jean- louis flores
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L'apport de L'Infirmière de Santé au Travail Analyse Ergonomique de la situation de travail Pour une approche globale. Jean- Louis FLORES Laboratoire d’Ergonomie Université Claude Bernard 43, Boulevard du 11 Novembre 69622 VILLEURBANNE Cedex. lundi 31 mars 2008. PLAN. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Jean- Louis FLORES
Laboratoire d’Ergonomie Université Claude Bernard
43, Boulevard du 11 Novembre69622 VILLEURBANNE Cedex
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 2
PLANPLAN
I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail
III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises
IV – L’approche qui en résulte
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« Et maintenant que faire pour traiter des questions de santé au travail? »« Et maintenant que faire pour traiter des questions de santé au travail? »
Des maladies professionnelles spécifiques– Pathologies d’organisation
– Pathologies liées aux manque de marges de manœuvre des salariés
– ……….
L’évolution des populations
La question de la pénibilité
…………….
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Les faitsLes faits
Les pathologies d’hyper sollicitation– TMS = 73% des MP
Les risques psychosociaux– Le stress
Les questions posées par les restrictions d’aptitudes
– Les difficultés de mettre en place les opérations de reclassement
………………………….
Des approches spécifiques ?
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Source INRS (Avril 2007)Source INRS (Avril 2007)
Affections provoquées par les poussières d'amiante
Affections périarticulaires
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TMS – Statistiques 2006 MP Source INRS (Novembre 2007)TMS – Statistiques 2006 MP
Source INRS (Novembre 2007)
Les affections péri articulaires – Tableau 57 : 29 379 cas reconnus
– Premières cause des maladies professionnelles : 69,4 %
Les lombalgies : – tableaux n° 97 (411 cas) et 98 (2 251 cas),
– 3e cause de maladies professionnelles.
Les TMS représentent les trois quarts des maladies professionnelles reconnues.
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Une nouvelle façon d’analyser les causes des accidents du travail
Une nouvelle façon d’analyser les causes des accidents du travail
La fonction de maintenance augmente de façon significative la probabilité d’avoir un accident
– (Installation, entretien, réglage, réparation)
Le poids des situations non stabilisées
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Taux d’accident selon les indicateurs d’organisation du travail
( Sources DARES)
Taux d’accident selon les indicateurs d’organisation du travail
( Sources DARES)
Travailler sous contraintes machiniques 14%
Interrompre son travail pour effectuer une tâche plus urgente
11%
Travailler avec des délais courts 13%
Travailler sous la pression d’une demande extérieure 8 %
Manquer d’information pour faire son travail correctement 11%
Proportion de salariés ayant déclarés un AT
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PLANPLAN
I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail
III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises
IV – L’approche qui en résulte
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Définition des maladies professionnellesDéfinition des maladies professionnelles
Maladies pour lesquelles l'environnement de travail et la réalisation du travail contribuent de manière significative.
(Définition des maladies liées au travail adoptée par l'OMS -1985)
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Modèle 1 - La santé c’est l’absence de maladies
Modèle 1 - La santé c’est l’absence de maladies
«Pas de pathologies, pas de déficiences »
Définition négative insatisfaisante
Position très déterministe oblitérant la part active des sujets, leur projet, leurs spécificités, leur parcours professionnel, etc.
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La santé Modèle 1La santé Modèle 1
La santé est menacée par la sollicitation insuffisante, excessive ou inappropriée des fonctions physiologiques et cognitives.
– La recherche des seuils
– L ’approche normative
– L ’approche déterministe
Une métrique de la santé basée sur des « standards »
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Les évolutions en matière de définition de la santé
Les évolutions en matière de définition de la santé
De l'absence de maladie, voire de la simple survie, la santé est devenue « un état de bien-être complet, physique, mental, et social » (Définition OMS)
La « santé » ce n ’est pas uniquement la non maladie
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La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
«la capacité de s’adapter à un environnement sans cesse en évolution
sans prélèvement sur ses capacités vitales
en y puisant des possibilités nouvelles pour son propre développement».
« Groupe pluridisciplinaire sur la santé »
La santé fait l’objet d’une « construction » dynamique
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«La santé, c’est pour chaque homme, chaque femme, chaque enfant, d’avoir les moyens de se construire un cheminement personnel et original vers un état de bien-être physique, psychique et social».
Dejours, Travail Humain, 1995
La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
La construction de la santé suppose une marge de manœuvre
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La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
«la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut– réaliser ses ambitions
– satisfaire ses besoins
– évoluer avec le milieu et s’adapter avec celui-ci.»
