faits & gestes 28
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Faits & Gestes 28TRANSCRIPT
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La troisime dition des indicateurs de lenseignement dveloppe 34 indicateurs regroups en diffrentes th-matiques comme les diffrents publics de lenseigne-ment, les parcours scolaires, les rsultats et les person-nels de lenseignement. Nous avons retenu une srie dindicateurs qui nous semblaient particu-lirement indispensables la comprhension des caractristiques de lenseignement en Commu-naut franaise. Ces indicateurs analysent :- les publics notamment selon les filires, le
sexe, les niveaux socioconomiques ;- les parcours selon les retards, les redouble-
ments et les transitions dun niveau lautre.Sauf pour les cohortes et mention contraire, lanalyse qui suit se rfre aux donnes de lan-ne 2006-2007 et pour les diplmes lanne 2005-2006 et porte sur les lves frquentant len-seignement ordinaire. Les volutions au cours du temps peuvent galement donner lieu une ana-lyse. (Voir p.14 la structure de lenseignement en Communaut franaise.)
Les publics
En 2006-2007, un peu plus dun million de per-sonnes participe lensemble de lenseignement
en Communaut franaise ; cela quivaut, peu prs, un quart de la population totale de la Communaut franaise1. Les lves inscrits dans lenseignement sp-cialis, tant maternel, primaire que secondaire, repr-
RfRencesLes indicateurs de lenseignement, 3e dition 2008, Ministre de la Communaut franaise - 2008www.enseignement.be/index.php?page=25930Le site de lenseignement en Communaut franaise : www.enseignement.be.Site du Service des statistiques de lenseignement de lETNIC (Entreprise des technologies nouvelles et de linformation) : www.statistiques.cfwb.be.
Mthodologie Le Service gnral du pilotage du systme
ducatif de la Communaut franaise organise, la demande de la Commission
de pilotage (compose des principaux partenaires de lcole : reprsentants des enseignants, parents dlves, pouvoirs organisateurs, experts universitaires, ), la construction des indicateurs, en collaboration avec la commission de pilotage elle-mme, lEntreprise des technologies nouvelles de linformation et de la communication
(ETNIC) et plusieurs experts et chercheurs universitaires faisant autorit en la matire.
La dernire anne de rfrence : anne scolaire 2006 2007, et pour les diplmes 2005 2006.
glossaiRe Cohorte : dsigne ici un groupe dlves similaires (se trouvant
un moment donn dans le mme niveau dtudes ou ns la mme anne) et qui sont observs sur une priode donne.
Dbats & Recherches en Communaut franaise Wallonie-Bruxelles
Revue trimestrielle Hiver 2009 Lenseignement sous le regard des chiffres
Service de la Recherche du Secrtariat gnral
Ministre de la Communaut franaiseBoulevard Lopold II, 44
1080 Bruxelles
R.D.Bureau de dpt Bruxelles X
P401170
Graph. 1 : Population scolaire en Communaut franaise :1.018.372 lves 2006 - 07
1
28
Universits
Suprieur hors universits
CEFA
S spcialis
S ordinaire
P spcialis
P ordinaire
M spcialis
M ordinaire
Universits
Suprieur hors universits
CEFA
S spcialis
S ordinaire
P spcialis
P ordinaire
M spcialis
M ordinaire
Suprieur hors universits
CEFA
S ordinaire
P ordinaire
M ordinaire
Suprieur hors universits
CEFA
S ordinaire
P ordinaire
M ordinaire
Primaire318.460
31%Ordinaire
30%
Spcialis1%
Ordinaire34%
Spcialis2%
Suprieur hors universits
8%
Universits7%
Ordinaire17%
Spcialis0,1%
CEFA8.721
1%
Secondaire372.100
36%
Suprieur151.112
15%Maternel176.700
17%
Suite au dcret relatif au pilotage du systme ducatif de la Communaut franaise de 2002, la Commission de pilotage a planch sur la mise en place dun systme cohrent dindicateurs de notre enseignement.La 3e dition de ces indicateurs est aujourdhui publie. Portant sur 2006 2007 comme dernire anne scolaire de rfrence, elle sest enrichie de nouveaux indicateurs et
prsente un ensemble dinformations objectives et structures permettant,
compte tenu des donnes statistiques disponibles, de contribuer efficacement
une rflexion nourrie et cohrente sur notre systme ducatif.Les informations harmonises quon y trouve sintgrent prcisment dans le processus de modernisation et de transparence de la gestion du service public qui fait de lvaluation
un point cl essentiel. Elles apportent lclairage ncessaire permettant de faire merger le dbat dmocratique objectif et de structurer les actions publiques.Le prsent numro de Faits&Gestes a choisi quelques indicateurs cls axs principalement sur le parcours et les taux de certifications. La publication de rfrence est disponible auprs de lAGERS (voir ci-aprs dans Rfrences ).
Dbats & Recherches en Communaut franaise Wallonie-Bruxelles
Revue trimestrielle Hiver 2009 28
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sentent 3% des jeunes. Prs de 8.700 jeunes de plus de 15 ans suivent lenseignement en alternance (CEFA), soit 1% des personnes scolarises.
La vie scolaire dun jeune est rythme par la phase dobligation scolaire de 6 18 ans, qui peut tre prcde dune scolarisation, facultative, mater-nelle, et poursuivie par des tudes suprieures, universitaires ou non.
A ct de lenseignement de plein exercice et les CEFA, il est possible de suivre des cours dans dautres structures comme lenseignement dis-tance, lenseignement de promotion sociale ( par-tir de 15 ans en 2006-2007 environ 5.200 jeunes en ge dobligation scolaire y sont prsents) ou des formations en apprentissage via des organes rgio-naux2 (A lentre scolaire 2007-2008, environ 3.800 jeunes de 15 18 ans, 22% de filles, 78% de garons, y taient inscrits).
Lenseignement spcialis
Pour rpondre lensemble des besoins des enfants et jeunes en ge dobligation scolaire, ct de lenseignement dit ordinaire , la Communaut franaise organise un enseignement spcialis adapt aux diffrentes situations de difficults et de handicaps, tant physiques que mentaux.
