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Crédit photographique : ADEVST 71 : p. 17 (ADEVST 71 au Game Fair de LAMOTTE BEUVRON, Mode de chasse pratiqué en famille) /CHASSARC 71 : p. 19 (Sangliers, Chevreuil) / CNB 71 (Philippe JOURNOUD) : p. 19 (Bécasse des bois) / FDC 71 :p. 1 de couv. (Moulin Gandin, Ruches et jachères fleuries, Verger, NAP - Atelier), p. 2 de couv. (Centre de formation duCreusot), p. 1 (Président PELUS), p. 2 (Le Moulin Gandin), p. 3 (Pierre DAILLANT), p. 4 (Juliane RAVAT, Marion THIERRY,Gilles PERROT, Michel ROY, Patrick SINTIER), p. 8 (Tribune AG 2015, Médaillés et récompensés AG 2015), p. 9 (Centrede formation du Creusot, Examen du permis de chasser, Délivrance du permis de chasser), p. 10 (Formation Approchepratique de l’examen initial, Formation Chasse à l’arc), p. 13 (Support mobile de communication, Saône-et-Loire propreà Jalogny), p. 14 (J’aime la Loir e propre, Rencontres Saint Hubert), p. 15 (NAP - Empr eintes, NAP - Arbr es), p. 26(Intercultures), p. 27 (Salon de l’élevage à Mellecey, Aménagements RTE), p. 28 (Cubage de haie sur pied, Déchiqueteuseplaquettes, Plateforme de stockage), p. 29 (Plantation ver ger), p. 32 (Réunion de secteur) / GEST Dominique :p. 33 (Ouette d’Egypte), p. 37 (Biche et faon, Chevreuil), p. 38 (Sanglier), p. 46 (Chien de sang), p. 48 (Lièvre d’Europe),p. 49 (Lapins de gar enne, Faisans communs), p. 50 (Per drix rouge, Perdrix grise), p. 51 (Bécasse des bois), p. 52(Tourterelle des bois, Turdidés), p. 53 (Canards souchets, Bécassine des marais), p. 55 (Renar d roux, Blaireau), p. 56(Pie bavarde, Rat musqué) / JSL (Didier POIROT) : p. 13 (Foire de Mervans) / ONCFS (SD 71) : p. 22 (AurélienLACONDEMINE) / UNUCR 71 : p. 20 (Conducteurs de l’UNUCR 71)

Licence cartographique : IGN SCAN 25 N°2007CUEF0497 / IGN BD CARTO N°2008CUEF0506

Rédaction : FDC 71 / PG - Juillet 2016

Création et réalisation : Imprimerie Monterrat (03 85 36 38 00)

Imprimé en 13 800 exemplaires sur papier recyclé.

SOMMAIRE1 Le mot du président

2 La chasse en Saône-et-Loire2 La Fédération départementale des chasseurs

16 Les associations départementales de chasse spécialisée

21 Les autres partenaires cynégétiques

23 Le SDGC

26 Les milieux - habitats de la faune sauvage26 Les habitats agricoles

31 Les zones humides

31 Les habitats forestiers

32 Les orientations transversales

34 La faune sauvage34 Le suivi sanitaire de la faune sauvage

37 Le grand gibier

47 L’enquête « Tableaux de chasse petit gibier »

48 Le petit gibier sédentaire

51 Le gibier migrateur

54 Les prédateurs et les déprédateurs

57 Coordonnées utiles

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>LE MOT DU PRÉSIDENT

Le rapport d’activités 2015 de notre Fédération, a cette vocation de mettr e en lumière laplace du chasseur dans l’aménagement des espaces et des milieux.

Notre Fédération a pour objet de participer à la mise en valeur du patrimoine cynégétiquedépartemental et à la pr otection et la gestion de la faune sauvage, ainsi que de seshabitats.

Pas de différence entre les milieux ordinaires et les milieux r emarquables. Nos actionsportent sur l’habitat de la petite faune sédentaire de plaine, du grand gibier en forêt et del’avifaune migratrice aux multiples espèces.

Ce document nous permet chaque année de faire le point sur nos actions, d’améliorer sanscesse nos connaissances cynégétiques, et de fair e découvrir à nos partenair es que leschasseurs sont des citoyens responsables et garants de la biodiversité.

Je vous invite à parcourir ce rapport d’activités et à découvrir les travaux réalisés par dessalariés, des élus, des grandes associations cynégétiques, desbénévoles ; travaux qui sont souvent r emis en cause par de petitsgroupuscules qui œuvrent sans cesse pour que la chasse disparaisse.

Et bien non ! La Chasse est bien vivante en Saône et Loir e, et je luisouhaite longue vie !

Le Président, Jacques PELUS

AAPPMA : Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques / ACCA : Association communale de chasse agréée / ADB : Association départe-

mentale des bécassiers / ADCGE : Association départementale des chasseurs de gibier d’eau / ADCGG : Association départementale des chasseurs de grand gibier /

ADEME : Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie / ADEVST : Association départementale des équipages de vénerie sous terre / ADGCPSL :

Association départementale des gardes chasse particuliers de Saône-et-Loire / AFACCC : Association française pour l’avenir de la chasse au chien courant /

AFEVST : Association française des équipages de vènerie sous terre / AG : Assemblée générale / ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,

de l’environnement et du travail / APASL : Association des piégeurs agréés de Saône-et-Loire / BBF : Bourgogne base fauna / BDF : Bécassiers de France / BTS :

Brevet de technicien supérieur / CDCFS : Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage / CFEI : Chasseur formé à l’examen initial / CIVB :

Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse / CLGG : Comité local grand gibier / CNB : Club national des bécassiers / CDCFS : Commission départementale

de la chasse et de la faune sauvage / CDPENAF : Commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers / CNB : Club national

des bécassiers / CNCFS : Commission nationale de la chasse et de la faune sauvage / CRB : Conseil régional de Bourgogne / CRPF : Centre régional de la propriété

forestière / CUMA : Coopérative d'utilisation de matériel agricole / DDPP : Direction départementale de la protection des populations / DDT : Direction départementale

des territoires / DGS : Direction générale de la santé / DPF : Domaine public fluvial / DOCOB : Document d’objectifs / DRAAF : Direction régionale de l'alimentation,

de l'agriculture et de la forêt / DREAL : Direction régionale de l'environnement, de l’aménagement et du logement / EBHS : European brown hare syndrome

(Syndrome du lièvre brun européen) / ELIZ : Entente de lutte interdépartementale contre les zoonoses / EPP : Echantillonnage par points avec projecteurs / FACCC :

Fédération des associations de chasseurs aux chiens courants / FACE : Fédération des associations de chasse et conservation de la faune sauvage de l’union

européenne / FAQ : Foire aux questions / FDC : Fédération départementale des chasseurs / FDSEA : Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles /

FEADER : Fonds européen agricole pour le développement rural / FNC : Fédération nationale des chasseurs / FPHFS : Fondation pour la protection des habitats de

la faune sauvage / FRC : Fédération régionale des chasseurs / FREDON : Fédération régionale de lutte et de défense con tre les organismes nuisibles / GDS :

Groupement de défense sanitaire / GIC : Groupement d’intérêt cynégétique / ICE : Indicateur de changement écologique / IK : Indice kilométrique / INFOMA :

Institut de formation des personnels du ministère de l’agriculture / INPES : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé / INSEE : Institut national de

la statistique et des études économiques / INVS : Institut de veille sanitaire / ISNEA : Institut scientifique nord est atlantique / JEFS : Jachère environnement et

faune sauvage / JSL : Journal de Saône-et-Loire / LAAF : Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt / LDA : Laboratoire départemental d’analyses /

MAEC : Mesures agro-environnementales et climatiques / MFR : Maison familiale et rurale / NAP : Nouvelles activités périscolaires / ONCFS : Office national de la

chasse et de la faune sauvage / ONF : Office national des forêts / ORB : Observatoire régional de la biodiversité / PAC : Politique agricole commune / PAEC : Projet

agro-environnemental et climatique / PEC : Pôle étangs continentaux / PLU(i) : Plan local d’urbanisme (intercommunal) / PMA : Prélèvement maximum autorisé /

RTE : Réseau de transport d’électricité / SAFER : Société d’aménagement foncier et d’établissement rural / SCOT : Schéma de cohérence territoriale / SDGC :

Schéma départemental de gestion cynégétique / SHNA : Société d’histoire naturelle et des amis du muséum d'Autun / SHOC : Suivi hivernal des oiseaux communs /

SINP : Système d'Information sur la nature et les paysages / SMAAA : Syndicat mixte de l'aménagement de l'Arconce et de ses affluents / SRB : Stratégie régionale

de la biodiversité / SRCE : Schéma régional de cohérence écologique / STT : Service technique territorial / SYMISOA : Syndicat mixte des rivières du Sornin et

de ses affluents / UG : Unité de gestion / UNFDC : Union nationale des fédérations départementales des chasseurs / UNUCR : Union nationale pour l’utilisation de

chiens de rouge / VHD : Viral hemorrhagic desease (maladie hémorragique virale)

>LISTE DES SIGLES

Ce septième numéro de la r evue « La chasse en Saône-et-Loir e » élaborée par la Fédération départementale deschasseurs de la Saône-et-Loir e (FDC 71) présente la chasse en Saône-et-Loir e notamment au travers des actionsentreprises par la Fédération pour répondr e aux orientations du Schéma départemental de gestion cynégétique(SDGC). Cette publication s’adr esse aux chasseurs et aux r esponsables de territoir es de chasse adhér ents à laFDC 71 et aux partenaires techniques et financiers.

Pour coïncider au mieux avec le fonctionnement de la FDC 71, le bilan réalisé dans cette édition est établi en pr enanten compte préférentiellement la saison cynégétique 2015/2016 à l’année civile 2015. Les actions répondent au pr ojetde chasse durable décliné en tr ois volets : la conservation et la gestion de la r essource gibier, la pér ennité et ledéveloppement de la chasse ainsi que l’ouverture à la société et l’acceptabilité sociale de la chasse.

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la CHASSE en SAÔNE-ET-LOIRE

La Fédération départementaledes chasseurs

Le conseil d’administrationLa FDC 71 est présidée par Jacques PELUSdepuis 2007. Les statuts de la Fédération deschasseurs prévoient un conseil d’administrationde 15 membres répartis par arrondissement (trois membres pour chacun des cinq arrondissements du département). Le conseil d’administration décide de la politique fédérale. Des gr oupes de travail ou des commissions thématiquespeuvent réunir élus et personnels ; ils permettent la mise en œuvre des projets fédéraux.

Les membres du conseil d’administration par arrondissement élus jusqu’au 30 juin 2016Suite à deux démissions d’élus en 2014, le conseil compte 13 membres.Autun : Gérard COMMEAU, Freddy DIGOY et Jean-Paul NADAUTChalon-sur-Saône : Michel DUPUIS et Evelyne GUILLON (1re Vice-présidente)Charolles : Guy BEAUCHAMP, Annie POIDEVIN et Alain SABORIN (2e Vice-président)Louhans : Lucien PERROT et Jean-Paul VOISIN (Secrétaire général)Mâcon : Roland DEPARDON, Jacques PELUS (Président) et André ROUX (Trésorier)

Elections au conseil d’administrationLes élections au conseil d’administration se déroulent tous les trois ans, par moitié des membres.L’année 2016 était une année d’élections ; 9 postes étaient à pourvoir (7 postes à renouveler et 2 postes laissés vacants).Peuvent prendre part au vote les chasseurs ayant validé leur permis de chasser ainsi que les titulaires de droit de chasseà jour de cotisations. Ils se sont exprimés lors de l’assemblée générale du 30 avril 2016 et ont élu 9 membr es quiprendront leur fonction à compter du 1er juillet 2016.Les élections concernaient par arrondissement les postes suivants : Autun : 1 poste occupé par Jean-Paul NADAUT, élection de Jacques PELUSChalon-sur-Saône : 1 poste occupé par Michel DUPUIS et 1 poste laissé vacant par la démission de Jean-Pierr eLACOUR, élection de Mickaël LETHENET et Baptiste PHILIPPONCharolles : 2 postes occupés par Annie POIDEVIN et Alain SABORIN, élection d’Annie POIDEVIN et Rémi ROCHAYLouhans : 1 poste occupé par Jean-Paul VOISIN et 1 poste laissé vacant par la démission de Pascal CHEVREY (renou-velable en 2019), élection de Gérard GUYOT et Jean-Paul VOISINMâcon : 2 postes occupés par Jacques PELUS et André ROUX, élection de Frédéric PIN et André ROUX

Les membres du bureau seront élus par le nouveau conseil d’administration début juillet 2016.

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Pierre DAILLANT, Président d'honneur de la FDC 71 est décédé le 22 janvier 2016 à l'âge de 87 ans.

Depuis sa présidence de la société de chasse communale de Saint AMBREUIL en 1952, Maître DAILLANTs’est engagé toute sa vie au service de la chasse et des chasseurs.

Au sein de la Fédération des chasseurs de la Saône-et-Loire en tant qu’administrateur de 1957 à 2004 ;il a occupé le poste de Secrétaire général dès 1959 puis de Président de 1973 à 2000.

Le Président DAILLANT a défendu les valeurs de la Chasse au niveau national tout d’abor d commesecrétaire général en 1982 puis en tant que Président de l’Union nationale des fédérations des chasseurs(UNFDC) de 1988 à 2000 jusqu’à la création de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) qu’ilaccompagne. Au niveau européen, Maître DAILLANT a présidé la Fédération des associations de chasseet conservation de la faune sauvage de l’union eur opéenne (FACE) de 1994 à 2000. Il a aussi été membr e du Conseilnational de la protection de la nature et membre du Haut comité de l’environnement en qualité de personnalité qualifiée.

Par ailleurs, il fut Président de la Société canine de Saône et Loire et Vice-président de la Société canine de Bourgognejusqu’en 1978. Il a contribué au sauvetage du Porcelaine en maintenant une petite meute de ces chiens blancs.

Pierre DAILLANT, de par ses qualités humaines et ses engagements professionnels, militaires et cynégétiques, a reçude nombreuses distinctions (par ordre chronologique) : Croix de la valeur militaire (1960), Médaille de bronze du Conseilsupérieur de la Chasse (1967), Chevalier de l’Or dre National du Mérite (1981), Médaille d’ar gent de l’ONC (1984),Chevalier du Mérite Agricole (1984), Chevalier de la Légion d’Honneur (1990), Médaille de V ermeil de l’ONC (1992) etOfficier du Mérite Agricole (1992).

De nombreux hommages lui ont été r endus notamment lors des assemblées générales 2016 de la FDC 71, desassociations départementales de chasse spécialisée et des associations locales de chasse.

Le personnelDepuis plusieurs années, les élus s’appuient sur une équipe de 14 personnels pour assurer l’ensemble des missions dela Fédération des chasseurs. Le Directeur Michel ROY met en œuvre la politique fédérale et encadre les personnels répartis en deux services :

Un service administratif de 4 personnes

• Muriel TOANEN, Chef du service administratifEncadrement du service administratif, suivi administratifdu permis de chasser, Commission Communication

• Christophe RODRIGUES, Secrétaire administratifGuichet unique pour la validation du permis de chasser,informatique

• Aline LAURENT, SecrétaireAccueil téléphonique, dégâts de grand gibier, compta-bilité

• Marion DANANCHET, SecrétaireAccueil téléphonique, adhérents territoriaux (appels decotisation, subventions), suivi administratif des forma-tions

Un service technique de 9 personnes

Deux chargés de mission

• Peggy GAULTIER, Schéma départemental de gestion cynégétique, forma-tions, valorisation, communication, Sylvatub, sérothèque

• Thierry PEYRTON,Agriculture, aménagement du territoire, environnement,valorisationMis à disposition à temps partiel auprès de la Fédérationrégionale des chasseurs de Bourgogne

Le service technique territorial (STT)

7 techniciens avec chacun un secteur technique pour lamise en œuvre de la gestion des espèces et l’appui auxadhérents territoriaux avec la tenue d’une permanence :

• Patrick SINTIER, Chef du STTEncadrement du STT, formations, Commission technique

• Vincent AUGAGNEURPermis de chasser, formations, Commission Communi-cation, jachères environnement et faune sauvage

• Edouard BUISSONFormations, zones humides, réseau ONCFS/FNC/FDC« Oiseaux d’eau et zones humides », ISNEA

• Stéphane CAMUSFormations, réseau ONCFS/FNC/FDC « SAGIR »,Groupe de travail Dégâts

• Franck JACOBRéseau ONCFS/FNC/FDC « Oiseaux de passage »et « Perdrix-Faisans »

• Anthony MORLETRéseaux ONCFS/FNC/FDC « Bécasse des bois »,« Bécassines » et « Lièvre », formations

• Gilles PERROTRéseau ONCFS/FNC/FDC « Ongulés sauvages »,formations, Groupe de travail grand gibier.

Secteurs des techniciensen 2015 et localisationdes permanences

Permanences :

La mise en place de permanences dela FDC 71 localement facilite lesrencontres entre les adhér ents etles techniciens. Pour tout besoin dematériel distribué par la FDC 71(registres de battue, panneaux, sacsalimentaires, semences…) ou pourdéposer des langues de sangliersdans le cadre de la recherche de tri-chines, il est préférable de prévenir letechnicien au préalable.

En 2015, les permanences étaient te-nues à Anzy-le-Duc, Autun, Chalon-sur-Saône, Gueugnon, Louhans,Saint-Bonnet-de-Joux et V iré. Cellede Gueugnon s’est arrêtée le 1 er jan-vier 2016.

Le détail des lieux et jours des per-manences est indiqué à la fin de cetterevue dans Coordonnées utiles.

En appui au service technique de la Fédération

• Juliane RAVAT, (FDC 39 / FDC 71), en Contrat d’aide àl’embauche du 15/05/13 au 15/05/15 puis en Contratà durée déterminée du 05/10/15 au 05/10/16.Mission : Dans le cadre du programme scientifiquePôle Etangs Con tinentaux en p artenariat avecl’ONCFS, mise en place d’opérations expérimentalesde gestion de la végétation aquatique et de gestionpiscicole.

• Marion THIERRY, en Contrat d’engagement de servicecivique du 04/05/15 au 31/12/15 (durée de missionhebdomadaire de 28 heures) puis en Contrat à duréedéterminée du 01/01/16 au 05/07/16 Mission :- Contribuer à préserver la biodiversité par la gestion

et le suivi des espèces de la faune sauvage• - Participer à la mise en œuvre d’un programme péda-

gogique pour les élèves des écoles maternelles et élémentairespendant le temps périscolaire

En fin d’année 2015 et début 2016, Patrick SINTIER, Gilles PERROT et Michel ROY ont effectué leurs dernières heuresà la FDC 71 avant de faire valoir leurs droits à une retraite méritée. Salariés depuis près de 40 ans, ils laisseront leursempreintes au sein de la Fédération.

La prévision de ces trois départs a été l’occasion pour la FDC 71 de mener une réflexion sur l’avenir de la FDC 71.Une Commission « Avenir de la Fédération » composée d’administrateurs a été créée en 2015 pour traiter de ce sujet.

Dans l’attente de la mise en place du nouveau conseil d’administration et de leurs décisions, une organisation provisoirea été mise en place au niveau du STT . Vincent AUGAGNEUR coordonnera le STT et les missions techniques desecteurs de Gilles PERROT et Patrick SINTIER ser ont traitées respectivement par Anthony MORLET et Edouar dBUISSON.

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Les chasseursContact Guichet unique : Christophe RODRIGUES (Tél. 03.85.27.92.70)

Pour chasser, tout pratiquant doit valider chaque année son permisde chasser, selon la période et la zone géographique souhaitées. La Fédération des chasseurs est en char ge des validations.En passant par la FDC 71, le chasseur ef fectue la validation deson permis soit par courrier soit directement en passant par le siteinternet avec un paiement sécurisé (accès à partir dewww.chasse-nature-71.fr, bouton « Valider son permis de chasser »sur la page d’accueil). La FDC 71 assure une mission de « régie derecettes » qui consiste à collecter les sommes dues à la FDC 71, àl’ONCFS, à l’Etat et à la Fédération nationale des chasseurs lors dela validation. Le chasseur doit obligatoirement souscrire une assurance respon-sabilité civile. La FDC 71 pr opose une assurance qui peut êtr esouscrite en même temps que la validation.Les informations extraites du Guichet unique permettent de fournirdes statistiques sur les chasseurs adhérents à la FDC 71.La cotisation fédérale pour une validation départementale pour laSaône-et-Loire était de 81 € pour la saison 2015/2016.

Pour la saison 2015/2016, la FDC 71 compte 12 931 chasseursadhérents avec une validation annuelle départementale (91 % deschasseurs) ou nationale (9 % des chasseurs). Parmi eux, 210 sontdes nouveaux chasseurs (1ère validation) qui ont bénéficié de la pos-sibilité de chasser sur l'ensemble du territoir e national avec unmontant des redevances diminué de moitié, en validant leur premierpermis moins de un an après l’obtention du titre permanent (ArticleL423-19 du Code de l’envir onnement suite à la loi « Chasse »du 7 mars 2012). De même 172 sont des jeunes chasseurs de moinsde 25 ans, résidants en Saône-et-Loire et validant leur permis dechasser pour la 2ème année dans le département. Ils ont bénéficié dela mesure financière incitative mise en place par la FDC 71, soit uneréduction d’un montant de 50 €.

La FDC 71 a aussi ef fectué 819 validations temporair es de 3 ou9 jours pour la Saône-et-Loire ; dans 99 % des cas, il s’agit d’unevalidation de 3 jours.

L’analyse des informations montre que 13 663 chasseurs différentsont pris une ou plusieurs validations pour chasser dans le départe-ment.

Pour chasser le grand gibier en Saône-et-Loir e, un timbr egrand gibier est nécessaire. Pour la saison 2015/2016, 91 % deschasseurs (toutes validations confondues) l’ont pris.

Pour la saison 2015/2016, 14 parrainages d’anciens chasseurs pardes chasseurs adhérents à la FDC 71 ont été actés. Le chasseuradhérent depuis au moins 3 ans obtient une réduction de 50 € s’ilparraine un chasseur qui n’a pas validé son permis depuis au moins5 années à condition que les deux pr ennent le timbre grand gibier.

Avec 5 448 validations en ligne en passantpar le site internet de la FDC 71, ce service aété utilisé par 40 % des chasseurs, proportionqui croît chaque année. De plus depuis2013/2014, les chasseurs ont la possibilitéd’imprimer directement chez eux leurs valida-tions temporaires. Pour 2015/2016, 654validations de 3 ou 9 jours ont été impriméesau domicile des chasseurs. A compter de2016, toutes les validations pourront être impri-mées directement par les chasseurs.

L’assurance responsabilité civile pour lechasseur a été souscrite par 7 134 chasseurs.

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La répartition communale des 11 278chasseurs domiciliés en Saône-et-Loiremontre que 6 communes ont plus de100 chasseurs : Autun, Chalon-sur-Saône, Le Cr eusot, Gueugnon,Montceau-les-Mines et Saint-Vallier.

Répartition des chasseurs résidant en Saône-et-Loire Une analyse des données de la saison 2015/2016 montr e que labase de données « chasseurs » de la FDC 71 est composée de13 663 chasseurs dont 83 % sont domiciliés en Saône-et-Loir e.0,6 % sont des étrangers de 14 nationalités dif férentes avec unemajorité de suisses (57 %) et de belges (19 %).

1 564 personnes soit 11 % des chasseurs habitent dans un départe-ment limitrophe. Les communes hors de Saône-et-Loire qui comptentle plus de chasseurs de Saône-et-Loir e sont Lyon (69), Reyssouze(01), Molinet et Chassenar d (03), Beaune et Dijon (21), Luzy (58) etChapelle-Voland (39).

Une analyse du nombre de chasseursen fonction de la population commu-nale (Source : INSEE - Recensementpopulation 2013) montr e que leschasseurs représentent plus de 10 %de la population sur les communessuivantes : Anglure-Sous-Dun, Berzé-le-Chatel, Champagny-sous-Uxelles,Cherizet, Collonge-en-Charollais,La Comelle, Cuzy , Dettey, Marly-sous-Issy, Montmort, Our oux-sous-le-Bois-Sainte-Marie, La PetiteVerrière, Saint-Didier-sur-Arroux,Saint-Eugene, Sainte-Foy, Sainte-Radegonde et Tintry.

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Les adhérents territoriauxContact : Marion DANANCHET (Tél. 03.85.27.92.69)

Un adhérent territorial est une personne physique ou morale,titulaire d’un droit de chasse sur des terrains situés dans ledépartement et à jour de cotisation fédérale. Les bénéfi-ciaires d'un plan de chasse ou d'un plan de gestion pourtout ou partie de ces terrains doivent obligatoirement adhérerà la Fédération.

La FDC 71 compte 1 453 adhérents territoriaux pour lasaison 2015/2016, 999 chasses particulières, 446 associa-tions communales de chasse, 7 associations communalesde chasse agréées (ACCA) et l’Of fice national des forêts(ONF) pour la location du dr oit de chasse en forêts doma-niales.

Les chasses particulièr es adhèrent pour une surface de306 137 hectares, les associations communales (y comprisACCA) pour 438 199 hectar es et l’ONF pour 16 690hectares.

Les 7 ACCA sont sur les communes de La Charmée, Condal,Joudes, Ouroux-sur-Saône, Saint-Martin-du-Mont, Siman-dre et Varennes-Saint-Sauveur. Les demandes d’agrémentpour Cuiseaux et Dommartin-les-Cuiseaux sont toujours encours.

Type de subvention Nombre d’adhérents Quantité Montant

Abri-agrainoir 1 2 abris-agrainoirs 14 €Parquet mobile 3 5 parquets 110 €Garenne dans réserve de chasse 2 2 garennes 304 €Filet pour élevage lapin de garenne 1 80 m2 32 €Perdrix sous parc 20 2 090 oiseaux 3 135 €Opération petit gibier sous conventions - faisans 1 300 oiseaux 1 200 €Opération petit gibier sous conventions - perdrix 1 100 oiseaux 200 €Construction de cage-piège transportable 1 1 cage-piège 138 €Construction de cage-piège fixe 1 1 cage-piège 76 €Clôture électrique - Prime pose 122 2 071 hectares 41 427 €Clôture électrique - Prime résultat 119 1 902 hectares 38 037 €

Des aménagements agricoles favorables au gibier peuvent être mis en place par les chasseurs ou les exploitantsagricoles et sont aidés financièr ement. Nous r etrouvons les cultur es à gibier, les Jachèr es environnement et faunesauvage (JEFS) et les intercultures.

Des semences pour l’implantation de cultur es à gibier sont pr oposées gratuitement par la FDC 71 aux adhér entsterritoriaux ayant souscrit un contrat de services pour une surface maximum de 3 hectares. Pour 2015, 33 adhérents ter-ritoriaux ont semé 45 hectares de maïs ou de mélange favorable à la faune sauvage.

La FDC 71 pr opose à ses adhér ents territoriaux uncontrat de services permettant de bénéficier desservices suivants : conseil, assistance technique,subventions pour des aménagements (petit gibier etprotection des cultures) ou pour des actions définiesdans le règlement (location de par celle pour descultures à gibier, acquisition foncière, jachères, interven-tions en milieu scolaire…) et une assistance juridique.

447 adhérents (soit 31 %) ont souscrit le contrat deservices pour une surface totale de 267 180 hectares.Les adhérents ont réglé en 2015 la cotisation de 81 €et les bénéficiaires du contrat de services ont payé encomplément une part fixe de 10 € ainsi qu’une partliée à la superficie du territoire (0,15 € / ha). Le montanttotal souscrit par les adhérents territoriaux au contratde services s’élève à 44 547 €.

En 2015, 4 adhér ents territoriaux ont bénéficié del’assistance juridique.

Subventions fixesLes subventions fixes concernent certains aménage-ments en faveur du petit gibier et la pr otection descultures contre les dégâts de grand gibier. Pour 2015,84 673 € ont été versés à 141 adhérents (92 associa-tions communales et 49 chasses particulières). La sub-vention pour la pr otection des cultur es par clôtur eélectrique est le poste le plus important avec 79 464 €soit 94 % du montant total des subventions fixes al-louées aux adhérents. Les 2 071 hectares qui ont étéprotégés participent à la prévention des dégâts degrand gibier. Les autr es subventions concer nent lepetit gibier et notamment le soutien aux opérationssous convention comme celle du GIC « Petit gibier dubassin de l’Autunois ».

Autres subventionsPour la sécurité des chasseurs et des non chasseurs,la FDC 71 pr opose depuis 2 ans l’achat gr oupé depostes de tir surélevés appelés communément mira-dors pour l’aménagement des territoir es de chasse.Pour la saison 2015/2016, 71 responsables de chasseont aménagé leurs territoires de 522 postes surélevéssupplémentaires. Les 45 contractants au contrat deservices ont bénéficié d’un tarif préférentiel pour l’achatde 340 postes surélevés au tarif de 45 € (au lieu de 49ou 52 € selon le fournisseur).

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L’Assemblée générale de la Fédération est un momentannuel fort conviant les chasseurs, les r esponsables deterritoire et les associations départementales de chassespécialisée, adhérents à la Fédération. C’est aussi unmoment de partage avec les partenaires.

L’Assemblée générale 2015 de la FDC 71 s’est tenue lesamedi 11 avril à l’ALTO au Creusot. En présence de Georges BOS, Sous-préfet de Louhans,de Frédéric BROCHOT , Vice-président du Conseildépartemental, du Sénateur EMORINE et des autr espersonnalités présentes, les r eprésentants des maires,des forestiers, des agriculteurs et des pêcheurs sontvenus témoigner de leur soutien aux chasseurs. Le Président a tenu à remercier André BILLARDON, Mairedu Creusot, pour son accueil chaleureux dans sa ville.Dans son rapport, le Président PELUS a voulu convaincreque les menaces qui pourraient peser sur la chasse, pou-vaient être transformées en autant de chances, si chaquechasseur s’approprie le concept de chasse durable etparticipe à la bataille de l’expertise et de la démonstrationdu poids économique de la chasse. Il est aussi r evenusur les manifestations qui ont mar qué les 90 ans de laFédération en 2014.Côté finances, la cotisation fédérale a augmenté de 2 €pour compenser la baisse du nombre de chasseurs. Pourle financement du compte dégâts de grand gibier , lesprix ont tous été diminués et adoptés par l’assemblée :la fourchette du prix des bracelets sangliers est passéede 30/45 € à 27/37 €, le timbre grand gibier est passé de 27à 25 € et la participation des territoires a baissé de 35 %.Juliane RAVAT, chargée d’études par les Fédérations deschasseurs du Jura et de la Saône et Loire, a présenté lestravaux conduits avec l’ONCFS pour mieux connaîtr el’état et le fonctionnement des étangs de la Br esse etpermettre une meilleure gestion.

L’assureur partenaire de la Fédération a présenté lecontrat « Groupement de chasseurs » élaboré en concer-tation avec les Fédérations de la région et a insisté sur lanécessité d’être assuré même pour les petits groupes de2 ou 3 amis.Le Président PELUS est r evenu sur les dispositionsrèglementaires du Schéma en matièr e de sécurité etnotamment sur l’obligation lorsque l’on part à la chasse,d’avoir dans sa poche ou son dos de veste, une casquetteou un gilet orange.Le Directeur a présenté la convention signée avec lesProcureurs de la République et l’ONCFS aux termes delaquelle les contr evenants aux règles de la chasse etde la sécurité se verront proposer des stages de sensibi-lisation au lieu de poursuites pénales.La prolifération du ragondin a été abordée par plusieursintervenants et notamment par Guy BEAUCHAMP ,Président de Cultivons nos Campagnes, énervé par lestracasseries administratives.Enfin, les propositions de la Fédération pour la prochainesaison de chasse ont été présentées.Le Président PELUS a pr océdé à la r emise de récom-penses aux neuf candidats ayant fait un sans-faute àl’examen du permis de chasser en 2014 : Cor entin AU-BLANC, Camille CHATRY, Etienne CONTASSOT, ThomasDOUSSET, Sylvain FEVRE, Lucas GUERIN, RomainGUERY, Lucile LETER TRE et Markus SCHAEFER. Lesjournées de chasse ont été of fertes par l’ADCGE,l’ADCGG, la délégation régionale UNUCR, Patrick DEBELLE (Domaine de la Rabolièr e à Laizy) et StéphaneSOTTY (chasse sur Marly-sur-Arroux). Les médailles de bronze de la FDC 71 ont été remises àJean Claude CHARRY, Pascal CHEVREY, Jean COLIN,Guy COUTACHOT, Bernard DESSENDRE, Y ves deMAIGRET, Michel MURE et Michel ROSSIGNOL. Le procès-verbal de l’AG 2015 a été adr essé auxadhérents territoriaux en juin 2015.

L’Assemblée Générale

Pour les JEFS implantées par les exploi-tants agricoles en 2015, les 60 hectaressur 44 par celles ont un coût pour leurmise en œuvr e de 7 539 €. Les 18détenteurs de droit de chasse concernésont financé à hauteur de 1 885 € (25 %du coût) et la FDC 71 avec le soutien duConseil régional les 5 654 € r estants(75 % du coût). Le coût des semences achetées par laFDC 71 pour les cultur es à gibier et lesJEFS est de 10 394 €. Le Conseil régional de Bourgogne parti-cipe au financement du temps de travailnécessaire à l’animation de ces dossiersque sont les cultures à gibier et les JEFSainsi qu’au coût des semences fournies.

