2 9 janvier 2013No 775

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DÉCEMBREJunior Plésius LOUISPéguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

14 031FANS

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Mercredi, le temps de « chill ». Chicken Fiesta a fait peau neuve, pour le plaisir de ses fidèles clients et les curieux qui voudraient goûter ses spécialités. En joyeuse bande, commandez leur combo constitué des différentes cuissons du poulet : à l’américaine, à la chinoise, à la française, à l’haïtienne… 124, rue Panaméricaine, Pétionville. 31 70 13 16.

Jeudi, Mikaben relance ses fans et les attend à Café 36, au 36 de la rue Clervaux. Ce sera un plaisir de chanter son nou-veau tube, « Ayiti se », en chœur. Vous découvrirez par la même occasion ce nouveau coin dans l’air de Pétionville. Dès 8 h p.m.

Si vous êtes en ville, faites un détour par l’Institut français, sur l’avenue Lamartinière. Racine Fierté donne une prestation! Roulements de tambour au rendez-vous. 7 h p.m.

Vendredi, dégustez les délicieux accras de Kay Atizan. Qu’est-ce qui vous empêcherait de prendre leur pina colada aussi ? Rien. Alors faites vous ce plaisir. Et si le rythme troubadour vous manque, vous serez servi. 43, rue Magny, Pétionville. 7 h p.m.

Samedi, L’Atmosphère Restaurant accueille Kayèl pour sa série nouvellement lancée, « Soirée Mecoustic » Une édition spéciale sera organisée en commémoration du 12 janvier. Autres artistes : Joel Akoustik, Simondy, Nikenson et Salah. HTG 500 à l’entrée. Les portes s’ouvrent à 8 h p.m. 38 64 31 32.

Au Coin du chef, à l’entrée El Rancho, un menu à votre goût : ratatouille ; lambi créole ; poulet djon-djon et calalou ; filet de bœuf ; gratiné d’artichaut ; gratiné de macaroni.

Péguy C. F. Pierre

L’agenda de PéguyOn est à quatre jours du 12 janvier. Cette date, qui l’a vécue et ne s’en souvient pas ? En mémoire de nos disparus, commémorons et continuons à vivre. Il le faut bien. Découvrez les nouvelles places où se distraire dans la ville, les nouveaux menus ; recueillez-vous ou faites la fête en levant vos verres en souvenir de vos bien-aimés… mais ne tremblez plus.

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE

James Cardozo né le 7 janvier

Mercredi 11 janvierBen ‘Gentle Ben’ Crenchaw (Sportif), Christine Kaufmann (Actrice),Naomi Judd (Chanteuse), AnnaCalder-Marshall (Actrice), Rod Taylor (Acteur), Don Cherry (Chanteur), Monte Blue (Acteur), Alexander Hamilton (Celebrite).

Jeudi 12 janvierAndy Lawrence (Acteur), Melanie Jayne Chislom (Chanteuse), Rob Zombie (Chanteur), Kirstie Alley (Ac-trice), Howard Stern (Presentateur), Chris Bell (Chanteur/guitariste), Joe Frazier (Boxeur), Luise Rainer (Actri-ce), Joe E.Lewis Klewan (Comedien), Jack London (Auteur), John Singer Sargent (Artiste), Edmund Burke (Philosophe).

Vendredi 13 janvier(Acteur), Stephen Hendry (Sportif ), Julia Louis-Dreyfus (Actrice),Richard Moll (Acteur), Liz Anderson (Chanteur), Gwen Verdon(Actrice/chanteuse/danseuse), Ro-

bert Stack (Acteur), Jeff Morrow(Acteur), Sophie Tucker (Chanteuse), Plateforme Benie (Emission).

Samedi 14 janvierBlandish Jean (Realisatrice), Jason Bate-man (Acteur), LL CoolJ (Acteur/rappeur/producteur), Gra-ham Marsh (Sportif ), Faye Dunaway (Actrice), Jack Jones (Chanteur), Andy Rooney (Ecrivain/ journaliste), Hal Roach (Producteur/ Ecrivain), BenedictArnold (Celebrite).

Dimanche 15 janvierPhares Jerome (Journaliste), Valiola Monfiston-Jeune (Auteure), Charo (Danseuse/ Compositrice/Chanteuse/Comediennne), Cardinal John OoCon-nor (Celebrite), Lloyd Bridges (Acteur), Gene Krupa (Musicien), Pierre S.DuPont (Industrialiste).

C’est aussi leur anniversaireJean Allonce, Rachelle Bruno-Piverger, Donaldson Cantave, Preval Fabiola, Sammie Joseph, Varlyne France.

Groupe de l’année: Tropicana

Compagnie de sonorisationde l’année: Pro sound

Ingénieur de son de l’année : Guy Beauvil

L’émission du lundi soir très prisée sur Magik 9, a divulgué ce 7 janvier leur classement pour l’année 2012. Ticket le publie.