Caractristiques. Cet enseignement nest pas dtaill dans le cours du Faits&Gestes, mais nous souhaitons, nanmoins, mettre ici en exer-gue quelques-unes de ses caractristiques. R-parti en diffrents types, en fonction des dfi-ciences (physiques, de troubles instrumentaux
comme les dyslexies, caractriels, darrirations mentales) le spcialis accueille environ 5% des lves scolariss dans lenseignement primaire et secondaire.
Les garons y reprsentent environ deux tiers des effectifs. Le taux dtrangers y est plus important que dans lenseignement ordinaire. Ce phnomne sexplique par la forte prsence de Franais, y com-pris ne rsidant pas en Belgique (4% dans le pri-maire et 12% dans le secondaire).
Les taux de scolarisation
Les taux de scolarisation fournissent les proportions de jeunes scolariss en fonction de diffrents crit-res. Le graph. 2 montre le taux brut de scolarisation, soit la proportion de jeunes, par classes dge, ins-crits dans lenseignement, par rapport aux jeunes de mmes classes dge en Communaut franaise.
Ils clairent ainsi sur les rythmes scolaires, les transferts vers ou en dehors de lenseignement en Communaut franaise, les taux de scolarisa-tion selon lge et le niveau denseignement.
Rythmes scolaires
A 5 ans, 2% des enfants sont dj entrs lcole primaire et sont en avance scolaire ; de mme, 2% des 11 ans frquentent dj lenseignement secon-daire. Mais seulement 1,5% des 17 ans rvolus sont encore en avance.
Mais il faut aussi remarquer limportance de laccu-mulation progressive des retards. Ainsi, 27% des en-fants de 12 ans et 5% de ceux de 13 ans sont toujours lcole fondamentale. De mme, 57% des jeunes de 18 ans, et 14% des 20 ans sont encore scolariss dans lenseignement secondaire. Le taux dlves prsents dans le secondaire se rsorbe ensuite lentement mais ne devient ngligeable qu partir de 24 ans.
Le rapport secondaire/suprieur, dans la tran-che dge des 18 21 ans, est plus lev en Rgion bruxelloise que celui observ en Rgion wallonne, ce qui indique un retard scolaire moyen plus im-portant des jeunes Bruxellois.
(1) La population de la Communaut franaise
est estime et calcule selon la mthode
suivante : 85% de la population de la rgion
de Bruxelles-Capitale + la population de la
Rgion wallonne hors celle de la communaut
germanophone et ce partir du registre
national de la population soit en
janvier 2007 : 4.238.737.
(2) LIFAPME : Institut wallon de formation
en alternance pour les indpendants et petites et moyennes
entreprises et lEFP : Espace formation PME
Bruxelles.
Lenseignement sous le regard des chiffres
2
La scolarite obligatoire jusqu 18 ans
En Belgique, lobligation scolaire est rgie par la loi du 29 juin 1983. La priode dobligation scolaire commence lanne civile o lenfant atteint lge de 6 ans et stend jusqu la fin de lanne scolaire o ltudiant a 18 ans et au plus tard le jour de ses 18 ans. Cette priode est divise en :
- Une priode dobligation scolaire temps plein qui cesse quand llve atteint 16 ans.
- Une priode dobligation scolaire temps partiel qui stend jusqu 18 ans et qui est ouverte aux jeunes de 15 ans qui ont accompli au minimum les deux annes du 1er degr de lenseignement secondaire.
-
La scolarisation dans lenseignement suprieur
31% des jeunes de 18 ans, et 49% de ceux de 20 ans frquentent lenseignement suprieur. Avec ces taux de scolarisation dans lenseignement su-prieur, la Communaut franaise occupe une des premires places parmi les pays de lOCDE3.
La comparaison avec le taux de scolarisation en 91-92 montre aussi une croissance de plus de 20% des taux de participation lenseignement sup-rieur des jeunes de 21 ans et plus. Cette croissance rsulte du fort dveloppement de lenseignement de type court qui absorbe une grande partie des jeunes toujours scolariss plus de vingt ans.
changes
Entre pays. Notre systme scolaire accueille des populations qui ne sont pas domicilies en Belgi-que, soit 3% des jeunes scolariss dans le secon-daire ordinaire, 8% dans le spcialis et 13% dans le suprieur.
Entre communauts. En Rgion de Bruxelles-Capitale, entre 76% ( 3 ans) et 84% ( 14 ans) des 3 - 17 ans sont scolariss dans lenseignement de la Communaut franaise, la quasi-totalit des autres, soit presque 24 et 16%, sont scolariss dans des coles de la Communaut flamande.
Les tablissements scolaires de la Communaut franaise accueillent environ 3% dlves de 12 18 ans venant de la rgion flamande, et 11% de la Communaut germanophone.
(3) Organisation de coopration et de dveloppement conomiques, regroupe 30 pays dont la Belgique et est une sourcs de donnes statistiques conomiques et sociales comparables entre les pays.
(4) A partir des normes et dfinitions de lUnesco.
3
Dfinitions4
Le taux de scolarisation par ges simples montre la participation de la population dun ge donn dans lenseignement.
Le taux brut de scolarisation correspond au nombre dlves inscrits dans un niveau denseignement donn, exprim en pourcentage de la population du groupe dge thorique correspondant ce niveau denseignement en Communaut franaise.
Le taux net de scolarisation correspond au nombre dlves du groupe dge correspondant thoriquement un niveau denseignement donn, exprim en pourcentage de la population totale de ce groupe dge.
