DEPARTEMENT DE LA GUADELOUPE

DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE l AGRICULTUREDE LA GUADELOUPE

INVENTAIRE "DES RESSOURCESEN EAU SOUTERRAINE

DANS LE NORD EST DE LA BASSE TERREGuadeloupe

RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE GÉOPHYSIQUEPAR PROSPECTION ÉLECTRIQUE

par

Ch. PAULINcollaboration M. DOURGAPARSAD et J.M. BIENDEL

. R. G . M .22. 0CT.1984BIBLIOTHÈQUE

BUREAU- DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

B.P. 6009 - 45060 Orleans Cedex-Tél. (38) 63-80-01

SERVICE GÉOLOGIQUE DES ANTILLES

0 , 9 0 0 k m , Route de Didier 2.1. de Jarry - voie n- 2 Cité RebardB P . 394 B.P. 894 B.P. 55297204 Fort-de-France Cedex 97175 Pointe - à-Pitre 97305 Cayenne

M A R T I N I Q U E Tel. 71-89-68 G U A D E L O U P E Tel. 26-63-58 G U Y A N E Tél. 31-06-24

84 ANT 023 AOUT 1384

B. R. G. M. Direction Départementale de l'Agriculture

Service Géologique de la Guadeloupedes Antilles

Inventaire des ressources en eau souterraine

dans le Nord Est de la Basse Terre - Guadeloupe

Résultats de la campagne géophysique

par prospection électrique

Par

Ch. PAULINCollaboration M. DOURGAPARSAD et J.M. BIENDEL

RAPPORT B.R.G.M. 84. ANT. 023Août 1984

R E S U M E

A la demande de la Direction Départementale de l'Agriculture,agissant pour le compte du Département de la Guadeloupe, le Service Géo-logique des Antilles du Bureau de Recherches Géologiques et Minières aentrepris depuis 1981 l'inventaire des ressources en eau de la BasseTerre.

Le présent rapport consacré à la campagne géophysique de 1983 -1984 fait suite à un précédent rapport B . R . G . M . 83. ANT. 004 : Inventairedes points d'eau et des potentialités en eau souterraine.

La campagne géophysique, exécutée et interprétée par le Servicegéologique régional, a comporté la réalisation de 113 sondages électri-ques répartis sur sept profils interprétatifs. Ces différentes couposmontrent une succession à quatre couches caractéristiques :

- une couche de surface à 50 - 200 ohm.m et dont l'épaisseur peut varierde quelques mètres à plus de 20 m.

- une première couche intermédiaire à 20 - 70 ohm.m épaisse d'une vingtainede mètres en moyenne.

- une deuxième couche intermédiaire ayant une résistivité variant d'Ouesten Est - 30 à 2 ohm.m - et du NW au S.E - 10 à 5 ohm.m. Son épaisseur,étroitement liée à l'existence et à la profondeur d'un substratum, variede 80 â plus de 200 m.

- un substratum dont la résistivité comprise de 10 à 80 ohm.m diminued'Ouest en Est et du N.W au S . E .

La couche de surface et la première couche intermédiaire sontcomposées par des tuffites, des conglomérats et leurs produits de remanie-ment. La deuxième couche intermédiaire .serait formée, d'après la cartegéologique, par des coulées massives fissurées ¿e ] a v e andésitique. A cejour aucun sondage n'a recoupé ce niveau. Le substratum résistant est sansdoute formé de différentes unités volcaniques comme le suggèrent les varia-tions de la résistivité.

Neuf sites d'implantation de forage de reconnaissance ont étéproposés. Ils ont pour objectif principal de recouper la deuxième coucheintermédiaire et le substratum afin de tester leurs caractéristiques hydro-dynamiques. Au cours de l'année 84 trois des neuf sites proposés ont étéretenus. Il s'agit par ordre de priorité :

- forage de la Sucrerie de Bonne Mère à la Boucan. Profond de 60 m il pé-nétrera le deuxième horizon intermédiaire sur une vingtaine de mètres.

- forage de Versailles â Petit Bourg. Profond de 90 m environ, il racou-pera les horizons intermédiaires avant de pénétrer dans le substratum.

- forage de Jabrun ä Baie Mahault. Profondeur 60 m , il recoupera partielle-ment le deuxième niveau intermédiaire.

L'implantation du troisième forage sera définie avec exactituded'après les résultats obtenus à partir des deux premiers forages.

Sur chaque forage seront mis en oeuvre des essais de productivitépour estimer les caractéristiques hydrauliques des couches rencontrées.

TABLE DES MATIERES

I. Introduction

II. Généralités

11.1 - Statistiques11.2 - Personnel et matérielII. 3 - ProcédureII.4 - Principe de la méthode

III. Résultats

111.1 - - Présentation111.2 - Interprétation des coupes géophysiques

II 1.2.1 - Secteur de la rivière Lézarde à Petit iourg111.2 .2 - Secteur de la ravine Mahault111.2.3 - Secteur Destrellan - La Retraite - Prise d'Eau111.2.4 - Secteur de Bon Goût - La Jai Ile111.2.5 - Secteur de Duportail - La Boucan - Morne Rouge111.2.6 - Secteur Ste Rose - La Boucan - Calvaire -

Petit Bourg111.3 - Conclusions.

IV. Implantation des forages de reconnaissance

V. Conclusion générale

FIGURES DANS LE TEXTE

Figure 1 - Principe d'exécution d'un sondage électrique

Figure 2 - Plan de situation des coupes interprétativesdes sondages électriques dans le 'A.Z. de laBasse Terreéchelle 1/150.000

Figure 3 - Diagramme du sondage électrique 85

Figure 4 - Coupe interprétative C.5 des sondages élec-triques dans le secteur de Bon Goût - La Jai Ileéchelle horizontale : 1/10.000

verticale : 1/4.000

Figure 5 - Coupe du sondage carotté - 1147 - 1269échelle 1/100

ANNEXES JOINTES AU RAPPORT

Annexe 1 -

Annexe 2 -

Annexe 3

Annexe 4

Annexe 5 -

Annexe 6 -

Annexe 7 -

Annexe 8 -

Annexe 9 -

Implantation des S . E . et des coupesinterprétativeséchelle 1/50.000

Coupes interprétatives C l et C.2 dessondages électriques dans le secteurde la rivière Lézarde à Petit Bourgéchelle horizontale : 1/10.000

verticale : 1/4.000

Coupes des sondages carottéséchelle 1/100

Coupe interprétative C.3 des sondagesélectriques dans le secteur de la ra-vine Mahaultéchelle horizontale : 1/10.000

verticale : 1/4.000

Coupe interprétative C.4 des sondagesélectriques dans le secteur de Destrel-lan - La Retraite - Prise d'Eauéchelle horizontale : 1/10.000

verticale : 1/4.000

Coupe du sondage carotté -(Riv. Bras David)échelle 1/100

1153 - 4

Coupe interprétative C.6 des sondagesélectriques dans le secteur de DuportailLa Boucan - Morne Rougeéchelle horizontale : 1/10.000

verticale : 1/4.000

Coupe interprétative C.7 des sondagesélectriques exécutés de Ste Rose àPetit Bourg en passant par la toucan etCalvaireéchelle horizontale : 1/10.000

verticale : 1/4.000

Carte géologique succinte et provisoiredu Nord-Est de la Basse Terreéchelle 1/50.000

S.G.ANT. 3178

S.G.ANT. 3179

1154 2 et 3

S.G.ANT. 3180

S.G.ANT. 3181

1153 - 4

S.G.ANT. 3182

S.G.ANT. 3183

S.G.ANT. 2508

I. I N T R O D U C T I O

Le développement économique de la Guadeloupe se traduit parune augmentation sans cesse croissante des besoins en eau soit pourl'alimentation en eau potable, soit pour l'irrigation. Or les ressour-ces actuelles sont limitées. Il importe donc de trouver de nouvellesressources pour subvenir à ces besoins. La Direction Départementalede l'Agriculture mène depuis de nombreuses années une double politiqued'optimisation des ressources connues d'une part et de recherche denouvelles ressources d'autre part. C'est à ce titre que le 3 . R . G . M .a entrepris, à la demande de la D . D . A . et pour le compte du Départe-ment, l'étude de la plaine N . E . do la Basse Terre.

