la gazette #3

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La gazette Interview Assos Infos Agenda Culturel Conférences Dossier Spécial N#3 Nov. 2014 ENSAPVS Gratuit Ne pas jeter Carnet de Voyage Papararchis

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Page 1: La Gazette #3

La gazette

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Page 2: La Gazette #3

Redacteur en chef : Tarik AbdelgaberRedacteur en chef adjoint : Clément Nouvel

Secrétaire de redaction : Mathilde SauvagnacSecrétaires de redaction adjoint : Etienne Kirsch, Bruno Péculier

Direction artistique : Quentin DauvergneGraphisme et maquette : Jonathan Fleurance, Clara Halioua

Photographie : Jun Hao Shi, Emma Despres Garcia, Paul Seban

Chargé erasmus : Sylvain Massoué

Rubriqueurs : Hugo Ballaire, Clément Ciesiolka, Léo Clénet, Nicolas Charles, Alice Curoy, Melchior Grimaldi d’Esdra, Clypso Poret, Maxime Deschepper, Marie Cabrol, Fleur Alliet, Venetia Molin, Miora Raharinelina, Alizée Gazeau

Typographie : - FF Mark, by Hannes von Döhren, Christoph Koeberlin and the FontFont Type Department - Aperçu, by Entente / Colophon Foundry

Imprimé à l’atelier de Reprographie de l’ENSA Paris Val de Seine.

Couverture : Photographie numérique, projection vidéo de scènes d’architecture. Biennale de Venise 2014, Arsenale © Quentin Dauvergne

Page 3: La Gazette #3

Salut, vous nous attendiez ? Ceci est notre première sortie de l’année. Un peu tardive, on vous l’accorde. Mais votre Gazette n’en sort que plus complète, plus riche et mieux gaulée.

Quoi de neuf à La Gazette cette année ? Une refonte des rubriques, plus centrées sur ce qui vous intéresse : l’architecture. Des nouveaux rubriqueurs à fond. Un nouveau rédac-chef (c’est moi, coucou). Et une version en angliche de nos articles est même disponible pour nos braves étudiants Erasmus.Quoi d’autre? Le lien avec les autres associations et les masses est de plus en plus fort via la Fed, l’assemblée des masses, des assos et des élus du Conseil d’Administration (CA) et du Conseil des Études et de la Vie Étudiante (CEVE) dont la Gazette a l’honneur d’être l’organe de communication. Et la Gazette se la pète avec plus de 750 likes sur sa page Facebook. Sept cent cinquante personnes qui suivent désormais notre flux, c’est formidable.

On prend le train en marche, les nouvôs savent maintenant à peu près comment marche l’école et les anciens ont déjà refusionné avec leur chaise dans un coin de l’atelier. On vous a donc préparé des articles sur les assos qui tournent à l’école, sur ce qu’est la mystérieuse Fed, sur les conférences de l’an dernier et celles à venir, une interview du nouveau directeur et déjà un petit coup de gueule. Mais aussi le début d’une série d’articles sur le lien fort entre musique et archi, des plans sorties, un questionnement universel sur le style vestimentaire de notre futur métier, la biennale de Venise, des petits trucs partout, la météo, l’horoscope, un jeu et plein de bonne humeur.

Encore d’autres changements sont à venir et sont actuellement en chantier pour le semestre prochain. Pas de spoilers, on est pas comme ça à la rédaction, mais ça implique les Internets, vous tous et une très grosse agrafeuse.

Et on recrute toujours, vous le constaterez dans ces pages. Vous êtes plutot breaking news, grand reporter ou designer consciencieux ? Quoi qu’il en soit, on vous attend.

À très bientot donc.

TA

Post Scriptum : un mot de l’ancien rédac chef, perdu en Roumanie.“GZ c’était moi (venez me chercher s’il vous plaît) ! Cordialement ! Sylvain.”

Hi, were you waiting for us ? This is our first outing of the year. A little late, for sure. But your Gazette now does fuller, richer and far better content.

What’s new in La Gazette this year? A recast of the content, more focused on what you want : architecture. New awesome columnists. Newly drafted chief editor (that’s me, hey !). And an English version of our articles is even available for our brave Erasmus students.What else ? The bond with other student associations and the masses is becoming stronger through La Fed, the assembly made of masses, associations and elected students in the Administration Council (CA) and the Board of Studies and Student Life (CEVE). La Gazette has the honor of being La Fed’s communication service. We are also boasting with over 750 likes on our Facebook page. Seven hundred and fifty who now follow our feed people, it’s great.

We jump on the bandwagon, freshmen now know about how the school works and seniors have merged again with their chairs in a corner of the workshop. So we prepared some articles on the associations running at school, about what the mysterious Fed is, on last year’s conferences and those to come, an interview with the new headmaster and a squib. But also the beginning of a series of articles on the strong bond between architecture and music, tips for outings, a universal inquiry on our future job’s dressing rules, the weather forecast, the horoscope, a game and a lot of good mood.

More changes are being prepared for the next semester . No spoilers, that’s not how the Gazetteam is, but it involves the Internets, all of you and a very big stapler.

And we’re still recruiting, as you will see in these pages. Wether you are a breaking news type of person, a reporter or conscientious designer, we look forward to see you.

Well, see you very soon.

TA

Post Scriptum : a word from the former editor in chief, lost in Romania.« GZ was me (come get me please) ! Kind regards ! Sylvain.»

le retour du

jet d’encre

Page 4: La Gazette #3

"Aussi longtemps qu'il m'en souvienne, j'ai toujours perçu la beauté d'un objet façonné par la main de l'Homme comme une présence particulière de la forme, comme une existence naturelle et consciente de sa valeur qui soit propre à l'objet."

"Aussi longtemps qu'il m'en souvienne, j'ai toujours perçu la beauté d'un objet façonné par la main de l'Homme comme une présence particulière de la forme, comme une existence naturelle et consciente de sa valeur qui soit propre à l'objet."

"Aussi longtemps qu'il m'en souvienne, j'ai toujours perçu la beauté d'un objet façonné par la main de l'Homme comme une présence particulière de la forme, comme une existence naturelle et consciente de sa valeur qui soit propre à l'objet."

Page 5: La Gazette #3

Carnet de voyage

Venise

Infos

Greve LégendeGazon

Conférences

.

.

.

La minute

Peter Zumthor

.

Agenda Culturel

Les Expos à Paris

.

.Chroni’culte

Valiant Hearts Wish I was Here...

Agenda Sportif

HandballVolleyBasket ...

.

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42

46

50

PAR TARIK A. & SYLVAIN S.

PAR HUGO BALLAIRE

Interview

Philippe Bach, Directeur de l’ENSAPVS

Associations

Les Assos La Fed Le CEVE

Dossier Spécial

Effervescence à Paris :Semaine de la création

.

.

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Plan Séquence

Midnight in ParisLe Cinquième Elément

.

Musique et Archi

Introduction d’une relation syncopée

. Détente

PapararchiMétéoHoroscopeJeu

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40

44

48

PAR CLÉMENT C. & TARIK A.

PAR TARIK A. & MATHILDE S.

PAR ALIZEE GAZEAU

PAR CLEMENT CIESIOLKA

PAR MIORA R. & CLEMENT N.

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18

COLLECTIF PLANQUE

PAR BRUNO PÉCULIER

PAR TARIK ABDELGABER

PAR EMMA DESPRES GARCIA

Page 6: La Gazette #3

La Gazette : Bonjour et merci M. Bach de nous accorder cette interview et de nous permettre de vous connaitre un peu plus.Philippe Bach : Merci à vous de m’en donner l’occasion.

GZ : Rappelez nous vos faits-d’arme.PB : Je suis diplômé en architecture DPLG, j’ai travaillé notamment dans différents bureaux d’étude avant d’enseigner dans le champ des nouvelles technologies appliquées à l’architecture, au début de la CAO. On n’y croyait pas trop à l’époque, beaucoup d’architectes expliquaient que les ordinateurs ne dépasseraient jamais le stade de traitement de texte. C’était le début des années 90. Je fais donc partie des anciens qui se sont battu pour introduire l’informatique dans les écoles d’archi. J’en parle car cela reste ma conviction.Ensuite j’ai été président du CA de l’école de Strasbourg à partir de 95 et élu président de la conférence des présidents des conseils d’administration des écoles d’architecture entre 2000 et 2003. En 2003 je deviens directeur de l’école de Strasbourg jusqu’à septembre dernier et en 2013 j’ai été élu président du collège des directeurs d’école d’architecture de France.

GZ : Que souhaitez-vous apporter à cette école ? Quelle est votre vision pour l’école?PB : Déjà, conforter ce qui va bien. Notamment la coexistence entre ateliers, studios et groupes de projet. C’est une bonne chose que ces trois types de structure dialoguent entre eux. Je compte également profiter de la situation géographique exceptionnelle de l’école, la seule à Paris à se trouver sur un campus universitaire. La proximité avec Paris Diderot nous permettrait d’envisager des formations croisées notamment dans le domaine de l’informatique et de mutualiser des équipements.

GZ : N’y a t il pas par ce biais un risque de devenir nous-meme une antenne de la fac? Ou garderons nous les spécificités d’une école ?PB : Je ne pense pas qu’il serait bénéfique pour la fac que nous nous formions selon leur modèle, elle porte un réel intérêt pour le fonctionnement des écoles. La fac a conscience de l’apport d’un enseignement par le projet et est également impressionnée par notre capacité de mobilisation rapide. Il n’y a donc aucun risque d’être absorbé par la faculté.

L’INTERVIEW

La Gazette: Good evening and thank you Mr. Bach for according us this interview and allowing us to get to know you better. Philippe Bach: Thank you for giving me this occasion.

GZ: Remind us your feats.PB: I graduated with an architecture degree, and also worked in different Engineering consulting firms before teaching in the field of new technologies applied to Architecture, at the start of the CAO. We didn’t believe in it much, many architects explained that computers would never surpass the stage of text treatment. It was the beginning of the 90s. Therefore I belong to a part of the former people who fought to introduce computer technology in the archietcture studies. I’m talking about it since it’s still my conviction. Afterwards I became the president of the Administration Council in Starsbourg’s school starting from 1995 and elected president of the Conference of Presidents of the Administive Council of the Architecture Schools from 2000 to 2003. In 2003 I became the principal of the Strasbourg school up until last September and in 2013 I was elected president of the College of Directors of Architecture Schools in France.

GZ: What do you wish for in this school? What is your vision for the school?PB: First of all, consolidate what is working well. Including the coexistence between the ateliers, studios and project groups. It’s a good thing that all three types of structures have a dialogue between them. I also intend on taking advantage on the school’s exceptional geographic situation, the only one in Paris to be located on a University Campus. Its proximity with Paris Diderot will allow us to envisage crossed formations, particularly in the computer technology domain and to pool our equipments.

GZ: Is there not in this way a risk of ourselves becoming an antenna of the faculty? Or are we to keep the specificities of a school?PB: I don’t think it would be beneficiary for the University that we format ourselves according to their model, she keeps a real interest on the functionning of the schools. The University is aware of the contribution of the teaching throught the project and is also impressing by our capacity of quick mobilisation. Therefore, there aren’t any risks of being absorbed by the University.

Page 7: La Gazette #3

GZ : Vous avez parlé de multimédia et d’international dans vos discours de présentation lors de la semaine de rentrée. Des idées, des projet ?PB : À l’international, il me semble indispensable de développer d’autres partenariats avec l’Asie, l’Inde, l’Amérique Latine et les pays émergents de manière générale. Il s’agirait d’ouvrir des double-diplomes comme ceux que j’ai pu mettre en place à Strasbourg avec les écoles de Shanghaï et deux autres écoles Allemandes.Concernant le numérique, la priorité est de mettre à niveau les installations qui ne sont pas à la hauteur d’une école de cette taille, notamment le wifi. La mise en place de nouvelles machines est une priorité, comme à l’école de Zurich où la robotisation et l’impression 3D sont désormais en place. Une école d’architecture se doit d’être à la pointe de la technologie de par ses équipements et de la réflexion qui en découle. Les étudiants revenant d’Erasmus pourront en témoigner et seront des sources d’information à ce sujet. J’ai d’ailleurs pris connaissance de l’association AMI que je considère comme indispensable pour l’image de l’école à l’étranger qui est bien en deçà de ce qu’elle mérite.

GZ : Concernant la vie étudiante de notre école, quelle est votre première impression ?PB : Elle est très au delà de ce qu’on peut rencontrer ailleurs, grace aux associations et masses. Je l’ai dit au ministère, ce dynamisme étudiant est clairement un point fort. L’accueil des premières années en a été un bel exemple. Cela contribue grandement à l’attrait pour l’école, comme on peut le voir sur plusieurs forums de discussion en ligne.

GZ : Derniere question, Flammenküche ou Choucroute Garnie ?PB : Flammenküche mais j’essaie de m’en défaire.

Interview réalisée par CC et TA

Gz: You talked about multimedia and international in your presentation speech during the back to school week. Any ideas, projects?PB: Internationally, it seems essential for us to develop more partnerships with Asia, India, South America and other emerging nations in general matter. It’s a question of opening double-diplomas like those that I was able to put in place in Strasbourg with the schools from Shanghai and two other german schools.Concerning the digital technologies, the priority is to upgrade the installations that can’t satisfy the needs of a school of this size, in particular the Wifi. The installation of new machines is a priority, like in Zurich’s school where automation and 3D printing are henceforth in place. An architecture school needs to be at the peak of technology throught its equipment and reflection which ensues from it. The students coming back from Erasmus can testify to it and will be information sources for this subject. Moreover I acquainted myself with the association AMI which I consider essential for the image of the school in foreign countries, which is what she deserves.