Graph. 2 : Taux brut de scolarisation par ge et par niveaux scolaire en Communaut franaise - en 06-07
0
20
40
60
80
100
Suprieur de niveau universitaireSuprieur de type courtSecondairePrimaireMaternel
24232221201918171615141312111098765432% Ans
0
20
40
60
80
100
120Suprieur de niveau universitaire
Suprieur de type court
Secondaire
Primaire
Maternel
24232221201918171615141312111098765432
99 100 9899
104 104 103 99
1
57
12
19
30
23
23
14
27
22
6
23
21
3
158
14
1 149
18
76
94 100 101 101 102 100
2
27
5
44
6
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Lenseignement sous le regard des chiffres
Les publics de lenseignement secondaire
Lenseignement secondaire se divise en trois de-grs, avec un 4e degr de lenseignement profes-sionnel secondaire complmentaire et en deux sections. Le premier degr comprend la 1e et la 2e anne commune (1C et 2C) et la 1e et la 2e anne diffrencie (1D et 2 D)5. Les 2e et 3e degrs com-prennent deux sections. La section de transition a pour objectif de prparer aux tudes suprieures et regroupe les filires6 gnrale (G) et artistique ou technique de transition (TT). La section de qualification a pour objet de prparer lexercice dune profession et regroupe les filires artisti-ques ou technique de qualification (TQ) et pro-fessionnelle (P).
Diffrenciations selon les filires
La filire gnrale en Communaut franaise ras-semble, en 2006-2007, 47% de la population des 2e et 3e degrs de lenseignement secondaire or-dinaire de plein exercice et se caractrise par une prsence majoritaire de filles, contrairement aux autres filires. Ce pourcentage est trs stable dans le temps.
Cohorte. Sur lensemble des lves qui entrent en 1e secondaire en 04-05, 91% sont inscrits en 1C et 9% en 1D. Deux ans plus tard, 49% sont en 3G, 5% en TT, 8% en TQ, 16% en 3P, 15% sont toujours au 1er degr, 5,5% ont un autre parcours (formation en alternance ou en apprentissage, enseignement sp-cialis, sortie de lenseignement en Communaut franaise, ).
Du 1er au 3e degr. A lentre en secondaire, 90% des lves frquentent le 1er degr commun. 50% des lves de 3e secondaire se retrouvent en 3G et ils sont encore 46% en 6G.
10% des effectifs de la 1e secondaire frquentent le 1er degr diffrenci, 25% des effectifs de la 3e se-condaire entrent en 3P et ensuite, cette proportion se stabilise 20% en 6P, sans doute parce quune partie de ces jeunes opte pour la formation en al-ternance et une autre partie quitte lcole 18 ans.
Dans lenseignement technique de qualification et professionnel, une majorit dlves choisissent une option dans le secteur service aux person-nes . Depuis 8 ans, on note une volution des ef-fectifs : la filire technique de qualification prend le dessus sur la filire professionnelle, particulire-ment chez les filles.
Changement dtablissement
A lentre scolaire 06-07, dans lenseignement pri-maire, en moyenne, 7,5% des lves ont chang dtablissement sans changer de domicile.
En secondaire, au premier degr, 40% des lves qui ont termin une 2e anne complmentaire changent dtablissement. Dans le 2e degr, le taux de changement est le plus faible dans lenseigne-ment gnral, avec 16%, et le plus lev, 20%, dans lenseignement professionnel. Aprs la 5e anne, 7% des lves changent encore dtablissement. Ces changements tout au long du parcours scolaire peuvent, en partie, tre lis au choix de la filire suivie7 mais ils posent la question de leffectivit du
continuum pdagogique et de lefficacit des orien-tations proposes.En moyenne, en primaire, en changeant dcole, les lves se retrouvent dans une cole dont lin-dice socioconomique est plus lev : cest donc un parcours ascendant dans lchelle socioconomi-que des tablissements frquents. En revanche, dans lenseignement secondaire, les lves ayant chang dtablissement vont, en moyenne, vers un tablissement o lindice socioconomique moyen des lves est plus faible. Ces mouvements impor-tants de population scolaire caractriss par des parcours ascendants au primaire et descendants au secondaire, contribuent donc la sgrgation des publics scolaires entre tablissements.
Les paramtres socio-conomiques
Un indice socioconomique moyen est calcul par quartier statistique8 partir dune srie de crit-res dtermins9. Chaque lve habitant un mme quartier statistique reoit le mme indice quel que soit le niveau conomique de sa famille. La valeur moyenne de tous les indices des quartiers o vivent les lves de la Communaut franaise est fixe 0. Cette valeur sert de rfrence la d-termination des coles en discrimination positive base sur leur classement en lien avec la moyenne des indices socioconomiques des lves qui les frquentent.
Dans lensemble de lenseignement ordinaire, la valeur de lindice est proche de 0, lenseignement spcialis, quant lui, se positionne, tous niveaux confondus, lindice -0,4. Un cart comparable
4
(5) Jusquen 2006 2007, respectivement
1C, 2C = 1A, 2C et 1D, 2D = 1B, 2P.
Nous utilisons la terminologie
actuellement en vigueur.
(6) Le terme officiel est forme , nous lui
prfrons filire communment utilis.
(7) En effet, tous les tablissements
secondaires noffrent pas les mmes choix
de sections, ni tous les degrs du secondaire.
(8) Plus petite entit administrative pour laquelle des donnes
socioconomiques sont disponibles.
(9) En respect de larrt du 20 juillet 2005 du Gouvernement de la
Communaut franaise et de larticle 4 du dcret
du 27 mars 2002, pour chaque secteur statistique de la rgion de Bruxelles-
Capitale et de la rgion de langue franaise,
lindice composite socioconomique
est calcul sur la base des 11 variables
socioconomiques suivantes (avec indication
de la dernire anne disponible) :
-
se marque entre lenseignement secondaire ordi-naire de plein exercice et lenseignement secon-daire en alternance (CEFA).
En fonction des annes dtudes et des filires denseignement suivies, on remarque des dis-parits socioconomiques importantes. Elles commencent ds lentre dans le secondaire avec un cart de plus de 0,5 entre les indices moyens du 1er degr commun (1C-2C) et du 1er degr diffrenci (1D-2D). De mme, lissue de la 2e anne du secondaire, quand in-tervient lorientation, les diffrences du niveau socioconomique des lves se marquent selon la filire et lanne dtude suivies. Dans la sec-tion de transition, le niveau socioconomique est suprieur zro, et augmente de la 3TT la 6TT et continue daugmenter de la 3G la 6G. Dans la section de qualification, ce niveau est ngatif mais augmente de la 3P la 6P et de la 3TQ la 6TQ.
