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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 19 ème année - N° 3340 - Mercredi 20 Février 2019 - Prix : 200 Fc La CENI donne le coup d’envoi de la campagne électorale Hier mardi 19 février, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a ouvert officielle- ment la campagne électorale pour les élections anti- cipées du président de l’Union et des Gouverneurs des Îles. Plusieurs candidats et représentants des candidats, le ministre en charge des élections, la presse et tous les membres de la CENI ont été pré- sents. A ujourd’hui nous entamons une nouvelle page pour la démocratie comorienne avec la tenue des élections anticipées du président et des Gouverneurs des Îles. Une élection née des recomman- dations des Assises nationales de février suivie du réfé- rendum tant contesté par l’Union de l’Opposition et une partie de la société civile du 30 juillet dernier. LIRE SUITE PAGE 3 La CENI lance la campagne électorale Prières aux heures officielles Du 16 au 20 Février 2019 Lever du soleil: 06h 05mn Coucher du soleil: 18h 36mn Fadjr : 04h 56mn Dhouhr : 12h 26mn Ansr : 15h 50mn Maghrib: 18h 39mn Incha: 19h 52mn

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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected]

Paraît tousles jours sauf les week-end

Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com

La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales19ème année - N° 3340 - Mercredi 20 Février 2019 - Prix : 200 Fc

La CENI donne le coup d’envoi de la campagne électorale

Hier mardi 19 février, la Commission ElectoraleNationale Indépendante (CENI) a ouvert officielle-ment la campagne électorale pour les élections anti-cipées du président de l’Union et des Gouverneursdes Îles. Plusieurs candidats et représentants descandidats, le ministre en charge des élections, lapresse et tous les membres de la CENI ont été pré-sents.

Aujourd’hui nous entamons une nouvelle pagepour la démocratie comorienne avec la tenuedes élections anticipées du président et des

Gouverneurs des Îles. Une élection née des recomman-dations des Assises nationales de février suivie du réfé-rendum tant contesté par l’Union de l’Opposition etune partie de la société civile du 30 juillet dernier.

LIRE SUITE PAGE 3

La CENI lance la campagne électorale

Prières aux heures officielles Du 16 au 20 Février 2019

Lever du soleil: 06h 05mnCoucher du soleil:18h 36mn

Fadjr : 04h 56mnDhouhr : 12h 26mnAnsr : 15h 50mnMaghrib: 18h 39mnIncha: 19h 52mn

Page 2: La Gazettelagazettedescomores.com/assets/pdfs/QuarkXPress 3340.pdf · 2019. 2. 20. · Juridiction : l’arrêt portant liste pro - visoire des candidats suivi du second et dernier

« Parce que l’on est bien obli-gé de reconnaître que sans la dili-gence du sieur BourhaneAbdallah, la section administrati-ve de la Haute juridiction n’auraitjamais su pour la société au capi-tal de 7 milliards, supposée appar-tenir à l’ancien vice-président encharge des finances. In fine,qu’est ce qui nous dit que l’insti-tution a diligenté les enquêtesnécessaires pour les 16 autrescandidats qui étaient provisoire-ment retenus, ne serait-ce que surle point précis du patrimoinequ’ils ont déclaré ? ».

L’avocat de Mohamed AliSoilih, Youssouf Msa a enta-mé une procédure de

demande de révision de l’arrêt de lasection administrative statuant enmatière électorale en date du 09février dernier. Celui-ci portant surla liste définitive des candidatsautorisés à se présenter à l’électionprésidentielle du 24 mars prochain

avait disqualifié la candidature deMamadou, au motif qu’il avait dis-simulé une partie de son patrimoi-ne. Fait d’autant plus étonnant qu’ilavait été retenu par la Cour, lors dela publication de la liste provisoiredes candidats présidentiables,publiée le 29 janvier dernier.

Nous ne dirons pas que la Cours’est déjugée en disqualifiantMohamed Ali Soilihi, après l’avoirqualifié, fut-ce provisoirement. Cequi est étonnant, c’est le motif de ladisqualification. On se rappelle quel’ancien candidat BourhaneAbdallah avait introduit un recoursen annulation de la candidature deMamadou. Les raisons étaient nom-breuses mais nous n’évoqueronsque celle qui a retenu l’attention dela Cour : dissimulation d’une partiede son patrimoine. Et quel patrimoi-ne ! Celui-ci, est en fait une société,au capital de plus de 7 milliards. Cen’est pas une petite épicerie, ni unemaison en tôles mais une grossesociété que la Cour suprême n’a pas

su (ou pu) voir ? En cet instant précis, ayons une

pensée particulière pour la défunteCommission Nationale de Luttecontre la Corruption, abrogée pardécret en début de mandat, quiaurait pu faire le boulot. Parce quel’on est bien obligé de reconnaîtreque sans la diligence du sieurBourhane Abdallah, la sectionadministrative de la Haute juridic-tion n’aurait jamais su pour lasociété supposée appartenir à l’an-cien vice-président en charge desfinances. Qu’est ce qui nous dit quel’institution a diligenté les enquêtesnécessaires pour les 16 autres can-didats provisoirement retenus, neserait-ce que sur le point précis dupatrimoine déclaré ?