Promoteur de l’année :Dream Promo

Révélation de l’année :Déborah Henristal (Soleil d’Été)

Spectacle de l’année : Djakout vs T-Vice

Présentateur de l’année : Carel Pèdre

Hit de l’année : Ayiti Se, Mikaben

Musicien de l’année : BIC

39 janvier 2013No 775

Le groupe Metal Ice, qui a connu pas mal de succès avec ses meringues car-navalesques, est de retour. Cette fois, ils ne sont pas sur scène pour « dodine » ou pour « bwase bèl legim », mais ils sont là pour investir dans le social, affirme Black Gwayil, un membre. Ainsi à l’approche de la commémoration de la mort de leur

Fondation Metal IceRedonne vie à Fond-Arabie

confrère Black Love, décédé en mars de l’année dernière, ils ont décidé de lancer « Fondation Metal Ice », comme le voulait le défunt.

Sise à Petit-Goâve, plus précisément dans une petite localité située dans les montagnes appelée Fond-Arabie, la fondation Metal Ice se veut d’apporter

un nouveau souffle à ses habitants en détresse. Selon Black Gwayil, ceux qui vivent dans cette zone doivent parcourir plus de 23 km pour trouver de l’eau pota-ble et un centre de santé.

« Nous avons grandi dans cette ville, et nous voulons apporter notre soutien à ces gens par le biais de cette fondation »,

précise l’artiste. En date du 27 décembre 2012, Black Gwayil a posé la première pierre de la fondation Metal Ice en orga-nisant une réception pour ces Petit-Goâ-viens vivant à 23 km de la ville.

Ainsi l’artiste, qui réside aux Etats-Unis, promet que cette année, il sera plus présent en Haïti, non seulement pour la fondation, mais aussi pour apporter à ses fans le Black Gwayil qu’ils ont aimé dans le temps.

Elisée Décembreeliseedecembre@gmail.com

« Barbancourt sera tellement sollicité qu’il n’y aura pas suffisamment pour les détaillants dans les deux mois qui vien-nent. Ce sera à l’entreprise d’augmenter sa production », a présagé Izolan lors de la signature du contrat dans la salle de conférence de la compagnie en juillet de l’année dernière. « Effectivement, nous avons beaucoup plus de demandes ces derniers jours, affirme cinq mois plus tard Aurélie Armand, coordonnatrice de mar-keting de la Société des Rhums Barban-court. Dans le département de l’Ouest, surtout et avec le tirage ‘’Enjoy’’, on veut multiplier nos chiffres. »

Le concours ‘’Enjoy’’ a été lancé le 30 novembre dernier et prendra fin le 30 mai prochain. Il permet aux consom-mateurs de se tourner vers la petite bouteille de 175 millilitres appelée « ti boutèy plat la » dont Izolan est le repré-sentant officiel.

L’artiste et le produit forment un duo intéressant, car Barbancourt est considéré depuis toujours comme un rhum de luxe qu’on sort pour les grandes occasions… et on le croit plus cher que ses concurrents. Izolan, lui, est, comme l’avait mentionné, Aurélie, « l’enfant chéri du pays, depuis des années, c’est une

Coup de maîtrepour Izolan et Barbancourt

Aurélie Armand, Izolan et Jacques François de l’équipe marketing

Quelques mois après la signature d’un contrat faisant de Izolan l’ambas-sadeur de la bouteille de 175 millilitres (ti boutèy plat la), la compagnie du rhum Barbancourt veut utiliser à cent pour cent l’influence de son représentant pour atteindre un public plus important. L’entreprise lance une campagne de promotion baptisée ‘’Enjoy’’ ; Izolan a remis les primes aux premiers gagnants.

superstar… ». Il a été choisi parce que sa voix et son image influencent un secteur que Barbancourt veut s’approprier.

Au nombre des gagnants qui sont venus recevoir des mains de l’artiste leurs primes de cent cinquante mille gourdes, des clefs de motocyclettes, des USB internet, des caisses de Barbancourt, des minutes de communication, il y a Patrick. Cet étudiant en droit et grand fan d’Izolan n’a pas caché que c’est grâce à la star de BPC qu’il s’est canalisé vers le 175 ml. « Il suffit qu’Izo soutienne quelque chose pour que j’en fasse autant ! », dit-il en exhibant sa clé USB.

Les témoignages de la majorité des gagnants ont montré l’influence de l’ar-tiste sur eux ; ils promettent de continuer à consommer le produit. Les primes sont très bien accueillies : certains disent qu’ils vont démarrer des projets qu’ils avaient conçus depuis fort longtemps ; d’autres agrandiront leur business, et ne cesse-ront jamais de remercier la compagnie.

Déllile Pierre Simpson, Charles Jean-Philippe, Berrouet Michelet, Garry Pierre-Louis, Amilcar Corneille, Rosita Laguerre, Patrick Délice, Valex Sony, ont fièrement posé avec l’artiste, primes en main, ils espèrent tous gagner à nouveau dans l’un des tirages à venir.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)junior.jpl007@yahoo.fr

4 9 janvier 2013No 775

L’un est à la tête de la liste des grou-pes les plus adulés du compas haïtien. L’autre, avec rien qu’un album à son actif, pèse de plus en plus lourd. Ils ont livré la plus grande performance de ce début d’année dans l’arène de La Cayenne Hôtel. T-Vice, Gabèl, un grand bal, pour un beau public.