Le présent rapport fait suite au rapport BRGM 83.ANT.004consacré à l'inventaire des points d'eau et des potentialités eneau souterraine du N . E . de la Basse Terre. Il a pour but de mettreen évidence par géophysique (prospection électrique) des objectifsà reconnaître par sondages mécaniques. Nous présentons ici l'ensemblede la campagne géophysique.

Ce rapport a été cofinancé par le Département a raison de 70du coût total et par le B . R . G . M . sur Fonds propres d'Evaluation desRessources Hydrauliques à raison de 30 LL

II. G E N E R A L I T E S

\

II.1 - Stati|tigues

Les travaux sur le terrain se sont déroulés de Mai 1983 à Décem-bre 1983. La mission fut interrompue à différentes reprises à cause desnombreuses pannes survenues au résistivimètre, pannes duos aux contraintesclimato"logiques sévères de la région, notamment de la pluviométrie et del'humidité.

La campagne totalise 113 sondages électriques avec des lignesd'envoi de courant AB comprises entre 400 et 1000 mètres.

xx x

II. 2 - Personne l_et_matériel

L'équipe sur le terrain était composée de :

- un ingénieur hydrogéologue géophysicien à temps partiel

- un manipulateur géophysicien (technicien ou ingénieur stagiaire au BRGM)

- quatre manoeuvres.

Le matériel comprenait :

un résistivimètre BRGM RUE/4 travaillant en courant alternatif et continu

un résistivimètre SYSCAL R n° 27

du matériel annexe (bobines de fil électriques, piquets, marteaux, Loitierde piles, fiches, pinces, etc..)un véhicule de terrain

xx x

3 -

11.3 -

Les mesures ont été exécutées principalement avec le résistivimètreBRGM RUE/4 en courant continu. En effet, la gamme des résistivités que nousmesurions se situait dans la plage d'utilisation en courant continu de cetappareil.

La prospection a été faite par méthode des sondages électriques,méthode bien adaptée à 1'hydrogéologie en milieu volcanique.

xx x

II.4 - Prinçip.e_de_la_mëthode (cf. figure 1 ci-jointe)

Nous rappelons brièvement le principe de la méthode mise en oeuvre.

La prospection électrique du sous-sol est basée sur la mesure de la ré-sistance opposée par le terrain du courant électrique. On envoie dans le sol uncourant d'intensité I par des électrodes A et B, la différence de potentiel Avest mesurée entre les électrodes M et N.

L'expérience montre que la presque totalité des filets de courant est lo-calisée dans le parallélépipède de dimensions.

3/2 AB x 1/2 AB x AB/4

Si le sous-sol est homogène, la mesure de V, I et les dimensions de quadripoleAMNB nous donneraient la resistí vi té du terrain compris dans le parallélépipèdehachuré (fig. la), qui est intéressé par la mesure, soit :

AB ABMN x — x —

Comme le terrain n'est pas homogène, lorsque la profondeur d'investigation aug-mente, nous obtenons une résistivité apparente qui est fonction de la réparti-tion des résistivités des terrains compris dans le parallélépipède.

Le sondage électrique est une procédure utilisée pour étudier la va-riation de la résistivité apparente avec la profondeur. On utilise de préfé-rence le dispositif quadripole SCHLUMBERGER. En écartant progressivement les élec-trodes A et B, la profondeur d'investigation augmente. On mesure ainsi la résis-ti vité apparente d'un volume de profondeur croissante. Ce procédé permet, en com-parant la courbe des résistivités apparentes mesurées en fonction de la profondeurà des courbes calculées, d'obtenir une coupe dont la précision dépend du contrastedes résistivités. Il convient de noter que l'on mesure non pas la résistivité desterrains à une profondeur déterminée, mais la résistivité apparente d'une tranchede terrain depuis la surface jusqu'à une certaine profondeur (fig. Ib).

o) SONDAGE ELECTRIQUE

Víi :!íí||:¡_Mii;iilFhJj-'7.v//_> ^ ,^- / ,

b)

cojront

du quodripSls de mesure - M N

FIGURE t 6A AN T. 023

- 4 -

II est donc nécessaire pour l'interprétation des sondages électriques,d'utiliser soit des abaques calculés à partir de dispositifs théoriques de ter-rain, ou mieux des programmes informatiques.

Précisons .enfin que l'interprétation des sondages électriques supposeun milieu à couches homogènes, sub-horizontales d'une part et d'autre part unterrain défini par sa rësistivité ne correspond pas nécessairement à la mêmeunité géologique.

III. R E S U L T A T S

III.l - Présentation

L'ensemble des résultats est présenté sous la forma de coupes inter-prétatives annexées au rapport. L'implantation des sondages électriques et lepositionnement des coupes sont material i ses sur la figure 2 ci-après et sur lacarte en annexe 1.

xx x

II1.2 -

III.2.1 - Secteur de la rivière Lézarde â Petit Bourg

Nous avons exécuté,, dans la vallée de la rivière Lézarde et de sonaffluant la ravine la Torvette, 13 sondages électriques qui se répartissentsur deux coupes interprétatives (annexe 2 ) .

La coupe 1 orientée E-W débute à l'Est, à 500 m de la cote, recoupe la rivièreLézarde et remonte environ jusqu'au quartier les Roches Blanches. Cette coupeest longue de plus de 3 kilomètres, présente une succession à 2 et/ou 4 cou-ches significatives :

- une couche de surface épaisse de quelques n.ètres (3 à 5 m) à plus de 20 m(SE. 8,9) et dont la résistivité moyenne se situe autour d'une vingtained ' o h m . m . Cette couche passe à l'Est â un niveau plus résistant dont la ré-sistivité varie de 34 à 75 n . m .

- une première couche intermédiaire dont l'épaisseur varie d'une trentaine demètres aux SE.4 et 5 , à plus de 70 m au S E . 8 . De plus, ce niveau est discon-tinu et n'apparaît pas au droit du S E . 7 . Sa résistivité est comprise entre7 et 16 ohm.m. On enregistre une légère augmentation de cslle-ci en directioide l'Est.

