ischémie de la moelle épinière á la suite d'un arrêt cardiaque

2
a84 The Journal of Emergency Medicine plein temps par annee s’elevait a 54,l pour la peau intacte, 1,5 pour la peau non intacte et 087 pour les muqueuses, Parmi les incidents les plus r&cents, 94% Ctaient relies au sang, 22% aux vomissements ou a l’urine et I1 ?70 a la salive. Quatre-vingt-huit pour cent des contacts SLO se produisir- ent sur la peau non protegee ou les muqueuses, soit en l’absence de protection ou dans I’espace entre les gants et les manches. La plupart des contacts (66%) etaient en aval du coude, 13% touchaient le visage. L’utilisation de longs gants ou d’un autre article de protection continue a partir des doigts jusqu’au coude, en plus d’un port plus frequent de masques faciaux permettraient de reduire significative- ment Ie taux de contacts SLO au departement d’urgence sans trop d’inconvenient. 0 NIVEAUX DE BeTA-ENDORPHINE PLASMA- TIQUE ET INVAGINATION CHEZ L’ENFANT. Ros SP, Reynolds SL, Bhisitkul DM, Ionides SP, Handa RJ, pp 767-769. Afin de determiner si I’invagination intestinale chez l’en- fant est associte a des niveaux ClevCs de b&a-endorphine plasmatique, une serie de malades furent soumis a une etude prospective. Quatorze enfants (ggt% entre 3 mois et 7 ans) furent amen& a deux departements d’urgence pedia- trique universitaires de Chicago accusant des symptomes cliniques et des signes d’invagination. Du sang veineux fut preleve afin de determiner le niveau de b&a-endorphine plasmatique, suivi d’un lavement baryte. Les niveaux de beta-endorphine plasmatique furent mesures grlce au ra- dioimmunodosage. Le niveau de b&a-endorphine moyen chez les 8 malades chez qui le lavement baryte avait indique une invagination Ctait de 14,l +/- 12 pg/mL. Deux de ces malades presentaient un &at lethargique important et leurs niveaux de bsta-endorphine Ctaient de 7,5 et 21,2 pg/ mL. Le niveau de bha-endorphine moyen chez les malades dont le resultat du lavement baryte Ctait negatif etait de 18 +/- 10 pg/mL (p = 0,05). Un sixitme malade temoin presentait un niveau de b&ta-endorphine plasmatique de 1569 pg/mL. En conclusion, l’invagination intestinale chez l’enfant n’est pas associee a des niveaux tleves de bCta- endorphine plasmatique. q DkTECTION DU GAZ CARBONIQUE EN FIN D’EXPIRATION LORS D’UNE INTUBATION D’UR- GENCE CHEZ QUATRE GROUPES DE MALADES. Sanders KC, Clum WB III, Nguyen SS, Balasubramaniam s, pp 771-777. Une etude clinique prospective fut me&e dans un Cen- tre universitaire de traumatologie afin d’evaluer l’efficacitt de la detection du gaz carbonique en fin d’expiration chez quatre groupes de malades necessitant une intubation d’ur- gence (arr&t cardiaque, traumatisme majeur, insuffisance respiratoire ou besoin de protection des voies abiennes). Un dttecteur de CO, en fin d’expiration semiquantitatif, colorimetrique FEF (Fenem, Inc, New York) fut utilise afin de comparer l’intubation endotracheale et l’intubation oesophagienne. Ce detecteur jetable enregistre trois ni- veaux de concentrations de CO,,: “A” (mauve) indique des niveaux faibles et une intubation oesophagienne probable; “B” (beige) indique des niveaux mod&& et une intubation endotracheale probable avec hypocarbie; “C” (jaune) in- dique des niveaux Clew%et une intubation endotrachtale. L’observation clinique, la reaction du malade, les radio- graphies du thorax et les rtsultats des gaz arttriels furent utilises pour corroborer l’emplacement du tube endotra- cheal. Le detecteur FEF(MD) Ctait fiable a 100% pour confirmer l’intubation endotrachtale lorsque les niveaux se situaient dans les zones B et C, et tout aussi fiable pour deceler l’intubation oesophagienne lorsque les niveaux se situaient dans la zone A. En conclusion, le detecteur de CO, FEF est un outil d’appoint fiable et utile pour le traite- ment des voies atriennes de divers groupes de malades en situation d’urgence. 0 DIVERTICULITE AIGUE CHEZ LES JEUNES ADULTES. Mader TJ, pp 779-782. L’atteinte diverticulaire du colon est generalement con- sideree comme une maladie qui affecte les personnes plus bees, les symptomes apparaissant rarement avant l’ige de 40 ans. Deux cas &cents de diverticulite rupturee du sig- moide chez des jeunes femmes qui se sont presentees au departement d’urgence ont suscite une revue de la littera- ture a ce sujet. La diverticulite est plus courante chez les personnes de moins de 40 ans qu’on ne le croyait aupara- vant. Nous presentons les deux cas et un bref resume des articles passes en revue. q DISLOCATION STERNO-CLAVICULAIRE POST- aRDWRE: OBSERVATION. Pearson MR, Leonard RB, pp 783-787. La dislocation Sterno-claviculaire posterieure est une forme de traumatisme relativement rare, mais que le mede- tin d’urgence se doit d’identifier. Nous presentons un tel cas dans cet article. Etant donnee la proximitt de la clavi- cule par rapport aux structures vitales du defile thoraco- brachial, des complications serieuses peuvent decouler d’une dislocation postbieure: empietement et traumatisme possible au niveau de la trachee, pneumothorax, laceration des grands vaisseaux sous-jacents, blessure au niveau du plexus brachial, traumatisme oesophagien et traumatisme larynge qui pourrait entrainer des alterations permanentes au niveau des cordes vocales. Plusieurs de ces complica- tions pourraient mettre la vie du malade en danger, et il est important que lors du triage a la Salle d’urgence, ce traumatisme receive I’attention necessaire afin d’eviter un traitement inadequat ou retard& 0 ISCHtiMIE DE LA MOELLE tiPINIkRE A LA SUITE D’UN A&T CARDIAQUE. Imaizumi H, Ujike Y, Asai Y, Kaneko M, Chiba S, pp 789-793.

