full circle magazine #80

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full circle magazine n° 80 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX Numéro 80 - Décembre 2013 Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd. G G É É R R E E Z Z V V O O T T R R E E A A R R G G E E N N T T GNUCASH, GRISBI ET KMYMONEY Photo: comedy_nose (Flickr.com)

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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full circle magazine n° 80 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 80 - Décembre 2013

FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee nn''eesstt aaffffiilliiéé eenn aauuccuunnee mmaanniièèrree àà CCaannoonniiccaall LLttdd..

GGÉÉRREEZZ VVOOTTRREE AARRGGEENNTTGNUCASH, GRISBI ET KMYMONEY

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous devezdistribuer la création qui en résulte sous lamême licence ouune similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation deCanonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Utiliser LVM p.12

LibreOffice p.10

Python p.08

JPG vers PDF p.19

Tutoriels Opinions

Q&R p.40

Jeux Ubuntu p.42

Mon bureau p.44

Command & Conquer p.06

Inkscape p.20

Rubriques

Labo Linux p.30

Critique p.33

Comparaison de logiciels p.34

Mon opinion p.XX

Mon histoire p.32

Courriers p.38

Actus Ubuntu p.04

Demandezaupetitnouveau p.26

Femmes d'Ubuntu p.45

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NUMÉRO TOUT À FAIT « COMME IL FAUT »DU FULL CIRCLE !

Je dois commencer ce mois-ci par des excuses quant à l'état du numéro précédent (le FCMn° 79). Pour faire court, j'ai lancé la commande dd sans vérifier correctement la lettre des

disques et j'ai complètement annihilé mes partitions sur le disque de 1 To, perdant ainsi toutesmes données. Celles-ci comprenaient, bien sûr, le fichier Scribus du FCM n° 79. Inutile de dire quej'ai écrit un article sur comment sauvegarder vos données et un court article sur la récupérationde données. Croyez-moi, ne restez pas là en pensant (comme je l'ai fait) que cela ne vous arriverajamais. Ça peut vous arriver !

Quoi qu'il en soit, assez d'alarmisme. Nous avons de nouveau un paquet d'articles pour vous.Si vous êtes fan de Blender, ne paniquez pas, Nicholas reviendra lemois prochain. Il y a Python etLibreOffice, accompagnés d'un super article sur l'utilisation de Logical Volume Manager. Je nevaismêmepas prétendre en connaître quelque chose. Lisez-le et faites-vous uneopinion.

Ayant besoin d'une critique, j'ai écrit un article sur le microscope USB que j'ai acheté il y aquelques années. C'est très amusant et récemment il s'est révélé utile, lorsque je cataloguais unesérie de vieilles pièces. Ça peut sembler être un truc USB à deux balles (onme demande toujoursdes renseignements quand je mets des images sur Google+), mais voilà une occasion où il s'estrévélé vraiment pratique.

Pour vous, les joueurs, nous avons une critique faite par Oscar de Bastion. Pour lemoment, jem'amuse bien en testant Starbound. Il ressemble à (et se joue comme) Terraria,mais il a ses propres petites bizarreries. Il est toujours en version bêta, mais j'enferai peut-être la critique lemois prochain.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

LePodcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisa-teurs. Le Side-Pod est une nouveauté,c'est un court podcast supplémentaire(irrégulier) en marge du podcast prin-cipal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui ne concernentpas uniquement Ubuntu et qui n'ontpas leur place dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

UN NOUVEAU BOTNET DDOSINFECTE AUSSI BIEN LES

ORDINATEURS WINDOWS QUE

LINUX ; POLOGNE CERT

Selon le Computer Emergency Res-

ponseTeam (CERT) de Pologne, seschercheurs en sécurité ont récemmentdécouvert un nouveau botnet DDoS(programme réseau faisant des atta-ques distribuées, par déni de service)qui propage un type de maliciel qui acontaminé les ordinateurs Linux toutcomme Windows, a publié softpe-dia.com le 18décembre 2013.

Les chercheurs annoncent que lebotnet a été créé pour exécuter uni-quement des agressions DDoS, lamajorité étant des assauts par ampli-fication DNS. Au moment où le rap-port du CERT de Pologne est sorti,presque tous les programmes anti-virusont détecté le maliciel ciblant les ordi-nateursWindows, tandis que seulementquelques moteurs AV pouvaient dé-tecter le maliciel pour Linux. En outre,le maliciel Linux a tenté de se con-necter au serveur de commande et decontrôle par un port TCP (TransmissionControl Protocol) de forte puissance.

Les chercheurs ont expliqué que leport et l'IP du serveur C&C étaientchiffrés. Lorsque le robot est devenuactif, il a transmis des informationsnon cryptées sur les systèmes d'ex-ploitation, tout en cherchant à recevoirdes commandes venant du serveur.Help Net Security a publié ceci le 18décembre 2013.

En étudiant le programmemalveil-lant, il a été conclu que la menacepouvait exécuter quatre types d'agres-sions DDoS. Il avait en outre d'autrescapacités qui n'avaient pas encore étéutilisées.

Il a également été constaté que sila variante de Linux du robot com-muniquait avec le système de C&C parune adresse IP, la version Windowscommuniquait par un nomdedomaine,ainsi que sur un autre port. Ce-pendant, les deux variantes de la me-nace utilisaient la même infrastructurede commande-et-contrôle, ce qui sug-gère qu'un groupe identique de cri-minels étaient derrière les deux, selonl'analyse duCERTpolonais.

Et comme lemaliciel ne lançait quedes attaques DDoS, les chercheurspensent que les assaillants se concen-

traient probablement sur la compromis-sion de PC utilisant beaucoup de bandepassante tels que les serveurs qu'ilsavaient. Ceci était peut-être égalementle pourquoi de deux variantes dumaliciel, l'OS Linux étant le préférépour les systèmes serveur.

Pendant ce temps, similaire au pro-grammemalveillant ciblant Linux qui aété détecté récemment, un autre robotfut remarqué dernièrement par AndréDiMino, un chercheur en sécurité del'université George-Washington, quiavait laissé les attaquants infiltrer sesordinateurs pots-de-miel sous Linux.DiMino a découvert que le robot a étédéveloppéen langagePerl.

Source :http://www.spamfighter.com/News-18732-New-DDoS-Botnet-Infects-Windows-along-with-Linux-Computers-Poland-CERT.htm

FAIRE MIGRER UNE VILLE

VERS LINUX NÉCESSITE UN

SOUTIEN POLITIQUE

Cette année a vu la fin de la mi-gration de la ville de Munich vers

Linux, un mouvement qui a com-mencé il y a une dizaine d'années.«  Une des plus grandes leçons ap-prises, c'est que vous ne pouvez pasfaire un tel projet sans un soutienpolitique continu », a déclaré PeterHofmann, le chef du projet LiMux,résumant cette expérience.

Les autorités de la ville de Munichont migré environ 14 800 des 15 000PC ou plus sur leur réseau vers LiMux,leur propre distribution Linux baséesur Ubuntu, dépassant leur objectifinitial de migration de 12 000 postesde travail.

Munich a décidé demigrer ses sys-tèmes informatiques lorsque Microsofta déclaré qu'il envisageait d'interrom-pre le support pour Windows NT 4.0,un système d'exploitation sur lequella ville comptait. La ville a été forcée dechoisir entre passer à une version plusrécente de Windows ou trouver uneautre plate-forme, puisque de nouveauxlogiciels et de nouvelles versions delogiciels existants ne seraient pas dis-ponibles sous Windows NT. Le conseilmunicipal a décidé d'aller vers Linuxpour devenir plus indépendant desfournisseurs de logiciels.

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ACTUS UBUNTU« Le soutien politique continu a été

la clé de la réussite de la migration »,a déclaréHofmann.

« Nous l'avons eu dès le départ etil n'a jamais fléchi. Nous devions traiternos hommes et femmes politiquescomme parties prenantes du projet etles tenir informés », a-t-il dit.

En faisant cela, les hommes etfemmes politiques ne s'en sont jamaisdésintéressés et ont toujours su ceque les personnes impliquées dans leprojet faisaient, a-t-il dit. « J'ai vu beau-coup d'autres projets Open Sourcecouler parce qu'ils n'ont pas eu cesoutien, ou l'ont perdu », a-t-il ajouté.

Source :http://www.pcworld.com/article/2082460/moving-a-city-to-linux-needs-political-backing-says-munich-project-leader.html

VALVE REJOINT LAFONDATIONLINUX

Le géant du jeu Valve rejoint laFondation Linux au cours de la pré-paration du lancement de sa SteamMachine, une console basée sur lesystème Open Source Linux promupar cettemême fondation.

En septembre, Valve, le développeurdessériesde jeuxHalfLifeetPortal,ainsique de la plate-forme de jeux en ligneSteam, a annoncé qu'il utiliserait Linuxcomme base pour la gamme des con-soles de jeux Steam Machine. Cesystèmeauneapprochedes jeux surTVradicalement différente de celle pro-posée par la Xbox One ou la PS4, per-mettant à tout constructeur de fabri-quer un système compatible et d'y ins-taller le système d'exploitation SteambasésurLinux.

Bien que le code, qui est à la base deLinux, soit libre d'utilisation pour tous, lafondation Linux en contrôle la marqueelle-même, et coordonne le développe-ment du système d'exploitation entreles nombreuses entreprises qui donnentdutempsdeprogrammation.

Enrejoignant la fondation,Valveseraen mesure d'intégrer les améliorationsqu'il apporte à Linux pour la SteamMachine dans le corps principal du code,et aussi de bénéficier plus directementdu réseau de développeurs qui tra-vaillentsurLinux lui-même.«Grâceàcesefforts, nous espérons contribuer desoutils pour les développeurs qui créentde nouvelles expériences sous Linux,obliger les fabricants de matériel àsoutenir Linux en priorité, et, à terme,offrir une plate-forme élégante et ou-verte pour les utilisateurs de Linux »,

déclare Mike Sartain, un membre prin-cipaldel'équipeLinuxchezValve.

Source :http://www.theguardian.com/technology/2013/dec/04/valve-joins-linux-steam-machine-gaming

LES DÉVELOPPEURSLINUXRISQUENT DE« PLEURER DANS

LEURS BIÈRES SOLITAIRES»ÀNOËL[Ndt : Référence à la chanson d'HankWilliams

There'satearinmybeer].

Linus Torvalds à sorti la RC5 (Re-lease Candidate) de la version 3.13 dunoyau Linux pour faire une quelconquefête.

Le seigneur de Linux a sorti cettenouvelle version RC, accompagnéed'un message indiquant « Rien de bienexcitant dans cette version », ce quiétait «monobjectif ».

« Ce sont les bogues du type “com-ment cela a-t-il pu passer au traversd'un testmême rapide ?” quim'agacentprofondément », poursuit-il, « et lors-que que je trouvais ces bogues, lesgens en avaient honte, comme il sedevait, et restaient silencieux à leursujet ;-) ».

Le message décrit également sonprojet pour aumoins trois versions RCde plus dans le processus de déve-loppement de la 3.13, suggérant que« LCA » (probablement une référenceau Linux.conf.au du 6 janvier à Perth,en Australie), retiendra Torvalds loinde chez lui pendant un certain tempset en ralentira le développement.

Torvalds présente également sesvœux de Noël avec le ton qui lui estpropre, à savoir :

« Ho ho ho, Noël est presque là, et-rc5 est la dernière RC avant que laplupart d'entre nous ne nous gavionsjusqu'à l'évanouissement. Ou pleurionsdans nos bières solitaires. Ou sortionschercher de la nourriture chinoise. Outout ce que vous avez l'intention defaire.»

Source :http://www.theregister.co.uk/2013/12/24/torvalds_linux_devs_may_cry_into_our_lonely_beers_at_christmas/

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Au début décembre, je passais dutemps à travailler sur un siteWeb

qui deviendra finalement le site Webpour mon entreprise IT indépendante.Au départ, j'utilisais Bolt CMS et j'aifini avec une conception que j'aimaisbien, et, dans l'ensemble, Bolt faisaittout ce que je voulais. Mais il a aussifait beaucoup plus que ce dont j'avaisbesoin et j'ai de légères réserves surl'utilisation d'un CMS [en français SGCSystème de Gestion de Contenu] conçupour les blogs, pour gérer le contenud'une page Web. Au lieu de cela, j'aidécidé de jeter unœil à Ruby on Rails,pour voir quelle option je choisirai infine. J'avais déjà passé un certain tempsd'apprentissage à la fois sur Ruby etRuby on Rails, doncme plonger dedansn'était pas trop intimidant. L'article dece mois-ci est pour tous ceux quihésitent à sauter le pas et pour qui-conque s'intéresse à la conceptionWeb et voudrait acquérir quelques nou-velles compétences.

PRÉREQUIS

Le paquet ruby doit être installéavant d'utiliser Rails. Le paquet actueldans Ubuntu est une version 1.9.2 (pa-quet : ruby1.9.1). La version actuelle

est en fait la 2.0.0-p353 ; il peut doncêtre préférable d'installer ruby-rvm(ruby version manager) et de l'utiliserpour installer et gérer vos versions deruby. Pour ceux qui ont besoin del'installer également dans d'autres sys-tèmes d'exploitation, il y a de bonnesinstructions ici : https://www.ruby-lang.org/fr/downloads/

Instructions d'installation de Rails :http://www.railsfrance.org/, « le Portailfrancophone de la Communauté RubyonRails ».

RUBY ON RAILS : QU'EST-CEQUE C'EST ?

Ruby on Rails est un ensemble decomposants logiciels conçus en Rubypour rendre la création de sites Webcomplexes beaucoup plus facile. Il estconçu avec l'idée que le programmeurpeut se concentrer sur le codage parconvention plutôt que sur la confi-guration, tout en concevant le site qu'ilavait à l'esprit à l'origine.

Ruby on Rails - Pourquoi devrais-jel'essayer ?••Par défaut, il utilise SCSS pour sesfeuilles de style, permettant une miseen forme plus propre dans vos feuilles

de style (c'est automatiquement trans-formé en CSS lors de l'exécution duserveur).••Il intègre une configuration de serveurqui peut être démarré avec « rails ser-ver » ou « rails s » et vérifie réguliè-rement lesmodifications apportées auxfichiers, tout en publiant votre site surlocalhost:3000 (port 3000 par défaut).Naturellement, on peut également l'uti-liser dansunenvironnementdeproduc-tion avec undomaine réel.••Il permet l'extensibilité facile en édi-tant le Gemfile.••Il a desmodules pour certaines tâches(par exemple l'authentification de l'uti-lisateur) que vous pouvez ajouter fa-cilement à votre propre projet et quicontribuent à éviter la surcharge defonctionnalités.••Vous pouvez créer vos propres classeset contrôleurs, afin que seuls les élé-ments que vous utilisez réellementsoient enregistrés dans votre base dedonnées.••Gestiondeserreurs - C'est unpeu sub-jectif, mais je trouve que l'approchede Rails pour relever les erreurs et lesinformations de débogage est beau-coup plus utile et/ou plus propre quela plupart des autres langages sur leWeb.

••Grandes communautés - Il y a deschances pour que vous soyez en me-sure de trouver en ligne une solutionà la plupart de vos problèmes et cer-taines régions peuvent même avoirdes rencontres Rails/Ruby.••Très bonne intégration avec Git, vouspermettant un contrôle propre de larévision du code de votre site Web. Ilpeut également être utilisé pour télé-chargervotresiteversdeshôtescommeHeroku, sans devoir utiliser FTP.••Il comprend une table de routage,ce qui vous permet un immense con-trôle sur le formatage et les res-trictions d'URL.

Difficultés possibles :••Très axé sur la programmation : si cen'est pas votre fort et que cetapprentissage vous rebute, vous ren-contrerez alors certaines difficultés.••Nécessite une connaissance de basede Ruby : puisque Rails utilise la syn-taxe Ruby pour les contrôleurs, lesmodèles et les assistants, il est forte-ment recommandé d'en avoir une con-naissance pratique et fonctionnelle.Cependant, quelque chose commehttp://tryruby.org/ pourra suffire, sivous êtes prêt à affiner vos connais-sances tout en travaillant dans Rails.

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

RRuubbyy OOnn RRaaiillss

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Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

COMMAND & CONQUER••Sauf si vous suivez un tutoriel pourvotre premier projet, vous pouvezrencontrer des problèmes sans savoirvraiment ce qu'il faut chercher surGoogle, les erreurs étant spécifiquesà vosmodèles personnalisés.••La commande generate de rails peutêtre légèrement déroutante au pre-mier abord, surtout quand elle se ter-mine par des erreurs rake db:migrate.Cependant, une fois que vous vousêtes débrouillé avec une erreur, vousdevriez avoir une bonne compréhen-sionde la façonde résoudre les autres.••Si vous ne connaissez rien sur SCSS,vous perdrez ses avantages, mais çan'impactera pas la génération devotre CSS.

C'EST VENDU ! OÙ DOIS-JECOMMENCER ?