1ère Conférence internationale pour la promotion de la santé à Ottawa (1986 )
La santé fait l’objet d’une « construction » individuelle et collective
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Dimensions psychique et dynamique de la santéDimensions psychique
et dynamique de la santé
Etre en forme, avoir le sentiment de vivre une vie qui se tient.
Se sentir libre, ce qui implique autant le sentiment d’avoir barre sur les choses que la connaissance et l’acceptation de ses propres limites.
Enfin, percevoir la suite des événements vécus comme une unité susceptible de faire sens et de se constituer une histoire.»
P. Davezies
La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
La santé Modèle 2 Développement, environnement,
construction sociale
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La santé Modèle 2La santé Modèle 2
La santé est l ’objet d ’une construction (de constructions) individuelle et collective dans un cadre social
Elle est favorisée lorsque le « milieu » permet à l’individu d ’apporter une contribution reconnue.
Elle est mise en danger lorsque les contraintes ne permettent plus d ’élaborer des stratégies originales pour sauvegarder son intégrité et son identité
Une approche de la santé basée sur les conditions de mobilisation des «
capacités potentielles »
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La santé au travailLa santé au travail
La santé est l ’objet d ’une construction
– L ’approche probabiliste
– Phénomène complexe
– Rupture d ’un équilibre
– Elle s’inscrit dans une histoire (des histoires)
Modèle 1
Modèle 2
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La santé fait l’objet d ’une construction sociale en lien avec
l’environnement
La santé fait l’objet d ’une construction sociale en lien avec
l’environnement
La définition de la santé s'est orientée vers la capacité de la personne à fonctionner de façon optimale dans son environnement ou à s'adapter à son environnement
Le développement d'une affection influe sur « la capacité et la performance de l'individu en tant que membre participant d'un groupe hautement interdépendant »
La santé se définie en interaction avec l ’environnement de l ’individu
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PLANPLAN
I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail
III – La prise en compte de nouvelles modalités du fonctionnement des entreprises
IV – L’approche qui en résulte
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La revanche des savoir-faire
L’évolution des organisations entraîne une obsolescence rapide des prescrits, décrits et formalisés.
L’évolution de la complexité des interactions dans la situation de travail
– due à la complexité des organisations
– à la recherche de décloisonnement par l’ouverture de l’ensemble des secteurs de l’entreprise : démarche qualité, développement durable,…..
La rationalité du prescrit n’est pas toujours cohérente avec « la non rationalité » du réel
– urgence
– incertitude
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Certains savoir- faire routiniers ont été transférés aux machines
L’opérateur a pour principal fonction de gérer les incidents
– Diagnostic,
– Compromis opératoires
– …………………….
Des « savoir-faire » routiniers au « savoir- intervenir »
Augmentation du nombre de variables et du nombre de solutions ce qui rend essentiel le « raisonnement
conditionnel
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Des modalités particulières de l’engagement dans le travailDes modalités particulières
de l’engagement dans le travail La diminution des prescriptions organisationnelles
– Accroissement de l’engagement de individus dans son travail
» Dans le processus de production
» Dans les processus de gestion de « l’unité de travail »
– Nécessité d’une compréhension globale du système
– Réaction autonome aux incidents et aléas
La notion « d’obligations implicites » (De Tersac 1993)
Un sur prescrit de performance et un sous prescrit de comment atteindre la performance
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Le rôle des collectifs
La construction des compétences collectives (compétence d ’un collectif)
– Partage de situations-problèmes
– Partage de références et d ’éléments permettant de faire un diagnostic
– Mise en débats et partage des solutions
C’EST DANS L ’INFORMEL QUE SE CONSTRUIT LA COMPETENCE D’UN COLLECTIF
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Nouvelles formes d’organisations
Evolutions technologiques
Nouvelles exigences
Évolution des marges de manoeuvre
26
L ’augmentation de la complexité, la diminution des marges de manoeuvre
CHANGEMENT DU TRAVAIL
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ConclusionConclusion
Le travail a changé Le positionnement sur le travail a changé Les contraintes de travail ont changé L’idée que l’on se fait de la santé a changé ………………………..