- une deuxième couche intermédiaire très puissante - 150 et plus - qui consti-tua souvent, en raison de sa faible résistivité, 2,5 à 5 a.m et son épaisseuiun écran limitant la profondeur d'investigation des sondages électriques exé-cutés avec du matériel tel que celui que nous avons à notre disposition.Aussi dans de nombreux cas, cette couche constitue le substratum conducteurdes sondages.

a R. G. M .

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LEGENDE

( Limite de la zoneétudiée.

Coupe géophysique

INVENTAIRE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEDANS LE NORD-EST DE LA BASSE-TERRE (Guadeloupe)

PLAN DE SITUATION DES COUPES INTERPRÉTATIVES DES S.E.DANS LE NORD-EST DE LA BASSE-TERRE

ECHELLE 1 / 150000

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BAIf'-MAHAUll Ç 5ö .. "

PLAINE DES ABVMES

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Purifie la Cabans

C4\POII»T£-A-PITRE

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MARIN

GOSIER

• Pù'me L3 P - I P

FIGURE 2BOUILLANTE e--'

- 6 -

- un substratum peu résistant à 1J - 12 fi.m a été mis en évidence ici et là.Il se localise entre les sondages électriques 3 et 7. C'est au droit duSE.4 qu'il est le plus proche de la surface - 130 m environ.

La coupe 1 montre entre les sondages électriques 7 et 8 l'existenced'une faille dont le rejet peut être estimé à 60-70 m environ. Cette failles'amortit dans l'horizon de surface.

La coupe 2 exécutée dans la vallée de la ravine la Torvette neutreaux épaisseurs près la même succession des couches avec un pointement dusubstratum au droit du SE.12 .

Deux sondages carottés de 26 et 27 m ont été exécutés en 1977 depart et d'autre de la rivière Lézarde pour la construction du pont de laRN.l (annexe 3 ) . Ils ont rencontré sous une vingtaine de mètres d'alluvionsun tuf volcanique altéré. Ces coupes litholcgi^ues de ces forages nous per-mettent d'attribuer aux couches gáo-électriques les faciès suivants :

- la couche de surface à 20 fi m serait composée par les alluvions fines argi-lo sableuses dans lesquelles on note des passages franchement sableux.

- la première couche intermédiaire serait formée par les tufs volcaniques al-térés au sommet et sain à la base.

En ce qui concerne le deuxième niveau intermédiaire et le substratum noussommas réduits aux hypothèses. En raison de la faible résistivité du deuxièmeniveau intermédiaires nous pensons qu'il doit être globalement composé de for-mations détritiques - tuf ou tuffite - altérées. Cependant, il peut existerau sein de ce niveau des couches peu ou pas altérées, mais peu épaisses, cequi expliquerait qu'elles ne ressortent pas sur la courbe das résistivitésapparentes des sondages électriques. Le substratum plus résistant serait com-posé par des coulées volcaniques massives et fissurées.

III.2.2 - Secteur de la ravine Mahault

La ravine Mahault se situe au Nord de la rivière Lézarde et consti-tue la vallée qui longe la route départementale 23. Cette vallée sépare lesreliefs de Daubin de ceux de Lamothe-Trinitë. Nous avons exécuté, dans cesecteur, 13 sondages électriques depuis la mangrove S l'Est jusqu'à la distillerie La Grippière à l'Ouest. La coupe C . 3 présentée en annexa 4 au rapport,montre une succession à 3 et 4 couches.

- une couche de surface dont l'épaisseur varie de quelques mètres à une dizai-ne de mètres, au sein de laquelle on dénombre deux types de formation enfonction de la résistivité et du lieu d'exécution du sondage électrique. Lessondages électriques 21 et 22 ont été exécutés sur le versant sud du relief

- 7

de Versailles, ce qui explique les résistivités de 38 et 61 fi,m, tandisque les autres sondages électriques sont implantés dans le fond da lavallée. Le relief de Versailles est formé par des tufs et conglomératset les formations de fond de vallée par des alluvions fines.

une première couche intermédiaire dont l'épaisseur varie d'Est en Ouestet dont la répartition des résistivités de 6 à 19 il.m obéit au degréd'altération de la formation. Les tranchées de la route nationale 1 dansle relief de l'habitation Versailles nous font penser que ce niveau estformé par des tufs et conglomérats altérés à très altérés.

une deuxième couche intermédiaire dont l'épaisseur va grandissants d'Esten Ouest. 40 à" 50 m au droit des S.E 20 j 22 et plus de 150 m au droit des 5S.E 26 à 2J. Comme pour le secteur de la rivière Lézarde la puissance etla faible résistivité de cette couche, 2,5 à 5 o h m . m , n'ont pas permis dedéceler partout le substratum sous-jacent. La faible résistivité laisse àpenser que les formations composant cette couche sont globalement altéréesavec peut être quelques niveaux peu ou pas altérés mais dont l'épaisseurn'est pas suffisant*':, pour que ceux-ci affectent la courbe des résistivitésdes S . E .

un substratum présent au droit des S.E 30 à 25. Sa profondeur va grandissan-te d'Est en Ouest avant que celui-ci redisparaisse entre les S.E 25 et 26.

La résistivité moyenne du substratum, est supérieure à 10 a,m. Il pourraitêtre formé soit par des formations volcaniques saines et fissurées, soitpar les calcaires de l'extrémité occidentale de la plate-forme carbonatëede Grande-Terre. Seul un forage d'une centaine de n.êtres de profondeurpourra permettre de lever localement l'indétermination.

II 1.2.3 - Secteur Oestre 11 an - La 3atraite - Prise d'eau

Le long d'un axe orienté SW - NE passant par Destrellan .à l'extré-mité N . E , la Retraite, et Prise d'Eau au Sud-Ouest, nous avons exécuté 24sondages électriques. La coupe interprétative est donnée en annexe ö au rap-port.

L'examen rapide de la coupe permat de distinguer deux domaines,l'un allant du sondage électrique 65 au sondage électrique 68 inclus dans larégion de Prise d'Eau et l'autre du sondago électrique 70 au sondaga électri-que 88. Ces deux domaines sont séparés par une discontinuité majeur2 (faille 7[

_lej2 _domaj_ne_ : Celui-ci se situe au pied djs ri lief s de la chaîne volcaniqueseptentrionale de l'île. Le sondage électri qua b5 dorme la coupe géo-électri-que complète, un note quatre couches :

- une couche de surface à 180 ohm.m dont l'épaisseur peut être estimée à unevingtaine de mètres au minimum et que nous attribuons au conglomérat recon-naissable dans les talus de route de la région de Cuclos - Prise d'Eau.

- 8 -

- une première couche intermédiaire à 70 onm.m environ dont l'épaisseur audroit du S.E est seulement d'une vingtaine de mètres mais peut être bienplus épaisse. Nous l'attribuons également au complexe conglomératique ob-servé le long des talus de la route conduisant à la prise d'eau de BrasDavid notamment au-dessus du dessableur.

- un deuxième niveau intermédiaire à 15 - 21 ohm.m, épais de plus da 100 m.Par comparaison avec le sondage carotté de la rivière Bras David (annexe6) nous attribuons cette couche à un ensemble de coulées de roches volca-niques massives et fissurées. Ces roches sont saines comme l'ont montréles carottes du sondage.

- un substratum résistant à 85 ohm.m constitué probablement par des couléesmassives d'andésite peu ou pas fissurées.

