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Revue de presse
Lotissement Sylvain Fourastier
N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48
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www.fce.dz.
Jeudi 25 mai 2017
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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4
Le président Bouteflika nomme Abdelmadjid Tebboune Premier ministre (APS) .... 4 PME: plusieurs mesures prévues par le projet de loi finances 2018 (APS) ................ 5 Les entreprises du BTPH seront payés à partir de dimanche (Sud Horizons) ............ 6
Programme de conformité aux règles de la concurrence : Quels enjeux pour les
entreprises algériennes? (L’Expressiopn) ................................................................... 7 Veille stratégique et intelligence économique: les acteurs du marché appelés à
relever le défi de la croissance (APS) ....................................................................... 11 Industrie laitière: la capacité de production installée sous-exploitée (APS) ............. 14
Production céréalière : 34 millions de quintaux prévus pour la campagne de
2016/2017 (Algérie Eco) ........................................................................................... 16
Convention de partenariat entre l'UST d'Oran et la Société des ciments de Zahana
(APS) ......................................................................................................................... 17 Haissam Chraiteh, P-dg de Sanofi Algérie : "Le projet de Sidi Abdallah prêt en
2018" (L’Expression) ................................................................................................ 18
Port d'Alger: Moins de navires accueillis au 1er trimestre 2017 (APS) ................... 19 Immobilier: maîtriser l'évaluation pour stabiliser le marché (APS) ......................... 20
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21 BAD: les Assemblées annuelles 2017, une occasion pour examiner les défis de
développement en Afrique (APS) ............................................................................. 21 Commerce ............................................................................................................................................................ 23
Produits alimentaires de large consommation: Forte hausse des prix en mars (APS)
................................................................................................................................... 23
Commerce : Plus de 126 millions de DA de transactions sans factures relevées
(Algérie Eco) ............................................................................................................. 23 Salah Souilah, président de l’UGCAA : « Des marchés spécifiques gérés par des
grossistes durant le Ramadhan » (Algérie Eco) ........................................................ 24 Energie ................................................................................................................................................................. 26
Lancement du Cluster énergie solaire (APS) ........................................................... 26 Energies renouvelables : rencontre algéro-européenne le 13 juin (Algérie
patriotique) ................................................................................................................ 28
Mourad Preure, expert en énergie : «La transition nécessite une modification
structurelle des modes de production et de consommation» (Reporters) ................. 29 L'Algérie propose la mise en place d'un comité OPEP-non OPEP pour l'évaluation
du marché énergétique (APS) ................................................................................... 29 Vienne: Boutarfa s'entretient avec plusieurs ministres de l'énergie de pays OPEP
(APS) ......................................................................................................................... 31
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Synthèse
Le Président de la République, M. Abdelaziz BOUTEFLIKA, a procédé
mercredi à la nomination de M. Abdelmadjid TEBBOUNE au poste de Premier ministre, en remplacement de M. Abdelmalek SELLAL, a annoncé
la présidence de la République dans un communiqué, largement relayé
par la presse. Concernant les principaux sujets de l’actualité économique, des quotidiens
annoncent que plusieurs mesures pour le développement des PME seront introduites dans le projet de loi de finances 2018 (PLF 2018). Ces
nouvelles dispositions seront décidées, en application de la nouvelle loi d'orientation sur le développement de la Petite et Moyenne entreprise
(PME) promulguée en début 2017, explique-t-on. Ces mesures concernent notamment le Fonds de soutien à la mise à niveau qui deviendra le Fonds
de soutien à la modernisation des PME, ainsi que l'Agence de développement de la PME qui va changer de statut.
Concernant les énergies renouvelables, la presse annonce le lancement d’un Cluster d'énergie solaire par un noyau de PME évoluant dans ce
secteur avec la collaboration du ministère de l’Industrie et des mines. Ce cluster regroupera 16 entités, permettant la mutualisation
d’entreprises d’une même filière faisant partie d'une chaîne d’activités qui
se complètent et liées entre elles par des opérations d’achat et de vente. Il s'agit, note-t-on, de la mise en place du 4ème cluster industriel après
ceux des boissons, de la mécanique de précision et de l'économie numérique déjà en activité. Parmi ses missions est d'établir des
passerelles et des occasions qui faciliteront, à la fois, la coopération et les relations entre ses membres et avec d'autres organismes et Institutions.
Une assemblée constituante est prévue à la fin du mois de juin prochain pour permettre d'adopter un plan d'action.
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A la une
Le président Bouteflika nomme Abdelmadjid Tebboune Premier
ministre (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a procédé mercredi à
la nomination de M. Abdelmadjid Tebboune au poste de Premier ministre, en remplacement de M. Abdelmalek Sellal, a annoncé la présidence de la
République dans un communiqué. "A la suite de la proclamation par le Conseil constitutionnel, des résultats
définitifs des élections législatives, et de l'installation de la huitième législature de l'Assemblée populaire nationale, M. Abdelmalek Sellal,
Premier ministre a présenté ce jour à son excellence, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, sa démission et celle du
gouvernement", a précisé le communiqué de la Présidence de la République.
"Le président de la République a félicité M. Abdelmalek Sellal, Premier
ministre sortant et les membres du gouvernement pour le travail qu'ils ont accompli", a souligné la même source. "Conformément à l'article 91,
alinéa 5 de la Constitution, M. Le Président de la République, a, après consultation de la majorité parlementaire, nommé M. Abdelmadjid
Tebboune, Premier ministre", a indiqué le communiqué. "Le chef de l'Etat a également chargé les membres du gouvernement
démissionnaire de vaquer aux affaires courantes de leurs secteurs respectifs, en attendant la nomination du gouvernement", a souligné la
même source. Le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune
Abdelmadjid Tebboune, nommé mercredi Premier ministre par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a occupé plusieurs postes
ministériels durant sa longue carrière, dont le dernier était celui de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.
M. Tebboune, qui est également membre du Comité central du parti de
Front de libération nationale (FLN), est né le 17 novembre 1945 à Mechria (wilaya de Nâama), est diplômé de l'Ecole nationale d'administration
(ENA), spécialité économie et finances (1965-1969). Durant sa carrière, le nouveau Premier ministre a occupé les postes de
ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Collectivité Locales, Chargé des collectivités locales (1991-1992), ministre de la
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Communication et de la Culture (1999), ministre des Collectivités Locales
(2000-2001) et ministre de l'Habitat et de l'urbanisme (2001-2002). En 2012, il revient au ministère de l'Habitat et de l'urbanisme. Son
département ministériel est élargi en 2013 à la Ville.
M. Tebboune, marié et père de cinq enfants, a assuré depuis janvier dernier l'intérim du ministère du Commerce suite à l'absence prolongée
pour maladie du défunt Bakhti Belaib. Avant d'occuper des postes ministériels, il a été secrétaire général des
wilayas de Djelfa, Adrar, Batna et M'sila et wali d'Adrar, Tiaret et Tizi-Ouzou.
PME: plusieurs mesures prévues par le projet de loi finances 2018 (APS)
Plusieurs mesures pour le développement des PME seront introduites dans
le projet de loi de finances 2018 (PLF 2018), et ce, en application de la
nouvelle loi d'orientation sur le développement de la Petite et Moyenne entreprise (PME) promulguée en début 2017, a indiqué à l'APS le directeur
général de la PME au ministère de l’Industrie et des mines, Abdelghani Mebarek, en marge d'une rencontre sur les clusters.
Ces mesures concernent notamment le Fonds de soutien à la mise à niveau qui deviendra le Fonds de soutien à la modernisation des PME,
ainsi que l'Agence de développement de la PME qui va changer de statut. "C’est au niveau de la PLF 2018 que nous avons introduit (ces mesures) et
cela nous permettra de mettre en place la nouvelle organisation de l`Agence nationale de développement et de modernisation des PME
(Andpme) pour avoir plus de souplesse et mener à bien les missions qui lui sont attribuées", a-t-il précisé.
Selon M. Mebarki, cette réorganisation va "assurer une cohérence" entre l’ensemble des intervenants dans le domaine des PME.
Par ailleurs, il a avancé que pour ce qui concerne le Conseil national de
concertation pour le développement de la PME, considéré comme un espace de concertation, un décret y afférent sera prochainement publié.
Pour rappel, la loi d`orientation sur le développement de la PME, modifiant et complétant la loi de 2001, vise l`encouragement de
l`émergence des PME, l`amélioration de leur compétitivité et leur capacité d`exportation ainsi que l`amélioration du taux d`intégration nationale et
la promotion de la sous-traitance. Le texte érige l`Andpme en un instrument de l`Etat chargé de la mise en
œuvre de la stratégie de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de ses missions.
Cette agence devrait assurer, selon le texte, la mise en œuvre de la politique de développement des PME en matière d`émergence, de
croissance, et de pérennisation y compris l`amélioration de la qualité, la
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promotion de l’innovation et le renforcement des compétences et des
capacités managériales des PME. En outre, la nouvelle loi met en place des fonds de garantie des crédits et
un Fonds d’amorçage pour encourager la création de start-up innovantes.
Actuellement, un peu plus de 900.000 PME opèrent actuellement en Algérie, un chiffre qui est en deçà des potentialités du pays.