Conditions de travail
Santé et travail
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Le travail et ses contraintes évoluent
Évolutions du contexte et du système de production
De nouvelles questions en analyse du travail
De nouvelles questions du point de vue des conditions de travail
Évolution des méthodes en analyse du travail
L’évolution du système de production et des questions posées en matière de conditions de travail
L’évolution du système de production et des questions posées en matière de conditions de travail
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PLANPLAN
I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du
fonctionnement des entreprises
IV – L’approche qui en résulte
– L’approche globale en Ergonomie
– L’analyse d’une situation de travail
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Les représentations habituelles de l’ergonomieLes représentations habituelles de l’ergonomie
Normes et standards ergonomiques
La « mesure des couts » du travail
La recherches des seuils
Un approche techno centrée
L’expert, le spécialiste en ….
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Un changement des modèles d’action sur le travail
Un changement des modèles d’action sur le travail
Aller au-delà de la compréhension et de la description
Se préoccuper de la connaissance du réel
Transformer les conditions de travail
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L’expertise ,les connaissances sur le travailL’expertise ,les connaissances sur le travail
« Nous sommes tous tayloriens, dans la mesure où nous prétendons détenir un savoir spécifique sur le travail et les salariés, savoir que les travailleurs ne possèdent pas »
LA NECESSAIRE PRISE EN COMPTE DE CELUI (CELLE) QUI TRAVAILLE
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Opérateurs ou salariés ? Les « opérateurs » existent
– Les objectifs de la tâche (travail prescrit) ne peuvent être atteints sans contributions personnelles des salariés
– Le travail réel est une interaction dialectique entre les tâches normatives et les activités intelligentes
Ils sont en situation
– Peut-on utiliser des modèles universels ?
– Peut-on transférer des connaissances issues du laboratoire
L’ANALYSE DU TRAVAIL EST EMPIRIQUE
VS UNE ANALYSE NORMATIVE
L’analyse du travail pour …..L’analyse du travail pour …..
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L’analyse du travail pour …..L’analyse du travail pour …..
Il s’agit bien d’une rencontre entre celui (celle) qui travaille et celui qui analyse le travail
Distinguer les caractéristique du travail utile à l’action
La question des modèles
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Si on considère l’homme comme un des éléments du système
« objet dont on peut connaître les caractéristiques et les limites ”
Approche normative qui fait coïncider les caractéristiques de l’individu avec le “ système ” de production
Si on considère les hommes comme des acteurs dans le système
Compréhension de son fonctionnement, des régulations et de la gestion des compromis. Comment les variabilités sont traitées.
“ Etude des échanges régulatifs entre l’environnement professionnel et l ’opérateur »
Le modèle des hommes au travail?
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« Il s'agit plus de "savoir lire le fonctionnement de l'entreprise" et d'en tirer des conclusions en termes de conditions de travail que d'appliquer des "recettes" dont on a déjà testé les limites »
« L’analyse du travail doit non seulement débrouiller l’écheveau et trouver les solutions mais encore découvrir des régularités, des lois dans l’apparent désordre qu’il a analysé »
Alain WISNER
Le point nodal de l ’approche est centré sur l ’analyse des activités : méthode de lecture du fonctionnement de l ’entreprise
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De quoi fait-on l ’analyse ?
Les problèmes importants ne concernent plus
uniquement l ’ergonomie du poste et des
informations que l ’homme reçoit de sa machine,
mais concernent les systèmes, organismes
complexes où interviennent des mécanismes de
régulation et d ’auto-organisation
Faverge
DE L ’OUTIL AU SYSTEME
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Un individu
Un collectif
Un contrat Une organisation
Un système technique
Une performance à atteindre et les effets sur …
Un contexte de production
Un contexte économique et social
L’analyse du travail :une approche « système »
Ce que l’on cherche à comprendre c’est la structure du systèmeet comment elle se construit
1
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Caractéristiques
sexe, âge, capacités fonctionnelles, caractéristiques physiques,..
Expérience, acquis de formation
Etat instantané
fatigue, biorythme,
vie hors travail
Objectifs
Outils
nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation
Temps
horaires, cadences
Organisation du travail
consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,..
Environnement
espaces, toxiques, ambiances physiques,
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE
CONTRAT
ACTIVITEDE
TRAVAIL
Contexteéconomique, social,technique
PRODUCTIONQUALITE
SANTEACCIDENTS
COMPETENCES
TACHES PRESCRITES
TACHESREELLES
L ’APPROCHE GLOBALE PERMET L ’OPERATIVITE DES MODELES ELABORES
EN ANALYSE DU TRAVAIL
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Les enjeux de l’intervention
Les enjeux de l’intervention
Interventions qui portent sur la transformation d’un système de production (d’un « travail »).
