guide touristique de 1957

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a i n t- G e o rg es-d e-D i d o n n e (Charente-Maritime) COTE DE BEAUTÉ OMIMIANRE SAINT.GEORGES Introduction. Au cours des atns. Dans le passé Plage des artistes Historique des phares La pêche. Le camping Les excursions . Les fêtes - Colonies de vacances Renseignements généraux . VALLIÈRES Ses rochers La légende de Valerie 3 suzac Ses lrromenades [ô core DE BEAUTÉ Ses sites, ses plages, . --t.-.\/.ri!/.:^æ-vi\l_ Pour tous renseignements, s'adretser au SYNDICAT D'INITIATIVE DE SAINT.GEORGES-DE.DIDONNE (pnÈs Rovnru) Téléphone z 9.73 et 14.17 à Royan (Charente-Maritime) o Pages 3 5 t3 )L 26 28 30 34 ?,4 36 7 15 11 t, o

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"Depuis le gai printemps iusqu'à la fin d'automne, Il n'est qu'un seul pays : Sâint-Georges-de-Didonne !"

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Page 1: Guide touristique de 1957

a i n t- G e o rg es-d e-D i d o n n e(Charente-Maritime)

COTE DE BEAUTÉ

OMIMIANRESAINT.GEORGES

Introduction.Au cours des atns.

Dans le passé

Plage des artistes

Historique des phares

La pêche.

Le camping

Les excursions .

Les fêtes - Colonies de vacances

Renseignements généraux .

VALLIÈRESSes rochers

La légende de Valerie

3 suzacSes lrromenades

[ô core DE BEAUTÉSes sites, ses plages, .

--t.-.\/.ri!/.:^æ-vi\l_

Pour tous renseignements, s'adretser au

SYNDICAT D'INITIATIVE DE SAINT.GEORGES-DE.DIDONNE(pnÈs Rovnru)

Téléphone z 9.73 et 14.17 à Royan (Charente-Maritime)

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Page 2: Guide touristique de 1957

P-.*PL"u36, rue de la République, 36

S AI NT.GEORGES. DE.. DIDO N NE(Succursale , Étublisserents de Bains VALttltttS)

TRAVAUX PHOTO2 LIVRAISONS PAR JOUR

GRAND CHOIXd'APPARIiII,Sd'ACCBSSOIITIiS

d'ALBUMS

+ LOCATION d'appareils et de Caméras

* PORTRAIT-IDENTITÉ

Page 3: Guide touristique de 1957

fil

BIENVENUE A ST.GEORGES

( Depuis le gai printemps iusqu'à la fin d'automne,Il n'est qu'un seul pays : Sâint-Georges-de-Didonne. r

(J ArNT-GEoRcEs-os-DrnorNe est une station balnéaire enfouie dans la verdure, enl) bordure de mer, à 3 kilomètres au sud-esr de Royan, près de I'estuaire de la

Gironde, face au Verdon, pointe extrême du Médoc. Clissée comme station cl!matique depuis 1928, Saint-Georges, en grandissant, a sacrifié son légendaire petittrain au gotl et aux besoins du modernisme. Or, cette évolution lui vaut auiourd'huid'srriver dans les premières statiors de la Côte, où elle complète agréablement les diversaspects de cette Côte de Saintonge, qui mérite si bien son appellation de Côte deBeauté.

Ce que Sainr-Georges  conservé envers et contre tout c'est son climat idéat, sa tem-pérature exempte de toutes sautes brutales.

Ce que Saint-Georges gardera toujours également, c'est sa plage de sable fin, unedes plus vastes et des plus belles qu'il soit; cette plage, se profitant sur plusieurskilomètres, est bordée d'une forêt de pins et de chênes verts magnifiques, iusqu'auxfalaises tourmentées de Suzac, lieu de prédilections des pêcheurs.

_ Le-s promenades sont nombreuses et délicieuses en sous-bois au mille rayons delumière fouillant la verdure, I'on découvre alors des villas où tous les styies sontreprésentés, de iolis iardins abondamment fleuris charment les yeux, un parfum singulierse dégage des pins et des chênes verts, L'on peut y admirer aussi de foit jolis couihersde soleil.

_ I-e- promeneur y trouve un calme et une détente dans une nature privilégiée, la curebalnéaire est parachevée par la cure hélio-marine. Ainsi, Saint-Geolges possède desavantages très marqués comme station de repos.

Les distractions ne font pas défaut, elles sont nombreuses et variées. Le Syndicatd'lnitistive et son Comité des fêtes, en collaboration avec les Sociérés locales, y orga-nisent concerts, bals, corsos fleuris, concours dlvers, etc.

Des excursions en cats et en bsteaux ont lieu régulièrement pendant toute la saison;de plus, il existe casino, bibliothèque, cinéma, élablissementi de bains fonctionnanitous les iours de juin i septembre. On y trouve également gotf miniature, ieux divers.

