kolombo - rapport complet

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Rapport de recherche PROJET KOLOMBO eWXGHG¶pYDOXDWLRQHQVLWXDWLRQGH SDWURXLOOHYLUWXHOOHGXV\VWqPH DQWLYROGHYpKLFXOH.2/20%2 MDQYLHU &,’5$3 &HQWUHG¶LQWpJUDWLRQ HWGHGLIIXVLRQ GHODUHFKHUFKH HQDFWLYLWpSROLFLqUH

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Rapport de recherche

PROJET KOLOMBO

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Rapport de recherche

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PROJET KOLOMBO

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

II École nationale de police du Québec

PRODUCTION : École nationale de police du Québec350, rue Marguerite-D'YouvilleNicolet (Québec) J3T 1X4

CONCEPTION : Chantal Baril, coordonnatrice de recherche (ENPQ)

© École nationale de police du Québec, 2002.

Ce document est la propriété exclusive de l'École nationale de police du Québec. Toutereproduction totale ou partielle du présent document ainsi que toute diffusion du toutou d'une partie de son contenu, sous quelque forme que ce soit (conférence, cours ouautre semblable moyen de diffusion), doivent au préalable être autorisées par écrit parla direction de l'École nationale de police du Québec.

Note : Dans ce document, le genre masculin est utilisé sans discrimination et uniquement pouralléger le texte.

Version du 18 janvier 2002

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec III

Le vol de voiture constitue un fléau qui prend de l’ampleur au Québec et auCanada et qui représente des coûts considérables pour les compagnies d’assu-rance et pour les consommateurs. Les indemnités payées par les assureurs qué-bécois se sont élevées à plus de 250 000 000 $ en 1999 (BAC, 2001). De nombreuxproduits antivol envahissent le marché afin de contrer ce phénomène, de réduirele nombre de vols de voiture et de diminuer les coûts qui en résultent.

KOLOMBO Technologies ltée a conçu un nouveau produit s’apparentant auxsystèmes antivol. Ce produit permet de signaler, à un véhicule de police muni dusystème, la présence d’un véhicule volé dans un rayon de 100 mètres environ. Deplus, il permet aux policiers, au moyen d’une simple touche, d’immobiliser le vé-hicule suspect, sans provoquer de poursuite. KOLOMBO Technologies ltée a alorsentamé, au printemps 2001, des procédures auprès des corps policiers pour tenterune percée. Afin d’évaluer l’impact de cet outil pour les policiers en patrouille etde recueillir les commentaires permettant d’améliorer la qualité et la performancede leur système, KOLOMBO Technologies ltée recherchait un laboratoire munides équipements, des ressources humaines et des scènes nécessaires. L’Écolenationale de police du Québec, par l’entremise de son centre de recherche, leCIDRAP*, s’est avéré le lieu choisi par KOLOMBO Technologies ltée.

En mai 2001, M. Éric Gros-Louis, président de KOLOMBO Technologies ltée, en-tamait des démarches auprès de M. Marc Alain, responsable du CIDRAP à l’Écolenationale de police du Québec, afin de faire effectuer une étude des conditionsd’utilisation du système KOLOMBO en situation de patrouille virtuelle.

Le 5 juillet, le premier jet de l’offre de service était déposé.

Le 18 juillet était déposée l’offre de service† finale décrivant la démarche pour-suivie par l’étude, les ressources utilisées et les coûts de l’étude. Mme ChantalBaril a été choisie à titre de coordonnatrice de recherche.

Le projet débutait le 20 août 2001. Les observations recueillies au cours de cetterecherche, à l’aide des équipements et du soutien pédagogique de la formationofferte à l’ENPQ, ont porté sur les réactions de policiers et d’aspirants policierspour la période du 2 octobre 2001 au 17 décembre 2001. Les modules KOLOMBOutilisés pour l’étude étaient des prototypes. Les résultats obtenus ont permis laproduction d’un protocole d’intervention avec le système KOLOMBO et desrecommandations qui tiennent compte de son utilisation à plus vaste échelle.

* CIDRAP : Centre d’intégration et de diffusion de la recherche en activité policière.† On retrouve l’offre de service finale à l’annexe I.

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

IV École nationale de police du Québec

Les résultats démontrent clairement l’intérêt des policiers et des aspirants poli-ciers pour cette technologie. Ces derniers ont apporté de nombreux commentai-res et suggestions pour améliorer le produit. Ces commentaires ont été achemi-nés dès le début et tout au long de l’étude à KOLOMBO Technologies ltée qui adéjà amorcé la production de la version améliorée de KOLOMBO ainsi qued’une version 2.

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec V

SOMMAIRE DU RAPPORT D’ACTIVITÉ ....................................................................... IIIINTRODUCTION .................................................................................................................. 1

1. LE MANDAT .................................................................................................................... 31.1 Le thème de recherche.............................................................................................. 31.2 L’objet d’analyse........................................................................................................ 3

1.2.1 Objectif général ............................................................................................... 31.2.2 Objectifs spécifiques....................................................................................... 3

1.3 Pertinence de la recherche........................................................................................ 41.4 Considérations éthiques de l’étude......................................................................... 4

1.4.1 L’éthique de la recherche pour le chercheur............................................... 41.4.2 L’éthique de l’ENPQ dans son choix de recherche .................................... 5

2. CADRE THÉORIQUE DE LA RECHERCHE ............................................................. 72.1 Analyse de l’environnement des vols de véhicule................................................ 7

2.1.1 Contexte général ............................................................................................. 72.1.2 Distinction entre les divers dispositifs de sécurité

pour véhicules................................................................................................. 82.1.3 Le marché des systèmes antivol ................................................................... 92.1.4 Les techniques d’intervention policière....................................................... 12

3. CADRE MÉTHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE............................................. 153.1 Méthodologie de recherche privilégiée .................................................................. 153.2 Déroulement .............................................................................................................. 153.3 Population cible ......................................................................................................... 163.4 Technique d’échantillonnage................................................................................... 163.5 Planification, échéanciers et biens livrables ........................................................... 173.6 Ressources matérielles et humaines........................................................................ 183.7 Organisation et coordination du projet .................................................................. 19

3.7.1 Lignes directrices sous-jacentes à l’élaboration de la recherche............... 193.7.2 La formation .................................................................................................... 193.7.3 Les scénarios.................................................................................................... 20

3.8 Modifications au devis initial de recherche ........................................................... 203.9 Les outils d’enquête .................................................................................................. 223.10 L’organisation du calendrier des activités ............................................................. 223.11 Résultats des prétests................................................................................................ 24

4. LES RÉSULTATS ............................................................................................................. 274.1 Validité interne .......................................................................................................... 274.2 Validité externe.......................................................................................................... 27

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

VI École nationale de police du Québec

4.3 Méthode d’analyse .................................................................................................... 274.4 Questions du sondage .............................................................................................. 284.5 Présentation et analyse des résultats ...................................................................... 28

5. RECOMMANDATIONS ................................................................................................ 515.1 Les limites de la recherche ....................................................................................... 515.2 Recommandations..................................................................................................... 52

ANNEXES ................................................................................................................................ 55Annexe I – Devis de recherche................................................................................. 57Annexe II – Document de formation sur KOLOMBO ........................................... 65Annexe III – Questionnaire ......................................................................................... 75Annexe IV – Outils d’organisation et d’observation................................................ 85Annexe V – Réponses aux questions ouvertes 23, 24, 25, 26 et 27 ........................ 91Annexe VI – Photos des appareils utilisés ................................................................ 129Annexe VII – Carte de la ville de Nicolet ................................................................... 133

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 137

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 1

L’École nationale de police du Québec, par l’entremise de son unité de recher-che, a été mandatée par KOLOMBO Technologies ltée afin de réaliser une étudedes conditions d’utilisation du système KOLOMBO en situation de patrouillevirtuelle. Outre une évaluation rigoureuse de l’efficacité générale du système,cette étude doit également évaluer les facteurs humains de son utilisation dansdes conditions les plus proches possible de la réalité de l’intervention policière.

Bien que les résultats et les analyses présentés dans le rapport de recherchetiennent compte de l’utilisation à plus vaste échelle du système KOLOMBO, ilest important de noter que ce projet de recherche ne constitue en aucun cas unprocessus d’homologation du système proprement dit.

L’étude s’est échelonnée du 20 août 2001 au 18 janvier 2002, date de dépôt durapport.

Le présent rapport de recherche relate la démarche poursuivie lors de l’étude :la spécification de la recherche, l’éthique de la recherche, le cadre théorique, laméthodologie et enfin l’analyse des résultats de la recherche.

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

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1.1 Le thème de recherche

La thématique de cette recherche concerne un nouveau produit s’apparentantà un système antivol. Le système se nomme KOLOMBO.

1.2 L’objet d’analyse

L’étude et l’analyse du mandat sont effectuées selon les attentes du manda-taire et la nature de la recherche. Les sections 1.2.1 et 1.2.2 présentent la for-mulation des objectifs de recherche.

1.2.1 OBJECTIF GÉNÉRAL

Le mandat de l’ENPQ, tel qu’énoncé dans le devis, consiste à évaluer rigou-reusement l’efficacité et l’impact humain du système antivol KOLOMBO au-près des aspirants policiers inscrits au Programme de formation en patrouille-gendarmerie de l’ENPQ :

��établir les conditions d’utilisation du système KOLOMBO en situation depatrouille virtuelle;

��évaluer les facteurs humains de son utilisation dans les conditions les plusproches possible de la réalité de l’intervention policière;

��établir un avis global quant au potentiel d’utilisation à plus vaste échelle eten condition réelle.

1.2.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Les objectifs spécifiques sont les suivants :

��vérifier la perception des policiers, des aspirants policiers et des instruc-teurs, en matière d’appréciation générale et d’utilité opérationnelle du sys-tème KOLOMBO;

��établir les impacts de l’ajout de cet appareil parmi les autres appareils déjàprésents dans les véhicules de police;

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4 École nationale de police du Québec

��vérifier la façon dont les informations du système KOLOMBO interagissentauprès du policier, parmi les autres informations qu’il reçoit;

��vérifier la façon dont ces informations influencent le policier dans ses choixparmi plusieurs priorités;

��établir le protocole d’intervention des policiers à l’aide du système KO-LOMBO afin d’intervenir en toute sécurité;

��prendre connaissance des problèmes résiduels possibles et recueillir les sug-gestions pour améliorer le produit.

1.3 Pertinence de la recherche

Les intérêts de KOLOMBO Technologies ltée pour une telle démarche de re-cherche se situent bien sûr à l’intérieur d’une stratégie visant à améliorer laqualité et la performance de leur système selon les commentaires des aspi-rants policiers et des policiers sondés, puisqu’ils en seront les principaux utili-sateurs. L’ENPQ constitue un laboratoire de choix pour l’expérimentationd’un tel système puisqu’elle recrée virtuellement la plupart des activités réel-les des policiers. D’un autre côté, les intérêts de KOLOMBO Technologies ltéepour une telle démarche de recherche se situent dans le contexte d’une straté-gie commerciale. Des résultats de recherche favorables à KOLOMBO Techno-logies ltée auraient des répercutions importantes pour la mise en marché et lavente du produit, leur objectif étant d’installer un système KOLOMBO dans laplupart des véhicules de patrouille du Québec et même ailleurs; l’appréciationde l’ENPQ deviendrait alors un argument de vente plus qu’intéressant.

1.4 Considérations éthiques de l’étude

1.4.1 L’ÉTHIQUE DE LA RECHERCHE POUR LE CHERCHEUR

L’éthique de la recherche est l’ensemble des règles de conduite que tout cher-cheur doit suivre. Voici les trois principes formels auxquels s’est conformé lechercheur :

1. Le respect de la confidentialité et de l’anonymat des personnes consultées;2. La participation volontaire des personnes consultées;3. L’interprétation des résultats et la spécification des limites de la recherche.

Ainsi, les questionnaires portaient une mention garantissant la confidentialitédes réponses et le respect de l’anonymat des répondants. Leur participationétait aussi sollicitée sur une base volontaire. À la suite de l’analyse des résul-tats, une interprétation objective des données est établie dans les limites decette recherche.

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1.4.2 L’ÉTHIQUE DE L’ENPQ DANS SON CHOIX DE RECHERCHE

Des inquiétudes ont été soulevées quant à la pertinence de faire cette étude àl’ENPQ puisque le client mandataire est un organisme commercial privé. Unsemblant de conflit d’intérêt pour le CIDRAP et l’ENPQ apparaîtrait comme sile simple fait que cette étude se fasse à l’ENPQ produisait un effet de promo-tion et un argument de vente pour les produits. En utilisant le nom et la noto-riété de l’ENPQ, le mandataire porterait par conséquent atteinte à ses concur-rents, allant à l’encontre de la mission de l’ENPQ.

En réponse à cette inquiétude, il apparaît pertinent d’insister sur le fait quebien que les analyses et les résultats présentés dans le rapport de recherchedoivent tenir compte de l’utilisation à plus vaste échelle du système KOLOM-BO, ce projet de recherche ne constitue en aucun cas un processus d’homolo-gation du système proprement dit. Il répond strictement à l’objectif : évaluerl’efficacité et l’impact humain du système antivol KOLOMBO auprès des aspirantspoliciers inscrits au Programme de formation initiale en patrouille-gendarmerie del’ENPQ. L’entreprise KOLOMBO Technologies ltée aura à évaluer l’utilisationet l’efficacité de son système dans les conditions énumérées dans les limitesde notre étude et les corps policiers auront à évaluer eux-mêmes la pertinenceou la non-pertinence de se doter de ce système. Ainsi, il n’est en aucun casquestion ici d’encourager qui que ce soit à utiliser ce système, ni à donner unavis sur ce système par rapport aux autres.

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Un tour d’horizon de ce qui existe sur le marché des systèmes antivol ainsiqu’un survol des pratiques policières en techniques d’interception de véhiculesont nécessaires pour bien situer l’objet de l’étude et pour organiser adéqua-tement la recherche. Dans les prochaines lignes, quelques statistiques concer-nant les vols de voitures seront exposées ainsi qu’un survol des différentssystèmes antivol les plus souvent cités. Suivra ensuite la description du sys-tème KOLOMBO. De plus, les notions de base d’intervention auprès d’un vé-hicule suspect seront résumées.

2.1 Analyse de l’environnement des vols de véhicule

2.1.1 CONTEXTE GÉNÉRAL

Le vol de véhicule constitue un fléau qui prend de l’ampleur au Québec et auCanada et qui représente des coûts considérables pour les compagniesd’assurance et pour les consommateurs. Les compagnies d’assurance ont ver-sé près de 600 millions de dollars en réclamation d’assurance aux consom-mateurs canadiens pour des véhicules qui n’ont pas été retrouvés et pour leseffets volés à l’intérieur de leur véhicule, selon CIVC (Centre d’informationsur les véhicules du Canada , Bureau d’assurances du Canada, 2001).

Selon le GAA (Groupement des assureurs automobiles, 2001) :��34 446 véhicules ont été volés au Québec en 1999;��toutes les 15 minutes, un véhicule est volé au Québec et 24 % de ces véhicu-

les ne sont jamais retrouvés;��les indemnités payées par les assureurs québécois se sont élevées à plus de

250 000 000 $ en 1999;��79 % des véhicules sont volés dans les stationnements de centres commer-

ciaux;��la part due au vol de véhicule constitue environ 10 % de la prime d’assu-

rance automobile;��le vol est à l’origine de 50 % des sommes versées par les assureurs automo-

biles;��le taux de vol a augmenté de 44 % depuis 1989 au Canada. Parallèlement à

cela, le taux de repérage des véhicules volés par la police a diminué au coursde la dernière décennie. Le SPCUM repère seulement 45 % des véhicules

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volés tandis que le taux de repérage de la police de Toronto a chuté de 90 %à 60 % entre 1991 et 1998. Toujours selon le GAA, cette baisse confirme quele nombre de vol commis par des amateurs diminue au profit de ceux com-mis par des professionnels.

