journal el watan du 22.04.2014

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  • GUELMA Disparition dun ex-garde communal

    D eux hlicoptres de lescadron hliport de la Gendarmerie nationale de Annaba ont t mis la disposition du commande-ment de la gendarmerie de la wilaya de Guelma pour participer une vaste opration de recherche diligente, hier matin, suite la disparition dun chauffeur de taxi clandestin (ex-garde communal). En effet, selon des sources au fait de cette affaire, en plus de lappui et de la reconnaissance arienne des deux hlicoptres, un escadron de recherche de la gendarmerie ainsi que lensemble des brigades du territoire de la wilaya participent cette opration en collaboration avec la police. Il est question, nous dit-on, de quadriller la wilaya, notamment les routes nationales, chemins de wilayas et communaux. Pour rappel, le nomm Zohir Boutaleb, g de 43 ans, pre de quatre enfants, chauffeur de taxi clandestin, ex-lment de la garde commu-nale, habitant la cit Bourdjiba Guelma, na pas donn signe de vie depuis le jeudi 17 avril. Deux personnes auraient t vues bord de son vhicule, le mme jour vers 19h 45, une Dacia Logan de couleur blanche immatricule Guelma, stationne Bab Skikda (centre-ville de Guelma). Au moment o nous mettions sous presse, les hlicoptres de la gendarmerie survolaient encore la rgion de Guelma. Karim Dadci

    Meurtre la cit Bara LakhdarUn jeune homme g de 27 ans a t mortellement agress larme blanche, ce dimanche vers 20 h, la cit Bara Lakhdar (ex-Soreco) lieu de sa rsidence Guelma. Le coup de couteau mortel lui a t port par son agresseur, lartre fmorale en haut de la cuisse gauche, nous rvlent des proches de la victime et certaines sources hospitalires. Malgr son admission en urgence lEPH Docteur Okbi de Guelma, il succombera sa blessure sur la table dopration. Larrestation du meurtrier, un jeune de 23 ans, a t annonce, hier, par la police. Il est accus de coups et blessures volontaires ayant entran la mort. Une enqute des services de la PJ de Guelma est en cours pour dterminer les tenants et aboutissants de ce drame. K. D.

    Deux morts et un bless dans un carambolageUn carambolage de trois camions de moyen tonnage (un de marque Hyundai et deux Foton) a eu lieu dans la soire de ce dimanche sur la RN 80, entre Guelma et Souk Ahras, lentre du lieudit Chorfa Ahmed, commune de Boumahra Ahmed. Selon la Protection civile, le bilan de cet accident fait tat de trois victimes : une ge de 35 ans, est dcde sur le coup, une deuxime, ge de 25 ans, a succomb ses blessures lEPH docteur Okbi de Guelma, alors quune troisime est sous soins intensifs. Selon la mme source les trois victimes de ce carambolage taient bord du camion Hyundai. K. D.

    MILAChute mortelle dun quinquagnaireUn homme rpondant aux initiales B.Z., la cinquantaine, a trouv la mort, dans la nuit de dimanche lundi vers 20h, aprs avoir chut du deuxime tage dun immeuble Sennaoua, quartier lest de la ville de Mila, avons-nous appris de la Protection civile. Polytrau-matis, linfortun a t vacu lhpital dans un tat comateux. Il a rendu lme peu de temps aprs son admission au service des urgences mdico-chirurgicales. La police a ouvert une enqute afin de tirer au clair les causes de cette mort tragique. B. K.

    TBESSA Saisie de 12 000 litres de mazoutLes lments de la brigade des douanes dOum Ali, 60 km de Tbessa, ont russi, ce dimanche, rcuprer 12 000 l de mazout destins la contrebande vers le territoire tunisien, apprend-on de source douanire. Cest lors dun contrle de routine que la quantit a t dcouverte bord dun camion-citerne qui se dirigeait vers la bande frontalire algro-tunisienne. Le mis en cause sera poursuivi pour

    El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 8

    R G I O N E S T

    La longue attente des candidats au travail

    EMPLOI SOUK AHRAS

    Entre les anciennes formules et celles lances rcemment, rien ne semble changer pour les jeunes diplms, toujours contraints de choisir entre le chmage et une situation prcaire.

    D ans le but dencou-rager le recrutement, notamment dans le secteur conomique, lagence de wilaya de lemploi (Awem) procde depuis peu la mise en uvre des nouvelles orien-tations du ministre de tutelle dans le domaine. Le contrat de travail aid (CTA) et le contrat de formation et inser-tion (CFI), deux contrats qui sinscrivent dans le cadre du dispositif dAide linsertion professionnelle (DAIP) sont dautres formules qui visent promouvoir lemploi des jeu-nes et inciter les employeurs faire preuve dun meilleur engagement sagissant de la proposition des postes dem-ploi et lallgement des condi-tions de recrutement. Cest dans cette optique que le dcret excutif 142/13 est venu modifier celui de lan-ne 2008 (n126) aux fins dapporter plus de dtails aux modalits de recrutement et assurer un meilleur ac-compagnement de la part de lAnem, a-t-on appris auprs de Mazouz Abderrazak, le chef dagence de la wilaya de Souk Ahras. Pour le premier trimestre de lanne en cours, 93 contrats de travail ont t signs dont 34 au profit des diplms universitaires. Ces derniers peroivent actuelle-

    ment 12 000 DA /mois accor-ds par lEtat et ce, en sus de la diffrence du salaire du poste que verse mensuellement lemployeur. Idem pour les 53 nouveaux jeunes recruts dans le cadre du contrat dinsertion professionnelle (CIP), aligns aux formules prcites. Ces derniers dont le salaire est estim 8000 DA/mois auront, en complment, le salaire du poste quils oc-cupent. Ce mode de recru-

    tement concerne les deman-deurs demploi issus de la formation professionnelle ou ceux qui nont pas russi accder une graduation luniversit. Les jeunes qui nont pas de niveau scolaire sont orients, quant eux vers le CFI. Le premier trimestre de lanne 2014 na connu que le placement de 6 nouvelles recrues travers les orga-nismes publics et privs. Un chiffre appel tre revu la

    hausse avec le travail de sen-sibilisation et dinformation entam par lagence locale de wilaya. Les jeunes cibls par cette formule peroivent leur tour 6000 DA/mois accords par lAnem alors que la diff-rence du SNMG sera assure par lemployeur. A linstar de toutes les autres formules inities par les responsables du secteur de lemploi, notre rle est lintermdiation entre lemployeur et le demandeur de lemploi () nous veil-lons lligibilit des diff-rentes demandes de travail, rassemblons toutes les offres demploi dans le secteur co-nomique, ngocions le profil exig par certains organismes employeurs qui va, parfois, au-del de ce qui est existant et faisons en sorte quil y ait une fluidit dans le place-ment des candidats au travail dans les diffrentes structures de notre wilaya, a dclar le premier responsable de lAnem. Ce dernier qui vient de lan-cer une campagne de vulga-risation des deux nouvelles formules demploi, estime, par ailleurs, que la nouveaut pour le CTA et le CFI est que tous les demandeurs demploi, quel que soit leur niveau, sont inclus dans ce nouveau dispo-sitif avec les mmes droits.

    PHO

    TO: D

    .R.

    AFFAIRE DE LA FEMME DPOSSDE DE SON TERRAIN SUR LA CORNICHE DE ANNABA

    La justice ordonne larrt des travaux par la force publique

    Le propritaire dun chantier de promo-tion immobilire, R+14, rig sur une assiette de terrain au bord de la corniche de Annaba, a t notifi officiellement ce dimanche par un huissier de justice assist de la Gendarmerie nationale, dun jugement ordonnant larrt immdiat des travaux. Prononc en rfr par le tribunal de Annaba, ce verdict consolid par un arrt de la cour de justice vient la suite dune affaire qui dfraye la chronique locale depuis 2003. En effet, lindisponibilit du foncier dans la wilaya de Annaba a donn lieu des abus denvergure allant jusqu dpos-sder des propritaires de leurs biens, acts, enregistrs et publis. Ce terrain appartient initialement une femme, la plaignante. Cette dernire, Dj. Houria, se dit tre victime des machinations admi-nistratives qui lui ont cot son terrain, bien situ sur la corniche, lextrmit de la plage Rizi Amor. Lex-maire de Annaba sest dmarqu de ce cas plus que douteux. Consult pour avis, il a mis un refus catgorique. Lancien prsident de lAPC de Annaba stait mme rang du ct de la victime en mettant des rser-ves graves, entre autres, le demandeur

    du permis de construire nest pas le pro-pritaire du terrain en question, tel que crit dans sa correspondance dont nous disposons dune copie. Mieux encore, il a soulign dans la conclusion la non-conformit de lassiette du terrain avec le plan de masse et le non-respect du cahier des charges qui naccorde quune construction de type R+3. Que des r-serves, les unes plus graves que les autres, qui nont pas empch, outre mesure, lex-wali Mohamed El Ghazi signer personnellement ce permis de construire pour un R+14. Comble de lironie, la lettre contenant lavis ngatif du maire a t rfrencie en haut du permis de construire accord cet entrepreneur qui, lui, revendique toujours la proprit de ce terrain. Je me suis trouve face un groupe dintresss, d-pourvu de la plus lmentaire conception de justice et du plus simple principe de droit. Ce groupe jouit dune grande im-punit dont seule la justice peut y mettre fin. Aussi, je me suis rsolue saisir la justice pour dnoncer une violation dune proprit prive, une infraction punie par le code pnal fonde sur larticle 386, aggrav par le faux et usage de faux, la

    rtention de linformation et les dcla-rations mensongres, explique Mme DJ. Houria, qui ne doute pas, par ailleurs, de limpartialit de la justice algrienne no-tamment dans ces cas de figure. Actuelle-ment trois autres affaires sont en cours de traitement par la justice. La premire por-te sur une action au niveau de la chambre administrative actionne par la direction des Domaines lencontre de la Conser-vation foncire et lagence foncire de Annaba. En objet, lannulation de tous les actes de cession ayant t conclus sur la base de donnes errones et rtablir la victime dans ses droits. Cette affaire a t enclenche la faveur dune enqute de la direction nationale des Domaines relevant du ministre des Finances. Une autre action est en cours dans la section foncire du tribunal de Annaba o il est demand lannulation de la procdure dexcution lencontre du vritable propritair, soit Dj. Houria qui a t dpossde de son terrain. Quant la dernire action, elle est actuellement instruite en pnal la troisime chambre pour faux et usage de faux contre un expert et deux huissiers de justice.