Le ravitaillement y est abondsnt, de nombreux commerçants, marché tous tes iours.Saint-Georges possède_ égelement : docteurs, dentisre, pharmaciens, clinique, cultes

catholique et protestaDt, P.T.T., ctc. un service de cars réguliers, corre'spondant S,N.c.F.enre Saint-Palâis, Royan, SainÈGeorges, Meschers et toutes direcdons.

er Tous renseignements complémentsires sont donnés par le Syndicat d'Inltiative. Bureaut ouverr de iuln à fïn septemtre, boulevard Miehelet, de l0 à 12 heures et de lS à

19 heury!, 1é1. 973, er toute I'année au domicile du président, téI. Royan l4-l1. Boirepostale 75

L. REBOULEAU,Président du Synilicat il,Initiative.

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Page 4: Guide touristique de 1957

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Page 5: Guide touristique de 1957

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SAINT-GEORGES

AU COURS DEs ANS

T L y a enïiron un .siècle et demi, c'est-à-dire à une époque où il n'était pas encorëI qu_estion. de station balnéaire, ni de vacances au bord de la mer. Saint-Georges: n'était alors qu'une modeste commune composée de 2 villages principaux : Saint-Georges et Didonne, auxquels il convient d'ajouter le petit hameau de'Boubes.

Délà, à cette époque, la populotion des deux villages se différenciait sensiblement.celui de Didonne était habité presque exclusivement par des cultivateurs t, .i, o.

nos jours, les habitations ont été considérablement améliorées, I'aspect du village n'apas sensiblement changé.

Par contre, le village de Saint-Georges a évolué d'une manière prodigieuse. A l'épo-que que nous évoquons, ses modestes maisons étaient groupées autoui de sa vieilleéglise du xrre siècle et de son petit cimetière, situe à l'emplacemenl actuel de la placede verdun. ces maisons abritaient surtout une population ôe marins qui se livraient àla pêche et au trafic maritime dans l'estuaire de la Gironde et des côies de saintonge.

Les forêts de Suzac et de vallières ne donnaient point asile comme maintenant à descentaine de confortables villas blotties sous leurs frondaisons. Aucune route ne lestraversait, seuls quelques chemins de ssble y étaient utilisés par les bûcherons.

Aujourd'hui, grâce au tourisme, la modeste commune de 500 habitanls, en Igl4, estdevenue l'élégante et moderne station balnéaire de 4.000 habitants, qui reçoit chaquesaison plus de 50 000 estivants'

( r. venvrr_.

Page 6: Guide touristique de 1957

llous n'oublierez plus Saint-ûeorges-de-llidonne

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aux PARFUMISDE [,A F'ORElt'

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Page 7: Guide touristique de 1957

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LES ROCHERS

DE VALUÈRES

*

1 r pointe de Vallières, qui s'avance entre le port de Saint-Georges-de-Didonne et IaL grande conche de Royan, est un exemple typique d'érosion marine sur une côte

rocheuse en lent affaissement Au temps de la ntvigation à voile, où les naviresavaient moins de maniabilité qu'à présent, des bateaux, poussés par les terribles ventsdu Sud-Ouest, sont venus s'y échouer, lels le brick Fugênie et le trois-mâts américainTsmenend.

C'est de la Gironde qu'il faut la voir, toute en pointes et en arcesux' chaque inden-tation âyant son nom et son histolre. Nous partons de la digue, assise sut une largeplstaine couverte d'huîres ssuvages et de goémon' dont la limire s'appelle les gabeux.Sur la fslaise, on construisit, en 1860 une maison-phare' dont le foyer lumineux n'étaitqu'à 8 mètres de hauteur. En 1900, fut érigée la tour actuelle, qui a 29 mètres dehaut. A la Libération, des Allemands I'y étant réfugiés, la partie supérieure fut détruite.En 1950, pour éviter une confusion avec les lumières de la Côte' le feu fixe fut trans-formé en feu à occultarion. C'est un feu de direction qui donne, I'alignement gvec Suzac-

Au pied du phare, ls falsise est percée par la Grosse Caverne, qui a été récemmentcomblée pour éviter un affaissement, Un peu plus loin s'ouvre une petite baie, ra

conche aux roeeaux, dont la végétation est due à des suintements d'eau douce ei letrou du Che&,Le point le plus attaqué par les vagues forme les éboulis.

Après le ôâp, qui domine une vsste plat&ine, le lrou des Chevaux rappelle qu'unediligence y tomba le .siècle dernier. Juste au pied de la Clinique du docteur Frénal,maire de Saint-Georges, un trou dans la falaise marque l'endroit où s'enfonça l'étravedu trois-mets Chambéry. Deux rochers (ils étaient trois il y e quelques années) sotttout ce qui subsiste de l'île aux Mouettes. Dans la plataine s'ouvrent deux chenauximportants, le Petit-Courouna, où I'on pêche les bourses (crabes roses et de formeovale); et le Grand-Courouna, qui ne découvre qu'aux marées de 100.