Les adhérents territoriaux peuvent avoir un ou plusieurs territoir es dechasse. Ils peuvent bénéficier de plans de chasse ou de plans de gestionaprès en avoir fait la demande. Pour les territoir es de chasse en milieuouvert (hors parcs et enclos) le bilan est le suivant pour la saison 2015/2016. Pour le grand gibier, un plan de chasse est obligatoir e pour les cervidés.Pour le chevreuil, un plan de chasse a été demandé par 1 786 territoir eset 1 724 ont été attributair es sur le département. Pour le cerf élaphe,7 territoires étaient demandeurs et 3 territoir es ont eu un plan de chasse.Le sanglier est géré par un plan de gestion à l’échelle du département ;1 622 territoires de chasse étaient demandeurs et 1 592 ont été attributaires. Concernant le petit gibier, on comptabilise 371 territoir es demandeurs et332 territoires attributaires d’un plan de chasse lièvre sur 185 communes. La participation des territoires pour le financement des dégâts degrand gibier demandée en 2015 pour la saison 2014/2015 prend en comptele nombre d’attributions sanglier et les surfaces des territoires. 1 180 terri-toires ont contribué au financement pour un montant total de 48 117 € ; lesterritoires des unités de gestion 07-08, 20 et 28 ont été exonérés grâce àleur faible niveau de dégâts.

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POUR DÉCOUVRIR LA CHASSE

Contact : Muriel TOANEN (Tél. 03.85.27.92.73)

La chasse accompagnée permet de chasser, avec une arme pour deux, dès l'âge de 15 ans (mais sans aucune autr elimite d’âge) et gratuitement pendant 1 an, après avoir suivi une formation pratique élémentair e obligatoire.Chaque parrain accompagnateur doit posséder un permis de chasser depuis au moins cinq ans et validépour la saison en cours. Il doit prévenir l'assur eur de la fonction d'accompagnateur et lui demanderune attestation de couverture pour la chasse accompagnée.La formation est dispensée gratuitement par la FDC 71 au centre de formation du Creusot ; elle n’estpas sanctionnée d’un examen. Les parrains accompagnateurs sont invités à suivre cette formationen même temps que leur filleul. En 2015, le nombre de personnes intéressées par la chasse accompagnée est passé de 49 à 80.9 sessions de formation ont permis aux 80 personnes formées, accompagnées de leurs 176 parrainschasseurs, de pouvoir pratiquer la chasse accompagnée.

Les formationsLes formations dispensées par la Fédération répondent à trois thématiques : faire découvrir la chasse avec la chasse accompagnée, préparer les candidats à l’examen du permis de chasser, proposer des formations aux chasseurs pour répondr e aux actions de formation confiées aux FDC par le législateur

(chasse à l’arc, gardes-chasse…) et pour améliorer la chasse, que ce soit en matière de sécurité, d’aménagement duterritoire en faveur de la faune sauvage ou par une meilleur e connaissance de la gestion des espèces et des milieux.

POUR LES FUTURS CHASSEURS

Contact : Muriel TOANEN (Tél. 03.85.27.92.73)

Formateurs : Stéphane CAMUS (Préparation théorique) -Vincent AUGAGNEUR, Edouard BUISSON, AnthonyMORLET et Gilles PERROT (Préparation pratique)

Inspecteur du permis de ch asser : A lain PATAY del’ONCFS

Pour chasser, il faut être titulaire du permis de chasserqu’on obtient après avoir réussi l’examen unique dupermis de chasser. Le candidat doit suivre une formationthéorique au siège de la FDC 71 à V iré et une formationpratique dispensée au Centre de formation du Cr eusotavant de se présenter à l’examen. La FDC 71 pr end encharge gratuitement les formations des nouveaux chas-seurs et of fre le manuel de préparation de l’examenthéorique d’une valeur de 17,90 € à chaque candidat dèsson inscription. Pour la partie pratique, la FDC 71 or ga-nise, en plus de la formation obligatoire, des séances deconsolidation quelques jours avant les examens. Pour préparer l’examen du permis de chasser 2015, laFDC 71 a dispensé 5 sessions de formation théorique quiont accueilli 235 participants. 233 candidats ont été pré-parés aux ateliers pratiques lors de 17 sessions deformation et 68 d’entr e-eux ont consolidé leurs acquislors des 5 journées de consolidation mises en place parla FDC. La délégation départementale de l’UNUCR intervientauprès des candidats au permis de chasser lors des for-mations pratiques afin de les sensibiliser à la r echercheau sang du gibier blessé.

En 2015, 258 candidats se sont présentés à l’examenunique du permis de chasser constitué d’ateliers pra-tiques et de questions théoriques. 25 jours d’examen (50sessions d’une demi-journée) ont été nécessaires à l’ins-pecteur du permis de chasser de l’ONCFS pour passerles candidats. 212 ont obtenu leurs examens en Saône-et-Loire soit un taux de réussite de 82 % (70 % au niveaunational) et 11 candidats ont eu la note de 31/31.

Les 11 candidats ayant obtenu un sans-faute en 2015sont : Benoît AUGE, Kévin BALLANDRAS, Vincent BŒUF,Jefferson BOUGEROL, Cyril DA SILVA, Loïc DESBROSSE,Thomas DIAS, Guillaume DUTHEY , Edouard KOPAC,William MONTCHARMONT et Pierre-Adrien TREMEAUD.Les présents à l’Assemblée générale 2016 ont étérécompensés par des journées de chasse offertes par laFDC 71, l’ADCGG, Patrick DE BELLE (Domaine dela Rabolière à Laizy), Jean Pierre CHAVASSIEUX (chassesur Toutenant), André GOIN (chasse sur Marly-sur -Arroux), Jérôme SARRE (chasse de la Bor ne Ronde àGergy) et Stéphane SOTTY (chasse sur Marly-sur-Arroux).

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irePOUR LES CHASSEURS

La FDC 71 élabore chaque année un programme de for-mations destinées aux chasseurs, r esponsables dechasse, futurs piégeurs... Un catalogue de ces formationsest envoyé aux responsables de territoires de chasse etd’associations départementales de chasse spécialisée. Il

est aussi consultable sur le site In-ternet de la FDC 71 et transmis auxchasseurs par mail.Pour l’année 2015, 12 formationsétaient proposées dont une nou-velle, la formation « Gibier d’eau ».La FDC 71 organise certaines for-mations en partenariat avecl’ONCFS, les associations dépar-tementales de chasse spécialiséeou d’autres structures. 286 per-sonnes ont participé à ces ses-sions de formation continue dis-pensées majoritairement au siègede la Fédération à Viré.

Gibier d’eau

Formateur : Edouard BUISSON

8 chasseurs formésEn partenariat avec l’ADCGE 71, la FDC 71 a pr oposécette nouvelle formation ayant pour objectif d’amélior erles connaissances des chasseurs sur le gibier d’eau et sachasse. L’information traite des principales réglementa-tions concernant les oiseaux d’eau, leurs habitats et leurchasse, la reconnaissance des espèces, les modes dechasse (botte, cul levé, passée, avec ou sans appelant)et les études menées sur le département (Enquête nidifi-cation sur les étangs de Br esse, Pôle EtangsContinentaux, espèces envahissantes…).Les 8 chasseurs présents pouvaient ultérieur ementdécouvrir la chasse à la hutte sur le Domaine public fluvialsur un lot de chasse à vocation pédagogique de laFDC 71 sur la Saône en partenariat avec l’ADCGE maisles inondations de l’hiver n’ont pas permis l’expérience.

Lapin de garenne

Formateur : Patrick SINTIER

10 chasseurs formésCette formation a pour objectif de partager avec les chas-seurs les der nières connaissances en matièr e dereconstitution d’une population de lapin de garenne. Sontplus particulièrement abordées les notions de biologie del’espèce et de dynamique de populations, de situationsanitaire, d’habitats et d’aménagements du territoire etaussi de gestion et maîtrise des effectifs de lapins. Cettedeuxième édition a été suivie par 10 chasseurs.

Aménagements petit gibier

Formateur : Anthony MORLET

9 chasseurs formésLes deux sessions de cette formation ont permis de por-ter à la connaissance des chasseurs les principalesméthodes susceptibles d’augmenter la capacité d’accueildu milieu pour le petit gibier et de présenter les différentsoutils administratifs et financiers pour la mise en œuvr ed’aménagements sur les territoires (contrat de servicesde la FDC 71, Agrifaune, appels à projet du Conseil régio-nal…). Une visite des aménagements présents au MoulinGandin clôture la formation.A noter que cette formation est inscrite au pr ogrammedes stages de sensibilisation mis en place avec l’ONCFS

et les pr ocureurs de la République et pr oposés auxcontrevenants aux règles de la chasse et de la sécurité.A ce titre 4 contrevenants ont assisté à la formation.

Examen initial du gibier sauvage et hygiène alimentaire

Formatrice : Peggy GAULTIER

39 chasseurs formésDeux sessions ont permis aux 39 stagiair es de devenirChasseurs formés à l’examen initial (CFEI) ; ils pourr onteffectuer l’examen initial du gibier sauvage tué à lachasse qui est obligatoire dans certains cas de cessionsdu gibier. Les objectifs de la formation sont d’apporter oude rappeler un certain nombr e d’informations sur lesbonnes pratiques d’hygiène et sur les pathologies, deconnaître les obligations selon le cir cuit prévu pour lavenaison (commercialisations, repas de chasse, r epasassociatifs, partage) et d’être capable de réaliser l’exa-men du gibier afin d’écarter les sujets douteux.

Approche pratique de l’examen initial du gibiersauvage Formateur : Pierre ZACHARIE (Institut de formation despersonnels du ministère de l’agriculture)

21 chasseurs formés21 CFEI ont participé à la for -mation dispensée par Pierr eZACHARIE, expert en patholo-gies du gibier dans les locauxde l’INFOMA à CORBAS (69).Les deux sessions ont permisaux participants de mettr e enpratique l’examen des viscèreset des car casses de grandgibier avec « anomalies » dansd’excellentes conditions.

Chasse à l’arcFormateur : Anthony MORLET

37 chasseurs formés

Deux sessions ont permis à 37 chasseurs de r ecevoirla formation nécessaire pour obtenir l’attestation pourchasser à l’ar c partout en France. Cette formation sedéroule avec le soutien de CHASSARC 71, associationdes chasseurs à l’arc du département. L’UNUCR 71 inter-vient également sur la recherche du gibier blessé

Droits et devoirs du garde-chasse particulierFormateurs : Patrick SINTIER (FDC 71), Aurélien LACONDEMINE (ONCFS)et Emmanuel BONNEFOY (ONCFS)

22 futurs gardes-chasse formésCette formation est obligatoire pour toute personne sou-haitant devenir garde-chasse particulier sur un territoire.Elle est dispensée sur tr ois journées par la FDC 71(notions d’écologie, connaissances cynégétiques) en par-tenariat avec l’ONCFS (notions juridiques de base, droitset devoirs du garde-chasse, déontologie et techniques

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d’intervention, police de la chasse) et avec le soutienlogistique de l’Association départementale des gardes-chasse particuliers. Les personnes formées ont pu s’inscrire à une formationcomplémentaire pratique proposée par l’ONCFS.

Piégeage - Agrément du piégeur

Formateur : Patrick SINTIER

80 futurs piégeurs agréés formésUne session de formation pour devenir piégeur agréé estcomposée de deux journées. Elle est dispensée en colla-boration avec l’Association des piégeurs agréés deSaône-et-Loire (APASL) et l’ONCFS à V iré. La FDC 71peut également mettre en place des formations locale-ment pour répondre aux sollicitations de partenaires. En 2015, la formation à V iré a été suivie par 33 partici-pants. En partenariat avec les institutions agricoles, 4sessions ont été dispensées localement à 47 personnes :2 sessions avec la Fédération départementale dessyndicats d’exploitants agricoles à Autun et Mervans,1 session avec le Comité interprofessionnel de la volaillede Bresse à Romenay et 1 session au Lycée professionnelagricole de Velet à Etang sur Arroux.

Sécurité à la chasse - Formation théoriquecollective

Formateur : Gilles PERROT

29 chasseurs formésUne session a été dispensée localement suite à lademande du responsable de l’association communalede chasse de Melay qui a or ganisé l’accueil de cette

formation. 29 chasseurs locaux ont été sensibilisés à lasécurité des chasseurs et des non chasseurs par laFDC 71 en partenariat avec l’Association départementaledes chasseurs de grand gibier (ADCGG). Le maniementdes armes, la réglementation en vigueur, l’organisation dela chasse et le comportement des chasseurs font partiedes points évoqués lors de cette formation.

Sécurité à la chasse - Formation pratique

Formateurs : Vincent AUGAGNEUR et Gilles PERROT

4 chasseurs formésCette formation a permis aux 4 candidats de suivr e lesateliers pratiques de l’examen du permis de chasser(parcours de chasse, fosse de tir et sanglier courant) afinde manipuler les armes en toute sécurité et de rappelerdes principes de base pour la sécurité de tous. Une seulesession a été réalisée au Creusot.

Fonctionnement d’une association de chasse

Formateurs : Peggy GAULTIER (FDC 71) et Joël COFFARD (Comité départemental olympique et sportif 71)

23 chasseurs formésLa formation a pour objectif de rappeler aux 23 chasseurset responsables associatifs présents les obligationsimposées par la Loi 1901 et les dr oits d’une associationà travers son fonctionnement. Le cas des associations dechasse avec les statuts, le règlement intérieur, les respon-sabilités civiles et pénales des dirigeants, les baux dechasse, la délégation de pouvoir… ainsi que la place del’association de chasse comme adhérent à la FDC 71 ontété traités et ont permis de nombreux échanges.

La communication numérique a été l’axe de développement le plus important pour l’année 2015 avec un partage d’infor-mations par le biais du site internet et de plusieurs newsletters ainsi que la présence de la FDC 71 sur les réseaux sociaux.

La communication

PUBLICATIONS

Le journal fédéral Nos Chasses en Saône-et-Loire est envoyé gratuite-ment aux chasseurs adhér ents à la FDC 71, auxpartenaires et aux communes du département. Depuismars 2014, le jour nal présente dans chaque numér ol’édito du Président, une information de la V ice-prési-dente, des textes d’anciens journaux de la Fédération,un bilan des réunions du conseil d’administration, descommissions et groupes de travail. Un espace importantest aussi réservé aux associations départementales dechasse spécialisée et des sujets d’actualités sont traités.

Au sommaire : • Nos chasses en Saône-et- Loire de mars 2015 :

le rendez-vous donné aux chasseurs à l’AG du 11 avril2015, les interventions de la FDC dans les tempsd’activités périscolaires, la hutte pédagogique installéesur les bords de Saône, la sensibilisation des élus auxtravaux d’entretien des bords de route… en faveur dupetit gibier, le suivi des migrateurs terrestres, le portraitdu Père DESSAUGE homme d’église et grandpassionné de chasse, ces chasses trop souvent délais-sées (corbeautières, grand-duc et affût pour chasserl’étourneau sansonnet), le succès de l’opérationSaône-et-Loire propre, les changements au sujet del’indemnisation des dégâts de gibier…

• Nos chasses en Saône-et-Loire d’août 2015 : retoursur l’AG 2015, les postes surélevés pour l’aménage-ment des territoir es, la chasse au gibier d’eau enSaône-et-Loire, la participation de la FDC 71 au réseauLièvre, ces chasses trop souvent délaissées (chasseaux grives), l’affiche des périodes d’ouverture et condi-tions spécifiques de chasse, la sauvegarde du bocagede Serley, la leptospirose, la préparation au permis dechasser, la sécurité, les stages de sensibilisationproposés aux contrevenants…

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INFORMATION DÉMATÉRIALISÉE (sans support matériel)

Site Internet Le site Internet de la FDC 71 (www.chasse-nature-71.fr)permet d’informer et de promouvoir des activités cyné-gétiques auprès des chasseurs, d’expliquer la chasseaux autres utilisateurs de la natur e et de valoriser lachasse en Saône-et-Loire.

La page d’accueil du site permet directement d’accé-der à trois onglets :

• Valider son permis de chasser : pour les chasseurs,permet de valider en ligne les validations annuelles outemporaires, d’imprimer les validations (uniquementles temporaires en 2015) et de souscrire l’assurancechasse individuelle.

• Espace Adhérents : pour les responsables deterritoire, accès sécurisé (avec codes d’identificationdu territoire de chasse) aux informations du territoirede chasse et permet de saisir les prélèvements grandgibier et les demandes de plans de chasse cervidéset plan de gestion sanglier.

• Périodes de chasse : permet de prendreconnaissance des textes en vigueur pour la saison dechasse en cours.

Les dernières actualités défilent sur cette page et la der-nière petite annonce passée par un internaute est visible. A gauche de la page d’accueil, des rubriques sont listéeset permettent de consulter les informations sur laFDC 71, le SDGC, la gestion des espèces et des habi-tats, les dégâts de la faune sauvage, les formations, lacommunication, la réglementation et les documentsutiles, …En 2015, les actions ont consisté à la mise à jour desinformations (20 actualités, 14 évènements, réglementa-tion…), à la mise en œuvr e de l’espace Foir e auxquestions (FAQ) qui permet d’accéder à un grand nom-bre de questions et de réponses classées par thème età la gestion des 200 annonces passées. Parmi les actualités, la FDC 71 a transmis le communi-qué de presse « Attention au risque de tularémie » de laDirection générale de la santé, l’Institut de veille sanitaire,l’Institut national de prévention et d’éducation pour lasanté et l’ONCFS.

La revue technique fédéraleLa chasse en Saô ne-et-Loire existe depuis 2010 ; elle permetannuellement de suivre les actions de la FDC 71 pour répondr e auxorientations du schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC)

et plus globalement les activités de la Fédération. La revue est compo-sée de trois chapitres : la chasse en Saône-et-Loire, les milieux - habitats

de la faune sauvage et la faune sauvage. La chasse en Saône-et- Loire en 2014 présente les actions menées en 2014 par lemonde de la chasse et établit un bilan de la saison de chasse 2014/2015. La revue a étédiffusée en août 2015 aux chasseurs, aux partenaires et aux communes du département ;elle a aussi été remise aux candidats au permis de chasser lors des formations.Par ailleurs la FDC 71 participe à des publications dans la pr esse grand public ou dansla presse spécialisée. Le Journal de Saône-et-Loire (JSL) fait écho dans la page Chassedans l’édition du dimanche ou dans d’autres éditions des activités chasse qui se dérou-lent sur le département qu’elles soient menées par la Fédération ou une associationdépartementale de chasse spécialisée. Des thématiques liées à la chasse sont aussi abor-dées. La régulation du ragondin et les obligations sécuritaires des chasseurs (signalisation, armes) ont été deux sujetstraités à plusieurs reprises en 2015. Le journal L’exploitant agricole de Saône-et-Loire relaie aussi de nombreusesinformations sur les actions menées par la FDC 71 notamment en partenariat avec le monde agricole.

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MANIFESTATIONS ET OPÉRATIONS TOUT PUBLIC

Support mobile de communicationDepuis 2014, la FDC 71 utilise un support mobile de communication lorsd’évènements fédéraux ou lors de sa participation à des manifes-tations organisées par des partenaires. Transportable dansune remorque aux couleurs de la Fédération, ce supportest aussi mis à disposition des associations départe-mentales de chasse spécialisée ou des sociétés dechasse ayant un contrat de services. La remorquecontient 2 tentes parapluies, du petit mobilier, desformes d’animaux…

Manifestations organisées par la FDC 71 en partenariatPour la seconde année, la FDC 71 a or ganisé le 7 mars 2015 l’opération« Saône-et-Loire propre » en partenariat avec l’entr eprise Bourgognerecyclage. Mise en place dans un objectif de cohabitation entr e les usagersnon professionnels, il s’agit d’une opération de nettoyage de la natur esur tout le département. Elle s’appuie sur le réseau local des chasseurs quiorganise des partenariats locaux (randonneurs, pêcheurs…) et le ramassagedes déchets. Cette opération a été menée le même jour que « J’aime la Loirepropre ». 16 territoires de chasse volontaires ont participé à cette opérationpermettant de rassembler 210 bénévoles pour le ramassage d’environ 50 m3

de déchets.

Newsletters Une newsletter est une lettre d’infor-mations numérique que l’on reçoit parmail. La newsletter « Partage et vie desterritoires » est à l’attention deschasseurs mais aussi des partenairesde la FDC 71, des mairies et des inter-nautes s’étant inscrits directement surle site. Elle paraît trimestriellementet permet d’abor der succinctementplusieurs sujets d’informationsconcernant la chasse, des dossiersd’actualités traités par les Fédérations(départementale, régionale ou natio-nale) ou par les partenaires (Chambred’agriculture, ONCFS, Conseil régio-nal…). Des liens sur ces sujets sontproposés afin de permettre de déve-lopper le contenu de l’information. Les 4 newsletters « Partage et vie desterritoires » 2015 ont été envoyées enjanvier, mai, septembre et décembre.Diffusées en moyenne à 8 000adresses mails, le pour centage delecture par les inter nautes est de40 %. Parmi les sujets, l’interventionde la FDC 71 dans les NAP (nouvellesactivités périscolaires), une sensibili-sation aux pathologies pour desactivités nature sans risques, le r elaipour l’étude « Chat domestique etbiodiversité » du Muséum nationald’histoires naturelles et Agrifaune.

Par ailleurs, des newsletters « INFOSCHASSEURS » à l’attention des chas-seurs et des responsables de chassepeuvent être envoyées en fonction del’actualité. Les 3 envoyées en avril,mai et juillet 2015 ont concer nénotamment l’assemblée générale dela FDC 71, les formations, le r etourdu carnet de prélèvement bécasse etde l’enquête tableaux de chassepetit gibier, la validation du permisde chasser et les nouveaux arrêtésdu classement des espèces nuisibles.Diffusées en moyenne à 6 400 adressesmails, le pourcentage de lecture par leschasseurs est de 50 %.

Réseaux sociauxLa Page Fédération départementaledes chasseurs d e la Saône-et-Loire(https://www.facebook.com/fdc71) a étécréée le 15 septembre 2015 ; elle permet àla FDC 71 de partager des informationsavec des supports photos, vidéos et liensqu’elle choisit. La FDC 71 a dif fusé 29informations sur la fin d’année 2015 etcomptait environ 400 fans. Pour consulterle contenu de la page de la FDC 71, il fautouvrir un compte Facebook.

En 2015, l’association communalede chasse de Mervans a profité desinstallations pour la 27ème Foire d’Au-tomne du village qui s’est dérouléele 10 octobre.

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Le 7 mars 2015 était aussi la 6 ème édition de l'opération nationale« J'aime la Loire Propre » relayée dans notre département depuis 4 anspar l’ADCGE 71 en partenariat avec des Associations agréées de pêcheet de protection du milieu aquatique (AAPPMA) locales.

4 points de collectes en Saône-et-Loir e sur les communes d’Artaix,Bourbon-Lancy, Digoin et Marcigny ont permis de rassembler 75 per -sonnes, chasseurs, pêcheurs ou riverains pour la matinée de nettoyagedes bords de Loire. Ce moment utile est aussi un moment de convivialitéavec les organisateurs et les bénévoles. Environ 12 m3 de déchets ontété collectés sur les bords du fleuve.

Les partenaires nationaux de « J’aime laLoire Propre » sont la Fondation pour laProtection des Habitats de la Faune Sau-vage, la Mission Val de Loire, l’Associationnationale des chasseurs de gibier d’eau etla Fédération nationale des chasseurs.

La 5ème édition de la Journée Chasse àl’hippodrome Bellecroix de Cluny le 12juillet 2015 a été organisée en partenariatavec la Société des courses de Cluny. Unvillage « chasse » avec les associationsdépartementales de chasse spécialisée,des animations ponctuant les courses etune messe de Saint Hubert par le Pèr eClaudius DESSAUGE... ont été les pointsforts de cette manifestation. Les chasseursont bénéficié d’une entrée gratuite surprésentation de leur permis de chasserpour accéder à l’hippodrome.

Manifestations organisées par les partenairesEn 2015, la FDC 71 a été présente à diverses manifestationsen partenariat avec les associations départementales dechasse spécialisée ou avec les associations locales de chasse : Découverte de la chasse pour les scouts d’Autun le

2 janvier, en partenariat avec un adjudicataire de l’ONF. Portes ouvertes au Lycée agricole de Fontaines le 22 mars :

présentation des rôles de la FDC avec tenue d’un stand lorsdes journées portes ouvertes du L ycée dans le cadr e d’unprojet d’initiative et de communication d’élèves de BTS.

Festinature à Saint Marcel les 11 et 12 juin, organisé parla municipalité, sur le thème « Promenons-nous dans le bois ».

Agro-écologie en Saône-et-Loire les 9 ju in, 16 ju in et 23juillet, des rendez-vous organiséspar les Chambres d’agriculture etle Réseau des Établissements pu-blics agricoles ; la FDC 71 étaitprésente le 16 juin à Baudrièr espour une matinée consacrée authème « Cultur es, intercultureset dérobées : des leviers pourrenforcer l’économie et soignerl’environnement ».

Fête de la Vénerie, du Cheval et de la Chasse à Bresse-sur-Grosne les 1er et 2 août.

Marche de Chambilly le 13 septembre, organisée par l’as-sociation de chasse de Chambilly : valorisation des actionsmises en œuvre localement par les chasseurs (plantationsde haies, repeuplement lapins de garenne) et intervention dela FDC sur le thème du bocage en collaboration avec leConservatoire des espaces naturels de l’Allier. La marche arassemblé 160 randonneurs et 17 personnes ont assisté auxinterventions et à la sortie de terrain en bord de Loire.

Rencontres Saint HubertContact : Anthony MORLET (Tél. 06.88.45.60.48)

Les Rencontres Saint Hubert 2015 enSaône-et-Loire ont été or ganiséespar le Délégué départementalSerge KERSTEENS. La FDC 71reste partenaire de l’évènement etcontinue à relayer l’information au-près des chasseurs. Les Rencon-tres se sont déroulées le samedi 17octobre à Ciry-le-Noble sur le territoir ede Jean-François DOYEN. 7 participants ontconcouru dans 3 catégories. Jean-François DOYEN,Serge KERSTEENS, Anthony MORLET et Jean-PaulVOISIN constituaient les deux équipes de jury.Les vainqueurs des r encontres sont par catégorie : Maxime CARRETTE engagé dans la catégorie junior

chien d’arrêt avec son Epagneul breton, Laurent BERLIOUX dans la catégorie chien d’arrêt

Trialisant avec un spaniel, Hervé CARRETTE, dans la catégorie chasseur

chien d’arrêt avec un épagneul breton. Ils se sont donc qualifiés pour participer à la finalerégionale qui s’est tenue le 12 décembr e dans ledépartement du Cher.La remise des prix s’est ef fectuée en présence deJean-Paul VOISIN de la FDC 71.

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Interventions scolairesDepuis des années, la FDC 71, associa-tion agréée au titre de protection de l’en-vironnement, intervient auprès d’élèvesd’établissements scolaires, des mater-nelles aux universitair es pendant letemps scolaire, pour traiter de théma-tiques définies par les établissementsou proposées par les intervenants dela Fédération. La connaissance desespèces, en lien avec les habitats, sontles principaux sujets traités.

En 2015, un technicien est intervenuà la Maison familiale et rurale d’Anzy-le-Duc auprès des élèves en TerminaleBac professionnel « Elevages de gibier »sur le lièvre d’Europe et les méthodes dedénombrement.

Temps d’activités périscolairesDans les écoles primair es, les com-munes, communautés de communesou syndicats peuvent mettr e en placedes Nouvelles activités périscolair es(NAP). En 2014, la FDC 71 s’est posi-tionnée pour intervenir auprès des sco-laires dans ce cadr e et les pr emièresinterventions ont débuté en janvier 2015.Les animations sont définies par période(période d’école entr e chaque périodede vacances) ; une année scolair e estcomposée de 5 périodes.

La démarche pour la FDC 71 est deprovoquer chez l’enfant l’observation et

l’éveil à la nature. Le programme est basé sur la connaissancede la faune sauvage et de ses habitats avec des supportspédagogiques adaptés à l’âge des enfants. Des ateliers (quizz, jeux baséssur la reconnaissance d’éléments naturels (plumes, empreintes…)) et desactivités (dessin, coloriage, origami…) complètent les séances d’une heureà une heure trente.Léa TILLOLOY (service civique) puis Marion THIERRY (service civique puiscontrat à durée déterminée) ont été chargées des animations périscolairesen 2015. Les techniciens de la FDC 71 peuvent aussi intervenir.Au cours du 2nd semestre de l’année scolaire 2014/2015, Léa est intervenuedans les écoles primair es de Mervans, Saint-Y an et du Regr oupementpédagogique intercommunal de La Chapelle de Bragny - Lalheue - Etrigny -Nanton - Champagny-sous-Uxelles. Elle a réalisé 57 animations pour untotal de 118 enfants.Au cours du 1er semestre de l’année scolaire 2015/2016, Marion est inter-venue dans quatr e écoles (Saint-Yan, Messey-sur-Grosne, Palinges etSaint-Gengoux-le-National). 52 animations auprès de 113 enfants ont étéréalisées.

INTERVENTIONS JEUNE PUBLIC

REPRESENTATION DES CHASSEURS

La FDC 71 participe depuis de nombreusesannées à certaines commissions départe-mentales telles que la commission dépar-tementale de la chasse et de la faunesauvage notamment en tant qu’associationde protection de l’envir onnement. Enmatière de commissions, des évolutions ontété apportées suite à la Loi d’avenir pourl’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAF)promulguée le 13 octobre 2014 comme lamise en place de la Commission départe-mentale de la préservation des espacesnaturels, agricoles et forestiers (CDPENAF).

Le souhait de la FDC 71, de vouloir r epré-senter les chasseurs aux commissionsdépartementales, permet de répondr e àplusieurs orientations du SDGC concernantles habitats de la faune sauvage. Cetteparticipation a pour objet notamment laprise en compte de la biodiversité dansl’aménagement du territoire, le maintien del’activité cynégétique dans les espacesprotégés, la limitation de la consommationd’espaces naturels et agricoles, le maintien

des activités économiques favorables, la limitation de la fragmentationdes milieux forestiers dans le cadre de l’aménagement du territoir e et laparticipation à l’information du public sur la biodiversité.

L’agrément départemental de la FDC 71 au titr e de l’article L141-1 ducode de l’environnement relatif aux associations de protection de l’envi-ronnement a été renouvelé en 2015. Par arrêté préfectoral du 14 décembre2015, la FDC 71 est habilitée à prendre part au débat sur l’environnementdans le cadre d’instances consultatives départementales ayant vocationà examiner les politiques d’environnement et de développement durable.

La FDC 71 a exprimé en 2015 le souhait de participer aux instancessuivantes : • Conseil départemental de l’envir onnement et des risques sanitair es et

technologiques• Commission départementale d’orientation agricole • Commission départementale de la natur e, des paysages et des sites :

l’arrêté préfectoral en date du 23 décembre 2015 a défini la compositionde la commission et de ses formations spécialisées

• SAFER (comité technique) : participation des r eprésentants deschasseurs au comité technique départemental

• CDPENAF : la FDC 71 a une volonté historique de participer à unemoindre consommation d’espaces et l’arrêté préfectoral du 3 août 2015confirme que la FDC 71 est membr e de cette commission. Elle a doncparticipé aux réunions programmées en 2015.

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Les associations départementales de chasse spécialisée

La Saône-et-Loire compte 10 associations départementales de chasse spécialisée œuvrant pour la chasse à côté de laFDC 71. Ce sont des partenair es associatifs avec lesquels la FDC 71 a plaisir à travailler . Ils sont consultés lors del’élaboration du SDGC et pour tout projet chasse dans le département en lien avec leur objet. Ils sont des représentantsdes chasseurs indispensables lors de l’organisation de manifestations. Plusieurs associations collaborent aux formationsdispensées par la FDC 71. Les r esponsables associatifs sont à la disposition et à l’écoute des chasseurs et ils sontdisponibles pour partager leurs passions. La FDC 71 a proposé à chaque responsable d’association de nous faire partd’informations techniques liées à leur activité ou d’un évènement important en 2015.

ADB 71

Président : Pierre LANGLOIS

42 adhérents

L’Association départementale desBécassiers de Saône-et-Loire créée en 2009 anotamment pour but de coordonner et rassemblertous les chasseurs de bécasses indépendants prô-nant une pratique de la chasse de la bécasse auchien d’arrêt, au spaniel, au r etriever, dans le res-pect de la législation. Elle participe aux différentesétudes scientifiques : opérations de récolte d’aileset information sur les prélèvements départemen-taux pour le rapport annuel du suivi migratoir e del’espèce bécasse.

Le mot du Président : ADB veut rassembler toutes les sensibilités cynégétiqueset surtout s’écarter de ce milieu élitiste, confort de certains.Rassembler tous les modes et les pratiques de chassesans procès ou à priori, reste l’objectif premier d’ADB 71 ;dans le seul but de soutenir et pérenniser une chassevraie, simple et surtout libre et sans contraintes inutileset infondées ; telle que nous aimons la pratiquer.ADB71 souhaiterait que les r esponsables grand gibiercomprennent et acceptent que sur un même territoire, onpuisse concilier chasse au gros et chasse à la bécasse.Ex : suite à un accord du jour de chasse ou le lendemainde la battue ou sur une parcelle différente le jour de labattue. Toutes mesures tout à fait réalisables.J’appelle tous les responsables de chasse à ouvrir leursterritoires pour l’exercice des différentes activités cyné-gétiques car la chasse ne pourra rester forte et défendueque si tous les acteurs restent unis dans une même etunique passion, la chasse généraliste.Bienvenue à tous les adeptes de liberté, à ADB et à soncercle amical de passionnés.

ADCGE 71

Président : Michel RAYMOND

350 adhérents

L’Association départementaledes chasseurs de gibier d’eau de

Saône-et-Loire gère la chasse sur les territoir esdu Domaine public fluvial ainsi que les réservesdans le souci de la préservation de la faunesauvage et le r espect des équilibres biologiques.Elle participe également aux dénombr ements duréseau national « Oiseaux d’eau – Zones humides» de l’ONCFS et des Fédérations des chasseurs.

