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Xiao-Fen HERNAN et Sandrine MCDUFF LES ANIMAUX COMME SUJETS D'EXPÉRIMENTATIONS Présenté à : Martin Desrosiers Cours de Philosophie de l'être humain PHI-S02-10 Collège Jean-de-Brébeuf Département de Philosophie 28 novembre 2014

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Xiao-Fen HERNAN et Sandrine MCDUFF LES ANIMAUX COMME SUJETS D'EXPRIMENTATIONS

Prsent : Martin DesrosiersCours de Philosophie de l'tre humainPHI-S02-10

Collge Jean-de-BrbeufDpartement de Philosophie28 novembre 2014

Introduction On reconnat la grandeur et la valeur morale dune nation par la manire dont elle traite ses animaux. Gandhi

En 2013, lorganisation de dfense des animaux PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) a vivement dnonc les pratiques dexprimentations de lUniversit du Wisconsin-Madison (PETA, 2013, para.1). La recherche en question, finance par lInstitut National de la Sant amricain, visait dvelopper les connaissances sur la surdit et la manire dont le cerveau dtermine la provenance dun son. cette fin, les chercheurs ont inject un liquide toxique dans les oreilles de chats de laboratoires pour les rendre sourds. Pour maintenir ceux-ci immobiles, des plaques de fer taient pralablement visses sur leur crne. Des photos troublantes de ces cobayes, prises par lUniversit mais maintenues secrtes, furent publies sur la sphre publique aprs des poursuites en justice de PETA et provoqurent de vives ractions au sein de la population. (Perrin, 2013, para.2) Ce cas, rvlant une implication financire dun organisme public, montre que le gouvernement a indirectement encourag ces pratiques cruelles, bien que lobjectif ultime de ce type de recherche visait une amlioration des mthodes scientifiques au profit de lHomme. Encore aujourdhui, lexprimentation scientifique sur les animaux pour tester des thories et la scurit de produits destins lHomme soulve bon nombre dinterrogations thiques quant au rapport que nous entretenons avec lAnimal : fondamentalement, qu'est-ce qui distingue l'Homme de celui-ci? Les animaux sont-ils des tres moraux, raisonnables et/ou sensibles? Quel statut devrions-nous leur attribuer? Avons-nous des obligations morales envers eux? La socit de consommation moderne est-elle compatible avec un traitement thique des animaux? Devrait-on favoriser leur bien-tre ou les intrts humains? Dans le cas prsent, l'utilisation des animaux comme sujets d'exprimentation pour la recherche scientifique est-elle justifie? Plusieurs philosophes, dont Janine Chanteur et Peter Singer, ont exprim leurs opinions divergentes sur la question. La premire est philosophe et professeure de philosophie morale et politique luniversit de Paris-Sorbonne. Elle labore une pense humaniste spciste (Vilmer, 2008, p.147) quant notre rapport avec lanimal en considrant que lexprimentation scientifique sur les animaux est un devoir pour assurer le bien de lHomme. Quant Peter Singer, il est galement professeur de biothique en Australie et lUniversit Princeton. Auteur de La Libration Animale (1975), il est considr par certains comme le pre de la dfense des droits animaux. (Crawley, 2007) Singer considre ces pratiques comme immorales et injustifies et dfend la position du zoocentrisme : lide que les intrts des tres non humains doivent tre considrs au mme titre que ceux des tres humains.

