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ETUDE BIBLIQUE
LA LANGUE
Par Aristides Brouzakis
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Sommaire I. Proverbes 15 : 4 : « La guérison de la langue est une source de vie. » .............................. 2
i. Récit de Sagesse populaire .................................................................................................... 2
ii. La mort ou la vie ....................................................................................................................... 6
II. Matthieu 12 : 34 :« C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » .................................... 9
i. Le messie ................................................................................................................................. 11
ii. L’Epouse de Christ ................................................................................................................. 12
III. Description biblique de la langue ......................................................................................... 13
IV. Nos paroles déterminent notre destinée ............................................................................. 17
i. Le pouvoir de la confession scripturaire .............................................................................. 22
V. Les maladies de la langue ......................................................................................................... 28
i. Les propos excessifs .............................................................................................................. 28
ii. Les paroles vaines .................................................................................................................. 29
iii. Les cancans............................................................................................................................. 30
iv. Le mensonge ........................................................................................................................... 32
v. La flatterie ................................................................................................................................ 34
vi. Les paroles légères ................................................................................................................ 35
VI. Premiers pas vers la guérison .............................................................................................. 36
i. Première étape ........................................................................................................................ 36
ii. Seconde étape ........................................................................................................................ 36
iii. Troisième étape ...................................................................................................................... 38
VII. Soumettre notre langue à Dieu ............................................................................................. 41
i. La raison pour laquelle nous avons une langue ................................................................ 41
ii. Conséquences ........................................................................................................................ 42
iii. Deux sortes de Feux se trouvent sur la langue humaine : ............................................... 42
iv. Abandonner le péché n’est pas suffisant, nous devons agir avec justice...................... 44
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I. Proverbes 15 : 4 : « La guérison de la langue est une source de vie. »
i. Récit de Sagesse populaire
On raconte qu’un homme s’en allait mourir. Un de ses anciens amis, devenu son
détracteur, vint auprès de lui ; implorant son pardon pour les calomnies et
insinuations malveillantes qu’il avait colportées sur son compte.
Il les regrettait amèrement et ferait n’importe quoi pour réparer le mal accompli.
« Je te pardonne volontiers, lui dit le moribond. Et puisque tu voudrais
réparer, fais moi, je te prie, un dernier plaisir.
- N’importe quoi, répéta l’autre avec émotion.
- Eh bien ! Prends un sac de plumes, monte au clocher de l’église et secoue
le sac et disperse les plumes à tous vents.
- Tout de suite, dit l’ami croyant satisfaire au délire d’un mourant.
Au bout de quelques minutes il revint annoncer que la chose était faite.
- Mais ce n’est pas terminé, dit le malade. Va maintenant et retrouve
chacune des plumes que tu as vues s’envoler.
- Tu sais bien que c’est impossible, protesta l’homme, suspectant
sérieusement que la fièvre lui provoquait des divagations. Elles se sont
dispersées dans touts les directions et sont hors de ma portée. Il est très
peu probable que j’en retrouve une seule !
- Je le sais, fit le mourant avec le plus grand calme. J’ai seulement voulu te
montrer ainsi, que, malgré mon pardon, le mal déversé par la calomnie et
les insinuations perfides ne se répare jamais. Les paroles, comme les
plumes ne sont plus au pouvoir de celui qui les colporte à travers l’espace.
Dis à tes fils, d’après ta propre expérience, qu’il n’y a rien dans la vie de
plus tragique que l’irréparable. »
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Citation : « Nulle plaie, comme celle de la langue perfide n’est féconde en résultats
funestes. »
Proverbe arabe : « Tu es maître des paroles que tu n’as pas prononcées ; Tu es
esclave de celles qui te sont échappées. »
Citation proverbe araméen : « Mieux vaut glisser du pied que de la langue. »
Citation de La Bruyère : « Il faut savoir se taire autant que de parler. Tu te repentiras
rarement d’avoir peu parlé ; Très souvent d’avoir trop parlé. »
Citation d’Auteux : « Les grands esprit parlent d’idées, les gens d’intelligence
médiocre parle d’évènements et les plus petits esprits parlent des autres. »
Citation d’une chrétienne : « Les chrétiens ne se livrent pas au commérage, ils
partagent des sujets de prière. »
Citation de Derek Prince : « Si on bannissait la médisance des églises, les chrétiens
n’auraient pratiquement plus de sujets de conversation. »
Extrait, auteur chrétien :
Votre langue fait plus pour votre personne que la forme de votre visage,
l’harmonie de votre silhouette, la richesse de votre garde-robe ou l’importance de vos
revenus.
La langue peut procurer de nouvelles satisfactions d’année en année.
La langue peut transformer une personne laide en un être tout à fait charmant.
La langue peut guérir les meurtrissures et les écorchures.
La langue peut apaiser un tempérament agité.
La langue peut donner de l’espoir à l’âme déprimée.
La langue peut indiquer le chemin qui mène à Dieu.
La langue peut affermir ou briser un mariage.
La langue peut faire de votre foyer un paradis ou un désert.
La langue peut vous attirer l’affection de vos enfants ou les rejeter loin de
vous.
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Elle peut vous faire des amis, vous permettre de les garder ou de les perdre.
Elle peut défendre une bonne cause ou permettre à une mauvaise de se
développer sans frein.
Elle peut engager ou licencier.
Elle peut remettre une église sur pied ou la détruire.
Elle peut amener des âmes à Christ ou les en éloigner.
Elle peut louer Dieu ou le maudire.
Elle peut venir en aide à des suicidaires ou au contraire les pousser à se
détruire comme cela est écrit dans :
Proverbes 18 : 21 : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue. »
Citation de Rabbins juifs, L’Alkonara :
Le péché de la calomnie fait trois victimes :
- celui qui s’y adonne (car il se souille lui même)
- celui qui la reçoit (il est souillé)
- celui qui est visé (déchiré, réputation détruite)
Proverbes 18 :8 : « Les paroles du rapporteur sont comme des friandises (morceaux
de choix), elles descendent jusqu’au fond des entrailles. »
Proverbes 6 :16-19 : « Il y a six choses que hait l’éternel et même sept qu’il a en
horreur ;
- Verset 17 : La langue menteuse.
- Verset 19 : Le faux témoin qui dit des mensonges.
- Verset 19b : Et celui qui excite des querelles entre frères. (médisances,
insinuations malveillantes…)
Parmi les sept choses, trois se rapportent au mauvais usage de la langue.
1 Pierre 3 : 10-12 : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours
heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses; Qu'il se
détourne du mal, et fasse le bien; qu'il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux
du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière; mais la
face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. »
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Médisance : Dire du mal à propos de quelqu’un, alors que le mal que l’on colporte
est vrai.
Calomnie : Idem, mais ce que l’on colporte est faux.
Il y a une interdiction biblique de médire ou de calomnier, autant pour les chrétiens
que les non-chrétiens.
Tite 3 : 2 : « De ne médire de personne, de n'être point querelleurs, d'être
modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes. »
Jacques 4 : 11 : « Frères, ne médisez point les uns des autres. Celui qui médit
d'un frère, et qui condamne son frère, médit de la loi, et juge la loi. Or, si tu juges la
loi, tu n'es point observateur, mais juge de la loi. »
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ii. La mort ou la vie
La face humaine comprend sept orifices, ce chiffre est biblique, il exprime
l’achèvement.
Trois de ces orifices vont par paire : yeux, oreilles, narines.
Le dernier c’est la bouche.
Ce seul orifice nous cause plus de problèmes que les six autres réunis !
A propos d’un célèbre linguiste : « Il pouvait se taire dans sept langues différentes. »
Citation de Derek Prince : « Il n’existe aucune partie de notre personnalité plus
directement liée à notre bien-être total que notre langue et nos paroles. »
Psaumes 34 :12-14 : « Venez, enfants, écoutez-moi; je vous enseignerai la crainte
de l'Éternel. Quel est l'homme qui prenne plaisir à vivre, qui aime à voir des jours de
bonheur? Garde ta langue du mal, et tes lèvres de proférer la tromperie. »
La parole inspirée de Dieu nous offre de nous enseigner en tant qu’enfants de Dieu,
la crainte de l’Eternel.
Citations de Derek Prince :
- « Il n’y a rien dans toute l’écriture à laquelle est attachée une aussi grande
bénédiction, une vie féconde et de satisfaction que la crainte de l’Eternel.
- La vie et de longs jours heureux vont de paire avec la crainte de l’Eternel. Dans la
bible, la vie dans sa plénitude et la crainte de l’Eternel sont associées.
- La mesure de crainte de l’Eternel détermine la mesure de vraie vie dont nous
jouissons.
- Où commence la crainte de l’Eternel […] Garde ta langue du mal et tes lèvres du
mensonge. »
Concrètement, la crainte de l’Eternel se manifeste au travers de l’usage de notre
langue et de nos lèvres. Si nous pouvons garder notre langue du mal et nos lèvres
du mensonge alors nous pourrons accéder à la plénitude de la crainte de l’Eternel.