La première étape que je recom-mande est http://tryruby.org, afin d'ap-prendre Ruby ou de rafraîchir vosconnaissances. Une fois que vous avezterminé, Code School offre égalementun cours gratuit de Rails, appelé Railsfor Zombies (http://railsforzombies.org).Bien qu'il puisse sembler parfois ridi-cule, c'est en fait une grande res-source pour une introduction à Rails.Il y a aussi d'innombrables livres quitraitent de Ruby on Rails (j'admetsque je n'en ai pas lu ; ainsi je ne mesens pas en mesure de faire de re-

commandations).Une fois que vous avez pris con-

naissance de Rails et que vous avezsuivi un quelconque tutoriel, choisis-sez une chose spécifique que voussouhaitez réaliser (conception d'uneclasse ou d'un contrôleur pour gérerles pages et leur contenu). Ensuite,regardez la commande rails generatescaffold. Mon seul conseil ici est devous assurer que vous intégrez toutesles variables dont vous aurez besoindans la commande scaffold dès ledépart. Un exemple de commandepourrait être :

rails generate scaffold Pagetitle:string content:stringslug:string

Cela va générer le contrôleur, le mo-dèle et les vues nécessaires pourPage et les configurer pour avoir lesattributs titre, contenu, et slug dansla base de données, que vous pourrezentrer dans la page d'édition. Puisquecet article n'est pas destiné à être unmanuel détaillé, je vais vous laisseravec seulementdeux autres conseils :••Dans l'exemple ci-dessus, après l'exé-cution du serveur, vous pouvez voirvos pages en allant sur http://local-host:3000/pages.••Une fois que vous avez utilisé la com-mande scaffold et obtenu les fichiers,ça fonctionne mieux si vous générez

alors des contrôleurs ou des modèlesspécifiques au fur et à mesure quevous en avez besoin. Pour voir la listecomplète, tapez rails generate -h

ÇA SEMBLE ENCORE UN PEU

INTIMIDANT : EST-CE QUE JE

PEUX VRAIMENT LE FAIRE ?

Si on parle de Success Story, lapremière qui me vient à l'esprit estcelle du créateur de Freelancify, qui aappris Ruby on Rails en 12 semaines(plus précisément, entre le momentoù il a commencé à apprendre Rubyon Rails et le moment où il a misFreelancify en ligne, il y a eu 12 se-maines). Selon son blog, il n'était pasdu tout un programmeur avant deplonger dans Ruby onRails.

Source :http://www.jamesfend.com/learned-ruby-rails-12-weeks-launch-freelancify

ALLEZ-VOUS FAIREUNTUTORIEL

SURCOMMENTMETTRERAILS EN

PLACE ?

Bien que je trouve la documen-tation de Ruby on Rails excellente et

qu'il y ait aussi des guides en ligne, jepeux comprendre que certaines per-sonnes préfèrent un guide étape parétape, à jour, venant demoi. Si c'est lecas, faites-le moi savoir dans un e-mailà [email protected] et je seraiheureux de décrire lamise en placedeRails4.0.2etledémarraged'unprojet.

Comme toujours, j'espère que vousavez trouvé cet article intéressant etque j'ai convaincu un ou deux d'entrevous d'essayer Ruby on Rails. Si vousavez des commentaires, des questions,des suggestions ou des demandes,n'hésitez pas à me contacter à[email protected]. Je seraiségalement heureux de connaître vosexpériences vécues avec Ruby ouRuby onRails.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 5500

Ce mois-ci , je vais parler de deuxfonctions un peu moins connues :

maketrans et translate.

Nous allons commencer par la mé-thode translate. La méthode translate re-tourne une copie d'une chaîne, avec tousles caractères de la table translate rem-placés (traduits) ou bien avec des carac-tères supprimés de la chaîne, s'ils sontcontenus dans « deletecharacters » (option-nel). Voici la syntaxe à utiliser :

s =str.translate(table[,deletecharacters])

Avant de passer à la partie « table »de cetteméthode, regardons la partie sup-pression. Disons que vous avez la chaîne«The time has come » et que vous voulezsupprimer toutes les voyelles (pour uneraison certes étrange, mais pourquoi pas)de cette chaîne. Vous pouvez codercomme ceci :

astr = “The time has come”

astr.translate(None,’aeiou’)

cela retourne :

“Th tm hs cm”

Notez que nous avons inclus « None »

comme table de traduction. Bien que cetteméthode soit déjà assez sympa, il y amieux avec une autre méthode appelée« maketrans ». Cette méthode utilise unechaîne d'entrée et une chaîne de sortie entant que paramètres et renvoie une tablequi sera utilisée en tant que premierparamètre de la méthode « translate ».Vous trouverez, en haut à droite de cettepage, un exemple très simple.

Cela retourne :

“Th2 t3m2 h1s c4m2”

Regardons comment ça marche…Nous attribuons à « intable » une chaîne devoyelles comme auparavant, « outtable »utilise les numéros 1,2,3,4,5 comme unechaîne. Lorsque nous faisons appel à «ma-ketrans », notre « trantable » réelle est lasuivante (illustrée ci-dessous « \x » signi-fie qu'il est de type char hexadécimal) :

Si vous regardez attentivement, vousvous apercevrez que les voyelles minus-cules sont remplacées par les chiffres quenous avons spécifiés :

1bcd2fgh3jklmn4pqrst5vwxyz

Si vous regardez encore de plus près,vous verrez qu'il y a effectivement 256entrées, en commençant par «  \x00 » eten se terminant par « \xff ». Ainsi, letableau contient l'ensemble des 256 codespossibles du jeu de caractères ascii. Ainsi,lorsque la méthode « translate » parcourtchaque caractère du tableau, elle obtientla valeur des caractères en hexadécimal,

puis recherche la valeur dans le tableau« translate » et la remplace dans la chaînede sortie. La représentation hexadécimaledenotre chaîne«astr »originale (« The timehas come ») est représentée ci-dessous.

Maintenant, vous devez commencer àcomprendre.

Alors, à quoi tout cela peut-il servir ?Faites un retour en arrière et pensez à lapériode où vous avez étudié le person-nage de Jules César à l'école… LorsqueCésar voulait envoyer unmessage à carac-tère confidentiel, il utilisait un chiffre-ment qui consistait à décaler, de troiscaractères vers la droite, les lettres de

intable = ‘aeiou’outtable = ‘12345’trantable = maketrans(intable,outtable)astr = “The time has come”astr.translate(trantable)

'\x00\x01\x02\x03\x04\x05\x06\x07\x08\t\n\x0b\x0c\r\x0e\x0f\x10\x11\x12\x13\x14\x15\x16\x17\x18\x19\x1a\x1b\x1c\x1d\x1e\x1f !"#$%&\'()*+,-./0123456789:;<=>?@ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\\]^_`1bcd2fgh3jklmn4pqrst5vwxyz{|}~\x7f\x80\x81\x82\x83\x84\x85\x86\x87\x88\x89\x8a\x8b\x8c\x8d\x8e\x8f\x90\x91\x92\x93\x94\x95\x96\x97\x98\x99\x9a\x9b\x9c\x9d\x9e\x9f\xa0\xa1\xa2\xa3\xa4\xa5\xa6\xa7\xa8\xa9\xaa\xab\xac\xad\xae\xaf\xb0\xb1\xb2\xb3\xb4\xb5\xb6\xb7\xb8\xb9\xba\xbb\xbc\xbd\xbe\xbf\xc0\xc1\xc2\xc3\xc4\xc5\xc6\xc7\xc8\xc9\xca\xcb\xcc\xcd\xce\xcf\xd0\xd1\xd2\xd3\xd4\xd5\xd6\xd7\xd8\xd9\xda\xdb\xdc\xdd\xde\xdf\xe0\xe1\xe2\xe3\xe4\xe5\xe6\xe7\xe8\xe9\xea\xeb\xec\xed\xee\xef\xf0\xf1\xf2\xf3\xf4\xf5\xf6\xf7\xf8\xf9\xfa\xfb\xfc\xfd\xfe\xff'

\x54\x68\x65\x20\x74\x69\x6d\x65\x20\x68\x61\x73\x20\x63\x6f\x6d\x65T h e t i m e h a s c o m e

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TUTORIEL - PYTHON P. 50l'alphabet. Ainsi, en utilisant l'alphabet latind'aujourd'hui :ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz

cela se transformait en :DEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdef

ghijklmnopqrstuvwxyzABC

Bien que cela semble très simple parrapport aux normes de chiffrement d'au-jourd'hui, quand j'étais petit, nous uti-lisions également cette méthode de chif-frement pour envoyer des messages entrenous. Nous utilisions un indice (de déca-lage) différent pour démarrer la chaînede chiffrement à un autre endroit mais lalogique restait lamême.

Personne ne sait si cette méthode futun succès pour ce bon vieux Jules Césarmais on peut penser que si quelqu'uninterceptait un tel message à l'époque, ilaurait certainement cru qu'il s'agissaitd'une langue étrangère ! Enfin, c'est ceque l'on peut supposer…

Nous pouvons facilement utiliser laméthode « translate » et la fonction « ma-ketrans » pour nous amuser un peu avecça. Partons du principe que nous voulonsfaire un programme simple qui nouspermet d'entrer une chaîne de « texte enclair » et d'obtenir en retour une chaînecryptée en utilisant la mêmeméthode dedécalage à droite que celle utilisée parCésar. Par souci de simplicité, nous allonsuniquement utiliser des caractères majus-cules (voir en haut et à droite de cettepage).

Tout ce que vous trouverez dans lecode à droite est à peu près ce que nousavons vu au début de cet article ou dansles précédents articles sur Python, maisje vais expliquer rapidement…

Les deux premières lignes représententles chaînes d'entrée et de sortie. Nousavons juste déplacé les caractères vers ladroite pour créer la chaîne de sortie. Lesdeux lignes suivantes représentent lesfonctions d'encodage et de décodage. Laligne 5 invite l'utilisateur à saisir une chaîneà encoder. On encode alors cette chaîne(EncString) dans la ligne suivante. Pourdécoder, nous utilisons simplement laméthode « translate » sur la chaîne codéepour obtenir le texte en clair. Enfin, nousaffichons les deux chaînes. Voici ce qu'af-fiche le programme :

Enter the plaintext string ->THE TIME HAS COMEEncoded string is -WKH WLPH KDV FRPHDecoded string is -THE TIME HAS COME

Voilà, c'est comme à l'école ! Maisnous allons étoffer un peu notre codepour le rendre un peu plus utilisable. Lecode est pratiquement le même à quel-ques exceptions près. Tout d'abord, nousavons ajouté une espace à la fin de lachaîne intab et entre le « Z » et le « A »dans la chaîne outtab. Cela permet demieux cacher les mots d'origine dansnotre chaîne cryptée. L'autre changementconcerne l'endroit où nous demandons sil'utilisateur veut coder ou décoder la

chaîne. Enfin , nous avons ajouté uneinstruction « if » pour contrôler ce quenous affichons (voir en bas).

La sortie du programmeest :Encode or Decode (E or D) -> EEnter the string -> THE TIME HASCOMEEncoded string is -WKHCWLPHCKDVCFRPH

Et pour tester le côté « décodage »de la chose :Encode or Decode (E or D) -> DEnter the string ->WKHCWLPHCKDVCFRPH

Decoded string is - THE TIME HASCOME

Eh bien, j'espère que vous commen-cez à avoir des idées sur la façon d'utiliserces nouvelles informations dans votrepropre code.

Rendez-vous la prochaine fois !

from string import maketrans#----------------------intab = "ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ"outtab = "DEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZABC"EncTrantab = maketrans(intab,outtab) #EncodeDecTrantab = maketrans(outtab,intab) #Decodeinstring = raw_input("Enter the plaintext string -> ")EncString = instring.translate(EncTrantab)DecString = EncString.translate(DecTrantab)print("Encoded string is - %s" % EncString)print("Decoded string is - %s" % DecString)

from string import maketrans

#Be sure to include the space character in the stringsintab = "ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ "outtab = "DEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ ABC"EncTrantab = maketrans(intab,outtab) #EncodeDecTrantab = maketrans(outtab,intab) #Decode

which = raw_input("Encode or Decode (E or D) -> ")instring = raw_input("Enter the string -> ")EncString = instring.translate(EncTrantab)DecString = instring.translate(DecTrantab)

if which == "E":print("Encoded string is - %s" % EncString)

else:print("Decoded string is - %s" % DecString)

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full circle magazine n° 80 10 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..3333 ::

Utiliser HSQLDB, le système degestion de base de données (SGBD,

Database Management System, DMS, enanglais) par défaut dans LibreOffice Baseest très bien pour la création de nou-velles bases de données, mais parfois vousavez besoin de vous connecter à unebase de données existante sur un autreSGBD commeMySQL, dBase, JDBC, Oracle,PostgreSQL, et d'autres. Je vous ai mon-tré comment vous connecter à une basede données faite à partir d'une simplefeuille de calcul dans le numéro 52. Au-jourd'hui, je vais vous montrer commentvous connecter à une base de donnéescréée avecMySQL.

MySQL est un SGBD utilisé sur denombreux sites Web. Wordpress et d'au-tres systèmes de gestion de contenuutilisent MySQL pour leurs bases de don-nées. Il se peut que vous ayez de nom-breuses raisons d'accéder à une base dedonnées créée dans MySQL. MySQL estOpen Source et vous pouvez l'installer àpartir de votre gestionnaire de logiciels.

INSTALLER MYSQLInstaller MySQL à partir de votre ges-

tionnaire de logiciel nécessite l'installa-tion de deux paquets. Le premier paquetest « mysql-client », le programme clientpour MySQL. Il vous permet d'interagiravecMySQL.

Si vous installez MySQL sur votremachine actuelle, vous devrez aussi ins-taller le paquet serveur deMySQL : «mysql-server ». Lorsque vous installez le paquetserveur, il vous demande unmot de passe« root » et demande une confirmation.Ceci est votre mot de passe maître pourMySQL. Notez-le quelque part. Vous enaurez besoin plus tard. Si vous vous con-nectez à une base de données sur unautre ordinateur, vous n'avez pas besoinde ce paquet.

Le dernier paquet que vous devez ins-taller est « libreoffice-mysql-connector ».Ce paquet va vous permettre de vousconnecter à MySQL sans utiliser desurcoucheODBCou JDBC.

CRÉER UNE BASE DE

DONNÉES MYSQL DE TEST

Si c'est la première fois que vous vousconnectez à une base de donnéesexterne à l'aide de LibreOffice Base, jevous recommande de créer une base dedonnées de test en MySQL où vous

pourrez faire des erreurs et en tirer desleçons. Vous pouvez installer un pro-gramme comme PHP MyAdmin ouEMMA, mais je pense qu'il est plus faciled'utiliser simplement le client MySQL enligne de commande.

Pour vous connecter àMySQL sur votremachine locale,utilisez lacommande :

mysql -h localhost -u root -p

MySQL vous demandera le mot depasse « root ». Saisissez-le et vous êtesaccueilli par un message de bienvenue etl'invite de commande « mysql> ». Pourvous connecter à un serveur MySQL surun autre ordinateur, remplacez « local-host » par le nom du serveur ou l'adresseIP. Gardez à l'esprit que vous aurezbesoin de paramétrer MySQL pour qu'ilaccepte les connexions à distance. Pourplus de détails sur la configuration deMySQL pour accepter les connexions àdistance, lire ce tutoriel : http://www.cy-berciti.biz/tips/how-do-i-enable-remote-access-to-mysql-database-server.html

Pour créer une base de données, uti-lisez la commande suivante à l'invite deMySQL :

CREATE DATABASE <dbname>;

où <dbname> est le nom que voussouhaitez donner à la base de données.Pour créer le nom de base de données« myTestDB » entrez :

CREATE DATABASE myTestDB;

MySQL répond avec un message indi-quant que la requête a été exécutée.Entrez :

SHOW DATABASES;

pour générer une liste de toutes lesbases de données. Vous devriez voir votrenouvelle base de données parmi cellesénumérées. Une base de données videest suffisante pour se connecter àMySQL à partir de Base, mais vous pou-vez également vous connecter à unebase de données entièrement fonction-nelle. Cependant, comme je l'ai dit, il estpréférable de s'entraîner sur une base dedonnées de test enpremier. Tapez « quit »et appuyez sur Entrée pour quitter votresessionMySQL.

CCoonnnneecctteerr BBaassee àà MMyySSQQLL

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full circle magazine n° 80 11 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 33

CONNECTEZ BASE À UNE

BASE DE DONNÉES MYSQLNous allons maintenant faire ce pour

quoi nous avons fait tout ce travail : unevraie connexion de Base à la base dedonnées MySQL. Commencez par créerun nouveau document de base dedonnées dans LibreOffice, Fichier > Nou-veau > Base de données. Nous allonsutiliser ce document pour nous connec-ter à la base de données que nous avonscréée auparavant. En utilisant l'assistantde base de données (recommandé), c'estun processus en cinq étapes.

Étape 1 : Nous voulons nous connec-ter à une base de données existante. Nepas confondre avec la connexion à unfichier de base de données existant. Vousvoulez la dernière sélection. Dans la listedéroulante sélectionnez MySQL. Cliquezsur Suivant.

Étape 2 : Puisque nous avons installéle « libreoffice-mysql-connector », nousn'avons pas besoin des connexions ODBC

ou JDBC. Sélectionnez « Connexion di-recte ». Cliquez sur Suivant.

Étape 3 : La base de données est lenom de la base de données que nousvenons de créer dans MySQL. Notre basede données exemple est « myTestDB ».Le serveurest « localhost »pour l'ordinateurlocal ou le nom du serveur ou l'adresse IPd'un autre ordinateur. Laissez le port pardéfaut, sauf si vous l'avez modifié dansvos paramètres MySQL ou que votreservice informatique vous a dit de lefaire. Cliquez sur Suivant.

Étape 4 : Le nom d'utilisateur dontvous avez besoin pour vous connecter àMySQL à partir de votre ordinateur.Utilisez « root » si vous vous connectez àMySQL sur votre ordinateur local. Cochezla case « Mot de passe requis ». Cliquez

sur « Tester la connexion ». Vous êtesinvité à donner votre mot de passe.Entrez votre mot de passe et cliquez surOK. Si vous avez tout fait correctement,vous recevrez un message disant queBase s'est correctement connecté à labase de données. Cliquez sur OK, puiscliquez sur Suivant.