Les véhicules retrouvés ont parfois des dommages importants ou sont toutsimplement retrouvés trop tard, après avoir été vidés de tous leurs accessoi-res. Évidemment, les chiffres ne reflètent pas les nombreuses autres consé-quences du vol automobile : le désarroi des victimes, le temps perdu, la perted’effets personnels irremplaçables sans parler des autres crimes souventcommis à l’aide de véhicules volés.

Le travail policier est aussi touché par ce type de cas qui monopolise l’at-tention des policiers et met en danger potentiel la sécurité de la populationlorsque des poursuites sont nécessaires pour récupérer les véhicules. Les vé-hicules volés sont des armes dangereuses entre les mains des criminels.

Toujours selon le GAA, voici la liste des véhicules les plus volés parmi ceuxfabriqués en 1998 et 1999 :

1. Hyundai Tiburon2. Volkswagen Golf3. Acura Integra4. Jeep JT5. Hyundai Accent6. Chevrolet Cavalier Z247. Dodge Durango8. Dodge Dakota9. Toyota 4Runner

10. Dodge Ram 1500

Des mesures de prévention sont efficaces afin d’éviter que les véhicules nesoient volés, car on peut attribuer 20 % des vols de véhicules à la négligence :soit le propriétaire laisse les portes déverrouillées, soit il laisse la clé decontact sur le commutateur d’allumage et même le moteur en marche. Deplus, il serait prouvé, selon le Bureau d’assurances du Canada, que les systè-mes antivol réduisent la fréquence des vols de certains véhicules. Il est ainsirecommandé de munir les véhicules de systèmes antivol.

2.1.2 DISTINCTION ENTRE LES DIVERS DISPOSITIFS DE SÉCURITÉPOUR VÉHICULES

Les dispositifs de sécurité pour véhicules peuvent être classés en cinq catégories :

1. MARQUAGE ANTIVOL DES VÉHICULESUtilisation de marques particulières d’identification des pièces pour retra-cer les véhicules.

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2. BARRIÈRE MÉCANIQUE POUR LES COMMANDESSouvent de la forme d’une barre métallique, cette barrière agit comme uncadenas empêchant le volant de tourner. Elle est installée et désinstalléepar le conducteur lorsque celui-ci quitte son véhicule ou lorsque qu’il seprépare à l’utiliser.

3. ALARMESCes alarmes se déclenchent de plusieurs manières différentes, selon le mo-dèle, souvent par le simple fait d’un léger impact faisant bouger le véhi-cule.

4. SYSTÈMES DE DÉPISTAGE TEL LE GPS (PLANETGPS, 2001)Ces systèmes permettent le repérage des véhicules munis d’un émetteur àl’aide d’une technologie cellulaire ou par satellite.

5. IMMOBILISATEURSDispositifs électroniques qui s’enclenchent automatiquement lorsque lemoteur est arrêté et qui empêche le démarrage et le déplacement du véhi-cule. Une clé ou un code spécial sont requis pour désenclencher le disposi-tif. Ce sont des systèmes antivol de ce type, munis d’un système d’alarmeoffert en option, qui sont suggérés par les compagnies d’assurance et quipeuvent ainsi entraîner une baisse de prime. Une étude menée par le CIVCa démontré une réduction de 50 % des coûts du vol lorsque les véhiculessont munis d’immobilisateurs approuvés.

2.1.3 LE MARCHÉ DES SYSTÈMES ANTIVOL

Les montants réclamés aux compagnies d’assurance pour des vols de voituressont si élevés que celles-ci sont prêtes à investir des sommes considérablesafin de les réduire. De nombreux produits sont offerts actuellement sur lemarché.

Les systèmes de protection de véhicules les plus souvent cités ainsi qu’unedescription sommaire de leurs caractéristiques sont présentés dans les lignesqui suivent.

1. GPS (PLANET GPS, 2001)

Souvent confondu avec les systèmes antivol, le GPS (global positioning system)est un système de localisation par satellite qui permet de fournir de façon pré-cise la position géographique et la vitesse d’un objet muni d’un émetteur.

Il a initialement été élaboré dans le contexte d’une collaboration au sein del’OTAN pour répondre aux besoins de l’armée américaine en matière de na-vigation et de positionnement.

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

10 École nationale de police du Québec

Il comprend 24 satellites de radionavigation, est contrôlé à partir de cinq sta-tions terrestres et fonctionne en quatre dimensions : temps, latitude, longitudeet altitude.

Il offre de plus une couverture planétaire pour plusieurs utilisateurs de façonsimultanée. Il fournit un degré de précision de 100 mètres en horizontal etd’environ 150 mètres en vertical ou peut atteindre de 20 à 40 mètres selon lerécepteur. Un service précis est réservé à la communauté militaire.

Il fonctionne quelles que soient les conditions climatiques.

Le GPS n’est pas un système antivol mais il peut être utilisé par certaines en-treprises de système de protection pour repérer un véhicule désigné.

2. ONSTAR (GM CANADA, 2001)

Onstar n’est pas non plus un système antivol. Il s’agit plutôt d’un système decommunication et d’assistance routière offert par GM Canada qui est installéen usine. Il se sert du système GPS et des communications sans fil pour offrirune assistance routière personnalisée, jour et nuit, à longueur d’année.

Il permet :��de signaler au conducteur les défectuosités du moteur;��d’obtenir l’assistance routière et d’orientation avec un conseiller Onstar;��de repérer la position du véhicule s’il a été volé;��d’offrir les services de télédéverrouillage et de télédiagnostic.

Le système Onstar est installé sur tous les véhicules haut de gamme GM telsque Cadillac, Blazer, Jimmy, Park Avenue, etc.

3. BOOMERANG

Le Boomerang est un dispositif qui permet de retracer un véhicule volé par l’en-tremise des réseaux de téléphonie cellulaire en moins d’une heure après que lepropriétaire a signalé le vol à la centrale. C’est un système de repérage.

La version Boomerang 2 comprend une télécommande spéciale, le transpondeur,que le conducteur doit toujours garder sur lui (ou joint à son porte-clés). Dès quele véhicule se déplace sans la présence du transpondeur, l’équipe de repéragecommence la localisation du véhicule tout en tentant de joindre le propriétaire.

4. LE PROGRAMME « WATCH YOUR CAR » (AUTRES APPELLATIONS : CAT, BAT, HEAT)

« WATCH YOUR CAR » n’est pas un appareil mais plutôt un programme deprévention du vol à participation volontaire en vigueur dans certains Étatsaméricains et certaines provinces du Canada.

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École nationale de police du Québec 11

Ce programme vise les propriétaires de véhicules qui n’utilisent généralementpas leur véhicule entre 1 heure et 5 heures du matin et ceux dont le véhiculen’est normalement pas utilisé à proximité de frontières terrestres ou de ports.En installant une plaque d’immatriculation personnalisée ou un autocollant enévidence sur son véhicule, le propriétaire donne l’autorisation aux policiers quiaperçoivent l’autocollant ou la plaque d’intercepter ledit véhicule pour vérifica-tion lorsque le véhicule est en circulation entre 1 heure et 5 heures ou près d’unefrontière terrestre ou d’un port.

5. P-CELL

P-Cell n’est pas un système antivol et n’est pas muni d’un système de repéragepar GPS.

Le policier doit pointer vers le véhicule contrevenant avec un panneau decontrôle P-Cell, installé dans le véhicule de patrouille. Le policier prend ainsi lecontrôle du véhicule suspect en le faisant ralentir ou s’immobiliser.

6. KOLOMBO

Le système KOLOMBO n’est pas un système antivol. Il s’agit plutôt d’un sys-tème qui se caractérise par deux fonctions principales :

��il permet à un véhicule volé d’être détecté par une voiture de patrouille dès quecelle-ci est à proximité à l’aide d’un module qui émet un signal et affiche les ca-ractéristiques du véhicule volé : numéro de plaque, marque, modèle, couleur;

��les policiers peuvent immobiliser eux-mêmes le véhicule suspect dès qu’ils ledésirent en activant un bouton. Cela permet de désactiver la fonction de lapompe à essence, produisant l’effet d’une panne d’essence.

Les trois composantes du système antivol KOLOMBO sont les suivantes :

��le module système d’arrêt moteur/émetteur dans le véhicule du propriétaire;��le module porte-clés;��le module voiture de police.

Le module système d’arrêt moteur/émetteur est installé dans le véhicule dupropriétaire. Au démarrage, KOLOMBO devient actif et recherche un NIP quiidentifie le propriétaire du véhicule. Le module porte-clés contient un émetteur-récepteur diffusant un numéro d’identification NIP. Si le NIP ne correspondpas, le véhicule émet un signal.

Le module voiture de police est composé d’un écran récepteur-émetteur.L’écran KOLOMBO, au moyen d’un signal sonore, avertit le policier de la pré-sence d’un véhicule volé dans un rayon de 100 mètres.

KOLOMBO Technologies ltée estime avoir ainsi mis au point un outil d’inter-ception sécuritaire pour les policiers pour contrer les voleurs lors des méfaits.

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

12 École nationale de police du Québec

Selon les termes de la documentation de promotion de KOLOMBO Technolo-gies ltée, les objectifs recherchés sont les suivants :��élaborer un outil pour les corps policiers;��accroître la sécurité des policiers et des citoyens;��réduire le fléau des vols d’automobiles;��éliminer les poursuites dangereuses.

Les avantages que KOLOMBO Technologies ltée attribue à son système sont lessuivants :��la prise en flagrant délit du voleur par le policier en raison du rayon d’action

du système;��la sécurité accrue des piétons et des policiers;��la réduction du nombre de poursuites dangereuses;��l’immobilisation à distance du véhicule volé;��la réduction du nombre d’enquêtes pour vols de voiture;��la réduction des pertes matérielles;��impossibilité pour les voleurs de désactiver le système avant de commettre

leur crime : le système est non repérable.

Les photos des appareils analysés sont présentées à l’annexe VI. La technologiede ce modèle utilise les ondes radio.

L’entreprise KOLOMBO Technologies ltée a déjà en chantier la versionKOLOMBO 2. Bien sûr, cette version n’est pas celle à l’étude. Cette prochaineversion comprendra vraisemblablement un système de repérage GPS.

* * *

Plusieurs autres produits pour contrer le vol de voiture existent sur le marché. Ils’agissait ici simplement d’avoir une vue d’ensemble afin de mieux situer l’objetà l’étude dans ce rapport et non de les comparer entre eux.

Pour terminer cette section portant sur la revue théorique de l’environnementde l’étude, il reste à effectuer un survol des pratiques policières lors de l’inter-ception de véhicules dangereux.

2.1.4 LES TECHNIQUES D’INTERVENTION POLICIÈRE

Soulignons que les pratiques policières sont encadrées par une panoplie de res-trictions découlant de codes tels le Code criminel, le Code de la sécurité routièreet le Code de déontologie des policiers du Québec.

La situation qui nous intéresse, en relation avec le travail policier, concerne lestechniques d’interception d’un véhicule dangereux.

Voici quelques notions essentielles qui régissent le travail policier :��les opérations policières doivent être le résultat d’une méthode de travail

structurée;

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 13

��les opérations policières doivent être effectuées avec les ressources matérielleset humaines adéquates;

��les opérations policières doivent être simples et sécuritaires.

Selon le précis de cours Interception d’un véhicule dont les occupants représententun danger :

L’interception d’un véhicule considéré dangereux comporte certains risques au-tant pour les policiers intervenants que pour le public en général. Cette interven-tion doit être considérée comme en étant une de dernier recours, lorsque que tousles autres moyens ou possibilités ont été jugés peu applicables et/ou inefficaces.La sécurité du public doit demeurer un souci constant aux yeux des policiers, età tout moment ils peuvent mettre fin à l’opération s’ils jugent que cette prioritéest compromise. De plus, il est fortement recommandé que cette intervention sefasse avec des ressources humaines et physiques suffisantes, considérant le dan-ger que représente une telle intervention.

[…]

Il importe de noter que l’endroit de l’enquête, le moment de la journée, le nombred’occupants à l’intérieur du véhicule, la possibilité d’assistance ou non sont deséléments pouvant modifier la perception initiale du policier.

Toute intervention policière doit aussi tenir compte du processus méthodiquede l’intervention policière dont les composantes sont les suivantes :��la perception;��la préparation;��la protection;��l’action;��la rétroaction.

Ces notions serviront de canevas lors de l’élaboration du protocoled’intervention avec KOLOMBO qui sera présenté dans la section de l’analysedes résultats.

La revue de la littérature étant complétée, la méthodologie de la recherche peutmaintenant être exposée.

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École nationale de police du Québec 15

3.1 Méthode de recherche privilégiée

La démarche de recherche employée dans cette étude consiste en une approcheterrain. La méthode d’observation systématique mesure les effets de diversesvariables par le biais d’une expérimentation scientifique (protocole quasi expé-rimental en simple aveugle).

Pour répondre aux objectifs de la recherche, un questionnaire a été conçu afind’effectuer la collecte de données. Ce questionnaire comporte 27 questions dont22 fermées et 5 ouvertes. Il a été remis aux personnes ayant vécu un scénario encontexte de patrouille virtuelle où l’on testait le système KOLOMBO.

Ce questionnaire traite des thèmes suivants :��PERCEPTION DU PRODUIT : perception générale du produit et de ces compo-

santes (questions 4, 11, 14, 16, 17, 18, 19 et 20);��UTILITÉ PERÇUE DU PRODUIT : perception de l’utilité de ce produit (questions

6, 7, 8, 10, 12, 13 et 23);��INTÉGRATION DE KOLOMBO AUX AUTRES TECHNOLOGIES EN PATROUILLE :

perception de l’intégration de cet outil parmi les autres appareils installés dansles véhicules de patrouille (questions 9 et 15);

��INFLUENCE DE L’AJOUT DE L’INFORMATION DE KOLOMBO DANS LE JUGEMENT

DES PRIORITÉS DU POLICIER (question 5);��QUESTIONS POUR PROCÉDER À LA CONSTRUCTION DU PROTOCOLE D’INTER-

VENTION (questions 1, 2, 3, 21, 25 et 27);��RECUEIL DE COMMENTAIRES AFIN DE MODIFIER L’APPAREIL SELON LES BESOINS

DES POLICIERS (questions 22, 24 et 26).

Les données préliminaires de l’étude ont été communiquées aux personnes-ressources de KOLOMBO Technologies ltée au fur et à mesure de l’avancementde l’étude.

3.2 Déroulement

La démarche de collecte des informations se divise en trois avenues :

&$'5(�0e7+2'2/2*,48('(�/$�5(&+(5&+(

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16 École nationale de police du Québec

1. Effectuer des scénarios intégrant le système KOLOMBO avec les aspirantspoliciers des cohortes 16, 17 et 18 lors de leurs journées de patrouille. Re-cueillir les commentaires et les impressions sur le système à l’aide d’unquestionnaire.

2. Effectuer des scénarios intégrant le système KOLOMBO avec des policiersd’expérience. Recueillir les commentaires et les impressions sur le système àl’aide d’un questionnaire.

3. Accompagner les aspirants policiers lors de certaines sorties en patrouilleafin de noter leurs réactions et leurs comportements lors de l’utilisation dusystème KOLOMBO.