Le mot du Président :

L’ADCGE compte aujourd’hui près de 350 adhérents directs. Avec sonsystème de carte au porteur, c’est près d’un millier de chasseurs quibénéficient de l’accès à la chasse au gibier d’eau sur le Domaine PublicFluvial. Ce système d’organisation de la chasse sur les fleuves et rivières estun modèle conçu et imaginé par une poignée d’associations départe-mentales, dont celle de Saône et Loire fut un des précurseurs. Très exigeant en terme d’organisation, une permanence est installée àChalon sur Saône, 42 rue du Docteur Laennec. Les adhérents y sont reçus tous les mercredis. Un à deux bénévolessont présents ainsi qu’un salarié de la Fédération départementale deschasseurs, Edouard BUISSON à l’occasion de sa permanence fédérale.L’ADCGE encadre des stagiaires, soit sur des missions ponctuelles soitdans le cadre de l’évolution de leur formation.Affiliée à l’ANCGE et à la Fédération, l’ADCGE 71 était agréée au titrede la protection de la nature. Malgré le volumineux dossier présentéà l’administration, suite à la r efonte des textes, elle est aujourd’huitoujours dans l’attente d’une réponse. Pourtant, elle agit au profit dela connaissance des espèces telles la Bernache du Canada, l’Ouetted’Egypte, le Cygne tuberculé et d’autres espèces invasives, grâce àson réseau de bénévoles. Ceux-ci ressentent, aujourd’hui, un certaindécouragement.Avec les pêcheurs, l’ADCGE participe à la gestion et à la régulation ducormoran. En 2013, l’ADCGE 71 a fêté ses 50 ans en présence de nombreusespersonnalités nationales cynégétiques et or nithologues. Fière duchemin parcouru grâce à tous ses adhérents et ses administrateurs,elle continue d’œuvrer dans la connaissance des espèces et de leurbiologie. Cette année, elle s’engage sur un processus pluriannuel derécolte des ailes des anatidés. Celles-ci seront collectées selon unprotocole précis puis étudiées au niveau national.L’ADCGE est l’association de chasse qui gère le plus grand territoirechassable de Saône et Loire.

ADCGG 71

Président : Jean-Louis LAURENT

90 adhérents

L’Association des chasseurs de grand gibierde Saône-et-Loire relaie localement les idées

et l'action de l'Association nationale des chasseurs de grandgibier. Elle est force de proposition pour la gestion du grandgibier dans le département.

Le mot du Président : Avec ses 90 adhérents à ce jour, l’ADCGG de Saône et Loire a lors deson assemblée générale d’Avril 2015, en partenariat avec l’UNUCR,invité François MAGNIEN pour exposer ses études sur la vie et la bio-logie du sanglier. Nous avons organisé avec la Fédération deschasseurs le 22 Avril 2015 un voyage d’étude sur le cerf d ans leCantal. Cette sortie, à laquelle les forestiers étaient conviés, avait pourobjectif d’étudier l’implantation d’une population importante de

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cervidés. En Saône et Loire deux populations sont en développement, une dansla Bresse et l’autre dans le Morvan. Les membres de l’association participent activement à la constitution d’unesérothèque départementale fédérale (sur chevreuil, sanglier, ragondin et blai-reau) en prélevant du sang et toute ou partie de la rate sur ces animaux.L’association s’associe à la proposition de l’AFACCC71 pour étudier le partagedes territoires avec les bécassiers qui parfois ont du mal à pratiquer leur modede chasse.Tout chasseur intéressé par le grand gibier (biologie, chasse, maladies) peutprendre contact avec les représentants de l’association.

ADEVST 71

Président : Christophe DEBOWSKI

77 adhérents

L’Association départementale des équipages devénerie sous terre de Saône-et-Loire a pour objectif

de fédérer l’ensemble des équipages de vénerie sousterre du département et de transmettr e l’éthique de la vénerie sousterre. L’association se met à la disposition du grand public pour la ré-gulation du renard, du ragondin et du blaireau. Elle travaille égalementà la connaissance et l’analyse des prélèvements des espèces concer-nées par la chasse sous terre.

Le mot du Président :

L’ADEVST 71 regroupe les 77 Maîtres d’Equipage de Vénerie Sous Terre répartissur l’ensemble du département. Depuis l’Assemblée Générale du 14 juin 2014à Chambord, l’Association Française des Equipages de Vé nerie (AFEVST) adonné la possibilité à toute per sonne physique d’ad hérer moyennant unesomme modique. Ces n ouveaux adhérents reçoivent comme les M aîtresd’Equipage toutes les informations de l’AFEVST concernant la réglementation,les manifestations et les activités liées à la vénerie sous terre.Pour ses adhérents, l’ADEVST 71 gère les dossiers d’a ttestation de meute,certificat de vénerie et charte indispensables à la pratique de vénerie sous terre.L’ADEVST 71 collecte également le total des prises de ragondins, renards etblaireaux de ses a dhérents pour les commu niquer à la FédérationDépartementale des Chasseurs et à la Direction Départementale des Territoires.Les équipages régulent les populations de ragondin et renard, tous deux classésnuisibles. Ces deux espèces peuvent donc être chassées sous terre toutel’année. Le blaireau est classé gibier et n’est pas chassé durant la période dereproduction et de dépendance des jeunes (du 15 janvier au 15 mai). Gibier ounuisible, les espèces que nous chassons doivent être chassées avec respectet éthique de la vénerie sous terre. Annuellement les prises de l’ensemble deséquipages dépassent 300 pour le ragondin, 2500 pour le renard et 800 pour leblaireau. Les équipages intervenants sur demande des sociétés de chasse, desparticuliers et des agriculteurs, cette régulation est essentiellement effectuéelà où les populations de ragondin, renard et blaireau posent problème.L’ADEVST 71 organise également tous les ans une journée pédagogique oùparticipent de n ombreux équipages du dépar tement et par fois d’autresdépartements. Ces journées sont l’occasion de se retrouver entre passionnés,de comparer techniques et astuces de chacun.L’élément indispensable à la chasse sous terre comme pour tout type de vénerieest le chien. Les chiens les plus couramment utilisés en Saône et Loire pour lachasse sous terre sont le Fox Terrier poil dur, Teckel, Jack Russel, Fox Terrierpoil lisse et J agd Terrier. Et puis il y a bien sûr, tous les ch iens issus decroisements effectués volontairement ou non, et qui donnent satisfactions auxéquipages qui les utilisent.L’ADEVST 71 p articipe également aux différentes manifestations dudépartement et rendez-vous nationaux de la vénerie sous terre. Suite à la proposition de la Fédération, l’ADEVST 71 a sollicité les équipagesdu département pour effectuer des prélèvements afin d’abonder la sérothèque

(base de données biologiques des espèces).8 équipages de vénerie sous terre (bien répartissur l’ensemble du département) se sont portésvolontaires pour effectuer les prélèvements desang et rate sur une cinquantaine de blaireauxainsi que quelques ragondins pris à l’occasiondes chasses de l’année 2016. Cette opérationsera reconduite pour 3 ans. Pour les per sonnes désireuses d’inviter unéquipage ou de pratiquer ce mode chasse quioffre la possibilité de chasser sans arme, maisavec des ch iens toute l’année, vous pouvezcontacter le président de l’ADEVST 71.

ADGCPSL

Président : Marc BERTHIN

110 adhérents

L’Association départe-mentale des gardes-chasseparticuliers de Saône-et-Loire créée en2003, a pour mission principale de défen-dre les intérêts des gar des-chasseparticuliers assermentés exerçant leursfonctions sur le département et de ras-sembler le maximum de gar des-chassedans le but d’être plus crédibles et pouvoirapporter leur aide auprès de l’ONCFS. Elleparticipe également à l’amélioration de laprotection de la nature.

Le mot du Président :

L'ADGCPSL assure la défense des intérêts deses adhérents, des Gardes-chasse particuliersassermentés exerçant leurs fonctions sur ledépartement, tant auprès des tiers qu'en justice.Notre objectif est de rassembler tous les GardesParticuliers de Saône et Loire. Un but principalde l'Association est d'améliorer le plus possibleles aspects pédagogiques de nos informationspour augmenter le n ombre de ga rdes quisuivent les formations. Un garde doit privilégierle contact, le dia logue et l' information pourmener à bien sa mission qui consiste à protégerla nature sur le ter ritoire pour lequel il estassermenté et permet également une meilleureparticipation à la police de la chasse et à laprotection de la nature et de la faune sauvage.L'ADGCPSL est, depuis quelques années, enmesure d'aider ses adhérents à constituer leurdossier en vue d'obtention ou de leu rrenouvellement d'agrément et propose, depuisl'an passé, leur propre assurance garantissantles accidents pendant la fonction de Ga rde-Chasse. L'Association est également présentependant les session s de for mation mises enplace par la Fédération des chasseurs et cellesde l'ONCFS.

Mode de chasse pratiqué en famille

ADEVST 71 au Game Fair de LAMOTTE BEUVRON

APASL

Président : Jean-Paul VOISIN

805 adhérents

Les objectifs de l’ Association despiégeurs agréés de Saône-et-Loire sont

de promouvoir la régulation des animauxclassés nuisibles à l’aide du piégeage et de former, informer,conseiller et soutenir les piégeurs du département. Unemission importante de l’association est aussi de fair econnaître au grand public et aux décideurs l’utilité dupiégeage comme moyen de régulation r espectueux deséquilibres naturels.

Le mot du Président :

Les piégeurs de Saône et Loire sont-ils privilégiés ?Certains piégeurs de départements français pourraient lepenser.La liste très complète des pr édateurs et déprédateurs estle fruit des collectes des déclarations de dégâts généraliséssur l’ensemble du département de Saône et Loire et doncdu travail de r emontée des fich es dommages par lespiégeurs, les déterreurs, les chasseurs, les agriculteurs, lescitadins et les particuliers.Rien n’est acquis d’avance et le travail de cartographie desdifférents dégâts par les ser vices de la Fédération deschasseurs de la Saône et Loire en liaison avec les servicesde la Direction départementale des territoires est primordial.La proposition faite par le Préfet aux services ministérielsde l’Environnement en dépend et motive la décision duclassement sur la liste II des a nimaux possibles à régulerpour trois années.Merci à tous donc pour ce travail essentiel fourni et pensezà l’année 2018 pour le r enouvellement en collectantpendant les années 2016 et 2017 ces preuves de dégâts.Des attentes et des espoir s pour l’indemnisation descaptures de ragondin, merci au Président de Cultivons noscampagnes Guy BEAUCHAMP qui redouble d’efforts pourcontacter les partenaires financiers potentiels afin d’obtenirune enveloppe suffisante à en courager la régulation duragondin.Merci aux piégeurs qui participent à la sérothèque.Une conférence dans les locaux du siège de la FDC 71passionnante et instructive de notr e ami canadien MichelDEMOUY par ailleurs adhérent APASL nous a fait vivre sonexpérience de Trappeur. Il a su motiver l’assistance en lafaisant rêver s ur les contrées cana diennes et les prisespossibles à réguler ours, lynx et lou p. De nombreusesastuces révélées vont, j’espère, porter leurs fruits auprèsdes piégeurs présents pour la prochaine campagne depiégeage.A partir de cette année 2016 la liste I con cernant larégulation des espèces invasives est reconduite d’année enannée tant que le décret n’est pas dénoncé.Merci à tous de votre collaboration active pour l’avenir dupiégeage en Saône et Loire et je vous souhaite d’exercerpour cette saison cynégétique 2016/2017 votre activité depiégeage avec passion et da ns le r espect des r èglesimposées par la loi.18

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ireAFACCC 71

Président : Jean-Pierre LACOUR

190 adhérents

L’Association française pour l’avenirde la chasse aux chi ens courants du

département défend et pr omeut ce mode de chassetraditionnel qui est lar gement représenté en Saône-et-Loire. Elle défend une éthique et une devise :« Sachons nous fair e apprécier par la valeur de noschiens ». Elle organise des concours de meutes et dechiens de pied, participe aux manifestations cynégé-tiques ou rurales en présentant les chiens courants.Elle contribue également à la gestion des espèces.

Le mot du Président :

Présentation de la charte de la FACCC :La Chasse aux Chien s Courants est un mode dechasse hérité des temps les plu s reculés de laprésence de l’homme dans la nature. Conscients decet héritage, les membr es de n otre associations’engagent à :- défendre et pr omouvoir la chasse aux chiens

courants, héritage culturel de notre pays,- pratiquer dans l’éthique ce mode de ch asse qui

demande de r approcher, lancer et men er l’animalconvoité,

- utiliser des chiens dont les aptitudes psychologiqueset morphologiques correspondent à la définition duchien courant,

- offrir par leur comportement, leur langage et leu rtenue une image valorisante de leur activité, qu’ilssoient conducteurs ou postés,

- témoigner le plus profond respect à l’égard d’autrui,des chiens et de l’espace naturel où ils évoluent,

- enrichir leurs connaissances et les faire partager pourcontribuer à la sauvegarde des espèces et desespaces,

- développer entre chasseurs une nécessaire solidarité,condition indispensable à l’exercice des différentsmodes de chasse,

- prendre toute leur place dans les in stancescynégétiques et dans la vie publique pour représenteret promouvoir leur mode de chasse,

- observer scrupuleusement lois, arrêtés, règlementsqui régissent leur activité cynégétique,

- transmettre les principes et les valeurs de la chasseaux chiens courants aux générations futures.

- observer scrupuleusement lois, arrêtés, règlementsqui régissent leur activité cynégétique,

- transmettre les principes et les valeurs de la chasseaux chiens courants aux générations futures.

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CHASSARC 71

Président : Laurent BRUN

31 adhérents

L’Association des chasseurs à l ’arc deSaône-et-Loire est affiliée à la Fédération Française des Chasseursà l’Arc. CHASSARC71 a pour buts, la connaissance, la promotion et lareprésentation de la chasse à l’arc dans le département de Saône-et-Loire. Elle permet la rencontre et l’échange entre chasseurs à l’arc dansune excellente ambiance ; « Convivialité et efficacité dans le respect etl’éthique de la chasse » sont nos maîtres-mots.

Pour plus d’information : http://www.chassarc71.com ethttp://www.ffca.net.

Le mot du Président :

La chasse à l’arc en France, a désormais plus de vingt ans d’histoire,depuis sa légalisation en 1995. Ce retour d’expérience fait de notrepays, le chef de file européen des pays autorisant ce mode de chasse,par le nombre de pratiquants, par la diversité et l’adaptation des modesde chasse ancestraux. Chacun peut pratiquer l’approche, l’affût au solou en hauteur, la battue entre archers ou parmi des armes à feu ; ilsuffira d’adapter chacune des armes aux biotopes en optimisant lespostes de tir, tout en conservant la plus grande sécurité possible.Beaucoup d’entre nous ne sont pas des a rchers exclusifs et on tpratiqué ou pratiquent encore les armes à feu. Ce qui fait de notremode de chasse un exercice différent, en aucun cas « élitiste », c’est laprofondeur des sensations éprouvées.Imaginez-vous en sous-bois, approchant le gibier con voité, le plussilencieusement possible, surveillant le sen s du vent, scrutant lesenvirons à chaque foulée ; le temps s’est arrêté, vous êtes devenu unchasseur cueilleur. La portée effective de votre arme est d’une vingtainede mètres maximum, si vous maîtrisez très bien votre arc ; ce qui vousobligera à vous approcher le plus possible, presqu’à toucher l’animal.Vous êtes si proche de lui, que vous le voyez r espirer, vivre commejamais vous n’avez vu vivre un animal sauvage. Vous êtes bien, heureux,maître de ce qu i va suivre… Je laisse chacun de vous continuer sonhistoire !Nous vous attendons pour partager quantité de moments semblables,convivialement et passionnément.A bientôt.

CNB 71

Président (déléguédépartemental) : Pascal AUZEIL

25 adhérentsLa Section départementale

du Club national des bécassiers promeutune chasse raisonnée de la bécasse desbois. Elle participe au suivi des populationsde l’espèce, aux études nationales oudépartementales et à la gestion despopulations.

Le mot du Président :

Cette saison aura été de nou veau bienpourvue en oiseaux comme l’ensemble dela région Bourgogne. Le retour des carnetsde prélèvement permet de préciser le bilandes oiseaux prélevés et c’ est avec unecertaine satisfaction que les pa rticipantsau colloque organisé par la Fédérationnationale des chasseurs ont pu constaterque la mise en place du PMA s’améliore aufil des saisons. Aujourd’hui, près de 70%des départements respectent les r ègles,reste que selon Y ves FERRAND del’ONCFS le retour des carnets est encoreinsuffisant, de l’ordre de 50% au plannational. Alors continuons nos efforts !Lors du récent congrès national, le prési-dent du CNB s’est inquiété de la montéedes différents entre chasseurs de sanglierset chasseurs de bécasses. Il s’agit pour luid’un vrai problème de coha bitation et ilconsidère donc qu’il y a là des enjeux fortset que l’implication de toutes les instancesest essentielle pour avancer vers une solu-tion. Cette prise de conscience l’est aussien Saône-et-Loire, la Fédération ayantconvié les représentants des associationsde bécassiers et des c hasseurs de grandgibier à se rencontrer ; réunion constructiveet un document doit a vancer quelquessuggestions de nature à faire progresser cedossier.Par ailleurs, la pose de balises Argos sepoursuit cette année avec 12 nouveauxoiseaux équipés. ONCFS et CNB travaillentmain dans la main pour continuer à pro-gresser vers une meilleure connaissancede la Bécasse et de sa migration…Des grands thèmes qui doivent amenertout un chacun à réfléchir sur sa pratique,pour une chasse d urable, respectueusedes pratiques, respectueuse des espèces.C’est aussi dans cette logique que les deuxassociations nationales, CNB et B DFtendent à resserrer des liens, conscientesque l’union est essen tielle face à nosdétracteurs.

Novembre 2015 - Sangliers de 108 kg et 63 kg – Morvan – Tir à l’arc

Décembre 2015 - Chevreuil 18 kg – Tir à 20 m à l’arc compound HOYT –

Distance de fuite : 0 m

UNUCR 71

Président (déléguédépartemental) : AndréGOIN 31 adhérents

La Délégation départementale de l’Union nationalepour l’utilisation de chiens de rouge compte 31adhérents. 9 conducteurs agréés interviennentgratuitement sur le département. Les objectifs et lesprincipes de l’UNUCR sont notamment lapromotion et l’or ganisation de la r echerchesystématique de tous les grands gibiers blessés,dans le respect des traditions cynégétiques et desmodes de chasse.

Le mot du Président :

L’UNUCR remercie tous les présidents des associa-tions communales de chasse ou de chasses privéesqui ont fait appel à ses con ducteurs pendant lasaison écoulée. Tous les a ppels n’ont pas pu êtrehonorés, je le regrette !!! Mais la chasse appartient àses pratiquants, à eux au ssi de s’investir afin decrédibiliser notre passion comm une. Sur cinqconducteurs en début de saison, certains ont perduleur compagnon, d’autres ont eu des problèmes desanté et un seul a pu effectuer la saison complète. Le bilan est de 122 sorties effectuées (don t 5 pardes conducteurs extérieurs au département).Elles ont donné lieu à 15 contrôles de tir s et 1 07recherches. L’UNUCR compte 27 réussites (19 san-gliers, 7 chevreuils et 1 renard retrouvés) et 80 échecs.L’an dernier, lors des for mations de préparation aupermis de chasser au CREU SOT, 242 candidatsont été in formés sur les besoin s de la recherche(comportement du chasseur après le tir et préparation

d’une recherche). Depuis le débutde nos interventions en direction desfuturs chasseurs, 880 personnes ontété sensibilisées. Nous espérons at-teindre le millier avant la fin de l’an-née. Un pas est fait, nous en avonsencore beaucoup d’autres à effec-tuer. Merci au président de la FDC,son conseil d’administration ainsiqu’à tous les personnels techniquesprésents sur le site du Creusot denous soutenir dans notre démarchepour la promotion de la recherche.Blesser fait aussi partie de l’acte de chasse. Je souhaiterais quel’on cesse d’occulter cette chose à tous les niveaux. Notre butest d’effectuer le maximum de recherches lorsqu’il y a des blesséset de rappeler qu’un chien de sang n’est pas un concurrent maisqu’il est juste éduqué pour faire ce travail bien spécifique qu’estle pistage. Pour cela, il faut des conducteurs. Nos campagnesde sensibilisation commencent à porter leurs fruits avec deuxnouveaux conducteurs en 2015. C’ était grand temps ! Cetteannée, 5 chiens de S aône et L oire passeront leur épreuve.J’espère qu’ils la réussiront ; elle se déroulera le 18 Juin 2016 enforêt de la Ferté pour certains, nous vous y attendons nombreux.De plus, 4 stagiaires de S aône-et-Loire sont inscrits au stagenational pour l’inst ant en vue de l’éducation d’un chiot et depasser leur épreuve en 2017. Je vois l’avenir moins noir, maisencore, que de travail à accomplir. Notre but et notre seule et unique ambition n’est pas d’imposer,mais de faire comprendre. Pratiquer la recherche n’est pas unevocation mais un état d’esprit et une philosophie. Si nous voulonsdéfendre notre passion qu’est la chasse, nous nous devons d’êtreirréprochables dans nos actes, nous ne faisons que refléterl’image que nous générons.Je souhaiterais dire aussi un grand merci à mes collèguesconducteurs qui ont perdu leurs compagnons et sa ns qui larecherche n’est pas possible.

VENERIE

La Société de Vènerie, association nationale qui regroupe tous les veneurs, est divisée en délégationrégionale. Madame d’Ormesson est la déléguée de la région Bourgogne - Centre Est. Il n’y a doncpas de représentation autre au niveau départemental.

La vènerie est représentée par 6 équipages dont les chenils sont installés dans le département :- pour la vènerie à cheval : l’Equipage de Selor e (chevreuil), l’Equipage de la Feuillage (chevr euil), le Rallye d’Aubigny

(sanglier) et le Vautrait de Ragy (sanglier),- pour la vènerie à pied : l’Equipage du Bois d’Hirley (lièvre), l’Equipage du Bois des Tilles (lièvre), le Rallye Courte Patte (lapin).L’Equipage de Saint Romain (sanglier) et l’Equipage de Neubourg (chevreuil) viennent chasser également en Saône-et-Loire. Les équipages de vènerie sous terre sont représentés par l’ADEVST.Pour plus d’information : www.venerie.org

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Contacts des représentants associatifs

ADB 71 Pierre LANGLOIS Les Devants 71600 PARAY LE MONIAL 06.09.64.77.27 [email protected]

ADCGE 71 Michel RAYMOND 42 rue du Docteur Laennec 71100 CHALON SUR SAONE 03.85.91.65.60 [email protected]

ADCGG 71 Jean-Louis LAURENT 1A Le Grand Chemin 71360 EPINAC 06.08.09.21.18 [email protected]

ADEVST 71 Christophe DEBOWSKI 400 Chemin Forestier 71640 MELLECEY 06.31.89.31.03 [email protected]

ADGCPSL Marc BERTHIN Le Hameau de Lusigny 71490 TINTRY 06.83.38.56.64

AFACCC 71 Jean-Pierre LACOUR 8 rue du Château Chamirey 71640 MERCUREY 03.85.45.17.25 [email protected]

APASL Jean-Paul VOISIN 1766 Loizette 71470 ROMENAY 03.85.40.35.67 [email protected]

CHASSARC 71 Philippe VOLAINE 21 route du Pont de Paris 21190 CORPEAU 06.83.36.23.23 [email protected]

CNB 71 Pascal AUZEIL 10 rue du Bois 71640 GIVRY 03.85.44.39.14 [email protected]

UNUCR 71 André GOIN 10 rue des Genêts 71420 GENELARD 03.85.79.25.24 [email protected]

VENERIE Pascale D'ORMESSON La Maillerie - Bouis 03360 ISLE ET BARDAIS 06.03.21.88.25 [email protected]

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Les autres partenaires cynégétiques

LES LIEUTENANTS DE LOUVETERIE

Les lieutenants de louveterie sontnommés par le Préfet et concour ent,sous son contrôle, à la destructiondes animaux nuisibles ou ponctuelle-ment aux opérations de régulationdes animaux. L ’administration peutles consulter sur les problèmes poséspar la gestion de la faune sauvage.Leur fonction est bénévole. Les 14 lieutenants de louveterie nom-més par le Préfet pour la période allantdu 1er janvier 2015 au 31 décembr e2019 sont Messieurs Michel BAUDINde Saint-Léger-les-Paray, HubertBESSON de Sevr ey, LudovicCHARLES de Mesvr es, ChristianCHEVREY de Saint-Usuge, PascalCHEVREY de Serrigny-en-Br esse,Hervé COZENOT de Luneau (03),Gérard CURTENEL d’Hurigny, PhilippeDRIVON de Serley , René F AVREde La Genête, Mar c FOREST deGueugnon, Vincent GOGNAUD deLa-Chapelle-au-Mans, Jean-PierreLACOUR de Mer curey, ChristianMASUEZ de Saint-Laurent-d’Andenayet Robert MONARD de Curtil-sous-Burnand.Il existe une association des Lieute-nants de louveterie de Saône et Loirequi regroupe les louvetiers en exer ciceet les louvetiers honoraires. Elle est pré-sidée par Monsieur Christian MASUEZ. Elle a pour but :- de créer entre les lieutenants de lou-

veterie les liens de solidarité et d’ami-tié indispensables à une action ef fi-cace,

- de faciliter aux lieutenants de louve-terie l’exercice de leurs fonctions,dans leur circonscription,

- de leur permettre de mettre en com-mun leurs activités et leurs expé-riences pour l’accomplissement desobligations de leur charge,

- de défendre les droits et les intérêtsdont ils ont la garde,

- de mener à bien l’étude des questionsqui concernent leur institution,

- d’assurer leurs rapports avec lespouvoirs publics du département,avec la région et l’Association desLieutenants de louveterie de France.

LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES (DDT)

La DDT met en œuvreles politiques de l’Etatdans les domaines del’agriculture, de l’envi-ronnement, de l’habi-tat, de l’urbanisme, dela sécurité r outière etelle accompagne les

collectivités territoriales dans leursprojets d’aménagement du territoir e.Près de 220 agents sont af fectés àla DDT 71, dirigée par MonsieurChristian DUSSARRAT.La DDT s’attache à pr omouvoir ledéveloppement durable et veille àl’équilibre des territoir es urbains etruraux. Parmi les temps forts de l’année 2015(extraits du document « Les activitésmarquantes 2015 & perspectives 2016de la DDT de S aône-et-Loire »), onnote :- pour l’urbanisme et l’aménagement,

l’accompagnement pour la réalisa-tion de 10 plans locaux d’urbanismeintercommunaux (PLUi) comprenant6 nouvelles pr océdures ainsi quel’étude de 4 schémas de cohérenceterritoriale (SCOT),

- pour l’agriculture, la mise en œuvr edu plan de soutien à l’élevage,l’indemnisation des agriculteurs autitre de la calamité sécher esse et lamise en œuvre de la réforme de lapolitique agricole commune (P AC2014/2020),

- pour le fond européen agricole pourle développement rural (FEADER),l’investissement de 1,7 M € surle volet environnement pour 167 dos-siers dans les domaines de laforêt notamment pour favoriser lamobilisation du bois et de Natura2000.

La FDC 71 travaille essentiellementavec le service Envir onnement dirigépar Monsieur Marc EZERZER pour lesplans de chasse et les dossiers envi-ronnementaux comme Natura 2000 etavec le service Economie agricole di-rigé par Monsieur Alain F AURE pourles dossiers agri-envir onnementaux. Depuis 2012, la DDT et la FDC utilisentle même logiciel métier pour la gestiondes plans de chasse. Ceci permetd’avoir une base unique des territoires,de faciliter l’échange d’informations etd’évoluer vers une simplification desdémarches pour les responsables deterritoires. En 2015, la DDT a entreprisune démarche auprès de la FDC 71pour rendre obligatoire la déclarationdématérialisée pour les demandes deplans de chasse grand gibier.

L’OFFICE NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LAFAUNE SAUVAGE (ONCFS)

L’ONCFS est un établissement publicà caractère administratif sous ladouble tutelle du ministèr e de l’Eco-logie, du développement durable etde l’énergie et du ministère de l’Agri-culture, de l’agroalimentaire et de laforêt. C’est l’établissement de réfé-rence en matière de gestion durablede la faune sauvage et de ses habitatset au service de la biodiversité. Parmi les missions fondamentales del’ONCFS, on retrouve :- la surveillance des territoir es et la

police de l’envir onnement et dela chasse,

- des études et des recherches sur lafaune sauvage et ses habitats,

- l’appui technique et le conseil auxadministrations, collectivités territo-riales, gestionnaires et aménageursdu territoire,

- l’évolution de la pratique de lachasse selon les principes du déve-loppement durable et la mise aupoint de pratiques de gestion desterritoires ruraux r espectueuses del’environnement,

- l’organisation et la délivrance del’examen du permis de chasser,

- l’édition d’une r evue technique etjuridique trimestrielle, Faune Sauvage.

Près de 1 600 agents sont répartis surle territoire national dont 852 agentstechniques commissionnés par leMinistère de l’Ecologie répartis dansles services départementaux, 309techniciens de l’environnement com-missionnés affectés dans les servicesdépartementaux, les délégationsrégionales et les différentes directionset 126 ingénieurs et techniciens r e-groupés au sein des Centres nationauxd’études et de recherches appliquées(CNERA) spécialisés dans un gr ouped’espèces (avifaune migratrice, cervi-dés-sanglier, faune de mont agne…).

PRÉFETDE SAÔNE-ET-LOIRE

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ireDes suivis patrimoniaux de plus de 50 espècessont réalisés par la FDC 71 dans le cadr e d’uneconvention cadre nationale entr e l’ONCFS et laFNC ; il s’agit des réseaux nationauxONCFS/FNC/FDC. Le service départemental del’ONCFS et la FDC 71 participent aux réseauxBécasse, Bécassines, Castor, Lièvre, Oiseaux depassage, Oiseaux d’eau - zones humides, Onguléssauvages, Perdrix - Faisan et SAGIR (surveillancesanitaire de la faune sauvage).Pour le permis de chasser, Monsieur Alain PATAY,inspecteur de l’ONCFS en char ge de faire passerles épreuves de l’examen depuis 2001 pour notr edépartement, a fait valoir ses dr oits à la retraite àla fin de l’année 2015. Le nouvel inspecteur du per-mis de chasser est Monsieur Albert BOCQUIN.Une collaboration technique et financièr e existeavec l’ONCFS à l’échelon départemental, régionalet national. La délégation régionale Bourgogne Franche-Comté de l’ONCFS est basée à Dijon. Elle regroupeenviron une centaine d’agents techniques ettechniciens de l’environnement affectés dans lesservices départementaux et la Brigade Mobiled’Intervention (BMI) ainsi que six agents basés ausiège de la délégation à Dijon (Délégué régional etson adjoint, deux ingénieurs en Cellule Technique,un correspondant informatique et une secrétair e).La délégation régionale suit le dispositif Agrifauneen Saône-et-Loire pour lequel l’ONCFS estpartenaire aux côtés de la FDC 71, la Chambr ed’agriculture, la FDSEA et la Coopérative agricoleBourgogne du sud.

Le service départementalde l’ONCFS en Saône-et-Loireest dirigé par AurélienLACONDEMINE, chef deservice, depuis le 1 er février2016. Son siège est à Mont-ceau-les-Mines. Le départe-ment est découpé en deuxbrigades avec des locaux situésà Saint-André-en-Bresse et àMontceau-les-Mines. En 2015,le service était composé d’unchef de service, d’un chef debrigade et de 9 agents tech-niques de l’environnement ; unposte de chef de brigade étaitvacant. Pour la police de la chasse,

une convention lie la FDC 71 et le service départe-mental de l’ONCFS. Un numéro unique (0 820 000656) est en place dans le département du 15 aoûtà fin février afin de faciliter les démar ches duchasseur en cas de constat d’infraction à la policede la chasse. Un technicien de la FDC 71 répondaux appels et informe dir ectement le servicedépartemental de l’ONCFS. L’ONCFS est partenaire de la convention r elativeaux Stages alternatifs aux p oursuites pénalesdans le cas d’infractions relatives aux règles dechasse et de la protection de la nature passiblesde composition pénale, signée en 2014 avec laFDC 71 et les pr ocureurs de la République detribunaux de grande instance de Chalon-sur-Saôneet de Mâcon.