La progression de lindice socioconomique moyen de la 1D la 6G peut sexpliquer, durant le parcours scolaire, par la rorientation dlves so-cioconomiquement plus favoriss vers les sections qualifiantes, ainsi que par le dpart vers les CEFA ou tout simplement labandon de la scolarit des lves plus socioconomiquement dfavoriss. De mme, restent dans la filire gnrale, les lves les plus socioconomiquement favoriss.
Il semble que, dans notre systme scolaire, le d-terminant socioconomique reste extrmement pesant sur lorientation tout au long du parcours scolaire des lves.
5
1. revenu moyen par habitant (2001) ;2. revenu mdian par mnage (2001) ; part des personnes qui disposent au moins dun diplme de lenseignement secondaire suprieur parmi les personnes ayant achev leurs tudes (2001) ;4. part des mnages dont une personne au moins dispose dun diplme de lenseignement secondaire suprieur parmi les mnages avec enfants (2001) ; 5. taux de chmage (2001) ; 6. taux dactivit des femmes parmi les femmes de 18 60 ans ayant termin leurs tudes (2001) ; 7. taux de bnficiaires du revenu mensuel minimum garanti (CPAS) (1998) ;8. part des professions de bas standing: parmi lensemble des personnes actives dont on connat la profession (1991) ; 9. part des professions de haut standing parmi lensemble des personnes actives dont on connat la profession (1991) ;10. part des logements disposant du grand confort / total des logements (2001) ; 11. nombre de pices pour 100 habitants (2001).
Graph. 3 : Indices socioconomiques moyens des quartiers o rsident les lves, par filire et anne
Le graphique reprend lindice socioconomique moyen des quartiers o rsident les lves selon le type denseignement et lanne. 0 = indice socioconomique moyen des quartiers de tous les lves.
-0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,61er degr direnci
1D2D
professionnel3P4P5P6P
Technique de qualication3TQ4TQ5TQ6TQ
1er degr commun1C2C
Technique de transition3TT4TT5TT6TT
Gnral3G4G5G6G
CEFA
-0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
-0,39
0,38 6G0,35 5G
0,31 4G
0,25 3G
0,26 6TT0,26 5TT
0,22 4TT0,14 3TT
0,14 2C
0,07 1C
0,01 6TQ
-0,035TQ-0,044TQ
-0,103TQ
-0,236P
-0,275P-0,324P
-0,403P
-0,352D-0,451D
CEFA
Technique de transition
0,21
1er degr commun
0,1
Technique dequalication
-0,04
Professionnel-0,32
1er degr direnci
-0,4
Gnral0,32
-
Lenseignement sous le regard des chiffres
Parcours et orientation selon le sexe, le retard, la nationalit et le redoublement
Le Dcret Missions de 1997 prvoit un accs gal toutes les formations pour les filles et les garons et une absence de hirarchie entre les tablisse-ments, les filires et sections denseignement10. Les indicateurs suivants permettent de mesurer quels sont limportance, lhomognit et le recours aux diffrentes composantes de loffre scolaire.
Trois caractristiques individuelles des lves ont t retenues afin dillustrer la rpartition diffren-cie des effectifs au sein des diverses composantes du systme denseignement : le retard scolaire, le sexe et la nationalit. Il faut garder lesprit que sauf mention, il sagit dinstantans de lanne 06-07 et non de cohortes dont on peut analyser lvolution.
Orientation selon le sexe
Au fondamental. La rpartition des effectifs selon le sexe est bien quilibre entre garons et filles durant tout lenseignement maternel et pri-maire.
Au secondaire. Ensuite, une diffrenciation sopre, entre le 1er degr commun ainsi que la fi-lire gnrale et les autres filires denseignement. Ainsi, la 1C compte 49% de filles pour 55% en 6G.
Les autres types denseignement sont majoritaire-ment masculins. En 1D et en 2D, la proportion de garons est de 58 et 59%. Les CEFA et la 7P enre-gistrent plus de 64% de garons.
Les trangers
Les analyses suivantes portent uniquement sur les lves de nationalit trangre et non sur ceux dori-gine trangre. La proportion dlves de nationalit trangre en primaire est proche de 10%, cela corres-pond au pourcentage moyen dtrangers habitant en Communaut franaise par rapport la population totale.
Cependant, en secondaire, ce pourcentage se rduit progressivement dans les sections de transition de 8% en 1C 6% en 6G et 5% en 6TT. loppos, la proportion dlves de nationalit trangre est par-ticulirement lev au 1er degr diffrenci (31% en 1D) et reste importante dans la filire profession-nelle (20% en 3P) et, principalement au 4e degr o cette proportion atteint 58%.
Comme le montre le graphique 4, les trangers ac-cueillis dans nos coles sont quasi majoritairement des lves europens et surtout franais.
Le retard scolaire
Le systme denseignement ordinaire se caractrise
dabord par un taux de retard scolaire lev. Ainsi, ds lentre en 1e primaire, 11% des lves ont plus de 6 ans et sont dj considrs en retard. Les re-tards sadditionnent et augmentent rgulirement au cours du cursus pour atteindre des taux de plus de 21% en 5e et 6e primaires.
Dans lenseignement secondaire com-mun et gnral, de la 1C la 6G, le taux de retard avoisine les 30% des effectifs, sauf en 3e an-ne o le retard, avec 27%, est moins important, sans doute parce quune partie des lves en retard glisse de la 2C vers les filires techniques (de transition et de qualification) et professionnelles.
Les autres filires denseignement. Une premire slection apparat clairement lentame du 1er degr diffrenci avec un taux de retard de 75% en 1D et de 71% en 2D.
Une seconde slection seffectue au dbut du 2e de-gr, hirarchisant de faon permanente les filires denseignement jusqu la fin du secondaire. En effet, en 3e anne, le taux de retard est de 55% en TT, 72% en TQ, 77% en P. Ce taux est quasiment de 100% dans les CEFA.
6
(10) Dcret du 24 juillet 1997, article 10.