Les fans sont motivés, ils ont hâte d’être à La Cayenne. Les tickets, au prix fort, se vendent à la seconde. La rue me-nant à l’hôtel est bondée : véhicules et fêtards se confondent, et la ligne devant la barrière donne une idée de la portée du bal. A l’intérieur, l’espace craque. Les artistes n’ont pas eu le temps de se repo-ser après le trajet jusqu’au sud, mais ils ne donnent aucun signe de fatigue.

Gabèl commence la soirée ; le groupe joue son avant-dernier bal avant de retourner aux États-Unis. La tournée jusqu’ici est convaincante, le produit se vend assez bien. Le groupe promoteur du slogan « G’on jan pou w ye ! » présen-te trois chanteurs, et des musiciens qui se soutiennent pour donner cette ambiance

T-Vice et Gabèlun grand bal, pour un beau public

de tonnerre dont jouit La Cayenne ce soir. Katalòg et Flav s’entendent bien, ils savent comment plaire. Chouchou des demoiselles, Flav se fait ‘’déchirer’’ à deux reprises, son équipe a secoué le club avant de laisser place à T-Vice.

Les princes Vice, eux, n’ont pas la fou-gue et l’élégance des chanteurs de Gabèl, mais ils ont l’expérience et ce son qui plaît. Ils savent s’adapter et faire passer la marchandise. Roberto Martino a fait preuve de grande détermination, Rey-naldo a donné le ton juste. T-Vice a tenu un rythme d’enfer ; il a retenu, au-delà de trois heures du matin, un public qui sans cesse demandait une nouvelle chanson.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)junior.jpl007@yahoo.fr

Peter Anderson Bossous, de son nom d’artiste « Spaghe-Tee », qui a remporté l’édition 2012 de Starmax,veut à tout prix se positionner dans le monde musical haïtien.

Le lauréat de ce concours était en compétition finale avec deux autres jeunes talents de la musique haïtienne. Il s’agit de Kendy Joseph et Jameson Jean-Louis. Ce jeune garçon de 19 ans a damé le pion aux 52 autres candidats beaucoup plus âgés que lui.

« Ma joie est très profonde d’avoir remporté le premier prix à ce concours de composition musicale. C’est pour moi une opportunité d’ouverture vers l’exté-rieur. Ce succès est aussi une fierté pour mon pays. J’espère que ce prix va m’aider en m’ouvrant toutes les portes possi-bles», a déclaré Peter Anderson Bossous, en remerciant le maestro Stevenson Théodore, son père, sa mère, son cousin Grégor Moïse (Black Boo), Billy Bue Na-zaire et ses fans pour leur soutien.

Spaghe-Tee, qui développe un style musical basé sur le konpa, le reggae et le RnB, a reçu comme récompense un visa américain pour un voyage aux États-Unis d’Amérique, une bourse d’études dans une école professionnelle, un album et un vidéoclip avec une campagne de promotion.

Interrogé sur le déroulement de ce

« Spaghe-Tee » veut se positionner dans la musique haïtienne

concours, le lauréat a confié que quand il a été sélectionné parmi les 52 autres jeunes talents, il ne pouvait que s’en réjouir. Cette compétition organisée par la direction de la chaîne 5 Telemax, en collaboration avec plusieurs partenaires, était rude.

« J’ai donné le meilleur de moi-même, je me suis surpassé. Maintenant je me sens plus sûr de moi. En effet, je me suis dit que si j’ai été capable d’y participer, c’est que je pouvais être récompensé comme étant le meilleur par rapport à mes concurrents. En remportant ce prix, j’ai la preuve que je dispose d’énormes potentialités », a confié le lauréat.

Le jury, en majorité, a été convaincu par l’artiste en herbe et a penché pour Spaghe-Tee. C’est le résultat de ses nom-breuses prestations, de son charisme et de beaucoup d’autres facteurs.

Né en 1993 à Petite-Rivière de l’Artibonite, Peter Anderson Bossous baigne dès son enfance dans le milieu artistique avec un père musicien et une mère chanteuse. Initié à la musique et à l’improvisation par son père Osman Bossous, le jeune homme poursuit parallèlement une formation académi-que à l’école de musique « Le chemin de la musique ». Dès l’âge de 10 ans, Peter Anderson Bossous est sollicité dans de

nombreuses activités religieuses, sociales et culturelles.

Starmax, concours qui a pour voca-tion de faire émerger de jeunes talents en Haïti, constitue également un trem-plin pour de jeunes artistes, une occasion unique d’être entendu par de grands professionnels de l’art lyrique. Chaque année, le concours couronne un talent en herbe. Le lauréat remporte alors des

prix lui permettant d’établir les bases de sa carrière musicale.

Katalog et Flav ont mis Gabèl au top Backstage avec Teky et son amie

Dupless de Télé Amani en fait des jaloux

59 janvier 2013No 775

On entend souvent parler de Kata-lòg, qui es-tu ?

Je suis Vladimyr Etienne dit Katalog. Je suis originaire du Cap. J’ai étudié l’administration des affaires à l’Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH) et le criminal justice à FMU, Miami.