    M. -F. G.

    En 2014, six recrues seulement ont t places en trois mois

    Notre collgue dEl Watan, Farida Hamadou, prsentera son roman La lgende inacheve, paru aux ditions Mdia-Plus, jeudi 23 avril, lors dune sance-ddicace qui sera organise au palais de la culture de Skikda, partir de 14 h, et ce, dans le cadre du Salon national du livre qui se droulera du 23 au 1er mai dans la mme ville.

    Le public et la presse sont cordialement invits.

    VENTE-DDICACE

  • El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 8

    R G I O N O U E S T

    AN TMOUCHENT

    Ouled Boudjema renoue avec la contestation

    Sur fond de crise de logement, les habitants de lagglomration renouent avec la contestation sociale aux lendemains

    de llection prsidentielle.

    C e dimanche, lagglom-ration de Ouled Bou-djemaa a renou avec la contestation sociale. Des jeunes ont ferm les portes de la mairie durant toute la journe jusqu ce que des garanties leur soient fournies sur lobjet de leur protesta : le logement et lemploi. En effet, lex-cutif communal, qui voulait viter de provoquer le mcon-tentement gnral de la popu-lation eu regard la dlicate chance, avait remis, pour laprs lection, la rpartition de 47 logements ruraux dun projet. Or, durant le week-end, des rumeurs avaient circul quant lattribution en catimini de ces logements. Cela avait mis au comble de la fureur, en particulier certains parmi les contestataires qui staient investis lors de la prsiden-tielle en faveur du candidat lu, une manire pour eux de se positionner favorablement lors de ltude de leurs demandes parmi pas moins de 600 autres demandes. En fait, le maire avait commis un impair en se faisant soutirer des promesses par certains demandeurs, ce qui navait pas manqu dtre appris. Pis, le conseil munici-pal est divis dont certains ne se parlent plus. Dimanche, le chef de dara a d descendre dans larne pour rabibocher les lus les plus influents afin quils sadressent dune seule voix aux contestataires. Dans la salle de dlibrations de lAPC o tait reue une di-zaine de reprsentants des pro-testataires, les changes ont t durs. Lun des jeunes, auquel il tait demand de joindre dans son dossier un acte de mariage pour tre certain de bnficier dun logement, a explos : Mais les parents de ma pro-mise refusent de peur quelle se retrouve dans la promiscuit

    o je vis. Savez-vous que pour entrer aux toilettes, il me faut par pudeur mettre fond le poste radio !. La colre a t son comble lorsquun lu a expliqu que les 47 logements seront rpartis galement au profit des deux autres locali-ts, Baliche et Ouled Taoui. Ouled Boudjemaa, qui com-prend trois agglomrations de 6000 habitants dont la moiti rside au niveau du chef-lieu de commune, est devenue ces der-nires annes la plus turbulente des communes rurales. Situe lcart sur un plateau en zone ctire, cet ancien village de regroupement de population cr en 1958, offre trs peu dopportunits dpanouisse-ment une jeunesse dsuvre par la force des choses et dont une partie a got la harga partir de ses plages.

    TENSIONCependant, depuis 2009, les redevances fiscales de lusine dlectricit payes la com-mune, soit 90 millions DA, en font la plus riche de la wilaya. Mais, jusque-l, faute dima-gination et de libert daction de la municipalit pour faire fructifier cette manne, cela na pas vritablement profit la population mine aussi par le tribalisme. Hier matin, les gendarmes ont dlog Ouled Boudjema des familles qui avaient investi depuis lavant-veille douze logements de lOPGI achevs depuis six mois mais non encore attri-bus. La tension tait vive ; les familles, dont les meubles et les ballots avaient t mis dehors, occupaient toujours les logements alors que les gendarmes de la brigade din-tervention taient dissmins en plusieurs groupes en des endroits stratgiques de lag-glomration. Ils tenaient en

    respect les jeunes dcids, la moindre alerte, den d-coudre avec eux, arms quils taient de pierres et de barres de rond bton. Le sige de la mairie, toutes portes closes, tait protg. Mais, M. lofficier, lanarchie, nest-ce pas davoir laiss ferms prs dune anne ces logements alors que nous sommes dans un besoin extrme ? Nest-ce pas cette fawda que vous devez galement mettre fin ?Le chef de dara, rencontr plus loin, explique que les lo-gements en question nont pas encore fait lobjet dune rcep-tion des travaux. Un lu muni-cipal indique quil existe 309 demandes de logements enre-gistres. Les douze familles, qui avaient squatt les loge-ments sociaux, devaient en tre dloges. Ces derniers, bien quachevs depuis six mois, navaient pas t attribus mal-gr la trs forte demande. Pis encore, dalarmantes rumeurs circulaient quant leur mode dattribution. La crise a t d-samorce par lacceptation de Mme le wali de la proposition de lAPC en vue daccorder 12 logements sur le programme de 110 accords la commune au titre de lhabitat rural. Selon Mohamed Hamel, lu muni-cipal, laffaire va se conclure rapidement puisquun promo-teur est dj sur les lieux : Aussitt que les 12 familles dloges auront finalis leur dossier, le chantier dmarre-ra. Interrog sur la possibilit que dautres demandeurs de logements ne tirent la leon de lpisode que vient de vivre la commune, llu rassure. Il indique que, sur le programme de lhabitat de la commune, il reste 98 logements qui, avec les 12 vacus, vont contenter les cas les plus pressants. M. Kali

    9 personnes mordues par un chien suspect de rage

    MASCARA Travaux en retard et bcls Mamounia

    RELIZANE Ouled Bouzid, une localit en marge du dveloppement

    N euf personnes ges entre 7 et 26 ans, victimes de morsures dun chien suspect de rage, ont t admises aux urgences de lEPSP de Zemmora o elles ont t soumises aux soins utiles. En effet, le quartier dit Kantouni sis Zemmora a t plong dans une atmosphre de panique gnre par cette folle bte. Ce nest que ce matin que lanimal a t mis hors dtat de nuire lors dune battue, laquelle ont particip les chasseurs et les citoyens. Cet incident est une autre alerte pour les responsables au sujet des animaux errants. I. B.

    L es travaux damnagement urbain, lancs il y a plus de six mois, dans certains quartiers de la commune de Mamounia, 2 km du chef-lieu de la wilaya de Mascara, navancent plus. Depuis prs dun mois, les ouvriers qui effectuaient des travaux de qualit mdiocre ont disparu, laissant derrire eux des trot-toirs endommags, des amas de terre et des avaloirs en forme de (L) inachevs. Ce qui constitue un vritable danger pour les pitons cause des bouts de fer qui dpassent du sol. Les mal-faons dceles ici et l prsentent un risque indniable pour les enfants qui frquentent les deux coles primaires, nous dira un parent dlve. La caractristique de ce projet qui a trop dur, cest la qualit mdiocre des travaux raliss. Plusieurs personnes avec lesquelles nous nous sommes entre-tenu se sont dit outrs par ltat davancement et la qualit des travaux. Certains sinterrogent mme sur lexistence des ser-vices de suivi des projets. On dirait que le projet a t confi des entreprises qui nont aucun lien le mtier, nous dit-on. Selon une source de ladministration, le projet pour lequel les pouvoirs publics ont investi des sommes colossales sest vu, depuis son lancement, confi des entreprises manquant cruel-lement de moyens matriels et humains. Signalons que, lors de la visite de travail du wali de Mascara, M. Ouled Salah Zitouni, le 27 fvrier 2014, Mamounia, o il avait reu des explications sur le projet, il lui a t signal que les travaux sont en voie dachvement. Depuis ce jour, les travaux nont connu aucun avancement ! Souag Abdelouahab

    D cid retourner sur leurs terres et repeupler leur localit quils ont fuie durant la dcennie de la tragdie nationale, la population dOuled Bouzid, un important douar de la zone parse de la commune de Ramka, commune sise au sud-est du chef-lieu de la wilaya et o la horde sauvage a svi des annes durant, se plaint de ce quelle a qualifi de fuite en avant des responsables qui ont, selon des dires, failli leurs promesses. Nous sommes des terriens, attachs lagriculture et aux autres activits qui lui sont associes, tel llevage et lapicul-ture, seulement, nous nous heurtons la ralit manifeste o tous les vecteurs dune vie digne font dfaut, a soulign un des habitants. Aprs un exode forc o nous avons souffert sous les abris de fortune rigs aux abords des villes comme Oued Rhiou et mme Oran, nous avons retourner notre douar pour rejoindre nos habitations, seulement rien ny est. Tout a t dtruit et ruin par la barbarie, a renchri un autre. Il a ajout : Nous avons sollicit les responsables pour une ventuelle inscription dans les listes du programme de dve-loppement rural intgr mais jusque-l rien ne semble pointer lhorizon. En plus de ses rclamations lies lemploi, la population na pas manqu de rappeler aux autorits labsence de toutes les commodits pour une vie dcente. Alors que la situation scuritaire sest amliore, les squelles de la tragdie sont toujours visibles et la rgion est totalement sinistre, a not un habitant sans omettre dajouter les habi-tations sont dtruites, le rseau lectrique est dfaillant, les pistes de dsenclavement dfectueuses, et leau rare. Cela dit, la population sollicite lintervention des responsables concer-ns afin damliorer leurs conditions de vie. Nous sommes ns ruraux et nous sommes dcids vivre ainsi pour peu quon nous soutienne, a clam un jeune. Issac B.

    27 personnes victimes dintoxication alimentaire

    Un homme incarcr pouroutrage au maire

    Dcouverte macabre

    Cest le branle-bas de combat ce dimanche dernier en fin de soire, dans les couloirs de lhpital du chef-lieu de la dara de Bougtob, dont le personnel mdical ne savait pas o donner de la tte aprs avoir reu en consulta-tion 27 personnes victimes dune intoxication alimen-taire. Ces personnes, qui se sont gaves, nous dit-on, de sucreries et de gteaux dans une ptisserie de la ville, ne se doutaient nullement de la qualit de ce produit qui, sorti du four depuis plusieurs jours, tait conserv, en cette priode de chaleur, dans des conditions condamnables. Gardes en observation durant toute la nuit, plus de la moiti de cette clientle a d rejoindre le lhpital, tan-dis que le reste des patients demeure encore sous surveil-lance. R. M.

    Une soixantaine de citoyens venus de la zone agricole de Ouinna, 12 km au nordouest de la ville dAdrar sur laxe de la localit de Bouda, ont observ un sit-in, ce lundi matin devant lentre du sige de la wilaya, en guise de soutien un habitant arrt, la veille, par la gen-darmerie suite une plainte pour outrage dpose par le maire de Timmi. Ce comit de soutien est venu en force solliciter du wali la libration de leur concitoyen. Selon nos informations, B.A., un jeune homme, aurait eu une alter-cation avec le maire, dans son bureau, propos du pro-gramme dattribution de lots de terrain avec le million de dinars destin la construc-tion. Excd, B.A aurait profr des propos injurieux envers le P/APC. A midi, les contestataires campaient toujours sur leur position vu que llu avait refus de retirer sa dposition. Affaire suivre. A. A.