Il y avait là un stand de tir de la Société de tir de Royan, les Allemands y établirentdes casemates qu'ils camouflèrent en villas. Après I'Hôtel-Restaurant Manon, se trouveun charmsnt bosquet dtyeuses et de tamaris.

Le platain, qui se prolonge longuement dans la conche de Royan, est I'endroit rêvépour la pêche aux crabes, âux crevettes et aux huîtres (pêche réglementée). En septem-bre, on commence à y pêcher aux trulots de belles crevettes roses.

Les différents points de vue que I'on rencontre sur le parcours de la Corniche deVallières sont d'une maiestueuse beÂuté, de splendides couchers de soleil sur la mer, enrepos, comme en mouvement, sont un régal des yeux, Après cette féerie, nous arrivonsdans un oasis de verdure appelé a Parc de Vallières r, où, en bordure d'une forêtde pins, on y découvre de iolies villas très différentes les unes des autres, des hôtelset restaursnts. En un mot, c'est Saint-Georges, psr son slte et ses plages, qui vousfait découvrir la Côte de Beauté.

J.-R. COLLE

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Page 8: Guide touristique de 1957

VtrNTES ACHATS - .LOCATIONS

AGENCEdes Etrongtrt et de la Forêt

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Mlmne TALONBoulevard de la Cote-de-Beauté - SAINI'GEORGES'DE'DID0NNE

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Page 9: Guide touristique de 1957

Photo rlTO

SAINT-GEORGES Df DIDONNE VU DE SUZAC

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Pholo TITO

LE CHEMIN DE LA CORNICHE

Page 10: Guide touristique de 1957

La RéserveÉrlnusstunttrs DE BAINS

sArN T- cEo RG Es - vALL lÈ nrs

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Page 11: Guide touristique de 1957

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LES PROMENADES AUTOUR DE SUZAC

De Suzac à la Conche des Anglais

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A L'exrnÉMIrÉ sud-est de la plage de Saint-Georges, se dressent les impossntes etfl pittoresques falaises de Suzac. C'est de I'extrémité de ces falaises et en direction

de la pointe de Grave, sur I'autre rive de I'estuaire de la Cironde, que se situe lalimite symbolique entre les eaux du fleuve et celles de I'Océan.

Il existait autrefois, à la pointe de Suzac, un fort, qui, avec celui du Chay, à Royan,défendsit I'entrée de Ia Gironde. Ce fort avait été désaffecté après la guere del9 l4- 1918.

Du sommet des falaises de Suzac, lc panorama est magnifique, la vue s'étend auloin non seulement sur la plus grande partie de la Côte de Beauté, depuis la Coubre,jusqu'en direction de Talmont, mais encore sur la rive opposée : Pointe-de-Grave, LeVerdon et les Côtes du Médoc.

C'est aussi l'endroit idéal pour asslster à I'un de ces merveilleux couchers de soleilsur I'Océan, dans une véritable féerie de lumière et de couleurs.

De I'autre versant des falaises de Suzac on découvre la iolie plage, dénommées Conche des Anglais r. Beaucoup moins étendue que la vaste plage de Saint-Georges,elle n'en possède pas moins lous les charmes. Blottie âu creux de la forêt de Suzac,elle semble s'sbriter à I'ombre des grands pins.

La s Concht'.âes Anglais ) est beaucoup moins connue et moins fréquentée que laplage de Saint-Georges. Cela s'expliquait par son éloignement et par I'absence d'uneroute la côtoyant en direction de Meschers. Auiourd'hui, le prolongement de la routede Suzac permet aux voitures venant de Saint-Georges d'y accéder avec facilité iusqu'àMeschers en longeant ls Côte. promenade fort agréable et très goûtée des estivants.

J'ai .bien souvent interrogé des vieux Saint-Georgeais sur I'origine de cette appellationq Conche des Anglais >. Des versions blen différentes me furent données, toutes parais-saient vraisemblables, mais souvent foil imprécises. C'est ainsi que, pour les uns, cetteappellation daterait de la guerre de Cent ans, au cours de laquelle des Anglais auralentdébarqué sur cette plage. D'autres affirnrent que ces débarquements auraient eu lieupendant les guerres de religion; les Anglais venairt pour assurer la protection desHuguenots contre les persécutions dont ils étaient l,obiet à cette époque.

Mais la vérité est sensiblement différente. En effet, c'est en 1815, après la chute deI'Empire, que Napoléon se rendit aux Anglais. Avant son embarquement à Fouras, surle Bellerophon, à destinârion de Sainte-Hélène, I'Empereur déchu séiourna quelqueremps à l'ile d'Aix.

Les Anglais, craignant avec iuste raison quê des partisans pourraient tenter de faireévader Napoléon et le ramener sur le continent, firent surveiller par leurs troupes difré-rents points des Côtes charentaises, er notamment la nôtre (qui ne s'appelait pas encores Côte de Beauté D),

C'est ainsi que les détachements de soldats anglais furent envoyés à Saint-Palais et àSuzac. Ils établirent leur campement à proximité de la plage, qui, depuis cefie époque,porte le nom de c Conche des Anglais l.

