informel novembre-décembre 2013
TRANSCRIPT
Une soirée toute en légéreté - le 23 novembre 2013 - à 19h30.
L a deuxième soirée de la programma-
tion officielle du Centre culturel
Frontenac va vous surprendre par sa
légéreté et son porfessionalisme.
En effet, Amylie et The Diaries (première par-
tie) seront parmi nous pour nous enchanter avec
leur répertoire.
Amylie est une artiste « très guitare folk avec
une douce voix qui fait voyager, mélangée à
une musique à la Jack Johnson». Au fil des 60
et quelques dates de sa première tournée, Amy-
lie a rempli ses bottines de rythmes et de souri-
res, fignolé son soul et peaufiné son art. C'est
avec l'assurance que confère l'expérience qu'el-
le présente maintenant ce 2ème album empreint
d'originalité et de lumière, réalisé par Antoine
Gratton. L'interprète de Mes Oreilles nous offre
un son, une voix, une âme, qui n'a pas son égal.
Il n’y a pas si longtemps, elle enregistrait ses
chansons penchée sur le répondeur de son petit
appartement montréalais. Les moyens techni-
ques étaient limités, mais l’amour des sons et
des mots l’habitait, et la voix se frottait déjà
aux couleurs soul et jazzy qui allaient faire sa
signature. Les moyens sont venus, la confiance
aussi, mais la fille au fond a peu changé: dans
un deux et demi comme sur une scène des Fran-
> Anne Gutknecht, Directrice générale
coFolies, Amylie brûle d’aller au bout de ses
intuitions musicales.
2008 marque un temps fort pour la jeune
chanteuse, alors que paraît Jusqu’aux
oreilles, un premier album qui en a sé-
duit des milliers, d’oreilles. Réalisé par
JF Lemieux, l’opus déroule un fasci-
nant tissu rythmique, portant loin le
grain de voix singulier et la poésie
d’Amylie. L’extrait radio Mes oreil-
les s’envole d’ailleurs rapidement
sur les ondes, bientôt choisi Single
of the Week par iTunes et faisant
son entrée dans le Top 6 à 6 de
CKOI. Amylie obtient dans la
foulée une nomination au Gala
de l’ADISQ 2009, catégorie
Révélation de l’année.
The Diaries est un groupe de
musique anglophone composé
d’Anna Robertson et Lia Daw-
son, deux habitantes de King-
ston. Elles ont joué ensemble
dans plusieurs groupes dif-
férents depuis plus de dix ans.
Elles enregistrent actuellement
leur premier album. Ce duo pop
-folk va littéralement vous en-
chanter. Le CCF est fier de pou-
voir soutenir des artistes locaux.
On vous attends nombreux et
nombreuses, francophones ou non
(la soirée à ce deuxième volet artis-
tique de la programmation culturelle
du Centre culturel Frontenac.
Le 23 Novembre 2013 - à 19h30 - Au
Théâtre l’Octave, 711 avenue Dalton,
K7M 8N6. Service bar offert.
Volume 36 • Numéro 2 novembre-décembre 2013 L’Informel est numérique! [email protected]
Tarifs:
15$ en prévente
20$ à la porte
> Anne Gutknecht, Directrice générale
N os deux héros jaillissent,
comme expulsés d’un canon
à surprises, entraînant l’audi-
toire dans une folle randon-
née où les airs et coutumes bien de chez
nous sont à l’honneur.
Brillamment orchestré par notre tandem
aux mille chapeaux, ce noël en chan-
sons, agrémenté de sketchs, de danses et
d’adaptations loufoques, séduit tous les
publics. Répliques hilarantes, mimiques
bidonnantes, interaction constante; un
feu roulant où l’ingéniosité scénique
donne place à des changements de cos-
tumes drôlement éclatés!!!
Ce joyeux festin déballe en rafale des
personnages tous aussi drôles, qu’extra-
vagants : « Le barde à barnicles » et ses
rimes givrés, « L’espionne en pyjama »
et son rêve dévoilé, « Santa Cool » et sa
guitare diabolique, « Coquette Je Veux »
et son cadeau-surprise, « Les chaussons
ferrés » avec un avant goût du réveil-
lon… Et autres moments de pur plaisir
dans ce Noël survolté, qui fait rire, réflé-
chir et surtout…qui fait chanter!
Un concours de dessin va être mis en
place dès la semaine prochaine. Trois
gagnants seront tirés au sort et gagneront
un place gratuite pour le spectacle.
Le 7 décembre 2013 - à 14h
Au Théâtre l’Octave
711 avenue Dalton - Kingston
K7M 8N6 - Goûter surprise.
Tarifs:
12$ adultes
8$ enfants
40$ famille (2 adultes - 2 enfants minimum)
Date de tombée du prochain numéro: le 15 décembre 2013 - parution Janvier Février 2014 (sortie le 06 janvier 2014)
La 17e campagne de sécurité routière à Kingston
> Louise La Rue, coordonnatrice du projet
L a saison des fêtes, c’est aussi
le programme de raccompa-
gnement des automobilistes
dans leur véhicule. C’est le
volet le plus visible de la campagne an-
nuelle d’information, d’éducation et de
prévention Opération Nez rouge.
La 17e campagne de sécurité routière de
Kingston veut rappeler aux conducteurs
qu’il suffit d’un numéro de téléphone
pour assurer sa sécurité et celle de ses
passagers après une soirée bien arrosée.
La mascotte que l’on voit cette année sur
les affiches, a un cellulaire pour indi-
quer que les alternatives à une conduite
dangereuse sont simples: appeler un
taxi, un ami, ou Opération Nez rouge
pour retourner à la maison sans incident,
quand on n’a pas de chauffeur désigné.
Le but est d’éviter les accidents causés
par des automobilistes ayant des facultés
affaiblies durant le temps des fêtes, pé-
riode où les partys de bureau multiplient
les occasions de sortir et de prendre un
verre en bonne compagnie.
Plusieurs organismes qui offrent des
programmes éducatifs aux jeunes et aux
adultes de Kingston, bénéficient des
dons offerts par les clients. En 2012, 5
organismes ont reçu la totalité des dons
offerts par les utilisateurs du service de
raccompagnement : l’association cana-
dienne du diabète, la troupe de théâtre
de jeunes Quiproquo, l’école Helen
Tufts Nursery School, le club optimiste
Frontenac BFC et La Route du Savoir.
Il y a près de 300 bénévoles qui chaque
année depuis 1997, donnent de 1 à 9
soirées pour contribuer à valoriser la
conduite responsable en ville. Toute
personne désirant participer à cet effort
collectif par du travail de bureau, la for-
mation d’une équipe de 3 personnes sur
la route, la coordination d’une soirée
équipe incluant un groupe de bénévoles
d’une même compagnie, l’accueil des
bénévoles, la recherche de commandites
ou l’acheminement des appels les soirs
d’opération (29 et 30 novembre, 6, 7,
13, 14, 20, 21 et 31 décembre 2013),
sera bienvenue, quel que soit le temps
offert à la centrale ou sur la route.
Les bénévoles aiment l’atmosphère cor-
diale qui règne les soirs d’opération.
Chacun est invité à rendre service à la
population en s’amusant. Un seul numé-
ro à signaler pour devenir bénévole,
commanditaire ou utilisateur du service :
613. 544.7447.
Bonne année à tous !
Page 2 • Volume 36 • Numéro 2 • novembre-décembre 2013 • [email protected] L’INFORMEL
L’INFORMEL [email protected] • novembre - décembre 13 • Volume 36 • Numéro 2• Page 3
Pandaléon et Carlos Del Junco Trio > Agathe Boisset, Coordonnatrice artistique
S amedi 26 octobre, 18h30. L’é-
quipe du Centre Culturel Fronte-
nac et l’équipe de Live Wire sont
prêts à accueillir le public. Les
portes s’ouvrent. Le hall est décoré, il y a
un bar d’un côté, les café et cookies de
l’autre. Ils s’avancent. A nous de jouer !
19h30. Après une boisson chaude ou une
bière fraiche, les spectateurs s’avancent,
billets en main, devant les portes du Théâ-
tre l’Octave.
19h33. Al Rankin de Live Wire et Anne
Gutknecht du Centre Culturel Frontenac
présentent à leur tour le déroulement de la
soirée. Soirée bilingue ce soir, chacun est
enchanté de présenter cet événement
conjointement. Un groupe anglophone
débutera et laissera la place à un groupe
francophone. Une mixité que le public
découvrira.
19h40. La soirée peut commencer.
19h41. Carlos Del Junco Trio entre en
scène. Composé de 3 musiciens, ce grou-
pe nous offre une performance de prêt
d’une heure et 10 minutes. L’harmonica
retentie. Ainsi, les vibrations avec la gui-
tare et la contrebasse s’assemblent pour
fournir une présentation unique en son
genre. Carlos a reçu deux médailles d’or
dans son domaine et ce n’est pas pour
rien. Un esprit de blues/jazz émane de la
scène. Les spectateurs sont émerveillés de
la virtuosité du groupe. Les musiques
s’enchainent et surprennent par le rythme
changeant et les mélodies entrainantes.
Une ovation leur est réservée annonçant la
fin de la première partie.
20h50. Les spectateurs peuvent reprendre
leur souffle. Une pause est accordée pour
se détendre, prendre le temps d’immerger
de ce temps musical intense et se préparer
pour la suite. Pour cela, le hall est bien
équipé avec des tables et encore ces bières
fraiches ou café chaud qui les attendent.
21H07. La clochette retentie. Les specta-
teurs sont invités à retrouver leur place
dans le théâtre l’Octave afin de découvrir
le groupe francophone de la soirée.
21h10. Pandaléon arrive sur scène. Trois
musiciens approchent de leur instrument
et débutent. D’un coup, la guitare électri-
que résonne dans le théâtre l’Octave.
L’esprit rock prend le dessus. Deux guita-
res électriques et une batterie se marient
pour jouer ensemble un genre de rock
alternatif influencé par des groupes tel
que Radiohead ou encore Massive Attack.
Le son est intense mais c’est pour que le
spectateur soit enrobé complètement de la
tonalité. De leur côté, l’expérience se vie
de cette manière et c’est ainsi qu’ils sou-
haitent la partager. Plus doux en écoute
sur You tube, cette soirée nous a montré
la facette en live. Une autre façon de voir
le groupe et de découvrir sa musique. Ce
jeune groupe franco-ontarien nous a pré-
senté leurs nouvelles créations qui para-
îtront dans l’album présentement en pré-
paration pour 2014.
Merci au 150 spectateurs qui ont parta-
gé l’expérience de cette soirée bilingue
imaginée en cette année 2013 par le
Centre Culturel Frontenac invitant en
première partie une présence anglopho-
ne choisi par le groupe Live Wire.
Page 4• Volume 36 • Numéro 2 • novembre-décembre 2013 • [email protected] L’INFORMEL
L’Écho d’un peuple aux Mille-Isles... > Agathe Boisset, coordonnatrice artistque
D ans votre agenda
de novembre,
n’oubliez pas
d’y inscrire un
événement important pour la
communauté franco -
ontarienne : les représenta-
tions le vendredi 15 novem-
bre à 19h et le samedi 16
novembre à 14h de l’Echo
d’un Peuple.
Félix Saint Denis, le direc-
teur artistique, entouré de
son équipe de 50 comédiens
professionnels amarre à
Kingston. Ils travailleront
avec prêt de 200 personnes
de la communauté des plus
jeunes aux plus vieux prove-
nant des villes de Merrick-
ville, Trenton, Brockville et
Kingston mais aussi de Cas-
selman, Ottawa et Hawkes-
bury.
