la douzième nuit et autres célébrations

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Magie populaire, traditions et art des

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SORCIÈRESvertes

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SORCIÈRESvertes

Une initiation aux bases de la sorcellerie prodiguée par une sorcière héréditaire

Positif, pratique et facile à utiliser, le premier tome de Sorcières vertes réunit le meilleur de la Wicca moderne et de l’héritage familial de l’auteure en magie des plantes et en magie populaire.

Ce livre explore les fondamentaux de la religion wiccane et offre une formation magique pour les penseurs indépendants. Des instructions détaillées dans une grande variété de techniques magiques ainsi que des règles de conduite font de ce livre le manuel idéal pour débuter. Des rituels de magie naturelle pour l’auto-initiation, des rites de passage, des célébrations saisonnières et diverses activités fournissent une excellente base pour construire votre propre tradition magique.

Découvrez le bel art de la construction de sorts, les usages magiques des plantes, la divination par le tarot et bien plus encore. Explorez les sabbats, les esbats et les autres rituels en phase avec les cycles de la nature et les puissances de l’Univers.

18 €

www.editions-danae.com

T1

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©Éditions Danaé - Sorcières vertes T1 - Ann Moura - 2021

41 Chapitre 2 – Les bases •

CHAPITRE 2 LES BASES

Les sabbats de la Wicca sont assez uniformes quelle que soit la tradition. Les solstices et les équinoxes forment les quartiers (ou directions – les sabbats mineurs) ; les quartiers intermédiaires (les sabbats majeurs) se situent entre ces points ; même si certaines traditions ajustent librement ces termes, la séquence reste relativement uniforme. Dans ce que j’applique moi-même, je n’utilise pas les termes « mineurs » et « majeurs » pour les sabbats bien que les quartiers indiquent les sabbats des quatre saisons, formant la croix solaire dans la roue de l’année. Certaines traditions wiccanes ne célèbrent que quatre des huit sabbats et, quand j’étais enfant, on en observait six (mais plutôt avec leur nom ordinaire que « sabbat »). En plus des huit célébrations reconnues,


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il en existe une autre que l’on fait parfois – la fête annuelle appelée la « douzième nuit ». Pour ceux qui l’observent, c’est généralement un jour réservé à cet usage quand il est nécessaire de faire un don du nom. Il n’y a pas besoin de le célébrer chaque année, bien que vous pourriez l’utiliser pour renforcer le pouvoir de votre Art ou de votre nom de travail.

Pour avoir une idée de la succession des sabbats, il est plus facile de voir l’année comme un cycle, ou une roue à huit rayons. En commençant par le sommet on trouve Yule, le solstice d’hiver, qui tombe généralement le 21 décembre (presque tous les calendriers présentent clairement les phases solaires indiquées ainsi : « premier jour de l’hiver », « printemps », « été » et « automne », vous pouvez donc corriger les dates en fonction de leurs variations). En se déplaçant vers la droite, cela nous conduit à Imbolc, le 2 février, que certaines sorcières célèbrent la veille, le 1er février (un peu comme les chrétiens dont certains vont à l’église à la veillée de Noël alors que d’autres y vont le jour même). Puis vient Ostara, l’équinoxe vernal (de printemps), le 21 mars. Cela est suivi de Beltane le 1er mai (jour de Mai), puis Litha, le solstice d’été (traditionnellement appelé « midsummer » – le milieu de l’été – en anglais) le 21 juin. La roue de l’année progresse maintenant vers Lugnasad le 1er août, ce qui, comme son opposé sur la roue, Imbolc, peut être célébré la veille – dans ce cas, le 31 juillet. Mabon suit en tant qu’équinoxe d’automne le 21 septembre, et le dernier sabbat de l’année, Samhain, est célébré le 31 octobre. L’année commence à nouveau à ce moment pour certaines traditions wiccanes, puis la roue tourne vers Yule.

La douzième nuit et autres célébrations

Il est facile de constater à quel point la célébration de la nouvelle année varie d’une tradition à l’autre aux époques précédant le calendrier chrétien qui les a toutes réunies. Pour de nombreux peuples, Samhain était le dernier sabbat de l’année et donc la fin de la vieille année. Mais Yule était le jour où le Soleil commençait son chemin de retour vers la Terre. Il était donc également approprié de voir Yule comme le


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dernier sabbat de la vieille année et le commencement de la nouvelle. Le 1er janvier est simplement un compromis à mi-chemin entre Yule et la douzième nuit, ce que les chrétiens se sont approprié sous le nom d’ « Épiphanie », le jour où les trois Rois mages trouvèrent Jésus et le reconnurent comme le Christ (une sorte de don du nom se passant deux ans après sa naissance, ils montrent pourtant une scène de crèche). Marian Green déclare que dans les temps anciens, c’était le jour où l’on faisait entrer les enfants dans la communauté des adultes grâce à une cérémonie de don du nom, lequel était en relation avec le nom du Dieu. Chaque communauté donnant un nom différent au Dieu, il est possible qu’une cérémonie révélant le nom de ce dernier à l’enfant ait fait partie du rite de puberté.