La crainte de l’Eternel engendre la vie et des jours prolongés, heureux.
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La crainte de l’Eternel, la vie, des jours heureux et l’emploi approprié de notre langue
sont liés.
Proverbes 13 : 3 : « Celui qui garde sa bouche, garde son âme; mais celui qui ouvre
trop ses lèvres, y trouvera sa perte. »
L’âme est notre personnalité entière. C’est nous réellement.
Elle est le lieu où toute faiblesse sera manifestée en premier et où l’ennemi se
frayera un accès en premier.
Si nous voulons garder notre âme, nous devons garder nos lèvres.
L’alternative est claire, si nous contrôlons notre langue, nous sommes protégés ;
mais si nous perdons le contrôle de notre langue et ne maîtrisons pas nos paroles
nous courons à la ruine.
Proverbes 21-23 : « Celui qui garde sa bouche et sa langue, garde son âme de
détresse. »
La partie vitale à protéger est note langue. Si nous gardons notre langue, nous
gardons aussi notre âme et notre vie. C’est une sécurité.
Si nous échouons c’est une calamité
Proverbes 15 : 4 : « La langue douce est un arbre de vie, mais la langue perverse
brise l'âme.»
Traduction littérale en hébreux « la langue douce » c’est « la guérison de la
langue. »
Cela implique que notre langue peut avoir besoin de guérison. Il y a une relation
étroite entre la vie et l’usage concret de la langue.
Verset 4b : « La langue perverse brise l’âme »
Voici la traduction anglaise : « La perversité dans le langage est une brèche dans
l’esprit. »
La perversité c’est le mauvais usage, le détournement, la déviation de nos paroles.
C’est une brèche, une fuite dans notre esprit.
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Exemple de situation : Dans une assemblée, le pasteur itinérant qui était invité à
apporter le message pria pour une personne de la manière suivante :
« Seigneur, remplis la de ton Esprit. »
Mais le pasteur responsable, connaissant bien la personne en question, dit alors :
« Non Seigneur, car l’eau fuit comme celle d’un navire qui prend l’eau par une
brèche ! »
Nous recevons souvent une coupe pleine de bénédictions, mais celles-ci
s’échappent en raison du manque de maîtrise de nos propos, elles fuient par notre
langue.
Nous devons garder notre langue en bride si nous voulons contenir les bénédictions
du Seigneur.
Etre béni est une chose, retenir cette bénédiction en est une autre !
La guérison de la langue c’est un arbre de vie, qui apporte la vie à nous-même ainsi
qu’à notre entourage.
C’est une œuvre intérieure et extérieure.
Proverbes 18 : 21 : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l'aime
en mangera les fruits. »
La vie ou la mort ? Les deux sont au pouvoir de la langue.
Quelle que soit la manière dont nous l’utilisons nous en récolterons sûrement le fruit.
Chacun mangera le fruit de ses propres paroles qu’il soit agréable ou amer.
Notre langue est le membre de notre corps qui conduit à un résultat capital, définitif
et décisif. La vie et la mort sont au pouvoir de la langue.
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II. Matthieu 12 : 34 :« C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »
Plusieurs passages dans la bible établissent une relation entre le cœur et la bouche.
Proverbes 4 : 23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent
les sources de la vie. »
Matthieu 12 : 33-37 : « Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites
que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais; car on connaît l'arbre par le fruit.
Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants
comme vous l'êtes? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.
L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de
mauvaises choses de son mauvais trésor.
Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole
vaine qu'ils auront proférée.
Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.»
Il y a une comparaison entre le cœur et l’arbre. Les paroles sont les fruits de cet
arbre.
Les propos indiquent la condition du cœur.
Verset 35 (version Semeur) : « L'homme qui est bon tire de bonnes choses du bon
trésor qui est en lui; mais l'homme qui est mauvais tire de mauvaises choses du
mauvais trésor qui est en lui. »
Dans ce verset le mot « bon » revient trois fois ainsi que le mot « mauvais ».
Si le cœur est bon, la bouche prononcera de bonnes paroles.
Si le cœur est mauvais, la bouche prononcera de mauvaises paroles.
Matthieu 7 : 17-18 : (version Semeur) « Ainsi, un bon arbre porte de bons fruits, un
mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais
fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits. »
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Jésus s’exprime de manière analogue.
La nature de l’arbre détermine inévitablement la sorte de fruit.
A l’inverse lorsque nous considérons la qualité du fruit, nous connaissons la nature
de l’arbre.
L’arbre correspond donc à notre cœur et le fruit correspond à notre bouche, nos
propos.
Si le cœur est bon, les paroles prononcées par la bouche seront bonnes.
Si les propos prononcés par la bouche sont mauvais, nous savons que le cœur est
mauvais.
Nous ne pouvons avoir de bons fruits d’un mauvais arbre.
Matthieu 12 : 34 : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes
choses, méchants comme vous l'êtes? Car c'est de l'abondance du cœur que la
bouche parle.»
Il y a une relation indubitable entre l’état du cœur et l’état de la bouche.
Nous pouvons nous cacher à nous-même l’état de notre cœur avec toutes sortes
d’idées, comme notre bonté, notre pureté ou notre droiture mais le révélateur
infaillible et sûr c’est ce qui sort de notre bouche.
Si ce qui sort de notre bouche est corrompu alors notre cœur est corrompu, il ne peut
y avoir d’autre conclusion.
En Afrique de l’est, il existe la tribu des « Marigoli ». Dans leur langue, le même mot
désigne le cœur et la voix. La voix indique le cœur, elle dit avec des mots quelle est
la condition du cœur.
Voici deux portraits prophétiques illustrant cette vérité, d’abord celui du Messie puis
l’Epouse de Christ.
Dans chaque cas, le trait souligné en premier lieu est la condition des lèvres et de la
bouche.
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i. Le messie
Psaumes 45 : 1-3 : « Au chef de chœur, à chanter sur l'air «Les lis». Une méditation
et un chant d'amour des Qoréites
Mon cœur est tout vibrant de paroles très belles. Mon œuvre est pour le roi! Je
voudrais que ma langue soit comme le roseau d'un habile écrivain.
Parmi tous les humains, tu es bien le plus beau! La grâce est sur tes lèvres; et l'on
voit bien que Dieu t'a béni à jamais.»
Voici un portrait du Messie dans sa grâce, sa beauté, sa pureté morale.
Le premier aspect décrit de cette beauté est ses lèvres !
Verset 3 : « La grâce est sur tes lèvres. »
Verset 3b (version Segond) : « C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours. »
C’est un principe très important, d’abord, la grâce du Messie se manifeste d’emblée
sur ses lèvres, ensuite, Dieu le bénit pour toujours à cause de la grâce de ses lèvres.
Lorsque Jésus fut apparu sous forme humaine et que des hommes furent envoyés
pour l’arrêter, ils revinrent sans lui. On leur demanda alors pourquoi ils revinrent sans
lui et ils répondirent : « Personne n'a jamais parlé comme cet homme. »
Jean 7 : 45-46 : « Les gardes du Temple retournèrent auprès des chefs des prêtres
et des pharisiens. Ceux-ci leur demandèrent: Pourquoi ne l'avez-vous pas amené?
Ils répondirent: Personne n'a jamais parlé comme cet homme. »
La grâce qui coulait de ses lèvres démontrait qu’il était le Messie.
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ii. L’Epouse de Christ
Le cantique des cantiques est un portrait prophétique de Christ, de l’Epouse et de la
relation entre eux.
Cantique des cantiques 4 : 3 (version semeur): « Voici tes lèvres comme un ruban
écarlate, combien ta bouche est charmante ! Et tes tempes ressemblent à des
moitiés de grenades dessous ton voile. »
Le premier trait relatif à l’Epouse est ses lèvres. « tes lèvres comme un ruban
écarlate, combien ta bouche est charmante ! »
Le mot « écarlate » ici exprime la sanctification au travers du sang de Jésus. Il en
résulte que la bouche est aimable.
Remarquons le visage caché derrière un voile. « Et tes tempes ressemblent à des
moitiés de grenades dessous ton voile. »
Nous pouvons tout de même entendre la voix derrière ce voile.
Les autres beautés sont cachées mais la beauté de la voix passe au travers du voile,
c’est l’élément le mieux perçu.
Cantique de cantiques 4 : 11 : (Version Segond) « Tes lèvres distillent le miel, ma
chérie. Il y a sous ta langue du miel et du lait, et l'odeur de tes habits est pareille à
celle du Liban. »
Remarquons deux mots significatifs en relation avec la langue de la fiancée « du miel
et du lait ». Ce sont également deux traits éloquents de la Terre promise.
La beauté de la Terre promise est vue au travers de la fiancée et en particulier sur sa
langue et ses lèvres.
Associé aux lèvres aimables, un parfum s’échappe du voile.
Encore une fois on ne peut voir la silhouette nette de la fiancée derrière le voile mais
sa voix et son parfum émanent du voile par la beauté de ses lèvres. Elles sont
comme un fil écarlate et sa bouche est aimable.
