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ISESCO
Atelier régional sur :
« La création de réseautage et son application pour des fins scientifiques
en Afrique »
Lieu : Lomé, TogoPériode : 21 au 24 juin 2010
Communication sur:
« Le changement climatique : quelles opportunités pour les
pays africains en matière d’atténuation et
d’adaptation après la Conférence de Copenhague ?»
Préparée par Dr Ismaïla DIALLO
1. Contexte
• Le changement climatique comme une variation significative de l'état moyen du climat ou de sa variabilité pendant période longue
• le changement climatique et ses corollaires peuvent compromettre sérieusement l’atteinte des objectifs de développement durable
D’où l’intérêt que doivent accorder :
• les organisations internationales ( à travers la Convention-cadre sur les changements climatiques)
• les gouvernements
• les partenaires au développement• le secteur privé
• les chercheurs et • la société
Cet intérêt se justifie encore plus pour les
pays africains qui sont les plus exposés
aux contre coups du changement
climatique
La rencontre de Paris entre négociateurs africains et représentants de différentes organisations internationales et de bailleurs de fonds
But : réfléchir et échanger sur méthodologie d’approche concrète pour mise en place de projets d’adaptation et/ou d’atténuation par les pays africains
Atténuation c-a-d diminuer ampleur
changement climatique, en réduisant
émissions GES ou en augmentant leur
séquestration
Adaptation c-a-d améliorer capacité à
faire face ou à éviter effets nuisibles du
changement climatique ou en profitant de
conditions nouvelles favorables.
En réalité, pays africains ont besoin de
mesures d'adaptation de manière plus
urgente :
• enjeux environnementaux
• grande importance sociale eu égard
impacts bouleversements climatiques sur
populations surtout rurales
Ainsi, Accord de Copenhague prévoit :
• financement pour le démarrage rapide
des actions d’adaptation
• mise en place de mécanismes financiers à
long terme
• un cadre pour les transferts de
technologies et le mécanisme de REDD
Ceci implique de la part des pays africains
l’élaboration de projets et/ou programmes
en matière d’atténuation, mais surtout
d’adaptation pour saisir les opportunités
financières existantes ou à créer
2. Principaux enseignements de
la rencontre de Paris
a. Année 2010 = année charnière pour
pays africains pour enclencher
dynamique de montage de projets,
régionaux et/ou sous régionaux, pour
mobiliser les crédits dès la phase fast
start (principe de financement précoce)
b. Pour cela :
• partenaires au développement• organisations internationales (PNUD,
PNUE, UNITAR, ISESCO)• Organismes techniques compétents (CILSS, …) et
• partenaires bancaires (BNP, BOAD)
ont marqué volonté d’accompagner les pays dans efforts d’élaboration et de
contribuer à la mobilisation des ressources financières nécessaires
c. Approche filière pour impulser un développement durable dans nos pays
C-a-d regrouper projets « en grappe » pour
avoir effets de masse pour les
financements
d. Nécessité de structurer des groupes de travail de façon pérenne pour chacun des grands secteurs
e. Projets présentés à Paris souffrent d’une immaturité technique et financière ; d’où
urgence de renforcer les capacités en élaboration de projets bancables
3. Points de vue des partenaires
présents à la réunion de Paris
AFD
• L’écologie partie intégrante du développement durable
• Préservation de l’environnement, non pas comme opposition aux stratégies
traditionnelles de l’Aide Publique au Développement, mais comme
opportunité de les revisiter
• Donc mettre accent sur synergie secteur privé et secteur public
AFD (suite et fin)
• Rechercher complémentarité entre acteurs financiers
• Réductions des émissions de CO2 de ses projets en faisant des bilans carbone
AFD a mis en place 2 milliards de financements climat l’année dernière, dont la moitié vers l’Afrique
ISESCO
•Agi principalement dans :
(i)recherche d’une meilleure connaissance des vulnérabilités des pays et
(ii) recherche des impacts des changements climatiques et des besoins d’adaptation qui en découlent
ISESCO (suite)
•Œuvre dans renforcement des efforts de
coopération internationale en matière de
(i)dégradation de l'environnement
(ii) changements climatiques
(iii) gestion de ressources naturelles
(iv) la prévention et la gestion de
catastrophes naturelles
ISESCO (suite et fin)
•Combler lacunes dans les connaissances pour mieux évaluer les risques et les
avantages des changements climatiques afin de prendre des décisions éclairées au
sujet des mesures d'adaptation
• Evaluer le rôle savoir écologique local dans l'adaptation aux changements qui
affectent les ressources naturelles
OIF /IEPF
•La lutte contre le changement climatique par:
(i)accompagnement pays vulnérables et renforcement de capacités
(ii) intégration de la donne climatique dans les politiques sectorielles
•Elaborer rapidement des projets d’adaptation et ou d’atténuation
OIF/IEPF (suite et fin)
• Aide à la mise en place de programmes opérationnels d’adaptation et d’atténuation pour être éligibles aux financements internationaux
• Projets pilotes à réaliser entre 2010-2012
• Développer partenariat et appuyer pays pour mise en place de politique sectorielle de développement durable.
PNUE
•Existence programme sur changement climatique centré sur les conséquences de
ce phénomène pour les pays
•Ce programme implique sur renforcement des capacités et restauration des
écosystèmes
UNITAR
•Développe programme sur le changement climatique basé sur renforcement
capacités
•Œuvre pour le développement des ACCA (Advancing capacity to support Climate Change Adaptation) et la mise en place effective des huit premières étapes des
PANAs
PNB Paris Bas
• Pour accroître accès aux financements, il faut connaître la vision d’un investisseur
privé comme BNP sur la mise en place de financements carbone
•les mécanismes de financements doivent être adaptés à l’investissement privé,
notamment parce que la plus grande partie des 100 milliards de dollars viendront du
secteur privé
ADEME
•la mise en place de concepts s’inscrivant dans la durée (10/15 ans)
•la mise en place de programmes de renforcement de capacités
•la mise en place de réseaux Nord/Sud pour les échanges de bonnes pratiques.
4. Quelques conclusions
•Les pays africains ne sont pas souvent au courant des opportunités de financement
existantes
•Il faut améliorer l’accès des pays africains aux fonds existants
•Le partenariat entre les différents acteurs souffre souvent d’un manque d’équité qui
compromet le respect des engagements
•Les pays africains ont un besoin réel de renforcement des capacités en élaboration
de projets de recherche bancables
•La dimension adaptation est plus cruciale pour les pays africains car s’inscrivant dans
une approche locale et intégrée
•Le marché du carbone ne profite pas assez aux pays africains malgré les efforts
déployés
•Les PANAs doivent adopter une approche
filière globalisante pour être plus efficaces
et avoir plus d’impacts
•Les banques de développement au niveau
national et international doivent
s’impliquer dans le financement des projets
et/ou programmes prioritaires
•Il y a lieu d’intégrer plus fortement les aspects relatifs à la gestion de l’eau, à
l’assainissement, à l’énergie et à l’urbanisation (notamment les
constructions) dans les projets/programmes d’adaptation
•Mise en place d’une commission de suivi et de polissage des projets par secteur
dans lequel tous les pays seront représentés
5. Exemple de critères de bancabilité d’un projet définis par l’AFD
•Importance des problématiques
concernées, voire du caractère novateur
des approches
•Caractère pluridisciplinaire des projets
•Pérennité financière
•Identification claire d’un « emprunteur »,
à qui l’AFD va pouvoir prêter de l’argent,
par exemple une banque qui rétrocèdera
ensuite les prêts bonifiés à des PME
•Caractère concret du projet.
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION