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HOMEOPATHIE ET PHYSIQUE UN CONSTAT J’ai déjà précisé par ailleurs que le cas de Jacques Benveniste (1935-2004) est suffisamment médiatique pour que l’on s’y attarde. Jacques Benveniste était médecin et immunologiste français. Son nom est connu du grand public depuis 1988, à la suite des travaux de recherches qu’il a menés sur ce que les journalistes ont baptisé « la mémoire de l’eau ». A partir de 1965, il a travaillé au CNRS, à l’Institut de Recherche sur le Cancer et assumé en parallèle la fonction de chef de clinique à la faculté de médecine de 1967 à 1969. Il a poursuivi le reste de sa carrière à l’INSERM où il a dirigé plusieurs unités de recherches. Il a été le conseiller scientifique de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la recherche de 1981 à 1983. En 1971, la découverte d’un facteur activateur des plaquettes sanguines l’avait placé dans le rang des nobélisables (Le rôle majeur des plaquettes sanguines est d’assurer l’hémostase primaire, c’est-à-dire l’arrêt du saignement, en cas de brèche vasculaire). Les résultats des travaux effectués par son équipe de chercheurs l’ont conduit à déduire qu’une empreinte informationnelle subsiste dans une formulation en haute dilution, même en l’absence des molécules actives. Ses résultats pourraient valider en partie le modèle de l’homéopathie. Discrédité, il a dû quitter l’INSERM en 1995, il décède en 2007. Deux ans plus tard, le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, découvreur du virus HIV a déclaré publiquement avoir constaté lors de ses travaux, des phénomènes identiques à ceux qui ont été décrits par Jacques Benveniste. Phénomènes laissant penser que bactéries et virus émettent des signaux électromagnétiques transportant de l’information. L’ADN utiliserait également ce mode de communication. Jacques Benveniste a publié un rapport dans lequel il expliquait que l’eau peut conserver en mémoire la trace d’une substance qui traitait les allergies. Incompris à cette époque, en 1988, cette affirmation lui causa un préjudice irréversible, mais cela ne l’a pas empêché de poursuivre ses recherches. En 1999, il a présenté ses résultats au laboratoire de physique Cavendish de l’université de Cambridge. Ses deux interlocuteurs, Sir Andrew Huxley et Brian Josephson, tous les deux prix Nobel, ont porté un certain intérêt à ses travaux. Benveniste montrait que les effets physiologiques de l’adrénaline se faisaient ressentir sur les récepteurs biologiques bien avant que le sang ne les ait transmis selon le mécanisme habituel. Il a montré que les effets se manifestent quasi instantanément sur tous les récepteurs, la résonance de l’adrénaline imprégnant les humeurs corporelles. Selon un rapport datant de 2004, chaque protéine possède sa propre résonnance. Dans une expérience, Benveniste a placé des traces d’adrénaline, de nicotine et de caféine sur le capteur d’un appareil conçu pour détecter la résonance des substances. Connecté à un modem, ces données ont été transmises à un autre ordinateur connecté lui aussi à un appareillage identique puis transmises dans de l’eau. Administrées à des sujets témoins, il s’avère qu’ils ont réagi comme s’ils avaient reçus les produits d’origine. Cela accréditerait la théorie selon laquelle une résonnance imprégnerait une solution et subsisterait, même après la disparition des atomes ou molécules de la substance d’origine.

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HOMEOPATHIE ET PHYSIQUE

UN CONSTAT

J’ai déjà précisé par ailleurs que le cas de Jacques Benveniste (1935-2004) est suffisamment médiatique pour que l’on s’y attarde. Jacques Benveniste était médecin et immunologiste français. Son nom est connu du grand public depuis 1988, à la suite des travaux de recherches qu’il a menés sur ce que les journalistes ont baptisé « la mémoire de l’eau ». A partir de 1965, il a travaillé au CNRS, à l’Institut de Recherche sur le Cancer et assumé en parallèle la fonction de chef de clinique à la faculté de médecine de 1967 à 1969. Il a poursuivi le reste de sa carrière à l’INSERM où il a dirigé plusieurs unités de recherches. Il a été le conseiller scientifique de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la recherche de 1981 à 1983.

En 1971, la découverte d’un facteur activateur des plaquettes sanguines l’avait placé dans le rang des nobélisables (Le rôle majeur des plaquettes sanguines est d’assurer l’hémostase primaire, c’est-à-dire l’arrêt du saignement, en cas de brèche vasculaire).

Les résultats des travaux effectués par son équipe de chercheurs l’ont conduit à déduire qu’une empreinte informationnelle subsiste dans une formulation en haute dilution , même en l’absence des molécules actives. Ses résultats pourraient valider en partie le modèle de l’homéopathie. Discrédité, il a dû quitter l’INSERM en 1995, il décède en 2007. Deux ans plus tard, le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, découvreur du virus HIV a déclaré publiquement avoir constaté lors de ses travaux, des phénomènes identiques à ceux qui ont été décrits par Jacques Benveniste. Phénomènes laissant penser que bactéries et virus émettent des signaux électromagnétiques transportant de l’information. L’ADN utiliserait également ce mode de communication.