Les entreprises du BTPH seront payés à partir de dimanche (Sud Horizons)
A partir de dimanche prochain, toutes les entreprises détenant des
créances au niveau des banques seront payées. C’est ce qu’a annoncé, hier, Mouloud Kheloufi, le président L'Association générale des
entrepreneurs algériens (Agea), lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation à Bab-Ezzouar. La décision a été prise récemment par le
premier ministre lors d’une rencontre avec l’Agea. Il a indiqué que,
« toutes nos propositions ont été prises en considération ». L’Agea, a rappelé son président a tenu récemment une assemblée générale
extraordinaire regroupant ses bureaux de wilayas. Il s’agissait de débattre pour trouver des solutions et prendre des décisions urgentes
qui peuvent redonner un nouveau souffle aux entreprises. Il a lancé ensuite un appel aux walis invités à intervenir auprès du trésor public
pour accélérer le processus de paiement des créances des entreprises. Par ailleurs, Kheloufi a fait savoir que quelques 35.000 entreprises
nationales du bâtiment se retrouvent en difficulté de payement. « Le bâtiment est en souffrance, mais nous comptons trouver des solutions
et agir ensemble pour permettre aux entreprises de sortir du marasme», a-t-il soutenu. Il a fait savoir que la situation déplorable ne touche pas
uniquement les entreprises affilées à l’AGEA. Toutes les entreprises du BTPH, à travers le territoire national, sont logées à la même enseigne.
Concernant les avances sur situations avec les banques, il y a lieu, selon
lui « de simplifier la procédure, de se contenter d’une simple domiciliation du contrat pour obtenir les avances et éviter l’asphyxie des
entreprises ». Les banques sont invitées par Kheloufi à revoir leur mode de financement des projets et d’abaisser les taux d’intérêt sur les crédits
accordés à 4 ou 5% au lieu des 7 à 8% L’établissement urgent d’ODS d’arrêts pour motif retard de payement aux
entreprises comme stipulé dans le code des marchés publics est recommandé par l’AGEA. Celle-ci suggère l’annulation de pénalités de
retards sur les contrats travaux souffrant de retard de payement. Par ailleurs, la décision de non payement des pénalités de retard fiscal et
parafiscal souffre d’application et de suivi au niveau local a déploré Kheloufi . Ce dernier a plaidé également pour l’annulation urgente des
décisions de justice contre les chefs d’entreprises qui ont émis des chèques sans provision en payement de leurs situations. « Nous
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demandons même une tripartite extraordinaire pour le BTPH pout trouver
des solutions », a-t-il clamé. Enfin, l’association patronale propose la création de zones industrielles dédiées au BTPH. L’Agea s’interroge aussi
sur la promotion immobilière et le suivi de l’application du pacte de
croissance économique et social au niveau local. Sur la spéculation qui touche les prix du ciment, son président a plaidé pour la création d’une
commission nationale. Elle sera chargée de déterminer les raisons de l’augmentation des prix et l’origine des perturbations de
l’approvisionnement en cette matière.
Programme de conformité aux règles de la concurrence : Quels enjeux pour les entreprises algériennes? (L’Expressiopn)
Doit-on budgétiser des actions de formation de mise à niveau pour bannir
à jamais les dérapages, manquements et passe-droits sur la loi de la
concurrence? Pour sortir du cadre général et passionner le débat et surtout l'orienter sur
une scène purement juridique, on dira que l'esprit de l'individu se voit heurter à plusieurs types et modes de conformité dans la mesure où la
conformité peut être assimilée à une démarche globale ou une philosophie de la vie quotidienne, mais il est impératif de rappeler à l'ordre ou de
rétrécir le champ de vision, cerner la problématique et de ramener le débat sur la conformité juridique et les implications sur la vie et le devenir
des entreprises algériennes. Doit-on ou pas instaurer une mise en conformité?
Doit-on créer le poste de Monsieur Conformité au sein de nos entreprises? Doit-on budgétiser des actions de formation de mise à niveau pour bannir
à jamais les dérapages, manquements et passe-droits sur la loi de la concurrence?
Pour amorcer le débat sur ce nouveau-né, à savoir «la mise en œuvre aux
règles de la concurrence» et permettre d'appréhender le sujet dans toute sa dimension et projections futures ainsi que les conséquences qui en
résultent, nous emprunterons le jargon juridique qui est plus approprié et explicite et éventuellement permet de lever la confusion et les
ambiguïtés,car du point de vue juridique, la conformité est «l'état de ce qui présente un accord complet, une adaptation totale.
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Donc, c'est un ensemble d'actions visant à rendre conformes les mesures
comme les comportements des dirigeants et personnel au sein d'organismes publics ou privés.
Il est à noter qu'un bon programme de mise en conformité permet pour
les entreprises et les différents acteurs sur la scène économique et commerciale ce qui suit:
- d'agir dans le cadre de la loi avec une plus grande transparence et rigueur.
-d'assurer une meilleure performance et rentabilité commerciale. -d'aboutir à bonne intégration et adaptation aux évolutions du marché et
le monde des affaires. -de renforcer la crédibilité et l'image de marque de l'entreprise.
Sous l'égide de la conformité l'aspect qualité, rigueur et efficience est mis en exergue et cela pour mieux pénétrer et maîtriser les marchés et
surtout développer une sorte de veille concernant l'environnement commercial et économique où évolue l'entreprise souvent confrontée à
des challenges et défis. A ce titre, une panoplie de questions effleure l'esprit concernant la mise
en oeuvre de ce nouveau-né qui augure un avenir prospère et prometteur
pour les entreprises en cas d'adhésion volontaire et de mise en œuvre des orientations, recommandations de l'organisme habilité. On essayera de
répondre à ces questions: la conformité se fera par Qui? Pour Qui? Pourquoi?
Les Programmes de conformité en droit de la concurrence (les bienfaits): les programmes de conformité permettent aux acteurs économiques de
mettre toutes les chances de leur côté pour éviter d'enfreindre différentes catégories de règles, telles que celles relatives à la corruption, aux
législations fiscales, boursière ou financière, la sécurité des personnes et des produits, la santé, la protection de l'environnement ou bien la
concurrence. En droit de la concurrence, la violation de règles prévues peut exposer les
personnes morales à des sanctions pécuniaires, sans oublier d'évoquer le droit reconnu aux personnes publiques et privées victimes d'une entente
ou d'un abus de position dominante d'obtenir la réparation effective du
préjudice occasionné. Les programmes de conformité permettent ainsi d'anticiper, maîtriser et gérer les risques.
Ces programmes de conformité reposent non seulement sur des mesures destinées à créer une culture orientée vers le respect des règles
(formation, sensibilisation des dirigeants et du collectif du personnel), mais aussi sur des mécanismes internes d'alerte, de conseil, d'audit et de
responsabilisation et asseoir de bons réflexes au sein de l'entreprise. Maîtriser et gérer les risques
A ce titre, le Conseil de la concurrence invite les entreprises à se doter d'un programme de conformité efficace qui permet la réduction des
sanctions et poursuites. La conformité au droit de la concurrence représente incontestablement un
enjeu majeur pour les entreprises compte tenu des sanctions très lourdes qui seront pratiques sur le chiffre d'affaires qui seront néfastes et
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impactent négativement la santé financière de l'entreprise ainsi que la
crédibilité. On soulignera au passage l'intransigeance du Conseil de la concurrence quant strict respect des lois et règlements en matière de
concurrence et que cette sévérité accrue est traduite par des sanctions
financières aux contrevenants. Quel est le contenu du programme de conformité en droit de la
concurrence? Il doit s'agir d'un programme de conformité crédible et efficace pour que
le conseil puisse le prendre en considération dans le cadre de traitement des affaires d'ententes ou d'abus de position dominante.
Le programme de conformité doit impérativement intégrer et contenir cinq points essentiels à savoir:
1.L'existence d'une prise de position claire, ferme et publique de l'ensemble des managers de l'entreprise, soulignant sans ambiguïté ou
confusion l'importance du respect des règles interdisant les cartels, les ententes anticoncurrentielles et les abus de position dominante ou de
dépendance économique, avec un engagement ferme et général permettant de respecter scrupuleusement les règles de la concurrence et
de soutenir totalement le programme de mise en place.
2. L'engagement de désigner une ou plusieurs personnes qui seront chargées au sein de l'entreprise du programme de conformité et devant:
être désignées par les organes de direction et disposer d'une autorité et d'une compétence incontestable au sein de l'entreprise
- se consacrer pleinement et d'une façon effective à la mise en œuvre du programme de conformité
- avoir la capacité d'accéder directement aux organes de contrôle - disposer des pouvoirs nécessaires pour assurer la pertinence et la mise
en oeuvre effective du programme de conformité et se faire assister par des moyens humains et logistiques adéquats.
3.L'engagement de mettre en place des mesures effectives d'information, de formation et de sensibilisation.
