettes. Even France’s consul to San Francisco was on hand for the occasion.

Our students seemed genuinely enthusiastic and appreciated the chefs’ visits. One child, as a gesture of gratitude, offered a chef some homemade cookies.