Pourtant, nous croyons savoirque la Cour suprême doit user detous les moyens possibles pour véri-fier si le patrimoine déclaré est véri-dique. Nous ajouterions même quecela voudrait dire que la Cour avérifié tout ce qu’il y avait à vérifier

avant la publication de la liste pro-visoire.

Mais passons. Ce qui est encoreplus grave, c’est que selon l’avocatde Mohamed Ali Soilih, MeYoussouf M’sa l’institution auraitété « dupée » par BourhaneAbdallah. Elle se serait contentéedes allégations de ce dernier, sansencore une fois diligenter les inves-tigations inhérentes et ira jusqu’àinvalider une candidature en l'ab-sence d’éléments probants si l'on encroit Me Youssouf M'sa. Pour fairebref, la section administrative sta-tuant en matière électorale, se seraitbasée sur la bonne parole du candi-dat qui voulait nous faire quitter lazone franc. Ahurissant. « J’aienvoyé des huissiers au greffe duregistre de Commerce, aux Impots,aux domaines et ces derniers n’onttrouvé aucune trace de la société àréglementation limitée au capital de7 milliards », expliquait-il lundidernier à la sortie de l’audience.Pire encore, le conseil de Mamadou

a affirmé que Bourhane Abdallah,dans sa requête n’avait joint aucundocument justifiant l’existencemême de ladite société.

Ahurissant, écrivions-nous.Mais, il faut peut-être soutenir laconclusion selon laquelle la sectionadministrative statuant en matièreélectorale ne dispose pas desmoyens juridiques pour diligenterdes enquêtes de ce genre. En effet,quels sont les moyens qui luiconfèrent le droit de procéder à desréquisitions aux Domaines, auxImpôts, etc ? Il est sans doute là leproblème. Le problème de la préci-pitation répondant à un agenda poli-tique en République. Et il n'estabsolument pas exclu que d’autresproblèmes du même genre soientsoulevés au cours de ce processusélectoral qui va sans doute nousréserver bien des surprises.

Fsy

RECOURS À LA COUR SUPRÊME DE MAMADOU

Une demande qui ne fait pas l’unanimité des juristesSuite à l’audience qui a eu

lieu lundi dernier à la chambreadministrative de la CourSuprême statuant en matière élec-torale demandant la révision del’arrêt de la Cour sur la liste défi-nitif des candidats aux électionsprésidentielles, des juristes mont-rent que ladite demande est sansfondement.

Le 18 février, une audiences’est tenue dans la sectionadministrative statuant en

matière électorale de la Cour suprê-me. L’avocat de Mohamed AliSoilih, Me Youssouf Msa, a intro-duit le 13 février dernier unedemande de révision de l’arrêt défi-nitif de la Cour publié quelquesjours plus tôt, lequel avait exclul’ancien argentier de l’Etat de lacourse présidentielle. Et il demandelogiquement la réintégration de sonclient afin qu’il puisse se présenterà la présidentielle de mars prochain.Après cette audience, ils sont nom-breux à réagir sur l’application destextes.

Yhoulam Athoumani ne partagepas du tout l'argument selon lequella décision de la cour suprême, sta-tuant en matière électorale, demeu-re susceptible de recours, fût-ce derévision. « Cet argument n'est pasfondé, en ce sens que la loi de 2005relative à Cour suprême n'a pasprévu le cas du contentieux électo-ral. Il est vrai que depuis le 30juillet 2018, cette cour suprême estdevenue la juridiction suprême enmatière administrative, judiciaire,constitutionnelle, électorale et descomptes, mais néanmoins, l'on ne

peut associer le contentieux admi-nistratif au contentieux électoral. Lejuge administratif n'est pas le jugeélectoral. De la même sorte qu'onpeut affirmer ici, que le juge judi-ciaire ne peut être le juge adminis-tratif. C'est pour dire que la loi de2005 citée ne concerne pas le cas ducontentieux électoral. Qu'ainsi, onne peut invoquer cette loi à l'appuid'un recours dirigé contre la déci-sion de la cour suprême arrêtant laliste définitive des candidats à élec-tion présidentielle. Que par cemotif, tout recours doit être déclaréirrecevable. D'où l'idée affirmer quela loi de 2005 relative à la Coursuprême n’est pas applicable dansle cas d'espèce », explique-t-il.