Argumentaire de Janine Chanteur Janine Chanteur affirme que les devoirs de l'Homme envers ses semblables passent indiscutablement aprs ceux qu'il conoit envers l'Animal. Cette vision rend lgitime et ncessaire l'exprimentation scientifique sur les animaux dans le but d'assurer le droit la sant des Hommes.En premier lieu, Chanteur dfinit la nature de l'Homme en se basant sur la thorie kantienne stipulant que l'Homme est dot de raison et est capable d'imposer sa nature sensible une loi raisonnable, ou, par extension, une loi morale (Vilmer, 2008, p.34). Ainsi, l'Homme reconnat en lui-mme une obligation d'agir, non pas pour des raisons contingentes, mais par devoir. Par exemple, si un humain ressent la faim et que la seule nourriture qu'il voit autour de lui appartient un tranger, il s'obligera ne pas la voler par devoir moral d'assurer autrui la proprit prive, aux dpens de la satisfaction de ses besoins primaires. De ce fait, l'humain est libre puisqu'il peut s'affranchir des dterminations naturelles et dcider de ses actions par l'autonomie de sa propre volont (Chanteur, 1993, p.122). Cette caractristique se retrouve dans l'ensemble de l'espce humaine, ce qui rend chaque individu gal tout autre tre libre de par sa nature raisonnable. Au mme titre qu'un individu s'attend au respect de sa libert et des droits qui en dcoulent, celui-ci se doit de dfendre les droits de ses semblables.L'auteure apporte une subtilit dans sa pense concernant les handicaps mentaux, soit des tres qui ne possdent pas forcment de capacit de raison et de devoir. Ainsi dfinis, ces individus se retrouvent tre dshumaniss selon les prmisses de dpart. Or, selon Chanteur, le seul fait qu'ils soient ns de parents humains et appartiennent l'espce Homo sapiens au sens biologique du terme les intgre tout de mme part entire dans cette capacit de l'Homme reconnatre le lien fondamental qui l'unit ses semblables, de se proccuper de leur sort et de leur accorder une valeur dont il tmoigne lui-mme. (Chanteur, 1993, p.147) Ainsi, l'Homme a le devoir fondamental de prserver cette humanit qu'il partage avec ses semblables et, par extension, de dfendre l'universalit des droits humains, que ce soit le droit la libert d'expression, au bonheur ou la sant, par exemple. Chanteur, aprs avoir dfini la nature humaine, distingue l'Homme de l'animal et tablit la diffrence radicale entre les deux espces : l'Animal est un tre sensible qui est soumis la loi naturelle, son instinct. Il n'a donc pas de capacit raisonner, s'imposer une loi morale ou agir par devoir. C'est partir de ce fait que l'auteure critique la notion mme de droits des animaux telle que dfendue par les Dclarations universelles de 1978 et 1989 : ceux-ci sont un non-sens tant donn que les principes de droit et de devoir sont dpendants (le devoir fonde le droit et du droit dcoule le devoir d'y obir). De la diffrence radicale tablie entre l'Homme et l'Animal rsulte le fait que l'Homme veut sauver son espce avant n'importe quelle autre, y compris l'espce animale. Chanteur (1993) affirme que nous navons pas le droit dabandonner les Hommes au profit dune autre espce, peu importe les circonstances (p.180). Mme si l'animal est un tre sensible et ressent la souffrance, Chanteur fait primer le devoir de l'Homme de sauver ses semblables et de garantir ses droits, y compris le droit la sant, qui implique les efforts des chercheurs pour gurir ceux qui sont malades. Ainsi, l'exprimentation animale tant le seul moyen de dvelopper la recherche scientifique, l'Homme se doit d'utiliser l'Animal, au risque de lui imposer de la souffrance, pour le bien de ses semblables.Argumentaire de Peter SingerEn opposition radicale avec cette pense, Peter Singer considre les exprimentations scientifiques faites sur les animaux comme injustifies et immorales. Celles-ci sont dabord injustifiables dans la mesure o une grande partie dentre elles se font dans le cadre de la recherche fondamentale thorique, servant satisfaire la curiosit de lHomme ou prouver des hypothses mises et non rsoudre des problmes concrets et vitaux. Comme le souligne Singer, certaines expriences faites en psychologie pour observer les ractions comportementales des animaux face des punitions physiques (mutilations quelconques, chocs lectriques) ou psychologiques (isolement, stress) ont une pertinence assez douteuse. (Singer, 1985, pp. 7-8)Dans les cas o lutilisation des animaux a un but prcis (comme les recherches mdicales ou les fermes industrielles), elle est toujours faite en faveur de ltre humain, ce qui est injustifiable et immoral, selon Singer. Cette prpondrance des intrts de lHomme est due lanthropocentrisme propos par Aristote, qui lve lespce humaine au-dessus de toutes les autres. Cette anthropologie a t encourage depuis le dbut de la tradition philosophique et permet encore aujourdhui de dfendre lutilisation des animaux dans une vise purement utilitariste : On pense lanimal dans lintrt quil peut avoir pour lhumain, jamais pour lui-mme. (Fontenay, 1998, cit dans Gouabault, 2010, p. 300) Selon Singer, les individus humains tant eux-mmes ingaux entre eux (aux plans physique, intellectuel et moral), il est impossible de dcrter cette prtendue suprmatie sur le domaine animal comme naturelle et inhrente lespce humaine. Lappartenance biologique aux homo sapiens est, aux yeux de Singer, un critre aussi arbitraire que le sexe, la race, lappartenance religieuse ou lorientation sexuelle. Si nous considrons les discriminations bases sur ces caractristiques comme immorales, il est alors impossible de lgitimer lingalit entre les tres vivants humains et non humains. (Singer, 1985, pp. 2-3)Dautre part, Singer rejette les arguments rpandus que lHomme est suprieur lanimal de par ses facults intellectuelles et sa sensibilit. En effet, les recherches des dernires annes dmontrent que certains animaux possdent des dmarches de raisonnement complexes comparables, et mme suprieures (Singer souligne les jeunes enfants et les personnes atteintes de troubles mentaux) certains individus. (Crawley, 2007) Dautres recherches ont galement prouv que les animaux taient des tres sensibles, capables de ressentir des sentiments tels que la joie et la souffrance. Par extension, tout individu pouvant prouver de la douleur a intrt (quil en soit ou non conscient) ne pas souffrir et son bien-tre est souhaitable pour et par lui-mme (Vilmer, 2011, p. 304). Selon Singer, lgalit absolue tant inatteignable, puisque les humains ont eux-mmes des facults variables, il nous faut nous fier au pathocentrisme pour dterminer le comportement moral adopter envers les autres tres vivants. Singer rejoint ici la pense de Jeremy Bentham dans The Principles of Morals and Legislation : The question is not can they reason? nor, Can they talk? but, Can they suffer?[footnoteRef:1] (Singer, 1985, p. 3) Nous sommes donc amens voir les animaux comme nos gaux et ainsi considrer leur bien-tre au mme titre que celui des membres de notre espce. [1: La question nest pas Peuvent-ils raisonner ? ni Peuvent-ils parler ? mais Peuvent-ils souffrir?]