Enfin, les observations recueillies de manière systématique par la coordonna-trice, tout au long de la recherche, seront utilisées comme sources d’informa-tions complémentaires.

3.3 Population cible

La population visée par cette recherche est l’ensemble des policiers-patrouil-leurs et les aspirants policiers du Québec.

3.4 Technique d’échantillonnage

UNIVERS D’OBSERVATION

L’échantillon choisi au départ pour représenter cette population est constituéprincipalement par des aspirants policiers de la 16e, 17e et 18e cohorte del’ENPQ dans le contexte de leur formation en patrouille-gendarmerie à l’au-tomne 2001.

L’échantillon choisi parmi ces groupes est de type accidentel. Le choix des aspi-rants policiers dépendait de leur disponibilité lors des journées de patrouilleavec la volonté première d’en sonder tous les membres.

Au cours de l’étude, quelques policiers de passage à l’ENPQ se sont ajoutés àl’échantillon initial. Le choix de ces policiers est aussi de type accidentel et ilsreprésentent environ 7 % de l’échantillon total. Ainsi, 132 personnes ont remplile questionnaire, dont 9 policiers et 123 aspirants policiers sur une possibilité de180.

Les tableaux suivants décrivent la composition des échantillons :

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École nationale de police du Québec 17

Profil de la composition des sondagesNOMBRE %

Aspirants de la 16e 32 24,2 %Aspirants de la 17e 43 32,6 %Aspirants de la 18e 48 36,4 %Policiers 9 6,8 %Total 132 100 %

Profil des personnes sondées réparti par jourNombre

d’aspirantspoliciers de

la 16e

Nombred’aspirantspoliciers de

la 17 e

Nombred’aspirantspoliciers de

la 18 e

Nombrede policiers

NOMBRETOTAL

2 octobre 2001 4 410 octobre 2001 11 1112 octobre 2001 8 818 octobre 2001 10 1023 octobre 2001 9 924 octobre 2001 6 631 octobre 2001 3 3

1er novembre 2001 8 2 102 novembre 2001 10 1 116 novembre 2001 6 68 novembre 2001 4 4

13 novembre 2001 12 1214 novembre 2001 3 319 novembre 2001 15 1526 novembre 2001 5 512 décembre 2001 3 314 décembre 2001 4 417 décembre 2001 8 8

Total 132

Puisqu’il s’agit d’une recherche exploratoire, l’échantillon de 132 répondants peutêtre considéré comme suffisant. Pour une étude plus approfondie, il serait perti-nent de sonder un échantillon plus vaste, comprenant des policiers en fonctionreprésentant les divers corps policiers du Québec. Une généralisation des résultatsne pourrait être faite sans une grande prudence. Mais puisque la recherche est detype exploratoire, l’échantillon constitue une source d’information très intéres-sante et riche justement à cause de la pureté de jugement de ses membres.

3.5 Planification, échéanciers et biens livrablesLe mandat de la coordonnatrice du projet a débuté le 20 août 2001 et s’est ter-miné le 18 janvier par le dépôt d’un rapport complet. La collecte des observa-

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18 École nationale de police du Québec

tions porte sur les cohortes 16, 17 et 18, entre le 13 septembre 2001 et le17 décembre 2001. Ainsi, la période du 20 août au 14 septembre 2001 fut la pé-riode de préparation de l’étude. Les quatre premières sorties en patrouille fu-rent la période de prétest et de rodage des scénarios et des opérations. À partirde ce moment jusqu’au 18 décembre, les observations et les données ont été re-cueillies. Enfin, du 18 décembre au 18 janvier 2002, l’analyse des données, l’in-terprétation des résultats et la rédaction du rapport ont conclu cette recherche.

3ODQLILFDWLRQ��pFKpDQFLHUV�HW�ELHQV�OLYUDEOHV

Sept. 2001 Oct. 2001 Nov. 2001 Déc. 2001 Janv. 20021 2 3 4 1 2 3 4 5 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 5

3.6 Ressources matérielles et humainesLes ressources suivantes ont été nécessaires à l’accomplissement de ce mandat :

��l’assistance des KOLOMBO Technologies ltée pour l’installation, la désinstal-lation et l’entretien des modules requis dans les véhicules de police et les véhi-cules banalisés ainsi que pour les consignes d’utilisation;

��une coordonnatrice de recherche pour la durée du projet, soit du 20 août 2001au 18 janvier 2002;

��les véhicules cascadeurs et les équipements de communication (émetteur-récepteurs radio, récepteurs radio) fournis par l’ENPQ;

��l’assistance des instructeurs, répartiteurs, comédiens, experts en contrôle rou-tier et personnel de soutien;

P1

P2

P3

'pS{W�GX�UDSSRUW�ILQDO��ILQ�MDQYLHU�����

13 sept. 2001 16e cohorte 13 déc. 2001

25 sept. 2001 17e cohorte 10 janv. 2002

10 oct. 2001 18e cohorte 24 janv. 2002

'pEXW�GHO¶H[SpULPHQWDWLRQ�����VHSWHPEUH�����

)LQ�GHO¶H[SpULPHQWDWLRQ�����GpFHPEUH�����

'pEXW�GH�OD�UpGDFWLRQGX�UDSSRUW�HW�GH

O¶DQDO\VH�GHV�UpVXOWDWV

'pS{W�GX�UDSSRUW�GHVIDLWV�RSpUDWLRQQHOV�SRXU

ILQV�GH�YDOLGDWLRQ

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École nationale de police du Québec 19

��le précis de cours Techniques d’interception d’un véhicule dont les occupants repré-sentent un danger;

��tous les documents décrivant l’organisation des scénarios effectués par lescomédiens;

��la grille-horaire des formations par cohortes.

3.7 Organisation et coordination du projet

3.7.1 LIGNES DIRECTRICES SOUS-JACENTES À L’ÉLABORATION DE

LA RECHERCHE

Il a fallu tenir compte de certaines contraintes propres au milieu et à la recher-che avant d’organiser le projet et la collecte de données. Ainsi, il a fallu :

��respecter l’institution et les individus concernés (instructeurs, répartiteurs etcomédiens); le projet de recherche ne doit aucunement interférer dans le dé-roulement des activités de formation offertes à l’ENPQ;

��contrôler l’utilisation des ressources en vue de respecter le budget initial;��éviter la contamination des échantillons d’observation pour assurer la validité

de la recherche.

Après avoir pris connaissance du fonctionnement de la formation initiale enpatrouille-gendarmerie à l’ENPQ, après avoir fait un inventaire des ressourcesdisponibles aux fins de l’étude, l’organisation de la recherche a pu prendreforme selon les objectifs établis.

Ces précautions étant considérées, voici les détails du déroulement de la recherche.

3.7.2 LA FORMATION

Une première étape de la recherche consistait à former les personnes à sonder.La formation s’avère une étape essentielle de cette recherche car celle-ci reposesur l’expérimentation du système KOLOMBO. Cette formation a été donnée parM. Pierre Verret, formateur représentant l’entreprise KOLOMBO Technologiesltée. Les aspirants policiers ont tous reçu une formation par groupe d’environ 30personnes, portant sur le fonctionnement de KOLOMBO durant les premièressemaines de leur formation :

��16e cohorte : 1er octobre et 5 octobre 2001;��17e cohorte : 9 octobre;��18e cohorte : 25 octobre.

Les policiers sondés ont, quant à eux, reçu leur formation quelques minutesavant les scénarios.

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20 École nationale de police du Québec

Cette formation n’a pas rendu les individus experts quant à l’utilisation de KO-LOMBO et il faut être conscient que plusieurs éléments ont été oubliés par lespersonnes sondées avant les scénarios. De plus, les aspirants policiers n’ont paspu faire des expérimentations préliminaires pour maîtriser l’appareil.

3.7.3 LES SCÉNARIOS

La source des informations nécessaires à l’étude est le questionnaire rempli parles aspirants policiers à la suite de l’expérimentation d’un scénario simulant levol d’un véhicule. Les scénarios choisis pour la simulation sont des scénarios detype complémentaire*.

Les scénarios complémentaires intégrant KOLOMBO sont créés sur mesurepour les fins de la recherche.

Durant les moments libres des aspirants policiers lors des patrouilles, un répar-titeur les assigne à une intersection pour la vérification des ceintures de sécuritéet de l’arrêt obligatoire. Nous sommes ainsi assurés que le véhicule de pa-trouille sera positionné à l’endroit où nous voulons faire la scène. Le véhiculecascadeur, démarré en mode volé, passe devant le véhicule de patrouille qui re-çoit alors l’information sur son module. Le véhicule de patrouille procède en-suite à l’interception du véhicule suspect avec KOLOMBO selon la techniqueenseignée lors de la formation.

Après l’immobilisation du véhicule, le scénario est interrompu. Les aspirantspoliciers prennent ensuite, chacun leur tour, le volant du véhicule cascadeurafin d’expérimenter l’immobilisation du véhicule suspect. Ainsi, chaque aspi-rant policier expérimente deux interventions (une avec le véhicule de patrouilleet une avec le véhicule suspect), ce qui permet d’avoir une idée d’ensemble del’utilisation du produit.

Le questionnaire est ensuite remis aux aspirants policiers.

3.8 Modifications au devis initial de recherchePRÉSENCE D’OBSERVATEURS

Presque en tout temps, deux observateurs étaient présents lors des scénarios : lacoordonnatrice, Chantal Baril, qui était toujours présente et Pierre Verret, repré-sentant l’entreprise. Ainsi, les deux parties étaient toujours au courant des mo-

* Deux types de scénarios sont possibles lors des journées de patrouille des aspirants policiers : les scénarios princi-

paux et les scénarios complémentaires. Les scénarios principaux sont des scénarios nécessitant des cascadeurs etune mise en scène très organisée. Les scénarios complémentaires sont de plus petits scénarios qui s’exécutent dansles temps morts des journées de patrouille.

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École nationale de police du Québec 21

difications effectuées, soit à l’appareil, soit au devis de recherche, et en accep-taient les conséquences.

Durant le déroulement de la recherche, certaines modifications ont été appor-tées au devis initial.

CAMÉRA VIDÉO

Dans le devis, il était question d’observer les aspirants policiers à l’aide d’unecaméra vidéo et de baser la presque totalité des résultats là-dessus. Pour des rai-sons de respect des coûts du devis, la caméra vidéo n’a pas été utilisée au coursde la recherche.

SCÉNARIOS DE JOUR ET DE SOIR

Les scénarios devaient se dérouler de jour et de soir. Une proportion très infé-rieure de scénarios de soir a été effectuée à cause du nombre restreint de plagesdisponibles pour les scénarios.

Scénario fait de jour ou de soirNombre %

TotalNombre % d’aspirants

policiersNombre %

de policiersDe jour 116 87,9 % 113 85,6 % 3 2,3 %De soir 16 12,1 % 10 7,6 % 6 4,5 %Total 132 100 % 123 93,2 % 9 6,8 %

SIGNALEMENT OU NON DU VOL AU RASSEMBLEMENT DU MATIN

Le devis initial mentionnait un axe d’analyse selon qu’il y ait signalement devol ou non. Au début de l’étude, les véhicules volés et leurs descriptions étaientsignalés aux aspirants policiers lors du rassemblement du matin. Des problèmessont alors survenus lorsque certains aspirants policiers non ciblés par nos scé-narios ont essayé de nous arrêter. Le signalement des véhicules volés a donc dûêtre arrêté. De toute façon, cet axe a perdu sa pertinence en vertu des objectifsde l’étude car justement KOLOMBO permet de repérer un véhicule volé avantmême que le propriétaire ne soit au courant du vol. Donc, le fait que le véhiculesoit déclaré volé ou non n’a pas d’incidence sur le déroulement des scénarios nisur la réalisation de l’étude.

INSTALLATION DES MODULES VOITURE DE POLICE

Enfin, le dernier changement majeur concerne l’installation des modules voiturede police. Au départ, ces modules devaient être installés de manière perma-nente dans les véhicules de patrouille afin que les aspirants policiers ne puis-sent prévoir à quel moment un scénario intégrant KOLOMBO les impliquerait

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22 École nationale de police du Québec

et créer ainsi un effet de surprise. Les modules ont alors été installés dans tousles véhicules. Pour diverses raisons, les modules ont été manipulés, voire mêmedébranchés, ce qui a occasionné des problèmes dans le déroulement des scéna-rios.

Pour cette raison, les modules voiture de police ont été par la suite installés aufur et à mesure, au jour le jour dans les véhicules ciblés. L’effet de surprise aainsi été diminué puisque les aspirants policiers pouvaient remarquer l’ajout dumodule, donc se douter qu’un scénario intégrant KOLOMBO était possible. En-core là, ce changement est peu perturbant aux fins de la recherche car l’effet desurprise n’est pas un des éléments d’analyse.

3.9 Les outils d’enquête

Plusieurs outils ont du être élaborés afin d’organiser la collecte des données :

��un document de formation* pour les aspirants policiers (en collaboration avecKOLOMBO Technologies ltée);

��un cahier de préparation et d’observation des scénarios† : cet outil servait deguide à la préparation de chaque journée de patrouille;

��un questionnaire.

3.10 L’organisation du calendrier des activités

La planification dans le temps des scénarios choisis tient compte des horaires depatrouille des aspirants policiers et des périodes de temps disponibles pendantleurs journées de patrouille.

Afin de situer dans le temps les journées où se sont passé les diverses activitésd’observation et de recensement des données, le répertoire des activités effec-tuées est présenté à la page suivante. En tout, quatre formations ont eu lieu,quatre jours de prétests (33 observations), 17 jours de scénarios avec les aspi-rants policiers (123 observations) et trois jours avec des policiers (neuf observa-tions) et enfin, une journée d’évaluation technique, pour un total de sondagesanalysés de 132.

* Voir l’annexe II.† Voir l’annexe IV.

Page 31: Kolombo - rapport complet

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École nationale de police du Québec 23

&DOHQGULHU�GHV�DFWLYLWpV

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

10 septembreInstallation

11 septembreInstallation

12 septembreInstallation

13 septembreInstallationDébut 16e cohorte

14 septembreInstallation

17 septembre 18 septembre 19 septembre 20 septembre 21 septembre

24 septembre 25 septembreDébut 17e cohorte

26 septembre 27 septembre 28 septembre

1er octobreFormation groupe 16-A

2 octobrePrétestScénario de jour avec la16e cohorte

3 octobre 4 octobre 5 octobreFormation groupe 16-B

8 octobreAction de grâce

9 octobreFormation groupe 17-Cet 17-D

10 octobreDébut 18e cohortePrétestScénario de jour avec la16e cohorte

11 octobre 12 octobrePrétestScénario de jour avec la16e cohorte

15 octobre 16 octobre 17 octobre 18 octobre

Scénario de jour avec la17e cohorte

19 octobre

22 octobre 23 octobreScénario de soir avec la17e cohorte

24 octobreScénario de jour avec la16e cohorte

25 octobreFormation groupe 168-E et 18-F

26 octobre

29 octobre 30 octobre 31 octobreScénario de jour avec la16e cohorte

1 novembreScénario de jour avec la17e cohorte

2 novembreScénario de jour avec la18e cohorte

5 novembre 6 novembreScénario de soir avecun groupe de policiers

7 novembre 8 novembreScénario de jour avec la17e cohorte

9 novembre

12 novembre 13 novembreScénario de jour avec la18e cohorte

14 novembreScénario de jour avec la17e cohorte

15 novembre 16 novembre

19 novembreScénario de jour avec la18e cohorte

20 novembre 21 novembre 22 novembre 23 novembre

26 novembreScénario de soir avec la17e cohorte

27 novembre 28 novembreScénario de jour avec la18e cohorte

29 novembre 30 novembre

3 décembre 4 décembre 5 décembreScénario de jour avec la18e cohorte

6 décembreScénario de soir avec la17e cohorte

7 décembre

10 décembre 11 décembre 12 décembreScénario de jour avec la18e cohorte

13 décembre 14 décembre

17 décembreScénario de soir avec la18e cohorte

18 décembre 19 décembre 20 décembre 21 décembre

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24 École nationale de police du Québec

3.11 Résultats des prétests

Pour s’assurer de l’efficacité de la démarche de préparation, de la coordinationdes scénarios et de la validité des questionnaires, des prétests ont été nécessai-res. Les quatre premières sorties ont eu lieu en tant que prétest. Ces prétests ontpermis de :

��vérifier la mise en marche et l’exécution des scénarios;��vérifier la validité du questionnaire;��vérifier l’installation et le bon fonctionnement des modules KOLOMBO dans

les véhicules de patrouille et les véhicules cascadeurs.