Entre le sondage électrique 65 et le sondage 66, dans l'axe de la vallée dela Grande Rivière à Goyaves, les couches 1 et 2 sont décapées, les allu-vions grossières de la rivière épaisses d'une quinzaine de mètres et répon-dant à près de 300 ohm.m, reposent directement sur la deuxième coucie inter-médiaire. Le substratum est discontinu et n'a pas été recoupé, pour des lon-gueurs de tirs de 600 m, au droit des S.E 66 et 89.

2e_domaine : Du S . E . 70 au S . E . 88 nous recoupons la plaine depuis les con-treforts~cfe Vernon - Prise d'Eau jusqu'aux terres basses de Destrellan (BaieMahaut). On retrouve en général une succession à quatre couches excepté dansla région de Prise d'Eau où l'absence du substratum au droit des S . E . 70 à 73 ,la ramène à trois couches.

- une couche de surface, épaisse d'une vingtaine de irêtres et dont la résisti-vité est comprise entre 110 et 195 ohm.m. Elle est présente sur les hauteursentre Prise d'Eau et la Retraite, puis disparaît entre la Retrait3 et Des-tallan. Elle est également absente dans la vallée de la rivière Romain(S.E 73 et 74) où elle est décapée par l'érosion.

Cette couche est formée par les conglomérats altérés rencontrés dans le pre-mier domaine au droit du S.E 65. Sa résistivité éminemment variable s'expli-que d'une part par l'importance des boules d'andésite vis à vis du cimentet d'autre part par le degré d'altération de la formation.

Au-delà du S.E 8 1 , en direction de l'Est, le faciès est moins grossier etles conglomérats font place à des alluvions fines à quartz recouvertes pardes cendres, le tout étant profondément argilise. La résistivité de la cou-che s'en ressent et celle-ci chute en général autour de 20 à 30 ohm.m.

- une première couche intermédiaire, épaisse de vingt mètres à plus 60 mètres(SE.71), et dont la résistivité présente une grande diversité, bien qu'enmoyenne elle se situe autour de 70 ohm.m. Cette variabilité spatiale s'ex-plique sans doute, comme pour la couche da surface, par des changements defaciès intra conglomératiques et par le degré d'altération.Cette couche est formée des mêmes assises conglomératiques rencontrées audroit du S.E 65 dans le premier domaine.

- 9

une deuxième couche intermédiaire épaisse en moyenne de plus de 15J mètresmais dont l'épaisseur varie localement du simple au quadruple : S.E 80 etS.E 86 par exemple. Sa résistivité varie également, de 2,5 à 8 ohm.¡n, sanspour autant obéir à une distribution régulière d'un point à un autre de lacoupe. Aucun forage n'a jusqu'à maintenant reconnu cette couche et nous som-mes réduits à émettre des hypothèses. Par comparaison avec le premier do-maine nous pourrions attribuer cette couche à un ensemble volcanique, com-posé de différentes coulées avec des intercalations d'unités conglomérat -ques plus ou moins altérées. Seul un forage de reconnaissance permettra àcoup sûr d'attribuer aux couches géo-électriques les faciès lithologiquescorrespondants. La résistivité mesurée peut refléter soit le degré d'alté-ration de l'ensemble de la couche et alors plus la résistivité est basseplus l'altération est poussée, soit l'importance des formations altéréesvis à vis des saines. Dans ce dernier cas, plus la résistivité est élevéeplus le rapport formations saines / formations altérées est fort.

un substratum dont la profondeur est très variable : une centaine de mè-tres au S.E 80 , 140 à 150 m au S.E 34 et 350 m et plus aux S.E 85 et 86.Le toit du substratum est alors très ondulé avec des bosses et des creux.La résistivité est généralement supérieure à 10 ohm.m. Une petite incer-titude réside toutefois sur la valeur exacte de la résistivité du substra-tum, car malgré des longueurs de ligne d'envoi de courant de 1000 mètresnous amorcions juste la remontée de la courbe de résistivité des sondagesélectriques (figure 3 ) . Les résistivités déterminées nonobstant l'incerti-tude sur la valeur, montrent toutefois une variabilité allant pratiquementdu simple au triple. Cette différence de résistivité peut s'expliquer soitpar constitution du substratum par plusieurs unités géo-électriques : cou-lées, brèches, tuf, e t c . , soit par fissuration de celui-ci. Là aussi seuleune campagne de forage permettra de lever 1'indétermination.

III.2.4 - Secteur de Bon Goût - La Jai 1 le

Nous avons effectué sur la presqu'île de Baie Mahault entre la Jai Ileet Bon Goût, trois sondages électriques. Le développement important de la man-grove et la présence de nombreuses conduites en fonte enterrées dans le sold'une part et l'homogénéité des couches d'autre part nous ont conduit à limiterdans ce secteur la prospection. La coupe, bâtie uniquement sur deux sondagesélectriques montre une grande homogénéité (figure 4 ) . On rencontre :

- une couche de surface de 10 à 20 m d'épaisseur et dont la résistivité dépenddu lieu d'exécution du sondage électrique. Il s'agit probablement, comme lesuggèrent les coupes des sondages carottés exécutés dans la région (figure5 ) , d'argile bariolée tuffeuse et de tuf altéré.

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25

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DIAGRAMME DU SONDAGE ELECTRIQUE 85

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B. P.G, M

INVENTAIRE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEDANS LE, NQRD-EST DE LA BASSE • TERRE :

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FIGURE A

B. R. G. M.

INVENTAIRE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE

DANS LE NORD-EST DE LA BASSE-TERRE (Guadeloupe)

COUPE INTERPRÉTATIVE C5 DES SONDAGES ÉLECTRIQUES DANSLE SECTEUR DE BON G O U T - LA JAILLE

r i | | LA JAILLE

SW Coupe CbSE92

£ M a n g r o v e

9

2-4

'//////// — — —- — -_____21 ~~ — — — —. __ __

SE 92\ Sondage électrique et son numéro.

74 Résistivité en o h m . m des différents niveaux électriques.

+ Profondeur approximative M « •• ••

77777 Substratum resistant

ECHELLE HORIZONTALE 1/10000ECHELLE VERTICALE 1 / «000

BON GOÛT

SE91

~ n~«19 / -

5.1

24

NE

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Alt.en m

- n

•JOO

.200

8A AN T. 023

DEPT: 971 C O M M U N E : BAIE MAHAULTDésignation: Desserte de la zone H o u e l b o u r g S.l

Coupe au : 1 / 1 0 0 établie par: SIF B A C H Ï

indice declassement

- S R . 1 0 0 X =

interprétée par : SIF BACHY

1147 LL_!2§£ .Y =

Z sol =

Demi coupetechnique

VTub. / 140

For.

9. DO

For. / HO

Nappss &lan d'eau

FIGURE 5I

• cup.

80

100

100

100

100

90

100100

90

100

TOlT25

100

50

100

80

3rofondeur

2.00

2.50

4.50

5.00

5.50

6.80

8- 00

8.50

10.0010.4013.70

12.80

13.501370

1540

15.90

IS.0018.3018.701300

20.00

21.00

24.80

27.00

64

29

76

I I

m

DESCRIPTION GEOLOGIQUE Stratigrapnií

végétale

Remblai calcaire (passage argileux entre0,6 et 1 m)

Argile rouge bariolée

Argile rouge bariolée plus dure

Argile brune, compacte avec grains dequartz.