Jacques Benveniste a publié un rapport dans lequel il expliquait que l’eau peut conserver en mémoire la trace d’une substance qui traitait les allergies. Incompris à cette époque, en 1988, cette affirmation lui causa un préjudice irréversible, mais cela ne l’a pas empêché de poursuivre ses recherches. En 1999, il a présenté ses résultats au laboratoire de physique Cavendish de l’université de Cambridge. Ses deux interlocuteurs, Sir Andrew Huxley et Brian Josephson, tous les deux prix Nobel, ont porté un certain intérêt à ses travaux. Benveniste montrait que les effets physiologiques de l’adrénaline se faisaient ressentir sur les récepteurs biologiques bien avant que le sang ne les ait transmis selon le mécanisme habituel. Il a montré que les effets se manifestent quasi instantanément sur tous les récepteurs, la résonance de l’adrénaline imprégnant les humeurs corporelles.

Selon un rapport datant de 2004, chaque protéine possède sa propre résonnance. Dans une expérience, Benveniste a placé des traces d’adrénaline, de nicotine et de caféine sur le capteur d’un appareil conçu pour détecter la résonance des substances. Connecté à un modem, ces données ont été transmises à un autre ordinateur connecté lui aussi à un appareillage identique puis transmises dans de l’eau. Administrées à des sujets témoins, il s’avère qu’ils ont réagi comme s’ils avaient reçus les produits d’origine. Cela accréditerait la théorie selon laquelle une résonnance imprégnerait une solution et subsisterait, même après la disparition des atomes ou molécules de la substance d’origine.

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Pourquoi peut-on parler de disparition de la substance d’origine ? Rappelons le principe des dissolutions successives créé par Hahnemann, utilisées en pharmacie homéopathique.

1/ On dispose dans un premier temps une goutte de teinture mère que l’on mélange à 99 gouttes d’alcool, pour obtenir une concentration de 1CH (centésimale Hahnemannienne), soit une concentration de 1 pour 100.

2/ On prend une goutte de la concentration 1 CH et on la dissout dans 99 gouttes d’alcool pour obtenir la concentration 2 CH, soit une concentration de 1 pour 10000.

La loi des dissolutions et donc de la forme 10-2n n étant le rang de la dissolution. Ainsi, pour 10 CH, on obtient une concentration de teinture mère de 10 -20.

A 15 CH, correspond une dilution de 10-30, et ainsi de suite. Ainsi on remarque la disparition de toute trace de la teinture mère, et cependant, on note un effet guérisseur à des dissolutions entraînant l’absence totale de la substance active. Notons également qu’à partir de 12 CH, on est au-delà du nombre d’Avogadro, NA = 6,022 ×1023 mol−1

En résumé, cela signifie que la probabilité de trouver encore une molécule du produit initial dans les dilutions successives décroît rapidement. Passé un certain seuil de dilution, il y aura obligatoirement des doses homéopathiques vides, sans plus aucune molécule autre que celles de l’excipient. À partir de 9 CH, on ne peut pas espérer avoir, dans une dose homéopathique, la moindre molécule active. À plus de 15 CH, cela devient impossible.

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Mémoire de l’eau

Les médias évitent toujours ce sujet, même si l’un des plus grands noms de la recherche médicale travaille sur la « mémoire de l’eau ».

Ce chercheur n’est autre que le prix Nobel 2008 de médecine. En effet, Luc Montagnier effectue, depuis 2005, de nombreuses expériences dans le domaine de la biologie numérique chère à Jacques Benveniste.

Le professeur Montagnier a signé en juin 2005 un accord de confidentialité avec Bruno Robert, le directeur de Digibio, ex partenaire industriel de Benvéniste. Leur collaboration a permis des expé-riences fondamentales, en juillet 2005, sur différents micro-organismes : le mycoplasme Pirum (bac-térie caractérisée par l'absence de paroi cellulaire), le VIH et la bactérie Escherichia Coli.

Luc Montagnier s’est immédiatement montré très enthousiaste devant les résultats recueillis en-semble, explique l’ancien associé de Jacques Benveniste, Bruno Robert, informaticien d’origine, détenteur du brevet qui a permis de recueillir avec plus de fiabilité les fréquences émises par les micro-organismes.

Dès 1999, Jacques Benveniste s’était rendu compte, et avait déposé sous forme de brevet, qu’un anticorps d’un micro-organisme donné, ne réagissait pas seulement au micro-organisme mais également à son signal électromagnétique. Il y avait là une observation tout à fait passionnante et déterminante en immunologie, parce qu’elle permettait de comprendre que les anticorps, pour reconnaître leur cible, se guident avant tout par ce signal électromagnétique émis par leur cible.

Bruno Robert a découvert comment extraire, dans le bruit, les seules fréquences qui déclen-chent chaque effet biologique. Cela permet de reproduire les expériences de manière plus fiable et rend plus facile leur utilisation à des fins thérapeutiques. La biologie numérique devient ainsi une réalité , fiable, presque mécanique, qui peut être déployée à grande échelle. On peut alors transmettre, de manière très précise, les effets biologiques par Internet ou pratiquer à distance des tests biologiques, sans se déplacer.