Voici les autres détails des résultats des prétests.

PRÉTEST - LA MISE EN MARCHE ET L’EXÉCUTION DES SCÉNARIOS

L’outil de planification des journées de sorties a été efficace (Cahier de prépara-tion et d’observation des scénarios). Il assure que tous les détails de préparationdes scénarios sont prévus.

Un seul changement majeur a été effectué dans l’organisation des scénarios. Lesaspirants policiers, après avoir expérimenté leur scénario, prennent ensuite levolant du véhicule suspect, à tour de rôle, et vivent ainsi l’effet de l’immo-bilisation d’un véhicule suspect. Ils réalisent donc trois scènes en tout, au lieud’une seule. Ils sont alors en mesure de se faire une idée plus complète de l’uti-lisation du système KOLOMBO. Le questionnaire leur est ensuite remis.

PRÉTEST - VALIDITÉ DU QUESTIONNAIRE

Au départ, il y avait trois versions de questionnaire s’adressant à trois types depersonnes. Des modifications ont été apportées au questionnaire. Certainesquestions ont été modifiées, d’autres ajoutées et enfin d’autre enlevées afind’harmoniser les trois questionnaires initiaux sous un seul modèle. Le traite-ment statistique en est de plus simplifié.

PRÉTEST - L’INSTALLATION ET LE BON FONCTIONNEMENT DES

MODULES KOLOMBOLes prétests ont permis de tester les équipements installés sur les véhicules depolice et les véhicules cascadeurs. Les problèmes éprouvés lors des prétestssont les suivants :

��interférence des branchements de l’alimentation du module voiture de police;��affichage parfois incorrect (pompe activée ou pompe désactivée);��erreur d’un aspirant policier qui avait enclenché le MUTE avant l’intervention;��un seul véhicule, parmi deux, mis en présence d’un véhicule volé muni de

KOLOMBO, recevait l’information, sonore et visuelle, émis par le systèmeKOLOMBO.

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École nationale de police du Québec 25

Les problèmes de branchement ont été immédiatement réglés afin que l’étudepuisse continuer. Quelques autres modifications ont aussi été faites à la suitedes commentaires émis par les aspirants policiers :

��réduction du temps entre les signaux sonores émis par KOLOMBO;��changement dans l’affichage des informations du véhicule suspect afin

qu’elles demeurent plus longtemps à l’écran.

Une fois ces ajustements effectués, la collecte des informations pertinentes auxfins de l’étude a pu commencer.

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École nationale de police du Québec 27

4.1 Validité interne

Trois tests de corrélation, soit celui de Pearson, de Kendall et de Spearman, as-surent la validité interne entre chacune des questions tests et démontrent unecohérence interne.

Validité interne *Question

no 9 � no 15Question

no 11 � no 14Coefficient de Pearson -0,300 -0,415Coefficient de Kendall -0,371 -0,344Coefficient de Spearman -0,403 -0,356

* Les coefficients de corrélation de chaque type sont significatifs à un niveau de 0,01.

4.2 Validité externe

Il existe un écart entre les réponses selon la catégorie des répondants : aspirantspoliciers de la 16e, de la 17 e et de la 18 e cohorte et des policiers. Pour cette rai-son, les tableaux des résultats offriront les résultats séparés des aspirants poli-ciers et des policiers. De plus, l’ensemble des répondants ne constitue pas ungroupe représentatif de la population des futurs utilisateurs potentiels de cesystème. Ainsi, la notion de validité externe est généralisable à vaste échelleavec prudence.

4.3 Méthode d’analyse

En ce qui concerne l’analyse des résultats dans le contexte d’une étude explo-ratoire, les méthodes quantitatives ne permettent qu’un traitement statistiquedescriptif pour les données recueillies par les questions fermées de 1 à 22.

/(6�5e68/7$76

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28 École nationale de police du Québec

Une analyse quantitative descriptive sur des données qualitatives est aussi ef-fectuée pour les questions ouvertes de 23 à 27*.

Les résultats prendront la forme d’une analyse descriptive des distributionsde fréquences présentant les deux axes des répondants : les aspirants poli-ciers et les policiers d’expérience, même si la proportion de ces derniers estfaible.

4.4 Questions du sondage

La plupart des variables sont des variables ordinales bâties selon l’échelle deLikert de 1 à 5 : de « tout à fait d’accord » à « tout à fait en désaccord » ou de« tout à fait satisfait » à « tout à fait insatisfait ». Les questions 1, 2, 21 et 22 sontde type nominal. Toutes les variables sont ici considérées comme des varia-bles dépendantes sauf la date, le type de répondant (aspirant policier ou poli-cier) et l’axe de jour/soir. Les dernières questions de 23 à 27 sont de typequestion ouverte.

Les réponses « pas d’opinion/pas de réponse » sont codées comme des valeursmanquantes.

Voici dans les pages qui suivent l’analyse des résultats avec la présentation destableaux descriptifs†.

4.5 Présentation et analyse des résultats

Les objectifs énoncés au début du document sont repris ici, groupés en cinqthèmes pour encadrer l’analyse des résultats.

THÈME 1 : Vérifier la perception des policiers, des aspirants policiers et desinstructeurs, en matière d’appréciation générale et d’utilité opéra-tionnelle du système KOLOMBO.

Cet objectif se divise en deux axes :

��la perception générale du produit et de ses composantes;��la perception de l’utilité de ce produit.

* On retrouve les tableaux complets d’analyse pour les questions ouvertes à l’annexe V.† L’arrondissement des données des statistiques est à une décimale, ce qui implique que certains totaux diffèrent des

sommes correspondantes.

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École nationale de police du Québec 29

Perception générale du produit et de ses composantes - Résultats et analyse(questions 4, 11, 14, 16, 17, 18, 19 et 20)

4XHVWLRQ�����&H�V\VWqPH�D�pWp�IDFLOH�j�FRPSUHQGUH�HW�j�XWLOLVHU"Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 77 77,8 % 70 77,7 % 7 77,8 %2 17 17,2 % 16 17,8 % 1 11,1 %3 3 3,0 % 3 3,3 % 0 0 %4 1 1,0 % 1 1,1 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 0 0 % 0 0 % 0 0 %Pas d’opinion 1 1,0 % 0 0 % 1 11,1 %Total 99 100 % 90 100% 9 100 %Valeurs manquantes 33Total 132

Moyenne 1,27 Écart type 0,57 Médiane 1,00

4XHVWLRQ������/HV�YpKLFXOHV�GH�SDWURXLOOH�GHYUDLHQW�rWUH�PXQLV�G¶XQ�V\VWqPH��FRPPH�FHOXL�GH�.2�

/20%2�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 76 58,9 % 69 57,5 % 7 77,8 %2 42 32,6 % 41 34,2 % 1 11,1 %3 4 3,1 % 4 3,3 % 0 0 %4 1 0,8 % 1 0,8 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 1 0,8 % 0 0 % 1 11,1 %Pas d’opinion 5 3,9 % 5 4,2 % 0 0 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 1,46 Écart type 0,68 Médiane 1,00

Page 38: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

30 École nationale de police du Québec

4XHVWLRQ������-H�Q¶DLPHUDLV�SDV�TXH�PRQ�YpKLFXOH�GH�SDWURXLOOH��HQ�VLWXDWLRQ�UpHOOH��VRLW�PXQL�G¶XQ

.2/20%2�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 1 0,8 % 0 0 % 1 11,1 %2 3 2,3 % 3 2,5 % 0 0 %3 2 1,6 % 2 1,7 % 0 0 %4 24 18,6 % 24 20,0 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 95 73,6 % 88 73,3 % 7 77,7 %Pas d’opinion 4 3,1 % 3 2,5 % 1 11,1 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 4,67 Écart type 0,70 Médiane 5,00

4XHVWLRQ������([SULPH]��j�O¶pJDUG�GHV�SRLQWV�VXLYDQWV��YRWUH�GHJUp�GH�VDWLVIDFWLRQ���OD�OLVLELOLWp�GH

O¶LQIRUPDWLRQ�VXU�O¶pFUDQ�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Tout à fait satisfait 50 39,1 % 47 39,5 % 3 33,3 %2 43 33,6 % 40 33,6 % 3 33,3 %3 17 13,3 % 15 12,6 % 2 22,2 %4 13 10,2 % 13 10,9 % 0 0 %5 Tout à fait insatisfait 3 2,3 % 3 2,5 % 0 0 %Pas d’opinion 2 1,6 % 1 0,8 % 1 11,1 %Total 128 100 % 119 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 4Total 132

Moyenne 2,02 Écart type 1,08 Médiane 2,00

Page 39: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 31

4XHVWLRQ������([SULPH]��j�O¶pJDUG�GHV�SRLQWV�VXLYDQWV��YRWUH�GHJUp�GH�VDWLVIDFWLRQ���OH�VLJQDO�VRQRUH�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Tout à fait satisfait 36 28,1 % 36 30,3 % 0 0 %2 53 41,4 % 49 41,2 % 4 44,4 %3 23 18,0 % 21 17,6 % 2 22,2 %4 10 7,8 % 9 7,6 % 1 11,1 %5 Tout à fait insatisfait 5 3,9 % 4 3,4 % 1 11,1 %Pas d’opinion 1 0,8 % 0 0 % 1 11,1 %Total 128 100 % 119 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 4Total 132

Moyenne 2,17 Écart type 1,05 Médiane 2,00

4XHVWLRQ������([SULPH]�j�O¶pJDUG�GHV�SRLQWV�VXLYDQWV��YRWUH�GHJUp�GH�VDWLVIDFWLRQ���OD�UDSLGLWp�GH�OD

UpDFWLRQ�SURGXLWH�SDU�OH�ERXWRQ�G¶DUUrW�URXJH�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Tout à fait satisfait 46 46,5 % 42 46,7 % 4 44,4 %2 38 38,4 % 36 40,0 % 2 22,2 %3 6 6,1 % 4 4,4 % 2 22,2 %4 4 4,0 % 4 4,4 % 0 0 %5 Tout à fait insatisfait 4 4,0 % 4 4,4 % 0 0 %Pas d’opinion 1 1,0 % 0 0 % 1 11,1 %Total 99 100 % 90 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 33Total 132

Moyenne 1,80 Écart type 1,01 Médiane 2,00

Page 40: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

32 École nationale de police du Québec

4XHVWLRQ������([SULPH]��j�O¶pJDUG�GHV�SRLQWV�VXLYDQWV��YRWUH�GHJUp�GH�VDWLVIDFWLRQ���O¶XWLOLWp�GX�ERX�WRQ�087(�QRLU�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Tout à fait satisfait 23 18,1 % 22 18,6 % 1 11,1 %2 13 10,2 % 11 9,3 % 2 22,2 %3 14 11,0 % 13 11,0 % 1 11,1 %4 4 3,1 % 2 1,7 % 2 22,2 %5 Tout à fait insatisfait 6 4,7 % 6 5,1 % 0 0 %Pas d’opinion 67 52,8 % 64 54,2 % 3 33,3 %Total 127 100 % 118 100% 9 100 %Valeurs manquantes 5Total 132

Moyenne 2,28 Écart type 0,65 Médiane 2,00

4XHVWLRQ������([SULPH]��j�O¶pJDUG�GHV�SRLQWV�VXLYDQWV��YRWUH�GHJUp�GH�VDWLVIDFWLRQ���OH�V\VWqPH�.2�/20%2�HQ�JpQpUDO�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Tout à fait satisfait 62 47,7 % 56 46,3 % 6 66,6 %2 56 43,1 % 53 43,8 % 3 33,3 %3 12 9,2 % 12 9,9 % 0 0 %4 0 0 % 0 0 % 0 0 %5 Tout à fait insatisfait 0 0 % 0 0 % 0 0 %Pas d’opinion 0 0 % 0 0 % 0 0 %Total 130 100 % 121 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 2Total 132

Moyenne 1,62 Écart type 0,65 Médiane 2,00

90,1 % des aspirants policiers et 100 % des policiers sondés considèrent êtresatisfaits ou très satisfaits du système KOLOMBO en général pour unemoyenne de 90,8 %. Les fonctions, quant à elles, comptent des répondants satis-faits ou très satisfaits à 72,7 % (73,1 % chez les aspirants policiers et 66,6 % chezles policiers) pour la lisibilité des informations sur l’écran, 69,5 % (71,5 % chezles aspirants policiers et 44,4 % chez les policiers) pour le signal sonore et 84,9 %(86,7 % chez les aspirants policiers et 66,6 % chez les policiers) pour l’efficacitédu bouton d’arrêt rouge. Le MUTE, quant lui, a eu un succès plus que mitigéavec seulement 28,3 % de répondants (27,9 % chez les aspirants policiers et

Page 41: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 33

33,3 % chez les policiers) affirmant être satisfaits ou très satisfaits. Le boutonMUTE n’a pas été utilisé par tous lors des scénarios, ce qui se reflète dans lepourcentage de 52,8 % des répondants qui disent ne pas avoir d’opinion.

Il est intéressant de constater que le sondage exprime clairement que les aspi-rants policiers et les policiers sont très satisfaits du système en général malgréune moins grande satisfaction des fonctionnalités du produit. Aucune personnesondée n’a répondu être insatisfaite ou très insatisfaite du système en général etseulement 9,2 % des répondants se disaient être ni satisfaits ni insatisfaits.

Dans un autre ordre d’idée, 95 % des répondants (95,5 % des aspirants policierset 88,9 % des policiers) considèrent que le système a été facile à comprendre et àutiliser.

Enfin, 91,5 % des répondants (91,7 % des aspirants policiers et 88,9 % des poli-ciers) étaient d’accord ou tout à fait en accord avec l’affirmation : les véhiculesde patrouille devraient être munis d’un système comme KOLOMBO.

Perception de l’utilité de ce produit – Résultats et analyse (questions 6, 7, 8,10, 12, 13 et 23)

Cette deuxième caractéristique de la satisfaction envers le produit concernel’aspect utilité. La portion utilité est sondée par plusieurs questions.

4XHVWLRQ�����&H�V\VWqPH�HVW�XWLOH�j�OD�OXWWH�FRQWUH�OH�YRO�GH�YRLWXUHV�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 48 49,0 % 41 46,1 % 7 77,8 %2 31 31,6 % 30 33,7 % 1 11,1 %3 9 9,2 % 9 10,1 % 0 0 %4 2 2,0 % 2 2,2 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 4 4,1 % 3 3,4 % 1 11,1 %Pas d’opinion 4 4,1 % 4 4,5 % 0 0 %Total 98 100 % 89 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 34Total 132

Moyenne 1,76 Écart type 1,01 Médiane 1,00

Page 42: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

34 École nationale de police du Québec

4XHVWLRQ�����.2/20%2�SHXW�UpGXLUH�OH�QRPEUH�GH�SRXUVXLWHV�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 85 66,9 % 77 65,3 % 8 88,9 %2 36 28,3 % 36 30,5 % 0 0 %3 2 1,6 % 2 1,7 % 0 0 %4 3 2,4 % 3 2,5 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 1 0,8 % 0 0 % 1 11,1 %Pas d’opinion 0 0 % 0 0 % 0 0 %Total 127 100 % 118 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 5Total 132

Moyenne 1,42 Écart type 0,72 Médiane 1,00

4XHVWLRQ�����.2/20%2�SHXW�UpGXLUH�OH�QRPEUH�G¶DFFLGHQWV�GpFRXODQW�GHV�SRXUVXLWHV�ORUV�GHV

YROV�GH�YRLWXUHV�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 77 59,7 % 70 58,3 % 7 77,8 %2 43 33,3 % 42 35,0 % 1 11,1 %3 4 3,1 % 4 3,3 % 0 0 %4 1 0,8 % 1 0,8 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 3 2,3 % 2 1,7 % 1 11,1 %Pas d’opinion 1 0,8 % 1 0,8 % 0 0 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 1,52 Écart type 0,80 Médiane 1,00

Page 43: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 35

4XHVWLRQ������.2/20%2�SHUPHW�DX[�SDWURXLOOHXUV�G¶LQWHUFHSWHU�SOXV�UDSLGHPHQW�XQ�YpKLFXOH

YROp�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 65 50,4 % 58 48,3 % 7 77,8 %2 54 41,9 % 53 44,2 % 1 11,1 %3 7 5,4 % 6 5,0 % 1 11,1 %4 1 0,8 % 1 0,8 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 2 1,6% 2 1,7 % 0 0 %Pas d’opinion 0 0 % 0 0 % 0 0 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 1,61 Écart type 0,76 Médiane 1,00

4XHVWLRQ������/H�VLJQDO�.2/20%2�SHUPHW�GH�UHSpUHU�GHV�YpKLFXOHV�YROpV�TXH�MH�Q¶DXUDLV�SDV�SX

LGHQWLILHU�VLQRQ�Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

1Tout à fait d’accord 72 55,8 % 64 53,3 % 8 88,8 %2 26 20,2 % 26 21,7 % 0 0 %3 11 8,5 % 10 8,3 % 1 11,1 %4 5 3,9 % 5 4,2% 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 13 10,1 % 13 10,8 % 0 0 %Pas d’opinion 2 1,6 % 2 1,7 % 0 0 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 1,91 Écart type 1,32 Médiane 1,00

Page 44: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

36 École nationale de police du Québec

4XHVWLRQ������.2/20%2�SHUPHWWUD�GH�UHWURXYHU�SOXV�GH�YpKLFXOHV�YROpV�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1Tout à fait d’accord 72 56,7 % 64 54,2 % 8 88,8 %2 40 31,5 % 39 33,1 % 1 11,1 %3 10 7,9 % 10 8,5 % 0 0 %4 3 2,4 % 3 2,5 % 0 0 %5 Tout à fait en désaccord 0 0 % 0 0 % 0 0 %Pas d’opinion 2 1,6 % 2 1,7 % 0 0 %Total 127 100 % 118 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 5Total 132

Moyenne 1,55 Écart type 0,75 Médiane 1,00

Voici donc en rafale les résultats de l’aspect utilité.

LA QUESTION NO 6 : CE SYSTÈME EST UTILE À LA LUTTE CONTRE LE VOL. 80,6 %

des répondants sont d’accord ou tout à fait d’accord avec cette affirmation(79,8 % chez les aspirants policiers et 88,9 % chez les policiers).

LA QUESTION NO 7 : KOLOMBO PEUT RÉDUIRE LE NOMBRE DE POURSUITES.

95,2 % des aspirants policiers et des policiers sondés affirment être d’accord outout à fait d’accord avec cet énoncé.

LA QUESTION NO 8 : KOLOMBO PEUT RÉDUIRE LE NOMBRE D’ACCIDENTS

DÉCOULANT DES POURSUITES LORS DES VOLS DE VOITURES. Pour compléterl’affirmation de la question 7, 93 % des personnes interrogées considèrent êtred’accord ou tout à fait d’accord avec cette autre affirmation.

LA QUESTION NO 10 : KOLOMBO PERMET AUX POLICIERS D’INTERCEPTER PLUS

RAPIDEMENT UN VÉHICULE VOLÉ. 92,3 % sont d’accord ou tout à fait d’accordavec cette affirmation.

LA QUESTION NO 12 : LE SIGNAL KOLOMBO PERMET DE REPÉRER DES VÉ-

HICULES VOLÉS QUE JE N’AURAIS PAS PU IDENTIFIER SINON. Ici, 88,8 % des poli-ciers sont d’accord avec l’affirmation mais seulement 74 % des aspirants poli-ciers le sont (pour une moyenne de 76 %).

LA QUESTION NO 13 : KOLOMBO PERMETTRA DE RETROUVER PLUS DE VÉ-

HICULES VOLÉS. Enfin, cette dernière question concernant l’utilité du systèmesuit la même tendance avec 88,2 % des répondants (87,3 % chez les aspirants

Page 45: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 37

policiers et 100 % chez les policiers) affirmant être d’accord ou tout à faitd’accord avec elle.

LA QUESTION OUVERTE NO 23 DÉCRIT LES AVANTAGES DE KOLOMBO PERÇUS

PAR LES RÉPONDANTS.

Question 23 : Selon vous, quels sont les avantages de KOLOMBO?nb %

KOLOMBO permettra de repérer plus de véhicules volés. 55 21,7 %KOLOMBO réduira le nombre de poursuites. 43 16,9 %KOLOMBO permet un repérage rapide des véhicules volés. 35 13,8 %KOLOMBO permet des interventions sécuritaires (limite le danger). 26 10,2 %KOLOMBO est un outil qui facilite le travail du policier. 17 6,7 %KOLOMBO permet d’immobiliser le véhicule volé. 15 5,9 %KOLOMBO donne une description du véhicule volé. 13 5,1 %KOLOMBO détecte le véhicule volé avant le propriétaire et avant que le véhicule ne soitune perte.

11 4,3 %

KOLOMBO réduit le nombre d’accidents. 6 2,4 %KOLOMBO est simple d’utilisation. 6 2,4 %KOLOMBO est efficace. 6 2,4 %KOLOMBO produit un effet de surprise sur le voleur. 5 2,0 %KOLOMBO réduit le temps d’intervention pour une interception de ce genre. 5 2,0 %KOLOMBO permet de retrouver les véhicules volés avant qu’ils ne soient trop endommagés. 4 1,6 %KOLOMBO produit un effet dissuasif sur les voleurs. 3 1,2 %KOLOMBO est petit, compact et bien conçu. 2 0,8 %KOLOMBO a un faible coût. 2 0,8 %

254 100 %

Ainsi, la vérification de la perception des policiers et des aspirants policiers, enmatière d’appréciation générale et d’utilité opérationnelle du système KOLOM-BO, offre une réponse assez claire et partagée par tous. Le produit apparaît sim-ple à utiliser et utile aux yeux des répondants. Il pourrait, selon eux, réduire lenombre de poursuites, le nombre d’accidents en découlant, tout en améliorantla rapidité des interceptions. Il pourrait aussi permettre de retrouver plus devéhicules volés.

Les aspirants policiers et les policiers affirment aussi, dans une bonne propor-tion, qu’ils aimeraient avoir un tel système dans leur véhicule de patrouille. En-fin, le système en général a satisfait grandement les répondants malgré lesmoins bons résultats de ses composantes.

Page 46: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

38 École nationale de police du Québec

THÈME 2 : Établir les impacts de l’ajout de cet appareil parmi les autres ap-pareils déjà présents dans les véhicules de police; Vérifier la fa-çon dont les informations du système KOLOMBO interagissentauprès du policier, parmi les autres informations qu’il reçoit.

Trois questions, 9, 15 et 5, apportent une réponse à ces questionnements. Envoici les résultats.

Intégration de KOLOMBO aux autres technologies en patrouille : Perceptionde l’intégration de cet outil parmi les autres appareils installés dans les véhi-cules de patrouille (questions 9 et 15)

4XHVWLRQ�����/HV�LQIRUPDWLRQV�GH�.2/20%2��VRQ��OXPLqUH�HW�pFUDQ��YLHQQHQW�VXUFKDUJHU�OH�SROL�FLHU�GDQV�VD�JHVWLRQ�GHV�LQIRUPDWLRQV�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1Tout à fait d’accord 3 2,3 % 3 2,5 % 0 0 %2 6 4,7 % 6 5,0 % 0 0 %3 9 7,0 % 8 6,7 % 1 11,1 %4 60 46,5 % 57 47,5 % 3 33,3 %5 Tout à fait en désaccord 48 37,2 % 44 36,7 % 4 44,4 %Pas d’opinion 3 2,3 % 2 1,7 % 1 11,1 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 4,14 Écart type 0,92 Médiane 4,00

4XHVWLRQ������.2/20%2�QH�VXUFKDUJH�SDV�OHV�YpKLFXOHV�GH�SROLFH�HQ�WHUPH�G¶pTXLSHPHQW�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1Tout à fait d’accord 66 51,2 % 63 52,5 % 3 33,3 %2 41 31,8 % 39 32,5 % 2 22,2 %3 15 11,6 % 13 10,8 % 2 22,2 %4 3 2,3 % 2 1,7 % 1 11,1 %5 Tout à fait en désaccord 1 0,8 % 1 0,8 % 0 0 %Pas d’opinion 3 2,3 % 2 1,7 % 1 11,1 %Total 129 100 % 120 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 3Total 132

Moyenne 1,67 Écart type 0,84 Médiane 1,00

Page 47: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 39

83,7 % des répondants disent que KOLOMBO ne surcharge pas le policier danssa gestion des informations et 83 % affirment que KOLOMBO ne surcharge pasles véhicules de police en matière d’équipement.

Malgré cette tendance favorable, les observations du coordonnateur soulignentune inquiétude provenant des aspirants policiers devant l’ajout de cet appareil,inquiétude qui n’était pas présente chez les policiers.

Influence de l’ajout de l’information de KOLOMBO dans le jugement despriorités du policier (question 5)

4XHVWLRQ�����9RXV�rWHV�HQ�URXWH�SRXU�XQ�DSSHO�LPSRUWDQW�HW�OH�VLJQDO�.2/20%2�VH�IDLW�HQWHQGUH�5LVTXH]�YRXV�GH�IDLUH�XQ�PDXYDLV�FKRL[�GDQV�YRV�SULRULWpV"

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Très souvent 1 1,0 % 1 1,1 % 0 0 %2 5 5,1 % 5 5,6 % 0 0 %3 18 18,2 % 17 18,9 % 1 11,1 %4 35 35,4 % 31 34,4 % 4 44,4 %5 Jamais 35 35,4 % 32 35,6 % 3 33,3 %Pas d’opinion 5 5,1 % 4 4,4 % 1 11,1 %Total 99 100 % 90 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 33Total 132

Moyenne 4,04 Écart type 0,94 Médiane 4,00

Les aspirants policiers et les policiers sondés affirment à 70,8 % ne pas craindrede faire de mauvais choix dans leurs priorités avec l’ajout d’un système commeKOLOMBO. Chez les policiers, ce pourcentage monte à 77,7 %.

Il semble donc qu’un avis favorable soit encore ici assez clair et partagé par tousen ce qui concerne l’ajout de cet appareil aux autres équipements présents dansles véhicules de patrouille.

THÈME 3 : Établir le protocole d’intervention des policiers à l’aide du sys-tème KOLOMBO afin d’intervenir en toute sécurité.

L’un des objectifs de cette recherche était de construire un protocole d’inter-vention permettant d’encadrer de façon sécuritaire le travail policier lors del’utilisation de cet appareil tout en respectant les techniques d’interception devéhicules dangereux qui régissent le travail des policiers.

Page 48: Kolombo - rapport complet

Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

40 École nationale de police du Québec

Ce fut possible grâce aux expériences terrain de cette étude, aux suggestions etaux commentaires recueillis (questions 1, 2, 3, 21, 25 et 27) et avec l’assistanced’une personne experte dans le domaine, M. Mario Veillette.

Question 1 : Avant d’appuyer, aviez-vous repéré visuellement le véhicule volé?Nombre %

TotalNombre %

AspirantsNombre %

Policiers

Oui 118 92,9 % 110 93,2 % 8 88,9 %Non 2 1,6 % 2 1,7 % 0 0 %Ne s’applique pas 7 5,5 % 6 5,1 % 1 11,1 %Total 127 100 % 118 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 5Total 132

Question 2 : Choisissez parmi les affirmations suivantes celles qui convient le mieux àl’intervention que vous avez faites.

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

Nous avons appuyé sur le bouton d’arrêt deKOLOMBO immédiatement lorsque nous avonsentendu le signal, sans avoir repéré visuelle-ment le véhicule suspect.

4 3,1 % 4 3,3 % 0 0 %

1RXV�Q¶DYRQV�SDV�DSSX\p�VXU�OH�ERXWRQ�G¶DUUrW�GH.2/20%2�FDU�LO�Q¶\�DLW�SHUVRQQH�GDQV�OH�YpKLFXOH�

2 1,6 % 2 1,7 % 0 0 %

1RXV�Q¶DYRQV�SDV�DSSX\p�VXU�OH�ERXWRQ�G¶DUUrW�GH.2/20%2�

3 2,3 % 3 2,5 % 0 0 %

1RXV�DYRQV�DSSX\p�VXU�OH�ERXWRQ�G¶DUUrW�GH�.2�/20%2�DSUqV�DYRLU��HQWHQGX�OH�VLJQDO��GqV�TXH�QRXVDYRQV�UHSpUp�YLVXHOOHPHQW�OH�YpKLFXOH�VXVSHFW�

111 86,8 % 104 86,7 % 7 87,5 %

$XWUH 8 6,2 % 7 5,8 % 1 12,5 %7RWDO 128 100 % 120 100 % 8 100 %Valeurs manquantes 4

7RWDO 132

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École nationale de police du Québec 41

Question 3 : Lorsque j’ai pris place dans le véhicule banalisé et que j’ai été immobilisé avec lesystème KOLOMBO, j’ai trouvé que l’immobilisation du véhicule suspect s’est faite de façon :

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Sécuritaire 78 79,6 % 70 78,7 % 8 88,9 %2 17 17,3 % 16 18,0 % 1 11,1 %3 2 2,0 % 2 2,2 % 0 0 %4 0 0 % 0 0 % 0 0 %5 Dangereuse 0 0 % 0 0 % 0 0 %Pas d’opinion 1 1,0 % 1 1,1 % 0 0 %Total 98 100 % 89 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 34Total 132

Moyenne 1,22 Écart type 0,46 Médiane 1,00

4XHVWLRQ������6HORQ�YRXV�TXHOV�VHUDL�HQW��O¶�OHV�HQYLURQQHPHQW�V��LGpDO�DX[��SRXU�LPPRELOLVHU�XQYpKLFXOH�VXVSHFW"�&RPPHQWH]�

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 Bord de l’autoroute 35 12,3 % 32 12,2 % 3 13,0 %2 Quartier résidentiel 85 29,8 % 78 29,8 % 7 30,4 %3 Route de campagne 98 34,4 % 91 34,7 % 7 30,4 %4 Centre-ville 14 4,9 % 11 4,2 % 3 13,0 %5 Après une sortie d’autoroute 53 18,6 % 50 19,1 % 3 13,0 %Total 285 100 % 262 100 % 23 100 %

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42 École nationale de police du Québec

Question 25 : Selon vous, quelles sont les consignes que devraient respecter le policier lors de l’uti-lisation du système antivol KOLOMBO afin d’agir efficacement, rapidement et de façon sécuritaire?

nb %Trouver un endroit sécuritaire pour faire l’intervention. 86 47,7 %Repérer visuellement le véhicule suspect avant de l’immobiliser. 46 25,4 %Enquêter le véhicule et aviser le répartiteur. 20 11,0 %User de jugement et être vigilant et prendre son temps lors de l’opération. 10 5,5 %Utiliser les gyrophares et la sirène. 5 2,8 %Demander du renfort. 4 2,2 %S’assurer qu’il n’y a pas de véhicules entre le véhicule patrouille et le suspect et garderune distance sécuritaire entre les véhicules.

