fiche 24 annexe 2 · 2017. 12. 7. · fiche 24 – annexe 2 : carte événement - planche 1 (recto)...

Fiche 24 – Annexe 2 : carte événement - planche 1 ( recto)

Invasion de pucerons

Les pucerons adorent les cultures. Leur prédateur naturel est la coccinelle. Pour passer l’hiver, les coccinelles ont besoin d’un refuge. Une haie permet de bénéficier de l’effet salvateur des coccinelles dès le début du printemps.

� Je n’ai pas de haie, et donc pas de coccinelle. Les pucerons dévorent mes cultures. Je perds 5 jetons.

� J’ai une haie avec des coccinelles, qui ont pu y passer l’hiver. Elle mange les pucerons et sauvent mes cultures. Je gagne 2 jetons.

Un virus

Avoir des petites parcelles de cultures différentes permet de limiter la perte en cas d’une maladie sur une céréale. Par exemple, le seigle peut être attaqué par L’ergot du seigle. � Je perds 5 jetons. � Je perds 2 jetons.

L’arrivée du printemps

Les pesticides sont néfastes pour les abeilles. Sans abeille, la pollinisation ne se fait plus, ce qui pose des problèmes aux agriculteurs. � J’ai de grandes parcelles, et je dois utiliser des pesticides régulièrement. J’ai ainsi tué les abeilles présentes sur mon terrain. Elles ne pollinisent plus mes cultures. Je perds de mon rendement, soit 5 jetons.

� J’ai des haies pleines de fleurs au printemps. Les abeilles sont attirées et pollinisent mes cultures. Mon rendement est bon, je gagne 5 jetons.

Voyage d’un hérisson Les limaces s’attaquent à de nombreuses cultures. Le hérisson est un de leurs meilleurs prédateurs. On l’appelle un auxiliaire. Les haies permettent aux hérissons de s’abriter. Ils peuvent également se déplacer d’une parcelle à l’autre, sans redouter leurs prédateurs (buses…). � Je n’ai pas de haies, donc pas de hérisson. Les limaces se régalent. Je perds une partie de mon colza, soit 4 jetons. � J’ai des haies qui permettent au hérisson de se déplacer d’une parcelle à l’autre. Mon colza est sauvé !

Irrigations destructrices !

Une irrigation trop forte noient les petits de la caille des blés, qui pond à même le sol dans les champs de céréales. Pourtant la caille des blés mange, adulte, de nombreux insec-tes ravageurs des cultures. � J’irrigue abondamment, ne laissant aucune chance aux petits de la caille des blés. Ses petits noyés, elle déserte mon terrain. Je suis obligé d’acheter des pesti-cides. Cela me coûte 5 jetons. �� La caille des blés nichent tranquillement chez moi et en échange me débarrassent d’insec-tes ravageurs.

Un pesticide

qui ne fonctionne plus L’hiver a été doux, le printemps pluvieux, un champignon, nommé la septoriose a attaqué le blé. � Le fongicide utilisé n’est plus efficace, je perds mon blé, soit 10 jetons. � J’ai planté plusieurs variétés de blé, je perds seulement 20 % de mon blé, soit 5 jetons.

Attaque de gros gibier

C’est le début printemps, les sangliers trouvent de moins en moins de glands dans la forêt. Ils se tournent vers les cultures. � Le champ de maïs est proche de la lisière de la forêt, les sangliers le dévastent. Je perds 5 jetons. � En lisière de forêt, j’ai une jachère environnement-faune sau-vage avec du chou. Le sanglier mange les choux et n’attaque pas mon maïs. Je ne perds rien.

Invasion biologique

Un insecte introduit acciden-tellement ravage le colza. � J’achète un pesticide détruisant cet insecte, je ne perds rien. Il m’en coûte 5 jetons. � Je n’utilise pas de pesticides. Cet insecte n’étant pas présent d’habitude, il n’a aucun prédateur. Il peut donc proliférer. Je perds 15 jetons.

Un arbre isolé Les arbres isolés permettent aux buses de mieux voir leur territoire de chasse. Elles mangent ainsi plus de rongeurs. � Sur mon terrain, j’ai un arbre isolé. Quelques buses l’utilisent pour chasser et manger quelques campagnols qui ne mangeront pas mes propres cultures. Je gagne 1 jeton. � Sur mon terrain, j’ai plusieurs arbres isolés. De nombreuses buses peuvent ainsi chasser et réguler la population de rongeurs. Mes cultures sont protégées davan-tage, je gagne 5 jetons.