    Le petit faubourg de Bled Touahria, situ une tren-taine de kilomtres Mosta-ganem, vient dtre secou par une nouvelle dcouverte macabre qui a mis en moi toute la population. En effet, un homme g de 36 ans a t dcouvert sans vie lintrieur de son automo-bile sur le chemin de wilaya n42, reliant le faubourg Mesra. La victime portait des blessures la tte, dues un accident, vu que son vhicule tait endommag. A. T.

    EL-BAYADH

    ADRAR

    MOSTAGANEM

    PHO

    TO :

    M. K

    ALI

    Des jeunes protestent

  • El Watan - Mardi 22 avril 2014- 9

    R G I O N C E N T R E

    D epuis plus dune semaine, une rumeur faisant tat dune tentative de kidnap-ping dune colire ne cesse de han-ter les esprits des habitants de cette localit, relevant de la commune de Oued El Alleug. Des jeunes bord dun vhicule ont interpell une colire la sortie des classes. Ils lui ont demand de monter dans la voiture, mais heureusement la petite est intelligente. Elle na pas obtempr et a prfr prendre la fuite, tmoignent des habitants de Ben Salah encore sous le choc. Ils ont voulu kidnapper notre camarade, dclarent, timide-ment, des lves inscrits la prin-cipale cole primaire du village. Vrai ou faux, pareilles scnes peuvent facilement se produire la cit Ben Salah. Nous manquons cruellement de scurit, car notre localit ne possde ni commis-sariat de police, encore moins une brigade de gendarmerie, ajoutent des habitants de Ben Sa-lah, craignant srieusement pour leurs enfants.

    DROGUE, ALCOOL, ARMES BLANCHESForte de ses 14 000 habitants, la cit en question est entou-re de vergers, ce qui rend sa scurisation difficile, aussi de dan-gereux dlinquants y ont trou-v leur compte. La drogue y est consomme et vendue au vu et au su de tous. Certains lieux Ben Salah sont rservs la vente et la consommation dalcools. Les dis-putes et les agressions sy droulent quotidiennement. Quand il y a de lalcool et de la drogue et aucune prsence dinstitutions de scurit,

    vous dimaginer la suite, insiste un habitant de la localit. Et comme la loi de la jungle rgne Ben Sa-lah, les jeunes portent normalement des armes blanches, menaant s-rieusement ceux qui les drangent. Il y a quelques jours, des jeunes sont v e n u s

    dans ma pizzeria pour djeuner. Mais la fin, ils ont refus de payer. En insistant pour avoir mon d, lun dentre eux na pas hsit massner des coups de couteau la cuisse. Que voulez-vous faire ? Ce sont eux qui imposent leur loi, sinon on risque notre vie si on a le malheur de protester, tmoigne le propritaire dune pizzeria.

    INSCURIT ET VOLS Labsence dautorit et de scu-rit dans cette cit pousse les dlinquants innover en matire de vol. En dehors des voitures, ces

    dlinquants se permettent

    de pntrer dans les coles ou lintrieur des admi-nistrations publiques (antenne de lAPC) pour drober micro-ordina-teurs et imprimantes. Mme les surpresseurs de ci-toyens nchappent pas au vol. Certains rsidants de la locali-t ont prfr vendre leur bien pour aller sinstaller ailleurs o la scurit y est garantie.

    Mais ceux qui veulent rester pour une raison ou une autre, ils se disent prts donner une partie de leurs biens fonciers (assiettes) la Gendarmerie nationale ou la Sret nationale afin dy construire une

    brigade de la gendarme-rie ou un com-

    missariat de police.

    Certes, il y a un manque terrible de foncier Ben Salah et la plu-part des terres appartiennent aux privs. Cest pour cette raison que lon propose nos terrains la Gen-darmerie nationale ou la police afin dimplanter leur brigade ou leur commissariat. Notre scurit passe avant tout, conclut Fouad, un habitant de Ben Salah. Mohamed Benzerga

    La population dnonce linertie des autorits locales Le phnomne de la criminalit prend des proportions alarmantes.

    BEN SALAH OUED EL ALLEUG

    Linscurit angoisse les habitantsEn longeant le boulevard Si Benyoucef et juste avant de remonter le pont qui mne la cit Bellouche, droite se trouve une grande et vaste aire entoure de quelques platanes.Les enfants jouent des matches de foot pour se distraire aprs une journe de labeur lcole. Ce quartier abrite plus dune vingtaine de familles. Un matin, des engins ont commenc les travaux, en creusant et en amassant des tonnes de terre. Les citoyens croyaient quil sagissait de la construction dune piscine. Mais au courant de la semaine, les engins ont quittt les lieux, laissant une immense fosse de presque 40 cm de profondeur et cela dure depuis trois mois. On est incommods par la poussire et dj un marcage sest form aprs les dernires pluies. Pendant les jours de chaleur, une odeur nausabonde se rpand de jour comme de nuit. Nos enfants sont malheureux, ils ne savent plus o jouer, tmoigne un riverain. Les moustiques ont fait leur apparition avant lt vu la situation environnementale trs cri-tique. On craint la propagation de maladies. Il y a quelques jours, une vieille femme est tombe dans cette fosse et a eu de graves bles-sures. On a interpell les autorits pour rgler ce problme qui perdure, mais nos appels sont

    rests sans cho ce jour, rplique Ali avec colre. Les riverains veulent connatre lavenir de ce chantier dlaiss. Il est temps que les responsables prennent les mesures nces-saires afin de mettre fin ce laisser-aller, concluent-ils. T. Bouhamidi

    MDA Le tapis traditionnel sous toutes ses coutures Savoir-faire ancestral et trsors cachs de lancienne capitale du Titteri seront dvoi-ls au public loccasion du Mois du patri-moine, dont la clbration a dbut hier, avec laffiche des expositions mettant en exergue les diffrentes facettes de ce legs sculaire et une immersion dans les profondeurs de lhistoire de Lambdia (Mda) et de Ksar El-Boukhari. Le programme labor cette occasion par la direction locale de la culture, en collaboration avec le muse rgional des arts et des traditions populaires de Mda, propose au public une srie dexpositions relatant lhistoire du tapis traditionnel (zarbia), travers ses multiples dclinaisons artistiques utilises autrefois dans la confection de ce produit et les efforts entre-pris pour prserver un savoir-faire qui faisait la fiert des artisans de la rgion. Les visiteurs attendus lors de ce rendez-vous culturel pourront galement dcouvrir lart de la fabrication de la chaussure, grce une rtrospective historique sur le cheminement et lvolution dun autre savoir-faire qui com-mence cependant battre de laile devant linvasion de la chaussure dimportation. Lart de la dcoration intrieure sera galement prsent cette manifestation avec lorgani-sation dune exposition sur les techniques en vogue par le pass dans lornementation des cours de maison (wast eddar), laquelle les matresses de maison attachaient beau-coup dimportance et lui consacraient une grande partie de leur temps. Ce Mois du patrimoine mettra en outre la lumire sur des aspects souvent mconnus du grand public, ayant trait larchitecture ancienne, lam-nagement et lurbanisation des villes durant lpoque ottomane, et llevage quin. Un salon rserv exclusivement aux numismates et cartophilistes invite par ailleurs les visiteurs replonger dans lhistoire de la rgion, travers une exposition des timbres postaux et de cartes postales qui immortalisent des pans importants du patrimoine de la rgion.

    BOUFARIK

    Des travaux qui perdurent

    MDA

    Le pr-emploi, un provisoire qui dureLes dispositifs daide lemploi mis en place par les pouvoirs publics depuis plu-sieurs annes en vue dabsorber un tant soit peu le chmage endmique nont pas abouti des rsultats concrets. Bien au contraire, les jeunes qui ont postul pour la formule daide linsertion professionnelle se rendent compte aujourdhui quils ont t trahis et enferms dans une spirale infernale. Au dbut, il a t question de les rgulariser aprs des annes dexprience professionnelle ou les favoriser lors des recrutements.Mais ces jeunes sont bout de nerfs face cette situation de prcarit qui dure depuis des annes. Ils continuent de percevoir un hon-teux salaire par rapport aux efforts fournis et la lourde responsabilit assume. Ils dclarent quils sont bercs chaque renouvellement de contrat par des promesses trompeuses manant des responsables.

    DES POSTES EN BAISSE Selon le bilan prsent par le directeur de lemploi de la wilaya de Mda au ministre du Travail, de lEmploi et de la Scurit sociale lors de sa rcente visite Mda, il a t relev que le nombre des demandeurs demploi enre-gistrs au niveau de lAnem de Mda en 2013 slve 50 041 chmeurs et pour le premier trimestre 2014 12 329, alors que les offres demploi, tous corps confondus, sont peine de 6493 postes pour 2013 et 1481 pour le premier trimestre 2014. Quant aux contrats daide

    linsertion professionnelle, les chiffres de 2011 ont subi un net recul : de 12 004 contrats offerts, ce nombre a baiss, en 2013, pour atteindre 1395 contrats seulement. Pour les trois pre-miers mois de lanne en cours, il ny a que 316 contrats, ce qui a aggrav davantage le flau du chmage dans la wilaya de Mda.Les diplms de lanne universitaire 2012 et 2013 ont t ainsi les premiers tre pnaliss par ces mesures restrictives et inattendues.

    DES PROMESSES QUI ATTENDENT DTRE CONCRTISES Le ministre Benmeradi, trs confiant dans ses propos, a rpondu une srie de questions de la presse locale, voulant partir de Mda rassurer lensemble des 600 000 jeunes recru-ts dans le cadre du dispositif du pr-emploi que des dispositions seront envisages trs prochainement pour amliorer la situation de cette catgorie de salaris, tout en encourageant davantage la cration de postes permanents. Laugmentation des salaires a aussi t aborde par le ministre, puisque selon lui aucun agent ne percevra dsormais une paie en dessous du SNMG, et en garantissant chacun la cou-verture et les avantages sociaux (anciennet, retraite, scurit sociale, adhsion au syndicat, etc.).Pour ceux qui ont t recruts dans le secteur conomique, la participation de lentreprise sera obligatoire et effective pour verser un complment de salaire lemploy. Aussi, le

    premier responsable du secteur na pas manqu loccasion dannoncer 300 000 recrutements pour 2014 de jeunes au sein du contrat daide et dinsertion professionnelle travers tout le pays pour lutter contre le chmage des jeunes. Pour remdier cette situation anachronique, les organismes daide la cration de petites units conomiques, telles que lAnsej, la CNAC et lAngem ne mnagent aucun effort pour venir en aide afin de faciliter et rpondre une forte demande de jeunes voulant sinvestir dans les secteurs agricole, touristique, industriel et prestataire. La preuve, cette importante exposition organi-se cet effet au centre de formation Mekhtiche qui a regroup plusieurs bnficiaires de crdits bancaires qui ont investi dans le crneau de laviculture, de la pche continentale, lle-vage bovin et la production laitire, lartisanat et la chaussure, ainsi que dans les dtergents. Le ministre, accompagn des autorits locales, sest dailleurs attard longuement sur les lieux en recevant des explications et les dolances de jeunes investisseurs qui se sont plaints des difficults rencontres sur le terrain (approvi-sionnement en matire premire, chert de cette dernire, problmes de commercialisation en labsence de circuit appropri et de mcanismes au niveau local). Ils demandent en outre tre accompagns srieusement par les orga-nismes tatiques afin de protger leurs produits dune concurrence dloyale cause par une importation anarchique. A. Teta

  • El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 9

    Les habitants sans eau depuis prs de deux mois

    CONSTANTINE INFO

    La population qui continue de souffrir, apprhende dj les grosses chaleurs.