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III. Description biblique de la langue
Nous avons considéré la relation directe entre notre cœur et notre bouche.
Lorsque le cœur est plein, il déborde par la bouche et nous montre sa vraie
condition.
Matthieu 12 : 34 : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes
choses, méchants comme vous l'êtes? Car c'est de l'abondance du cœur que la
bouche parle.»
Pour le Christ (le Messie), et son Epouse (l’Eglise), le premier trait de la grâce de
Dieu exprimant la beauté morale et spirituelle sont les lèvres et la parole.
Considérons le thème biblique de la langue proprement dit :
Quelle est la religion que Dieu accepte et celle qu’il n’accepte pas ?
Celle qu’il n’accepte pas :
Jacques 1 : 26 : « Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride,
mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine. »
Le fait de nous prétendre grandement religieux importe peu.
Nous pouvons fréquenter assidûment l’église, chanter des cantiques et accomplir
tout ce qu’on attend des gens religieux.
En elles-mêmes toutes ces choses sont bonnes. Mais nous les faisons en vain si
nous ne tenons pas en bride notre langue ! Alors notre religion est sans valeur,
inacceptable pour Dieu.
La religion que Dieu accepte :
Jacques 1 : 27 : « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à
visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des
souillures du monde. »
La première recommandation positive de la religion pure n’est pas d’aller à l’église
chaque dimanche ou même de lire la Bible.
C’est de prendre soin et d’agir avec amour envers ceux qui en ont besoin, d’abord
aux orphelins et aux veuves.
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Comparaison illustrant la fonction du langage dans notre vie :
Jacques 3 : 2 : « Car chacun de nous commet des fautes de bien des manières.
Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme parvenu à l'état
d'adulte, capable de maîtriser aussi son corps tout entier. »
Si nous pouvons contrôler notre langue, nous pouvons contrôler notre vie et devenir
parfait.
Jacques 3 : 3-8 : « Quand nous mettons un mors dans la bouche des chevaux, pour
qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi tout leur corps.
Pensez encore aux bateaux : même s'il s'agit de grands navires et s'ils sont poussés
par des vents violents, il suffit d'un tout petit gouvernail pour les diriger au gré du
pilote.
Il en va de même pour la langue : c'est un petit organe, mais elle se vante de
grandes choses. Ne suffit-il pas d'un petit feu pour incendier une vaste forêt ?
La langue aussi est un feu ; c'est tout un monde de mal. Elle est là, parmi les autres
organes de notre corps, et contamine notre être entier. Allumée au feu de l'enfer, elle
enflamme toute notre existence.
L'homme est capable de dompter toutes sortes de bêtes sauvages, d'oiseaux, de
reptiles, d'animaux marins, et il les a effectivement domptées.
Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter. C'est un fléau impossible à
maîtriser ; elle est pleine d'un venin mortel. »
Ce passage relate l’importance singulière de la langue sur le cours de notre vie, ainsi
que ses conséquences.
1er exemple, le mors dans la bouche du cheval :
Si nous pouvons contrôler la bouche d’un cheval avec un mors alors nous domptons
cet animal.
Le cheval est le symbole de la force physique cependant il est amené à se soumettre
par le contrôle de sa bouche.
Il en va de même pour nous. Ce qui contrôle notre bouche, contrôle le cours entier
de notre vie.
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2ème exemple, le gouvernail d’un bateau :
Le bateau peut être de grande taille et être porté au gré des forces puissantes des
vents et des vagues. Toutefois il est dirigé par un gouvernail, une toute petite pièce à
l’arrière de la coque, sous la surface. C’est par l’usage de ce gouvernail qu’on
détermine le trajet d’un bateau.
Si l’on fait bon usage du gouvernail, le bateau arrive au port, en sécurité et sans
incident.
Dans le cas contraire, c’est le naufrage (haut-fond, récifs, iceberg...).
3ème exemple, un petit feu pour incendier une vaste forêt :
Dans le domaine spirituel, la langue est comme une petite étincelle qui peut
provoquer un feu de forêt de grande ampleur, causant d’effroyables dégâts.
De nombreuses églises et groupes religieux n’existent plus parce qu’une langue
provoqua une étincelle qui brûla tout au point qu’on ne put rien préserver ou rétablir.
4ème exemple, une source de poison mortel :
La langue est un élément meurtrier qui peut nous empoisonner en répandant une
infection sur le cours entier de notre vie.
En reconsidérant ces quatre métaphores nous remarquons que le principe soulignant
chaque illustration est le même : la langue est un tout petit membre du corps mais
elle peut causer des dégâts inestimables que l’on ne parviendrait jamais à réparer.
Jacques souligne l’inconsistance des personnes religieuses.
Jacques 3 : 9-12 : « Nous nous en servons pour louer le Seigneur, notre Père, et
nous nous en servons aussi pour maudire les hommes, pourtant créés pour être
ceux qui lui ressemblent.
De la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Mes frères, il ne faut pas
qu'il en soit ainsi.
Avez-vous déjà vu de l'eau douce et de l'eau salée jaillir d'une même source par la
même ouverture?
Un figuier, mes frères, peut-il porter des olives, ou une vigne des figues? Une source
salée ne peut pas non plus donner de l'eau douce. »
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L’auteur inspiré répète ce que Jésus a déjà énoncé. Si l’arbre est bon, le fruit sera
bon. Si nous avons un figuier dans notre cœur, de notre bouche sortiront des figues.
Mais si nous avons une vigne dans notre cœur aucune figue ne sortira de notre
bouche.
Ce qui sort de notre bouche indique ce qui est dans notre cœur.
Il en est de même pour l’eau. Si l’eau jaillissant de notre bouche est fraîche, c’est
que la source qui est dans notre cœur est fraîche aussi.
Mais si l’eau jaillissant de notre bouche est salée (saumâtre) alors sans aucun doute,
la source de notre cœur est salée et saumâtre également.
Indubitablement, ce qui sort de notre bouche indique la condition de notre cœur.
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IV. Nos paroles déterminent notre destinée
Le trait commun aux différentes images employées par Jacques pour illustrer
la fonction de la langue dans notre vie est le suivant : la langue est quelque chose de
petit en soi mais capable de causer bien des torts si elle n’est pas contrôlée.
Des quatre images, le mors du cheval, le gouvernail d’un bateau, l’étincelle et la
source de poison, celle illustrant le mieux le potentiel de la langue est le gouvernail
d’un bateau.
En effet il détermine la course et la destinée du bateau entier.
La langue semblable au gouvernail, détermine le cours de la vie d’une personne, sa
destinée.
Illustration de cette vérité biblique :
L’homme détermine sa propre destinée par la manière dont il utilise sa langue.
Nombres 13 et 14 : lire.
Les Israélites libérés de l’esclavage d’Egypte étaient en route vers la terre promise.
Douze éclaireurs étaient envoyés pour explorer le pays : la nature de ses habitants,
le genre de villes, les cultures et les fruits, et de faire un rapport à leur retour (un chef
par tribu).
Ils marchèrent quarante jours à travers le pays.
Remarquons qu’envoyer des éclaireurs était une idée du peuple.
Deutéronome 1 : 22 : « Alors vous êtes tous venus me trouver pour me dire: «Nous
voudrions envoyer quelques hommes en avant pour qu'ils fassent, pour nous, une
reconnaissance du pays et qu'ils nous renseignent sur la route que nous devons
prendre et sur les villes où nous devons aller.»
Moïse approuve cette idée mais Dieu approuve-t-il ?
Il leur fait cette concession :
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Nombres 13 : 1-2 : « L'Eternel parla à Moïse et dit: Envoie des hommes, un de
chaque tribu, choisis parmi les chefs, pour explorer le pays de Canaan que je donne
aux Israélites. »
Nombres 13 : 23 : « Arrivés dans la vallée d'Echkol, ils coupèrent un sarment de
vigne portant une grappe de raisins si lourde qu'ils durent la porter à deux au moyen
d'une perche; ils prirent aussi des grenades et des figues. »
Nombres 13 : 26-28 : « Ils vinrent trouver Moïse et Aaron et toute la communauté
des Israélites dans le désert de Parân à Qadech, ils leur rendirent compte de leur
expédition et leur montrèrent les fruits du pays.
Voici le rapport qu'ils firent à Moïse: Nous sommes arrivés dans le pays où tu nous
as envoyés. Oui, c'est vraiment un pays ruisselant de lait et de miel; et en voici les
fruits.
Seulement, le peuple qui l'habite est terriblement fort, les villes sont d'immenses
forteresses, et nous avons même vu des descendants d'Anaq. »
Lorsque Dieu nous fait une promesse, allons-nous accepter cette promesse selon sa
valeur ou allons-nous l’accepter et ensuite dire « mais, néanmoins…» ?
Ce fut un mot fatal qui perturba et désespéra le peuple d’Israël.
Cependant, deux éclaireurs Caleb et Josué refusèrent de prendre part à leur attitude
négative et incrédule (refusons nous aussi de prendre part à ces attitudes).