Me Mohamed Kamardine, avo-cat au barreau de Moroni estimepour sa part qu’en se plaçant surl’angle des attributions électorales,on peut considérer que laditedemande est sans fondement. «Habituellement, à ce stade, iln’existe que deux arrêts de la HauteJuridiction : l’arrêt portant liste pro-visoire des candidats suivi dusecond et dernier arrêt relatif à laliste définitive des candidats admisà concourir ». En se plaçant sousl’autre angle des compétencesissues de la loi organique sur laCour Suprême, « on pourrait admet-tre que sa demande est fondée endroit ».

De son côté, Me AbdoulbastoiMoudjahid montre que l’arrêt estdéfinitif. Donc, non susceptible derecours. « Je penses que la Sectionadministrative a statué selon lesrègles régissant auparavant la Courconstitutionnelle, en l'occurrence la

loi organique 2005 sur les autresattributions de la Cour constitution-nelle. Or, cette loi n'a prévu aucunrecours possible, même en révision.Il est important de souligner queseule cette loi organique fait foi enmatière électorale. Il n'est pas hon-nête d'invoquer la loi sur la coursuprême uniquement parce que laSection administrative de relève decette Cour, et faire abstraction de laloi applicable en la matière »,démontre-t-il.

Quant à Mohamed Rafsandjani,il soutient la thèse selon laquelle lerecours en révision est possible etqu’il est prévu par les textes. « Il estpossible pour chacune des sectionsde la Cour que ça soit la sectioncontentieuse, judiciaire ou adminis-trative. Pour la section judiciaire, lerecours en révision est prévu par lesarticles 114 jusqu’à 118 de la loiorganique portant attribution de laCS. Le recours en révision est pos-sible devant la section administrati-ve. D’ailleurs devant la sectionadministrative, il y a même troisrecours possibles contre un arrêtdéfinitif : on peut faire un recoursen révision, recours en rectificationd’une erreur matérielle manifesteou bien on peut faire un recours eninterprétation. Tout ça pour un arrêtdéfinitif », indique-t-il. Selon cedoctorant en droit, le recours enrévision est prévu par la loi orga-nique par les articles 161 jusqu’à163. « Oui on peut faire un recoursen révisons contre un arrêt rendupar une chambre de la CS. Je rap-pelle ici que si un arrêt est rendu parla chambre de la CS, forcement ilest définitif parce que la CS statue

toujours en dernier ressort », préci-se-t-il.

Ce dernier montre par la suiteque la CS n’a à priori aucun textequ’il doit appliquer en matièreconstitutionnelle et électorale. Cedernier reste convaincu qu’on doitse référer aux textes existants. « Cen’est pas que la loi organique de laCS n’a jamais été visé dans les visasde la CS quand il statut en matière

électorale que la loi n’est pas appli-cable. La CS ne vise que la loi qu’ila besoin pour trancher le litige. Pourl’instant il n’a pas eu le besoin deciter la loi organique sur la CS.Mais là par exemple, comme il estsaisi en révision, il aura besoin decette loi organique pour décider sic’est recevable ou pas », conclut-il.

Mohamed Youssouf

SOCIÉTÉ LGDC du Mercredi 20 Février 2019 - Page 2

LISTE DÉFINITIVE DES CANDIDATS AUTORISÉS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

De la précipitation répondant à un agenda politique en République

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La CENI donne le coup d’envoi officiel de la campagne électorale

Dans un entretien avec LaGazette des Comores, Said Ali SaidChayhane revient sur le finance-ment du processus électoral. Leministre des Finances et du Budgeta précisé que les Comores « sont enmesure de financer leurs élections »même si un apport des partenairesserait le bienvenu. Le ministreexplique que c’est à travers leFonds de Consolidation des AcquisDémocratiques (FOCAD) qui a étéintégré dans la loi des finances2017 que les Comores pourrontassurer le financement des élec-tions.

"L’objectif de ce fonds est definancer des électionsmais aussi d’autres dépen-

ses de souveraineté qui entrent dansla consolidation de la démocratiedans notre pays », précise-t-il enexpliquant que le principe a été retenuet a été porté par la loi des finances de2017. Convaincu de l’importanced’un tel fonds, Said A. S. Chayhaneprécise que ce fonds a déjà servi aufinancement des Assises nationales de

février 2018, du référendum de juillet2018 et serviront pour les électionsanticipées de Mars et Avril prochain.

L’argentier de l’Etat laisse entend-re qu’il s’agit d’une nouvelle dyna-mique mise en place pour permettre àl’archipel de « s’autofinancer » dansplusieurs domaines comme cela a étéle cas avec le fonds qui finance laréfection des infrastructures telles queles routes. « Tout a été financé par desressources intérieure et nous espéronsconsolider cette nouvelle stratégiepour que les générations à venir enbénéficient ou proposent de nouvellesformules d’autofinancementmeilleurs. Mais je suis convaincuqu’il faut avoir le minimum pourdemander de l’aide », indique-t-il.Pour lui, le pays est en mesure definancer ses élections.