Bilan d’activités 2015 du service départemental del’ONCFS de Saône-et-LoireExtrait du bilan du service départemental de l’ONCFS de Saône-et-Loire présenté à la CDCFS du 17 mars 2016Les missions de police 2015 du service départemental r epré-sentent 55 % de l’activité du service. Les activités de contrôle ontporté sur les structures détenant de la faune (15), sur des structuresdétenant du gibier (10), sur les activités autorisées en Natura 2000(12) et surtout sur le contrôle des permis de chasser (1 361) soit10 % des permis de chasser validés.Les infractions relevées par l’ONCFS concernent la chasse (174),la faune ou la flor e (49), la pêche (10) et autr es (circulation enespace naturel…) pour 46 infractions. 251 procédures ont été éta-blies et ont été sanctionnées d’un timbr e amende (22 %), d’unprocès-verbal de constatation (23 %) et dans 55 % des cas, unavertissement écrit (rappel à la loi) a été effectué. Pour les 174 infractions chasse, 53 % sont liées au non-r espectdes mesures obligatoires inscrites dans le SDGC 71 notammentliées à la sécurité ; il s’agit notamment de 45 défauts de port devêtement de signalisation et de 19 absences de panneautage(chasse en cours) ou panneautage insuf fisant et de 10 usagesd’arme à feu sur route... Pour les autres infractions chasse, 33 %sont liées au permis de chasser avec le cas de défaut de présen-tation des documents en vigueur et les modes et moyens dechasse sont en cause dans 7 % des infractions. Parmi les activités techniques 2015 du service départemental,les agents ont ef fectué notamment du baguage de bécasses(32 sorties) et de bécassines (16 sorties) ainsi qu’un suivi du hibougrand-duc.La situation des accidents/incidents de chasse pour la saison2015/2016 en Saône-et-Loire présentée par le corr espondantdépartemental du réseau « Sécurité à la chasse » de l’ONCFS faitétat d’un accident ; il s’agit d’un chasseur blessé par balle parricochet lors d’une battue au grand gibier (auto-accident). De plus,4 incidents de chasse ont été relevés ; il s’agit de tirs n’ayant pasentrainé de blessure humaine mais pouvant toucher des animauxdomestiques (chien, bovin), des habitations ou du matériel parexemple. Ce bilan pour la saison 2015/2016 doit amener chacunà plus de vigilance lors de la pratique de la chasse et au r espectdes règles de sécurité.

Bilan national des accidents de chasse(Source : ONCFS – Réseau « Sécurité à la chasse »)Le communiqué de presse de la FNC et de l’ONCFS concer nantle bilan national des accidents de chasse 2014/2015 a été mis enligne sur le site internet de la FDC 71 dans la rubrique Actualitésle 17 juillet 2015.

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Les obligations pour le responsable de chasseGibier sédentaire

• Respect des plans de chasse et des plans de gestion définis surleurs territoires. Espèces concernées : lièvre, faisan, perdrix rouge, cerf,chevreuil, sanglier

• Déclaration des prélèvements de grand gibierTout prélèvement est obligatoirement déclaré à la FDC 71dans un délai maximum de 48 heures à l’aide d’une cartede prélèvement ou par tout autre moyen mis à dispositionpar la Fédération (Espace Adhérent sur le site internet). Lebilan du plan de chasse ou du plan de gestion par attribu-taire sera réalisé à partir des cartes de prélèvements etselon les conditions définies par arrêté préfectoral.Espèces concernées : cerf, chevreuil, sanglier

• Respect du Prélèvement maximal autorisé (PMA) par territoirede chasse et par jour de chasse Espèce concernée : sanglier

• Respect du prélèvement minimum obligatoire pour les « pointsnoirs »Espèce concernée : sanglier

• Interdiction de lâcher Espèce concernée : sanglier

• Agrainage de dissuasion : Seul l’agrainage pratiqué en traî-née ou à la volée est autorisé toute l’année. Il doit êtr epratiqué de manière diffuse à l’intérieur du massif boisé, àplus de 300 mètres des prairies et cultures et des emprisesroutières. Seule est autorisée l’utilisation d’aliments natu-rels d’origine végétale non transformés tels que graines,fruits, légumes et tubercules. Toute forme d’agrainage, àposte fixe, est interdite, en tout temps.Espèce concernée : sanglier

SécuritéPendant l’action de chasse, encas de tir à balle, sauf pour lachasse à l’affût ou à l’approche,un ou des panneaux portant lamention « CHASSE EN COURS »seront placés aux principauxaccès ouverts au public ou auxextrémités des lignes de tir.

Comme chaque année, le réseau « Sécurité à la chasse » animépar l’ONCFS a procédé à une analyse détaillée de la natur e etdes circonstances des accidents de chasse répertoriés entre le1er juin 2015 et le 31 mai 2016.Le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison2015-2016 s’élève à 146, en progression par rapport à la saisonprécédente durant laquelle avaient été relevés 122 accidents.Si ce constat ne r emet pas en cause la tendance baissièr e etcontinue du nombre d’accidents observée depuis près de 20ans, il rappelle qu’en matière d’accidentologie, la vigilance doitrester de mise.65% des accidents se pr oduisent lors d’une chasse au grandgibier. 83% des victimes sont des chasseurs. Les armes bas-culantes sont impliquées dans 59% des accidents, suivies parles armes semi-automatiques (31%), les autr es armes r epré-sentant 10% des accidents.Sur les 146 accidents relevés, 10 accidents mortels (14 durantla saison précédente) r estent à déplorer dont trois auto-acci-dents. Deux non chasseurs figurent parmi les victimes.Le nombre d’accidents mortels reste toutefois en baisse conti-nue depuis près de 20 ans et atteint le niveau le plus bas jamaisenregistré.

Les principales causes d’accidents mortels re-levés en 2015-2016 sont :• Le tir sans identification,• Le tir en direction de la traque ou sans prise

en compte de l’angle des 30 degrés,• L’absence de matérialisation de l’angle des

30 degrés,• Le départ intempestif sans gibier.Depuis plus de 15 ans et avec succès, le mondede la chasse s’est fortement investi dans la sé-curité qui reste une priorité pour les Fédérationsdépartementales comme pour l’ONCFS. Lesactions de sensibilisation des chasseurs, tanten matière de formation (notamment à l’examendu permis de chasser) que de communicationou de réglementation (dans le cadre des sché-mas départementaux de gestion cynégétique)se poursuivront dans les années à venir.

Communiqué de presse « Bilan des accidents de chasse saison 2015-2016 » de l’ONCFS et de la FNC du 21 juin 2016

Le SDGCLe Schéma départemental de gestion cynégétique de Saône-et-Loire en vigueur a étéapprouvé par le Préfet le 26 septembre 2012. Le SDGC est un document d’orientationsmais il contient un certain nombr e de mesur es obligatoires. Il est opposable auxchasseurs et aux sociétés, groupements et associations de chasse du département.La FDC 71 vous incite à prendre connaissance des recommandations et des préconi-sations inscrites dans le SDGC à l’attention des chasseurs et des or ganisateurs dechasse ; chaque responsable de territoire a été destinataire d’un exemplaire du SDGC(envoi en février 2013). Le SDGC est aussi consultable sur le site internet de la FDC 71(rubrique « Le schéma (SDGC) »).Les infractions aux dispositions du SDGC sont punies des amendes prévues par lescontraventions de la 1re à la 4e classe.

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Migrateurs

•Respect du Prélèvement maximal autorisé (PMA) par chasseur Espèce concernée : bécasse des bois

•Chasse à tir du gibier d’eau à l’agrainée : « L’arrêté ministérieldu 1er août 1986 (relatif à divers procédés de chasse, dedestruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibiervivant dans un but de r epeuplement) précise que lachasse à tir du gibier d’eau à l’agrainée est inter dite.L’application de ce texte est toujours en vigueur . Lesdispositions obligatoires suivantes visent à encadr erl’agrainage et à inter dire le tir d’oiseaux en train des’alimenter ou tout au plus à pr oximité immédiate d’unpoint ou poste d’agrainage.Quelles que soient les modalités d’agrainage sur le lieuconsidéré, la chasse à tir du gibier d’eau est autoriséedans les cas suivants :- levée d’étang ou autre manœuvre collective, - oiseaux en vol. Le tir est interdit dans les cas suivants : oiseaux posés surla place d’agrainage ainsi qu’au moment de leur envol dela place d’agrainage dans les 25 premiers mètres.»Espèces concernées : oiseaux d’eau

Sécurité> Il est interdit de faire usage d’armes à feu sur les routes,

sur les voies ferrées, emprises, enclos et dépendancesdes chemins de fer. Il est également interdit à toute per-sonne placée à portée de tir d’une r oute, d’une voieferrée ou d’une habitation (y compris caravanes,remises, abris de jardin) de tirer dans sa direction ou au-dessus.

> La possession sur soi d’un vêtement de signalisation decouleur rouge ou orange (à l’exclusion d’un brassar d)est obligatoire pour les chasseurs et les accompagna-teurs lors de toute action de chasse.Sauf pour les chasses à l’af fût ou à l’approche, le port

effectif de ce vêtement de signalisation de couleur rougeou orange est obligatoir e pour les chasseurs et lesaccompagnateurs au cours d’actions de chasse à tir dugrand gibier et pour toutes les chasses à tir en milieuboisé. Est dispensé de ce dispositif le chasseur sansaccompagnateur pratiquant à titre individuel la chasseau petit gibier.Pour l’ensemble des autr es actions de chasse et auregard des préconisations figurant au schéma départe-mental de gestion cynégétique, il appartient à chacun dedécider, individuellement, de r evêtir son vêtement designalisation.

> Pour le tir à balle, le tireur doit s’assurer d’un tir fichant,c’est-à-dire que la trajectoire du projectile doit arriverdans le sol et à courte distance.

> Pour la chasse en battue, il est interdit de tirer à balle endirection et à l’intérieur de l’enceinte traquée. Toutefois,des consignes particulièr es contraires pourront êtredonnées par le r esponsable de l’or ganisation de lachasse engageant sa responsabilité.

> En dehors de l’action de chasse, les armes ne doiventêtre ni approvisionnées, ni chargées.

> Toute arme de chasse ne peut êtr e transportée à bordd'un véhicule que placée sous étui ou démontée ; danstous les cas l'arme doit être déchargée.

Déplacement en véhicule à moteur d'un postede tir à un autre pour la chasse au chien courant Le SDGC ne prévoit pas de dérogation au sujet du dépla-cement en véhicule à moteur d’un poste de tir à un autr epour la chasse au chien courant. C’est donc l’articleL424-4 du Code de l’environnement qui s’applique. Celui-ci précise : « T outefois, le déplacement en véhicule àmoteur d'un poste de tir à un autr e est autorisé dès lorsque l'action de chasse est terminée et que l'arme de tir estdémontée ou placée sous étui. »

Les obligations pour le chasseur

Le Code de procédure pénal permet au Procureur de la Républiquede proposer à certains contr evenants des stages plutôt que des

peines classiques. En Saône-et-Loir e, une convention r elative auxStages alternatifs aux poursuites pénales dans le cas d’infractions relatives

aux règles de chasse et de la pr otection de la natur e passibles de compositionpénale a été signée en 2014 avec l’ONCFS et les pr ocureurs de la République destribunaux de grande instance de Chalon-sur-Saône et de Mâcon.La FDC 71, dans son journal fédéral d’août 2015 a informé les chasseurs du dispo-sitif mis en place en Saône-et-Loire. En 2015, l’ONCFS et la FDC 71 ont accueilli les pr emiers stagiaires pour deuxmodules d’une demi-journée chacun (formations « Pratique à la sécurité à la chasse »et « Aménagements petit gibier »). 4 contr evenants ont participé et ont acquitté lasomme de 220 €.

Stages alternatifs aux poursuites pénales

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Dans le journal fédéral d’août 2015, la FDC 71 a rédigé unarticle sur la sécurité, une préoccupation permanente :bilan des accidents de chasse 2014/2015, formations,panneaux « Chasse en cours », r egistre de battue, cas-quettes orange, postes de tir surélevés, étude « ricochets »et tir fichant faisaient partie des éléments évoqués. Par ailleurs, un autre article du journal fédéral d’août 2015portait sur la promotion des postes de tir surélevés pouréquiper les territoires de chasse avec la négociation d’untarif préférentiel pour les adhér ents territoriaux avec uncontrat de services. La FDC 71 a privilégié de travailleravec une entr eprise locale (Malay). En 2015/2016, laFDC 71 a vendu 522 postes surélevés à 71 responsablesde chasse ; ce nombr e s’ajoute aux 450 de 2014/2015(74 territoires) donc près de 1 000 postes supplémentairesont équipé les territoires de chasse en 2 ans.La revue fédérale « La chasse en Saône-et-Loire en 2014 »de juillet 2015 a permis de rappeler les obligations duSDGC pour les r esponsables de chasse et pour leschasseurs dont celles en matière de sécurité.Lors des réunions des Comités locaux grand gibier dejanvier 2016 organisées par la FDC 71, un temps a étéconsacré aux mesures de sécurité concernant la chassedu grand gibier telles que le port d’un vêtement de signa-lisation de couleur rouge ou orange, le panneautage duterritoire avec les panneaux « Chasse en cours » et l’inter-diction du tir à l’intérieur de l’enceinte traquée (saufconsignes particulières du responsable de l’organisationde la chasse).

Par ailleurs, la FDC 71 continue la distribution aux chas-seurs de casquettes orange à l’occasion de rencontres.Concernant l’organisation des pr emiers secours à lachasse, ce sujet a été traité dans le journal fédéral d’août2015. Cette communication a pour objet d’amener uneréflexion au sein de chaque territoir e de chasse pourconnaître la conduite à tenir en cas d’accident (accidentde chasse, problème de santé, chute, morsure…) surve-nant pendant l’action de chasse afin de faciliter l’arrivéedes secours. Le mémento "Premiers secours à l achasse" de la FNC continue d’être distribué lors des for-mations « Sécurité à la chasse – Formation théoriquecollective » et « Fonctionnement d’une association dechasse ». Lors de ces der nières, une communication surles panneaux "Consignes de sécurité" et « Chasse encours » en vente à la FDC a été réalisée.Le Journal de Saône-et-Loir e du 1 er novembre 2015 arelayé une information pour le grand public intitulée« Comment partager la nature ? Les obligations de signa-lisation faites aux chasseurs. » Les circonstances exceptionnelles vécues par la Franceen novembre 2015 ont conduit les Fédérations deschasseurs à informer le grand public sur la réglementationen vigueur sur les armes de chasse et les obligations deschasseurs par rapport aux armes de chasse (règles r ela-tives à la conservation et au transport) afin de rassur er.La FDC 71 a mis en ligne un article dans les Actualités le24 novembre 2015 intitulé « Armes de chasse / Mesur esde sécurité » afin de rassur er ses adhérents et le grandpublic. Cette information a aussi été r elayée par le JSL.

La FDC 71 pr opose aux r esponsables de chasse du matériel et d es documents pour la sécurité répondant auxrecommandations du SDGC en terme de sécurité des chasseurs et des non chasseurs. Les éléments peuvent êtr erécupérés au siège de la Fédération ou aux permanences des techniciens après avoir fait part de vos commandespréalablement.

A disposition : - Le registre de battue vivement recommandé pour une meilleure organisation de la chasse en battue, - Le panneau « Consignes de sécurité », aide pour le rond du matin (rappel des consignes), - Les panneaux « Chasse en cours » pour marquer les principaux accès lors d’une chasse collective,- Des casquettes de couleur orange à l’effigie de la FDC,- Les gants jetables indispensables pour la manipulation de certaines espèces (renard, ragondin, rat musqué) et devraient

être portés notamment lors de l’éviscération et du traitement des gibiers.- Les sacs alimentaires pour le transport de la venaison.

Communication et information

AgrifauneContact : Thierry PEYRTON (Tél. 06.84.39.53.59)

Le dispositif AGRIF AUNE existe en Saône-et-Loir edepuis 2008. Il est défini par les quatr e partenaires quesont l’ONCFS, la Chambre d’agriculture, la Fédérationdépartementale des syndicats d’exploitants agricoles(FDSEA) et la FDC 71. Il est actuellement mis en œuvr edans le cadr e d’une seconde convention couvrant2014/2018 avec une pr ogrammation axée sur deuxthèmes essentiels :• La MOSAÏQUE D’HABITATS ou comment diversifier

les habitats de la faune sauvage.• Le BOCAGE ou comment intégr er le bocage à

l’exploitation agricole.Le dispositif est animé par la FDC 71 ; la réunion ducomité de pilotage a permis d‘ef fectuer le bilan annuel2015 et de définir le prévisionnel 2016. Par ailleurs, une rencontre a eu lieu avec le Président duGroupement d’intérêt cynégétique (GIC) « Petit gibier dubassin de l’Autunois » pour une présentation de différentsoutils de gestion des habitats.Les 28 et 29 mai 2015, la FDC 71 a participé à unséminaire sur le thème de l’herbage et son interactionavec la petite faune de plaine et la biodiversité engénéral. Celui-ci s’est tenu à V illers-le-Lac (25) dans lecadre de l’animation nationale Agrifaune.Les actions 2015 en Saône-et-Loir e concernentessentiellement le développement des intercultures et lavalorisation du bois bocager. Elles sont cofinancées àhauteur de 50 % par l’ONCFS ; ce cofinancementreprésente environ 10 000 € par an.La Newsletter fédérale « Partage et vie des territoir es »du 16 décembr e 2015 a présenté le bilan 2015d’Agrifaune.

InterculturesLe développement des intercultures conjuguant intérêtsagronomiques et faunistiques répond à la thématique« La MOSAÏQUE D’HABITATS ou comment diversifier leshabitats de la faune ».Le partenariat avec la Coopérative Bourgogne du Sud etla FDC 21 a continué en 2015. Pour la Saône-et-Loir e,378 hectares d'intercultures favorables à la faunesauvage ont été plantés sur 27 communes par 26exploitants (Bresse, Val de Saône, V allée du Doubs).La promotion de cette action par les conseillers dela Coopérative auprès de leurs adhér ents permet de ladévelopper. La FDC 71 a apporté un soutien financier de2 096 € en 2015 corr espondant à la prise en char gede 25 % du coût des semences sélectionnées par lespartenaires : • mélange AGRIFAUNE : moutar de anti-nématodes

(10 %), vesce commune (80 %) et phacélie (10 %),• mélange CHLOROPHILTRE MTR : moutar de (34 %),

trèfle d’Alexandrie (50 %) et radis (16 %).Le partenariat initié en 2014 avec la coopérative TEOLbasée dans l’ouest du département à dominante

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Les principaux agrosystèmes de Saône-et-Loire sont l’élevage, la polyculture élevage, la viticulture et lesgrandes cultures. Les habitats agricoles couvrent 60 % du département et constituent la majeure partie des

territoires de chasse. Les partenariats développés avec le monde agricole permettent d’agir à grande échellesur ces habitats de la faune sauvage et améliorer les capacités d’accueil des espèces. Il s’agit pour la FDC 71

d’informer, de conseiller et d’échanger sur les pratiques mises en œuvr e par les exploitants agricoles afin deprendre en compte la biodiversité. Cela nécessite une collaboration étroite avec les représentants du monde agricole etlocalement avec les exploitants.

Les habitats agricoles

les MILIEUX IHabitats de la faune sauvage

L’habitat est considéré comme un espace géographique auquel sont attachées des caractéristiques géologiques, cli-matiques mais aussi des pratiques humaines. En Saône-et-Loire, les habitats de la faune sauvage sont essentiellementgénérés par les activités humaines, qu’elles soient agricoles, sylvicoles, aquacoles, de loisirs…Les actions entreprises pour la conservation d’habitats favorables à l’accueil de la faune sauvage, dont les espècesgibier, doivent être réalisées en partenariat avec d’autr es acteurs du monde rural afin qu’elles soient d’enver gure. Leschasseurs doivent également intégrer les politiques publiques et sectorielles en la matière.

Le Conseil régional de Bour gogne, dans le cadr e d’une convention cadr e Chasse –Faune sauvage signée avec les Fédérations des chasseurs de la région, soutient lesaménagements agricoles novateurs (jachèr es, cultures à gibier, bandes ou îlots decultures et intercultures) et l’animation réalisée autour du bocage.

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herbagère et en zone d’élevage n’a pas permisl’implantation d’intercultures longues soutenues parla FDC 71. Les exploitants adhér ents de TEOLprivilégient l’implantation d’intercultures fourragèrescourtes au détriment des mélanges conventionnés.Deux actions de communication sur le sujet desintercultures conjuguant intérêts agr onomiques etfaunistiques ont été menées en 2015 :• dans le cadre du Réseau rural régional notamment

lors d’une rencontre au champ qui s’est dér ouléesur la commune de Baudrières,

• au salon de l’élevage or ganisé par la CoopérativeBourgogne du Sud sur la commune de Mellecey.

Bande et îlot de culture Des bandes ou îlots de cultur e issus de productiontraditionnelle peuvent être laissés sur pied par lesexploitants agricoles en période automnale ethivernale préférentiellement à proximité immédiated’un élément fixe du paysage (haie, bois, bosquet,talus…) pour la biodiversité. Ce dispositif élaboré en2009 dans le cadr e d’Agrifaune répond à lathématique « La MOSAÏQUE D’HABIT ATS oucomment diversifier les habitats de la faune » ; il estproposé à l’échelle du département depuis 2011. En 2015, le cahier des char ges a été révisé avec lemonde agricole avec une augmentation descompensations financières pour les exploitants.Aucune bande de culture sous contractualisation n’aété mise en œuvr e malgré la sollicitation despartenaires pour leur promotion.

Partenariat avec Réseau de Transport Electrique(RTE) RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricitéfrançais. Depuis 2008, un partenariat existe entr e RTE et laFNC pour une gestion durable des espaces situés sous leslignes et pylônes électriques en faveur de la biodiversité etde la faune sauvage en particulier. RTE peut déléguer la gestion de ces espaces aux FDCpermettant ainsi la réalisation d’aménagements avec lesdétenteurs de droits de chasse concernés, par convention.Une participation financière de RTE est affectée à ces projetsrespectant les règles de sécurité et les contraintesd’exploitation relatives à ces installations. En accord avec les pr opriétaires, les actions peuventconcerner :• l’implantation et l’entr etien de couverts herbacés

floristiques et faunistiques apportant abri et nourriture à lafaune sauvage et aux pollinisateurs par les chasseurs,

• l’implantation et entr etien de buissons et de haiesfaunistiques par les chasseurs,

• l’aménagement d’autres milieux naturels (mares, vergers…),• la communication sur les aménagements réalisés.

Localement, la signature d’une convention entre RTE, la FDC,le détenteur de dr oit de chasse et les pr opriétaires desterrains concernés, est destinée à fixer les conditionsd’aménagement des terrains situés dans l’emprise des lignesélectriques. En Saône-et-Loire, la FDC 71 et RTE ont signé la conventionde partenariat en 2015. La FDC 71 a lancé un appel auprèsdes responsables de chasse des territoires concernés par lesinstallations électriques pour la mise en œuvr e deconventions locales pour des projets d’aménagements. Troisterritoires de chasse ont été demandeurs sur les communesde Mervans, Montagny-près-Louhans et Verzé.Ce dispositif proposé par RTE et la FNC s’inscrit dans ledispositif Agrifaune en Saône-et-Loir e dans la thématique« MOSAÏQUE D’HABITATS ». Une présentation de ce partenariat et de l’appel à projets estparue dans la Newsletter fédérale « Partage et vie desterritoires » du 16 décembre 2015.

Valorisation du bois bocager La valorisation du bois bocager participe à répondr e à lathématique « Le BOCAGE ou comment intégrer le bocage àl’exploitation agricole ». L’objet est de conserver des haieset de la biodiversité en utilisant durablement les r essourcespar une exploitation moderne et rationnelle du bois des haies(valorisation économique et envir onnementale pourl’exploitation agricole).En 2015, les actions menées ont permis de donner une suiteopérationnelle avec la construction d’une filièr e boisplaquette.Une partie des actions a été consacrée à l’organisation de laproduction de plaquettes bocagèr es : plans de gestionbocagers, chantiers de déchiquetage, stockage, ventenotamment à des fins éner gétiques et r echerche definancements. Elles ont été élaborées en compagnie de laCoopérative agricole Bourgogne du Sud.

Afin d’avancer le projet, de promouvoir le travail en courset de rechercher des financements pour la constructiond’une plateforme de stockage et l’animation de laproduction ; de nombreuses démarches ont été initiéesen 2015 : - des réunions avec les partenaires : 1 avec le Pays de la

Bresse bourguignonne, 1 avec la DRAAF et 3 avec laCoopérative agricole et viticole Bourgogne du sud,

- une visite de la société coopérative d’intérêt collectif duBourbonnais,

- une participation à la démonstration de matérield’exploitation du bois des haies à Dyo,

- une rencontre avec le Parc naturel régional du Morvan,- des essais sur matériel de laboratoir e pour la

caractérisation physique des plaquettes bocagères,- un engagement dans 7 démarches de co-financements

et le dépôt de 4 dossiers de demandes en partenariatavec la Coopérative Bourgogne du sud et obtention de3 co-financements (Conseil Régional de Bourgogne etADEME) pour la plateforme et l’animation,

- un cubage de linéaires boisés pour 4 exploitations etconseils pour 3 autres exploitants,

- la rédaction d’une plaquette de communication« Produire des plaquettes bocagèr es en Br essebourguignonne » ; sa dif fusion aux pr oducteurs(exploitants agricoles) et aux utilisateurs (collectivités,particuliers, entreprises…) a débuté.

Les partenaires techniques et financiers : ONCFS,Chambre d’agriculture, FDSEA, CUMA Compost 71,CRPF, Coopérative Bourgogne du Sud, CRB, ADEME,Europe, Pays et Syndicat mixte de la Br esseBourguignonne, Comité de pr ogrammation LEADERFEADER 2014-2020.En 2015, la FDC 71 a créé un modèle de Plan de gestionbocager. Celui-ci organise dans le temps l’exploitationde la ressource en prenant en compte la biodiversité ; ilcomprend notamment un programme d’entretien et decoupes de haies voire le cas échéant des plantations. LaFDC 71 a réalisé un pr emier plan de gestion pour uneexploitation agricole. Cette der nière a bénéficié d’unfinancement du Conseil régional de Bour gogne pour saréalisation. La FDC 71 a effectué la prestation qui inclutune participation du Conseil régional de la pr opriétéforestière (CRPF).

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Une seconde partie des actions s’est dér oulée avec la CUMA Compost 71 qui développe également un pr ojet devalorisation du bois bocager. La CUMA a pour objet d’acquérir et de mettre à disposition des exploitants adhérents dumatériel d’abattage et de déchiquetage en plaquettes du bois des haies. Pour répondr e à la demande de valorisationdu bois des haies en plaquettes bocagèr es dans le département, la CUMA et la Chambr e d’agriculture ont organisédifférentes réunions, visites de terrain, démonstrations et ont fait l’acquisition de référ ences techniques. La FDC 71accompagne la CUMA notamment pour la prise en compte de l’environnement dans cette démarche de valorisation deshaies et pour une utilisation durable de la ressource.

Autres dossiers agricoles

Cultures à gibierElles sont destinées à compenser le manque de couvert ou de nour-riture particulièrement en période hiver nale ; ces cultures sont fré-quentées par de nombreuses espèces faunistiques. Elles sont im-plantées par les adhérents territoriaux ayant souscrit un contrat deservice auxquels la FDC 71 of fre les semences dans la limite de 3hectares par territoire. En 2015, 31 hectar es ont été semés dont 68 % de maïs et 32 %d’un mélange favorable au petit gibier composé de sorgho, navettefourragère, sarrasin, ray-grass, millet,… La surface couverte en maïsest utilisée essentiellement comme culture de dissuasion pour limiterles dégâts de sanglier . 23territoires de chasse decommunes différentes ontimplanté les cultures à gibier.Par ailleurs, des r esponsa-bles de chasse ou des parti-culiers achètent des se-mences de fleurs à laFDC 71 pour mettre sur leursterrains. Cela contribue à ladiversité du territoir e et àla biodiversité.

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Jachères environnement etfaune sauvageContact : Vincent AUGAGNEUR(Tel : 06.07.42.34.54)

Les jachères environnement etfaune sauvage (JEFS) sont des par -celles cultivées destinées à la faune ;elles sont implantées par des exploi-tants agricoles volontair es (gel desterres pas obligatoir e). Elles consti-tuent un dispositif conjuguant desintérêts agronomiques et faunistiques.Un contrat entre l’exploitant agricole,le détenteur de dr oit de chasseconcerné géographiquement par l’im-plantation et la FDC 71 est nécessairepour sa mise en place. La char ge fi-nancière globale pour la mise en œu-vre de ce dispositif est répartie entr ela FDC 71, le Conseil régional de Bour-gogne et le détenteur de dr oit dechasse. La FDC 71 travaille en colla-boration étroite avec la CoopérativeBourgogne du Sud pour la distributionde certaines semences destinées auxJEFS. L’implantation de JEFS en 2015 faitsuite à la signatur e de 24 contrats2014/2015 dont un nouvel exploitantagricole. 60 hectar es ont été seméssur 44 par celles ; 35 hectar es dejachères dites « classiques » (ray-grasset trèfle), 24 hectares de jachères dites« adaptées » (maïs-sorgho et chou-sar-rasin) et 1 hectare de jachères fleuries.

Réseau régional BocagesLa FDC 71 participe au Réseau Bo-cages de Bourgogne mis en place parALTERRE Bourgogne (Agence régio-nale pour l’environnement et le déve-loppement soutenable). Un personnelde la FDC 71 est correspondant pourle Conseil régional de Bour gogne(CRB) pour communiquer et conseillersur le Plan Bocage. La FDC 71 continue de pr omouvoirl’appel à projet « Bocage et paysages »du CRB auprès des r esponsables deterritoires de chasse et lors de forma-tions traitant des aménagementsfavorables à la faune sauvage tellesque la formation Gar de-chasse parti-culier ou Aménagements petit gibierou lors d’intervention spécifique. La FDC 71 peut aider les collectivités,particuliers et associations à monterles dossiers de candidatur es à cet

appel à projet. En 2015, un dossier aconcerné un projet porté par 2 exploi-tants agricoles, pour la plantation de600 m de haies champêtr es sur lacommune de l’Aber gement-de-Cui-sery et 1000 m sur la commune deSerley. Par ailleurs, une réunion sur le thèmedu bocage a eu lieu avec les Fédéra-tions des chasseurs du Jura et duDoubs portant notamment sur le diag-nostic de territoire, la valorisation dubois bocager et les plans de gestionbocagers.

Suivi du bocageDepuis 2002, un suivi du bocage enBresse et dans le Charolais est réalisépar la FDC 71 annuellement à partir durecensement d’oiseaux choisis pourleur capacité à indiquer l’évolution dubocage (16 espèces) par la techniquedes écoutes au chant sur 48 pointsd’écoute suivis.

Parcelles agricoles bocagèressur la commune de Serley En 2014, la FDC 71 s’était portéecandidate à l’achat de 30 hectares deparcelles agricoles bocagères sur lacommune de Serley dans un objectifde préservation du bocage ; 7 km dehaies hautes et larges étaient réperto-riés par la FDC 71 sur l’ensemble desparcelles. Ce projet d’acquisition n’apas été accepté par la SAFER Bour -gogne Franche Comté. T outefois laconservation de 70 % du linéair ebocager présent sur les parcelles a étéprécisée dans les contrats de venterétrocédant les parcelles concernéesà plusieurs exploitants et la SAFERavait souhaité que la FDC 71 suive ledevenir du bocage sur ces parcelles.La FDC 71 a effectué un premier bilanfin juin 2015, soit un an après le pr e-mier inventaire et quelques mois aprèsl’acquisition des par celles par lesexploitants agricoles (automne 2014).Il a été constaté 1000 m de haiesarrachés pour les linéaires autorisés,200 m arrachés sur des linéair es àconserver, 1200 m de haies ont subiun entretien drastique… mais aussi unprojet de plantation de 1000 m dehaies par un exploitant (appel à projetdu CRB) et peut-êtr e un autre projetde plantation pour 2016. La communication sur les intérêts deshaies et l’intervention constante de laFDC 71 sur ce dossier a permis de

faire comprendre à une grande majo-rité des exploitants que la gestion dubocage est une composante à partentière de l’exploitation agricole. Le journal fédéral Nos Chasses enSaône-et-Loire d’août 2015 a traité cesujet, article « La Fédération entendbien sauvegarder le bocage ».

Vergers conservatoiresDans le cadre d’un plan régional enfaveur de la biodiversité, le Conseilrégional de Bourgogne favorise la sau-vegarde des variétés fruitièr esanciennes en Bour gogne par sonappel à projet Vergers conservatoires.En 2015, la FDC 71 a aidé technique-ment au montage de 2 dossiers : • un projet porté par la municipalité de

Chardonnay pour un verger conser-vatoire avec haies (32 arbr esfruitiers, 15 arbustes à petits fruitset 125 m de haies mellifèr es) ; lesplantations ont eu lieu fin 2015 pourles arbres et arbustes et en mars2016 pour les haies.

• un dossier d’un particulier sur lacommune de Paray le Monial pourun verger conservatoire de 25 arbresfruitiers et de 2 arbustes à petitsfruits ; la plantation a été réalisée encollaboration avec les élèves de 4ème

de la MFR d’Anzy le Duc.Une information sur cet appel à projetet sur les 2 dossiers de 2015 a été dif-fusée dans la Newsletter « Partage etvie des territoir es » de décembr e2015.

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Projet AgroEnvironnemental et Climatique(PAEC) Sornin BrionnaisL’élaboration du PAEC Sornin Brionnais est réalisée parle Syndicat Mixte des rivièr es du Sor nin et de sesAffluents (SYMISOA) et la Chambre d’agriculture.

