histoire d'un grand rÈgne 1643-1715

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ERNEST LAVISSE HISTOIRE D'UN GRAND RÈGNE 1643-1715 ÉDITION ÉTABLIE PAR RENÉP1LLORGET, professeur à l'université de Lille III et à l'Institut catholique de Paris et SUZANNE PILLORGËT, maître de conférences à l'université de Pàris-Sorbonne ROBERT. LAFFONT

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Page 1: HISTOIRE D'UN GRAND RÈGNE 1643-1715

ERNEST LAVISSE

HISTOIRE D'UN GRAND RÈGNE1643-1715

ÉDITION ÉTABLIE PARRENÉP1LLORGET,

professeur à l'université de Lille IIIet à l'Institut catholique de Pariset SUZANNE PILLORGËT, •

maître de conférences à l'université de Pàris-Sorbonne

ROBERT. LAFFONT

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LA FRONDE, LE ROI, COLBERT(1643-1685)

Livre premier .LA PÉRIODE MAZARINE (1643-1649)

Chapitre premier

AVANT LA FRONDE (1643-1649)

L'Établissement de la Régence et du Cardinal Mazarin 1La « Déclaration » d'avril 1643 (1). L'Illégalité du Testament (4). Abolitiondu Testament (S). Double équivoque (S). La reine Anne (S). Monsieur (6).Les Condé (6). Les Vendôme (6). Le Ministre possible ; L'Évêque de Beauvais(7). Les antécédents de Mazarin (7). Les sentiments de la reine Anne (7). Mazarinaprès Richelieu (7). La Cabale des importants (8). Dispersion dé la Cabale,septembre 1643 (8). Mazarin chez la Reine.(9). •

La politique et la guerre jusqu'à la paix de Westphalie 9La situation militaire à la mort de Richelieu (9). Rocroi : mai 1643 (9). Lavieille année d'Espagne (10). Campagnes sur la Moselle et sur le Rhin : 1643-1645(12). Le maréchal de.Turenne (12). Politique en Scandinavie et en Pologne(13). Nordlingen : août 1645 (13). Sièges en Flandre : 1645-1646(14). Inquiétudesen Hollande (14). Opinion de Mazarin sur les Pays-Bas (14). Insinuationsrepoussées par l'Espagne (14). Guerre en Catalogne (14). Politique en Italie(15). La révolte de Naples: 1647 (15). Le roman du duc de Guise (15). LaGuerre en Allemagne : 1646-47 (16). Lens : août 1648 (16). Marche sur Vienne(17). Les assemblées de Munster et d'Osnabruck (17). Lenteurs de la diplomatie(17). Affaires à régler : Affaires allemandes (17). La « Récompense » de laFrance et de la Suède (18). La sécession de la Hollande: janvier 1648 (18).La paix de Westphalie : 24 octobre 1648 (18). Cessions à la France : Metz,Toul, Verdun, Pignerol (18). L'Alsace (19), Articles qui semblent céder l'Alsace(19). La complication de l'article 89 (i9). Les deux modes possibles de cession(20). Opinions françaises sur Le Second Mode (20). Pourquoi il n'a pas étéadopté (20). Le lien gardé entre l'Alsace et l'Allemagne (22). Les « contrariétés »glissées dans le traité (22). La récompense de la Suède (22). Les compensations

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1184 TABLE ANALYTIQUE

du Brandebourg (23). Le huitième électorat (23). Amnistie et indemnités (23).Les articles de la religion (23). La constitution de l'Empire (24). La déchéancede l'Allemagne (24). La victoire de la politique française (26). L'Œuvre deMazarin jugée par lui (26).

La difficulté de gouverner : la fiscalité royale 27La réaction contre Richelieu (27). Parlement, noblesse, princes (28). La Couret la guerre (28). Le désordre de la Cour (28). Coteries et haines (28). La légèretéet le romanesque (29). L'oisiveté dangereuse (29). La pénurie financière (29).Les ventes d'offices (29). Impôts et expédients (30). Les partisans et traitants(30). L'immense désordre (31). La misère (31).

Le conflit entre le parlement et la Couronne 31Les droits et les illusions du Parlement (31). Son incapacité politique (31). Lathéorie de la puissance seconde (32). La France, ni libre ni serve (33). La bonneoccasion d'une minorité (33). L'opposition aux Édits (34). Le Parlement et lepéril de l'état (34). Les raisons de défiance (34). L'opposition victorieuse (35). LeParlement en séance (35). Le Parlement et la rue (35). Parlement de Paris etParlement d'Angleterre (35). L'occasion d'une révolution (35). La coalition desCours souveraines : mai 1648 (35). La charte des gens de robe (36). Ce quesignifie l'abolition des intendants (36). La clôture du livre d'or (37). Deuxprincipes de droit public (37). Le remède aux abus financiers (37). Capitulationprovisoire de la Cour (38). Arrestation de Broussel : 26 août 1648 (38). Ce qu'étaitBroussel (38). Son autorité dans le Parlement (39). Sa popularité (39). Lesbarricades (39). La milice bourgeoise (39). Le Parlement au Palais-Royal (40).La rentrée de Broussel (40). Caractère de ces journées (41). Impossibilité d'unerévolution (41). Première sortie du Roi (41). La rentrée et seconde fuite (42).

Chapitre II

LA FRONDE (janvier 1649-juillet 1653)

Réflexions sur la Fronde 42Le jeu de la Fronde (42). Les mobiles des grands personnages (43). Mademoiselle(43). Mme de Longueville (43). Turenne (43). Paul de Gondi (43). Ce que révèleLa Fronde (44).

Les deux premières guerres et les entr'actes 44Première guerre : janvier-mars 1649 (44). La conduite du Parlement (44). Desbourgeois ; des princes et des seigneurs (45). La paix de Rueil : mars 1649 (45).L'avantage de se mal "conduire (45). Entre deux guerres : avril 1649-janvier1650 (46). Les Condé (46). Arrestation des princes : janvier 1650 (46). Secondeguerre : janvier-décembre 1650 (46). La révolte de Bordeaux (47). Coalitiongénérale contre Mazarin : janvier 1651 (47). L'anarchie (47). Coalition généralecontre Condé (48). La rentrée de Mazarin: décembre 1651 (48). La raisonde la rentrée (48).

L'inachèvement de l'État 49Survivances féodales (49). La théorie de Puységur (49). Le patronage particulierdu roi (50). La vertu du sang de France (51). Accords avec l'étranger (51).L'accueil fait aux étrangers (51). Le sentiment national (51).

La guerre générale .' 52La lutte pour Paris (52). Le combat de la porte Saint-Antoine : 1" juillet 1652(53). L'anarchie de Paris (53). La débâcle (53). Le « feu de l'Hôtel de Ville » :

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TABLE ANALYTIQUE 1185

4 juillet 1652 (54). Responsabilité des princes (54). Gouvernementinsurrectionnel (54). Lassitude des princes (54). Second exil de Mazarin : août1652 (55). Une conversation entre les princes (55). La rentrée du Roi : octobre1652 et de Mazarin: février 1653 (56). La Fronde à Bordeaux (56).

Ruines matérielles . . . . . . : . . . . . : : 57Les « voies de rigueur » du fisc (57). L'industrie de la guerre (57). Le ravageobligatoire (57). Terres protégées (58). Les grandes misères (58). La peste (58).La mortalité (58). La charité (59)."

Ruines politiques ; 59Les princes après la Fronde (59). Les nièces de Mazarin (60). La purificationde l'Hôtel de Ville (60). Les dernières résistances du-Parlement (61). Larécompense de la soumission (61). Propos théologiques et politiques (61). Vanitéde ces propos (62). Le véritable état de la France (62).

Chapitre III

APRÈS LA FRONDE

La politique et la guerre de 1648 à 1660 63Le terrain perdu (63). Négociations avec Cromwell : 1655-1656 (63). Hésitationsdu Protecteur (63). L'alliance conclue : mars 1657 (64). Aspiration à l'empire(64). La Ligue du Rhin : août 1658 (65). Le « patriotisme» de l'Électeur deMayence (65). Conséquences possibles de la Ligue (66). Action en Italie (66).Dunkerque aux Anglais : juin 1658 (66). Répugnance de l'Espagne à la paixpar le mariage de l'Infante (66). La Reine mère veut ce mariage (67). La feintedu mariage de Savoie (67). Le Roi d'Espagne se résigne au mariage (67). Lemariage espagnol décidé à Lyon : novembre 1658 (68). Négociation à Pariset à la frontière (68). La question de Condé (68). Restitutions de la France(69). Articles de la Lorraine (69). Acquisitions de la France (69). Les conditionsdu mariage (69). La dot et le « moyennant » (70). L'espérance de Mazarin (70).Les suites du mariage (70). Les raisons qu'avait Mazarin d'en finir (71). Lesaffaires baltiques (72). Frédéric-Guillaume de Brandebourg (72). Médiationfrançaise ; traités d'Oliva et de Copenhague : mai-juin 1660 (72). La gloirede Mazarin (73).

Les finances et les financiers : le surintendant Fouquet' 74Le Roi sans crédit (74). Nicolas Fouquet (74). Les signatures au contrat demariage de Fouquet (74). Fouquet demande la surintendance (75). La fonctiondu surintendant (75). Fouquet surintendant (76). Les bons offices de Fouquet(76). Activité fiscale (76). Le désordre parfait (77). La filouterie (77). Les bâtissesdu surintendant (78).. L'aspect de Vaux-le-Vicomte (78). Les artistes dusurintendant (79). Fouquet collectionneur- (79). La table ouverte (79). Lemécénat de Fouquet (79). « Où ne montera-t-il pas ? » (80). Les projets pourl'avenir (80). Les amours du surintendant (81). L'argent et la fête (81).

Le jansénisme 82Les contrastes de la période mazarine (82): Importance de l'épisode janséniste(82). La « fréquente communion » (83). Imprécation contre la religion facile(84). Succès du livre (84). La condamnation de l'Augustinus (84). La dispute

. séculaire (85). Les décrets du concile de Trente (85). Baius, Molina, Jansenius(85). La sévérité janséniste (85). La terreur religieuse (86). Sentiments jansénistesà l'égard de Rome (86). L'appel à Jésus (86). Les raisons de l'inquiétude de

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1186 TABLE ANALYTIQUE

l'Église (87). Le « calvinisme rebouilli » (87). Vincent de Paul et Saint-Cyran(87). Port-Royal (88). Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal : 1602 (88).La lutte pour la vocation (88). La journée du guichet : septembre 1609 (89).La réforme de Maubuisson (89). La mère Angélique et Saint François de Sales(90). La direction de Saint-Cyran (90). La vie bienheureuse (91). Souvenir dela « première église » (91). La famille des Arnauld (91). L'esprit de la famille(92). La cité sainte (92). Le jugement de Bossuet (93). Les raisons des jésuitescontre le jansénisme (93). Les raisons graves (95). Opposition de deuxconceptions (95). L'église « comme elle parle aujourd'hui » (95). L'attaquedes jésuites (96). Le terrain de combat (96). Appel à Rome de 85 évêques (96).Le point de vue gallican de onze autres évêques (97). Le jugement du pape :mai 1653 (97). L'embarras des jansénistes (97). Leur tactique (98). Les Bullessuccessives (98). L'intervention de Pascal (98). Les lettres provinciales : janvier1656-mars 1657 (99). La morale indulgente (99). Le succès des provinciales(99). Le miracle de la Sainte-Épine (100). Persécution suspendue et reprise(100). L'opinion de Mazarin (100). Retz et les jansénistes (100). « Les restesde la Fronde » et le jansénisme (101). La coterie politique(lOl). L'interventiondu Roi (101). Les recommandations de Mazarin (102).

La mort de Mazarin -. 102La puissance du cardinal (102). Son train royal (103). Manifestations demagnificence (103). Une loterie chez le cardinal (103). Les fêtes et le jeu (103).Le cardinal, la reine Anne, le Roi (104). Éducation politique du Roi (105).Mazarin candidat à la tiare (106). La fortune du cardinal (106). Le testament(107). Les adieux (108). La préparation à la mort (108). La mort (108).

Livre II

L'INSTALLATION DU ROl'

Chapitre premier

LE ROI

La personne du Roi : 111L'aspect du Roi (111). Les qualités charmantes (112). Le caractère moral (112).Le tempérament amoureux (112). Inclinations contrariées (113). La prudence(113). L'amour du métier (114). Comment Louis XIV travaillait (114). Lafatigue (115). L'intelligence (115).

L'éducation- 116L'éducation scolaire (116). L'éducation militaire (116). L'éducation en politiqueétrangère (116). Insuffisance de l'éducation (117). La leçon delà Fronde (117).Les exploits du jeune Roi (118). L'inquiétude survivant à la Fronde (119).La Cour instrument de règne (119). La clientèle du Roi (120). Une illusiondu Roi (120).

Le « moi » du Roi 121Les origines de Louis XIV (121). Les causes de l'orgueil (121). Le plus lointainsouvenir de Louis XIV (122). La popularité du Roi (122). « La foi monarchique »(123). Le Roi image de Dieu (123). Sentiment païen de la gloire (124). Le Roiamant de la gloire (124). La gloire des armes (125). Le Roi n'est pas encoredévot (125). La religion de Louis XIV (126). Le voisinage de Dieu (126).Conclusion (127).

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TABLE ANALYTIQUE 1187

Chapitre II

LE PREMIER MINISTÈRE

L'entrée en scène (128). Les trois ministres. LeTellier (128). Hugues de Lionne(129). Son éducation parles affaires (129).. Sa participation aux grands traités(130). Soncaractère(130). L'espérance deFouquet(130). Jean-Baptiste Colbert(131). La méthode (131). La joie du travail (132). Colbert homme nouveau(132). Colbert et le Roi (132). La conspiration contre Fouquet (133). La fêtede Vaux (133). L'arrestation de Fouquet (134). La: fin du ministériat (134).Le Roi qui gouverne son État (135). Exclusion des grands personnages (135).Les raisons du Roi (136).

Chapitre III

L'ÉTAT POLITIQUE .

Le gouvernement central 136Les serviteurs du Roi. Le Chancelier (137). Les ministres d'État (137). Lessecrétaires d'État (137). Les finances (138). Le Conseil d'en haut (138). LeConseil des dépêches (139). Le Conseil des finances (139). Le Conseil des parties(139). Le maître des requêtes (140). Le conseiller d'État (140). Les bureauxdu Conseil (140). Les séances plénières (140). L'ensemble des institutions (141).L'indépendance des secrétaires d'État (141). Confusion des attributions (141).Persistance de ce désordre ( 141 ). Le personnel homogène ( 142). La formationdes hommes d'État (143).

L'action du Roi 143Le Roi dans les conseils (143). Le Roi et ses ministres (144). Les dynastiesministérielles (144). Une leçon de Louis XIV à Colbert (144).

Les provinces 146La diversité de la France (146). Les chartes provinciales (146). La charte franc-comtoise (147). Les restes d'autonomie (147). Les États provinciaux (147).Le Languedoc (148). Les États du Languedoc .(148). La session (148). Lesassemblées de diocèses (149). Les parlements (150). Les gouverneurs (151).La province d'État (151). U s élections (151). L'intendant (152).

Chapitre IV

L'OFFRE DE COLBERT

Richesse, source de puissance (154). Théorie du commerce (155). La guerred'argent (155). Le travail (155). Idées révolutionnaires (156). Obstacles autravail (157). La France idéale de Colbert (157). Travail, justice, grandeur(158). Appréhensions de Colbert (158). Le Roi idéal. Économie (158). LeRoi ami des marchands (158). Roi soldat (159). Roi justicier (159). Roi parisien(160).

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1188 TABLE ANALYTIQUE

Livre IIILE GOUVERNEMENT ÉCONOMIQUE

Chapitre premier

-. • LES FINANCES.

La chambre.de justice . : :.. 161L'État en 1661 (162). Le jugement.de Fouquet(162). La condamnation (162).La fin de la chambre de justice (163). Les financiers et l'opinion (164). Lesbénéfices de l'opération (163).Une révision de rentes (163). Colbert et les rentiers( 164). Le Roi propriétaire de tous les biens (165). Plaidoyer en faveur des rentiers(165).