Graph. 4 : Lorigine des lves trangers en % - enseignement ordinaire
0% 50% 100%
Reste mondeRD CongoTurquieMarocReste UE.France
Secondaire
Primaire
0,0 0,5 1,0
Reste mondeRD CongoTurquieMarocReste UE.France
Secondaire
Primaire
19%
32% 27% 8% 3% 5% 25%
29% 8% 5% 5% 35%
-
7(11) Ne sont pas repris dans le graphique : les lves frquentant les CEFA ; la 7G qui est une anne complmentaire prparatoire lenseignement suprieur (spcial math par ex.) et la 7P qui permet lobtention dun CESS pour accder lenseignement suprieur de type court ; le 4e degr professionnel rattach lenseignement secondaire et qui offre une formation daide infirmier.
0 10.000 20.000 30.000 40.000 50.000 60.000 70.000
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
P6 46.263
P5 49.703
P4 49.946
P3 50.012
P2 51.490
P1 53.941
Prim
aire
s30
1.35
5 1
Seco
ndai
re
57.3
872
Seco
ndai
re
53.6
403
Seco
ndai
re
67.0
534
Seco
ndai
re
59.2
395
Seco
ndai
re
56.0
646
Seco
ndai
re
44.9
26
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000EtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifs P6 46.263 P5 49.703 P4 49.946 P3 50.012 P2 51.490 P1 53.941
11%
90% 10%
57%
75%
31%
14%
59%
71%
17%
7%
56%
55%
8%
8% 22% 21%
54% 52% 54%
63%
8% 28% 22%
56%
8% 27% 20%
53% 48% 52%
62% 75% 81%
5% 9% 17%
51% 51%
66% 77% 82%
7% 10% 18%
73% 79%
7% 9% 20%
18% 25%
54% 57%
72% 77%
10% 18%
86%
50%
30%
8%
50%
48%
27%
7%
48%
48%
30%
42%
46%
31%
6%
45%
45%
30%
6%
7%
51%
30%
8%
16%
19%
21%
22%
21%
0 10.000 20.000 30.000 40.000 50.000 60.000 70.000
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
Etrangers
Retard scolaire
Garons
Effectifs
P6 46.263
P5 49.703
P4 49.946
P3 50.012
P2 51.490
P1 53.941Pr
imai
res
301.
355
1 Se
cond
aire
57
.387
2 Se
cond
aire
53
.640
3 Se
cond
aire
67
.053
4 Se
cond
aire
59
.239
5 Se
cond
aire
56
.064
6 Se
cond
aire
44
.926
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000EtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifsEtrangersRetard scolaire
HEectifs P6 46.263 P5 49.703 P4 49.946 P3 50.012 P2 51.490 P1 53.941
11%
90% 10%
57%
75%
31%
14%
59%
71%
17%
7%
56%
55%
8%
8% 22% 21%
54% 52% 54%
63%
8% 28% 22%
56%
8% 27% 20%
53% 48% 52%
62% 75% 81%
5% 9% 17%
51% 51%
66% 77% 82%
7% 10% 18%
73% 79%
7% 9% 20%
18% 25%
54% 57%
72% 77%
10% 18%
86%
50%
30%
8%
50%
48%
27%
7%
48%
48%
30%
42%
46%
31%
6%
45%
45%
30%
6%
7%
51%
30%
8%
16%
19%
21%
22%
21%
Graph. 5 : Distribution des lves du primaire selon le taux de retard 301.355 lves 06-07
Graph. 6 : Distribution des lves du secondaire selon le sexe, le retard et la nationalit11, en % - Effectifs : 338.309 06-07
Donne les taux de retard scolaire en primaire, par
anne et pour le secondaire, donne le taux deffectifs, de garons, de retard scolaire,
dtrangers par filires et anne de secondaire.
Primaires
Secondaires
Filles A lheure
Belges
GaronsRetard
Etrangers
1C 2C G
TT
TQ
1D 2D P
A lheureRetard
-
Lenseignement sous le regard des chiffres
Focus particulier sur le retard scolaire
Les proportions dlves en retard ont volu dans le temps, en relation, entre autres avec certaines modifications des structures de lenseignement12.
Progression du retard. En 2006-2007 la pro-gression du retard scolaire est quasi linaire de la 1e primaire la 6e secondaire. Ainsi, en 5e primaire, plus dun lve sur cinq est en retard, en 4e secon-daire, cest le cas pour plus dun lve sur deux. La diminution du retard scolaire en 6e secondaire peut sexpliquer par les dparts vers dautres types
de formations ou les abandons des lves ayant at-teint 18 ans, limite de lobligation scolaire.
Deux sauts importants sont remarquer : entre la 6e primaire et la 1e secondaire (de 21% 34% de retard), puis dautre part entre les 2e et 3e annes du secondaire (de 36% 49%). Lexplication est trouver dans notre systme denseignement. En ef-fet, en primaire, ds quun lve aura plus de deux ans de retard scolaire, il passera automatiquement en secondaire (en 1D puisque sans CEB) et, de ce fait, un certain nombre dlves quittent le niveau primaire ds la 5e voire la 4e anne, (ce qui peut
expliquer le taux moins important de retard en P6 par rapport la P5 dailleurs).
Le retard en fonction des filires (Voir graph. 7). Les diffrences dans la structure des retards en fonction des filires choisies sont im-portantes. Les filles sont systmatiquement plus lheure que les garons, avec toutefois un cart moins important dans la filire professionnelle. Sur base de ltude des retards scolaires, un phno-mne de relgation apparat lentre du deuxime degr, moment de lorientation, et se renforce labord du troisime degr, moment de confirma-tion de la section et de la filire choisies.
Variations sur une longue priode. Lobser-vation du retard scolaire sur une longue priode (de 88-89 2006-2007) montre que la variation des taux et des moments de production de retard sex-pliquent en grande partie par les rformes de len-seignement. Ainsi, en primaire et en secondaire, on constate une diminution lente et continue du taux de retard jusquen 98-99. A partir de 1999-2000, la rpercussion de la rforme de 1995-1996 du pre-mier degr secondaire, lequel doit dornavant sef-fectuer en un maximum de trois ans sest fait sentir et a induit une forte diminution du retard scolaire en dbut de secondaire mais une augmentation substantielle en fin de parcours.