Étape 5 : Sélectionnez Enregistrer ouNe Pas Enregistrer selon vos besoinspour la base de données. Une base dedonnées enregistrée est disponible dansd'autres modules de LibreOffice. Cochezla case « Ouvrir la base de données pourl'édition ». Cliquez sur Terminer. Basevous demandera un nom de fichier.Entrez un nomet cliquez sur Enregistrer.

Vous pouvez maintenant interagiravec la base de données MySQL de lamême manière que vous le feriez avecune base de données HSQLDB. Vouspouvez créer des tables, des requêtes,des rapports et des formulaires commevous le feriez avec les SGBD par défaut.Vous devrez faire attention aux types dedonnées, car ils sont légèrement diffé-rents dans MySQL. Pour un aperçu destypes de données HSQLDB voir monarticle http://wp.me/pvwht-8Q. Pour uneliste des types de donnéesMySQL, allez àhttp://dev.mysql.com/doc/refman/5.0/en/data-type-overview.html.

Bien qu'utiliser le SGBD par défautpour Base soit une bonne méthode pourles nouvelles bases de données, il de-vient parfois nécessaire de se connecterà des bases de données existantes. Danscet article, nous avons montré commenton fait pour se connecter à une base dedonnées externe que nous avons crééeavec MySQL. Nous avons installé MySQLet créé une base de données vide. Enutilisant l'assistant de base de donnéesdans Base, nous sommes connectés àcette base de données où nous pouvonscréer des tables, formulaires, requêtes etrapports pour interagir avec la base dedonnées. Base peut également se con-necter à d'autres types de bases de don-nées comme dBase, JDBC, Oracle,PostgreSQL, etc.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Alan Ward UUttiilliisseerr llee ggeessttiioonnnnaaiirree ddee vvoolluummee llooggiiqquuee

B ien que j'utilise et que j'étudieGNU/Linux depuis un certain temps

maintenant, LVMest une nouvelle bêtedans mon zoo. Peut-être que d'autresaspects de l'administration du systèmeont semblé plus intéressants, ou peut-être que je n'ai pas senti le besoind'avoir LVM. Mais maintenant que j'ensais plus à son sujet, il est en passe dedevenir un élément essentiel de maboîte à outils.

Si nous jetons un coup d’œil auxnuméros précédents de notre maga-zine préféré (le Full Circle, évidemment),nous constatons effectivement queLVM est mentionné très peu de fois. Ilapparaît en fait dans l'« Edition spé-ciale 01 : le Serveur Parfait » en 2011,et il a également été brièvement men-tionné dans les numéros 31 et 67,maisil n'y enapaseud'articlesde fond.

Aujourd'hui, après avoir donné unexemple simple pour mettre tous lesmorceaux en place, nous allons exa-miner trois scénarios différents, cou-vrant quelques usages et pratiques deLVM et tirés de la « vraie vie ». Dansla première, nous utiliserons LVM pournous donner une certaine souplesselors de l'installation d'un nouveau sys-tème. Ce sera un système pour lequel

nous ne connaissons pas vraiment dèsle début les besoins exacts en espacedisque du système et des partitionsdedocumentsdesutilisateurs.Devrions-nous conserver une partition Windows,ou allons-nous vouloir l'enlever plustard et fusionner cet espace avec nospartitions Ubuntu ? Dans le deuxièmescénario, nous verrons comment lacapacité de LVM à prendre des photosinstantanées (snapshots) peut être unebouée de sauvetage si nous devonsmettre à niveau un système existant,sans risquer de tout perdre. Enfin, dansle troisième cas, nous allons créer uneclé USB amorçable avec plusieurs dis-tributions Ubuntu (ou autres) ensem-ble, afin que nous puissions démarrerun ordinateur à partir de n'importelequel d'entre eux.

CE QU'EST LVMLa gestion normale de disque sous

GNU/Linux, et aussi sous Ubuntu,consiste à travailler avec des par-titions de disque, d'une part, et dessystèmes de fichiers, d'autre part. Lespartitions de disque sont les divisionsde bas niveau de nos disques. Si vouscommencez avec undisquedétecté parle système comme étant /dev/sda, il

peut contenir des partitions /dev/sda1,/dev/sda2, etc. Chacune de ces parti-tions peut ensuite être formatée enutilisant un système de fichiers : exten-ded pour GNU/Linux, NTFS ou VFATpour Windows, HFS pour Mac-OS-X,etc. La limitation de cette organisationest que chaque partition ne peut sup-porter qu'un seul systèmede fichiers.

L'idée principale derrière le gestion-naire de volumes logiques (LVM =Logical Volume Manager) est d'insérerune troisième couche entre les parti-tions physiques, d'une part, et lessystèmes de fichiers, d'autre part. Ils'agit d'une couche d'abstraction quirend les systèmes de fichiers plus indé-pendants des disques physiques en des-sous. Lesdisquesphysiques sont regrou-pés d'un côté de cette couche d'abs-

traction et ensuite les systèmes defichiers sont créés de l'autre côté, com-plètement indépendantsdesdisques.

UN EXEMPLE SIMPLE

Pour utiliser LVM, en premier lieunous devons nous assurer d'avoir ins-tallé les programmes appropriés. Ilsexistent en standard dans la plupartdes versionsmodernes d'Ubuntu (13.04,13.10,…) et des dérivés (ex. : LinuxMint 15). Ils peuvent également êtreinstallés sur des versions antérieures :cherchez le paquet lvm2 dans votregestionnaire de logiciels préféré.

Une fois le logiciel installé, il fautpasser par trois étapes :

1. Nous convertissons nos partitionsde disques physiques en volumes phy-

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TUTORIEL - UTILISER LE GESTIONNAIRE DE VOLUME LOGIQUEsiques LVM (PV = Physical Volume).Chaque partition convertie ne pourraplus accueillir un système de fichiersdirectement, ainsi nous devons nousassurer qu'ils ne contiennent pas dedonnées que nous voulons garder.

2. Nous regroupons nos volumesphysiques dans un groupe de volu-mes (VG = Volume Group). Il n'y a pasde besoin réel d'avoir plus d'un PVdans un VG particulier, mais si néces-saire nous pouvons le faire. Les PVsont ensuite combinés dans le VG etleurs tailles s'additionnent. Le groupepeut ensuite être utilisé comme unseul ensemble d'espace disque, quenous pouvons diviser en morceaux etutiliser à notre guise.

3. Nous créons un ou plusieurs volu-mes logiques (LV = Logical Volume) àpartir de notre groupede volumes.

Voici un exemple pratique : nouspourrions commencer avec un ordina-teur ayant deux disques : /dev/sdc et/dev/sdd, les deux étant des volumesde 2 To. sdc a une partition uniqueoccupant tout le disque et notée sdc1,alors que sdd est divisé en sdd1 etsdd2, chacune de 1 To. Nous voulonsutiliser sdc1 et sdd2 avec LVM, et con-serversdd1sansfairedemodifications.

L'étape 1 serait :

sudo bash

(Nous devons être root pourmodi-fier les volumes LVM.)

pvcreate /dev/sdc1

pvcreate /dev/sdd2

Une fois que nous avons créé lesdeux PV, nous pouvons créer notregroupe de volumes pour les accueillir.Le VG peut être appelé n'importecomment (mais pas d'espaces ou decaractères « bizarres » dans le nom),ainsi dans cet exemple nous allonsl'appeler simplement « group ». Nousallons donc d'abord le créer avec unvolume, puis ajouter le deuxième :

vgcreate group /dev/sdc1

vgextend group /dev/sdd2

Nous avons actuellement un seulgroupe de volumes, avec une capacitétotale de 3 To. Nous pouvons mainte-nant passer à l'étape 3 et « tailler » unou plusieurs volumes logiques selonnos besoins ; et oui, le terme tech-nique utilisé est en effet « tailler »[Ndt : « to carve » en anglais, mais enfrançais on utilise plutôt le verbe« créer »]. Par exemple, si nous voulionscréer un volume de 1,5 To, pour l'uti-liser comme sauvegarde, nous pour-rions le faire de cette façon :

lvcreate group -L 1500M -nbackup

Si nous donnons au LV un nom

significatif avec l'option -n, nous pour-rons le reconnaître et l'utiliser plusfacilement. Par exemple :

mkfs.ext4 /dev/group/backup

mount /dev/group/backup /mnt

Notez que les frontières de divi-sion des LV ne coïncident pas néces-sairement avec lespartitionsdedisque ;dans cet exemple, notre LV de sau-vegarde peut en fait être entière-ment contenu dans /dev/sdc1, ou ilpourrait tout aussi bien être divisé enmorceaux qui se trouvent physique-ment sur les deux /dev/sdc1 et

/dev/sdd2. Nous n'avons pas à gérercela. En revanche, nous savons bienque nous avons encore quelque 1,5To d'espace libre que nous pouvonscontinuer à tailler, en créant un ouplusieurs autres LV. Ainsi, ce simpleexemple nous donne déjà une idée dela flexibilité potentielle de LVM.

Bien que, personnellement, je pré-fère utiliser la console, tout le monden'est pas à l'aise avec. Ainsi, uneinterface graphique pour LVM a étédéveloppée, appelée system-config-lvm. Si vous en avez envie, vouspouvez très bien l'installer par dessus

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TUTORIEL - UTILISER LE GESTIONNAIRE DE VOLUME LOGIQUELVM pour l'essayer. Elle affiche aussiquelques jolis graphiques tels queceux ci-dessus. Cependant, elle a quel-ques problèmes avec les versions ré-centes de Linux Mint et Cinnamon(mais pas avecUnity).

SCÉNARIO1: JONGLERAVECLES

DISQUES LORSQUEVOUSNE

SAVEZPASÀQUOI

RESSEMBLERALE SYSTÈMEFINAL

La plupart d'entre nous ont installéUbuntu ou un de ses dérivés sur undisque qui contenait déjà une parti-tion Windows. Au moins au début,nous voulions souvent conserver aumoins une partie de l'installation deWindows, juste au cas où nous vou-drions y retourner pour une quelcon-que raison. En fin de compte, cepen-dant, ce « retour en arrière » se passeplutôt rarement. Ce qui arrive c'estque nous manquons d'espace du côtéLinux et finissons par penser à ajouterla ou les partitionsWindows à Ubuntu.LVM rend cela plus facile.

Partons d'un disque dur d'ordinateurportable typique, qui nous arrive sou-vent du fabricant pré-configuré en troispartitions :••/ dev/sda1 pour C:, le disque princi-pal du systèmeWindows ;••/ dev/sda2 pour D:, où nous mettons

nos fichiers, souvent paramétré entant queMes documents ;••/ dev/sda3, une partition invisible sousWindows qui contient une image dusystème qui peut être utilisée pourréinstaller Windows avec ses réglagesd'usine.

Un simple choix d'installation estde remplacer la partition NTFS D: parnotre système Ubuntu. Si nous écra-sons tout simplement le D: existanten donnant les pleins pouvoirs à l'ins-talleur, nous allons probablement finiravec quelque chose d'un peu compli-qué. Il aime créer deux partitions dis-tinctes, l'une pour le système lui-même et l'autre pour le fichierd'échange de mémoire (swap). Donc,nous pourrions arriver à quelque chosecomme ceci :•• dev/sda1 pour le C: existant ;••/dev/sda2 pour unepartition ext4 ;••/dev/sda4, une partition primairecontenant :

••/dev/sda5, unepartition secondaireutilisée comme fichier d'échange ;••/dev/sda3, la partition image invi-sible existante.

C'est déjà un peu compliqué et lesera encore plus quand, plus tard,nous déciderons de nous débarrasserde Windows une fois pour toutes etde réutiliser /dev/sda1 et /dev/sda3pourUbuntu aussi.

Alors, voici LVM pour nous aider àsimplifier les choses. Lors de la pre-mière installation d'Ubuntu, au lieud'aller directement à l'installeur, nouslancerons un terminal, deviendronsroot et :

sudo bash

(Aucun mot de passe n'est néces-saire avec le LiveCD.)

pvcreate /dev/sda2

vgcreate group /dev/sda2

vgcreate group -n system -L<system size>

vgcreate group -n swap -L<swap size>

Nous avonsmaintenant :••/dev/sda1 pour le C: existant ;••/dev/sda2 pour un PV, utilisé par leVG « group » et contenant :

••/dev/group/system, une partition quenous allons utiliser comme racine dusystème ;••/dev/group/swap, une partition uti-lisée comme fichier d'échange de mé-moire ;••/dev/sda3, la partition existante del'image invisible.

Nous pouvons maintenant procéder àl'installation d'Ubuntu et, lorsque l'écranpour choisir la gestion de disque s'af-fichera, aller dans « manual partitio-ning » (partitionnement manuel). Delà, nous aurons /dev/group/systemformaté comme un système defichiers ext4 et monté sur /, tandisque /dev/group/swap sera formaté etutilisé commefichierd'échange. Le restedu processus d'installation du systèmedevrait sedéroulercommed'habitude.

Mise en garde : les versionsantérieures d'Ubuntu ne connaissent

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TUTORIEL - UTILISER LE GESTIONNAIRE DE VOLUME LOGIQUEpas LVM. Ce qui est décrit ici devraitfonctionner tel quel pour Raring (13.04)et Saucy (13.10), ainsi que pour LinuxMint 15. Les versions antérieures né-cessitent beaucoup de travail à la con-sole pour monter la partition cible,relier et monter les répertoires acces-soires tels que /tmp et /dev, l'incluredans une prison chroot et installer lepaquet lvm2. C'est certainement fai-sable, mais sans doute pas pour lestimorés.

Bon. Que se passe-t-il quand onveut ajouter les partitions Windows ànotre système Ubuntu ? Disons, parexemple, que nous voulons simple-ment réutiliser /dev/sda1 (C:), en con-servant la partition d'image pour lemoment. Dans un terminal, nous créonsun nouveau PV avec /dev/sda1, etl'ajoutons auVG «ubuntu » :

sudo bash

pvcreate /dev/sda1

vgextend group /dev/sda1

Si nous utilisons maintenant la com-mande vgdisplay, on peut voir quel'espace disponible sur le VG « ubuntu »est plus grande qu'avant, comprenantà la fois /dev/sda2 et /dev/sda1. Nouspouvons alors accroître notre LV « sys-tem » et notre système de fichiersracine. Cela ne peut pas se faire quandil est monté, nous aurons donc à nou-

veau besoin de démarrer à partir duLiveCD Ubuntu. En supposant quenotre partition /dev/sda1 était de 40Go et que /dev/sda2 était de 60 Go,on pourrait faire :

sudo bash

lvextend /dev/ubuntu/system+40G

(Ajoute les 40 Go nouvellementdisponibles au LV « system».)

resize2fs /dev/ubuntu/system100G

(Agrandit le système de fichiers ext4 «system» à un total de 100Go.)

Nous devrions alors être en me-sure de redémarrer comme d'habi-tude depuis le disque dur et de fairel'essai de notre nouveau systèmeagrandi. Notre système ressemblemain-tenant à ceci :••/dev/sda1 et /dev/sda2 comme PV,

utilisés par le VG « group » et conte-nant ;••/dev/groupe/system, unepartitionquenous allons utiliser comme racine dusystème ;••/dev/groupe/swap, une partition utili-sée comme fichier d'échange ;••/dev/sda3, la partition existante quicontient l'image invisible.

Si nous n'avons plus besoin de lapartition d'image, nous pouvons trèsbien aller plus loin et l'ajouter aussi auVG « group ».

Les mises en garde habituelles s'ap-pliquent : nous faisons des change-ments importants dans le système d'ex-ploitation et les choses pourraientéventuellement aller très mal. Natu-rellement, vous devriez le faire pourla première fois uniquement sur unsystème que vous voudrez bien réins-taller à partir de zéro si les choses

vont mal. Et, bien sûr, faire une sau-vegarde de vos données avant decommencer !

SCÉNARIO2 : UN FILET DE

SÉCURITÉ LORS DE LAMISE À

JOUR D'UN SYSTÈME EXISTANT

Une des choses sympas sur les sys-tèmes Ubuntu et GNU/Linux en gé-néral, c'est que de nouvelles versionsaméliorées arrivent très souvent, dansnotre cas, tous les six mois. Il y a doncune tendance naturelle à mettre àniveau des systèmes qui en ont – oupas – vraiment besoin, pour restermaître de la situation. Mais des chosesétranges se produisent parfois lorsd'une mise à jour, même avec Linux.Par exemple, en théorie, il devrait êtrepossible de mettre à niveau un sys-tème Ubuntu ou dérivés existant versune version plus récente en chan-geant simplement les dépôts dans/etc/apt/sources.list,puisenexécutant :

sudo bash

aptitude update ; aptitudesafe-upgrade -y ; shutdown -rnow

En fait, ce n'est pas une bonneidée pour de nombreuses distribu-tions. Quelques vieilleries restent pré-sentes sur la nouvelle version. Plusimportant, les nouvelles versions peu-vent avoir besoin de versions plus

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TUTORIEL - UTILISER LE GESTIONNAIRE DE VOLUME LOGIQUErécentes de leurs fichiers de confi-guration, qui pourraient même ne passe trouver dans les mêmes répertoires.Cela est particulièrement vrai pour LinuxMint : sauf pour leurs distributionsbasées sur Debian (LMDE), la mise àniveau in situ a été spécifiquementdéconseillée, voir l'article de ClémentLefebvre « Comment mettre à niveauvers une version plus récente »(http://community.linuxmint.com/tutorial/view/2).

Quoi qu'il en soit, si le téléchar-gement, l'installation et la reconfigu-ration d'un nouveau système se ré-vèlent trop compliqué et que vous nevoulez pas faire une mise à niveauhasardeuse in situ, il est toujours agréa-ble d'avoir un plan B qui vous permet-tra de ressusciter votre système dansson état avant votre essai malheu-reux de mise à niveaux. Une fois deplus, LVM vient à la rescousse avec sacapacité de photo instantanée (snap-shot).