GZ: Concerning the student’s life in our school, what is your first impression?PB: It is above what we can observe elsewhere, thanks to the associations and the masses. I told the minister, this students dynamism is clearly a key point. The welcoming of the first years is a good example of it. It greatly contributes to the attraction of the school, such as we see on many online discussion forums.

GZ: Last question, Flammenküche or stuffed sauerkraut?

PB: Flammenküche, but I’m trying to get over it.

«conforter ce qui va bien.

Notamment la coexistence

entre ateliers, studios et

groupes de projet.»

Page 8: La Gazette #3

Mardi 30 septembre dernier, notaires, médecins, pharmaciens, avocats ou taxis ont protesté contre le projet de réforme des professions réglementées. En très grande difficultés, les architectes ont également tenté de faire entendre leur voix.

Taxis, notaires, greffiers… certains n’ont pas attendu cette journée « sans professionnels libéraux » pour faire parler d’eux. Mais cette journée du 30 septembre aurait du être le point d’orgue du mouvement, marquée par l’arrêt de travail d’une grande partie des professions réglementées. Des rassemblements ont également été organisés dans les grandes villes à l’occasion de cette journée « sans professionnels libéraux ».

Chaque profession pense avoir de bonnes raison de se plaindre. Les dentistes ou les kinésithérapeutes craignent la suppression du numerus clausus ; les médecins fustigent le projet de loi santé, qui va placer, selon eux, la médecine libérale sous la coupe de l’administration ; les pharmaciens sont sous le coup d’une menace de la fin de leur monopole sur la vente de médicaments ; les notaires veulent conserver leur tarif proportionnel, refusent la libéralisation des conditions d’installation, et veulent conserver le monopole sur la rédaction et l’authentification des actes… Et les architectes dans tout ça ? Pas sûr que leur situation intéresse les médias et le grand public.Pourtant, la situation est dramatique dans les agences d’architecture. Selon la Cipav (caisse de retraite de professions libérales), le revenu médian des architectes n’était en 2011 (derniers chiffres connus) que de 28.600 euros par an ! Sans compter la recrudescence de lois défavorables à la profession (PPP, Semop*…)

UNE GRÈVE

DISCRÈTE

Last Tuesday September 30th, solicitors, doctors, pharmacists, lawyers or taxi drivers protested against the project of reform of the regulated occupations. With very great difficulty, the architects also tried to make their voices heard.

Taxi drivers, solicitors, clerks of the court… some didn’t wait for this day “without liberal professionals” to be heard. But this 30th of September should have been the climax of the movement, marked by the work stoppage of a big part of the regulated occupations. Gatherings were also organized in big cities on the occasion of this day “without liberal professionals”.

Each profession believes that it has good reasons to complain. The dentists or the physiotherapists fear the supression of the numerus clausus; the doctors castigate the project of health law, which will place, according to them, liberal medicine under the thumb of the administration; the pharmacists are under the threat of the end of their monopoly on the sale of medicines; the solicitors want to keep their proportional salaries, refuse the liberalizatoin of the conditions of installation, and want to keep the monopoly on the writing and the authentification of acts… And the architects in all of this? Not sure that their situation interests the media and general public.

Nevertheless, the situation is dramatic in architecture agencies. According the Cipav (pension fund of liberal professions), the median income of architects was in 2011 (last know numbers) only about 28,600 Euros per year! Without counting the outbreak of laws unfavorable to the profession (PPP, Semop*,...).

Page 9: La Gazette #3

Alors, même si leur action risque d’être noyée parmi les autres professions, au risque d’être classés comme des « grévistes nantis », les architectes se joindront au mouvement. Certaines agences se mettront en en grève pour défendre la loi de 1977** et réaffirmer le rôle essentiel des architectes dans notre société. « Aujourd’hui les spécificités de l’architecte sont remises en cause par le projet de loi sur la déréglementation des professions libérales, qui porte notamment sur la possibilité à des non professionnels, de faire des projets d’architecture » affirme l’architecte Philippe Barré (Barré Lambot à Nantes) dont l’agence participera à la journée de grève du 30 septembre 2014, en coupant toute communication vis à vis de l’extérieur.L’architecte, qui note par ailleurs que «le diplôme d’architecte ne permet déjà plus d’exercer», pointe le risque de voir «une architecture qui ne sera plus forcément construite par des architectes formés». Un «risque» qui n’est pas récent puisqu’il faut rappeler qu’aujourd’hui quelque 68 % des constructions sont édifiées sans architecte !

* les Partenariats Public/Privé (PPP) et les Sociétés d’Économie Mixte à Opération unique (Semop) sont encadrés par une loi du 1er juillet 2014 et qui réduit à une seule le nombre de procédures nécessaire pour l’attribution d’un projet.**la loi de 1977 est (en très très gros) “la bible législative” de l’architecture française. Tout y est dit, tout y est cadré. Avec quelques ajouts et modifications depuis.Mardi 30 septembre dernier, notaires, médecins, pharmaciens, avocats ou taxis ont protesté contre le projet de réforme des professions réglementées. En très grande difficultés, les architectes ont également tenté de faire entendre leur voix.

Then, even if their actions risk being submerged amoung the other occupations, at the risk of being classified as “the well-to-do strikers” , the architects will join the movement. Some agencies will go on strike to defend the 1977 law and reaffirm the essential role of architects in our society. “Today the specifics of the architect are questioned by the bill on the deregulation of liberal professions, which concerns in particular the possibility for non-professionals, to make architecture projects” affirms the architect Philippe Barré (Barré Lambot in Nantes) whose agency will participate in the day of strike of September 30th, 2014, by cutting any external communication. The architect, who notes that “the architecture diploma doesn’t allow to practice anymore”, points the risk of seeing “an architecture which won’t be necesarily built by trained architects”. A “risk” that is not recent since you have to remember that today, some 68% of constructions are built without an architect!

* the Private/Public Parteners (PPP) and Mixte Economy Societies of unique Operation (Semop) are supervised by a lawof July 1st, 2014 and which reduces to only one the number of precedures of the attribution of a project.

** the law of 1977 is (in the big picture) the “legislative bible” of French architecture. Everything is said and centred there. With some additions and modifications since.

SOURCE : Lemoniteur.fr 29.09.2014

Page 10: La Gazette #3

Tel un will Smith dans indépendance day, Grégoire nous manquera.

Enfin diplômé après tant d’années au service de la communauté étudiante de l’ENSAPVS, Aurélien a lui aussi quitté les murs de Borel.Exemplaires jusqu’au bout, ils auront appris à des générations de nouvôs les vraies notions du travail d’architecture et des valeurs fondamentales telles que le courage, la victoire et l’écrasement de ses adversaires. Ils rejoignent le troisième larron de la bande, déjà diplomé et actuellement en cours d’obtention de son Habilitation à la Maitrise d’Oeuvre en Nom Propre : Jon.

He left us on a 4th of July. Such as Will Smith in Independance Day, Grégoire will be missed.

Finally a diploma after many years in the service of the student community of the ENSAPVS, Aurélien too left the walls of Borel.Exemplary till the end, they taught many newbies generations the true notions of architectural work and the fundamental valors such as courage, victory and the crushing of your enemies.They have joined the third knave of the bunch, already graduated and actually in the course of

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Il nous a quitté un 4 juillet,

DES RUMEURS NON

CONFIRMÉES À PROPOS

DU QUATRIÈME PÈRE

FONDATEUR CIRCULENT

: BOBO AURAIT ÉTÉ

APERÇU RÔDANT

DANS LES COULOIRS

DU TROISIÈME ÉTAGE

AVEC UN AIR FÉROCE.

LA GAZETTE OFFRE UNE

RÉCOMPENSE À TOUT

TÉMOIGNAGE ÉCRIT OU

PHOTOGRAPHIQUE DE LA

PRÉSENCE DE CET ANCIEN

DANS LES MURS DE

L’ÉCOLE.

obtaining his HMONP: Jon. Some un-confirmed gossips about the fourth founding father circulate: Bobo has been spotted sneaking around the third floor hallways with a ferocious look. La Gazette is offering a reward to any written or photographic evidence of the presence of this elder on the school’s grounds.

Page 11: La Gazette #3

Du premier jour d’intégration aux

pots hebdomadaires, la pelouse de Paris 7 est un endroit apprécié par tous pour décompresser et se retrouver après une semaine de travail éreintant. Après ces festivités ce sont l’équivalent de deux bennes à ordures de cadavres de bouteilles et de mégots qui sont dispersés sans aucun remords.Il reste difficile de comprendre pourquoi plus d’une centaine d’étudiants, par négligence ou manque total d’intérêt, se permettent de polluer délibérément cet espace où nous ne sommes pourtant que tolérés. Mise à part la contradiction profonde, entre le travail d’architecte P

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From the first day during which the freshmen arrive at the school, to the weekly ‘end-of-the-week’ festivities taking place throughout the year, everyone likes to decompress and find each other at the lawn of Paris 7 university after a tiring week. Nevertheless, in the end of all these festivities what we are found with is the equivalent of two big trash bins filled with the dead bodies of bottles and cigarettes, thrown all around, without any remorse. It is difficult to understand why more than 100 students, probably because of negligence or total absence of interest, permit themselves to pollute this space in which we are just tolerated.

et le non-respect de l’environnement, la réputation de l’école s’en retrouve réellement entachée. Plusieurs plaintes orales ont déjà été reçues et l’interdiction de regroupement de personnes extérieures au sein de l’université est sur le point d’entrer en vigueur.Si vous aimez les pelouses, le cuivre des fanfares, et les rencontre qui s’y produisent, que vous ne voulez pas qu’elles s’arrêtent de manière définitive pour une raison aussi stupide, soyez cool et rangez après-vous dans les poubelles mises en place par l’organisation, situées à 10 pas environ, on est sûrs de pas grand-chose dans l’état dans lequel on se retrouve lors de ces sauteries.

Without taking into consideration this deep contradiction between the work of the architect and his disrespect for the environment, our schools’ reputation is truly wounded. Several oral complaints have already been made and they will soon forbid persons exterior to the university to meet each other at this place. If you love the lawn, our brass band’s furs and the people you meet out there, and if you don’t want all this to stop for such a stupid reason, please be cool and clean behind you by using the bins placed for this exact reason 10 steps away. We are not sure of what is going to happen when facing these situations.

Y U NO

USE THE

TRASH BIN ?

GAZON

LE

Page 12: La Gazette #3

LA VIE

ASSOCIATIVE

The BDE is the oldest and most emblematic association of the school. For a long time the only reflection of the student life, they had a lot to do all year long. The back to school breakfast was (with the cafetiera La Palette), the Archipiades Weekend, it’s them, the ski trip, still them, the school’s parties, them again… The membership allows you to benefit even more on significant advantages on the gear at the COOP, on all of their events and on the back to school pack for the newbies. They are strong, they are good, they are on the second floor, in 206.

Le BDE est la plus ancienne

et la plus emblématique

des associations de l’école. Pendant longtemps seul miroir de

la vie étudiante, ils ont du pain sur la

planche tout au long de l’année. Le

petit déjeuner de la rentrée, c’était

eux (avec la Kfet hein), le Week End

Archipiades, c’est eux, le voyage au

ski, toujours eux, les soirées de l’école,

encore eux… L’adhésion vous permet de

profiter d’avantages non négligeables

sur le matos à la coop, sur tous leurs

événements et pour les nouvôs sur le

pack rentrée. Ils sont forts, ils sont bons,

ils sont au deuxième étage, en 206.

La Palette (la Kfet) est une association créée par des étudiants, tenue par des étudiants bénévoles, pour les étudiants. Présente quand vous avez un petit creux, que vous voulez manger sur place à l’école ou simplement parce que vous avez oublié de prendre votre petit déj’. La Palette vous attend au RDC de l’école, à gauche de la cour en entrant.

JAUB est la junior d’entreprise de l’école, son rôle est d’accompagner votre future entrée dans la vie professionnelle. Pensez à eux après avoir trouvé une agence, ils sont prêts à vous répondre via leur compte facebook et leur adresse mail : [email protected]

AMI , c’est le compagnon des étudiants étrangers qui arrivent à l’école. C’est aussi un bon pote pour tous ceux d’entre vous qui partiront en échange à l’étranger en Master. Être ami avec leur compte facebook c’est le premier pas pour un monde plus cosmopolite.

La Palette is a student created association, held by voluntary students, for students. Here when you have the munchies, when you want to eat on the spot or simply when you forgot to eat your breakfast. The cafeteria waits for you on the ground floor, on the left side of the courtyard when you arrive.

After Charrette se chargera d’organiser des évènements hors les murs de l’école tout au long de l’année. Rien de tel que de se détendre un peu après un rendu de projet. Ou même avant. Tout le temps en fait. Ajoutez les sur Facebook !

JAUB is the junior enterprise of the school, its role is to accompany you during your future arrival in the professional life. Remember them during your research, they are ready to answer you through their Facebook account and email: [email protected]

After Charrette is in charge of organizing outside the walls events all throughout the year. Nothing better for relaxing after a project report. Or before. All the time actually. Add them on Facebook!

AMI, its the companion of all foreign students who arrive at the school. Its also a good buddy for all of those who wish to study abroad during the Master. Being friends with them on Facebook is the first step for a more cosmopolitan world.

Page 13: La Gazette #3

La gazetteLe CA, c’est le Conseil d’Administration où sont présents professeurs, membres de l’administration, le directeur et la directrice adjointe. C’est là que tout se décide à propos des budgets et des grandes lignes de l’école. Le Conseil des Études et de la Vie Étudiante étudie directement toutes les propositions des étudiants et des professeurs avant de les transmettre au CA pour qu’elles soient acceptées ou remises à l’étude. N’hésitez pas à les contacter via leur groupe facebook qui porte intelligemment le nom de CEVE. Les élus sont choisis lors d’une élection globale et pour un mandat de deux ans.