La « maxime de l'ordre » 166La maxime de la confusion (166). Ce que voulait Colbert (166). Le Conseildes finances (166). Les trois registres (167). L'État au vrai (167). Les artificesde Colbert (167). Le Roi et les comptes (168).

Le 'domaine 169L'État en 1661.(169). La réforme (169). Les forêts (169). L'ordonnance surles eaux et forêts (170). La méthode (170).

La taille 171Le régime de la taille (171). Répartition de la taille (172). Injustices dans larépartition (172). La collecte (172). Les intentions de Colbert (173). Persistancedes deux régimes ( 173). Efforts contre l'injustice des répartitions (173). Efforts

' pour diminuer les frais de recette (174). Efforts pour protéger les collecteurs(175). Impossibilité d'une ordonnance générale (176). Uneidée de justice(176).Résultat (176). •

La gabelle 177Principe de l'impôt (177). Régime des gabelles ( 177). Pays de grandes gabelles(177). La gabelle. Impôt de capitation (177). Greniers de vente volontaire etgreniers d'impôt (177)..Le prix du sel (178). Les réformes de Colbert : petitesgabelles ; grandes gabelles (178). Ordonnance de 1680(178). Approvisionnementdes greniers (179): Usage du sel (179). Résultats. Persistance d'abus (179).Dureté de la perception.

Les aides 180Aides selon les régions (180). Les abus de la perception (181). Projets de réformepour les aides (181). Essais de réformes partielles (181). Les poids et mesures(182). L'échec (182).

Les traites 182Le désordre des traites (182). Le régime des traites. La région de l'étendue(183). Autres zones (183). La circulation gênée (184). Préambule de PÉdit de1664 (184). Dispositions de l'Édit (185). Les abus demeurent dans les paysréputés étrangers (185). L'échec (185). Conclusion (186).

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TABLE ANALYTIQUE 1189

Chapitre II

LE TRAVAIL

La lutte contre les obstacles 187La puissance naturelle de la France (187),La ruine des villes (188). La liquidation

- des dettes (188). Médiocrité de l'opération (189). La ruine des chemins (189).Le service des ponts et chaussées (189). Médiocrité des résultats (190). Lesroutes par eau (190). Le canal des deux mers (191). Regrets et vœux de Colbert(191). Les péages (192). Les abus qui demeurent (192). L'enquêtepréalable(192).

L'agriculture ' 193Administration de l'agriculture .(193). Colbert et la vigne (193). Culturesindustrielles (194). Administration forestière (194). Administration des haras(194). Commerce des blés (194). La famine (195). L'inquiétude de Colbert(195). Autorisations et interdictions (195). La circulation dans le royaume (196).Conséquences (196). Sully et Colbert (196).

Les manufactures et les métiers . . . -. 197L'œuvre principale (197). État en 1663 (197). La peuplade (198). La lutte contrela fainéantise (198). Le régime de l'industrie (199). Les diverses sortes demanufactures ; manufactures du Roi (199). Manufactures royales (200). Lacondition des privilèges (200). Opinion sur les privilèges (200). L'offre desmanufactures (200). Compagnies des manufactures (201). L'aide de l'État(201). L'industrie municipalisée (202). L'organisation du travail à Auxerre (202).Le relâchement des manufactures (202). Les règlements et les édits (203). Lerégime de surveillance (203). Les rigueurs (204). La résistance des habitudespolitiques et sociales (204). Résistance des habitudes commerciales (206).Impopularité des commis (206). Méfaits et incapacité de la juridiction (206). Laparesse (206). Les préjugés (206). Méfiance des paysans et des artisans (206). Lesrésultats (206). Victoires sur l'étranger (207). Les achats à l'étranger (207). Untémoignage vénitien (208). L'industrie de luxe (208). La mode en 1661 (209).La mode en 1672 (209). Les robes des dames (209). Les modes françaises (210).

Chapitre III

LE GRAND COMMERCE ET LES COLONIES

L'État en 1661 210La passion de la planète (210). L'état du commerce (211). L'état des colonies(212). La possibilité du relèvement (212).

Le régime protecteur 212La guerre des tarifs (213). Représailles hollandaises (213). Un dilemme deColbert (213). L'échec (214).

La compagnie des Indes orientales 213Le système des compagnies (215). L'admiration pour la compagnie hollandaisedes Indes orientales (215). La fondation de la compagnie française (216). Lacontrainte à la souscription (216). Les excuses et les soupçons (217). Les fautescommises (218). Erreurs de Mondevergue (218). Querelles entre civils etmilitaires (218). Querelles entre civils (219). Les bons conseils de Colbert (219).l a manifestation de 1669 (219). La guerre dans l'Inde (220). Insuffisance del'aide royale (220). Inquiétude et patience de Colbert (220). L'abolition duprivilège.

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1190 TABLE ANALYTIQUE

La compagnie du Levant ' 221État du commerce dans le Levant (221). Marseille et les pirates (221). Marseilleprotégée par les étrangers (222). Les charges du commerce (222). Administrationdu commerce du Levant (223). Le régime des consulats (223). Prévaricationsdes consuls (223). L'ambassadeur de France à Constantinople (223). L'autoritéde Marseille (223). Les friponneries et les .pots-de-vin (223). La réforme deColbert (225). Réforme manquée des consulats (225). Échecs à Constantinople(225). Mauvais sentiments à l'égard des Marseillais (225). Le conflit avec lesMarseillais (226). La compagnie du Levant (226). Projets pour le commercedu Levant contrariés par Marseille (226). La fin de la compagnie (227). Colbertcondamné par l'expérience(227). Les résultats de la politique commerciale(228). Progrès de la marine marchande (228). Relations avec le Nord (228).Commerce avec l'Espagne (228). Au Levant et dans les Indes (229).

Les colonies ; 229La compagnie des Indes occidentales (229). La suppression de la compagnie(229). Le gouvernement direct. Les cadres (230). L'assimilation à la métropole(230). Le gouvernement par Colbert (231). Le régime paternel (231). La peuplade(231). La politique à l'égard des indigènes (232). L'opposition des jésuites(232). Les fuis spirituelles et les fins temporelles (233). La mise en valeur (233).Les bons conseils aux intendants et gouverneurs (234). La plus grande France(235). La désillusion (235). Les résultats (236).

Conclusion sur le gouvernement économique 236Les résistances à l'œuvre de Colbert (236). L'humeur française (236). Leshabitudes de la royauté (237). La nature et l'histoire (237). Une illusion deColbert (237). Une autre illusion (238). Moment critique dans l'histoire dela monarchie (238).

Livre IV.

LE GOUVERNEMENT POLITIQUE

Chapitre premier

LA RÉDUCTION A L'OBÉISSANCE

Le régime de la presse 241Des ordres du Roi (241). Un avis de la Gazette (242)'. Libellistes français etétrangers (242). Colbert contre la presse (242). Méthode contre la presse (242).Réduction du nombre des imprimeurs (243). Exemples de libelles (243).Violences de langage. (243). Rigueurs contre les libellistes (244). La pressepériodique (245). La police des livres (245). Les écrits sur l'Église et la religion(246).

Lutte contre toutes les sortes d'autonomie 247Divers actes significatifs (248). La leçon donnée au Parlement (248). Règlementdu droit de remontrance (249). Les grâces du Roi (249). La fin des « bruitsde parlements » (250). Les villes. Les restes de privilèges (250). L'élection duvicomte-mayeur de Dijon (250). Les milices des villes (251). Les désordreset malhonnêtetés des Hôtels de Ville (251). La tutelle administrative (252).Les intendants et les villes (252). Persistance des vieilles formes (252). Les Étatsprovinciaux (253). Le petit esprit des États (253). Le canal de Beaucaire à Aigues-Mortes (253). L'opinion des États (254). Résistance à la liquidation dès dettes

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TABLE ANALYTIQUE 1191

(254). Supériorité de l'État sur les États (254). La préparation des élections(255). La présidence des États (255). Le choix, du lieu de réunion (256). Lavérification des pouvoirs (256). L'action sur l'assemblée (256). Les fonds secrets(256). La clôture (257). La fin de l'opposition (257). Les mauvais procédésfinanciers (258). Politique possible envers Jes États (259). La conduite du Roi(259).

Chapitre II

LES LOIS, LA JUSTICE ET LA POLICE

Les lois 260Monarchie chrétienne (260). La-diversité de la législation (261). Projet de«Composer le droit français» (261). Le conseil de justice (261). Le Roi au

. conseil de justice (261). L'ordonnance civile (262). L'ordonnance criminelle(262). La torture (263). L'ordonnance du commerce (263). L'ordonnance dela marine (263). Le Code noir (264). L'œuvre législative (264). Résistance del'humeur française à la loi (265). Inexécution des ordonnances (266).

La justice 266La magistrature parlementaire (266). Les juridictions inférieures (267).Persistance des abus (267). Devoir professionnel négligé (268). Ignorance (268).Tenue et mœurs (268). Les épices (268). Les prévarications (269). Un procèsde sorcellerie (270). Justices seigneuriales attaquées et conservées (270).Malfaisance de ces justices (270). Le trop grand nombre de justices et de procès(271). Le mépris de la magistrature (271).

La police et la charité 272La police à Paris en 1661 (272). Les mendiants (273). Les malfaiteurs (274).Réforme de la police. Le conseil de police (274). Le lieutenant de police (274).Nicolas de La Reynie (275). Contre la mendicité. Les hôpitaux généraux dansles provinces (277). Les Pères jésuites Chaurand, Dunod, Guévarre (277).Médiocre succès de l'entreprise (277). La maréchaussée (278). Ses méfaits (278).Le brigandage (279). La police des intendants (279). Diminution des violences(279). La police des villes (280).

La justice extraordinaire 281Les Grands Jours ordonnés pour l'Auvergne (281). Espérances populaires (282).Les causes appelées (282). Justice imparfaite (283). Massiat d'Espinchal (283).Justice extraordinaire en permanence (284).

La justice du Roi 284. Le Roi, juge par excellence (284). L'« autorité » du Roi, source de justice (285).

« Le Roi veut ce qu'il veut » (285). Le Roi justicier de sa Cour (285). Actes. dans l'intérêt de la justice, des familles, des mœurs et de la religion (286).

Actes divers (286). Actes politiques (287). Contre la liberté de penser et decroire (287). Confiance du Roi en son droit (287). Comment il pratiquel'arbitraire (287). Le Roi autocrate (288).

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J192 TABLE ANALYTIQUE

Livre VLE GOUVERNEMENT DE LA SOCIÉTÉ

. Chapitre premier

LES ARTISANS ET LES PAYSANS

Le devoir social de la royauté (291). Connaissance imparfaite de la sociétéfrançaise (291).

Les artisans 293Métiers libres et métiers jurés (293). Effets bienfaisants du régime corporatif(293). Effets malfaisants (293). Les procès (294). Désordres intérieurs (294).Les magistrats dé la corporation (294). Maître, apprenti, compagnon (294).Le compagnon (294). Les sociétés de compagnons (295). Condamnation inutile(295). Difficulté de l'accès à la maîtrise. Le chef-d'œuvre. L'examen (296).Malveillance intercorporative (296). Échange de mauvais sentiments (297).Déchéance politique des corporations (297). La politique sociale de Colbert(298). La fiscalité (299). Les agglomérations ouvrières (300). L'ancienneharmonie (300). Les besoins nouveaux (300). L'intervention du capital (300).Le schisme dans la vie ouvrière (300). La division du travail (301). Le régimeindustriel monastique (301).

Les paysans 302La communauté villageoise (302). Le servage (302). Les « gens de journée »(303). Métayers, fermiers, tenanciers perpétuels (303). Paysans propriétaires(303). Les redevances seigneuriales (304). Vexations des gouverneurs (304).La bande joyeuse (305). Réquisitions et corvées militaires (305). Violencesdes recruteurs (306). Passages de troupes (306). Le fisc. Les insolvables (307).Émigration dans les villes (307). Émigration à l'étranger (307). Une questionde Colbert (308). Différences dans les conditions des paysans (308). La misèreen Dauphiné (308). En Berri (309). Une enquête en 1687 (309). Le fisc et lamisère (310). Les causes de la misère (310). Témoignage des ambassadeursvénitiens (310). Témoignage de Locke (311). Misère générale et persistante(311). Le paysan sujet à la seigneurie publique (311). Les saisies de bestiaux(312). La race inférieure (312). Le paysan de La Bruyère (312).

Les révoltes de petites gens • 313Exemples de troubles (313). Les femmes de Vitry-le-Croisé (314). Révolte duBoulonnais (314). La chaîne des forçats (314). La révolte des Pyrénées (315).La soumission (315). Révolte du Vivarais, 1670 (315). La répression (316).Les « nouveaux droits » (317). Premiers troubles en Guyenne (317). La révolte(318). Mauvaises dispositions dans toute la province (318). La répression (318).L'armée à Bordeaux (319). La révolte en Basse-Bretagne (319). Le règlementdes quatorze paroisses (319). Les paysans ensorcelés (320). Les troubles dupays de Carhaix (320). L'ancien notaire Le Balp (321). L'accord avec l'étranger(321). La répression (321). Le témoignage de Madame de Sévigné (321). Autrestémoignages (322). Les déclarations de M. de Chaulnes (322). Amendehonorable de la province (322). Caractères généraux des émeutes et révoltes(323). Si le Roi le savait (323). La conduite du Roi (324).

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TABLE ANALYTIQUE 1193

Chapitre II

L'ORDRE DES OFFICIERS

Composition de l'ordre 324Place des officiers dans l'ancienne France (324). Noblesse de robe (325). Lasolidarité corporative (326). ' -

Tentatives contre l'ordre des officiers 326Projet d'un « grand coup » (326). Effets prévus du grand coup (326). L'Editde 1665 (327). Conséquences de l'Édit (327). Nouvel Édit : 1669 (327). AutreÉdit : 1671 (328). La reculade (328). La partie perdue (328).

Conséquences de la vénalité et de l'hérédité 329Les deux administrations concurrentes (329). L'insuffisance des moyens del'intendant (329). L'attelage de l'intendant et de l'officier (329). Une scèneentre intendants et officiers (330). L'encombrement du royaume (330).L'autorité gênée (330). Opposition au Roi (330). La fidélité des officiers (331).L'indulgence du Roi (331). Le Roi malobéi (332). La recherche des offices(332). Habitude nationale (332). La « manne qui ne manque jamais » (333).S'il y a eu compensation à ces maux (333). La caste (334).

Chapitre III

LA NOBLESSE

Le Roi et le recrutement de la noblesse 335La caste désordonnée (335). Impossible de dresser un état de la noblesse (336).Recherche des faux nobles. Opération fiscale (336). L'anoblissement par leRoi (337). Un prospectus du Roi (337). La noblesse imposée (338). Lesconfirmations de noblesse (338).

La noblesse hors de l'État 338La noblesse n'a pas la fonction militaire (338). L'arrière-ban en 1674(338). La passion pour les armes (339). La noblesse exclue de la politique(339).

Le Roi nourrit la noblesse 340Noblesse ruinée (340). Noblesse ruinée au service du Roi (340). Pauvreté presquegénérale de la noblesse (341). Artifices pour cacher la misère (341). Le travailinterdit à la noblesse (341)-. La vie d'expédients (342). Le Roi nourrit la noblessesur le fonds de l'Église (342). Conséquences de cette coutume (343). La noblessenourrie par la Cour (343). Double effet produit par cette coutume (344). Lanoblesse nourrie par la guerre (344). La noblesse- demande la guerre (344).Les « occasionnaires » (345). Une fatalité historique (346). Conduite de laroyauté (346). Si la noblesse pouvait être éduquée et employée (347).

Chapitre IV -

LE CLERGÉ

La puissance du clergé 348Le clergé ordre véritable (348). Ses assemblées (349). Les affaires de rassemblée(349). Le Roi et le clergé puissances contractantes (350). Le Roi sollicite leclergé (350). Il en a fait un ordre politique (350). Richesse du clergé (351).Hommages du prévôt de Paris au clergé (351). Puissance du clergé (351).