Le redoublement
En primaire. Le taux de redoublement est le plus lev en 1re et 2e annes (de lordre de 6%). En 1e anne, on observe une diminution rgulire du taux de redoublement jusquen 2000-2001 et sui-
8
(12) La mesure se fait par rapport lge
lgal de la scolarisation et non par rapport
lapprentissage. Ainsi, un enfant entrant
en 1e primaire 7 ans est considr en
retard durant toute sa scolarit mme sil ne
redouble pas.
Graph. 7 : Taux de retard en S3 et S5 par sexe, selon la filire
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Retard de 3 ans et +Retard de 2 ansRetard d'1 anA l'heure
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
3G3T
T3T
Q3P
5G5T
T5T
Q5P
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Retard de 3 ans et +Retard de 2 ansRetard d'1 anA l'heure
HFHFHFHFHFHFHFHF
76% 19% 4% 1%70% 24% 5% 1%
50% 39% 10% 2%41% 39% 10% 2%
31% 41% 21% 6%26% 40% 24% 9%
23% 41% 23% 12%23% 41% 24% 12%
74% 20% 5% 1%63% 26% 8% 2%
40% 41% 15% 4%30% 38% 23% 9%
28% 37% 21% 14%18% 34% 29% 19%
19% 34% 25% 21%18% 35% 27% 20%
-
vie dune remonte. Par contre, en 2e anne, le taux de redoublement est relativement stable jusquen 1999-2000 et remonte ensuite. Le dcret de 1995 sur lcole de la russite qui impose une organisa-tion en cycles ne permettant pas, depuis 2000, le redoublement en fin de cycle pourrait expliquer la chute du taux de redoublement. Mais cette mesure na eu quun impact limit dans le temps puisque le taux de redoublement en 1e remonte ensuite r-gulirement jusquen 06-07. La 6e prsente les taux de redoublement les plus bas. Une explication en serait que, sauf drogation, les lves de 13 ans ou ayant dj redoubl en primaire passent automati-quement en secondaire.
En secondaire. Depuis 1995, le 1er degr du se-condaire doit tre ralis en 3 ans maximum Et peut donc inclure une anne complmentaire, en fin de 2e ou, depuis 2001, en fin de 1re. Cela ex-plique la chute des redoublements en 1re anne, partir de 1995, et corollairement laugmentation de ceux de 2e anne ainsi que linversion de la tendan-
ce, nouveau, partir de 2001 2002. (Voir graph. 9)
Les taux de redoublement des 3e, 4e, 5e secondaires augmentent rgulirement au fil du temps, jusqu atteindre 20% pour la 3e en 2006-2007. Comme pour les retards scolaires, les taux de redoublement plus bas en 6e (7% en 2006-2007) peuvent entre autres tre lis aux abandons suite la fin de lobli-gation scolaire ou aux rorientations vers lensei-gnement en alternance ou de promotion sociale.
Les 3e et 5e annes du secondaire sont des annes dorientations et mritent une analyse plus fine selon les sections. Le taux de redoublement est toujours plus important en 3e anne quen 5e. Les filles sont toujours moins nombreuses redoubler que les garons, quelle que soit la section. Enfin, le redoublement est de plus en plus important du g-nral au technique de qualification. La pertinence
des choix dorientation est peut-tre en cause. Par contre, pour lenseignement professionnel, le taux de redoublement est moins important ; cette moin-dre progression est peut-tre mettre en relation avec le taux dabandon.
Notons enfin que la chute significative des taux de redoublement en 1996-1997 ne peut sexpliquer raisonnablement que par les mouvements de gr-ves qui se sont drouls durant le premier semestre de lanne scolaire.
Redoublement et changement dcole. Quand un lve double, il a une plus grande pro-babilit de changer dcole et sans doute aussi de se retrouver dans une cole qui a un indice socio-conomique plus faible.
9
Graph. 8 : Taux de redoublants par anne scolaire dans lenseignement obligatoire ordinaire - 06 / 07
0%
5
10
15
20
S6S5S4S3S2S1P6P5P4P3Primaire Secondaire
P2P1
0
5
10
15
20
S6S5S4S3S2S1P6P5P4P3P2P1
6 5 4 4 4 2
118
2016
17
7
Graph. 9 : Evolution du taux de reboublants en secondaire, par anne, de 92-93 06-07
0
5
10
15
20S6
S5
S4
S3
S2
S1
06-0705-0604-0503-0402-0301-0200-0199-0098-9997-9896-9795-9694-9593-9492-93
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20S6S5S4S3S2S1
06-0705-0604-0503-0402-0301-0200-0199-0098-9997-9896-9795-9694-9593-9492-93
-
Lenseignement sous le regard des chiffres
Certifications et orientations
Il existe deux types importants de certifications. Le certificat dtude de base qui sobtient norma-lement en fin de primaire. Les certificats qui sanc-tionnent la fin des tudes secondaires.
Le Certificat dtude de base (CEB)
En moyenne, sur les sept dernires annes, 93% des lves obtiennent leur CEB en 6e primaire. Cependant un nombre non ngligeable de jeunes obtiennent leur CEB au 1er degr du secondaire et dautres ne lobtiennent jamais.
CEB en primaire. Prenons lexemple de la co-horte de 50.989 lves de 5e primaire de 03-04. 87% des lves obtiennent leur CEB lanne scolaire sui-
vante en fin de 6e primaire et environ 6% lobtien-nent deux ans plus tard aprs un redoublement en 5e ou en 6e primaire. Par contre, 7% quittent lcole primaire sans CEB (6% la fin de la 5e primaire, ou de la 6e primaire et le 1% restant aprs un redouble-ment en 5e ou en 6e primaire).
Le moment de lobtention du CEB peut tre pris en compte comme angle danalyse. Ainsi en fin danne scolaire 05-06, sur les 48.351 lves qui ont obtenu leur CEB, 91% sortaient de 6e primaire, 6% de 1D et 3% de la 2D.