La façon dont cela fonctionne estque, si nous avons assez d'espacelibre dans notre VG, nous créons undeuxième LV qui est en fait une copiedu premier, mais par essence « figédans le temps ». Nous pouvons alorsfaire ce que nous voulons au premierLV, et ensuite récupérer les fichiersde la « photo » si nécessaire.

Tout d'abord, nous créons la photodu LV « système ». Dans mon cas, j'aitendance à utiliser de très petitespartitions système de 10 Go ; par con-séquent, je vais créer une photo enréservant le double de l'espace, justeau cas où elle se remplirait pour uneraison quelconque. Nous allons appe-ler la photo « system-snap » :

sudo bash

lvcreate -s -n system-snap -L20G /dev/group/system

Ça y est, c'est fait. Nous pouvonsmaintenant procéder à la mise à ni-veau de notre système vers une quel-conque nouvelle version disponible(Ubuntu 13.10, peut-être ?) ou s'adon-ner à tout autre type de magie noirequi pourrait, le cas échéant, grave-ment endommager le système.

Supposons que c'est ce qui s'estpassé et que notre système d'origine(sur le LV « system ») est dans un étatlamentable. Nous devons redémarrerà partir du fidèle LiveCD Ubuntu et,dans un terminal, faire une copie de laphoto à partir de laquelle nous allonstravailler :

sudo bash

lvrename /dev/group/systemsystem-old

lvcreate group -n system -L10G

(Mettez ici la taille que vous avezutilisée pour la partition système.)

dd if=/dev/group/system-snapof=/dev/group/system bs=1M

Àcestade, le LVdevrait êtreainsi :

lvscan

ACTIVE Original'/dev/group/system-old'[10,00 GiB] inherit

ACTIVE Snapshot'/dev/group/system-snap'[20,00 GiB] inherit

ACTIVE '/dev/group/system'[10,00 GiB] inherit

Le LV « système-old » est l'anciensystème endommagé. « Système-snap »est la photo contenant une copie dusystème tel qu'il était avant de faireles changements fatals, et « system »est le systèmeactuel, recréé.

Nous pouvons nettoyer un peu enenlevant à la fois l'ancien système etla photo pour retrouver l'espace qu'ilsoccupaient :

lvremove /dev/group/system-snap

lvremove /dev/group/system-old

Selon ce qui s'est passé pendant lamise à niveau ou la casse de votresystème, l'installation de GRUB peutégalement avoir souffert. C'est peut-être une bonne idée de la recréer

pendant que vous utilisez le LiveCD.Montez votre nouveau /dev/group/sys-tem, par exemple sur /media/ubun-tu/system et réinstallez GRUB sur/dev/sda avec :

grub-install --boot-directory/media/ubuntu/system/boot/dev/sda

SCÉNARIO3: CRÉER VOTRE

DISQUE DE DÉMARRAGEUSB« COUTEAU SUISSE»

À cette époque des disques dursUSB externes, nous avons à notre dis-position unmoyen simple de démarrerdes ordinateurs en difficulté et decorriger tout cequi ne vapas oumêmede cloner une image système. Évidem-ment, l'image standard du LiveCDUbuntu peut nous aider, mais uneautre façon de faire est de tout sim-plement installer Ubuntu sur un disqueexterne. De cette façon, nous pouvonsajouter notre propre collection d'outilset être certain que son paramétragereste tel que nous le voulons.

Cependant, certaines tâches ontbesoin d'outils simples, tels que le dé-marrage d'un très vieil ordinateur surun système léger Xubuntu, tandis qued'autres peuvent avoir besoin d'unesolution plus complète, comme le clo-nage de tous les ordinateurs du labo-ratoire d'une école avec les mêmes

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TUTORIEL - UTILISER LE GESTIONNAIRE DE VOLUME LOGIQUEspécifications, sous Ubuntu Studio.Comme les disques durs modernesont beaucoup d'espace, pourquoi nepasmettre plusieurs distributions diffé-rentessur lemêmedisquedurexterne?

Toutefois, il se peut que nous ren-contrions plusieurs problèmes pra-tiques. Si nous voulons utiliser le disquepour démarrer les ordinateurs plusanciens, nous aurons besoin d'utiliserle systèmedepartitionnement classiqueavec une zone amorce (Master BootRecord - MBR). Cela signifie que noussommes limités à quatre partitions prin-cipales ; un peu plus si nous utilisonsles partitions secondaires, mais encoreun nombre très limité. Ainsi, même sile disque dur lui-même a la capacitésuffisante pour plusieurs dizaines d'ins-tallations Ubuntu, peut-être d'âges etde saveurs variées, le schéma des par-titions ne les prendra pas.

Pire, même, si nous ne prévoyonspas très soigneusement à l'avance laquantité d'espace à attribuer à chaqueinstallation, nous pourrons nous retrou-ver avec des partitions qui manquentd'espace, alors qu'il en reste beaucoupde libre sur le disque. Un exempleserait lorsque nous avons une par-tition de sauvegarde sur disque, ainsique les installations du système.

À ce stade, il devrait être clair quenous ferions mieux d'utiliser LVM sur

le disque externe.

Sa mise en place est la simplicitémême. Une fois que nous avons dé-marré sur le LiveCD du premier sys-tème Ubuntu que nous souhaitonsinstaller, nous utilisons le terminal oul'utilitaire gparted pour créer une pre-mière partition ext4 occupant la tota-lité du disque externe : /dev/sda1 ousimilaire. Une fois cela fait, nous pou-vons retourner dans le terminal, créerun PV à partir de la partition et un VGà partir du PV. Ensuite, nous pouvonscréer un premier LV sur le VG, le for-mater et installer Ubuntu dessus.

Pour les installations successivesd'autres versions de *buntu, nousprocédons de la même manière : dé-marrer sur le LiveCD approprié, utili-ser le terminal pour créer un nouveau

LV (utiliser des étiquettes de volumeparlantes !), formater le nouveau LVavec un système de fichiers ext4 etinstaller le système de manière tradi-tionnelle. Chaque fois, cependant,l'installation de GRUB sera probable-ment écrasée par l'installeur, alors,quoi que vous fassiez, assurez-vousau préalable que la version d'Ubuntuque vous installez supporte réelle-ment LVM sans bricolage ! Il suffit delancer l'une des commandes, lvdisplaysuffira, dans le terminal.

Une astuce utile : il est préférablede s'entraîner à installer Ubuntu surun disque externe en utilisant unordinateur dont le disque dur interneest déconnecté. Faire les choses decette manière peut aider à éviter lespetites erreurs, comme écraser le

système du disque dur principal parinadvertance.

CONCLUSIONS

Bien que LVM puisse sembler unpeu trop pour une simple installationd'Ubuntu, comme nous l'avons vu dansces trois scénarios – installer GNU/Li-nux sur une machine (anciennement)Windows, utiliser une photo pour restercouvert lors d'unemise à niveau in situ,

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Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

TUTORIEL - UTILISER LE GESTIONNAIRE DE VOLUME LOGIQUEet faire un disque de démarrage USBexterne – il nous donne vraimentbeaucoup de souplesse. Sans LVM,une partition doit correspondre exac-tement à un seul système de fichiers.Avec LVM, nous pouvons jouer sépa-rément sur deux niveaux différents :avec les partitions, d'une part, et avecdes volumes logiques, d'autre part.Bien que j'espère que ces trois scé-narios pourront aider le lecteur dansdes situations réelles, je ne vous aipas présenté l'ensemble des possibi-lités de LVM, loin de là. D'autresusages possibles sont, notamment, lechiffrage d'une partition complète,comme indiqué dans « Créer un PC àl'épreuvedesvoleurs »deXavierBerger,dans le numéro 67 du Full Circle (EN :http://fullcirclemagazine.org/issue-67/,FR : http://www.fullcirclemag.fr/vision-neuse/visionner.php?numero=issue67fr).Si nous voulons mettre en place unpartage de données ou un appareilNAS sur notre réseau, la copie miroirde LVM nous permet la réplication dedonnées (deux copies de chaque élé-ment), sans que nous devions tripoterdes volumesRAID.

En tout cas, je tiens à vous en-courager tous à jouer avec LVM ou aumoins à explorer ses différentes pos-sibilités. Mais, s'il vous plaît, pensez àvotre sécurité : faites-le sur un ordi-nateur dont vous n'avez pas besoin

pour le travail, que vous seriez heu-reux de formater si besoin et, évidem-ment, dont toutes les données sontcorrectement sauvegardées. Mêmeles petites unités comme les clés USBsont suffisantes pour essayer LVM,bien que le système puisse ou nepuisse pas retrouver l'accès aux LV sivous débranchez la clé et la rebran-chez à nouveau (il le fait habituelle-ment). Peut-être lameilleure façon dele tester serait avec des machinesvirtuelles dans Virtualbox. Si votreordinateur principal a assez de RAM(disons 2 Go), assez de puissance CPU(tout bi-cœur devrait suffire) et qu'ilreste de l'espace disque, ce seraitcertainement laméthode à suivre.

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Robin Catling DDee JJPPGG àà PPDDFF eenn uuttiilliissaanntt IImmaaggeeMMaaggiicckk

Ne craignez rien chers fans de Blen-der, Nicolas sera de retour le moisprochain. Enfin, en supposant queson employeur lui donne un jour decongé et du temps libre…

Essayer de convertir plusieurs fi-chiers jpg en un seul pdf est une

tâche assez basique, surtout quand jen'ai pas besoin qu'ils soient convertisen haute qualité et que je veux seu-lement un texte en noir et blanc quisoit lisible.

Je peux numériser, rogner et con-vertir les photos en noir et blanc àl'aide d'un logiciel de retouched'images,mais mettre toutes les images dansun seul fichier PDF a toujours étédifficile. Voilà pourquoi j'ai commencéà utiliser ImageMagick.

ImageMagick est un programme deconversion, en ligne de commande, quiest capable de faire du traitement parlot pour redimensionner, compresserou convertir un format et il est dis-ponible pour toutes les plateformes,Linux,Windows etMacOsX.

Gardez à l'esprit que la créationd'un document PDF à partir de plu-

sieurs images JPEG peut prendre uncertain temps. En outre, vous voudrezpeut-être essayer différents paramètresde taille et de qualité ; je vous sug-gère donc de faire une copie des fi-chiers JPEG dans un dossier tempo-raire pour pouvoir faire des essais,puis d'utiliser ImageMagick sur cescopies – et NON PAS sur vos ori-ginaux. Commencer par réduire larésolution permettra de rendre leschoses beaucoupplus rapides.

Au départ, je voulais faire leschoses très simplement en utilisant :

convert *.jpg output.pdf et/ouconvert *.jpg -adjoinoutput.pdf

qui fonctionne la plupart du temps.Cependant, il y a un bug dans la rou-tine de conversion qui peut, danscertains cas, donner une erreur desegmentation lors de la conversiond'un certain nombre de fichiers JPEGvers un fichier PDF.

Cette commande prend tous les jpg(ou le format de votre choix) dans undossier, et les convertit en un seulfichier PDF. Vous pouvez le nommercommebon vous semble.

Vous pouvez éviter le bug d'er-reurs de segmentation et faire lacompression en même temps si vousutilisez :

convert *.JPG -compress Zipoutput.pdf

mais la compression zip apparait toutà fait inefficace et génère de tropgros fichiers.

Vous pouvez redimensionner etréduire la qualité des images à l'aidede :

mogrify -resize 50% -quality25

qui remplace les originaux. Vous pou-vez combiner le redimensionnementet la conversion à l'aide de :

convert -quality 25 -resize50% *.jpg -adjoin output.pdf

qui fonctionne, mais prend plus detemps car vous combinez plusieurstraitements par lots. Et oui, vous pou-vez redimensionner les images sansécraser les originaux en spécifiant unnouveau nomde fichier :

convert '*.JPG' -resize640x480 newfile%03d.jpg

cela convertit les images et lesrenomme en newfile001.jpg, newfi-le002.jpg, et ainsi de suite. Une autresolution, si vous souhaitez conserverle nom d'origine et préfixer « new »,serait d'utiliser un peuplus de code :

for file in *.JPG ; doconvert "$file" -resize640x480 "new-${file}" ; done

Ce n'est qu'un échantillon de cequ'ImageMagick peut faire si vousêtes prêt à expérimenter la ligne decommande.

Après quelques années pendant les-quelles il s'est amusé dans l'industrie dela télé et du cinéma, Robin Catling s'estretrouvé un vrai boulot : il fait des trucsimportants en tant que Coordinateur desystèmesWeb chezDartinton Trust.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 2200

Dans cet épisode, je vais continuerà présenter la boîte de dialogue

Vectoriser le bitmap. Auparavant, j'aicouvert les algorithmes d'analyse uni-que qui sont utilisés pour créer unchemin d'accès unique à partir d'uneimage bitmap, et qui ont tendance àmieux fonctionner sur de la ligne simple.Cette fois, c'est au tour de la sectionPasses multiples de la boîte de dia-logue, ce qui crée plus d'un chemin, etqui peut souvent être une meilleureoption lorsqu'il s'agit d'images et delogos colorés.

La dernière fois, nous avons vuque le code Potrace Inkscape retraceseulement une image en noir et blancsimple. Les trois algorithmes de numé-risation unique représentent différentes

façons de réduire une image à uneseule collection de pixels noirs et blancs.L'option de multiples balayages, d'au-tre part, crée une collection de diffé-rentes images en noir et blanc, et passeensuite chacune d'elle à l'algorithmePotrace individuellement. Les multipleschemins qui sont créés sont ensuiteassemblés en un seul groupe avantd'être insérés dans votre documentInkscape.

Cette partie de la boîte de dia-logue comporte des boutons radiopour sélectionner l'un des trois algo-rithmes. Si vous vous basez sur la moi-tié supérieure de la boîte de dialogue,vous seriez pardonné de penser quela boîte de choix Passes s'appliqueuniquement à l'algorithme Niveauxde luminosité, mais cette boîte fixe lenombre de chemins qui seront créésindépendamment de l'algorithme quevous choisissez. De même, les cases àcocher au bas s'appliquent aux troisalgorithmes.

Commençons par tracer le logoFull Circle Magazine. Pour cet exem-ple, je vais utiliser l'algorithme « Cou-leurs », avec 8 passes et en ayant cochéles cases « Adoucir » et « Empiler les

passes » – je vais vous expliquertoutes ces options un peu plus tard.La sélection du logo et un clic sur lebouton de mise à jour me suggèreque le résultat final sera bon et que jepeux continuer et cliquer sur lebouton OK pour exécuter le tracé. Lerésultat ressemble à ceci, avec l'imageoriginale PNG sur la gauche et laversion tracée sur la droite.

Ce n'est pas une trace parfaite,maison n'a jamais cru que ce serait le cas,étant donné que nous l'avons réduit à8 couleurs. Mais ce n'est pas tropmau-vais et représente l'image originaletrès bien. En dissociant les huit che-mins et en les séparant sur un fondgris, nous pouvons obtenir une vue

plus claire des chemins qui ont étécréés.

Il y a deux choses à noter à proposde ces chemins. La première, c'est qu'ily a un chemin carré qui est utilisécomme arrière-plan pour la trace fi-nale. Il en résulte évidemment quenotre logo rond devient carré, mêmesi l'image originale est une image PNGavec des coins transparents. La deuxiè-me observation est que les cheminss'empilent les uns sur les autres :chaque balayage se trouve au-dessusde celui qui le précède, obscurcissantle niveau inférieur et le laissant trans-paraître uniquement là où des trousont été laissés ; l'image finale estcréée en cachant successivement desparties des objets inférieurs.

Considérons les trois cercles blancsdans le logo final. Comme vous pou-vez le voir, il n'y a aucune trace uniquequi contienne trois cercles blancs. Ceque vous voyez dans la trace finale estle fond blanc qui se voit au travers destrous qui ont été laissés dans chaquecouche suivante dans la pile. Suppo-sons que vous vouliez ranger ces cerclesun peu. Vous aurez potentiellement àmodifier sept des huit chemins !

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 20Et que dire de l'arrière-plan carré ?

Vous pouvez le supprimer en cochantl'option « Retirer l'arrière-plan » dansla boîte de dialogue Vectoriser le bit-map, mais cela créera seulement 7 che-mins plutôt que 8. Vous obtenez lesmêmes chemins qu'avant, sauf que lechemin de fond est éliminé. Cepen-dant, parce que les trois cercles blancssont le résultat de la superposition deschemins, nous nous retrouvons en faitavec trois trousdans l'image tracée.

Dans ce cas, il n'est pas trop diffi-cile de corriger les résultats, peuimporte si vous avez choisi de sup-primer automatiquement le fond ounon. Généralement, si vous tracez uneimage rectangulaire sans transparence,alors il y a peu à gagner de la sup-pression du fond. Cependant, pourtracer des images où la transparenceest importante, il est généralementpréférable soit de cocher cette case-là, soit de supprimer manuellement lacouche de fond après. Soyez cons-cient que vous pourriez avoir quelquescorrections à apporter, cependant.

La manière dont les chemins sontplacés l'un au-dessus de l'autre, avecdes chemins de niveau supérieur obs-curcissant ceux d'en dessous, tend àdonner les meilleurs résultats visuels.Mais tous les utilisateurs d'Inkscapene l'utilisent pas pour des raisons artis-tiques ; il y a une communauté dyna-miquedepersonnes qui l'utilisent pourcréer des fichiers de découpe de vinyle,de traceurs et de découpe au laser.Pour ces utilisateurs, les passes empi-lées entraîneraient la découpe et ladécoupe répétée jusqu'à huit fois decertaines lignes. Dans l'exemple précé-dent, le contour circulaire du logo duFCM se répète dans la plupart deschemins.Nonseulement celaest contre-productif, mais ça pourrait égalementendommager le travail en cours deproduction, ou encore la machine elle-même. En décochant l'option « Empi-ler les passes », vous allez vous retrou-ver avec une série de chemins quis'emboîtent l'un à l'intérieur de l'autresans se chevaucher.