Situations où une diversité d’acteurs sociaux contribuent à construire des représentations sur le travail
L’intervention se fait dans un contexte particulier ou se confrontent des points de vue singuliers sur
le Travail
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Le nécessaire changement des représentations sur le travail
Le nécessaire changement des représentations sur le travail
L’Ergonome (Ergonomie) contribue à la transformation des situations de travail en transformant les représentations du travail présents chez les acteurs sociaux (F. Daniellou – 1999)
« Les résultats de l’analyse du travail n’ont pas d’effet par leur seule valeur de vérité »
« C’est la mise en discussion, auprès des acteurs sociaux pertinents, qui enclenche le processus de transformation »
2
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« Intervenir en ergonomie»
« Intervenir en ergonomie»
« Pour transformer les situations de travail, l’ergonome contribue à transformer des points de vue, en mettant en circulation, dans l’interaction sociale, d’autres descriptions du travail que celles qui prévalaient jusqu’alors ? » *
« Une re-présentation des comportements (au sens d’activités) d’opérateurs dans une situation de travail donnée, et permettant d’agir sur cette situation » **
« Construire un diagnostic en termes d’écarts aux descriptions antérieures »*.
*Daniellou** De Montmolin
3
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La règle des trois appuisLa règle des trois appuis
La mise en pratique de l’approche système
La question du modèle (des modèles)
– Modèle de l’Homme au travail
– Modèle de l’intervention
Le travail sur les représentations
– Représentations sur le travail
– Représentations sur la modalité des transformations
– Représentations sur le travail de l’ergonome
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 44
PLANPLAN
I – De nouvelles questions, attentes en analyse du travail
II – Les nouveaux modèles de santé au travail III – La prise en compte de nouvelles modalités du
fonctionnement des entreprises IV – L’approche qui en résulte
– L’approche globale en Ergonomie
– L’analyse d’une situation de travail
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 45
La règle des trois appuis (Bis)
Construire et mener l ’intervention
COMPRENDRE LE TRAVAILPOUR LE TRANSFORMER
Les déterminants
L ’activité
Les conséquences
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Caractéristiques
sexe, âge, capacités fonctionnelles, caractéristiques physiques,..
Expérience, acquis de formation
Etat instantané
fatigue, biorythme,
vie hors travail
Objectifs
Outils
nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation
Temps
horaires, cadences
Organisation du travail
consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,..
Environnement
espaces, toxiques, ambiances physiques,
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE
CONTRAT
ACTIVITEDE
TRAVAIL
Contexteéconomique, social,technique
PRODUCTIONQUALITE
SANTEACCIDENTS
COMPETENCES
TACHES PRESCRITES
TACHESREELLES
L ’APPROCHE GLOBALE PERMET L ’OPERATIVITE DES MODELES ELABORES
EN ANALYSE DU TRAVAIL
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 47
Caractéristiques
sexe, âge, caractéristiques physique,..
Expérience, acquis de formation
Etat instantané
fatigue, biorythme,
vie hors travail
Objectifs
Outils
nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation
Temps
horaires, cadences
Organisation du travail
consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,..
Environnement
espaces, toxiques, ambiances physiques,
CONTRAT
TACHES PRESCRITES
TACHESREELLES
ACTIVITEDE
TRAVAIL
PRODUCTIONQUALITE
SANTEACCIDENTS
COMPETENCES
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE
Déterminants
Travail réel et activités
Conséquences
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Description d ’une situation de travail1er niveau d ’analyse : les déterminants
Qui ?Age, sexe, ancienneté, statutQualification, formationExpériences et compétences..........
Pour quoi faire ?ProductionDélaisQuantité et qualité................
Avec qui ?Equipe et collectif de travailHiérarchie..........
Comment ?Technologie, OrganisationProcédures..........
Avec quoi ?Matérieloutils, poste..........
Où ?Cadre bâtiEspace, circulationAmbiance physique..........
Quand ?Horaires et duréeRythme de travail..........
SITUATIONDE TRAVAIL
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Travail prescrit Ensemble des objectifs assignés et des prescriptions
définies par l’entreprise Fonctions
– Poste = ensemble de fonctions (préparation, assemblage, ..)
– Pour chaque fonction : moyens techniques, humains, organisation du travail,..
Normes de production– objectifs à atteindre
– critères quantitatifs et qualitatifs Procédures
– gamme , enchaînements,.. Consignes
– écrites, verbales, implicites
– règles à respecter
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 50
Tâche prescrite –Tâche réelle - Activité ?