Tout ce beau monde se réunit régulièrement en assemblée où sont aussi présents les massiers (vos responsables étudiants dans les structures de projet). Cette assemblée porte un nom : c’est la Fed. Via son profil Facebook, elle vous représentera politiquement lors d’actions et d’événements tout au long de votre scolarité.

The CA, it’s the Administration Council, where are present professors, members of the administration, the principal and principal deputy. This is where everything is decided about budgets and outlines of the school. The Student and Student Life Council (CEVE) studies directly all the students and teachers’ propositions before transmitting them to the CA so that they are accepted or put back to their study. Don’t hesitate to contact them through their Facebook group which bears intelligently the name of CEVE.The elected representatives are chosen during a global election and for a two-year term. All this beautiful world is regularly reunited in an assembly where are also present the massiers (your student persons in charge in the project structures). This assembly holds a name: it is the FED. Through its Facebook profile, it will represent you politically during actions and events throughout your schooling.

La Coop, une autre association, l’une des plus anciennes, s’occupe de vous fournir matériel en tous genres pour vos maquettes croquis et autres sans avoir à traverser Paris. Des tarifs préférentiels sont appliqués pour tous les adhérents au BDE. Son équipe de bénévoles vous accueillera au deuxième étage sur la droite après le couloir d’accès à la bibliothèque.

La Gazette, c’est nous. On vous tiendra informés sur ce qui se passe à l’école tout au long de l’année via notre page facebook. Tous les trois mois paraît également la revue de la gazette (tu l’as dans les mains) avec dedans les dernières infos de l’école, des potins, des bons plans culturels et un horoscope officiellement reconnu par la chambre des astrologues de France. Vous pourrez même être publiés en nous envoyant un mail : [email protected]

The COOP, another association, one of the oldest, takes care of furnishing you with all types of materials for your models, sketches and more without having to cross Paris. Special rates are applied for all members of the BDE. Its volunteers’ team will welcome you on the second floor on the right after the corridor of access to the library.

La Gazette, it’s us. We will keep you informed with all that is going on in school throughout the year via our Facebook Page. Every two months also appears the La Gazette magazine (that you hold in your hands) with inside the latest school news, gossips, good cultural plans and a horoscope officially recognized by the Chamber of the Astrologers of France. You could even be published by sending us an email: [email protected]

Page 14: La Gazette #3

LA FED

UNE BONNE CHOSE DE FED OU ENCORE : LA FED, C’EST QUOI?

What is the FED?

For many years, the associations, the masses and elected representatives of the CA/CEVE meet regularly in an assembly so that the student voice can be heard.

This year, this assembly became official under the name of the Federation of the Masses, Authorities and Associations: the FED.It is a recognized legal status which reunites the student representatives under a single banner, while still leaving them autonomy in each of their groups.

The objective is to offer a united, efficient and communicative student representation. Among this assembly is an elected office. The latter is responsible for the coordination between the different actors of the assembly like a four-headed Arlette Chabot, the additional representation among the other school bodies.

Next January will occur the first election of officers who, for the moment being, is composed of volonteers. You will hear of these elections in due course. Today, with the FED, the students finally have an appointedvoice to be heard.

Depuis plusieurs années, les

associations, les masses et les

élus CA/CEVE se réunissent

régulièrement en assemblée afin

de faire parler la voix étudiante.

Cette année, cette assemblée est devenue officielle sous le nom de Fédération des masses, instances et associations : la Fed.

Il s’agit d’un statut légal reconnu qui réunit les représentants étudiants sous une même bannière, tout en leur laissant une autonomie dans chacun de leurs groupes.

L’objectif est d’offrir une représentation étudiante unie, efficace et communicante. Parmi cette assemblée est élu un bureau. Celui-ci est chargé de la coordination entre les différents acteurs de l’assemblée telle une Arlette Chabot à quatre têtes, la représentation auprès des autres corps de l’école en plus.

En janvier prochain aura lieu la première élection du bureau qui pour le moment est composé de volontaires. Vous entendrez parler de ces élections en temps voulu.Aujourd’hui, avec la Fed, les étudiants ont enfin une voix désignée pour se faire entendre.

Page 15: La Gazette #3

Les étudiants du CEVE (Conseil des Études et de la Vie Étudiante) sont là pour défendre vos intérêts et vous informer des décisions prises pour vous par les différentes instances administratives qui régissent notre école. Au CEVE, on ne vote pas, on discute librement des affaires qui vous concernent, avec les enseignants et les membres du corps administratif. Les sujets abordés vont de la pédagogie et la qualité de l’enseignement aux problèmes d’impression et de communication.

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Si vous avez un problème concernant un enseignement, l’organisation du planning ou même une recommandation, vous pouvez nous en parler (notamment via notre page Facebook. Si vous voulez prendre la parole et être un membre actif de la vie étudiante, devenez représentant des étudiants au CEVE. Nous cherchons en priorité un représentant pour les L1 et un autre pour les L2.

On vous aime tous,Les étudiants du CEVE

-2015

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the students of the CEVE (studies and student’s life council) defend your interests and inform you of the decisions that may concern you, taken by the different administration’s instancies governing our school. At the CEVE, we don’t vote, we discuss freely of subjects that concern you, with teachers and members of the administration. Subjetcs vary from pedagogy and learning quality to printing problems and communication.

If you have problems concerning a teacher, planning, or just a recommandation, feel free to tell us about it, via our Facebook page. if you’d like to become an active member of the student’s life, become a Student Representative at the CEVE. We are currently looking for one, for the First and the Second year.

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Pauline-Léa Besnard (L1) Laure Mouly (L2)

Yann Houllard (L2)Estelle Poisson (L3)Anthony Fieve (L3)

Mathilde Sauvagnac (M1) Charlène Coeffic (M1)Marine Hubert (M2) Tracy Chamy (M2)

Page 16: La Gazette #3

L’an dernier, l’école a mis en place un programme de

conférences qui fut somme toute fut un succès. C’était la première fois qu’un programme de ce genre avait été mis en place. Chaque mois, une fois le mardi et plusieurs fois le vendredi, de nombreuses personnalités venues de divers horizons nous ont parlé de leur(s) passion(s) à travers la présentation de leurs travaux et nous ont expliqué quelles étaient leurs méthodes de conception. Véritable moment de partage et d’échange, les « Secrets de Fabrique » nous ont emmenés dans des univers de l’ordre de l’étrange parfois, mais aussi parfois flirtant avec le génie. Et pour un nom de cycle de conférences, celui-ci était parfaitement approprié.

L’absence de cycles de conférences au sein de l’école était alarmante et problématique. Une demande a été faite auprès du Conseil de la Pédagogie et de la Recherche (dite CPR). En suivant une vraie volonté de mettre en place un cycle annuel avec une programmation et une problématique, furent proposés 10 thèmes soumis à un appel à propositions, chacun avec un texte de présentation. Après étude, c’est « Secrets de Fabrique » qui fut le thème conservé, il aborde les questions du processus de conception et ouvre les portes à d’autres domaines que l’architecture (musique, peinture, danse …).L’an dernier, « Secrets de Fabrique » proposait 12 conférences pour un cycle du soir (le mardi soir) sous le format de grande conférence/rencontre publique et 12 conférences pour un cycle du midi (le vendredi midi) sous un format plus intime sur la production au sein de l’école.

CONFERENCES

Last year, the school put in a place a conference program that in all was a success. It was the first time that a program of this time was put in place. Each month, once on Tuesday and many times on Friday, many figures from diverse horizons talked to us about their passions through the presentation of their work and explained us what were their methods of design. It was a true moment of sharing and exchange, the “Secrets de Fabrique” lead us into the world of the strange sometimes, but also sometimes flirting with the genius. And for a name of a lecture series, this one was perfectly appropriate.

The absence of this lecture series within the school was alarming and problematic. A demand was made to the Board of Education and Research (CPR). Following a real desire to establish an annual cycle with a programming and problematic, were proposed 10 thèmes submitted to a call for proposals, each with a blurb. After study, “Secrets de Fabrique” was the theme kept, it addresses the questions of the design process and opens its door to other domains than architecture (music, painting, dance…).

Last year, “Secrets de Fabrique” proposed 12 conferences for an evening cycle (Tuesday evening) in the form of a big conference/public meeting, and 12 conferences for a noon cycle (Friday noon) in a more intimate form on production within the school.

Cette année, dans un souci d’une meilleure gestion des événements, le nombre de conférence sera réduit à 8 conférences par cycle (soit 8 le mardi soir et 8 le vendredi midi), soit à peu près une intervention par mois. De plus, le cycle de conférences conservera son précédent nom et son précédent thème générique sur les questions du « comment ».Pour promouvoir ce projet, l’école a signé un contrat avec France Culture pour publier les vidéos des conférences sur la toile. Vous pouvez d’ailleurs consulter ces vidéos sur plus.franceculture.fr ou bien sur le site de l’école. Donc tous ceux qui auraient osé sécher les conférences l’an dernier ou ceux qui ignorent à quel point elles suscitent autant d’intérêts, achetez du pop-corn et faites-vous une séance ciné-conférences dans un bon canapé. La Gazette a essayé, apprécié et vous recommande le concept.

Malheureusement, malgré toute la communication et la rediffusion vidéo des conférences, l’école ne possède pas de publication papier aujourd’hui. Bien que le projet d’une Commission de Publication et Évènement – commission qui réunirait les représentants de toutes les instances de l’école – soit encore en discussion, la mise en œuvre d’une véritable politique de publication permettrait à l’école de s’ouvrir vers l’extérieur. Cependant, un tel projet demande du temps à l’image de la revue de l’ENSA Marne-la-Vallée appelée « Marne » qui a mis 10 ans pour voir le jour.

This year, for the sake of better management of events, the conference number will be reduced to 8 conferences per cycle (that is 8 conferences on Tuesday evening and 8 on Friday noon), approximatly one intervention per month. Futhermore, the lecture series will keep its previous name and theme generic question of “how”.To promote this project, the school signed a contract with France Culture in order to publish the conference videos online. You can moreover look up these videos on plus.franceculture.fr or on the school’s website. Thus all those who would have dared skip the conferences last year or those who ignore to what extent they raise interest, buy yourselves some popcorn and make yourself a movie-conference session in a good couch. La Gazette tried it, appreciated it and recommends you the concept.

Unfortunately, in spite of all the communication and rebroadcast of the conference videos, the school doesn’t possess any paper publications today. Although the idea of a Commission of Publication and Events - commission which will reunite the representatives of authority of the school- is still being discussed, the implementation of a real policy of publication will allow the school to open outwards. However, such a project requires time to the image of the ENSA-Marne-la-Vallée’s magazine called “Marne” which took 10 years to emerge.

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Véritables

moments de

partage et

d’échange,

les «Secrets

de Fabrique»

nous ont

parfois

emmenés

dans des

univers de

l’ordre de

l’étrange,

mais aussi du

génie.

Nous pouvons d’ores et déjà retenir que de nombreux projets prometteurs sont en discussion actuellement mais il nous faudra d’attendre un certain temps avant que ces derniers puissent être mis en place un jour.

SM

Cette année en revanche, départ sur les chapeaux de roues pour le cycle de conférences sur le thème Global/Local avec l’intervention ultraplébiscitée de Gilles Clément, le paysagiste auteur du Parc André Citroën dans le 15e. Sa conférence aura attiré tellement d’étudiants, de professeurs et de personnalités extérieures (dont Jean Nouvel lui-même) qu’il a bien voulu donner une seconde fois sa conférence juste avant les vacances de la Toussaint.L’exposition qui lui laissait carte blanche jusqu’au 24 octobre a elle aussi été un beau succès, attirant de nombreux visiteurs curieux.

Ce que vous devez savoir sur la suite du programme :Pendant tout le mois de novembre, dans le cadre du mois de la photo à Paris, le Conservatoire du littoral vient exposer des clichés à l’école. Il s’agit d’un millier d’images originales de plus de 30 artistes photographes et inspirées par notre patrimoine naturel. L’exposition se nomme BORDeMER et dure jusqu’au 6 décembre.

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We can already remember that many promising projects are actually being discussed but it will have to wait a while before the latter can be implemented one day.

This year however, started with a bang introducing cycle of conferences on the common theme of Global / Local with a widely praised intervention by Gilles Clement, author of the Parc André Citroën in the 15ème arrondissement. His lecture attracted so many students, teachers and outside persons (including Jean Nouvel himself) that he accepted to give his lecture a second time just before the Thanksgiving holiday.The exhibition gave him carte blanche to October 24th was also a great success, attracting many curious visitors.

What you need to know about the rest of the program :

Throughout the month of November as part of the Month of Photography in Paris, the Coastline Conservation Authority will expose photographs at school. These are over a thousand original pictures from more than 30 photographers and artists inspired by our natural heritage. The exhibition is called BORDeMER and lasts until December 6.

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IS THE NEW

ARCHI-

BLACK.

TECTURE

Extraits du livre :

Why Do architects Wear Black ?Cordula Rau (ed.)

Springer Vienna Architecture

2008

Page 19: La Gazette #3

Ce sont tous des existencialistes.

Ils veulent avoir l’air intéressants,

et existencialistes.

Noir veut dire que tu ne peux pas

vraiment te tromper, et tu n’as pas

besoin de changer souvent.

Le noir aminci.

On remarque plus vos yeux.

Parce que les architectes pensent qu’ils

ont besoin de se dégager de la société

bourgoise d’où ils viennent si ils sont

vraiment des artistes.