Diffusion de documents permettant de mieux vendre la démarche de mise en oeuvre en interne Initiation de campagnes et actions de sensibilisation,
de vulgarisation au profit du collectif pour faire adhérer l'ensemble du
personnel. Réalisation régulière de formations obligatoires aux règles de la
concurrence. 4. L'engagement de mettre en place des mécanismes effectifs de contrôle,
d'évaluation, d'audit et d'alerte comprenant ce qui suit: mise en place de mesures visant à évaluer le respect individuel de la
politique de conformité de l'entreprise. -mise en place d'un dispositif permettant à tout salarié de l'entreprise de
demander un conseil aux personnes chargées du programme de conformité et sur la conduite à tenir dans le cadre des questions
concernant le respect des règles de la concurrence. 5.La mise en oeuvre du programme de conformité en droit de la
concurrence qui contient nécessairement des phases à respecter et indispensables dans la mise en oeuvre et la transition et qui sont comme
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suit:
a-une phase d'évaluation des risques de concurrence propres à l'entreprise
b-la phase de mise en place d'un programme de conformité adapté et
graduel Le programme de conformité vise principalement les pratiques
anticoncurrentielles d'ententes et les abus de position dominante. Pa railleurs, il est utile d'insister et rappeler que le programme de
conformité doit être adapté à la dimension, aux besoins, aux pratiques et à l'environnement de l'entreprise et que la mise en place de ce
programme permet également de créer une culture de concurrence au sein de l'entreprise, de détecter et d'éviter les pratiques à risque, de
sécuriser les pratiques et surtout éviter ou limiter les sanctions encourues en cas de poursuites.
Cependant, nous insistons à dire que la mise en place d'un programme de conformité efficace en droit de la concurrence représente un enjeu majeur
et une véritable opportunité pour les entreprises. Est-ce possible de concrétiser et par quel biais?
Asseoir une gestion sage et rationnelle
Conformément aux dispositions de la loi 03/03 du 19 juillet 2003, modifiée et complétée relative à la concurrence qui confie et octroie de
larges prérogatives au Conseil de la concurrence, appliquer et faire respecter la loi sus-citée dans toute sa rigueur et éventuellement mettre
en exergue la dimension préventive et cela en tendant la main aux entreprises par le biais d'un accompagnement dans la mise en place d'un
programme de conformité aux règles de la concurrence. Le Conseil de la concurrence encourage les entreprises à se doter d'un
programme de conformité aux règles de la concurrence, soit sur une base autonome ou en intégrant à leur politique générale de conformité aux
normes (commerciales, consommations, fiscales, marchés publics, etc.) et déployer les moyens suffisants et nécessaires pour atteindre l'objectif de
mise en conformité. Cependant, il demeure entendu que le Conseil de la concurrence insiste et
invite vivement à travers le programme les opérateurs économiques à
adhérer volontairement et prendre les mesures nécessaires pour sécuriser et conduire l'entreprise dans son activité en conformité avec la loi de la
concurrence et éviter tout manquement à ces règles obligatoires du point de vue réglementaire et passible de sanctions sévères. Le Conseil de la
concurrence considère se volontarisme et acceptation comme étant des bienfaits sur la vie et le devenir de l'entreprise, dans la mesure où cette
démarche peut être assimilée comme étant un verrou de sécurité permettant de pratiquer un style management légal et efficace.
La mise en oeuvre d'un programme de mise en conformité permet systématiquement de sécuriser et mettre à l'abri les intérêts de
l'entreprise et asseoir une gestion sage et rationnelle incitant surtout au développement et à la conquête de nouveaux marchés.
Conclusion: Enfin, nous constatons l'existence de différences entre les entreprises
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algériennes et que la mise en place d'un programme de conformité doit
tenir compte de ces spécificités en élaborant un programme personnalisé avec une réalisation réaliste et graduelle pour garantir l'efficience. Aussi,
les risques concurrentiels ne sont pas forcément les mêmes dans la
mesure ou la taille et le positionnement sur le marché jouent un rôle. On dira que le Conseil de la concurrence demeure le concepteur du
programme de conformité crédible et efficace et il incombe à l'entreprise de décider du mode opératoire et la manière ainsi que le rythme de mise
en œuvre. Le programme de conformité constitue la clé de la réussite des
entreprises, car il permet d'anticiper sur plusieurs problèmes et par conséquent pousser l'entreprise dans le sens de la performance; la
rationalité et surtout la transparence ce qui peut produire inévitablement le renforcement de la notoriété et la crédibilité de l'entreprise algérienne.
Il est impératif de souligner qu'il ne s'agit nullement d'un effet de mode, mais d'une démarche confirmée à travers le monde et inscrite dans les
impératifs de la transition et la conjoncture économique ouverte et sans barrières.
Le programme de conformité aux règles de la concurrence sous l'égide et
l'assistance du Conseil de la concurrence permet une relation «gagnant -gagnant»et tant mieux pour notre économie pour cet impact positif qui
sera observé malgré que le chemin demeure long et pénible et que grâce à la mobilisation de tous et la solidarité de l'ensemble des acteurs et
maillons de la sphère économique on y parviendra car les premiers pas de généralisation du programme de conformité sont entamés et il suffit d'y
croire et persévérer et que l'Etat et ces démembrements, les opérateurs économiques sont concernés et doivent conjuguer leurs efforts pour y
parvenir, car en un mot on dira qu'il s'agit d'un défi que c'est l'affaire de tous et surtout du devenir des entreprises algériennes dans le cadre de
cette ouverture économique mondiale.
Veille stratégique et intelligence économique: les acteurs du
marché appelés à relever le défi de la croissance (APS)
La fonction de la veille stratégique et de l'intelligence économique impose la participation de tous les acteurs du marché pour relever le défi de la
croissance au vu de la conjoncture difficile que traverse l'économie
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algérienne, ont estimé mardi des responsables et experts du secteur de
l'industrie. "Dans le cadre particulier de notre économie qui est confrontée à une
conjoncture difficile, la fonction de la veille stratégique et de l'intelligence
économique est éminemment importante en raison des défis majeurs qu'elle nous impose à tous", estime Abdelmadjid Messaoudi directeur
général de la veille stratégique, des études et des systèmes d'information au ministère de l'Industrie et des mines.
S'exprimant lors d'une journée d'étude sur la veille stratégique et l'intelligence économique, organisée par l'Institut des sciences de gestion
et de planification (ISGP), ce responsable considère que la contraction des ressources que subit l'économie nationale pourrait être "une
excellente opportunité à saisir". "Dans la conjoncture actuelle, l'intelligence économique nous aide à
changer les comportements et à renverser les tendances et promouvoir nos affaires individuelles et collectives afin de relever le défi commun de
la croissance économique dans notre pays", estime-t-il. L'intelligence économique qui vient en relais de la veille stratégique
"impose de déployer rapidement une stratégie d'influence dans le but de
promouvoir un sursaut productif capable de rétablir les équilibres et de soutenir la croissance. Il s'agit là d'un défi majeur pour notre pays et
pour chacun de nous", souligne le même responsable. M. Messaoudi considère, à cet effet, que les agents économiques
devraient relever ce défi individuellement et collectivement en mobilisant leurs énergies. Dans cette voie les acteurs du marché "sont tous invités à
exploiter le grand potentiel de croissance qui existe dans la coopération entre eux", dit-il.
Il a cité, à ce titre, l'exemple des importateurs qui "disposent d'atouts importants" en termes de capacités financières, de maîtrise de leur
marché interne, et de capacités de négociation à l'extérieur. "Ces atouts peuvent servir un partenariat orienté sur l'industrie tant pour la
substitution aux importations que pour l'exportation", soutient ce responsable.
Il a affirmé également que la reconversion des activités des importateurs
était "une certitude à moyen terme". Dans cette perspective, la fonction de la veille et de l'intelligence économique doit anticiper sur cette
situation afin de regarder ce producteur qui était le concurrent d'hier comme "un partenaire avec lequel on peut construire des partenariats
gagnants-gagnants et susciter la croissance économique". De leur côté, les distributeurs détiennent également de l'information
précieuse sur la demande du marché local, qui peut être mise au service de l'adaptation de la production nationale, alors que les producteurs qui
disposent d'une expérience inestimable peuvent contribuer à la croissance des parts de marchés de l'industrie nationale tant sur le
marché local que sur de nouveaux marchés extérieurs, selon M. Messaoudi.
Il a cité également les capacités d'expertise nationale disponibles dans tous les domaines, insuffisamment mobilisées par les entreprises, qui
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peuvent soutenir la réalisation de multiples partenariats entre les acteurs.
"Nous avons besoin d'experts juridiques, d'animateurs, de technologues pour soutenir cette synergie qui est indispensable pour nous permettre de
relever le défi".
Dans ce contexte, le même responsable a indiqué que cette journée d'étude devrait aboutir à un programme de coopération avec l'ISGP qui
va comprendre, outre la formation professionnelle, une formation dans le domaine de la veille et de l'intelligence économique et la sensibilisation
des dirigeants d'entreprises à cette question. Il s'agit également de la création d'un centre de compétences pour
accompagner les entreprises à la mise en place de leurs services de veille et la promotion de la coopération interentreprises dans ce domaine et
l'appui à l'organisation et à l'entretien du réseau collectif de veille qui aura été institué.
De son côté, Mohamed Cherif Belmihoub, professeur en économie institutionnelle et en management, a énuméré les facteurs clé de succès
pour l'intelligence économique dans le nouveau modèle de croissance économique adopté en 2016 par le gouvernement.
Il a cité le facteur de la coopération inter-acteurs: "On ne peut pas faire
de l'intelligence économique de façon isolée", a-t-il dit. Le partenariat public-privé (ppp) est aussi un élément de réussite en plus de la
mutualisation des moyens et l'échange d'informations entre les acteurs qui ont les mêmes objectifs.
Il faut avoir une culture stratégique et prospective, c'est-à dire "avoir une culture de l'avenir et non pas une culture du diagnostic", une culture de
réseaux, le décloisonnement et privilégier le travail sur les flux et non pas sur les stocks (d'informations). "Nous avons tendance à dire: j'ai une
base de données, or il n'y a pas pire chose que d'avoir une base de données qui n'est pas exploitée et mise à jour", a-t-il dit.
