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Résumé À Cold Lake, soit une petite ville située en Alberta, les déménagements et les appels au déploiement des parents dans le cadre de leur carrière dans l’armée canadienne sont fréquents. Ce contexte de travail présente un défi de taille pour les enfants qui vivent souvent de l’insé- curité, du stress et des deuils. Cet article porte donc sur une stratégie mise de l’avant visant à diminuer l’anxiété et à susciter l’engagement de certains élèves pendant l’année scolaire 2015-2016. Plus précisément, l’accueil d’un lapin en salle de classe, jumelé à un système d’émulation en lien avec cet animal, s’est avéré une stratégie en grande partie effi- cace, notamment en permettant d’aug- menter la motivation, de diminuer l’an- xiété et, enfin, de développer l’empathie. Soulignons le soutien de l’équipe-école et l’appui des parents des élèves dans la mise en œuvre de cette stratégie. _ Mise en contexte Je suis directrice adjointe et enseignante dans une école francophone de l’ouest du Canada et je termine actuellement une maitrise en recherche à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta sous la codirection du professeur et chercheur Jerome St-Amand œuvrant à l’Université du Québec en Outaouais. Située à proximité d’une base militaire, plus précisément dans la ville de Cold Lake, en Alberta, cette école permet la scolarisation d’environ 200 élèves du primaire et du secondaire où environ 80 % des enfants sont issus de familles militaires travaillant à la plus grande base aérienne du Canada : la base des Forces armées canadiennes de Cold Lake. Dès le mois de septembre de l’an- née scolaire 2015-2016, je remarque que quelques-uns de mes 19 élèves sont très nerveux, trois d’entre eux bénéficient d’ailleurs déjà d’un suivi médical pour ce trouble. Les premières semaines sont mouvementées ; ces trois élèves sou- vent turbulents semblent grandement anxieux, agités et paniqués devant les nouveaux apprentissages. De plus, ils manquent souvent d’empathie envers les autres, sont très compétitifs et créent des conflits. Les batailles verbales dégé- nèrent fréquemment en coups aux récréations, entrainant plusieurs autres élèves de la classe dans leur sillage. Devant l’ampleur de la situation, réduire l’anxiété de ces élèves devient vite un défi que je dois surmonter. Une straté- gie doit être mise de l’avant. Mais quelle sorte de stratégie peut être envisagée ? _ Diminuer l’anxiété à l’aide d’un animal Des médecins et des psychologues prônent l’utilisation de la zoothérapie pour aider à diminuer l’anxiété et à aug- menter la confiance en soi des adultes et des enfants (Grandgeorge, 2010 ; Jenkins, 2014 ; Tielsch, 2015 ; Watts et Everly, 2009). Levinson, un éminent psychologue pour enfants des années 1960, a été le premier à remarquer, tout à fait par hasard, qu’un patient autiste avait prononcé ses premiers mots après avoir créé un lien avec son chien présent Gestion de classe et diminution de l’anxiété chez les élèves du primaire à l’aide d’un animal _ Jerome St-Amand Professeur et chercheur Université du Québec en Outaouais [email protected] Isabelle Ouellet Directrice École Voyageurs [email protected]

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Page 1: Gestion de classe et diminution de l’anxiété chez les

RésuméÀ Cold Lake, soit une petite ville située en Alberta, les déménagements et les appels au déploiement des parents dans le cadre de leur carrière dans l’armée canadienne sont fréquents. Ce contexte de travail présente un défi de taille pour les enfants qui vivent souvent de l’insé-curité, du stress et des deuils. Cet article porte donc sur une stratégie mise de l’avant visant à diminuer l’anxiété et à susciter l’engagement de certains élèves pendant l’année scolaire 2015-2016.