    L es habitants de la localit de Saleh Derradji, situe 4 km dEl Khroub, nont pas deau depuis prs de deux mois. Dsempars par cette situation catastrophique, leurs reprsen-tants se sont rapprochs de notre rdaction pour attirer lattention des services concerns. Ils sont contraints dacheter des fts de 200 litres, 100 DA lunit, contenant de leau dont, disent-ils, ils ignorent lorigine. Ils utilisent cette eau juste pour se laver et pour les besoins du mnage. a nous cote les yeux de la tte, et pour boire nous achetons de leau minrale, fulmine un des plaignants, qui ajoute : Nous avons contact la socit des eaux et de lassainissement (Seaco) plusieurs reprises, mais chaque fois ils nous demandent de patienter. En outre les camions-citernes achemins par la Seaco pour alimenter la population en AEP ne sont pas suffi sants. Il y a 750 logements volutifs, sans compter que les familles nombreuses sont lgion, ajoutez cela lcole primaire et le CEM. Notre interlocuteur a prcis que durant cette pnurie deau, ils ont quand mme continu recevoir des factures, et ceux, dit-il, qui ont refus de payer ont t pour-suivis en justice par la Seaco. Pour avoir plus de prcisions sur cette coupure deau qui dure, nous avons contact la cellule de communication de la Seaco. Voici la rponse qui nous a t fournie: La conduite principale alimentant le village,, dont le diamtre est de 930 mm, a t endom-mage suite un glissement de terrain survenu entre Ouled Rahmoun et Salah Derradji. Les travaux ont dur plus dun mois cause de la

    diffi cult de la situation, car nos agents sont en train de rparer 1, 100 km de longueur pour que les dgts ne se reproduisent plus. Le charg de communication qui a insist sur le fait que le problme nmane pas de la Seaco et quil est d au glissement de terrain en question, a assur que la population sera alimente au moyen de citernes fournies par la socit jusqu la fi n

    des travaux. En outre, notre interlocuteur nous explique la nature des travaux en question : La conduite principale va tre remplace par deux conduites dun diamtre de 500 mm chacune et ce, dans le but de diminuer la pression. Et de conclure : Nous demandons aux citoyens de patienter et dtre comprhensifs, car cest pour leur bien. Yousra Salem

    ALORS QUE SES PROJETS SONT LA TRANE

    LENPI cherche-elle un bouc missaire ?Aprs tous les dpassements et le grand retard mis dans la livraison des logements et dans lachvement de la plupart des projets par lentreprise nationale de promotion immobilire (ENPI), son directeur rgional, Noureddine Smakdji, semble maintenant chercher un bouc missaire pour lui imputer tous les problmes et se mettre ainsi hors de cause. Cest lavis de lar-chitecte Amine-Redha Benzerroug, qui sest rapproch de notre rdaction. Jai un bureau dtude et je suis charg du projet de 328 LSP et de 32 LPP dont le matre de louvrage est lENPI de Constantine. Je me retrouve dmuni face un blocage dont le principal auteur est le directeur rgional de cette entreprise, nous a-t-il dclar. Et dexpliquer : Jtais trs surpris quand ce monsieur nous a envoy injustement deux mises en demeure (dont la dernire n2 a fait lobjet dune publication officielle dans les quotidiens En-nasr et El Acil), alors que nous dirigeons encore le chantier et son avance ; nous dressons les attachements, nous

    vrifions les situations des ETB et nous tablissons les proposi-tions de leur payement. Pis encore, ce directeur, aveugl par une colre injustifi, nous a adress deux mises en demeure portant le mme numro 2, mais dont le contenu est diffrent. Il martle encore : Est-ce rgulier ce quil est en train de faire? Et ces agis-sements sont-ils dignes dun responsable ? Mois je sais quil veut tout simplement me faire endosser ce retard. Notre interlocuteur nous a inform quil a envoy un courrier en rponse cette mise en demeure, expliquant quaucune absence de larchitecte na t enregistre sur le site, et ce, dautant plus il y a eu les P.-V. de visites de chantier et les rapports mensuels transmis aux fins de rglement de la note dhonoraire portant n25 et approuve r-cemment par le directeur rgional. Excd, larchitecte rappelle encore : En outre, face ce retard quaccuse le chantier, nous navons pas cess de rappeler au directeur rgional la ncessit de booster le projet et de lever les obstacles qui lentravent, mais

    comme dhabitude cest rest lettre morte. Aucune initiative rigoureuse na t prise de sa part pour le lancement des 32 loge-ments promotionnels, en plus des 36/142/328 qui restent au stade de maquette alors que depuis son arrive nous navons cess de lui rappeler la ncessit de lever cette contrainte sur laquelle bute encore le projet. Rappelons, par ailleurs, que ce projet a t entam il y a huit ans (en 2006) ; les logements devaient tre livrs en 2008, selon le dlai contractuel fix par le matre de louvrage. Mais, comme on le constate, le retard est pour le moins impressionnant. Les projets sont toujours en souffrance cause de la dfaillance de certaines entreprises qui enregistrent un taux de ralisation qui ne dpasse pas les 60%. Notre interlo-cuteur demande lintervention de responsables en haut lieu afin de dbloquer rapidement cette situation infernale. Nos tentatives de joindre le responsable rgional de lENPI pour avoir son avis sur cette affaire sont demeures vaines. Y. S.

    DESS

    IN :

    SOUH

    AYLA

    SALAH DERRADJI (EL KHROUB) PALAIS DU BEYLE PATRIMOINE DE LA VILLE SUR FACEBOOKLa direction du palais Ahmed Bey vient de lancer au profit des collgiens, un concours autour des monuments, de lhistoire et des vestiges de la ville des Ponts. Cette initiative sinscrit dans le cadre du mois du Patrimoine qui se droule du 18 avril en cours au 18 mai prochain, apprend-on auprs de Mme Cha-dia Khalfallah, directrice du palais Hadj Ahmed-Bey. Elle nous dclare que cette dition sarticule autour du slogan suivant : Le patrimoine culturel lre de la numrisation. Les lves des CEM sont donc appels monter des pages facebook spcial patrimoine de la ville. Les thmes pourront porter, titre dexemple, sur le Monument aux morts, le Tombeau de Massinissa, les personnalits historiques de Constantine, les mosques et autres lieux de culte ils seront prsents via des photos ou des textes, lobjectif tant, selon notre interlocutrice, de valoriser le patrimoine de la ville du Vieux Rocher travers la toile, et plus particulirement par facebook, qui est devenu un vritable phnomne social. Notons que ce concours est organis en collaboration avec la direction de lducation et les asso-ciations des parents dlves. Les laurats, prcise notre interlocutrice, auront droit de belles rcompenses. O.-S.Merrouche

    APPARITION DE LA ROUILLE JAUNE BENBADISAu cours de ces deux dernires semai-nes, des techniciens relevant de lins-titut national de protection des vgtaux sont pied duvre suite lapparition lest de Constantine, sur le territoire de la commune de Benbadis mais aussi Redjas, dans la wilaya de Mila, de la rouille jaune, une maladie cryptogamique affectant les crales. Des parcelles de bl tendre ont t ainsi affectes, prcisent nos sources. Celles-ci mettent laccent, dautre part, sur la n-cessit de procder dans les plus brefs d-lais, un traitement fongique en mesure de freiner toute contamination ou dpart dpidmie dont les consquences pour-raient tre dsastreuses. Et le mot nest pas trop fort, souligne un technicien en la matire, affirmant que ces maladies sont susceptibles, -si elles ne sont pas traites dans les dlais-, de causer aux varits les plus sensibles des pertes considrables. Le rendement pourrait ainsi diminuer dans une proportion avoisinant les 60% dans le meilleur des cas avec un grain de bl de trs mauvaise qualit. F. Raoui

    MOIS DU PATRIMOINE

    Des sites archologiques dlaisssS ix manifestations sont prvues dans le cadre de la clbration du mois du Patrimoine, organis cette anne sous le thme de la numrisation pour la conservation des archives de la bibliothque du muse public national Cirta Constantine. Effectivement, cest une autre tape que nous abordons et qui consiste en la numrisation de toutes nos archives, le but tant de mieux les conserver, mais aussi de leur mettre un accs plus en adquation avec les nouvelles technologies de lheure ; dailleurs, la premire journe sera consacre au rle de ces technologies dans la conservation du patrimoine, nous expliquera Mme Keltoum Daho-Kitouni, directrice du muse Cirta. Sur un autre registre, notre interlocutrice, en collaboration avec le laboratoire de recherche archologique de luniversit Alger 2, organisera un dbat autour du thme La civilisation numide, en plus dune sortie Timgad avec les participants cette journe technique. Questionne sur lapport de larcho-logie, une discipline qui reste mconnue du grand public, bien que la ville de Constantine recle un patrimoine trs riche, notre interlocutrice nous dira : Il faut savoir que notre pays na pu avoir ses premiers archologues quen 1986, sans aucune spcialit, cest une discipline qui exige beaucoup de temps pour disposer de chercheurs aptes raliser un travail en profondeur.