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1194 TABLE ANALYTIQUE

Les idées et les pratiques du Roi 352Théorie du Roi sur les rapports de l'État et de l'Église (352). Le Roi propriétairedes biens de l'Église (352). La sujétion des « tonsurés » (352). Le clergé obligéaux redevances (352). Assemblées du clergé seulement tolérées (352). Théoriesur les bénéfices (353). L'équité naturelle (353). Appréhension à l'égard desassemblées (353). L'assemblée surveillée par le Roi (354). Un sermon de l'évêqued'Agen (354). Témoignage de la satisfaction du Roi (354). Récompense desservices (354). Opinion révolutionnaire sur les biens du clergé (354). Intentionsde Colbert (355). Précautions contre l'accroissement des communautésreligieuses (355). La disposition des bénéfices (356). Choix des personnes (356).Le sacre de Madame de Chelles (356). Méthode pour l'avancement dans lafamille sacrée (356). Les « cuistres violets » (356). Les bénéfices donnés auxvieilles familles (357).

La médiocrité du clergé 358' La vocation cléricale (358). Évêques courtisans (358). Indulgence du Roipour

la non-résidence (358). Le « chien de Troyen » (359). La mondanité de l'Eglise(359). Les campagnes abandonnées (359). L'adoration du Roi (360). Motifset conséquences de la soumission de l'Eglise (360).

Conclusion sur la société 361L'incohérence (361). Plus d'États-Généraux (361). « Diversité des intérêts»et « défaut de communication » (362). La solidité sociale (362). Le paradoxede cette société (363). La conduite du Roi (363).

LA RELIGIONLES LETTRES ET LES ARTS - LA GUERRE

(1643-1685)

Livre VILE GOUVERNEMENT DE LA RELIGION

Chapitre premierLE JANSÉNISME

Les rigueurs contre le jansénisme 367L'importance des affaires religieuses (367). Jugement du Roi sur le jansénisme(368). Pensionnaires et novices expulsées de Port-Royal (368). La mort dela mère Angélique (368). La politique des Messieurs de Port:Royal (369). Laprotestation de sœur Sainte-Euphémie (369). La protestation et la mort dePascal (369). Une trêve de deux ans (370). Première déclaration de l'archevêque(370). Sa première visite à Port-Royal (370). La seconde visite de l'archevêque(371). La troisième visite (371). Le retour à Port-Royal des Champs (371).

La paix de l'église 372La résistance de l'évêque d'Alet (372). Le formulaire du Pape Alexandre VII :février 1665 (372). Intervention d'évêques auprès du Pape et du Roi (372).L'embarras du Pape (373). L'affaire mise en négociation (373). Les embarrasde la négociation (373). La lettre des quatre évêques (374). Le synode d'Alet(374). Le bâclement de l'affaire (374). La « paix de l'Église » : septembre 1668(375). Derniers arrangements (375). L'équivoque de cette paix (375). Raisons

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TABLE ANALYTIQUE 1195

de la conduite du Roi (376). De la conduite des jansénistes (376). De la conduitedu Pape (377).

Chapitre II

LE GALLICANISME

Comment se présentait la question gallicane : 377Le double problème gallican (377). Solutions antérieures du second problème(378). Les appuis du Roi (379).

Conflits divers ! • 380Premières escarmouches (380). Le conflit entre le Pape et le Parlement (381).Intervention du clergé contre le gallicanisme parlementaire (381). L'embarrasdu Roi (382). Il cède encore (382)! Les conseillers de violence (382). Le conflitsur l'infaillibilité est insoluble (382). Le Roi obligé de recourir à l'autoritéinfaillible (383). Nécessité du Pape infaillible (383).

La Régale : les débuts de l'affaire 384L'Édit de 1673 (384). La protestation de deux évêques (384). Sentiment duclergé sur la Régale (384). Le caractère des deux protestataires (384). Interventiondes jésuites (385).

L'intervention du Pape \ . ' 385L'appel au Pape (385). Innocent XI (385). Le bref dé mars 1678 (386). Mêléegénérale (386). La prudence du Roi (386). Incidents de Pamiers. Bref de janvier

• 1679(387). Lettre du clergé de France : juillet 1680(387). L'opinion de Madamede Sévigné (387). Concession du Roi (388). Nouveaux incidents plus graves(388). Nouvelle intervention du Pape (388).J. •

Les Assemblées de 1681 et de 1681-1682 . . . 388. Tactique du Roi. La petite Assemblée de 1681 (388). L'embarras du clergé(389). Concile national ou assemblée générale du clergé (389). Le conciledomestiqué (389). Bossuet, principal personnage de l'Assemblée (389).. Lesermon de ̂ ouverture (390). L'armée d'Israël. Le conseil de Dieu (390). L'ordredans le ciel (390). L'ordre troublé sur terre (391). L'institution divine des évêques(391). Union de l'Église gallicane avec l'Église de Rome (391). L'embarrasvisible (392). « Le mystère de l'unité catholique » (392). Confidences de Bossuet(392). Les actes de l'Assemblée (392). Lettre de l'Assemblée au Pape : février

' 1682 (393). Satisfaction du Roi et de Bossuet (393). Comment-on alla outre(393). Les quatre articles (393). Le bref du 11 avril 1682 (394). « Protestation »de l'Assemblée : mai 1682 (394). La « protestation », signifiée à la nonciature(395).

La dissolution de l'Assemblée 395Impossibilité du schisme (395). Les dispositions contradictoires du Pape (395).Le Pape et l'adultère du Roi (396). La surséance des affaires (396). Conjecturessur la conduite du Roi (397).- Affaire non close (397).

Chapitre III

LE PROTESTANTISME "f

L'état de la question en 1661 •. 398Fidélité politique des protestants (398). Réconciliation apparente (399).Persistance de la haine des églises (399). La richesse des huguenots (400). Vigueurdû catholicisme restauré (400). Raisons politiques contre le protestantisme (401).

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1196 TABLE ANALYTIQUE

Le protestantisme jugé corps étranger (401). La défiguration de l'État (401).L'illusion catholique (401). L'Édit réputé accident (402). Méthode pour fairepérir la R.P.R. (402). L'action diffuse contre le prptestantisme (403). Lessentiments du Roi (403).

La première période dans l'histoire de la révocation 404Les commissaires de l'édit (404). Principes et méthode de la jurisprudence(404). Le texte de l'Édit interprété par Me Bernard (405). Les remontrances

- du clergé (405). Les harangues dans l'Assemblée de 1675 (406). Les atteintesà l'organisation protestante. Les synodes (407). Les temples (408). Lestracasseries (408). Les écoles (409). Les arts et métiers (409). Discussion etpropagande (409). « L'explication de la doctrine catholique » (409). Un colloquede Bossuet et dé Claude. L'autorité de l'Église (410). Bossuet- soutient queles protestants admettent une autorité (410)'. Claude le nie (410). Foi ou examen?(411). Attaque de Bossuet (411): Riposte de Claude (411). La fin du colloque(412). Les périls de l'examen (412). L'Église incapable de propagande (413).L'inachèvement de la réforme catholique (413).

La seconde période (1679-1685) - 414Les circonstances nouvelles. La paix (414). L'Assemblée du clergé: 1682(414).La conversion du Roi (414). La jeunesse de Madame de Maintenon (414). Les

- premières relations avec le Roi (416). Progrès dans l'intimité du Roi (416).La Reine bien en cour (416). Le mariage (417). La responsabilité dé Madamede Maintenon (417). La dévotion cause efficace de la révocation (417).Conversion de la Cour (417). Conversion du gouvernement Colbert (418).LeTellier et Louvois (418). Les intendants (418). La réduction des protestants(418). Ils sont exclus des offices (419). Exclus des professions libérales (419).Suppression des chambres mi-parties (419). Les protestants en état de prévention(420). Exemptions aux convertis (420). L'emploi des dragons (421). Lespremières grandes violences (421). Pour circonscrire le foyer de l'hérésie (422).Pour éteindre ce foyer : les écoles (422). La famille (422).' La surveillance dela naissance et de la mort (423). La visite aux mourants (424). La guerre auxtemples (424). La responsabilité des temples (425). Les troubles en Languedoc,Vivarais et Dauphiné (425).

La révocation '. 426La « dernière requête » des protestants (426). La question de la révocation(427). Reprise des dragonnades en Poitou (427). E n Béarn, Foucault faitmanœuvrer une armée (427). Les dragonnades en Guyenne et en Languedoc(428). Les dragonnades universelles (429). Le Roi mal informé (429). Lesnouvelles à Versailles : septembre et octobre 1685 (430). Embarras de la victoire :les privilèges aux convertis (430). L'insuffisance de l'Église (430). Témoignagede Foucault (430). Témoignage de Noailles (430). Témoignage de Boufflers(431). Témoignage de Fénelon (431). Madame de Maintenon et l'insincéritédes conversions (431). La cabale des convertis (431). Comparaison despréambules de 1685 et de 1598 (432). L'Édit de révocation : 18 octobre 1685(433). L'accueil fait à la révocation (433). Raisons de cet accueil (433). Lelendemain de l'Édit (434).

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TABLE ANALYTIQUE 1197

. . Livre VIILE GOUVERNEMENT DE L'INTELLIGENCE

Chapitre premier

L'ADMINISTRATION INTELLECTUELLE

La gloire du Roi 435Colbert ministre des beaux-arts et des sciences (435). L'État en 1661 (435).L'idée principale de Colbert (436). Le service de la gloire (436). Les pensions(437). Les panégyriques (437). L'histoire figurée du règne (438). La « petiteacadémie » et l'atelier de gloire (438). Le Roi posant (438). Extension de l'idéede gloire (439).

Administration et académies . . . < . . . - 440L'appel des étrangers (440). L'importation des objets d'art (440). Les espérancesde Colbert (440). L'Académie française (441). L'Académie des sciences (441).L'ancienne maîtrise de sculpture et peinture (442). Là requête.des peintreset sculpteurs du Roi (442). Le monopole de l'enseignement (443). L'organisationde l'Académie de peinture et de sculpture (443). L'Académie d'architecture(444). L'Académie de Rome (444). L'éducation des artistes (445). Lamanufacture des meubles de la couronne (445). L'école des Gob'elins (446).Institutions musicales en 1661 ; Lulli (446). Lulli et l'opéra italien (447). Perrinet l'opéra français (447). Le privilège pour académies d'opéra en 1669 (447).L'Académie royale, 1672 (448). Académies en province (448). L'académie deLyon (448).

La doctrine . . 449Principe et méthode (449). La doctrine et les académies (449). Conférencesacadémiques (449). La réduction à l'universel (450). Le mépris de l'histoire(450). Le préjugé contre le Moyen Age (451 ). Le préjugé contre la nature (451).La nature rectifiée sur l'antique (451 ). Origine historique de la doctrine (4SI).

. L'erreur des doctrinaires (452). Tout devient institution (453).

Chapitre II

LES LETTRES

La Rochefoucauld, Retz, Madame de Sévigné 453Les grands écrivains (453). La vie de La Rochefoucauld (454). Les « Maximes »(455). Valeur des « Maximes » (455). Il eut bien des raisons pour écrire (455).La phrase de La Rochefoucauld (456). Le cardinal de Retz (456). Le caractèrede Madame de Sévigné (457). L'utilité des lettres pour l'histoire (457). L'idéalde Madame de Sévigné (457).

Bossuet 458L'éducation de Bossuet (458). La doctrine de Bossuet (459). Le poète (459).L'orateur (459). La sécurité de la foi (461).

Molière et La Fontaine 462La vie de Molière (462). L'expérience de Molière (462). La matière du théâtrede Molière (462). Son génie (463). Sa morale (463). Molière n'est pas chrétien(464). La contrainte du temps (464). L'irrégularité de La Fontaine (465). Ils'adapte à son siècle (465). L'art de La Fontaine (466). Ce qu'il a.mis dansla fable (467). La philosophie dé La Fontaine (467).

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1198 TABLE ANALYTIQUE

Racine et Boileau 468La jeune génération (468). L'éducation de Racine (468). La crise de Racine (468).La vie de Cour et de famille (469). L'amour dans le théâtre de Racine (470). Lemodèle de la tragédie classique (470). Les défauts de ce théâtre (470). La vie deBoileau (471). Les lettres avant Boileau (471). La doctrine de Boileau (472). Boileaucritique et législateur (472). L'œuvre (473). Dangers de la doctrine (473). L'oublidu passé national (473). La religion exilée de la poésie (474). Là raison (474).

Chapitre III

. • . LES ARTS

Les gouverneurs des arts 475Le Roi et Colbert (475). Le Brun : son œuvre (475). Médiocrité de sa peinture(476). Le Brun : décorateur (477). Son influence (477). Les défauts de l'art

. Louis XIV (477). Disparition de l'individualisme (477). L'art en province (477).

Les: sculpteurs et "les peintres 478Pierré'Puget(478); Les talents de Puget (479). Michel Anguier (480). Coysevox(480). Claude le Lorrain; Mathieu Le Nain, Philippe de Champagne (480).Van der Meuleh'(481). Pierre .Mignard (481). Les portraits (481). RobertNaritéuil (482). ' •

La musique • 483L'œuvre de Lulli (483). La musique religieuse (483). Lalande (483). Louis XIV

. musicien (484).-. La vie en musique (484).

Le Louvre et Versailles 485Le Louvre en 1660 (485). Les premiers travaux de Le Vau (486). L'appel àBernin (487). Bërnin en France (487). Le projet de Bernin abandonné (487).Le Louvre de Claude Perrault (488). L'œuvre inachevée (488). L'erreur duLouvre (488). Le Versailles de Louis XIII (489). Premières inquiétudes deColbert (489). Travaux et fêtes : 1664-1666 (490). Dernier effort de Coibert(490). Fêtes d'amour et de gloire : 1667-1668 (491). Le premier Versailles deLouis XIV, 1668 (491). Le commencement du second Versailles, 1668 (491).Dessin général de la construction (491). Les façades (492). La passion du Roidéclarée (492). Le Roi et l'ambassadeur de Venise (492). La ville de Versailles(493). Le château de Mansart (493). La décoration intérieure ; l'escalier desambassadeurs (493). Les appartements (494). La galerie (494). La décoration

- extérieure (495). La terrasse (495). La vue d'ensemble (495). Harmonie générale(496): Le Roi créateur (496). L'épanouissement dans la gloire (497). Versailleset les maîtresses (497). Le théâtre (498). Les fleurs (498). Les eaux (498). Lefeu (499). Les fêtes (499). Les « plaisirs de l'île enchantée » (499). Le « Granddivertissement royal » (499). Les fêtes de 1674 (500). L'harmonie générale (501).L'admiration de Madame de Sévigné (501). Le Roi satisfait (SOI). Le prixde. Versailles (502). Là dépense de vies humaines (502). La sécession (504).Le' symbole de Versailles (505).

. . . Chapitre IV

L'ÉRUDITION ET LES SCIENCES

L'érudition 505Les « curieux » (505). Colbert collectionneur (506). Recherches dans le royaume(506). Recherches à l'étranger (506). Missions en Orient (507). Les médailles

Page 18: HISTOIRE D'UN GRAND RÈGNE 1643-1715

TABLE ANALYTIQUE 1199

(507). En quoi l'érudition intéressait Colbert (508). Le travail de l'érudition.La philologie abandonnée (508). Raisons de cet abandon (509). Les antiquitésnationales (509). Les antiquités del'Église(510). Jésuites et Bénédictins (510).Autres travaux (511). Les laïques Gaignières (512). Du Gange (512). Baluze(S 12). Antiquités nationales (513). Antiquités religieuses (513). L'esprit critique

• dans la théologie (513). La recherche de la « vérité des faits » (513). La critiquede Richard Simon (514).