La tâche indique ce qui est à faire, l’activité ce qui se fait
La notion de tâche véhicule l’idée de prescription.
La notion d’activité renvoie à ce qui est mis en jeu pour exécuter les prescriptions.
LEONTIEVTâche = but donné dans des conditions
déterminées
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 51
Tâche prescrite/Tâche réelleTâche prescrite/Tâche réelle
BUT OU ETAT FINAL A OBTENIR
LES ETAPES ET LES MOYENS MIS A DISPOSITION POUR LE FAIRE
TACHE PRESCRITE
TACHE REELLE
(EFFECTIVE)
Prescrite : tâche conçue par celui qui commande ( organise, décide ….) l’exécutionEffective : tâche réalisée par celui qui accomplit
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 52
Travail prescrit - Travail Réel
D'une part celle des exigences de la tâche
D’autre part celle des activités par lesquelles les individus répondent réellement à ces exigences
Le statut des écarts entre le travail prescrit et le travail réel
3
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 53
Le statut des écart prescrit/réel ?Le statut des écart prescrit/réel ?
Le travail prescrit, celui des procédures ne rend compte que partiellement du travail effectif, réel, réalisé par les opérateurs.
Une entreprise ne peut vivre que dans le mouvement. Cette dynamique ne peut qu’entraîner des variabilités de fonctionnement qui peuvent être à l’origine de situations-problème.
Les problèmes, ou les dysfonctionnements, font partie de la vie normale d’une entreprise. Ce qui importe c’est la pertinence, l’efficacité des systèmes de régulation mis en place
Il s’agit alors d’accorder une place particulière à ces régulations dans l’analyse du travail : les identifier et en analyser les coûts individuels et collectifs.
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 54
Écarts prescrit - réel ? Écarts prescrit - réel ?
Les limites d’une analyse du travail en terme d’écart entre tâche et activité
Le sens des écarts prescrit – réel La question de « l’acceptabilité » des écarts Qui est acteur dans la compréhension des écarts ?
La pédagogie des écarts et des dysfonctionnements
Peut –on envisager un monde virtuel sans dysfonction ?
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 55
Le dysfonctionnement ?Le dysfonctionnement ?
Le dysfonctionnement renvoie sur la normalité
Fonctionnement nominal / dégradé
Le partage de la « normalité »
Quand le fonctionnement dégradé devient la norme où est le « dysfonctionnement » ?
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 56
Caractéristiques
sexe, âge, caractéristiques physique,..
Expérience, acquis de formation
Etat instantané
fatigue, biorythme,
vie hors travail
Objectifs
Outils
nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation
Temps
horaires, cadences
Organisation du travail
consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,..
Environnement
espaces, toxiques, ambiances physiques,
CONTRAT
TACHES PRESCRITES
TACHESREELLES
ACTIVITEDE
TRAVAIL
PRODUCTIONQUALITE
SANTEACCIDENTS
COMPETENCES
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE
L ’analyse de l’activité le point nodal de l’approche
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 57
Les préalables à l ’analyse de l ’activité de travail
Activité =
– Expression de la relation entre l ’Homme et son environnement de travail
– Distinguer performance et activité
– Distinguer tâche et activité
– La notion d ’observable
Donner du sens à l ’analyse de l ’activitéDonner du sens à l ’analyse de l ’activité
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 58
Description d ’une situation de travail2éime niveau : l ’activité
SITUATIONDE TRAVAIL
Activités
"Occuper des postures et réaliser des gestes, traiter de l'information
Maîtriser l'espace et gérer le temps, traiter les variabilités, s'insérer efficacement dans le collectif de travail.......
Mettre en place des savoir-faire (capacités opérationnelles), des schémas stratégiques de planification des activités.
Une autre lecture
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 59
TRAVAILLER C'EST :
"Occuper des postures et réaliser des gestes, traiter de l'information, .............. »
" Maîtriser l'espace et gérer le temps, traiter les variabilités, s'insérer efficacement dans le collectif de travail.......
Mettre en place des savoir-faire (capacités opérationnelles), des schémas stratégiques de planification des activités.
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 60
L’activité de travail est situéeL’activité de travail est située
L ’expression des compromis, des stratégies que construit et développe l ’individu (le collectif) pour « travailler »l.
L’activité de travail est révélatrice des compensations (régulations) individuelles et collectives.