Fiche 24 – Annexe 2 : carte événement - planche 1 ( verso)

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Attaque de charançons

Le charançon est un ravageur du colza. Le carabe est un bon auxiliaire. Il mange de grandes quantités de charançon. � J’achète un pesticide, cela me coûte 3 jetons. � J’ai des bandes herbeuses qui ont accueillies les larves de carabes pendant l’hiver. Les carabes peuvent jouer leur rôle d’auxiliaire. Mes cultures sont sauvées ! Je gagne 2 jetons.

L’oidium des céréales

L’oidium est un champignon qui attaque les céréales au printemps et en été. � J’achète un fongicide, cela me coûte 2 jetons. � Je n’ai pas de moyens de lutte. L’oidium a attaqué ma petite parcelle de blé. La haie et la bande herbeuse ont arrêté la prolifération du champignon. Je n’ai perdu que 3 jetons.

Des toiles d’araignée dans

mes cultures L’araignée Porte-bonheur adore attraper des pucerons dans sa toile. � Je n’ai pas de haies et l’araignée porte-bonheur n’est pas présente sur mon terrain. Les pucerons dévorent une partie de mon blé. Je perds 3 jetons. � J’ai des haies. Les araignées tissent leurs toiles de la haie aux céréales. Elles dévorent 30 puce-rons par jour. Mes céréales sont sauvées.

La moisson

La modernisation des engins agricoles a contraint les agri-culteurs à agrandir leurs parcelles. La machine fait ainsi que très peu d’aller-retour, ce qui économise du temps de travail. � J’ai une grosse moissonneuse-batteuse et grâce à mes grandes parcelles, le travail se fait rapide-ment. Je gagne ainsi du temps et donc de l’argent. Je gagne 10 jetons. � Avec mes haies, j’utilise des petites moissonneuses. La moisson se fait plus lentement. Je perds 2 jetons.

Une grosse commande

de maïs Un distributeur de pop-corn dans une chaîne de cinéma nous demande 3 tonnes de maïs. � J’ai de grandes parcelles de maïs, je peux donc répondre à la commande, je gagne 15 jetons. � Je n’ai pas assez de parcelles de maïs, je ne peux pas répondre à la commande. Je ne gagne donc rien.

Semis des maïs

Le maïs se sème dès que la terre s’est réchauffée vers la mi-avril. Elle demande des machines précises pour s’assurer de la profondeur de la semence. � Je suis équipée d’une grosse machine, qui me fait gagner du temps, je gagne 5 jetons. � Compte tenu de la petitesse de ma parcelle de maïs, je ne suis pas équipé d’une machine agricole. Le travail des semis est long, je perds 5 jetons.

Choix des cultures

Lors d’une sécheresse, des quotas d’eau sont imposés aux agriculteurs. Si leurs cultures nécessitent une grande quantité d’eau, ils ne peuvent plus les arroser.

� J’ai de grandes parcelles de maïs pour lesquelles j’ai besoin de grandes quantités d’eau. Je ne peux pas arroser correctement mon maïs, qui sèche avant la récolte. Je perds 5 jetons. � J’ai de petites parcelles de blé qui ne nécessitent pas de fréquents arrosages. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’eau. Je sauve ainsi mes cultures. Je gagne1 jeton.

Ma facture d’eau

Certaines cultures, comme le maïs, nécessitent un arrosage fréquent et abondant. De plus, certains arrosages, par le haut, entrainent de grandes pertes d’eau en raison de l’évaporation. � J’ai de grandes parcelles de maïs et un système d’arrosage par le haut. J’ai besoin de grandes quantités. Ma facture est élevée. Je paie 6 jetons. � J’ai de petites parcelles de maïs et un système d’arrosage au sol, type goutte à goutte. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’eau. Ma facture est raisonnable, je paie 2 jetons.