Pour ce qui est des sources d’ali-mentation du compte ouvert à laBanque Centrale des Comores surdemande du ministre des finances parla lettre N°17-74 en date du 12 Août2017, il est écrit que « un sous comp-te intitulé ‘’FOCAD’’ sera alimentépar les versements des surestaries

portuaires ». Said Ali Said Chayhaneassure que l’alimentation de ce comp-te provient en majeure partie desrecettes intérieures. Il précise néan-moins que des fonds provenant del’extérieur peuvent être transférésdans ledit compte. « Nous avons desprélèvements journaliers de dix (10)millions. Les six (6) millions sontdestinés au remboursement de la dettedu FMI et les quatre (4) millions pourle FOCAD », a-t-il soutenu. Pour leministre des finances et du budget,l’Etat ne compte que sur ce fondspour financer les prochaines électionsbien que les partenaires peuvent évi-demment soutenir le processus.

Concernant la réduction du bud-get de la Commission ElectoraleNationale et Indépendante, le minist-re des finances a montré que lesdépenses au sein de cette institutionsont réduites. Une bonne partie dumatériel électoral est disponible. « Lebudget n’est pas à son habitude parcequ’il y’a une bonne partie du matériellogistique qui est disponible », ren-chérit-il. Pour financer ces électionsanticipées de mars et avril prochain,

M. Chayhane explique qu’un budgetestimatif a été établi et approuvé. « Lemontant minimum pour le finance-ment des élections a été estimée à1,750 milliards de francs comoriens», annonce-t-il.

Ce qu’on aurait souhaité pourpouvoir prendre en charge les mis-sions d’observation et d’autres moda-lités qui ne font pas partie de l’organi-sation logistique et interne du proces-sus c’est un budget de presque trois

(3) milliards », démontre-t-il avant depréciser qu’avec le minimum, l’Etatserait prêt à faire face à l’organisationdu double scrutin. Le ministreexplique que jusqu’à ce jour, certainspartenaires ont exprimé leur volontéd’accompagner financièrement leprocessus bien qu’actuellement aucu-ne somme n’a été décaissée.

A.O Yazid

Dans le cadre du renforcementdes capacités du personnel des diffé-rentes directions et centres douaniersen matière de simplification et har-monisation de la facilitation deséchanges, la douane comorienne asollicité l’appui et le support del’OMD. Ainsi un atelier de cinqjours est ouvert hier mardi dans lecadre de la coopération avec l’orga-nisation mondiale des Douanes.

Un atelier de cinq jours sur laConvention de Kyoto Réviséea été ouvert hier mardi à

Moroni. La journée a vu la participa-tion du directeur général de la douane,de deux experts de l’OrganisationMondiale des Douanes (OMD) et desfonctionnaires de l’AdministrationGénérale des Douanes. « Les Comores

sont en bonne voie et cet atelier per-mettra à la douane comorienne d’adhé-rer à l’’accord de l’OrganisationMondiale du Commerce et à laConvention de Kyoto Révisée visant àaccompagner à travers la facilitation

des échanges au niveau international »a déclaré Samson Bilangna,Administrateur technique principal àla Direction du contrôle et de la facili-tation de l’Organisation Mondiale desDouanes.

Cet atelier qui va prendre fin le 22février est organisé par l’OMD à partirde fonds finlandais en faveur de l’ad-ministration douanière de l’Union desComores. Le directeur général de ladouane parle d'un objectif simple àsavoir la formation des cadres desDouanes Comoriennes à la maîtrisedes instruments internationaux consa-crés à la facilitation des échanges, telsque l’Accord de l’OMC sur la facilita-tion des échanges et la ConventionInternationale pour la simplification etla modernisation des régimes doua-niers pour la Convention de KyotoRévisée. « L’adhésion des Comores àla CKR présente des avantages consi-dérables. Une adhésion réussie per-mettra à l'économie des Comores d'entirer tous les bénéfices. C’est dans cesens que l’état comorien veut adhérer

rapidement à la CKR compte tenu descoûts d'option potentiels qui incom-bent aux parties encore non contrac-tantes », indique Kamaldini Soeuf.

A ce rythme, les douanes como-riennes participent d’une manièreconcrète au développement du pays etvers l’émergence tant souhaitée par lescomoriens. « On n’émerge pas enachetant et vendant, c’est en produi-sant et en investissant en termes d’é-changes », avance-t-il, avant deconclure que l’adhésion à la CKRramènera beaucoup d’investisseurs etrenforcera le secteur privé car la miseen place de procédures efficaces etsimplifiées aux frontières constituel'un des facteurs importants pour déter-miner les endroits où il convient d'in-vestir ».

