génétique de la résistance aux mammites chez les bovins laitiers
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Génétique de la résistance aux mammites chez les bovins laitiers. Introduction. Résistance = Capacité à éviter l’infection Capacité à récupérer rapidement après une infection. Dépendant de La génétique La physiologie L’environnement. Caractères étudiés : SCC (Somatic cell counts) - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Génétique de la résistance aux mammites chez les bovins
laitiers
Introduction
• Résistance = – Capacité à éviter l’infection– Capacité à récupérer rapidement après une
infection.
• Dépendant de– La génétique– La physiologie– L’environnement
• Caractères étudiés :– SCC (Somatic cell counts)– Les mammites cliniques
• Génétique = part faible mais non négligeable de la résistance
Problématique
• Antagonisme génétique entre le niveau de production laitière et la résistance aux mammites.
• Ne se pose pas en Scandinavie où la résistance aux mammites fait partie de la sélection.
Variabilité génétique de la résistance aux mammites
• Critères d’étude :– Mesures directes : bactériologie, cas cliniques– Mesures indirectes : prédiction du statut
bactériologique de la mamelle via les paramètres inflammatoires (SCC, conductibilité)
→ nécessite des mesures répétées
• Mammites cliniques : variable qualitative binaire , qui ne tient pas compte des mammites subcliniques.
• SCC : évaluation des mammites subcliniques et cliniques– Bas : animal sain– Haut et de façon répétées : infections à
pathogènes majeurs– Intermédiaire : transformation logarithmique en
SCS (somatic cell score)
• Critères indirects liés à l’inflammation : – Conductibilité électrique du lait
→ Les paramètres de la réponse immunitaire sont une voie intéressante dans l’étude génétique de la résistance aux mammites.
• La variabilité polygénique :
– Différences marquées entre les races– Différences dans une même race entre individus
(déviation standard de 5% )
• Les paramètres génétiques pour le dénombrement bactériologique, les MC, et le SCC :
– Héritabilité :• Bactério : données rares, h2 faible
• MC : h2 faible
→ rend la sélection difficile, variabilité génétique diluée dans la variabilité phénotypique.
• SCS : h2 augmente au cours de la lactation.
– Corrélation :
• Entre SCS et bactério : caractères équivalents
• Entre SCS et MC : faible, mais manque de données pour mettre en évidence les différents pathogènes impliqués, alors qu’en Scandinavie, la corrélation est plus élevée, l’expression d’un même caractère implique des gènes communs.
• Les mécanismes immunitaires :
– Héritabilité modérée de l’activité des neutrophiles et de l’immunité humorale.
– Sélection sur réponse immune possible, il faut explorer la relation entre la réponse immune et la résistance aux mammites.
Sélection des gènes candidats :
– Blad, lactoferrine et lysozyme :
• Blad : mutation dans le gène CD 18, qui provoque une déficience d’adhésion leucocytaire.
→ pas d’association entre SCS et Blad.
• Lactoferrine et lysozyme : protecteurs de la glande mammaire, recherche en cours.
• CMH :
– Association entre les allèles de classe I et les mammites.
– Certains allèles augmentent la susceptibilité (A 11) et d’autres favorisent la résistance (A 26 et A 7).
– Pour les molécules de classe II : résultats inconstants ( conditions environnementales, loci du CMH)
→ sûrement caractère polygénique qui nécessite plus d’études pour établir une sélection.
Détection et localisation des QTL:
– QTL = région chromosomique responsable d’une fraction de la variabilité génétique d’un caractère.
– Données controversées avec le BTA 18.– Existence de régions chromosomiques
impliquées dans la résistance aux mammites.
→ Résultats spécifiques aux caractères choisis et à la population considérée.
Les relations génétiques avec les autres caractères
• Avec la conformation du pis :
– Profondeur et attache du pis : SCC basse et moins de MC
– Avec la vitesse d’éjection du lait : antagoniste avec SCC.
• Les résultats ne sont pas concordant avec ceux pour le SCC (corrélation négative).
• Traite rapide = – entrée plus facile des pathogènes +– part résiduelle du lait plus riche en cellules +– drainage rapide de la mamelle -– mammites modérées +
→ corrélations inconstantes et opposées, nécessite des études supplémentaires.
– Avec les caractères de production laitière :• Antagonisme entre mammite et production.
– Il peut y avoir intervention de gènes pléiotropiques
– Relation avec la fertilité et la longévité productive :
• Corrélation entre faible résistance aux MC et la fertilité.
• Corrélation négative entre SCS et l’index de fertilité.
• Association génétique importante entre les pathologies mammaires et la longévité.
Sélection pour la résistance aux mammites
• Définir les objectifs d’élevage :– Choix de caractères pondérés par leur importance
économique.
• Sélection des critères :– Mammites cliniques
– SCCExistence de controverses entre les deux.
But : Sélectionner sur le SCC le plus bas possible.
Sélection pour la résistance aux mammites
• évaluation génétique et intégration dans les programmes d’élevage :– Détermination du LSCS moyen lors de la
lactation.
– h2 SCS augmente avec les jours de lactation : variance génétique = cte, mais variance environnementale diminue.
– Sur les MC : h2 faible, sélection phénotypique est peu utile pour les vaches, en revanche applicable pour les taureaux avec une descendance importante.
– En incluant la résistance aux MC dans la sélection, la valeur génétique de production augmente faiblement.
Conclusion
• Justifications économiques pour tenir compte de la résistance aux mammites dans les objectifs de production.
Discussion
• Plus d’études et standardisation :– SCC pas toujours concordants avec l’incidence
des mammites naturelles ou induites expérimentalement.
– Meilleure connaissance des mécanismes de défense impliqués.
SCC plutôt un indicateur indirect.
Discussion
• Développement de standards informatiques
→ création de références internationales
A venir? QTL, mais il y a une méconnaissance pour les gènes impliqués dans la résistance aux mammites.