Pour les 9% dlves qui, en 2006, obtiennent leur CEB en 1D ou en 2D, 1/5 ont 13 ans ou moins (un an maximum de retard scolaire), prs de la moiti ont 14 ans et deux ans de retard scolaire, 1/4 ont 15 ans, et prs de 1/10 ont 16 ans ou plus.
Orientation dans le secondaire
A partir de la 2e anne du secondaire, une attes-tation dorientation est dlivre en fin de chaque anne scolaire. La russite dans la section, filire et options dans laquelle llve est inscrit est estam-pille AOA , lchec, qui oblige au redoublement, AOC et le troisime cas, la russite avec restric-tion sur la filire, la section ou loption, AOB .Une attestation AOBG exclut la filire gnrale pour qui y tait, lattestation AOBT exclut la sec-tion de transition et enfin lattestation AOBQ dirige exclusivement vers lenseignement profes-sionnel. Les attestations AOBA orientent vers dautres options dans la mme filire. Au 3e degr, la rorientation, entre la 5e et la 6e est interdite.
A la fin du 1er degr, 75% des lves obtiennent une AOA, 9% ont une AOC et 16% une AOB. Au 2e degr, les AOA sont dlivrs 70% des lves, les AOC 19% et les AOB 11%. Et enfin, au 3e degr, 83% des lves russis-sent et 17% sont en situation dchec.
Toujours en proportion du nombre dlves dans la sec-tion, ce sont les lves de 3P, les garons de 5TT et 5TQ qui sont le plus en situation dchec (+ de 30% des lves). En 2e anne complmentaire, les rorientations sont les plus nombreuses (+ de 30%),
10
Graph. 10 : CEB, moment dobtention, cohorte de P5 en 03/04 - 50.989 lves
Graph. 11 : CEB, Obtention en 2006 selon lanne de scolarisation et lge - 48.351 lves
Sortie de primaire sans CEB entre 2003 et 2006
CEB en 2006
CEB en 2005
Sortie de primaire sans CEB entre 2003 et 2006
CEB en 2006
CEB en 2005
Sortie de primaire sans CEB entre
2003 et 20067%
CEB en 2006
6%
CEB en 200587%
P644.182
91%
1D2.996
6% 2D
1.1733%
14 ans4%
15 ans2%
13 ans et -2%
16 ans et +1%
-
viennent ensuite les 4e G et TT o prs de 20% des lves sont obligs de changer dorientation pour passer dans la classe suprieure.
Aux 2e et 3e degrs, lchec concerne plus prcis-ment 14% des lves du gnral, 19% du technique de transition, 20% dans le technique de qualifica-tion et 25% dans le professionnel.
Comme dj signal pour le retard et le redouble-ment et en toute logique, proportionnellement, les filles sont plus nombreuses recevoir une attes-tation A et les moins nombreuses recevoir une attestation C.
Certification en fin de secondaire
Certification dune cohorte. Si lon suit une cohorte, dans notre exemple celle qui se trouve en 5e secondaire en 2002-2003 et qui comprend 52.736 lves, 68% reoivent leur certificat normalement lissue de lanne scolaire suivante, en 03-04, 17% le reoivent avec un an de retard aprs avoir doubl la 5e (le plus souvent) ou la 6e. 1% le reoit avec deux ans de retard. Les 14% restants sortent de secon-daire sans avoir obtenu de certificat et ce par vagues successives depuis la fin de la 5e anne en juin 03.
Types de certifications. La russite en fin de sixime donne droit des certificats qui permet-tent soit de poursuivre des tudes suprieures soit daller sur le march de lemploi. (Voir tab.2). Il faut savoir que lobtention du CQ6 est option-nel. Les lves peuvent donc soit passer le CESS ou le CE et le CQ6 ou uniquement un des deux. Le CE donne accs une 7P qui permet dobtenir un
11
Graph. 12 : Orientation en fin danne scolaire par degr en %, selon les effectifs - 06-07
Tab. 1 : Attestation dorientation
0 10.000 20.000 30.000 40.000 50.000 60.000 70.000 80.000 90.000 100.000 110.000 120.000 130.000
AOC EchecAOB RorientationAOA Russite
3e degr : 100.990
2e degr : 126.292
2e anne : 45.957
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 80000 90000 100000 110000 120000 130000
AOC Echec
AOB Rorientation
AOA Russite
3e degr : 100.990
2e degr : 126.292
1er degr : 111.027
75% 16% 9%
70% 11% 19%
83% 17%
Type dattestation Signification ConsquenceAOA Russite Passage anne suprieureAOB Russite avec restriction sur la filire, la section ou loption Passage dans lanne suprieure AOBA oriente vers dautres options dans la filire en changeant dorientation ou AOBG exclut la filire gnrale, obligation de redoubler AOBT exclut la section de transition AOBQ Ne dirige que vers le professionnel. AOC chec Redoublement
CESS
Certificat dEnseignement Secondaire Suprieur
Fin de 6G, 6TT, 6TQ
Lenseignement suprieur
CQ6 : optionnel
Certificat de Qualification
6 TQ ou 6P
Spcifique loption choisie, valorisable sur le march de lemploi
CE
Certificat dtudes
6P
7e P
Type
Pour qui
Donne accs
Tab. 2 : Certification en fin de 6e secondaire
-
Lenseignement sous le regard des chiffres
CESS pour accder lenseignement suprieur mais uniquement de type court. Pour rappel, le premier objectif des filires qualifiantes est de prparer un mtier et lexercice dune profession.
Sur lensemble des certifis de 2006, 48% sortent du gnral, 8% de TT, 27% de TQ et 17% de profes-sionnel. 90% des lves de 6G obtiennent leur cer-tificat pour 86% des lves de 6TT, 83% de ceux de 6TQ et 74% des 6P. A nouveau, on peut constater le mme phnomne de dgradation des rsultats du gnral au professionnel.
Quelques constats complmentaires
Toutes sections confondues, 56% des filles pour
seulement 43% des garons obtiennent leur certi-ficat de fin de secondaire lheure . La majorit des lves qui sont dans les filires de transition obtiennent leur certificat lheure, et cest linverse pour les sections de qualification.