S'exprimant sur les objectifs du nouveau modèle de croissance, M. Belmihoub a estimé que le taux de croissance du secteur de l'Industrie
projeté à l'horizon 2030 est "très ambitieux" et risque de ne pas être atteint vu les moyens considérables qu'il faudrait mobiliser.
"Atteindre un taux de croissance annuel dans l'industrie de 9,5% est très
ambitieux comme objectif. Mais l'ambition ne doit pas se limiter aux objectifs, elle doit être aussi dans les moyens et dans l'organisation qu'on
doit mettre en place. C'est cette partie (du nouveau modèle économique) qui me semble un peu fragile, parce que faire du 9,5% de croissance
dans l'industrie suppose des milliards de dollars d'investissements productifs. Cela est-il possible avec l'état du secteur public aujourd'hui, et
l'état du développement du secteur privé en Algérie?", s'est-il interrogé. Dans la nouvelle vision, le gouvernement compte multiplier le revenu des
Algériens par 2,3 fois, porter la part de l'industrie dans le PIB à 10% contre 5% actuellement, réaliser un taux de croissance économique
annuel de 6,5% hors hydrocarbures sur la période 2015-2030. Dans le contexte économique difficile que traverse notre pays, le secteur
de l'industrie est plus que jamais appelé à jouer le rôle de locomotive dans le développement, ont souligné les intervenants à cette rencontre.
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"Il faudrait que l'industrie assume ce rôle le plus rapidement possible",
suggèrent-ils.
Industrie laitière: la capacité de production installée sous-
exploitée (APS)
La capacité industrielle de fabrication des produits laitiers des opérateurs
publics et privés de cette filière agro-alimentaire est largement
supérieure aux besoins du marché national mais demeure sous-exploitée, a révélé une étude dévoilée mercredi à Alger par l'Association des
producteurs algériens de boissons (APAB). Cette étude effectuée entre octobre 2016 et avril 2017 a été réalisée au
profit de l'APAB par deux experts algériens, Mohammed Kaci et Salah Yahiaoui, dans le cadre du programme Cap-PME, chapeauté par le
ministère de l'Industrie et des mines et un programme de l'Union européenne.
Elle porte sur deux segments de l'industrie laitière, celui du lait conditionné regroupant les différentes formes de lait commercialisé, et le
segment du lait aromatisé et des boissons lactées, tels les laits aromatisés, chocolatés et les jus au lait.
Ainsi, l'étude estime que la capacité de production des laiteries installées sur le territoire national varie entre 2,9 et 3,2 milliards de litres par an,
observant que sa structure par niveau de taille est asymétrique, car 28%
des usines installées sont de très petites laiteries (moins de 5.000 litres/jour) et 20% de grandes laiteries (plus de 100.000 litres/jour).
Or, ce potentiel de production est sous-utilisé, puisque 50% des entreprises fonctionnent à moins de leur capacité installée, souligne le
document qui précise que 80% des entreprises fonctionnent à moins de 75% de leur capacité de production installée et seulement 20% travaillent
à pleine utilisation, expliquant qu'il s'agit d'un trait caractéristique des entreprises alimentaires en Algérie qui ont fortement investi en capacité
mais sans égard à la taille du marché. Le nombre des entreprises de l'industrie du lait et des produits laitiers
enregistrées au niveau du fichier du Centre national du registre de commerce (CNRC) était de 778 sociétés en 2016, selon l'étude qui précise
que 173 laiteries seulement sont répertoriées par la base de données de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL).
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Ces entreprises laitières, où le poids du secteur privé est prépondérant
avec 98% des entreprises, sont de création récente, puisque seulement 22% existaient avant l'année 2000, avance cette étude qui précise que
73% des laiteries en exploitation sont implantées au nord du pays.
L'étude révèle aussi que les effectifs employés par les laiteries en activité sont estimés à 14.400 employés directs, soit une moyenne de 105
employés par laiterie, ajoutant que cette ressource humaine est dominée par les exécutants (63%), maitrise (25%) et encadrement (12%).
Une majorité de laiteries (64%) adhère au programme du lait subventionné de l'ONIL et produisent le lait pasteurisé conditionné à partir
de la poudre de lait importée par l'Office, tandis que 25% commercialisent du lait cru local pasteurisé ou stérilisé, et 11% seulement produisent du
lait UHT (upérisation à haute tension) et ses dérivés à partir des matières importées et non subventionnées.
Une large gamme de produits est commercialisé par ces entreprises, comme le lait en poudre, le lait liquide pasteurisé et conditionné en
sachet, le lait liquide stérilisé (UHT), les laits fermentés (L'ben et Raib), les laits gélifiés (yaourts et autres préparations), les laits combinés (lait
aromatisé, lait chocolaté) et les boissons lactées (jus au lait).
En parallèle de la pratique commerciale, l'étude observe que la pratique marketing diffère selon les segments, notant que l'approche marketing est
pratiquement absente pour le lait pasteurisé et le lait cru, mais développée pour le lait UHT et les boissons lactées.
Côté consommateurs, les produits laitiers occupent la 4ème position dans la hiérarchie des dépenses alimentaires des ménages (8% des dépenses
alimentaires), soit une moyenne de 4.304 DA par an, dont près de 39% pour le lait en sachet et 29% pour les autres laits (concentré, caillé),
tandis que le reste porte sur les produits dérivés, selon l'étude qui cite aussi les chiffres d'une enquête de l'Office nationale des statistiques
(ONS) réalisée en 2011. L'étude montre, par ailleurs, que le niveau moyen de consommation par
habitant des produits laitiers en 2015 était de 66,1 litres/an de lait conditionné en sachet et boite, 16,7 litres/an des autres laits (UHT et en
poudre), 4,8 litres/an de lait frais, 2 litres/an de lait acidulé, soit un total
de 87,6 litres/an. S'agissant des importations du lait de consommation ou la poudre de lait
pour la transformation, issu des importations, sous toutes formes (poudre de lait, lait en poudre), elles avaient atteint plus de 370.000 tonnes en
2015, note l'étude qui souligne que ces importations sont en moyenne de 107 milliards de DA/an (1,07 milliard de dollars) contre des exportations
marginales vers la Libye ou la Mauritanie (618.135 dollars). Ce faible taux d'exportations est expliqué par les difficultés rencontrées à
l'exportation des produits dérivés du lait et est lié à leur caractère très sensible et facilement périssable.
Quant aux prix appliqués sur le marché, l'étude observe que la filière du lait conditionné et du lait aromatisé demeure moins rentable au sein de la
branche des industries agroalimentaires, et même le segment du lait UHT, vendu plus cher, assure un déficit de rentabilité, estimant que le système
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régulé de prix du lait pasteurisé tire la filière vers le bas, et appelant au
retour au prix réel du marché pour permettre l'édification d'une industrie laitière pérenne.
Toutefois, l'étude note que l'intervention forte de l'Etat par la politique de
soutien à la production du lait cru en amont et par le soutien du prix à la consommation en aval a été structurante pour la filière en favorisant le
développement de la consommation, l'encouragement de la production agricole et la collecte.
Quant aux perspectives pour les années à venir, l'étude prévoit que la consommation de lait devra se poursuivre, en raison de la place qu'assure
le produit dans le modèle de consommations des Algériens, ainsi que l'accroissement démographique et l'urbanisation.
L'étude recommande, à cet effet, la révision de la politique de régulation du marché pour permettre plus de développement de la filière, le
développement des produits compétitifs à l'étranger, l'encouragement du développement des centrales laitières et des coopératives pour la mise en
£uvre d'une stratégie d'intégration plus large, le renforcement du contrôle de la qualité et la mise en conformité du produit national avec les
standards internationaux.
Production céréalière : 34 millions de quintaux prévus pour la campagne de 2016/2017 (Algérie Eco)
Les prévisions pour cette campagne céréalière (2016/2017) tendent vers
une production légèrement supérieure à celle de la campagne écoulée aux alentours de 34 millions de quintaux. C’est ce qui ressort de la réunion du
comité national de préparation, de suivi et d’évaluation de la campagne céréalière tenue dernièrement au niveau de ministère de l’Agriculture et
du développement rural, avec l’ensemble des acteurs institutionnels de la filière.
Cette réunion avait pour ordre du jour : la présentation des prévisions de production céréalière pour la campagne 2016/2017. Notamment avec le
lancement de la campagne moissons-battages 2016/2017 à travers les wilayas céréalières du Sud, de l’Ouest et quelques régions de l’Est
Algérien. « La campagne moissons-battages se déroule dans de bonnes conditions, tous les moyens nécessaires ont été réunis », ont estimé les
participants.
Concernant la production céréalière nationale, rappelons qu’au titre de la campagne de moisson-battage (2015-2016) elle avait atteint environ 33
millions de quintaux contre 40 millions de quintaux durant la campagne 2014/2015.
Les professionnels ont imputé la baisse de la production céréalière (blé dur et tendre et orge) a plusieurs facteurs dont essentiellement la
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sécheresse qui a touché différentes régions à vocation céréalière
notamment Tiaret, Sidi Bel Abbès, Tébessa et Aïn Temouchent. Les facteurs climatiques sont à l’origine de la baisse de la production
céréalière dans l’ouest du pays à hauteur de 40%, selon le ministre.