Nombres 13 : 30-31 : « Alors Caleb essaya de faire taire le peuple qui commençait à
s'en prendre à Moïse. Il lui dit: Allons-y, faisons la conquête de ce pays, car nous en
sommes vraiment capables.
Mais les hommes qui l'avaient accompagné disaient: Nous ne sommes pas en
mesure d'attaquer ce peuple, car il est plus fort que nous. »
Remarquons les mots employés ici, Caleb dit :
« Nous sommes très capable de vaincre. »
Et les dix autres :
« Nous n’en sommes pas capables. »
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Caleb et Josué ont parlé positivement, c’est une seconde nature chez eux.
Les dix autres ont parlé négativement, c’est une habitude chez eux.
Au fil du récit nous verrons ce que chacun de ces deux groupes a reçu selon sa
parole. Leur destinée fut accomplie selon leur déclaration.
Nombres 14 : 20-24 : « L'Eternel répondit: Je lui pardonne comme tu l'as demandé.
Néanmoins, aussi vrai que je suis vivant et que toute la terre sera remplie de la gloire
de l'Eternel, aucun de ces hommes qui ont vu ma gloire et les manifestations
extraordinaires que j'ai produites en Egypte et dans le désert, qui ont, déjà dix fois,
voulu me forcer la main et qui ne m'ont pas obéi, aucun de ces hommes ne verra le
pays que j'ai promis par serment à leurs ancêtres! Aucun de ceux qui m'ont méprisé
n'y entrera!
Mais mon serviteur Caleb a été animé d'un esprit différent: il m'a obéi sans hésitation
jusqu'au bout; c'est pourquoi je le ferai entrer dans le pays où il s'est déjà rendu, et
ses descendants en hériteront. »
Par sa déclaration positive, Caleb établit sa destinée pour le positif.
Nombres 14 : 26-32 : « L'Eternel poursuivit en disant à Moïse et à Aaron:
Combien de temps encore vais-je laisser cette communauté rebelle se plaindre
contre moi? Car j'ai bien entendu les plaintes incessantes des Israélites contre moi.
Dis-leur: «Aussi vrai que je suis vivant, parole de l'Eternel, je vous traiterai selon les
plaintes que vous m'avez exprimées: vos cadavres tomberont dans ce désert! Vous
tous qui avez été recensés, vous qui avez donc vingt ans et plus, puisque vous vous
êtes plaints contre moi, en aussi grand nombre que vous êtes, vous n'entrerez pas
dans le pays où j'avais promis par serment de vous installer, excepté Caleb, fils de
Yephounné, et Josué, fils de Noun!
Mais vos enfants, dont vous avez dit qu'ils deviendraient la proie de l'ennemi, je les y
conduirai, et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé.
Quant à vous, vos cadavres tomberont dans le désert. »
Remarquons ces paroles : « je vous traiterai selon les plaintes que vous m'avez
exprimées ». Dieu leur dit en fait : vous avez établi par vos paroles ce que je ferai
pour vous.
20
Nombres 14 : 36-38 : « Les hommes que Moïse avait envoyés reconnaître le pays et
qui, à leur retour, avaient entraîné toute l'assemblée à se plaindre contre lui en
décriant le pays, ces hommes qui avaient débité de mauvais propos contre le pays
moururent frappés d'une mort brutale devant l'Eternel.
Des hommes qui étaient allés prospecter le pays, seuls Josué, fils de Noun, et
Caleb, fils de Yephounné, restèrent en vie. »
La mort et la vie sont au pouvoir de la langue.
Proverbes 18 : 21 : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue: vous aurez à
vous rassasier des fruits que votre langue aura produits. »
Notons que le jugement est assez sévère pour deux raisons :
D’une part, parce que les dix éclaireurs incrédules possédaient un statut privilégié
tant spirituel que social.
Luc 12 : 48 : « Mais celui qui n'aura pas su ce que son maître voulait, et qui aura
commis des actes méritant une punition, celui-là subira un châtiment peu rigoureux.
Si quelqu'un a beaucoup reçu, on exigera beaucoup de lui; et plus on vous
aura confié, plus on demandera de vous. »
Romains 11 : 22 : « Considère donc, à la fois, la bonté et la sévérité de Dieu:
sévérité à l'égard de ceux qui sont tombés, bonté à ton égard aussi longtemps que tu
t'attaches à cette bonté. Sinon, toi aussi, tu seras retranché. »
D’autre part ils contaminèrent le peuple par leurs propos incrédules et défaitistes.
Soyons conscients du jugement de Dieu à l’égard de ceux qui utilisent leurs langues
dans ce but !
Les hommes qui prononcèrent des paroles négatives se destinèrent à la mort.
A l’inverse ceux qui crurent et prononcèrent des paroles positives reçurent la vie.
Ils établirent leur propre destinée par leurs paroles.
Ceux qui déclarèrent « nous ne sommes pas capables » furent incapables.
Ceux qui affirmèrent « nous sommes capables » furent capables.
21
Dans le Nouveau Testament, l’expérience du chrétien est directement comparable à
celle d’Israël dans l’Ancien Testament. Nous sommes avertis que cette leçon
s’applique pour nous-même.
Hébreux 4 : 1-2 : « Ainsi donc, pendant que la promesse d'entrer dans le repos de
Dieu est toujours en vigueur, craignons que l'un d'entre vous ne se trouve coupable
d'être resté en arrière.
Car nous aussi, nous avons entendu la Bonne Nouvelle, tout comme eux. Mais le
message qu'ils ont entendu ne leur a servi à rien, car ils ne se sont pas associés par
leur foi à ceux qui l'ont reçu. »
La promesse que fit Dieu à Israël est valable pour nous, celle d’entrer dans le repos
de Dieu, le repos de la Foi. Cependant nous devons nous appliquer à ne pas la
manquer comme fit le peuple d’Israël.
Ils entendirent la promesse de Dieu mais y ajoutèrent un « Mais ».
Au lieu de fixer leurs yeux sur la promesse de Dieu et de déclarer avec ardeur leur
foi en cette promesse, en la puissance de Dieu, ils ont fixé leurs regards sur le
négatif.
Ils auraient pu comparer les géants à la taille de leur Dieu.
Citation : « N’oublie jamais la grandeur de ton Dieu. »
Ils ont décrit le pays où coulaient le lait et le miel en disant « c’est un pays qui dévore
ses habitants » ils ont loué les fils d’Anaq, ennemis de l’Eternel oubliant que David
avait vaincu Goliath.
Avec une sorte de foi négative, ils ont confessé « Nous en sommes incapables. »
Merci pour nos deux héros qui, conscients des difficultés, ont eu la Foi et le courage,
face à un risque de lapidation, de confesser, « Nous en sommes capables. »
Les hommes en feu pour le Seigneur courent le risque d’être lapidé à « coups de
langue » par les incrédules de nos églises.
22
Lorsque nous recevons les promesses de Dieu dans une situation précise, comment
allons-nous utiliser notre langue ?
Allons-nous déclarer et valider la promesse de Dieu ?
Allons-nous nous identifier à elle et dire : « Dieu l’a dit, j’en suis capable ! » ?
Où allons-nous être de ceux qui déclarent : « Néanmoins, regardons tous les
problèmes. Je ne m’en sens pas capable.»
Rappelons-nous que, de même que ces éclaireurs ayant scellé leur destinée par
leurs propos, la leçon reçue s’applique à quiconque a entendu l’Evangile.
Nos propos scellent notre destinée. Chacun reçoit selon sa parole, selon l’utilisation
de notre langue.
Attention, le négativisme c’est de l’incrédulité et non de l’humilité !
i. Le pouvoir de la confession scripturaire
Proverbes 6 : 1-5 : « Mon fils, si tu t'es porté garant des dettes de ton prochain, si tu
t'es engagé pour autrui en topant dans la main si tu t'es laissé prendre au piège par
tes promesses, si tu es prisonnier de tes propres paroles, alors, vite, mon fils, fais
ce que je te dis pour te désengager, car tu t'es livré toi-même au pouvoir
d'autrui: va, humilie-toi devant le créancier, insiste auprès de lui, n'accorde ni
sommeil à tes yeux, ni assoupissement à tes paupières ; dégage-toi comme la
gazelle du piège tendu, comme l'oiseau du filet de l'oiseleur. »
Citation de T.L Osborn : « Dès l’instant où vous dites que vous ne le pouvez pas,
vous êtes déjà vaincus.
Vous dites que vous n’avez pas de Foi et aussitôt le doute apparaît. Tel un géant qui
vous lie. Peut-être n’avez-vous jamais réalisé que, dans une grande mesure, vos
paroles vous gouvernent.
Vous parlez de défaite et la défaite vous tient.
Vous parlez de peur et la peur augmente son étreinte sur vous.
Salomon dit « Tu es enlacé par les paroles de ta bouche. Tu es pris (lié) par les
paroles de ta bouche ».
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Proverbes 6 : 2 : « si tu t'es laissé prendre au piège par tes promesses, si tu es
prisonnier de tes propres paroles »
Il est nécessaire de se repentir et se dédire !
