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Les mycotoxines Formation ONSSA 2016 A. Tantaoui Elaraki

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  • Les mycotoxines

    Formation ONSSA2016

    A. Tantaoui Elaraki

  • 16/10/2016 22

    L’ animateur

    � Spécialité: Microbiologie et Hygiène Alimentaires et Biotechnologie

    � Fonctions:- Ex. Professeur de l’Enseignement Supérieur (IAV Hassan II; SUP’AGRO)

    - Ex. Directeur de la Recherche (IAV)- Ex. Secrétaire Général CNCPRST- Ex. Directeur de SUP’AGRO

  • 16/10/2016 3

    � Sur les mycotoxines:- Thèse du 3e Cycle et Thèse d’Etat- Des dizaines de publications scientifiques

    - Auteur d’un ouvrage: « Les Mycotoxines, perspective marocaine »

    - Président de la Société Marocaine de Mycotoxicologie (créée en 2011)

  • 16/10/2016 4

    Les participants

    ?

  • 16/10/2016 55

    Données techniques

    � Support (numérique) distribué� Projection Data Show� Discussion sur cas concrets� Evaluation de la formation par les participants� Durée: 2 jours � Programmation: - 18-19/05/2016 (groupe 1)- 17-18/10/2016 (groupe 2)

  • 16/10/2016 66

    Objectifs

    � Bien comprendre la problématique générale des mycotoxines dans l’alimentation;

    � Connaître les produits les plus susceptibles àla contamination par les mycotoxines;

    � Être en mesure d’intervenir pour écarter du marché les produits suspects;

    � Être en mesure de conseiller pour minimiser le risque mycotoxines.

  • 16/10/2016 7

    Introduction générale

  • 16/10/2016 8

    � Champignons microscopiques= micromycètes = microorganismes fongiques

    � Deux formes:- forme unicellulaire: levures- forme filamenteuse (mycélienne): moisissures

  • 16/10/2016 99

    Levures

    bourgeonsbourgeonsbourgeonsbourgeons

    Cicatrices de Cicatrices de Cicatrices de Cicatrices de bourgeonnementbourgeonnementbourgeonnementbourgeonnement

  • 16/10/2016 1010

    Moisissures

  • 16/10/2016 11

    Mycéliums de moisissures en

    culture (milieu solide)

    Moisissure sur un fruit

  • 16/10/2016 12

    Aspect filamenteux (mycélien) d’une moisissure en culture

    Colonies d’une levure en culture

    blé moisi

  • 16/10/2016 13

    Micromycètes utilisés par l’Homme depuis longtemps

    - Levures: fermentations (pain, boissons alcoolisées, laits fermentés, etc.): Saccharomyces cerevisiaenotamment

    - Moisissures: affinage des fromages . Penicillium camemberti (fromages àcroûte moisie); . P. roqueforti (Roquefort et Bleus)

  • 16/10/2016 14

    Camembert, Brie, etc.

    Moisissure externe: Penicillium camemberti

  • 16/10/2016 15

    Roquefort et Bleus

    Moisissure interne: Penicillium roqueforti

  • 16/10/2016 16

    Moisissures agents d’altération

    - Souvent considérée sans danger pour la santé du consommateur

    - nuisance esthétique (aspect) et organoleptique (goût, odeur, couleur, etc.)

    - retombée commerciale

  • 16/10/2016 17

    Maladies cryptogamiques et attaque de produits alimentaires

    - aspects économiques (producteurs)- aspects organoleptiques (consommateur)

    Penicillium italicum

    Penicillium digitatum

  • 16/10/2016 18

    Historiquement, principaux liens avec la santé:

    - Ergotisme (Europe depuis l’Antiquité)- ATA (Aleucie Toxique Alimentaire) dans l’ex-URSS (années 30 et 40 du XXè siècle)

  • 16/10/2016 19

    Développements

    - Découverte des aflatoxines (1960-61)- Développement des recherches- Invention du mot mycotoxine- Les mycotoxines: désormais menace permanente pour la santé publique

  • 16/10/2016 20

    Problème universel

    - Grande diversité biologique des moisissures

    - Aptitude à s’adapter à des conditions écologiques très variées

    - On en trouve sous toutes les latitudes- Aucune région du Monde n’est épargnée

  • 16/10/2016 21

    Au Maroc

    - Climat chaud et humide (surtout près des côtes) favorable aux moisissures

    - Souvent conditions de stockage défectueuses

    - Denrées importées: conditions de transport (bateau) et de stockage

    - Habitudes et pratiques aggravantes

  • 16/10/2016 22

    Pratiques aggravantes

    - Consommation de produits moisis: noix (prix), figues sèches (goût?)

    - Trituration tardive des olives (maâsras traditionnelles)

    - Distribution de pain moisi au bétail (laitier)

  • 16/10/2016 23

    Principaux aspects étudiés

    � Partie I- Problématique générale des mycotoxines dans l’alimentation

    � Partie II- Facteurs conditionnant la production des mycotoxines

    � Partie III- Devenir des mycotoxines au cours des traitements technologiques

    � Partie IV- Contamination des denrées alimentaires au Maroc

  • 16/10/2016 24

    Partie I

    Problématique générale des mycotoxines dans l’alimentation

  • 16/10/2016 25

    Définitions et historique

  • 16/10/2016 26

    De mykes (grec): champignon et toxicum (latin ): poison

    Mycotoxine?

  • 16/10/2016 27

    Mycotoxines: substances de faible poids moléculaire produites par les

    moisissures dans les denrées alimentaires et douées d’une

    toxicité spécifique pour l’Homme et/ou les animaux

  • 16/10/2016 28

    Mycotoxines: substances de faible poids moléculaire produites par les

    moisissures dans les denrées alimentaires et douées d’une

    toxicité spécifique pour l’Homme et/ou les animaux

    Peuvent accessoirement être aussi toxiques pour les microorganismes et/ou les plantes

  • 16/10/2016 29

    Diffèrent des autres toxines fongiques

    � Les toxines des champignons vénéneux sont protéiques:

    - poids moléculaire élevé

    - plus ou moins thermolabiles

  • 16/10/2016 30

    Diffèrent des toxines bactériennes

    � Les exotoxines bactériennes (ex.: toxine botulique) sont protéiques (très thermolabiles)

    � Les endotoxines bactériennes (ex.: toxines de Salmonelles) sont des lipoprotéines (assez thermolabiles)

  • 16/10/2016 31

    - Diffèrent des phytotoxines:. Produites par des champignons. Actives seulement sur les plantes

    - Diffèrent des antibiotiques:. Actifs seulement sur les bactéries. Exemple: Pénicillines produites par des espèces de Penicillium

  • 16/10/2016 32

    Mycotoxicose ?

    Mycotoxicose: syndrome spécifique provoqué par l’ingestion d’une

    mycotoxine; non infectieuse et non contagieuse (même si aspect

    épidémique), contrairement à mycose

  • 16/10/2016 33

    Mycotoxicose ?

    Mycotoxicose: syndrome spécifique provoqué par l’ingestion d’une

    mycotoxine; non infectieuse et non contagieuse (même si aspect

    épidémique), contrairement à mycose

    Parfois par inhalation ou contact (peau)Mycotoxicose ≠ Mycose

  • 16/10/2016 34

    Historique

  • 16/10/2016 35

    Ergotisme

    � Décrit depuis l’Antiquité� Symptômes: hallucinations, gangrènes des extrémités (arrêt de l'irrigation sanguine) suivies de mort

    � 40.000 personnes tuées en Aquitaine (France) fin du Xè siècle

    � Derniers cas rapportés en 1926 (ex- URSS) et 1951 (France)

  • 16/10/2016 36

    Ergotisme: feu de la Saint Antoineou Mal des Ard ents

  • 16/10/2016 3737

  • 16/10/2016 38

    Agent causal

    - 1777: responsabilité reconnue du pain fait avec de la farine de seigle

    - Ce seigle était atteint par l'ergot du seigle dû à un champignon:

    Claviceps purpurea

  • 16/10/2016 39

    Claviceps purpurea sur

    seigle

  • 16/10/2016 40

    Claviceps

    purpurea sur blé

  • 16/10/2016 41

    ATA (Aleucie Toxique Alimentaire)

    - Attaque de la moelle osseuse

    - Nombreux décès en Europe de l’Est (ex-URSS, années 1930 et 1940), Europe centrale, Etats-Unis, Finlande et Chine.

    - Mycotoxines responsables: trichothécènes, produits par des Fusarium

  • 16/10/2016 42

    Découverte des aflatoxines

    - UK (période de Noël 1960): 100000 dindes et canards tués;

    - Turkey-X disease (maladie X du dindon);

    - Farine d’arachide (Brésil):. spores d’ Aspergillus flavus. substance toxique associée

  • 16/10/2016 43

    Découverte des aflatoxines

    - UK (période de Noël 1960): 100000 dindes et canards tués;

    - Turkey-X disease (maladie X du dindon);

    - Farine d’arachide (Brésil):. spores d’ Aspergillus flavus. substance toxique associée

    Aflatoxine

  • 16/10/2016 44

    Nouvelle orientation

    - Aspergillus flavus, considérée comme une moisissure banale, s’est révélée extrêmement dangereuse

    - Depuis, on a découvert des centaines d’autres mycotoxines

    - Toutes les moisissures doivent être suspectées

  • 16/10/2016 45

    Nature chimique des mycotoxines

  • 16/10/2016 46

    - Très variable

    - Parfois plusieurs variantes chimiques formant un groupe de mycotoxines. Exemples: . les aflatoxines; . les fumonisines; . les trichothécènes

  • 16/10/2016 47

    Principales Aflatoxines

  • 16/10/2016 48

    Ochratoxines

  • 16/10/2016 49

    Citrinine

  • 16/10/2016 50

    Patuline

  • 16/10/2016 51

    Zéaralénone

  • 16/10/2016 52

    Nivanlénol et Déoxynivalénol

  • 16/10/2016 53

    T2-Toxine

  • 16/10/2016 54

    Fumonisines

  • 16/10/2016 55

    Conditions d’apparition des mycotoxines

  • 16/10/2016 56

    � Facteurs liés à la moisissure� Facteurs liés au substrat� Facteurs lés à l’environnement

  • 16/10/2016 57

    Facteurs liés à la moisissure

    - Principaux genres fongiques: Aspergillus, Penicillium & Fusarium

    - Dans un genre donné, espèces toxinogènes et espèces non toxinogènes

    - Une espèce toxinogène peut produire une ou plusieurs mycotoxines

  • 16/10/2016 58

    - Une mycotoxine peut être produite par une ou plusieurs espèces

    - Au sein d’une espèce toxinogène, très grande variation dans la production d’une toxine donnée (on peut même trouver des souches non productrices)

  • 16/10/2016 59

    Facteurs liés au substrat

    - Composition du substrat très importante: nutriments nécessaires àcroissance et toxinogenèse

    - toxinogenèse plus exigeante que croissance (Aflatoxine et Zinc chez Aspergillus flavus)

    - Activité de l’eau (aw)- pH

  • 16/10/2016 60

    - La plupart des denrées alimentaires sont susceptibles d’héberger une ou plusieurs moisissures toxinogènes et d’être le siège de la production de mycotoxines

    - Les plus exposées: céréales, légumineuses, fruits secs, fruits frais

  • 16/10/2016 61

    Facteurs lés à l’environnement

    - Humidité relative de l’air: plus elle est élevée, plus il y a risque

    - Température: température minimale et optimale pour la synthèse de chaque mycotoxine (≠ températures croissance)

    - Oxygénation: nécessaire (meilleure conservation sous atmosphère contrôlée)

  • 16/10/2016 62

    - Maîtrise nécessaire des conditions de transport et de stockage des produits alimentaires

    - La présence d’une moisissure, même toxinogène, n’implique pas forcément la présence de sa (ses) mycotoxine(s)

  • 16/10/2016 63

    Présence des mycotoxines dans l’alimentation humaine et animale

  • 16/10/2016 64

    Alimentation humaine

    � Contamination directe: mycotoxine(s) produite(s) par la (les) moisissure(s) directement sur l’aliment:

    - fruits secs (ou séchés): arachides, pistaches, amandes, noix, figues sèches, etc.

    - fruits frais: pommes, poires, fraises, etc.

  • 16/10/2016 65

    � Contamination résiduelle: mycotoxine(s) produite(s) sur la matière première ayant servi à préparer l’aliment; aliment avec toxine(s) parfois sans la (les) moisissure(s) correspondante(s):

    - huile brute obtenue à partir de graines oléagineuses ou d’olives moisies

    - jus préparé à partir de fruits moisis:pommes, fraises, etc.

    - farines de céréales

  • 16/10/2016 66

    � Contamination indirecte (secondaire): mycotoxines dans produits d’origine animale suite à l’ingestion par les animaux d’aliments contaminés :

    - Lait - Œufs- Viandes - Abats

  • 16/10/2016 67

    Alimentation animale

    � Risque élevé car: - peu de méfiance vis-à-vis de la présence de moisissures sur les fourrages

    - tourteaux de graines oléagineuses chargées en mycotoxines et visiblement indemnes

    - pain moisi distribué au bétail

  • 16/10/2016 68

    Effets des traitements technologiques

    � Traitements thermiques, effet limité:- destruction partielle de l’aflatoxine M1 dans le lait par pasteurisation et stérilisation

    - idem patuline dans jus de pomme- grillage des arachides (150°C, 30mn): destruction de 60 à 80% de l’aflatoxine

  • 16/10/2016 69

    � Fermentations

    - lactique: aucune destruction de l’aflatoxine M1 dans le yaourt

    - alcoolique: destruction partielle des aflatoxines en panification

  • 16/10/2016 70

    Opérations d’extraction et de séparation

    � Répartition inégale dans l’extrait et le résidu:

    - graines oléagineuses et olive: passage faible dans huile, concentration dans tourteau et grignon

    - céréales: répartition variable entre farine et son (selon divers paramètres)

  • 16/10/2016 71

    Conséquences

  • 16/10/2016 72

    Conséquences sanitaires

    � Les intoxications varient en nature et en gravité:

    - la sensibilité d’un individu dépend de l’espèce, de l’âge, du sexe, de l’état nutritionnel et physiologique, etc.

    - dose et durée d’exposition: on distingue intoxication aiguë et intoxication chronique

  • 16/10/2016 73

    � Mycotoxicose aiguë:- due à l’ingestion en un temps court de fortes doses de mycotoxine

    - symptômes variés selon les mycotoxines et les espèces touchées

    - beaucoup plus fréquente chez les animaux que chez l’Homme

  • 16/10/2016 74

    � Mycotoxicose chronique:- due à l’ingestion répétée, sur longues périodes de temps, de doses infimes (effet cumulatif)

    - Certaines toxines provoquent des cancers (prévalence du cancer primitif du foie corrélée à la contamination des aliments par les aflatoxines)

  • 16/10/2016 75

    Mycotoxines

    Encéphalomalacie

    Fumonisine

    Fusarium moniliforme

    Cancer

    Aflatoxines

    Aspergillus flavus

    Hémorragie poumon et cerveau

    Patuline

    Plusieurs espèces

    Hémorragie du foie

    Rubratoxine

    Penicillium rubrum

    Troubles intestinaux

    Austidiol

    Aspergillus ustus

    Activité trémorgène

    Penitrème

    Penicillium crustosum

    Nécrose hépatique

    Stérigmatocystine

    Aspergillus versicolor

    Syndrome de la bave

    Slaframine

    Rhizoctonia leguminicola

    Néphrotoxicité

    Ochratoxine

    Plusieurs espèces

    Œstrogène

    Zéaralénone

    F. graminearum

    Diversité dessyndromes

    mycotoxiques

  • 16/10/2016 76

    Effets sanitaires des principales

    mycotoxines

    Peut être cancérigène chez l’Homme, incidences sur la production porcine

    Zéaralénone

    Cancer, lésions rénales, autres effets dommageables chez le porc et la volaille

    Ochratoxine A

    Soupçonnées de provoquer le cancer de l’œsophage chez l’Homme, des maladies chevalines, porcines et aviaires

    Fumonisines

    Affections rénales chez l’Homme et le porcCitrinine

    Toxicoses aiguës chez l’Homme, troubles internes, inhibition de croissance chez le porc, autres effets

    Déoxynivalénol

    Effets cancérigènes et autres effets dommageables pour l’Homme, la volaille, le bétail

    Aflatoxines

    Risques pour la santéMycotoxines

  • 16/10/2016 77

    Conséquences économiques

    � Au niveau national ou local- pertes directes: denrées alimentaires écartées de la consommation humaine ou animale (niveau de contamination supérieur aux limites)

    - mort d’animaux par intoxication aiguë- baisse de performances zootechniques:

    ralentissement de croissance, échec de la prophylaxie, altérations des fonctions de la reproduction, troubles de la

    fertilité, chute de ponte, etc.

  • 16/10/2016 78

    � Au niveau international- la découverte des mycotoxines a modifié les règles des échanges commerciaux à l’international

    - beaucoup de pays (ou communautés) ont instauré des législations sévères pour se protéger

    - parfois aspects politiques (ex.: USA-Iran)

  • 16/10/2016 79

    Moyens de lutte

  • 16/10/2016 80

    Détoxification

    � Traitement chimique des denrées (aliments du bétail) pour détruire les mycotoxines:

    - coûteux;- pas toujours efficace; - odeurs désagréables, etc.

  • 16/10/2016 81

    Adsorption (fixation) des mycotoxines

    � Ajout de substances (argiles, corps bactériens ou parois bactériennes) aux aliments du bétail:

    - fixent les toxines par adsorption;- éliminées avec les matières fécales; - efficacité limitée;- coût supplémentaire

  • 16/10/2016 82

    Triage

    � Triage sévère des grains ou fruits moisis:

    - même minoritaires, ils peuvent suffire àrelever le taux de contamination d’un lot

    - exemple: une graine d’arachide sur 1000 à 10000 graines peut suffire pour que le tourteau obtenu après extraction de l’huile contienne une quantitédétectable d’aflatoxines

  • 16/10/2016 83

    Prévention

    � Bloquer développement des moisissures et synthèse des toxines:

    - variétés de plantes résistantes;- amélioration des pratiques culturales et des conditions de récolte;

    - utilisation d’antifongiques;- surveillance des conditions de transport et de stockage (température et humidité notamment)

  • 16/10/2016 84

    Partie II

    Facteurs conditionnant la production

    des mycotoxines

  • 16/10/2016 85

    Introduction- Les moisissures peuvent proliférer là où la

    matière organique est disponible et oùl’humidité et la température sont suffisantes

    - Dissémination généralement à l’aide de spores sexuées ou asexuées (différents types)

    - Croissance: germination des spores, élongation et ramification des filaments mycéliens, puis sporulation

  • 16/10/2016 86

    Ascospores

    asque

    ascospores

  • 16/10/2016 87

    Basidiospores

    Remarque: surtout chez les champignons macroscopiques

  • 16/10/2016 88

    Zygospores

    zygospore

  • 16/10/2016 89

    - Sur produits végétaux, croissance fongique et synthèse de toxines ont souvent lieu:

    . pendant le transport

    . au stockage,

    . mais aussi parfois avant récolte

  • 16/10/2016 90

    - Sur produits végétaux, croissance fongique et synthèse de toxines ont souvent lieu:

    . pendant le transport

    . au stockage,

    . mais aussi parfois avant récolte

    Voir cas des céréales

  • 16/10/2016 91

    Claviceps purpurea

    Sclerotiniasclerotiorum

    Rhizoctonialeguminicola

    Helianthosporiumbiseptatum

    Alternaria

    Cladosporium

    Verticillium

    Septoria

    P. islandicum

    P. citrinum

    P. rubrum

    P. citreoviride

    P. cyclopium

    P. viridicatum

    P. urticae

    P. verruculosum

    P. puberulum

    P. expansum

    P. rugulosum

    P. palitans

    P. roquefortii

    A. paras

    iticus

    A. ochra

    ceus

    A. cla

    vatus

    A. fum

    igatus

    A. rub

    rum

    A. chevalieri

    A. nig

    er

    A. gla

    ucus

    F. tricinctum

    F. nivale

    F. monilifor

    me

    Ch. globos

    um

    Pithomyces chartarumStachybotrys atra

    Periconia minutissimaF. sporotrichioidesCladosporium sp.Alternaria longipes

    Ch. globosum

    Dendrochium toxicumMyrothecium verrucariaTrichothecium roseumTrichoderma viride

    AbsidiaMucor

    Rhizopus

    F. graminearum

    Aspergillus flavus

    Flore du champ

    Flore de stockage

    Flore d’altération avancée

    A.: Aspergillus Ch.: ChaetomiumF.: Fusarium

    P.: Penicillium

    Différentes flores

    fongiques des céréales

  • 16/10/2016 92

    Exemples d’attaques fongiquesau champ

    Aspergillus flavus sur maïs

    Fusarium sur blé

  • 16/10/2016 93

    moisissures sur céréales (et dérivés) après récolte

  • 16/10/2016 94

    Fruits frais moisis

  • 16/10/2016 95

    Fruits secs moisis

  • 16/10/2016 96

    - La toxinogenèse (synthèse des mycotoxines) est un métabolisme secondaire

    - Les conditions les plus favorables à la croissance fongique ne sont pas les plus propices à la toxinogenèse

  • 16/10/2016 97

    � Paramètres gouvernant croissance et toxinogenèse:

    - Paramètres liés à la moisissure- Paramètres liés au milieu (substrat)- Paramètres liés à l’environnement

  • 16/10/2016 98

    Paramètres liés à la moisissure

  • 16/10/2016 99

    Genres

    Clavicepsintérêt historique

    Byssochlamys, Alternaria, Chaetomium, Paecilomyces,

    Rhizopus, Myrothecium, Phomopsis, Trichothecium, Stachybotrys,

    Trichoderma, Monascus

    Autres genres

    Aspergillus, Penicillium, FusariumGenres majeurs

  • 16/10/2016 100

    Penicillium

    citrinum

    Penicillium

    verrucosum

    Penicillium

  • 16/10/2016 101

    Aspergillus

    Têtes conidiennes

    d’Aspergillus

    a: monsériée

    b: bisériée

    Aspergillus sp.

    Aspergillus flavus

    Aspergillus ochraceus

  • 16/10/2016 102

    Fusarium

    Macroconidies (MC)

    et microconidies (mc)

    de Fusarium

    Fusarium verticilloides

    Fusarium moniliforme

    MCmc

  • 16/10/2016 103

    Espèces

    P. verrucosumPenicillium

    A. ochraceus, A. melleus, A. niger, A. sulphureus, A. carbonarius, A. auricomus, A. glaucus, A. alliaceus

    AspergillusOchraotoxineA

    F. anthophilum, F. dlamini, F. napiforme, F. nygamai, F. proliferatum, F. verticillioides

    FusariumFumonisines

    A. flavus, A. parasiticus, A. bombycis, A. pseudotamarii, A. ochraceoroseus

    AspergillusAflatoxines

    Espèces Genres Toxines

  • 16/10/2016 104

    Espèces (suite)

    P. variotiPaecylomyces

    B. fulva, B. niveaByssoochlamys

    P. expansum, P. diplodomycola, P. sclerotigenum, P. paneum, P. griseofulvum, P. carneum, etc.

    Penicillium

    A. clavi, A. terreusAspergillusPatuline

    M. ruber, M. purpureusMonascus

    P. citrinum, P. expansum, P. verrucosum, etc.

    Penicillium

    A. terreus, A. niveus, A. oryzaeAspergillusCitrinine

    Espèces Genres Toxines

  • 16/10/2016 105

    Espèces (suite)

    A. flavus, A. oryzae, A. pseudotamarii, A. tamarii

    Aspergillus

    F. acuminatum, F. equiseti, F. sambucinum, F. semitectum, F. sporotrichioides

    FusariumT2-Toxine

    P. griseofulvum, P. commune, P. diplodomycola, P. camemberti, P. palitans, P. aurantiogriseum

    Penicillium

    Acide cyclo-piazonique

    F. crookwellense, F. culmorum, F. semitectum, F. graminearum

    FusariumZéaralénone

    Espèces Genres Toxines

  • 16/10/2016 106

    Espèces toxinogènes de Fusarium

    Produisent au moins une mycotoxine chacune15 autres

    F. poae

    F. graminearum

    F. acuminatum

    F. verticillioides

    F. sporotrichioides

    FB1MONZEAHT2-Toxine

    T2-Toxine

    DONEspèces

    DON: Déoxynivalénol; ZEA: Zéaralénone; MON: Moniliformine; FB1: Fumonisine B1

    Mycotoxine produite

  • 16/10/2016 107

    Mycotoxines « émergentes » de Fusarium

    - Enniatines: essentiellement ENA

    ENA1 ENBENB1

    - Fusaroproliférine- Beauvéricine

  • 16/10/2016 108

    Fusarioses

    Pertes estimées (blé et orge) aux USA: 2,9 milliards de Dollars / an

  • 16/10/2016 109

    - 35 molécules d’ENs ont été isolées,

    dont essentiellement A, A1, B, B1

    - Activité biologique: phytotoxique.

    Fusarium tricinctum

    Fusarium avenaceum

    hexadepsipeptide

    Enniatines (ENs)

  • 16/10/2016 110

    - Espèces de Fusarium et Beauveria bassiana.

    - Induit une fragmentation de l’ADN.

    - Activité antibactérienne

    Beauvéricine (BEA)

    Fusarium proliferatum

    Fusarium poae

  • 16/10/2016 111

    - Activité biologique contre Artemia salina

    - Cytotoxique: lignes cellulaires des Lymphocytes B

    - Tératogène

    Fusaroproliférine (FUS)

    Fusarium subglutinans

  • 16/10/2016 112

    Autres espèces toxinogènes

    P. roqueforti

    Acide pénicillique, roquefortine, isofumigaclavines A et B, PR toxine, acide cyclopiazonique

    P. camemberti

    PénitrèmeP. crustosumPenicillium

    Stratoxines, rodicines, verrucarines, atranones

    S. atra (S. chartarum)

    Stachybotrys

    Toxines Espèces Genres

  • 16/10/2016 113

    Souches

    - Grande variabilité de l’intensité de toxinogenèse d’une souche à l’autre

    - Pourcentage de souches d’A. flavusproduisant les aflatoxines:. Zone tropicale (Afrique, Amérique Latine): 44%. Maghreb: 23,6%. Europe: 17,9%

  • 16/10/2016 114

    8,50,065,57,110,65,7

    1042,8471918588

    10719537910772

    ArachideSojaMaïsBléRiz

    Sorgho

    NRRL 3145NRRL 2999NRRL 3000Souches

    Variabilité du pouvoir toxinogène entre les souches d’une même espèce fongique: cas d’Aspergillus parasiticus(aflatoxines totales en µg/g)

  • 16/10/2016 115

    - Une souche d’A. flavus peut produire plus d’aflatoxines qu’une autre sur un milieu donné et moins sur un autre milieu

    - Au sein d’une espèce réputée toxinogène, présence possible de souches non toxinogènes

    - Un substrat moisi avec espèce toxinogène ne contient pas forcément la (les) toxine(s) correspondante(s)

  • 16/10/2016 116

    Paramètres liés au substrat

  • 16/10/2016 117

    Denrées « sensibles »

    - Contamination directe par les aflatoxines concerne surtout céréales, graines oléagineuses, légumineuses, fruits frais, fruits secs (ou séchés)

    - Confirmation expérimentale: inoculation de souches toxinogènes et comparaison des quantités de toxines produites

  • 16/10/2016 118

    Maïs Blé

    Riz MaïsFusaroproliférineF. subglutinans

    Blé, orgeMaïs Fumonisine B1F. verticillioidesF. proliferatum

    Olive Riz Plusieurs A. altenata

    LégumineusesCéréales P. verrucosum

    Céréales Légumineuses

    Olive Blé

    Ochratoxine A

    A. ochraceus

    OliveRizAflatoxines A. flavus

    Substrat -Substrat +Toxines Espèces

    +: le plus favorable; -: le moins favorable

  • 16/10/2016 119

    Effet de la nature du substrat sur la production des aflatoxines par Aspergillus parasiticus (aflatoxines totales en µg/g)

    5,7 5,57,10,06

    8847192,8

    72537919

    SorghoMaïsBléSoja

    8,510,6

    104185

    107107

    ArachideRiz

    NRRL 3145NRRL 2999NRRL 3000

  • 16/10/2016 120

    Principaux paramètres liés au substrat

    - Disponibilité des nutriments- Taux d’humidité et activité de l’eau (aw)

    - pH- Présence d’inhibiteurs naturels- Autres facteurs

  • 16/10/2016 121

    Disponibilité des nutriments

    - Rapport protéines/carbohydrates élevé ne permet pas synthèse de patuline sur céréales par P. roqueforti

    - Production d’OTA sur orge par A. ochraceuset P. verrucosum positivement corrélée au taux de protéines

    - Forte production d’OTA avec glucose ou saccharose, faible avec d’autres sucres

    - Zinc nécessaire à synthèse des aflatoxines par A. flavus

  • 16/10/2016 122

    Humidité du substrat et activité de l’eau

    - Taux d’humidité (teneur en eau): pourcentage d’eau dans la composition globale

    - Activité de l’eau (aw: activity of water): rapport du nombre de molécules d’eau libre sur le nombre total des molécules d’eau

  • 16/10/2016 123

    Humidité du substrat et activité de l’eau

    - Taux d’humidité (teneur en eau): pourcentage d’eau dans la composition globale

    - Activité de l’eau (aw: activity of water): rapport du nombre de molécules d’eau libre sur le nombre total des molécules d’eau

    aw=Pression de vapeur du milieu

    Pression de vapeur de l’eau

  • 16/10/2016 124

    - aw pour la croissance des moisissures, en général: entre 0,70 et 0,99

    - Chaque espèce exige une activité de l’eau (aw) minimale pour sa croissance

    - Chaque espèce a aussi une aw optimale de croissance

  • 16/10/2016 125

    o Espèces hygrophiles: exigent aw élevées (surtout bactéries + quelques moisissures)

    o Espèces osmophiles ou osmotolérantes: adaptées aux faibles aw dues aux fortes concentrations en sucres (surtout levures)

    o Espèces xérophiles ou xérotolérantes: adaptées aux milieux relativement secs (surtout moisissures)

    o Espèces halophiles ou halotolérantes: adaptées aux faibles aw dues aux fortes concentrations en sel (espèces de bactéries + espèces de moisissures)

  • 16/10/2016 126

    o Surtout xérophiles ou xérotolérantes: adaptées aux milieux relativement secs

    o Quelques espèces hygrophiles: exigent awélevées

    o Quelques espèces halophiles ou halotolérantes: adaptées aux faibles awdues aux fortes concentrations en sel

    Donc, les moisissures

  • 16/10/2016 127

    Aw min. (en moyenne)

    Bactéries : 0,90-0,91Levures : 0,88

    Moisissures : 0,80

    Bac. halophiles : 0,75Mois. xérophiles : 0,65Lev. osmophiles : 0,60

    Aw min. (cert. espèces)

    Candida utilis : 0,94Mucor spinosus :0,93

    Candida zeylanoides: 0,90Aspergillus glaucus : 0,70

    A. echinulatus : 0,64Saccharomyces rouxii : 0,62

  • 16/10/2016 128

    Aw min. (en moyenne)

    Bactéries : 0,90-0,91Levures : 0,88

    Moisissures : 0,80

    Bac. halophiles : 0,75Mois. xérophiles : 0,65Lev. osmophiles : 0,60

    Aw min. (cert. espèces)

    Candida utilis : 0,94Mucor spinosus :0,93

    Candida zeylanoides: 0,90Aspergillus glaucus : 0,70

    A. echinulatus : 0,64Saccharomyces rouxii : 0,62

    Minimum absolu: 0,60

  • 16/10/2016 129

    � Farines de blé 13-15� Riz 13-15� Légumes déshydratés 14-20� Amidon 18� Fruits déshydratés 18-25

    � Viande dégraissée séchée 15� Lait en poudre entier 8� Œuf entier déshydraté 10-11

    Teneur critique: « alarm water content »

    à 20°C, HR de l’air: 70% (en %)

  • 16/10/2016 130

    Isotherme d’adsorption:courbe des teneurs en eau en fonction de l’activité de l’eau à une température donnée, quand le produit est en phase de réhumidification (HR de l’air >100 aw)

    Isotherme de désorption:courbe des teneurs en eau en fonction de l’activité de l’eau à une température donnée, quand le produit est en phase de séchage (HR de l’air

  • 16/10/2016 131

    20

    18

    16

    14

    12

    10

    0,7 0,8 0,9

    Sorption

    Désorption 1

    Activité de l’eau

    Teneur en

    eau (%)

    Bactéries

    Levures osmophiles

    Levures

    Moisissures xérotolérantes

    Moisissures hygrophiles

    Isothermes de sorptiondu blé vers 20°C et zones

    d’activitédes différentescatégories de

    micro-organismes

  • 16/10/2016 132

    � Les moisissures de stockage peuvent se contenter d’aw relativement faibles

    � Les levures viennent ensuite

    � Les bactéries sont les plus exigeantes en eau libre

  • 16/10/2016 133

    1,000,950,850,70 0,900,800,75aw

    xérophiles

    hygrophiles

    mésophiles

    A. restrictus A. glaucusA. versicolor

    A. ochraceus

    A. flavusA. nidulans

    P. cyclopiumP. viridicatumP. expansum

    A. fumigatus

    Cladosporium cladosporioides

    Stachybotrys atraFusarium sppMucorales

    Aspergillus

    PenicilliumAutres dontFusarium

    Moisissures xérophiles ou xérotolérantes

  • 16/10/2016 134

    Moisissures xérophiles ou xérotolérantes (suite)

    50

    100

    43210 Temps (mois)

    Croissance pondérale (% du maximum)

    aw0,98

    aw0,90

    aw0,85

    aw0,80

    aw 0,70

    Effet de l’activité de l’eau des grains sur la croissance d’Aspergillus

    candidus*

    * Moisissure xérotolérante très commune sur céréales

  • 16/10/2016 135

    Moisissures xérophiles ou xérotolérantes (suite)

    � Conséquences: plus l’aw des grains est faible:

    o Plus vitesse de croissance faible (pente de la phase exponentielle)

    o Plus niveau maximum atteint en phase stationnaire réduit

    o Plus phase de latence longue: pas d’altération microbienne apparente

  • 16/10/2016 136

    50

    100

    43210 Temps (mois)

    Croissance pondérale (% du maximum)

    aw0,98

    aw0,90

    aw0,85

    aw0,80

    aw 0,70

    Limite de la phase de latence

    Vitesse de croissance

    Niveau maximum de la phase stationnaire

    Effets de l’aw des grains sur les paramètres de croissance des micro-organismes (exemple d’Aspergillus candidus)

    Moisissures xérophiles ou xérotolérantes (suite)

  • 16/10/2016 137

    20

    18

    16

    14

    12

    10

    0,7 0,8 0,9

    Sorption

    Désorption 1

    Activité de l’eau

    Teneur en

    eau (%)

    Levures osmophiles

    Moisissures xérotolérantes

    Cas d’Aspergillus glaucus(xérotolérante)

  • 16/10/2016 138

    20

    18

    16

    14

    12

    10

    0,7 0,8 0,9

    Sorption

    Désorption 1

    Activité de l’eau

    Teneur en

    eau (%)

    Levures osmophiles

    Moisissures xérotolérantes

    Une humidité de 16% (aw de 0,78 à 20-25°C) ne permet pas de stopper le développement des moisissures xérotolérantes

    (Aspergillus glaucus) Une aw de 0,70 ralentit nettement la croissance, d’où une

    conservation de plusieurs mois

  • 16/10/2016 139

    � Le développement, même lent, des moisissures, s’accompagne de production d’eau métabolique; l’awtendra donc à s’élever (la température aussi: « hot spot »)

    Remarque

  • 16/10/2016 140

    � Le développement, même lent, des moisissures, s’accompagne de production d’eau métabolique; l’awtendra donc à s’élever (la température aussi: « hot spot »)

    Risque de développement d’espèces plus exigeantes en eau

    Remarque

  • 16/10/2016 141

    � Le développement, même lent, des moisissures, s’accompagne de production d’eau métabolique; l’awtendra donc à s’élever (la température aussi: « hot spot »)

    Risque de développement d’espèces plus exigeantes en eau

    Altération visible et irréversible des grains

    Remarque

  • 16/10/2016 142

    0,83-0,870,800,88

    0,97-0,990,99

    0,70-0,750,70

    0,85-0,880,85-0,88

    0,91

    AflatoxinesAflatoxinesOchratoxinesAc.pénicillique

    Patuline

    A. flavus

    A. parasiticus

    A. ochraceus

    A. ochraceus

    P. expansum

    Aw min de toxinogenèse

    Aw min de croissance

    MycotoxineMoisissure

    Activité de l’eau minimale: toxinogenèsegénéralement plus exigeante que croissance

  • 16/10/2016 143

    En réalité, plusieurs cas de figures

    0,95-0,99-0,95-0,99-A. carbonarius

    0,99-0,93-0,95-A. niger

    0,98-0,98-A. alliaceus

    0,95-0,990,80-0,900,95-0,990,77-0,85A. ochraceus

    0,90-0,990,83-085OTA-0,80-0,85P. verrucosum

    0,98---A. parasiticus

    0,95-0,980,80-0,82AFs0,990,80-0,83A. flavus

    aw optaw minToxineaw optaw min

    ToxinogenèseCroissance

    AFs: aflatoxines; OTA: ochratoxine A; min: minimum; opt: optimum

  • 16/10/2016 144

    0,97-ZEA--F. oxysporum

    0,97-ZEA0,98-0,990,90F. culmorum

    0,980,95NIV

    0,97-0,990,95DON

    0,97-0,990,95NIV

    0,97-0,990,95DON

    0,97-ZEA0,98-0,990,90F. graminearum

    0,97--0,90F. proliferatum

    0,97-FB1-0,90F. verticillioides

    aw optaw minToxine aw optaw min

    ToxinogenèseCroissance Espèces

    DON: Déoxynivalénol; FB1: Fumonisine B1; NIV: Nivalénol; ZEA: Zéaralénone; min: minimum; opt: optimum

  • 16/10/2016 145

    L’influence de l’humidité dépend de la température

    20-30°C, 10j, infection inchangée, taux de toxines > 6mg/kg37°C, 10j: moisissure disparueTaux de toxines inchangé (initial)

    2 mg/kgF. graminearum(80% des grains)

    27%

    20-30°C, 10j, infection 42-60%NIV+DON > 2mg/kg37°C, 10j: moisissure disparueTaux de toxines inchangé (initial)

  • 16/10/2016 146

    Aucune apparition de mycotoxine après 10 mois25 ou 30°C

    13% (aw=0,734)Riz

    Détérioration fongique sévère au bout de 3 mois

    30°C

    Se conserve très bien pendant un an

    15°C

    15%Maïs

    Etat de la conservationTempérature Teneur en eau

    Produit

  • 16/10/2016 147

    Influence du pH

    - croissance des moisissures de pH 3 à8, opt ≈ 5

    - en général Penicillium poussent à des pH plus bas que Aspergillus et Fusarium

    - pH a moins d’impact que température et aw, mais il existe des interférences

  • 16/10/2016 148

    Interférence température/pH

    6,55

    5 à 6,512

    3,5 à 6,525

    Zonze de pH pour croissance et toxinogenèse maximales

    Température (°C)

    Croissance et production de patuline par Penicillium patulum

  • 16/10/2016 149

    Effet du pH sur proportions relatives des aflatoxines par A. parasiticus

    AFB1/AFG1 = 0,5pH 5,5

    AFB1/AFG1 = 3pH 3,5Deuxièmeétude

    Plus d’AFs du groupe G

    pH initial > 6

    Plus d’AFs du groupe B

    pH initial < 6Première étude

    AFs: aflatoxines; AFB1: aflatoxine B1; AFG1: aflatoxine G1

  • 16/10/2016 150

    Présence d’inhibiteurs naturels

    - Oleuropéine (composé phénolique amer des olives) inhibe croissance des Aspergillus et synthèse des aflatoxines

    - Tyrosol et acide cafféique (issus de décomposition des composés phénoliques des olives) inhibent croissance fongique

  • 16/10/2016 151

    - Huiles essentielles des épices et plantes aromatiques: fort potentiel antifongique

    - Acides gras présents naturellement dans aliments (hydrolyse des lipides) inhibiteurs pour les moisissures

  • 16/10/2016 152

    Autres facteurs liés au substrat

    - Système de culture des céréales: diminution de la contamination en mycotoxines dans les cultures biologiques (effet des traitements antifongiques); mais controversé

    - Stress hydrique des plantes en cours de culture: plus de mycotoxines

    - Effet de la variété cultivée: moins de fumonisine dans maïs transgénique (amélioration moins nette pour aflatoxines)

  • 16/10/2016 153

    - Attaques d’insectes: plus de croissance fongique et plus de toxines

    - Brisures des grains et des cosses des fruits secs (arachides, noix, pistaches, etc.): idem

    - Blessures des fruits et des olives: idem

  • 16/10/2016 154

    � Les enveloppes externes du caryopse du blé : substrat moins favorable au développement des moisissures que les couches profondes

  • 16/10/2016 155

    � Les enveloppes externes du caryopse du blé : substrat moins favorable au développement des moisissures que les couches profondes

    Pour une humidité de 17,5-18%:

    - Grain entier (enveloppes intactes): visiblement moisi après 15 à 20 jours

    - Grain « pelé » (enveloppes altérées mécaniquement): visiblement moisi en 5 à 6 jours

  • 16/10/2016 156

    Paramètres liés à l’environnement

  • 16/10/2016 157

    La température

    - Les moisissures peuvent proliférer et produire leurs mycotoxines dans des éventails très larges de température

    - A toutes les étapes de la production et de la manutention (y compris réfrigération), le risque de moisissure existe

    - Certaines espèces (dans les genres Penicillium et Fusarium): croissance à des températures négatives et synthèse de toxines à 0°C

  • 16/10/2016 158

    8-1010-13120-412

  • 16/10/2016 159

    25250PAT3525-2 à -3P. expansum

    41312041200P. verrucosum

    3720153730-3710A. carbonarius

    -30--30-A. alliaceus

    373112

    OTA

    3724-378A. ochraceus

    4025-3012AFs4332-3310A. flavus, A. parasiticus

    maxoptminToxmaxoptmin

    ToxinogenèseCroissance Espèce

    AFs: aflatoxines; OTA: ochratoxine A; PAT: patuline; Tox: toxinemin: minimum; opt: optimum; max: maximum;

  • 16/10/2016 160

    3715-3010FB137304F. verticillioidesF. proliferatum

    -15-a-DON

    -20-NIV

    -28-DON31210F. culmorum

    -15-a-DON

    -20-NIV

    -28-DON

    -20-ZEA-24-26-F. graminearum

    maxoptminToxmaxoptmin

    ToxinogenèseCroissance Espèce

    DON: Déoxynivalénol; FB1: Fumonisine B1; NIV: Nivalénol; ZEA: Zéaralénone; Tox: toxine; min: minimum; opt: optimum; max: maximum;

  • 16/10/2016 161

    - Zone de température permettant la croissance généralement plus étendue que celle permettant la toxinogenèse

    - Variations cycliques de température (cycles de 12h entre 15 et 25; ou 15 et 30°C): plus de ZEA et DON par F. graminearum que maintien àtempérature constante

  • 16/10/2016 162

    Oxygénation et atmosphère contrôlée

    - Les moisissures sont aérobies (celles des aliments sont aérobies strictes)

    - Prévention significative de la synthèse des toxines sous atmosphère contrôlée

  • 16/10/2016 163

    - Sachets polyéthylène avec CO2/N2(différents rapports), et sachets polypropylène (58% CO2 et 42% N2): inhibition de synthèse de patuline par P. expansum sur pommes

    - Substances chimiques capables d’absorber l’O2 dans emballage (atmosphère à moins de 0,01% d’O2): inhibition totale de croissance d’A. flavus et de synthèse des aflatoxines

  • 16/10/2016 164

    - Attention!- Moins de 1% d’O2 peut suffire à la croissance des moisissures

    - Pour de nombreuses espèces, la croissance linéaire n’est divisée par 2 qu’avec moins de 0,14% d’O2

    - Production d’aflatoxines par A. flavussur cacahuètes sous atmosphère contrôlée (taux résiduel en O2)

  • 16/10/2016 165

    � Conservation de grains semi-humides (20% environ) possible sous atmosphère neutre (anaérobiose)

    � Inconvénient: perte du pouvoir germinatif

    � Réservée aux céréales destinées àdes usages particuliers: alimentation animale, amidonnerie, etc.

  • 16/10/2016 166

    �Si HR de l’air > 100 aw de l’aliment, l’aliment absorbe de l’eau

    �Pour les produits à aw faible (céréales, légumineuses, épices, etc.), l’aw peut devenir favorable aux moisissures

    �La température joue un rôle important dans l’échange d’humidité et dans la croissance elle-même

    �Importance de la ventilation

    Humidité relative de l’air

  • 16/10/2016 167

    - Dans les produits en grains (céréales, légumineuses, épices entières, etc.), les moisissures utilisent la vapeur d’eau présente entre les grains

    Absence de ces toxines après 10 mois à 25 et à 30°C

    HR de l’air 73,5%

    Présence d’aflatoxine B1, de citrinine et d’ochratoxine A après 8 à 10 semaines

    HR de l’air 75%Riz

    stocké

  • 16/10/2016 168

    Taux d’humidité (%) atteints dans différentes conditions de température et d’humidité relative de l’air

    30,0*28,0*

    22,0*21,8*

    14,09,2

    11,67,0

    9,96,8

    28-3110-11

    Cumin

    23,0*22,5*

    16,0*13,2

    12,612,4

    10,611,0

    9,09,9

    28-3110-11

    Riz

    9080705030

    Humidité relative de l’air (%)Tempé-rature(°C)Produit

    * : moisissure visible

  • 16/10/2016 169

    Interactions biologiques

    � Arthropodes (insectes et mites)à l’origine de l’altération fongique des céréales

  • 16/10/2016 170

    - activité métabolique: élévation de température et humidité autour des grains

    - assurent dissémination des spores qui utilisent les nutriments des excréments des arthropodes

  • 16/10/2016 171

    - Présence d’insectes ravageurs dans maïs stockés accentue le développement fongique et la toxinogenèse

    - Plus forte accumulation de toxines dans le maïs conventionnel que dans le maïs transgénique rendu génétiquement plus résistant aux insectes

  • 16/10/2016 172

    � Autres microorganismes

    - Bactéries lactiques: inhibition de croissance et effets controversés sur toxinogenèse

    - Explication: pH acide et compétition nutritionnelle?

  • 16/10/2016 173

    - Autres espèces de moisissures, soit:. Inhibition de la croissance mais pas de la

    toxinogenèse. Inhibition simultanée de croissance et de

    toxinogenèse (cette inhibition varie avec température)

    - Souches non toxinogènes réduisent toxinogenèse de souches toxinogènesde la même espèce (A. flavus et AFs)

  • 16/10/2016 174

    +++++++++

    +++++++-+

    +--+++--+

    Humiditérapidité de séchageréhumidificationhumidité relative

    TempératureEndommagement mécaniqueBroyage des grains« Hot spots »Temps

    Au stockage

    A la récolte

    Au champ

    FACTEURS PHYSIQUES

    +: a un effet -: n’a pas d’effet

    Récapitulatif

  • 16/10/2016 175

    +++++

    -----

    --+++

    CO2O2Nature du substratNutrition minéraleTraitements chimiques

    Au stockage

    A la récolte

    Au champ

    FACTEURS CHIMIQUES

    +: a un effet -: n’a pas d’effet

    Récapitulatif

  • 16/10/2016 176

    +++++++

    -----+-

    +++++++

    Variété de planteStress (plante)Vecteurs invertébrésInfection fongiqueSouche fongiqueCharge de sporesÉcosystème microbien

    Au stockage

    A la récolte

    Au champ

    FACTEURS BIOLOGIQUES

    +: a un effet -: n’a pas d’effet

    Récapitulatif

  • 16/10/2016 177

    Conclusion

    - Conditions de toxinogenèse plus restrictives que conditions de croissance fongique

    - Des souches appartenant à une espèce réputée toxinogène peuvent être non toxinogènes

  • 16/10/2016 178

    Conclusion

    - Conditions de toxinogenèse plus restrictives que conditions de croissance fongique

    - Des souches appartenant à une espèce réputée toxinogène peuvent être non toxinogènes

    Une denrée moisie n’est pas forcément contaminée par des mycotoxines

  • 16/10/2016 179

    Espèce nontoxinogène

    MoisissureEspèce

    toxinogène Souchetoxinogène

    Souche non toxinogène

    Substratdéfavorable

    Substratfavorable

    Environt

    défavorable Environt

    favorable

    Traitementstechnologiques

    Aliment moisi sansmycotoxines

    Aliment sain

    Aliment moisi avecmycotoxines

    Consommation humaine ou animale

    Aliment non moisi avecmycotoxines

  • 16/10/2016 180

    Partie III

    Devenir des mycotoxines au cours des

    traitements technologiques

  • 16/10/2016 181

    Introduction

  • 16/10/2016 182

    - Les matières premières (MP) des IAA peuvent être contaminées par les mycotoxines:. MP végétales généralement directement

    contaminées. MP animales souillées suite à l’ingestion,

    par les animaux, d’aliments contaminés

    - Que deviennent ces mycotoxines au cours des traitements technologiques?

  • 16/10/2016 183

    Contamination indirecte des aliments d’origine animale

  • 16/10/2016 184

    - Transformation des mycotoxines dans l’organisme animal (métabolisation)

    - Rejets : fèces, urine, salive, lait, œufs (toxines telles quelles ou transformées)

    - Accumulation dans des organes: foie, reins, etc. (toxines telles quelles ou transformées)

  • 16/10/2016 185

    Distribution d’une mycotoxine et de ses métabolites dans l’organisme

    SangT+M

    Œuf T+M

    Rein T+M

    Lait T+M

    MuscleT+M

    Autres Viscères

    T+M Foie

    T M

    Aliment T Fèces TTube digestif T(destruction ?)

    Urine T+MT: mycotoxineM: métabolite

  • 16/10/2016 186

    Contamination des denrées d’origine animale

    - Lait- Œufs

    - Viandes - Abats

  • 16/10/2016 187

    Métabolisation des mycotoxines (exemple: Aflatoxine)

    �Chez la vache, l’AFB1 (tourteaux d'arachides, de maïs, etc.) partiellement transformée dans le foie en plusieurs métabolites

    �L’AFM1 (Milk aflatoxin) est excrétée dans le lait.

    FoieAflatoxine M1

    Aflatoxine B 2a

    Aflatoxine R 0(Aflatoxicol)

    Aflatoxine B1

  • 16/10/2016 188

    Métabolisation de l’aflatoxine B1 (alimentation) en aflatoxine M1 (rejetée dans le lait)

  • 16/10/2016 189

    ZEA; α– ou β-zéaralénolZéralénone (ZEA)

    De-époxydéoxynivalénol (DOM-1)Déoxynivalénol (DON)

    T2; HT2; acétyl HT2-toxinesT2-Toxine

    OTA; OTαOchratoxine A (OTA)

    GM2aG2a

    M2aB2a

    GM2G2

    GM1G1

    M2B2

    M1; B2a; R0; M4; Q1B1Aflatoxines

    Principales formes rejetées Mycotoxine absorbée

  • 16/10/2016 190

    Dose orale unique 920 mg

    0,0001 (dose totale < 4ng/ml)

    DON + DOM-1Déoxynivalénol(DON)

    -0,01ZEAZéaralénone(ZEA)

    Autre essai: 160 ppb

    0,2 (conc. max: 35 ppb)

    T2 toxine + métabolites

    T2-Toxine

    Chèvres; 5mg de toxine/kg

    0,026OTA

    Vaches, 11 semaines

    0OTA et OTαOchratoxine A (OTA)

    Limites: 0,17 à6,2%

    1-3 (en moyenne)

    Aflatoxine M1Aflatoxine B1

    Observations Taux de rejet (%)

    Formes rejetées

    Mycotoxine ingérée

    Taux de rejet des mycotoxines dans le lait

  • 16/10/2016 191

    Rejet d’aflatoxines dans les différentes fractions de l’œuf (en µg/g) après ingestion d’une dose unique (11,26 mg)

    12,478,268,873,23Membrane

    7,316,436,425,10Jaune

    -5,257,724,98Blanc

    48h24h14h10h

    Temps d’ovipositionTemps après

    ovulationFraction

  • 16/10/2016 192

    Taux d’ochratoxine A détectés dans les œufs de poule ayant ingéré la toxine

    * Moyenne de 6 poules

    1,9 +0,3

    5,7 +2,0

    3,7 +2,5

    4,7 + 2,7

    Blanc Jaune Blanc Jaune Niveau de contamination*

    (ppb)

    5,0 ppm0,5 ppm

    Taux d’ochratoxine A dans l’alimentation

  • 16/10/2016 193

    Effets des traitements technologiques

  • 16/10/2016 194

    � Effets des opérations unitaires- Les traitements thermiques- Le froid- Opérations d’extraction et de séparation- Les fermentations- L’irradiation

    � Procédés technologiques complexes - Panification- Raffinage des huiles- Fromagerie

  • 16/10/2016 195

    Effets des opérations unitaires

  • 16/10/2016 196

    Les traitements thermiques

  • 16/10/2016 197

    - à l’état sec, les aflatoxines stables jusqu’à leur point de fusion et peuvent résister plusieurs heures à150°C

    - La pression peut améliorer le taux de destruction:. Riz cuit sous pression: 70% de destruction. Riz cuit sans pression: 50% de destruction

  • 16/10/2016 198

    Effets des traitements thermiques

    Réd° 83-87,5%Autoclavage, 3hOTACéréales

    Stables Stables Détruits

    120°C180°C210°C, 30-40 min

    DON, T2 toxine

    -

    Résiste Cuisson ZEACéréales

    Résiste Ébullition, 90 minDONMoût de brasserie

    Réd° 50-70%Grillage (sec ou à l’huile)AFs

    Réd° 10%100°CAFB1Arachides

    Résultat Traitement Toxine Produit

    AFB1: aflatoxine B1; AFs: aflatoxines; DON: Déoxynivalénol; OTA: ochratoxine A; ZEA: zéaralénone

  • 16/10/2016 199

    Stabilité thermique de l’aflatoxine M1 dans le lait (différentes expériences)

    Barèmes de pasteurisation

    Taux de destruction (%)

    62°C-30 min70°C-30 min71°C-40 sec72°C-45 sec74°C-30 min75°C-40 sec77°C-16 sec80°C-45 sec

    0 à 350

    28,9+11a; 6 à 13b4540120

    0 à 64

    Total 0 à 64

    a: lait artificiellement contaminé; b: lait naturellement contaminé.

    Explications:

    - barèmes variés

    - contamination naturelle ou artificielle

    - méthodes d’analyse

  • 16/10/2016 200

    Barèmes de pasteurisation

    Taux de destruction (%)

    62°C-30 min70°C-30 min71°C-40 sec72°C-45 sec74°C-30 min75°C-40 sec77°C-16 sec80°C-45 sec

    0 à 350

    28,9+11a; 6 à 13b4540120

    0 à 64

    Total 0 à 64

    a: lait artificiellement contaminé; b: lait naturellement contaminé.

    Explications:

    - barèmes variés

    - contamination naturelle ou artificielle

    - méthodes d’analyse

    Conséquence: présence d’aflatoxine M1 danslaits pasteurisés du

    commerce!!!

  • 16/10/2016 201

    Effet du froid

  • 16/10/2016 202

    (aflatoxine M1 dans le lait)

    40120

    060- 18Congélation

    11-251-35

    806

    4040

    Réfrigération

    Taux de réduction (%)

    Durée (j) Température (°C)

    Traitement

  • 16/10/2016 203

    Extraction, séparation

  • 16/10/2016 204

    AFB1: aflatoxine B1; AFM1: aflatoxine M1; AME: Alternariol Méthyl Ether; AOH: alternariol; AT: acide ténuazonique; OTA: ochratoxine A; ZEA: zéaralénone

    Résultats variables selon céréale, toxine, mouture (sèche ou humide), etc.

    AFB1; OTA; ZEA; T-2 toxine

    Mouture Céréales

    Huile: très peu

    Grignon: majorité

    AFB1; OTA; AME; AOH

    Olives

    Huile: 0-traces

    Tourteau: 3 présentes

    AOH; AME; AT

    Graines de tournesol

    Huile brute 1-15

    Tourteau 85-99

    AFs

    Trituration

    Graines oléagineuses

    Cail. Égoutté14-80

    Lactosérum 20-86

    Égouttage Caillé de fromagerie

    Crème 5,5-25

    Lait écrémé75-94,5AFM1

    Écrémage Lait

    Répartition (%)Toxine Opération Mat. Prem.

  • 16/10/2016 205

    Répartition dans l’industrie des céréales

    Répartition similaire entre son et farine

    Sèche OTABlé, orge

    Germe: 6-12% des 3AFB1: 39-42% dans parties solubles et 20-38% dans fibresZEA: 49-56% dans gluten et 17-26% dans parties solublesT2: 64-70% dans parties solubles

    Humide AFB1; ZEA;

    T2-toxineMaïs

    Enveloppes: 5-31%Germe: 30-49%

    Maïs

    Spécialement dans sonsèche AFB1

    Riz, blé

    RésultatsMoutureToxines Produit

    AFB1: aflatoxine B1; OTA: ochratoxine A; ZEA: zéaralénone

  • 16/10/2016 206

    Concentration similaire dans farine et sonOchratoxine AOrge, blé

    Concentration dans farine augmente avec taux d’extraction (maximum dans son)

    Aflatoxine B1Blé dur

    Son 95; riz poli 5Aflatoxine B1Riz

    Enveloppes 5-31; Farine de son 7-12; Germe 30-49; « Grits » 3-6;

    Farine à faible taux de lipides 2-3; Farine à taux de lipides élevé 14-15

    Aflatoxine B1Maïs

    Céréale Mycotoxine Distribution (%)

    Distribution des mycotoxines; mouture sèche

  • 16/10/2016 207

    Effet des fermentations

  • 16/10/2016 208

    � Fermentation lactique

    � Fermentation alcoolique

  • 16/10/2016 209

    Laits fermentés et leurs ferments

    100%Lben

    58%Culture de Lac. diacetylactis

    100%AFM1 (5µg/l)

    Culture de Lactococcus lactis

    Réduction AFB1 (art.)

    AucuneYaourt

    Très faibleCulture de Lactobacillusbulgaricus

    Très faible

    AFM1

    Culture de Streptococcusthermophilus

    Réduction Toxine Milieu

    AFB1: aflatoxine B1; AFM1: aflatoxine M1; art.: contamination artificielle

  • 16/10/2016 210

    Réduction de l’AFB1 par des bactéries lactiques

    (milieu MRS liquide; pH 6,5; 30°C)

    44,89Lb. rhamnosus

    22,28Lb. casei

    20,26Lb. lactis

    5,21Lb. plantarum

    4,46Lactobacillus brevis

    2,15Leuconostoc mesenteroides

    1,80Pediococcus acidilactici

    Taux maximal de réduction (%)Espèce

  • 16/10/2016 211

    Lactobacillus rhamnosus:- Est très active sur les aflatoxines- Réduit instantanément les taux:. d’ochratoxine A. de zéaralénone. d’α-zéaralénol

  • 16/10/2016 212

    Mécanismes d’action des bactéries lactiques

    � Transformation biochimique

    AFB2a (non toxique)AFB1Bactéries du yaourt

    Aflatoxicol (moins toxique) + AFB2a (non toxique)

    AFB1Lactococcus lactis

    Formes de transformationToxine Bactéries

    AFB1: aflatoxine B1; AFB2a: aflatoxine B2a

  • 16/10/2016 213

    � Fixation sur la paroi des bactéries:- Plusieurs souches de Lactobacillus,

    Lactococcus et Bifidobacterium (24h; 37°C): fixation d’AFB1 (5,6 à 59,7%)

    - Fixation sur paroi de Lb. casei et Lb. lactisrapide et réversible (lavage)