Les sciences- '. '. 515L'avènement de la science (515). Le gouvernement de Louis XIV et les sciences(516). Huygens, conseiller de Colbert (517). Astronomie (517). Cassini (517).Mécanique (517). La physique. (518). La chimie (518). Zoologie (518).L'infiniment petit (519). Médecine (519). Botanique (519). Géologie (519).Médiocrité du travail scientifique en France (520). Causes possibles de cettemédiocrité (520). L'objet philosophique de la science (520). Les ambitionset les espérances des savants (521 ). La réconciliation des peuples par la science(522). Les applications de la science (522), Le monde nouveau et'le vieux monde(523). Science et autorité (523). Église et science (524). L'état des choses enFrance (524). La guerre au cartésianisme (524). Un « arrêt burlesque » (525).La vraie grandeur du XVII* siècle (526).

Livre VIII

LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE 1661 A 1685

Chapitre premier

L'EUROPE EN 1661

La famille des Habsbourg . '. : •.-.. ; 527• Jugement du Roi sur l'état de l'Europe (527). Les Habsbourg. L'Espagne (527).Le gouvernement polysynodique (530).' Là ruine financière (530). Décadencede l'armée (530). Décadence de la personne royale (531). L'étiquette d'Espagne(531). La fierté dans la décadence (531). Les Habsbourg d'Autriche (531).La Hongrie (532). Indication d'une politique nouvelle (532). Lès habitudeshabsbourgeoises (532). La politique de famille (533). Le gouvernement à Vienne(533). L'empereur Léopold (533).

L'Allemagne et l'Italie -. . ' . . 534La définition de l'Allemagne (534). Le peuple et les princes (534). Électeursallemands (534). Vénalité des princes (535). Restes de patriotisme (535).

. L'électeur de Brandebourg (535). Rapports avec la France (535). L'Italieespagnole (536). Les États libres (536). Nul esprit national (536). Le duchéde Savoie (537). : :

Les alliés traditionnels de la France 538Le Portugal (538). La Suède au xvii*. siècle (538). Le suédois francisé (539).Les hommes d'État (539). Caractère de l'alliance avec la France (539). Le partide l'alliance avec l'Angleterre (540). La Pologne (540). La société (541). LeRoi et la République (541).-Le liberum veto (541): La religion (541). L'aurealibertas (541). La ruine annoncée (542). Politique française en Pologne (542).La reine Marie et le duc d'Enghien (542). Illusions de la politique française(543). La Turquie. État des relations avec la France (543). La.décadenceottomane (543). Le grand vizir Kœprili (544). ••

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1200 TABLE ANALYTIQUE

Les puissances maritimes, l'Angleterre et la Hollande 544La restauration des Stuarts (544). Le roi Charles (545). La politiquecromwellienne (545). La fin.de la politique cromwellienne (546). L'inclinationvers la France (546). La réaction en 1660 (547). Persistance des sentimentsreligieux (547). Persistance des sentiments politiques.(548). Les Provinces-Unies (548). Sous les régimes bourguignon et espagnol (548). Différences entreles provinces (549). La révolte ; le pacte d'Utrecht, 1579 (549). La recherched'un prince (549). L'autonomie des provinces (550). La prééminence de laprovince de Hollande (551). Le pensionnaire (552). Le capitaine général etstathouder(552). Le patriciat hollandais (552). Ses idées (553). Le parti d'Orange(553). Les deux avenirs (553). Première victoire orangiste (554). Revanche dupatriciat (554): Tentatives et mort de Guillaume II (554); Le gouvernementdu patriciat (555). Résistance de l'Église calviniste au patriciat (555). Jean

- de Witt (556).r'La puissance des Provinces-Unies. Circonstances auxiliaires(556). L'empire des bourgeois-de Hollande (557).. La banque d'Amsterdam(557). La vie intellectuelle (558), Puissance accidentelle (558). Autres dangersaprès la restauration dés Stuarts (559). Les ennemis des Provinces-Unies (559).Lé pacifisme du patriciat (560). L'État en 1661 (560).

L'orientation de la politique française 561La politique traditionnelle (561). Possibilité d'une politique nouvelle (561).Persistance de la.tradition (562). La modération d'autrefois (563). Politiqueconfessionnelle (563). Politique de gloire (564). Sentiments à l'égard du Pape(565). Le protocole dans la chrétienté (565). Le Roi ordonnateur de la chrétienté(567). Le nouveau péril (567). i

Chapitre II

LA FORCE. MILITAIRE

L'armée : : . . : . , 568L'État en 1661. (568). La guerre en entreprise (569). Indiscipline (569).Insuffisance.'de tous les services (569). Les créateurs de l'armée monarchique(569). Correctifs à la vénalité (570). Abus qui persistent (571). Persistancedes fraudes (571). Essai des milices (572). Le racolage (572). Les violences(572). Là désertion (573). Recrutement à l'étranger (574). Les effectifs (575).Composition de l'armée (575). Hiérarchie militaire (575). Discipline (576).Recrutement des officiers (577). Les compagnes de cadets (577). La solde (578).L'uniforme (5?8). Armement. Mousquet et piquet (578). Le fusil (578).Grenadiers, dragons, carabiniers (579). L'artillerie (579). Le génie sous ladirection de Vauban (580). Le corps des ingénieurs (580). La défense des places(580). La fortification de la France (581). Les subsistances (581). Le servicede santé (582). Les invalides (583). L'administration (583).

La marine .•..:."..•. 584La marine sous Richelieu (584). Sous Mazarin (585). L'État d'après Colbert(585). Colbert et Seignelai (586). Les premiers actes de Colbert (586). Création

' d'une industrie maritime nationale (586). État de cette industrie en 1671 (587).- Les arsenaux ; Toulon (587). Rochefort et Brest (588). -Dunkerque (588). Laconstruction des vaisseaux à voile (589). La recherche du vaisseau modèle (589).

„• : Statistique (589). Les galères (590). Recrutement des galériens ; esclaves turcs- (590). Autres esclaves (591). Les condamnés (591). Les vagabonds et les

déserteurs (592). Comment les galériens étaient libérés (592). L'inscription

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TABLE ANALYTIQUE 1201

maritime (593). Résistances au nouveau régime (593). Deux idées de Colbert(593). Résultats du régime (594). Gouvernement de la marine ; l'autorité duRoi (594). Recrutement, éducation des officiers (595). La discipline (595).L'administration de la marine (596). Le Roi et la marine (596). La « puissanceen armes » et ses effets (597).

Chapitre III

LA POLITIQUE EXTÉRIEUREJUSQU'A LA PAIX D'AIX-LA-CHAPELLE (1661-1668)

Les actes de magnificence 598L'action personnelle du Roi (598). Attentat à Londres contre l'ambassadeurde France (599). La demande d'une réparation (600). L'audience des excusesde l'Espagne, 24 mars 1662 (600). Le triomphe de Louis XIV (601). L'affairedu pavillon (601). Ambassade à Rome du duc de Créqui (601). Sa conduiteà la cour pontificale (602). L'affaire des gardes corses : août 1662 (602). Lademande de réparation (602). Préparatifs de guerre (603). Le traité de Pise :février 1664 (603). La pyramide (603). Le nonce en France (603). Impressionen Europe (603). Un mot du Roi (604) Un mot de William Temple (604).

Actions diverses. Guerre contre les Barbaresques, expéditioncontre les Turcs : 604

Guerre aux Barbaresques : juillet Î664 (604). Les Turcs en Autriche : 1663(605). Louis XIV et la politique de croisade (605). La bataille de Saint-Gothard :août 1.664 (605). Les gentilles lettres du Roi pendant la guerre (606). Incitationau mépris de l'Allemagne (606).

La diplomatie jusqu'à la mort du Roi d'Espagne (1665) 607Le rachat de Dunkerque : octobre 1662 (607). Tentative sur la Lorraine, 1662-63(607). Négociations avec l'Espagne (608). Mort et naissance d'enfants, 1661(609). L'Espagne propose une alliance intime : 1661-1662(609). Négociationscontre l'Espagne en Angleterre, 1662 (609). Vassaux et protégés de la Franceen Allemagne (610). L'affaire d'Erfurt, 1664(610). Les traités de Brandebourg

- (610). « La liberté germanique » (611). Suède et Danemark (611). Difficultésde la politique hollandaise (611). Ambassade du comte d'Estrades en Hollande,1663 (612). Premières conversations entre de Witt et d'Estrades (612).L'invention du droit de « dévolution », 1663 (612). La conversation interrompue

. et reprise (613). L'état de l'Europe d'après de Witt (613). Nouvelle rupturedes pourparlers (614). Guerre entre Hollande et Angleterre. Embarras de LouisXIV, 1665 (614), Revers de la Hollande (615). La mort du Roi d'Espagne:septembre 1665(615). Son testament (615). Louis XIV prépare la guerre (616).

Préparatifs de guerre '. ... : 616Une délibération du roi de France (616). Déclaration de guerre à l'Angleterre :janvier 1666 (617). Le gouvernement de l'Espagne (617). Négociations à Madridet à Lisbonne : 1665-1667 (617). L'empereur sollicité contre la France (618).La première idée d'un accord entre l'empereur et Louis XIV (618). Achat deprinces allemands (618). Les préparatifs du Roi (619).

La guerre ; la paix d'Aix-la-Chapelle : 620Le « Traité des droits de la Reine » (620). Le Traité présenté à la reine d'Espagne :mai 1667 (620). Les impertinences de l'ambassadeur.de France (621). L'entréeen campagne : mai 1667 (621). La campagne de Flandre : mai-septembre (621).

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1202 TABLE ANALYTIQUE

. L!émotion en Europe (622). La paix entre la Hollande et l'Angleterre, juillet

. 1667 (622). Appel de Lisola à l'Europe (623). Le premier traité de partagede la monarchie espagnole, janvier 1668 (623). Artifice de Lionne au congrèsde "Cologne (624). Traité avec le Brandebourg (624). Reprise et rupture deconversation avec de Witt, fin 1667 (624). La triple alliance, janvier 1668 (625).Les engagements de la triple-alliance (625). Préparatifs d'une campagne enFranche-Comté, fin 1667. L'état de la Franche-Comté (626). La conquête dela province (février 1667) (626). Le roi accepte la médiation de l'Angleterreet de la Hollande (626). La paix d'Aix-la-Chapelle : mai 1668 (627). Conjecture(627). La manière de Louis XIV (628). Le voyage de Cour (629). L'étiquetteen campagne (629). Modération dans les violences (629).

Chapitre IV

LA GUERRE DE HOLLANDE

Avant la guerre ; négociations et préparatifs " 630Les raisons de détruire la Hollande (630). Épisodes en attendant la guerre;expédition de Candie, 1669 (630). Conquête de la Lorraine, 1670 (631). Letriple-concert de La Haye, 1670 (631). Négociations et préparatifs de la Hollande(631). Mauvais état de l'armée (632). Les préparatifs de la France (632). Lesprojets du Roi d'Angleterre (632). Le traité de Douvres-, juin 1670 (633).Simulation d'uri traité, décembre 1670 (633). Pomponne en Suède; lemarchandage: 1671-1672 (634). Négociations en Allemagne (634). LeBrandebourg traite avec la Hollande', mai 1672 (635). Princes neutres (635).Lé traité avec l'électeur de Bavière, février 1670 (636). Avec l'électeur deCologne, 1671-1672 (636). La base d'opérations contre la Hollande (636); La« marmite » de l'Empereur (637). L'achèvement des préparatifs (637). L'entréeen campagne, avril 1672 (637).

L'attaque et l'évacuation de la Hollande, 1672-1674 638La marche vers le Rhin, mai 1671 (638). Le passage du Rhin, 12 juin1672 (639). La débandade hollandaise (639). L'inondation, 20 juin 1672(640). Négociations hollandaises en Europe (640). Les offres de la Hollandeau Roi (641). Le prince d'Orange stathoUder de la République, juillet1672 (642). La mort de Jean de Witt, 20 août 1672 (642). Fin de la campagnede 1672 (643). 'Le Brandebourg quitte la coalition, avril 1673 (644). Leplan pour 1673 (644). Condé en Hollande (644). Le siège de Maestricht, juin1673 (645). Le congrès de Cologne, juin 1673 (646). La coalition ; les troistraités de l'Empereur, août 1673 (646). Préoccupations en France (647).Luxembourg en Hollande, -Condé en Flandre, le Roi en Alsace (647).Jonction et séparation des Hollandais et des impériaux, fin 1673 (648). La

. direction de la guerre par Louvois et le Roi (648). La prudence conseillée (648).Les plaintes des généraux (649). Inquiétude de Louis XIV (650). Luxembourgquitte la Hollande, fin 1673 (650). Le pillage de là Hollande (650). Propagandecontre la France (651). L'opposition en Angleterre à l'alliance française (652).La paix entre l'Angleterre et la Hollande, février 1674 (652). Toute l'Allemagnecontre la France (653). Campagne de 1674 (654). Conquête de la Franche-Comté, mai-juin 1674 (654). Condé en Flandre : mai, juin, juillet 1674 (654).La bataille de Seneffe, 11 août 1674 (655). Turenne sur le Rhin (655). Le Roioffre la paix à la Hollande ; opposition de Guillaume d'Orange (656). Supérioritéde la France (657). Les alliés hongrois et polonais (657). Révolte de Sicile

• (658) • .

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' TABLE ANALYTIQUE 1203

Les quatre dernières années de la guerre (1675-1678) 658Campagne de 1675 en Flandre (658). Sur le Rhin (658). La mort de Turenne,juillet 1675 (658). Sur le Rhin et la Moselle (659). Condé se retire à Chantilli(659). La guerre de Sicile (660). Guerre en Flandre, 1676 (660). Inquiétudede Louis XIV (661). Campagne sûr le Rhin (661). Guerre de Sicile (661). Lecongrès de Nimègue(662). Difficultés d'une entente à deux (662). La constancedu prince d'Orange (662). En Flandre ; prise de Vàlenciennes (663). Victoirede Cassel, avril 1677 (663). Prise de Cambrai, mai 1697 (663). Campagne surle Rhin et la Moselle (664). La diversion polonaise (664). En Sicile (664). Lesnégociations'en 1677 (664). Mariage de Guillaume d'Orange avec Marie d'York,novembre 1677 (664). Abandon de la Sicile. Conquêtes en Flandre (665).L'ultimatum du Roi (665). Politique en Angleterre (666). Dispositions pacifiquesen Hollande (666). Revirement (667). Le Roi trouve « un expédient » (667).Les traités du 10 août 1678 à Nimègue (667). La bataille de Saint-Denis : 14août 1678 (668). Le traité avec l'Espagne : 17 septembre 1678 (669). Le traitéavec l'empereur : 5 février 1679 (669). Le traité avec le Brandebourg, 29 juin1679 (670). Le traité avec le Danemark (670).

Chapitre V

DE LA PAIX DE NIMÈGUE A LA TRÊVE DE RATISBONNE

Les préparatifs des « réunions » . ; : 671Après la paix de Nimègue (671). Le mécontentement du Roi (671). La disgrâcede Pomponne, novembre 1679 (672). La nomination de Colbert de Croissi(672). Les antécédents de Croissi (673). Négociations (673). En Hollande (673).En Angleterre (674). -Avec le Grand Électeur (674). Raisons de la politiquebrandebourgeoise (674). Le second Traité de Saint-Germain, octobre 1679(675). Négociations en Allemagne (675).

Réunions en Franche-Comté, en Lorraine, en Alsace. Casai . . . 675- Les juges des procès de réunion (675). Réunions en Franche-Comté (675).

Réunions en Alsace (675). La chambre de Metz (476). Les réunions en Lorraine(677). Protestations contre les réunions'(677). Alliance avec le Brandebourg,janvier 1681 (677). Double intrigue en Angleterre (678). La réunion deStrasbourg, septembre 1681 (678). Le Roi à Strasbourg, octobre 1681 (679).L'occupation de Casai, septembre 1681 (680). Nouvelles réunions en Lorraine(681).

La trêve de Ratisbonne 681Protestations. Ébauche de coalition contre la France (681). Prudence de Louis

- XIV ; nouveau traité avec le Brandebourg (681). Quadruple alliance contrela France (682). La diversion turque (683). La neutralité de Louis XIV (683).

. L'alliance austro-polonaise (684). Ultimatum de Louis XIV à l'Espagne (684).Neutralité hollandaise (685). Les opérations militaires (685). La trêve deRatisbonne, août 1684.