Citation de Don Gossett : « Ne dites pas que vous ne le pouvez pas quand Dieu dit
que vous le pouvez. »
Texte de John Wesley : L’arme anti-discorde (Voir Annexes)
Voici quelques exemples de paroles négatives qui nous lient :
- J’ai la guigne, la poisse.
- Je ne suis qu’un raté, je n’ai jamais fait qu’échouer dans ma vie.
- Je ne pardonnerai jamais, c’est au dessus de mes forces !
- Je ne pourrai jamais prier publiquement, j’en suis incapable.
- Témoigner de Christ, ma timidité m’en empêche.
- Je ne pourrai jamais éponger mes dettes.
- Je ne trouverai jamais d’emploi.
- A la prochaine restructuration, je serai viré !
- Je ne serai jamais libre de tel péché.
- Je suis incapable d’honorer Dieu financièrement.
- Jamais personne ne voudra m’épouser.
- Je ne me remettrai jamais de cette déception sentimentale.
- Mon mari (ou mon épouse) ne se convertira jamais.
- Je ne connaîtrai jamais le bonheur d’un foyer heureux.
- Mes enfants ne convertiront jamais.
- A chaque fois que je suis sur le point de partir en vacance il m’arrive un
malheur !!
- Plutôt mourir que…
- Cette maladie finira par m’emporter !
- Dans ma famille tous les hommes meurent jeunes.
- J’en ai assez de la vie ! Je ne veux plus vivre.
- Ma famille serait plus heureuse sans moi.
Attention, ces paroles sont très dangereuses, elles invitent l’esprit de mort.
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A lire plutôt :
Deutéronome 23 : 5-7 : « En effet, lorsque vous êtes sortis d'Egypte, ils ne sont pas
venus vous accueillir sur votre route avec du pain et de l'eau. Au contraire, ils ont
soudoyé contre vous Balaam, fils de Beor, et l'ont fait venir de Petor en Mésopotamie
pour vous maudire.
Mais l'Eternel votre Dieu a refusé d'écouter Balaam et il a changé pour vous la
malédiction en bénédiction, car l'Eternel votre Dieu vous aime.
Tant que vous vivrez, vous ne conclurez pas de traité de paix et d'amitié avec eux. »
Jérémie 29 : 11-13 : « Car moi je connais les projets que j'ai conçus en votre faveur,
déclare l'Eternel: ce sont des projets de paix et non de malheur, afin de vous assurer
un avenir plein d'espérance.
Alors vous m'invoquerez et vous viendrez m'adresser vos prières, et je vous
exaucerai.
Vous vous tournerez vers moi et vous me trouverez lorsque vous vous tournerez
vers moi de tout votre cœur. »
Philippiens 4 : 13 : « Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. »
Psaumes 118 : 17 : « Non, je ne mourrai pas, je resterai en vie pour publier bien
haut ce que fait l'Eternel! »
Voici une parole de vie :
- Si je dois partir pour la gloire, ce sera au temps marqué par Dieu mais je
ne permettrai pas à Satan de m’assassiner !
Il ne s’agit pas de nier la réalité, en effet quelqu’un est malade, il ne peut affirmer le
contraire. Mais il doit confesser sa guérison !
Le but n’est pas de nier notre faiblesse mais il vaut mieux dire : Je suis fort !
Joël 3 : 10 : « De vos hoyaux forgez des épées, Et de vos serpes des lances! Que le
faible dise: Je suis fort! »
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Il est bon de reconnaître devant Dieu la réalité de notre situation, implorer son aide et
confesser sa parole ! Cela par l’action souveraine du Saint-Esprit.
Cependant, la confession biblique se limite aux promesses de la Parole, lesquelles
sont toujours assorties de conditions que nous devons remplir !
Il ne s’agit pas non plus de la méthode Coué, qui consiste en une autosuggestion ou
une puissance mentale en action. Cette puissance mentale est occulte, sorte de
suprématie de l’esprit sur la matière qui équivaut à de la magie. Or l’occultisme est
en abomination devant l’Eternel et provoque des conséquences désastreuses dans
notre vie.
Deutéronome 18 : 10-12 : « Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son
fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue,
d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les
esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.
Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel; et c'est à cause de ces
abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. »
Remarques importantes :
Afin de recevoir les bénédictions de Dieu au moyen de la Foi, par la confession de
ses promesses dans la Parole, il est primordial de veiller à ce que :
1. Nos motivations soient pures, à la recherche de la Gloire de Dieu. La Foi
n’est pas pour nous un moyen d’obtenir tout ce que l’on désire. En effet,
limiter la Foi à ces seuls objectifs serait une caricature qui nous conduirait à
de graves déviations. Nous perdrions la faveur de Dieu tout comme les grands
prédicateurs de l’Evangile de la prospérité.
1 Timothée 6-9 : « La véritable foi en Dieu est, en effet, une source de richesse
quand on sait être content avec ce qu'on a.
Nous n'avons rien apporté dans ce monde, et nous ne pouvons rien en emporter.
Tant que nous avons nourriture et vêtement, nous nous en contenterons.
Ceux qui veulent à tout prix s'enrichir s'exposent eux-mêmes à la tentation et
tombent dans le piège de nombreux désirs insensés et pernicieux qui précipitent les
hommes dans la ruine et la perdition.
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Car «l'amour de l'argent est racine de toutes sortes de maux». Pour s'y être
abandonné, certains se sont égarés très loin de la foi, et se sont infligé beaucoup de
tourments. »
Psaumes 106 :14-15 : « Dans le désert, ils se sont livrés à la convoitise, ils ont voulu
forcer la main à Dieu au milieu des solitudes.
Il leur a donné ce qu'ils demandaient jusqu'à ce que le dégoût les saisisse.Mais il
les a aussi frappés de fièvres. »
2. Le Saint-Esprit, dispensateur de toute grâce de Dieu conserve une totale
souveraineté ! Parfois Dieu peut répondre à une personne « Non, je te refuse
cette grâce ! » pour des raisons qui lui appartiennent. Parfois le Seigneur vise
un objectif plus grand pour cette personne.
Exemples :
- Anne, mère de Samuel, elle voulait un fils mais le Seigneur voulait un
prophète.
1 Samuel 1 : 10-11 : « Très affligée, Anne pria l'Eternel en pleurant à chaudes
larmes. Alors elle fit le vœu suivant: Eternel, Seigneur des armées célestes, si tu
veux bien considérer la misère de ta servante et si tu interviens en ma faveur, si tu
ne délaisses pas ta servante et si tu me donnes un fils, alors je te le consacrerai pour
toute sa vie; ses cheveux et sa barbe ne seront jamais coupés. »
- Paul qui pria pour que Dieu lui ôte une épreuve tourmentant son corps, mais
Dieu répondit « Ma grâce te suffit ».
2 corinthiens 12 : 6-10 : « Et pourtant, si je voulais me vanter, je ne serais pas un
insensé, car je ne dirais que la vérité. Mais je m'en abstiens. Car je désire éviter que
l'on se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'on peut déduire de mes actes et de
mes paroles.
D'ailleurs, parce que ces révélations étaient extraordinaires, pour me garder de
l'orgueil, Dieu m'a imposé une épreuve qui, telle une écharde, tourmente mon corps.
Elle me vient de Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli
d'orgueil.
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Au sujet de cette épreuve, j'ai prié par trois fois le Seigneur de l'éloigner de moi,
mais il m'a répondu: «Ma grâce te suffit, c'est dans la faiblesse que ma puissance se
manifeste pleinement.» C'est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin
que la puissance du Christ repose sur moi.
Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et
les angoisses que j'endure pour le Christ. Car c'est lorsque je suis faible que je suis
réellement fort. »
3. Nous ne serons jamais sur le même plan que Dieu. Affirmer que nous
sommes son égal, voire que nous sommes Dieu, serait un blasphème.
Esaïe 55 : 8-9 : «Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont
pas mes voies, déclare l'Eternel ; autant le ciel est élevé au-dessus de la
terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant mes
pensées sont élevées au-dessus des vôtres. »
Matthieu 10 : 24 : « Le disciple n'est pas plus grand que celui qui l'enseigne, ni le
serviteur supérieur à son maître. »
4. Nous ne créons pas notre propre réalité. Cela serait une pratique occulte.
5. Le Saint esprit n’est pas une puissance que l’on manipule.
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V. Les maladies de la langue
i. Les propos excessifs
Il s’agit d’une maladie très commune que la plupart des gens attribuent à la normalité
(due au tempérament par exemple).
La Bible est d’un autre avis !
Proverbes 10 : 19 : « Celui qui parle beaucoup ne saurait éviter de pécher, mais
l'homme avisé met un frein à ses lèvres. »
Autrement dit, lorsqu’il y a beaucoup de paroles, transgresser devient inévitable,
mais celui qui restreint ses lèvres est sage.
En effet, lorsque nous parlons trop, il est certain que nous médirons. Il n’existe pas
d’alternative.
Nous sommes avertis de ne pas utiliser trop de paroles envers Dieu lui-même.