Argile rouge bariolée tuffeuse - dureet compacte.

Argile rouge bariolée, molle.

Argile bariolée jaune et verte.Argile blanche très molle

Argile grise compacte, texture sableuseà la base.

Argile grise, très molle

.niveau tuffeux

Argile verte

niveau calcaire légërt. argilisé recristal^argile griseargile avec rognons de cale. + argiletuffeuse gris-vert.Calcaire avec passages recristallés.

- dito -

rir,-

T—T

Argile gris-vert avec des niveaux tuffeux

Tuf volcanique argilisé lie de vin.

lé.

- 10 -

un premier niveau intermédiaire de 30 ä 40 m d'épaisseur ayant uns résisti-vité de 8 à 9 ohm.m. La coupe du sondage carotté de la figure 5 montre au-tour de 20 m de profondeur, soit approximativement à la base de la couche desurface, l'existence d'un niveau calcaire de 2 à 3 ni d'épaisseur.Ce niveau est emballé dans des argiles et des tufs volcaniques altérés.

un deuxième niveau intermédiaire à 2,5 - 5 ohm.m épais de 100 à 150 m. Ils'agit du même niveau déjà rencontré sur la coupe Destrellan- La Retraite -Prise d'Eau.

un substratum profond de 180 à 220 m avec une légère inclinaison vars le N . E ,Sa résistivitë est supérieure à 20 ohm.m

La coupe C.5 de La Jai Ile - Bon Goût fait suite à la coupe C.4 de DestrellanPrise d 'Eau. .On y retrouve exactement les mêmes couches géo-électriques.

III.2.5 - Secteur de Duportail - La Soucan - Morne Rouge

Nous avons exécuté 15 sondages électriques le long de l'axa orientéSW - NE passant par Duportail à l'extrémité S . W . , la Eoucan et Morne Rouge auNord. L'examen rapide de la coupe 6 en annexe 7 permet de distinguer deux do-maines, l'un allant de Duportail à la Boucan (S.E 93 à 50 sur la coupe) etl'autre de la Boucan à Korne Rouge (S.E 105 et 106).

J.e£ jdoniai_ne : A l'intérieur de celui-ci on pourrait encore distinguer, en rai-son de la "distribution des deux premières couches, trois éléments ; du S.E 93au S.E 95, du S.E 96 au S.E 100 et du S.E 101 au S.E 50.

- 1er élément : sous une mince pellicule de surface, que nous négligeons, noustrouvons une couche à 130 - 205 ohm.m ayant une épaisseur de l'ordre de 20 à30 m . Ce niveau se biseaute entre les S .E 95 et 96. Parallèlement on voitapparaître en surface un niveau un peu plus épais avec des résistivitës ä250 ohm.m.

- 2e élément : du S .E 96 au S.E 100. Nous retrouvons cette fois, sous le niveausuperficiel à 250 ohm.m deux couches. Une couche 12C - 180 ohm.m qua nousidentifierons à celle à 130 - 205 ohms.in ran contrée dans le premier élément,puis une autre couche sous-jacente à 70 - 80 ohm.m ayant une forme amygda-laire et qui se biseaute aux deux extrémités.

- 3e élément : du S .E 101 au S E 50. Nous retrouvons toujours l'horizon de sur-face résistant à 120 - 190 ohm.m, mais cette fois le terrain sous-jacent estformé d'une couche dont la résistivitéest de l'ordre de 13 à 17 oirn.m. Cettecouche disparaît au droit du sondage S.E 1J2, d'où sa forme lenticulaire.

- 11 -

Ces formations sont probablement composées de conglomérats, tufs,etc.. dont le degré d'altération et la granulométrie sont responsablas desdifférences de résistivité observées. Ces différentes couches superficiellesreposent sur un horizon puissant de plus de 100 m , dont l'épaisseur 2st in-duite par la présence du substratum et de son modelé. On constate qu2 la ré-sistivité de ce niveau chute régulièrement du S . W . vers le N . E . et atteintdes valeurs de 3 à 5 ohm.m. Au droit de la 3oucan. Coirpte-tenu du contextegéologique général, existence à l'affleurement de coulées de lave d'andésiteporphyrique, il se pourrait bien que ce soient ces coulées qui forment cettecouche géo-électrique. La diminution de la résistivité serait alors le faitde l'altération.

Le substratum est discontinu et son modelé est très chahuté. Sa résistivitévarie d'une dizaine d 'ohm.m à plus de cent ohm.m. Il faut sans douta re-chercher la cause de cette diversité soit dans la composition variée du sub-stratum,soit dans la différence de fissuration ou encore dans un début d'alté-ration.

2e_dcimaine_ : Au Nord de la faille séparant les deux domaines, la distributiongéométrique et électrique des couches est très régulière. C'est une successionà trois couches :

- une couche de surface épaisse d'une trentaine de mètres en moyenne et ayantune résistivité de 80 ohm.m. Cette couche est probablement formée par destufs et conglomérats, certes altérés-en surface, mais sains dans la masse,d'où une résistivité assez forte.

- une couche intermédiaire épaisse de 70 m environ et dont la résistivité sesitue entre 4 et 6,4 ohm.m. Cette couche est à rapprocher de celle sur la-quelle reposent les couches superficielles du 1er domaine. Il s'agit alorsde la coulée de lave n.assive d'andésite porphyrique, mais cette fois, euégard à la résistivité très basse, avec un degré d'altération plus poussé.

- un substratum résistant à 17 - 35 ohm.m profond d'une centaine de mètres en-viron. Sa résistivité élevée au S.E 106 montre, bien que celui-ci ne soitpas distant de plus de 500 m de la mer, qu'il n'y a pas pénétration des eauxsalées. Ceci suggère donc un hydrodynamisme en amont très important et l'existence d'une nappe bien alimentée. Nous recommandons l'exécution d'un forageà Morne Rouge pour reconnaître les capacités de cette nappe.

III.2.6 - Secteur Ste Rose - le Boucan - Calvaire - Petit Bourg

II s'agit plus exactement d'une coupe longitudinale parallèle à lacote, qui part de Ste Rose au Nord, passe par le Boucan, Calvaire, la Retraiteet finit à Petit Bourg. Elle recoupe successivement l'ensemble des coupes in-terprétatives présentées dans les paragraphes précédents. Pas moins de 40 son-dages électriques, espacés en moyenne de 50J mètres, ont été nécessaires pourmonter cette coupe (annexe 7 ) . L'interprétation de cette coupe, longue d'unevingtaine de kilomètres, demande de la scinder en différents domaines pour unemeilleure analyse.

- 12 -

leL ^°JEaÍnE. : De s t e R o s e â l a B o u c a n C s -E 51 à 64). La coupe montre une suc-cession à quatre couches :

- une couche de surface, dont la résistivité dépend du lieu d'exécution dusondage électrique. Les résistivités mesurées pour 2 voire 3 S . E , sontproches : de 40 à 50 ohm.m, 120 - 130, 175 à 200, e t c . . Ceci prouva l'exis-tence de variations de faciès au sein d'une même couche formée par des conglo-mérats et tuf fi tes.L'épaisseur de cette formation dépend de la topographie, et elle peut varierde quelques mètres, dans l'axe des vallées, à plus de 20 mètres.