En prélude, une lecture de
texte de la troupe commu-
nautaire les Trétaux vous
fera découvrir des textes
d’auteurs reconnus franco -
ontariens. Le témoignage du
Voyageur et Métis Christian
Pilon suivra… Originaire
d’Azilda, Christian est un
Voyageur authentique de la
télésérie Destination Nor-
’Ouest et un grand ambassa-
deur de la culture métisse
franco-ontarienne. Il porte
en lui la joie de ses ancêtres
canadiens-français, l’amour
de la nature et des canots
d’écorces de ses ancêtres
algonquins-anishnabés, le
plaisir de partager en groupe
de ses ancêtres hurons -
ouendats et la force de ses ancêtres Iro-
quois-haudrochaunés.
L’écho d’un peuple présentera l’Histoire
des franco-ontariens qui débute depuis les
voyages de Samuel de Champlain et d’É-
tienne Brûlé voilà quatre siècles. La pièce
sera aussi ponctuée d’anecdotes de
la grande région du haut St -Laurent et de
la partie orientale du lac Ontario.
En intégrant des chants, de la danse, de la
vidéo et du théâtre, Félix Saint Denis nous
offre un spectacle d’une envergure excep-
tionnelle. La captation
réalisée lors de la re-
présentation en plein
air à la Ferme Drouin
sera projetée sur
grand écran. Ainsi les
comédiens suivront,
sur scène, le déroule-
ment de l’Histoire et
s’ajustera en fonction
de celle des environs
de Kingston.
Plusieurs chapitres
spécialement écrits
pour notre commu-
nauté seront présentés
comme « Les franco-
phones donnent à
Kingston une impor-
tance capitale », « la
légendaire légende sur
le lac Ontar io
(légende fictive sur
fond de vérité) » ou
encore « on manifeste
notre fierté de Gana-
noque jusqu’à Tren-
ton ».
Il s'agit d'une sortie
éducative et culturelle
exceptionnelle pour
notre communauté.
Ce spectacle est une
initiative du Centre
culturel Frontenac, du
Conseil des écoles
catholiques du Centre-
Est, du Conseil des
écoles publiques de
l’Est de l’Ontario et
de la troupe de L’écho
d’un peuple.
Billets : 20$ adul-
te / 5$ enfants et étu-
diants du primaire et
secondaire.
Pour plus d’information ou pour acheter
des billets, veuillez-vous référer au site du
Centre Culturel Frontenac :
www.centreculturelfrontenac.com
Programmation du Centre culturel Frontenac. Brochure créée par Amélia Fritz-Millett.
L’INFORMEL [email protected] • novembre - décembre 13 • Volume 36 • Numéro 2• Page 5
Ken Villeneuve outille gratuitement la communauté
francophone à la collecte de fonds > Agathe Boisset, coordonnatrice
L a collecte de fonds est une tâche
importante dans un organisme à
but non lucratif. C’est en s’en-
tourant de bons partenaires qui
nous offrent une aide financière que les
structures peuvent ensuite fournirent des
services indispensables aux citoyens et
continuer ainsi à créer des projets inscrits
dans leur mandat.
Pendant 2 mois, ce conférencier fera la
tour de la communauté francophone au
Canada pour nous donner les astuces et
les outils pour performer dans la collecte
de fonds. Cette conférence est gratuite
pour tous. La diffusion de cette informa-
tion à outrance est donc recommandée.
Nul besoin d’être employé dans un orga-
nisme à but non lucratif pour participer à
cette conférence, du professionnel au
curieux chacun est le bienvenu.
C’est lors de son expérience en tant que
directeur général à la Fondation franco -
ontarienne que Ken Villneuve appliquera
ses compétences en collecte de fonds.
Après deux grandes campagnes de finan-
cement, il réussit à enrichir de près de 3
millions de dollars la Fondation, soit se-
lon son site internet de 1,5 fois plus d’ar-
gent en 3 ans qu’au cours des 23 années
précédentes.