Ecclésiaste 4 : 17 : « Veille bien sur tes pas lorsque tu te rends au sanctuaire de
Dieu. Il est préférable de s'y rendre pour écouter, plutôt que pour offrir des sacrifices
à la manière des insensés qui n'ont même pas conscience de faire le mal. »
Ecclésiaste 5 : 1-2 : « Ne te presse pas d'ouvrir la bouche et ne te laisse pas
entraîner par ton cœur à formuler hâtivement des promesses en présence de Dieu,
car Dieu est au ciel, et toi tu es sur la terre. Que tes paroles soient donc peu
nombreuses. En effet, de même que les rêves naissent de la multitude des
occupations, de même un flot abondant de paroles engendre des propos
inconsidérés. »
Citation : « Rappelez-vous que chanter un mensonge est aussi grave que de dire un
mensonge. »
Prenons garde aux hymnes de considération totale à Dieu tel que : « Je te donne ma
vie, oui prends tout Seigneur » lorsqu’arrive le moment de recueillir l’offrande. Il est
important de bien conscience de la portée de ces paroles. Si nous n’avons pas
l’intention de consacrer notre vie à Dieu, alors ne le chantons pas.
29
Car il nous demandera des comptes pour chaque parole dite ou chantée en sa
présence.
Face au tribunal de Christ, il sera trop tard pour dire « Mais…je ne voulais pas
vraiment dire cela… »
Un jour ces paroles seront étalées devant nous et nous devrons donner des
explications si nous avons manqué de sincérité.
Ecclésiaste 5 : 3 : « Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la
voix de l'insensé se fait entendre dans la multitude des paroles.»
Employer beaucoup de mots est la marque de l’insensé. Une personne qui parle
sans cesse est une personne insensée.
La racine de ce mal est l’agitation, le manque de repos du cœur.
Jacques 3 : 8 : « Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter. C'est un fléau
impossible à maîtriser; elle est pleine d'un venin mortel. »
Au contraire, après avoir passé un moment avec le Seigneur on obtient le calme, une
paix intérieure.
ii. Les paroles vaines
Matthieu 12 : 36 : « Or, je vous le déclare, au jour du jugement les hommes rendront
compte de toute parole sans fondement qu'ils auront prononcée. »
Jacques 5 : 12 : « Avant tout, mes frères, ne faites pas de serment, ni par le ciel, ni
par la terre, ni par n'importe quoi d'autre. Que votre oui soit un oui authentique et
votre non un non authentique, afin que vous ne tombiez pas sous le coup de la
condamnation. »
Citation : « Elle parle, elle parle, elle parle, jusqu’à ce qu’elle ait trouvé quelque
chose à dire. »
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Nous rendrons compte un jour pour chaque parole prononcée : dont les paroles
futiles, manquant de sincérité, que nous ne pensions pas vraiment, que nous n’étions
pas prêts à assumer ou que nous n’avons pas mis en pratique dans notre vie.
Matthieu 5 : 37 : « Dites simplement «oui» si c'est oui, «non» si c'est non. Tous les
serments qu'on y ajoute viennent du diable. »
Si nous disons plus que nous ne le voulons, alors l’exagération, l’insistance inutile de
notre discours vient du malin.
Attention, cela concerne tout un chacun, y compris les prédicateurs et enseignants.
Citation : « Si une histoire, une anecdote est hilarante, ne la rend pas plus hilarante
qu’elle ne l’est. Tant pis si les gens rient moins fort, n’exagère jamais. »
Citation conseil : « Ce que vous ne pensez pas vraiment, ne le dites pas. Si vous
suivez cette règle simple, elle changera votre vie. Vous deviendrez une personne
totalement différente. »
Citation : « Quand on suit des détours et des détours, on suit la trace du serpent ;
tout en courbe. »
iii. Les cancans
Lévitique 19 : 16 : « Tu ne calomnieras pas les membres de ton peuple; tu ne
porteras pas atteinte à la vie de ton prochain par un faux témoignage. Je suis
l'Eternel. »
Les Cancans ce sont des propos futiles, exagérés ou malicieux répandant la
calomnie ou la médisance. Autrement dit, des commérages.
Dans le Nouveau Testament, le titre principal donné à Satan c’est Diable, qui en grec
veut dire calomniateur.
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Citation : « Si vous vous répandez en commérages et racontez des ragots, vous
faites l’œuvre du Diable à sa place. Vous êtes alors un représentant (ou
ambassadeur) de Satan. Il peut se permettre de prendre des vacances, son œuvre
démoniaque sera assurée avec succès par certains. »
Il est tout aussi nécessaire de refuser de recevoir ces cancans.
Citation : « Si vous écoutez des ragots vous devenez un receleur de ragots. »
Comme cela est révélateur de la nature humaine. Lorsque qu’il entend un
commérage à propos de quelqu’un, le tréfonds du cœur de l’Homme se réjouit.
Citation : « La joie la plus riche et la plus malicieuse est celle que l’on éprouve
secrètement en constatant l’infortune de ceux que nous avons enviés. »
Proverbes 18 : 8 : « Les médisances sont comme des friandises: elles pénètrent
jusqu'au tréfonds de l'être. »
Les cancans sont des morceaux choisis, des friandises pour la bouche. Méfions-
nous, ces morceaux ont bon goût mais nous empoisonnent.
Proverbes 20 : 19 : « Celui qui va colportant des racontars trahit des secrets; n'aie
donc pas de relations avec un bavard. »
Psaumes 15 : 1-3 : « Une réponse douce apaise la colère, mais une parole blessante
excite l'irritation.
Celui qui enseigne avec sagesse rend le savoir attrayant, mais la bouche des sots ne
répand que des sottises.
L'Eternel voit ce qui se passe en tout lieu; il observe tous les hommes, méchants et
bons. »
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Il faut répondre à plusieurs critères pour accéder à la présence de Dieu afin de
demeurer sur sa montagne sainte.
- Marcher dans l’intégrité
- Pratiquer la justice
- Dire la vérité avec son cœur (pas seulement avec la bouche)
Trois éléments nous sont contre-indiqués :
- La calomnie ou l’écoute de la calomnie
- Faire du mal à notre prochain
- Jeter le déshonneur ou en accepter l’écoute à l’encontre de nos amis
Refusons catégoriquement les commérages, ces morceaux choisis qui sont en
réalité du poison.
Bien des relations ont été empoisonnées une fois que ces morceaux de choix ont été
avalés.
iv. Le mensonge
Le mensonge est l’action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
Voici quelques expressions masquant la laideur du mensonge :
Pieux mensonge
Demie-vérité (nous risquons d’attraper le mauvais bout !!)
Mensonge de circonstance
Mentir pour le bien n’est pas mentir etc.…
Attention au « langage évangéli-é-l-a-s-tique » : Un évangéliste voit deux cent
personnes répondre à l’appel durant sa croisade et le rapport de sa lettre annuelle en
mentionne cinq cent. De l’exagération ? Non il s’agit bien d’un mensonge !
Proverbes 6 : 16-19 : « Il y a six choses que l'Eternel déteste, et même sept qui lui
sont en horreur : les yeux qui regardent les autres de haut, la langue qui répand des
mensonges, les mains qui font couler le sang des innocents, le cœur qui médite des
projets coupables, les pieds qui se hâtent de courir vers le mal, le faux témoin qui dit
des mensonges et l'homme qui sème la discorde entre des frères. »
Parmi ces sept choses, trois sont attachées à la langue.
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Proverbes 12 : 22 : « Les lèvres fausses sont en horreur à l'Éternel, mais ceux qui
agissent avec vérité lui sont agréables. »
Ce verset met en opposition « horreur » et « agréables ».
Il n’existe rien entre ces deux faits. Si ce n’est pas la vérité c’est le mensonge. Si
c’est le mensonge, le Seigneur hait cela. Si c’est la vérité, le Seigneur s’en réjouit.
Le problème c’est que nous possédons beaucoup de zones d’ombre dans notre
pensée. Que dit l’Ecriture à ce propos ? En remontant à la source, chaque
mensonge vient du diable ! C’est une pensée effrayante !
Jean 8 : 44 : « Votre père, c'est le diable, et vous voulez vous conformer à ses
désirs. Depuis le commencement, c'est un meurtrier: il ne se tient pas dans la vérité,
parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il ment, il parle de son propre fond,
puisqu'il est menteur, lui le père du mensonge. »
Chaque fois qu’un mensonge se dépose sur nos lèvres, il vient du diable. Il est
important de guérir de cette maladie et de se repentir, sinon nous courons à la
perdition éternelle.
Apocalypse 21 : 8 : « Quant aux lâches, aux infidèles, aux dépravés, meurtriers et
débauchés, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera
l'étang ardent de feu et de soufre, c'est-à-dire la seconde mort. »
« Tous les menteurs » vaut pour les grands, les petits, les occasionnels et les
invétérés !
Apocalypse 22 : 14-15 : « Heureux ceux qui lavent leurs vêtements. Ils auront le droit
de manger du fruit de l'arbre de vie et de franchir les portes de la ville.