Dans un autre brevet datant de juin 2006, Luc Montagnier explique que le simple voisinage d’un tube fermé contenant un échantillon d’un filtrat bactérien ou viral faiblement dilué et donc né-gatif en ce qui concerne l’émission d’une signature électromagnétique inhibe les signaux produits par un échantillon plus fortement dilué du même filtrat. En d'autres termes, un tube à essai d’une solution hautement diluée, émettant une fréquence (donc active), peut être inactivé par le contact rapproché du plasma d’un patient, à condition que ce dernier souffre d’une infection due à ce même germe. Cet effet inhibiteur peut ainsi permettre de diagnostiquer le type d’infection dont souffre un patient, même si les germes n’ont pas été identifiés.

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Un tube à essai d’une solution d’Escherichia Coli hautement diluée, émettant une fréquence (donc actif), se trouve inactivée par le plasma d’un patient faiblement dilué, à condition que ce der-nier souffre d’une infection à ce même germe. Fait remarquable noté par Luc Montagnier dans ses expériences : « Un contact de 5 minutes d’une solution positive dans la main du patient, ou bien dix minutes jusqu’à une distance de 50 cm sont suffisants pour observer l’effet inhibiteur ». Il suffirait donc de tenir un tube à essai dans la main pour connaître les germes qui seraient à l’origine d’une pathologie à l’origine inconnue !

Cela pourrait aussi vouloir dire que les virus ou bactéries ne seraient pas nécessairement la cause de nos pathologies, mais qu’elles pourraient plutôt provenir d’un signal électromagnétique dans l’eau. Le « terrain » propre à chaque individu pourrait ainsi être déterminant avec les fréquences actives dont il est porteur ou qu’il est capable de reconnaître.

Si l’on identifie formellement sur quelles fréquences chacune de nos barrières s’active ou se dé-sactive, il suffit qu’un signal parasite s’immisce entre l’antigène et nos anticorps pour que tout le système classique de reconnaissance parte en vrille et déclenche des réactions « anormales ». Dût-ce une signature électromagnétique d’un micro-organisme porter les fréquences de résonnance de chacune des principales barrières immunitaires, et c’est le système global qui tombe en panne.

Il est non seulement possible d’informer une solution avec un signal électromagnétique bénéfique mais on peut aussi annuler une fréquence pathogène spécifique en lui opposant la même fré-quence, amplifiée et déphasée.

EST-CE POSSIBLE ?

OUI CAR

LA MATIERE EMET DES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES (Cf. Max Planck et les quanta de lumière)*

On sait que toute matière est constituée d'atomes dont la position peut être fixe comme dans les solides, ou en mouvement comme dans les liquides et les gaz. Dans les solides les atomes oscillent autour d’une position moyenne. Ils sont en perpétuelle vibration. La matière, bien loin d'être inerte, est le siège de mouvements intenses de ses atomes et des charges électriques dont ils sont constitués. De ce fait, elle émet en permanence un ensemble de rayonnements électromagnétiques de fréquences variées.

Les atomes vibrent plus ou moins fortement selon leur température par laquelle tout objet est émet-teur de rayonnements calorifiques. Ce sont des rayonnements électromagnétiques dont les fré-quences se situent dans le spectre infrarouge.

La matière émet de la lumière et d'autres rayons électromagnétiques, ceci n'a rien de nouveau. Lorsque les atomes vibrent indépendamment les uns des autres, de sorte que les rayons émis ne sont ni coordonnés ni synchronisés les uns avec les autres, on dit que ces rayonnements sont incohérents.

On a découvert que les organismes vivants émettent également des rayonnements cohérents ou partiellement cohérents. Bien que les rayons proviennent de différents groupes d'atomes, et de différentes cellules, ils sont coordonnés et synchronisés. C'est sur ce caractère de cohérence que repose l’information photonique. Signalé dès les années 1920, il n'a pas reçu d'audience large, y compris auprès de la plupart des scientifiques.

* Max Planck et les quanta de lumière : bernardpa.e-monsite.com

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LA BIOLUMINESCENCE

En 1954, l’utilisation de photodétecteurs performants a permis de mettre en évidence un rayonnement émis par des plantes (froment, haricots, lentilles, orge) en phase de germination. Le rayonnement, bien net, se situe dans la gamme de la lumière visible, du vert au rouge. De ce fait, le phénomène d'émission est nommé bioluminescence.

Dans les années 1950 - 60, plusieurs groupes de scientifiques russes ont étudié la présence de rayonnements et leur nature dans une centaine d'organismes vivants différents. Les organismes choisis vont de l'algue, la levure et la bactérie aux organismes supérieurs des plantes et des ani-maux. Là aussi, les rayonnements détectés se situent dans la gamme de la lumière visible. Ils sont d’intensité extrêmement faible, de sorte que seuls des photomultiplicateurs performants peuvent les mettre en évidence et les mesurer. Les chercheurs qualifient ces rayonnements de luminescence ultra-ténue.