Plus précisément, l’accueil d’un lapin en salle de classe, jumelé à un système d’émulation en lien avec cet animal, s’est avéré une stratégie en grande partie effi-cace, notamment en permettant d’aug-menter la motivation, de diminuer l’an-xiété et, enfin, de développer l’empathie. Soulignons le soutien de l’équipe-école et l’appui des parents des élèves dans la mise en œuvre de cette stratégie._

Mise en contexteJe suis directrice adjointe et enseignante dans une école francophone de l’ouest du Canada et je termine actuellement une maitrise en recherche à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta sous la codirection du professeur et chercheur Jerome St-Amand œuvrant à l’Université du Québec en Outaouais. Située à proximité d’une base militaire, plus précisément dans la ville de Cold

Lake, en Alberta, cette école permet la scolarisation d’environ 200 élèves du primaire et du secondaire où environ 80 % des enfants sont issus de familles militaires travaillant à la plus grande base aérienne du Canada : la base des Forces armées canadiennes de Cold Lake. Dès le mois de septembre de l’an-née scolaire 2015-2016, je remarque que quelques-uns de mes 19 élèves sont très nerveux, trois d’entre eux bénéficient d’ailleurs déjà d’un suivi médical pour ce trouble. Les premières semaines sont mouvementées ; ces trois élèves sou-vent turbulents semblent grandement anxieux, agités et paniqués devant les nouveaux apprentissages. De plus, ils manquent souvent d’empathie envers les autres, sont très compétitifs et créent des conflits. Les batailles verbales dégé-nèrent fréquemment en coups aux récréations, entrainant plusieurs autres élèves de la classe dans leur sillage. Devant l’ampleur de la situation, réduire l’anxiété de ces élèves devient vite un défi que je dois surmonter. Une straté-gie doit être mise de l’avant. Mais quelle sorte de stratégie peut être envisagée ?_

Diminuer l’anxiété à l’aide d’un animalDes médecins et des psychologues prônent l’utilisation de la zoothérapie pour aider à diminuer l’anxiété et à aug-menter la confiance en soi des adultes et des enfants (Grandgeorge, 2010 ; Jenkins, 2014 ; Tielsch, 2015 ; Watts et Everly, 2009). Levinson, un éminent psychologue pour enfants des années 1960, a été le premier à remarquer, tout à fait par hasard, qu’un patient autiste avait prononcé ses premiers mots après avoir créé un lien avec son chien présent

Gestion de classe et diminution de l’anxiété chez les élèves du primaire à l’aide d’un animal_

Jerome St-AmandProfesseur et chercheurUniversité du Québec en [email protected]

Isabelle OuelletDirectrice École [email protected]

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pendant les séances (Levinson, 1965, cité dans Tielsch, 2015). L’amélioration de la communication et de meilleures interac-tions sociales semblent également être des conséquences positives à la présence d’animaux lors de séances de psycho-thérapie (Tielsch, 2015). Bergesen (1989) ajoute que la présence d’animaux dans une classe du primaire pendant neuf mois est liée à l’amélioration de l’estime de soi des enfants, progrès d’autant plus important que les enfants avaient une faible estime de soi avant l’arrivée des animaux. Dans cette perspective, Watts et Everly (2009) rapportent que la pré-sence d’un animal, en plus de réduire l’anxiété, augmenterait la motivation. À la lecture de ces résultats de recherche, cette stratégie liée au contact d’un animal m’a amenée à vouloir tenter l’expérience en vue de diminuer l’anxiété de mes élèves et susciter leur engagement scolaire._

La documentation soulève le fait que la présence d’un animal apporte beaucoup de bienfaits pour les individus. Cela étant, je devais d’abord demander la per-mission aux parents et à la direction de l’école si une telle initiative serait appré-ciée, tout en m’assurant qu’il n’y avait aucun cas d’allergies chez mes élèves. Cependant, il me restait à savoir si cette approche pouvait convenir à mes élèves anxieux, c’est-à-dire si des comporte-ments positifs pouvaient être observés chez ces enfants en présence de l’animal. À la fin du mois de septembre 2015, je décide de tenter l’expérience._