Suzac, c'est touiours nore doux Saint-Georges-de-Didonne, Comme sur une . palettemagique, on y trouve toutes les teintes, toutes les formes, tous les chants avec laforêt, la mer, la dune, la brise, la campagne.'

Touristes, ô rnes Amis, venez voir Suzac une fols, et vous y reviendrez touiours.

A. VERVAL.

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Page 12: Guide touristique de 1957

l- tinniiiirr'trlii ur BnNsDE LA GRANDE PLAGE

SA TERRASSE(Vuc incomparoble)

SON BARLOCATIONS DE TENTES

BAINS DE VARBCH

Glaces et gaufres " JUDICI "SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE - Té1. Royan 7.O7

PANORAMAUNIQUE

SUR LA MER

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oÉcusrarIONSFRUITS DE MER

GAUFRBS . GLACES

CONSOMMATIONS PREMIER CHOIX

SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE Tél' Royan 743

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Page 13: Guide touristique de 1957

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J es Falaises de Saint-Georges-de-Didonne furent habitées dès deux mille ans avantI r Jésus-Christ. On y a signalé des vesriges dès cette époque, et dans les éboullsil arrive que I'on retrouye une pointe de flèche ou une hache polie. Suzac fut

habitée par les Romains.

Au xvuê siècle, lorsque les a Ls Trémouille r devinrent marquis de Royan, la seigneuriede Didonne fut annexée au nouveau marquisat. Du château féodal, démantelé par lemaréchal de Sénecterre, il ne subsiste qu'un souvenir, la petite rue du Chata, ou duChâteau, Les sires de Didonne étalent d'inlportants personnages qui touchaient une bonnepartie des péages versés par les navlrcs qui descendaient la Gironde., L'ancien prieuré clunisien de Saint.Gcorges fut fondé au xlo siècle. Une église fut 1tonsttuite au xtts, il n'en subsiste quc des fragments : le portail, une plaque ornée \Se lions, réemployée dans le mur extérieur et surtout, à I'intérieur, quelques beaux ,.)chapiteaux représentant Adam et Eve, Daniel dans la fosse aux lions, etc,

La seigneurie de Lussinet étrtt À côté de l'église.Près de Saint-Georges s'étendait ln garenne du pssteur Jarousseau dont Pelletant a

conré la touchante histoire dans son livre Le pasteur ilu tlêsert,

_ B_rsvant, les édits royaux, il réunissait les fidèles dans la garenne de Saint-Georges,la forêt de Suzac ou le marais dc Chenaumoine. Il prêchait, mooté sur une buttJ déterre, et rebaptisait les enfants.

Saint-Georges ne fut longtemps qu'un village de marins où Michelet vinr sL réfugierpour écrire, en toute tranqullllté, La lemme et La mer, dans une maison qui existeencore face à la plage. Il aimair se protnener sur les rochers dè Vallières, qui lui ontinsplré de nombreuses descrlptlons.

I.-R. COLLE.

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SAI NT-GEORGES.DE.DI DON N E

DANS LE PASSÉ

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Page 14: Guide touristique de 1957

LES F..LOTSPENSION DE FAMILLB

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l'ropriéte ire

16, av. de la Grande-Plage

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Page 15: Guide touristique de 1957

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LA LÉGENDE DE VALERIE

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f\n, ceci se passait au xre siècle : Hélie de Didonne, un des fondaleurs du prieuré\i-.f Saint-Nicolas de Royan, avait une fille unique, nommée Valérie. Elle aimait èhssserau faucon dans la forêt de Suzac et dans les vignes, qui couvraient alors nos

fslaises et qui donnaient un vin fameux.Un iour qu'elle longeait la Conche de I'Arnèche, elle aperçut, dormant dans une des

grottes, un ieune pêcheur nommé Tristan, qui ravitaillait le château en poissons et encrevettes. Abandonnant sa monture sous les chênes verts, elle s'amusa à lui ieter quil-ques cailloux. Le ieune homme se réveilla et fut très étonné de se trouver en présencede sa gracieuse châtelaine.

Celle-ci, pour le mettre à son aise, lui parla de sa pêche; ils. causèrent longuementet, quand il I'aida à remonter en selle, la jeune fille se pencha vers lui et murmura :

a Que n'es-tu chevalier !...Peu après, Tristan disparut. Quand Valérie atteignit l8 ans, de nombreux chevaliers

vinrent la demander en mariage, mais elle refusa touiours. Et puis un ménestrel vin! quiconta les exploits d'un certain Tristan qui combattait en Espagne et.dont les Miuresredoutsient la vaillance.

Un matin, une barque chargée de présents aborda au port de Saint-Georges, portantle seigneur Tristan de Suzac, que ses hauts faits âvaient anobli. Il vint siluer Héliede Didonne et lui demanda la main de sa fille : Valérie, consultée, accepta avec ioie,et dans lout le pays on prépara les fêtes du mariage.