On en conclu que toutes les plantes et tous les vertébrés de toutes les espèces manifestent de la luminescence. Elle a été mise en évidence seulement dans un tiers des organismes inférieurs (algues, bactéries, levures et insectes). Toutefois, par la suite, d'autres chercheurs ont détecté une luminescence même dans les organismes qui n'en montraient pas avant, tout simplement parce qu'ils ont employé des détecteurs plus sensibles, que les nouvelles technologies de fabrication de photomultiplicateurs mettaient à leur disposition. Il est maintenant reconnu que l'émission photo-nique est un caractère général des organismes biologiques.

QUELQUES FAITS ÉTABLIS COMMUNICATION ENTRE ORGANISMES VIVANTS PAR BIOPHOTONS

Le système de communication par rayonnement photonique est abondamment utilisé par les plantes, comme par exemple les tiges d'oignon, mais également par les animaux. C'est un fait avéré que les abeilles ou les termites d'un même groupe communiquent entre eux. Il a été mis en évidence que cette communication s'effectue par des signaux de nature électromagnétiques. On sait aussi que des insectes peuvent communiquer entre eux sur de longues distances en émettant des odeurs, des molécules appelées phéromones. C'est ainsi que des papillons de nuit mâles et femelles peu-vent se rejoindre même s'ils se trouvent à des kilomètres. Le biologiste Callahan a découvert qu'ils localisaient ces phéromones en détectant les photons émis dans la longueur d'onde des infra-rouges. La communication par biophotons a été vérifiée entre cellules nerveuses par le biochimiste Helmut A. Fischer. Il a montré que ce processus se produisait en complément des transmissions par médiateur chimique entre les synapses.

Verre : effet non transmis

Quartz : effet transmis Fenêtre

U.V.

Cellule de culture

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Dès 1974, le docteur Kaznacheev et son équipe de recherche à l'Institut de médecine clinique et expérimentale de Novosibirsk en Russie, a mis en évidence des communications photoniques entre les cellules.

Comme il est indiqué dans l’illustration ci-dessus, des cellules sont placées dans un tube scellé où elles baignent dans une solution nutritive. A proximité se trouve un autre tube scellé avec des cel-lules provenant du même tissu biologique. Lorsqu'on porte atteinte à l'une des cultures, par un virus ou un empoisonnement, on constate que les cellules du flacon voisin, bien que protégées de la transmission chimique par la paroi du flacon, deviennent malades à leur tour.

Les conditions de succès de cette expérience sont les suivantes. Elle a lieu dans l'obscurité. La fenêtre optique entre les deux tubes doit être en quartz. La durée du contact doit être supérieure à 4 ou 5 heures et si possible 48 h. L'effet se manifeste au bout de 18 heures environ dans 70% des cas. Il n'a pas lieu si la fenêtre optique est en verre, qui arrête les ultraviolets.

Le biologiste russe Burlakov et ses collaborateurs de la Faculté de biologie, Université de Moscou, ont observé que des œufs de poisson communiquent entre eux par photons. Pour cela, ils ont fait l'expérience suivante.

Dans ce cas, on a non seulement la preuve du rayonnement, mais en plus, les influences manifes-tées montrent que le rayonnement transporte des informations génétiques reçues et incorporées par l'œuf récepteur, sans aucune modification chimique du génome.

Dans une suite de ces expériences, Burlakov insère certains filtres optiques de différentes lon-gueurs d'onde et des polariseurs entre les deux boites. Cela provoque des altérations des poissons, par exemple des larves à têtes multiples, à cœurs multiples, etc. Insérant d'autres filtres, il a pu rétablir correctement le programme génétique normal et les difformités ont disparu.

Deux boites hermétiques en verre sont placées l'une au-dessus de l'autre, et séparées par une fenêtre, toujours en quartz. Chacune des boites contient des œufs de poisson fécondés dans des stades divers de croissance. Au bout de 20 à 24 h, on observe que les œufs se sont influencés dans leur croissance. Cette influence varie selon leurs stades respectifs de développement. Si la différence d'âge n'est pas trop grande, le développement des œufs plus jeunes est accéléré. Si par contre la différence est grande, les œufs jeunes sont retardés dans leur croissance, ils peuvent subir des déformations et une proportion d'entre eux meurent. Aucune in-fluence n'a lieu si la fenêtre est en verre.

Echantillon 1

Echantillon 2

quartz

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LE RAYONNEMENT LUMINESCENT COHERENT

Dans les années 1980, Fritz-Albert Popp et ses collaborateurs de l'université de Marbourg en Allemagne ont effectué des mesures des photons émis par les organismes avec des appareils plus sensibles et plus précis. Ils ont vérifiés que les photons émis sont cohérents.

Les mesures montrent que les longueurs d'onde des photons se répartissent de façon uniforme sur toute l'échelle de longueurs en 200 nm et 800 nm, incluant ainsi des rayons UV (de 200 à 400 nm) et de la lumière visible (de 400 à 800 nm).

Cela prouve que ce ne sont pas des rayonnements calorifiques car à la température des cellules, on aurait des infrarouges et pas d'ultraviolets. Leur intensité est extrêmement faible, de 1 photon par seconde et par cm2 à quelques milliers. Cela explique la difficulté à les mettre en évidence. Cette intensité est toutefois 1000 fois plus forte que celle des photons dus à l'émission calorifique dans des conditions d'équilibre thermique, prouvant encore que les photons sont bien produits par un autre mécanisme.