- une première couche intermédiaire moyennement résistante à 15 - 30 ohm.m,ayant une épaisseur variable mais qui tend à s'amenuiser en direction duSud-Est. Aucun forage n'a recoupé cette couche, mais a priori on peut penserqu'il s'agit d'une tuffite (ou d'un tuf) en égard à sa résistivité et à safaible profondeur sous la couche de surface.

- une deuxième couche intermédiaire très puissante (épaisseur supérieure à 140 rrdont la résistivité décroît progressivement en direction du S . E . On passe ain-si d'une dizaine d 'ohm.m à 5 ohm.m. Par comparaison avec la coupe 6 , à Dupor-tail, nous assimilons cette couche à un ensemble de coulées massives fissuréesLa variation de l'amont à l'aval et latérale de la résistivité pourrait tra-duire un état d'altération et de fissuration différent.

- un substratum quasi-continu résistant, 20 à 40 ohm.m, et dont le toit se situeà - 200 m de profondeur environ. Son modelé est assez régulier.

2e domaine : De la Boucan à Calvaire (S.E 30 à 50). Dans cette région le subs-tratum à 20 - 40 ohm.m n'a pas été recoupé pour une profondeur d'investigationde plus de 200 m. Seuls les sondages électriques 40' et 41 ont rencontré unélément du substratum - à 220 m de profondeur. Notons que la résistivité estplus faible que dans le premier domaine. Les coupes gëc-électriques das sondagess'arrêtent pour tous les S . E . sauf pour les S . E . 40' et 41 dans la deuxièmecouche intermédiaire qui par rapport au premier domaine, prend encore de lapuissance. Parallèlement, les couches de surface perdent de leur puissante jus-qu'à disparaître totalement, c'est le cas de la première couche intermédiairequi se biseaute entre les S.E 44 et 45 et qui réapparaît par petites lentillesplus au Sud-Est. Les horizons de surface sont composés par des tufs, micro -conglomérats et conglomérats profondément altérés qui affleurent de part etd'autre des talus des tranchées de routes. En revanche, la deuxième couche in-termédiaire, dont la rësistivité comprise entre 3 et 6,5 ohm.m, est composéesans doute par l'ensemble des coulées massives affleurant à Duportail. Sa fai-ble résistivité suggère un développement de l'altération au sein de catte couche

3e domaine : De Calvaire à la rivière Lézarde (S.E.17 à 39) . Cette partie dela coupe montre une succession à quatre couches. La distribution et la résisti-vité des deux premières couches de surface dépendant de la topographie. En effetsur les hauteurs, à la Retraite, Daubin et Habitation Trinité, on rencontre descouches très résistantes en surface qui pourraient être composées par des cendre

- 13

et alluvions fines (120 à 250 ohm.m) et par les tuffites et conglomérats (40à 90 o h m . m ) . En revanche dans les fonds de vallée la résistivité chute etcelle-ci est inférieure à 20 ohm.m. Cette différence de résistivité, bien qu'ils'agisse de la même formation géologique, s'explique par la teneur en eau (ni-veau proche du zéro de la mer) , par la granulométrie et aussi par l'altération.

Sous ces horizons de surface, on retrouve le deuxième niveau intermé-diaire puissant de plus de 100 m , ayant une résistivité de 3,5 à 5,4 ohm.m etle substratum résistant à 10 - 16 ohm.m. A propos du substratum, on constatequ'à l'échelle de la coupe il y a une diminution de la résistivité en directiondu Sud-Est. Cette dimunition peut s'expliquer soit par un degré de fissurationplus important, soit par l'altération, soit par un mélange des deux.

xx x

II1.3 - Conclusions

L'ensemble des sondages électriques réalisés dans la plaine . lord orien-tale de la Basse Terre et les coupes interprétatives montrent d'une manière gé-nérale et non équivoque la coupe suivante :

- en surface, un à deux terrains composés par des tuffites, des conglomérats etdes produits de remaniement. La résistivité de ces terrains est liée à diffé-rents paramètres : le faciès, l'altération, la granulométrie et les conditionsgéo-morphologiques : vallée, hauteur. Les valeurs s'échelonnent depuis 20 ohm.jusqu'à plus de 200 ohm.m.

- un niveau intermédiaire caractérisé par sa puissance (80 à 100 minimum), etpar la constance de sa résistivité dans un même secteur. Dans le Nord-Ouest,de Ste Rose à la Boucan elle est de 10 ohm.in environ, de la Boucan à PetitBourg de 3 à 6 ohm. m. La résistivité s'accroît en remontant vers la chai neseptentrionale et peut atteindre localement plus de 30 ohm.m.

Ce niveau est formé par un ensemble de coulées volcaniques. Le degré de fissu-ration et d'altération va de pair avec la résistivitë : plus la fissurationest grande et plus la résistivité est basse et plus l'altération est pousséeplus la résistivité est basse. L'exécution d'un ou de plusieurs sondages carottés de reconnaissance devrait permettre de fixer la limite et dire quand il ya fissuration et/ou altération.

- un substratum, discontinu pour la profondeur d'investigation de 200 m que nousnous étions a priori fixé. Le modelé du toit est irrégulier et forme de nom-breuses bosses et vallées. C'est dans le secteur de Versailles à Petit Bourgqu'il est le moins profond, 80 à 100 mètres - partout ailleurs il est en géné-ral à 200 m et plus - II s'agit très probablement de coulées volcaniques massi'ves. Les résistivités reflètent l'importance ou non de la fissuration : ainsiplus la fissuration est élevée et plus la résistivitë est basse et moins elleest élevée plus la résistivité est forte.

- 14

La campagne géophysique a permis en outre de mettre en évidence desaccidents tectoniques majeurs affectant le Nord-Est de la EJasse Terre. Ainsidonc nous pouvons relever les principaux faits suivants :

- faille majeure dans la basse plaine de la rivière Lézarde. Le rejet peutêtre estimé à plus de 70 m .

- faille d'importance régionale dans le secteur de Prise d 'Eau. La GrandeRivière à Goyaves emprunte le tracé Sud-Nord de cette faille entre Vernonet la Boucan.

- faille au Nord-Est de la Boucan dont le rejet peut être estimé, d'après laposition du substratum, à plus de 150 mètres.

IV. IMPLANTATION DES FORAGES DE RECONNAISSANCE

L'objet de la mission géophysique était d'implanter à bon escientplusieurs forages pour reconnaître d'une part la succession des couches géo-logiques et apprécier d'autre part les caractéristiques hydrauliques de cellesci. Nous avons vu dans le chapitre III, au niveau des conclusions qua la coupeschématique comprenait quatre terrains, et que les deux terrains de surfacesont formés da tufs, tuffi tes et conglomérats en général profondément altérés.Ceux-ci ne constituent donc pas des objectifs à atteindre. En revanche, ledeuxième terrain intermédiaire et le substratum en sont. Nous préconisons deréaliser les forages aux emplacements suivants :

- Versailles à Hetit Bourg. A mi distance entre les sondages électriques S.E 21et S.E 22 pour reconnaître d'une part l'horizon intermédiaire à 2,5 - 3,7o h m . m , et d'autre part le substratum résistant à 12 - 16 o m . m . La profondeurrequise est de l'ordre de 90 m. Le substratum sera atteint autour de 80 m en-viron.