Ibnou M. Abdou

EN “ UNE “ ACTUALITES LGDC du Mercredi 20 Février 2019 - Page 3

Participants à l'atelier de la douane

Pendant son discours d’ouverture,le président de la commission élec-torale, Dr Ahmed Djaza a tiré lasonnette d’alarme. Ce dernier a pré-cisé qu’on traverse une période sen-sible. « Il m’incombe de rappeler àtous les acteurs du processus électo-ral, particulièrement aux candidatset partis politiques en compétitionainsi qu’aux trois cent huit milletrois cent onze (308 311) électeurs,que les élections sont un moment deconfrontation d’idées, de program-mes et de vision de l’avenir, dans lerespect des principes démocratiqueset de la dignité de la personne aveccomme unique objectif l’améliora-tion des conditions de vie de la

population et le maintien de la paixet de la stabilité », annonce AhmedDjaza, président de la CENI. Parces mots, il appelle au respect de lapersonne à la fois physique et mora-le.

Pour Me AhamadaMahamoudou, ce discours doits’accompagner aux actes. « Si laCENI veut que le processus sedéroule dans un climat de paix et destabilité comme elle l’a dit, alorselle doit œuvrer pour cette stabilitéen premier responsable », lance-t-il.Pour sa part, le président de laCommission électorale a préciséque celle-ci est « prête et conscien-te du travail qu’elle doit fournir

pour que ce processus sert de levierde développement durable pournotre pays. C’est pourquoi la CENIva s’atteler à mettre au point l’expé-rience acquise, et à travailler sansrelâche pour la réussite de ce pro-cessus en cours, afin d’assurer l’é-galité de chance pour tous ». LaCeni promet d’organiser des élec-tions équitables, transparentes, fia-bles et crédibles dans un environne-ment apaisé.

Au cours de la cérémonie d’ou-verture de la campagne électorale,les candidats ont signé un code debonne conduite présentée par laCENI. Conformément à tous lestextes nationaux et internationaux,

de la nécessité de promouvoir lapaix et la stabilité. S’étalant surquatorze (14) articles, le code sou-tient le caractère de bonne conduitede tous les candidats dans la courseà la fois pour les gouverneurs desîles et du président de l’Union. Enson article 3, ledit code de bonneconduite rappelle en son point (e)l’interdiction de toute manipulation,intimidation ou corruption desagents électoraux ou des déléguésdes candidats. En son article 4, lecode interdit toute implication desforces de l’ordre dans la campagne.

Le spécimen distribué aux can-didats et aux représentants des can-didats présents à la cérémonie, trei-

ze (13) noms sont retenus. Enrecours auprès de la ChambreAdministrative de la Cour Suprême,la candidature de Mohamed AliSoilihi n’a pas été présentée. Pour leministre en charge des élections,Mohamed Daoudou le rajout de cedernier dans les bulletins de voten’émanera que de la Cour Suprême.« La CENI vient d’ouvrir officielle-ment la campagne. A partir deminuit celle–ci débutera et on avan-ce. En ma qualité de ministre desélections, je respecterai la loi. Toutce que la cour décidera, on l’appli-quera », a-t-il soutenu.

A.O Yazid

Atelier national sur la Convention de Kyoto Révisée (CKR)La douane comorienne sollicite l’appui et le support de l’OMD

PROCESSUS ÉLECTORAL

Said Ali Chayhane : "Nous sommes en mesure de financer nos élections"

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LGDC du Mercredi 20 Février 2019 - Page 4

SOCIÉTÉ

Du mardi 12 au samedi 15février dernier s’est tenu à Kigali(Rwanda) un atelier de regroupe-ment élargi pour les pays del’Afrique de l’Est. Ce genre d’ate-lier élargi regroupe les pointsfocaux nationaux du Fonds pourl’Environnement Mondial (FEM),les points focaux des Conventionsrelatives à l’Environnement et les

autres parties prenantes clés, ycompris la société civile, pour lestenir informés des stratégies, poli-tiques et procédures du FEM et lesencourager à plus de coordination.

Par ailleurs ces réunions per-mettent aux points focaux derencontrer leurs homologues

d'autres pays de la région. Ils per-

mettent également aux autres parte-naires du FEM, en particulier auxagences du FEM, d’examiner etréexaminer les politiques et procé-dures et de partager les expériencestirées des projets du FEM et leurintégration dans les cadres de leurspolitiques nationales.

Face à la détérioration de l’étatde l’environnement mondial, leFEM a reçu un soutien importantd’un montant total de 4,1 milliardsde dollars au titre de son nouveaucycle quadriennal d’investissement(FEM-7) afin d’aider à protéger lesforêts, les terres, l’eau, le climat etles océans, bâtir des villes vertes,protéger la faune menacée, et s’atta-quer aux nouvelles menaces quipèsent sur l’environnement, àl’exemple de la pollution des merspar les déchets plastiques.