La cohérence implique que les biophotons transportent des informations et les transmettent à d'autres cellules. Par les biophotons, les cellules échangent des informations de natures diverses concernant l'état des cellules et la régulation des réactions biochimiques.

INDICATIONS SUR L 'ETAT SANITAIRE D 'UNE CELLULE

Dans les années 1950, les chercheurs russes remarquent que lorsqu'un système biologique est soumis à une destruction (chauffage, congélation, empoisonnement), son émission photonique augmente, comme s'il envoyait un avertissement. Cette émission cesse à la mort du système. L’in-tensité du rayonnement cellulaire change quand la cellule est agressée, endommagée ou qu'elle meurt.

Les cellules vivant normalement émettent un courant lumineux constant. Lorsqu'un virus pénètre dans les cellules, le rayonnement se modifie: augmentation du rayonnement, puis silence, puis nou-velle augmentation, puis extinction progressive du rayonnement en ondes multiples jusqu'à la mort des cellules.

En 1974, Stschurin énonce: Les cellules touchées par différentes maladies ont des caractéristiques de rayonnement différentes. Nous sommes persuadés que les photons sont capables de nous in-former très tôt avant le début d'une dégénérescence pernicieuse et de révéler la présence d'un virus.

Dans les années 1980, sont établies des théories fondamentales sur la relation entre les biophotons et la croissance des cellules, sur les différences d'émission entre des cellules saines et des cellules cancéreuses. Ils ont fait l'hypothèse que la figure de diffusion des photons des cellules contient l'information sur la présence d'une infection virale ou bactérienne. Ceci a été confirmé par des scien-tifiques du laboratoire national de Los Alamos (USA). Le virologue Lipkind a trouvé les premiers éléments indiquant la présence d'une infection virale par les biophotons (Institut International de Biophysique, Research and History). Le rayonnement est fonction de l'état de la cellule. Les infor-mations incluses dans les biophotons rendent compte de l'état énergétique de la ou des cellules émettrices. L'émission d'une cellule saine est calme. Selon les recherches de F.A. Popp, si on blesse une plante, d'autres plantes semblables placées autour en sont averties, même si elles sont éloignées. Tout dérangement augmente la production de rayonnement, comme si une activité de réparation se met en action. Il est probablement possible de déterminer l'état de santé d'un tissu biologique et aussi d'un organisme entier par les caractéristiques de ses émissions photoniques. La santé semble se manifester par une communication d'information aisée et abondante à l'intérieur du corps, tandis que la maladie consisterait en un appauvrissement de ce flux d'information.

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L'ADN, UN LASER A PHOTONS

La forte cohérence des rayonnements de biophotons indique qu'ils sont émis par des émetteurs coordonnés. Il reste à trouver quelle est la source de production d'un tel rayonnement dans les cellules. Nous allons retrouver l'ADN. Les 2 brins sont enroulés en hélice autour d'un axe commun, et réunis par des liaisons horizontales entre bases.

Afin de localiser quelle était la ou les sources des photons corrélés, Popp et ses collaborateurs ont effectué des expériences supplémentaires.

Ils ont irradié des tissus biologiques avec des rayonnements lumineux. Lorsqu'on soumet des tissus biologiques vivants à un rayonnement lumineux, la matière est excitée et émet une plus grande quantité de biophotons. Lorsque cette illumination cesse, l'émission ne s'arrête pas brusquement, mais décroit plus ou moins rapidement. On peut observer de quelle manière elle décroit, à quelle vitesse. Les résultats recueillis démontrent que la décroissance est typique d'une source qui vibre, par exemple un fragment de molécule.

Popp et ses collaborateurs ont démontré que des photons s'accumulent dans des petites cavités de la molécule, les exciplex. En gros, ces cavités sont constituées de deux bases se faisant face sur les 2 brins. Les exciplex fonctionnent comme des lasers. En résonnant, cette micro-cavité ac-cumule cette lumière de façon cohérente. Puis elle la projette en faisceau à l'extérieur.

L'ADN accumule les biophotons, les guide le long de sa structure hélicoïdale et les projette en-dehors. Dans les années 60, Eisinger et Schulman avaient déjà établi que l'ADN conduit les pho-tons.

À ce stade, les molécules n'apparaissent plus seulement comme des volumes mécaniques légère-ment plastiques qui s'emboitent comme des légos, se séparent et voyagent au cours des réactions chimiques. Les molécules d'ADN sont parcourues de mouvements électrodynamiques internes in-nombrables. Des charges électriques et des photons circulent dans la molécule, sont transmis à d'autres atomes, en modifient l'état et induisent des émissions électromagnétiques. Elles sont ex-traordinairement vivantes.

L'équipe de Popp avait l'impression que cette source vibrante devait inclure la molécule d'ADN. Pour s'en assurer, ils ont modifié l'ADN chimiquement avec du bromure d'éthi-dium pour vérifier que cela avait un impact sur la décroissance de la bioluminescence. L'ADN est normalement enroulé en hélice), mais il se déroule sous l'influence du bro-mure d'éthidium. Or on constate que parallè-lement, la bioluminescence baisse. Il y a une relation de cause à effet bien visible entre la conformation de l'ADN et la biolumines-cence. L'ADN est la source primaire et es-sentielle de l'émission biophotonique ultraté-nue.

