Analyse morphométrique

d’un bassin versant Exercice Relatif au Chapitre 2 : Le Bassin versant

- LOUKKOS-

Année universitaire : 2012/2013

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1. INTRODUCTION :

Le bassin versant représente, en principe, l'unité géographique sur laquelle se base l'analyse du cycle hydrologique et de ses effets. Plus précisément, le bassin versant peut être considéré comme un « système ». Une surface élémentaire hydrologiquement close, c'est-à-dire qu'aucun écoulement n'y pénètre de l'extérieur et que tous les excédents de précipitations s'évaporent ou s'écoulent par une seule section à l'exutoire. Son contour est délimité par la ligne de partage des eaux qui passe par les points les plus élevés et détermine la direction de l’écoulement des eaux de surface. Donc, la délimitation du bassin versant ne tient pas compte des divisions administratives ou politiques.

Le bassin étudié fait partie du territoire de la région Tanger-Tétouan, dans La zone du Loukkos qui s'étend sur environ 4 225 km2.Sa superficie est estimé à plus de 3600 km2 Les principaux cours d’eau traversant la zone du Loukkos sont : - Oued Loukkos avec un apport moyen de 1270 Mm3/an et dont les principaux affluents sont oued Ouarour et oued El Makhazine ; - Oued Dradère-Souiere avec un apport moyen de 200 Mm3/an.

2. OBJECTIFS :

L’objectif de ce projet est l’étude d’un bassin versant et de ses propriétés, en ayant recours à des outils de modélisation comme le logiciel GreenKenue Et bien sûr les connaissances acquises en cours d’hydrologie général. L’étude d’un bassin versant vise à : Travailler avec un modèle numérique de terrain Savoir délimiter un bassin versant Détermination des caractéristiques du bassin versant

Zone du Loukkos

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3. DONNEES DISPONIBLES ET UTILISES :

Le choix des cartes avec lesquelles, on va travailler sur GreenKenue se fait en se basant sur Earth Explorer qui procure les coordonnées de l’exutoire du Loukkos.

les coordonnées relevées sont : (lat 35 2063 ; lon -6.1407) Grâce au site : http://dds.cr.usgs.gov/srtm/, on a téléchargé les 4 cartes au format (.hgt) : N34W006, N34W007, N35W006 et N35W007.

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4. APPROCHES ET METHODES :

Disposant des coordonnées du bassin (Lat 35.2063, Lon -6.1407) avec la fonction AddBasin , on délimite le basin du Loukkos.

5. RESULTATS ET DISCUSSIONS :

i. Superficie du Bassin de Loukkos :

Dans les propriétés du bassin délimité, on trouve :

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On trouve une superficie de 3774,79 km2 et un exutoire de cordonnées (N35.24 ; W-6.14) ce qui correspond bien d’après EarthExplorer au bassin étudié.

ii. Périmètre du bassin :

Dans la barre d’outils on sélectionne Tools -> TimeSeries -> Resample, on obtient une fenêtre intitulée Resample LineSet, dans Attribute on trouve Length of line (le Périmètre).

Le périmètre trouvé est de 370, 4854 km.

iii. L’indice de compacité KG (Gravelus) : L’indice de Gravelus est défini comme le rapport du périmètre P (en Km) du bassin au périmètre du cercle ayant même aire A en Km², on le note KG :

KG= 𝟎. 𝟐𝟖.𝑷

√𝑨

Alors on trouve KG = 1.68.

iv. Le relief et l’hypsométrie :

La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc du relief. Cette courbe représente la répartition de la surface du bassin versant en fonction de son altitude. Elle porte en abscisse la surface (ou le pourcentage de surface) du bassin qui se trouve au-dessus (ou au-dessous) de l'altitude représentée en ordonnée .Elle exprime ainsi la superficie du bassin ou le pourcentage de superficie, au-delà d'une certaine altitude.

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D’après la courbe hypsométrique seulement 1,2% de la superficie du bassin se trouve à l’altitude 0 m est ce pourcentage correspond aux environ de l’exutoire, ainsi 50% de la superficie du bassin se trouve avec une altitude supérieure à 200 m, ce qui s’explique par l’existence des reliefs qui entourent le bassin. Le bassin de Loukkos se caractérise donc par une forte pente, donc on s’attend à des vitesses d’écoulement plus importantes et un temps de concentration plus faible.

6. CONCLUSION :

Le présent projet nous a permis de développer une connaissance importante des systèmes géographiques, notamment les modèles numériques de terrain, mais aussi, nous a donné l’occasion d’assimiler les notions théoriques, vues en cours, relatives aux bassins versants. Aussi, nous a-t-il permit de travailler avec un logiciel professionnel du domaine.

Le problème dans ce genre d’étude revient à trouver des cartes numériques de terrain et de savoir les utiliser avec le logiciel adéquat, L’exemple du bassin de Loukkos est un bon exemple d’étude de bassin versant puisqu’il présente des caractéristiques différentes (indice de compacité, courbe hypsométrique, …) qui demandent une certaine maitrise du domaine pour pouvoir les interpréter.