    - Fixation sur Lb. rhamnosus par complexation avec peptidoglycane de la paroi

  • 16/10/2016 214

    Fermentation alcoolique

    Red° 0% après 7 j de fermentation avec Saccharomyces cerevisiae

    Blé, orgeDON

    Orge: 0,1-0,92 µg/kgBière: 0,03-0,1 µg/lBière

    Orge OTA

    100%Cidre Jus de pommePAT

    92%AFG1

    79%Pâte au levain traditionnel

    Farine AFB1

    35%AFB1

    22%Pâte fermentéeFarine

    DON

    RéductionProduit finiSubstratToxine

    AFB1: aflatoxine B1; AFG1: aflatoxine G1; DON: Déoxynivalénol; OTA: ochratoxine A; PAT: patuline

  • 16/10/2016 215

    Fermentation alcoolique

    Red° 0% après 7 j de fermentation avec Saccharomyces cerevisiae

    Blé, orgeDON

    Orge: 0,1-0,92 µg/kgBière: 0,03-0,1 µg/lBière

    Orge OTA

    100%Cidre Jus de pommePAT

    92%AFG1

    79%Pâte au levain traditionnel

    Farine AFB1

    35%AFB1

    22%Pâte fermentéeFarine

    DON

    RéductionProduit finiSubstratToxine

    AFB1: aflatoxine B1; AFG1: aflatoxine G1; DON: Déoxynivalénol; OTA: ochratoxine A; PAT: patuline

  • 16/10/2016 216

    Fermentations (récapitulation)

    AFB1: aflatoxine B1; AFG1: aflatoxine G1; AFM1: aflatoxine M1; DON: Déoxynivalénol; FB1: fumonisine B1; OTA: ochratoxine A; PAT: patuline

    Réduction 79/92%AFB1/1FG1Levain tradit°

    Réduction 22%DON

    Réduction 35% AFB1Alcoolique Pain

    Sans effetForte stabilité

    DONOTA; FB1

    Bière

    Disparition PATAlcoolique

    Jus (pomme)

    Disparition AFM1Lactique (lben)

    Sans effetRéduction

    AFM1AFB1

    Lactique (yaourt)Lait

    Résultat Toxines Fermentation Produit

  • 16/10/2016 217

    Effet de l’irradiation

  • 16/10/2016 218

    - Radiations actives sur les moisissures, moins sur toxines déjàprésentes

    - Traitement 6 à 10 kGy: pas d’effet sur DON dans l’orge

    - Traitement 5 à 10 Mrad: réduction partielle des Afs dans les aliments

  • 16/10/2016 219

    Effets des procédés technologiques complexes

  • 16/10/2016 220

    Panification

    - Étapes de la panification: mélange des ingrédients, pétrissage, fermentation, cuisson

    - L’ensemble du processus n’élimine pas totalement les toxines présentes

  • 16/10/2016 221

    - DON: . Réduction 22% par fermentation. Réduction 44% dans produits finis

    - AFB1:. Taux de récupération dans farine: 40-66%. Taux de récupération dans la pâte: 10-20% . Taux de récupération dans le pain: 10-20%. Donc: effet de la cuisson nul

  • 16/10/2016 222

    Taux de réduction des AFs (%) aux

    différentes étapes de la panification

    Après ferment°

    Avant ferment°

    87,385,815,054,573,9AFG1

    87,786,315,352,571,2AFB1

    Globale FermentationPétrissage Mélange Toxine

    AFB1: aflatoxine B1 AFG1: aflatoxine G1

  • 16/10/2016 223

    Schéma général du raffinage des

    huiles alimentaires brutes

    Raffinage des huiles

    Huile brute

    Huile neutre

    Huile raffinée

    DémucilaginationNeutralisation

    Décoloration

    Désodorisation

    Huile blanchie Décirage (tournesol)

    Pâtes de neutral°

    Cires

    Terres décolo-rantes usagées

  • 16/10/2016 224

    - Neutralisation à la soude: destruction de la plus grande partie des AFs

    - Décoloration: destruction complémentaire

    - Mais: parfois résidus importants de toxines dans les huiles raffinées

  • 16/10/2016 225

    Résidus d’aflatoxines dans huiles raffinées

    Réduction de la contamination par le raffinage; mais huiles raffinées pouvant contenir jusqu’à2000 ppb!

    Huiles de sésame, de germe de maïs, d’olive

    28200Après raffinage

    956618236Avant raffinageHuile de son de

    riz

    Maximum (ppb)

    Moyenne (ppb)

    Minimum (ppb)

  • 16/10/2016 226

    Résidus d’aflatoxines dans huiles raffinées

    Réduction de la contamination par le raffinage; mais huiles raffinées pouvant contenir jusqu’à2000 ppb!

    Huiles de sésame, de germe de maïs, d’olive

    28200Après raffinage

    956618236Avant raffinageHuile de son de

    riz

    Maximum (ppb)

    Moyenne (ppb)

    Minimum (ppb)

    Attention! L’huile d’olive

    est généralement consommée brute (vierge)

  • 16/10/2016 227

    Fabrication des fromages

  • 16/10/2016 228228

    Lait

    Caillé

    Lactosérum Caillé égoutté

    Coagulation

    Egouttage

    Affinage

    Fromage frais

    Fromage affiné

    Vente

    Schéma général de la fabrication des

    fromages

  • 16/10/2016 229

    Coagulation

    - Coagulation grâce à l’action de la présure, souvent combinée à l’acidification par les bactéries lactiques

    - Effet des bactéries lactiques (déjà vu)- Effet de la présure: aucun - Chauffage au cours du caillage: réduction

    de l’AFM1- Chauffage du caillé: pas d’effet

  • 16/10/2016 230

    Égouttage et traitement du caillé

    - Répartition de l’AFM1 entre lactosérum et caillé égoutté très variable selon les cas (14 à 80% retenus dans le caillé)

    - Lavage du caillé: élimination partielle de l’AFM1

    - Salage en saumure: faible réduction de l’AFM1

  • 16/10/2016 231

    - Quantité totale d’AFM1 dans le fromage plus faible que celle initialement présente dans le lait (20 à 65%)

    - Concentration du fromage en AFM1 toujours supérieure à celle du lait de départ (effet de concentration)

  • 16/10/2016 232

    Concentration de l’AFM1 dans le fromage par rapport à la teneur du lait de départ

    Taux de concentration*

    Fromages

    8,15,83,73,21,7

    MozzarellaParmesan

    Tilsit; CamembertFromage frais

    Brick

    * Teneur du fromage /teneur du lait de départ (µg/kg en AFM1)

  • 16/10/2016 233

    Conclusion

    - Les traitements technologiques ne suffisent généralement pas à débarrasser les produits alimentaires des mycotoxines

    - La prévention de la contamination est la meilleure voie

    - Une huile raffinée est plus sûre qu’une huile brute

    - Un produit peut être contaminé sans avoir été moisi (lait, œufs)

  • 16/10/2016 234

    - Les traitements technologiques ne suffisent généralement pas à débarrasser les produits alimentaires des mycotoxines

    - La prévention de la contamination est la meilleure voie

    - Une huile raffinée est plus sûre qu’une huile brute: « mythe de l’aliment biologique »

    - Un produit peut être contaminé sans avoir été moisi (lait, œufs)

  • 16/10/2016 235

    Conclusion

    - Les traitements technologiques ne suffisent généralement pas à débarrasser les produits alimentaires des mycotoxines

    - La prévention de la contamination est la meilleure voie

    - Une huile raffinée est plus sûre qu’une huile brute

    - Un produit peut être contaminé sans avoir été moisi (lait, œufs) : « mythe de l’aliment frais »

  • 16/10/2016 236

    Partie IV

    Contamination des denrées alimentaires

    au Maroc

  • Alimentation animale

    237

  • 1945: Intoxication de porcs avec une alimentation moisie (Ninard & Hinterman)

    1979: 640 vaches laitières tuées (Province de Nador); son de blé moisi

    1991: 216 équidés tués (Gharb); paille moisie suite à une forte pluie à la fin de l’été

    Cas d’empoisonnement

  • Stachybotryotoxicose sur Equidés,

    Gharb (1991)

    85

    11318

    Stachybotris atra

  • Produits Analysés AFB1 OTA Référence

    Tourteau de SojaTour. de tournesol Aliment composé

    121853

    145

    ---

    Tantaoui Elarakiet al., (2000)

    Aliments pour volailles

    70 1 0 Benkerroum & Tantaoui

    Elaraki., (2001)

    Aliments pour volailles

    20 13(20 ppb)

    - Zinedine et al.,(2007)

    Aliments pour volailles

    70 - 21(30 ppb)

    Sifou et al.,(2012)

    240

    - Non researched

    Mycotoxines dans aliments du bétail

    AFB1: aflatoxine B1; OTA: ochratoxine A

  • Alimentation Humaine

  • Céréales et dérivés

  • Produits Analysés Positifs Niveau

    (µg/kg)

    BléOrgeMaïs

    Son de blé

    107755054

    0010

    --

    18-

    Total 286 1 18

    Produits AnalysésPositifs

    OTA ZEA

    BléOrge Maïs

    Son de blé

    87754314

    03*00

    0000

    Total 219 3 0

    243

    Aflatoxine B1

    Ochratoxine A & Zéaralénone

    OTA: ochratoxine A; ZEA: zéaralénone

    * 1,13 – 2,83 µg/kg

    Tantaoui Elaraki et al., Actes Inst. Agron. Vét., 1994, 14, 11-6

    Aflatoxine B1, Ochratoxine A & Zéaralénone

  • 16/10/2016 244

    Déoxynivalénol (vomitoxine) dans le blé dur

  • Nombre

    d’échantillons

    analysés

    Positifs aux

    EnniatinesaENA (mg/kg) ENA1 (mg/kg)

    Moy Max Moy Max

    Blé

    Maïs

    Orge

    25

    31

    8

    12

    13

    7

    34

    nd

    nd

    34

    nd

    nd

    105

    207

    84

    209

    445

    220

    a: Enniatines A, A1, B & B1; ENA: Enniatine A; ENA1: Enniatine A1

    Moy: valeur moyenne dans les échantillons positifs; Max: valeur maximale

    Zinedine A. et al., Food Control, 22 (2011), 1-5

    Enniatines dans céréales

  • Moy: valeur moyenne dans les échantillons positifs; Max: valeur maximale

    Zinedine A. et al., Food Control, 22 (2011), 1-5

    Nombre

    d’échantillons

    analysés

    Beauvéricine

    (mg/kg)

    Fusaroproliférine

    (mg/kg)