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Les ondes téléphoniques ou radiophoniques de notre quotidien sont aussi des ondes électroma-gnétiques, des photons qui transmettent des signaux qui sont décryptés en sons dans les appareils d'écoute. De la même façon, par son rôle de conducteur de photons, l'ADN peut être qualifié d'an-tenne électromagnétique qui reçoit et transmet des informations. Il en a les caractéristiques: à la fois allongé comme une antenne droite qui peut très bien capter les impulsions électriques, et cir-culaire (vu de bout) pour être une excellente antenne magnétique. C'est un oscillateur.

Georges Lakhovsky, un scientifique et ingénieur d'origine russe qui vivait en France, a été le premier à mentionner que les cellules et leurs noyaux pouvaient être considérés comme des oscillateurs biologiques. Ils se transmettent des informations en émettant des ondes électromagnétiques.

TRANSFERT PAR LASER DE CODE GENETIQUE D 'UN ORGANISME A UN AUTRE

Le modèle de la transmission d'informations par photons a reçu des confirmations extraordi-naires en laboratoire. On a vu comment Burlakov a observé que des œufs de poisson se transmet-taient des informations quand ils étaient mis en présence les uns des autres, simplement par leur rayonnement propre. Or, de multiples expériences ont prouvé qu'il était possible de transférer des informations génétiques d'un organisme à un autre également au moyen d'un rayon électromagné-tique codé.

LES EXPERIENCES DU PR. LUC MONTAGNIER SUR LA SYNTHESE DE L 'ADN

Signaux électromagnétiques de bactéries et de virus enregistrés dans l'eau

Dans une première série d'expériences, les chercheurs ont détecté les signaux électroma-gnétiques émis par des bactéries et des virus en solution dans l'eau selon une technique issue des expériences du professeur Jacques Benvéniste.

Le protocole expérimental est le suivant. Une population de cellules pathologiques (Mycoplasma Pirum) est mise en solution dans l'eau. Puis l'expérimentateur élimine toute cellule de cette solution en la filtrant avec des filtres dont les trous sont calibrés à une taille inférieure à celle des cellules (100 nm et 20 nm). Il vérifie que l'élimination est effective.

L'eau est ensuite diluée au 1/10e, puis à nouveau au 1/10e plusieurs fois, et agitée chaque fois pendant 15 s selon un protocole défini. Les dilutions successives sont versées dans des tubes qui sont ensuite bouchés hermétiquement. Chacun des tubes est placé à son tour dans une bobine de fil de cuivre qui détecte la présence éventuelle d'ondes électromagnétiques.

Dans ces conditions, la détection d'ondes a été positive pour des dilutions moyennes (10-5 à 10-12), et négatives pour les basses et les hautes dilutions. Les ondes détectées ont une fréquence d'en-viron 1000 Hz.

Ce qu'on déduit à ce stade, c'est qu'un signal a été enregistré dans l'eau préparée selon un proto-cole de dilution défini. Il y a une autre condition indispensable à l'apparition du signal. L'eau doit être placée dans un champ électromagnétique de fréquence d'environ 7 Hz. Elle l'est naturellement par l'environnement car la Terre est soumise en permanence aux ondes de Schuman qui sont des fréquences de résonances de l'ionosphère. Si ce champ est coupé par une protection en mumétal, aucun signal ne se produit dans les dilutions. À moins qu'on ajoute un champ artificiel de 7 Hz.

L'empreinte de la cellule dans l'eau s'est traduite par un changement de la structure de l'eau. Des petits assemblages de molécules d'eau se constituent, et ce sont eux qui émettent les signaux.

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L'expérience a été reprise avec des bactéries. Dans ce cas, on n'obtient pas de signal lorsque l'eau est filtrée avec un calibre de 20 nm. Cela indique que les structures d'eau sont des assemblages minuscules (nanostructures) avec une taille comprise entre 20 et 100 nm. Les chercheurs italiens Giuliano Preparata et Emilio Del Giudice, ont démontré qu'elles sont détruites en chauffant au-des-sus de 70°C ou en congelant en dessous de -80°C.

Il n'est pas besoin de mettre la cellule entière en solution dans l'eau pour obtenir cette empreinte. Des résultats analogues ont été obtenus avec l'ADN extrait des bactéries, et même avec un court fragment de cet ADN. C'est donc l'ADN qui crée la structure qui est imprimée dans l'eau. Il est donc logique que l'on ait obtenu les mêmes résultats avec des virus, dont le rétrovirus HIV lié au SIDA. Dans ce cas, toutefois, il y a une légère variante: un signal électromagnétique n'est pas produit à partir l'ARN constitutif du virus, mais avec sa transcription en ADN. C'est l'ADN qui imprime son signal à l'eau.

Montage expérimental du Pr. J. Benvéniste pour la mesure des signaux électromagnétiques émis par des solutions diluées.