    Et dajouter : Dans un premier temps, il faut cerner les lieux qui reclent tous ce potentiel archologique pour dgager une esquisse qui inventorie tout ce qui peut ltre, notamment en sites et en pices de diffrentes natures, et par-tir de l, dautres recherches, plus pousses, pourront tre enclenche. Pour Mme Dahou-Kitouni, beaucoup reste faire dans un domaine qui ne manque pas dintrt et qui aurait pu apporter normment notre patrimoine, sou-vent laiss labandon. Cest le cas des vestiges de Tiddis ou du Tombeau de Massinissa, deux trsors archologiques majeurs, qui ncessitent une prise en charge srieuse. Elle nous dit, ce sujet : Il faut savoir que Tiddis, de par son architecture et sa position gographique, reste unique dans son genre, do un intrt particulier ; quant au Tombeau de Massinissa, beaucoup reste faire, notamment avec certaines dgradations quil a subies. Le mois du Patrimoine, tel quil est prvu, mrite selon, notre interlocutrice, une plus grande attention de la part de tous, car dit-elle, le patrimoine est laffaire de tous, car nous avons le devoir, dabord, de le connatre, puis de le prserver, plus forte raison que nous nous apprtons clbrer lautre manifestation culturelle de 2015, une opportunit relle pour valoriser notre patrimoine, dans toute sa richesse et sa splendeur. N. Benouar

  • El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 9

    LANSEJ simplifie les procdures

    ORAN INFO

    LE DSARROI DES PROMOTEURS LA RECHERCHE DE CONTRATS

    Les acqureurs de camions poubelles, dans le cadre du dispositif ANSEJ (Agence nationale de soutien et demploi de jeunes) et CNAC (Caisse nationale dassurance chmage) sont, encore une fois, monts au crneau, hier. Ces jeunes, dont le nombre avoisine les 70, dclarent navoir jamais bnfici de conventions de travail avec les communes. Ils affirment quils continuent chmer

    en dpit de lacquisition du matriel (dont certains lont acquis depuis 2012). Ils sont ainsi tenus de payer les cotisations sociales de leurs employeurs, les diffrentes assurances lies aux matriels et leur personne ainsi que les frais de stationnement et de gardiennage de ces bennes tasseuses. Des charges que ces chmeurs ne peuvent plus supporter en labsence dun contrat de travail,

    dira Ahmed, pre de famille. Dautres ajoutent quen plus de ces charges, les chances de remboursement du prt et des crdits bancaires vont bientt commencer. Devant cette situation, ces jeunes propritaires de micro-entreprises, issues des dispositifs CNAC et ANSEJ, interpellent les autorits locales. Pour soumissionner, les micro-entreprises de nettoiement doivent

    rpondre aux critres du cahier des charges. Lune des conditions exiges par le cahier des charges est la conformit du matriel, le matriel roulant (camions) surtout, ainsi quune main-duvre qualifie. Ainsi, ce sont des dizaines de postes de travail qui devaient tre crs. Mais en labsence de contrat avec les APC, ces postes de travail risquent de ne jamais voir le jour. Z. S.

    L Agence nationale de soutien lemploi des jeunes (ANSEJ) dOran innove avec la mise la dis-position des jeunes porteurs de projets de nouveaux formulaires afin de simplifier les formalits administratives. Ce formulaire englobe toutes les donnes ncessaires, savoir lidentit, ladresse, la nature du projet, le montant souhait et autres informations juges ncessaires pour sinscrire et enfin bnficier dun crdit. Une fois le formulaire tudi par le personnel de lagence, lintress est convoqu directement par la commis-sion. Il devra dposer un dossier com-prenant les documents ncessaires lis son projet. Les employs devront ainsi

    vrifier si les informations mentionnes dans le dossier correspondent celles du formulaire. Le but de ce document est, dune part, de simplifier les procdures et dautre part, dviter trop de paperasses aux demandeurs de crdits. Les dlais de traitement des dossiers seront ainsi rduits et respects, indique-t-on du ct de lagence dOran. Le postulant est appel prciser toutes les indications sur le formulaire qui sera automatiquement remis aux quipes de lANSEJ. Grce linstauration de telles mesures de facilitation, lagence espre ladhsion de nombreux jeunes au dispo-sitif en question. En effet, plus de 3000 emplois ont t crs dans le cadre du

    dispositif daide au soutien de lemploi de jeunes. De nombreux jeunes ont russi investir des crneaux qui taient jusque-l dlaisss. Ces emplois ont t crs dans le secteur du BTPH, les trans-ports, la prestation de service et lagri-culture. Lagence mise ainsi sur lemploi durable travers la mise en place dune cartographie des mtiers. Cette banque de donnes permettra didentifier les besoins exprims dans le secteur du travail. Pour concrtiser ce projet, lantenne dOran a saisi les 26 communes de la wilaya pour leur com-muniquer ces informations en vue de llaboration de cette cartographie. F. A.

    De nouvelles procdures ont t tablies par lAnsej dans le but de simplifier aux jeunes porteurs de projets les formalits administratives.

    Fajr 04h50Dohr 13h02Asr 16h44 Maghreb 19h41Isha 21h08

    HORAIRES DES

    PRIRES

    RdactionTlphone : 041 41 23 62

    fax : 041 40 91 66 Publicit : 05 61 67 07 80

    El WatanBureau dOran

    COMMERCE

    CONOMIE

    UNE MAISON HONGROISE EN PROJET

    7 NOUVELLES ZONES DACTIVIT EN PROJET

    U n centre multifonctionnel conomique et commercial sous le label La Maison Hongroise est prvu prochainement Oran au profit des oprateurs conomiques de lOuest du pays. Cest ce qua indiqu, dimanche aprs-midi, lambas-sadeur de Hongrie Alger, Dr Csaba Mohi Phd, lors de son passage la Chambre du Commerce et de lIndustrie de lOra-nie (CCIO). Le diplomate, en compagnie de sa dlgation, a t reu par le Prsident de la CCIO, M. Rachid Fella. En plus de louverture dune structure commerciale et conomique, Dr Csaba a indiqu, lors dun lentretien, lventualit dune opration de jumelage entre les chambres du commerce de Budapest et celle dOran ainsi que la signature de conventions dchanges afin de booster les relations conomiques et com-merciales. Il a annonc galement quune mission conomique doprateurs hongrois sera constitue prochainement pour un sjour daffaires Oran, qui entre dans le cadre du partenariat. Sagissant des relations conomiques et commerciales bilat-rales, le diplomate, qui se trouve la tte de lambassade depuis septembre denier, a indiqu que des efforts sont consentis pour leur relance. Sur ce plan, il a signal que des entreprises hongroises viennent de remporter le march pour un montant de 196 millions de dinars pour des travaux damnagement et de rnovation des installations du stade du 5-Juillet avec la pose dun toit ouvrant en prvision du prochain Festival Pana-fricain prvu Alger en 2017, comme il a t convenu avec le dpartement du transport et la compagnie nationale arienne Air Algrie pour le rtablissement des vols rguliers entre Alger et Budapest, limportation par le secteur de lagriculture de 10 000 vaches laitires hongroises ainsi que loctroi par le gouvernement hongrois de 100 bourses dtudes au profit des tudiants algriens. Tegguer Kaddour

    La priorit devra tre accorde lachvement des projets, a dclar le wali dOran lors dune runion avec les membres de lexcutif de la wilaya pour laborer le programme de dveloppement et dinscription des projets structurants pour lanne 2015. La priorit est aussi accorde au rajustement des cots des projets inscrits et lancs. Ce rajustement est dun montant variant entre 10 et 25 millions de D.A, apprend-on lors de cette runion tenue lhmicycle de la wilaya. De par cette dcision manant du gouvernement, les retards, jusque-l encaisss pour des projets structurants tant attendus par les populations, seront allgs. Plus question dinscrire de nouvelles oprations tant que celles dj inscrites ne sont pas lances ou finalises, a soulign le wali et dajouter : Si une nouvelle opration est inscrite, elle doit venir consolider le programme en cours. Les directeurs de lexcutif ont pr-sent leurs projets selon un ordre de priorit. Le directeur de la jeunesse et des sports a propos la rvaluation de 11 projets, toujours hauteur de 10 23 millions de D.A. Les autres directeurs ont propos, chacun dans son secteur, des rajus-tements ainsi que le lancement de projets selon leur priorit. Dans cet ordre dide, il a t inscrit la ralisation de 26 aires de jeux terrain synthtique pour les 26 communes de la wilaya. Une autre instruction du gouvernement, relative la cration de zones dactivits dans les communes disposant despaces, a t releve par le wali. 7 nouvelles zones dactivi-t inscrites au programme 2014 et 2013 seront ralises selon le directeur de la PME. Hafida B.

    EMPLOI DE JEUNES

    PHO

    TO :

    DR

    Agence nationale de soutien lemploi des jeunes (ANSEJ)

  • El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 10

    P U B L I C I T

    Rpublique Algrienne Dmocratique et Populaire

    Ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la VilleAGENCE NATIONALE DE LAMLIORATION ET DU DVELOPPEMENT DU LOGEMENT

    A.A.D.L NDIDENTIFICATION FISCALE : 000016001405697

    Adresse : Lotissement Sad Hamdine, Bir Mourad Ras, Alger Programme des 230 000 logements location-vente

    Etude et ralisation de logements en TCEavec locaux usage commercial,

    professionnel et VRD

    APPEL DOFFRES NATIONAL RESTREINT N04/14/DG - AADL -

    Pour ltude et la ralisation de logements en tous corps dtat, avec locaux usage commercial, professionnel et VRD dans la wilaya de Bouira des projets

    suivants :

    200 logements en R+5 site El Hachimia, commune dEl Hachimia 100 logements en R+5, site Bechloul, commune de Bechloul 100 logements en R+5, site Kadiria, commune de Kadiria 50 logements en R+5, site POS UF1, commune de Bir Ghbalou

    AVIS DINFRUCTUOSITEConformment aux dispositions du dcret prsidentiel n 10-236 du 07 oc-tobre 2010 portant rglementation des marchs publics, modifi et compl-t, lAgence nationale de lamlioration et du dveloppement du logement (AADL) informe lensemble des soumissionnaires ayant particip lappel doffres national restreint n 04/14/DG -AADL- pour ltude et la ralisation de logements en tous corps dtat avec locaux usage commercial, profes-sionnel et VRD, dans la wilaya de Bouira des projets sus cits, que ce dernier est dclar infructueux.

    Rpublique Algrienne Dmocratique et Populaire

    Ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la VilleAGENCE NATIONALE DE LAMLIORATION ET DU DVELOPPEMENT DU LOGEMENT

    A.A.D.L NDIDENTIFICATION FISCALE : 000016001405697

    Adresse : Lotissement Sad Hamdine, Bir Mourad Ras, Alger Programme des 230 000 logements location-vente

    Etude et ralisation de logements en TCEavec locaux usage commercial,

    professionnel et VRD

    APPEL DOFFRES NATIONAL RESTREINT N61/13/DG - AADL -

    Pour ltude et la ralisation de logements en tous corps dtat, avec locaux usage commercial, professionnel et VRD dans la wilaya de Mila

    des projets suivants :

    200 logements en R+5, site Oued Athmania, commune de Oued Athmania 100 logements en R+5 site POS 02, commune de Zeghaa

    AVIS DINFRUCTUOSITEConformment aux dispositions du dcret prsidentiel n10-236 du 07 octobre 2010 portant rglementation des marchs publics, modifi et complt, lAgence nationale de lamlioration et du dveloppement du logement (AADL) informe lensemble des soumissionnaires ayant particip lappel doffres national restreint n61/13/DG - AADL- pour ltude et la ralisation de logements en tous corps dtat avec locaux usage commercial, professionnel et VRD, dans la wilaya de Mila des projets sus cits, que ce dernier est dclar infructueux.

    Supply of cabins saharanBGP INC invites tenderers to national competition regarding the supply of :

    Lot n 1: Fift y (50) dormitories trailers . Trailer : Made by FRP (glass fi ber reinforced plastics) ; with sandwich structure (for thermal protective performance) ; with standard 20s feet container frame and size ; with four standard container twist lock ; Lot n 2 : Th ree (3) Mess . - Mess : Size is 5.69M X 10.65M ; Can be fi xed with 5 unit trailer, each trailer with standard 20s feet container frame and size ; Made by FRP (glass fi ber reinforced plastics) ; with sandwich structure (for thermal protective performance) ; with four standard container twist lock ;

    Th e technical bids must be presented and forwarded according to general and particular conditions fi xed in the tenders specifi cations.

    Th e closing date is 30th april.

    Appel concurrence

    BGP INC invite tout soumissionnaire envoyer une off re technico-commerciale pour Lot n 1 : Cinquante (50) cabines sahariennes dortoirs Cabines sahariennes fabriques en plastique de fi bre de verre renforc en struc-ture sandwich (pour une protection thermique performante) et une taille au standard dun conteneur de 20 pieds avec quatre verrous twist-lock standard.Lot n2 : 03 (trois) rfectoires Rfectoire dune surface de 5 (5.69 m X 10.65 m), soit 5 cabines pouvant tre fi xes ensemble ou dsolidarises des cabines sahariennes fabriques en plas-tique de fi bre de verre renforc en structure sandwich (pour une protection thermique performante) et une taille au standard dun conteneur de 20 pieds avec quatre verrous twist-lock standard.Une off re technique devra tre transmise selon les conditions gnrales et parti-culires fi xes dans lappel doff res.

    Merci denvoyer vos off res par email : [email protected] par fax au 021 36 49 04 avant le 30 avril 2014

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    AVIS DAPPEL DOFFRES NATIONAL OUVERT N02/2014

  • KABYLIE INFOKABYLIE INFOEl Watan - Mardi 22 avril 2014 - 11

    KABYLIE INFOFRONT SOCIALGRVE DES TRAVAILLEURS DES IMPTSLes travailleurs des Impts de la wilaya de Bjaa sont en grve depuis dimanche pour demander lamlioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Laction de pro-testation, qui prend fin aujourdhui, a t suivie, selon Tarik Adli, travailleur aux Impts au niveau du chef lieu et ex-syndicaliste, 100% au niveau de la commune de Bjaia et dans dautres rgions linstar des communes dAmizour et de Tichy. Il prcisera, par ailleurs, que labsence de sections syndicales dans plusieurs rgions a fait que beaucoup de tra-vailleurs nont pas pu rallier le mouvement de grve. Selon notre interlocuteur, les travailleurs portent des revendications nationales et locales. Pour les premires, il agit, entre autres, de laugmentation des salaires de 30%, la revalorisation des primes de rende-ment, lattribution de la prime sur les Fonds de revenus com-plmentaires (FRC) et lapplication de la grille de promotion du personnel. Au niveau local, les travailleurs se plaignent de la dgradation des conditions de travail dans lesquelles ils voluent. Daprs Tarik Adli, la gestion au niveau locale est catastrophique. Souvent, les travailleurs ne peroivent pas leurs salaires temps, en plus du manque dhygine et de scurit au niveau des structures des Impts, informe-t-on. Une assemble g-nrale des travailleurs des Impts est prvue pour aujourdhui afin de dcider des suites donner au mouvement de protes-tation, informe Tarik Adli. M.H.K.

    CHUJOURNES PORTES OUVERTES SUR LA VACCINATIONLe service de Mdecine de travail du Centre hospitalo-uni-versitaire de Bejaia (CHU) a pris linitiative dorganiser du 24 au 28 de ce mois trois journes portes ouvertes sur la vaccination loccasion de la Semaine africaine de vacci-nation, informe la cellule de communication du CHU. Les activits se drouleront le 24, le 17 et le 28 du mois courant, au niveau des trois structures sanitaires Frantz Fanon, Khalil Amrane et Targa Ouzemmour. Pour loccasion, deux slogans ont t choisis : La vac-cination, une responsabilit partage et Population vaccine, population en bonne sant. Pour le docteur Derradj, directeur des activits mdicales et Paramdica-les au sein du CHU de Bejaia, la sensibilisation sur les bienfaits de la vaccination est lobjectif capital de la mani-festation. Et dajoute : la population est mieux protge contre toutes formes de risques lis aux infections aprs vaccination. M.H.K.

    IGHRAMPPDRI NON CONCRTISSLes projets de proximit de dveloppement rural intgr verront-ils le jour un jour dans la commune dIghram? Les porteurs de projets individuels des localits de Labaal, Taslent, Tizi Mali et Ighram-village, dont les dcisions ont t approuves et valides en aot 2011, se posent la question non sans un brin de scepticisme. Larticle 4 de ces dcisions stipule, en effet, que la dure de la ralisation physique des actions bnficiant du soutien sur le fonds de dveloppement rural et de la mise en valeur des terres par la concession et sur le fonds spcial dappui aux leveurs et petits exploitants agricoles ne peut dpasser dou-ze mois compter de la date de signature de la dcision. Lon se demande o rside le blocage sachant que le Conser-vateur des Forts, le Chef de Dara, le Prsident de la cellule danimation rurale communale et le responsable de linstitu-tion financire spcialise de la wilaya sont les chargs, cha-cun en ce qui le concerne, de lexcution de ladite dcision. Madjid Ighessanen, prsident de lUNPA locale, af-firme que si des ouvertures de pistes, inscrites dans les projets collectifs, ont t ralises, la cration de petites units dlevage apicoles, ovines, bovines et caprines, inscrites dans les projets individuels, na pas t concrtise. Les promesses qui nous ont t ritres dans le sens de la ralisation de ces projets individuels pour janvier dernier nont pas t tenues ce jour. H. A. D.

    Dar Djebel,un quartier dlaiss

    Les habitants se trouvent confronts plusieurs carences qui rendent peu enviable leur cadre de vie.

    L e quartier Dar Djbel, dans le chef lieu de la wi-laya, souffre de plusieurs manquements qui pnalisent les 5000 habitants qui y vivent. Il compte quelque 500 habita-tions et ne cesse de sagrandir au fil des ans. Les premires btisses ont vu le jour au milieu des annes 1980, et depuis, de nouvelles constructions sortent de terre, chaque anne, suivant un rythme effrn, sans commune mesure avec lamnagement urbain et autres commodits qui doivent accompagner cette expansion. Ceux qui peuplent ce quartier, linstar dailleurs de beau-coup dautres quartiers qui ceinturent la ville de Bjaia, sont souvent des citoyens qui affluent des quatre coins de la wilaya, fuyant linhospitalit et la monotonie des villages dont le paysage est presque le mme depuis lindpendance, en aspirant un cadre de vie plus dcent au chef lieu. Ce quils dcouvrent, au final, nest gure diffrent de leur vie antrieure. Les habitants se retrouvent confronts plu-sieurs carences qui rendent peu enviable leur cadre de vie. Lassociation du quartier Dar Djbel, qui a sa tte Ighit Dahmane, ne cesse dalerter les autorits sur cet tat de fait. En vain. A ce jour, selon M.Ighit, le quartier, pourtant lun des plus populeux de la commune, ne dispose daucune cole. Lcole primaire la plus proche est situe, selon notre interlo-cuteur, 2 kilomtres. Lon se plaint de cette situation trop pnalisante pour des enfants dont lge varie entre 5 et

    12 ans. Cest pire en ce qui concerne les collges et les lyces. Le quartier ne dispose tout simplement daucun ta-blissement scolaire. Parmi les dolances des habitants, une cole primaire pour les en-fants du quartier figure parmi les priorits. Mais ce nest pas pour demain, puisque, ce jour, selon le prsident de lassociation, la demande est reste lettre morte. Cest pareil pour les struc-tures de sant. Pour se soi-gner, les habitants doivent se rendre aux structures du centre ville, quils partagent avec les 200000 habitants de la ville. Celles-ci tant insuffisantes, voire mme insignifiantes devant les besoins de la popu-lation, les habitants ont recours aux privs. Nos salaires nous nous permettent pas de nous soigner chez les privs, cest trop cher, notre quartier a besoin dun centre de sant public, confie un pre de famille, rsidant Dar Djbel.

    ROBINETS SEC La privation touche aussi leau dans ce quartier. Selon Ighit Dahmane, les robinets restent sec pendant dix jours ou plus. Le problme, selon lui, rside dans le positionne-ment des chteaux alimentant son quartier, bass au mme niveau que le quartier. La

    topographie des lieux fait que certains endroits sont mal ali-ments, a-t-il fait savoir. La conduite qui les approvi-sionne est relie deux centres de distribution, celui dIhed-daden et un autre du quartier mme. Parmi les dolances, encore, la problmatique de leau est une urgence pour les habitants, surtout avec lapproche de la saison chaude. Beaucoup dhabitants ont fait appel au forage pour ne plus dpendre de la distribution incertaine de lADE. Les habitants pointent le doigt accusateur, en effet, sur la mauvaise gestion de cette agence, qui a t destinataire, informe Tighit dahmane, de plusieurs dolances, restes sans suite. Dautres pro-blmes, et pas des moindres, concernent le rseau dassai-nissement, les voiries, et le rseau de gaz de ville et lam-nagement urbain. Le rseau dassainissement actuel doit son existence linitiative des habitants eux mmes. Il est, cependant, dfaillant, vu quil fait office, la fois, de rseau dvacuation des eaux uses et des eaux pluviales, indique-t-on. A chaque chute de pluie, il faut sattendre des dbordements partout, il n y a ni davaloir, ni de cani-veaux, pour lvacuation des

    eaux pluviales, ce qui fait que le rseau dassainissement, constitu dans sa majorit avec des canalisations inap-propries, ne rsiste pas aux crues, constate le prsident de lassociation du quartier Dar Djbel. Aprs chaque averse, les ri-verains retrouvent la princi-pale chausse qui les relie au monde extrieur impraticable et fuie par les transporteurs. Cette dernire na t am-nage que lanne dernire, aprs dincessantes plaintes des habitants. Il a fallu trois ans de combats, la fermeture pendant deux joures de la wilaya, pour que les autorits daignent satteler la rfec-tion de notre route, qui tait impraticable, se dsole un autre membre de lassociation du quartier. Cest en somme le seul acquis pour notre quar-tier, constate, pour sa part, Ighit Dahmane. Sur le volet de lamnagement urbain et des voiries, tout reste faire. Trottoirs inexistants, clairage public insuffisant ou carr-ment inexistant par endroits, absence de plan durbanisa-tion, pour ne citer que ces dfections. L aussi, les ha-bitants ne cessent dattirer lattention des pouvoirs pu-blics, mais encore faut-il que leurs appels trouvent oreille attentive. M.H.Khodja

    PHO

    TO :

    B. S

    OUH

    IL

    BJAA

    Les quartiers ceinturant la ville de Bjaa sont livrs eux-mmes

    RACCORDEMENT AU GAZ DE VILESelon Ighit Dahmane, prsident de lassociation de Dar Djbel, les habitants de ce quartier ont pay le compteur de gaz naturel plus cher que son prix. Alors que celui-ci est fix par les services concerns 10400 DA, les habitants de Dar Djebel ont d dbourser 4600 DA de plus, soit 15000 DA lunit. Ce qui fait dire Tighit Dahmane que le raccordement au gaz de ville de son quartier a t financ par les habitants. De plus, des retards sont accuss, selon notre interlocuteur, dans certains raccordements. Plusieurs habitations sont contraintes, ce jour, utiliser le gaz en bouteille. M. H. K.