Invasion

de la pyrale du maïs La pyrale du maïs est un papillon dont la chenille adore les tiges du maïs. � J’achète un pesticide, qui me coûte 2 jetons. � Je choisis la lutte biologique, j’achète des trichogrammes, larves de petites guêpes, qui pondent dans les œufs du papillon et ainsi s’en nourrissent et les tuent. Cela me coûte 4 jetons


Commande de gelée royale Pendant le printemps et l’été, les haies regorgent de fleurs. Elles permettent aux abeilles de butiner. Les agriculteurs peuvent ainsi avoir des ruches qui produisent de la gelée royale, aliment à vertu thérapeutique. Un petit gain supplémentaire fort appréciable ! � Je n’ai pas de haies et utilisent des pesticides. Je n’ai pas d’abeilles, donc pas de gelée royale ! � J’ai des haies pleines de fleurs. Je n’utilise pas de pesticides. Les abeilles de ma ruche produisent une grande quantité de gelée royale. Je gagne 5 jetons.

Invasion d’acariens ! En été, certains acariens dévorent les cultures. Le staphylin peut être un excellent auxiliaire. � J’utilise des pesticides qui détruisent les staphylins. Les acariens détruisent une partie de mon seigle. Cela me coûte 4 jetons. �� Les staphylins sont bien présents sur mon terrain et me débarrassent des acariens et même pour les plus gros des limaces. Je ne perds rien !

Des pucerons dans mes céréales !

Les ichneumons sont des hymé-noptères (famille des guêpes), qui pondent leurs œufs dans les pucerons. � Je n’ai pas de haies, qui abritent et nourrissent les ichneumons adultes. Je suis obligé d’utiliser un pesticide pour anéantir les pucerons, cela me coûte 3 jetons. �� J’ai des haies qui abritent les ichneumons adultes. Ils pondent dans les pucerons dès leur apparition. Mes céréales sont protégées. Je gagne 1 jeton.

Pollution de l’eau

Un papillon, la pyrale du maïs, envahit les cultures de maïs. On peut le combattre avec des pesticides, qui peuvent contaminer l’eau des rivières, ou avec un auxiliaire.

� J’ai de grandes parcelles de maïs. Les auxiliaires ne sont pas assez nombreux pour éliminer les pyrales. J’utilise donc un pesticide qui pollue l’eau de la rivière. Je perds 4 jetons pour payer les pesticides et l’amende pour la pollution de l’eau.

� J’ai de petites parcelles de maïs et les carabes affectionnent mon terrain. Ils éliminent les pyrales. Mon maïs reste intact et je ne pollue pas l’eau. Je gagne 1 jeton.

Arrivée massive de campagnols

Les haies abritent les prédateurs des campagnols (buse, renard, martre, faucon crécerelle…). De plus, elles empêchent les campagnols de se déplacer facilement. � Je n’ai qu’une seule haie, pas suffisante pour héberger les prédateurs de campagnols qui envahissent mes cultures. Je perds 4 jetons. � J’ai de nombreuses haies, hébergeant quantité de buses, martres… Mes cultures sont ainsi protégées des campagnols. Je gagne 1 jeton.

Parcelles trop grandes !

Les parcelles trop grandes, même si l’on a des haies, empêchent les auxiliaires d’atteindre le centre des parcelles. � Ma parcelle de maïs est très grande, même si j’ai une haie proche. Les auxiliaires ne peuvent atteindre son centre. Je perds une partie de mon maïs. Je perds 3 jetons.

�� J’ai des haies et des parcelles petites. Les auxiliaires font parfaitement leur travail. Je gagne 1 jeton.

Fauche tardive !

Lorsque l’on fauche trop tôt, les insectes peuvent ne pas avoir le temps de se développer complè-tement. � Je fauche dès que possible afin de profiter au maximum du revenu de cette fauche. Les insectes ne se développent pas suffisamment et je perds le bénéfice des auxiliaires. Je suis obligé d’acheter de nombreux pesticides, cela me coûte 3 jetons. �� Je fauche le plus tard possible, et les insectes ont ainsi le temps de devenir adulte et de se réfugier dans mes haies. Je profite au maximum du bienfait des auxi-liaires.

Moisson du seigle

En juillet, la moisson du seigle peut se faire. � La vente de mon seigle me rapporte 15 jetons. �� La vente de mon seigle me rapporte 5 jetons.

Moisson du blé

A la fin de l’été, mon blé d’hiver est mûr. � Je suis équipé(e) d’une moissonneuse-batteuse, qui fait vite le travail avec mes grandes parcelles. Avec la vente de ma récolte, je gagne 30 jetons. �� Mes parcelles plus petites me demandent plus de temps pour être récoltées. Je ne gagne que 10 jetons.