Gestion de classe efficace et conséquences positives chez les élèvesJ’accueille Chewy dans ma classe de troisième année, une lapine de 11 ans qui appartient à un collègue. Elle est calme et accepte rapidement de se lais-ser caresser par quelques élèves. Dès les premiers jours, je remarque l’attrait que cette dernière suscite, particulièrement auprès de mes élèves les plus anxieux. Ils se dirigent vers la cage de la lapine en entrant dans la classe et demandent à lire à ses côtés. Les élèves semblent rapi-dement plus calmes, plus ouverts à l’ap-prentissage. L’expérience semble bien démarrée. Je mets en place des équipes de soins de la lapine : deux élèves ont la possibilité de prendre la récréation de l’après-midi afin de changer son eau et d’ajouter de la nourriture tout en pas-

sant du temps avec leur animal. Nous inventons également des histoires de Chewy, faisons des mathématiques avec Chewy et observons ses comportements au quotidien. Les élèves l’adorent et un calme nouveau s’installe en classe, particulièrement pour mes trois élèves anxieux. Ils s’engagent davantage dans leurs apprentissages. Un élève qui refu-sait de lire malgré son immense besoin de s’exercer accepte maintenant de

s’installer avec la lapine dans le coin lec-ture et de lire calmement avec moi. Un deuxième qui se sentait incapable d’in-venter des histoires se sent inspiré par l’idée d’écrire différentes petites aven-tures de Chewey. Le troisième réduit de façon considérable ses conflits avec ses pairs ainsi que son habitude de refuser de respecter les consignes de la classe (p. ex. : lever sa main avant de parler ou demander la permission pour circuler dans la classe)._

Je mets également en place un système d’émulation pour la classe, mais sans le dire, plus spécifiquement pour mes trois élèves pour qui l’anxiété se trans-forme souvent en comportements per-turbateurs. En effet, les élèves qui accu-mulent suffisamment de billes pour de

bons comportements ou une meilleure concentration en cours de semaine ont le droit de passer du temps avec la lapine le vendredi. La bonne nouvelle est qu’au fil des semaines, mes trois élèves sont de plus en plus souvent dignes de ce privilège._

Malheureusement, la santé de la lapine décline au mois de janvier. D’ailleurs,

Malgré tous les bienfaits, nous retenons qu’un enseignant souhaitant intégrer un animal dans

la classe doit être conscient du temps, de l’énergie et des couts associés à l’expérience.

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elle meurt quelques semaines plus tard dans une fermette du voisinage. Une fois passés les jours de pleurs et de deuil pour la classe, tant pour moi que pour les enfants, l’enseignement doit reprendre ses droits. Mais plus les jours passent, plus je remarque que mes trois élèves anxieux sont agités, nerveux, turbulents et beaucoup moins ouverts à l’apprentissage. Je me pose des ques-tions, je me demande quoi faire. Après cinq semaines de journées difficiles, je décide d’acheter un lapereau._

Ce jeune lapin arrive un mercredi midi dans une classe surexcitée. J’observe les réactions. Sans trop de surprise, mes trois élèves les plus anxieux se retrouvent naturellement devant la cage, sourire géant sur les lèvres. En quelques minutes, ils redeviennent plus calmes et ouverts. Je retrouve les comportements positifs qu’ils avaient développés avec Chewey : plus sereins, respectueux des règles et de leurs pairs. Cette semaine se termine dans un climat beaucoup plus calme, à peine deux jours après l’arrivée de notre boule de poils. Nous faisons un concours pour lui choisir un nom dans toute l’école et mes élèves tranchent : il s’appellera Oréo._

Au cours des semaines qui suivent l’ar-rivée du lapereau, d’autres bienfaits apparaissent dans ma classe en géné-ral, mais surtout auprès de mes trois élèves : l’empathie et une plus grande motivation face aux apprentissages. En effet, un animal requiert une écoute de la part des enfants, surtout en lien avec la sécurité. Par exemple, sans trop m’en rendre compte au début, j’explique sou-vent que si notre petit lapin montre des signes d’impatience (p. ex. : bouge, veut se déplacer), que ses oreilles changent de position, nous devons l’écouter, car c’est sa façon à lui de communiquer. D’ailleurs, Jenkins (2014) et son équipe confirment non pas seulement la dimi-nution de certains symptômes d’anxiété au contact d’un animal, mais surtout l’amélioration des compétences sociales comme l’empathie et la cordialité. Un matin, j’entends ainsi mon élève le plus

agité et anxieux déclarer à son voisin tenant le lapereau dans ses bras qu’il doit le déposer, car ce dernier commu-nique par le biais de ses mouvements. Nous terminons notre année dans un meilleur climat propice à l’appren-tissage, l’estime de soi en hausse chez les élèves anxieux qui réussissent leur année, plus engagés, sereins et heureux._