Et ton parcours musical ?J’ai commencé à faire de la musi-

que dès l’âge de 16 ans. Dans toutes les écoles que j’ai fréquentées, j’avais toujours créé un groupe. Mais le premier vrai groupe de ma carrière était X-Taz, créé avec des camarades l’UNDH. Après X-Taz, Dely François a.k.a. Ti Dely avait fait appel à moi pour le retrouver à Exit d’Haïti, mais cela n’a pas duré parce que j’avais quitté le pays un an après. J’ai fait partie d’un groupe à Fort-Lauderdale qui

s’appelait Zatrap. Ensuite, Ralph Ménélas a fait appel à moi pour chanter dans son groupe Neks, aux côtés d’Elie Lapointe, Encore une fois, cela n’a pas fait long feu. A la fin de 2006, l’idée de former Gabel était venue. Nous sommes entrés en studio pour enregistrer notre album titré « A3 », et nous avons lancé Gabel le 27 janvier 2007, avec un album complet.

Et comment a été le début pour Gabèl ?

Au début, nous avons « divagué », après, nous avons pris le bon cap. Tra-vaillant dur, nous avons arrangé, soigné nos performances live tout en forgeant notre « fan base ». Maintenant, avec notre troisième album intitulé « Gon jan pou w ye », je réalise qu’on ne perdait pas notre temps.

Après ‘’Gon jan pou ye’’, il y a eu

« Fanm sa mare’w », mettant en ve-dette Flav ; et puis, tu as deux autres vidéos de l’album « Dat’s ok » et « Fè yo we’w » featuring Roberto Martino qui viennent de sortir ?

Tout à fait ! Il y a la vidéo de « Dat’s ok » que j’avais travaillée spécialement pour les filles, puis celle de « Fè yo wè w » que je chante en duo avec Roberto Martino. C’est Abdias Laguerre qui l’a réalisée. Avec cet album, nous ferons des choses qu’on n’a jamais faites dans l’industrie musicale haïtienne. On en est déjà à quatre vidéos !

Es-tu satisfait à Gabèl ?Grossomodo, oui ! Je me sens très

bien là où je suis, et je veux aller plus loin : « Sky is the limit ! »

Parle-nous de tes relations avec Flav.

Gabel est un business, et nous som-mes des tombeurs (rire). Ce que nous faisons, on le fait sans hypocrisie. Si j’ai une lacune, les autres musiciens me le signalent et font tout pour m’aider, idem pour Flav. De jour en jour, tous les deux, on apprend. L’union, l’entente et la frater-nité qu’il y a entre Flav et moi ne sont pas fausses. On prétend toujours que c’est en présence du public que deux chanteurs d’un même groupe font semblant de s’entendre, cela n’existe pas au sein de Gabel.

On dit que tu imites Gracia Delva, qu’en penses-tu ?

J’en profite pour saluer Gracia Delva. C’est mon ami, mon frère. C’est d’ailleurs lui qui m’a donné le pseudonyme de Katalog. Ce que les gens pensent, ce n’est pas vrai. Je ne veux même pas en parler parce que je l’ai prouvé dans tous les sens. Je fais de mon mieux pour prouver que je suis Vladimyr (Katalog) dans ma façon de chanter, de bouger, etc. Mais, je ne saurais nier que Gracia Delva est un grand chanteur, à un bon look. Et il m’a beaucoup inspiré à mes débuts. J’avoue que je suis un peu fatigué quand les gens me comparent à lui parce que je fais trop d’efforts personnels pour ça. J’apprécie beaucoup Gracia Delva, mais, à dire que je chante comme lui c’est tout faux ! Ecoutez les trois albums studios et les disques live de Gabel, et voyez la différence !

Et ton style ?Katalog fait toujours de son mieux

pour que son style soit propre à lui. Si vous regardez Katalog, vous verrez que c’est Katalog, vous n’allez pas voir Gracia Delva et aucun autre artiste.

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Katalòg l’autre chanteur vedettede Gabèl

Né un 20 mars au Cap-Haïtien, Vladimyr Etienne a.k.a. Katalog est le chanteur vedette du groupe Gabèl aux côtés de Athlet St-Fleur dit Flav. Humble, respectueux, blagueur ; sa passion est la musique. Katalog a offert plusieurs chansons vidéoclippées à succès à son groupe, notamment « Fanmology » et « G’on jan pou ye ». Les deux dernières vidéos qui le mettent en vedette sont « Dat’s ok » et « Fè yo wè’w » featuring Roberto Martino. Avec plus de maturité, il a bien chanté le troisième album de Gabèl avec son complice Flav, avec qui il s’entend à merveille. Toutefois on reproche toujours à Katalog d’être toujours à la remorque de Gracia Delva. Il nous en parle.

Mercredi 9 janvier 20136

Le Tempête FC en amical face à Hellas SC de Montréal

pour le SPEDH de gagner quelques sous supplémentaires. Deuxième-ment, le pays aura sans nul doute bénéficié des retombées économiques de ces touristes canadiens qui séjour-neront environ une semaine en Haïti au lieu de se rendre comme d’habi-tude à Pontacana. Troisièmement, en lever de rideau de la rencontre face au Tempête FC, il va y avoir une exhibition avec les équipes U-15 de Saint-Marc. Ainsi, l’un d’entre eux pourrait en profiter pour décrocher un contrat dans la mesure où il y a aura un recruteur portugais, en la personne de Simao Mendès dans la délégation de Hellas SC », a clairement expliqué Frérot Aristène.