Il n'y a pas de masquage des che-mins inférieurs par ceux qui ont un z-

index plus élevé. En fait, vous pour-riez réorganiser les z-index et obtenirle même résultat visuel de nouveau.Le contour circulaire du logo n'apparaîtà présent que deux fois : une foiscomme un chemin intérieur de la tracede fond, et une fois comme le côtéextérieur du grand chemin d'orange.

Pour certaines tâches – mêmecelles qui ne concernent pas des lamesà découper ou des lasers – une traceréalisée de cette manière peut êtreplus facile à modifier que celle faiteen activant « Empiler les passes ».Comme toujours, la seule façon de lesavoir avec certitude est d'essayer lesdeux méthodes et voir celle qui fonc-tionne le mieux avec votre imagesource spécifique. Soyez conscient, tou-tefois, que la désactivation de cetteoption peut laisser de petits écarts,taches et autres artefacts entre leschemins tracés. Un zoom à proximitéd'un des cercles blancs dans le logodu FCM illustre ce problème très clai-rement (la partie grise est la couleurde fond révélée au travers des es-paces entre les chemins).

La dernière des trois cases, « Adou-cir », précise si l'image bitmap esttracée dans sa forme originale, ouaprès application d'un peu de flou. Lebut de ce flou est d'aplanir certainsdes changements minimes de couleurqui apparaissent souvent dans uneimage, et qui entraînent en généralune trace qui est moins brisée et amoins de noeuds. Parce que l'algo-rithme Potrace ne produit que deschemins monochromes, la trace résul-tante sera toujours claire et nette,même avec cette option activée. Gé-néralement, je trouve que c'est mieuxde la laisser cochée et de profiter dechemins plus simples, mais, si vousvoulez conserver cette fidélité àl'image originale autant que possible,alors vous préférerez peut-être la dé-cocher.

Maintenant que j'ai expliqué lesoptions, il est temps de jeter un œilaux deux autres algorithmes. Tous lesexemples jusqu'ici ont utilisé l'algo-rithme « Couleurs ». L'algorithme « Ni-veaux de gris » est facile à expliquer :c'est exactement le même que l'algo-rithme Couleurs, sauf que les cheminsrésultants sont convertis en nuancesde gris.

L'algorithme « Niveaux de lumino-sité » sépare l'image bitmap en fonc-tion de la luminosité de chaque pixel

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 20et produit un groupe de chemins enniveaux de gris. Le nombre de che-mins créés est toujours un de plusque la valeur « Passes », avec, cepen-dant, un minimum de trois chemins.J'ai trouvé cet algorithme plus pro-blématique que les deux autres : surma machine, il a créé un aperçu dulogo du FCM, mais ne veut pas letracerdu tout !Heureusement, il semblecontent de tracer des tableaux de laRenaissance, alors je l'ai utilisé surune image de la Joconde pour créerune grille d'échantillons de la mêmeimage tracée en utilisant chacun destrois algorithmes, avec trois valeursdifférentes dans la zone « Passes ». Jesuis seulement allé jusqu'à 32 passes

ici – des valeurs plus grandes donnentdes traces plus précises, mais peuventprendre un certain temps à se réaliseret engendrer un grand nombre dechemins et de nœuds à traiter.

Il y a d'autres options dans la boîtede dialogue « Vectoriser le bitmap »qui s'appliquent à tous les algorithmesde traçage, qu'ils soient en Passesimple ou en Passesmultiples. Ceux-cisont rassemblés dans leur propreonglet dans la boîte de dialogue.

Chacun peut être activé ou désac-tivé à l'aide des cases à cocher sur lagauche, et chacun prend égalementun paramètre unique qui est situédans la zone de sélection numériquecorrespondante sur la droite. J'ai ten-dance à les garder tous activés avecles paramètres par défaut, mais vouspouvez les désactiver ou les modifierpour des traces particulières.

« Supprimer les parasites » supprimetous les chemins dont la taille estinférieure au nombre spécifié. Désac-tiver cette option peut conduire à destemps de traçage très longs. Unréglage à une valeur plus élevée peutaccélérer le traçage, mais entrainer laperte des détails fins.

« Adoucir les coins » crée des che-mins avec des coins arrondis. Sadésactivation, ou un seuil fixé à 0,produit des coins pointus. La valeurde seuil détermine le niveau del'arrondissement autorisé. L'effet decette option est très visible sur desimages avec des angles vifs – si vousvoulez tracer une image en pixels ouun code QR et préserver les carrésindividuels, vous pouvez désactivercette option.

« Optimiser les chemins » permet

à Inkscape de réduire le nombre denœuds en simplifiant les chemins tracésd'une manière similaire à celle utiliséepar le raccourci Ctrl-L. Les cheminsrésultants ne forment pas une copieexacte de l'original, mais y sont gé-néralement assez proches pour desfins artistiques. La boîte de choix « To-lérance » fixe le niveau de la variationautorisée par rapport à la trajectoireinitiale, des valeurs plus élevées per-mettant une plus grande variation etengendrantmoins de noeuds.

Il y a une dernière option dans laboîte de dialogue Vectoriser le bit-map qui se trouve seule dans le coin enhaut à droite : « Sélection du premierplan avec SIOX ». Il utilise l'algorithmesimple d'extraction interactif d'objet(http://www.siox.org/) pour séparer unobjet de premier plan de l'arrière-planavant le traçage. Quand cette option

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La bande dessinée pour le web « Mons-ters, Inked » créée par Mark avec Ink-scape, est maintenant disponible sousla formed'un livre à partir de :http://www.peppertop.com/shop/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 20est activée, vous devez sélectionnerdeux objets dans la boîte de dialogue :l'image à tracer et un chemin rempliqui couvre à peu près l'objet depremier plan à extraire. Vous pouvezvoir l'effet dans cette trace d'uneimage de la statue de Horatio Nelson,sur sa colonne éponyme, à Londres.

Bien que ce mode puisse paraitreutile, en pratique il peut être difficiled'obtenir un bon résultat. L'exempleprécédent ne fonctionnait bien quequand j'ai réduit l'image en hauterésolution d'origine à quelque choseavec moins de pixels. Selon mon expé-rience, vous feriez mieux de séparerle premier plan à l'aide de GIMP (qui ason propre outil, plus interactif, demise en œuvre de l'algorithme deSIOX), puis de vectoriser le résultat.

La vectorisation automatique desimages n'est pas une solutionmagique.Ce n'est pas une façon pratique deconvertir un bitmap en un vecteurinfiniment extensible, àmoins que vousne soyez également prêt à accepterune perte de profondeur de couleuret de détails fins. Et, alors que celapeut être utile pour le traçage delogos et de dessins au trait, les che-mins résultants sont susceptibles d'exi-ger encore des modifications. Souvent,le temps passé à essayer d'arrangerles résultats d'une trace automatique

aurait été mieux utilisé avec un tracémanuel : il est préférable de tracermanuellement un logo rond commeun cercle plutôt que de le vectoriserautomatiquement et de vous retrou-ver avec un chemin circulaire appro-ximatif, par exemple. Il ne faut pasexclure la possibilité de mélanger lesdeux méthodes, cependant. Commetoujours, vous devez expérimenter avecvos propres images afin de décider del'approche qui fonctionne le mieuxpour vous.

Crédits images : La Joconde (aussiconnue sous le nom Mona Lisa) deLéonard de Vinci. http://en.wikipe-dia.org/wiki/File:Mona_Lisa,_by_Leonardo_da_Vinci,_from_C2RMF_retouched.jpg

Statue de l'Amiral Nelson, au sommetde la colonne Nelson, à Londres.http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Admiral_Horatio_Nelson,_Nelson%27s_Column,_Trafalgar_Square,_London.JPG

ÉDITIONS SPÉCIALES LIBREOFFICE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/284 http://www.fullcirclemag.fr/?download/291

ÉDITIONS SPÉCIALES INKSCAPE :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/302 http://www.fullcirclemag.fr/?download/312

http://www.fullcirclemag.fr/?download/307

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirreeppoouurr lleeFFuullll CCiirrcclleeMMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles• •Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguideofficielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large aumaximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage engrasou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l'idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

ÉcrirepourleFCMfrançaisSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites-nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique dumatériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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full circle magazine n° 80 25 sommaire ^

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

Salut à tous ! Bon retour dans De-mandez auPetit Nouveau !

Si vous avez une petite question, con-tactez-moi à [email protected].

La question du jour est :

Q Geepez101 demande : je cherche unprogramme simple de tenue de

compte. Ceux dans le Centre de logicielsde Linux Mint 15 sont trop difficiles pourqu'un homme de soixante-cinq ans puisseles comprendre. J'ai besoin de quelquechose qui soit simple à utiliser. Connais-sez-vous de tels programmes ?

R Merci de m'avoir contacté, Gee-pez101. Je ne sais pas si vous êtes

vraiment un homme de soixante-cinq ansou si ce n'est que votre unité de mesurepersonnelle. Ainsi, je peux vous imagineren femmedevingt-deuxansqui entredansune quincaillerie en disant, « Bonjour, jecherche une scie sur table, une, de préfé-rence, à coupe descendante. Oh, et sifacile à utiliser qu'un homme de soixante-cinq ans n'aurait pas de problème. » Jepense, qu'en fait, il s'agit d'un nouveauprogramme de certification et c'est génial.Tout ce qui est à vendre devrait avoir uneétiquette définissant les gens qui peuvents'en servir. Ainsi, les produits Apple seraientétiquetés 21H (à tendance Hippies de 21

ans), les films de Michael Bay seraient18HE (des gens de 18 ans plus desHommes Enfants) et Justin Bieber seraitGC13 (Gens Criards de 13 ans).

Je voudrais croire que, selon cetteunité de mesure, Ubuntu aurait l'éti-quette TA (Tous Âges). Voyons voir sic'est vrai en cherchant un logiciel quipuisse vous convenir. Les deux plus po-pulaires distrib. pour les débutants, LinuxMint et Ubuntu, se ressemblent tant quetoute solution pour l'une devrait fonc-tionner pour l'autre.

Pour commencer, l'endroit le plus évi-dent pour chercher un logiciel de quelquetype que ce soit, est la LogithèqueUbuntu. Vous la lancez en cliquant surson icône sur la gauche de votre écran (çaa l'air d'un sac en papier brun) ou entapant le mot Logiciel dans la zone derecherches d'Unity.

Une fois la Logithèque ouverte, vouspouvez tapez un descriptif de ce quevous cherchez en haut à droit. Toutd'abord, j'ai essayé Registre de chèques,mais sans résultats. Puis j'ai essayé Fi-nances. Bingo !

Une fois la liste d'applis financièresaffichées, je les ai triées par « Les mieuxnotées » pour voir ce que d'autres utili-

sateurs mettent en avant. Une chose quime ralentit parfois, c'est que je prendtrop de temps pour choisir le programmeà installer. Je regarde les notations et lescritiques ; je recherche des billets de bloget des comparaisons. Mais installer n'im-porte lequel d'entre eux ne coûte rien etj'essaie donc de me forcer à en installersimplement quelques-uns parmi les pluspopulaires, puis de les tester moi-même.Si l'un semble me convenir parfaitement,je l'utilise. Si aucun ne fait l'affaire, jepeux toujours les désinstaller (à partir dela même Logithèque) ou les laisser où ilssont, sans problème.

J'ai installé GnuCash, Grisbi et Kmy-Money, parce que, ben, pourquoi pas ? Ilsse sont rapidement installés et se sontaffichés sur le côté gauche demon écran.Faisons un tour rapide et voyons si unede ces applications peut vous convenir,Geepez101.

J'ai cliqué sur GnuCash et il m'a de-mandé si je voulais importer des fichiersexistants. Cela suppose que j'avais desfichiers existants, ce qui implique que j'aide l'argent. N'ayant ni l'un ni les autres,j'ai cliqué sur Non et j'ai chargé le tutoriel.Le tutoriel démarrait avec une liste d'en-viron dix millions choses que je pourraisfaire, dont aucune n'avait l'air un tant soitpeu intéressante. Àmon avis, ce n'est pas

le genrede choses qu'unhommede65 ansveut voir. Mais Chéquier apparaissait dansla liste, alors essayons-le.

Un mur de texte. Ennnnnuyeux. J'aicliqué sur quelques trucs, j'ai essayé demettre en place un « ledger » (mais quediable est-ce ?), mais impossible de trouverun registre de tenue de compte bancairesimple affichant Compte bancaire, Verse-ments, Prélèvements et Total. Je sentaisma tension artérielle, celle d'un hommede 65 ans, s'élever. Il a travaillé dur pouren arriver là où il se trouve et il n'a pas letemps de chercher, dans une telle ap-plication, les fonctions qu'il attend.

GnuCash reçoit l'étiquette 35FC (Fande comptabilité de 35 ans).

Essayons Grisbi, dont le nom ne sonnepas du tout comme un logiciel de comp-tabilité, mais plus comme une appli. de

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diffusion de musique en continu, où voustapez le mot « érotique » et cela joue deslignes de poésie sensuelle mise en mu-sique du type de celle qu'on entend dansles spas. Que ce soit l'un ou l'autre, jeveux bien lui donner sa chance.

Je démarre donc Grisbi et ça a l'airconvivial, malgré le fait qu'il me fassepasser par tout un paquet d'options deconfiguration générale. Il me prend lamain, en essayant de ne pas m'effrayerpendant qu'il me fait passer d'un écrande configuration à l'autre. J'ai l'impres-sion que Grisbi est comme mon copainqui habite à quelques maisons de chezmoi et qui vient de faire installer denouveaux panneaux solaires. Il ne dit que« ils vous feront économiser de l'argent »,et « ils sont bons pour l'environnement »,et « vous avez droit à une réductiond'impôt » ! Il sourit sans cesse et cela valui briser le cœur quand je lui dirai que jen'ai tout simplement pas besoin de quel-que chose d'aussi compliqué pour monappartement au rez-de-chaussée de 55m2.Je vais d'écran en écran très rapidement,ne lisant qu'une phrase par-ci par-là, tout

comme j'imagine que mon père faisaitquand il lisait la notice pour la cons-truction d'une armoire. Enfin, j’atteins unécran avec un élément de menu disantCompte bancaire. Et voilà, ça pourraitêtre celui-là. Est-ce que le fait que je l'aieapparemment configuré en lires italiennesa de l'importance ?

J'ouvre la fenêtre du Compte ban-caire et Whoua…, bigre, on me demandesi j'ai des catégories et des sous-caté-gories de bénéficiaires… Il se peut que jesois assez intelligent pour avoir déjàgagné de l'argent, cependant, l'hommede 65 ans qui est à l'intérieur de moi aplein de choses à faire et ne veut qu'unregistre de tenue de comptes. Les ver-sements et les prélèvements avec untotal cumulé. Est-ce que c'est si difficileque ça à avoir ?

Désolé, Grisbi, vous en mettez trop.Je me sépare de vous. Et peu importe ceque d'autres en disent, c'est à cause detoi, pasmoi.

Verdict ? Grisbi obtient l'étiquette20ALEC (Les gens ayant 20 ans et plusAimant les Logiciels Excessivement Com-plexes).

La prochaine étape : KMyMoney.Encore des noms idiots, mais bon…Quelqu'un a-t-il oublié de terminer sonnom ? Que veut dire le K ? Ne serait-il paspossible de l'enlever complètement pourcréer un assez bon nom pour le pro-

gramme ? Je commence à croire que l'undes emblèmes fétiches du développeursoit la lettre K et que de telles bizarreries,bien qu'amusantes dans la vie quoti-dienne, ne soient pas si attrayantes quandJE NE VEUX QU'UN REGISTRE DE TENUEDECOMPTE !

Cela dit, je veux bien être indulgent. Ilfaut moins de quinze secondes pour leconfigurer, car je n'arrête pas de cliquersur Continuer jusqu’à ce que les fenêtresne bougent plus. Cette fois-ci, je vois unécran intuitif qui me permet de confi-gurer un compte bancaire avec un solded'ouverture, ce qui semble prometteur.

Je me paramètre un compte bancairecontenant 100 000 000 $ US. Dans monesprit, le moi de 65 ans est un industrielbrillant, mais cruel, qui, sans aide depersonne, a introduit le popcorn sucré-salé enAmérique centrale dans les années80 et a fait fortune, fortune qu'il dépenseactuellement en essayant de produiredes petits éléphants de la taille d'un chatdomestique avec une modification géné-

tique. Ce serait mignon, non ? Un petittroupeau de minuscules éléphants cou-rant partout dans votre maison, faisanttomber des appareils électroménagerset se lavant dans la cuvette des toilettes.Le moi de soixante-cinq ans est commeJohn Galt sans objet fétiche Ayn Rand[Ndt : John Galt est le personnage prin-cipal du roman d'Ayn Rand, La Grève oula révolte d'Atlas. Ainsi, le commentairedeCopil n'a aucun sens !]

Je vais immédiatement avouer quec'est la troisième fois dans cet article queje parle de choses fétiches et je conçoisaisément que davantage de trucs puis-sent se passer à la maison qu'on ne ledevinerait.

Toujours est-il que j'ai mis en place cecompte bancaire, puis j'ai utilisé l'option«  New » pour ajouter quelques débits.Comme c'est le cas pour tous ces pro-grammes, chaque option et fenêtre abien plus de bannières, de champs et decommutateurs qu'il ne me faut pour monsimple registre de chèques. Mais, dumoment où tousmes clics au hasard dansles écrans ne cassent rien et produisentquandmême quelque chose quime paraîtfamilier, je suis content.