4 2,2 %

Couper les signaux (son et lumière) de KOLOMBO s’ils dérangent les policiers lorsqu’ilssont occupés à autre chose.

1 5,5 %

Réactiver la pompe après l’intervention. 1 5,5 %Vérifier le nombre de passagers dans le véhicule suspect. 1 5,5 %Recevoir une formation sur le bon fonctionnement de KOLOMBO et sur le protocoled’intervention.

1 5,5 %

Ne pas ignorer le système lorsqu’il signale la présence d’un véhicule volé. 1 5,5 %Ne pas intervenir à haute vitesse. 1 5,5 %

181 100 %

Question 27 : À quels comportements pourriez-vous vous attendre de la part d’un voleur devoiture qui vient d’être immobilisé avec KOLOMBO ?

nb %Fuite. 63 35,6 %Collaboration, soumission et peur. 37 20,9 %Riposte armée. 25 14,1 %Surprise. 22 12,4 %À tout. 18 10,2 %Agressif, manœuvres dangereuses. 6 3,4 %Ne pas collaborer. 3 1,7 %Nier le vol. 2 1,1 %Ne sait pas. 1 0,6 %

177 100 %

En voici le protocole résultant.

INTRODUCTION AU PROTOCOLE D’INTERVENTION

Le protocole d’intervention proposé ici est conforme aux principes des procédu-res décrites dans le Guide de pratiques policières publié par le ministère de la Sé-curité publique et suppose l’application des pratiques normales avant et aprèsle protocole d’intervention de KOLOMBO de la part des policiers. Ce protocoleprend place parmi ces procédures à partir du moment où les policiers en pa-trouille prennent connaissance de l’information fournie par KOLOMBO Tech-

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École nationale de police du Québec 43

nologies ltée et se termine au moment de l’immobilisation forcée du véhiculevolé. Ce protocole tient compte des considérations suivantes :

1. En tout temps, les policiers doivent être en contact avec le répartiteur et/oule superviseur afin de prendre les meilleures décisions compte tenu du po-tentiel de danger de l’intervention.

2. La sécurité du public doit demeurer un souci constant aux yeux des policiers,et à tout moment ils peuvent mettre fin à l’opération s’ils jugent que cettepriorité est compromise.

3. S’ils décident d’intervenir, les policiers doivent considérer les occupants duvéhicule cible comme représentant un danger.

Le protocole est rédigé en tenant compte de composantes du processus métho-dique de l’intervention policière : la perception, la préparation, la protection,l’action et la rétroaction.

Protocole d’intervention avec le système KOLOMBO

LA PERCEPTION

Lors de leur patrouille, les policiers sont avisés de la présence d’un véhicule « volé » àl’intérieur d’un rayon de 100 mètres par un signal sonore émis à partir du module KOLOM-BO. Celui-ci affiche la description du véhicule : le numéro de la plaque d’immatriculation, lemodèle, l’année et la couleur du véhicule.

Ils informent le répartiteur et/ou le superviseur de la situation et ce même s’ils n’ont pasétabli de contact visuel avec le véhicule en question. En effet, il s’agit peut-être d’un véhiculelié à un crime majeur ou encore faisant l’objet d’une filature par une équipe spécialisée.Dans l’éventualité où les policiers décidaient de ne pas intervenir dans l’immédiat (appelprioritaire, transport de détenus, etc.), ces informations pourront toujours servir plus tard.

Les policiers doivent considérer les facteurs suivants :��conditions environnementales (zone scolaire, commerciale, résidentielle ou rurale);��conditions climatiques (pluie, neige, brouillard etc.);��conditions d’éclairage (lumière du jour ou obscurité);��conditions routières (densité de la circulation, état de la chaussée etc.).

á�Si le no de plaque est connu, les policiers procèdent aussitôt à un DBQ type 1 pourconnaître l’identité de propriétaire du véhicule.

LA PRÉPARATION

á�Enfilez votre gilet pare-balles de type collectif (si fourni).á�Vérifiez vos équipements (menottes, lampe de poche, aérosol capsique, bâton, arme de

service).á�Soyez en communication radio constante avec le répartiteur et/ou le superviseur (PRAOI

[Position, Raison, Automobile, Occupant, Immatriculation]).

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44 École nationale de police du Québec

LA PROTECTION

á�Dans la mesure du possible, attendez le renfort avant d’intervenir.á�Si l’environnement et le contexte se prêtent à une intervention sécuritaire, vous pouvez

passer à l’action.

L’ACTION

á�Une fois le contact visuel établi, ne le perdez pas.á�Si le véhicule est en mouvement, approchez-vous de celui-ci sans activer vos équipe-

ments lumineux et sonores de manière à ne pas éveiller l’attention du conducteur sus-pect. Activez-les ainsi que le module Kolombo dès que vous êtes à une distance qui per-met la neutralisation du système d’alimentation du véhicule d’intérêt.

á�Considérant le risque élevé de fuite du véhicule cible, votre intervention doit être orientéevers l’évitement d’une poursuite et toutes les conséquences s’y rattachant.

á�Lorsque vous avez la confirmation que la pompe est désactivée, vous devez reprendreune distance sécuritaire de quatre secondes avec le véhicule cible et attendre qu’il s’im-mobilise de lui-même.

á�Procédez selon la technique d’interception d’un véhicule dont les occupants représententun danger.

á�Si le véhicule est abandonné, avisez le répartiteur et/ou le superviseur quant à la straté-gie à adopter pour la suite de l’opération.

á�Évitez d’y toucher pour ne pas altérer certaines preuves (inspection visuelle seulement àmoins d’avis contraire). Prenez note de tout renseignement pertinent.

á�Disposez du véhicule selon les directives de votre organisation :��remiser le véhicule;��remettre le véhicule à son propriétaire;��laisser le véhicule correctement stationné;��remplir les rapports requis.

LA RÉTROACTION

á�Évaluez avec le citoyen et les autres policiers les étapes de l’intervention.

THÈME 4 : Prendre connaissance des problèmes résiduels possibles et re-cueillir les suggestions pour améliorer le produit.

Ce thème a pour but de fournir à KOLOMBO Technologies ltée une liste de tousles commentaires et suggestions afin de concevoir une prochaine version selonles besoins des policiers.

Ainsi, les questions ouvertes ou à développement (questions 24 et 26) ont étéanalysées, dans un premier temps, en classifiant les réponses en grands thèmes,et ensuite en effectuant une analyse quantitative de ce classement, c’est-à-direen calculant le nombre de fois qu’un type de réponse était mentionné.

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École nationale de police du Québec 45

Voici donc les résultats descriptifs de la question 22 et les résultats quantitatifssur les données qualitatives des questions 24 et 26.

4XHVWLRQ������/RUVTXH�OD�SRPSH�HVW�GpVDFWLYpH��FHWWH�GpVDFWLYDWLRQ�GXUH�HQ�FH�PRPHQW���PLQXWHV�SRXU�OHV�ILQV�GH�O¶pWXGH��DYDQW�GH�VH�GpVDFWLYHU�WRXWH�VHXOH���&RPELHQ�GH�WHPSV�DLPHULH]�YRXVTX¶HOOH�UHVWH�GpVDFWLYpH"

Nombre %Total

Nombre %Aspirants

Nombre %Policiers

1 3 minutes 2 2,0 % 2 2,2 % 0 0 %2 De 4 à 10 minutes 15 15,2 % 13 14,4 % 2 22,2 %3 De 11 à 30 minutes 6 6,1 % 6 6,7 % 0 0 %4 Tant que le policier ne la réactive pas 75 75,8 % 69 76,7 % 6 66,7 %5 Autres 1 1,0 % 0 0 % 1 11,1 %Total 99 100 % 90 100 % 9 100 %Valeurs manquantes 33Total 132

Question 24 : Voyez-vous des problèmes quant à l’utilisation de KOLOMBO? Si oui, lesquels?nb %

Non 40 36,0 %Le rayon de repérage est trop court. 13 11,7 %Possibilité que les voleurs désamorcent le système. 8 7,2 %Possibilité de ne pas repérer le véhicule volé. Ex. : trafic, sens inverse, sur autoroute àplusieurs niveaux.

8 7,2 %

Leur technologie n’est pas à point. 6 5,4 %Un système de positionnement tel le GPS devrait être intégré à KOLOMBO. 5 4,5 %Relocaliser le module voiture de police ailleurs que sur le pare-soleil. 5 4,5 %Il peut être difficile de trouver rapidement un endroit sécuritaire pour faire l’interception(danger lors de l’immobilisation, jugement des policiers).

4 3,6 %

Problème avec le bouton : si on le maintient trop longtemps, il réactive la pompe. 4 3,6 %La lisibilité des informations et la luminosité des boutons est à améliorer. 3 2,7 %Danger lors de l’immobilisation du véhicule suspect. 3 2,7 %Possibilité de fausses alertes si les membres de la famille du propriétaire utilisent des cléssans le porte-clés.

3 2,7 %

Il y a déjà beaucoup d’équipement dans le véhicule de patrouille et ça peut causer desdistractions.

3 0,9 %

Possibilité de fuite. 2 1,8 %Problème de jugement de la part des policiers. 2 1,8 %Possibilité de ne pas reconnaître que KOLOMBO émet. 2 1,8 %La pompe ne reste pas désactivée assez longtemps. 1 0,9 %

111 100 %

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46 École nationale de police du Québec

Question 26 : Quels sont les conseils ou suggestions que vous pourriez faire au fabricant deKOLOMBO afin d’améliorer le système?

nb %Améliorer le module voiture de police : ergonomie, format et position. 25 17,5 %Améliorer l’affichage et offrir plus d’informations. 23 16,1 %Agrandir la zone de repérage. 22 15,4 %Y ajouter un système de positionnement précis. 21 14,7 %Améliorer le signal sonore. 18 12,6 %Améliorer le mécanisme de désactivation. 15 10,5 %Ajouter des options. (robuste et résistant au froid) 5 3,5 %Améliorer la fiabilité. 4 2,8 %Relier KOLOMBO au CRPQ. 2 1,4 %Intégrer à KOLOMBO un système antivol. 2 1,4 %Enlever le MUTE. 1 0,7 %Les informations devraient rester affichées plus longtemps. 1 0,7 %Se brancher sur autre chose que la pompe à essence. 1 0,7 %KOLOMBO devrait être dans tous les corps policiers. 1 0,7 %Rendre le système non désamorçable. 1 0,7 %Sécuriser le module voiture de police pour éviter qu’il soit volé. 1 0,7 %

143 100%

THÈME 5 : Évaluer les facteurs humains de son utilisation dans les condi-tions les plus proches possible de la réalité de l’intervention poli-cière.

Résultats des observations de la coordonnatrice et évaluation des facteurshumains

Tout au long des scénarios, des observations ont été notées concernant le dé-roulement des activités et le comportement des aspirants policiers et des poli-ciers. L’analyse de ceux-ci permet de les diviser en deux grands thèmes :á� Facteurs environnementauxá� Comportements des aspirants policiers

Voici donc un résumé des observations faites lors des scénarios par la coordon-natrice de la recherche.

LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

n� Conditions climatiquesLes conditions climatiques dans lesquelles les scénarios se sont déroulés ontété de la chaleur estivale au froid jusqu’à environ –5 ºC. Il y a eu des journéesde soleil, de neige et de pluie. Aucun de ces facteurs n’a semblé avoir un effetsur le fonctionnement des modules KOLOMBO.

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École nationale de police du Québec 47

n� Secteur*Les scènes se sont déroulées surtout dans deux secteurs :á� point de rendez-vous au coin du rang Saint-Michel et de la rue Saint-Jean-

Baptiste; la scène de poursuite et d’interception se déroulait sur le rangSaint-Michel, route de campagne parfois cahoteuse et sinueuse, en forêt;

á� point de rendez-vous au coin de Monseigneur-Lafortune et de la rue Mar-chand; il s’agit d’un quartier résidentiel.

LE COMPORTEMENT DES ASPIRANTS POLICIERS

n� Regard sur la compétence des aspirants policiers lors des interceptionsDans à peine le tiers des scénarios, les aspirants policiers faisaient leur DBQ†

et activaient les gyrophares pour l’interception du véhicule volé. Seulementune dizaine d’entre eux ont averti le répartiteur qu’ils allaient procéder à uneinterception d’un véhicule dangereux. Ces deux procédures sont de celles quisont enseignées au cours de leur formation initiale en patrouille-gendarmerieet qui devraient toujours être effectuées lors de ce genre d’intervention. S’ilsn’ont pas assimilé ces pratiques de base omniprésentes dans leur formation,on peut en déduire que la technique d’utilisation de KOLOMBO risque d’êtrequelque peu oubliée et sera loin d’être un réflexe. Si le système KOLOMBOdevient un outil courrant de travail pour les policiers, la techniqued’utilisation de KOLOMBO devrait être intégrée à la formation initiale despoliciers en patrouille-gendarmerie.

n� Attitude des personnes sondées envers l’étudeLes aspirants policiers ont adopté trois attitudes très distinctes lors de leurparticipation au projet d’étude. Ils ont démontré soit un grand scepticisme,de l’enthousiasme ou un manque total d’intérêt. Le scepticisme et le manquetotal d’intérêt se sont avérés des attitudes exclusivement observées chez lesaspirants policiers. L’enthousiasme fut quand même l’attitude la plus cou-rante chez les aspirants policiers et fut présente chez tous les policiers son-dés.

Même avec une attitude enthousiaste, d’autres caractéristiques comporte-mentales se sont dégagées des observations faites, tel le degré de stress lorsdes scénarios ou le degré de prudence dans l’exécution des manœuvres.

n� Facteurs de stressLes facteurs de stress observés sont dus principalement à l’inexpériencequant à l’utilisation du système et à l’aspect nouveauté.

On peut dégager aussi un degré de stress supplémentaire attribué, à tort, à lacrainte d’être évalué par la coordonnatrice de la recherche.

* La carte de la ville de Nicolet se trouve à l’annexe VII.† Demande au Bureau des véhicules automobiles du Québec à partir du Centre de renseignements policiers du Qué-

bec (CRPQ).

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Chez les policiers, ce stress totalement absent faisait place à une grande ex-citation.

n� Degré de prudenceLe degré de prudence observé dans les actes de l’intervention passait del’extrême prudence à la négligence. L’extrême prudence semblait être asso-ciée en grande partie à l’inexpérience des aspirants policiers. Pour les poli-ciers, l’excitation et l’enthousiasme évidents qu’ils ont présentés les ont ame-nés à effectuer des manœuvres beaucoup plus brusques et rapides, compen-sées, bien sûr, par une habileté accrue en conduite automobile.

Quelques-unes des personnes sondées (surtout les aspirants policiers), sesentant plus à l’aise, ont effectué des manœuvres moins prudentes, voire par-fois dangereuses.