Parce qu’ils ont peur du futur.

-Thomas EndeThey are all existencialists.

-Peter ConradiThey want to look interesting, and existencialists.

-Jurgen MayerBlack means you can’t really go wrong, et you don’t need to change that often.

-Stefan BehlingBlack makes you look thinner.

-Gregor EichingerPeople notice your eyes better.

-Christoph MacklerBecause architects believe they need to stand out from the bourgeois society

whence they come if they are to be real artists.

-HimmelblauBecause they fear for the future.

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venise_ Pour cette édition, carnet de voyage propose le travail d’un jeune collectif nommé Planqe. Composé d’un étudiant de Val de Seine et d’une étudiante aux Beaux Arts de Lyon section scénographie, le collectif s’attache à porter un regard décalé sur des pratiques prosaïques. Ce regard forme et déforme objets, mobilier, espaces, perturbant ainsi ces pratiques.

Ici, c’est à travers la photographie qu’ils livrent leur témoignage sur une ville hautement cartographiée, analysée, enregistrée : Venise. La première idée, immédiate, est que chacun en possède son propre fragment. Elle est de ces villes dont on trouve des cartes postales partout dans le monde. Cinéastes, peintres de rues et grand mères en ont tous un témoignage à vous fournir. Entre photos de touristes, dont l’immédiateté prime sur l’esthétisme, et images professionnelles étudiées, Existe-il une hiérarchie de ces témoignagnes ?

A chaque composition, les images dialoguent et s’enrichissent l’une l’autre, entre l’immédiat et la mise en scène photographique. La superposition, l’incrustation et le découpage, donnent une materialité à ce tissu poreux.

For this edition, Travel Diary is proposing the work of a young artists collective named Planqe. Formed by students from Val de Seine and Lyon’s School of Fine Arts, the collective carries a look moved on prosaic practices. This look forms and deforms objects, furniture, spaces, disrupting these practices.

Here, they deliver, through photography, their testimony on a highly mapped, analyzed, recorded city: Venice. The very first idea, immediate, is that everyone possesses his own fragment of the city, which postcards can be found all around the world. Film-makers, streets painters and grandmothers can supply you with their own testimony.

Between tourists’ photos, the immediacy of which dominates on the aestheticism, and studied professional images, Is there a hierarchy of these témoignagnes ?

IOn each composition, a dialog takes place between the two images which enhance each other, between the immediate and the photographic direction. The superimposing, the inlay and the cutting give materiality to this porous fabric.

Par Quentin Dauvergne

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CARNET DE VOYAGE

CARNET DE

VOYAGE

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Minute Culture

P. Zumthor, Penser l'Architecture

«As long as I remember, I’ve always perceived a hand-crafted object’s beauty like a particular presence of form, like a natural existence, self-conscious about it’s own value.»

Page 31: La Gazette #3

"Aussi longtemps

qu'il m'en souvienne,

j'ai toujours perçu

la beauté d'un objet

façonné par la main de

l'Homme comme une

présence particulière

de la forme, comme

une existence naturelle

et consciente de sa

valeur qui soit propre à

l'objet."

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Page 33: La Gazette #3

EFFERVESCENCE

À PARIS

Du 23 Octobre au 26 Octobre, les foires d’art contemporain font palpiter le temps à Paris.

De cette effervescence restent inscrits dans quelques pages de carnets, des noms, des images et l’idée de proposer un éventail d’œuvres et d’artistes prometteurs et porteurs de félicité, d’émulation et d’euphorie. Ils sont la définition même de la finalité de tels événements. Les occasions furent nombreuses et les initiatives abondantes; il s’agit d’en dresser un portrait global et de mettre en exergue les liens et les connexions. C’est une invitation à s’y rendre l’année prochaine et pour ceux qui y sont passés, d’affirmer tout du moins ensemble, que cette année Paris vibre au rythme des célébrations de l’art qu’elle accueille. Il existe un dialogue intense entre les artistes qui se font écho parfois sans le savoir, et les foires sont l’occasion de mettre en avant les vagues, les courants émergeants à différents endroits de la planète, dans une même dynamique et dans une même temporalité.

Comment en un temps donné, les sensibilités semblent s’accorder entre elles et interroger les mêmes thématiques, à travers un renouveau des médiums et élever la création vers sa potentialité universelle.

From the 23rd to the 26th of October, contemporary art fairs make time twith in Paris.

Of this excitement remain registered in some pages of pads names, images, and the idea to propose a range of works and promising artists and carriers of bliss, emulation and euphoria. They are the definition of the purpose of such events. The opportunities were numerous; it is a question of drawing up a global portrait and highlighting the links and the connections. It is an invitation to go there next year and as those who passed there, to assert quite at least together, that this year Paris vibrates at the rate of the celebrations of the art which it welcomes. There is an intense dialogue between the artists, they echo sometimes without knowing it and fairs are occasions to highlight waves, emerging currents in various places around the world sharing the same dynamics and temporality.

How at given time, sensibilities seem to gather and to question the same themes through a revival of mediums and to to bring up the creation towards its universal potentiality.

PAR ALIZÉE GAZEAU

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Ce qui est frappant d’emblée ce sont les nombreuses connexions faites entre les musées, les galeries, par les artistes eux-mêmes et par les comités. Les Tambours de Latifa Echakch, lauréate du prix Marcel Duchamp 2013, sont nombreux dans les allées, sous la verrière du Grand Palais. Ils témoignent du gage de vibrations, de rythme, provoqué par le prix français dont l’artiste exposée chez Kamel Mennour est la treizième lauréate. Il fait écho à la performance de Laure Prouvost dans la Rotonde du Grand Palais, invité par la Fiac et représentée par la galerie Nathalie Obadia. Depuis son Turner Prize de 2013, la jeune artiste ne cesse de faire parler d’elle. Une fois perché dans les hauteurs de la Rotonde du Grand Palais, on traverse les allées dont la galerie Taka Ishii ouvre une voie. Les œuvres grandioses de Enokura Koji et une œuvre de son jeune admirateur Yukinori Maeda sont exposées. Enokura Koji (1942-1965) fait parti de ces artistes du mouvement Mono-Ha, l’Ecole des choses, qui guident la jeune génération japonaise, au même titre que l’œuvre de l’artiste sud-coréen Lee Ufan dont la galerie Kamel Mennour présente une toile à son stand en écho à l’exposition actuellement au Château de Versailles. Plus loin de la peinture au stand de la galerie Micky Schubert est présentée l’œuvre du peintre abstrait américain Scott Olson où la matière appelle les sens. La peinture sur bois est riche de substance et de nuances colorées.

A la Fiac on déambule dans les étages, on découvre avec joie le dynamisme mondial de la création contemporaine et on se délecte du sentiment d’une liberté créatrice, loin des conventions et du marché parfois sclérosant et plus palpable dans la nef. En descendant, il y a de tout, trop d’œuvres, trop de monde, mais c’est une foire alors on se prête un peu au jeu. Il reste un coup de cœur, une image au bout du compte, une œuvre frappante, inscrite dans la mémoire et c’est probablement pareil pour chacun, on ne peut pas tout retenir et tout voir. Ce sera Olaf Nicolai représenté par la galerie Eigen + art. L’œuvre o.T (atem) de 2014 est aussi belle visuellement que dans sa démarche philosophique. Elle interroge le cheminement de l’idée à l’image. Il s’agit ici aussi de mémoire et de potentialité de l’image à questionner, à dévoiler.

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Rightaway, they are the numerous striking connections made between museums, galleries, by the very artists and by committees. The Tambour of Latifa Echakch, prize-winner of the Marcel Duchamp prize in 2013, are many in paths, under the window of the Grand Palais. They testify of the vibrations, rhythm, caused by the French prize. the artist exposed at Kamel Mennour is the thirteenth. It echos Laure Prouvost’s performance in the Grand Palais’ Rotunda, invited by Fiac and represented by the gallery Nathalie Obadia. Since her Turner Prize of on 2013, many talk about the young artist.Once perched in the heights of the Rotunda, the taka Ishii gallery opens a way. The fantastic pieces of Enokura Koji and the work of his young admirer Yukinori Maeda are exposed. Enokura Koji ( 1942-1965 ) is an artist of the Mono-Ha movement, the School of things, which guide the young Japanese generation, in the same way as the work of the South Korean artist Lee Ufan whose gallery Kamel Mennour presents a painting to its stand in echo in the exhibition in the Palace of Versailles. Farther of the painting in the stand of the Micky Schubert’s gallery, the work of the abstracted American painter Scott Olson is presented, where the matter calls the senses. The paint on wood is rich in substance and in colored shades.

At the FIAC, people can walk in the upper levels, and discover with enjoyment the dynamism of the contemporary creation and be delighted feeling a creative freedom, far from the conventions and from the market sometimes calcifying and more tangible in the nave. By coming down, you can find everything, too many works, too many people, but as a fair, we enter a little into the spirit of the game. There is a crush, an image in the end, a striking work, registered in the memory and it is probably similar for each, we cannot retain everything and see everything. It will be Olaf Nicolai represented by the gallery Eigen + art. The work o. T ( atem ) of 2014 is beautiful visually, but also in its philosophic approach. It questions the progress of the idea in the image. It is also about memory, and the potentiality of the image to question, and reveal.

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«  Attitude  », proposition d’un regard sur l’art contemporain. Un long corridor nous transporte jusqu’à la Plateforme de la foire. Dix artistes sélectionnés pour le prix Arte / Beaux arts Magazine. La galerie Archiraar de Bruxelles présente l’œuvre de Vincent Chenut également représenté à la Young International Artists Fair (YIA) par la galerie française PapelArt. L’œuvre de Vincent Chenut retient toutes les attentions. Elle fragilise la feuille de papier en mettant à mal le support et en faisant de lui, le médium de son expression plastique. La poésie s’articule autour du friable et de la délicatesse et du péril. A ses côtés, jeune diplômée des Beaux Arts de Paris, Caroline Corbasson est représentée par L’Inlassable galerie.

Les œuvres de Caroline Corbasson oscillent entre science et sensible pour permettez au regard de s’ouvrir à un dialogue entre vérités et potentialités intangibles de la science. Ce qui est surprenant dans l’œuvre de l’artiste c’est la lucidité avec laquelle elle manie autant la forme que le fond et l’harmonie émanant de l’association des deux. On peut d’ailleurs admirer son œuvre actuellement dans la galerie du palais Beaux Arts de Paris en l’occasion de l’exposition des félicités, Possibles d’un monde fragmenté.

Pour arriver jusqu’à la plateforme il faut passer devant les œuvres de Moustapha Azeroual, admirer la justesse des dessins de Claire Trotignon, interroger le médium pictural avec celles de Jacques Perconte. Puis la Slick offre un regard circulaire sur la richesse des médiums employés aujourd’hui par les artistes et le champ des possibles offert à leurs expressions. Ken Matsubara fini la séduction visuelle par son installation de vidéos, The Sleeping Water – Storm in a Glass.

Not very far, just a step from Fiac there is the Slick in the edges of the Seine, under the bridge Alexandre III. « Attitude », proposal of a look on the contemporary art. A long corridor transports us up to the Platform of the fair. Ten artists selected for the prize Arte / Beaux Arts Magazine. The gallery Archiraar of Brussels presents Vincent Chenut’s work also represented to the Young International Artists Fair ( YIA) by the French gallery PapelArt. Vincent Chenut’s work catches all the attention. It weakens the paper sheet by damaging the medium and by making the paper the medium of its plastic expression. The poetry articulates around the crisp, delicacy and danger. By his side, young graduate of the School of Fine Arts, Caroline Corbasson is represented by Inlassable gallery.Caroline Corbasson’s works oscillate between science and sensitive to open a dialogue between the truths and inviolable potentialities of science. What is surprising in the work of

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the artist is the lucidity with which she handles as much the shape as the bottom and the harmony emanating from the association of both. Her work is currently displayed at the gallery of the school of Fine arts at the occasion of the Exposition des Félicités, Possibles d’un monde fragmenté. To arrive up to the platform it is necessary to come before the works of Moustapha Azeroual, to admire the correctness of Claire Trotignon’s drawings, to question the pictorial medium with those of Jacques Perconte. Then Slick offers a circular look on the wealth of mediums used today by the artists and the range of possibilities offered to their expressions. Ken Matsubara finishes the visual seduction with his video installation, The Sleeping Water - Storm in has Glass.

Pas très loin, à deux pas de la Fiac il y a la Slick aux bords de la Seine, sous le

pont Alexandre III.

Page 37: La Gazette #3

Chez Claudine Papillon, l’œuvre de Cathryn Bloch retient l’attention, un travail d’orfèvre. Des cartes et des photos sont cousues de fils. Ils modèlent la surface et font onduler la feuille. Tantôt éclatant la matière photographique pour y faire exploser des cristaux de lumière, tantôt sillonnant la carte d’un fil rouge évocateur de frontière, de fil d’Ariane. L’œuvre de Cathryn Bloch se retrouve également à la Fiac au stand des nouvelles acquisitions du fond municipal d’art contemporain de la ville de Paris. Se profile alors les connexions évoquées plus haut comme témoignage de l’émulation globale des artistes entre eux. Comment ignorer le support de la carte par exemple comme outil vectoriel de bon nombre d’œuvres de jeunes artistes  ? En effet si Cathryn Bloch utilise la carte, Vincent Chenut la maltraite aussi et Caroline Corbasson en interroge les limites. La cartographie comme indicateur des résonnances agréables à observer durant cette traversée de foires. Grande découverte de la Fiac Officielle, les œuvres de Paula Doepfner représentée par la galerie Tanja Wagner. Des herbiers littéraires côtoient La Recherche du temps perdu de Marcel Proust dont les pages insérées dans un bloc de glace tendent à s’échapper de leur prison glacée portée par un piédestal en cuivre aux allures de tour solitaire.