- Habitation Lézarde à Petit Bourg. Au droit du S.E 13. Un forage de 60 m deprofondeur permettra de reconnaître l'épaisseur et les caractéristiques hy-drauliques des alluvions à 48 ohm.m, l'épaisseur et le degré d'altération del'horizon intermédiaire à 8,5 ohm.m et les caractéristiques du substratum à5 ohm.m.

- Jabrun à Baie Mahault. Au droit du sondage électrique 85. Ce foraga de 60 md'épaisseur permettra de reconnaître en priorité les caractéristiques hydro-géologiques de l'horizon à 8,2 ohm.m.

- Domaine de Duelos à Petit Bourg. Un foraga de 50 m de profondeur permettrade reconnaître les caractéristiques hydrauliques des alluvions et de l'hori-zon à 15 ohm.m situé dans le compartiment ouest de la faille de Vernon - leBoucan.

- Morne Rouge à Ste Rose. Ce forage d'une centaine de mètres de profondeur aurapour objectif principal la reconnaissance des caractéristiques lit'iologiqueset hydrauliques du substratum résistant ä 17 - 35 ohm.m.

- Sucrerie Bonne Mère a la Boucan. Implanté au droit du sondage électrique 100,ce forage "de 60 m de profondeur recoupera le niveau à 70 - 80 ohm.m et péné-trera l<r substratum à V ohm.m.

- Duportail à Ste Rose. Implanté entre les sondages électriques 93 et J4, ilrecoupera d'une part l'horizon de surfac:; a 2Û5 ohm.m et pénétrera d'autrepart le substratum à 21 - 36 ohm.m attribua a priori aux coulées d'andésiteporphyrique.

- 16 -

Monplaisir ä Ste Rose. Le forage de 70 m , implanté à proximité du sondageélectrique 6 1 , recoupera sous l'horizon de surface résistant, à 123 - 130ohm.m attribué à des conglomérats secs, un niveau peu résistant à 15 ohm.mavant de pénétrer dans le substratum à 9 - 13 ohm.m assimilé aux andésitesporphyriques de Duportail.

Calvaire à Baie Mahault. Implanté au droit du S . E . 38, ce forage aura pourobjectif principal de reconnaître les caractéristiques hydrauliques de l'ho-rizon à 6,5 ohm.m.

V. CONCLUSION GENERALE

La région du Nord-Est de la Basse Terre correspond à la retonúéeorientale de la chaîne volcanique septentrionale de la Basse Terre. Ils'agit essentiellement d'une vaste plaine gagnée sur la mer par des maté-riaux émis des volcans et par les produits d'érosion de cette chaîne, ve-nus s'accumuler entre les reliefs volcaniques et le relief calcaire anciende la Grande Terre.

La carte géologique succinte (annexe 8) montre une ligne de parta-ge entre les formations détritiques et les roches mères passant approximati-vement, du Nord au Sud, par Anse du Vieux Fort, Duportail, Ouest de RavineChaude et le Camp Scout du Piolet sur la D.23. Les formations primairess'enfoncent progressivement sous la couverture d'altération.

La campagne géophysique par sondages électriques avait pour but depréciser l'épaisseur des formations détritiques, de déterminer la successiondes couches afin d'implanter des forages da reconnaissance. Celle-ci a com-porté la réalisation de 113 sondages électriques qui ont permis d'établirsept coupes gêophysiques interprétatives. D'une manière générale les coupesmontrent une succession à quatre couches :

- deux couches de surface, généralement une résistante ä plus de 100 ohm.m surune moins résistante à 20-70 o h m . m , attribuées à des tuffi tes et conglomé-rats.

- un niveau intermédiaire dont la résistivitë diminue d'Ouest en Est - 30 à5 ohm.m - , et du Nord au Sud - 10 à 5 ohm.m. Cette formation puissante deplus de 100 m est probablement composée par des coulées volcaniques massi-ves du type andésitique.

- un substratum, dont la profondeur est étroitement liée à l'épaisseur du ni-veau sus-jacent mais qui se situe en général entre - 150 et - 200 ¡¡i /rppport à la surface du sol. Aucun forage n'a encore recoupé ce niveau et noussommes conduits à penser qu'il pourrait s'agir du substratum de l'île composé lui-même par un ensemble de plusieurs formations volcaniques : coulées,brèches, conglomérats, e t c . , dont la fissuration et l'altération explique-raient les différences de résistivité observées.

- 13 -

Nous proposons neuf points d'implantation pour des forages dereconnaissance. Dans une première phase, seuls trois forages seront exécu-tés. Par ordre de priorité, nous recommandons d'exécuter en 1984 :

- forage de la Sucrerie Bonne Mère (profondeur 60 m)

- forage de Versailles (profondeur 90 m)

- forage de Jabrun (profondeur 60 m)

L'implantation du troisième forage sera choisi en fonction des résultatsobtenus sur les deux premiers forages. Sur chaque forage seront mis enoeuvre des tests de productivité pour estimer les ressources en eau sou-terraine.

B. R. G. M.

INVENTAIRE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEDANS LE NORD - EST DE LA BASSE - TERRE (Guadeloupe)

COUPES INTERPRÉTATIVES CI ET C2 DES SONDAGES ÉLECTRIQUESDANS LE SECTEUR DE LA RIVIÈRE LÉZARDE A PETIT-BOURG

WC1

A U .en m

O - -

-100 - -

_200 - -

Hon

M* Lézard

Secteur Rivière LézardeE

SEI

Alt.en m

0 -

. 1 0 0 -

swC2 - Coupe dans la vallée de la Ravine Torvette

NE

- 0

Alt.en m

-• .100

ANNEXE 2 S. G. ANT. 3179

LEGENDE

Site de forage projeté.SE1

- 0

Alt.en m

- J00

-_200

% Sondage électrique et son numéro.

50 Résistivité en ohm. m des différents niveaux électriques

+ Profondeur approximative des ••

/ / / , Substratum résistant.

Substratum conducteur.

ÉCHELLE HORIZONTALE 1 / 10000ECHELLE VERTICALE 1/4000

DEPT: 971 C O M M U N E : Petit BourgDésignation : Déviation Petit Bourg (RN. 1 )

Coupe au : i/lOO établie par: B. R. G . M.

indice declassement I 1154 I /l

- S I x = 649,449 Y = 1792,126interprétée par: B . R . G . M . 2 sol = + 3 , 9 0

Demi coupetechnique

//

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

/

t

t

/

Al

For. / 140

Tub. / 140

5.00

For. /116

20.00

Nappes &plan d'eau

0.85

3.1.1978

récup.%

70

65

50

80

80

100

90

100

90

100

Protondeur

0.40

1.00

2.3U

2.803 nn

4.00

6.00

t. çn

8.00

10.20

11.3 0

11.90

12.4012.50

14.40

1550

16.00

17.50

18.00

22.00

23.00

24.40

26.0026.3026.6027.00

Nb £COUPS (/)

24

5

61

142

-

•5 CoupeUJ|

— . . . .