Upload: phungquynh

Post on 31-Dec-2016

215 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

a84 The Journal of Emergency Medicine

plein temps par annee s’elevait a 54,l pour la peau intacte, 1,5 pour la peau non intacte et 087 pour les muqueuses, Parmi les incidents les plus r&cents, 94% Ctaient relies au sang, 22% aux vomissements ou a l’urine et I1 ?70 a la salive. Quatre-vingt-huit pour cent des contacts SLO se produisir- ent sur la peau non protegee ou les muqueuses, soit en l’absence de protection ou dans I’espace entre les gants et les manches. La plupart des contacts (66%) etaient en aval du coude, 13% touchaient le visage. L’utilisation de longs gants ou d’un autre article de protection continue a partir des doigts jusqu’au coude, en plus d’un port plus frequent de masques faciaux permettraient de reduire significative- ment Ie taux de contacts SLO au departement d’urgence sans trop d’inconvenient.

0 NIVEAUX DE BeTA-ENDORPHINE PLASMA- TIQUE ET INVAGINATION CHEZ L’ENFANT. Ros SP, Reynolds SL, Bhisitkul DM, Ionides SP, Handa RJ, pp 767-769.

Afin de determiner si I’invagination intestinale chez l’en- fant est associte a des niveaux ClevCs de b&a-endorphine plasmatique, une serie de malades furent soumis a une etude prospective. Quatorze enfants (ggt% entre 3 mois et 7 ans) furent amen& a deux departements d’urgence pedia- trique universitaires de Chicago accusant des symptomes cliniques et des signes d’invagination. Du sang veineux fut preleve afin de determiner le niveau de b&a-endorphine plasmatique, suivi d’un lavement baryte. Les niveaux de beta-endorphine plasmatique furent mesures grlce au ra- dioimmunodosage. Le niveau de b&a-endorphine moyen chez les 8 malades chez qui le lavement baryte avait indique une invagination Ctait de 14,l +/- 12 pg/mL. Deux de ces malades presentaient un &at lethargique important et leurs niveaux de bsta-endorphine Ctaient de 7,5 et 21,2 pg/ mL. Le niveau de bha-endorphine moyen chez les malades dont le resultat du lavement baryte Ctait negatif etait de 18 +/- 10 pg/mL (p = 0,05). Un sixitme malade temoin presentait un niveau de b&ta-endorphine plasmatique de 1569 pg/mL. En conclusion, l’invagination intestinale chez l’enfant n’est pas associee a des niveaux tleves de bCta- endorphine plasmatique.

q DkTECTION DU GAZ CARBONIQUE EN FIN D’EXPIRATION LORS D’UNE INTUBATION D’UR- GENCE CHEZ QUATRE GROUPES DE MALADES. Sanders KC, Clum WB III, Nguyen SS, Balasubramaniam s, pp 771-777.