Fondé en 1974, Hellas SC est un club amateur basé à Winnipeg et évo-luant dans le Manitoba Major Soccer League. Cette équipe regroupant des joueurs originaires de la Grèce, de la Corée du Sud, du Sénégal, d’Angle-terre, de Bosnie, du Salvador aussi bien que du Canada avait remporté en 2008 la Manitoba Soccer Association Cup avant de s’adjuger le Canadian National Challenge Cup en 2009.

Joint au téléphone, le secrétaire général du TFC a confirmé la tenue de

cette rencontre amicale et a fait savoir que l’équipe « belle colonne » avait déjà repris les entraînements, et ce, depuis lundi sous la houlette de Wil-not Saint-Juste, marié le 22 décembre 2012. « Je suis donc motivé pour faire

un grand match avant d’aller passer mes vacances à New York », a com-menté pour sa part le métronome du TFC, Charles Hérold Junior.

Outre les matches de foot, l’antre du parc Levelt sera chauffé à blanc puisqu’il y aura la prestation de Queen B, MC Donn et le DJ BIC. Les amants du ballon et de la musique n’auront besoin que 150 gourdes pour fouler l’enceinte du parc.

En attendant l’organisation éven-tuelle du tournoi quadrangulaire au stade Sylvio, ce sont les jeunes footballeurs de Saint-Marc (U-15) et le TFC qui auront l’occasion de voir évoluer les joueurs de l’équipe de Hellas SC de Montréal ce vendredi 11 janvier 2013.

A en croire une source digne de foi, le coup d’envoi de l’édition 2013 du championnat national de D1 serait fixé au 24 février, et ce, avec une nouvelle formule de compétition.

Légupeterson Alexandre

Guerry Romond (Tempête)

Déplacement périlleux pour l’équipe haïtienne qui va devoir affronter à Lima (sur terre battue) son homologue péruvien les 1er, 2 et 3 février prochain.

Dans une interview accordée au Nouvelliste, le président de la Fédération Haïtienne de Tennis (FHT) Patrick Blanchet

a apporté des précisions sur la par-ticipation de l’équipe haïtienne au premier tour de cette compétition, face au Pérou.

$ 45 000 US, tel est le budget de participation pour ce premier tour en vue de l’achat des billets d’avion - $ 1400 chacun -, les frais de séjour en terre péruvienne et , le per diem à verser aux membres de l’équipe.

Si l’Instance de tutelle qu’est le ministère de la Jeunesse, des Sports et l’Action civique tarde à apporter sa contribution pour financer la par-ticipation de nos tennismen en terre péruvienne, par contre, des sponsors comme l’Aciérie d’Haïti, le Groupe Jean Vorbe et la Fédération Interna-tionale, ont promis à la FHT de l’aider en la circonstance.

En l’absence du # 2, Austin Gon-zales, qui ne pourra pas faire le dé-placement – empêché par ses études de collège – avec l’équipe haïtienne, le capitaine Iphton Louis a fait choix de Hillel Rousseau ( 17 ans) pour le remplacer.

La composition de l’équipe haï-tienne qui disputera le premier tour de la coupe Davis (Groupe 2) face au Pérou est la suivante :

# 1 Olivier Sajous

# 2 Hillel Rousseau# 3 Joel Allen# 4 Johan ColesL’équipe de double est constituée

de la paire Joel Allen-Olivier Sajous.Tâche ô combien difficile pour

l’équipe haïtienne qui va devoir jouer très serrée si elle entend justement passer le cap de ce premier tour. Le Pérou, qui l’année dernière évoluait justement en Groupe 1 et relégué cette année dans le Groupe 2, va essayer de faire de son mieux pour passer le cap d’Haïti, tenant compte bien sûr de son avantage à recevoir sur son terrain et devant son public.

Le départ pour Lima est prévu pour le 27 janvier, question pour les nôtres de s’acclimater et faire la connaissance de la surface de terre battue de la capitale péruvienne si-tuée à proximité de la mer.

Selon les dires du président de la FHT, en cas de victoire, Haïti jouera chez elle (Cercle Bellevue) face au vainqueur du match Venezuele-Gua-témala.

Et en cas défaite, Haïti aura à faire un autre déglacement cette fois à Guatémala-City pour jouer face à l’équipe locale.

Nous souhaitons bonne chance à l’équipe haïtienne.

Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

Tennis

Circuit Coupe Davis

Olivier sajous,le no 1 de l’équipe haïtienne, passé professionnel et qui jouera le double en compagnie de Joel Allen

Dans un entretien exclusif ac-cordé au Sun, José Mourinho a déclaré envier la position

d’Arsène Wenger à Arsenal. « J’aimerais avoir cette stabilité dans un club, a expliqué l’entraîneur du Real Madrid. Mais dans ma mentalité, j’ai aussi besoin de la pression pour réussir. Et si personne ne m’impose cette pression, alors je me l’imposerais moi-même. J’ai besoin de cela pour gagner des titres. » Alors que la situation du technicien portugais est de plus en plus compliquée au Real, celui-ci n’a jamais caché son envie de re-venir en Angleterre.