  • Une stratgie qui a montr ses limites

    Lance en 2007, lopration na pas eu les rsultats escompts, notamment avec un nombre rduit dapprenants et ce, a contrario des chiffres avancs par les officiels, en contradiction flagrante avec la ralit.

    M arquant le pas par rapport aux ambitions affiches, lenseignement des per-sonnes analphabtes est en net recul dans la wilaya de Jijel. Cest du moins ce qui ressort du constat fait par le prsident de lassocia-tion Iqra, Mourad Boukhaalfa. Demble, notre interlocuteur reconnat quentre les ambitions affiches par la stratgie nationale de lutte contre lanalphabtisme mise en place par le gouvernement en 2007, -et dont le programme stale jusqu 2016, et la ralit du terrain-, il ny a point de com-paraison. Sans dtours, le pr-sident de cette association affirme que cette stratgie a t une oppor-tunit pour les chmeurs diplms universitaires, notamment parmi les femmes, de soffrir un poste demploi. Et pourtant, bien avant cette anne, lassociation, cre en 1996, tait dj sur le terrain de lutte contre lanalphabtisme, en sollicitant les enseignants du filet social ou des autres programmes demploi de jeunes pour louver-ture de salles de cours. Or, depuis 2007 cette stratgie exige toute enseignante, pour tre recrute, de runir 40 dossiers de personnes dsireuses de sinscrire au cours dalphabtisation. A partir de l, les diplmes universitaires, sans emploi, ont investi ce circuit, car aprs on ne cherche pas trop si lenseignante recrute a dans son groupe rellement 40 apprenantes ou pas ; en ralit, on ne trouve pas plus que quelques femmes qui se prsentent ses cours, affirme notre interlocuteur. Len-jeu de cet enseignement est vite devenu un poste demploi, quon sollicite cette association. Beau-

    coup denseignantes recrutes, attires, dplore-t-il, par le salaire de 16 000 DA quelles peroivent, nont dautres proccupations que de prsenter les fameux 40 dos-siers. Cet empressement pour les postes de travail, au dtriment dun vritable effort pour la lutte contre lanalphabtisme, a mis un frein aux ambitions affiches. Lorsquon entend dire que nous avons inscrit 8000 apprenantes, la question qui se pose est : est ce que ces femmes suivent rellement leurs cours ? sinterrogent le prsident de lassociation. Au bout du compte, enchane-t-il, nous navons, dans la ralit, pas plus de 20% du chiffre avanc. Et dajouter : Notre vocation est

    de lutter contre lanalphabtisme, nous navons pas pour mission de combattre le chmage ; la stratgie nationale na pas servi la cause des analphabtes, elle a, plutt, servi les chmeurs, mar-tle-t-il. En termes de chiffres pour tayer ses dires, notre interlocuteur note quen 2013, lassociation a recens 6 634 inscrits. Dans la pratique il ny a, selon lui, que quelque 2000 personnes qui ont suivi les cours. Jusquau mois de fvrier 2014, cette association a enregistr 1986 inscrits, en plus de 1341 autres qui suivent des cours dalphabtisation hors du programme de la stratgie natio-nale, lequel se limite une dure de deux annes. En 2009, soit deux

    annes aprs le dbut de lappli-cation des programmes de la stra-tgie nationale, il y avait 10 000 inscrits, dont seulement 5 600 ont rellement suivi leurs cours. Selon le prsident de lassociation Iqra, qui demande quon lui donne la permission douvrir dautres salles de cours hors du programme natio-nal, ce nombre est en net recul danne en anne depuis la mise en place de cette stratgie. Interpell ce sujet, Abdkelhamid Kouai, prsident de lannexe de wilaya de Jijel de loffice national dalpha-btisation, a reconnu que les pro-blmes soulevs sont bien rels. Il affirme que son organisme a dci-d de fermer les salles ouvertes qui ont des groupes de moins de six

    EL MILIA

    Des espaces verts dans la ville

    Sur les 6 634 inscrits en 2013, 2 000 seulement ont suivi les cours

    Pendant que la ville dEl Milia sombre de jour en jour dans linsalubrit et le dsordre, la municipalit a lanc des projets de cration despaces verts travers certains quartiers. Ceux-ci sont destins embellir le milieu urbain, compltement dfigur par tant daccumulations dordures et la dgra-dation du rseau routier. Selon le P/APC, ces oprations sinscrivent dans le cadre dun pro-gramme labor pour redonner de lclat aux quartiers cibls. Ces espaces, qui sont en cours damnage-ment, sont implants dans les cits du 18 Fvrier et de Lemeridja, ainsi que tout au long de la route longeant le terrain du march hebdomadaire. Comble du paradoxe dans cette ville, ces espaces sont cerns de toutes parts par des dpotoirs ou de rseaux dassainisse-ment dfectueux. Il faut dabord commencer par nettoyer les cits, les assainir des eaux

    uses et rparer les fuites deau avant de son-ger une telle opration, qui demeure, certes la bienvenue, mais qui risque de subir le sort des prcdentes tentatives de nettoyage de la ville, qui se sont toutes soldes par un chec, affirment des citoyens. A noter que juste cot dun bloc dhabita-tions la cit du 18 Fvrier, o lon saffaire implanter un de ces espaces, une conduite dassainissement clate continue de dverser, depuis deux annes et dans le mme endroit, des eaux uses particulirement ftides. Las de se plaindre de cette pollution, des habitants se sont rsigns vivre dans ces conditions o rgne une extrme pollution. On sest plaint partout, par crit et verbalement, lAPC, la dara et on a mme prsent une vido aux res-ponsables locaux, mais comme vous voyez, ce jour, cet gout continue nous empoisonner la vie, se lamente un habitant. A. Z.

    LUTTE CONTRE LANALPHABTISME

    El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 11

    J EL INFOLA CNAS LHEURE DE LA TLDCLARATIONDans le cadre des objectifs de sa moderni-sation et de lamlioration de son service public, lagence Cnas de Jijel a mis en uvre un plan de tldclaration via son site web, apprend-on des responsables de cet organisme. Disponible H24 et 7j/7, et offrant un accs enti-rement scuris, ce site permet aux employeurs de bnficier distance des mmes services de dclarations fournies au niveau de leurs agences daffiliation. Pour le lancement de ce service, un appel a t lanc aux employeurs concerns pour se rapprocher des services de lagence Cnas o un mot de passe et un nom dutilisateur leurs sont fournis. Il va sans dire que cet appel est venu faire suite lofficialisation de la tldclaration, qui permet de rendre plus rapide et plus pratique la procdure des dclarations des salaris. Au fil des mois, cette dclaration, de par le temps quelle prend aux employeurs dans les longues files dattente qui se forment devant les bureaux de la Cnas, est devenue un vritable fardeau. La nouvelle procdure, qui vient rpondre aux exigences de lheure en matire des technologies de communication, est de nature faciliter la dclaration des salaris par leurs employeurs la Cnas. Dun simple clic, ces derniers pourront dsormais disposer dun fichier complet de leurs salaris sans faire le dplacement au sige de la Cnas. A noter que cet organisme recense travers lensemble de la wilaya de Jijel prs de 5 000 employeurs. A. Z.

    DJIMAR (CHEKFA) PROJET DUN MARCH DE GROSUn march de gros des fruits et lgumes de-vrait tre ralis dans la localit de Djimar, dans la commune de Chekfa. Lopration qui trane depuis longtemps, devrait tre prise en charge par une entreprise spcialise dans la ges-tion des marchs de gros. Le choix de Djimar se justifie par la proximit de la localit des espaces de production de la plaine de Taher, qui va de Ba-zoul Djimar, en passant par El Kennar. LAPW a soulev de nouveau ce problme de manque de marchs de gros lors de sa dernire session et demand de redynamiser le projet afin darriver sa concrtisation. Une enveloppe financire de 150 millions de dinars a t dgage pour cette opration, qui rglera un tant soit peu le problme de lcoulement des produits locaux, et surtout permettra aux citoyens de la wilaya daccder aux produits agricoles des prix rai-sonnables. Fodil S.

    PHO

    TO: E

    L WAT

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    Des dversements de gravats, dtritus et pneus soprent sur la berge Est de loued Djendjen, prs du pont qui lenjambe sur le CW 135 entre lEmir Abdelkader et Taher. Le point de dversement est proche du CEM de THar Ouassaf dans la commune de Taher. Une raction nergique est vivement souhaite.

    OUED DJENDJEN

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    .R.