Des émissions télévisées

sur les pesticides Les médias relayent de plus en plus les problèmes de santé liés aux pesticides (cancers, stérilité…). Les consommateurs apeurés achètent de plus en plus de produits biologiques. � Le prix du blé conventionnel baisse, je perds 10 jetons. � Le prix du blé biologique augmente, je gagne 5 jetons.

Récolte du colza Au début de l’été, le colza est prêt à être récolté. Il sert à fabriquer de l’huile pour les humains, et à nourrir le bétail. � Je suis équipé(e) d’une moissonneuse-batteuse, qui fait vite le travail avec mes grandes parcelles. Avec la vente de ma récolte, je gagne 20 jetons. �� Mes parcelles plus petites me demandent plus de temps pour être récoltées. Je ne gagne que 10 jetons.

Un gros orage Une haie au bord d’un ruisseau, retient l’eau et empêche le lit de grossir en cas de gros orage. � Je n’ai pas de haie près de la rivière. Le lit de la rivière grossit. Mes cultures sont inondées. Je perds 5 jetons. �� J’ai une haie au bord du ruisseau, l’eau est retenue et ne grossit pas le lit du ruisseau. Je ne suis pas inondé(e). Je gagne 1 jeton.

Vers de terre et drainage

Les vers de terre n’aiment pas les pesticides et les labours trop fréquents. Ils ont pourtant un rôle important dans le drainage de la terre, pour que l’eau s’écoule et s’infiltre facilement. � J’utilise des pesticides qui tuent les vers de terre. Ma terre n’est pas bien drainée. J’ai besoin de beaucoup d’eau, que je paie 5 jetons. � Les vers de terre sont très nombreux sur mes terrains, ma terre est bien drainée et l’eau peut s’infiltrer facilement. J’utilise donc moins d’eau, je ne paie que 1 jeton.

Attaque

de la piéride du chou La piéride du Chou est un papillon dont la chenille adore les choux. La mésange se nourrit de chenilles. � Je n’ai pas de verger, les mésanges ne peuvent donc pas nicher. Je perds ma culture de choux, soit 3 jetons. �� J’ai un verger où les mésanges ont pu se nourrir à l’automne et nicher au printemps. Elles mangent les chenilles de mes choux. Je gagne 3 jetons.

J’ai une petite faim ! Les haies fournissent de nombreu-ses baies comestibles pour l’Homme (mûres, cynorhodons, sureau, cenelles, prunelles). � Je n’ai pas de haie et donc pas de fruits. � Je peux ramasser les fruits des arbustes de ma haie. Je les revends au marché, ce qui me rapporte 4 jetons.

Subvention de la PAC

La Politique Agricole Commune subventionne les agriculteurs lorsqu’ils produisent du maïs : � Je reçois une subvention de 20 jetons � Je reçois une subvention de 5 jetons.

Inspection d’un agent de la

Direction départementale de l’agriculture

L’Europe subventionne les agriculteurs qui favorisent la biodiversité grâce aux haies. � Un inspecteur constate que je n’ai pas suffisamment de haies et d’animaux présents, il ne m’octroie aucune subvention. � Un inspecteur constate que mon terrain a de nombreuses haies qui abritent une faune variée. Il m’octroie une subvention de 5 jetons.


Des chenilles attaquent mes choux !

Les Apanteles glomeratus sont des hyménoptères (sorte de guêpe) qui parasitent les chenilles de la piéride du chou. Elles pondent leurs œufs à l’intérieur de la chenille. � Je n’ai pas de haies, qui abritent et nourrissent les Apanteles glomeratus adultes. Les chenilles mangent mes choux ! Je perds 5 jetons. �� J’ai des haies qui abritent les Apanteles glomeratus adultes. Ils pondent dans les chenilles dès leur apparition. Mes choux sont sauvés. Je les récolte, cela me rapporte 5 jetons.

Semis du colza

Le colza se sème à l’automne, afin qu’une racine pivot et une rosette d’une vingtaine de feuilles se développent avant l’hiver. � Ma parcelle est grande et je ne perds pas de temps dans les virages ! Je suis équipée de machines performantes qui me font gagner du temps. Je gagne 5 jetons. �� J’ai de petites parcelles, qui ne nécessitent pas l’achat de machi-nes agricoles coûteuses. Je sème avec mon tracteur. Cela me demande du temps, je perds 5 jetons.

Semis du blé d’hiver

En novembre, le blé d’hiver est semé. � Je laboure mon sol profondément, puis avec un second outil, la terre est émiettée. Cette technique abime le sol, je perds 5 jetons. � Je sème directement avec un seul outil qui assure la création de la rainure de semis, le dépôt, puis le recouvrement de la graine. Je respecte ainsi la structure du sol, je gagne 5 jetons.