Obstacles et limites de la stratégieLe responsable de l’entretien des écoles de notre conseil scolaire s’inquiète de l’accueil d’un nouveau lapin. Dès le mois de mars 2016, il rencontre le direc-teur de l’école à qui il manifeste ses réti-cences ; il s’inquiète pour la sécurité des élèves. Il se questionne : la présence du lapereau peut-elle expliquer la proliféra-tion du virus de la gastroentérite vécue au cours des semaines précédentes dans notre école ? Nous sommes conscients qu’un animal est toujours imprévisible et qu’une surveillance constante est de mise, mais la référence à la propagation de maladies nous inquiète également. Nous effectuons donc des recherches afin de vérifier ces possibilités avec l’aide de la directrice des ressources éducatives du conseil. Ce que nous

trouvons nous rassure : si le nettoyage de la cage est fait de deux à trois fois par semaine et si les élèves qui ont le droit de le prendre comme récompense sont sous la surveillance d’un adulte responsable, les dangers sont pratique-ment nuls. Nos inquiétudes s’effacent ; nous sommes déjà rigoureusement vigilants pour ces deux précautions. De plus, la présence d’un animal auprès d’enfants comporte beaucoup plus de bienfaits que de risques. Après quelques semaines de recherche et de discussion, la décision est prise : nous garderons notre lapereau en classe._

Bénéfices pour les autres élèves et le personnel de l’écoleDès les premiers jours de l’arrivée de notre premier lapereau, et encore aujourd’hui avec notre Oréo, j’accueille souvent les élèves de l’école avec l’ani-mal dans mes bras. Je me promène dans le secteur primaire en permettant que les enfants le voient et le touchent. Dès ce moment, un sourire apparait sur le visage de chacun, l’intonation des voix change, le ton baisse. Deux enseignantes me demandent parfois la permission d’utiliser le lapereau comme période de récompense pour leurs élèves, par

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exemple en permettant de jouer avec lui dans la classe de 4e année pendant une récréation. J’accepte, car cela me permet également de responsabiliser certains élèves de ma classe en leur offrant d’être responsables du lapereau avec moi pen-dant ces quelques minutes. L’ensemble des collègues de l’école adore le lapereau et trouve l’idée d’intégrer un animal dans la classe excellente. D’ailleurs, quelques

membres du personnel viennent parfois dans ma classe en fin de journée ou le matin alors que je l’ai dans les bras afin de caresser notre petite bête. L’effet est immédiat, comme pour les élèves : un sourire apparait instantanément sur les lèvres de chaque personne. Par là même, le directeur de l’école appuie le projet dès le départ puisqu’il croit à la diminution de l’anxiété à l’aide d’un animal. Au décès de la première lapine, il constate égale-ment l’augmentation de l’anxiété de mes trois élèves et accepte l’achat d’un autre lapin. Il m’appuie également lors des discussions avec le conseil scolaire. Ainsi, après l’arrivée du lapereau et les discus-sions terminées, les élèves du secteur secondaire demandent aussi un lapin, ce que le directeur accepte avec joie._

Ce que nous retenons de la stratégieJe ne suis pas une spécialiste de la zoothérapie ni psychologue, mais j’ai observé que les bienfaits ont été et sont toujours réels dans ma classe : diminution de l’anxiété, augmentation de l’engagement des élèves dans leurs apprentissages, augmentation du niveau d’empathie, amélioration de l’estime de soi. Ces bienfaits n’auraient jamais émergé sans le soutien de mes collè-gues, des parents de mes élèves et de ma direction d’école. Cette collaboration fut non seulement essentielle à la mise en place de la stratégie, mais également névralgique pour la bonne poursuite

du projet pendant toute l’année sco-laire. Malgré tous les bienfaits, nous retenons qu’un enseignant souhaitant intégrer un animal dans la classe doit être conscient du temps, de l’énergie et des couts associés à l’expérience. Il est donc important de s’entourer d’un réseau de personnes prêtes à s’inves-tir pour les soins de l’animal et d’avoir recours à un vétérinaire au besoin, et ce,

pendant l’année scolaire et les vacances d’été. Enfin, cette stratégie axée sur le recours à un animal nous a convaincus de la pertinence d’avoir parfois recours à des interventions dites alternatives ou non traditionnelles comme les sports (St-Amand, Girard, Hiroux et Smith, 2017), la danse (Lobo et Winsler, 2006), le jeu ou le dessin (Morand, 2013) pour surmonter les défis quotidiens de nos élèves en salle de classe._