La FDC 71 a participé aux réunions 2015 du contrat derivière qui ont traité notamment de la mise en place duPAEC. Le comité de pilotage pour l’élaboration de lacandidature du P AEC Sornin Brionnais concer ne 30communes. L’objectif est de maintenir les pratiques agri-coles ou encourager les changements nécessair es pourrépondre à un enjeu environnemental majeur du territoire,la préservation de la ressource en eau. Le projet prévoitla mise en œuvre de Mesures agro-environnementales etClimatiques (MAEC) Entretien des ripisylves et Maintiendes surfaces en herbe par un engagement volontaire desagriculteurs. Il prévoit également de l’animation et desactions complémentaires comme l’implantation de ripi-sylves ou de haies, l’acquisition de matériel pourl’entretien des haies ou des zones humides, l’aide àl’investissement pour le développement de la filière « boislitière ou bois énergie »…

Lutte contre les organismes nuisibles de l’agri-cultureLe dossier « Contrôle des populations de campagnols »est suivi à l’échelle régionale. La FDC 71 a participé à 2réunions régionales pour la mise en application de l’arrêtéministériel du 14/05/14 relatif au contrôle des populationsde campagnols nuisibles aux cultures ainsi qu'aux condi-tions d'emploi des pr oduits phytopharmaceutiquescontenant de la bromadiolone.La FDC 71 est aussi attentive à l'organisation en Saône-et-Loire de la surveillance et de la lutte contr e laflavescence dorée et son vecteur la cicadelle quiconcerne les communes viticoles. Par ailleurs, en partenariat avec les institutions agricoles,des formations pour devenir piégeur agréé se dévelop-pent localement pour les exploitants agricoles afin qu’ilspuissent intervenir sur les prédateurs ou déprédateursclassés nuisibles. Dispensées par la FDC 71 en collabo-ration avec l’APASL, les sessions 2015 se sont dérouléesavec la FDSEA à Autun et Mervans, avec le CIVB àRomenay et au Lycée professionnel agricole de Velet àEtang sur Arroux. Elles ont accueilli 47 participants.Des échanges entre la FDC 71 et la FDSEA ont eu lieu en2015 pour la mise en place d’une formation à l’attentiondes exploitants agricoles au sujet des dégâts de grandgibier causés à l’agricultur e, de leur prévention et del’indemnisation. Les premières sessions devraient avoirlieu en 2016.

Etude PoulhaieCREM (2012/2015)L’année 2015 était la dernière année de l’étude Poulhaie-CREM, pilotée conjointement par l'Université ClaudeBernard Lyon1-CNRS, l’ONCFS et l’Institut T echniquede l’Aviculture, à laquelle la FDC 71 est partenair e.Ce programme d’étude visait notamment à évaluer le rôlede la haie dans la facilitation de la prédation par les petitscarnivores en zone avicole Bressanne. Sur le terrain, cetteétude a été réalisée en collaboration avec le CIVB, lesChambres d’Agriculture, les FDC et les Associationsdépartementales de piégeurs agréés. La zone d’étude aconcerné 16 communes de Br esse aux confins desdépartements de l’Ain et de Saône et Loire. Les résultats et les conclusions ont été présentés auxpartenaires courant 2015.

En conclusion (Extrait du Rapport final d’Octobre 2015du Programme Action publique, Agriculture et Biodi-versité APR 2011 « Continuités écologiques dans lesterritoires ruraux et leurs interfaces » : « Les haies ne sont pas préférentiellement utilisées parles renards lors de leur déplacements, ne sont pasimpliquées plus que les autres éléments du paysagedans la connectivité fonctionnelle des populations demartres et de fouines et n’influencent pas le taux deperte en nature dans les élevages avicoles. Néanmoinsles analyses de génétique du paysage sur martr e etfouine ont démontré que le couvert arboré dans sonensemble (forêts, bois, haies…) participait à la connec-tivité fonctionnelle du paysage et que toute diminutionde ce couvert pourrait avoir des conséquences sur lefonctionnement des populations de ces espèces. Unedes questions appliquées de PoulHaieCREM était desavoir si des r ecommandations devaient/pouvaientêtre faites au sujet du risque que les pr ogrammes derestauration de la connectivité par la r eplantation etl’aménagement du bocage pouvait fair e courir auxexploitations avicoles de part la dynamisation despopulations de prédateurs terr estres. Nos résultatsdémontrent qu’en l’état actuel du paysage, les haiesn’apparaissent pas comme un élément facilitateur dela prédation sur les volailles de Br esse et qu’il n’estdonc pas nécessaire d’avertir du risque les aména-geurs du territoir e. Toutefois, ces résultats ne sontvalables que pour le bocage Bressan et toute généra-lisation à d’autres secteurs de production avicole deplein air nécessiterait de conduire des analyses simi-laires dans ces secteurs. »

Interventions – ManifestationsLe 22 mars 2015, la FDC 71 a participé aux portesouvertes au Lycée agricole de Fontaines. Dans le cadr ed’un projet d’initiative et de communication d’élèves deBTS, la FDC 71 a présenté les missions et certainesactions de la FDC avec tenue d’un stand lors de la journée. Les rendez-vous de l’Agro-écologie en Bourgogne ont étéorganisés en 2015 par les Chambr es d’agriculture et leRéseau des Établissements publics agricoles. Trois datesétaient programmées pour la Saône-et-Loire, les 9 juin,16 juin et 23 juillet. La FDC 71 est intervenue le 16 juin àBaudrières pour une matinée consacrée au thème« Cultures, intercultures et dérobées : des leviers pourrenforcer l’économie et soigner l’environnement ».Le 13 septembr e à Chambilly , laFDC 71 est intervenue sur lethème du bocage en collabo-ration avec le Conservatoiredes espaces natur els del’Allier lors d’une jour néeorganisée par l’associationde chasse de Chambilly.

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Pôle étangs continentaux Le programme Pôle étangscontinentaux (PEC) est pilotépar l’ONCFS ; il est destiné àrassembler, développer lesconnaissances sur les étangscontinentaux et faire de l’expé-rimentation pour promouvoir lespratiques respectueuses de lafaune et de ses habitats.La FDC 71 et la FDC 39 sontpartenaires du pr ogramme etparticipent aux études mises enplace pour la pr ogrammation2012/2015 sur les étangs de laBresse bourguignonne. JulianeRAVAT a été r ecrutée par lesFDC ; elle coor donne le pr o-gramme pour la région naturellede la Bresse. Les actions engagées la 4 ème

année du programme PEC ontporté notamment sur l’analysestatistique des résultats del’étude des sédiments présentsdans les étangs du Jura et deSaône-et-Loire et sur l’analysedes indicateurs relevés dans lecadre de l’évaluation écologiquedes étangs tels que les odonates(libellules). Sur le terrain, des re-levés d’informations sur les her-biers, la transparence de l’eau…ont été poursuivis. Le suivi desanatidés nicheurs a aussi été réa-lisé (voir « les oiseaux d’eau »). En communication, « La lettr ed’info du Pôle étangs continen-taux » de Juin 2015 a été diffuséeaux propriétaires d’étangs etaux partenaires.

Contrats de rivièreUn contrat de rivière est unoutil de gestion intégrée desressources en eau d'un bassinhydrographique, c'est-à-dire unprotocole d'accord basé sur laconcertation et la coor dination

entre les différents acteurs, ges-tionnaires et usagers de l'eaude ce bassin. La FDC 71 parti-cipe aux réunions de mise enplace et de suivi des contratsde rivière du département. En 2015, les techniciens ontplus particulièrement suivi lescontrats de rivièr e du Sor nin(2 réunions) et de la Gr osne(1 réunion). Une convention tripartite avecle Syndicat Mixte d’Etude etd’Aménagement de l’Ar conceet de ses Affluents (SMAAA), laFDC 71 et l’APASL a été signéepour une collaboration pour desopérations de régulation despopulations de ragondins sur lebassin versant de l’Arconce.

Sites Natura 2000La FDC 71 a participé auxréunions concernant plusieurssites : V allée du Doubs(1 réunion), V allée de la Loir e(2 réunions), Seille (1 réunion).

Programme Life « Prairiesinondables »Porté par l’Etablissement publicterritorial du bassin Saône-et-Doubs, le projet de ProgrammeLife « Prairies inondables » surle Val de Saône a été suivi parla FDC 71. Elle a participé à 1réunion et a étudié le projet pourla préservation des espaces prai-riaux et des espèces associéesdu Val de Saône.

« J’aime la Loire propre »Le 7 mars 2015, la FDC 71 arenouvelé sa participation àl’opération nationale « J’aime laLoire propre » mise en œuvr esur 4 sites en Saône-et-Loir een partenariat avec l'ADCGE 71,la Fondation pour la pr otectiondes habitats de la faune sauvage(FPHFS), les AAPPMA et avecle soutien des communes rive-raines à la Loir e (Artaix, Bour-bon-Lancy, Digoin et Marcigny).Pendant la matinée, les 75personnes volontaires (chas-seurs, pêcheurs, riverains…)ont ramassé 12 m 3 de déchetssur les bords de Loire puis sesont retrouvés pour un momentconvivial.

Les actions de la FDC 71 en dir ection des zoneshumides visent d’une part à conserver des zoneshumides et d’autre part à améliorer leurs fonctionnalités.La problématique globale de la gestion des zones humides estaujourd’hui partagée par de nombreux acteurs.

Les zones humidesA défaut de pouvoir intervenir dir ectement surles habitats forestiers, la FDC 71 est susceptiblede mener des actions communes avec les fores-tiers afin de prendre en compte le gibier dans lagestion forestière. Il peut s’agir de maintenir oud’améliorer les habitats forestiers en intégrant laprise en compte de la biodiversité dans les pra-tiques sylvicoles mais aussi de pr endre encompte les intérêts sylvicoles dans la gestiondes espèces notamment de grand gibier.

Réserve biologique domaniale desGorges de la CancheL’ONF est gestionnaire de la réserve biologiquedomaniale des Gorges de la Canche de 16 hec-tares, située sur la commune de Roussillon-en-Morvan (forêt domaniale de Glenne). Il s’agitd’une réserve biologique dirigée (et non pas in-tégrale) qui a pour objectif de protéger de façonciblée des espèces et habitats remarquables. En 2015, la FDC 71 a été consultée pour émettreun avis sur la Réserve biologique domaniale dela Canche pour le Conseil national de protectionde la nature.

Colloque ICE 2015Un technicien et un élu de la FDC 71 ont assistéau colloque « Vers une no uvelle gestion dugrand gibier : les indicateurs de changementécologique » organisé à Chambord les 20 et 21mai 2015 par l’ONCFS, la FNC et la FondationFrançois SOMMER. L’objectif recherché est dedévelopper une gestion de la grande faune enfonction de l’évolution des populations et del’environnement (milieux, ressources disponibles)à partir de mesures d’indicateurs de changementécologique (ICE). Par exemple pour le chevreuil, les ICE sont : • pour l’abondance des populations : Indice

Kilométrique Pédestre et Indice KilométriqueVoiture,

• pour la performance des individus : MasseCorporelle des faons/chevrillards, Longueur dela Patte Arrièr e des faons/chevrillar ds,Longueur de la Maxillaire Inférieure des faons/chevrillards et Chr onologie d’Apparition desIncisives,

• pour la pression exercée sur le milieu : Indicede Consommation et Indice d’Abroutissement.

Les habitats forestiers

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Voyage d’étude Cerf Le 22 avril 2015, la FDC 71 et l’ADCGG ontorganisé une sortie dans le département duCantal sur le thème du cerf, en partenariat avecla FDC 15. Pr oposée aux r eprésentantsforestiers de Saône-et-Loir e, cette sortiea permis aux 35 participants dont despropriétaires forestiers d’écouter lesinterventions des représentants des chasseurset des forestiers sur la connaissance de l’espèceet sur la gestion mise en place sur le massif.

Comptages cervidésA l’échelle d’un massif, la mise en place desuivis permet l’amélioration de la connaissancedes populations de cervidés. Ces éléments sontpris en compte lors de la définition destendances d’évolution des populations pendantles réunions de concertation notamment avecles représentants agricoles et forestiers. Pour le chevreuil, les 2 circuits du massif 33 ontété parcourus pour la seconde annéeconsécutive. Ils couvr ent les communes dePoisson, Versaugues, Saint Didier-en-Brionnais,Anzy-le-Duc, Montceaux-l’Etoile et Nochize.Les comptages ont été réalisés en véhicule par6 bénévoles lors de 2 sorties le matin et le soirpar circuit ; cela permet d’obtenir un indicekilométrique. Les individus de l’espèce cerf sontcomptabilisés lors des comptages noctur nes« lièvre » organisés par la FDC 71. Par ailleurs,des élus ou des personnels de la FDC 71participent aux dénombrements spécifiques misen place par l’ONCFS sur les communes deDampierre en Bresse, La Chaux, La Chapelle-Saint-Sauveur, Serley, Saint-Bonnet-en-Bresse,Charette-Varennes, Pierre-de-Bresse,Longepierre et Pourlans. Il s’agit de 4 tronçonsparcourus en voiture lors de 4 sorties en marset 4 en septembre-octobre.

Réunions de concertationLes représentants des intérêts for estiers sontinvités à participer aux réunions de concertationlocales pour la gestion des cervidés (réunionsde massifs et de secteurs). Ils ont été conviésaux 20 réunions des massifs chevreuil en janvier2015 pour le plan de chasse chevr euil et aux7 réunions de secteurs 2015 mises en placepar la DDT.

Les orientations transversalesLes orientations transversales sont par définition communes à plu-sieurs habitats. Elles répondent notamment aux politiques publiquesauxquelles la FDC 71 participe telles que l’aménagement duterritoire ou la protection de l’environnement.

Stratégie régionale pour la biodiversitéLe Conseil régional de Bourgogne, la Préfecture de Bourgogne etla DREAL élaborent et mettent en œuvre conjointement à l’échellede la région Bourgogne la Stratégie régionale pour la biodiversité(SRB) articulée avec le Schéma régional de cohérence écologique(SRCE) et l’Observatoire régionale de la biodiversité (ORB). Cettedémarche rejoint les objectifs fixés par l’Etat lors du Gr enelle del’environnement d'élaborer des stratégies régionales et localesrespectueuses des compétences des collectivités territoriales, enconcertation avec l'ensemble des acteurs concernés. La Fédération régionale des chasseurs de Bourgogne suit l’avancéede ces dossiers régionaux. En 2015, la FDC 71 a participé à une réunion de présentation del’ORB. De même, elle a participé au Réseau rural régional sur lethème de l’agro-écologie sur les inter cultures conjuguant intérêtsagronomiques et faunistiques. 2 réunions ont été nécessaires pourpréparer la demi-jour née de démonstration et d’information auchamp qui s’est déroulée à Baudrières.

Trame verte et bleueLa FDC 71 a répondu à l’étude du cabinet SOBERCO ENVIRON-NEMENT pour la Communauté urbaine Le Cr eusot Montceau lesMines pour apporter des informations sur les éventuelles interruptionsde continuités écologiques et sur l’analyse de la cartographieexistante concernant la route nationale RN 70 et le Canal du Centre.Pour le Canal du Centre, la Fédération a débuté une étude techniquesur les ruptur es de continuités entrainant des noyades avec unappel à contribution auprès des chasseurs sur les mortalitésconstatées sur la grande faune (Newsletter de septembre 2015).En cas de constatation d’un animal mort, la FDC 71 met àdisposition sur son site inter net (rubrique Règlementation –Documents utiles) une fiche « Mortalité extra-cynégétique de lafaune sauvage » qui permet de recenser les animaux morts, la dateet le lieu de la découverte ainsi que la cause. Pour la saison2015/2016, des constats pour 84 animaux ont été r etournés àla FDC 71 (38 chevr euils, 41 sangliers, 3 blair eaux, 1 r enard et1 castor). La cause principale de mortalité recensée est les collisionssur routes.

Plan local d’urbanisme (PLU)Le PLU est un document d’urbanisme à l’échelle d’une commune(PLU) ou d’un groupement de communes (PLUi pour intercommunal)qui établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixeen conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur leterritoire considéré. Le PLU doit permettre l’émergence d’un projetde territoire partagé pr enant en compte à la fois les politiquesnationales et territoriales d’aménagement et les spécificités d’unterritoire. Il détermine donc les conditions d’un aménagement duterritoire respectueux des principes du dévelop pement durable etrépondant aux besoins de développement local.

Schéma de cohérence territoriale (SCOT)Le SCOT est un document d'urbanisme qui détermine, à l’échellede plusieurs communes ou groupements de communes, un projetde territoire visant à mettre en cohérence l'ensemble des politiquessectorielles notamment en matièr e d'urbanisme, d'habitat, dedéplacements et d'équipements commer ciaux, dans un envir on-nement préservé et valorisé. En 2015, la FDC 71 était présente à l'élaboration du SCOT du Paysde la Bresse Bourguignonne lors d’une réunion publique et de 2réunions sur la Trame verte et bleue et sur les Paysages et l’énergie.Pour le SCOT du Chalonnais, la Fédération a assisté à une réunionde travail pour échanger sur des informations apportées par notr estructure ainsi qu’à une réunion publique et à 2 visites de terrain.

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La DDT, les collectivités et les bureauxd’études en environnement travaillentensemble à l’élaboration des SCOT.

Projet Center ParcsLe projet d’implantation d’un CenterParcs sur la commune du Rousset aété suivi par la FDC 71. D’une part, ils’est agi de rencontrer des responsablesde chasse locaux concer nés par lepérimètre du pr ojet (Le Rousset etMarizy) afin d’examiner avec eux lesconséquences d’un tel pr ojet sur leuractivité de chasse. D’autre part, la FDC71 a r encontré le 25 mars 2015 laCommission particulière du débat publicqui organise et anime le débat publicdu projet Centre Parcs ; ce dernier doitpermettre d’aborder l’ensemble desaspects sociaux, économiques etenvironnementaux. Lors de cetterencontre, après une présentationde la FDC 71, deux thèmes ont ététraités : l’organisation cynégétique etla faune sauvage sur le site du Rousset.La FDC 71 a ensuite assisté à une réu-nion publique sur le thème « impactsur l’environnement » le 6 juin 2015 aucours de laquelle elle est intervenueafin de fair e valoir les intérêts deschasseurs concernés ainsi que lesconséquences du pr ojet sur la faunegibier.

Sites Natura 2000Le département de Saône-et-Loir ecompte 26 sites Natura 2000 pour unesuperficie de 83 000 hectares soit prèsde 10 % du territoir e départemental.Ce réseau concer ne 178 communeset 27 % de la population du départe-ment. Il est constitué de pelousessèches, de zones humides, de grottesà chauve-souris, de milieux bocagerset forestiers et d’un important linéair ede vallées alluviales.La FDC 71 participe aux réunions deconcertation des sites Natura 2000.L’objectif est de promouvoir de bonnespratiques de gestion des milieux, deconserver et de r estaurer des milieuxpour maintenir des espaces accueillantspour la faune sauvage mais aussi deveiller à la compatibilité des mesur esprises sur les sites avec notr e activitécynégétique. En 2015, la FDC 71 était présente auxréunions pour les sites des valléesalluviales du Doubs (1 réunion), de laLoire (2 réunions), de la Seille (1 réunion)et à 1 réunion pour les pelouses calci-coles du Mâconnais.

Réserve naturelle nationale dela Truchère-RatenelleLa réserve natur elle nationale de laTruchère-Ratenelle de 93 hectares estgérée par le Conservatoir e d'espacesnaturels de Bourgogne. La FDC 71 aparticipé au comité consultatif de ges-tion de la réserve ainsi qu’à une réunionau sujet de la bio-évaluation du plande gestion de la réserve.

Transport de gaz naturel parGRTgazGRTgaz a présenté un projet d’ouvragespour le transport de gaz natur el entreETREZ (01) et VOISINES (52) (régionsnaturelles de la Br esse et du V al deSaône en 71) avec la possibilité demise en œuvre de mesures compen-satoires. La FDC 71 a transmis cetappel à pr ojet aux r esponsables deterritoires de chasse et aux mairies descommunes concernées. Un dossier aété déposé pour la plantation de 350 mde haies sur la commune de Diconne.

CDPENAFSuite à la parution de l’arrêté préfectoraldu 3 août 2015 portant sur la compo-sition de la Commission départementalede la préservation des espaces naturels,agricoles et for estiers (CDPENAF) enSaône-et-Loire, la FDC 71 a participéaux réunions de la commission.

Contribution à l’améliorationdes connaissancesLa FDC 71 participe à la donnéecollective en mettant à disposition desdonnées faunistiques fédérales à Bour-gogne Base Fauna (BBF), Géobour -gogne et au Système d’information surla Nature et les paysages (SINP) viaBBF géré par la Société d’histoir enaturelle d’Autun (SHNA). En 2015, lesdonnées sur les prélèvements grandgibier ainsi que les données collectéeslors des comptages nocturnes « lièvre »ont été transmises. La FDC a assisté àune réunion pour le SINP et à uneformation Géobourgogne.Dans le cadre du Plan d’actions natio-nales en faveur de la loutr e d’Europe,un personnel technique a assisté à laJournée Loutre du 19 décembre 2015au Parc naturel régional du Morvan eta effectué une sortie de terrain (pr os-pection d’une zone pour le suivi del’installation de la loutre d’Europe dansle Morvan). De même, un personnel technique asuivi la formation « Connaîtr e le louppour mieux se prépar er à son r etoursur front de colonisation » pr oposéedans le programme national de forma-tions des Fédérations de chasseurs.Par ailleurs, la FRC Bour gogne areprésenté la FDC 71 à la jour néeorganisée par la DREAL sur les Plansnationaux et régionaux d’actionsd’espèces menacées.

A noter la parution de l’article de PatriceNOTTEGHEM dans la revue BourgogneNature (21/22 – 2015) sur le chamois,suite à son intervention au colloquenational de la Société Française pourl’Etude et la Protection des Mammifères,pour laquelle nous avions four ni unbilan des contacts visuels de chamoisconnus de la FDC 71.

Lutte contre la prolifération desespèces exogènes invasives ouenvahissantesLa FDC 71 a répondu à l’enquête del’Agence de l’eau Rhône MéditerranéeCorse sur les invasions biologiques surles bassins concernés par l’agence.Lors de la formation Gibier d’eaudispensée par la FDC 71, une partiedu programme concerne la reconnais-sance des espèces exogènes afin desensibiliser les chasseurs. L’arrêté préfectoral du 22 décembr e

2015 porte sur les modalités de des-truction de l’Ouette d’Egypte dans ledépartement de Saône-et-Loir e ;celui-ci prévoit la participation deschasseurs à la destruction de l’espèce. Lors du suivi de la r eproduction desanatidés sur les étangs de Bresse, uneattention particulière est portée surl’Ouette d’Egypte et 1 observationsur un étang de Bresse jurassienne en2015 a été notée.Un personnel participe aussi au Réseaude veille Natura 2000 sur les EspècesExotiques Envahissantes sur la Loir e.Une convention avec le Syndicat Mixted’Etude et d’Aménagement de l’Arconceet de ses Affluents et l’Association despiégeurs agréés de Saône-et-Loir e aété signée avec la FDC 71 pour unecollaboration pour des opérations derégulation des populations de ragondinssur le bassin versant de l’Arconce.

la FAUNE SAUVAGELa FDC 71 conduit des actions sur la faune sauvage et plus particulièr ement sur la faune gibier. Elles concernentl’amélioration des connaissances des espèces (biologie, répartition géographique, populations, prélèvementscynégétiques…) ou leur gestion (mise en place de plan de chasse ou de plan de gestion, concertation avec lesreprésentants agricoles et forestiers, prévention des dégâts…). Ces actions répondent aux orientations du SDGCconcernant la conservation et la gestion de la ressource gibier pour une chasse durable. Le Conseil régional de Bourgogne, dans le cadre d’une convention cadre Chasse - Faune sauvage, soutient lesFédérations départementales des chasseurs de la région pour les actions menées pour lesuivi de la biodiversité ordinaire et pour le suivi sanitaire de la faune sauvage.

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SAGIR : Réseau nati onal desurveillance sanitaire de lafaune sauvageInterlocuteurs techniques départe-mentaux : Stéph ane CAMUS de laFDC 71 (Tél. 06.88.45.60.44) et Jean-Claude RAJOT de l’ONCFS

Le réseau SAGIR est activé quand lesinterlocuteurs techniques départemen-taux sont prévenus, principalement pardes chasseurs, de la découverte d’unanimal sauvage trouvé mort ou mou-rant sur un territoire. Dans ce cas, unepersonne habilitée (technicien de laFDC ou agent de l’ONCFS) récupèr el’animal pour l’acheminer jusqu’au La-boratoire départemental d’analyses(LDA) de Mâcon où sera réalisée uneautopsie. Suite à ce premier diagnosticet selon les résultats, d’autr es re-cherches pourront être mises en œu-vre. L’objectif est de déterminer lescauses de mortalité et de transmettreles résultats dans une base de don-nées nationale gérée par l’Agence na-tionale de sécurité sanitaire (ANSES).

Par ailleurs, le réseau SAGIR parti-cipe également à l’améliorationdes connaissances sur la cir cu-lation des agents pathogènes,notamment ceux qui sont sus-ceptibles d’être partagés par les

animaux domestiques ou quiconstituent un enjeu de santé pu-

blique.Les coûts du réseau SAGIR incombentprincipalement aux FDC et à l’ONCFS.En Saône-et-Loire, le Conseil dépar-temental finance à hauteur de 80 %le coût engagé par le LDA pour lesanalyses et participe au coût de fonc-tionnement. Le Conseil régionalde Bourgogne finance une partie del’animation du réseau SAGIR.Pour l’année 2015, 26 analyses ont étéréalisées sur 8 espèces en Saône-et-Loire, représentant un coût de 2 952 €.Les analyses ont concerné principale-ment les lagomorphes (8 lièvr es et 2lapins) et le grand gibier (5 chevr euils

et 2 sangliers). Parmi les analyseseffectuées, on ne note aucun casd’EBHS (European Brown Hare Syn-drome) sur les lièvres analysés mais lafin d’année a été marquée par de nom-breux cas de pseudotuber culose. Uncas de V iral hemorrhagic desease(VHD) a été détecté sur un lapin ainsiqu’un cas de botulisme sur un canardcolvert provoqué par des toxines pro-venant de la bactérie Clostridium bo-tulinum présente dans le milieu naturel.Les deux sangliers ont été apportésau LDA pour suspicion de tuberculosemais après un premier diagnostic parle LDA, un seul animal a eu une ana-lyse pour la recherche de tuberculosebovine avec un résultat négatif.Les pigeons et les ver diers n’ont paspu être analysés à cause de leur étatde décomposition trop avancé.

Recherche de trichines sur lesanglierLa recherche de trichines sur le sanglier(parasites pouvant entrainer une zoo-nose, la trichinellose) est obligatoir epour tous les sangliers destinés à unrepas de chasse, un r epas associatifou cédés à un commer ce de détail.Cette analyse est aussi recommandéeen cas de partage de la venaison entrechasseurs lorsque l’on veut la consom-mer non cuite à cœur, en salaison oufumaison. Seule une cuisson poussée à cœur(viande dite grise à cœur) c’est-à-direà 74 °C pendant 5 minutes minimum(daube, civet…) permet de détruire lestrichines et donc de ne pas risquer

d’attraper la trichinellose. La congéla-tion de la venaison est insuffisante carcertaines trichines résistent particu-lièrement bien à la congélation, jusqu'à-35°C pendant 10 jours. Pour faire l’analyse trichines, il fautque le responsable de chasse ou unchasseur fasse passer la langue entièredu sanglier au siège de la Fédération(ou aux permanences des techniciens),fraiche (dans les 48 heures) ou conge-lée. La FDC 71 s’engage à acheminerles langues au LDA habilité et fair eanalyser les prélèvements dès que 10échantillons sont présents. Le coûtde l’analyse est pris en char ge par laFDC 71. Une information au r espon-sable de chasse est transmise dèsréception des résultats d’analyse.Le LDA 71 n’est plus habilité pour es analyses trichines depuis octobr e2015 ; la FDC 71 a donc signé uneconvention avec le LDA 39 habilité etsitué à Poligny. En pratique, les languescontinuent d’être apportées par la FDCau LDA de Mâcon ; le LDA 39 effectuantdes ramassages de prélèvements tousles jours au LDA 71.

Pour la saison 2015/2016, 227 languesont été transmises au LDA. Les 225langues analysées en 23 lots n’étaientpas porteuses de trichines ; 2 languesont été refusées à cause de leur tailletrop petite.

Le suivi sanitaire de la faune sauvage

Examen initial du gibier sauvageContact : Peggy GAULTIER (Tél. 06.81.87.98.29)L’examen initial est obligatoir e pourtout gibier (petit ou grand gibier) des-tiné à un r epas de chasse, un r epasassociatif et pour tout gibier cédé à uncommerce de détail ou à un atelier detraitement. Il doit être pratiqué par unChasseur Formé à l’Examen Initial(CFEI) c’est-à-dire ayant suivi la for-mation Examen initial du gibiersauvage et hygiène alimentair e.Depuis 2009, année des pr emièresformations, plus de 1 000 chasseursont été formés par la FDC 71 et sontdevenus des sentinelles pour la sur-veillance de l’état sanitair e desespèces gibiers.

Pour connaître le nombre d’examensinitiaux pratiqués sur le grand gibier ,les responsables de chasse peuventnoter, en même temps qu’ils déclarentles prélèvements grand gibier à partirdes cartes de prélèvement ou pardéclaration sur internet, si l’animal afait l’objet d’un examen initial en pré-cisant les informations concernant leCFEI. Pour la saison 2015/2016, 4 438grands gibiers ont été analysés (3 015chevreuils et 1 423 sangliers) ce quireprésente 34 % des prélèvements dudépartement. Les CFEI sont bienidentifiés pour 3 358 examens initiaux ;358 CFEI différents ont pratiqué. Par ailleurs, la FDC 71 a rédigé en2015 un article sur la Formation àl’examen initial du gibier sauvage et àl’hygiène alimentaire pour une syn-thèse régionale sur les actions enmatière de suivi sanitaire de la faunesauvage des Fédérations des chas-seurs de 2011 à 2013.

SYLVATUB - Dispositif nationalde surveillance de la tubercu-lose bovine dans la faunesauvageRéférente départementale : Peggy GAULTIER(Tél. 06.81.87.98.29)Depuis 2011, les Fédérations deschasseurs sont partenair es du pr o-gramme mis en place par le Ministèrede l’Agriculture sur la surveillance dela tuberculose bovine dans la faune

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sauvage. Les départements françaissont classés en trois niveaux entraînantdifférentes mesures de surveillance surles cervidés, le sanglier et le blair eau. Le niveau 3 correspond au plus hautrisque avec présence de tuberculoseen foyers bovins (prévalence élevée) etmise en évidence d'animaux sauvagesinfectés et/ou l’existence d'un réservoirprimaire dans la faune sauvage.Le niveau 2 corr espond à un risqueintermédiaire. Ce sont les départe-ments avec détection régulièr e detuberculose en foyers bovins ou avecune augmentation soudaine d'inci-dence et la mise en évidence récentede cas de tuberculose bovine dans lafaune sauvage. Ce sont également lesdépartements situés à pr oximité dezones de niveau 3.On retrouve le niveau 1 (faible risque)pour tous les autr es départements.Les Directions départementales de laprotection des populations (DDPP)sont chargées de l’animation du dis-positif. La Saône-et-Loire a été classée enniveau 2 de 2011 à janvier 2015 parsa proximité avec la Côte d’Orclassée en niveau 3 et à une détectionde tuberculose en foyers bovins enSaône-et-Loire. Depuis février 2015,la Saône-et-Loire est en niveau 1.Les CFEI sont les acteurs de lasurveillance « passive » (de base) quis’applique sur tout le territoir e,quel que soit le niveau. L’objet est derepérer les lésions suspectes detuberculose. La vigilance doit êtr eaccrue sur l’examen des cerfs etdes sangliers.En cas de suspicion de lésionstuberculeuses, il faut contacter le0 820 000 656 (numéro de la FDCdédié à la Police de la chasse).Le technicien d’astreinte fera le néces-saire pour organiser la collecte de lacarcasse suspecte et son transport leplus rapidement possible jusqu’auLDA de Mâcon.

En mai 2015, la FDC 71 a participé àla réunion départementale organiséepar la DDPP 71 au cours de laquelleont été présentées les actions entre-prises dans le cadre de Sylvatub : lesexamens initiaux réalisés sur le grandgibier, la collecte de blair eaux mortspar collisions sur routes en partenariatavec le Conseil départemental (Direc-tion des routes et des infrastructures)et une situation précise du grandgibier sur 7 communes limitrophes à laCôte d’Or (prélèvements, examens ini-tiaux et dégâts). Lors des discussions,il est ressorti que le passage en niveau1 de la Saône-et-Loire entrainait l’arrêtdes actions spécifiques sur le blaireau.La recherche de tuberculose bovinesur les 15 blair eaux collectés entr edécembre 2014 et février 2015 sur lesroutes du département a donné desrésultats négatifs ; aucun animaln’était porteur de tuberculose.Un courrier spécifique a été envoyé enseptembre 2015 par la FDC 71 auxCFEI du département. Il traitait dubilan des examens initiaux 2014/2015,de la r echerche de trichines sursanglier, de SYLVATUB, de la forma-tion « Approche pratique de l’exameninitial », de la sér othèque faunesauvage, de la tularémie et du matérielsanitaire.

Niveaux de surveillancedans les départementsfrançais pour la saison cynégétique 2015/2016

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eSérothèque faune sauvageContact : Peggy GAULTIER (Tél. 06.81.87.98.29)

La sérothèque fédérale faune sauvage a été lancée par laFNC en 2009 en collaboration avec les FDC. Il s’agit d’unecollection de matériels biologiques (sang et rate) de diffé-rentes espèces de faune sauvage collectés sur plusieursannées et stockés au congélateur. Les objectifs de la mise en place d’une sérothèque sont : • de rechercher des anticorps et des agents pathogènes

à partir des sérums et des morceaux de rate,• de revenir sur les années antérieures en constituant une

« histoire biologique » de la faune sauvage dans ledépartement,

• de garder toutes les possibilités d’analyse et de réponsepour l’avenir, pour un coût modeste,

• d’effectuer des recherches ou des études au niveaunational ou départemental (avec accor d de la FNC etconvention).