Or, les besoins physiques, sociaux et motionnels des animaux sont entirement ngligs par les centres de recherches scientifiques, et particulirement les levages industriels modernes. titre dexemple, avant des protestations des mouvements de libration animale, les fermes anglaises de veaux lait gardaient ces animaux dans une obscurit totale et les maintenaient dans une carence en fer constante pour garder la tendresse de leur chaire. (Singer, 1985, p. 9) Ces comportements, allant lencontre des intrts de ces tres conscients, tmoignent dun non-respect et dun abus pouvant tre qualifi dimmoraux. En effet, puisque lHomme est un tre dot dune conscience morale et dune capacit de prvoir les consquences de ses actes, il est possible de juger ses choix et ses actions dun point de vue thique. Ainsi, lHomme faisant le choix rationnel et volontaire de perptuer des mthodes amenant de la souffrance peut tre considr comme immoral. Il dcoule des conclusions prcdentes (lutilisation du pathocentrisme comme base galitaire, la sensibilit avre des animaux et la moralit des actions humaines) que la perptuation dactions juges immorales envers les tres humains sur des animaux est immorale. Concrtement, Singer dcrte que les expriences scientifiques faites sur les animaux devraient tre interdites si elles sont juges comme inacceptables faire subir un tre humain. (Crawley, 2007)