At Claudine Papillon, Cathryn Bloch’s work holds attention, a work of silversmith. Maps and photos are sewn by thread. They model the surface and make the sheet wave. Sometimes bursting the material photoschedules to blow up crystals of light, sometimes crossing the map of a red wire like a border, and Ariane’s thread. Cathryn Bloch’s work also finds itself in Fiac in the stand of the new purchases of the Municipal Fund of Contemporary Art of the city of Paris. We can see there the connections between artists, testimonies of a global emulation. How to ignore the medium of the map for example as vectorial tool of a lot of works of young artists? Indeed if Cathryn Bloch uses maps, Vincent Chenut also mistreats them and Caroline Corbasson questions the limits. The cartography as the indicator of echoes is pleasant to observe during this period of fairs. Big discovery of Fiac Officielle, the works of Paula Doepfner represented by the gallery Tanja Wagner.Literary herbariums go alongsideto The Search for lost time by Marcel Proust, whose pages inserted into a block of ice tend to escape from their ice-cold prison,carried by a solitary-tower-looking copper base.

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Plus loin mais poursuivant le parcours, pour la première année, la

Fiac ouvre un nouveau département.

La Fiac (Off)icielle qui se tient à la cité de la mode

et du design. Plus de soixante galeries sont

invitées.

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Page 38: La Gazette #3

La peinture est friable dans son œuvre aux allures de parchemin. Le peintre anglais brouille les pistes de la figuration par un jeu architectural mêlé à des couleurs évanescentes et parfois par un jeu entre représentation de scènes d’intérieur et effacement des détails. Il y a aussi la YIA dans le Carreau du Temple. La galerie PapelArt retient particulièrement l’attention. Elle présente les œuvres de Mélanie Vincent et de Vincent Chenut. Mélanie Vincent offre une œuvre spécialement réalisée pour la foire. Une Collection de plaques de plexis de couleurs fluorescentes. Elles se superposent les unes aux autres et créent des jeux de couleurs. Elles sont toutes gravées à l’envers. Des formes hybrides sorties de l’imaginaire se projettent à partir de représentations fantasmées du bestiaire marin. Il est question semble-t-il de la faculté de l’œil à voir et de la faculté de l’œuvre d’art à révéler. Beaucoup de femmes dans cette semaine d’art contemporain, de la fragilité partout et l’impression que l’heure est à l’exploration des potentialités des médiums dans l’interrogation de la vulnérabilité du monde.

Then also Nick Goss’s painting in the stand of the gallery Josh Lilley draws particularly the attention. The painting is crisp in his parchment-looking artwork. The English painter confuses the representation by an architectural play mixed with evanescent colors and sometimes by a play between representation of interiors and disappearance of details. There is also a YIA in the Carreau du Temple. The gallery PapelArt particularly holds attention. The gallery presents the works of Mélanie Vincent and Vincent Chenut. Mélanie Vincent offers a work specially realized for the fair. A Collection of fluorescent plexi plates.

They overlap some of the others and create sets of colors. Their back is engraved, leaving the front perfectly smooth . Hybrid forms brought out of the imagination fall from representations fantasized over the marine bestiary. It is question it seems of the faculty of the eye to see and of the faculty of the work of art to be revealed. Many women in this week of contemporary art, the fragility everywhere and the impression that it is time for an exploration of the potentialities of mediums in the interrogation of the vulnerability of the world.

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Une peinture de Nick Goss au stand de la galerie Josh Lilley attire particulièrement l’attention.

Page 39: La Gazette #3

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La réouverture du musée Picasso et l’ouverture de la Fondation Louis Vuitton ont contribuées à l’effervescence de la capitale en cette fin d’Octobre 2014. Le Musée Picasso ouvre ses portes à l’Hôtel Salé le 28 Octobre 2014. Redécouvrir  Pablo Picasso  dans l’intimité de l’Hôtel Sallé, au cœur du Marais, c’est fragile et envoutant. C’est aussi l’aveu du lieu comme écrin aux œuvres. Le musée devient l’enceinte de leur puissance et de leur force. D’un point de vue architectural cela fait écho au chef d’œuvre architectural de Frank Gehry construit dans le Jardin d’Acclimatation. Le plan d’eau incliné et les jeux de lumière à la tombée du jour clôturent ces quatre jours de bouillonnement et tentent d’installer Paris dans une impulsion dynamique amenée à durer.

Beaux arts Magazine titre « Paris Capitale de l’art  ». Entre la Monnaie de Paris, le Musée Picasso, la Fondation Louis Vuitton, la Fiac, les foires parallèles et les galeries émergeantes, Paris a tout de la capitale culturelle. Les directions des programmes culturels ont tout mis en œuvre pour avancer à l’unisson afin de créer l’événement de cette rentrée, espérons qu’ils continueront à agir dans ce sens.

Pour terminer

ce panorama

des foires à

Paris chaque

année en

Octobre,

éloignons

nous un peu.

The reopening of the museum Picasso and the opening of the Foundation Louis Vuitton contributed to the excitement of the capital at this end of October, 2014. The Picasso museum opens its doors at the Hotel Salé on October 28th, 2014. Rediscovering Pablo Picasso in the intimacy of the Hotel Sallé, in the heart of the Swamp, is a fragile and mesmerizing experience. The museum becomes a tailored case, enhancing the strength of Picasso’s work. From an architectural point of view, it echos the Frank Gehry's masterpiece built in the Zoological garden. The oblique stretch of water and the lighting effects at day fall closes these four days of bubbling and try to settle Paris in a dynamic impulse brought to last.

Beaux Arts Magazine titles " Paris Capitale of Art ". Between the Currency of Paris, the Picasso museum, the Louis Vuitton foundation, the Fiac, the parallel fairs and the emerging galleries, Paris has everything of the cultural capital. The managements of the cultural programs implemented everything to move forward in unison, to create the event of this new school year, let us hope they will continue in this direction.

Page 40: La Gazette #3

AGENDA CULTUREL

L’agenda c’est une relique du passé, un objet délaissé sur les bancs du lycée de même que ton sac aux sangles étirées parce que trop plein de livres trop lourds. L’agenda c’est une madeleine de Proust pour certains. C’est juste le planning de ce qui vient pour d’autres. En l’occurence, une sélection d’Expos sympathiques à faire les week end où tu ne seras pas trop charrette...

Albums des jeunes architectes

et paysagistes 2014

«L’exposition des « Albums des jeunes architectes et des paysagistes » relaie tous les deux ans la politique du ministère de la Culture et de la Communication en faveur des jeunes architectes et des paysagistes. Cette promotion des AJAP 2014 distingue cette année 13 équipes d’architectes et 5 équipes de paysagistes moins de35 ans.»

à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine de Chaillot1 place du Trocadéro, 16e arrondissementvia Métro 6 & 9 (Trocadéro)Ouvert tous les jours sauf le mardi

Jusqu’au 5 Janvier

Viollet-le-Duc, les visions d’un

architecte

« À l’occasion du 200e anniversaire de la naissance d’Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), cette exposition rétrospective présente l’œuvre singulière de ce grand architecte, théoricien et restaurateur, fondateur du musée de Sculpture comparée dont le musée des Monuments français est l’héritier. »DU 20 Novembre au 9 Mars

Revoir Paris

François Schuiten & Benoît

Peeters

« Dans cette exposition François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs des Cités Obscures, font dialoguer leurs vision futuriste de la Ville Lumière, avec une sélection de dessins d’architectes et de projets d’urbanisme conçus pour Paris depuis deux siècles. »

DU 20 Novembre au 9 Mars

Albums des jeunes architectes

et paysagistes 2014

This event, set every 2 years, relays the Ministry of Culture’s policy in favor of youg architects and landscape designers. The 2014’s promotion awards 13 teams of architects and 5 teams of landscape designers under the age of 35.

Until January, 5th

Viollet-le-Duc, An architect’s

vision

“On the occasion of the 200th anniversary of the birth of Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), this retrospective exhibition presents the unique work of this great architect, theorist and restaurateur, founder of the Museum of Comparative Sculpture whose museum of French Monuments is the heir.”

From Novembre 20th, to March 9th

Seeing paris again

François Schuiten & Benoît

Peeters

“The exhibition vividly communicate a set of old and new utopian representations of Paris (drawings, paintings, models) and many images by François Schuiten around Paris.”

From Novembre 20th, to March 9th

Au Palais de Tokyo13 Avenue du Président Wilson, 16e arrondissementvia Métro 9 (Alma Marceau - Iena)Ouvert tous les jours sauf le mardi

Inside

« Inside propose au visiteur une traversée à l’intérieur de soi dont l’espace d’exposition serait la métaphore. Cette immense odyssée, tant physique que psychique, invite à traverser deux niveaux du Palais de Tokyo métamorphosé par les artistes de façon à ce que, d’une installation à l’autre, nous soyons toujours à l’intérieur d’œuvres qui nous conduisent en nous, de la peau jusqu’à nos pensées les plus secrètes. »

Jusqu’au 5 Janvier

Inside

“Inside offers visitors a passage to the interior of the self, for which the exhibition space serves as a metaphor. This immense odyssey, both physical and psychological, invites us to walk through two floors of the Palais de Tokyo that have been transformed by artists in such a way that, from one installation to the next, we remain constantly immersed in the works, which lead us within ourselves – from our skin to our most intimate thoughts.”

From Novembre 20th, to March 9th

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Page 41: La Gazette #3

Jeff Koons

« Après Versailles, Beaubourg. Cet automne, le Centre Pompidou revient sur les trente-cinq ans de carrière de l’artiste américain le plus controversé (ou presque) de notre époque. Au programme : du kitsch dégoulinant, des lapins fluo et des trucs qui brillent. »

Au Centre PompidouPlace Georges-Pompidou, 4e Arrondissementvia Métro 1-4-11 (Chatelet les halles - Rambuteau)Ouvert tous les jours sauf le mardi

Du 26 Novembre au 27 Avril

Marcel Duchamp, La peinture,

même

« L’œuvre de Marcel Duchamp bouleverse radicalement l’art du 20e siècle. Avec l’invention, dans les années dix, du ready-made - une pièce que l’artiste trouve « already-made », c’est-à-dire déjà toute faite et qu’il sélectionne pour sa neutralité esthétique -, il ouvre la voie aux démarches avant-gardistes les plus extrémistes. »Du 24 Septembre au 5 Janvier

Une Histoire, Art, Architecture

et Design, des années 80 à

aujourd’hui.

« Nouvelle présentation des collections contemporaines du Centre Pompidou, « Une histoire » permet de découvrir au musée plus de quatre cents œuvres des années 1980 à nos jours, offrant pour la première fois la possibilité d’un retour sur l’art des trente dernières années. Peintures, sculptures, installations, vidéos, films, dessins, photographies, maquettes d’architecture, design. »Du 2 Juillet 2014 au 7 Mars 2016

Jeff Koons

After versailles, beaubourg. This autumn, the centre pompidou comes back on thiry five years of carreer, for the most controversed american artist of our time. Expect shiny stuff and ten feet tall rabbits.Until January, 5th

Marcel Duchamp, Painting

«The creator of Fountain (the «Fountain/urinal») is generally perceived as the artist who killed painting. And yet the debate remains open: was not Duchamp’s intention to reformulate it, rather? The Centre Pompidou exhibition now proposes a new interpretation of the paintings of one of the most iconic figures in 20th century art.»

From September 24th to January 5th

A History, art, architecture and

design from the 80’s until now.

“A new presentation of the contemporary collections of the Centre Pompidou, «Une histoire», enables viewers to discover over 400 works in the Museum dating from the Eighties to the present day: a first-time opportunity to look back at the art of the last 30 years.”

From July 2nd 2014 to March 7th 2016

Au Grand Palais3 Avenue du Général Eisenhower 8e Arrondissementvia Métro 1 (Champs Elysées Clémenceau)Ouvert tous les jours sauf le mardi

Niki de Saint Phalle

«Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail. »

Du 17 Septembre au 2 Février

Niki de Saint Phalle

«Niki de Saint Phalle (1930-2002) is one of the most popular artists of the mid XXth century, visual artist, painture, sculptor, and movie maker. The Grand Palais proposes the biggest exhibition for 20 years, dedicated to the artist, with a new approach on her work.»

From Septembre 17th to February 2nd

Au BAL6 Impasse de la Défense, 18e Arrondissementvia Métro 12 (Place de Clichy)Ouvert tous les jours sauf les lundi et mardi

Masahisa Fukase

« Le BAL consacre une exposition à l’un des monuments de la photographie japonaise des années 1970, héritier du noir et blanc tranchant et des angles obliques du mouvement Provoke, initié par Daido Moriyama, Koji Taki et Takuma Nakahira. Sombre et poétique, le regard de Masahisa Fukase (1934-2012) est forgé par cette école qui rejette la narration photographique au profit d’une image fuyante et critique, comme pour émettre un écho lointain au chaos qui règne dans le Japon de l’après-guerre. »Jusqu’au 3 Janvier 2015

Masahisa Fukase

The BAL dedicates an exhibition to one of the monuments of the Japanese photography of the 1970s, heir of the black and the cutting white and the oblique angles of the movement Provoke, introduced by Daido Moriyama, Koji Taki and Takuma Nakahira. Dark and poetic, the look of Masahisa Fukase ( 1934-2012 ) is forged by this school which rejects the photographic story prior to a critical image.From September 24th to January 5th

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Page 42: La Gazette #3

Il est certes particulier d’ouvrir une chronique en consacrant le premier numéro uniquement à son introduction. J’ai cependant jugé cela nécessaire étant donnée la nature du sujet traité. Car s’il y a bien une chose sur laquelle les architectes s’accordent, c’est à comparer leur discipline à celle des compositeurs. La littérature relative à l’architecture regorge d’un champ lexical emprunté à la musique. Les auteurs se plaisent à filer des métaphores lors de leurs descriptions sensibles d’une œuvre, à tel point que sur le papier les bâtiments en deviennent de véritables partitions. La littérature musicale n’est pas en reste en attribuant aux grands compositeurs une gestion de l’espace sonore digne d’un architecte :

«L’architecture mouvante de Bach laisse, en guise de trace, un mouvement plus solide que le granit dans le fond de notre âme : il fait de

notre émotion un espace. Il spatialise le mouvement.» 1

Mais si tout le monde en use et en abuse alors pourquoi y a-t-il si peu à lire sur la nature profonde de ce lien ? Pourquoi rester aussi évasif ? N’y a-t-il donc rien de concret à développer ? N’est-ce donc qu’un moyen pour les architectes de rendre plus lyrique leur métier et un compliment fait aux musiciens pour vanter la justesse de leur pensée constructive ? Tel est le point de départ de cette chronique : une frustration. Celle d’un jeune étudiant en architecture passionné de musique à qui l’on parle d’une chimère.

Comment procéder ? Pas à pas, car le terrain est glissant et l’on tombe aisément dans des parallélismes abusifs qui n’ont pas de réel fond et je m’excuse d’avance pour ces quelques accidents où l’engouement d’une si passionnante réflexion m’aura emmené trop loin. Chaque article aura un point de départ, une idée qui associera ou au contraire semblera dissocier ces deux disciplines. De là se nourrira une réflexion qui par problématiques, analogies et comparaisons explorera différentes pistes. Cependant le but de ces articles ne sera pas d’établir des vérités, encore moins de distiller de tout cela une grande phrase résumant le lien entre architecture et musique. Il ne s’agit pas non plus d’imaginer que l’on puisse faire un musée à la façon d’un poème symphonique ou une sonate à la façon d’une villa.

«Mon objet, en toute modestie,

est de tenter d’expliquer

l’instrument dont joue

l’architecte, d’en montrer

l’immense registre et d’éveiller

ainsi les sens à sa musique.»

Steen Eiler Rasmussen,

Découvrir l’architecture

MUSIQUE ET ARCHITECTURE

Accordons

nos équerres,

It is certainly particular to open an article by dedicating the first one to its introduction. I however considered it a necessity being given the nature of the handled subject. There is one thing on which architects agree : Comparing their discipline to that of the composer. The literature relative to the architecture abounds in a lexical field borrowed from music. The authors like to spin metaphors during their sensitive descriptions of a work, to such a extends that on paper, buildings become partitions. The musical literature is not outdone by attributingto the big composers a management of the sound space deserving of an architect:

" The unstable architecture of Bach leaves, by way of track, a movement more solid than the granite at the bottom of our soul: he creates a

space of our emotion. He spatialises the movement. "

But if everybody makes an excessive use of it, then why is there so little to read on the deep nature of this link? Why remain so evasive? Is not there thus anything concrete to develop? Is it thus only a mean for the architects to make their job more lyric and a compliment made for the musicians to praise the correctness of their constructive thought? Such is the starting point of this column : a frustration. That of a young person studying architecture, passionate about music to whom we speak about a fancy.

How to proceed? Step by step, because it’s a wet ground and we fall easily in excessive parallelisms which have no real bottom and I apologize beforehand for these few accidents where the craze of a so fascinating reflection will have taken me too far. Every article will have a starting point, an idea which will associate or on the contrary will seem to separate these two disciplines. From there will feed a reflection which by problems, analogies and comparisons will explore various tracks... However the purpose of these articles will not be to establish the truths, even less to distil of all this a big sentence summarizing the link between architecture and music. It is not either a question of imagining that we can make a museum like a symphonic poem or a sonata like a villa.

PAR CLÉMENT CIESIOLKA

Page 43: La Gazette #3

à lire / to read

à voir / to watchà écouter / to listen to

L’intérêt de cette chronique sera de se faire rencontrer deux champs et de voir si de cette collision ne naitront pas des idées pertinentes, des angles de vue différents, si l’on ne pourra entrevoir une autre manière de penser telle chose ou voir telle autre.

Kandinsky développe une théorie du rapprochement des arts, ce qu’ils peuvent apprendre les uns des autres et comment. Ayant été, comme vous le savez, un grand mélomane, il s’est interrogé sur comment la musique, «l’art le plus immatériel à l’heure actuelle»2 selon lui, par un langage abstrait qui ne vise pas à représenter ou à décrire un phénomène naturel, arrive à toucher des «résonances intérieures» qui vont agir sur l’inconscient de l’auditeur et aller jusqu’à la spiritualité. A partir de cet exemple, il incite donc les différents arts à s’intéresser et à comprendre comment un autre utilise ce qu’il appelle ses «éléments propres», pour utiliser par la suite les leurs dans la recherche de mêmes effets sur l’âme. «Ainsi l’approfondissement en soi-même sépare-t-il les arts les uns des autres, cependant que la comparaison les rapproche dans la recherche intérieure»

Vous l’aurez compris, cette chronique est à appréhender comme une expérimentation ; certes de ma part, mais également de la votre. Elle ne sera un succès que si elle provoque chez vous la curiosité de vous plonger dans cette réflexion. C’est dans cette optique que chaque article sera accompagné de références à voir, lire et écouter. J’insiste sur le côté échange de cette chronique. Son plus grand aboutissement se résumerait à ce que vous veniez à ma rencontre pour nous assoir autour d’une table et échanger idées, lectures, musiques, films...Cela m’amène à aborder un autre point qui je pense devait l’être dans ce premier article. Il ne s’agit pas d’une chronique sur la musique «classique» et l’architecture, mais bien la musique en général.Cependant, et particulièrement pour le sujet qui est le notre, il est incontournable de s’y intéresser. A ceux qui frémissent au moindre coup d’archet, à ceux qui fuient lorsque résonne le cor et tonne les timbales, de grâce restez avec nous. Vous savez apprécier un Vermeer ou un Picasso, alors pourquoi pas du Beethoven ou du Ravel ? Le terme «classique» intimide quelque peu, on regroupe en vérité dessous le baroque, le classique, le romantisme, le modernisme et le contemporain ; en résumé la majeure partie de l’histoire de la musique du XVIème siècle à nos jours. Il n’y a qu’une seule musique, et pour apprécier cette chronique, il va falloir l’écouter comme vous parcourez l’architecture.

Beethoven, Symphonie n°7, le deuxième mouvement, l’AllegrettoIl faut bien commencer quelque part...Gotta start somewhere...

Bach, Suite pour violoncelle n°1, le préludeQue vous entendiez ce que Bach est capable de faire avec un seul instrument.Listen to what Bach can do with one single instrument.

Daft Punk, Giorgio by MoroderParce que j’ai promis que je ne parlerai pas que de classique. De plus le mélange de genre opéré et sa relative longueur vous obligeront à écouter la structure de l’écriture musicale et à relever les problématiques qui se posent par la diversité présente.I promised I wouldn’t only talk about classical music. This piece urges you to listen to the structure of the writing, and the problems raised by diversity.

The interest of this column will be to make two fields cross each other, and see if this collision will bring relevant ideas, different viewpoints, if we cannot glimpse another way of thinking such or such thing.

Kandinsky develops a theory of the link between arts, what they can learn from each other and how. Having been, as you know, a big music lover, he wondered about how the music, « the most immaterial art at the moment » 2 according to him, by an abstract language which does not aim at representing or at describing a natural phenomenon, manages to affect « internal echos » which act on the unconscious of the auditor and touch spirituality. From this example, he thus incites the various arts to understand how an other one uses what he calls its « own elements », to use afterward theirs in the search for the same effects on the soul. « So the deepening in oneself separates the arts from each other, however that the comparison moves closer to them in the internal search »

As understood, this column is to be taken as an experiment; for me as for you. It will be a success only if it gives you the curiosity to plunge you into this reflection. It is from this perspective that every article will be accompanied with references to be seen, to read and to listen to. I insist on the side exchange of this column. if it makes you want to sit around a table and exchange ideas, readings, musics, movies... then I would have reached my goal. It brings me to approach another point which I think is the main subject of this first article. It is not about a column on «classical» music and architecture, but about good music generally.

However, and particularly for the subject which concerns us, you have to be interested in it. To those who shiver in the slightest bow, in those who run away when resounds the horn and thunders timpani, please stay with us. You know how to appreciate a Vermeer or a Picasso, then why not of the Beethoven or the Ravel? The term «classical» intimidates a little, we really include below that term baroque, classic, romanticism, modernism and contemporary music; almost the major part of the music history from the XVIth century to our days. There is only one kind of music and to appreciate this column(chronicle) he(it) is going to need to listen to him(it) as you travel(browse) the architecture.

1 André Suarès, «Esquisse pour un portrait de Bach», in Valeurs et autres écrits historiques, politiques et critiques (1924-1948)2 Wassily Kandinsky, Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier (1910)

Amadeus de Milos Forman (1984)Car c’est un film absolument magnifique qui vous laissera sans voix et qui en plus dépeint ce qu’est un compositeur (avec une attention toute particulière pour la scène d’écriture du Confutatis).An amazing movie that will leave you speechless, and moreover shows what a composer is (see the Confutatis writing scene).

point culture : introduction à la musique «classique» par Links The Sun Un podcast disponible sur youtube qui vous permettra d’en apprendre plus tout en étant plaisant et drôle.introduction to classical music by Links the Sun, a youtube podcast which you can learn from in an easy way.

Kandinsky, Du Spirituel dans l’artOn en a parlé dans ce premier article et ce sera à nouveau le cas par la suite.We talked about it in this first article and it won’t be the last time.

à écouter / à voir /

à lire /

Page 44: La Gazette #3

Midnight in Paris suit Gil Pender, scénariste hollywoodien qui voyage entre le Paris contemporain et le Paris passé, où il y rencontre ses figures artistiques et littéraires (Picasso, Hemigway, Gertrude Stein). C’est un mélange de romance, de comédie et d’imaginaire qui en fond un bon film, et pas seulement parce que vous laisserez transporter par les lignes et surfaces sinueuses de l’Art Nouveau.

L’Art Nouveau est aussi connu sous les noms de Jugendstil (en Allemagne), Style Sécession (en Autriche), Stile Liberty (en Italie) ou encore Yachting Style (également en France). Ce mouvement a éclos en Europe dans les années 1890 alors que les artistes et architectes cherchaient un style nouveau qui correspondrait à la modernité du siècle à venir.

Avant l’Art Nouveau, les designers puisaient plutôt leur inspiration dans l’architecture médiévale ou encore plus ancienne, ce qui est alors sur le point de changer. Certains architectes qui cherchaient de nouveaux motifs décoratifs ont commencé à voir dans les courbes et dans les motifs complexes fournis par la nature (notamment les plantes) une source possible de style pour la suite. Les escaliers de l’Hôtel Tassel sont un exemple de cette idée. Les effets de l’Art Nouveau sur l’architecture furent brefs mais firent date, surtout lorsque l’on voit que beaucoup de ces graphismes sont encore populaires aujourd’hui. Cependant, il ne doit pas être confondu avec le mouvement Arts and Crafts qui lui est contemporain. Celui-ci prônait un retour à l’artisanat tandis que l’Art Nouveau était plus tourné vers une nouvelle vision des arts décoratifs.

Midnight in Paris follows Hollywood screenwriter Gil Pender as he travels between present-day Paris and the Paris of decades past, meeting his artistic and literary heroes (Picasso, Hemingway, Gertrude Stein). Its mix of romance, comedy, and whimsy makes it a thoroughly enjoyable movie, not in the least because you’ll be treated to the sinuous lines and surfaces of the Art Nouveau movement.

Art Nouveau, or quite literally «new art,» is also known as Jugendstil (Germany), Secessionist (Austria), Stile Liberty (Italy) and even Yachting Style (in French again). You can see it in the flowering and curvilinear forms of the desk, furniture, and wall decorations above. It arose in the 1890s throughout Europe as artists and architects were searching for a new style that would befit the coming modern century.

Before Art Nouveau, designers had looked to ancient or medieval architecture for inspiration, but that was about to change. Some architects seeking new decorative patterns began to think of the curves and intricate forms of nature, specifically plants, as a possible source for the style of the future. The stairs in the Hotel Tassel exemplify this idea. Art Nouveau’s effect on architecture was short but memorable, especially when you think of its many still popular graphic designs. However, it shouldn’t be confused with its contemporary, the Arts and Crafts movement. While Arts and Crafts focused on an overall return to individual craftsmanship, Art Nouveau was more about a new vision for decorative arts.

PLAN

SÉQUENCE

Art Nouveau (environ 1890 à 1914)

+ Midnight in Paris (2011)

Dans Plan Séquence, on vous fera

partager au cours des prochains mois

l’analyse d’un étudiant en architecture

publié dans un article chiné sur Architizer.

L’intérêt de ses écrits et de mettre en lien

un film et un mouvement architectural qu’il

illustre. Si certains sont connus de tous,

d’autres sont à découvrir au fil des pages

de votre journal préféré. La traduction se

veut au plus proche de l’article original.

Pop-corn, please.

Leeloo aussi recharge sa carte pcounter sur internet.