Jerome St-Amand est professeur adjoint en psychologie de l’éducation à l’Uni-versité du Québec en Outaouais (UQO). Préalablement à son arrivée à l’UQO, il fut professeur adjoint à l’Université de l’Alberta de 2015 à 2017. Il est déten-teur d’un doctorat et d’une maitrise de l’Université de Montréal en psychologie de l’éducation. Il a également fait des études en sciences de l’éducation à l’Uni-versité Concordia et suivi une formation en psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). De 2001 à 2014, il est enseignant au niveau secondaire dans le réseau scolaire public québé-cois. Ses intérêts scientifiques portent sur la gestion de la classe, la motiva-tion scolaire, les besoins fondamentaux des élèves, l’efficacité pédagogique, le leadeurship scolaire, l’amélioration des environnements socioéducatifs, les méthodes quantitatives ainsi que le développement de l’éducation dans les pays en voie de développement. Il enseigne actuellement à l’université

dans le domaine de la gestion de la classe, des méthodes quantitatives et des méthodes de recherche._

Isabelle Ouellet est une enseignante au primaire à Cold Lake en Alberta. Elle a récemment été nommée conseillère pédagogique, puis directrice adjointe au Conseil scolaire francophone Centre-Est (CSCE). Elle termine actuellement son mémoire de maitrise à l’Université de l’Alberta (campus Saint-Jean). Avant de se joindre au CSCE en 2014, elle a terminé des études postsecondaires en adminis-tration scolaire à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) en 2011. Elle a éga-lement travaillé comme coordonnatrice à la Table Éducation Outaouais (TEO) de 2009 à 2014. Avant 2009, elle œuvra pen-dant 18 années comme enseignante dans des écoles primaires._

Références

_ Bergesen, F. (1989). The effects of pet facilitated therapy on the self-esteem and socialization of primary school children. In Proceeding of 5th Int. Conf. Relationship Between Humans and Animals. Monaco : IOS Press.

_ Grandgeorge, M. (2010). Le lien à l’animal permet-il une récupération sociale et cognitive chez l’enfant avec autisme ? (thèse de doctorat inédite). Université Rennes 2.

_ Jenkins, C. D., Laux, J. M., Ritchie, M. H. et Tuc-ker-Gail, K. (2014). Animal-assisted therapy and Rogers’ core components among middle school students receiving counseling services: A descrip-tive study. Journal of Creativity in Mental Health, 9(2), 174-187.

_ Lobo, Y. B. et Winsler, A. (2006). The effects of a creative dance and movement program on the social competence of head start preschoolers. Social Development, 15(3), 501-519.

_ Morand, L. (2013). Élèves difficiles : récompenser ou punir ? Une stratégie d’intervention pour les enseignants basée sur le dessin et le jeu. Revue des sciences de l’éducation de McGill, 48(1), 243-251.

_ St-Amand, J., Girard, S., Hiroux, M.-H. et Smith, J. (2017). Participation in sports-related extracurri-cular activities: A strategy that enhances school engagement. McGill Journal of Education, 51(1), 197-206.

_ Tielsch Goddard, A. et Gilmer, M. J. (2015). The role and impact of animals with pediatric patients. Pediatric Nursing, 41(2), 65-71.

_ Watts, K. et Everly, J. S. (2009). Helping children with disabilities through animal-assisted therapy. Exceptional Parent, 39(5), 34-35.

Des médecins et des psychologues prônent l’utilisation de la zoothérapie pour aider à diminuer l’anxiété et à

augmenter la confiance en soi des adultes et des enfants.

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