Position personnelle rflexiveSelon nous, la lgitimit de lexprimentation animale des fins scientifiques est impossible dfinir objectivement, mais notre propension humaine minimiser nos actions immorales nous oblige proscrire ce type de pratiques. Cette impossibilit darriver un consensus est due la comprhension limite de lHomme du monde qui lentoure et des sensations animales. LHomme est un tre profondment subjectif puisquil est limit par sa propre vision du monde et par ses expriences. Faute de dtenir des vrits absolues, celui-ci fonde sa vision des phnomnes et des choses sur des notions quil connat. Les animaux sont galement incapables dexprimer et de partager leurs perceptions du monde et leur nature profonde de manire intelligible aux humains. Nous sommes donc contraints de nous en remettre des conjectures bases sur des modles humains dans linterprtation des grognements, sifflements, ultra-sons ou mouvements corporels des animaux tudis, ce qui constitue une forme danthropomorphisme. Il nous est donc impossible daffirmer hors de tout doute si les animaux ont une conscience morale, sils peuvent rationaliser leurs souffrances, sils peuvent prendre conscience de leur identit et se prendre eux-mmes pour objet, etc. De la mme faon, ces derniers semblent incapables de comprendre notre langage, ce qui rend tout dialogue impossible entre lHomme et lAnimal. cette constatation sajoute le fait quil nexiste pas de troisime instance (ntant ni humaine, ni animale) qui puisse agir en tant que mdiateur et dterminer de manire objective la manire dont lHomme devrait agir avec lAnimal. Il demeure donc impossible la fois de connatre la nature fondamentale de lAnimal et, en fonction de celle-ci, de dcider du rapport entretenir avec celui-ci. Notre qualit dtres libres entirement responsables de nos actes et de nos dcisions nous oblige toutefois prendre parti et choisir une conduite adopter envers les animaux (par exemple le vgtarisme, llevage industriel ou lexprimentation scientifique faite sur les animaux). tant galement des tres moraux, nous nous devons dtre fidles et consquents avec notre nature et tre en accord avec nos dcisions. Pour que celles-ci soient justifies, il nous faut minimiser nos actions immorales et rduire le mal, qui comprend notamment la souffrance, la cruaut, linjustice et la mort. Or, tant donn que nous ne pouvons savoir hors de tout doute la perception relle des animaux sur les mthodes dexprimentation effectues sur eux, nous devons considrer lensemble des perceptions possibles pour dterminer la pratique qui minimise les risques que nous agissions de faon immorale. Premirement, dans le cas o lanimal accepte et approuve les traitements en laboratoire, alors le fait de continuer lexprimentation telle quelle a lieu actuellement nous permettrait de rester fidles notre nature morale puisquaucun mal ne lui serait port; au contraire, nous effectuerions une action moralement bonne. Deuximement, si lanimal est indiffrent lexprimentation scientifique, continuer ou suspendre ces activits naurait aucun impact ngatif sur eux; notre intgrit morale serait ainsi respecte. Finalement, dans le cas o lanimal dsapprouve les pratiques de laboratoire et souffre des traitements infligs, leur perptuation irait tout fait contre notre propension rduire le mal; au contraire, nous lalimenterions. Lanalyse de ces trois perceptions possibles de lAnimal nous permet de constater que les exprimentations scientifiques prsentent un risque dengendrer de la souffrance des tres potentiellement sensibles. Bien que ce ne soit l quune ventualit, il nous faut la prendre en considration afin dviter lHomme dtre infidle sa nature morale et ainsi se corrompre. Il en dcoule ainsi quil est dans lintrt de lHomme, comme de lAnimal, de proscrire ces pratiques.