Vous voyez (page suivante) ce que j'aiconstruit après m'être amusé pendantenviron troisminutes avec KMyMoney.

J'ai un solde de départ, plusieurs tran-sactions et un total cumulé. Pas mal.

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Comme vous l'aurez compris en regar-dant toutes les options sur la gauche, il ya beaucoup de trucs dont je n'ai pasbesoin. Toutefois, en ce qui concerne unemise en place rapide et sans douleur,KMyMoney est KPourMoi.

Verdict ? KMyMoney obtient l'étiquetteH65PFANB (hommes de 65 ans qui peu-vent faire abstraction du nombizarre).

Bon. Avant que des fans de GnuCashet de Grisbi ne puisse m'agresser en disantque ces deux programmes-là peuvent faireexactement la même chose que KMy-Money, permettez-moi d'être d'accord avecvous. La question n'est pas Que peutfaire ce logiciel mais, Que puis-je faire,moi, avec ce logiciel ?

C'est cela la principale raison pourlaquelle j'ai choisi de répondre à laquestion de Geepez101 ce mois-ci. Nonpas parce que je crois que beaucoupd'entre vous peuvent vouloir trouver unregistre de tenue de compte. Mais parce

que la recherche de Geepez101 estentreprise de la mêmemanière par beau-coup de débutants quand ils cherchentce dont ils ont besoin, peu importe ceque c'est. Et, aussi, parce que le mondede Linux est tellement énorme, profondet complexe, que, parfois, nous nousperdons dans toutes les richesses quinous sont proposées.

Au lieu de rechercher nécessairementun programme simple, commencez vosrecherches par n'importe quoi qui ré-ponde à vos besoins de base. Souvenez-vous : cela ne vous coûtera rien. Installezle programme, ce qui est vraiment faciledans Ubuntu ou dans Mint, et jouez unpeu avec. Si, au bout de 60 secondes,vousn'avezpasobtenu les résultats voulus,passez à un autre logiciel. Personne nevous jugera si vous abandonnez un logi-ciel avant qu'il ne soit examiné soustoutes les coutures par vos pairs. Regar-dez-le bien et décidez si c'est ce dontvous avez besoin. Il faut moins de tempspour télécharger, essayer, changer et

recommencer qu'il n'en faut pour par-courir les critiques ou les forums à larecherche du « parfait » logiciel. Et unefois que vous aurez trouvé quelque chosequi fonctionne et que vous commencez àbien connaître, vous pourriez trouverdavantage d'options qui vous permet-traient d'en étendre l'utilisation. Qui plusest, utiliser un programme pourrait, à lalongue, vous aider à vous rendre comptequ'un logiciel que vous avez abandonnéau départ était sans doute un meilleurchoix.

C'est vrai que nous n'avons pas be-soin d'une fusée Saturn V pour faire l'aller-retour au supermarché. Mais, s'il y en aune de disponible qui fait ce que vousvoulez et qui n'explose pas sur le pas detir, pourquoi ne pas l'essayer ?

Maintenant, avant que je ne vousabandonne, Geepez101, permettez-moi devous donner deux options supplémen-taires que vous n'aviez peut-être pas en-visagées. L'une s'apparente à quelque

chose que j'ai déjà défendu dans cetterubrique. Si vous arrivez à trouver unesolution, dans leNuage, qui vous convient,elle évitera les plantages, accidents etautres pannes de votre système. Il suffitde remplacer votre ordinateur ou deréinstaller Ubuntu et toutes vos donnéesseront toujours disponibles dans leNuage.

Bien entendu, les sites financiers né-cessitent un examen un peu plus détaillé,mais je me sens à l'aise avec certaines demes informations les plus confidentiellesen ligne, en particulier parce que cessites-là ont tendance àmieux sauvegardermes données quemoi.

J'ai cherché un registre de tenue decompte en ligne et j'ai trouvé Clear-Checkbook.com. Il ne comporte pas deliens vers vos comptes, il ne vous de-mande pas de renseignements sur votrebanque, et, dans moins d'une minute, j'aipumettre en place ce qui suit.

Simple, facile et sans bavures. Et sivotre système plante un jour, vous sau-rez encore exactement combien vousavez dépensé pour la litière de vosmicro-éléphants.

Une dernière possibilité que vousn'avez peut-être pas envisagée, ou peut-être que si, Geepez101. Vous avez sansdoute déjà LibreOffice installé sur votreordinateur. Si c'est le cas, vous pourriezconfigurer une feuille de calcul et ajouter

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Copil est un nom aztèque qui signifiegrossomodo «Vous avez besoin demoncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur yaconfidential.blogspot.com. Vous pou-vez aussi le voir sur Twitter (@copil).

quelque colonnes. C'est très simple, maisil y a beaucoup d'options avec lesquellesvous pourriez le rendre plus complexe aubesoin.

Vous êtes beau joueur, Geepez101.Sérieusement, merci d'avoir posé votrequestion.

Et, que vous soyez un homme de 65ans, une femme de 22 ans, ou n'importequoi entre les deux, j'espère que ce quej'ai traité ici pourra vous aider à trouverce que vous cherchez.

Bonne chance et amusez-vous bienavecUbuntu !

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

RRAAIIDD àà ddoommiicciillee -- PPaarrttiiee 11

Lorsque le disque dur de 1 téraoctetduPCdema femme tombaenpanne

il y a presque 2 ans, nous avons achetéun disque dur de 2 téraoctets en rem-placement. Nous avons été très heureuxparceque les disques durs de2Toétaientsoldés et notre disque dur de 1 Ton'était pas encore complètement mort(signalement d'erreurs SMART), doncnous avons été en mesure de copiertoutes les données sur le nouveaudisquedur. Même si le disque avait été com-plètement mort, nous possédions dessauvegardes régulières des donnéesles plus importantes. Même avec cessauvegardes, plusieurs jours se sont pas-sés avant que je ne puisse acheter unnouveau disque dur dans notre maga-sin d'informatique préféré.

Depuis le plantage du disque, j'avaisl'intention de faire des recherches surRAID, Redundant Array of IndependentDisks [Ndt : architecture redondante dedisques indépendants]. L'important pournous est la redondance, car, si un disquedur tombe en panne, nous voulons quele système tourne normalement jusqu'àce que nous ayons un disque de rem-placement.

Avant d'examiner RAID, j'en savaisquelques trucs : ça implique plusieursdisques durs, parfois les lecteurs sont

regroupés en bande, mis ensemble pourplus d'espace et de vitesse et, parfois,ils sont organisés pour la redondancequand l'un des disques reflète le con-tenu d'un autre, enfin, parfois, il y a unecombinaison des deux. Je savais aussiqu'il y avait plusieurs niveaux de RAID,RAID 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, et des niveaux deRAID imbriqués (0+1/10, 100, 30, 50 et60).

Ce que je ne savais pasvraiment c'était que RAIDn'est pas une solutionde sauvegarde. C'estvrai que lorsque vousfaites du mirroring,vous obtenez réelle-ment une copieidentique du disque,mais c'est là queréside le problème dela sauvegarde : si voussupprimez accidentelle-ment un fichier d'un desdisques, il est retiré de tous lesdisques en miroir. Si vous voulez vrai-ment une sauvegarde, RAID seul ne vapas vous aider à récupérer les donnéesperdues.

Je n'étais également pas sûr desavoir quel niveau utiliser, quelsdisques acheter, ou comment mettre

en œuvre RAID au mieux. Heureu-sement l'organisation pour laquelle jetravaille a un administrateur systèmegénial que je peux embêter de tempsen temps (merci Paul !). S'il y a uneleçon que je peux partager : concevezvotre architecture RAID avant d'ache-ter le matériel. Dans notre cas, nousavions déjà l'ordinateur dans lequel leRAID serait mis, mais j'aurais souhaité

d'autres équipements puis-que je construisais la

matrice.

J'ai emprunté4 disques Sea-gate STxxxxxxde 250 Go àmon travail pourfaire un testavant de dépen-ser beaucoup d'ar-

gent pour 4 nou-veaux disques. Quand

j'allais mettre les disquesdans l'ordinateur, j'ai rencon-

tré deux problèmes : même s'il y avaitbeaucoup de baies pour disques durs,ils me semblaient un peu à l'étroit dansle boitier et l'alimentation que j'avaisachetée n'avait pas assez de connec-teurs Serial ATA pour alimenter tousles disques et le lecteur Blu-ray SATA.

Les quatre disques durs s'insèraientdans le boîtier, mais le lecteur du hautétait dangereusement près du connec-teur SATA de la carte mère. Lors dubranchement des connecteurs d'alimen-tation, c'était comme s'il n'y avait pasassez d'espace entre les disques. J'ai vubon nombre de connexions SATA cas-sées, à la fois sur des disques durs etdes supports optiques, et l’exigüité desconnexions d'alimentationm'a fait penserqu'avec le temps, les têtes d'alimen-tation des disques pourraient se casser.Le boitier avec lequel je travaillais étaitde la taille d'une tour moyenne, maisj'avais vraiment l'impression que j'au-rais dû acheter un boitier pour les jeuxqui soit plus grand, avec un peu plusd'espace à la fois horizontalement etverticalement.

Ça m'a aussi fait penser que jepourrais ne pas avoir assez de connec-teurs SATA sur la carte mère, j'avais 4disques durs ainsi qu'un lecteur Blu-raySATA, nécessitant 5 connecteurs, mais,heureusement, la carte en avait assez.Certaines cartesmères pourraient n'avoirque deux connecteurs SATA : vérifiez-les avant d'acheter un tas de disques. Sivous n'avez pas assez de disques vouspouvez toujours acheter une carte PCIou PCIe SATA, mais si vous allez ache-ter une carte chère, vous pourriez vous P

hoto

:KevinCollins(Flick

r.co

m)

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LABO LINUXrenseigner sur un serveur NAS moinscher (au moins pour la maison), car leprix est presque le même que celuid'une coûteuse carte RAID.

Ma femme n'aime pas attendreque son ordinateur s'active, ce qui faitque, même si la redondance étaitimportante, la vitesse était tout aussiimportante : l'architecture RAID nedevaitenaucuncas ralentir sonsystème.Je ne pouvais pas avoir l'architectureRAID ralentissant son système. RAID 0,appelé « volume agrégé par bandes »(striping), répartit vos données surplusieurs disques en vous donnantune meilleure performance, mais il nefournit ni la mise en miroir des don-nées, ni de contrôle d'erreur de parité.Si un disque dans une configurationRAID 0 meurt, votre bande est rendueentièrement inutile, RAID 0 n'est doncvraiment pas un RAID (redondance).Parce que nous voulons de la redon-dance nous devons aussi copier lelecteur en miroir. RAID 1 fournit cemiroir, mais pas de contrôle d'erreurde parité et pas d'agrégation parbandes. Dans une configuration RAID1, aussi longtemps que vous avez undisque qui fonctionne, l'architectureRAID va continuer à fonctionner.

Pour ce mois, nous allons créer uneconfiguration RAID 10 (RAID 1+0), nouscopierons en miroir deux disques en

bande (250 Go + 250 Go = 500 Go) versun autre ensemble de lecteurs. Bienque nous utiliserons 1 To de disque,seulement 500 Go seront disponiblespour nous. RAID 10 a besoin de 4 dis-ques au minimum (Linux peut faire unRAID 10 avec seulement 2 disques enutilisant le pilote Linux MD, mais cen'est pas un RAID 10 officiel « standardde l'industrie »), 2 disques sont agrégésen bande et les deux autres reflètentles données.

Quand j'ai commencé à connectertous les disques, j'ai remarqué desfonctions RAID dans le BIOS de la cartemère. Au départ, c'était ce que jepensais faire pour mettre en place lamatrice RAID. Ayant vécu le rempla-cement du matériel par des logiciels(winmodems, cartes vidéo utilisant laRAMde la cartemère, etc.), j'ai toujourssouscrit à l'idée qu'une solution maté-rielle est meilleure qu'une solution lo-gicielle. Je ne voulais pas vraimentacheter deux contrôleurs RAID maté-riels pour la maison parce que les bonscontrôleurs RAID matériels sont cherset on a besoin d'un contrôleur iden-tique de rechange si l'un plante (mêmela maintenance est importante). Aprèsavoir passé pas mal de temps àbidouiller avec le RAID du BIOS, j'ai faitun peu plus de recherche et j'ai trouvébeaucoup de conseils contre l'utilisationdu RAID de la carte mère. Certainesrecherches suggéraient que si la carte

mère meurt, vous perdrez vos données,d'autres recherches disaient qu'il pour-rait être possible de récupérer les don-nées avec une carte mère identique,mais indiquaient que la plupart desRAID de carte mère consommaient plusde cycles de votre CPU que du matérielRAIDdédié.

En fin de compte, j'ai décidé d'uti-liser la configuration logicielle LinuxMD-RAID. Bien qu'elle prenne aussi descycles du CPU, elle est moins chère àmettre en œuvre et plus facile à récu-pérer (acheter une carte mère iden-tique aurait été assez difficile car la cartemère que j'utilise n'est plus fabriquée).

Àsuivre…

Charles McColm est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration de XBMCbuntu, unedistribution *buntu + XBMC. Il est legestionnaire d'un projet non-lucratif deréutilisation d'ordinateurs. Quand il nefabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants, en encourageantles gens à utiliser Linux et en accueillantdes « heures Ubuntu » près de chez lui.Son blog est à : http://www.charlesmc-colm.com/.

Full Circle Podcastépisode 38,rien que nous deux

Vos animateurs :• TonyHughes•Oliver Clark

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

Dans cet épisode nous an-nonçons le nouveau format denos podcasts, parlons de notrematériel et faisons une critiquedu numéro 76 de la revue. Enplus, nous vous proposons unentretien provenant du STEMYorkRaspberry Jam.

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

J 'ai commencé avec Linux à la fin desannées 90. À cette époque, Ubuntu

n'existait pas encore et la distribution laplus populaire était celle de Red Hat.J'étais alors curieux de savoir ce qu’étaitLinux et comment cela fonctionnait. Bienque Windows avait remporté la totalitédu marché des postes de travail à cetteépoque, j'ai ressenti quelque chose de« magique » à propos de Linux et de sonterminal. C'était tout simplement différentet cela m'a rappelé les bons moments duMS-DOS lorsque les GUI – c'est commecela qu'on appelle aujourd'hui les envi-ronnements graphiques – n'existaient pasencore pour les utilisateurs « standards ».

Mais je n'ai jamais approfondi mesconnaissances de Linux autant que j'auraispu. Beaucoup de distributions sont appa-rues ensuite et j'en ai essayé de nom-breuses, mais, depuis le début, ma pré-férée était Ubuntu, principalement parcequ'elle était si conviviale. Cependant, j'aieu quelques problèmes avec presquetoutes les distributions et versions. Cer-taines d'entre elle ne fonctionnaient pascorrectement après l'installation ; il y avaitdes problèmes avec les pilotes ; d'autresne s'installaient même pas sur mon ordi-nateur en raison de l'incompatibilité desmatériels – elles n'ont tout simplementpas fonctionné. C'est alors que mapassion pour Linux a diminué, mais je

reste toujours optimiste quant à chaquenouvelle version.

Juste pour clarifier, je suis un pur « pro-duit » de Microsoft. Je travaille avec lesoutils Microsoft tous les jours et je gagnema vie en créant des programmes en .NET.Je n'ai pas l'intention de changer dans unproche avenir, mais je suis une personneouverte d'esprit, alors j'ai décidé d'amé-liorer mes diverses compétences de pro-grammation et Ubuntume paraissait êtreune excellente plate-forme pour atteindrecet objectif. J'ai donc installé Ubuntu13.04 sur une machine virtuelle – parceque je n'aime pas utiliser mon systèmeprincipal d'exploitation (qui doit êtrerapide et sans aucun autre produitinstallé) pour les tâches de développement,et cela me va bien comme ça. Ubuntu13.04 fonctionne bien et est rapide, sansproblèmes particuliers. Il est vrai que ladémocratisation des outils de virtualisa-tion « personnels » rend la tâche plusfacile… Souvent, j'avais tenté d'installerce deuxième OS en double amorçage oumulti-amorçage, aumoyen du partitionne-ment personnalisé, mais aujourd'hui celaneme convient pas…

La semaine dernière, j'ai eu un mo-ment de frayeur… Je faisais des tâchesdemaintenance en déplaçant des fichiersentre les disques internes et externes demamachine, méthode que j'utilise comme

une sorte de sauvegarde. Soudain, ledisque dur externe le plus important,contenant la plupart de mes données,s'est arrêté. Il était pourtant sous tensionet il tournait, mais Windows ne le voyaitplus ! J'étais alors pris de panique carj'avais déjà perdu un disque de la mêmefaçon. Il y avait donc deux possibilités :soit le disque externe était lui-mêmehors service, soit c'était le boîtier externequi l’hébergeait qui était en panne…

Jedevais trouver rapidement unmoyende récupérer les fichiers de ce disque. Ilsétaient importants et j'en avais besoinrapidement. Mais le problème, c'étaitque ce disque dur externe était d'uneancienne génération (ATA) et je n'avaisdonc aucune possibilité de le brancherdirectement sur mon PC actuel. Je devaisdonc trouver la raison pour laquelle cedisque n'était plus « vu » par mon ordi-nateur. Par la suite, j'ai pensé qu'au lieude dépenser de l'argent et de perdre dutemps à trouver, puis acheter et attendrela livraison d'un nouveau boîtier compa-tible avec mon vieux disque dur, je pour-rais peut-être utiliser mon très vieux PCqui avait été mis au placard il y a quelquesannées déjà… Je l'ai récupéré, j'y ai misun disque dur interne vierge et je l'ai missous tension. Ce vieux PC est doté d'unprocesseur simple cœur, de 1 Go de RAM,fait des bruits étranges, mais il a l'air defonctionner. J'avais maintenant besoin

d'un système d'exploitation dans le seulbut de récupérer des fichiers. Donc, mapremière pensée était d'installer Ubuntu13.04 que j'avais gravé sur un CD aupa-ravant. L'installation a été très rapide et,au bout de 20 minutes, j'ai obtenu unsystème Ubuntu en parfait état de fonc-tionnement avec, cerise sur le gâteau,l'environnement Unity… Je dois dire queje ne m'attendais pas à de telles bonnesperformances avec un matériel si ancien.Certes, ce n'est pas super rapide, maiscela fonctionne très bien.