La cérémonie fut magnifique, même une troupe de Bohémiens vint s'1, mêler etamusa la foule par des tours et des danses étranges. En fait, c'étÂient des Mauresdéguisés qui attendalent I'occasion de se venger de Tristan. Les ieunes gens avaientproieté de passer leur nuit de noce dans la grotte où ils avaient fait connaissance.Les Maures les avaient suivis en cachette : lorsqu'ils furent seuls, on les saisit, on tecenchaîna et on les embarqua de force sur un brigantin.

Valérie fut attachée au mât, un couteau sur la gorge, el Tristan obligé, par la menacequi pesait sur sa ieune épouse, de guider le navire parmi les écueils. Il y avait, éneffet, forte houle et les vagues se brisaient sur les rochers. Sur un coup de roulis,le Maure qui menaçait Valérie perdit l'équilibre et le poigtrsrd plongea dans la blanchepoitrine,

Tristan, fou de colère et de douleur, saisit un yatÂgan, délivra la ieune épousée etplongea avec elle dans ls Gironile. Pendant que I'orage éclatait, il la hissa sur laplatsine, mourente. La foudre frappa un rocher qui s'efrrondra sur eux tsodls que lesMaures dsiparaisseient dans la nuit.

Au iour levant, Hélie de Didonne se rendit à I'Arnèche pour saluer ses enfants, eqvain, ils avaient disparu. Il lâcha alors le faucon favori de Valérie, qui viat se poseFsur la pointe où les ieunes gens gisaient ensevelis. C'est ainsi que I'on donns le norqde pointe de Valérie que les Saintongeais déformèrent en VallièreÊ.

J.-R. COLLE"

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Page 16: Guide touristique de 1957

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Page 17: Guide touristique de 1957

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Page 18: Guide touristique de 1957

LA COTE DE BEAUTÉ

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f 'oHonxrserroN de lâ côre_ de Reauté englobe toute la côte ssntone allanr deLt Mortsgne-sur-Gironde à Ronce-res-Bains "in.

1utri". la presqu,île d,Arvert.Cette sdmirable continuité .de^20 plages de sable fin, Talmont, Meschers, lesVergres, I'Arnèctre, des Anglais, de_ suzac, ie s"int-c.o"ge"-d"-Di;;;Ë, "aË'î"riier"",

d-e Royan, de Foncillon, de^ponta_illac, oé Nauran, de Saint-palais, de palmvre, dtrctapet' de La coubre et de Ronce-les-Bains sonr r;i;"a d"-;;r;"'lrïrr,*-' .""ôioril"n,sur plus de 70 kilomètres de longueur, invitant les touristes aux plaisirs divers de Ia mer.Les très belles forêts de La coubre et de suzac constituent une bordure de verdurerès appréciée des promeneurs.Le camping y prédomine dans de magnifiques terrains ombragés, et des milliers decampeurs charmés reviennenr chaque année gôûter la douceur de- ,ôtË n-"rl'3ii"'rong.Côte de Beauré, qualificatif bien mérité.

L.-R..8. BOULEAU,Prêsklent ttu S.I.

PROMENADESd'une demi-iournée en voiture.

Verc le lVord.' Royan.

.3 km : PONTAILLAC. Sa corniche, sesplages son Casino, Magnifiquepoint de vue sur I'Océan. Plagesde Foncillon et du Chay.

7 km : VAUX-sur-MER. Plage pittores-que bordée de pins. Vieux pays àI km. Eglise du xr' siècle, tourcarrée dépendant d'une ancienneabbaye.

9 km : SAINT-PALAIS. Plage de sablefin, un chemin de ronde curieuxet pittoresque surploml,ant la meriusqu'au pont du Diâble.

12 km : LA GRANDE COTE. Suite tour-mentée de falaises rocheuses seterminant brusquement par uneplage de sable fin de l0 km bor-dée de forêts de pins et d'uneimmense dune de sable.

20 km : PHARE de La COUBRE Radio-phare et Radâr, Centre Météo etguide de la passe des batesuxpour I'entrée en Gironde. Très in-téressant à visiter.

.30 km : RONCE-Ies-BAINS. Plage longeantle Perthuis de Maumusson face àl'île d'Oléron. Coquette station en-tourée de verdure.

22

40 km : LA TREMBLADE. Centre ostréi-cole de lor ordre. Visite des parcsà huîtres au bord de la Seidre.Face à Marennes, autre centfe os-tréicole et nrytilicole. Service debacs au Ohaprrs avec I'ile d'Oléron.

Ters le Sud ..

6 km : MESCHËRS. plages er porr sur laGironde. Nombreuses grottes naru-relles. Viclllc église du xre siècle.

12 km : TALMONT. Ancien château desLa Trénroillc, Eglise romane duxto sièclc sur I'extrême bord dcla falnisc surplombanl la mer.