La FDC 71 a décidé en juin2015 de participer à la séro-thèque nationale. Enseptembre, elle a convié laDDPP, le Gr oupement dedéfense sanitaire (GDS), leLDA, l’ADCGG et l’ONCFSpour présenter la sérothèque,informer de la participationde la FDC 71 au pr ojet etéchanger sur sa mise enœuvre au niveau départe-mental. Une convention tripartite a

été signée entre la FDC 71, le LDA 71 et la FNC pour lamise en œuvre de la sérothèque fédérale faune sauvageen Saône-et-Loire pour une période de 3 ans. Le LDA centrifuge les échantillons de sang et récupère lessérums obtenus. Il stocke au congélateur (-20°C) lessérums et les échantillons de rate et tient à jour la liste desprélèvements reçus, traités et stockés. Il apporte lesconseils techniques utiles à la FDC pour l’amélioration dela qualité des prélèvements.La FNC fournit annuellement les kits de prélèvements à laFDC 71 et coordonne la sérothèque fédérale faune sau-vage au niveau national. Elle participe notammentfinancièrement aux travaux du LDA.Les espèces retenues en Saône-et-Loire pour les prélè-vements de rate et de sang sont le chevr euil, le sanglier,le blaireau et le ragondin. 50 à 60 échantillons par espèceet par an doivent être récoltés pour le département sur lesanimaux tués à la chasse (chevreuil, sanglier, blaireau) oupiégés (ragondin). La FDC 71 a recherché des personnes ressources (chas-seurs, piégeurs) à qui ont été r emis des kits deprélèvements pour récupérer le sang et un mor ceau derate. L’information a notamment été diffusée aux CFEI parcourrier et aux représentants des chasseurs lors des réu-nions des CLGG. Elle a aussi organisé la collecte de ces prélèvements quidoivent être acheminés au LDA dans les 72 heur es enlimitant au maximum les déplacements des techniciens.La pose des prélèvements directement par les personnesressources dans les cabinets vétérinaires (ramassage parle LDA en même temps que les échantillons prophylaxie),au siège de la FDC ou directement au LDA sont à privilégier. Les premiers prélèvements ont débuté fin janvier ; 36 ani-maux ont été collectés avant la fin de la chasse (19

chevreuils, 9 sangliers et 8 ragondins) par 16 personnes.Les personnes intéressées pour collecter des prélève-ments peuvent rejoindre le dispositif.

Groupement de défense sanitaire 71Le GDS est une association départementale d’éleveursqui collabore avec le service public de la santé animale etde la sécurité sanitair e. Les échanges avec le GDS en2015 ont concerné la sérothèque mais surtout la problé-matique de la leptospir ose en élevage bovin détectéedans de nombreux cas et le souhait d’une régulation plusimportante des ragondins.

Le GDS et la FDC ont participéà la Jour née nationale sur laleptospirose organisée àLempdes (63) le 13 mars 2015

par ELIZ (Entente de lutte interdépartementale contre leszoonoses) et l’Ecole vétérinaire de Lyon. A noter parmi lesintervenants, la présence du Docteur Emmanuel CHAR-RIER de la clinique vétérinaire de Marcigny qui a traité dela leptospirose chez les bovins allaitants.Lors de l’assemblée générale de l’APASL en avril 2015,une intervention sur la leptospir ose préparée par leGDS 71 a été présentée par Peggy GAUL TIER de laFDC 71. L’objet de la communication était de sensibiliserles chasseurs à cette zoonose, aux facteurs de contami-nation et à sa prévention pour les utilisateurs de la nature.L’autre but était d’informer sur la leptospirose en élevagebovin (symptômes, plan « Avortements répétés », résul-tats des analyses) et revenir sur des questions fréquentestelles que le rôle du ragondin dans la contamination de laleptospirose et la leptospir ose dans la faune sauvage(résultats de l’étude ELIZ - VetAgro Sup).

Sécurité sanitaireLa sécurité sanitaire a pour objet de prévenir les risquessanitaires liées à l’activité chasse. Il s’agit d’informer leschasseurs sur des sujets comme les zoonoses ou lesrègles sanitaires pour la manipulation de la faune sauvage.Ce thème est traité lors des formations « Examen initial dugibier sauvage et hygiène alimentair e » et « Appr ochepratique de l’examen initial ».En mai 2015, dans la Newsletter « Partage et vie des ter-ritoires » destinée aux chasseurs et au grand public, laFDC 71 a rédigé un article sur « Des activités nature sansrisque » avec, pour la leptospirose, l’échinococcose et lamaladie de Lyme, une présentation des activités à risque,de la prévention, des causes de la maladie et des infor-mations complémentaires sous forme de posterspédagogiques destinés aux enfants et aux adultes.Dans le journal Nos chasses en Saône-et-Loir e d’août2015, un article intitulé « La leptospirose frappe aussi enSaône-et-Loire » faisait état d’un témoignage d’une per -sonne contaminée en Saône-et-Loire. Le 15 septembre 2015, la Direction générale de la santé(DGS), l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut nationalde prévention et d’éducation pour la santé (INPES) etl’ONCFS ont dif fusé un communiqué de pr esse sur lerisque de tularémie afin d’informer les populations àrisque, en particulier les chasseurs et de rappeler les prin-cipales mesures de prévention suite à l’augmentation dunombre de cas humains observée en France depuis plu-sieurs mois. La FDC 71 a transféré cette information surson site internet dans la rubrique Actualités et sur sa pageFacebook ainsi qu’aux 1 000 chasseurs formés à l’exa-men initial par courrier.

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LE CERF ÉLAPHE

Le cerf élaphe est présentdans deux secteurs deSaône-et-Loire. La population située à l’estdu département, au nor dde la Br esse, est suiviedepuis plusieurs annéespar des méthodes dedénombrement. Les comp-tages nocturnes « Lièvr e », ef fectués à 3 r eprises enfévrier-mars 2015 par la FDC 71 et les chasseurs locaux, envoiture sur les circuits de La Chapelle Saint Sauveur (3 com-munes, 23 km), Charette (3 communes, 22 km), Fretterans (4communes, 36 km), Navilly (4 communes, 30 km) et Pourlans(4 communes, 28 km) n’ont pas permis l’observation d’indi-vidus de l’espèce cerf sur les circuits parcourus. L’ONCFS organise des comptages nocturnes en voiture pourle suivi de l’espèce. La FDC 71 (élus ou personnels) accom-pagne l’ONCFS à chaque sortie. Les 4 tronçons mis en placesur les communes de Dampierr e en Bresse, La Chaux, LaChapelle Saint Sauveur, Serley, Saint Bonnet en Br esse,Charrette-Varennes, Pierre de Bresse, Longepierre et Pour-lans ont été parcourus lors de 4 sorties en mars 2015 et 4 finseptembre 2015. Au printemps, une douzaine d’animaux ontété observés alors que seulement 8 individus ont été vus àl’automne pour l’ensemble des sorties.L’autre unité de population cerf est très récente ; elle estlocalisée dans le Morvan. Une rencontre de la FDC 71 (élu ettechnicien du secteur) avec les responsables de chasse etles exploitants agricoles locaux a permis de faire le point surla présence d’animaux et d’éventuels dégâts. Aucun suivispécifique n’a été mis en place en 2015. Le cerf élaphe est soumis au plan de chasse obligatoire. Pourla saison 2015/2016, 7 territoires de chasse étaient deman-deurs d’un plan de chasse et 3 d’entr e eux ont étéattributaires (3 daguets et une biche). 2 animaux ont été pré-levés, 1 biche sur la commune de Char ette-Varennes et 1daguet à Dampierre-en-Bresse.Par ailleurs, suite à la sortie d’individus de l’espèce cerfélaphe d’un parc d’élevage sur la commune de Charmoy, laFDC 71 a suivi la situation localement afin de voir le mouve-ment des animaux et la situation sur les territoir esavoisinants, notamment pour répondre aux inquiétudes, entermes de dégâts forestiers exprimées par les propriétairesforestiers et sanitaire par le monde agricole. La FDC 71 aassisté à une réunion organisée à la sous-préfecture d’Autunle 17 novembre 2015 au sujet des problèmes liés au vanda-lisme du parc d’élevage et de ses conséquences.

Le grand gibier

Le nouveau découpage du département en 26 uni-tés de gestion sanglier (UG) et en 100 massifschevreuil, validé par arrêté préfectoral du 22 avril2015, a été pris en compte pour la mise en place duplan de gestion sanglier et du plan de chasse che-vreuil de la saison cynégétique 2015/2016. Ces changements géographiques ont eu dans cer-tains secteurs des conséquences sur la répartitiondes territoires de chasse. Un travail technique etadministratif en 2015 a permis une mise en confor-mité de ces derniers pour répondre aux nouveauxdécoupages. Une uniformisation des données « ter-ritoire » déclarées pour les plans de chasse et pourle plan de gestion sanglier a été r echerchée et unenumérotation unique des territoir es a été mise enplace.

Déclaration dématérialisée obligatoire desdemandes de plans de chasse et plan de gestiongrand gibierDepuis 2014/2015, les responsables de territoiresde chasse ont la possibilité de saisir à partir du siteinternet de la Fédération les demandes de plan degestion sanglier et de plans de chasse cervidés. En2015, la DDT a démarché la FDC pour rendre obli-gatoire la saisie des demandes de plans de chassegrand gibier à compter de la saison 2016/2017. Desréunions de concertation FDC - DDT ont permisd’avancer la mise en œuvre. Lors de l’envoi des arrêtés plan de chasse chevreuil2015/2016 par la DDT, une circulaire jointe annon-çait la saisie obligatoire des demandes par internetpour 2016/2017. La FDC 71 a informé les chasseurs dans le jour nalfédéral d’août 2015 avec un article intitulé« demandes de plan de chasse : vers le zéro papier ». Pour la saison 2016/2017, la saisie en ligne seraobligatoire pour les demandes de plans de chassecervidés et plans de gestion sanglier. Les adhérentsterritoriaux recevront un code « territoir e » pouraccéder à leur espace territoire à partir du site inter-net de la FDC 71 (Espace Adhérent) ; les demandes« papier » ser ont acceptées uniquement pour lesterritoires présentant des modifications ou pour lesnouvelles demandes.

La gestion des espèces

La chasse et la gestion du grand gibier concernent le chevreuil et le sanglier sur la totalité du département ainsi que lecerf élaphe localement. La gestion du grand gibier est définie à une échelle adaptée à chaque espèce en concertationavec les représentants agricoles, les représentants des forestiers et les chasseurs avec le souci de concilier les intérêtsde chacun.

LE CHEVREUIL

Le département de Saône-et-Loir e estdécoupé en 100 massifs chevr euil, lagestion de l’espèce est définie à l’échelled’un massif. 20 réunions de massifs ont été orga-nisées par la FDC 71 en janvier 2015,auxquelles sont conviés les détenteursde droit de chasse, les r eprésentantsdes forestiers, les représentants agri-coles, les lieutenants de louveterie,l’ONCFS ainsi que les associations dechasse spécialisée en lien avec le

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eles massifs. Ce taux par massif peut être faussé si un ouplusieurs territoires ne déclarent pas leurs prélèvements.L’analyse qualitative des prélèvements départementauxdonne 31 % de jeunes et 69 % d’adultes ainsi qu’uneproportion de femelles de 44 % (tous âges confondus). L’étude de la densité de chevr euils prélevés aux 100hectares (toutes surfaces confondues) par massif donneune moyenne de 1 chevr euil prélevé aux 100 hectar esmais la densité varie de 0,3 à 1,8 selon les massifs.Celle-ci ne prend pas en compte la pr oportion boiséedes massifs. Les massifs du Morvan et du Mâconnais-Clunysois ont les secteurs présentant les plus fortesdensités de prélèvements.Pour la saison 2014/2015, aucun dégât de chevreuil n’aété recensé sur les cultures agricoles. Le suivi des populations de chevreuil est réalisé locale-ment, à l’échelle d’un massif ; plusieurs méthodes dedénombrement existent. En 2015, des dénombr ementsont concerné 2 circuits du massif 33 mis en place en2014 pour définir un indice kilométrique. Ils concer nentles communes de Poisson, Versaugues, Saint Didier enBrionnais, Anzy le Duc, Montceaux l’Etoile et Nochize. 6bénévoles se sont répartis lors des 2 sorties en véhicule,effectuées le matin et le soir pour chaque circuit.

grand gibier. Elles ont concer né 52 massifs ; 529 des 948territoires de chasse conviés étaient présents. Elles ontpermis de réaliser un premier bilan de la saison en cours etde préparer la campagne suivante. Suite à ces réunions, les techniciens et les élus de la FDC 71ont préparé les propositions fédérales pour le plan de chasse2015/2016 qui sont ensuite débattues lors des réunions desecteurs. Organisées par la FDC 71, les 7 réunions de secteurs d’avril-mai 2015 ont regroupé la DDT, la FDC 71, les lieutenants delouveterie, les r eprésentants agricoles et for estiers, lesdélégués des CLGG, l’ONCFS et les associations départe-mentales de chasse spécialisée. L ’objet est de définir lescritères d’attributions par massif et d’étudier les demandesde plan de chasse des r esponsables de territoir e. Cesréunions permettent d’apporter les éléments à la formationspécialisée « Plan de chasse cervidés » issue de la Com-mission départementale de la chasse et de la faune sauvage(CDCFS) qui se prononce pour la délivrance des attributions.Celle-ci s’est réunie le 7 mai 2015 et a statué sur lesattributions. Une concertation FDC - DDT en juillet 2015 a permis d’étudierles demandes tardives, les demandes des territoires où uneenquête était menée et les territoires contestant leur attribution.Un avis a été formulé puis le Préfet a pris les décisions pourles cas étudiés.

Pour la saison 2015/2016, 1 754 territoir es de chasse onteffectué une demande de plan de chasse chevr euil. 9 985bracelets (dont 6 191 attributions en tir d’été) ont été r emisaux 1 712 attributaires d’un plan de chasse. Les déclarations des prélèvements par les r esponsables dechasse permettent d’effectuer le bilan du plan de chasse. Lasaisie des prélèvements par internet a été faite par 634 terri-toires soit 40 % des territoires avec prélèvements ; cela cor-respond à 43 % du prélèvement départemental. Les autr esprélèvements chevreuil ont été déclarés à partir des cartesde prélèvement qui sont à retourner dans les 48 heures à laFDC 71. 8 906 chevreuils ont été tués à la chasse dont 72 en tir d’été(du 1er juin au 19 septembre) ; ils concernent la quasi-totalitédu département (564 communes). Le taux de réalisation surle département est de 89 % mais il varie de 40 à 99 % selon

LE SANGLIER

La gestion de l’espèceest mise en œuvr e àl’échelle de chaque UGpar le Comité local grandgibier (CLGG) composéde représentants des chas-seurs, de r eprésentantsdes intérêts agricoles désignés par la Chambr e d’agri-culture, de représentants des intérêts forestiers (ONF etSyndicat des forestiers privés de Saône-et-Loir e), d’unlieutenant de louveterie exerçant ses fonctions sur l’UG,de la FDC 71, d’un r eprésentant des associations dé -partementales de chasse spécialisée (AFACCC, ADCGGet UNUCR).Un plan de gestion sanglier quantitatif, avec un dispositifde marquage pour tout animal prélevé, est appliqué surle département. En mars-avril 2015, les 29 CLGG ont été réunis ; lenouveau découpage des unités de gestion a été présentéainsi que le travail en cours pour étudier les demandesde plans de gestion de la saison 2015/2016. Les réunions des CLGG de novembr e-décembre 2015ont concerné les 26 nouvelles UG ; elles ont permis deprésenter un premier bilan de la situation sur le terrainavec le nouveau découpage.Lors des réunions des CLGG, des informations sur lesmortalités extra-cynégétiques sont notées par les tech-niciens. 80 sangliers ont été déclarés lors des réunions2015.Au cours de la saison de chasse 2015/2016, 2 réunionsexceptionnelles ont été organisées : le 20 octobre 2015pour les UG 10 et 11 avec r encontre des déléguésCLGG et des lieutenants de louveterie et le 13 janvier2016 pour l’UG 24.Les responsables des territoir es de 26 UG ont élu enjanvier et février 2016 les r eprésentants des chasseurslors du r enouvellement des membr es des CLGG. Lesinstances agricoles et forestières ainsi que les associationsdépartementales de chasse ont aussi désigné leursreprésentants.Pour la saison 2015/2016, 1 622 demandes de plan degestion ont été déposées par les territoires de chasse et6 659 dispositifs ont été attribués à 1 592 territoir es.Aucune demande spécifique n’était nécessair e pour le

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tir d’été ; toutes les attributions étaient valables à partirdu 1er juin. Au cours de la saison de chasse, 29 dispositifsde marquage sanglier ont été r emplacés, 15 dans lecadre de la recherche au sang de sangliers blessés, 14pour « cochongliers » ou pour des animaux « impr opresà la consommation ». Par ailleurs, la FDC 71 a engagé 8procédures auprès des sociétés de chasse pour dépas-sement de plan de gestion dont une pour 2 sangliers.Concernant la déclaration des prélèvements, 392 territoires(37 % des territoires déclarant des prélèvements, 41 %du prélèvement départemental) ont fait une saisie directesur le site inter net (espace Adhérent) et les autr es ontchoisi de retourner les cartes de prélèvement. On recense 4 226 sangliers tués à la chasse sur 491communes soit un taux de réalisation de 63 %. Lesprélèvements 2015/2016 sont composés à 44 % defemelles et de 56 % de mâles ; la pr oportion de jeunesest de 48 %. L ’analyse du poids des animaux montr eque 29 % des femelles ont un poids supérieur à 60 kg.

Le prélèvement moyen sur le département est de 2,3sangliers aux 100 hectar es boisés ce qui est en aug-mentation comparativement à 2014/2015. Cependant,de fortes disparités existent entre les unités de gestion,de 0,8 sur l’UG 06 à 4,1 sur l’UG 23). La saison 2015/2016 est la seconde année consécutiveavec une augmentation des prélèvements qui s’élève à20 %. Avec plus de 4 200 animaux tués à la chasse,c’est la saison avec le plus fort prélèvement en 24années de suivi départemental des tableaux de chassesanglier. Pour la saison 2015/2016, la chasse du sanglier étaitréservée aux titulaires d’un plan de gestion. Du 1 er juinau 14 août 2015, la chasse ne pouvait êtr e pratiquéequ’à l’affût ou à l’approche, après autorisation préfectoraledélivrée au détenteur de dr oit de chasse et dans lesconditions fixées par le Préfet. 15 sangliers ont étéprélevés pendant cette période.

Du 15 août au 19 septembre, la chasse à tir du sanglierétait permise les samedis, dimanches, lundis et mercredis.Afin de prévenir les dégâts, celle-ci était autoriséeuniquement en plaine et dans une limite de 100 mètres àl’intérieur des massifs. 48 animaux ont été tués pendantce laps de temps.

Pendant la période d’ouverture générale, la chasse au sanglierétait autorisée trois jours par semaine : samedis, dimancheset mercredis avec possibilité de r emplacer les samedis oules dimanches par les lundis après déclaration écrite transmiseà la FDC 71.Pour la résolution de « points sensibles » sur le département,il n’y a plus de réunion annuelle dans le cadre du Plan dépar-temental de maitrise du sanglier mais une autre réflexion estmenée. En ef fet, il est prévu par la Loi Chasse du 7 mars2012 et par le décr et en conseil d’état du 23 décembr e2013, qu’au moins une fois par an, la CDCFS, dans saformation spécialisée pour l'indemnisation des dégâts degibier aux cultures et aux récoltes agricoles, établit et remetrégulièrement à jour, une liste des territoires du départementoù les dégâts de gibier aux cultures et aux récoltes agri-coles sont significativement les plus importants. LaCDCFS a la possibilité de pr oposer au Préfet des mesur esspécifiques de gestion dans ces territoires identifiés.

En 2015, la FDC 71 a effectué plusieurs propositions pour ladéfinition d’une méthodologie sur la définition de zones oùles dégâts de gibier sont les plus importants avec le test deplusieurs critères à l’échelle des unités de gestion ou descommunes, en utilisant une application de la FNC validéepar la Commission nationale d’indemnisation. Les critèr estestés ont porté sur les prélèvements sanglier mais surtoutsur les dégâts agricoles (indemnisations, indemnisations aux100 hectares, surfaces détruites…) ; plusieurs cartes ont étéproduites pour illustrer le travail réalisé. En 2015, la FDC 71 est intervenue auprès de plusieursterritoires de zones jugées sensibles.Une réunion avec les lieutenants de louveterie, les déléguésCLGG et les élus de la FDC a eu lieu le 20 octobr e 2015pour examiner la situation sur 3 zones des UG 10 et 11 : • UG 10 sur Saint Vincent Bragny, Clessy et Rigny sur Arroux

est, • UG 10 sur Issy l’Evêque, Grury , Cressy sur Somme et

Marly sous Issy,• UG 11 sur Dettey , la Boulaye, la T agnière, Saint Eugène,

Uchon et Saint Bérain sous Sanvignes.Des courriers ont été envoyés aux titulair es de dr oit dechasse de plusieurs zones pour inciter les chasseurs locauxà chasser et à prélever : • en septembre 2015 pour Beaumont sur Grosne, Bresse sur

Grosne, Laives, Jugy, Mancey, Saint Ambreuil et Nanton, • en octobre pour Ecuelles ainsi que Dettey , la Boulaye, la

Tagnière, Saint Eugène, Uchon et Saint Bérain sousSanvignes (UG 11).

Le Préfet peut ordonner des interventions des lieutenants delouveterie sur les zones sensibles. L’arrêté préfectoral du 6 mars 2015 a porté sur l’organisationd’interventions administratives de décantonnement de sanglierspar les lieutenants de louveterie (en cas de dégâts agricoles,ou de territoires peu ou pas chassés ou risques à la sécuritépublique, de jour seulement et jusqu’au 29 février 2016).Deux arrêtés préfectoraux ont été pris en mars 2015 ordonnantla destruction de sangliers par opérations administratives :

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e• Arrêté préfectoral du 16 mars

afin de limiter les dégâts agri-coles sur Ozolles, Montmelardet Gibles jusqu’au 10 avril 2015,

• Arrêté préfectoral du 19 marssur Jugy et Sennecey le Grandjusqu'au 12 avril 2015, de jourcomme de nuit sur la partie si-tuée entre l’autoroute et laRD906.

Renforcement de la lutte contre les lâchersLes lâchers de sangliers sont interdits. Cette pratique peut amener à introduire dansla nature des animaux à comportement et/ou à phénotype anormaux. Qui plus est, ilpeut y avoir pollution génétique de l’espèce sanglier. D’autre part, les déplacementsillégaux d’animaux pr ovenant de par cs d’élevage ou d’autr es origines peuvententraîner une augmentation des risques sanitaires. Toute information connue par la FDC 71 sur la pratique de lâchers est transmise sys-tématiquement aux services en charge de la police de la chasse.La FDC 71 n’a pas eu connaissance de pratique de lâcher de sanglier lors de lasaison de chasse 2015/2016.

La prévention des dégâts

La gestion du grand gibier ne peut s’envisager sansle maintien de mesur es de prévention des dégâtsagricoles et forestiers. La FDC 71 poursuit ses effortspour la protection des cultures par clôture électrique,la promotion des couverts favorables à la limitationdes dégâts et elle incite à un agrainage de dissuasion.

Protection des cultures par clôtures élec-triquesL’installation de clôtur es électriques autour deparcelles agricoles permet d’éviter l’intrusiond’animaux (essentiellement des sangliers) et doncles dégâts. Ce moyen de prévention existe depuisde nombreuses années en Saône-et-Loire. En 2015, la FDC 71 a versé 79 464 € aux adhérentsterritoriaux de la FDC 71 souscrivant au contrat deservices pour la protection des cultures par clôturesélectriques. Cette aide est calculée en fonction dela surface protégée (20 € / ha) et du résultat (20 € /ha). 78 associations communales de chasse et 44chasses particulières ont participé à la protection de2 071 hectares de cultures sur 112 communes dudépartement. En moyenne, un adhér ent territorialprotège 17 hectares.

Ce bilan est encourageant car la surface pr otégéeest en augmentation ; elle concerne à 90 % des par-celles de maïs, à 8 % des céréales et le reste est envignes, prairies ou sapins de Noël. Des dégâts ont été recensés sur certaines parcellesde maïs et de céréales protégées ; l’aide pour « lerésultat » a donc porté uniquement sur 1 902 hec-tares. De plus, des démarches locales pour la préventiondes dégâts agricoles occasionnés par le grandgibier peuvent être engagées par la FDC 71, en col-laboration avec l’association de chasse etl’exploitant agricole sur des secteurs sensibles misen évidence par les CLGG et en fonction desindemnisations de dégâts.

JEFS et Cultures à gibierL’implantation de JEFS en maïs-sorgho (jachères adaptées) et decultures à gibier en maïs peut permettr e de limiter les dégâtsoccasionnés aux cultures agricoles par le grand gibier. Pour 2015,ce sont 52 hectares semés par les chasseurs ou les exploitantsagricoles qui ont participé à la prévention des dégâts de gibier.

Les semences des 23 hectares de jachères en maïs-sorgho sontdistribuées aux exploitants agricoles en partenariat avec la Coo-pérative agricole et viticole Bourgogne du Sud. Ces JEFS ont étéimplantées sur 16 communes. Un contrat entr e l’exploitant agri-cole, le détenteur de droit de chasse concerné géographiquementpar l’implantation et la FDC est nécessaire pour sa mise en place.La charge financière globale de ce dispositif est répartie entr e laFDC 71, le Conseil régional de Bourgogne et le détenteur de droitde chasse.

Les semences pour les 29 hectares de maïs semés par les asso-ciations de chasse (cultures à gibier) ont été fournies gratuitementpar la FDC 71 à hauteur de 3 hectar es par adhér ent territorialayant souscrit un contrat de services, avec le soutien du Conseilrégional.

Agrainage de dissuasion du sanglierLe principe de l’agrainage est d’apporter une alimentation desubstitution qui sera utilisée comme une sour ce d’alimentationplus prisée par le sanglier que la culture dommageable du moment.L’agrainage de dissuasion est un moyen de prévention des dégâtsagricoles causés par le sanglier.

L’agrainage du grand gibier est une pratique réglementée. EnSaône-et-Loire, seul l’agrainage pratiqué en traînée ou à la voléeest autorisé toute l’année. Il doit être pratiqué de manière diffuseà l’intérieur du massif boisé, à plus de 300 mètres des prairies etcultures et des emprises routières. Seule est autorisée l’utilisationd’aliments naturels d’origine végétale non transformés tels quegraines, fruits, légumes et tubercules.

Toute forme d’agrainage, à poste fixe, est interdite, en tout temps.

Ces dispositions ne s’appliquent pas aux élevages de sangliersautorisés ni sur les terrains entourés d’une clôture telle que définiepar l’article L424-3 du code de l’environnement.

Surface Montant(ha) (€) Adhérents Communes

Pose (20 € / ha) 2 071 41 427 122 112

Maïs 1 874 37 472 116 108Céréales 168 3 355 17 15Vignes 5 91 2 2Autres cultures 25 509 4 4

Résultat (20 € / ha) 1 902 38 037 119 109

Maïs 1 737 34 732 111 103Céréales 135 2 706 17 15Vignes 5 91 2 2Autres cultures 25 509 4 4

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Les dégâts de grand gibier

Depuis 2008, la FDC 71 élaborait une brochure intitulée « Indemnisation des dégâts de grand gibier aux cultures agri-coles » qui proposait chaque année un bilan des dégâts au 30 juin. Ce document était envoyé en même temps quela parution du journal fédéral Nos Chasses du mois d’août. En mars 2015, les chasseurs et partenair es ont reçu lebilan des dégâts 2013/2014. Depuis, la FDC 71 a décidé de ne plus publier le document papier et de privilégierd’autres supports existants pour transmettre les informations. Celles-ci sont disponibles d’une part sur le site internetde la FDC 71 (rubrique Dégâts de la faune sauvage – L’indemnisation des dégâts de grand gibier) et d’autre part ellessont directement intégrées à cette revue.

Indemnisation des dégâts de grand gibier auxcultures agricoles - Saison 2014/2015La FDC 71 vous propose un bilan pour la saison 2014/2015des dégâts occasionnés par le grand gibier sur les culturesagricoles et de l’indemnisation versée aux exploitantsagricoles. La procédure d’indemnisation des dégâts est la suivante :un exploitant agricole qui constate des dégâts sur ses par-celles contacte la FDC 71 afin de recevoir une déclarationde dégâts. Une fois celle-ci r etournée convenablementremplie au moins 10 jours avant la récolte, un estimateurest missionné pour constater sur le terrain les dommagesaux cultures. La FDC 71, au vu de cette expertise, verse àl’agriculteur une indemnité financière.Les barèmes départementaux des denrées agricoles sontfixés par la formation spécialisée en matière d’indemnisa-tion des dégâts aux cultures et aux récoltes agricoles issuede la CDCFS. L’indemnisation des dégâts causés par le grand gibier auxcultures et aux récoltes agricoles pour la saison 2014/2015applique la Loi Chasse du 7 mars 2012 (décr et d’applica-tion du 23 décembre 2013) avec notamment : • un seuil d’indemnisation fixé à 3 % de la par celle cultu-

rale détruite ou à un montant de 230 € pour les cultur eset de 100 € pour les prairies,

• un abattement pr oportionnel de 2 % des dommagesretenus,

• une expertise des dégâts dans les 8 jours ouvrables àpartir de la réception de la demande,

• des frais d’estimation en partie ou en totalité à la chargedu déclarant en cas de sur déclaration ou de déclarationinférieure au seuil d’indemnisation,

• une extension du champ d’application pour les inter -bandes des cultures pérennes (viticulture, arboriculture)et pour la remise en place des filets de récolte.

L’indemnisation des dégâts est à la char ge exclusive deschasseurs. Pour la Saône-et-Loire, le compte dédié auxdégâts est financé en 2014/2015 par : • une participation financière pour chaque dispositif de

marquage attribué dans le cadre des plans de chassecervidés et du plan de gestion sanglier (410 607 €),

• un timbre départemental grand gibier (298 364 €),• une contribution des territoires attributaires d’un plan

de gestion sanglier calculée en fonction de la densitéd’attribution sanglier aux 100 hectares de bois + friches+ 10 % autres (79 131 €),

• la quote-part du timbre national grand gibier reverséepar la Fédération nationale des chasseurs (62 070 €).

Ce budget doit permettre l’indemnisation des dégâts degrand gibier aux cultures mais aussi les frais d’estimation,la prévention des dégâts (pose de clôtures pour la protec-tion des cultur es, jachères en maïs sor gho, cultures àgibier) et le temps des personnels consacré à la probléma-tique des dégâts. Pour la saison 2014/2015 (du 1er juillet 2014 au 30 juin2015), 391 dossiers de dégâts ont été indemnisés pour unmontant de 221 301 €. Les dégâts se répartissent géogra-phiquement sur 200 communes et concer nent 327exploitations agricoles. Le montant moyen d’un dossierd’indemnisation est de 566 €.

Les dégâts indemnisés ont tous été occasionnés par lesanglier, aucun dossier ne concerne les cervidés. Les indemnisations versées aux exploitants agricoles sontpour 66 % du montant liées aux pertes de récolte et pour34 % à la r emise en état des par celles. Les principalescultures touchées pour la saison 2014/2015 sont le maïsensilage (13 012 quintaux pour 32 ha), le maïs grain(3 284 quintaux pour 35 ha), les prairies permanentes(2 895 quintaux pour 68 ha) et le blé tendre (2 356 quintauxpour 36 ha). En montants indemnisés, la perte de récoltepour le maïs (grain et ensilage) r eprésente 57 000 €, celledu blé tendre 32 740 € et celle des prairies permanentes27 784 €. L’indemnisation pour les pertes de récolte surtriticale s’élève à 13 791 €.

Concernant l’évolution des tarifs des principales denrées,les tarifs 2014/2015 sont majoritair ement à la baisse àl’exception de ceux pour les prairies qui sont en hausse.

Culture Montant Surface Volume(€) (ha) (Q)

Avoine 2 841 € 4,4 206Blé tendre 32 740 € 35,7 2 356Colza 1 779 € 1,5 60Epeautre 236 € 0,4 10Luzerne porte graine 225 € 0,3 1Maïs ensilage 27 201 € 31,9 13 012Maïs grain 29 799 € 35,3 3 284Mélange 1 691 € 2,3 122Orge de brasserie 699 € 0,9 49Paille 2 897 € 26,8 935Pois 247 € 1,1 12Pommes de terre bio 1 007 €Prairies permanentes 27 784 € 68,3 2 895Prairies temporaires 1 605 € 4,6 172Seigle 70 € 0,1 5Tournesol 322 € 0,52 11Triticale 13 791 € 21,8 1 081Vigne 343 €

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eLa cartographie des dégâts par unité de gestion sanglierpermet de visualiser la répartition géographique des dégâtscausés par le grand gibier en Saône-et-Loire.

L’évolution des dégâts dans le temps montre que les deuxdernières saisons ont un niveau très faible d’indemnisa-tions et celui de la saison 2014/2015 est le plus bas depuis14 ans.

L’analyse des dégâts en termes de volume et de surfacepermet de dresser une évolution quantitative des pertes derécolte pour les principales cultures agricoles touchées.

Indemnisations versées aux exploitants agricoles pour la saison 2014/2015 par unité de gestion sanglierLe sanglier est géré à l’échelle d’unités de gestion au nombr e de 29 sur le département de Saône-et-Loir e. Les surfacesde ces der nières étant hétérogènes, les indemnisations versées aux exploitants agricoles par unité de gestion sontramenées aux 100 hectares afin de pouvoir comparer le niveau des dégâts entre unités de gestion.