Une etude clinique prospective fut me&e dans un Cen- tre universitaire de traumatologie afin d’evaluer l’efficacitt de la detection du gaz carbonique en fin d’expiration chez quatre groupes de malades necessitant une intubation d’ur- gence (arr&t cardiaque, traumatisme majeur, insuffisance respiratoire ou besoin de protection des voies abiennes). Un dttecteur de CO, en fin d’expiration semiquantitatif, colorimetrique FEF (Fenem, Inc, New York) fut utilise afin de comparer l’intubation endotracheale et l’intubation

oesophagienne. Ce detecteur jetable enregistre trois ni- veaux de concentrations de CO,,: “A” (mauve) indique des niveaux faibles et une intubation oesophagienne probable; “B” (beige) indique des niveaux mod&& et une intubation endotracheale probable avec hypocarbie; “C” (jaune) in- dique des niveaux Clew% et une intubation endotrachtale. L’observation clinique, la reaction du malade, les radio- graphies du thorax et les rtsultats des gaz arttriels furent utilises pour corroborer l’emplacement du tube endotra- cheal. Le detecteur FEF(MD) Ctait fiable a 100% pour confirmer l’intubation endotrachtale lorsque les niveaux se situaient dans les zones B et C, et tout aussi fiable pour deceler l’intubation oesophagienne lorsque les niveaux se situaient dans la zone A. En conclusion, le detecteur de CO, FEF est un outil d’appoint fiable et utile pour le traite- ment des voies atriennes de divers groupes de malades en situation d’urgence.

0 DIVERTICULITE AIGUE CHEZ LES JEUNES ADULTES. Mader TJ, pp 779-782.

L’atteinte diverticulaire du colon est generalement con- sideree comme une maladie qui affecte les personnes plus bees, les symptomes apparaissant rarement avant l’ige de 40 ans. Deux cas &cents de diverticulite rupturee du sig- moide chez des jeunes femmes qui se sont presentees au departement d’urgence ont suscite une revue de la littera- ture a ce sujet. La diverticulite est plus courante chez les personnes de moins de 40 ans qu’on ne le croyait aupara- vant. Nous presentons les deux cas et un bref resume des articles passes en revue.

q DISLOCATION STERNO-CLAVICULAIRE POST- aRDWRE: OBSERVATION. Pearson MR, Leonard RB, pp 783-787.

La dislocation Sterno-claviculaire posterieure est une forme de traumatisme relativement rare, mais que le mede- tin d’urgence se doit d’identifier. Nous presentons un tel cas dans cet article. Etant donnee la proximitt de la clavi- cule par rapport aux structures vitales du defile thoraco- brachial, des complications serieuses peuvent decouler d’une dislocation postbieure: empietement et traumatisme possible au niveau de la trachee, pneumothorax, laceration des grands vaisseaux sous-jacents, blessure au niveau du plexus brachial, traumatisme oesophagien et traumatisme larynge qui pourrait entrainer des alterations permanentes au niveau des cordes vocales. Plusieurs de ces complica- tions pourraient mettre la vie du malade en danger, et il est important que lors du triage a la Salle d’urgence, ce traumatisme receive I’attention necessaire afin d’eviter un traitement inadequat ou retard&

0 ISCHtiMIE DE LA MOELLE tiPINIkRE A LA SUITE D’UN A&T CARDIAQUE. Imaizumi H, Ujike Y, Asai Y, Kaneko M, Chiba S, pp 789-793.

Les R&sum& 885

A la suite d’un arrCt cardiaque, un homme age de 58 ans souffrant de dysrythmie refractaire et d’arteriosclerose severe manifesta une paraplegic flasque, une depression des reflexes tendineux profonds et ne manifesta aucune reaction thermo-algtsique en-decu de D7, malgre une sen- sibilite proprioceptive et vibratoire intacte. Une echocardi- ographie ne demontra ni caillot, ni vegetation au niveau de la valve prothetique et aucun thrombus dans l’auricule gauche ou le ventricule gauche. La parapltgie du malade fut permanente, du moins pendant la ptriode de suivie de deux ans. Ces constatations suggbent que l’etiologie ttait une ischemie de la moelle Cpinitre du a une diminution de l’apport sanguin dans la region de l’artere spinale anttrieure (ASA); cependant , l’imagerie par resonance magnetique demontra des anomalies au niveau des signaux a travers la substance grise et au niveau de la substance blanche cen- trale adjacente. Les potentiels hoquts somesthtsiques (PES) mesurent la transmission neurale, dans la voie affer- ente de la moelle Cpiniere, qui est situee dans les cordons lateral et posterieur de la substance blanche; ceux-ci demontrerent un temps de latence entre D6 et D7. La moelle Cpinitre est aussi vulnerable a l’ischtmie transitoire que le cerveau. L’ischemie de la moelle epinitre a la suite d’un arret cardiaque decoule dune lesion importante au niveau de la come anterieure de la substance grise, appelee syndrome des art&es spinales anterieures; cependant, les voies des PES et la pathogen&se de l’ischtmie de la moelle Cpiniere necessitent des etudes plus poussees.