Page 45: La Gazette #3

Le New York du Cinquième Elément est à l’image de ce qu’imaginaient les futuristes. Comme l’Art Nouveau l’a montré, le changement de siècle a été une période d’expérimentation pour l’architecture. Les futuristes (à la base tous italiens) étaient fascinés par les usines, le bruit, la vitesse, la violence ou le danger. Ces images incarnaient tous les aspects les plus passionnants de la nouvelle ère industrielle dans laquelle ils commençaient à vivre. L’électricité, le moteur à combustion interne entre autres avancées convainquirent les italiens qui le futur serait rapide, industriel et audacieux.Bien que les premiers futuristes étaient des poètes, des peintres et des sculpteurs, ils furent rapidement influencés par l’architecte Antonio Sant’Elia. En 1914, il conçut Città Nuova, une série de dessins à propos d’un projet de métropole industrielle aux formes puissantes et gigantesques. Ses bâtiments révèlent autant une construction moderne (acier, béton, verre) qu’un langage architectural emprunté à l’industrie et aux infrastructures. Le Cinquième Elément adopte le style architectural éclectique de New York mais conserve la cacophonie, le mouvement et le danger de la mégalopole futuriste. Quant aux futuristes eux-mêmes, ils s’engagèrent dans l’armée italienne pendant la première Guerre Mondiale pour tenter l’expérience de la guerre moderne. Nombre d’entre eux furent tués et le mouvement perdit de son ampleur après la guerre.

Le film en lui-même se passe dans un lointain futur et tourne autour d’une histoire classique de lutte entre le bien et le mal, avec un

savant mélange de comédie, de romance et de science-fiction. Les premières scènes (après un court flashback en 1914) sont à New York,

ville qui a cru jusqu’à des proportions gigantesques. Des voitures volantes filent dans les airs, bourdonnant autour de gratte-ciels

démesurés. D’innombrables passerelles connectent ces immenses structures, donnant le sentiment que la ville suit ce mouvement, quel

qu’en soit le sens.

Futurisme (1909 – 1914)

+ Le Cinquième Elément (1997)

Bien que les buildings du

Cinquième Elément soient d’un

style éclectique assez unique, cela

ne fait pas de doute que le New

York du XXIIIe siècle est un rêve

futuriste devenu réalité.

Though the buildings themselves of The Fifth Element seem to have a uniquely eclectic style,

there’s no question that the New York City of the 23rd century is a Futurist’s dream come true.

The movie itself is set in the far future and tells a classic story of good versus evil with a healthy dash

of comedy, romance, and sci-fi quirkiness. The opening scenes of the movie (after a brief flashback

to 1914) take place in New York, a city which has been scaled up to titanic proportions. Flying cars race through the air, buzzing among the towering

skyscrapers. Innumerable walkways connect these immense structures, giving the sense that the city

abounds with movement outside and within.

The Fifth Element’s New York City is the spitting image of what the Futurists wanted the future to look like. As the Art Nouveau demonstrated, the

turn of the century was an experimental time for architecture. The Futurists (initially all Italian) were

obsessed with factories, noise, speed, violence, and danger. These ideas embodied all the most exciting

aspects of the new machine age that they were beginning to experience. Electricity, the internal

combustion engine, and other advancements left the Italians convinced that the future would be fast,

industrious, and bold.

The first Futurists were poets, painters, and sculptors, though they soon influenced architect Antonio Sant’Elia; in 1914 he produced the Città Nuova, a series of drawings that projected an industrial metropolis of powerful towering forms. His buildings exposed their modern construction (steel, concrete, glass) as well as all the architectural language of infrastructure

Leeloo aussi recharge sa carte pcounter sur internet.

and industry. The Fifth Element adopts New York City’s eclectic architectural styles but keeps all the cacophony, movement, and danger of a Futurist megalopolis. As for the Futurists themselves, during World War I they eagerly enlisted in the Italian military to enjoy the thrill of modern battle, though many were killed and the movement lost its momentum after the war.

Page 46: La Gazette #3

Le Rôle de ma Vie (Wish I Was Here) de Zach Braff

Dix ans après Garden State, son premier film acclamé par la critique, l’ancien acteur et scénariste de la série Scrubs se remet derrière la caméra. Ca se passe à Los Angeles, un jeune comédien raté tente d’élever ses enfants entre les auditions ratées, sa femme surfeuse réduite à remplir des tableurs excel dans la compagnie des eaux, son frère surdoué asocial et son père condescendant. Tout bascule lorsque ce dernier lui annonce son cancer en phase terminale. Au-delà de ce pur produit du rêve américain en perte de vitesse, chaque personnage extrêmement bien écrit et la photographie très “arty” provoque chez nous une émotion pure et primaire. À voir.

CHRONI’CULTE

Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre de Ubisoft Montpellier

La Première Guerre mondiale a toujours été peu porteuse de jeux vidéo. Un conflit politique un peu trop compliqué, une guerre de tranchées assez pauvre en potentiel héroïque à la première personne… Les raisons de cette absence vidéoludique sont multiples. Mais Soldats Inconnus n’est pas un jeu DE guerre (type Call of Duty ou Medal of Honor), c’est un jeu SUR la guerre. Il s’agit de destins croisés inspirés de lettres de poilus selon un gameplay de point and click assez bien développé même si l’histoire semble assez courte à terme. Graphiquement, c’est une perle. Un joyau de cartoon et d’inspirations visuelles. Jetez-y un coup d’oeil faute d’y jouer.

Wish I was here by Zach Braff Ten years after Garden State, the directors’ first acclaimed film, actor and director of series Scrubs is behind the camera, once again. The story takes place in Los Angeles, where a young unsuccesfull comedian is trying to raise his children while attending various failed auditions. Married to a surfer whose primary occupation is to complete excel files for the water company, his brother is an anti-social genius, and they share a patronizing father. Everything changes once his father reveals to him that he’s got cancer, in a latter phase. Looking beyond this pure declining American dream product, whose characters are extremely well taken care of, and its artsy photography, the sentiment that his story creates is pure and primary. You should see it.

Valiant Hearts: The Great War World War I has never been really supported in video games. The political conflict is too complicated, the war of trenches is rather poor in heroic potential... the reasons of this gaming absence are various. But the Valiant Hearts is not a DE war game (Call of Duty or Metal of Honour type) , it’s a game of war ON war. It’s about crossing destinies inspired by hairy letters according to a gameplay to the point and a very well developed click-on even though the story seems short-termed. Graphically, it’s a gem. A visual inspiration and cartoon jewel. Give it a try.

T’y as joué ?

Tu l’as vu ?

Page 47: La Gazette #3

Turn Blue des Black Keys

Le deux enfants terribles du new blues américain reviennent après El Camino, leur album très remarqué de 2011. Fidèles à eux-mêmes, on retrouve dans ce nouvel opus des balades rythmées (presque épiques sur Weight of Love), des basses profondes et puissantes. Petite anecdote : la sortie de cet album a été annoncée via le compte Twitter de Mike Tyson. Quelle classe.

Ateyaba de Joke

Ce jeune rappeur originaire de Montpellier signe chez Def Jam France pour son premier album. Repéré à la base par l’un des membres de TTC, il pose un rap nonchalant assez souvent second degré sur des instru tout simplement incroyablement léchées. Le rédac chef est fan, lui qui a pourtant le rap français en horreur.

Ateyaba by Joke

This young rapper from Montpellier signs in Dez Jam France for his first album. Spotted by one of the members of TTC, his rap is non-chalant and often goes to another level especially by the incredible use of the background instrumentals. The editor in chief is a fan, he who fears the French rap.

Turn Blue by the Black Keys

This is the comeback of the bad boys of the new American blues after El Camino, their well known album in 2011. Trustworthy in their style, we find in this new opus some rhythmical ballads (almost epic on Weight of Love) and deep and powerful basses. Trivia: the coming-out of the album was first announced on Mike Tysons’ twitter. Classy.

Tu l’as écouté ? Tu l’as écouté ??

Page 48: La Gazette #3

AGENDA SPORTIF

First, you’ve got to see our school’s women’s team, because they’re the real deal! Otherwise, a bit less fancy, is the Paris Volley University Club, finalist of the cup and championship last year. Here as well there is European cup and the seat is between 8 and 10 Euros, it’s worth it ! And guess what? Our friends in the Paris Volley play near the school too, indeed games take place in at the Stade Charlety (in a small room way better than the mess of Gaudin father and son !)Schedule and details in Parisvolley.com.

Do you remember when I talked about the Hall Carpentier and the Stade Pierre de Coubertin? Well it’s here that you’ll meet the Paris-Levallois, Jacques Monclar’s club!The championship begins in October and the seat is around 12 Euros.Schedule on parislevallois.com!

So now we’re starting with great stuff! PSG Handball, it’s almost like the PSG in football : stars everywhere, big show, European contests… To sum it up: very high level, but at tiny prices ! The cheapest tickets are at 10 Euros and the small size of the hall will allow you to really enjoy the show ! The atmosphere is really warm (especially during championship season) because the public is well aware. It takes place either at Stade Pierre de Coubertin (for championship) in the 16th arrondissement, either at la Halle Charpentier (for European) in the 13th arrondissement (10 minutes away from school). More intel on PSGHand.fr

Hi there! How was summer? A cool rhythm, a

not too shabby nutrition and a regular physical

activity? All in all, nothing better than a week

of hard archi work, coming soon !

Maybe it’s time to look up for sports to

practice during the semester/year.

Fortunately, the sports association (AS) of

the ENSAPVS is more active than ever before

and proposes a large choice of activities!

But Zumba doesn’t sound like it, does it ?

Sport on T.V at least that’s something ! Well,

you’ll get paid too because the gazette made

her investigation and is ready to deliver you

some great plans! Beautiful games for almost

nothing, the perfect combo to fill an empty

sunday !

Hey ! Alors bonnes vacances ? Un rythme

cool, de l’activité physique régulière et une

alimentation pas trop dégueu ? Tout le

contraire de tes futures semaines de charrette

qui arrivent donc ! Alors toi aussi tu te dits que

se mettre aux sports ça ne serait quand même

pas une trop mauvaise idée ? Ça tombe bien

l’AS de l’ENSAPVS est plus active que jamais

et te propose un bon choix d’activité !

Bon finalement après deux séances de Zumba

c’est plus ton truc ? Le sport tu préfères

regarder, c’est déjà bien assez ? Okay, bas

ça tombe bien aussi parce que la gazette te

propose quelques bons plans parisiens, du

beau jeu pour pas cher histoire de meubler un

week-end tranquille côté boulot !

Handball

Alors là on commence avec du lourd, le PSG Handball c’est presque comme le PSG au niveau du foot, il y’a de la star, du spectacle, de la coupe d’Europe. Bref du très haut niveau sauf que pour les prix, c’est kiki ! Ça commence à partir de 10 balles et comme la salle n’est pas énorme, on profite déjà bien du spectacle ! L’ambiance est bonne (notamment en championnat) parce que le public s’y connaît vraiment bien. C’est soit au stade Pierre de Coubertin (pour le championnat) dans le 16e soit à la Halle Carpentier (pour l’Europe) dans 13e (10 minutes de l’école) que ça se passe !Plus d’infos sur PSGHand.fr !

Volley-Ball

Alors déjà tu peux aller voir l’équipe féminine de l’école puisqu’elle envoie du bois sévère ! Et sinon en un peu moins stylé il y a le Paris Volley Universitaire Club, finaliste de la coupe et du championnat de France l’année dernière. Ça joue la coupe d’Europe là aussi et la place en tribune supporteur est entre 8 et 10 euros, pas chère franchement ! Encore une fois le spectacle n’est pas loin de l’école parce que nos amis volleyeurs jouent au stade Charlety (dans une petite salle bien plus réussie que le gros bazar des Gaudin père et fils...)Calendrier et informations supplémentaires sur Parisvolley.com !

Basket-Ball

Vous vous rappelez de La Halle Carpentier et du Stade Pierre de Coubertin ? Parce que c’est aussi là-bas que vous pouvez retrouvé la Paris-Levallois, le club de Jacques Monclar ! Les matches de championnat commencent fin septembre, la place est à environ 12 euros. Le calendrier sur parislevallois.com !

PAR HUGO BALLAIRE

Page 49: La Gazette #3

I could talk about the Stade Français and their new stadium design by the starchitecte Rudyyyy Ricciottiii ! Or about the Racing Metro that you can find in Colombes. Though both teams play well, have high expectations for the season and some really good players. But I prefer to inform you that with 20 minutes of RER (B or C) you can go to Massy. And that Massy plays in pro D2 (second division). So that means that if you are more a fan of the “terroir” side of the rugby, if you want to be side by side with the players, hear them scream during the game and hear the noise of the impacts you’ll love it ! The cover stand are 15 Euros, the other 10. There is beer, waffles and sandwich for nearly nothing (to be sure to persuade you, they give out the surplus after the end of the game!). So you can understand, I had a crush! Games are at the Stade Jules Ladoumègues, most often the Sunday afternoon. More intel on rcmessonne.com.

Honestly, I’m not going to talk about the PSG, the only time I went to the Parc was for Rugby… However for our friends from the north (I’m not speaking of GoT please…) of Paris I want to suggest you to watch the Red Star (yes in English !). Iconic team of the french football which now play in the third division. The seat is really cheap (10 Euros in main stand) and the atmosphere is damn good for the third division, must say that Red Star’s fan are no jokes ! Home matches are at the Stade Bauer in St-Ouen.

If you’ve never seen a hockey game it’s totally worth it. It’s spectacular but without knowing the rules, you won’t understand anything! The good thing is that many teams in the region play in the top division so you’ll have plenty opportunities to see games with this beautiful sport. Quick release of the teams you can find near of Paris: St-Germain-en-Lay (in Yvelines), Montrouge (on the line 4 of the subway), the Racing which plays at Vélizy (in Yvelines too), the Paris Jean Bouin you can find them in Auteil and the Stade Français in St-Cloud ! Most of the time games are free, the public is well aware and the atmosphere really cool and familial.