2ô km : MOIITAGNFI-sur-GIRONDE. Loca-lité pittorcsque avec ses hautesfalaises dans lesquelles on vislleles rcstes d'une abbaye monolithedu xro siècle.

De I'autre côté de la Gironde:SOULAC-sur-MER. Plage sur I'Océan, pis,

cines. Vieille église des vro ttxllc siècles.

LE VERDON-sur-MER, Plage sur ls (;i-ronde. Ruine de l,anciennc I,rremaritime. Eglise du xtc 6i(\clc.

Dc Soulac à Montalivet, promenadc rr rr|rr-quable, par la plage à nrrrér. t,rrssc.15 km.

Page 19: Guide touristique de 1957

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Page 20: Guide touristique de 1957

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Plage de prédilection des artistes

BTTB sppellation n'est pas lc moindre titre tle noblessc dont prrlssc s'cn.rgrrellirnotre station balnéaire.

C'est qu'en effet, chaque saison d,été voit revenir ù SrlnÈGcorRcN un trèsgrand nombre d'srtistes, qui choississent notre plage pour y pssscIlcurs vut.unt.cs.

Vedettes de la scène et de l'écran, acteurs et musiciens de la Radio ou tlc la Télé-vision, tous semblent se donner rendez-vous chez nous; mais cc Ëonl Ërrtolrt leschanteurs de I'Opéra et I'Opéra-Comique qui occupent la plus gmnde phcc.

certains artistes sont venus se fixer définitivement à sainÈGeorgce. Danr lc quartierde vallières, deux rues se croisent, et leurs noms rappellent le souvcnir tlc tleux grandesrtistes saint-Georgeais disparus : Hector Dufranne et Félix Vieulllc.

24

Page 21: Guide touristique de 1957

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25

Page 22: Guide touristique de 1957

r

-

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de Beauté ll

Les navigateurs qui renrent en Gironde le iour comme la nuit doivent suivreI'alignement donré par cé disposirif o" "ignuiÀuiioti.

Depuis c"roàur" ïur--lon irotrocheux,- sentinelle en pleine-mer, en passÀnt par le phare a"-i"- cou.Ël'Jùï #; ,,'phares de. Terre-de-Nègre, la parmyre,_ d; saini-G;;re;; èt d. surrc, rl"-n""ir"" 'i",non-tent en pleine sécurité l'embouchuie àe ra Gironde e-t le freuve'j-Gr;;'Ë;;;;*.

En cas de grosse mer et de_ tempête, ces mêmes phares sont autsnt de guides pourarriver au port, où la sécurité est aséurée. 6;; & ces phares se trouvenr sur leterritoi:e de Saint-Georges-de-Didonne : l'un, aénomÀé i" ,or. l" s"lnt-è"àr-n.s]-.s: 'trouve

au port; I'autre, le c feu r de Suzac (dit le phare aux Lapins), qri ;;-;iil en pteineforêt de pins.

Le phare, du port de Saint-Georges à feu blsnc fut construit en 1g00, en une tourmaçonnée de 30 mètres de haureur-et- d'une portée lumineuse a" 2o .ùi,1" îarlns lsoitl?-.ll:,:",1:: :l_"j:.9:1,_phare à

. occulrarion ru rytrrme de six secondes

-àe -lisparition;llnrensrte-est produite p8r u'le lampe de 250 w,tts, amplifiée par une lentille'conver_gente à facettes. cette installation ne _date que de cinq ans. 'n, Ë"t- it'-J" 'prr"r",la vue embrasse tout l,estuaire de-tc Gjrondi, ta fointe'ae Gru;. J;;"-;".',L d" l"Côte de Beauté,ide Sâint-Georges à la Coubre.

A 2 kilomètres du cenrr'e de la ville, en pleine forêt de pins de Suzac, une tourmétallique de 45 mè'es de hauteur_-remptace ta iour ."çonnc" de 1939 a'emii" p",les Allemands en rg42. ce-te rour d'une' portée rumin.use de 26 milies .rrin"- egrr._ment (soit,42 km\, est un feu rouge complËtant I'alignement Ou feu tianc au-port, i"Aiquant le chenal rocheux de ra Gironde. bu haut de- cette tour, un horizon magnifiqueoffre aux regards des tourisres un superbE point di vue sur la Giroiite-, l" iore'i "r r,campagne environnante.

DE L'UTILITÉ DES PHARES

sur la côte

*Ne chaîne de phares et de . bouées fixes indique aux navires la route à suivre etles passes dangereuses qui parsèment re"

"iues ai- n cot" de Beauté.

L'ILOT ROCHEUX DE CORDOUAN

. Aygg gon phare le plus ancien, et le plus remarquable des phares, est un plateaude 200 hectares d'étendue entlèrement rceàuvert à haite mer.Il est situé approximativement à 12 kilomètres de la côte. ce phâre forme rrne tourcylindrique avec fût tronconique en- maçon-nerie de fierres o"

-lri--,nÀt

"-s"ài jir*er."