PROBLÈMES ÉPROUVÉS LORS DES SCÉNARIOS

L’observation des scénarios a permis de répertorier quelques problèmes d’ordretechnique dus soit à la manipulation des personnes ou à l’appareil lui-même. Cesont sensiblement les mêmes que ceux observés lors des prétests.

n� Problèmes de manipulationUn problème fréquent fut celui où les aspirants policiers enclenchaient lafonction MUTE, provoquant ainsi la perte du son et du visuel de l’appareil.Ainsi, lorsque le véhicule volé passait à proximité, aucun signal n’était en-tendu.

Enfin, la procédure pour immobiliser un véhicule consiste à appuyer une se-conde sur le bouton de désactivation. Certains aspirants policiers ont appuyéplusieurs secondes sur le bouton, ce qui a provoqué la désactivation et la ré-activation de la pompe.

Ces problèmes se retrouvent mentionnés dans les résultats du questionnaire.

n� Problèmes techniquesLes informations affichées à l’écran du module voiture de police ne demeure-raient pas assez longtemps à l’écran. Ainsi, les aspirants policiers n’avaientpas le temps de noter la description du véhicule tout en essayant de repérerle véhicule volé et de préparer l’intervention.

Dans certains véhicules de patrouille, la radio et les autres équipementsétaient allumés, donc faisaient du bruit. Certains aspirants policiers n’ont ja-mais entendu le signal sonore de KOLOMBO. Paradoxalement, dans d’autresvéhicules, les aspirants policiers ont trouvé KOLOMBO trop bruyant, voiremême dérangeant.

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Deux problèmes d’affichage sont aussi parfois survenus. Les caractères affi-chés pour faire la description du véhicule suspect étaient parfois illisibles(s’apparentant à des hiéroglyphes). De plus, lors de la réactivation de lapompe par le véhicule de patrouille, la réactivation avait lieu mais l’affichagedisait que non.

n� Différence notable entre l’attitude des policiers et des aspirants policiersLes policiers n’étaient pas préoccupés du tout par l’ajout de cet appareil etsemblaient ravi de voir arriver un appareil qui réduirait le nombre de pour-suites. Les policiers ont tous été très emballés par le système et orientaientleurs questions vers les applications de KOLOMBO aux conditions réelles depatrouille.

Les aspirants policiers portaient davantage un jugement sur la pertinence del’appareil et semblaient dérangés par l’ajout de cet appareil aux véhicules depatrouille.

En résumé, les facteurs humains observés sont de l’ordre du stress et del’inexpérience quant à l’utilisation du produit. Le stress dû au contexte deformation est venu aussi perturber le déroulement des scénarios.

En comparant l’attitude des aspirants policiers et des policiers sondés, onpeut croire que l’utilisation de l’appareil, en ce qui a trait strictement à lamanipulation, n’entraînera pas de problèmes humains importants. Le stressqui pourrait être observé serait probablement dû au danger lié aux interven-tions pour des vols de voitures.

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Il est d’abord essentiel d’exposer les limites de cette étude. Il est capital de lesconnaître pour bien comprendre les résultats et en restreindre la portée générale.

5.1 Les limites de la recherche

Il y a trois limites principales à cette recherche. Elles n’atténuent cependant pasla pertinence d’effectuer une telle étude. Il faut bien considérer son aspect ex-ploratoire, et donc le fait qu’elle soulèvera elle-même d’autres questionnements,auxquels il sera toutefois possible de répondre ultérieurement.

n� Limites sur la représentativité de la populationLa population sondée et observée dans cette étude, selon son mandat initial(… « en situation de patrouille virtuelle »…) est constituée en majorité par desaspirants policiers de passage à l’ENPQ pour leur formation initiale en pa-trouille-gendarmerie. Leur expérience du milieu et du travail policier se réduitaux notions théoriques acquises et aux simulations en patrouille vécues aucours de leur formation. Leur attention est portée sur l’apprentissage des procé-dures d’intervention et sur la manipulation des divers équipements nécessairesà leurs fonctions.

Les aspirants policiers ne présentent ni les mêmes comportements ni les mêmesréactions que des policiers d’expérience. Pour pallier ce manque de représenta-tivité de l’échantillon choisi pour l’étude, quelques policiers de passage àl’ENPQ ont aussi été sondés, représentant environ 7 % de l’échantillon total.

Une généralisation des résultats de cette étude à l’ensemble de la populationdes policiers doit être faite avec prudence.

n� Limites du laboratoire de rechercheLe laboratoire de recherche est constitué des patrouilles virtuelles des aspirantspoliciers dans le contexte de leur formation. Les scénarios qui composent cesjournées sont des simulations de la réalité, conçues pour l’apprentissage des pro-cédures d’intervention et de gestion et basées sur des situations courantes. Cesscènes sont pourtant loin de reproduire tous les aspects du travail de patrouille :la limite de vitesse doit être respectée, les luttes et les attaques armées sont simu-lées. Ceci influence grandement le niveau de stress des aspirants policiers.

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52 École nationale de police du Québec

Les moments choisis pour l’étude sont aussi soumis à des contraintes liées aucontexte de la formation dans lequel, en fait, l’étude interfère. De plus, la loca-lité où se déroule la formation, Nicolet, est un milieu semi-rural et ne représentepas les milieux plus urbanisés ou plus ruraux. Les poursuites ne peuvent pasêtre simulées en raison des procédures de sécurité de l’ENPQ.

KOLOMBO Technologies ltée aura à faire d’autres expériences pour évaluer leseffets de l’immobilisation du véhicule suspect avec KOLOMBO lorsque celui-ciroule à haute vitesse. Ces aspects ne seront pas validés par l’étude. En fait,d’une part la liberté d’action pour la création et l’exécution des scénarios estrestreinte, et d’autre part, ces scénarios ne représentent pas toute la réalité.

Lors d’une prochaine étude, des scènes devraient être faites dans un milieu trèsurbanisé et en situation réelle.

n� Limite quant à l’objet de l’étude : prototypePour l’équipe de KOLOMBO Technologies ltée, l’étude apporte les commentai-res nécessaires afin de construire la prochaine version du produit selon les be-soins spécifiques précisés par les policiers. Les appareils étudiés (le modulesystème d’arrêt moteur/émetteur dans le véhicule du propriétaire, le moduleporte-clés et le module voiture de police) sont des versions de type prototype.Ainsi, ni les branchements, ni les modules, ni les porte-clés n’étaient des ver-sions commercialisables. Donc, cette étude n’évalue pas vraiment la perfor-mance ni la fiabilité des appareils KOLOMBO, mais permet de recueillir lessuggestions pour leur réingénierie et vérifie auprès des aspirants policiers et despoliciers sondés leur perception du produit. Cette limite engendre ainsi la né-cessité de refaire des tests ou des études sur la prochaine version.

5.2 Recommandations

L’étude est maintenant complétée. Elle permettait d’évaluer l’efficacité et l’im-pact du système antivol KOLOMBO auprès des aspirants policiers en situationde patrouille virtuelle. Des policiers ont pu être ajoutés au nombre des person-nes sondées, ce qui a contribué à une meilleure représentativité de l’échantillon.Les objectifs spécifiques que nous avons tenté d’atteindre à l’aide de cette étudesont les suivants :

��évaluer les conditions d’utilisation du système KOLOMBO en situation depatrouille virtuelle;

��évaluer les facteurs humains de son utilisation dans des conditions les plusproches possible de la réalité de l’intervention policière;

��établir un avis global quant au potentiel d’utilisation à plus vaste échelle et encondition réelle.

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Les résultats de l’étude ont démontré de façon claire l’intérêt des aspirants poli-ciers et des policiers pour le système KOLOMBO. Ces derniers ont aussi apportédes suggestions et des commentaires très pertinents pour améliorer le systèmeafin qu’il réponde aux besoins spécifiques des policiers dans des conditions réel-les. De plus, un protocole d’utilisation respectant les méthodes enseignées àl’ENPQ a été élaboré afin d’encadrer le travail policier lors d’interventions réel-les. Ainsi, ce protocole d’utilisation pourrait permettre d’accroître la sécuritéautant des policiers que du suspect et de la population. Le système en général areçu un accueil plus que positif. L’utilité d’un tel système a été démontrée sanséquivoque. En résumé, les résultats confirment qu’il s’agit, pour le policier, d’unoutil :

��améliorant l’efficacité de son travail;��réduisant le nombre de poursuites, le nombre d’accidents en découlant tout en

améliorant la rapidité des interceptions;��permettant de retrouver un plus grand nombre de véhicules volés;��améliorant la sécurité de la population.

D’autre part, en comparant l’attitude des aspirants policiers et des policierssondés, on peut croire que l’utilisation comme telle de l’appareil n’entraînerapas de problèmes importants liés au facteur humain. Le stress potentiel inhérentà l’utilisation du système pourrait être attribué non pas au système comme tel,mais plutôt au contexte général des interventions relatives au vol de véhicules.

Il est donc possible d’énoncer l’avis global suivant :

Pour les organisations policières ou autres intervenants intéressés parce système, il est pertinent, au terme de cette recherche, qu’ils poursui-vent la démarche auprès de KOLOMBO Technologies ltée et qu’ils ail-lent vérifier en situation réelle et à plus vaste échelle si un tel systèmeleur convient.

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Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle dusystème antivol de véhicule KOLOMBO.

18 juillet 2001

1- Description brève du système KOLOMBO

.2/20%2�HVW�XQ�V\VWqPH�DQWLYRO�GH�YpKLFXOH�DXWRPRELOH��&H�V\VWqPH�SHUPHW�pJDOHPHQW�OH�UHSpUDJH�GXYpKLFXOH�YROp�GH�PrPH�TXH�VRQ�LPPRELOLVDWLRQ�SDU� OH�ELDLV�G¶XQ�PRGXOH�SODFp�GDQV�XQH�YRLWXUH�GH�SD�WURXLOOH��/H�V\VWqPH�FRPSRUWH�WURLV�FRPSRVDQWHV��

�� Un module de système d’arrêt-moteur/émetteur : ce module programmé est installé dans levéhicule du propriétaire; à l’arrêt, le module est passif. Au démarrage, le module devientactif et il vérifie l’identité du propriétaire par le biais du second module;

�� Un module porte-clés : de la grosseur d’un porte-clés, ce module diffuse un numérod’identification personnel programmé vers le premier module; lorsque celui-ci reconnaît lesignal émis par le porte-clés, il se remet en mode passif. En cas de vol, ou de l’utilisationd’une clé qui n’est pas fixée au module porte-clés, le premier module demeure alors enmode actif et il continue à émettre;

�� Un module voiture de police : fixé dans la voiture, ce module avertit le policier de la pré-sence, de l’immatriculation, de la marque et de la couleur du véhicule volé dans un rayonde 100 mètres. Le policier peut alors suivre le véhicule volé et, lorsqu’il le juge opportun,l’immobiliser à distance en coupant l’alimentation électrique de la pompe à essence.

Par rapport aux systèmes antivol actuellement utilisés, le système KOLOMBO se démarque parla possibilité qu’il offre d’immobiliser le véhicule volé à distance (donnant ainsi au policier lapossibilité de prendre le voleur en flagrant délit) au moment jugé opportun par le policier – i.e.,en tenant compte du niveau de risque lié à l’immobilisation du véhicule – tout en mettant finaux poursuites dangereuses. Parce qu’il est non repérable, il devient pratiquement impossiblepour le voleur de désactiver le système avant de commettre son acte.

2- Mandat de recherche confié à l’ENPQ

L’École nationale de police du Québec, via son unité de recherche, a été mandatée afin de réali-ser une étude des conditions d’utilisation du système KOLOMBO en situation de patrouillevirtuelle. Outre une évaluation rigoureuse de l’efficacité générale du système, cette étude per-

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

58 École nationale de police du Québec

mettra également d’évaluer les facteurs humains de son utilisation dans des conditions les plusproches possible de la réalité de l’intervention policière.

Au terme de ce mandat, l’ENPQ produira un rapport de recherche complet :

�� présentation détaillée des modalités de recherche utilisées;�� analyses de résultats obtenus;�� avis global quant au potentiel d’utilisation à plus vaste échelle et en condition réelle.

Bien que les résultats et analyses présentées dans le rapport de recherche doivent tenir comptede l’utilisation à plus vaste échelle du système KOLOMBO, il est important de noter que ceprojet de recherche ne constitue en aucun cas un processus d’homologation du système pro-prement dit. Notons aussi que l’évaluation des conditions d’utilisation aura lieu en milieu ur-bain et semi-urbain, ce qui exclu totalement l’utilisation du système sur les autoroutes.

3- Description sommaire du processus de recherche

Nous entendons privilégier ici un protocole de recherche quasi-expérimental selon une procédure ensimple aveugle*. Selon ce type de protocole, seul l’expérimentateur sait lequel des deux sous-groupeconstitue le groupe témoin ou le groupe expérimental; les diverses situations d’étude sont distri-buées selon une répartition égale entre les deux groupes.

L’étude se fera à partir des véhicules de patrouille utilisés par les aspirants policiers et les véhi-cules banalisés utilisés par les comédiens cascadeurs. Les 21 véhicules de patrouille serontéquipés du module voiture de police et les 12 véhicules des cascadeurs seront, quant à eux, équi-pés du module de système d’arrêt-moteur/émetteur.

Des scénarios de vol de véhicules seront établis en fonction des statistiques disponibles quant aux mo-dus operandi de cet acte (vol sur le stationnement d’un centre d’achat, vol au domicile, etc..). Ils serontensuite assignés aux cascadeurs au moment du départ en patrouille.

La première dimension que nous désirons inclure dans chaque scénario concerne la présencedu système KOLOMBO dans le véhicule volé. Pour ce faire, deux modules porte-clés seront dis-ponibles pour chaque véhicule banalisé : un module actif et un module passif. Le module actifsimule l’absence du système KOLOMBO sur le véhicule puisque ce dernier sera volé avec l’aidedu module porte-clés correspondant ce qui aura pour effet d’arrêter l’émission de signal du mo-dule de système d’arrêt-moteur/émetteur. De façon complémentaire, le module passif simule laprésence du système KOLOMBO sur le véhicule volé. Les cascadeurs ne sauront pas si le mo-dule porte-clés qui leur sera remis est un module actif ou passif au moment d’entrer en scène

* Ladouceur R. et G. Bégin, (1986), Protocoles de recherche en sciences appliquées et fondamentales, Edi-

sem/Maloine, 135 pages.

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École nationale de police du Québec 59

La seconde dimension des scénarios fait référence à la présence d’un signalement de vol duvéhicule. Finalement, la troisième et dernière dimension fait la distinction entre l’utilisation dusystème le jour et le soir. Étant donné le positionnement du module de voiture dans les véhiculesde patrouille (sur le pare-soleil), il nous apparaît pertinent de vérifier l’impact de la luminositéambiante quant à l’utilisation de ce module.

Lorsqu’une interception a lieu, elle est enregistrée au moyen d’un équipement vidéo installédans la voiture de patrouille. Les éléments pré-test et les données post-test sont ensuite compa-rés et analysés. Les données enregistrées sur les bandes vidéo, les rapports de patrouille rédigéspar les aspirants policiers et leurs instructeurs ainsi que les rapports de rétroaction des comé-diens cascadeurs constitueront les principales sources de renseignements.

Trois grandes dimensions des scénarios

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60 École nationale de police du Québec

Les données préliminaires de l’étude seront communiquées aux personnes-ressources de Tech-nologies KOLOMBO ltée, au fur et à mesure de l’avancement de l’étude. Il est ainsi prévu quedes éléments du protocole expérimental soient modifiés pendant l’étude, de manière à ce queles données nouvelles recueillies sur le terrain puissent être incorporées au protocole. Trois co-hortes successives (les 16e, 17e et 18e cohortes) se plieront à l’exercice afin de permettre d’ajusterles scénarios ainsi que les consignes transmises aux aspirants policiers.