Of course you can go to every ENSAPVS’s team games too. Most of them will play in an university championship this year and deserve to be supported!

At the end of October, Paris welcomes the very last Master 1000 of the season, a decisive step in the masters run (the tournament which gathers the very best players of the world). It takes place in the POPB, only 10 minutes from school ! A lot of options are available : week pass, day pass and even morning or evening pass (quite flexible for busy students !). The show is guaranteed because the best tenismen of the world come here to play on one of the quickest court in the game ! The closed atmosphere of the POPB is pretty special (even more when you know Rolland-Garros) but not so bad… Indeed, the main problem is the price, no hope to find a day pass below 30 Euros.

Football

Bon franchement je vais pas vous parler du PSG, le Parc j’y suis allé qu’une fois c’était pour un match de rugby... Par contre pour nos amis du nord de Paris je veux bien vous inviter à aller voir le Red Star, équipe historique du football français qui joue maintenant en nationale. La place n’est pas chère (10 euros pour la tribune d’honneur!) et l’ambiance est assez folle pour de la 3e division, faut dire que bon les supporteurs du Red c’est des vrais de vrais ! Les matchs à domicile c’est au stade Bauer à St-Ouen !

Rugby

Ici aussi je pourrais vous parler du Stade Français et de son nouveau stade signé Rudyyyyy Riciotiiiii ! Ou encore du Racing-Métro qui joue à Colombes mais je vous invite à vous y rendre. Alors que pourtant ça envoie du beau jeu, ça vise les phases finales et il y a de la star en pagaille... Mais non voilà je préfère vous informer qu’en 20 minutes de RER B ou C on peut aller à Massy. Et que Massy ça joue en Pro D2 (deuxième division). Du coup si on est fan du côté « terroir » du rugby, si on veut voir les joueurs à moins d’un mètre, les entendre se gueuler dessus dans les rucks ou les bruits des impactes et bas on se régale à Massy ! La tribune couverte c’est 15 balles, la non-couverte c’est 10, y’a de la bière, de la gaufre et des sandwichs pour pas cher (et en plus il donne souvent les surplus après la fin du match !). Vous l’aurez compris j’ai été conquis ! Les match c’est au Stade Jules-Ladoumègues, généralement le dimanche après-midi. Plus d’info sur rcmessonne.com.

Tennis

Bas alors vous avez raté le master de Bercy ? Vous pensez la saison terminée ? En temps normal ça aurait été le cas oui... Mais pas cette année ! Et ouais, parce que les ptits tennismen français ont assuré et la France est en finale de la Coupe Davis ! Et pas contre n’importe qui : c’est rien que le roi Roger Federer (et donc la Suisse) en face ! Pour l’occasion, la ville de Lille prête son tout nouveau grand stade signé Valode et Pistre (ça c’est la partie archi de l’article). Donc je résume : finale de l’unique compétition internationale de tennis à 2h de Paris, des moules frites, l’ambiance chaleureuse du Nord et un petit peu d’archi. Un week-end comme on en fait peu non ? Alors oui là où ça fait mal c’est côté budget : il faut compter 30e minimum et les places partent à une vitesse folle...

Hockey sur Gazon

Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais vu un match de Hockey sur Gazon, ça vaut le détour ! C’est spectaculaire mais sans les règles vous comprendrez pas tout... Le bon point c’est qu’on a tellement d’équipes d’Ile-de-France en élite que y’a beaucoup de match à aller voir pour apprivoiser ce noble sport ! Un petit tour des équipes visibles pas loin de Paris : St-Germain-en-Lay (en Yvelines), Montrouge (sur le tramway ou la 4), le Racing qui joue à Vélizy (en Yvelines aussi), le Paris Jean Bouin qui joue à Auteil et le Stade Français qui joue à St-Cloud ! Généralement les match sont gratuits, le public avisé et l’ambiance très familiale.

Et bien sûr vous pouvez aller voir tous les match de nos équipe de l’ENSAPVS participant au différents championnats universitaires !

Page 50: La Gazette #3

Recette

Procurez-vous des chips (à l’ancienne ou ondulées)

Trempez-les dans du Kiri puis du tarama

BON APPÉTIT

Devinette

Quelle est la différence entre un pigeon ?

Musée

Jean Nouvel posera un gros pavé de la taille de quatre

Beaubourgs dans le Nord de Pékin. Le nom de ce musée

: le Namoc, National Art Museum of China.

Interne

Tinder c’est fini : le zéro six du redac-chef :

06.35.36.15.12

Syrie

On touche du bois, c’est la Daech.

Hollande, Gloire et Beauté

Notre président considère l’exil en Suisse. Il fait sa

valoche *badum tchiii*

Soleil Levant

Le conseil indispensable de Tadao Ando :

À propos du dernier bâtiment de Shigeru Ban : “C’est

nippon ni mauvais, mais on ne se fait pas trop de sushi”.

Aventure

Koh-Lanta a enfin repris sur TF1. Bilan du premier mois

: 6 morts.

Des rumeurs à propos du lieu de tournage de la sixième

saison de Man vs. Wild : la ligne 13.

Résurrection

Les ascenseurs fonctionnent ! (sauf au cinquième étage)

Citation

“Les loutres, ça poteau-poutre” - Le Corbusier, 1924

7ème Art

Dans Interstellar, Matthew McConaughey joue toujours

un Texan courageux et sarcastique, mais cette fois-ci

astronaute.

Découverte

Un téléphone portable qui va sous l’eau et qui t’aide à

respirer, c’est en vérité un tuba.

Réponse à la devinette ci-dessus : Soit il vole.

Recipe

Get yourself some chips (traditional or wavy)

Dip them in some Kiri then Tarama

BON APPÉTIT!

Riddle

What’s the difference between a pigeon?

Museum

Jean Nouvel will put down a big paving stone the size

of four Beaubourgs North of Beijing. The name of the

museum : the Namoc, National Art Museum of China

Intern

Tinder is over : here’s the zero six of the chief editor:

06.35.36.15.12

Syria:

We knock on wood, it can’t go on like Daech.

Hollande, Glory and Beauty

Our president is considering the exile in Switzerland.

He PACS his things up.

Rising Sun

Tadao Ando’s essential advice:

About Shigeru Ban’s last building: It’s sake, not too

bad, we’re sushi about it.

Adventure

Koh-Lanta finally started again on TF1. First month

toll: 6 dead

Some rumors about the place of shooting of the sixth

season of Man vs. Wild: Paris Subway Line 13

Ressurection

The elevators are working! (Except on the 5th floor)

Quote

“Whipped cream, it post-beam”- Le Corbusier, 1924

7th art

In Interstellar, Matthez McConaughey still plays

a courageous and sarcastic Texan, but this time

astronaut.

Discovery

A cell phone that goes underwater and helps you

breathe is in reality a scuba.

Answer to the previous riddle: It either flies

PAPARARCHI

Page 51: La Gazette #3

SagittaireUranus et son orbite entre en corrélation avec Pluton et Morpion, le moment parfait pour entrer dans une association étudiante de l’ensapvs... La gazette recrute.

SAGITTAIRE CÉLÈBRE :SYLVAIN MASSOUÉ

CapricorneVous êtes belle et vous le savez. Mais arreter de le crier sur tous les toits, vous êtes tellement plus sexy en jeune ingénue.

CAPRICORNE CÉLÈBRE : TINTIN AU TIBERT (OUI PARCE

QU’IL EST PARTI AU TIBET EN JANVIER)

VerseauRegardez les signes! Si vous ne le faite pas vous risquez de louper des questions.

VERSEAU CÉLÈBRE : DOUBLE FACE

PoissonPour reprendre le cri d’amour du crapeau : cohabitez ! Vous y trouverez bien être et légèreté et tout sera luxe, calme et volupté...

POISSON CÉLÈBRE : LE CAPITAINE NEMO

BélierVous aimez les Powerpoints et les oeuvres de Jean Nouvel? Alors criez cette phrase en cours d’Engel: «Architecture is excepchonol»

BÉLIER CÉLÈBRE : ANISH KAPOOR

TaureauN’attendez pas passivement qu’elle (il) vienne vous voir ! Dormir sur la bequille n’est pas une fin en soit et arretez d’avoir peur de vous retrouver cornu. Prenez-vous par où je pense !

TAUREAU CÉLÈBRE: MICHAEL JORDAN

GémeauxSoldes ! Les tongs et les crocs sont à moitié prix pendant... 2ans ! Si tu veux un vrai style, Crocs bleu en plastique mou et short à fleurs, tu te sentiras comme dans du beurre

GÉMEAUX CÉLÈBRE: JACKY DUCAMPINGDESFLOTSBLEU

Cancer Jean Claude Vandamme disait : «un plus un sa fait pas deux sa fait un». Voyez, finalement vous ne buvez pas tant que ça...

CANCER CÉLÈBRE: ALPHONSE BROWN LE RAPPER DU PORT DU HAVRE

LionLe Corbusier disait: « la maison est une machine à habiter». Pensez y car vous même vous êtes «trop une machine gros». Arretez donc de vous plaindre parce que « le professeur est méchant», c’est normal, c’est un architecte...

LION CÉLÈBRE : NALA

ViergeTu es jeune et nouvelle, tu es beau et nouvô. Tel Neo n’hésite pas et saute, tu verras que la matrice t’aidera car tu es l’élu(e).. au moins de son coeur (ouuuuuu c migniiiiioooonnn)

BalanceVotre coeur oscille entre votre mère/père et votre copain/copine. T’es chelou toi !

BALANCE CÉLÈBRE : LA JUSTICE.

ScorpionStill lovin yoouuuuuuhouuhouuu..

SCORPION CÉLÈBRE : LE CHANTEUR DE SCORPION.

HOROSCOPE

Aries: Do you like the Powerpoint presentations and the work of Jean Nouvel?So shout this phrase during class of mr. Engel.“Architecture is excephonol”

Taurus: Don’t just wait passively for him/her to come see you! Sleeping by yourself is not the end of the world and stop being afraid not to be liked! Take yourself from where you should and do it!

Gemini: Sales! Flip flops and crocs are half price since...2 years now! If you want to be in style, try wearing some blue plastic crocs and a hawaian vermuda, you;re gonna feel just fine.

Cancer: Jean Claude Vandamme used to say: “One plus one does not equal deux but one”. You see? You don’t drink that much!

Leo: Le Corbusier used to say: “ A house is a machine for living in” . Think about it since you too are “such a machine bro”. Stop complaining because you think “the professor is mean”, it’s normal, he’s an architect…

Virgo: you are young and you’re a freshman, you are beautifyl and you’re still a freshman. Like Neo, do not hesitate and jump, you’ll see that the matrix will help you if you’re the chosen one... at least of his heart.

Scorpio: You really need a translation for that ? I mean, Seriously ? No one will ever read it anyway... And the gazette doesn’t let me grow weed at home. Fuck it, I quit. Alternative translation : «That’s what she said»

Sagittarius: Uranus and its orbit is entering in collision with Pluton and … , the perfect moment the join a student association of the ENSAPVS… La Gazette is recruiting!

Capricorn: You’re sexy and you know it. But stop shouting it from the rooftops, you’re so much sexier as a young unsuspicious person.

Aquarius: I’m aquarius, I’m aquarius, I’m aquarius, I’m aquarius...

Pisces: To remuse the toad’s matting call: try cohabitation! You’ll find well-being, thoughtlessness, and all will be luxurious, calm and sensual delight

Balance : Your heart hesitates between your mom/dad and your boy/girlfriend. Shit, you’re weird

Page 52: La Gazette #3

JEU

Si Mr Leschouarc’h est dans la salle 205 mais que Mr Alexopopoulos l’a réservée alors que dans le même temps Mr Malverti est sensé être dans la salle 309 mais qu’il utilise la 510. OU AURA COURS Mr DREYFUS

If Mr Leschouarc’h is in the 205 though Mr Alexopopoulos reserved it a the same time while Mr Malverti should use the 309 but uses the 510. WHERE IS Mr DREYFUS GOING ?

Page 53: La Gazette #3

NOVEMBREMovembre Lovembre

MIN. :

MAX. :

Novembre pointe le bout de son nez, avec une moyenne de 12°C et quelques journées ensoleillées tout de même, histoire de pas nous faire déprimer.On préconise aussi - pour votre santé mentale - un peu de vitamine C (le matin), et un peu d’avance pour imprimer vos A0 (pas le matin).Dernière ligne droite avant les prochaines vacances qui promettent d’être inoubliables, avec en perspective soirées raclettes et repas en tous genres.L’hiver approche à grands pas mais en attendant, vous aurez besoin pour les semaines à suivre de :

-un k-way (le jaune est pas mal finalement)-un masque protégeant des vapeurs toxiques venant

de la cimenterie Calcia-un parapluie (pourquoi pas ?)

-la Gazette bien-sûr

MR

Sur ton vélib’

dans le seul ascenseur qui marche, juste après le vélib’.

METEO

MIN. :

MAX. :

Novembre rears it’s ugly head, with an average of 12°C / 53°F and a few sunny days as well, just not to get too depressed.We think you should -for your own mental health- have a bit of C vitamin (in the morning) and a bit of spare time to print your A0 sheets (definitly not in the morning.)Last straight line before the next holidays who promise to be unforgettable, with Raclettes evenings and food of every kind. WINTER IS COMING but for now, here’s what you need for the next few weeks :

-a k-way (Yellow’s finally not so bad)-a mask, protecting you from the toxic cloud of the

Calcia Factory-an umbrella (why not ?)-La Gazette, of course.

- omelette du fromage (I wanted to put it somewhere)

On your vélib’

In the only usable eleva-tor, right after getting off of your vélib’.

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