Les outils et les conseils sont présentés
d’une manière originale. Les nouvelles
technologies sont parties prenantes de la
présentation telles que les réseaux so-
ciaux, la vidéo HD et l’utilisation des
outils informatiques. Les personnes pré-
sentes pourront interagir avec la scène et
leurs reflexions et leurs questions guide-
ront la présentation et les explications. La
conférence avance donc au rythme de
l’audience et s’affiche comme réponse
aux problématiques spécifiques liées au
territoire. Le cas par cas est donc de ri-
gueur. Ken Villeneuve sait s’adapter aux
situations particulières et pourra vous
aiguiller sur des pistes auparavant testées
au cours de ses propres expériences pro-
fessionnelles.
Voici quelques thèmes qui seront abordés
avec lui ce 30 novembre au Théâtre l’Oc-
tave : la planification et l’organisation
d’une collecte de fonds, le plan de visibi-
lité, les stratégies de communication et
marketing, les activités de financement
ainsi que l’utilisation des nouvelles tech-
nologies et la recherche de collecte de
fonds en ligne.
Suite à la conférence, chaque participant
peut télécharger gratuitement un guide
électronique à son image dont le contenu
est adapté à sa propre collecte de fonds.
Voici quelques mots de ce conférencier
attendu au Théâtre l’Octave :
« Ne pas prendre pour acquis que parce
que notre cause est réellement importante,
qu’automatiquement nous faisons pitié et
que tout nous est dû. En théorie, toutes
les causes sont importantes. Selon moi, il
faut donc gérer sa collecte de fonds au
même titre qu’en affaires, en offrant à nos
donateurs et partenaires la chance de ren-
tabiliser leur appui, et non, en leur deman-
dant la charité. » – Ken Villeneuve
Conférence gratuite dirigée
par Ken Villeneuve, au
Théâtre l’Octave le 29 no-
vembre 2013 à 19h30.
Page 6 • Volume 36 • Numéro 2 • novembre-décembre 2013 • [email protected] L’INFORMEL
Les jeux de société modernes > Éduardo Poleo, français 4ème langue...
T out le monde a joué à des jeux
de société à un moment donné .
Cependant, les jeux d’aujourd-
’hui sont très diffèrent de ceux
de nos grands-parents. Leur diversité et
leur complexité ont augmenté considéra-
blement. Les jeux modernes semblent
avoir une meilleur équilibre entre la stra-
tégie et l’aléatoire par rapport les jeux
traditionnels. Il n’est pas nécessaire d’être
un fervent adepte du jeu d’échecs ou du
moins d’apprendre de longues règles pour
gagner un jeu.
Des jeux comment Catan ou Carcassonne
proposent un niveau d’aléatoire réduisant
la pression sur les joueurs mais offrent
également de vrais scénarios où les
joueurs doivent prendre les décisions
ayant une incidence direct sur le résultat
final du jeu.
C’est ce mélange entre chance et stratégie
qui a considérablement augmenté la popu-
larité des jeux de plateau.
Aujourd'hui, il existe plusieurs façons de
classer les jeux (Par exemple : en fonction
du type d'interaction entre les joueurs).
Cependant, la grande majorité des jeux
actuels les plus populaires se classent en
deux catégories: jeux Ameritrash ou euro-
péens. Comprendre et reconnaître les élé-
ments de chacune de ces catégories peut
beaucoup nous aider pour savoir vers quel
type de jeu nous diriger.
Bien que les noms, Ameritrash et jeux
européens, illustrent une référence géo-
graphique évidente, cette classification se
concentre davantage sur les aspects fon-
damentaux de la conception de jeu. La
première différence majeure entre les jeux
Ameritrash et européens est comment
chacun aborde le thème et la mécanique
de jeu.