Livre IXLA FIN D'UNE PÉRIODE

Retour sur l'histoire politique (1661-1685) 687Les grands faits jusqu'à la paix d'Aix-la-Chapelle, 1661-1668 (687). Lesmédailles commémoratives de ces faits (688). Caractère de cette première

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1204 TABLE ANALYTIQUE

période (690). De 1668 à 1672 : les arts et la paix ; les arts de la guerre (690).De 1672 à 1678 : la guerre (691). Le gouvernement (691). De 1678 à 1685 (692).

. Puissance et grandeur (692).

L'État en 1685 693L'isolement de la France (693). La haine contre la France (693). Les fautescommises (693).. Un pamphlet de Leibniz, 1684 (695). Un mot de Turenne(695). Épuisement de la France (696). Les premières inquisitions de Colbert(696): La progression des recettes (696). L'avis au Roi en 1670 (697). La finde la prospérité (697). Les expédients ruineux (698). Les caresses du Roi (699).Refonte de monnaie (699). Emprunts (699). Le déficit grandissant (699).Nouveaux avertissements au Roi (699). L'avenir mangé (700). Nouveaux effortsde Colbert après la paix (700). L'état en 1683 (701). La maladie de Colbert(701). Son travail (701). La mort, 6 septembre 1683, et les condoléances duRoi (702). La succession de Colbert (703). '

Retour sur la vie privée du Roi 703La Reine (703). Mademoiselle de La Vallière (704). Madame de Montespan(705). La retraite de La Vallière (705). Le règne de Madame de Montespan(705). Mademoiselle de Fontanges. Madame Scarron (708). Le scandale desamours du Roi (708). L'indulgence de la Reine (705). Indulgence de l'Égliseet de la magistrature (709). Consentement du prince de Condé (710). Les, ministres servant les amours du Roi (710). Le Roi affranchi de toutes lois (711).La victoire du Roi sur lui-même (711). - •

La cour de France en 1685 : .-. ;; 712- Le Dauphin «Monseigneur» (712). La Dauphine (713). Les enfants du Dauphin

et de la Dauphine (713). Les enfants de Mlle de La Vallière (713). Les enfants' de Mme de Montespan (714). Le frère du Roi .«Monsieur» (714). La seconde

« Madame » (715). Les enfants des deux mariages de Monsieur (717). Les-fillesde Gaston d'Orléans. La grande Mademoiselle (717). La grande duchesse deToscane (718). La duchesse de Guise (718). Les Condé (718). Les Conti (719).Les Soissons (720)." Vendôme et Longueville (720). Les princes étrangers« habitués ». Les Savoie (720).- Les Lorrains (720). Le compté d'Armagnac(721). Les Bouillon (721). Les Monaco (722). Les Rohan (722).

La vie de Cour • 722Les grands officiers (722). Quelque désordre à la Cour (723). Solennités (723).Éclat de la Cour (724). Tout est petit devant le Roi (724). La réforme ordonnéepar le Roi (725). Fausseté des apparences (726). Les dernières générations durègne (726).' Revanche contre l'hypocrisie (727). Tristesse de la vie de Cour(727). La comédie (728). Le « centre de la corruption » (728). L'œil du Roi(728). L'engluement (728). L'incommodité (729). Les plaisirs.(729). Le jeu(730). Les causes de l'ennui (730). Le Roi en 1685 (730).

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TABLE ANALYTIQUE 1205

LA FIN DU RÈGNE(1685-1715)

Livre X . .LA POLITIQUE ET LA GUERRE, DE LA TRÊVE DE RATISBONNE

A LA PAIX DE RYSWICK (1684-1697)

Chapitre premier

LA PAIX ARMÉE

Politique menaçante .• 735Situation après la trêve de Ratisbonne (735). Effets de la révocation de l'Édit deNantes (736). Politique terroriste de Louis XTV (736). « Bombarderie » de Gênes,mai 1684 (737). Le doge à Versailles (737). Expéditions contre les Barbaresques(737). Les menaces à l'Espagne (738). Prudence dans les relations avec l'Empe-reur et l'Empire (738). .Affaire du Palatinat (738). Intrigues inutiles dans lesProvinces-Unies (739). Exigences du Roi à l'égard des alliés (739). De l'Électeurde Brandebourg (739). Du duc de Savoie (739). Affaire des Vaudois (740).Politique en Angleterre (740). Jacques II (740). Desseins de Jacques II (741).

La ligue d'Augsbourg 741Alliances entre protestants (741). L'Empereur et les puissances catholiques(741). Autriche et Brandebourg (742). Le traité d'Augsbourg, 9 juillet 1686(742). Caractère de la ligue d'Augsbourg (742). La ligue est incomplète (743).Menaces de Louis XIV (743). Accommodement en mars 1687 (743).

Affaires des franchises et de l'électorat de Cologne 744Innocent XI et Louis XIV (744). Le droit d'asile à Rome (744). Innocent XIrésolu à supprimer ce droit ; résistance de Louis XIV (744). L'ambassade deLavardin, novembre 1687 (745). Affaire de l'électorat de Cologne (745).L'élection au siège de Cologne (746). Conflit avec le Pape (746).

Rupture de la trêve de Ratisbonne 747La guerre turque et les succès de Léopold (747). Louvois propose un coupde force (747). Guillaume d'Orange et l'Angleterre (747). Naissance du princede Galles (747). Louis XIV et Jacques II (748). Louis XIV envahit l'Empire(748). Le manifeste de septembre 1688 (749). Actes contre le pape et contrel'Empire (749). Conquête de-la rive gauche du Rhin ; l'Empire prépare la guerre(749). La guerre avec'l'Empire (750).

Chapitre II

LA GUERRE DITE DE LA LIGUE D'AUGSBOURG

La guerre devient générale .- 750Guillaume d'Orange prépare son attaque contre Jacques II (750). Sondébarquement, novembre 1688 (751). Guillaume III roi d'Angleterre, février1689(751). Campagne contre l'Empire ; incendie du Palatinat (752). L'Empirecontre la France (752). Rupture avec l'Espagne (753). Avec les Provinces-Unies(753). La guerre d'Irlande (753). Rupture avec l'Angleterre (754). La guerregénérale (754). Guerre sur les frontières, 1689-1690 (754). La guerre offensivecontre Guillaume III (754). La victoire de Guillaume à Drogheda, juillet 1690(755).

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1206 TABLE ANALYTIQUE

La grande alliance de Vienne et la France 755Traité de Vienne entre l'Empereur et-Ies Provinces-Unies, 12 mai 1689 (755).Adhésion de l'Angleterre (755). De l'Espagne et de la Savoie (756). La Franceisolée (756). Les forces de terre de la.France (757). Forces de mer (757). Lesgénéraux (758). La direction générale (758). Les coalisés (759). Le défautd'entente .entre eux (759). ; ;

Opérations militaires et négociations stériles 759Le congrès des Hauts-Alliés, 1691 (759). Campagne de 1691 : aux Pays-Bas,au « large», sur le Rhin, en Catalogne et en Savoie (760). Plan de campagnepour 1692 (760). La bataille de La Hougue : 29 mai-3 juin (761). Fin de lagrande guerre sur mer (761). Les corsaires (762). Aux Pays-Bas. Prise de Namur :juin 1692 (762). Le combat de Steenkerke : 3 août 1692 (762). Sur le Rhin eten Savoie (763). Campagne de 1693 (763). Aux Pays-Bas (763). Bataille deNeerwinden : 29 juillet 1693 (764). Sur le Rhin.et en Savoie (764). Sur mer,bataille de L'âgos ou du cap Saint-Vincent : 28 juin (765): La paix nécessaire(765). Les'premières négociations. Les offres de la France (766). Mauvais accueilfait par l'Empereur (766). Louis XIV complète ses propositions (767).Négociations secrètes (767). Campagne de 1694 : sur terre ; sur mer (767). La

- ' guerre aux colonies (768).' Négociations pour la paix (768).

Chapitre III . . • . . .

LES DERNIÈRES HOSTILITÉS, PAIX DE TURIN ET DE RYSWICK

Épuisement des belligérants -..'. 769Les alliés (769). Les opérations, sur. mer en 1695et en 1696 (769)..Dans les-Pays-Bas (770). Nouvelles négociations ; exigences des Hollandais (770).

Le Traité de Turin „ 770Politique de Victor-Amédée (770). Affaire de Casai (771). Traité secret du29 juin 1696 entre Victor-Amédée et Louis XIV (771). Traités de Turin : 29août 1696, et de Vigevano,: 7 octobre 16?6 (771).

Le.congrès et les Traités de Ryswick 772Inquiétudes de Guillaume III (772). Rapprochement entre Guillaume III etLouis XIV (772). Les négociations préliminaires de la paix (773). Les conférencesde Ryswick s'ouvrent en mai 1697 (773). Déclaration de la France en juin 1697(773). Guillaume III veut la paix (773). Il s'entend avec Louis XIV (774). LesEspagnols réduits à signer la paix (774). Les Hollandais la désirent (774).Difficultés faites par l'Empereur (774). Signature des traités de Ryswick : 20septembre et 30 octobre 1697 (775).

Les résultats de la guerre de 1688 .." 775La France intacte, mais concessions à l'Empire (775). Règlement des affairesdu Palatinat et de Cologne (776). Concessions à la Savoie, à l'Angleterre età la Hollande (776). La conduite de Louis XIV (776). L'Europe modifiée audétriment de la France (776). Le régime parlementaire en Angleterre (777).Affaiblissement de la puissance' navale française (777).

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TABLE ANALYTIQUE 1207

Livre XILÀ POLITIQUE ET LA GUERRE, DE LA PAIX DE RYSWICK

AUX TRAITÉS D'UTRECHT.ET DE RASTADT

Chapitre premier

LA SUCCESSION DU ROI D'ESPAGNE CHARLES II

La monarchie d'Espagne en 1697,'les prétendants à la succession 779Immensité de la succession (779). Le roi Charles II (780). Dominé par la reineMarie-Anne de Neubourg (782). Les hommes d'État (782). Les prétendantsà la succession (782). Leurs droits (782). Ordre des droits contrarié par lesrenonciations (782). Les renonciations contestées par France et Bavière (783).Chances comparées des prétendants'(784).

La politique des.compétiteurs depuis la paix de Ryswick jusqu'au traitéde, partàge,.d'octobre 1698 784. - Valeur inégale des compétiteurs (784). En Espagne : politique bavaroise ;• - politique autrichienne (785). Politique française (785). Le parti français gagne

du terrain (786). Conduite de Louis XIV et de son ambassadeur (786). Le point. de vue des Puissances maritimes (787). Espérances bavaroises (787). Politique

.de l'Empereur (787). Politique de Louis XIV ; état de ses forces militaires (787).• Avances faites par Louis XIV à Guillaume III (788). Premières propositions

françaises pour le partage (788). Premières propositions anglaises (788).Alternative proposée par la France (788). Négociations sur cette base (789).Accord pour le partage (789). Les traités avec l'Angleterre et la Hollande :septembre-octobre 1698 (790). L'Empereur abandonné par ses alliés (790).Succès de la politique française (790).

Le testament de Charles II en faveur du. prince électoral de Bavièreet la mort de l'héritier désigné. Le nouveau traité de partage(mars. 1700) ; 791

Testament de Charles H en faveur du prince électoral (791). L'effet produità Vienne et à Versailles (79i). Mort du prince électoral : 6 février 1699 (791).Nouvelles offres de Louis XIY aux puissances maritimes (792). Objections

• de ces puissances (792). Accord en principe (792); Traité provisoire du 11 juin. 1699 (793). L'Empereur invité à accepter, un partage (793). Il accepte, mais•. repousse les conditions proposées (793). « Proposition finale » faite à la Cour. de Vienne et repoussée (794). Préparation du.traité définitif entre la France

et les Puissances maritimes (794). Le traité signé: mars 1700 (795).

Effet produit par le traité de partage. Le testament de Charles II.Louis XIV l'accepte ." 795

.Notification du traité (795). L'Empereur refuse d'adhérer (795). Adhésion• du duc de Lorraine (796). Le duc de Savoie se réserve (796). Adhésion du roi

de Portugal (796). Accueil fait au traité en Suisse, en Italie, dans l'Empire(796). Par les puissances du Nord (79,7).-tModification de la politique française

i en Espagne ; rappel de d'Harcourt (797). Le traité de partage notifié à Charles' II (797). Le parti national (797). Mémoire du marquis del Fresno (797). Charles- II consulte le Pape (798). Perplexité de Charles II (798). Il teste en faveur de

Philippe d'Anjou (799). Mort de Charles II, 1er novembre:-.teneur dutestament (799). Ce qui l'a inspiré (799). Que fera Louis XIV ? (799). Avantageset inconvénients des deux partis possibles (800). La délibération du 9 novembre

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1208 TABLE ANALYTIQUE

(800). Plan préparé pour sortir d'embarras (801). Le plan est abandonné (801).Philippe d'Anjou roi d'Espagne (801). Le triomphe de Louis XIV (802). Joieen France et dans les possessions espagnoles (802). Protestations dé l'Empereur(803). Guillaume III et Heinsius partisans de la guerre, mais les Anglais etles Hollandais veulent maintenir la paix (803). Dispositions conciliantes despuissances secondaires (804).

Chapitre II

LA FRANCE ET LA COALITION '

Les fautes de Louis XIV. La grande alliance de La Haye 804Louis XIV garde à Philippe V ses droits à la couronne de France (804). Ilfait occuper les places de barrière (805). Effet produit en Hollande (808). EnAngleterre, « le jeu » de Guillaume III (808). Conférences de La Haye entrela France et les Puissances maritimes (808). Demandes des Puissances'maritimes,22 mars (808). Offres de la France (808). Reprise des conférences le 2 mai(809). Appel de la Hollande à l'Angleterre (809). L'opinion anglaise contreLouis XIV (809). L'ambassadeur de France rappelé de La Haye (809). LouisXIV gouverne l'Espagne (810). L'Empereur se rapproche dés-Puissancesmaritimes (810). La grande alliance de La Haye, 7 septembre 1701 (810). Laguerre en Italie, 1701 (811 ). Catinat et le prince Eugène (811): Causes de revers

- de l'armée des deux couronnes (812). Louis XIV reconnaît Jacques Stuartcomme Roi d'Angleterre (812). Révolte du sentiment national anglais contrela France (812). Mort dé Guillaume III : mars 1702 ; sa politique continuéeen Angleterre et en Hollande (813).

Les premières années de la guerre générale 814Forces de la grande alliance (814). Les triumvirs (814). Hensius(814). Le princeEugène (814). Marlborôugh (815). Forces des alliés (815). Forces des deux

. couronnes ; EtatdelaFrance(815). L'arméeetlamarine(816). État de l'Espagne(816). Les alliés des deux couronnes : Bavière, Savoie, Portugal (817). Lescampagnes de 1702 et 1703 aux Pays-Bas (8J7). Succès des alliés en Gueldreet dans l'électorat de Cologne (817). Mésintelligence entre les alliés (818). Lescampagnes de 1702 et 1703 en Allemagne' et sur le Rhin (818). Villars àFriëdlingen-, octobre 1702 et à Hôchstaedt, septembre 1703 (819). Brouillede Villars avec l'électeur de Bavière ; son rappel (819). Succès de Tallard surle Rhin (820). Les campagnes de 1702 et 1703 en Italie. Villeroy à Crémone(820). Vendôme remplace Villeroy (820). En 1703, campagne manquée (820).Défection de la Savoie, novembre 1703 (821). Guerre sur mer ; affaire de Vigo,octobre 1702 (821). Défection du Portugal. Les traités de Méthuen, mai etdécembre 1703 (821). L'archiduc. Charles proclamé Roi d'Espagne (822).