Unité de gestion 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10Indemnisations 22 627 19 951 8 486 21 032 4 186 703 5 086 4 050 17 482 10 387Indemnisations aux 100 ha 37,2 56,5 28,0 68,3 16,7 2,5 93 13,0 56,6 20,1Dossiers payés 50 20 13 32 6 3 7 7 23 22

Unité de gestion 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20Indemnisations 22 615 3 269 4 947 2 591 10 659 3 832 11 830 4 392 5 804 1 145Indemnisations aux 100 ha 33,5 13,7 10,9 14,5 64,8 34,0 98,1 18,1 17,1 3,4Dossiers payés 28 7 9 8 19 9 19 13 9 3

Unité de gestion 21 22 23 24 25 26 27 28 29Indemnisations 1 682 3 518 258 4 320 802 23 041 1 151 1 039 417Indemnisations aux 100 ha 4,7 37,6 1,9 8,1 6,7 40,8 7,5 4,3 1,6Dossiers payés 4 4 1 14 3 41 6 9 2

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Répartition par unité de gestion sanglier et par commune des dégâts par culture pour la saison 2014/2015 :Les dégâts sont exprimés en montant d’indemnisations (€), en surface détruite (ha) et en volume perdu (Q).

A la lecture de ces informations, vous pouvez constater des indemnisations à 0 € alors qu’il y a des pertes de récolte. Ceciest possible si le seuil d’indemnisation n’est pas atteint (3 % de la parcelle culturale détruite ou 230 € pour les cultures et100 € pour les prairies). De même vous pouvez avoir des indemnisations mais sans perte de récole, c’est le cas notammentdes indemnisations versées pour la remise en état de parcelles.

Unité de gestion 01

ANOSTMaïs ensilage 317 € 0,4 ha 147 QPrairies permanentes 1 775 € 2,8 ha 130 QTriticale 64 € 0,1 ha 5 QBARNAYAvoine 881 € 1,0 ha 64 QPaille 22 € 0,2 ha 7 QPrairies permanentes 190 € 0,0 ha 0 QLA CELLE EN MORVANMaïs ensilage 496 € 1,2 ha 230 QPaille 38 € 0,2 ha 12 QPrairies permanentes 1 056 € 1,9 ha 87 QSeigle 70 € 0,1 ha 5 QTriticale 127 € 0,2 ha 10 QCHISSEY EN MORVANPrairies permanentes 6 899 € 5,3 ha 220 QLA COMELLEBlé tendre 568 € 0,8 ha 40 QMaïs ensilage 323 € 0,3 ha 150 QCORDESSEPrairies permanentes 365 € 0,3 ha 16 QCUSSY EN MORVANAvoine 35 € 0,1 ha 3 QMaïs ensilage 388 € 0,5 ha 222 QPaille 94 € 0,6 ha 30 QPrairies permanentes 556 € 0,5 ha 27 QTriticale 1 127 € 1,5 ha 89 QLA GRANDE VERRIEREAvoine 67 € 0,1 ha 5 QMélange 473 € 0,7 ha 34 QPrairies permanentes 498 € 0,8 ha 37 QTriticale 76 € 0,1 ha 6 QLAIZYBlé tendre 128 € 0,2 ha 9 QTriticale 535 € 0,7 ha 42 QLUCENAY L'EVEQUEPrairies permanentes 2 176 € 1,3 ha 70 QMONTHELONPrairies permanentes 277 € 0,0 ha 0 QTriticale 115 € 0,2 ha 9 QLA PETITE VERRIEREPrairies permanentes 95 € 0,3 ha 14 QRECLESNEPrairies permanentes 308 € 0,2 ha 11 QROUSSILLON EN MORVANPaille 153 € 1,3 ha 49 QTriticale 814 € 1,3 ha 64 QSAINT DIDIER SUR ARROUXBlé tendre 171 € 0,3 ha 12 QTriticale 166 € 0,3 ha 13 QSAINT LEGER SOUS BEUVRAYBlé tendre 517 € 0,7 ha 36 QPaille 71 € 0,5 ha 23 QSAINT PRIXTriticale 210 € 0,3 ha 17 QTAVERNAYMaïs ensilage 388 € 0,5 ha 180 Q

Unité de gestion 02

ANTULLYMélange 320 € 0,5 ha 23 QPrairies permanentes 367 € 0,4 ha 14 QTriticale 163 € 0,3 ha 13 QAUTUNPrairies permanentes 79 € 0,2 ha 7 QAUXYBlé tendre 625 € 1,1 ha 44 QCURGYMaïs ensilage 569 € 0,6 ha 264 QMARMAGNEMaïs ensilage 388 € 0,4 ha 180 QPrairies permanentes13 124 € 3,9 ha 100 QMESVRESPrairies permanentes 992 € 0,0 ha 0 QSAINT FIRMINTriticale 183 € 0,3 ha 14 QSAINT LEGER DU BOISBlé tendre 142 € 0,2 ha 10 QSAINT SERNIN DU BOISPrairies permanentes 3 000 € 0,0 ha 0 Q

Unité de gestion 03

CHANGEEpeautre 236 € 0,4 ha 10 QCOUCHESPomme de terre bio 1 007 €DEZIZE LES MARANGESPois 247 € 1,1 ha 12 QTriticale 688 € 1,1 ha 54 QEPINACMaïs ensilage 92 € 0,1 ha 43 QIGORNAYAvoine 1 334 € 2,4 ha 97 QPaille 229 € 2,4 ha 73 QPERREUILBlé tendre 188 € 0,2 ha 13 QPaille 23 € 0,2 ha 7 QSAINT GERVAIS SUR COUCHESPrairies permanentes 1 459 € 1,7 ha 54 QSAINT JEAN DE TREZYPrairies permanentes 1 511 € 1,2 ha 28 QSAINT MARTIN DE COMMUNEPrairies permanentes 0 € 0,2 ha 5 QSAINT PIERRE DE VARENNESPrairies permanentes 472 € 0,9 ha 23 QSULLYMaïs ensilage 1 003 € 1,1 ha 465 Q

Unité de gestion 04

CHAMILLYBlé tendre 493 € 0,5 ha 35 QCHARRECEYMaïs ensilage 612 € 0,7 ha 284 QCHASSEY LE CAMPPrairies permanentes 3 229 € 3,6 ha 183 Q

CHATENOY LE ROYALBlé tendre 807 € 0,7 ha 57 QMaïs ensilage 0 € 0,3 ha 100 QMaïs grain 1 305 € 1,4 ha 139 QDENNEVYMaïs ensilage 310 € 0,3 ha 144 QDRACY LE FORTPrairies permanentes 1 109 € 0,9 ha 49 QFARGES LES CHALONMaïs grain 162 € 0,2 ha 17 QFONTAINESBlé tendre 2 265 € 2,1 ha 169 QMaïs ensilage 228 € 0,2 ha 106 QMaïs grain 3 145 € 4,0 ha 319 QGIVRYBlé tendre 1 135 € 1,1 ha 82 QMaïs grain 0 € 0,1 ha 12 QPaille 82 € 0,7 ha 26 QPrairies permanentes 1 156 € 1,0 ha 54 QJAMBLESMaïs ensilage 103 € 0,1 ha 48 QMELLECEYBlé tendre 68 € 0,1 ha 5 QMaïs ensilage 304 € 0,3 ha 141 QTriticale 604 € 0,8 ha 47 QMERCUREYMaïs ensilage 569 € 0,8 ha 232 QPrairies permanentes 408 € 0,3 ha 14 QMOREYBlé tendre 155 € 0,7 ha 11 QTriticale 143 € 0,8 ha 11 QMOROGESMaïs ensilage 181 € 0,2 ha 84 QRULLYBlé tendre 577 € 0,6 ha 41 QLA VILLENEUVEBlé tendre 1 693 € 1,5 ha 120 QPaille 188 € 6,0 ha 60 Q

Unité de gestion 05AUTHUMESBlé tendre 282 € 0,3 ha 20 QDEMIGNYMaïs ensilage 286 € 0,3 ha 137 QECUELLESMaïs grain 0 € 0,2 ha 23 QLESSARD LE NATIONALMaïs grain 1 397 € 1,4 ha 149 QLA LOYEREMaïs grain 1 750 € 1,6 ha 186 QVIREY LE GRANDMaïs grain 470 € 0,4 ha 50

Unité de gestion 06ALLERIOTMaïs grain 449 € 0,6 ha 48 QSAINT CHRISTOPHE EN BRESSEMaïs grain 0 € 0,1 ha 9 QSAINT MARTIN EN BRESSEMaïs grain 254 € 0,3 ha 27 Q

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eUnité de gestion 07POURLANSBlé tendre 709 € 0,6 ha 50 QMaïs grain 282 € 0,3 ha 30 QPrairies permanentes 4 095 € 3,6 ha 181 Q

Unité de gestion 08AUTHUMESMaïs grain 428 € 0,4 ha 46 QBEAUVERNOISMaïs grain 107 € 0,1 ha 11 QLA CHAPELLE SAINT SAUVEURMaïs grain 310 € 0,3 ha 33 QCHARETTE VARENNESMaïs grain 269 € 0,2 ha 29 QMOUTHIER EN BRESSEPrairies permanentes 2 051 € 2,8 ha 126 QPrairies temporaires 319 € 0,3 ha 11 QNAVILLYMaïs grain 564 € 0,6 ha 60 Q

Unité de gestion 09CRESSY SUR SOMMEPrairies permanentes 379 € 0,3 ha 14 QCRONATBlé tendre 826 € 0,8 ha 58 QMaïs ensilage 464 € 0,4 ha 215 QMaïs grain 2 571 € 2,8 ha 273 QPrairies permanentes 1 259 € 0,4 ha 22 QISSY L'EVEQUEMaïs ensilage 1 116 € 1,0 ha 518 QPrairies permanentes 1 894 € 1,5 ha 65 QTriticale 376 € 0,6 ha 30 QMALTATPrairies permanentes 601 € 0,2 ha 7 QMARLY SOUS ISSYPrairies permanentes 1 722 € 2,3 ha 110 QMONTBlé tendre 590 € 0,8 ha 42 QPrairies permanentes 4 859 € 5,5 ha 243 QVITRY SUR LOIREBlé tendre 716 € 0,9 ha 62 QPaille 110 € 0,9 ha 35 Q

Unité de gestion 10BOURBON LANCYBlé tendre 284 € 0,4 ha 20 QMaïs grain 381 € 0,5 ha 41 QPaille 38 € 0,4 ha 12 QPrairies permanentes 432 € 0,5 ha 23 QCHALMOUXBlé tendre 237 € 0,3 ha 17 QMaïs ensilage 854 € 0,9 ha 396 QOrge de brasserie 273 € 0,4 ha 19 QPaille 150 € 1,2 ha 48 QPrairies permanentes 625 € 1,1 ha 33 QPrairies temporaires 530 € 0,6 ha 33 QTriticale 531 € 0,7 ha 40 QLA CHAPELLE AU MANSMaïs ensilage 567 € 0,6 ha 263 QCLESSYPrairies permanentes 394 € 0,0 ha 0 QGILLY SUR LOIREPrairies permanentes 1 362 € 1,5 ha 78 QNEUVY GRANDCHAMPMaïs ensilage 464 € 0,5 ha 215 QRIGNY SUR ARROUXPrairies permanentes 1 177 € 0,7 ha 35 QSAINT AUBIN SUR LOIRE

Blé tendre 160 € 0,3 ha 11 QMaïs grain 92 € 0,1 ha 10 QPaille 24 € 0,3 ha 8 QSAINT VINCENT BRAGNYBlé tendre 1 236 € 1,5 ha 87 QMélange 348 € 0,5 ha 25 QPaille 229 € 2,0 ha 73 Q

Unité de gestion 11LA BOULAYEPaille 326 € 2,6 ha 104 QTriticale 2 033 € 3,6 ha 160 QCHARBONNATMaïs grain 237 € 0,3 ha 26 QPrairies permanentes 185 € 0,0 ha 0 QCUZYBlé tendre 853 € 1,0 ha 60 QPaille 157 € 1,0 ha 50 QPrairies permanentes 4 367 € 0,4 ha 0 QDETTEYOrge de brasserie 149 € 0,2 ha 11 QPrairies permanentes 6 072 € 0,0 ha 0 QTriticale 494 € 1,0 ha 39 QMARLY SUR ARROUXPrairies permanentes 216 € 0,0 ha 0 QTriticale 662 € 1,0 ha 52 QMONTMORTMaïs ensilage 0 € 0,1 ha 34 QSAINT EUGENEPrairies permanentes 782 € 0,3 ha 11 QTriticale 1 125 € 1,7 ha 85 QSAINT SYMPHORIEN DE MARMAGNETriticale 452 € 0,7 ha 36 QSANVIGNES LES MINESPrairies permanentes 147 € 0,0 ha 0 QTORCYPrairies permanentes 3 323 € 1,0 ha 45 QTOULON SUR ARROUXAvoine 111 € 0,2 ha 8 QPaille 38 € 0,3 ha 12 QPrairies permanentes 696 € 0,0 ha 0 QTriticale 191 € 0,3 ha 15 Q

Unité de gestion 12GENELARDPrairies permanentes 605 € 1,1 ha 55 QPALINGESMaïs ensilage 621 € 0,6 ha 288 QMélange 376 € 0,5 ha 27 QPaille 63 € 0,3 ha 20 QSAINT LEGER LES PARAYAvoine 153 € 0,2 ha 11 QBlé tendre 320 € 0,5 ha 23 QMaïs ensilage 250 € 0,3 ha 116 QPaille 80 € 0,5 ha 26 QPrairies permanentes 802 € 0,0 ha 0 Q

Unité de gestion 13BONNAYBlé tendre 0 € 0,0 ha 1 QCHERIZETMaïs ensilage 345 € 0,4 ha 160 QCURTIL SOUS BURNANDBlé tendre 356 € 0,4 ha 25 QGENOUILLYMaïs grain 0 € 0,0 ha 2 QMONT SAINT VINCENTMaïs ensilage 977 € 1,2 ha 453 QSAINT ANDRE LE DESERTMaïs ensilage 431 € 0,5 ha 200 Q

SAINT ROMAIN SOUS GOURDONMaïs ensilage 879 € 1,4 ha 408 QSAINT YTHAIREBlé tendre 0 € 0,4 ha 25 QOrge de brasserie 277 € 0,3 ha 20 QSALORNAY SUR GUYEMaïs ensilage 1 423 € 1,7 ha 660 QSIGY LE CHATELMaïs ensilage 259 € 0,3 ha 120 Q

Unité de gestion 14BURNANDBlé tendre 0 € 0,1 ha 7 QMARCILLY LES BUXYMaïs ensilage 345 € 0,4 ha 160 QSAINT BOILVigne 343 €Maïs ensilage 68 € 0,1 ha 32 QSAINT MARTIN DU TARTREBlé tendre 341 € 0,4 ha 24 QPaille 50 € 0,4 ha 16 QSAINT VALLERINBlé tendre 369 € 0,5 ha 30 QPrairies permanentes 606 € 0,4 ha 15 QSANTILLYMaïs ensilage 468 € 0,6 ha 217 Q

Unité de gestion 15BUXYMaïs grain 564 € 0,7 ha 80 QLA CHARMEEBlé tendre 358 € 0,4 ha 25 QCHENOVESPrairies permanentes 662 € 0,5 ha 18 QJULLY LES BUXYBlé tendre 1 493 € 1,3 ha 106 QColza 549 € 0,4 ha 16 QMaïs grain 2 004 € 1,8 ha 213 QPaille 0 € 0,2 ha 11 QLALHEUEMaïs grain 334 € 0,5 ha 36 QPrairies temporaires 369 € 0,0 ha 0 QSAINT AMBREUILBlé tendre 1 538 € 1,3 ha 109 QMaïs grain 501 € 0,7 ha 53 QPrairies temporaires 298 € 0,0 ha 0 QTournesol 258 € 0,4 ha 9 QSAINT GERMAIN LES BUXYBlé tendre 1 046 € 1,0 ha 74 QMaïs grain 151 € 0,3 ha 16 QPaille 34 € 0,2 ha 11 QSAINT LOUP DE VARENNESMaïs grain 499 € 0,8 ha 58 Q

Unité de gestion 16JUGYBlé tendre 550 € 0,7 ha 39 QPrairies permanentes 169 € 0,0 ha 0 QSAINT CYRBlé tendre 227 € 0,2 ha 16 QMaïs grain 102 € 0,1 ha 11 QSENNECEY LE GRANDBlé tendre 378 € 0,4 ha 27 QMaïs ensilage 787 € 0,8 ha 365 QMaïs grain 1 618 € 1,6 ha 172 Q

Unité de gestion 17BRESSE SUR GROSNEBlé tendre 330 € 0,4 ha 23 QLA CHAPELLE DE BRAGNYMaïs grain 151 € 0,2 ha 16 Q

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ETRIGNYBlé tendre 212 € 0,3 ha 15 QMaïs ensilage 914 € 1,4 ha 424 QMaïs grain bio 0 € 0,1 ha 1 QJUGYBlé de force 2 110 € 1,8 ha 110 QBlé tendre 282 € 0,3 ha 20 QColza 1 230 € 1,1 ha 44 QPrairies permanentes 759 € 2,6 ha 16 QLAIVESMaïs grain 659 € 0,7 ha 70 QMANCEYBlé tendre 109 € 0,1 ha 8 QMaïs grain 1 400 € 1,5 ha 149 QMONTPrairies temporaires 0 € 1,4 ha 0 QNANTONMaïs ensilage 151 € 0,2 ha 70 QMaïs grain 1 640 € 3,2 ha 147 QPrairies temporaires 793 € 1,4 ha 76 QROYERMaïs grain 75 € 0,1 ha 8 QVERSBlé tendre 1 016 € 1,0 ha 72 Q

Unité de gestion 18BISSY LA MACONNAISEBlé tendre 256 € 0,3 ha 21 QBRAYBlé tendre 156 € 0,2 ha 11 QTriticale 115 € 0,2 ha 10 QCHAPAIZEMaïs grain 1 644 € 2,0 ha 188 QLA CHAPELLE SOUS BRANCIONMaïs ensilage 0 € 0,0 ha 17 QMaïs grain 102 € 0,1 ha 11 QCORTAMBERTBlé tendre 327 € 0,3 ha 23 QMaïs ensilage 238 € 0,4 ha 158 QFARGES LES MACONBlé tendre 559 € 0,4 ha 40 QGREVILLYBlé tendre 0 € 0,2 ha 11 QMaïs grain 184 € 0,2 ha 20 QMARTAILLY LES BRANCIONBlé tendre 298 € 0,4 ha 21 QMONTBELLETMaïs grain 105 € 0,1 ha 11 QOZENAYLuzerne porte graine 59 € 0,1 ha 0 QPLOTTESLuzerne porte graine 167 € 0,2 ha 1 QUCHIZYBlé tendre 182 € 0,2 ha 13 QLE VILLARSBlé tendre 0 € 0,0 ha 1 Q

Unité de gestion 19BAUDRIERESBlé tendre 614 € 0,7 ha 43 QMaïs ensilage 1 679 € 1,4 ha 691 QLA FRETTEMaïs ensilage 431 € 0,4 ha 200 QLACROSTBlé tendre 205 € 0,2 ha 14 QLESSARD EN BRESSEMaïs grain 0 € 0,1 ha 11 Q

SAINT VINCENT EN BRESSEBlé tendre 229 € 0,2 ha 16 QMaïs ensilage 1 100 € 0,9 ha 534 QMaïs grain 169 € 0,2 ha 18 Q

SAVIGNY SUR SEILLEMaïs grain 1 377 € 1,3 ha 146 Q

Unité de gestion 20

BOSJEANMaïs ensilage 146 € 0,2 ha 68 Q

RATTEMaïs grain 1 000 € 1,4 ha 124 Q

Unité de gestion 21

FRONTENAUDBlé tendre 398 € 0,4 ha 28 QMaïs grain 644 € 0,7 ha 69 Q

SAGYBlé tendre 639 € 0,6 ha 45 QMaïs ensilage 0 € 0,1 ha 48 Q

VARENNES SAINT SAUVEURMaïs grain 0 € 0,2 ha 23 Q

Unité de gestion 22

CUISEAUXPrairies permanentes 3 367 € 3,8 ha 131 Q

LE MIROIRMaïs grain 151 € 0,2 ha 16 Q

Unité de gestion 23

MELAYMaïs ensilage 258 € 0,2 ha 120 Q

Unité de gestion 24

ANZY LE DUCBlé tendre 745 € 0,9 ha 52 QMaïs ensilage 647 € 0,7 ha 350 QPaille 284 € 1,8 ha 90 QPrairies permanentes 451 € 0,0 ha 0 QTriticale 599 € 0,9 ha 47 Q

IGUERANDEBlé tendre 0 € 0,0 ha 1 QMélange 174 € 0,3 ha 13 QPaille 24 € 0,2 ha 9 Q

LIGNY EN BRIONNAISMaïs ensilage 116 € 0,1 ha 54 Q

MONTCEAUX L'ETOILEMaïs grain 0 € 0,1 ha 5 Q

SAINT DIDIER EN BRIONNAISPrairies permanentes 142 € 0,0 ha 0 Q

SAINT MAURICE LES CHATEAUNEUFMaïs ensilage 129 € 0,1 ha 60 Q

VAUBANMaïs ensilage 412 € 0,4 ha 201 Q

VERSAUGUESPaille 31 € 0,3 ha 10 QTriticale 143 € 0,3 ha 11 Q

VITRY EN CHAROLLAISMaïs grain 423 € 0,5 ha 45 Q

Unité de gestion 25

LA CHAPELLE SOUS DUNMaïs ensilage 226 € 0,2 ha 105 QTriticale 446 € 0,5 ha 35 Q

CHASSIGNY SOUS DUNMaïs ensilage 129 € 0,2 ha 80 Q

Unité de gestion 26

CHAMPLECYMaïs ensilage 270 € 0,4 ha 185 QPrairies permanentes 380 € 0,0 ha 0 QPrairies temporaires 747 € 0,8 ha 44 QCHANGYBlé tendre 205 € 0,2 ha 14 QPrairies permanentes 1 593 € 1,3 ha 70 QTriticale 195 € 0,2 ha 15 QCHIDDESPaille 25 € 0,2 ha 8 QTriticale 102 € 0,2 ha 8 QDOMPIERRE LES ORMESMaïs ensilage 356 € 0,9 ha 156 QPrairies permanentes 1 754 € 1,6 ha 85 QGIBLESBlé tendre 430 € 0,6 ha 30 QPaille 78 € 0,6 ha 25 QPrairies permanentes 1 433 € 1,2 ha 65 QLUGNY LES CHAROLLESBlé tendre 239 € 0,3 ha 17 QPrairies permanentes 213 € 0,2 ha 4 QPrairies temporaires 274 € 0,1 ha 8 QMATOURTriticale 134 € 0,2 ha 11 QMONTAGNY SUR GROSNEMaïs ensilage 213 € 0,2 ha 99 Q

MONTMELARDMaïs ensilage 198 € 0,2 ha 92 QPrairies permanentes 641 € 0,4 ha 16 QMORNAYPaille 31 € 0,1 ha 10 QPrairies permanentes 1 580 € 1,5 ha 80 QTriticale 133 € 0,3 ha 10 QOZOLLESAvoine 260 € 0,3 ha 19 QBlé tendre 189 € 0,2 ha 13 QPaille 180 € 1,2 ha 57 QPrairies permanentes 2 835 € 0,4 ha 18 QTriticale 834 € 1,2 ha 65 QSAINT BONNET DE JOUXMaïs ensilage 297 € 0,3 ha 138 QTRAMBLYPrairies permanentes 4 219 € 2,5 ha 113 QVENDENESSE LES CHAROLLESBlé tendre 148 € 0,2 ha 11 QMaïs ensilage 407 € 0,4 ha 189 QPaille 29 € 0,1 ha 9 QPrairies permanentes 1 081 € 0,9 ha 48 QVEROSVRESMaïs ensilage 637 € 0,6 ha 296 QVIRYPrairies permanentes 569 € 0,5 ha 25 QTriticale 134 € 0,3 ha 11 Q

Unité de gestion 27

CLUNYMaïs ensilage 625 € 0,8 ha 290 QFLAGYBlé tendre 121 € 0,2 ha 9 QPrairies permanentes 108 € 0,0 ha 0 QTournesol 64 € 0,2 ha 2 QLOURNANDMaïs ensilage 129 € 0,2 ha 60 QMASSYMaïs ensilage 103 € 0,2 ha 48 Q

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Promotion de la recherche au sangElle commence auprès des futurs chasseurs grâce à unecollaboration avec la délégation départementale del’UNUCR qui intervient auprès des candidats au permisde chasser lors des formations obligatoires de préparationaux ateliers pratiques au Creusot ; 233 personnes ont étésensibilisées en 2015.L’UNUCR 71 est aussi intervenue auprès des 37 participantsà la formation Chasse à l’arc organisée par la FDC 71. Des informations sur la recherche au sang ont été inséréesdans les publications fédérales (revue et journal) et la listedes conducteurs est disponible aussi sur le site Inter net(rubrique Réglementation – Documents utiles). Par ailleurs, l’UNUCR 71 a été présente aux côtés de laFDC 71 lors de dif férentes manifestations cynégétiques2015.La FDC 71 a soutenu l’or ganisation des épr euves derecherche au sang organisées par l’UNUCR le 20 juin 2015. La promotion de la recherche au sang ne s’est pas arrêtéeaux chasseurs en 2015. La FDC 71 a aussi communiquéauprès des services en charge d’opérations administrativesainsi qu’auprès du grand public. Une information dans laNewsletter « Partage et vie des territoires » du 6 mai 2015traitait des démarches à faire en cas de collisions routièresavec la faune et notamment en cas de grand gibier blesséavec présentation d’un conducteur de chien de sang.

Remplacement du dispositif de marquageDepuis 2008/2009, tout grand gibier blessé à la chasseretrouvé grâce à une r echerche au sang permet au r es-ponsable de territoire de chasse de demander un braceletde remplacement permettant le prélèvement d’un autr eanimal. Pour la saison 2015/2016, les dispositifs de remplacementpour 15 sangliers et 1 chevreuil ont été remis aux respon-sables de chasse concernés.

Bilan des recherches pour la saison 2015/2016La délégation départementale de l’UNUCR fait parvenir àla FDC 71 le bilan des sorties des conducteurs de chiende sang. Pour la saison 2015/2016, les conducteurs onteffectué 122 sorties. Elles ont donné lieu à 107 rechercheset à 15 contrôles de tir . Les interventions ont permisde retrouver 27 animaux (19 sangliers, 7 chevr euils et1 renard).

Unité de gestion 28CHARNAY LES MACONMaïs ensilage 38 € 0,3 ha 88 QMATOURPaille 20 € 0,1 ha 6 QTriticale 76 € 0,1 ha 8 QSAINT LEGER SOUS LA BUSSIEREMaïs ensilage 257 € 0,4 ha 105 QPrairies permanentes 126 € 0,0 ha 0 QSERRIERESMaïs ensilage 82 € 0,1 ha 38 QPrairies permanentes 254 € 0,0 ha 0 QTRAMAYESMaïs ensilage 136 € 0,3 ha 75 QMaïs grain 50 € 0,1 ha 5 Q

Unité de gestion 29LAIZEMaïs grain 0 € 0,0 ha 5 QLA ROCHE VINEUSEBlé tendre 0 € 0,1 ha 10 QMaïs grain 76 € 0,1 ha 12 QSAINT ALBAINBlé tendre 341 € 0,4 ha 24 QSAINT MAURICE DE SATONNAYMaïs grain 0 € 0,1 ha 10 Q

La recherche au sangLes actions de la FDC 71 au sujet de la r echerche au sang sont axées sur la promotion au recours à un conducteur dechien de sang et au soutien du recrutement de nouveaux conducteurs sur le département.La recherche au sang n’est pas un acte de chasse  ; la loi permet au conducteur de chien de sang de r echercher unanimal blessé sans risque d’êtr e poursuivi pour une infraction de chasse en particulier sur le terrain d’autrui sans sonconsentement ou en temps prohibé. Les chasseurs doivent tolér er l’exercice d’une recherche au sang qui traverseraitleur territoire et accueillir l’équipe avec bienveillance et obligeance.

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L’enquête « Tableaux de chasse petit gibier »

Le tableau de chasse des chasseurs de Saône-et-Loire, pour les espèces (ou gr oupes d’espèces)recensées de petit gibier est estimé à 123 486 piècesdont 28 % sont des prélèvements sur des espècesprédatrices ou déprédatrices (mustélidés, r enardroux, corvidés, ragondin et rat musqué). Pour lesautres espèces, le petit gibier sédentaire représente44 % des prélèvements et les migrateurs 28 %. Leprélèvement moyen par chasseur , toutes espècesconfondues est de 9,5 pièces. Pour le petit gibier sédentair e, le faisan communreste l’espèce la plus prélevée en nombre de pièces(2,4 par chasseur) mais c’est l’espèce pour laquellela pratique de lâchers est la plus courante (50 % desterritoires). Les prélèvements de canar ds avec 1,2oiseau par chasseur et de pigeons (0,8 par chasseur)concernent plus de 60 % des territoir es de chasse.A noter que la répartition du renard et du lièvre sontles plus communes ; leurs prélèvements concernentla plus grande proportion de territoires avec respec-tivement 87 % et 72 %.

L’enquête « Tableaux de chasse petit gibier » est adressée aux responsables de territoiresde chasse qui doivent collecter les prélèvements réalisés par leurs chasseurs et r etournerle bilan des prélèvements petit gibier à la FDC 71. Cela permet d’estimer et de caractériserles prélèvements de petit gibier réalisés en Saône-et-Loire. Ces informations contribuent àaméliorer nos connaissances des espèces.L’enquête concernant la saison de chasse 2015/2016 a été envoyée en janvier 2016 pourun retour souhaitée à la FDC 71 au 15 avril 2016. 435 responsables de territoires de chasseont répondu à l’enquête soit 30 % des adhérents territoriaux du département (252 chassesparticulières et 183 associations communales de chasse). Ces territoir es représentent unesuperficie totale chassable de 233 977 hectares (soit 32 % du territoire chassable du dépar-tement) et comptent 5 755 chasseurs (45 % des chasseurs du département). Lesprélèvements départementaux sont estimés pour 12 931 chasseurs corr espondant aunombre de validations annuelles prises pour le département.

SAISON 2015/2016

Prélèvement TerritoiresESPECES départemental avec

estimé prélèvement (%)

Lapin de garenne 4 253 42,8Lièvre d'Europe 4 653 72,2Faisan commun 30 774 63,7Perdrix rouge 6 963 31,3Perdrix grise 6 530 26,7Canard colvert 15 672 62,5Caille des blés 193 5,1Pigeons 9 642 60,5Tourterelles 1 411 11,3Grives - Merle noir 3 784 17,5Bécasse des bois 3 249 50,3Autres canards 598 10,8Limicoles 535 8,5

Prélèvement TerritoiresESPECES départemental avec

estimé prélèvement (%)

Blaireau 456 17,9Belette 133 4,4Putois 234 12,9Renard 6 399 86,7Martre 447 19,3Fouine 775 24,6Corvidés 13 823 36,3Ragondin 12 401 59,3Rat musqué 497 8,5

Les informations par espèce ou groupe d’espèces sont détaillées ci-après.

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Le petit gibier sédentaire

Le petit gibier à poil

Les actions de la FDC 71 sur le petit gibier sédentaire concernent l’amélioration des connaissances sur les espèces, lesoutien d’opérations de gestion pour le petit gibier et l’aménagement des territoires.

LE LIÈVRE D’EUROPE

Les comptages par observations nocturnesdu lièvre ont été réalisés sur 51 cir cuits entre le1er février et le 15 mars 2015. Dans un véhiculeautomobile équipé d’un gyrophare, roulant à envi-ron 10 km/heure, les 2 passagers arrière observentlatéralement le parcellaire en éclairant à l’aide deprojecteurs longue portée et détectent les animaux.Les animaux vus (lièvres, renards…) sont notés surla fiche de comptage. Des autorisations préfecto-rales sont obligatoires pour effectuer les comptagesà l’aide de sources lumineuses. Chaque circuit estparcouru à 3 r eprises sur envir on 2 semaines.Les circuits 2015 ont sillonné 156 communes dudépartement ; ils sont réalisés par les techniciensde la FDC 71 et des chasseurs volontaires formés.Les 3 665 km par courus ont permis d’observer8 843 lièvres lors des 153 nuits. Les résultats descomptages sont analysés par circuit et permettentde définir une tendance d’évolution dans le tempsà cette échelle.Les indices kilométriques par circuit varient de 0,4à 8,8 lièvres observés par kilomètre parcouru.

La FDC 71 participe au Réseau national Lièvre (ONCFS/FNC/FDC)depuis 2014. La zone d’étude située à l’ouest du départementconcerne 7 communes entières (L’Hopital-le-Mercier, Montceaux-l’Etoile, Poisson, Saint-Yan, Varenne-Saint-Germain, Versaugues,Vindecy) et 2 partiellement (Digoin et V itry-en-Charollais), 12 000hectares et 57 territoires de chasse (5 associations de chasse com-munales et 52 chasses particulières). Deux circuits avec 48 points d’observation ont été mis en place surla zone pour le suivi par EPP (Echantillonnage par point avec pr o-jecteur) et les premiers comptages se sont déroulés en février 2015.Le taux de rencontre moyen était de 1,7 lièvre par point.

Le programme du réseauLièvre prévoit aussi un suivides prélèvements de lièvre etde l’âge ratio par analyse descristallins. Pour le suivi desprélèvements, un car net deprélèvement a été créé etremis aux r esponsables dechasse ; 141 prélèvements ontété déclarés par 27 territoiresde chasse pour la saison2015/2016. 117 cristallins delièvres ont été collectés sur 8communes, soit 84 % des pré-lèvements. La pesée descristallins a été réalisée par leLDA de Mâcon ; 41 % des liè-vres tués à la chasse étaientdes jeunes. Ce pour centagetraduit une mauvaise année dereproduction.