Les jeux Ameritrash sont très théma-
tiques et cherchent plonger les joueurs
dans un monde surréaliste avec un niveau
de détails élevés. Cela a généralement
tendance à augmenter la complexité des
jeux en raison de la grande variété des
scénarios possibles qui peuvent survenir à
un moment donné du jeu. D'autre part, les Jeux européens se
concentrent davantage sur la création de
mécaniques simples et élégantes. Chaque
joueur peut progressivement surmonter
l'autre en prenant les bonnes décisions
pendant du match. En outre, les Jeux Eu-
ropéens ont généralement des thèmes gé-
nériques qui peuvent être facilement rem-
placés grâce à des extensions.
Une autre différence notable entre ces
deux classifications est la façon dont cha-
que type de jeu gère l'objet du hasard. Les
jeux Ameritrash introduisent souvent une
plus grande chance afin d'augmenter le
coté dramatique du jeu. Quelques -uns des
moyens utilisés pour cela sont l'utilisation
de dés qui cherchent à garder les joueurs
dans un état de tension continue.
Les jeux européens, par contre, ont sensi-
blement réduit les niveaux de chance en
raison principalement de la rigidité (et le
temps) de sa mécanique. Leur but est de
garder les joueurs conscients des consé-
quences possibles de chacune de leurs
décisions et celles de leurs adversaires.
Enfin les jeux Ameritrash et européens
diffèrent aussi considérablement en ter-
mes d'interaction entre les joueurs.
Dans les jeux Ameritrash les joueurs
interfèrent directement soit en attaquer
l’adversaire, soit en négociant des res-
sources et des territoires, soit en établis-
sant des lignes directrices diplomatiques. Dans les jeux européens, les décisions
prises par un joueur influent directement
sur la stratégie des autres joueurs mais
l'interaction directe entre les joueurs est
très faible, voire nulle.
Peu importe la catégorie à laquelle appar-
tient le plus important est le plaisir du jeu.
Deux magasins sont disponibles à King-
ston : Minotaur et Nexus.
L’INFORMEL [email protected] • novembre - décembre 13 • Volume 36 • Numéro 2• Page 7
Santé mentale et dépendances:
consultation auprès des francophones > Jeannine Proulx, Agente de planification
L orsque l’on parle des services et
des soins de santé, cela n’englo-
be pas que la santé physique, ils
incluent également une dimen-
sion touchant la santé mentale qui est tout
aussi importante pour le bien-être des
individus. Ce sujet revêt un intérêt parti-
culier en ce moment, car deux initiatives
majeures sont en cours dans le système de
santé dans la région du Sud-Est.
La première initiative vise à élaborer un
protocole devant favoriser un chemine-
ment plus clair pour les usagers et leurs
familles lors du passage entre les services
offerts en santé mentale et traitement des
dépendances aux enfants et aux jeunes et
ceux offerts aux adultes. Le tout afin d’é-
viter que des individus se retrouvent sans
accès aux services dont ils ont besoin.
Celle-ci est menée par le Kingston, Fron-
tenac, Lennox & Addington Service Col-
laborative, qui réunit des représentants de
24 organismes de la région.
La deuxième initiative touche un exercice
de restructuration des services en santé
mentale et dépendances dans la région du
Sud-Est. Le but visé est une plus grande
efficacité des services existants et corriger
les lacunes du système afin de mieux ré-
pondre aux besoins de la population dans
la région. Des recommandations sur les
options d’améliorations des services pour
la région seront présentées en début 2014
au Réseau local d’intégration des services
de santé du Sud -Est qui prendra position
sur les améliorations à apporter.
La santé mentale est un secteur où la qua-
lité de la communication est de la plus
grande importance, car la langue est le
premier instrument du diagnostic et du
rétablissement. Plusieurs études démon-
trent qu’une meilleure communication est
obtenue lorsque le soignant et le client
parle la même langue, qu’il y a un risque
d’erreur de diagnostic plus élevé lorsque
l’entretien se déroule dans la langue se-
conde du client en raison de l’effort fait
pour parler l’autre langue.