    Positifs Moy Max Positifs Moy Max

    Blé

    Maïs

    Orge

    25

    31

    8

    7

    6

    4

    2

    17

    3

    4

    59

    5

    4

    1

    ND

    2

    0.6

    ND

    2

    0.6

    ND

    Beauvéricine & Fusaroprolférine dans céréales

  • Nombre

    d’échantillons

    Positifs aux

    Enniatines

    totalesa

    ENA (mg/kg) ENA1 (mg/kg)

    Moy Max Moy Max

    Rabat

    Casablanca

    Kénitra

    Errachidia

    Tanger

    Mohammedia

    16

    10

    11

    12

    10

    11

    5

    5

    7

    3

    6

    9

    51.5

    8.8

    14.3

    13.3

    38.5

    12.8

    119.5

    9.1

    16.8

    15.3

    38.5

    15.3

    nd

    nd

    448.7

    nd

    56.2

    270

    nd

    nd

    448.7

    nd

    56.2

    441.3

    Enniatines dans le Riz

    Sifou A. et al., Food Control, 22 (2011), 1826-30

    a: Enniatines A, A1, B & B1; ENA: Enniatine A; ENA1: Enniatine A1

    Moy: valeur moyenne dans les échantillons positifs; Max: valeur maximale

  • 16/10/2016 248

    FréquenteCo-présence

    ENB; ENB1; ENA1; ZEA

    Plus forte incidence

    96Échantillons contaminés (au moins une toxine)

    22Nombre de toxines recherchées

    98Nombre d’échantillons

    Mycotoxines dans la semoule de couscous

    Zinedine et al. Inter Conf Mycotoxins & Cancer (2016)

  • Mycotoxines dans les pâtes alimentaires

    Bouafifsa et al., Inter Conf Mycotoxins & Cancer (2016)

    Bouafifsa et al., Inter ConfMycotoxins & Cancer (2016)

    Référence

    80% positifs aux ENs & ZEA

    50% positifs au DON (conc. > lim. max.

    européenne)

    Principaux résultats

    137Nbr de toxines recherchées

    10640Nombre d’échantillons

    DON: Déoxynivalénol; ENs: Enniatines; ZEA: zéaralénone

  • 16/10/2016 250

    Ochratoxine A dans le pain (frais)

  • 16/10/2016 251

    - Pourcentage de contamination: 48% (0.14 à 150 ng/g)

    - 26 % échantillons > LMR (Europe) (3ng/g)

    - La présence d’OTA dans le pain est due àla contamination de la matière première (farine)

  • 16/10/2016 252

    - Contamination moyenne : 13 ng/g

    - Consommation quotidienne moyenne : 577 g

    - Pour un adulte (60 kg): DI = 126 ng/kg pc

    - 7 fois > TDI (17.1 ng/kg bw) : EFSA (2006)

    - 9 fois > TDI (14 ng/kg bw) : Comité mixte FAO/WHO (2001)

  • 16/10/2016 253

    - Exposition potentielle des marocains à l’OTA via la consommation de pain

    - Cette exposition est probablement liée aux cas de néphropathies: Insuffisance Rénale Chronique (4000 nouveaux cas/an)

    L’hypothèse reste à confirmer: études épidémiologiques, étude Cas-Témoins

  • 254

    Enniatines dans produits à base de céréales(Breakfast & Infant Cereals)

    Mahnine N. et al., Food Chemistry, 124 (2011), 401-403

    Produits Principal

    constituant

    Nombre

    (Positifs)aENA (mg/kg) ENA1 (mg/kg)

    Moy Max Moy Max

    Breakfast

    (n = 48)

    Infant

    (n =20)

    Maïs

    Blé

    Riz

    Autre (fr. rings)

    Autre (muesli)

    Autre (fitness)

    Avoine

    Blé

    Riz

    17(7)

    7(1)

    9(2)

    2(0)

    10(9)

    2(0)

    1(1)

    14(0)

    6(2)

    nd

    nd

    nd

    nd

    20

    nd

    nd

    nd

    nd

    nd

    nd

    nd

    nd

    29,7

    nd

    nd

    nd

    nd

    43

    469

    55.1

    nd

    140.4

    nd

    99.1

    nd

    52

    423.6

    469

    61.4

    nd

    688

    nd

    99.1

    nd

    52

    a: Enniatines A, A1, B & B1; ENA: Enniatine A; ENA1: Enniatine A1

    Moy: valeur moyenne dans les échantillons positifs; Max: valeur maximale

  • Principal

    constituant

    Nbr

    d’échantillons

    Beauvéricine (mg/kg) Fusaroproliférine (mg/kg)

    Pos Moy Max Pos Moy Max

    Breakfast cereals

    Maïs

    Blé

    Riz

    Autre (fr. rings)

    Autre (muesli)

    Autre (fitness)

    Avoine

    Infant cereals

    Blé

    Riz

    17

    7

    9

    2

    10

    2

    1

    14

    6

    nd

    nd

    nd

    nd

    2

    nd

    nd

    nd

    2

    nd

    nd

    nd

    nd

    3.7

    nd

    nd

    nd

    5.6

    nd

    nd

    nd

    nd

    5.3

    nd

    nd

    nd

    10.6

    nd

    nd

    1

    nd

    4

    nd

    1

    nd

    nd

    nd

    nd

    3.9

    nd

    1.9

    nd

    4.4

    nd

    7.4

    nd

    nd

    3.9

    nd

    5.5

    nd

    4.4

    nd

    7.4

    Beauvéricine & Fusaroproliférine dans produits àbase de céréales (Breakfast & Infant Cereals)

    Pos: nombre d’échantillons positifs; Moy: valeur moyenne dans échantillons positifs; Max: valeur maximale

    Mahnine N. et al., Food Chemistry,

    124 (2011), 401-403

  • Aflatoxine M1 dans le lait crû

    El Marnissi et al., Food Chem Toxicol 50 (2012), 2819-21

    8%Valeurs > lim. max. eur. (50 ng/l)

    10-100Valeurs limites (ng/l)

    13Échantillons positifs

    48Nombre d’échantillons

    8Unités laitières traditionnelles

  • 257

    7 % > LMR européenne

    Aflatoxin M1 dans le lait pasteurisé

  • 258

    Taux de

    contamination

    53 – 84 %

    ArgentineBrésilCorée

    EspagneIndeIranItalie

    JaponKoweïtLibye

    Portugal Turquie

    Aflatoxin M1 dans le lait

  • 16/10/2016 259

    - Contamination moyenne: 0.0186 µg/l- Consommation: 64 L/personne/an- DI = 3.2 ng AFM1/personne /jour

    Pays ou région DI (AFM1) ng/personne/jour

    Europe 6.8

    Amérique Latine 3.5

    Orient 12

    Moyen Orient 0.7

    Afrique 0.1

    Maroc 3.2

    A. Zinedine et al. Intern J Food Microbiol, 114 (2007): 25-29.

    Estimation de la prise journalière DI (Daily Intake)

  • Filali et al., Food Addit Contam 18 (2001), 565-8

    Ochratoxine A dans les boissons

    1,161,16114Jus de fruits

    --05Bière

    0,028-3,240,653030Vin

    Valeurs limites (µg/l)

    Moyenne (µg/l)

    Positifs Nombre d’échantillons

  • Produits Analysés Contaminés Valeurs limites (ppb) Référ.

    Arachides Arachides Amandes

    NoixNoix

    PistachesRaisins secsRaisins secs

    Figues sèches Pruneaux

    Dattes

    476

    272750244244383835

    613129000010

    25-120*820**18-30*

    20*586-2790*

    ----

    20*-

    21223221222

    Total 330 12 18-2790 -

    261

    * µg/kg Aflatoxin B1

    ** µg/kg total aflatoxins B1+B2+G1+G2

    Aflatoxines dans les fruits secs

    1- Tantaoui Elaraki et al., Actes Inst. Agron. Vét., 1994, 14, 11-162- Tantaoui Elaraki et al., Actes Inst. Agron. Vét., 2000, 20, 65-703- Elkamch & Touhami, Mémoire IAV, 2015

  • Produits AnalysésAflatoxine B1 Ochratoxine A

    Positifs Valeurs limites (µg/kg)

    Positifs Valeurs limites (µg/kg)

    Olives Noires Façon Grèce

    103 12 5-37 5 40-80

    Huile d’olive vierge

    60 0 - 3 40

    262

    Tantaoui Elaraki & Le Tutour, Oléagineux, 1985, 40, 451-4

    Olives et huile d’olive

  • 263

    Aflatoxines dans les épices

  • 16/10/2016 264

    Conclusion

    - Résultats épars (modestie des moyens vs. diversité des produits, espace, temps);

    - Souvent recherche de 1 ou 2 molécules, alors que risque réel de présence simultanée de plusieurs mycotoxines:. Coexistence d’espèces fongiques variées. Production possible de plusieurs toxines par une même espèce

  • 16/10/2016 265

    - Orientation vers techniques de multidétection pouvant extraire et doser 20 à 30 mycotoxines à la fois

    - Méthodes modernes (HPLC, GC/MS, etc.) plus performantes que méthodes anciennes (TLC): . de plus en plus de chance de détecter contaminations. taux de contamination notés plus élevés

  • 266

    Grands défis pour le Maroc:- Problème des maâsras traditionnelles: écrasement d’olives fortement moisies car gardées trop longtemps avant trituration- Utilisation du pain rassis (souvent moisi) dans l’alimentation du bétail laitier

  • Olives moisies triturées dans les mâasras traditionnelles

  • 270Photo M. Majdi

    Pain moisi destin é àl’alimentation des vaches

    laitières

  • 16/10/2016 271

    Recommandations

    � Instaurer une législation spécifique aux mycotoxines

    � Procéder à des études épidémiologiques pour évaluer la prévalence des affections sanitaires liées aux mycotoxines

    � Éduquer le consommateur

  • 16/10/2016 272

    - Les huiles d’olive au goût le plus fort ne sont pas les meilleures

    - Les figues sèches moisies ne sont pas bonnes

    - Les noix très bon marché sont dangereuses

    - Ne plus donner le pain rassis; acheter juste selon le besoin; détruire le reste

    Messages au consommateur

  • 16/10/2016 273

    Contacts

    A. Tantaoui Elaraki:[email protected]

    Société Marocaine de Mycotoxicologie:www.msm.org.ma