Notons également que la facture d'importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de plus de 21% en 2016 mais avec un recul moins
important en termes de quantités dont le coût d'importation des céréales a chuté à 2,71 milliards de dollars (mds usd) en 2016 contre 3,43 mds
usd en 2015, soit un recul de l'ordre de 720 millions de dollars (-21,02%).
Convention de partenariat entre l'UST d'Oran et la Société des
ciments de Zahana (APS)
L'Université des sciences et de technologie d’Oran "Mohamed Boudiaf" (USTO-MB) a renforcé son partenariat avec le secteur industriel par la
signature d'une convention-cadre avec la Société des ciments de Zahana (SCIZ, Mascara), a-t-on appris mercredi du vice-recteur Amine Hammou.
"Il s'agit d'une coopération académique axée sur l'échange des connaissances théoriques et pratiques", a précisé à l'APS M. Hammou en
marge de la participation de son établissement à un atelier de formation sur "l'efficacité énergétique dans le bâtiment".
Des actions de recherche, de formation et d'orientation professionnelle
seront mises en œuvre par les deux parties à la faveur de ce partenariat qui se traduira par "l'enrichissement des contenus pédagogiques et une
meilleure préparation des étudiants aux métiers de l’industrie", a expliqué le vice-recteur de l'USTO-MB.
Des conférences scientifiques et techniques faisant intervenir des experts de la Cimenterie de Zahana sont également prévues pour les étudiants qui
bénéficieront aussi de visites et de stages au site de l'entreprise, a-t-il indiqué.
L'USTO-MB s'engage, de son côté, à assurer au personnel de la Cimenterie l’accès aux formations diplômantes, qualifiantes et de post-
graduation. La convention de partenariat a été paraphée mardi à l'USTO-MB par la rectrice Nassira Benharrats et le Directeur général de la SCIZ,
Boulenouar Sekouane. S'agissant de l'Atelier de formation dédié à "l'efficacité énergétique dans le
bâtiment", l'USTO-MB était représentée à cette rencontre par Amine
Boudghène-Stambouli, spécialisé dans le développement des technologies solaires.
Ce chercheur a été le manager technique du programme de coopération algéro-japonais "Sahara solar Breeder" (SSB, 2011-2015) qui a abouti à
l'étude de faisabilité d'un projet d'envergure portant sur la production électrique à partir des rayonnements solaires dans le sud du pays et son
transport vers le nord via les câbles supraconducteurs.
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Plusieurs universitaires et cadres du secteur de la formation
professionnelle ont pris part à cet atelier, le 4ème du genre à être organisé par le Bureau "R20 Med" assurant la représentation
méditerranéenne de l'Organisation non gouvernementale (ONG) R20
(Regions of climate actions).
Haissam Chraiteh, P-dg de Sanofi Algérie : "Le projet de Sidi
Abdallah prêt en 2018" (L’Expression)
Haissam Chraiteh, président-directeur général de Sanofi Algérie, a confirmé hier à Alger que le projet industriel de Sidi Abdallah entrera en
production en 2018. «Depuis 2011, Sanofi démontre sa volonté de localisation de sa production
en Algérie, avec 85 millions d'euros investis dans la construction d'une
nouvelle usine et d'un centre de distribution sur le campus de Sidi Abdallah», a indiqué le P-DG lors d'une conférence de presse. C'est un
projet avec une capacité de production de plus de 100 millions de boîtes par an représentant le plus important complexe de production de
médicaments de Sanofi en Afrique et au Moyen-Orient qui permettra de fabriquer sur place plus de 80% des médicaments de Sanofi disponibles
en Algérie, a ajouté le P-DG. Il a informé que près de 900 collaborateurs issus de différentes expertises médicales et autres y travaillent précisant
que Sanofi soutient les professionnels de la santé à travers des programmes de formation médicale continue durant toute l'année.
D'autres informations sont communiquées sur l'entreprise Sanofi en Algérie ayant une présence industrielle de plus de 25 ans et ayant lancé la
première usine en 1991. L'entreprise se présente comme un acteur industriel de premier plan qui s'implique directement dans le transfert de
technologie et de savoir-faire par la fabrication locale de 60% des produits
disponibles en Algérie. Deux usines de production, une située à Oued Smar spécialisée dans les formes sèches, et une autre à Aïn Bénian
spécialisée dans les formes liquides, avec respectivement 190 et 90 emplois sont en activité.
Sanofi est aussi engagé auprès des populations et des communautés locales à améliorer le dépistage des maladies chroniques telles que le
diabète, l'hypertension artérielle, l'hyperlipidémie et leurs corollaires sur
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tout le territoire algérien, grâce au programme intitulé le chemin de la
prévention et à la clinique mobile. Ceci est un outil qui permet de participer aussi à l'amélioration des connaissances sur ces pathologies en
générant des données épidémiologiques. A ce jour, plus de 6300 patients
lors des 16 campagnes de déploiement de la clinique mobile depuis son lancement en mai 2015. Sanofi a pour responsabilité de renforcer
l'éducation thérapeutique des patients algériens, notamment avec le projet Diab-Educ qui constitue un véritable soutien aux patients
diabétiques, proposant une éducation structurée, élaborée et dispensée par des experts algériens, leur permettant de mieux comprendre leur
pathologie et d'atteindre les objectifs thérapeutiques fixés par leurs médecins traitants.
Plus de 100.000 patients ont été inscrits au programme de support-patients depuis son lancement en 2010. Ce programme allie des séances
d'éducation thérapeutique à la mise à la disposition des patients inscrits d'un numéro vert, accessible gratuitement et permettant de répondre à
leurs questions sur leur maladie. Lors de la conférence, il est rappelé que Sanofi contribue aussi, en partenariat avec les autorités algériennes, à
encourager la recherche en Algérie à travers le prix de la recherche en
santé, en récompensant et promouvant les travaux de recherche réalisés en Algérie dans le domaine de la santé publique.
Port d'Alger: Moins de navires accueillis au 1er trimestre 2017 (APS)
Le Port d'Alger a accueilli un nombre total de 500 navires au premier trimestre de 2017 contre 546 durant la même période de 2016, une
baisse de l'ordre de 8,42%, apprend-on auprès de l'Entreprise du Port d'Alger (Epal).
Le mouvement de la navigation au cours du 1er trimestre 2017 a montré une prédominance des porte-conteneurs avec un nombre de 270 navires,
soit 58% du nombre total des navires opérants, suivis des tankers à
hydrocarbures qui ont affiché une proportion de 15%. Par ailleurs, il est constaté que les marchandises débarquées (composées
surtout des importations) ont représenté 83% du trafic total, en baisse de 1,7% par rapport aux trois premiers mois de 2016. Ceci s'explique
essentiellement par un recul du volume des minéraux, des matériaux de
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construction et de produits pétroliers débarqués. Concernant les
marchandises embarquées, elles ont marqué une hausse de 11,6%, en totalisant un volume de 512,5 tonnes.
Quant au transport maritime des voyageurs, il a été enregistré un transit,
par la gare maritime du port d'Alger, de 27.444 passagers au 1er trimestre de l'année en cours contre 18.573 passagers à la même période
de 2016, une hausse de près de 48%. Les véhicules accompagnés des passagers ont également affiché une forte augmentation en passant à
17.980 véhicules contre 11.752 véhicules, en rebond de 53% entre les deux périodes comparaison.
Baisse des séjours des navires en rade Sur le plan de rendement portuaire, la durée d'attente moyenne des
navires en rade au Port d'Alger s'est rétrécie en passant de 2,01 jours au 1er trimestre 2016 à 1,56 jours à la même période de 2017. Les navires
qui ont enregistré le moins de séjours en rade sont les cargos (moyenne de 0,5 jour ), les porte-conteneurs de l'Entreprise du Port d'Alger (0,84
jour), les cimentiers (0,93 jour), les huiliers (1,43 jour), les porte-conteneurs de Dubai DPW (1,54 jour) et les bitumiers (1,7 jour).
Par contre, les plus longs séjours ont été marqués par les céréaliers
(moyenne de 6 jours), les navires transportant les fers et tubes (4,4 jours), les butaniers (3,8 jours) et les pétroliers (2,9 jours).Pour ce qui
concerne le séjour moyen des navires à quai, il a légèrement reculé en passant de 3,92 jours au 1er trimestre de 2016 à 3,51 jours au même
trimestre de l'année en cours. Les séjours à quai les plus courts ont été connus par les car-ferries
(moyenne de 0,6 jour) et les huiliers (0,95 jour) et les porte-conteneurs de l'Entreprise du Port d'Alger (2,9 jours), alors que les navires qui ont
séjourné à quai avec des durées longues sont essentiellement les navires transportant les verres et tubes (16 jours), les céréaliers (8,7 jours), les
butaniers (5 jours), les porte-conteneurs de Dubai DPW (4,2 jours) et les navires de transport de bétail (3,9 jours).
Immobilier: maîtriser l'évaluation pour stabiliser le marché (APS)
Les experts et agents immobiliers participant aux premières journées de sensibilisation immobilière, tenues mardi à Alger, ont souligné
l'importance de maîtriser les méthodes et techniques d'évaluation
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immobilière pour mettre fin aux prix exorbitants et stabiliser, par
conséquent, le marché immobilier en Algérie. Les intervenants lors de cet évènement organisé par la Fédération
nationale des agences immobilières (FNAI) et le portail internet des
annonces immobilières Lkeria.com, ont insisté notamment sur la nécessité de s'appuyer sur des critères scientifiques pour professionnaliser ce
domaine et contrecarrer les évaluations erronées des intermédiaires illégaux.