C’est dans ce contexte, qu’aucours des discussions menées, leFem a proposé de prendre certaines

mesures pour mieux comprendreson rôle et le programme d’action deFEM-7. En effet, il a été relevé que« l’expérience montre que l’échanged’informations entre les principauxpartenaires du FEM pose plusieursproblèmes. Les principaux partenai-res et parties prenantes ne compren-nent pas toujours bien le rôle duFEM ni en quoi consistent ses acti-vités de programmation et son pro-gramme d’action. En outre, ils nesavent pas toujours exactementquels sont leur rôle et leurs respon-sabilités, ou bien ils comprennentmal ce qu’on attend d’eux ».

Ces ateliers permettent ainsi auxdifférents participants de mieuxconnaitre les mécanismes de fonc-tionnement de cette grande organi-sation dévouée au financement del’environnement.

Il convient de souligner que laplupart des projets environnemen-taux dans notre pays sont financés

par cet organisme dont l’objectif estde « s’attaquer à des problèmesenvironnementaux à caractère pla-nétaire tout en soutenant les initiati-ves nationales de développementdurable.

C’est ainsi que dans sa mission il« fait fonction de mécanisme decoopération internationale dans lebut de fournir, à titre gracieux ou àdes conditions libérales, des moyensde financement nouveaux et supplé-mentaires destinés à couvrir les sur-coûts convenus de mesures visant àaméliorer la protection de l’environ-nement mondial ».

Les Comores sont membres dela circonscription comprenant lesComores, Djibouti, Érythrée, Éthio-pie, Kenya, Madagascar, Maurice,Rwanda, Seychelles, Somalie,Soudan du Sud, Tanzanie etl’Ouganda.

Mmagaza

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL (FEM)Réunion élargie du FEM pour l’Afrique de l’Est

INAUGURATION DES BÂTIMENTS DE LA BRIGADE DES MINEURS

La sécurité des enfants, une prioritéUne cérémonie d'inauguration

de la brigade des mœurs et desmineurs de Ngazidja a eu lieu lundidernier. Cette cérémonie a vu laparticipation des autorités de l’Etat,des institutions et des ONG desComores.

Le droit des enfants suscitebeaucoup des débats auniveau mondial. Ainsi leur

sécurité reste au cœur des autoritéscomoriennes. C'est pour cela quel'Union des Comores avec l'appui del'UNICEF a inauguré la brigade desmœurs et des mineurs de Ngazidjaafin de lutter contre les abus faits àl'enfant. « La cérémonie qui nous ras-semble ce jour revêt une importanceparticulière. En effet, le bâtiment dontnous allons procéder à l'inaugurationofficielle est le témoignage de l'excel-lence de la coopération entre le dépar-tement dont j'ai l'honneur de diriger,et l'UNICEF dans le domaine de laprotection de l'enfant. Puisque bienavant ce projet, nous avons signé uneconvention avec l'UNICEF, qui portesur la mise en place à l'ORTC d'unprogramme de sensibilisation sur laprotection de l'enfant », a fait savoirMohamed Daoud, le ministre de l'in-térieur.

La brigade des mineurs a pourmission de prévenir la délinquancejuvénile, d'assurer la prise en chargedes enquêtes policières sur les cas desenfants victimes et en conflit avec laloi, d'enquêter sur les infractions dontsont victimes les mineurs, comme lesagressions sexuelles, les mauvais trai-tements. Elle a également pour man-dat d'assister les enfants en danger etvictimes d'autres types de violence etassurer la protection de leur intégritéphysique. « Cet événement me donne

également l'occasion de réaffirmermon engagement à tout mettre en

œuvre pour que la police nationale àtravers la brigade des mineurs puisse

mener ses activités dans les condi-tions les plus appropriées dans notrepays » assure le ministre.

A son tour, Dr Marcel Ouatara, lereprésentant de l'UNICEF auxComores n'a pas caché sa joie pourcette inauguration de la Brigade desmineurs. « L'histoire de cette réhabili-tation remonte au mois de juin 2017quand la requête a été faite de réhabi-liter ces locaux qui étaient dans unétat déplorable. Ainsi, l'UNICEF aengagé près de 20 millions de francscomoriens pour financer les travauxde réhabilitation de cette brigade, l'a-chat de mobiliers de bureau et d'équi-pements informatiques », affirme DrMarcel Ouatara.

Et lui d’ajouter que « pour cette2019, l'UNICEF va poursuivre son

appui aux brigades des mineurs,notamment à travers des termes deréférence de la brigade des mineurs,de développement des procéduresinternes au sein de ces brigades afinde déterminer leurs rôles et responsa-bilités, et à travers le développementde kits de formation d'un pôle de for-mateur certifié au niveau de la policenationale ». Pour rappel, pour l'année2018, les services d'écoute et de pro-tection des enfants et femmes victi-mes de violence ont accueilli près de700 enfants (698) dont (534) filles. Etla brigade des mineurs de Ngazidja areçu près de 66 cas.