« Travailler c’est tricher »« L’intelligence rusée »
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 61
L’activité située : révèle les compromis et les conflits *
Compromis opératoire -
ACTIVITE
COMPORTEMENT
PERFORMANCE
TÂCHE HOMME
Ce qu’on fait
Ce qu’on voit
Ce que ça fait
Conflit de logique
Ce qu’on demande Ce que ça demande
Logique technico - organisationnelle Logique du vivant
*F Hubault
Indicateursd’activité
Indicateursde résultat
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 62
« L’activité réelle ne se touche pas du doigt » (Y. Clot)
« Il faut regarder l’activité non pas comme une conduite observable et réalisée mais comme un champ de possibles et d’impossibles »
« Le comportement,…, est une infime part de ce qui est possible »*
* L. Vygostski, « La conscience comme problème de la psychologie du comportement (1925) Traduction de F. Sève, Société française, n°50, 1994
L’activité ce n’est pas uniquement ce qui est réellement fait pour réaliser la tâche
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 63
« L ’activité de travail n’est pas uniquement la réalisation concrète de la tâche
– L ’activité est le reflet de la construction d ’une histoire, elle construit la compétence, la santé, l ’identité
– L ’activité qui cherche un passage peut devenir soit une occasion de se dépasser soit une souffrance de plus
– Une activité sans conflit est une activité sans possibilité, elle provoque des moments d ’ouverture vers des zones de développements potentiels
Yves CLOT, « Le travail sans l’homme ». Paris, La Découverte Ed. ,1995
La dimension « existentielle » de l’activité *
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 64
«L ’activité, …, une occasion de se dépasser ou une souffrance de plus »«L ’activité, …, une occasion de se
dépasser ou une souffrance de plus »
L’activité empêchée L’activité retenue Le coût psychique de la re-conception de la
tâche par l’activité Le seuil de tolérance, acceptée négociée par
l’individu
4
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 65
La place de la « parole »
« Déficit langagier » et connaissances –non verbalisées sur les activité « habiles » (Bourdieu, Mauss)
« Ce qu’on ne sait pas qu’on sait »
« Qu’on sait sans jamais avoir pu le parler » (Teiger, Laville)
Prise de conscience des connaissancessur « son » travail
Prise de conscience des connaissancessur « son » travail
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 66
La verbalisation sur « son »travail : De l'expérience vécue à
l'expression orale de cette expérience
De la capacité de travailler à la capacité de verbaliser ? ( l'expression des savoir faire)
Le passage de l'action à la verbalisation sur l'action
Le poids des représentations
"On ne dit pas toujours ce que l'on fait et on ne fait pas toujours ce que l'on dit"
UNE MAÏEUTIQUE A METTRE EN OEUVRE
La verbalisation sur « son »travail : De l'expérience vécue àl'expression orale de cette expérience
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 67
Caractéristiques
sexe, âge, caractéristiques physique,..
Expérience, acquis de formation
Etat instantané
fatigue, biorythme,
vie hors travail
Objectifs
Outils
nature, usure, réglages, moyen de communication, documentation
Temps
horaires, cadences
Organisation du travail
consignes, répartition des tâches, critères, apprentissage,..
Environnement
espaces, toxiques, ambiances physiques,
CONTRAT
TACHES PRESCRITES
TACHESREELLES
ACTIVITEDE
TRAVAIL
PRODUCTIONQUALITE
SANTEACCIDENTS
COMPETENCES
L’OPERATEUR L’ENTREPRISE
L ’analyse des conséquences de l’activité : prendre en compte le « ponos » et « l’ergon »
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 68
Description d ’une situation de travail3 ième niveau : les effets
Qui ?Age, sexe, ancienneté, statutQualification, formationExpériences et compétences..........
SITUATIONDE TRAVAIL
Pour quoi faire ?ProductionDélaisQuantité et qualité................
Indicateurs de production
VécuSavoir - FaireRéférences (Normes)Code du travailAccidentsEtat de santé des personnels
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 69
CONCLUSIONCONCLUSION
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 70
L ’analyse de l ’activité comme ligne de vie
Construire et mener l ’intervention
COMPRENDRE LE TRAVAILPOUR LE TRANSFORMER
Les déterminants
L ’activité
Les conséquences
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 71
Conclusion
La question du sens
La question du lien
La question de l ’efficacité
Jean-Louis FLORES - Laboratoire d'Ergonomie - UCBL 72
Laboratoire d’Ergonomie Université Claude Bernard43, Boulevard du 11 NovembreBât Raphaël Dubois (404)69622 VILLEURBANNE Cedex