Perte de la Bavière, revers en Espagne. Les premières négociationsen Hollande ..'..'. . - . - . . . . . . . . 822

La situation au début de 1704 (822). En Allemagne, les alliés marchent contre les- Franco-Bavarois (822). Les deux armées en présence à Hôchstaedt (822). Labataille : 13 août 1704 (824). L'Allemagne évacuée ; la France menacée (824).L'année 1705 sans bataille dans le nord et l'est (824). En Espagne et-Portugal,1704 et 1705(824). Prise de Gibraltar par les Anglais: 4 août 1704(824). L'archi-duc Charles eh Espagne (825). Guerre eh Italie (825). Louis XIV est disposé à

• traiter. Mésintelligence entre les alliés (825). Propositions de la-France aux Hol-landais(825). Refus de Heinsius (826). Marlborôugh ranime la coalition (826).

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TABLE ANALYTIQUE 1209

Perte de la Belgique et du Milanais. Négociations secrètes 826Campagne de 1706 (826). En Alsace (826). Aux Pays-Bas (826). Désastre de

•• Ramillies, 23 mai 1706 (827). La Belgique aux mains des alliés (827). La frontièrefrançaise est fortifiée (827). En Italie (828). Bataille de Turin. Perte du Milanais

. (828). En Espagne (829). Succès de Berwick contre les alliés qui regagnentValence (829). Négociations avec les Hollandais (829). Démarches de tous côtés(830).

La France envahie. Les conférences en Hollande : Streydensaaset les préliminaires de La Haye 831

• Campagne de 1707. (831). Perte de Naples.mais succès en Espagne (831).~ Berwick victorieux à Almanza,£25 avril (831). Soumission de Valence et

de l'Aragon (831). En Provence (831). Siège de Toulon (832). Sur la frontièredû Nord (832). Sur le Rhin (832). Négociations en Hollande (832). Mesnagerporte la discussion sur le terrain économique (833). Campagne de 1708(833). Échec de l'expédition d'Ecosse (833). Espagne et Pays-Bas (833).Prise de Gand et de Bruges, 4 et 6 juillet (834). Combat d'Audenarde,11 juillet (834). Investissement de Lille (835). Discordes de l'armée: Bour-guignons'et Vendômistes (835). Boufflers se retire dans.la citadelle de

- Lille (835). Négociations. Exigences des Hollandais (836). Nouvellesprétentions des Hollandais (836). Les négociations du président Rouillé(837). Détresse de la France au mois d'avril 1709 (837). Torcy en Hollande(837). Concessions faites (837). Intervention de Hensius (838). Commentforcer Philippe V à quitter l'Espagne? (838). Lès préliminaires de La Haye(838). Louis XIV accepte, sauf l'article IV (838). Louis XIV en appelle à sespeuples (839). '

Majplaquet et Geertruidenberg 839Situation delà France meilleure au mois de juin qu'au mois d'avril 1709 (839).Activité sur les frontières menacées (840). Campagne de 1709 (840). Tournaicapitule (840). Bataille de Malplaquet, 11 septembre 1709 (841): L'allianceanglo-hollandaise resserrée (841). Mission en Hollande du maréchal d'Huxelleset de l'abbé de Polignac (841). Les alliés exigent que Louis XIV chasse d'EspagnePhilippe-V (842). La question des « demandes ultérieures » (842). Louis XIVrefuse de déclarer la guerre à Philippe V(842). Villars conseille la paix à toutprix (842). Louis XIV offre des subsides aux alliés pour chasser Philippe V

•(842). La rupture (843). • . • •

Chapitre III

LA SOLUTION ' \

La campagne de 1710 et le changement ministériel en Angleterre.Les préliminaires de Londres 843- Campagne de 1710 (843). En Espagne (844). Résistance à l'invasion (844).

Stanhope cerné capitule à Brihuega : 9 décembre (844). Bataille de Villaviciosa :10 décembre (845). Revirement de l'opinion publique en Angleterre (845).Changement de ministres (846), Voyage de Gaultier à Versailles, janvier 1711(846). Négociations à Versailles et à Londres (846). Les préliminaires de Londres,8 octobre 1711 (846). Traité secret-(846). Et traité public (847). Les hostilitésen 1711 (847). Expédition de Duguay-Troùin contre Rio de Janeiro (848). Les

' Anglais proposent aux Hollandais la réunion d'un congrès (848). Oppositiondes Hollandais et des Autrichiens (848). -

Page 29: HISTOIRE D'UN GRAND RÈGNE 1643-1715

1210 TABLE ANALYTIQUE

Le congrès d'Utrecht. La victoire de Denain. Conclusion des traitésd'Utrecht (11 avril 1713) 848

Ouverture du congrès d'Utrecht (848). Les offres de la France, 11 février 1712(849). L'Angleterre se refuse à la présentation collective des contre-propositions(849). Les demandes particulières (849). Suspension des conférences générales(849). Politique du cabinet britannique (849). Conférences particulières entreles Anglais et les Français (850). Promesse de Louis XIV au sujet de la séparationdes couronnes de France et d'Espagne (850). Philippe V renonce à ses droitsà la couronne de France (851). Négociations avec l'Angleterre pour un armistice(851). Proclamation de l'armistice en Flandre (851). En Flandre, au débutde l'année 1712(852). La dernière armée de la France (852). Tactique du princeEugène (852). Le «chemin de Paris » (852). Conseils donnés à Villars (852).Hésitations du maréchal (853). La manœuvre et le combat de Dènain, 24 juillet1712 (853). Les suitesde la victoire (853). A Utrecht (854). Affaire de Rechteren(854). Les négociations entre la France et l'Angleterre (854). Conventions deFontainebleau : août 1712 (854). Le gouvernement anglais joue le rôle demédiateur (854).'La Hollande menacée d'être abandonnée par l'Angleterre,fait des concessions (855). Les négociations avec l'Autriche (855). Dernièresdiscussions entre la France et l'Angleterre au sujet des conditions économiqueset des possessions d'Amérique (855). Signature des traités d'Utrecht : 11 avril1713 (856). Avec l'Angleterre, avec les Provinces-Unies (856). Avec la Savoie,avec le Portugal et avec la Prusse (857). •

Les dernières hostilités. Les traités de Rastadt, de Baden -et de la Barrière .- : '. 857

Négociations de Philippe V (857). Traités avec l'Angleterre, la Savpieja Hollandeet le Portugal (857). Les dernières hostilités entre la France et l'Autriche (858).Négociations de Rastadt entre Eugène et Villars (858). Traité de Rastadt : 6mars 1714 (859). Traité de Baden : 7 septembre 1714 (859): Négociations entreHollande et Autriche (859). Le troisième traité de la Barrière': 15 novembre1715 (860). Soumission de la Catalogne et des Baléares à Philippe V (860).

L'Européen 1715 . . . . . . " . . 860La maison de Habsbourg (860). L'Autriche fortifiée (860). Difficultés à prévoir(861)..L'Espagne (861). Anarchie, italienne : le Roi de Sicile (862). Anarchieallemande ; les électeurs rois (862). Décadence des anciens alliés de la France,Turquie, Pologne, Suède (863). Incertitude de la politique française et lapuissance russe (864). Les Puissances maritimes (864). Diminution de laHollande (864). La puissance anglaise (864). La France en 1661 et en 1715.L'affaiblissement (866). Les causes (866).

Livre XII • . . ^

LES INSTITUTIONS POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES (1*683-1715)

•' Chapitre premier

LE GOUVERNEMENT ET LA DÉMOCRATIE •

Le pouvoir central ...'. \ .•.::. < 870Les Conseils et les ministres d'État (870). Le gouvernement de 1683 à 1715

- (871 ). La domination de Louvois (872). Louis XIV devient son propre premierministre (872) La bureaucratie centrale (872). • :

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TABLE ANALYTIQUE 1211

Le pouvoir dans les provinces : les intendants 872Intendants et subdélégués (872). Les intendants. Extension de leurs attributions(873). Indépendance de certains intendants (874). Souplesse et docilité de laplupart des intendants (874).

Les anciens pouvoirs locaux : gouverneurs, parlements, états, villes 875Gouverneurs et lieutenants généraux (875). Les parlements (875). Le pouvoirde réglementation (875). Les affaires extraordinaires (876). Le Parlement deParis (876). Les États provinciaux (876). Rachats d'offices par les États (877).Les villes (877). Abolition des élections : Pontchartrain et la préparation del'Édit de 1692(878). L'Édit de 1692(878). Conséquences des créations d'offices :jalousies,..querelles (879). Diminution du pouvoir de réglementation: leslieutenants de police, etc. (879).

Intervention de l'État dans la vie privée. Police '. 880Intervention dans la vie privée et dans la famille (880). La police : le lieutenantgénéral de police à Paris (881). - .

L'opposition au despotisme .- ' . . . . .- 881Critique du gouvernement de Louis XIV (881): Critique du pouvoir ministériel,etc. (882). Critique de la politique extérieure (882). Projets de réformes (882).Saint-Simon (883). Fénelon (883), . '

Chapitre II

LES FINANCES. LA FISCALITÉ

Les Contrôleurs généraux et l'administration des finances(1683-1715) 884

Organisation administrative (884). Le Peletier : 1683-1689 (885). Pontchartrain :1689-1699 (885). Chamillart : 1699-1708 (885). Desmaretz : 1708-1715 (885).

Le budget . . . . ; . . . ' 886Comparaison des budgets de 1683 et de 1715 (886). Accroissement des dépenses(886). Budget de deux années de crise : 1697 et 1706 (886).

Les anciens revenus ordinaires .-..'..' 887Importance relative des impositions ordinaires (887). La Taille (887). Les abus,les exemptions (888). Abus dans la répartition et la perception (888). Essaide répression des abus (888). Lès taxes d'office (889). Échec des tentativesdu pouvoir (889). Baisse du produit de la Taille (890). Les dons gratuits (890).

i Les fermes (890). Les fermes unies (890). Essai de réforme des fermes, lesenquêtes : 1687-1688 (891). Échec de la réforme (891). Les fermiers généraux(892). Gabelles (892). Les abus (892). Le faux saunage (893). Aides, douanes,cinq grosses fermes (893)..Domaine (893). Biens-fonds. Terrier général (893).Extension du domaine corporel, directe universelle (894). Les fermesparticulières (894). Les réquisitions militaires (894).

Les revenus extraordinaires :. expédients financiers .- 895Les emprunts (895). Les emprunts forcés (896).. L'arbitraire. (896). Lesconversions (896). Les loteries (897). Les effets royaux (897). Assignationssur les fonds de l'État (897). Billets divers (897). Promesses de la caisse desemprunts (897). Billets de monnaie (898). Lutte contre la dépréciation du papier(898). .Suppression des billets de monnaie (899). La dette flottante en .1708(899). Les. «affaires extraordinaires» (899). Offices de judicature (899).

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1212 TABLE ANALYTIQUE

La vente des offices (900). Offices de finances (900). Contrôle de l'état civil(900). Offices municipaux (900). Offices d'inspection des métiers, etc. (901).Offices et augmentations de gages (902). Anoblissements et rachats (902).Dépréciation des offices (902). Conséquences funestes : aveu dû gouvernement(902). Les monnaies (903). Les métaux (903). Manque de numéraire (903).Variations des monnaies (904). Le profit (904). Les pertes (904). Les opérationsdu Trésor et le mouvement des fonds (905). Les receveurs et les banquiers(905). Samuel Bernard (905). Legendre (906). Projet de banque d'État (906).

Les nouveaux impôts : capitation et dixième 907La capitation (907). Projet de Vauban, 1694 (907). Pontchartrain, Basville,et les États du Languedoc (908). Caractères du nouvel impôt (908). Accueilfait à la capitation (909). La deuxième capitation : 1701 (909). Les privilèges :rachats et abonnements (910). Transformation du caractère primitif de l'impôt(910). Plaintes et résistances (910). Le Dixième (910). La Déclaration royale(911). Caractère du Dixième (911). Accueil fait à cet impôt : clergé', noblesse,peuple (912). Critiques des intendants et des receveurs : de Basville, intendantdu Languedoc (912). Les intendants et le Contrôleur général (913).Transformation du Dixième:'inégalité et arbitraire (913).

L'État des finances en 1715 : la banqueroute '.... : 914Le budget de 1715 (914). La proposition de Desmaretz (914). La banqueroute(914). Conclusion (915).

Livre XIIIL'ÉCONOMIE SOCIALE

Chapitre premier :

LES CAUSES DU DÉCLIN DE L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUEET LES ESSAIS DE RÉFORME . '•

Causes de la décadence (917).

Les causes accidentelles : les guerres .. : 918Conséquences: rupture des relations économiques (918). Diminution de laconsommation sur le marché intérieur (918). Hausse des prix des matièrespremières"(919). Influence sur la navigation, sur la marine marchande, surles pêches (919). . :

La révocation de l'Édit de Nantes 919L'activité économique des protestants (920). L'exode (920). Les intendantset les protestants (920). Amelot (921). Les protestants français à l'étranger,en Angleterre'et en Hollande (921). En Brandebourg (921). L'exode ouvrier ;les causes: révocation, guerres, etc. (922). •. .• '

Les causes profondes et constantes : la politique économiqueet financière } . . . : • . 9 2 3

Le colbertisme exagéré (923). Conséquences: les taxes prohibitives enAngleterre, Hollande (923). Abandon de nos ports par les Hollandais et les

• Anglais (924). Réglementation du commerce étranger : un exemple (924).Faveurs à l'industrie : règlements sur les blés, baisse du prix des vins; etc. (924).Atteintes à l'industrie et au commercé (924). La fiscalité (924). La réglementation

' (925). Toute-puissance de l'État dans la réglementation du travail (925).

Page 32: HISTOIRE D'UN GRAND RÈGNE 1643-1715

TABLE ANALYTIQUE 1213

Louvois et les bureaux de fabrique (925). Influence des pratiques du Trésorroyal (926). Les variations des espèces (926). Le papier-monnaie et le coursforcé (926). Le contrôleur général Chamillart et le cours forcé (926). Lesconséquences : les banqueroutes à Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, etc. (926).Les privilèges (927). Les grandes compagnies (927). Monopole de certainsproduits : poudre, tabac, etc. (927). Privilèges de villes : Marseille, Lyon, etc.(927). Privilèges de transit et de transport (928).

Les essais de réforme -. .928L'instruction aux intendants (928). Les mémoires des intendants (929). Critiqueindirecte de la politique royale (929). Le Conseil de commerce, 1700 (929).Composition du Conseil (929). .Les députés du commerce. (929). Rôle duprésident (930). Les mémoires des députés du commerce, 1701 (930). Doléancesgénérales : les taxes, les vexations des fermiers (930). Les monopoles (931).Les relations avec l'étranger (931). Critique du protectionnisme (931).L'agriculture ne doit pas être sacrifiée (931). Critique du système de Colbert(931). Désir de traités de commerce; la balance du commerce (932). Legouvernement (932). Le revirement (932). L'ère des traités de commerce :1697-1713 (933). Timidité dans ce revirement (933).

Chapitre II

L'AGRICULTURE ET LES PAYSANS . . .

La répartition du sol et lés modes de possession 934La répartition du sol (934). Les grandes fermes (935). La vie rurale (935).

Les charges des classes rurales 935Droits domaniaux (935). Dîmes (936). Impôts royaux (936).

La culture du sol et la production - '. 936Liberté de la culture (936). Restrictions au développement de la vigne (936).Le tabac (937). La culture (937). Les,produits, les céréales: blé, etc. (937).Le vin (937). Les pâturages (938). Le bétail (938). Les épizooties (938). Forêts(938). Terres en friche (939).

La circulation des produits , 939.,Législation sur lès grains (939). Exportation et importation (939). Les récoltes'et les prix de 1685 à 1715 (940). Réglementation (940). Importations (940).Conclusion (941). , .

Chapitre III . . ' .

• L'INDUSTRIE '

L'organisation du travail ' . . . . . . ' . , : •'..... •'. T.',. . . . . . . . . ' . . . . . 941Corporations et métiers libres. Industrie familiale (941); Grandes entreprises.Usines (942). Travail à domicile (942). Les salaires (943). Les conflits (943).