à la basc. Ceci est du plus Lel effet aichitectural.un mur d'enceinte de 4l mètres de diamètre et de g m 30 de hauteur Ic protègedes assauts de ra mer. Le feu se trouve à 63 mètres au-dessus du fochef. soit à60 mètres au-dessus des haures mers. précédemm.ot

"timenré -;;;; ;p;;;"iu' petrote,la source lumineuse I été moditiée en rg50. Le Service maritinre de la Gironde a faitinstaller l'éclairage électrique. La puissance lumineuse

"t r" forie" ""iel"ài"."i'"r.rn"suit :

Secteur blanc : 500.000 bougies, 2g milles : 5l km 800;Secteur rouge : t00.000 bougies, 24 milles : 44 km 440:

. Secteur vert : 60.000 bougies, 23 milles = 42 km 530.

L'édifice fut commencé en t584, terminé en l6ll, modifié et exhaussé en I7gg. nrrrrcr.nisé en l95o- Le gardiennage.esr sssuré par rroii !"rài""",'ooni-ià'"i"reu"'Ti.ii,,,,,.les quatorze iours si I'état dt la mer le pàrmer.

L. REBOUL}IAII.iDrésitlant ,lu st

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Page 23: Guide touristique de 1957

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Page 24: Guide touristique de 1957

LA PECHE

sUR LA

COTE DE BEAUTE

ARMI les muhiples distractions que peuvent offrir 'à leurs hôtes les slstions bàl'

oe"ir"" ùe tu COte de Beauté, et tout particulièrement Saint'Georges-de-Didonne,il en est une qui remporte incôntestablemènt tous les suffrages : la pêche'

c'est surtout en raison de sa diversité, du nombre des moyens employés et sussi

des résultats obtenus que cette pêche côtière connaît suprès des estivsnts un franc

succès.

Sur la plage même, une pêche rès simple, mais touiours fructueuse, est à la portée

d" i;d ile-À" 4"" ilus leunes enfants : c;est la pêche à lÊ crevetre grise que I'onp"rtiqr"'a liaiJe d,un'filet'appelé c embrasseau l ou a lavaneau D' el que I'on pousse

devant soi,

La pêche à la crevette rose, appelée ici q le bouquet ) ou-encore.(. santé D' se

orgtioue à la Dointe des rochérs -À

I'heure de la basse mer. On emploie pour cette

ffii;;-!g; U"f"'n"." sensiblement identiques à celles utilisées pour -la câpture des écre'

visses. Ces bglances sont communément dénommées ( trulles l' La crevette rose est

surtout abondante de iuillet à octobre'

Sur les rochers, également à marée basse, on peut cspturer' ù I'alde d'une rige de

f". ît.ine" p""'un- crochet, les délicieux'crabes, a-ppelés ( dormeurs ou chancres

rechus r, si appréciés des gourmets, On y trouve également des congres'

Ceux qui ne disposent d'aucun engin de pêche peuvent se livrer eimplemont à lÂ

cueillette-de nombrèux coquillages. On-trouve-sur les rochers des moules, des patelles,piu"

"ônnu"" sous le nom de c berniques t, des paloutdes, des blgorneaux' etc'

Les huitres sont aussi très abondanles sur les rochers de vallières et de suzac, mais

fa Jècfre "n-

À .Cgt"-"ntée. Elle se prâtique I'hiver et constitue un tppott considé-

t"tt" pà"" .tes pop-ulations .laborieuses- de la Côte: Les huitres ainsi récoltées sontenvoyéàs dans lei parcs de la région de Marennes et de ls vallée de la Seudre avsnt

d'êtr; livfées à la consommariôn. Si la pêche des huîtres est fermée pendanl la saison

A'ete, ,n" lègère tolérance peut être généralement admise en favettr des estivsnts pour

la cueillette d'une très petite quantité.

Une pêche particulièrement tranquille est bien la pêche au r carrelet l; il s'agit d'unu""t"-fii"t carié, installé sur le litiorsl même et sur les quais du port de Saint-Georges;il est manceuvré par un treuil qui sert à le descendre dans I'eau et À le remonter. Dif-iCr.ni" pài""on" peuvent être ainsi capturés, mais généralement le'csrrelet est employé

pour la pêche des mulets.

La pêche au q lancer D Peut être prstiquée sur la Côte même, mais suilout à bord

a"-""iài"-fei"rs appelés i plates r', airisi nommés parce q.u'ils sont dépourvus de

;-q;i1""-r; E l;inuài"" des b^ateaux "ff.oot"nt la haute mer. Le c lancer ! permet l8

""piu""- a"" i maigres l, < loubines l, a brigues D et les c congres D et sussi de

liif"" o raies r. ôn pratique égalemeni à bord de ces canols la pêche aux crevetiesfoses.. Ainsi qu'il est fscile de le constster, chacun, selon ses goûts et ses sptitudes, peut

se livrer'sans drngef à son plaisir favori pendant toute la durée de ses vacances.A. VERVAL.