Mourinho rêve d’Angleterre

Après avoir remporté la 7e édition de la coupe Digicel de football suite à sa nette victoire (2-0) aux dépens du Football

inter club association (Fica), le Tem-pête FC de Saint-Marc disputera un test match ce vendredi 11 janvier 2013 au parc Levelt à compter de 5 heures p.m. face à l’équipe de Hellas Soccer Club de Montréal au profit du SPEDH, Support Social aux Enfants démunis.

A l’initiative de Frérot Aristène, responsable du SPEDH, l’équipe mon-tréalaise, Hellas SC visitera Haïti du 10 au 16 janvier, et en profitera pour jouer un test match face au Tempête FC ce vendredi au parc Levelt, avant d’affronter trois autres équipes de la capitale haïtienne dans le cadre d’un éventuel tournoi quadrangulaire qui aura lieu au stade Sylvio Cator.

Trois raisons sont à la base de la venue de l’équipe de Hellas SC en Haïti pour reprendre les propres termes du responsable du SPEDH. « Premièrement, le SPEDH étant une organisation regroupant les enfants nécessiteux, a besoin d’aide financière vu qu’il est en grande difficulté éco-nomique. Autant dire, c’est une façon

Mercredi 9 janvier 2013 7

En raflant deux des trois trophées mis en jeu lors de la dernière édition du championnat national de tennis de table organisé au

Centre sportif Henfrasa du 21 au 23 décembre dernier par l’Association haïtienne de tennis de table (AHTT), les jeunes pongistes en provenance de la ville de Milot ont une nouvelle fois prouvé qu’ils font partie des meilleurs athlètes Haïtiens s’exerçant dans cette discipline sportive.

Ils étaient exactement 51, les pon-gistes issus de 9 clubs formés dans les départements du Nord et de l’Ouest qui avaient pris part à ce championnat national dont l’objectif était : « Partir à la recherche de nouveaux talents et refaire jouer le ping pong haïtien à l’échelle nationale», pour répéter le président de l’AHTT, Sisley Justin Joseph. Ce dernier était également au nombre de joueurs participant à ce championnat.

Sans surprise, c’est le Titan Ping-Pong Club de Milot qui a régné en maître dans ce championnat natio-nal de tennis de table alors qu’il ne comptait que sept athlètes dans cette compétition qui se jouait dans les ca-tégories U-13, U-17 et Open fille.

L’open garçon ayant été remporté par Sébastien Muzeau, membre du Club Prestige au détriment du prési-dent de l’AHTT, Sisley Justin Joseph au terme d’une finale âprement dis-putée (02-11,11-09,13-11,11-09).

Pour le reste, les protégés de Pierre Richard Granjean ont atteint tous la grande finale et ont en profité pour décrocher deux des trois titres mis en compétition.

S’ils ont loupé la finale U-17 à la suite de la défaite face à Marc-Ander-son Bruno devant Christopher Pierre (Club Prestige), en revanche, Stépha-nie Faustin dans la catégorie U-13 n’avait aucune chance de s’adjuger le trophée récompensant la lauréate puisqu’en face, c’était la talentueuse et grand espoir du ping pong haïtien, Dialine Luma. Cette dernière a une nouvelle fois fait parler son immense talent, sa force de frappe, son sens tactique et sa technique pour achever Stéphanie dépassée par les évène-ments. Et chez les garçons, c’est Jean Wilesly dans la catégorie U-13 qui s’était chargé d’apporter le dernier trophée à l’équipe de Milot. Il avait concédé un seul set, et ce durant toute la compétition.

S’exprimant sur la brillante pres-tation de ses poulains, l’entraîneur Pierre Richard Granjean déclare : « C’est un rêve devenu réalité puisque nous avons toujours souhaité montrer au pays l’immense talent des jeunes pongistes de Milot. Nous avons concouru dans trois catégories. Nous avons remporté deux finales sur trois disputées », avant d’ajouter : « Ce n’est pas trop grave pour Marc-An-derson Bruno, 14 ans, vice-champion,

Brillantes prestationsdes pongistes de Milot

car il a suffisamment de temps pour s’imposer dans cette catégorie », a-t-il ajouté.

Pour prendre part à ce champion-nat national, Granjean a clairement dit : « Nous avons consenti d’énormes sacrifices pour préparer la compéti-tion. Ce n’était pas du tout facile pour nous puisque, au niveau local nous n’avions pas de support. L’AHTT nous a aidés à faire le déplacement et le Club Prestige de Turgeau nous a of-fert le logement durant notre séjour. J’en profite pour réclamer le support des instances concernées en vue de la bonne marche de cette discipline sportive dans la mesure où Haïti a de très bons pongistes », a conclu Pierre Richard Granjean de Titan Ping Pong Club de Milot.

A côté des pongistes de Milot, ceux du club Prestige de Turgeau ont également raflé deux titres avec Christopher Pierre et Sébastien Mu-zeau.