Après avoir configuré ce vieil ordi-nateur avec Ubuntu, j'ai branché mondisque dur externe et… cela a fonc-tionné. Toutes les données y étaient,sans problèmes de partitions et pas defichiers corrompus. J'ai rapidement pupartager ce disque avec mon PC Win-dows et j'ai pu copier et récupérer tousmes fichiers sur le disque interne (SATA)de celui-ci. Alors, MERCI Ubuntu, vousm'avez fait économiser de l'argent etvous avez redonné vie àmon ancien PC !

Écrit par Michal Urbanski

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker

MMiiccrroossccooppee UUSSBB

I l y a deux ans ce mois-ci (décembre2013), j'ai acheté unminusculemicro-

scope USB sur Amazon (http://www.a-mazon.co.uk/dp/B002JCSCYI). Il étaiten vente pour 35 £ et je l'ai acheté enpensant que ce serait marrant et soitqu'il serait de mauvaise qualité etinefficace, soit qu'il ne fonctionneraitpas du tout sous Linux. Je me suistrompé sur tous les tableaux !

La qualité de construction estassez correcte pour le prix. Mêmeaprès deux ans d'utilisation (je vousl'accorde, peu fréquente), il est tou-jours en bon état.

Sur le côté dumicroscope vous avezun grand cadran rotatif pour la miseau point. En fait, vous n'avez que deuxpositions demise au point : de près etde loin. Entre les deux, il faut un peud'astuce pour obtenir une mise aupoint nette. Il y a aussi sur le côté unbouton pour prendre une photo (bienque, pour la plupart, les logiciels dis-posent d'une fonctionnalité de cap-ture instantanée qui vous donnera uncliché plus stable), et un cadran pourallumer la lumière et en varier l'om-brage (si nécessaire). C'est à peu prèstout. Vous branchez lemicroscope survotre port USB et vous pouvez com-mencer.

Bien sûr, vous aurez envie de l'uti-liser avec certains logiciels. J'utiliseCheese (Mint 16), mais auparavantj'utilisais Kamosa dans KDE.

Tous deux reconnaissent le micro-scope comme une webcam et vouspermettent de prendre des photosou des vidéos. La plus haute résolu-tion du microscope est 640 x 480 quiest plus que suffisant pour bricoleravec.

J'ai récemment commencé à fouil-ler dans une boîte de vieilles piècesde monnaie que j'avais depuis desannées (que j'ai reçue de mon père)et ce petit microscope a été indis-pensable pour trouver lesmarques defrappe et pour lire les signatures.

Si vous l'achetez, il suffit de vousassurer que ce soit la version x400,celle dont je suis en train de parler. Il ya une versionmoins chère x200 que jen'ai pas essayée.

Avantages :••Il n'est pas cher et fait le travail.••Il prend des photos d'une assez bonnequalitécomptetenudesonfaibleprix.••Il a une lumièrequi est trèspratique.

Inconvénients :••Le support est un peu fragile.

J'ai acheté lemien chezAmazon :http://www.amazon.co.uk/dp/B002JCSCYI

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CCOOMMPPAARRAAIISSOONNDDEE LLOOGGIICCIIEELLSSÉcrit par Tushar Bhargava

LLaa vviieeiillllee ggaarrddee

En juillet 2012, alors que l' UbuntuApp Showdown était en plein

boum, un article est paru sur « OMG!Ubuntu! ». L' article intitulé « Rise oftheRSSClients » (l'ascension des clientsRSS) citait 4 nouveaux lecteurs RSS –LightRead, Una Reader, Feedivore etPressboy – qui étaient en plein déve-loppement dans le cadre de la com-pétition. L'excitation de la communautéétait palpable, car de nombreux uti-lisateurs voulaient un lecteur de newsplus sophistiqué et plus moderne queceux existants jusqu'alors.

Plus d'un an plus tard, j'ai cherchéà savoir comment ces lecteurs RSS seportaient.

LightRead, avec sa belle interface,était suivi par un grand nombre defans et on en parlait comme du meil-leur lecteur RSS Linux. Cependant, leprojet a été victime d'un coup fatalquand Google Reader s'est arrêté enjuillet 2013. LightRead était essentiel-lement un « Google Reader hors ligne ».Un utilisateur a dit alors que, sansGoogle Reader, LightRead était « inu-tile ». L'équipe de LightRead a réponduen indiquant qu'ils espèrent avoir l'ac-cès à l'API pour Feedly, mais, au

moment où je rédige cet article, au-cune autremise à jour n'est sortie.

« Una Reader » a connu un débutdifficile et le chef de projet a expriméses craintes sur un fil de discussion :«  Je ne crois pas qu'Una sera prêt àtemps pour le concours. » Ses craintesse sont avérées fondées et Una n'apas été sur la liste du Ubuntu AppShowdown. Plus tard dans l'année,Chris McCutcheon a fait une annonce :«En raisond'unmanquede temps libre,le projet Una estmis en attente. » Tou-tefois, mi-2013 Chris a fait une autreannonce, promettant un avenir meil-leur : « Le développement de Una Rea-der démarrera à nouveau, mais avecplusieurs versions. »

Et comment va Pressboy ? Eh bien,il est disponible au téléchargement ;toutefois, je soupçonne que son déve-loppement n'est pas très actif. Lesévénements ont pris une tournuregênante : je suis devenu l'un de sesprincipaux contributeurs en déposantun bug sur Pressboy, qui ne fonc-tionnepas sousma version d'Ubuntu.

Et enfin Feedivore...

Eh bien, les nouvelles sont mau-

vaises. J'ai vraiment essayé de trou-ver l'application, mais tout ce que j'aitrouvé fut un vieux fil d'info de l'an-née dernière sur Reddit et une cap-ture d'écran.

J'ai aussi jeté un œil à la liste desapplications inscrites au « Showdown »et Feedivore n'y était pas. Il faut serendreàl'évidence,Feedivoreadisparu.

Ainsi, pendant que LightRead trouveun moyen de contourner l'arrêt deGoogle Reader, qu'Una doit achever sarésurrection et que Pressboy trouvede nouveaux contributeurs (et nevous méprenez pas, j'attends avecimpatience que tout cela se pro-duise), nous devons nous rabattre surla vieille garde : Akregator, Liferea etRSSOwl.

IL ÉTAIT UNE FOIS...

Akregator est intégré à KDE de-puis la version 3.4 aux alentours de2005.

Liferea a été créé le 3 juillet 2003.Lars Windolf, le chef de projet, aexpliqué la nécessité d'un tel clientRSS. « Le problème était que Straw et

Syndigator étaient trop « bogués » et,à l'époque, installer Python et sesbibliothèques associées, c'était l'enfer.Résoudre le problème des dépen-dances au moment de la compilationsemblait être lemeilleur choix. »

Par une étrange coïncidence, RSSOwla également démarré en juillet 2003.Il a été créée par Benjamin Pasero. Enjanvier 2005, il a été choisi commeprojet SourceForge dumois, signalantson arrivée en tant que grand lecteurde newsOpen Source.

INTERFACE UTILISATEUR

La plupart des lecteurs RSS ont uneinterface utilisateur traditionnelle entrois volets, qui ressemble à des clientsde messagerie (e-mail). La premièrecolonne est inévitablement le naviga-teur qui vous aide à sélectionner lessources des flux RSS. La deuxièmecolonne est divisée en deux parties :l'une donne une vue d'ensemble detoutes les news, tandis que la se-conde montre un flux en détail. Cetteinterface utilisateur, certes plutôt mo-notone, a néanmoins l'avantage d'avoirété testée et éprouvée, et elle fonc-tionne tout simplement.

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COMPARAISON DE LOGICIELS

Akregator (en haut à gauche),Liferea (en haut à droite) et RSSOwl(en bas à droite) ont tous une inter-face graphique en trois volets, maisavec des différences subtiles que jedécris ci-dessous.

Akregator a une simple barre d'ou-tils avec des options pour aller cher-cher un élément du flux sélectionnéou pour chercher tous les éléments.Vous pouvez également marquer unflux comme lu et aller de l'un à l'autre.Le navigateur intégré prend en chargela navigation par onglets et il estdiscret, vous permettant de visualiserconfortablement les nouvelles. La barrede recherche est aussi simple à uti-liser et vous permet de trouver faci-lement ce que vous recherchez.

Liferea offre une barre d'outils pluscomplète. Elle inclut des options pourcréer un nouvel abonnement, voirl'élément non lu suivant, marquer leséléments comme lus, mettre à jourtous les flux, et même faire des re-cherches dans les flux. Pour la plupartdes utilisateurs, ces contrôles sontsuffisants et, du coup, ils devront rare-ment naviguer dans le menu. C'estune conception intelligente. Le naviga-teur intégréprendégalement en chargeles onglets ; cependant, ce n'est pasaussi accessible ou rapide que le navi-gateur d'Akregator.

RSSOwl offre peut-être l'interfaceutilisateur la plus complexe. Commevous pouvez le voir dans la captured'écran, sa barre d'outils regorge de

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COMPARAISON DE LOGICIELSboutons et de menus déroulants ;toutefois, elle reste encore assez in-tuitive. Cette barre d'outils bien pleinea aussi son avantage : vous pouvezeffectuer presque toutes les actions(et pas seulement les plus basiques)sans jamais passer par la hiérarchiedes menus un peu confus. Si vouspréférez une barre d'outils plus mini-maliste, vous pouvez la personnaliser(Affichage > Personnaliser la barred'outils). En fin de compte, si je devaisrésumer l'interface graphique deRSSOwl en deuxmots, je dirais : « pourles utilisateurs avancés ».

EXPÉRIENCE UTILISATEUR ET

AUTRES FONCTIONNALITÉS

Akregator possède un excellentnavigateur intégré. Les onglets vouspermettent de garder plusieurs articlesouverts en même temps et, grâce auxcontrôles basiques du navigateur, lesnouvelles actualités sont bien misesen évidence. Akregator vise à être unsimple lecteur RSS ; il n'a pas beau-coup plus de fonctionnalités. Il n'y apas de dossiers intelligents ou d'op-tions de partage, mais la plupart desutilisateurs n'ont probablement pasbesoin de ces fonctionnalités dans descirconstances d'utilisation normales.Le manque de fonctionnalités ne nuitpas à Akregator ; en fait, il contribue à

souligner le fait qu'Akregator est unlogiciel simple, facile à utiliser en tantque lecteur RSS et parfait pour lesutilisateurs occasionnels.

Liferea offre une bonne expérienceen terme de visualisation. Sonnavigateur n'est pas aussi bon que ce-lui d'Akregator, mais il fonctionne bienet la possibilité d'ajouter des signetsest appréciée. Liferea vous permetégalement de définir des « Dossiersde recherche » et dispose d'optionsavancées de recherche qui incluent larecherche dans Twitter ou Reddit.com.Dans l'ensemble, Liferea remplit sonobjectif de fournir toutes les fonction-nalités de base à des utilisateurs quiveulent une interface simple, avec desfonctionnalités plus avancées cachéessous le capot.

Enfin , RSSOwl – je l'ai déjà dit,mais j'insiste et je signe : RSSOwl estun lecteur RSS pour les utilisateursexigeants et avancés. Bien sûr, il offreun affichage excellent, un navigateurpleinement fonctionnel et des op-tions de partage (y compris Facebook,Twitter , e-mail) qui seront appréciéespar tous les utilisateurs. Cependant,la majorité des fonctionnalités qu'iloffre, telles que la possibilité d'archiverdes news, un système d'étiquetage,une recherche à champs multiples etdes « bacs » de news couplées avec

des filtres rendant la mise en bacautomatique, sont clairement destinéesaux utilisateurs avancés.

CONCLUSION

Le choix d'un lecteur de flux RSSest très personnel. Cependant, je penseque Liferea reste un bon compromispour la majorité des utilisateurs. Avecson interface simple et sa barred'outils complète, Liferea ne requiertque du bon sens pour être utilisé,même si vous n'êtes pas un fin tech-nicien. Cependant, les fonctions commeles « dossiers de recherche » et les« bacs » de news seront grandementappréciés par les utilisateurs les plusexigeants.

Akregator est un excellent choixpour ceux qui souhaitent avoir uneexpérience de navigation plus fluideet qui n'ont pas besoin de fonctionsavancées telles celles qui sont men-tionnées ci-dessus. RSSOwl est parfaitpour les utilisateurs avancés qui sou-haitent mettre en place des systèmescomplexes pour se tenir au courant desactualités.

DANS UN AVENIR PROCHE

Avec LightRead, Pressboy et UnaReader à l'avant-garde de la révo-

lution du client RSS Linux, nous espé-rons avoir bientôt encore plus d'op-tions. Quand j'ai demandé à M. Win-dolf, chef du projet de Liferea, si laconcurrence l'inquiétait, il a répondu :« Il s'agit de concurrence dans le sensoù ils essaient de créer de meilleurslecteurs de flux RSS et d'y apporterd'autres usages. Mais comme noussommes tous des projets Open Source,il s'agit du plaisir d'apprendre denouvelles choses. » À un avenir plusouvert.

RÉSUMÉ - AKREGATOR

Les plus :• Interface utilisateur simple.• Très bonnavigateur intégré.

Lesmoins :• Manque de fonctionnalités avancéestelles que les dossiers automatiques,les options de partage, etc.• La barre d'outils n'a pas certainesoptions usuelles comme « Ajouter unnouvel abonnement ».

SiteWeb :http://kde.org/applications/internet/akregator/

Page 37: Full Circle Magazine #80

full circle magazine n° 80 37 sommaire ^

Tushar est un Indien de 17 ans qui aimeUbuntu / FOSS. Il programme en Javaet C + +, aime écrire et, plus récem-ment, fabrique des applications Android.Si vous avez apprécié cet article, son blogest à tusharbhargava.wordpress.compour plus d'articles.

COMPARAISON DE LOGICIELSRÉSUMÉ - LIFEREA

Les plus :• Interface utilisateur simple et intui-tive avec des options complètes dansla barre d'outils.• Fonctions avancées comme la créa-tion de dossiers intelligents et des bacsde presse.

Lesmoins :• Aucuneoption departage.• Les onglets du navigateur intégré nesont pas pratiques.

SiteWeb : http://lzone.de/liferea/

Note : au moment de la rédaction de cebillet, la nouvelle version de Liferea(1.10.0) n'était pas sortie ; j'ai donc basémon article sur une version plus anciennequi comportait de nombreuses imperfec-tions qui sont sans doute corrigées dé-sormais.

RÉSUMÉ - RSSOWL

Les plus :• Pléthore d'options, y compris un sys-tème d'archivage, recherche avancée,etc.• Options de partage parfaites pour lesplus « sociaux » d'entre nous.• Interface utilisateur flexible et per-sonnalisable.

Lesmoins :• Interface un peu compliquée par rap-port aux deux autres.• Consommebeaucoupdemémoire lorsde l'exécution, plante parfois.

SiteWeb : http://www.rssowl.org/

LE VAINQUEUR DE CETTE

COMPARAISON EST

Liferea !

VITE, MON HISTOIRE

par Andrea Fiorina

Je lis le Full Circle depuis le N°10 du FCM, ou à peu près, et c'esttoujours un plaisir quandunnouveau numéro est publié.

J'ai commencé à utiliser Linux en 2004, avec la première versiond'Ubuntu (j'ai encore le CD avec, écrit dessus, Ubuntu 4.10 !). Maisdepuis monmariage, je ne peux plus satisfairema curiosité en essayantde casser le système et apprendre ce qu'il ne faut pas faire. Et quandvous avez votre premier enfant (une fille), vous avez demoins enmoinsde temps libre. Mais je suis toujours curieux et, dès que je le peux, jepoursuismon apprentissage…

Récemment, j'ai prévu d'acheter un Raspberry PI pour configurer unpetit serveur FTP au bureau (nous sommes une très petite entreprisede seulement trois personnes et nous essayons de tout faire nous-mêmes, quand c'est possible, en utilisant des logiciels Open Sourcepour des raisons personnelles et financières). J'ai aussi prévu d'acheterun PCDuino afin de mettre en place un « Media Center » à la maison,d'installer un VPN entre ma maison et mon bureau et de trouver unesolution de planification de la sauvegarde à mon bureau, entre le petitserveurMint et les autres PC sousWindowsXP, 7 et Linux.

J'attends Noël pour acheter quoi que ce soit (ma femme m'atoujours dit que je ne peux rien acheter la veille de Noël). J'ai essayé desauvegarder mes PC, mais je ne peux pas gérer le rsync/Windows et j'yai renoncé après plusieurs nuits quasiment blanches et très peu derésultats.

Je me suis souvenu que Full Circle cherchait des trucs à publier(mêmedes lettres et des demandes) ; ceci est doncmonpremier pas.

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CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettrespeuvent êtremodifiées parmanque de place.

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LE FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !

Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscommedes lettres et les écrans debureauaidentàremplirlemagazine.