Bien que le rapport de recherche traitera de l’ensemble des expérimentations, les recommanda-tions finales quant à l’utilisation du système porteront principalement sur les observations re-cueillies lors de la dernière série de scénarios (18e cohorte). Le fait de modifier le protocoled’expérimentation (consignes d’utilisation et scénarios) nous permet de minimiser le risque decontamination des échantillons par le partage d’information entre les aspirants policiers desdiverses cohortes. Il est aussi supposé que les différentes cohortes représentent des échantillonscomparables et représentatifs des policiers-patrouilleurs en service (validité externe et repré-sentativité des échantillons).

L’étude s’échelonnera du 13 septembre au 16 décembre 2001. Un rapport complet de l’étudecomprenant l’analyse des résultats et les recommandations de l’École nationale de police duQuébec sera rendu disponible au mois de janvier 2002.

eFKpDQFLHUV�HW�ELHQV�OLYUDEOHV

Sept. 2001 Oct. 2001 Nov. 2001 Déc. 2001 Janv. 20021 2 3 4 1 2 3 4 5 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 5

Légende : P1 : protocole d’expérimentation initial, P2 : second protocole d’expérimentation,P3 : protocole d’expérimentation final.

P1

P2

P3

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13 sept. 2001 16e cohorte 13 déc. 2001

25 sept. 2001 17e cohorte 10 janv. 2002

10 oct. 2001 18e cohorte 17 janv. 2002

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École nationale de police du Québec 61

4- Rôles et responsabilités des parties impliquées

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�� Procéder à l’installation des équipements d’alimentation électrique nécessaires aufonctionnement des modules de voiture de police dans les 21 véhicules de patrouille del’ENPQ et désinstaller ces équipements à la fin du projet afin de remettre les véhi-cules de patrouille dans leur état initial;

�� Prêter 18 modules de voiture de police pour la durée du projet;

�� Procéder à l’installation des modules de système d’arrêt-moteur/émetteur dans les 12véhicules banalisés de l’ENPQ et désinstaller ces équipements à la fin du projet afinde remettre les véhicules banalisés dans leur état initial;

�� Prêter, pour la durée du projet, 12 modules porte-clés actifs correspondants aux 12modules installés dans les véhicules banalisés de l’ENPQ;

�� Prêter, pour la durée du projet, 12 modules porte-clés passifs et en tout autres pointssimilaires aux modules porte-clés actifs précédemment mentionnés;

�� Fournir aux responsables du projet, par écrit, les consignes d’utilisation du systèmeKolombo pour les aspirants policiers, les comédiens cascadeurs et les responsablesdu parc automobile de l’ENPQ;

�� Participer aux modifications du protocole de recherche et effectuer les modificationsrelatives aux changements de consignes;

�� Fournir un support technique et remplacer les modules défectueux;

�� Collaborer, tout au long du projet, avec les responsables de l’ENPQ afin de s’assurerd’apporter les correctifs nécessaires et de partager toute information qui pourrait ai-der le déroulement du projet.

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�� Développer les scénarios de vol de voiture tenant compte des modus operandi de cetacte et s’assurer que ces scénarios soient insérés efficacement lors des sorties de pa-trouille des aspirants policiers;

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62 École nationale de police du Québec

�� Assurer la collaboration et la coordination des divers services de l’ENPQ relative-ment aux activités d’installation et de désinstallation des équipements de Technolo-gies Kolombo Ltée;

�� Transmettre les consignes d’utilisation du système Kolombo aux chefs d’équipe ets’assurer que ces consignes soient correctement transmises aux aspirants policiers,comédiens cascadeurs et responsables du parc automobile de l’ENPQ;

�� Assurer la supervision générale du processus et apporter les correctifs nécessairesaux protocoles d’expérimentations;

�� Recueillir les données (rapports de patrouille, rapports de rétroaction et question-naires), les analyser, rédiger un rapport de recherche et transmettre ce dernier auxresponsables de Technologies Kolombo Ltée en janvier 2002;

�� Collaborer, tout au long du projet, avec les responsables chez Technologies KO-LOMBO Ltée afin de s’assurer d’apporter les correctifs nécessaires et de partagertoute information qui pourrait aider le déroulement du projet.

5- Coûts afférents au projet de recherche

Technologies KOLOMBO Ltée finance ce projet pour $22 000. Ces frais ne comprennentpas les coûts du système KOLOMBO, de même que son installation et sa désinstallationsur les véhicules de l’ENPQ.

á� Un coordonnateur de la démarche de recherche(21 semaines à temps complet, sur une base annuelle de38 804 $/année, plus tous les autres frais)

20 793 $

á� Autres : ressources matérielles et personnes ressources (voir es-timation en annexe)

992 $

Total : 21 785 $1�%�� 3XLVTX¶LO�V¶DJLW�G¶XQH�SUHPLqUH�H[SpULHQFH��OHV�IUDLV�G¶XWLOLVDWLRQ�GX�PDWpULHO�GH�O¶(134

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á� Temps des instructeurs, des répartiteurs et du soutien techniqueá� Utilisation des véhicules banalisés et de patrouilleá� Autres frais connexes

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École nationale de police du Québec 63

$11(;(Estimation des autres frais

Pour observer et recueillir les informations nécessaires aux fins de la recherche, nous utilise-

rons comme laboratoire, les patrouilles effectuées par les aspirants policiers.

Toute la démarche de recherche a été élaborée avec le soucis d’interférer au minimum avec le

processus d’apprentissage et d’utiliser un minimum de ressources de l’ENPQ.

Scénarios encadrés

Les aspirants policiers effectuent environ 21 journées de patrouille durant la durée de leur for-

mation. Deux de ces sorties peuvent intégrer l’utilisation de KOLOMBO sans nécessiter aucune

ressource supplémentaire et sans déranger les objectifs de la simulation. Les cascadeurs, ins-

tructeurs et répartiteurs n’auront rien de différent à faire. Les ressources matérielles, à

l’exception du système KOLOMBO, sont les mêmes que pour le scénario d’origine.

Scénarios complémentaires

Les scénarios complémentaires prendront l’allure de minis simulations, de courte durée, faites

avec les aspirants policiers dans les temps morts des patrouilles.

Les scénarios complémentaires seront fait de manière ponctuelle par la responsable de la re-

cherche, dans le rôle du cascadeur. L’assistance et le matériel requis ne seront qu’un véhicule

banalisé, les informations des mouvements des patrouilles et l’assistance des répartitrices. Ces

scénarios ne nécessitent ni l’assistance des instructeurs, ni celle des cascadeurs.

Estimation des coûts de formations et informations requisRencontre de 20 minutes avec les instructeurs, lesreprésentant des cascadeurs et des répartitrices;

13 personnes :Instructeurs : 10 pers í 20m./pers.�í�36,69$/h= 122,30$Cascadeur : 1 pers. í 20m. í 19,99$/h=6,66$Répartitrices, secrétaire : 2 pers. í�20m. í�19,61$/h=13,07$Total : 142,03$

Réunion avec le chef instructeur de coordination; 1h30 ou 90 min. í 36,69$/h= 55,04$Rencontre de formation avec chaque cohorte.(2 groupes par cohorte);

3 cohortes í 2 gr. í 3 inst. í 15 m.=270 min.270m. í 36,69$/h=165,11$

Coordination (répartitrices et Josée Lacourse); Répartitrices : 15 í 5 minutes í 19,61$/h =24,51$Josée Lacourse : 15 í 5 minutes í 19,99$/h =24,99$

Sous-total formation en minutes et en $ 411,68$

Matériel requisUtilisation du véhicule banalisé : 8 sorties í 60$/jour= 480$

Autres. Ex : Utilisation de radio Estimation : 100$

Estimation totale des autres coûts : 411,68$ + 580$ = 991,68$

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Journée d’observation17 décembre 2001

La veilleChoisir deux scénarios pour le lendemain et organiserla prise des données. Connaître quels véhicules pa-trouille sera a étudier.

Nom aspirant No véhicule Fré-quence

Heurede notrescénario

Identifier le véhicule banalisé du lendemain Modèle Plaque Année Couleur

Brancher les systèmes dans les véhicules de police. Fait :Préparer les questionnaires et rapports coordonnateur Fait :

Informer les instructeurs du véhicule volé. Fait :

Préparer les scénarios :á� S’informer du scénario et des allées et venues des

patrouillesá� Prendre des questionnaires et rapports coordonna-

teurá� Informer du scénario choisiá� Envoyer un véhicule dans une autre direction

pendant que le troisième est en principalá� Préparer les communications des répartitrices

Point de rencontre choisi :

Le matin du scénarioAvoir en main les deux trousseaux de clés Kolombo etcarte routière

Fait :

Prendre possession du véhicule banalisé et du CB Fait :Brancher Kolombo dans le banaliséPrendre les doubles de clés des patrouilles pour lemidi

Fait :

Aviser les répartitrices Fait :Débrancher après chaque scène Fait :Dans les moments d’attente, faire test sans KOLOMBO. Fait :

Le midiBrancher les véhicules pour l’après-midi Fait :

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Journée d’observation17 décembre 2001

Scénario 1 : Patrouille libre – véhicule volé en mouvementVéhicule déclaré volé au briefing :q� ouiq� non

Description du scénario : Un véhicule volé, muni du système KO-LOMBO, n’est pas signalé au briefing du matin. Une répartitriceappelle une patrouille afin qu’elle se poste à un endroit et y effectueune surveillance. Le véhicule volé passe devant la voiture de police.Observation de ce que fera le patrouille. Entre les scénarios, le cas-cadeur débranchera KOLOMBO.

Coordonnatrice : Répartitrice :Le véhicule ..… n’a pas été déclaré volé. Vous n’avez pas d’autresinformations.Aucune assistance n’est possible par d’autre véhicule.

PATROUILLE #1.…HEURE…………………

Fréquence 1

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

PATROUILLE #2 NO ….…HEURE…………………

Fréquence

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

PATROUILLE #3 NO …HEURE………..

Fréquence

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

PATROUILLE #4 NO …HEURE………..

Fréquence

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

PATROUILLE #5 NO …HEURE………..

Fréquence

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

PATROUILLE #6 NO …HEURE………..

Fréquence

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

PATROUILLE #7 NO …HEURE………..

Fréquence

Envoyez au coin…………. Et un autre véhicule vous y attend.

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École nationale de police du Québec 89

Journée d’observation17 décembre 2001

Rapport d’observation du coordonnateurDate Heure de début: Heure de fin : No. de la cohorte : No. Du véhicule

Nom des aspirants :

Nombre de questionnaire remis :Aspirants : Instructeurs : Comédiens:

(crayons, explications du questionnaire, date de retour du questionnaire)

Type de scénario :principal complémentaire 1 2 3 4

Préparation du scénarioLa préparation du scénario était-elle adéquate ? Quels correctifs sont nécessaires ?

Le scénarioParticularité du scénario :

La scène s’est-elle bien déroulée ? Quels correctifs sont nécessaires ?

Les aspirants ont-ils immobilisé le véhicule suspect de manière sécuritaire ? ………………...

Note sur les conversations des aspirants policiers et commentairesDBQ :

Gyrophare :

Sirène :

Temps entre notre passage et la désactivation du véhicule :

Effet de la désactivation :

Problème de MUTE ? :

Problème de désactivation (ex : appuyer trop longtemps) :

Commentaires des aspirants :

Observations :

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95

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97

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Page 107: Kolombo - rapport complet

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Page 108: Kolombo - rapport complet

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101

Page 110: Kolombo - rapport complet

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102

Page 111: Kolombo - rapport complet

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103

Page 112: Kolombo - rapport complet

104 4�� ��9R\H]�YRXV�GHV�SUREOqPHV�TXDQW�j�OXWLOLVDWLRQ�GH�.2/20%2"��6L�RXL��OHVTXHOV"

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/H�IDLW�TXH�OpFUDQ�QH�QRXV�GLVH�SDV�VL�RQ�HVW�GDQV�XQH�GLVWDQFH�2.�SRXU�TXH�OD�SRPSH�VH�GpVDFWLYH���$ORUV�VL�RQ�UHSqVH�RQ�QH�VDLW�SDV�VL�RQ�OD�GpVDFWLYH�RX�UpDFWLYH�j�GHX[�FHVW�RN�PDLV�VHXO�oD�SHXW�FDXVHU�GH�OD�FRQIXVLRQ�

1H�GLW�SDV�GDQV�TXHOOH�GLUHFWLRQ�YLHQW�OH�VLJQDO���,GHQWLILH�SDV�RX�DIILFKH�SDV�SULRULWDLUH�RX�UpJLRQ�GR��TXLO�YLHQW�OH�YpKLFXOH�6L�RQ�HVW�GDQV�GH�JUDQGH�YLOOH��WUDIILF����6L�RQ�FURLVH�XQ�YpKLFXOH�YROp�VXU�ODXWRURXWH�

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3RVVLELOLWp�TXH�OHV�YROHXUV�WURXYHQW�ODSSDUHLO�HW�ODUUDFKH�DSUqV�XQ�FHUWDLQ�WHPSV�GXWLOLVDWLRQ�

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Page 113: Kolombo - rapport complet

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1RQ�

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105

Page 114: Kolombo - rapport complet

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106

Page 115: Kolombo - rapport complet

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� 5pSRQVHV &DWpJRULHV�GH�UpSRQVH

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7URXYHU�XQ�HQGURLW�VpFXULWDLUH�

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&KRLVLU�XQ�HPSODFHPHQW�VpFXULWDLUH��VDVVXUHU�GH�SRXUVXLYUH�OH�ERQ�YpKLFXOH��

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5HSpUHU�YLVXHOOHPHQW�OH�YpKLFXOH�DYDQW�GDFWLYHU�OH�V\VWqPH�

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$YRLU�OH�YpKLFXOH�HQ�YLVXHO�

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&KRLVLU�XQ�HPSODFHPHQW�VpFXULWDLUH�SRXU�GpVDFWLYHU�OD�SRPSH�

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107

Page 116: Kolombo - rapport complet

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108

Page 117: Kolombo - rapport complet

4��

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109

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4��

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110

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,PPRELOLVHU�OH�YpKLFXOH�HQGURLW�VpFXULWDLUH���(QTXrWHU�DYHF�'%4�W\SH���FRPSOHW�

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111

Page 120: Kolombo - rapport complet

4��

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114

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115

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117

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118

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119

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120

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122

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123

Page 132: Kolombo - rapport complet

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124

Page 133: Kolombo - rapport complet

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)XLWH�j�SLHG�HQ�FRXUUDQW�RX�OH�YROHXU�SHX�H[SpULPHQWp�ILJHUD��pWDQW�VXUSULV�GH�FH�TXLO�OXL�DUULYH�

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125

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)XLWH�RX�ULSRVWH�DUPpH���,O�IDXW�rWUH�WUqV�SUXGHQW�ORUV�GH�FH�JHQUH�GLQWHUYHQWLRQ�SDUFH�TXH�OH�

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126

Page 135: Kolombo - rapport complet

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 131

FIGURE VI.1 - MODULE DE POLICE

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

132 École nationale de police du Québec

FIGURE VI.2 - ANTENNE DEUXIÈME VERSION

FIGURE VI.3 - ANTENNE PREMIÈRE VERSION

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Projet KOLOMBO Étude d’évaluation en situation de patrouille virtuelle du système antivol de véhicule KOLOMBO

École nationale de police du Québec 135

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