Ils ont proposé, dans ce sens, de créer un fichier national des données relatives à l'évaluation immobilière, couvrant les différentes localités du
pays, qui sera actualisé périodiquement et servira de base référentielle de calcul.
"L'évaluation est un acte fondateur qui joue un rôle majeur dans la stabilisation et la régulation du marché et la résorption de la spéculation,
l'instauration d'un climat de confiance entre agences et clients", a estimé le directeur du portail Lkeria.com, Lotfi Ramdani. De son côté, l'expert
Abderrahmane Benyamina a indiqué que l'évaluation immobilière reposait sur plusieurs facteurs juridiques, économiques, physiques et
sociologiques, appelant à faire la différence entre la "valeur" qui
représente une fourchette établie à partir des critères rigoureux et le "prix" qui est le montant encaissé circulant à l'intérieur de cette
fourchette et qui est déterminé à partir d'une négociation entre le vendeur et l'acheteur .
L'expert a rappelé, dans ce cadre, que l'agent immobilier prenait en considération notamment l'emplacement du bien immobilier, son état, sa
surface ainsi que les commodités et équipements autour de ce bien, pour arriver à une valeur justifiée dans le marché immobilier.
Par ailleurs, le président de la FNAI, Abdelhakim Aouidat a fait savoir que la décret 09-18 régissant l'activité de l'agent immobilier faisait
actuellement l'objet d'une révision au niveau du gouvernement. Dans ce cadre, les représentants de quatre (4) ministères (Habitat, Commerce,
Justice et Finances) se sont réunis récemment pour étudier la faisabilité du passage obligatoire par une agence immobilière pour toutes les
transactions, y compris entre particuliers, selon les explications de M.
Aouidat. "Cette mesure, en cours de réflexion, permettra de faire face aux +parasites+ du marché immobilier et le maîtriser à travers des
données statistiques fiables", a-t-il déclaré.
Banque/bourse/Assurance
BAD: les Assemblées annuelles 2017, une occasion pour examiner
les défis de développement en Afrique (APS)
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Les Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiennent du 22 au 26 mai à Ahmedabad
(Inde), sont une occasion pour échanger les points de vue sur les défis de
développement auxquels fait face l'Afrique, souligne le ministère des Finances dans un communiqué.
" Les Assemblées annuelles de 2017 ont été une occasion pour échanger les points de vue sur les défis de développement auxquels fait face le
continent africain et qui s'inscrivent au cœur des Objectifs de développement durable des Nations Unies (OMD) et de l'Agenda 2063 de
l'Union Africaine (UA)", lit-on dans le communiqué. L'Algérie est représentée lors de cette réunion annuelle, qui regroupe des
Chefs d'Etat et de gouvernement, des dirigeants d’institutions internationales et régionales, des ONG et des chefs d'entreprises, par le
ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf.
Cet évènement a constitué également "une opportunité pour présenter les premiers résultats de la stratégie décennale de développement de la BAD
en faveur des pays africains et des cinq grandes priorités (Top 5) à savoir
l'agriculture, l'industrie, l'énergie, l'emploi et l'intégration régionale", ajoute la même source.
D'ailleurs, un panel de haut niveau, auquel a pris part le ministre, a été consacré à l'examen de ces questions.
M. Boudiaf a aussi participé à un panel, intitulé "Leadership pour la transformation de l'agriculture", qui a permis de débattre des moyens
appropriés pour avancer sur la voie de la transformation agricole, de la sécurité alimentaire et de renforcer la résilience aux effets du changement
climatiques, selon le ministère. Ce panel a également donné la possibilité aux Gouverneurs d'examiner les
différentes options politiques pour libérer l'immense potentiel du continent africain et le conduire à se transformer économiquement sous l'impulsion
de l'agriculture et d'une agro-industrie animée par le secteur privé. Le ministre a aussi assisté à une rencontre, dédiée à la coopération entre
l'Afrique et l'Asie, qui a exploré les voies et moyens les plus indiqués pour
un renforcement des échanges entre les deux continents et une implication plus grande du continent asiatique dans la réalisation des "Top
5" initiés par la BAD.
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Commerce
Produits alimentaires de large consommation: Forte hausse des
prix en mars (APS)
Les prix moyens de produits alimentaires de large consommation,
notamment les fruits et légumes, ont connu de fortes hausses durant le mois de mars dernier par rapport au même mois de 2016, a indique le
relevé mensuel des prix à consommateurs des produits alimentaires de base, publié sur le site web du ministère du Commerce.
Les prix moyens mensuels du panier, qui compte une vingtaine de produits alimentaires de large consommation (produits d'épicerie, fruits
et légumes frais et viandes), ont pratiquement tous augmenté en mars dernier, à l'exception de ceux de l'oignon sec (-30%), des oranges (-5%)
et de la viande ovine locale (-1%). Pour les légumes, l'ail importé a affiché la palme des hausses avec une
augmentation de 197% de son prix, suivi de la tomate fraîche qui a
connu une hausse de 82% à 124 DA/kg, de la pomme de terre qui a flambé de 80% à 74 DA/kg et de l'ail local de 45% à 791 DA/kg, selon le
ministère du Commerce. La carotte et la courgette ont enregistré des augmentations de 15 et 6%
respectivement à 61 DA/kg et 92 DA/kg. Concernant les fruits, le prix de la banane a flambé de 200% à près de 700 DA/kg en mars dernier, celui
des pommes importées de 103%, des pommes locales de près de 70% à 310 DA/kg et des dattes de 14% à 502 DA/kg. Les prix moyens mensuels
des oeufs, des viandes blanches et de la viande bovine congelée ont affiché des augmentations respectivement de 30%, 4% et 11%.
Les prix de produits d'épicerie ont suivi la même tendance en mars dernier: les haricots blancs ont augmenté de 16% à 201 DA/kg, le café
de 14% à 686 DA/kg, le riz et les pâtes alimentaires de 7% à 95 DA et 98 DA respectivement. Quant aux lentilles, leur prix a bondi de 5% à près de
200 DA/kg alors que le concentré de tomate a augmenté de 4% à 194
DA/kg.
Commerce : Plus de 126 millions de DA de transactions sans factures relevées (Algérie Eco)
Le chiffre d'affaires de transactions commerciales sans factures, mises au
jour par les services de contrôle du ministère du Commerce, a atteint 126,1 millions de dinars durant la semaine du 7 au 13 mai en cours, selon
un communiqué du ministère du Commerce rendu public aujourd'hui. Par
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ailleurs, le montant de marchandises saisies pour différentes infractions a
dépassé les 30 millions de DA. « Selon ce bilan hebdomadaire des opérations de contrôle du marché,
17.746 interventions ont été menées durant cette période ayant permis
d'enregistrer 1.956 infractions, l'établissement de 1.716 procès-verbaux et la fermeture de 93 locaux commerciaux », indique le ministère dans
son communiqué. Concernant le contrôle des pratiques commerciales et la lutte contre la
spéculation, 8.941 interventions ont été opérées ayant permis de constater 1.103 infractions, l'établissement de 946 procès-verbaux et la
fermeture de 77 commerces. Ces interventions ont ainsi révélé un montant global de 126,1 millions de DA de chiffre d'affaires de
transactions commerciales sans factures, et des gains illicites de 41.780 DA.
Pour ce qui est de la nature de ces infractions constatées, elles portent, selon la même source, sur le défaut d'affichage des prix et tarifs (359
infractions), l'exercice d'activité commerciale sans local (110), la non facturation (109), l'opposition au contrôle (71), le défaut d'inscription au
registre du commerce (60), la pratique de prix illicites (36), la non
modification du registre du commerce (15) et les factures non conformes (5). En matière de contrôle de la conformité et de la répression des
fraudes, les services habilités ont mené 7.905 interventions aux différents stades de distribution ayant permis la constatation de 853 infractions,
l'établissement de 770 procès-verbaux et la fermeture de 16 locaux commerciaux.
Les interventions ont également donné lieu à la saisie de marchandises non conformes ou impropres à la consommation d'une quantité de 62,4
tonnes pour une valeur de 30,48 millions de DA. « Les principales infractions, dans ce domaine de contrôle, sont liées au
défaut d'hygiène et de salubrité (341 infractions), au défaut de conformité aux spécificités organisationnelles (58), au défaut d'étiquetage (53), à
l'absence de l'autocontrôle (49) et au non-respect de la chaîne de froid (10) », ajoute le ministère.