Alors que la réflexion se poursuit, des
consultations auprès de divers interve-
nants, pourvoyeurs de même qu’auprès de
la population sont attendues en novembre
dont également pour les francophones.
Désirant se préparer à celles -ci, le Comité
de citoyens sur la santé en français a dis-
cuté avec le Dr. Claude Gingras, gestion-
naire des services cliniques au CRFMK,
des enjeux locaux de l’accès à des servi-
ces en santé mentale afin de mieux com-
prendre la réalité, les défis et les besoins
de la population francophone.
Le Réseau sera au rendez -vous lors de ces
consultations mais nous aurons besoin
d’autres membres de la communauté pour
faire connaître les besoins des francopho-
nes et l’importance de l’accès à des servi-
ces en français. Si vous avez un intérêt
particulier pour ce sujet et que vous aime-
riez être informés de l’une ou l’autre de
ces séances de consultation, nous vous
invitons à communiquer avec le Réseau
pour obtenir plus d’information.
Réseau des services de santé en français
de l’Ontario.
[email protected] et pour me joindre
sans frais à Kingston, composez le 1 -
877-528-7565.
Page 8 • Volume 36 • Numéro 2 • novembre-décembre 2013 • [email protected] L’INFORMEL
V oilà une recette surprenante et toute
facile. A tartiner, à utiliser comme
une trempette avec des fruits frais
ou à déguster comme une onctueuse
crème dessert. A vous de choisir !
100 g de pruneaux nature dénoyautés
(biologiques si possible)
1 c. à s. bombée de purée d’amandes
1 à 2 c. à s. de cacao en poudre
1 c. à s. de sirop d’agave (de miel ou de
sirop d’érable)
Note... j’utilise aussi du tahin (purée de sésame)
à la place de la purée d’amandes.
Dans un petit bol, recouvrir les pruneaux d’eau
pour qu’ils trempent quelques heures.
Egoutter les avant de les placer dans un blen-
der.
Rajouter tous les autres ingrédients et laisser
votre machine faire le reste.
Ajuster à votre gout en rajoutant plus de cacao
ou de sucre si nécessaire.
Je mets cette pâte dans un bocal pour la conser-
ver au moins 1 semaine au réfrigérateur.
S pécialité méridionale qui se prépare
comme la polenta. Son ingrédient prin-
cipal… la farine de pois chiche ! Cette
recette est sans gluten et représente
une bonne source de protéine végétale dans une
assiette végétarienne.
Pour un cake... 250 g de farine de pois chiches
1 litre d'eau
1 c. à s. d'huile d'olive
1 c. à c. d’herbes séchées (basilic, cibou-
lette, origan ou des herbes de Provence)
1 bouillon cube végétal
1/2 c. à c. de sel
un peu de poivre
Porter l’eau à ébullition avec tous les ingré-
dients sauf la farine.
Sur feu doux, incorporer la farine petit à petit
en remuant avec un fouet et sans arrêt pendant
quelques minutes.
Lorsque le mélange a bien épaissi et est devenu
lisse, mettre la préparation dans un moule à
cake préalablement huilé.
Laisser reposer au frais pendant au moins 2
heures avant de démouler.
Couper des tranches, cubes, frites… et faire
dorer au four ou dans une poêle avec un peu
d’huile.
Délicieux avec une bonne ratatouille !
Panisse
Découvrez la rubrique cuisine “santé / plaisir” de Cécile Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à écrire à: [email protected]. Tous ses services en cuisine santé so nt disponibles en français et sur mesure!
Pâte à Tartiner Chocolatée
Venez la voir dans ses nouveaux locaux chez
les Dr. Lam et Blanchette :
546 rue Bath (à côté du restaurant Red Lobster).
(613) 507-0077
Services offertes en français:
Examens de la vue adulte et enfant
Lunettes et verres de contact
Consultations pour chirurgie au laser
Photographie rétinienne
Dr. Elena Macleod Optométriste