Au niveau départemental, les prélèvements de la saison2015/2016 (Enquête « Tableaux de chasse petit gibier ») sont esti-més à 4 653 lièvres, en faible augmentation ; le prélèvement est de0,4 par chasseur. Le lièvre est prélevé sur 72 % des territoir es quiconcernent 78 % des chasseurs du département.

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LE LAPIN DE GARENNE

En 2015, des dénombrements nocturnes de lapin de garenne ont été réalisés àpied avec un pr ojecteur (IK pédestr e) sur 2 communes (Bour g-le-Comte etIguerande). Trois sorties nocturnes ont été réalisées pour chaque par cours ;10 bénévoles ont participé. Des autorisations préfectorales sont obligatoires poureffectuer les comptages à l’aide de sources lumineuses.Les prélèvements lapin de garenne départementaux 2015/2016 sont estimésà 4 253 (0,3 par chasseur). 43 % des territoir es de chasse ont déclaré des pré-lèvements ; ils r eprésentent 56 % des chasseurs. 9 % des r esponsables dechasse ont déclaré lâcher des lapins de gar enne ; il s’agit majoritairement delâchers de repeuplement. La formation Lapin de garenne, dispensée par la FDC 71 a été suivie par 10personnes en 2015. Elle permet d’améliorer les connaissances des chasseursnotamment en matière de reconstitution d’une population de l’espèce.

Le petit gibier à plumeLe petit gibier à plume sédentaire est composé du faisancommun, de la per drix grise et de la per drix rouge.La seule reproduction naturelle de ces espèces dans notredépartement (hormis localement pour le faisan) ne permetpas de conserver une densité d’oiseaux suffisante sur denombreux territoires pour satisfair e les chasseurs. Desopérations pour le développement du faisan sont menéeslocalement en partenariat avec la FDC 71. Par ailleurs,des associations de chasse pratiquent des lâchers degibier pour r emédier au manque d’oiseaux sauvagesprésents sur les territoires.

Un plan de chasse lièvre est appliqué partiellement surle département, sur 185 communes. Pour sa mise enœuvre, les techniciens lors de réunions locales « lièvr e »traitent des informations collectées lors des comptagesnocturnes et font le point sur la situation avec les r es-ponsables de territoir es. En 2015, 10 r encontres ontconcerné 405 territoires de chasse de 188 communes. La DDT 71 et la FDC 71 se réunissent préalablement à laCDCFS pour préparer le plan de chasse lièvr e. Pour lasaison 2015/2016, 371 territoir es ont demandé un plande chasse lièvre et 332 ont été attributaires de 2 584 dis-positifs de marquage. Il est à noter que 7 communes enplan de chasse (L'Aber gement Sainte Colombe, Bau-drières, Bruailles, La Chapelle Saint Sauveur , La Chaux,Devrouze et Frontenaud) ont eu un plan de chasse de 0à cause du niveau des populations af faibli notammentpar de mauvaises conditions météorologiques plusieursannées consécutives et de la situation sanitaire.

Les bilans du plan de chasse de la saison 2015/2016retournés par les responsables de chasse ne permet-tent pas d’ef fectuer un bilan précis car seulement30 % des territoires attributaires ont à ce jour déclarédes prélèvements (647 lièvres).

LE FAISAN COMMUN

Un suivi des coqs chanteurs est réalisé annuellement lorsde 2 passages (avril et mai-juin) sur 133 points du dépar-tement. 85 points sur 17 circuits sont prospectés par lespersonnels de la FDC 71 et de l’ONCFS dans le cadre duRéseau ONCFS/FNC/FDC « Oiseaux de passage » et 48points réalisés par la FDC 71 dans le cadre du « Suivi dubocage en Saône-et-Loire ».

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L’Enquête « Tableaux de chasse petit gibier 2015/2016 »permet d’estimer les prélèvements de faisan commun à30 774 oiseaux ce qui indique une augmentation de 28 %par rapport à 2014/2015. Le prélèvement par chasseurest de 2,4 faisans (1,8 en 2014/2015). Les prélèvementsont concerné 64 % des territoires soit 79 % des chasseurs.50 % des territoires de chasse ont déclaré des lâchers ;4,4 oiseaux par chasseur en moyenne y sont lâchés.

Les opérations de développement et de gestionen convention avec la FDC 71L’opération faisan du Nord Louhannais mise en œuvre parla FDC 71 en collaboration avec l’ONCFS de 2007 à2014 s’est arrêtée en 2015. L ’objectif de départ d’avoirsur le secteur une population natur elle chassable defaisan commun a été atteint mais localement les chasseursn’avaient plus la volonté de continuer à s’investir danscette opération. Le plan de gestion et les suivis de popu-lations qui étaient ef fectifs sur les 5 communes n’ontdonc pas été reconduits pour la saison 2015/2016. En mai 2015, un Groupement d’Intérêt Cynégétique(GIC) « Petit gibier du bassin de l’Autunois » a été créé

avec le soutien de la FDC 71. Il concer ne 7 communes(La Celle-en-Morvan, La Grande V errière, Monthelon,Saint Forgeot et Tavernay et partiellement les communesd’Autun et Laizy) déjà engagées dans l’opération derepeuplement de faisan commun de l’Autunois initiéeen 2010. Le pr emier objet du GIC est de définir et fair eappliquer des règles communes de gestion de la fauneet d’aménagement des territoires de chasse. Le secondest d’améliorer l’habitat, les conditions d’existence et dereproduction du gibier et de promouvoir les modes, mé-thodes de chasse et de gestion du gibier les mieuxadaptés et ce dans l’intérêt de la chasse en général et dumaintien de l’équilibr e agro-sylvo-cynégétique dans lerespect de la biodiversité. Les titulair es ou locatair esd’un droit de chasse sur le périmètr e du GIC peuventêtre membres obligatoires par adhésion. Il est prévuaussi des membres associés à titre consultatif que sontla DDT, l’ONF, le lieutenant de louveterie, la FDC, l’ONCFS,la Chambre d’agriculture et le CRPF.5 réunions ont été organisées localement pour la mise enplace du GIC. Le comptage des coqs chanteurs a été réalisé le 25 avril2015 ; 38 carrés ont été échantillonnés soit 1 900 hectares.280 oiseaux ont été entendus ou vus.Un lâcher de 300 faisandeaux a été r enouvelé sur lesecteur au mois de juillet 2015.Le Président du GIC a r encontré la FDC 71 pour uneréunion sur Agrifaune pour une présentation de différentsoutils de gestion des habitats.L’institution d’un plan de gestion sur le périmètre du GICa autorisé la chasse uniquement trois dimanches d’octobreavec un prélèvement limité par dimanche à 1 coq faisanpar chasseur. Le tir de la poule faisane était interdit.Dans le journal fédéral d’août 2015, la FDC 71 a passéun appel à cand idature auprès des r esponsables dechasse intéressés pour la mise en place d’une opérationde gestion sur l’espèce faisan dans la vallée de la Grosne.Les potentialités d’accueil de l’espèce sur cette zonesemblent favorables mais seul un engagement des chas-seurs locaux peut permettr e le développement d’uneopération.

LES PERDRIX

Les prélèvements à l a chasse 2015/2016 sont estimés à 6 530 per drix grises et à 6 963 per drix rouges soit à0,5 oiseau par espèce par chasseur. On note une augmentation des prélèvements pour la perdrix rouge qui concernent31 % des territoires (48 % des chasseurs) ; 25 % déclarent effectuer des lâchers. Pour la perdrix grise, les prélèvementsont été déclarés par 27 % des territoires et ce sont 39 % des chasseurs qui les ont prélevés. 23 % des responsables dechasse ont déclaré des lâchers sur l’espèce.Dans le cadre du Réseau « Oiseaux de passage », un suivi des coqs chanteurs de perdrix rouge est réalisé lors de 2passages (avril et mai-juin) sur les 17 circuits du département parcourus par les personnels de la FDC 71 et de l’ONCFS.

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LA BÉCASSE DES BOIS

Chaque année, la FDC 71 participe aux études dans lecadre du Réseau ONCFS / FNC / F DC « Bécasse desbois ».

Le suivi des effectifs nicheurs se fait par recensementdes mâles chanteurs en période de cr oule. En 2015, 3points d’écoute tirés au sort selon un pr otocole nationalont été suivis par la FDC 71 (Roussillon en Morvan,Sainte Hélène et Préty). Seul le point de Roussillon enMorvan a eu 1 contact auditif.

Des opérations de baguage ont été réalisées pour lesuivi des effectifs hivernants. En 2015, la FDC 71 a ef-fectué 6 sorties auxquelles ont participé 8 bénévoles. Lebilan est de 14 contacts et 9 oiseaux capturés, ce qui apermis 8 baguages et 1 contrôle (bécasse déjà baguée).

Un prélèvement maximal autorisé (PMA) de 30 bécassespar chasseur et par saison cynégétique sur l’ensembledu territoire métropolitain s’applique depuis la saison2011/2012. La Saône-et-Loire a fixé en complément unedéclinaison journalière à 4 oiseaux par chasseur depuis2013/2014. Un carnet de prélèvement bécasse permetau chasseur d’avoir les dispositifs pour mar quer lesoiseaux prélevés sur tout le territoire national et de noterles prélèvements effectués en précisant la date et le dé-partement. Le carnet est transmis en même temps que lavalidation du permis de chasser aux chasseurs en faisantla demande et en adressant le carnet de la saison précé-dente même si aucun prélèvement n’a été réalisé.

Pour la saison 2014/2015, 5 424 carnets bécasse ont étédélivrés aux chasseurs de Saône-et-Loire. 3 424 carnetsont été retournés (63 %) et 11 car nets ont été déclarésperdus. L’examen des carnets montre que 1 059 chasseursont déclaré 3 908 prélèvements ; le prélèvement moyenest de 3,7 bécasses par chasseur ayant déclaré des pré-lèvements. 36 % des 1 059 chasseurs ont prélevé uneseule bécasse des bois et 92 % moins de 10 oiseaux surla saison de chasse. Les car nets ne permettent pas dedéfinir la localisation des prélèvements qui peut êtr e na-tionale.

Pour la saison 2015/2016, le prélèvement départementalde la bécasse des bois est estimé à 3 249 oiseaux àpartir de l’Enquête « T ableaux de chasse petit gibier »soit 0,3 oiseau par chasseur . 50 % des territoir es dechasse ont déclaré des prélèvements ce qui est en aug-mentation ; ils représentent 61 % des chasseurs.

Le gibier migrateur

Les migrateurs terrestres

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eLES PIGEONS ET AUTRES MIGRATEURS TERRESTRES

Dans le cadre du Réseau ONCFS/FNC/FDC « Oiseaux de passage », la FDC 71 effectue les comptages d’oiseaux sur10 circuits répartis sur le département et l’ONCFS sur 7 circuits. Chaque circuit comporte 5 points d’écoute. Les comptages de printemps permettent le suivi des effectifs nicheurs. 12 espèces sont dénombrées à partir du chantdes mâles sur chaque point d’écoute pendant 10 mn lors d’un passage en avril et d’un second passage entre le 15 maiet le 15 juin. Cela permet d’obtenir un indice de l’abondance des espèces dans le temps. Mi-janvier, le suivi des effectifs hivernants est réalisé par un comptage flash. 19 espèces sont dénombrées à partir depoints d’écoute par une observation réalisée pendant 5 mn vers mi-janvier . Tous les oiseaux vus et/ou entendus sontnotés sur une fiche d’observation. Cette opération est renouvelée tous les ans et offre également un indice d’abondancedes espèces hivernantes.

Les données 2015 du réseau « Oiseaux de passage »permettent de compar er les tendances d’évolution deseffectifs nicheurs du niveau national et de la Saône-et-Loire.

En 2015, la FDC 71 a décidé de participer à certainesétudes mises en place par ISNEA (Institut ScientifiqueNord Est Atlantique). ISNEA a été créé en 2013 et apour objectif la mise en œuvre d’études et de programmesde recherche afin de mieux comprendre le fonctionnementécologique et la biologie des organismes vivants, dans lebut de promouvoir une gestion durable des espèces etdes habitats naturels. L’activité d’ISNEA repose principa-lement sur un partenariat actif avec les FDC (fonctionnementfinancier et soutien technique). Un personnel techniqueest référent départemental ; il doit suivr e des formationsspécifiques et est l’interlocuteur d’ISNEA pour les suivistechniques.Un suivi des migrateurs terrestres hivernants a été réalisésur 4 sites en décembre 2015 et janvier 2016 avec l’appli-cation du pr otocole SHOC (suivi hiver nal des oiseauxcommuns).

Le suivi de 17 espèces dans le cadre d’une étude sur lesuivi du bocage en Saône-et-Loire de la FDC 71 s’estpoursuivi en 2015. La technique des écoutes au chant aété réalisée sur 48 points d’écoute lors de 2 passages.Les espèces recensées ont été choisies afin de constituerun indicateur de l’évolution du bocage.

A partir de l’Enquête « Tableaux de chasse petit gibier »,les prélèvements départementaux pour les migrateursterrestres de la saison de chasse 2015/2016 sont en aug-mentation à l’exception de la caille des blés.Les prélèvements de pigeons sont estimés à 9 642oiseaux soit 0,8 par chasseur . 60 % des territoir es dechasse représentant 68 % des chasseurs sont concernéspar les prélèvements. Pour les grives et merle, 3 784 oiseaux sont estimés tuésà la chasse (0,3 par chasseur). Ils concer nent 17 % desterritoires de chasse et 24 % des chasseurs. Le tableau de chasse des tourterelles est estimé à 1 411(0,1 par chasseur) ; les prélèvements sont déclarés par11 % des territoires.Pour la caille des blés, des prélèvements ont été déclaréspar 5 % des territoir es de chasse et le prélèvement parchasseur est de 0,01. Pour de faibles prélèvements, l’es-timation départementale n’est pas for cément fiable, elleserait de 193 oiseaux.

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Dans le cadre du Pôle étangs continentaux (PEC), lesFDC 71 et 39 en partenariat avec l’ONCFS participent ausuivi de la reproduction des anatidés sur les étangs deBresse jurassienne et bourguignonne.

En 2015, 73 étangs (40 en Saône-et-Loir e et 33 dans leJura) représentant 400 hectares de surface en eau ont étésuivis une fois par semaine du 15 avril au 15 juillet par unemploi civique. Le bilan des relevés quantitatifs et qualitatifssur les oiseaux d’eau (espèce, nombr e, sexe, nichées,jeunes) réalisés en 2015 montre que 12 espèces d’anatidésont été observées dont 5 se sont révélées nicheuses : le

Canard colvert, le Fuligulemilouin, le Canard chipeau,la Nette rousse et le Cygnetuberculé. Pour le canardcolvert, les résultats 2015de la densité moyenne decouples cantonnés aux 10hectares d’eau est de 4,3et l’indice d’abondancedes nichées aux 10 hec-tares d’eau de 2,9 en aug-mentation. L’année 2015a été mar quée par debonnes conditions météo-rologiques qui ont permisd’assurer l’installation descouples pendant la périodede cantonnement et lesuccès de la reproductionde ces derniers.

La FDC 71 participe par le baguage au suivi des effectifs hivernantsde la bécassine sourde et de la bécassine des marais dans le cadr edu Réseau ONCFS/FNC/FDC « Bécassines ». En 2015, la FDC 71 abagué 7 oiseaux (6 bécassines des marais et 1 bécassine sour de) eta contrôlé 5 bécassines des marais lors de 2 sorties auxquelles ontparticipé 3 bénévoles. Dans le cadre du Réseau ONCFS/FNC /FDC « Oiseaux d’eau etzones humides », la FDC 71 participe au suivi des effectifshivernants réalisé sur 2 sites définis appartenant à des entitésnaturelles nationales. Il s’agit d’un comptage ef fectué en janvier pardes professionnels de l’ONCFS et de la FDC. Dans le cadre de la participation de la FDC 71 aux études d’ ISNEA,un suivi des oiseaux d’eau hivernants a été réalisé sur 6 sites avecdes comptages au 15 de chaque mois d’octobr e 2015 à mars 2016.

L’Enquête « Tableaux de chasse peti t gibier » 2015/2016 permetd’estimer les prélèvements de gibier d’eau sur les territoires adhérentsà la FDC 71. Pour le canard colvert, ils sont estimés à 15 671 soit 1,2oiseau par chasseur. Ces prélèvements sont en augmentation parrapport à 2014/2015. 63 % des sociétés de chasse ont déclaré desprélèvements et des lâchers sont ef fectués sur 5 % des territoir es.Les tableaux de chasse des « autres canards » (autres espèces que lecanard colvert) sont estimés à 598 ; ils sont déclarés par 11 % desresponsables de chasse. L’estimation des prélèvements de limicolesest de 535 oiseaux sur 9 % des territoires.

Les oiseaux d’eau

La chasse du gibier d’eau sur le Domaine Public Fluvial (DPF) estgérée par l’ADCGE ; les lots de chasse au gibier d’eau sont sur laLoire, le Doubs, l’Arr oux, la Saône et la Seille ainsi que sur lesréservoirs du Canal du Centre. Pour la saison 2015/2016, les responsables de lots du DPF ont déclaréà l’ADCGE 2 320 oiseaux d’eau prélevés ; le canard colvert représente82 % des prélèvements et la sarcelle d’hiver 8 %. Par ailleurs, les responsables de lots du DPF ont déclaré le prélèvementde 266 cormorans dans le cadr e de la régulation de l’espèce définiepar arrêté préfectoral.

La FDC 71 continue sa veille au sujet del’évolution de l’influenza aviaire en Europe etnotamment en France. En 2015, les mesuresde biosécurité pour les chasseurs de gibierd’eau, liées à la présence du virus en France,ont été transmises par l’intermédiair e del’ADCGE aux responsables de lots du DPF.

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Parmi les espèces prédatrices et déprédatrices, certaines sont susceptibles d’êtr e classées nuisibles. Pour cesdernières, seule une meilleur e connaissance des populations et des dommages qu’elles occasionnent permetd’argumenter leur classement. Par ailleurs, une attention particulièr e doit être portée pour limiter ces espèces sur deszones où sont menées des opérations pour le développement du petit gibier et sur des zones d’élevages ou de culturesagricoles sensibles. La FDC 71 encourage la limitation de ces espèces par des méthodes sélectives qu’elle soutient fi-nancièrement.

Classement des espècesd’animaux nuisiblesLe décret n°2012-402 du 23 mars 2012relatif aux espèces d’animaux classésnuisibles donne les modalités de clas-sement des espèces nuisibles ou sus-ceptibles d’être classées comme tellesen trois catégories ainsi que les motifsjustifiant cette répartition. Une 1ère catégorie comprend lesespèces envahissantes, qui sontclassées nuisibles par arrêté ministérielannuel, sur l’ensemble du territoir emétropolitain pour une période courantdu 1er juillet au 30 juin.Une 2ème catégorie concerne desespèces qui sont classées nuisiblespar arrêté ministériel triennal, surproposition du Préfet, après avis de laCDCFS. Cette liste complémentair ementionnant les périodes et les terri-toires concernés ainsi que les modali-tés de destruction est arrêtée pourune période de tr ois ans, courant du1er juillet de la pr emière année au 30juin de la troisième année.Une 3ème catégorie est r elative auxespèces qui, figurant sur une listeministérielle, peuvent êtr e classéesnuisibles par arrêté préfectoral annuel.En Saône-et-Loire, pour la saison2015/2016, les arrêtés en vigueurétaient les suivants : • l’arrêté ministériel du 30 juin 2015

fixant la liste, les périodes et les mo-dalités de destruction des espècesnon indigènes d’animaux classésnuisibles sur l’ensemble du territoiremétropolitain (en vigueur du 1er juillet2015 au 30 juin 2016, il concernait labernache du Canada, le chien viver -rin, le ragondin, le rat musqué, le ratonlaveur et le vison d’Amérique).

• l’arrêté ministériel du 30 juin 2015fixant la liste, les périodes et les mo-dalités de destruction des espècesd’animaux classées nuisibles (envigueur du 1er juillet 2015 au 30 juin2018, il concerne en Saône-et-Loirele corbeau fr eux, la cor neille noire,l’étourneau sansonnet, la fouine, lamartre, la pie bavar de et le r enard).

• l’arrêté préfectoral du 29 juin 2015fixant la liste, les périodes et lesmodalités de destruction desespèces d’animaux classés nuisiblesdu 3ème groupe pour la Saône-et-Loire (en vigueur du 1 er juillet 2015au 30 juin 2016, il concer nait lepigeon ramier et le sanglier).

Présence de la loutred’Europe et du castord’EurasieUn arrêté préfectoral en datedu 29 juin 2015 a fixé les sec-teurs où la présence de la loutred’Europe et du castor d’Eurasieest avérée dans le départementde Saône-et-Loire et interdisantl’usage des pièges de catégo-ries 2 et 5 sur ces mêmes sec-teurs (en vigueur du 24 juin2015 au 30 juin 2016).

Déclaration de dommagesAfin de recenser les dommages dus à la prédationou à la déprédation, la FDC 71 met à dispositiondes particuliers et des pr ofessionnels une fichespécifique ; celle-ci est disponible sur le siteInternet de la FDC 71. Il peut s’agir de dégâtsconstatés dans un élevage, dans des cultur es,dans des bâtiments ou sur la flor e ou la faunesauvage. Ces informations collectées permettentd’étayer les argumentaires pour le classementnuisible des espèces.

Sensibilisation et formation à larégulation des espèces

Sur les communes concer nées par des opérations en faveur du petit gibiercomme les opérations faisan, la FDC soutient les ef forts de régulation desprédateurs. Cette sensibilisation se fait notamment lors des réunions localesavec les responsables de chasse.Les formations « Piégeage – Agrément du piégeur » et « Dr oits et devoirs dugarde-chasse particulier » pr oposées par la FDC 71 permettent d’informerles personnes à la régulation des espèces prédatrices ou déprédatrices.La formation Piégeage a permis en 2015 de former 80 personnes dont desagriculteurs et futurs agriculteurs lors de 2 sessions spécifiques or ganiséesà la demande de la FDSEA à Autun et Mervans, 1 session avec le CIVB àRomenay et 1 au L ycée professionnel agricole de V elet à Etang-sur-Arroux.La FDC 71 a communiqué dans la Newsletter « Partage et vie des territoires »du 23 septembre 2015 sur ces formations réalisées en partenariat.

Recueil de preuves de capturesPour soutenir la régulation de certaines espèces prédatrices ou déprédatrices,la FDC 71 apporte une aide financière aux personnes agissant pour la limitationde ces espèces. Les piégeurs et les chasseurs four nissent des preuves decaptures pour certaines espèces et, pour les espèces qui ne peuvent pas êtretransportées, certifient sur l’honneur le nombr e de prises lors de r encontresprogrammées sur l’ensemble du département. Ces dernières se font en colla-boration avec l’APASL. Pour chaque personne, un relevé du nombre de captureset un relevé des moyens de captures sont établis. Il s’agit d’effectuer un bilandu 1er juillet au 30 juin de l’année.Les prélèvements réalisés en 2014/2015 ont été déclarés à la FDC 71 lors desrencontres organisées en juin et juillet 2015. 429 chasseurs ou piégeurs ontdéclaré 12 373 prises sur un minimum de 369 communes et ont été bénéficiairesde subventions d’un montant total de 45 984 €. La régulation par tir, piégeageou déterrage, a porté sur 9 854 r enards, 1 621 fouines, 756 martr es et 122putois. 4 075 ragondins ont aussi été déclarés mais la FDC 71 ne verse pasd’aide financière pour leur régulation.

Les prédateurs et les déprédateurs

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LE RENARD ROUX

Lors des comptagesnocturnes mis en placepour le suivi du lièvre, lesrenards vus sont r ecen-sés. Ceci permet àl’échelle du circuit d’esti-mer la tendance d’évolu-tion d’une population. En2015, les 51 circuits par-courant 156 communesdu département ont permis de voir 1 376 r enards sur3 665 km.299 chasseurs ou piégeurs ont déclaré pour la saison2014/2015, 9 854 r enards prélevés (65 % adultes et35 % jeunes) pour avoir droit aux subventions. Les jeunessont pris à 69 % par déterrage, 17 % par piégeage et14 % à tir ; les adultes sont piégés à 44 %, tirés à 46 %et déterrés à 10 %.

Les prélèvements réalisés en 2014/2015 sont supérieursde 26 % à ceux de 2013/2014.

L’enquête « Tableaux de chasse petit gibier » 2015/2016permet d’estimer les prélèvements à 6 399 r enards(0,5 par chasseur) ce qui montr e une augmentation de17 % des prélèvements et un niveau le plus haut depuisla mise en place de l’enquête. 87 % des territoir es dechasse déclarent prélever l’espèce ; cela concerne 93 %des chasseurs.Le bilan des prélèvements ef fectués par les équipagesde vénerie sous terr e est synthétisé par l’ADEVST . En2015, 2 445 renards ont été pris dont 85 % de jeunes.

LE BLAIREAU

Le blaireau est une espèceclassée gibier et elle ne faitpas partie de la liste desespèces susceptibles d’êtreclassée nuisible. La chassedu blaireau se pratiqueessentiellement en vèneriesous terre ou déterrage.

L’enquête « Tableauxde chasse petit gibier »

de la saison 2015/2016permet d’estimer les

prélèvements de blai-reau à 456 ; 18 % desterritoires ont déclaré

des prélèvements.

Les équipages de véneriesous terre (ADEVST) ontprélevé 766 blaireaux en

2015 dont 38 % de jeunes.

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LES OISEAUX PRÉDATEURS ET DÉPRÉDATEURS

Dans le cadre du Ré-seau ONCFS/FNC/FDC« Oiseaux de passage »,le geai des chênes, lapie bavarde et la cor -neille noire font partiedes espèces recenséeslors des dénombrementspour le suivi des es-pèces nicheuses. Cesuivi est réalisé lors de

2 passages (avril et mai-juin) sur les 17 circuits du dépar-tement parcourus par les personnels de la FDC 71 et del’ONCFS.L’étourneau sansonnet quant à lui fait aussi partie desespèces recensées dans le cadre du suivi des effectifs hi-vernants lors d’un comptage flash réalisé lors d’un passageau mois de janvier sur les 17 circuits.

Les prélèvements à tirsur les corvidés (cor -beau freux, corneillenoire et pie bavar de)sont estimés à13 823 oiseaux pour2015/2016 soit 1 parchasseur ce qui montreune baisse par rapportà 2014/2015 (1,3 parchasseur). En revanche,le nombre de territoires

prélevant les corvidés est stable à 36 %. En plus de la communication habituelle lors des réunionslocales pour inciter les chasseurs et les piégeurs à limiterles espèces sur des zones jugées prioritair es telles queles opérations « petit gibier », le Sous-Préfet de Louhansa effectué des démarches en 2015 pour inciter la régulationdes corvidés dans la zone d’élevage d es volailles deBresse. Une convention a notamment été signée entre laFDC 71, la Chambr e d’agriculture et la Coopérativeagricole Bourgogne du Sud afin d’améliorer la régulationdes nuisibles aux envir ons des élevages de volailles deBresse. Une enveloppe budgétair e de 3 000 € a étéallouée.

Le statut des espèces est important ; le classementd’une espèce en nuisible permet d’avoir des moyens etdes périodes de destruction complémentaires à la chassedans des conditions fixées par arrêté ministériel et/oupar arrêté préfectoral. Pour la saison 2015/2016, la fouineet la martre étaient inscrites sur la liste des nuisibles surle département alors que la belette et le putois étaientuniquement classés gibiers.

A partir des in-formations four-nies par leschasseurs et lespiégeurs pourla déclarationdes capturesde 2014/2015,le bilan desprélèvementsest de 1 621

fouines et de 756 martr es, égal à celui de la saisonpassée. Les captures de fouine ont été faites par 271 in-tervenants sur un minimum de 210 communes et elles

sont réalisées à 80 % par piégeage. Pour la martr e, 182personnes ont capturé des martr es sur un minimum de148 communes par piégeage (88 %) et à tir (12 %). Les tableaux de chasse des mustélidés sont recensés àpartir de l’Enquête « T ableaux de chasse petit gibier ».Pour la saison 2015/2016, les prélèvements sont estimésà 775 fouines, 447 martres et 234 putois. Pour la belette,des prélèvements ont été déclarés par 4 % des territoiresde chasse et le prélèvement par chasseur est de 0,01.Pour de faibles prélèvements, l’estimation départementalen’est pas forcément fiable, elle serait de 133 individus.25 % des terri-toires déclarentdes prélève-ments defouine, 19 %pour la martre,13 % pour leputois et 4 %pour la belette.

L’enquête sur l es tableaux dechasse petit gibier permet d’esti-mer le prélèvement départementaldu ragondin à 12 401 individus,soit 1 ragondin par chasseur en2015/2016 ; il concerne 59 % desterritoires. Ces données sont enaugmentation comparativement àla saison précédente.

Les prélèvements surle rat musqué sontrecueillis depuis qua-tre années. Pour2015/2016, le tableaude chasse est estiméà 497 rats musquéset 9 % des territoiresdéclarent des prélè-vements.Le bilan 2015 trans-mis par les équi-pages de véneriesous terre (ADEVST)est de 183 ragondinsprélevés dont 46 %de jeunes. La recherche de fi-nancement poursoutenir les pié-geurs et l es chas-seurs dans la régu-lation du ragondinest toujours d’actua-lités. En 2015, denombreuses dé-marches ont été ef-fectives avec l’asso-ciation Cultivons noscampagnes, le GDS

et la FREDON (Fédération régionale de lutte et de défensecontre les organismes nuisibles) auprès notamment dessyndicats de rivièr es, du Conseil départemental et duConseil régional.

LE RAGONDIN ET LE RAT MUSQUÉ

LES AUTRES MUSTÉLIDÉS

>COORDONNÉES UTILESFédération départementale des chasseurs de la Saône-et-LoireLe Moulin Gandin, 24 rue des 2 Moulins, CS 90002, 71260 VIRETél. standard : 03.85.27.92.71 / Fax : 03.85.27.92.79E-mail : [email protected] / Site Internet : www.chasse-nature-71.frHeures d’ouverture au public et accueil téléphonique :Lundi : 9 h - 12 h / 13 h - 16 h • Mardi : 9 h - 10 h 30 / 14 h - 16 hMercredi : 9 h - 12 h / 13 h - 16 h • Jeudi : 9 h - 12 h / 13 h - 16 h • Vendredi : 9 h - 12 h / 13 h - 15 h

• Personnel de la FDC 71Muriel AUGAGNEUR 03.85.27.92.73 [email protected] AUGAGNEUR 06.07.42.34.54 [email protected] BUISSON 06.77.10.83.98 [email protected]éphane CAMUS 06.88.45.60.44 [email protected] DANANCHET 03.85.27.92.69 [email protected] GAULTIER 03.85.27.92.75 ou 06.81.87.98.29 [email protected] JACOB 06.86.87.72.39 [email protected] LAURENT 03.85.27.92.71 [email protected] MORLET 06.88.45.60.48 [email protected] PEYRTON 03.85.27.92.76 ou 06.84.39.53.59 [email protected] RODRIGUES 03.85.27.92.70 [email protected]

Permanence téléphonique pour la police de la chasse et risques sanitaires du 15 août au 28 février : 0 820 000 656

• Permanences de la FDC 71 sur le terrain (de 9 h à 12 h) Anzy-le-Duc - Maison familiale et rurale du Charollais et du Brionnais / le 1er et le 3ème mercredi du mois

Autun - Ecole Chancelier Rolin, 1 rue des Pierres / tous les vendredis

Chalon-sur-Saône - Bureau de l’ADCGE, 42 rue du Docteur Laennec (1er étage) / le 1er et le 3ème mercredi du mois

Louhans - Entrée SESSAD PEP, 2 Place Madeleine Cordier (Place de la Maternelle) / le 1er et le 3ème lundi du mois

Saint-Bonnet-de-Joux - Salle des Associations, Mairie / le 1er et le 3ème jeudi du mois

Viré - FDC 71, Le Moulin Gandin, 24 rue des 2 Moulins / le 1er et le 3ème jeudi du mois

Service départemental de l’Office national de la chasseet de la faune sauvage

14 rue des Près, 71300 MONTCEAU LES MINESTél. : 03.85.58.32.80 / Fax : 03.85.58.37.67E-mail : [email protected] / Site Internet : www.oncfs.gouv.fr (site national)

Service Environnement de la Direction départementale des territoires37 boulevard Henri Dunant, CS 80140, 71040 MACON CEDEXTél. : 03.85.21.28.00 / Fax : 03.85.38.01.55 / E-mail : [email protected] Internet : www.saone-et-loire.gouv.fr (“Politiques publiques” / “Environnement, risques naturels et technologiques”)

Conducteurs de chien de sang intervenant en Saône-et-LoireChristophe AUGOYARD SAINT ETIENNE DU BOIS (01) 06 87 94 96 39Gérard BOITHIAS SAINT AMBREUIL 06 67 46 77 06Nathalie et Michel BONNET CHASSENARD (03) 06 83 12 32 63Hubert BOTTON RIVOLET (69) 06 76 01 83 45Christian CORRAND OZAN (01) 06 15 06 58 42Stéphane CRENIAUT TRONCHY 06 89 72 54 80Michel DUPUIS SENNECEY LE GRAND 06 75 83 58 89Guy GERMAIN JASSERON (01) 06 70 03 12 04Philippe GOULIARDON L’ETANG VERGY (21) 06 15 73 46 79Patrick MELON OUCHES (42) 06 74 60 66 77Denis PAYA LURIECQ (42) 06 84 26 24 89Michel PERI GRANGES 07 86 66 63 57Valérie et Serge POMMIER CHEVAGNES (03) 06 84 37 27 47

Permanence téléphonique du Service départemental

(9 h - 12 h 30 et 13 h 30 - 17 h 30)

06.20.78.94.77