Salah Souilah, président de l’UGCAA : « Des marchés spécifiques
gérés par des grossistes durant le Ramadhan » (Algérie Eco)
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Dans cette interview, le président de l’Union générale des commerçants et
artisans algériens (UGCAA) Mr Salah Souilah nous révèle le programme de l’Union pour le mois du Ramadhan. L’UGCAA prévoit, selon lui, l’ouverture
de cinq marché spécifiques et ce en coordination avec le ministère du
Commerce. La spécificité pour cette année, est que ces marchés seront gérés par des importateurs et des commerçants de gros qui mettront en
vente leurs produits à des prix raisonnables. Algérie-Eco : L’UGCAA nous a habitués à intervenir, à quelques jours
seulement du mois de Ramadhan, auprès des commerçants afin de les sensibiliser sur la disponibilité des produits alimentaire à large
consommation, et sur leurs prix. Qu’avez-vous prévu pour cette année ? Salah Souilah : Comme à chaque année, l’Union a commencé ce travail un
mois avant le mois sacré. Nous avons donné des instructions à nos bureaux de wilayas pour sensibiliser les commerçants pour ce qui est des
prix et de la disponibilité des produits. Et la particularité de cette année, c’est que nous allons organiser en collaboration avec le ministère du
Commerce, des marchés spécifiques. A Alger par exemple, il y aura cinq marché spécifiques qui vont être implantés à l’esplanade de la centrale
syndicale de "l’UGTA" place du 1er Mai, au pavillon "A" Ahaggar de la
SAFEX, Pins Maritimes, à la placette de "Triolet" à Bab el Oued, à la placette à proximité du stade communal "Cheb Cheb"à Rouiba et au
hangar de l’ONILEV, les dunes à Ain Benian. Nous avons fait en sorte également que chaque wilaya du pays organise au moins un marché
spécifique. Vous avez annoncé, il y a quelques jours l’ouverture de marché
« Rahma »pour contrecarrer les spéculateurs pendant le Ramadhan à Alger. Est-ce que ce sont les mêmes marchés dont vous évoquez ?
Auparavant, c’est vrai nous avons donné le nom de « marché Rahma ». Mais nous avons constaté que cette appellation ne correspond pas aux
objectifs de ce genre de marché. Donc nous avons préféré les appeler marchés spécifiques ou de proximité. Les années passées, l’UGCAA
organisait seule ce genre d’initiative. Mais cette année, comme je vous ai précisé, c’est en collaboration avec le ministère du Commerce que nous
avons décidé d’organiser ces marchés.
La particularité de ces marchés pour cette année, c’est que les participants ne sont plus des détaillants mais des grossistes afin de
maîtriser au mieux les prix des produits et de vendre au plus bas des prix. Cela pour éviter les problèmes que nous avons relevé l’année passée, où
les consommateurs se sont plaints de la cherté de certains produits exposés au sein des marchés spécifiques, comme la viande et les fruits.
Probablement trois jours nous séparent du mois de ramadhan, et cette année, les consommateurs ont remarqué un fait inhabituel, celui de la
stabilité des prix des fruits et légumes. Quel commentaire faites-vous à ce sujet ?
Il faut savoir que le mois de Ramadhan coïncide, cette année, avec la saison des récoltes. Tous les aliments qui ont posé problème seront
disponibles et en abondance cette année. Je confirme aussi que les prix seront abordables même pendant le mois de ramadhan. Comme vous
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l’avez souligné, on était habitué à voir une flambée des prix une ou deux
semaines avant le mois sacré, mais fort heureusement cette année, les commerçants ont répondu à notre appel et aux appels des pouvoirs
publics, celui de maitriser les prix, de s’éloigner de la spéculation.
Les prix des fruits et des légumes enregistrent, depuis quelques jours, une baisse de plus de 40%. Vous avez dû constater l’offre abondante de
légumes et la baisse de la demande sur certains produits. Comme de coutume, les marchés sont inondés de légumes pour ce mois de mai.
Certains prix des légumes ont même baissé, on voit actuellement la pomme de terre cédée entre 35 et 40 DA le kilo au lieu de 100 Da le kilo,
il y a un mois de cela. Cédée, il y a quelques jours, à 180 DA/kg, la tomate est à 50 DA, le prix de la courgette varie entre 30 et 60 DA, celui
de la laitue oscillant entre 50 et 65 DA le kg et l’ail cédé à 100 DA et même 75 DA.
Tout semble être à portée des ménagères. La carotte entre 50 et 60 DA le kg, la pomme de terre à 55 DA et le citron entre 80 et 100 DA/kg.
L’oignon vert a plongé jusqu’ à 25 Da.Même cas pour les fruits. Il y a une abondance de certains fruits comme les pastèques, malgré que ce ne soit
pas encore la saison. Je vous informe à ce sujet que la wilaya de Biskra
pourrait alimenté 25 wilayas en matière de pastèque tellement que sa production cette année est très importante.
Quelles autres activités vous avez programmé pour ce mois de Ramadhan ?
Comme à l’accoutumé, nous allons nous consacrer cette année aux restaurants Rahma et à la distribution du Couffin de Ramadhan. Et je
rassure que l’approvisionnement de ces restaurants de produits alimentaires se fera en présence des contrôleurs afin d’éviter tout
problème d’hygiène. Enfin, je rassure que dans les marchés du gros, la tendance à la baisse des prix se poursuivra jusqu’à la fin du mois de
Ramadhan et l’approvisionnement du marché en fruits et légumes sera assuré durant ce mois sacré. Il est même prévu des produits moins chers.
Energie
Lancement du Cluster énergie solaire (APS)
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Le Cluster d'énergie solaire a été lancé mercredi à Alger par un noyau de
PME évoluant dans le secteur des énergies renouvelables avec la collaboration du ministère de l’Industrie et des mines.
Lors de la cérémonie du lancement de ce Cluster, le directeur général de
la PME au niveau de ce ministère, M. Abdelghani Mebarki, a indiqué que ce cluster regroupera 16 entités, permettant la mutualisation d’entreprises
d’une même filière faisant partie d'une chaîne d’activités qui se complètent et liées entre elles par des opérations d’achat et de vente.
Il s'agit de la mise en place du 4ème cluster industriel après ceux des boissons, de la mécanique de précision et de l'économie numérique déjà
en activité. Selon ses explications, un cluster est l'ensemble des activités
complémentaires qui concourent, de l'amont à l'aval, à la réalisation d'un produit fini, relevant que la faiblesse de l’industrie d’un pays est corrélée
au manque de solidarité entre les entreprises d’une même chaîne de valeur.
Par ailleurs, il a avancé que deux autres clusters étaient en cours de création qui sont ceux de plasturgie et dattes.
Pour sa part, le président du Group Innovinvest, Mohamed Réda Smahi, a
souligné que la création d'un cluster énergie solaire est le moyen le plus approprié pour lancer, dans des délais courts, des rencontres
professionnelles et opérationnelles pour un examen de toutes les propositions et de toutes les initiatives permettant la mise au point et le
renforcement d'un programme industriel puissant et diversifié, dédié à la réussite du programme national des énergies renouvelables.
Il s'agit aussi de définir les formes possibles de mobilisation des ressources humaines, matérielles et financières nationales pour la réussite
des projets des énergies renouvelables (ENR) lancés par le pays et de soumettre aux pouvoirs publics des propositions efficientes, consensuelles
et les plus opérationnelles quant à la promotion et à la protection des industries ENR.
Ce cluster, a-t-il poursuivi, va permettre d'établir des passerelles et des occasions qui faciliteront grandement la coopération et les relations entre
ses membres et avec d'autres organismes et Institutions.
S'agissant de l'assemblée constituante de ce cluster, elle devrait se tenir à la fin juin prochain pour permettre d'adopter un plan d'action.
Dans ce contexte, l'expert en énergie, Mourad Preur, a mis en exergue les enjeux de la transition énergétique et le positionnement de la filière du
photovoltaique, affirmant que l'Algérie est décalée dans ce domaine en matière de production et de consommation. Il a également soutenu que
les PME doivent être à l’avant-garde du combat dans ce domaine. Le montage des clusters, résultat d'un processus initié et soutenu par la
DG PME qui est un partenariat entre le ministère de l'Industrie et l'Union européenne en collaboration avec le programme d'appui allemand Giz.
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Energies renouvelables : rencontre algéro-européenne le 13 juin
(Algérie patriotique)
L’Algérie abritera un forum d’affaires consacré à l’investissement dans les
énergies renouvelables le 13 juin prochain à Alger, a indiqué Ali Mokrani, directeur de la coopération avec l'Union européenne au ministère des
Affaires étrangères. Ce forum entre dans le cadre de l’application du programme de financement pour soutenir le développement des énergies
renouvelables et d’amélioration de l'efficacité de l'énergie en Algérie, signé le 13 mars dernier entre les deux parties, en vertu de laquelle l’Union
européenne financera un programme d’aide au développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Le responsable aux
AE a ajouté que l'Algérie accueillera ce forum d'affaires sur les énergies
renouvelables pour l’aider au lancement de son programme de production de 4 000 MW.
Le programme d’appui de l’Union européenne concerne la formation et la qualification des entreprises ainsi que la réglementation et les relations
d’affaires. La mise en œuvre de ce programme permettra «la réalisation de la stratégie algérienne de sortie de la dépendance des hydrocarbures
pour s’orienter vers les énergies renouvelables», a déclaré M. Mokrani, ajoutant que «l’Algérie s’est fixé des objectifs qui visent le marché
national et le partenaire européen ainsi que l'Afrique» et que ce programme «va créer une dynamique entre les institutions algériennes et
européennes». La même source espère que le forum d'affaires sera couronné par la création de relations de partenariat entre les deux parties
et ajouté que trois offres majeures pour l'acquisition d'équipements ont été lancé.
Pour rappel, le projet algérien Atlas 1, qui vise à produire 4050 MW et se
divise en trois phases pour produire 1 350 mégawatts d'énergie solaire à chaque phase, fait l’objet d’un appel d’offres national et international avec
obligation de produire localement l'équipement destiné à ces centrales solaires.