— —

(

1

; ' £ • ; • ' ; . • ;

l . i

I

) • -i

1I

) Í(

I lî Í(

I '

. . . .

. . .

-

- - -

- •

- •

- . .

-

- • •

*Q-—-„ • . O

\ ' ' - , - • '

— — ! —

DESCRIPTION GÉOLOGIQUE

terre végétale, argileuse, brun-noi-\ratre

argile marron, veinée de gris, silteus«moyennement compacte à peu compacte.

araile arise, molle, localement sil—teuse, renfermant des débris végétauxen décomposition

sable gris-noir à gris-vert, organique,avec intercalation de lits tourbeux etprésence de gros débris de bois.

argile grise, molle

tourbe noire, assez compacte

argile grise, molle, devenant un peuplus consistante à la base, renfermantdes lits de matière organique.

argile silteuse, grise et marron, m o -yennement compacte

argile marron, sableuse, très compacte

graviers et galets (0 maxi 10 cm) delave, résistants, dans une matrice ar-gilo-sableuse.

tuf volcanique grisôtre, altéré, ar-gilisé, compact.

Foré du 15 au 28 septembre iy//

Stratigrapnie

DEPT:971 C O M M U N E : Petit BourgDésignation: Déviation de Petit BourgCoupe au: i / lOO établie par: B . R . G . M .

- S2

indice de I - - _ - | 7~| îvâT"classement I 1 1 5 4 I / I 0 3

x= 649,365 Y = 1791,812interprétée par : B . R . G . M . z soi = ••• 1 m

Demi coupetechnique

Nappes &plan d'eau

-i 7.00

1000

For. V 114

ANNEXE 3

060

3.1.1978

écup.%

80

75

90

80

100

80

rofondeur

0.50

1.00

1.501.60

9 vide

4.004.20

S.30

5.805.90

6.40

8.00

11.50

12.00

13.80

18.20

18.70

19.80

21.50

22.5022.80

24.00

26.00

Ñ6H:oups

£1a<UJ

114

83

Coupe

1

-r '.

T

DESCRIPTION GEOLOGIQUE

terre végétale, argilo-sableuse, marron

argile silteuse, marron et grise, peuconsistante.

sable moyen à grossier, argileux, ren-fermant de nombreux graviers et galetsde laves (0 maxi : 10 cm)

argile gris-brun, silteuse, compacte

argile gris-clair, plastique, compacte

argile marron et gris-brun, sableuse,compacte. Aspect tuffeux. Présence degraviers altérés, de 10 à 10,5 m.

argile gris-foncé, sableuse, compacte,renfermant des débris et des lits dem r i 4 * l £ » T * £ » f\"rrtnr\ i r t i iûmatière organique.

tuf volcanique marron, argilisé, com-pact, sableux, renfermant des grains dquartz et des rognons de lave de 21 à71,50 m _

tuf volcanique blanc-jaunâtre et marronaltéré, très compact mais friable, entronçons de carotte longs de 1 à 3 dm

tuf volcanique grisâtre, altéré, ^yennement résistant, renfermant des élments plus résistants (0 maxi 8 cm)

Foré du 15 au 20 septembre 1977

Stratirapnie

B. R. G. M.

INVENTAIRE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEDANS LE NORD-EST DE LA BASSE-TERRE (Guadeloupe)

COUPE INTERPRÉTATIVES C3 DES SONDAGES ÉLECTRIQUESDANS LE SECTEUR DE LA RAVINE MAHAULT

Alt.en m

• 40 -

-40 -

_ 2 0 0 -

W

4.2

Coupe

H?" Versailles

\ SE 21

E

SE 20

- 0

Alt.en m

--J00

--200

LEGENDE

<> Site de forage proposé .

SE25

L Sondage électrique et son n u m é r o .

26 Résistivité en o h m . m des différents niveaux électriques.

+ Profondeur approximative des .• >i ..

z Substratum résistant •

ECHELLE HORIZONTALE 1 / 10000ECHELLE VERTICALE 1/4000

ANNEXE A S. G. ANT. 3180

DEPT: 971 C O M M U N E : PETIT BOURGDésignation: B r a s D a v i d " S.I

Coupe au : 1/100 établie par: B£GM

indice declassement 153

interprétée par :

X = 641,80

BRGM

Y= 1790,78

Z sol = , , - , - ,

Demi coupetechnique

Nappes &plan d'eau

For. y 116

TUb. JBT 165

Tub./ U P

ANNEXE 6

reçu p.

80

80

10

80

100

100

80

70

90

100

70

100

eo

80

50

Profondeur

1.20

5.00

7.00

7.80

11.00

15.00

16.00

17.00

18.5019.00

20.00

20.50

21.50

22.0022.30

i.OO

Nboups

"5 Coupe

J

A >\

AA A

A A

A—X A

A -A

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A—

A- AToT

DESCRIPTION GÉOLOGIQUE Stratigrapnie

Alluvions argileuses avec gros galets0 15 era

Galets et blocs de lave andésitique

if 10 cm.

bloc 0 40 cm a 4,5 m

Lave gris-vert altérée

(récupération de petits blocs rocheuxtendres).

Andésite altérée, grise.

Brèche grise et roche très altérée(argilisée)

- à partir de 13,5 m roins altérée

•* altérée, rocheuse, tendre et friable

Tuf (r-'i croaonglowrat :) polygénique.

Passage rocheux 17-17,5 m, fracturé (lavemassive) - 17,5 à 18,5 m lave altérée,friable,

"avo aitLrcu : passage rocheux iractarc

A

Passage rocheux fracturé à structure bré-chique - carottes de 2 ä 8 er.

lave altérée fracturée, 1 carotte de 10 cr.

Lave altérée fracturée -> blocs de 5 cm.

Lave altérée carottes 1 x 8 , 1 x 10. 1x15idem mais fracturée (blocs)

Lave andésitique massive, moins altérée-*• carottes l x 1 0 - 1 x 1 5 - 2 x 8 cm.

Lave andésitique massive, fracturée

b (blocs de 3 à 4 cm).

B. R. G. M.

INVENTAIRE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINEDANS LE NORD-EST DE LA BASSE- TERRE (Guadeloupe)

COUPE INTERPRÉTATIVE C6 DES SONDAGES ÉLECTRIQUESDANS LE SECTEUR DE DUPORÎAIL LA BOUCANECHELLE HORIZONTALE 1 /1OOOOECHELLE VERTICALE 1/4000

Alt.en m

• 100--

0 - -

. 1 0 0 - -

- 2 0 0 - -

. 3 0 0 - -

- 4 0 0 - -

Duportail

SE93 <>

Cacao

Riv. Deuxième Bras {Riv. Homard I

I SE 95

CadetRiv. Premier Bras

I

36

\\

/

55

LEGENDE

SE 98

Riv. àGoyaves

NE

G«* Riv. aGoyaves

I SE102 SE 106

Faille£ Sondage électrique et son numéro.

120 Résistivité en o h m . m d e s différents niveaux électriques

+ Profondeur approximative des •• •• ••

sy. Substratum résistant.

<> Site de forage p r o p o s é .

4.1

-- 0

- . 1 0 0

Ait.en m

- _200

- .300

- .400

ANNEXE 7 S. G. ANT 3J&2