Lisez nos lignes directrices page24. Si vous vous y conformez, lesuccès est pratiquement garanti.Regardez ladernièrepage (den'im-porte quel numéro) pour accéderaux informations détaillées concer-nant l'envoi de vos contributions.

VOS BONNES RÉSOLUTIONS POUR L'ANNÉE2014

Je ne peux pas vous obliger à le faire, mais je voudraisque vous tous, vous me promettiez que vous prendrez

le temps d'écrire au moins un article pour le FCM en 2014.Au moment de la rédaction de celui-ci (mi-décembre 2013),j'ai très peu d'articles en réserve pour 2014 (certainementpas assez pour tenir jusqu'à mi-2014) et j'en ai assez dedevoir mendier des articles. J'aime vraiment créer le FCMpour vous, les lecteurs de par le monde, mais si je ne reçoisaucun article, il n'y aura rien à publier. S'il vous plaît, ne vousen remettez pas aux auteurs réguliers. Sans eux, ce maga-zine n'aurait jamais duré aussi longtemps.

Je tiens à remercier tous les auteurs réguliers (et ponc-tuels), les relecteurs et les équipes de traduction qui rendentnotremagazine possible.

Meilleurs vœux à vous tous pour 2014Ronnie

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QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez lemaximumdedétails sur votre problème.

Q Comment supprimer en toutesécurité Windows 8 et installer

Ubuntu ?

R Vous n'avez pas besoin de sup-primer Windows, il suffit d'instal-

ler Ubuntu à la place de celui-ci.

Cela dit, il serait peut-être prudentde garder Windows au cas où vousvoudriez revendre la machine à l'ave-nir. Il existe des outils Windows pourréduire la partition et vous pourriezainsi installer Ubuntu en double amor-çage. Ubuntu peut utiliser tout l'es-pace libre sur la partition Windows etvous ne perdriez que l'espace utiliséparWindows.

Q Quel logiciel suggérez-vous pourcopier des DVD et pour ripper ou

compresser desDVD ?

R Handbrake.

Q j'ai désinstallé accidentellementmon gestionnaire réseau, et je

n'arrive pas à le réinstaller. Commentinstaller le gestionnaire réseau ?

R Voyez ce lien : http://ubuntufo-rums.org/showthread.php?t=219

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TOP DES NOUVELLES

QUESTIONS SUR ASKUBUNTU

* Comment ajouter un événement aucalendrier Ubuntu ?http://goo.gl/wsDyjf

* Quelle distribution choisir lors dutéléchargement de Skype depuis sonsite officiel pourUbuntu 13.10 ?http://goo.gl/ljjjEL

* Comment lancer facilement un ser-veur Web dans n'importe quel réper-toire ?http://goo.gl/uAVNBm

* Comment supprimer de manièrerécursive tous les fichiers ayant unecertaine extension dans le dossier ac-tuel ?http://goo.gl/ytxfo6

* Une confusion avec la commandeprintf ?http://goo.gl/dsOJRt

* Envoyer un message à tous les uti-lisateurs :http://goo.gl/VdUP1v

* Changer automatiquement d'espacede travail :http://goo.gl/TkSZRb

* Comment optimiser Ubuntu pouréconomiser leplusd'énergiepossible ?http://goo.gl/zfljWT

* Commande pour convertir une chaînedemajuscules enminuscules :http://goo.gl/GIpf0r

* Quelle est la différence entre tousles différents types d'archives .tar ?http://goo.gl/WEobdy

* Faut-il s'inquiéter du ver Linux.Darl-loz ?http://goo.gl/R3h5j0

* Ubuntu 13.10 rencontre-t-il toujoursdes problèmes avec l'UEFI et Win-dows 8 ?http://goo.gl/dVeesb

TRUCS ET ASTUCES

ConnexionAndroid

J 'ai récemment achetémon premiersmartphone Android. Après avoir

compris comment envoyer et rece-voir des appels, je voulais ensuite met-tre un peu de musique sur le télé-phonepour l'écouterdans les transportsen commun.

Pour une raison mystérieuse, les dé-veloppeurs d'Android ont décidé qu'untéléphone ne devrait pas ressemblerà une clé USB quand on le connecte àl'ordinateur. Après avoir beaucoupcherché sur Google, j'ai trouvé quel-ques pages qui apportaient l'espoirque l'on puisse utiliser « mtp » pourtransférer des fichiers. Puis la ré-ponse correcte s'est affichée : Air-droid.

J'active donc le Wi-Fi de mon télé-phone, puis j'installe Airdroid à partirdu Play Store. Je démarre Airdroid.J'accède à web.airdroid.com sur monordinateur. Je vise le QR Code pré-sente sur la page Web et j'appuie sur« Scanner le codeQR».Whaou !

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Q & R

La page Web me montre l'espaceutilisé sur le stockage interne et lacarte SD du téléphone. Sur la gauche,on trouve des icônes pour la musique,les vidéos et les images, et plusieursautres encore. Je peux déplacer faci-lement la musique, les images et lesvidéos entre l'ordinateur et le télé-phone ; c'est exactement ce que jevoulais.

Et le bonheur ne s'arrête pas là : ily a aussi une icône pour les Contacts,où je peux ajouter et éditer les con-tacts en utilisant le clavier de mon PCau lieu du petit clavier virtuel minabledu téléphone.

Airdroid a d'autres fonctionnalitésque je n'ai pas explorées. Ce que j'aiutilisé me permet de dire : « C'est lameilleureapplicationde ladécennie. »

Après une longue carrière dans l'in-dustrie informatique, y compris unepériode comme rédacteur en chef deComputing Canada et Computer DealerNews, Gord est maintenant plus oumoins à la retraite.

DÈS LE MOIS PROCHAIN :FAILLES DE SÉCURITÉ

À partir du numéro 81 du FCM, Michael Boelen, déve-loppeur de logiciels Open Source et auteur de Rootkit

Hunter and Lynis (http://cisofy.com), répondra à vosquestions au sujet de la sécurité et des failles possibles.

Dans le FCM n° 81, il vousmontrera comment améliorerla sécurité de votre installation d'Ubuntu avec Lynis, puisrépondra à quelques-unes de vos questions.

Pas d'inquiétude, les Q&R continueront commed'habitude !

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

Que ferez-vous maintenant que vousavez survécu à « The Calamity » ?

Eh bien, je ne vous en voudrais pas sivous répondiez que vous alliez jouer àBastion sur Ubuntu. Bastion, pour unjoueur, est un jeu de rôle et d'actioncréé par SuperGiant Games et édité parWarner Bros Interactive Entertainment.Initialement publié pour « Xbox LiveArcade » en juillet 2011, Bastion a étédéployé sur Windows en août 2011.Bastion a même été publié comme uneapplication Web pour Google Chromeen décembre 2011. Puis, en mai 2012,Bastion a été porté sur Linux et Mac OSX. Depuis sa sortie initiale, Bastion a ététrès bien accueilli par la critique, et s'esttrès bien vendu sur chaque plate-formesur laquelle il a été déployé.

Pour jouer à Bastion, il vous suffitde le télécharger et de l'installer, soit àpartir de la Logithèque Ubuntu, soit viala plate-forme Steam. Si vous l'obtenezvia la Logithèque Ubuntu, il vous encoûtera un peu plus de 13 €, mais à peuprès 11€ sur Steam [Ndt : au momentoù l'article fut écrit]. Ayant économiséquelques sous en l'achetant sur Steam,vous pouvez ajouter la Bastion Sound-track (bande son officielle), pour 7 € deplus. (La bande son est aussi fortementrecommandée.) Après avoir installé le

jeu, vous voilà prêt à jouer.

Un aspect de Bastion que j'aimevraiment est que vous pouvez jouersoit avec une configuration souris +clavier, soit avec une manette de jeu.Au départ, je jouais avec une souris etun clavier. Si vous utilisez une souris etun clavier, vous allez utiliser les mou-vements ZQSD standards, la souris pourattaquer, et quelques autres touchespour des actions diverses comme ava-ler un médicament (une liqueur), ou unepotion magique, pour pouvoir exécuterdes mouvements, ou des coups, parti-culiers. Lorsque Steam est devenu dis-ponible pour Ubuntu en février 2013,

j'ai réinstallé le jeu et j'ai recommencé àpartir de zéro. J'ai aussi commencé àutiliser la manette de jeu Razer OnzaRZ06, qui, soit dit en passant, fonc-tionne très bien sous Ubuntu. Si vousutilisez une manette de jeu, alors vousallez utiliser le joystick analogique degauche pour vous déplacer et les bou-tons A-B-X-Y pour attaquer. Peu importel'option que vous allez choisir, lesactions seront identiques. Vous pouvezporter deux armes à la fois en plus d'unseul mouvement particulier. Vous pou-vez modifier votre choix d'armes et/oule choix des mouvements particulierset ce, à tout moment, tant que ce n'estpas au cours d'une phase de combat.

Pour effectuer les coups spéciaux, vousdevez consommer l'intégralité d'unepotion magique. Vous pouvez trans-porter jusqu'à trois potions magiqueset trois flacons de médicaments. Lesflacons de médicaments peuvent êtreremplis à plusieurs fontaines, mais il esttoujours sage d'être prudent et desavoir quand utiliser une potionmagiqueouun flacon demédicament.

Dans Bastion vous jouez le rôle du« Kid », qui se réveille de la « calamité »,pour constater que Caeldonia, son paysnatal, doit disparaître. Afin de redonnerà Caeldonia sa gloire d'antan, le « Kid »se déplace à travers diverses terres mul-ticolores et flottantes et doit récolterdifférents objets (des « Cores ») quidonneront du pouvoir au « Bastion » desorte qu'il puisse recréer la grande Cael-donia qui existait autrefois. Sur le che-min, vous devez collecter différentstypes d'armes, des élixirs puissants etexotiques, et apprendre différents coupsspéciaux qui amélioreront vos com-pétences de combat de sorte que vouspuissiez vaincre un large éventail d'en-nemis qui tenteront de vous empêcherde recueillir des Cores. Vous rencontrezégalement quelques personnages inté-ressants tout au long du chemin quiretournent au Bastion et interagissent

BBaassttiioonn

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JEUX UBUNTUavec le « Kid » pendant sa quête poursauver Caeldonia. Le plus important deces personnages est certainement unvieil homme nommé Rucks qui setrouve être également le narrateur del'histoire ainsi que le mentor de l'enfant(le Kid) qu'il va aider tout au long duchemin.

Lorsque vous progressez dans le jeu,les décors suspendus construisent despasserelles que vous pouvez prendre.Tout au long du jeu, vous rencontrerezdes graphismes parmi les plus beaux etles plus colorés que vous ayez jamaisvus. Les graphismes sont peints à lamain et sont vraiment uniques. Entre-temps, vous écoutez le narrateur contervotre histoire et chacun de vos gestessera commenté avec un sens de l'hu-mour délicieux. Quant au fond sonore,il s'agit de la meilleure bande son quej'ai pu écouter depuis plusieurs années.

Le jeu se sauvegarde automati-quement et sans problèmes, puis, sivous y jouez via Steam, vous aurez unsentiment de sécurité supplémentaire,sachant que votre progression est sau-vegardée avec la fonctionnalité « SteamCloud ». Cette fonction signifie quequel que soit l'ordinateur utilisé, vouspourrez librement télécharger le jeu ety jouer, tout en conservant votre niveauprécédent.

Côté machine, les exigences minimalessont :OS : Ubuntu 12.04.CPU : 1,7GHzouplus.Mémoire : 2 Goouplus.Carte vidéo : 512ModeVRAMouplus.Disque dur : 1,3 Go.

CONCLUSION

Je recommande vraiment ce jeu àtous. Depuis la première fois que j'y aijoué, je suis vraiment très impressionnépar ses graphismes. Il peut être appré-cié par les joueurs occasionnels commepar les ultra-gamers et que vous ayez 7ou 77 ans !

Les plus :••Les graphismes extraordinairement

colorés et peints à lamain.••Facile à jouer.••Conçu par un petit développeur indé-pendant.••Vous pouvez utiliser une souris + cla-vier ou unemanette de jeu.••Les exigences minimales pour la ma-chine sont relativement faibles.••Si vous aimez les jeux courts, celui-cipeut être terminé en une journée.••Lamusique est très agréable.••Le narrateur est drôle et se permetmême de se moquer de votre style dejeu !

Lesmoins :••Si vous êtes un puriste de FLOSS, cejeu n'est pas libre, mais vous pouvez yjouez avec des pilotes graphiques OpenSource.

••Si vous tenez compte du fait quele jeu puisse être terminé en moins de5 heures, payer plus de 8 euros peutvous sembler exagéré. Via Steam, ilcoûte près de 11 €.

Dans l'ensemble, je donne une notede 4 sur 5 pour ce jeu. Le prix élevé etle fait de pouvoir terminer ce jeu enmoins de 5 heures lui fait perdre unecinquième étoile. Au-delà de ces consi-dérations, c'est un très bon jeu et je luiaurais bien donné un 5 sur 5 s'il avaitété un peu plus long et un peu moinscher (10 € ?).

Oscar, diplômé de CSUN, est un direc-teur musical/enseignant, bêta testeur,rédacteurWikipedia, et contributeur desforums Ubuntu. Vous pouvez le contac-ter via : www.gplus.to/7bluehand ou pare-mail : [email protected]

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MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

J'habite au Bangladesh et j'utiliseUbuntu depuis la version 7.04. J'aimebien Linux ainsi que toutes les distri-butions dérivées telles que Mint, Bo-dhi, Xubuntu… J'utilise Ubuntu surmon PC de bureau mais j'ai installé

Linux Mint 15 Mate sur mon ordi-nateur portable.

J'ai créé un panneau supplémen-taire sur le côté droit du bureau danslequel j'ajoute les raccourcis de mes

applications, ce qui est très pratiqueet m'aide au quotidien. J'aime bienConky aussi, c'est un excellent outilmais n'est disponible que sous Linux.

Les caractéristiques de mon PC

sont : Toshiba Satellite C800D. Dual-core AMD E2-1800 APU avec RadeonHDGraphics. 2 GodeRAM.

SusantaBarman

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full circle magazine n° 80 45 sommaire ^

MON BUREAU

Je suis un utilisateur Ubuntu, à lamaison comme au travail, et ce depuisla version 8.04HardyHeron.

Au boulot, j'ai recyclé un vieux HPCompaq Deskpro DC5100 Intel Pen-tium IV à 3 Ghz, 3 Go de RAM et unecarte graphique Intel 915G. C'était un

vieux poste de travail sous XP. Ceposte tourne désormais sous Ubuntu12.04 avecUnity.

Le thème GTK utilisé est Malys-rough-right, idem pour le thème desfenêtres, pour les icônes c'est Malys-ex, pour les curseurs c'est Pulse-Glass

et pour leDock c'estDocky.

Grâce à Likewise Open j'ai pu don-ner à ce poste de travail un statut demembre de notre domaine WindowsActiveDirectory.

J'utilise Remmina pour gérer à dis-

tance les serveursWindows.

Ubuntu est idéal pour prolonger lavie des postes de travail initialementsous Windows XP et devenus obso-lètes.

BazGreenaway

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MON BUREAU

Asus F5VLportable.OS - Ubuntu 13.04.Résolution - 1280×800.Processeur - Intel (R) Core (TM) 2 DuoCPUT5750.

Carte graphique - ATI RadeonX2300.2GodeRam.Disque dur 320Go.

J'ai eu ce portable gratuitement, sans

disque dur. J'ai un iMac avec Mac OSX10.7.5, et l'ordinateur de bureau dema copine est sous Windows 8. J'aidécidé d'installer Ubuntu, évidemment,parce que nous aimons tous les deux

beaucoup travailler avecUbuntu.

Vitaly Rudenko

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full circle magazine n° 80 47 sommaire ^

MON BUREAU

J'ai un Dell XPS L502X. J'utiliseUbuntu depuis 2011. Le thème ins-tallé, ainsi que le pack d'icônes, estMoka. Sur le bureau, Terminator faittourner quatre fenêtres de terminal.

Affichage : 15.6” (39,6 cm) HD(1366×768) affichage WLED avecTrueLife™.

Processeur : 2e génération de pro-cesseurs Intel ® Core ™ i7-2670QM2,20 GHz avec Turbo Boost jusqu'à

3,10GHz.RAM : 4 Go 133 MHz DDR3

SDRAM.Disquedur : 750Go7200RPM.Carte graphique : 2 Go NVIDIA ®

GeForce®GT540MavecOptimus.

OS : Ubuntu 13.04 Raring Ringtail 64bits.

Muddassir Nazir

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full circle magazine n° 80 48 sommaire ^

CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder&[email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipeMarke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pournousenvoyervosarticlesenfrançaispour l'éditionfrançaise :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests dematériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 81Dernier délai :dimanche 12 janvier 2014.Date de parution :vendredi 27 janvier 2014.

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à :[email protected]

Google Currents - Installez l'application Google Currents sur vos appareils Android/Apple, recherchez « full circle » (dans l'appli) et vouspourrez ajouter les numéros 55 et plus. Sinon, vous pouvez cliquer sur les liens dans les pages de téléchargement du FCM.

La Logithèque Ubuntu - Vous pouvez obtenir le FCM aumoyen de la Logithèque : https://apps.ubuntu.com/cat/. Recherchez « full circle »,choisissez un numéro et cliquez sur le bouton télécharger.

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full Circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partageret à noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi queUbuntu Linux.

UbuntuOne - Il estmaintenant possible de faire livrer un numéro sur UbuntuOne, s'il vous reste de l'espace libre, en cliquant sur le bouton« Send toUbuntuOne » actuellement disponible dans les numéros 51 et plus.

Obtenir le Full Circle en français : http://www.fullcirclemag.fr/?pages/Numéros.

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