Récolte des choux

Et voilà arrivé l’automne, et la récolte des choux. � Je vends mes choux à la coopérative, cela me rapporte 10 jetons. �� Je vends mes choux sur le marché, cela me rapporte 15 jetons.

Récolte du maïs

Au début de l’automne, lorsque le taux d’humidité augmente, le maïs est récolté. � Je suis équipé(e) d’une moissonneuse-batteuse, équipée de bec, pour récolter les épis. L’ensileuse récolte ensuite le fourrage, puis le broie. Avec cette récolte de mes grandes parcelles de maïs, je gagne 20 jetons. �� Je fais appel à des ouvriers pour récolter les épis de maïs, ce qui est long et coûteux. Je ne gagne que 5 jetons.

Semis du maïs

Le maïs se sème à l’automne. � Je suis équipé(e) d’une grosse machine qui me fait gagner du temps, je gagne 5 jetons. �� Compte tenu de la petitesse de ma parcelle de seigle, je ne suis pas équipé(e) d’une machine agricole. Le travail des semis est long, je perds 5 jetons.

Jachère environnement -

faune sauvage La société de chasse locale contractualise avec les agriculteurs plantant une jachère environ-nement – faune sauvage, permet-tant au gibier (faisan, perdrix, lièvre…) de se nourrir. � Je n’ai pas de jachère environnement - faune sauvage, je ne gagne rien. � J’ai une jachère environnement faune-sauvage, je gagne 2 jetons.

Enrichissement de la terre La terre s’appauvrit lorsque l’on y cultive des céréales. Il faut l’enrichir à nouveau. � J’achète des engrais. Je perds 3 jetons. � Je plante des légumineuses (petits pois, luzerne, trèfle…) ou des plantes de la famille des brassicacées (choux, colza, moutarde…). Ces plantes ont la particularité d’enrichir les sols en azote, ce qui me permet de ne pas acheter d’engrais.

Une grosse tempête

Les haies empêchent le vent d’emporter la terre présente en surface. La terre de surface est souvent riche des restes de végétaux. � Je n’ai pas de haies, la terre s’envole au loin. Je suis obligée de mettre de l’engrais. Je paie 3 jetons. � J’ai des haies, qui retiennent la terre, mon terrain est indemne. Je gagne 1 jeton.



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Rotation des cultures

Pour que la terre ne s’épuise pas et que les plantes indésirables et les parasites ne s’installent pas, il est conseillé d’alterner les cultures : céréales - légumineuses (petit pois, trèfle, luzerne) - brassicacées (colza, moutarde, choux).

� Tous les ans, je plante du blé sur les mêmes parcelles. Ma terre est épuisée et plus sensible aux espèces indésirables. Je suis obligé(e) d’acheter engrais et pesticides. Je perds 5 jetons.

� J’alterne mes cultures même en cours d’année. Je ne rajoute pas d’engrais. Mes rendements sont meilleurs, je gagne 5 jetons.

Un produit dérivé

La taille des haies peut permettre aux agriculteurs de bénéficier d’un revenu supplémentaire avec la vente du bois. � Mes haies ne sont pas suffisantes pour que je puisse bénéficier de ce revenu supplémentaire. � Je taille mes haies et revend le bois au menuisier de mon village. Je gagne 3 jetons.

Décomposition

Les collemboles sont des insectes archaïques, qui décomposent les végétaux. Ils contribuent ainsi à enrichir les sols en matière organique. � Je pulvérise régulièrement des pesticides, faisant ainsi disparaître les collemboles de mon terrain. Je suis obligé(e) d’enrichir mon sol en engrais. Cela me coûte 3 jetons. � Je n’utilise pas de pesticides. Les collemboles peuvent faire leur travail. Je n’ai pas besoin d’acheter d’engrais.

Invasion de plantes

indésirables Des plantes, telles que le vulpin et la folle avoine, envahissent les sols non recouverts. Elles se nourrissent des substances nutritives du sol, au détriment du blé, par exemple. � J’achète un herbicide, cela me coûte 2 jetons. � J’utilise la culture intercalaire. Au printemps, je sème du trèfle sur les parcelles où poussent déjà du blé. Les plantes indésirables ne peu-vent pas s’installer.


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