1. Bobine en fil de cuivre;

2. Solution, 1 ml en tube scellé plastique; 3 et 4. Amplificateur et ordinateur

Montage expérimental du Pr L. Montagnier pour le transfert de signaux électromagnétiques d'un tube à l'autre.

Tube 1, contenant la solution filtrée et diluée;

Tube 2, eau pure ou eau avec constituants de l'ADN; bobine de cuivre créant un champ magnétique de 7 Hz; entourée de mumétal

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L'empreinte électromagnétique de l'ADN est transfér ée à un tube d'eau pure

Dans un deuxième temps, Montagnier a montré qu'il était possible de transférer l'empreinte électromagnétique de l'ADN dans un autre tube d'eau pure.

Soit une dilution préparée à partir d'un fragment d'ADN du virus VIH qui présente un signal, par exemple la solution diluée à 10-6 (voir figure, tube 1). Cette solution est disposée à côté d'un autre tube contenant de l'eau pure filtrée à 450 nm et 20 nm et diluée de la même façon que celle ayant contenu de l'ADN (figure, tube 2). Les tubes sont soumis à un champ de 7 Hz pendant 18h à la température ambiante et protégés des champs extérieurs par un blindage en mumétal autour de la bobine. On mesure les signaux électromagnétiques émis par chaque tube.

Le résultat est que le tube contenant de l'eau pure émet aussi des signaux pour les dilutions cor-respondant à celles qui donnent des signaux positifs dans le tube 1. Cela prouve que les signaux portés par les nanostructures dans l'eau du tube 1 ont été transmis à l'eau pure du tube 2. Ce transfert n'a pas lieu si la bobine est absente ou le champ magnétique coupé, si la fréquence d'ex-citation est moins de 7 Hz, ou si l'ADN est absent du premier tube à l'origine.

L'empreinte est transférée à un tube contenant les ingrédients de l'ADN

Les ondes transférées sont la signature des cellules placées à l'origine dans le tube 1, mais quel est le contenu de cette signature? Pourrait-elle fournir suffisamment d'informations pour recréer une séquence d'ADN? Normalement, on pense que non. De l'ADN ne peut être créé qu'à partir d'une autre molécule d'ADN qui se recopie par séparation des 2 brins. Le brin séparé de l'ADN comporte le plan qui permet d'assembler l'autre brin avec les constituants présents dans l'entou-rage.

L'expérience a été tentée en transférant le signal à un autre tube, le tube 2 comme précédemment, mais cette fois ce tube contient en solution les composants de l'ADN (nucléotides, amorces, poly-mérase). De l'ADN a été produit par ce transfert électromagnétique.

Le Dr Quémoun remarque que dans un premier temps, l’effet est proportionnel à la dilution. Si on continue les dissolutions, on note une absence d’effet, il appelle cette phase les trous d’inactivation. Puis réapparaît une activité, à des doses infinitésimales, en deçà du nombre d’Avogadro, le seuil au-delà duquel il n’existe plus aucune molécule active dans la dissolution, il n’y a que de l’eau.

Les travaux de Jacques Benveniste montrent que l’homéopathie ne fonctionne plus au-dessus d’une température de 70°C, en présence de champ magnétique et d’ultrason. Il y a nécessité de présence d’oxygène et d’absence d’azote.

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ALLONS UN PEU PLUS LOIN AVEC LE R ÉSEAU SUPRAL

Le Dr Henry explique que l’homéopathie repose sur des bases scientifiques de l’ordre de la physique quantique et de la topologie du vide. L’information est stockée dans le vide qui présente, comme tout physicien le sait, une impédance caractéristique qui permet la propagation des ondes électromagnétiques. Le vide est support d’une quantité infinie d’informations sous formes diverses, telles que les champs morphogénétiques.

Cette impédance caractéristique n’est pas la seule particularité du vide. On observe des phénomènes mettant en jeu des conditions de propagation différentes de celles auxquelles les OEM obéissent. Par exemple, en télépathie, en vision à distance, on vérifie que le phénomène existe toujours même si les sujets sont respectivement isolés dans une cage de Faraday. Nous sommes conduits à penser que l’information télépathique se transmet sous la forme d’une onde informationnelle en utilisant une des propriétés du « champ d’énergie de point zéro ». La méconnaissance de ces ondes et de leurs propriétés est due au fait qu’aujourd’hui elle ne relève pas encore de la mesure instrumentale mais de mesures reposant sur la conscience. Ces ondes sont associées à des actions intellectuelles d’Intention, condition sine qua non de génération mentale de ce type d’ondes. Cet état de fait est aussi inexpliqué que la façon dont deux particules restent informationnellement connectées, bien que cela soit connu et vérifié.