    SUR L E V I F

  • L a direction de lOPGI a lanc un important programme de ra-lisation de logements sociaux travers la wilaya. 9740 dentre eux ont t achevs et 8674 autres sont en cours de construction, a-t-on appris auprs des services de loffice. A ceux-l, sajoute un quota complmentaire de 3000 loge-ments et 240 autres (social et RHP) affects dans le cadre du programme

    quinquennal 2010-2014. Louverture des plis pour le choix des bureaux dtudes concerns par la premire tranche de 1180 units sest droule avant-hier, tandis que pour le reste, lopration, in-dique-t-on, est au stade de lapprobation du cahier des charges. Il faut rappeler que la mise en uvre des programmes dhabitat a permis la cration de nou-velles cits urbaines, notamment Chlef

    et Chettia o la demande de logement social est plus importante pour plusieurs raisons. En effet, outre la forte concentra-tion de population, ces agglomrations abritent le plus grand nombre de loge-ments en prfabriqu construits aprs le tremblement de terre de 1980. La plu-part des familles vivent donc entasses dans de minuscules pices dont ltat se dgrade continuellement. A. Yechkour

    Ha Chorfa est lune des plus grandes localits de la commune de Chlef. Elle abrite de nouvelles cits mais aussi des quartiers dans lou-bli, limage du faubourg de la zone 6. Le mauvais tat du rseau routier donne un aperu de la situation qui y prvaut depuis longtemps. Pour y accder, il faut emprunter une route peine carrossable, qui mne galement vers la cit des

    712 logements, rcemment consacre quartier le plus propre. La diffrence entre ces deux entits urbaines montre que les nouveaux programmes dhabitat constituent une ex-ception dans le dcor noirci de nos agglomrations. Ha Chorfa nchappe donc pas la rgle, linstar des autres banlieues o le paysage de-meure largement domin par les habitations en prfabriqu

    qui sapparentent de vri-tables cits-dortoirs riges suite au sisme de 1980.En effet, un spectacle de d-solation caractrise les lieux, avec sont lot dclairage pu-blic dfectueux, de routes dfonces et de services dac-compagnement quasi inexis-tants. Les habitants ont limpres-sion dtre marginaliss sans aucune assistance ni aide des pouvoirs publics. Rien na

    chang ici depuis les annes 1980. Nous manquons de tout : clairage, assainissement, eau potable, rseau routier, transport public et surtout des structures sociocultu-relles, tels que les commerces et les centres danimation pour les jeunes, dplorent des pres de famille. Ils lancent donc un appel pressant aux autorits pour quelles se penchent sur leurs dolances. A. Y.

    Le gaz de ville est enfin disponible au quartier Echlaichia, la priphrie sud de la ville de Chlef, o 196 foyers ont t raccords, lundi dernier, au rseau. 60 autres familles bnficieront leur tour de cette matire dans un avenir proche. Un sentiment de satisfaction pr-dominait lors de la crmonie qui sest droule dans une ambiance de joie. La

    mise en service du rseau fait partie dun ensemble dactions dcides en faveur de cette localit qui a beaucoup souffert de lisolement. La population avait, on sen souvient, protest nergiquement contre cette situation en organisant une srie de mouvements de protestation.Les autorits semblent avoir pris en considration les dolances des citoyens,

    dans le cadre du nouveau programme damlioration urbaine lanc travers la commune. Si le projet dassainissement est termin, les travaux de branchement au rseau dAEP se poursuivent. Il est prvu, une fois lopration termine, le lancement dune grande action dam-nagement de toute la cit et des quartiers environnants. A. Y.

    El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 11

    9740 logements sociaux achevs

    Ha Chorfa labandon

    196 foyers aliments en gaz

    Les services de radiologie des hpitaux de Chlef et de Tns demeurent sans mdecins spcialistes depuis plusieurs mois. Les deux praticiens en poste ont quitt dfinitivement leurs fonctions pour des raisons diverses. Si le scanner de lhpital central Les Frres Khatib est utilis seulement pour les examens neurologiques, celui de lhpital de Tns a compltement cess de fonctionner au grand dam des malades de la rgion. Cette situation pose de srieux pro-blmes aux gestionnaires du secteur qui ont consenti de gros investissements ces dernires annes en dotant les services dimagerie des quipements ncessaires. Elle rend aussi la tche plus difficile aux praticiens, tout comme elle prive les malades dune exploration radiologique vitale, surtout en cas de blessures ou daffections graves. En dpit des engagements du ministre de la Sant, seuls deux mdecins radiologues ont t affects rcemment au nouvel hpital Les Surs Bedj de Chlef. A. Y.

    Un autre glissement de terrain menace la route du littoral Est entre Tns et Beni Haoua, au lieu-dit Treghnia, ren-dant trs difficile la circulation pour les habitants de la rgion. En effet, laffaissement, survenu sous leffet des dernires prcipitations, a non seulement rtrci la voie mais aussi transform ce passage en vritable bourbier, obligeant les usa-gers faire le dtour par les monts de Bissa pour rejoindre le chef-lieu de wilaya. Cette situation, selon des automobilistes, persiste toujours, engendrant des dsagrments importants pour les passagers, notamment les citoyens des villes ctires dOued Goussine et de Beni Haoua. A chaque effondrement, des quipes dintervention sont dpches sur le site pour ten-ter dy remdier, mais cela ne suffit pas, estiment des sources locales. La solution dfinitive ce problme passe, selon elles, par la dtermination des causes techniques ayant conduit cette situation et le choix dune entreprise spcialise dans ce type dintervention. A. Y.

    Des stations de traitement des eaux uses sont prvues sur le littoral de la wilaya, qui stend sur 120 km. Ltude, qui a t lance par la direction des Ressources en eau, vise doter les villes ctires dquipements de dpollution des effluents urbains qui se jettent directement dans la mer, avons-nous appris auprs dune source proche du dossier. Toutefois, en attendant que les travaux soient lancs, huit stations de relvement ont t installes au niveau des communes de Beni Haoua, Tns, Sidi Abderrahmane et El Marsa. Elles permettent de refouler les eaux uses loin des plages mais cette mthode sest dj montre totalement inefficace quand on sait que la plupart dentre elles sont soit larrt, soit utilises uniquement durant la priode estivale. A. Y.

    S ix marchs couverts de proximit seront oprationnels avant le Ramadhan dans la commune de Chlef. Ils sont au stade de la finition et seront ouverts au public dans moins de deux mois, a assur le prsident de lAPC, Mohamed Teguia.Ces structures, ralises au titre des PCD, sont implantes dans les agglomrations de Ha Nasr, Ha Bensouna ( ct du nouvel hpital), la cit des 500 logements, Ha El Moussa-laha et Lala Aouda. A ceux-l, viendront sajouter trois autres marchs prvus Ha Zeboudj, Ha El Houria et Ha Chorfa. Ces ensembles permettront non seulement de combler le vide ressenti dans le domaine mais aussi de satisfaire les besoins des consommateurs en fruits et lgumes, viandes et autres pro-duits de premire ncessit. Ils sont destins aussi rsorber le march informel, avec lintgration de nombreux vendeurs ambulants dans le circuit. Actuellement, il nexiste que quelques commerces du genre, de surcrot loigns et qui ne rpondent pas souvent aux exi-gences de lactivit. A. Y.

    CHLEF INFO

    CADRE DE VIE

    CIT ECHLAICHIA

    Plus de 20 000 logements sociaux seront construits dans la wilaya en vue de lradication totale de lhabitat prcaire.

    SANT LES HPITAUX MANQUENT DE RADIOLOGUES

    TREGHNIA UN GLISSEMENT DE TERRAIN MENACE LA ROUTE

    POLLUTION MARINE DES STATIONS DE TRAITEMENT DES EAUX USES EN PROJET

    COMMERCE SIX MARCHS OUVRIRONT AVANT LE RAMADHAN

    PHO

    TO :

    DR

    Une cit nouvellement construite

    HABITAT

  • El Watan - Mardi 22 avril 2014 - 13

    I N T E R N A T I O N A L E

    LIBYE

    K Les candidats au poste de Premier ministre ont prsent, dimanche, leurs programmes devant le Conseil gnral national. Sur les sept candidats en lice pour succder Abdallah Al Theni, trois font fi gure de favoris. Les dissensions au sein du CGN risquent cependant de rendre tout compromis diffi cile atteindre. Cest avec 120 voix sur 200 que le nouveau Premier ministre libyen devra tre lu par le Parlement libyen (CGN). Deux des sept candidats sont favoris : Mohammed Boker, originaire de Misrata, directeur de ltat civil, et Omar Al Hasi, un universitaire originaire de Benghazi. Les deux hommes avaient dj t pressentis au moment de la nomination du Premier ministre Abdullah Al Theni, dsormais dmissionnaire. Le nom dAhmed Miitig, un homme daff aires, est aussi voqu parmi le trio de tte.

    TUNISIE

    K Un groupe djihadiste a publi dans la nuit de dimanche lundi une vido dun employ de lambassade de Tunisie en Libye, enlev le 21 mars Tripoli, dans laquelle lotage supplie le prsident tunisien de ngocier avec ses ravisseurs. A la fi n de la vido de prs de cinq minutes publie sur les rseaux sociaux, ce groupe mconnu, Chabab Al Tawhid, adresse un message crit au gouvernement de la Tunisie : comme vous emprisonnez les ntres, nous emprisonnons les vtres, comme vous tuez les ntres, nous tuons les vtres. La vido ne fait aucune mention dun autre employ de lambassade, le diplomate Al Aroussi Kontassi, enlev jeudi par le mme groupe. Selon Tunis, les ravisseurs exigent la libration de terroristes libyens condamns la prison pour leur implication dans lopration terroriste mene en 2011 Rouhia, prs de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie).

    IRAN

    K LIran et les puissances du groupe 5+1 vont commencer rdiger un projet daccord dfi nitif sur le nuclaire iranien lors dune runion entre experts qui se tiendra New York du 5 au 9mai, rapporte lagence de presse offi cielle Irna. Les diff rentes parties, qui ont sign un accord intrimaire en novembre, se sont donn jusquau 20juillet pour rgler dfi nitivement la question. A New York, les ngociateurs commenceront rdiger lbauche dun accord global, ce qui reprsentera un travail complexe et diffi cile, a dclar Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Aff aires trangres, cit par Irna. Le 24 novembre, lIran avait accept de limiter son programme nuclaire, dont elle assure quil est pacifi que, en change dun assouplissement des sanctions conomiques prises dans le cadre de rsolutions de lONU. Cet accord provisoire, ngoci avec les cinq membres permanents du Conseil de scurit et lAllemagne, est entr en vigueur le 20janvier.

    MAURITANIE

    K Les lections prsidentielles en Mauritanie auront lieu le 21 juin prochain et, en cas de second tour, le 5 juillet, a rapporte lagence de presse offi cielle mauritanienne AMI. Selon un dcret de la prsidence de la Rpublique rendu public dimanche soir, les membres des forces armes et de scurit inscrits sur la liste lectorale votent le 20juin et en cas de second tour le 4 juillet. Les dclarations de candidature llection du prsident de la Rpublique sont adresses au Conseil constitutionnel compter de la publication du dcret prsidentiel, au plus tard le 7 mai prochain, prcise-t-on de mme source, ajoutant que la campagne lectorale se droulera du 6au 19 juin.

    En dpit du contexte de guerre, des manifestations se sont dj droules Damas et Homs pour soutenir Al Assad.

    La situation volue de mal en pis en Ukraine Chaque jour, une partie de cette ancienne rpublique de lUnion sovitique tente de se dtacher un peu plus de Kiev et se rattacher Moscou.