Signalons qu’au terme de la com-pétition, c’est Dialine Luma, lauréate chez les U-13 qui avait remporté le trophée récompensant l’athlète considérée comme la révélation de ce championnat national de tennis de ta-ble qui au Centre Sportif Henfrasa.

Légupeterson Alexandre

Le champion sebastien Muzeau (à droite) (Photo : Yonel Louis)

La Lazio facilement en demi-finale

La Lazio Rome n’a pas laissé la moindre chance à Catane en quart de finale de la Coupe

d’Italie ce mardi soir. Devant son public, le club de la capitale a marqué un but toutes les 30 mi-nutes pour s’imposer 3-0, grâce à des réalisations de Radu (30e) et Hernanes à deux reprises (61e, 90e). Les Laziale sont les premiers qualifiés pour les demi-finales de la compétition, où ils affronteront le vainqueur de l’énorme choc de ce mercredi entre la Juventus Turin et le Milan AC. Les coéqui-piers de Miroslav Klose réalisent décidément une grosse saison, puisqu’en plus d’être qualifiés pour les demi-finales de la Coupe d’Italie, ils occupent la deuxième place du classement de la Serie A derrière la Juve.

Galatasaray négocie Sneijder

Galatasaray a annoncé mardi soir avoir engagé des négo-ciations avec l’Inter Milan

en vue d’un éventuel transfert de Wesley Sneijder.

L’international néerlandais ne joue plus sous le maillot nerazzurro depuis qu’il a refusé une prolon-gation de contrat assortie d’une baisse de salaire. Ces dernières semaines, Fenerbahçe, le PSG, l’Anji Makhatchkala et Tottenham avaient été cités comme des points de chute possibles pour l’ancien Madrilène.

Aston Villa voit la finale s’éloigner

Aston Villa va devoir cravacher pour accrocher une place en finale de la League Cup, la

Coupe de la Ligue anglaise. Ce mardi soir, lors de la demi-finale al-ler sur la pelouse de Bradford City, les Villans ont été assez sèchement battus (3-1) par l’énorme surprise de la compétition, seulement hui-tième de Npower League Two, la quatrième division anglaise, mais déjà tombeuse d’Arsenal au tour précédent. Bradford City a mené 1-0 dès la 19e minute de jeu (Wells) puis 2-0 grâce à McArdle à la 77e, avant qu’Aston Villa ne réagisse par l’intermédiaire de Wei-mann à la 83e. Mais le petit poucet de ces demi-finales a redonné un peu plus d’ampleur au score à la 89e, par McHugh, et a fait un grand pas vers la finale. Il faudra tenir à Villa Park, où les pension-naires de Premier League seront certainement très revanchards.

8 9 janvier 2013No 775

Mike Jean, producteur de musique et propriétaire de Moonlight Produc-tion, fait partie de ces enfants du pays qui ont réussi et se sont fait un nom à l’étranger. Certaines pointures du hip-hop d’aujourd’hui, comme la chanteuse Kat Deluna et Sean Murphy, lui doivent leur célébrité. Mais Mike ne révèle pas seulement les talents au monde, il met également sous ses yeux ceux qui ont besoin de son aide. C’est un activiste hu-manitaire qui se donne pour une cause en laquelle il croit.

A travers la fondation Hope For Them dont il fait partie, Mike Jean veut porter son soutien à des enfants handicapés ou atteints de cancer grâce à des collectes de fonds qu’il organise, au cours des-quelles le gratin et la jet-set de New York se réunissent. Des personnalité (pasteur Larry Mack, Bill Clinton), des responsa-bles de grandes marques (Tommy Hilfi-ger), des designers (Dona Karan) ou des acteurs et chanteurs (P. Diddy, Tamara Tunie, Maiysha) figurent parmi ceux que sa popularité arrive à motiver pour qu’ils fassent un don.

L’an dernier, Mike a commencé à envisager comment instituer un embran-chement de Hope For Them en Haïti. L’occasion s’est présentée à lui à travers

Mike Jean et Pras Michelensemble pour Haïti

une école, le collège mixte Emmanuel de Carrefour, dont il a entamé la recons-truction. Le 31 décembre écoulé, il était en Haïti, à Carrefour, dans la commune qui l’a vu naître pour une distribution de jouets, de vêtements et de nourriture à près de deux cents enfants nécessiteux. « J’ai voulu commencer mes actions là-bas parce que c’est là que j’y suis né. A mon retour au pays, je me suis rendu dans mon ancien quartier. J’ai éprouvé beaucoup de peine en voyant comment les choses se sont détériorées. C’est chez moi et je tenais à tout prix à faire quelque chose. Ce n’est pas beaucoup, mais je sais déjà que cela évitera à deux cents enfants de connaître un sort autre que celui de devenir des bandits », a-t-il déclaré.