28

*

Page 25: Guide touristique de 1957

I

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Page 26: Guide touristique de 1957

LE CAMPING A ST-GEORGES

f À pratique du r Camping r pendant la période des vacances n'est pas une inno'

l- vation récente; déià, bien avsnt la guerre, de nombreux estivants venâient ( plàn-ter leur tenle D ou meltre leut remorque-camping en stationnement sur Ie terti-

toire de la commune, et principalement dans la forêt de Suzac.

Aucune réglementation t'existsit alors, et les câmpeurs s'installaient selon leur fan-taisie. Mais, depuis cette époque déià lointaine, la situstion a considérablement évolué.C'est ainsi que trois importants terrains ont été créés et aménagés dans la forêts de Suzac'à proximité immédiaté de la plage, et psrticulièrement bien agencés : v.C. avec fosseétanche, nombreux bacs à taver avec eau courante, lavabos individuels, douches, éelai'rage électrique avec prise de courant pour rasoir, fer à repasser, etc.

Les ordures ménagères y sont enlevées chaque jour par les Services municipaux'

Le facteur assure sussi quotidiennement la disfibution du courrier dans les trois csmps.

Les campeurs peuvent se procurer sur place tout le ravitaillement dont ils peuventavoir besoin, Des rôtisseries,' épiceries, comestibles' magasins d'alimentation, sont' en

effet, installés à I'entrée de chaque camp,

Un gardien attaché au Service du csmping en assure I'entretien et l8 propreté, eo

même temps qu'il accueilte les nouveaux arrivants, perçolt les tedevances normales eiveille au respect des consignes d'hygiène' de moralité et de bon voisinage.

En dehors des terrains municipaux, il existe aussi en forêt de Suzac un certainnombre de c camping ) parliculiers' qui sont également à la disposition des campeurstils iouissent tous de la même organisalion, des mêmes facilités.

Précisons que tous les lerrains de camping sont clsssés psr catégoriesr par les Servicesde lâ Préfecture, selon leur confort, et fixent la redevance de stationnement à percevoir.Le Contrôle Economique veille à la slricte apPlicstion de ces prix et les campeurs n'ontainsi aucune surprise à redouter.

Ajoutons qu'une Commission municipale se rient à ls disposition des intéressés en vuede percevoir leurs réclamations et, éventuellement' leurs suggestions'

Des licences de campeurs sont délivrées par le Syndicat d'lnitistive de Saint-Georges'de-Didonne, munis de teurs papiers d'identité. Ce Syndicat se trouve sur 18 plâge' bou'levard Michelet

A. vERvAL.

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Page 27: Guide touristique de 1957

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Page 28: Guide touristique de 1957

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Page 30: Guide touristique de 1957

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COLONIES DE VACANCESNous devons aussi admirer sans téserves I'effort déployé par certaines collectivités -pour créer des établissements de repos où des centaines d'enfants de notre vilte vien-

nent chaque année respirer I'gir marin atténué par ls forêt cle pins bordant la plage.

EXCURSIONSDes excursions nautiques ont lieu en saison esrlvale grâcc À tlc solitles bateâux à

moteurs, dont les patrons expérimentés conduisent les passagcrs le long de la Côtesaintongeaise et la pointe de Grave - ainsi qu'au phare de Oordouan. Un bac marinasure quotidiennement une liaison entre Royan et la pointe de Grave.

D'autre part, de confortables autocars rayonnent dans l'arrière-pays de iuin À septembre,promenant les touristes dans toutes les curiosités de notre belle Saintonge

- sanaoublier nos îles d'Oléron et de Ré.

FETES

Le_ Syndicat d'lnitiative et son comité des fêrcs, lcr soclétér ct (irolprnronh 6n1\le Casino, coniugent leurs efforts duranl la suhon crllvrlc 1rrrrrr otfilt drr rllrrrr,tions diverses,

34

Page 31: Guide touristique de 1957

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Docteurs : Costets, avenue des Courlis Té1. Royan 723: Pages, place du Marché - Té1. Royan 7g2: Dandelos, avenue Mestreau - f é1. Royan 767r : Tsatsaronis, 14, bd Delanre - Té1. Royan g4

Pharmaciens : Charron, place de Verdun Té1. Royan 77?Harribey, rue Général-de-Gaulle - Té1. Royan 245

Chirurgien-Dentiste : Pericaux, Rond-poinr des.Fleurs - Té1. Royan 12.17

Terrains-Camping : Vous renseigner au S. l.Sociétés sportives : Vous renseigner au Syndicar d,lniriarive.Bibliothèque : Jeudi de 14 à 15 h.. 10, rue d'Arger - En saison de 14 à 16 h.

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Page 33: Guide touristique de 1957

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Page 34: Guide touristique de 1957

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Page 35: Guide touristique de 1957

BIÂtTf

lusqu'à la fin d'automneSaL nt-G eor g e s- de -D id o n ne

LES ROCHERSoE vnr-lrÈnrs

LA PLAGE DE.VALLIERES19