Mais dehors les hommes ignobles, ceux qui pratiquent la magie, les débauchés, les
meurtriers, ceux qui adorent des idoles et tous ceux qui aiment et pratiquent le
mensonge. »
Chacun de nous doit décider, il est possible de guérir de cette maladie mortelle.
Suis-je prêt(e) ? Ou alors vais-je perdre mon âme à jamais ?
34
v. La flatterie
Psaumes 12 : 2-4 : « Au secours, ô Eternel! Il n'y a plus d'homme pieux, on ne peut
plus se fier à personne. Chacun trompe son prochain, lui disant des flatteries, la
duplicité au cœur.
Que l'Eternel extermine ces gens aux lèvres flatteuses et à la langue arrogante. »
Le Seigneur porte un jugement sévère sur ces lèvres flatteuses et langues
arrogantes.
Proverbes 26 : 28 : « Celui qui raconte des mensonges hait ceux qu'il blesse et
avec des paroles flatteuses on cause la ruine de quelqu'un. »
Si nous écoutons et acceptons la flatterie ou si nous devenons des flatteurs nous-
même, notre fin sera la ruine.
Proverbes 29 : 5 : « Celui qui flatte son prochain tend un piège sous ses pas. »
Romains 16 : 17-18 : « Je vous engage instamment, chers frères, à prendre garde à
ceux qui sèment la division et égarent les autres en s'opposant à l'enseignement que
vous avez reçu. Eloignez-vous d'eux, car les gens de cette sorte ne servent pas le
Christ, notre Seigneur, mais leur ventre. Avec leurs belles paroles et leurs discours
flatteurs, ils séduisent ceux qui ne discernent pas le mal. »
1 Thessaloniciens 2 : 5 : « Jamais, vous le savez, nous n'avons eu recours à des
discours flatteurs. Jamais nous n'avons tenté de vous exploiter sous le couvert de
bonnes paroles: Dieu en est témoin ! »
Citation de Jean De la Fontaine (Le corbeau et le renard) : « Tout flatteur vit aux
dépens de celui qui l’écoute. »
La personne qui accepte la flatterie peut être amenée à se surestimer, s’imaginer
être ce qu’elle n’est pas, à enfler d’orgueil. Le flatteur contribue donc à sa chute.
Cependant, le compliment est le bienvenu s’il s’agit de louange sincère.
35
vi. Les paroles légères
Proverbes 29 : 20 : « As-tu déjà vu un homme qui parle sans réfléchir? Il y a plus à
espérer d'un sot que de lui. »
Si nous parlons avec précipitation et à la légère, notre condition est pire que celle
d’un insensé ! C’est une grave affirmation car la Bible ne dit rien de bon au sujet des
insensés.
Moïse s’emporta en parole une seule fois et paya pour cela un prix très élevé.
Nombres 20 : 7-12 : « L'Eternel parla à Moïse et lui dit: - Prends ton bâton et, avec
ton frère Aaron, rassemblez la communauté. Devant eux, vous parlerez à ce rocher
pour qu'il donne son eau. Ainsi tu feras jaillir pour eux de l'eau du rocher, et tu
donneras à boire à la communauté et au bétail. Moïse prit le bâton qui se trouvait
devant l'Eternel, comme celui-ci le lui avait ordonné. Moïse et Aaron convoquèrent
l'assemblée devant le rocher désigné; et Moïse leur dit: - Ecoutez donc, rebelles
que vous êtes! Croyez-vous que nous pourrons faire jaillir pour vous de l'eau de ce
rocher? Moïse leva la main et, par deux fois, frappa le rocher avec son bâton. L'eau
jaillit en abondance. Hommes et bêtes purent se désaltérer.
Mais l'Eternel dit à Moïse et à Aaron: -Vous ne m'avez pas été fidèles et vous
n'avez pas honoré ma sainteté aux yeux des Israélites. A cause de cela, vous ne
ferez pas entrer cette assemblée dans le pays que je leur destine. »
Cet acte de désobéissance (frapper le rocher) accompagné de paroles légères,
emportées, lui fit perdre le privilège de conduire les enfants d’Israël en Terre
Promise. Remarquons que le jugement de Dieu est toujours plus sévère envers les
responsables.
Psaumes 106 : 32-33 : « Ils ont irrité Dieu à Mériba et ils ont fait le malheur de
Moïse. Ils l'ont si vivement exaspéré qu'il s'est mis à parler sans réfléchir. »
Un esprit de provocation nous conduit à tenir des propos dépourvus de sagesse qui
peuvent nous coûter nos biens, nos bénédictions et nos privilèges.
Si Moïse dut payer un tel prix pour cette seule parole précipitée soyons prudents et
ne prononçons pas de paroles qui nous couteraient spirituellement bien cher.
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VI. Premiers pas vers la guérison
i. Première étape
Tout d’abord il est nécessaire de nommer le problème par son vrai nom, c’est à dire :
le péché.
Cela nécessite de l’honnêteté, car, aussi longtemps que nous emploierons une
terminologie psychologique et fantaisiste pour masquer, protéger, excuser ou
prétendre que notre problème n’en est pas un, rien ne pourra se produire.
Laissons tomber les masques religieux et nos propos sinueux.
Lorsque nous atteignons un temps d’honnêteté avec nous-même, alors Dieu agit et
nous aide !
Une fois entrés dans ce temps de vérité, (le péché nommé honnêtement) nous
sommes prêts pour la seconde étape.
ii. Seconde étape
Confesser le péché et recevoir le pardon et la purification.
1 Jean 1 : 7-9 : « Mais si nous vivons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est
dans la lumière, alors nous sommes en communion les uns avec les autres et, parce
que Jésus, son Fils, a versé son sang, nous sommes purifiés de tout péché.
Si nous prétendons n'être coupable d'aucun péché, nous vivons dans l'illusion, et la
vérité n'habite pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous
pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. »
Le sang de Jésus ne purifie pas dans les ténèbres ! C’est dans la lumière que le
sang de Jésus purifie et que la grâce opère.
Maintenant nous avons cette possibilité : si nous confessons nos péchés, venons à
la lumière, reconnaissons la vraie nature et gravité de notre problème, alors Dieu est
« fidèle et juste » pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité.
Dieu est fidèle car il a promis de nous pardonner, il est fidèle à sa promesse.
Dieu est juste car Jésus a déjà payé la rançon pour nos péchés. Ainsi il peut nous
pardonner sans compromettre sa justice.
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Non seulement Dieu pardonne, mais encore plus, il nous purifie à la racine, c’est à
dire notre cœur !
Une fois le cœur purifié, et cela parce que le cœur est la source de vie, nous ne
continuons plus à commettre les mêmes péchés.
Si nous croyons que nos péchés sont pardonnés mais que nous ne sommes pas
purifiés (parce que nous continuons à pécher) alors il faut nous demander si nous
avons réellement été pardonnés ! (Manque de sincérité, de profondeur, refus de
pardonner aux autres etc.)
Citation : « Si nous recherchons des excuses pour nos péchés, ils ne seront jamais
pardonnés ! »
Citation : « Le Seigneur n’est pas mort pour des excuses. »
Citation : « Monsieur le pasteur, je vous prie de bien vouloir m’excuser !
- Je ne vous excuse pas, je vous pardonne ! »
Dieu est le même qui pardonne et purifie.
L’Ecriture est la même qui promet le pardon et la purification, il ne s’arrête pas à mi-
chemin. Si nous remplissons les conditions nous obtiendrons l’œuvre entière de
pardon et de purification.
Si nous ne remplissons pas les conditions, nous n’obtenons même pas la moitié,
nous n’obtenons rien du tout.
Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et
nous purifier de toute injustice en nous.
Lorsque notre cœur est purifié, la racine du problème étant réglé, le problème
disparaît de notre vie.
Dieu résout le problème de deux manières :
- Le Pardon : Toutes les paroles malheureuses, les expressions impures
que nous aimerions n’avoir jamais dites qui aurait pu nous condamner sont
effacées, éliminées.
- La purification : Dieu désinfecte et stérilise le cœur qui est la source de
ce qui sort de notre bouche.
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iii. Troisième étape
Refusons le péché et soumettons-nous à Dieu.
Il y a un côté positif et négatif agissant ensemble comme les deux facettes d’une
pièce de monnaie.
Nous devons dire NON au péché et OUI à Dieu.
Dans les deux cas il faut exercer notre volonté.
Il est nécessaire de faire ces deux actions simultanément. En effet si nous disons
non au péché sans dire oui à Dieu alors nous serions comme aspiré dans un vide qui
se remplirait encore du même péché.
Sans nous soumettre à Dieu, nous ne pouvons échapper au péché.
Romains 6 :12-14 : « Que le péché n'exerce donc plus sa domination sur votre corps
mortel pour vous soumettre à ses désirs.
Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service
du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-
vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes
au service du bien.
Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n'êtes plus sous le régime de la
Loi mais sous celui de la grâce. »
Exemples illustrant ce principe biblique :
2 Timothée 2 : 22-23 : « Fuis les passions qui peuvent assaillir un jeune homme.
Fais tous tes efforts pour cultiver la foi, l'amour et la paix avec tous ceux qui font
appel au Seigneur d'un cœur pur. Refuse les spéculations absurdes et sans
fondement; tu sais qu'elles suscitent des querelles. »
Ephésiens 4 : 20-24 : « Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris ce que
signifie pour vous le Christ, puisque vous avez compris ce qu'il est et qu'on vous a
enseigné, à vous qui êtes chrétiens, ce qui est conforme à la vérité qui est en Jésus.
Cela consiste à vous débarrasser de votre ancienne manière de vivre, celle de
l'homme que vous étiez autrefois, et que les désirs trompeurs mènent à la ruine, à
être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée, et à vous revêtir
de l'homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour mener la vie
juste et sainte que produit la vérité. »
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Colossiens 3 : 9-10 : « Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes
dépouillés de l'homme que vous étiez autrefois avec tous ses agissements, et vous
vous êtes revêtus de l'homme nouveau. Celui-ci se renouvelle pour être l'image de
son Créateur afin de parvenir à la pleine connaissance. »
Romains 12 : 14 : « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez
pas. »
Lorsque le péché nous défie, disons « NON je ne me soumettrai pas à toi. Je ne te
soumettrai pas les membres de mon corps. Par dessus tout, je ne te soumettrai pas
ce membre de mon corps qui cause pratiquement tous ces conflits : ma langue.
Toi péché, tu n’as plus le pouvoir de contrôler ma langue »
Ensuite tournons-nous vers Dieu et disons : « Seigneur, je te soumets ma langue, je
te la confie et te demande de contrôler le membre que je ne peux pas contrôler. »
Jacques 3 : 7-8 : « Toutes les espèces de bêtes et d'oiseaux, de reptiles et
d'animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine; mais la
langue, aucun homme ne peut la dompter; c'est un mal qu'on ne peut réprimer; elle
est pleine d'un venin mortel. »
Nous devons accepter ce fait indubitable que Dieu permettra que nous échouions à
maintes reprises dans ce domaine et que nous ne puissions contrôler notre langue
pour le bien.
Romains 7 : 24-25 : « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette
mort?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur!... Ainsi donc,
moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair
esclave de la loi du péché. »
Citation de J.Richards : La grâce de Dieu c’est la capacité de Dieu qui vient au
secours de notre incapacité pour nous rendre capable de faire ce que nous ne
pouvons pas faire avec notre propre capacité.
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Seule la puissance de Dieu par le moyen du Saint-Esprit peut soumettre notre
langue.
Lorsque j’ai été pardonné, purifié et que le péché me défie d’employer ma langue
pour le mal, je dois dire : « Tu ne peux pas avoir ma langue, je te la refuse. »
Puis, je dois dire à Dieu : « Je soumets ma langue à ton Esprit Saint, je ne peux pas
la contrôler. Je te demande de la contrôler pour moi. »
Récapitulons :
1) Nommer le problème par son vrai nom : le péché.
2) Confesser notre péché et recevoir le pardon et la purification.
3) Refuser de nous soumettre au péché ! Décider de nous soumettre
résolument à Dieu ! C’est le sommet du processus de délivrance et de
guérison : soumettre à Dieu, le Saint-Esprit, ce membre que je suis incapable
de contrôler.
Citation de D.Prince : « La seule puissance dans l’univers qui puisse contrôler
notre langue efficacement pour le bien est la puissance du Saint-Esprit. »
Etudions d’un peu plus près cet aspect positif de la troisième étape consistant à
soumettre notre langue à Dieu…
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VII. Soumettre notre langue à Dieu
i. La raison pour laquelle nous avons une langue
L’Ecriture donne une réponse, en comparant deux passages et en les ajustant côte à
côte, il se dégage une révélation.
Psaumes 16 : 8-9 (version Chouraqui) : « Je situe IHVH-Adonaï contre moi toujours;
oui, à ma droite, je ne chancellerai jamais.
Aussi, mon cœur se réjouit, ma gloire s’égaye; même ma chair demeure en
sécurité. »
Fixons notre attention sur « ma gloire s’égaie ».
Actes 2 : 25- 26 : « Car David dit de lui: Je voyais constamment le Seigneur devant
moi, Parce qu'il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.
Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l'allégresse; Et même ma chair
reposera avec espérance »
Dans ce passage, sous l’inspiration du Saint-Esprit, Pierre cire un extrait des
psaumes composés par David.
Comparons alors « ma gloire s’égaie » des Psaumes de David et « Ma langue dans
l’allégresse » que Pierre cite.
Ceci nous révèle une chose profonde, notre langue est notre gloire !
Pourquoi ?
Le créateur nous a donné une langue dans un but suprême : le glorifier.
La seule raison d’être de la langue, en tant que moyen verbal de s’exprimer (mots,
paroles), est de glorifier Dieu.
C’est pour cela que notre langue devient notre gloire.
C’est le seul membre avec lequel, au dessus de tous les autres membres du corps,
nous pouvons glorifier le Créateur.
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ii. Conséquences
Chaque emploi de notre langue qui ne glorifie pas Dieu est un mauvais emploi car
notre langue nous a été donnée dans le but de glorifier Dieu.
Romains 3 : 23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »
La nature même du péché, ce n’est pas nécessairement de commettre quelque
grave péché. La nature ou l’essence même du péché, c’est de ne pas atteindre la
gloire de Dieu, passer à côté.
Nous sommes tous coupables d’avoir mal utilisé notre langue.
iii. Deux sortes de Feux se trouvent sur la langue humaine :
1) Le Feu de l’enfer qui enflamme la langue de l’homme pécheur, naturel
et non régénéré.
Jacques 3 : 6 : « La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue
est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la
vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. »
Ce Feu vient de l’enfer même et produit des fruits et conséquences infernaux.
2) La pentecôte :
Lorsque Dieu rassemble en un seul corps la communauté rachetée qu’il voulait
utiliser pour sa gloire sur la Terre, une autre sorte de Feu vint d’une source
différente.
Le Feu du Saint-Esprit vint du Ciel et non de l’Enfer.
Le Saint-Esprit œuvra d ‘abord dans les langues de ceux qui se trouvaient dans la
chambre haute.
Le Feu de Dieu chassa le Feu de l’Enfer de la langue naturelle.
Il fut remplacé par un Feu qui lave, purifie et glorifie Dieu.
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Actes 2 : 1-4 : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même
lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit
toute la maison où ils étaient assis.
Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes
des autres, et se posèrent sur chacun d'eux.
Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues,
selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »
Il semble qu’il y avait une langue de Feu pour chacun d’entre eux !
Le Feu de Dieu leur donna un nouvel accès à l’usage de leur langue. Puis l’Ecriture
mentionne que chaque chose qu’ils firent ou dirent après cela, au travers de l’Esprit
Saint, glorifiait Dieu.
Ils utilisèrent leur langue selon le dessein de Dieu !
La clé du problème de la langue est de la soumettre au Saint-Esprit.
Ephésiens 5 : 17-18 : « C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez
quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche.
Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit »
Mettons en relation ces deux éléments : c’est pécher que d’être ivre de vin mais c’est
aussi pécher que de ne pas être rempli de l’Esprit Saint.
Deux sortes d’ivresses différentes :
Actes 2 : 13 : « Mais d'autres se moquaient, et disaient: Ils sont pleins de vin doux. »
Durant la pentecôte, ils étaient enivrés mais non du vin, ils étaient remplis de l’Esprit
Saint.
Ephésiens 5 : 18-20 : « Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au
contraire, remplis de l'Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et
par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du
Seigneur; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom
de notre Seigneur Jésus Christ »
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Remarquons ces mots : « entretenez-vous » ou « parlez-vous les uns aux autres »
selon la traduction, précédés par l’injonction : « soyez rempli de l’Esprit ».
Il y a quinze passages dans le Nouveau Testament où il est question de disciples
remplis de l’Esprit Saint.
A chaque fois la manifestation initiale vient par la bouche.
Matthieu 12 : 34 :« C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »
Lorsque nous sommes remplis de l’Esprit, la première manifestation vient par notre
bouche, notre langue.
Au lieu de murmurer, critiquer, se plaindre, céder à l’incrédulité, la Bible nous dit que
nous parlerons, chanterons, jouerons de la musique et remercierons Dieu !
L’usage entier de notre langue devient positif et non négatif.
iv. Abandonner le péché n’est pas suffisant, nous devons agir avec justice
Il n’est pas suffisant de refuser notre langue au diable, nous devons la soumettre à
l’Esprit Saint.
Soyez remplis de l’Esprit et parlez ! Voilà le remède biblique, l’injonction du
Seigneur !
Prière : « O père, je ne peux pas contrôler ma langue de
manière juste. Que ton Esprit Saint en prenne le contrôle.
Je me soumets à l’Esprit de Dieu en toute confiance, donne
moi, ô Dieu, une langue qui te glorifie. Amen ! »
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LES ANNEXES
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