" Les grèves (943). Le chômage (944). • . • •

Les industries du vêtement et lés industries chimiques 944Les draps et étoffes de laine (944). La législation sur lès laines (944). Les groupesmanufacturiers (945). -La Flandre wallonne (945). La Picardie (945). LaNormandie (945)..La Champagne (946). Le Centre et l'Ouest (946). Le Midi(946). La réglementation (946). Concurrence des soies et des toiles peintes (946).La concurrence étrangère (947). La protection (947)/La soierie (947). Soie

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1214 TABLE ANALYTIQUE

indigène (947). Soie d'Italie et d'Espagne (947). Soie du levant et de Chine(948).' Le privilège de Lyon et les villes manufacturières (948). Déclin del'industrie.(948): La concurrence des étoffes étrangères (948). Lutte contreles étoffes des Indes (948). Lutte contre le privilège lyonnais. Nîmes (949).L'entrée des soies de Chine (949). Les toiles (949). Les dentelles (950). Lesindustries chimiques (950).

Les industries extractives : . '. 951Mines et métaux-(951). La législation minière (952). Les régions houillères(952). Le Boulonnais (952). Le Forez (952). Le Midi et l'Ouest (952). Lesmétaux : fer, cuivre, etc. (953). Les concessions (953). La métallurgie (953).Le Hainaut (953). Les autres centres métallurgiques (954). Les verreries (954).Les glaces (955). : •

Les industries maritimes et les sucres 955Les pêches (955). Décadence de nos pêches (956), Le sel (956). Les sucres (957).Conclusion sur l'industrie (957). . . •

Chapitre IV

LE GRAND COMMERCE ET LES COLONIES

Conditions et caractères du commerce français . . ' 958Viabilité : ponts et chaussées (959).Rivières (959). Canaux (959). Ports (959).La marine marchande (960). Conditions économiques (960). Les grandes placesde commerce : Rouen, Nantes, etc. (960). Lyon (960).

Le commerce extérieur : le commerce d'Espagne 961' Le commerce d'Espagne (961). Le commerce pyrénéen (961). Le commerce

avec les ports espagnols (96,1). Importations d'Espagne en France (961).Exportation de France en Espagne (961 ). La concurrence étrangère (961 ). LesAnglais (962); Lutte contre la concurrence des ouvriers déserteurs et desétrangers (962). Le commerce des'Nègres et le commerce général des Indes(962). :

.Le commerce méditerranéen °. 963Le commerce d'Italie (963). Les Français en Italie et les Italiens en France(963). Le commerce de Barbarie (963). Les compagnies (963). Déclin ducommerce (964). Le commerce du Levant (964). Lutte contre les Français (964).La réforme des consulats (965). Développement du commerce du Levant (965).Atteintes à la franchise du port de Marseille (965). Plaintes de la Chambrede commerce (965). Le Ponant contre Marseille (966). Réplique de Marseille(966). Le monopole de Marseille et la franchise du port (966). Les conséquencesde la guerre de succession (967). Ouverture de nouveaux débouchés en Orient :Ethiopie et Perse (967). v • • •-'•_' „ • • • - .

Le commerce avec la Hollande et l'Angleterre 967Le commerce avec la Hollande (967). La guerre de tarifs (968). Le commerceavec l'Angleterre (968). Les tarifs (969). . . . ' '

Le commerce des Indes,' de la Chine et de la mer du Sud 969Les Indes orientales ;' François Martin'(969). Le commerce (970). Chute dela compagnie (970). La Chine et la mer du Sud (970). La compagnie de Chine,

: 1712-1719 (971). L'activité française (971). "

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TABLE ANALYTIQUE 1215

Le commerce avec l'Amérique 971L'Amérique duNord (971). L'Acadie(972). Le Canada (972). Labaied'Hudsonet la Louisiane (972). Cavelier de la Salle (972). Le commerce canadien (973).Les compagnies de commerce (973). Les îles d'Amérique (974). Le manquede main-d'œuvre (974). Les cultures (974). Les colons et là métropole (975).Les ports du Ponant (975). La traite des Nègres (975). La compagnie de Guinée(975). Destinée du commerce des Iles (976).

Le commerce avec l'Afrique occidentale 976Le Sénégal (976). La colonie (976). Le commerce (976). Conclusion sur lecommerce (977).

Résultats de l'ensemble de l'économie sociale 977La misère (977). Décadence de l'agriculture (978). Témoignages sur la misère(978). La dépopulation (979). Défaut de statistiques (979). Enquête de 1698(979). Autres enquêtes et dénombrements (980). Les remèdes (980). Insuffisancede certains moyens proposés (980). Les révoltes (980). Les paniques (982).Conclusion générale (982).

Livre XIVLES AFFAIRES RELIGIEUSES (1683-1715)

Chapitre premier

L'ENTOURAGE RELIGIEUX DE LOUIS XIV (1683-1715)

Place considérable prise par les affaires religieuses dans la fin du règne.La piété des ministres et du roi 983

Intervention personnelle du Roi dans les affaires religieuses (983). Conceptiongallicane du pouvoir royal (984). L'état d'âme des ministres (985). Leur piétémilitante (985). Pomponne et Beauvillier (986). La dévotion du Roi (986).

L'entourage : les confesseurs, Madame de Maintenon, Fénelon 986La conquête du Roi par le Père La Chaize (986). Louis XIV et les jésuites(987). Destruction du conseil de conscience/consommée par le Père La Chaize(987). Puissance du confesseur (987). Le Père Le Tellier (987). Madame deMaintenon et Louis XIV (988). «Réflexions suggérées» et «maximesgénérales » (988). Mission providentielle de Madame de Maintenon auprèsdu Roi (989). Son action religieuse (989). Fénelon. Sa situation dès 1690 (990).De 1699 à 1702, son influence sur les Princes, sur le Roi lui-même, par le ducde Chevreuse (991). La leçon de Fénelon à Chevreuse', à Le Tellier, au Roi(991). L'investissement ecclésiastique du Roi, complet vers 1711 (991).

Chapitre II

LES EMBARRAS CATHOLIQUES DE LOUIS XIV

Les suites de la. déclaration du clergé de France. Lutte de Louis XIVavec le Pape et défaite (1683-1693) : . . 992

Les Quatre Articles. Opposition du Clergé régulier (992). Tiédeur du Clergéséculier (993)..Opposition de là Sorbonne (993). Indifférence, plutôt hostile,de la société polie (993). Enregistrement de la déclaration par la Sorbonne(993). Attitude d'Innocent XI (994). La France soldat de Dieu (994). Le refusde Bulles (995). Opposition dogmatique à la déclaration (995). Guerre de

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1216 TABLE ANALYTIQUE

controverse entre le Parlement, la Sorbonne et Rome (995). La Courembarrassée par le refus des Bulles (996). Le Roi gêné de combattre lePape (996). Obstination du Pape sur tous les points (997). Concessionsdu Roi de 1683 à 1687 (997). Innocent XI et la révocation de l'édit de

.Nantes (998).- Les concessions du Roi sont inutiles (998). « Le roi de Francedoit être absolu à Rome comme en France» (998). Bulle du 12 mai 1687(999). Les injures à Innocent XI (999). Confiance du pape dans l'issue duconflit (999). Mesures de guerre contre le Pape: septembre-octobre 1688(1000). Manifestes et discours à Paris (1000). Sens de l'« appel au futurconcile » (1001). Mort d'Innocent XI : 12août 1689 (1001). Élection d'AlexandreVIII : 6 octobre 1689(1001). Louis XIV rend Avignon et cède sur les franchises(1002).- Le Pape ne cède rien sur les points contestés (1002). Condamnationde la déclaration de 1682 (1002). Silence de Louis XIV condamné (1002).

. Innocent XII Pape (1003). Son unique concession (1003). Dernières résistancesdes prélats gallicans (1003). Lettres.de désaveu des évêques et du Roi (1003).L'opinion en France et en Europe (1004). La défaite de la Cour de France(1004).

Le quiétisme (1694-1699) 1005La doctrine quiétiste (1005). Molinos poursuivi à Rome par le roi de France(1006). Madame Guyon (1006). Premières intervention du Roi (1006). Lesarticles d'Issy, 1695 (1007). Le duel de Bossuet et de Fénelon (1007). Leurspartisans (1007). Le gouvernement s'en mêle (1008). Exécutions à Saint-Cyr(1008). Les effrois de Madame de Maintenon (1008). Zèle de Louis XIV contrele quiétisme (1008). Appel de Fénelon à Rome (1008). Avis des conseillersdu Roi (1009). Lettre du Roi au Pape : 26 juillet 1697 (1009). Négociationsde.diplomates ; intrigues de théologiens (1009). Le cardinal de Bouillon (1010).Le procès en Cour de Rome (1010). En France on sévit sur les cambrésiens

•- (1010): Bref de condamnation des «Maximes»: 12 mars 1699 (1011). Lespalliatifs: les évêques jugent soi-disant après le Pape (1011). Le quiétismeindemne (1011). Fénelon grandi par sa disgrâce (1012).

Le jansénisme depuis là paix de l'Église jusqu'à la Bulle « vineamdomini » (1669-1705) . . . . . . . . . . : . . : . . . : . . . 1012

Persistance du jansénisme (1012). Il pouvait-être réconcilié (1013). LaRégale et les jansénistes (1014). Recommencement de la persécution, 1679(1014). Louis XIV instruit le Pape (1014). Innocent XI protège les jansénistes(1015). Brefs d'Innocent XII en leur faveur (1015). Les jésuites et laconcurrence janséniste (1015). Premières attaqués des jésuites (1016).Égale ammosité des jansénistes (1016). Le Père Quesnel (1016). Noaillesarchevêque de Paris (1017). Bossuet et le jansénisme (1017). Le « problèmeecclésiastique » et les « réflexions morales » (1017). Fénelon (1018). Fénelonet les jansénistes jusqu'en 1697 (1018). Fénelon se déclare contre lesjansénistes (1018). Godet-Desmarais et Saint-Sulpice (1019). Madame deMaintenon (1019). Port-Royal au ban de la Cour (1019). Assemblée de1700 (1019). Le «Cas de conscience» ; 1701-1702 (1020).Xensure du pape(1020). Agitation des cambrésiens contre le «Cas» (1020). Diminution

•dé. l'influence janséniste dans le Clergé et la société (1020). Clément XIsollicite le Roi d'intervenir (1021).-Le jansénisme et la République (1021). Saisiedes papiers du Père Quésnel, 30 mai 1703 (1021). Louis XIV demande aupape une bulle contre le jansénisme (1021). Prétentions ultramontainesde Clément XI (-1022). Bulle «vineam domini », 15 juillet 1705 (1022).

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TABLE ANALYTIQUE 1217

Le jansénisme et le gallicanisme depuis la bulle «vineam»jusqu'à la bulle «unigenitus » (1705-1713) 1023

Évolution de la lutte religieuse à partir de 1705 (1023). La tactique janséniste(1023). Noailles à l'assemblée du Clergé de 1705 (1024).' La Bulle « vineam »annulée, le jansénisme sauvé par la chicane théologique et par la procéduregallicane (1024). Les religieuses de Port-Royal sacrifiées par Noailles (1024).Quesnel condamné par l'inquisition, juillet 1708 (1025). Le Père Le Tellierconfesseur (1025). Intervention de Fénelon, devenu ultramontain (1025).Destruction de Port-Royal (1026). Dispersion des religieuses (1026). Démolition,exhumation (1026). Effet tardif de ces violences (1026). Fénelon combat Noaillesclandestinement (1026).Protestation épiscopale organisée par Le Tellier (1027).Le Roi supplié d'aller à Rome (1027). Le duc de Bourgogne arbitre entrel'archevêque de Paris et les évêques de La Rochelle et de Luçon (1027).Résistance de Noailles au jugement du Prince (1028). Le Roi appelle à Rome(1028). Bulle «unigenitus dei filius»: 8 septembre 1713 (1028).

Persistance et résistance du gallicanisme et du jansénisme alliés(1713-1715) 1029

Le gallicanisme ecclésiastique. L'assemblée du Clergé, 1713 (1029). Attitudebelliqueuse des évêques « opposants » (1029). Schisme naissant (1030). LaSorbonne (1030). Le Clergé inférieur (1030). Les fidè!es.(1031). Le gallicanismeparlemèntaire(1031). L'Édit de 1695(1031). Union de Daguesseau et de Noailles(1031). Invalidité de la Bulle et de sa réception (1031). Rajeunissement dujansénisme (1032). Les jésuites haïs (1032). Le jansénisme s'adoucit (1032).Ses racines dans le Clergé (1032). Ses racines dans le public dévot (1032). LaBulle ridiculisée (1033). Indécisions de Louis XIV (1033). Exigences croissantesdel'ultramontanisme, de 1706 à 1714(1034). Dernières résistances gallicanes(1034). Noailles, l'homme de la nation (1034). Daguesseau contre Louis XIV(1034). État moral du Roi (1035). Colères et abattement (1035). Créditgrandissant des jésuites (1035). « Ne pas fâcher le Pape » (1035). Derniers restesdu gallicanisme de Louis XIV (1035). Le projet de « concile national » (1036).Louis XIV victime de la doctrine du roi-prêtre (1036). Les exemples à l'étranger(1037). Double défaite, à Rome et en France, de la politique religieuse de LouisXIV (1037).

Chapitre III

LES EMBARRAS PROTESTANTS DE LOUIS XIV

L'émigration protestante •. 1038Ordres contradictoires sur l'émigration (103.8). On ne peut que plaindre lesmauvais Français qui s'en vont (1039). L'émigration inquiète certains membresdu gouvernement (1040). Les pertes intellectuelles (1040). La dépopulation.(1041). La diminution de l'industrie, du commerce (1041). La question desbiens des émigrés: les meubles,'les immeubles, la venté (1041). Procès,malversations.(1042). Les biens mis en régie; malversations, déceptions,chicanes (1042). Le gouvernement remet le bien des religionnaires fugitifs aleurs parents (1042). Comment retenir les réunis? (1043). Les moyens de M.de Gourgues (1043). Les enfants en prison retiendront les parents (1043).Sentinelles aux frontières (1044). Les N.C. fuient malgré tout (1044). Guides,centres de rassemblement ; routes (1044). L'écoulement continu (1045). Légèresavances faites aux réfugiés en 1698-1699 (1045). Continuation des mesures

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1218 TABLE ANALYTIQUE

sévères : février-septembre 1699 (1045). Avis de Bossuet, de Madame deMaintenon, du duc de Bourgogne (1046).

Les protestants qui restent en France 1047« La France toute catholique » (1047). Les protestants n'ont pas tous abjuré(1047). Comment l'abjuration s'était faite (1047). Les abjurations collectives(1048). L'article XII de l'édit de Révocation (1048). On précise la volonté duRoi (1048). L'article XII subsiste cependant (1048). Les nouveaux convertisne pratiquent pas (1048). Efforts faits pour persuader et instruire les réunis(1049). Echec des missionnaires (1049). Cultes clandestins des villes (1050).Assemblées du « désert » (1050). Les prédicants : un Clergé mobile (1050). Lesanciens pasteurs commencent à revenir (1050). Claude Brousson : 1647-1693(1050). Son apostolat (1051). Embarras du gouvernement (1051). L'expulsiondes inconvertissables en 1688 (1051). Difficultés légales (1052). A l'égard desN.C. qui ne pratiquent pas (1052). Théories diverses des agents du pouvoir(1052). Ordres contradictoires de la Cour (1052). Le « logement » (1053). Ladragonnade (1053). L'autre méthode (1054). Répression violente des assembléesdu désert (1054). Bâville en Languedoc (1054). La justice martiale des intendants(1054). Les galères (1054). La déportation (1055). Les prisons : La Tour deConstance. La Bastille (1055). La dépense (1055). Les formes de justice(1055).Projet de dépeuplement du Languedoc (1056). Inutilité des violences avéréedès 1693 (1056).