Conclusion La recherche scientifique base sur des exprimentations faites sur des animaux, comme le cas dnonc par PETA des chats des laboratoires de lUniversit de Wisconsin-Madison, est un enjeu encore controvers ce jour, car il soulve des questionnements thiques et moraux sur la nature de lHomme et sur le comportement quil se doit dadopter. Certains, tels que Peter Singer, renient ces pratiques en prnant la considration gale des intrts et le respect des tres sensibles. Dautres, comme Jeanine Chanteur, considrent ces mthodes comme lgitimes, mais concdent que ces exprimentations doivent se limiter la recherche applique dont les bnfices (le dveloppement de la science) sont suprieurs aux souffrances faites sur les objets dexprimentation. Il nous semble quant nous quune dcision juste et objective est impossible prendre de par la subjectivit et la nature mme de ltre humain. Toutefois, nous pensons, comme Aristote, quentre deux maux, il faut choisir le moindre et quil est donc prfrable de cesser les exprimentations faites sur les animaux, en dpit des progrs scientifiques possibles, car celles-ci peuvent amener de la souffrance injustifie. Dautres philosophes, comme Paul Taylor, argumentent plutt que la considration des animaux doit tre faite, non pas parce quils ont la capacit de ressentir la douleur, mais, plus fondamentalement, quil faut considrer tous les tres vivants (en tant quorganismes individuels) comme sils possdaient une valeur intrinsque. (Gouabault, 2010, p. 315) Ces perceptions multiples refltent la division encore marque des opinions quant au comportement adopter face aux tres non humains. Comme le souligne Katrina A. Bramstedt, il est crucial de poursuivre ces discussions thiques afin darriver un consensus acceptable avant dtre dpasss par les avances biotechnologiques (comme la xnotransplantation, pratique consistant transplanter des cellules, tissus ou organes dune espce une autre et plus prcisment, dans ce cas-ci, de lanimal lhumain (Sant Canada, 2006, para. 1)) qui se font un rythme acclr. (Bramstedt, 2000, p. 633) Plus que jamais, nous nous devons de dterminer les devoirs moraux de ltre humain et nous positionner face cet enjeu qui influence et reflte notre nature mme.

He who is cruel to animals becomes hard also in his dealings with men. We can judge the heart of a man by his treament of animals.[footnoteRef:2] E. Kant [2: Celui qui est cruel envers les animaux devient aussi rude dans ses relations avec les Hommes. Nous pouvons juger le coeur dun homme par son traitement des animaux.]

MdiagraphieLivres Chanteur, J. (1993). Du droit des btes disposer d'elles-mmes. Paris : ditions du Seuil.Goldberg, A., Rudacille, D., Zurlo, J. (1994). Animals and Alternatives in Testings : History, Science and Ethics. Minnesota : ditions Mary Ann Liebert. Jeangne Vilmer, J.B. (2011). Anthologie d'thique animale. Paris : Presses Universitaires de France. Jeangne Vilmer, J.B. (2008). thique animale : Prface de Peter Singer. Paris : Presses Universitaires de France.

Sites Internet People for the Ethical Treatment of Animals. (2013). Cats Tormented and Killed in University Lab. Repr http://www.peta.org/features/uw-madison-cruelty/.Perrin, Emmanuel. (15 fvrier 2013). La PETA accuse une universit de "torturer" des chats pour la science. Repr http://www.maxisciences.com/chat/la-peta-accuse-une-universite-de-torturer-des-chats-pour-la-science_art28641.htmlSant Canada. (2006). Xnotransplantation. Repr http://www.hc-sc.gc.ca/sr-sr/tech/biotech/about-apropos/xeno-fra.php.

Articles Bramstedt, K. A. (avril 2000). Arguments for the ethical permissibility of transgenic xenografing. Gene Therapy, 7(8), 633-634. Repr http://www.nature.com/gt/journal/v7/n8/full/3301171a.htmlGiroux, V., Blouin-Genest, G. Quel statut juridique accorder aux animaux ? Relations, 774, 38-39. Repr http://www.erudit.org/culture/rel049/rel01507/72464ac.pdfGouabault, E., Burton-Jeangros, C. (2010). Lambivalence des relations humain-animal : une analyse socio-anthropologique du monde contemporain. Sociologie et socits, 42(1), 299-324. doi : 10.7202/043967arMller, D. (2002). Le rapport des humains aux animaux dans la perspective de lthique : mise en situation sociale. Thologiques, 10(1), 89-108. doi : 10.7202/008157ar Singer, P. (1985). The Animal Liberation Movement :its philosophy, its achievments and its future. Repr https://nwveg.org/files/Singer_The_Animal_Liberation_Movement.pdf

Vido en ligneCrawley, W. (2007). Peter Singer [Discussion]. Dans W. Crawley (Ralisateur), William Crawley Meets. Irlande du Nord : BBC ONE.