Pour couper court, retenons que l’homéopathie, comme les médecines énergétiques ne travaille pas uniquement avec de l’énergie mais avec du vide informé. Selon le concept du physicien d’Emmanuel Ransford, la toile suprale est le double invisible de l’univers qui lui permet d’être cohérent. Cette structure héberge des motifs qui sont de l’information encodée. On pense que l’information suprale est proche de l’inconscient collectif, en lien avec les phénomènes de synchronicité, de télépathie et de guérison. Cette structure nous rappelle la structure énergétique décrite par Peggy Dubro qui associe au corps humain une grille énergétique en lien avec un champ de conscience, tandis que Erwin Laszlo raisonne en terme de champ Akashique. La thérapie quantique rajoute aux conceptions classiques une couche d’information suprale. C’est à ce niveau qu’intervient le rôle de l’Intention qui met en jeu un état de résonance pour générer une énergie subtile agissante. Tout se passe par l’intermédiaire de l’invisible. C’est le cas des magnétiseurs par exemple, mais l’appellation est trompeuse car ces actions n’ont rien de magnétique, mieux vaut parler de guérisseurs. Par exemple la guérison d’un zona est plus en lien avec une Intention faisant appel à l’énergie de nature suprale, l’Intention orientée du guérisseur entraîne une interaction sélective résonnante entre l’énergie et le sujet malade. Le temps de réponse est généralement très court.

Ces phénomènes surprenant ne sont pas sans nous rappeler une vieille expérience réalisée dans les années 1850 par le professeur de physiologie Joseph Buchanan et ses étudiants. Il leur avait demandé de tenir des fioles repérées uniquement par un chiffre et contenant des drogues variées et puissantes. Le professeur Buchanan a alors noté que certains étudiants manifestaient des réactions physiques qu’aurait provoquées l’absorption de la drogue que chaque étudiant tenait respectivement dans sa main. Compte tenu du taux de réussite, en 1854, le professeur de géologie américain William F. Denton a mené des expériences sur des spécimens géologiques. Avec l’aide de sa sœur, ils ont pu vérifier que des échantillons conditionnés dans des emballages ne laissant rien apparaître pouvaient être identifiés. De là est née la psychométrie.

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L’intervention du guérisseur pour relier le sujet à l’énergie est de l’ordre de la conscience étendue. L’énergie mise en jeu dans ce cas contribue à remettre dans l’ordre la partie malade. C’est à partir de cette même énergie qu’est constituée et organisée la matière, il paraît donc normale que cette énergie créatrice puisse être utilisée pour revitaliser, à la manière d’une reconstitution locale. Ces propriétés laissent penser que les possibilités d’action de cette énergie sont à la hauteur de la quantité d’informations qu’elle contient, donc tendant vers une limite qui nous est difficilement imaginable. La maîtrise de cette énergie est associée à état d’esprit d’humanitoconditionnalité*, porte d’accès à la toile suprale.

Nous sommes tous interconnectés, par un univers invisible, dans lequel il peut se produire des événements qui nous sont incompris, pour lesquels l’Intention est la phase déclenchante. On entre dans le domaine scientifique de la métaphysique qu’il est difficile de contourner, en prenant en compte l’énergie du point zéro. Il s’agit du vide quantique porté à la température du zéro absolu.

Dans ces conditions, il n’existe plus aucune vibration de la matière, cependant, rien n’y est au repos, comme le montre l’effet Casimir. On estime que la densité d’énergie y est telle que 1 cm3 de cette énergie suffirait à évaporer tous les océans de notre planète. C’est l’’utilisation de cette énergie qui assure la création et l’existence de la matière physique de notre univers dimensionnel et des univers « imbriqués » comme l’aborde la Théorie du Tout*. En 1891, Nicolas Tesla expliquait qu’on pouvait accéder à cette source d’énergie. L’activité cérébrale intentionnelle est productrice d’ondes dont certaines seront détectables par des moyens technologiques. D’autant plus que nous disposons actuellement de détecteurs hyper sensibles. Le réseau supral ou champ d’énergie du point zéro est probablement support de champs que nous ignorions jusqu’à ce que Einstein et Cartan posent les bases théoriques des champs de torsion confirmés par la physique quantique, on observe en effet pour ce qui concerne l’électron, que celui-ci peut avoir un spin dextrogyre ou lévogyre. Le principe de Pauli précise que deux électrons situés sur la même orbite ne peuvent cohabiter que si leurs spins sont opposés. Générés par tout ce qui est statique (onde de forme) ou en rotation, les champs de torsion peuvent indépendamment se déplacer, de surcroît à des vitesses supraluminiques.

Le Dr Kozyrev a montré que des ondes de torsion peuvent être générées par des pensées fortes, telles que l’Intention dont il a déjà été question plus haut. Ceci justifierait une physique de la conscience qui viendrait compléter la physique biophonique et apporter des compléments de compréhension de la réalité. La conscience serait-elle liée à des vibrations porteuses d’information codée ? Pour en revenir à la mémoire de l’eau, il ne paraît pas aventureux de penser qu’une eau naturelle pourrait devenir porteuse d’une signature physique réelle, à condition qu’elle fasse l’objet d’une Intention bénissante. La même action pourrait être réalisée par une irradiation générée et codée à partir d’une technique numérique. Mais trouvera-t-on un physicien suffisamment à l’écoute pour considérer ce problème comme fondamental ?

*Conditionnalité, voire : bernardpa.e-monsite.com

*La Théorie du Tout. P.A.BERNARD, JMG 2010

Ph.D. Pierre-Alain BERNARD