0 INTOXICATION AUX BBTA-BLQQUANTS: QUAND LES SYMPTbH!lS APPARAISSENT-ILS CHEZ L’A- DULTE? Love JN, pp 799-802.

Une revue retrospective de rapports publies sur l’inges- tion de b&a-bloquants chez l’adulte est presentte afin de determiner a quel moment les symptomes post-ingestion apparaissent. Trente-neuf ingestions symptomatiques de b&a-bloquants furent identifiees. L’i?ge des malades variait entre 14 et 65 ans. Chez trente-et-un des malades (80%), les symptomes apparurent deux heures apres I’ingestion. Aprb quatre heures, le nombre de malades symptoma- tiques e’elevait a trente-huit (91%). Settlement un malade devint symptomatique aprks plus de quatre heures. L’ap- parition au tours de la periode d’observation de bradycar- die et d’un bloc auriculo-ventriculaire du premier degre semblait predire la toxicite chez ce malade qui devint hypo- tendu six heures post-ingestion. Pour les malades qui de- meurerent asymptomatiques au tours d’une periode d’observation de 4 heures post-ingestion et dont l’electro- cardiogramme emit normal, aucun traitement pour depres- sion cardio-vasculaire tardive ne fut necessaire. Des etudes additionnelles s’imposent afin de determiner si le risque d’apparition tardive de la toxicite apres six heures d’obser- vation asymptomatique est suffisamment faible pour justi- fier un conge.

0 ATTBINTE DES VOIES AERIENNES ET MORT TARDIVE A LA SUITE DUNE TENTATIVE D’INJEC- TION VEINEUSE CENTRALE DE PROPYLHEXB- DRINE. Perez J, Burton BT, McGirr JG, pp 795-797.

Le propylhextdrine est un medicament alpha- adrtnergique puissant qui est disponible sous forme de de- congestionnant nasal et que les toxicomanes utilisent par- fois comme injection veineuse centrale. Un homme de race blanche age de 25 ans fut amen& au departement d’urgence d’un hopital local 32 heures aprts avoir tent6 de s’injecter du “crack” artisanal dans la veine jugulaire interne droite. A la suite de l’injection, il constata une douleur du c&C droit du cou, suivie de fievre et de frissons. Au moment de l’admission a l’urgence, il presentait un stridor a l’inspira- tion et une detresse respiratoire. Un oedtme massif du c&e droit du cou s’etendait de la partie anterieure du thorax jusqu’a la parotide droite. Les radiographies du cou revel- Crent un oedeme paracervical important accompagnt d’un deplacement de la trachee. Le malade fut conduit en chirur- gie pour une intubation nasotracheale fibroscopique et une exploration chirurgicale. Le cou prtsentait une grande quantite de tissu r&rose qui fut debride chirurgicalement. Malgrt une antibiotherapie, une insuffisance r&ale et une hypotension rtfractaire a la therapie liquidienne firent leur apparition, suivies d’un arr& cardio-respiratoire et le de&s du malade.

0 PERFUSIONS INTRAVEINEUSRS EN MILIEU PRIkHOSPITALIER: SOLUTBS CRISTALLOIDES VERSUS DEXTROSE, Y-A-T-IL UNE DIFFkRBNCE? Sand IC, Jagoda A, Vukich D, pp 803-809.

En situation prt-hospital&e, lors du transport de ma- lades atteints de problemes cardiaques ou neurologiques, la perfusion de maintien souvent utilist5e est une solution intraveineuse de 5% de dextrose dans l’eau. Cependant, il existe des indications voulant que les solutions de dextrose soient potentiellement dangereuses et que Ies solutes isoton- iques cristalloides soient le liquide de maintien de choix pour le traitement des malades peu importe leur atteinte sous-jacente. Les solutions de dextrose peuvent exacerber les dommages cellulaires ischemiques et ne peuvent &tre utiIiJes pour reanimer Ies malades hypotendus. Les solutes cristalloides ne causent pas de surcharge liquidienne lors- qu’ils sont utilisees a des niveaux de maintien et sont des agents de reanimation efficaces pour le traitement de l’hy- potension. L’utilisation d’un seul solute cristalloide en situ- ation pre-hospital&e simplifierait la gestion de l’inventaire et les protocoles de soins, diminuerait les co&s et n’aurait aucun effet negatif sur les soins administres au malade.

0 ETAT DE PRRPARATION EN CAS DE DBSASTRE DES AGENCES DE SOINS A DQMHTLE DANS LE SAN DIEGO COUNTY. Phreaner D, Jacoby I, Dreier S, McCoy N, pp 811-818.

Cinquante-trois agences de soins Q domicile de San