Dans la vieille tradition, de sa naissance au jour du don du nom, le Dieu était simplement le Fils, le Fils de la Mère, ou Mabon. Dans une communauté, la douzième nuit est célébrée tous les ans mais, pour une sorcière solitaire, ce n’est pas nécessaire. L’indication, ensuite, est qu’un élément vert tel que le jour de don du nom puisse être utilisé quand quelqu’un, que ce soit la sorcière individuelle ou un membre de la famille comme un enfant qui a atteint l’âge de puberté (généralement entre douze et quatorze ans), entre formellement dans la pratique l’Art et choisit son nom magique. Dans la Wicca moderne, c’est un rite de passage. La date que vous choisissez pour commencer la nouvelle année n’a réellement que peu d’importance ; j’ai toujours utilisé le 31 décembre parce que cela fait partie de la culture de la société dans laquelle je vis (cette coutume provient de l’Hogmanay Day des Normands/Écossais), et que c’est ainsi que j’ai été élevée. L’intention de la religion ne devrait pas être de séparer les gens les uns des autres, mais de célébrer et d’honorer le don de la vie.

D’autres jours, éparpillés dans tout le calendrier, peuvent être célébrés avec une cérémonie si vous le désirez, que ce soit simplement en allumant une bougie ou de l’encens devant une représentation ou en développant tout un rituel. Ces jours comprennent le 14 avril, jour de la Déesse Mère ; le 18 mai, fête du Dieu cornu ; le 20 août, jour du mariage du Dieu et de la Déesse (venant après leur union alors qu’elle est déjà enceinte, comme cela se faisait traditionnellement autrefois), le


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23 septembre, jour d’Ishtar et le 27 novembre, à la fois jour de Parvati et jour de la Triple Déesse. Il y a un certain nombre de livres comme Goddess’ Book of Days, The Witches’ Almanac et Magical Almanacs où vous pourrez consulter les informations au sujet des nombreux jours sacrés tout autour du monde, afin de choisir ceux que vous préférez – ceux-ci sont les miens. J’utilise généralement un almanach et j’aime, pendant mon rituel de Yule, marquer sur un nouveau calendrier tous les jours sacrés pour l’année à venir. J’offre toujours un calendrier à tous les membres de ma famille à Yule.

Le mythe de vie et les sabbats

Un mythe de la vie de la Déesse et du Dieu sous-tend les sabbats. Cela requiert une compréhension de la nature allégorique du mythe, car les déités peuvent parfois se présenter comme deux êtres différents à peu près au même moment. On explique habituellement cela par le fait que la Déesse est changeante – de future mère à Mabon, elle est aïeule à Samhain et jeune maman à Yule – ce qui signifie qu’elle est aïeule et enceinte au même moment, du point de vue du mythe et jeune à nouveau à Imbolc. Dans le mythe de la vie du Dieu, il imprègne la Déesse de lui-même en été, « meurt » à l’automne et « renaît » en hiver. Au même moment, il est le roi des ombres à Samhain et le Roi du houx (père Noël) à Yule que remplace le Roi du chêne (ou le bébé de la nouvelle année) au solstice d’hiver – banni par lui-même, en quelque sorte, l’obscurité de l’aspect hiver ouvrant la voie à l’aspect dieu solaire en tant que « lumière du monde ». D’une certaine façon, tout se rassemble et évoque un sens d’exactitude avec le monde et l’ordre des cycles de vie.

Yule [Youle] (21 décembre) est le moment où la Déesse donne naissance au Dieu (un conte familier à partir duquel le christianisme élabora l’une de ses fêtes majeures). C’est un temps de renaissance où on allume des bougies pour accueillir le Dieu : le soleil qui revient au solstice d’hiver. On offre des cadeaux (en particulier aux enfants) par l’intermédiaire du Roi du houx qui s’en va sur son traîneau solaire,

Retrouvez la suite de cette page dans le livre «Sorcières vertes T1»

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Une initiation aux bases de la sorcellerie prodiguée par une sorcière héréditaire

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