Les protestants et l'étranger 1056• Désir des réfugiés de rentrer en France (1057). Premières idées d'une coalition

protestante (1057). Ces idées ont peu d'écho en Suisse et en Brandebourg(1057).En Angleterre et en Hollande, attitude de Guillaume d'Orange (1057). Larévolution de 1688 excite l'espoir protestant (1057). Jurieu (1058). L'Apocalypseet la politique (1058). Les «soupirs-de la France esclave» (1058). Effet surles réfugiés des propriétés de Jurieu (1058). Exaltation des réformés du midide la France (1058). Les voix, les visions, les extases (1059). La bergère deCrest (1059). Les « petits prophètes » (1059). Plans et tentatives d'insurrectionen 1688-1691 (1059). Échec de ces tentatives d'insurrection (1060). Insuccèsde Vivens ; fin du soulèvement de 1689 (1060). Échec de l'invasion du Dauphineen 1692(1060). Les protestants et les négociations de la paix de Ryswick (1061).Tiédeur de Guillaume d'Orange (1061). Réponse de Louis XIV aux démarchesen faveur des protestants (1061).

Échec de la catholicisation des réunis. Les délibérations et l'Éditde 1698 '."...: 1062- État spirituel des « nouveaux, convertis » (1062). L'instruction religieuse des

adultes; efforts des évêques (1062). Missionnaires odieux (1062). Clergéordinaire .incapable (1062). L'instruction religieuse des enfants; leséchappatoires (1062). Peu d'effet des amendes (1063). Relâchement dugouvernement (1063). Les enlèvements d'enfants (1063). Difficultés matérielles(1063). Insuccès moral (1064). Ni les N.C. ni leurs enfants ne pratiquent (1064).L'assistance à la messe (1064). La communion (1064). Le mariage (1064).Fraudes (1064). Les unions libres (1065). Impuissance du gouvernement (1065).Le baptême des enfants (1065). Les nouveaux convertis à la mort (1065).. Leprocès au cadavre (1065). Le supplice de la claie (1065). Impossibilité d'obtenirla dévotion protestante sans punir l'indévotion catholique (1066). Exclusiondes charges publiques (1066). L'emprisonnement va. contre son but (1067).Assemblées plus hardies (1067). Cultes privés (1067). Conversions au

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TABLE ANALYTIQUE . • 1219

protestantisme (1067). Le projet des zélés, 1697 (1067). Consistoires secrets(1068). Propositions de Vauban, Chamlay, Bégon (1068). En 1698, la questiondes protestants est remise en délibération (1068). Scrupules économiques deDaguesseau et Beauvillier (1068). Scrupules religieux des jansénistes (1069).L'enquête sur le protestantisme organisée (1069). Différents avis des intendants

. et des évêques (1069). Opinion de Bossuet : ne pas contraindre aux sacrements(1069). Les partisans de la rigueur : Godet des Marais, les évêques du Midi,Baville (1070). Raisons religieuses de l'intolérance (1070). Raisons politiques ;l'unité (1070). Le danger des «deux peuples» (1070). Déclaration du 13décembre 1698 et mémoire du 7 janvier 1699 (1071). Admonestation au Clergécatholique (1071). On ne vise pas spécialement les protestants, on vise toutela nation (1071). Le certificat de catholicité (1072). « S.M. ne veut plus qu'onuse d'aucune contrainte» (1072). Les intendants dessaisis' (1072).Adoucissement et recul notables (1072).

L'insurrection des Cévennes (1702-1710) :'. 1073L'Édit de 1698 ne fait pas cesser la persécution (1073). Surtout en Languedoc(1073). L'affaire du Pont-de-Montvert, 23 juillet 1702 (1074). Intriguesétrangères (1074). Indolence des réfugiés (1074). Inaction des étrangers (1074).

. Les Cévennes (1074). Jean Cavalier, décembre 1702-avril 1704 (1074). La guerrede partisans (1074)..Broglie, Montrevel (1075). Les cadets de la Croix (1075).L'incendie méthodique (1075). La guerre interminable ; le ferment mystique(1075). Villars (1076). Berwick (1076). Proclamation du marquis de Miremont(1076). Complot de Nimes, avril 1705 (1076). Soulèvement de 1709 en Vivarais(1077). Reconstitution du protestantisme dans le Midi (1077).

Renaissance du protestantisme. Derniers actes de Louis XIVau sujet des protestants - 1077

A Paris, foyers persistants de protestantisme (1077). Les N.C. ne font plusacte de catholiques (1077). « Ni à la messe, ni au sermon, ni au catéchisme »(1078). Us vivent « à la protestante » (1078). Atténuation momentanée desrigueurs après 1698 (1078). Paris «ville de tolérance» (1078). Les bonsconseillers (1078). Obstination du rêve convertisseur (1079). Les influencescontraires à la tolérance reprennent le dessus (1079). Intransigeance du ducde Bourgogne (1080). Regain de la persécution de 1711 à 1715 (1080).Déclaration du 8 mars 1715 sur les relaps (1080). Antoine Court (1081). Lepremier «synode du désert»: 2l'août 1715, (1081). Nouvelle défaite de lapolitique religieuse de Louis. XIV (1081).

Livre XVLE MOUVEMENT DES ESPRITS DANS LES SCIENCES

LA LITTÉRATURE ET LES ARTS

• - • Chapitre premier

LA DIFFUSION DU CARTÉSIANISME.

La diffusion du cartésianisme . . . : *. 1083Jusqu'en 1705 le cartésianisme persécuté officiellement (1083). Atténuationdes rigueurs anti-cartésiennes (1084). Les cartésiens à la Cour (1084). Dansle Clergé (1084). Jésuites cartésiens (1084). La pédagogie cartésienne(1084). Conquête définitive de là société polie par le cartésianisme (1085).Malebranche et son école (1085). Effets intellectuels de cette diffusion (1085).

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1220 TABLE ANALYTIQUE

L'avenir de la science (1085). Le doute méthodique (1085). Les droits de laraison (1086). Effet stérilisant des systèmes de Descartes (1086).Mathématiciens: parents, 1666-1716; laHire, 1640-1719 (1087). L'analyseinfinitésimale ; l'Hospital : 1661-1704 (1087). Chimistes et naturalistes (1087).Mariotte, 1620-1685 ; sauveur, 1653-1716 (1087). Le goût et la patienced'observer (1087). Déclarations deFontenelle sur laméthode(1088).L'« espritdes sciences » (1088). La science et le gouvernement (1088). Renouvellement

. de l'Académie des sciences, 1699 (1088). Goût du public pour les sciences (1089).Subordination volontaire de la philosophie et des lettres aux sciences (1089).La vie de Fontenelle, 1657-1757 (1089).

La philosophie :. - . , . . . . . ' . . : " 1090Le Père Nicolas Malebranche, 1638-1715 (1090). Le cartésianisme complété(1090). Le cartésianisme chrétien,' ses imprudences (1091). Solutionscontradictoires à la théologie catholique (1091). Contradictoires au spiritualisme(1091). Les droits illimités de la raison (1091). Pierre Bayle, 1647-1706 (1092).

- Cartésianisme restreint de Baylë ; le doute (1092). Les « pensées sur les comètes »,1682 (1092). Le scepticisme érudit et journaliste (1092). Les nouvelles de laRépublique des Lettres; 1684 (1092). La tolérance universelle ; conséquencedu doute (1093). Le commentaire philosophiqe, 1686 (1093). L'avis aux réfugiés,1690 (1093). Critique des contradictions protestantes (1093). Le dictionnairecritique, 1692 (1093). Le scepticisme historique (1093). L'a foi opposée à laraison, à la conscience ( 1094).-Négation de la providence de la création ( 1094).Protestations soulevées par Malebranche, par Bayle (1095). Protestationsinutiles ; succès de Malebranche (1095). Succès de Bayle (1095).

L'érudition 1095Le cartésianisme combat les sciences du passé (1095). L'« esprit de finessediscrédite le "pédantisme" » (1096). Mabillon ; la diplomatique, 1681 (1096).Le traité des études.monastiques, 1691 (1097). La protestation de l'abbé deRancé(1097). . : , , . . .

La théologie . . - . . . . : . . . . . . . . . / 1098Effet du cartésianisme sur la théologie : l'érudition critique (1098). RichardSimon (1099). L'exégèse du Nouveau Testament (1099). Succès de Richard

' Simon (1099). Trouble de la théologie dogmatique, chez les protestants (1099).« Tolérants » et « latitudinaires » (1100). Pierre Jurieu.1637-1713 (1100). Jurieucontre Bàyle (1100). Chez les catholiques; Fénelon (1100). Ses tendancespanthéistes et libérales (1101). La résistance de Bossuet (1101). Bossuet isolé(1103). . . .

: " . . . . ChapitreH ' . ' . ' "

LA FIN DU «GRAND GOÛT»

La littérature , 1103Production féconde, 1677T1715 (1103). Le style du XVII« siècle dure (1104).Le purisme subsiste (1104). La 1R édition du Dictionnaire de l'Académie, 1694

.' (1104). Les poètes (1104). Le cartésianisme et la poésie ; Houdar de la Motte(1105). Le théâtre ; la tragédie (1105). Crébillon, 1674-1762(1105). La comédie

- (1105). Dancourt (1105). Le.« turcaret » de Le Sage, 1709 (1105). Le roman(1106). Le roman philosophique ; « Télémaque », 1699 et 1717 (1106). Le « GilBlas»deLeSage, 1715-1735(1106). La littérature d'idées (1106). L'éloquencereligieuse (1106): Bourdaloue, 1632-1704, (1107). Les vœux de Fénelon et

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TABLE ANALYTIQUE 1221

de La Bruyère (1107). Massillon, 1663-1742 (1107). Les moralistes (1108). Jeande La Bruyère, 1645-1696 (1108). Les «caractères»; 1688-1694, œuvred'opposition (1108). Méthode de composition nouvelle.(1109). La querelledes anciens et des modernes (1109). L'idée de progrès (1110). Le parti desmodernes en 1715 (1110). La lettre de Fénelon à l'Acadéraicfrançaise, 1713(1110). L'esthétique du XVII' siècle démolie (1110). Deux nouvelles maximes

. d'art (1110). Simplicité, utilité (1110). La guerre aux vers ; Houdar de là Motte(1111). L'abbé Du Bos (1111). Les jeunes gens (1111)..

Les Beaux-Arts . . 1111Relations des artistes et des gens de lettres (1111). Surintendants des Beaux-Arts après Colbert (1111). Le duc d'Antin (1112). Constructions continuéesou nouvelles (1112)! Les.économies (1112). Appel au public (1112). Lesexpositions (1112). Les amateurs (1112). Effets .dans la peinture de cetteémancipation (1113). Le tableau de Chevalet (1113). Limitation du culte del'antiquité (1114). Les Italiens modernes perdent du terrain (1114). LesFlamands en gagnent (1114). La couleur réhabilitée (1114). Largillière,1656-1746 (1114). La simple nature (1114). Le paysage. Les Allegrain, 1645-1748(1115). Les peintres d'animaux: Oudry, 1686-1755; Desportes, 1661-1743(1115). Le familier dans la peinture de genre (1115). Le portrait plus fidèle(1115). Rigaud: 1661-1705 ; LargiUière (1115). Influence des savants et desmodernes (1115). Influence de la tragédie (1116). Jean Jouvenet, 1644-1717(1116). La rénovation de l'art tourne court (1116). Antoine Watteau, 1684-1721(1116). Sculpture. Architecture (1117). Musique :Campra, 1660-1744etl'opéra-ballet(U17).

. ' . LivreXVI . . .: • .•/.,LE ROI, LA FAMILLE ROYALE, LA COURDANS LA DERNIÈRE PÉRIODE DU RÈGNE

L e R o i e t M a d a m e d e M a i n t e n o n '.......-.• 1 1 1 9Louis XIV gouverneur du royaume (1119).' Son grand travail (1120). Le Roiveille (1121). Sa vie conjugale (1121), Madame de Maintenon en public (1121).Dans le particulier (1121). La maison de Saint"-Cyr(l 121). Une de ses journées :avant le dîner (1122)'.'Apres le: dîner (1122). Enivrée et accablée (1123). Lesdésagréments intimes (1123). Madame de Maintenon femme politique (1124).Rien ne lui réussit (1124). Le prix de l'extraordinaire fortune (1125). L'universeldégoût (1125). Confession (1125). Le recours à Dieu (1125).

La famille royale et la Cour jusque vers 1700 1127Le savoir du duc de Bourgogne (1128). Son éducation morale (1128). Marie-Adélaïde de Savoie (1 129). La première rencontre avec le Roi (1129). L'enfantgâtée (1129). Contraste entre les deux personnes (1130). Anjou et Berri (1130).Les bâtards : Duc et duchesse du Maine (1131). Les filles du Roi (1132). Monsieuret Madame (1132). Le duc de Chartres (1132). La fierté patriarcale du Roi(1133). Le triomphe de la famille en 1700 (1134). Versailles, Marli (1134).Trianon (1135). La ménagerie (1135). La Cour désordonnée (1135). Ladiminution du respect (1136). Le silence des repas (1136). Les tables de jeu(1137). La comédie (1137). La musique (1138). Bals et mascarades (1138).La chasse (1138). Les plaisirs de la duchesse de Bourgogne (1139). Ses deuxpremiers enfants (1139). Le ménage (1140). Le trop grand amour du duc deBourgogne (1140). Du Prince et de la Princesse (1140).

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1222 TABLE ANALYTIQUE

Les deuils et les désastres (1701-1712) 1141Mort de Monsieur (1141). Mort du duc de Bretagne (1141). Les désastres deguerre (1141). L'année 1708 (1142). Les tristesses de la duchesse de Bourgogne(1142). La fermeté du Roi (1142). L'année 1709 (1143). Pamphlets, chansons(1143). Le Roi et Paris (1144). Paris contre Versailles (1144). Les émeutes (1145).L'inquiétude à Versailles (1145). La conversation du salon (1145). Les économiesdu.Roi (1145)..La.fermeté du Roi (1146). L'arrêt dans les désastres (1146).Cabale de Cour (1146). Le mariage du duc de Berri ; la duchesse (1147). Lamort du Monseigneur, avril 1711(1147). Le Dauphin et la Dauphine (1148).La transformation dès deux personnes (1148). La mort de la Dauphine : 12février 1712 (1149). La mort du Dauphin: 19 février 1712 (1150). La mortdu duc de Bretagne : mars 1712(1150). Les bruits d'empoisonnements (1150).Le ducd'Orléansaccusé(1151). Le relèvement: 1711-1712(1151). La conduitedu Roi, faiblesse à l'égard de sa famille (1151). Même dans le service de l'État(1152). Patience à l'égard de Vendôme (1152). Timidité, apathie (1152).L'armature (1153)..La confiance en'Dieu (1153). Un sermon du Père De LaRue (1153). Comment Dieu prépare le salut du Roi (1154).

La fin de Louis XIV (1712-1715) . . . . ' 1154Plus de Cour (1154). Les après-souper (1155). La mort du duc de Berri : mai1714 (1155). Ce qui reste de descendants légitimes (1155). L'aptitude à succéderdonnée aux bâtards, juillet 1714 (1156). Acceptation de l'Édit (1156). Laquestion de la régence(1156). Le testament de Louis XIV,2août 1714(1157).

- La santé du Roi (1157). La maladie mortelle (1158). Les derniers sacrements(1158). Le calme du Roi (1159). Les adieux aux Princes, à Madame deMaintenon, à la Cour (1159). La persistance dans le péché (1160). Adieuxau successeur (1160). Derniers mots sur les affaires religieuses (1160). La mort,1" septembre 1715(1161). . .

Conclusion- sur le règne 1161La conclusion générale (1161). La banqueroute (1161). Le gouvernementintérieur, l'échec de la politique religieuse (1162). L'obéissance politique obtenue(1162). Les rêves de réforme (1162). Achèvement de l'ancien régime (1163).Ce qu'aurait valu l'acquisition des .Pays-Bas (1163). Possibilité de la doublepuissance (1164). Conjectures (1164). La politique étrangère ; les acquisitionsterritoriales (1164). La renommée de Louis XIV (1164).

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Avertissement de Jean Tulard IPréface de René et Suzanne Pillorget III

Chronologie de Louis XIV XXIV

LA FRONDE - LE ROI - COLBERT (1643-1685) 1LA RELIGION - LES LETTRES ET LES ARTS - LA GUERRE(1643-1685) 365LA FIN DU RÈGNE (1685-1715) 733

Bibliographie ' 1169Table analytique '. 1183