Le soutien européen au programme d’énergies renouvelables consiste à aider les autorités algériennes à revoir et à mettre en place les organes
institutionnels, politiques et réglementaires pour la réalisation des politiques énergétiques durables grâce à la généralisation des énergies
renouvelables et de l'efficacité de l'énergie. Il vise aussi à contribuer à faciliter les investissements privés (nationaux et étrangers) et les projets
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à moyen terme dans les énergies renouvelables et l'efficacité de l'énergie
et à renforcer les capacités techniques.
Mourad Preure, expert en énergie : «La transition nécessite une
modification structurelle des modes de production et de consommation» (Reporters)
Reporters : L’Algérie est-elle prête pour la transition énergétique ? Mourad Preure : Il faut savoir que nous sommes décalés par rapport à la
marche du monde. L’Algérie est en décalage de par la structure de sa consommation énergétique. Notre énergie primaire est quasiment 100%
constituée d’hydrocarbures, tandis que dans le monde, celle-ci s’élève à 55%. Notre consommation énergétique n’est pas soutenable à long terme.
Comment doit être entreprise cette transition ? La transition énergétique doit être portée par les entreprises dans une
démarche up-bottom et bottom-up. Ca ne peut pas émaner d’une dynamique d’en haut uniquement. D’autre part, le progrès technique doit
être au cœur de la transition énergétique, la fertilisation croisée entreprise-université au cœur de la dynamique, car on ne peut pas créer
d’industrie de l’énergie solaire uniquement avec des projets clés en main.
Il faut développer les différentes filières, notamment celle du silicium. Où se situe l’Algérie en termes de consommation énergétique ?
Notre consommation nationale est de 903 kwh/hab. Il y a une forte marge de progression en termes de consommation qu’il faut prendre en compte.
L’énergie renouvelable en Algérie ne représente que 0,02% du bilan énergétique national. L’Algérie est une pile électrique à ciel ouvert, et
nous sommes les seuls à ne pas le savoir. Qu’en est-il des énergies renouvelables à l’échelle mondiale ?
Au niveau mondial, nous constatons que la croissance énergétique n’est pas soutenable. L’énergie sera convoitée, ce qui induira plus de violence
pour y accéder. Aussi, le modèle de croissance énergétique mondial n’est pas soutenable
en termes climatiques, ce qui rend extrêmement important l’impératif de limiter à 2°C le réchauffement de la planète.
D’autre part, le solaire coûte aujourd’hui 80% moins cher qu’il y a 7 ans.
A savoir également que 286 milliards de dollars ont été investis en 2015 au niveau mondial dans le renouvelable, ce qui est exceptionnel. C’est une
révolution qui est en train de se produire. La même année, les pays émergents dominaient cet investissement pour la première fois.
L'Algérie propose la mise en place d'un comité OPEP-non OPEP
pour l'évaluation du marché énergétique (APS)
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L'Algérie propose la mise en place d'un comité OPEP-non OPEP
d'évaluation du marché énergétique afin de renforcer la coordination entre les pays producteurs, a indiqué mercredi à Vienne le ministre de l’Energie,
Noureddine Boutarfa, dans une déclaration à la presse.
La mission d'un tel comité, s'il venait à être créé, sera plus large que celle du comité ministériel de suivi de l'accord OPEP-non OPEP chargé
uniquement d'examiner le niveau du respect des engagements des pays producteurs, a expliqué M. Boutarfa qui se trouve dans la capitale
autrichienne pour prendre part à la réunion du haut comité de monitoring conjoint OPEP et non OPEP, ainsi qu'à la 172ème conférence ministérielle
de l'OPEP et à la conférence ministérielle OPEP et non OPEP. "Nous avons besoin d'évaluer le marché de manière plus globale et
regarder l'impact de toutes les offres d'énergies notamment les renouvelables ainsi que le gaz et le pétrole de schiste, afin de pouvoir
discuter entre producteurs et voir quelles mesures peuvent être raisonnablement prises", a-t-il soutenu.
M. Boutarfa a souligné, à ce propos, que plusieurs pays, notamment la Russie et l'Arabie saoudite, voyaient la proposition algérienne "d'un bon
œil" et la trouvaient "intéressante".
Concernant l'accord de réduction de la production signé en décembre dernier à Vienne par les pays OPEP et non OPEP, le ministre a constaté
qu'il avait commencé à influencer le marché physique mais devrait continuer au-delà de décembre 2017 pour atteindre pleinement ses
objectifs. "Les résultats de l'accord ont mis du temps. L'augmentation des prix sur
les trois premiers mois de 2017 s'explique plus par l'effet psychologique de l'accord que par un effet réel du marché. Les fondamentaux du marché
n'ont pas vraiment été modifiés durant ces mois, mais maintenant oui, le marché physique commence à répondre", a-t-il soutenu.
Selon le ministre, l'impact de l'accord va être ressenti davantage, au regard des indices hebdomadaires des stocks pétroliers qui ont nettement
chuté ainsi que de l'augmentation de la demande attendue sur les mois prochains.
Cette tendance s'explique notamment par le niveau "appréciable" du
respect des engagements des pays concernés par cet accord, en vigueur depuis janvier 2017, et qui a atteint 92% par les producteurs hors OPEP
et 100% par les producteurs OPEP. "C’est un résultat très positif", s'est-il réjoui, en rappelant que "certains
croyaient que l'accord n’allait pas être respecté". L'objectif visé "immédiatement" est de maintenir les cours de pétrole
entre 50 et 60 dollars, a fait valoir M. Boutarfa, en expliquant qu'en Algérie, "nous avons toujours dit qu'avec cette (fourchette des cours), on
serait heureux. On verra par la suite comment va évoluer le pétrole de schiste".
"Le marché attend aujourd’hui à ce qu’on aille au-delà de décembre 2017", a-t-il avancé en mettant en exergue la nécessité pour les pays
producteurs d'être "pragmatiques, dynamiques, proactifs, plus à l'écoute du marché et de s’adapter très rapidement".
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Et c'est dans ce sens que l'Algérie propose la mise en place d'un comité
OPEP-non OPEP d'évaluation du marché énergétique afin de renforcer la coordination entre les pays producteurs.
Vienne: Boutarfa s'entretient avec plusieurs ministres de l'énergie de pays OPEP (APS)
Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, s'est entretenu à Vienne avec ses homologues de l'Arabie Saoudite, Khalid Al-Falih, du Qatar,
Mohammed Bin Salah Al-Sada, et de l'Equateur, Carlos Pérez. Ces rencontres se sont tenues à la veille de la 172ème conférence
ministérielle des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévue jeudi dans la capitale autrichienne.
M. Boutarfa et ses homologues se sont ainsi félicités du niveau de conformité des pays OPEP et non OPEP aux engagements contenus dans
la déclaration de coopération qu'ils avaient signés lors de la conférence
ministérielle OPEP et non-OPEP en décembre 2016. Ils se sont dits "satisfaits" des efforts déployés et maintenus par les pays
OPEP et non OPEP qui ont ainsi envoyé un fort signal témoignant de leur engagement et volonté de stabiliser les marchés pétroliers sur le moyen et
long termes. Dans ce sens, ils ont mis en avant la nécessité de prolonger l'accord OPEP
et non OPEP pour une durée supplémentaire de neuf (9) mois à compter de juillet 2017.
Ils se sont également montrés "favorables à la proposition algérienne de maintenir le cadre de coopération et de dialogue OPEP et non OPEP pour
l'année 2018. Par ailleurs, M. Boutarfa a pris part mercredi à la troisième réunion du
Comité conjoint de monitoring OPEP-non OPEP. Avant de se rendre à Vienne, M. Boutarfa s'était rendu la semaine
dernière à Baghdad et à Moscou pour élargir l'adhésion au principe de
l'adoption d'une position commune quant à la prolongation de l'accord de réduction de la production pétrolière des pays OPEP et non OPEP.
Visant à assurer un retour à l'équilibre du marché d'ici le premier trimestre 2018, cette position a été effectivement affirmée lors de la
rencontre du ministre de l’Energie avec ses homologues irakien, Jabbar al-Aluaibi, et russe, Alexander Novak, qui se sont exprimés en faveur d'une
prolongation de l'accord sur une réduction de la production pour une durée de 9 mois supplémentaires.
Ce principe avait également été retenu lors de la visite du ministre vénézuélien du Pétrole et des mines, Nelson Martinez, en avril dernier à
Alger, pour soutenir la reconduction de l'accord entre les pays OPEP et non OPEP.
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Un accord OPEP-non OPEP sur une prolongation de la réduction de la
production de pétrole semble certain puisqu'il a déjà acquis un très large consensus.
A plusieurs reprises, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh,
s'est dit confiant sur la perspective d'une prolongation des quotas de production de pétrole, ainsi que les pays du Golfe membres de l'OPEP qui
se sont montrés favorables à cette extension. Pour rappel, l'OPEP et des pays producteurs hors OPEP avaient convenu,
en décembre 2016 à Vienne, d'un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d`années, pour agir ensemble en réduisant leur production
d`un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017 à raison de 1,2 mbj par l'OPEP et 600.000 bj par onze pays hors-OPEP (Azerbaïdjan, Brunei,
Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan).
En application de l'accord de l'OPEP, M. Boutarfa avait instruit en décembre dernier l`Agence de régulation des hydrocarbures (Alnaft) de
faire procéder par les contractants de gisements d`hydrocarbures liquides à une réduction totale de leur production d`hydrocarbures liquides de
50.000 barils par jour à répartir équitablement entre tous les
contractants, et ce, à compter du 1er janvier 2017 pour une première période de 6 mois.