Nassuf Ben Amad

Au centre le ministre de l'Environnement du Rwanda

PASSATION DE SERVICE

M’madi Kapachia prend ses fonctions à la direction du Fonds Routier

L’ancien secrétaire d'Etat,Mmadi Kapachia vient de prendreses fonctions officiellement hiermardi. Il a succédé donc, à BoinaliEl Tidjane, absent lors de la céré-monie de passation à la direction dufonds routier.

Le chef de l’Etat, AzaliAssoumani avant de prendrecongé pour se lancer dans la

campagne électorale a signé plusieursdécrets dont celui portant la nomina-tion de Mmadi Kapachiya commeadministrateur du Fonds routier. Hiermardi, cet ancien secrétaire d’Étatchargé de l’Urbanisme a pris officiel-lement ses fonctions et la cérémonie

de passation s’est faite en l'absence deBoinali El Tidjane l’ancien patron duFonds Routier.

« Je ne suis pas un étranger dansces fonctions. Je connais parfaitementle domaine car j’étais là depuis desmois comme secrétaire d’Etat encharge de l’Urbanisme », indiquel’Administrer du Fonds Routier.

Le nouveau patron promet l’amé-lioration dans le domaine des infras-tructures routières. D’après lui, il estvenu à point nommé puisqu'il vaconcrétiser le souhait ardent du chefde l'Etat de faire les Comores un paysémergent d'ici 2030. « C’est tout à faitimpossible d'aller vers l’émergencesans le développement des infrastruc-

tures routières », lance-t-il. MmadiKapachiya sollicite l'aide de tout lemonde notamment les automobilistes

pour aller de l'avant pour le change-ment.

Ibnou.M. Abdou

Mmadi Kapachia prend la direction du Fonds routier

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LGDC du Mercredi 20 Février 2019 - Page 5SOCIÉTÉ

Pour une surprise, le résultatde la confrontation entre Amicaleclub et Apaches, tenue à Mbeni,dans le cadre du championnat(J6), phase régionale, en est une.Après cinq matches quasi infruc-tueux, en termes de succès, lesChezanien sont venus à bout deleurs adversaires (53e secondes, 1-0), et encaisse enfin les troispoints convoités. Ce but le plusrapide de la saison 2019 est lefruit d'une combinaison à quatre,qui trouve en conclusion le buteurMorino Ahamada Mouhidine.

Les deux adversaires sont fraî-chement promus en D1.Mais, l'équipe de

Mitsamiouli, Apaches club, figureparmi les prétendants au titre quiresplendissent au peloton de tête(deux défaites, deux nuls et deuxvictoires). Amicale club de Chezanigrelotte en lanterne rouge (5 défai-tes et 1 victoire). C'est au regard deces résultats que le commun desmortels se permettent de qualifier la

victoire d'Amicale de surprise. «Pour nous, c'est la fin des contre-performances et pourquoi pas l'ou-verture des succès, incha Allah. Lescinq premières rencontres ont servid'étape d'adaptation. Je pense quel'équipe se ressaisit », explique levice président de ChezaniMohamed Fundi.

Cette 6e journée du champion-nat (D1) de l'île s'est déroulée àMbeni, stade de prédilectiond'Amicale club. Du début du match,plus précisément en moins d'uneminute, la performance chezanien-ne scintillait à l'horizon. Une com-binaison à quatre trouve à la fin dela chaîne un attaquant opportuniste,en la personne de Morino AhamadaMouhidine. Avec sang-froid, iltrompe le gardien de but desNordistes et ouvre à la 53e secondel'unique but du match (1-0).

Les joueurs d'Apaches club deMitsamiouli ont réagis vivement.Mais, les attaquants se montrentirréalistes devant le but adverse. Cebut rapide de la saison 2019, toutes

les divisions confondues, a pousséAmicale club de Chezani à réorga-niser la ligne d'attaque et à renforcerla zone médiatrice.

Bm Gondet

RésultatsVolcan # Usz (0-0)Ngaya # Usm (2-0)Abeilles # Fc Male (1-1)Élan # Jacm (2-1)Amicale # Apaches (1-2)

Observation. Pour des raisons tech-niques, la rencontre entre Enfantsdes Comores de Vouvouni #Aventure club de Wela-Mitsamioulia été reportée à une date qui seracommuniquée ultérieurement.

Abdallah Imamo est l'un desderniers remparts défensifs desCœlacanthes. En 2014, il avaitnégligé le football au profit de sesétudes en informatique, quitteParis et se rend dans la régiondijonnaise, où il rechausse lescrampons. Cet originaire deBambao (Iconi et Moroni), quiavait quitté le pays très jeune sespécialise dans la défense où ilévolue dans les Cœlacanthes.

"Il est né à Moroni et a débu-té ses études, petite et gran-de sections et classes pri-

maires toujours dans la capitale. EnFrance, il s'est inscrit en CE2 »,explique son père Ahmed Imamofonctionnaire au ministère des affai-res étrangères. Aujourd’hui, latéralgauche au club français (Drancy),Imamo-fils Abdallah défraie lachronique. Dans les Cœlacanthes, ilest l'un des éléments patriotiquesqui défendent, corps et âme, le

flambeau national. A 25 ans, il aporté trois fois la tenue de l'équipenationale des Comores.

« Tout peut arriver dans le foot,j’en suis la preuve vivante », souritcelui qui est arrivé en France à l’âgede neuf ans. Abdallah Imamoenchaîne avec un langage pédago-gique enrichissant : « Pour réussirdans la vie, il faut aller au bout deses convictions ». La réussite n'est-elle pas au bout de l'effort ? Ceboom spectaculaire doit servir devitrine aux jeunes sportifs. « Cen'est pas par hasard si notre enfant,Abdallah Imamo, a atterri au foot-ball. Tout jeune, les Imamo ont pra-tiqué cette discipline depuisMajunga (Madagascar). De plus,c'est le neveu de Daoud Albert, l'undes premiers footballeurs como-riens professionnels de la diaspora», Explique Ahmed Imamo.

A Dijon, parallèlement au foot-ball, il exerce dans un collège, autitre de surveillant général. En

2016, le fils de Bambao savoure son1er baptême du feu dans lesCœlacanthes. Le sélectionneur desComores Amir Abdou l’appellepour la première fois à l’occasiondes matchs amicaux en Tunisiecontre le Togo et le Gabon. « Audépart, j’ai cru que c’était un canu-

lar », confie Abdallah. « Je l’ai reçuun peu froidement et j’ai appelé unami qui m’a assuré de ma convoca-tion en équipe nationale. Ces ren-contres m’ont donné de la motiva-tion pour aller plus haut », affirmeImamo-fils.

Tribunal Administratif deSport

Fasciné, Amir Abdou ne taritpas d'éloges : « Abdallah a beau-coup de mérite et possède un men-tal d’acier. On compte sur lui dansles années à venir ». Si le TribunalAdministratif de Sport fait fi à l’ap-plication de l’article 92 du règle-ment de la Caf, qui exige le retraitdu Cameroun après avoir perdu saqualité d’hôte de la Can 2019,Abdallah disputera en mars pro-chain la 6e et dernière journée dugroupe (B) (Cameroun # Comores),un match décisif aux Lions indomp-tables pour leur qualification.Arnaud Detout est un confrèremétropolitain. Il connaît bienAbdallah et rapporte, entre autre,que l'une des devises de notredéfenseur est « de ne jamais baisserles bras et croire toujours à tout cequ'on fait ».

Bm Gondet

CHAMPIONNAT (D1), LIGUE DE NGAZIDJAAmicale club savoure une 1ère victoire

FÉDÉRATION COMORIENNE DE FOOTBALLAbdallah des Cœlacanthes, défraie la chronique en France

L'international Abdallah Imamo

Amicale club de Chezani

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Le SNEUC salue le travail remarquabledu comité de gestion de l’UDC

Le Syndicat National desEnseignants de l’Université desComores (SNEUC) a tenu uneconférence de presse pour annon-cer l’évaluation de leurs travauxqui ont commencé depuis quatremois. Ils ont évoqué la nomina-tion de Dr Abdullah Ben SaïdHassane comme président provi-soire de l’Université des Comores.

La nomination de manièreprovisoire du président del’Université des Comores a

occupé la grande partie les inter-ventions du Syndicat National desEnseignants de l’Université desComores (SNEUC). Selon eux,c’est un début mais ils veulent unprésident légitime ; un président quisera élu par ses pairs. « Un comité aété mis en place pour dirigerl’Université. Et nous avons montréqu’ils ont bien travaillé durant cesquatre mois et nous aimerionsqu’on les donne un peu plus detemps pour terminer le boulot. Maisla nomination d’Abdullah Ben SaidHassane est une bonne chose, car ilfaisait partie du comité. Cela vafaciliter un peu la tâche », expliqueMoumine, le secrétaire général du

SNEUC. Ce dernier appelle lesenseignants de l’université, à ne pasmélanger la politique et l’enseigne-ment. C'est-à-dire de s’abstenir defaire campagne dans les salles declasses.

A son tour, Dr Elhabib SaïdToihir, le coordinateur de SNEUCavoue que le comité qui géraitl’UDC a fait un travail remarquablepour maintenir l’université sur lesrails. « A présent, il nous reste àavoir un président légitime, quenous espérons qu’il sera élu dansles meilleurs délais. Comme le pré-

sident provisoire de l’université desComores faisait partie du comité,nous espérons qu’il fera tout pourque ces élections du président del’université aient lieu. D’ailleurs,c’est la plus grande tâche qui resteau comité », avance-t-il. Après sanomination, le président provisoirede l’université des Comores amonté son cabinet le 15 février der-nier. Et le SNEUC espère avoir unprésident légitime dans lesmeilleurs délais.

Nassuf Ben Amad

Les dirigeants du SNEUC devant la presse

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