Quand Mike Jean est interrogé sur les perspectives qu’il a pour Haïti, il parle d’un grand concert avec plusieurs grands artistes qu’il côtoie dans le milieu de la production aux Etats-Unis. Un spectacle qui se tiendra probablement au mois de mai de cette année, à Tara’s. Jusqu’à pré-sent, je ne sais pas encore qui fera partie du line-up, mais c’est sûr que nous amè-neront des gens intéressants. L’essentiel est de collecter les fonds pour la recons-truction de l’école que nous souhaitons équiper d’une salle informatique, d’une

infirmerie et d’une cantine. C’est le bien-être des enfants qui compte. »

Le producteur n’est pas toujours présent au pays, mais un staff composé entre autres de Jean Bernard Valdes et de l’animateur Evens Jean l’accompagne pour la bonne mar-che de ses initiatives. « Jusqu’à maintenant, les sponsors sollicités semblent vouloir répondre à l’appel. J’espère vivement qu’il en sera ainsi pour tous les autres. »

Par ailleurs, Mike Jean n’est pas la seule personnalité à se pencher sur le cas de sa terre natale. En effet, l’ex-rappeur vedette haïtienne des Fugees, Praskazrel Samuel Michel, s’intéresse de près à no-tre situation. Lors des élections américai-nes de novembre 2012, le chanteur et, à ce qu’il paraît, aussi homme politique Pras Michel, s’est beaucoup investi pour que le candidat démocrate Barack Oba-ma soit réélu. Et durant cette période, les

deux hommes se seraient même rencon-trés à plusieurs reprises.

Avec des amis millionnaires, il avait organisé des soirées dont les tickets d’en-trée se vendaient à USD 50 000. L’idée était d’arriver à collecter USD 10 000 000 en vue de la campagne de Barack Oba-ma. Ce qui fait de Pras Michel l’un des piliers de la réélection à la Maison-Blan-che du premier président noir américain, selon Mike Jean, rapportant ses propos au nom du rappeur. En contre partie, Obama promettait d’apporter un soutien plus efficace à Haïti, mais pas avant 2015 ; son cabinet devant être reformé et des urgences américaines ne pouvant pas attendre.

C’est au cours d’une rencontre chez le président, après qu’ils aient visionné un film ensemble, que Pras a eu la chance de soumettre son projet qui englobe les aspects socioéconomiques ainsi que ceux liés à l’éducation et à la santé. Une rencontre qui s’est révélée fructueuse, vu que le chanteur attend la mise en place du nouveau gouvernement américain pour lancer la machine.

En attendant, il est venu en Haïti en décembre dernier incognito afin de voir

dans quelle mesure et comment il pourra monter une équipe sur place en laquelle il aura toute confiance en vue de 2015. Sinon, son plus prochain projet est d’or-dre artistique. Actuellement Pras est en studio avec son nouveau groupe Axixs. L’album est prévu pour l’été 2013 et un test pressing sera bientôt en rotation sur les ondes américaines.

Péguy F. C. Pierre

Suite à une première table ronde tenue le vendredi 9 novembre 2012 par Ayiti Mizik sur la question de la recon-naissance légale des différents métiers du secteur de la musique, l’équipe orga-nisatrice a voulu « orienter la discussion sur la qualité des productions actuelles et l’évolution de la musique haïtienne en général. Plusieurs ateliers sur différents genres musicaux (Konpa, Jazz/ classique, Racine, Rap, musique urbaine et évangé-lique) seront animés par des experts et professionnels en matière de musique.

Ce « chita pale » envisage une discus-

sion plus élaborée sur le sujet et engage un échantillon plus vaste des acteurs impliqués. Les panélistes débattront des questions du type : Quel est l’état actuel de ce genre musical au niveau de la création et de la diffusion ? Quels sont les principaux problèmes rencontrés ? Les solutions à envisager ? Les recommanda-tions à faire ? Quels sont les exemples de réussite dans chacun des genres? Quel rôle éventuel pour l’Etat dans le secteur?

Ayiti Mizik, qui se donne pour mis-sion de professionnaliser et structurer le secteur musical, souhaite par cette table

Quel avenir pour la musique haïtienne ?La Fondation Haïti Jazz et Ayiti Mizik, association des professionnels de la musique, orga-nise une grande table ronde ce vendredi 11 janvier 2013 au restaurant Le Villate à Pétion-Ville à partir de 2 h p.m. Ce débat que propose ladite fondation autour du thème « Quel avenir pour la musique haïtienne » s’inscrit dans le cadre des différentes activités de « Kay Mizik la », Centre de Ressources pour la musique.

ronde la participation de tous les acteurs concernés par l’avenir de la musique haïtienne, de la presse, des profession-nels de la musique et des sympathi-sants d’Ayiti Mizik, en vue d’apporter des solutions concrètes et durables aux problèmes auxquels la filière de la musique fait face. La Fondation Haïti Jazz espère, par cette deuxième table ronde, sensibiliser tous les acteurs du secteur à travailler ensemble pour le bénéfice de la communauté de la musique. Plusieurs protagonistes du monde musical haïtien prendront part à cette table ronde tels

la pianiste classique Micheline Laudun Denis, Monique Rocourt, le batteur Joël Widmaier, Fred Lizaire, Pascale Jaunay, l’artiste Bélo, Myria Charles et la rappeuse Murielle Augustin (Miu).

Sources : Fondation Haïti Jazz et Ayiti Mizik

Pour infos : info@ayitimizik.ht

Rosny Ladouceurrosnyladouceur@gmail.com