Pour les filires qualifiantes qui permettent une double certification (CESS ou CE et CQ6), 44% des filles en 6TQ passent uniquement leur CESS mais 80% des garons de 6P passent la double certification et dans tous les cas, peine quelques pourcents ne passent que leur CQ6. Un autre constat : les lves les plus lheure sont propor-tionnellement plus nombreux passer la double certification.
Lenseignement suprieur
Nous allons ici analyser, sans entrer dans les d-tails, quelques indicateurs concernant la poursuite des tudes aprs le secondaire ordinaire de plein exercice. Il nest donc pas pris en compte les jeunes qui sont dans la formation en alternance, lensei-gnement spcialis ou qui ont quitt lenseigne-ment en Communaut franaise.
Taux daccs lenseignement suprieur
La gnration 84. 56% des jeunes de la gn-ration de 1984 encore prsents 17 ans dans len-seignement secondaire ordinaire de plein exercice en Communaut franaise entament des tudes suprieures. Sont comptabiliss ceux qui entrent dans lenseignement suprieur entre 2002-2003 et 2006-2007.
De ces 56%, 21% vont luniversit, 29% choi-sissent lenseignement non universitaire de type court et 6% de type long.
La proportion dlves continuant des tudes su-prieures est diffrentes selon les filires : 90% des lves sont issus de gnral, 62% de TT, 38% de TQ, 4% de professionnel (uniquement type court). Dans toutes les filires, il y a toujours plus de filles que de garons qui continuent des tudes suprieures.
Obtention du CESS en 2004. Si lon regarde sous langle de tous ceux qui ont obtenus leur CESS une anne donne, en 2004, 75% de ceux-ci pour-suivent des tudes suprieures. Quasiment la tota-lit des jeunes ayant obtenu un CESS du gnral
12
Graph. 14 : Taux de certification selon le sexe et la filire - 2006
Effectif global : 44.926
0
2.000
4.000
6.000
8.000
10.000
12.000% de certificationEffectif
FHFHFHFHG TT TQ P
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000% de certication
Eectif
FHFHFHFH
88%
88%
85%
87%
82% 85
%
74%
74%
% dlves certifis proportionnellement au nombre dlves, par sexe, prsents dans chaque filire.
Graph. 13 : Certification fin de secondaire, moment dobtention, cohorte de S5 en 02-03 - 52.736 lves
Sortie entre 04 et 06
Certification en 06
Certication en 05
Certification en 04
Certification en 0468%
Certication en 0517%
Sortie entre 04 et 0614%
Certification en 061%
-
(61% suivent des tudes universitaires ou de type long), 75% de ceux du technique de transition, 50% du technique de qualification (45% en type court), et 12% de ceux qui ont obtenu un CESS en profes-sionnel.
Taux de russite dans lenseignement suprieur de type court
Parmi les tudiants entrant pour la premire fois dans lenseignement suprieur (1e gnration), en
loccurrence ici de type court en 02-03, 32% sont diplms en 3 ans, 15% en 4 ans, 40% abandon-nent et les autres sont toujours en cours dtudes.Les filles y sont plus nombreuses et proportionnel-lement plus nombreuses russir surtout en 3 ans.
13
Cots de la scolarit
En 2007, 5,9 milliards deuros ont t consacrs au systme duca-tif. La dpense moyenne annuel-le par tudiant varie de 2.700 12.600 13. Le tableau suivant value le cot moyen dune sco-larit complte, selon le niveau et le type atteints, mene sans redou-blement depuis la maternelle14. Dautre part, en 06-07, le retard scolaire a gnr un surcot den-viron 344.000.000 dans lensei-gnement obligatoire ordinaire.
Lencadrement dans lenseignement
Le comptage est effectu non en nombre de personnes mais en nombre dquivalents temps pleins qui sont occups. Le nombre effectif de personnes employes est donc suprieure aux nombres du tableau.Au 108.500 quivalents temps plein (ETP) mention-ns ci-dessus, on peut ajouter les 6.500 ETP qui exer-cent dans lenseignement artistique et de promotion sociale.
(13) Le cot annuel par lve est calcul en ne prenant que la partie du budget global destine lenseignement lui-mme (hors les services communs de ladministration, les btiments scolaires, la recherche scientifique, les allocations et prts dtudes, linspection mdicale).
(14) Le cot par niveau de scolarit est calcul globalement indpendamment de la filire denseignement dans le secondaire (gnrale, technique ou professionnelle), du type du domaine dtudes dans le suprieur (court ou long). Par exemple, la dotation ou subvention de fonctionnement est plus importante pour un lve du secondaire qualifiant (technique ou professionnel) que de transition et dans le suprieur, les cots sont diffrents selon les domaines.
Charges dencadrement en ETP
Enseignants Autres fonctions
Total
Fondamental ordinaire
31 477 3 429
34 906
Secondaire ordinaire
36 680 8 289
44 969
Spcialis
6 715 2 286
9 001
Suprieur hors
universits
4 946 1 351
6 297
Universits
6 807 6 433
13 240
Total
86 625 21 788
108 413
Cot des scolarits par anne et par type - les chiffres sont arrondis
Cot annuel / lve (en ) 12 600 2 700 3 500 6 200 5 000 5 000 8 000 8 000
Secondaire spcialis 15 ans 188 900
Secondaire ordinaire 3 ans + 6 ans + 6 ans 66 400
Baccalaurat hors universits 3 ans + 6 ans + 6 ans + 3 ans 81 700
Master hors universits 3 ans + 6 ans + 6 ans + 3 ans + 2 ans 91 900
Baccalaurat universitaire 3 ans + 6 ans + 6 ans + 3 ans 90 600
Master universitaire 3 ans + 6 ans + 6 ans + 3 ans + 2 ans 106 700
Cot dun cycle complet par type de scolarit
Enseignement obligatoire Enseignement suprieur
Cot total du cycle complet
Spcialis Maternel ordinaire Primaire ordinaire
Secondaire ordinaire
Hors universitBacca-laurat
Bacca-lauratMaster Master
Universit
-
Lenseignement sous le regard des chiffres
14
Lorganisation de lenseignement secondaire en Communaut franaise
Lorganisation de lenseignement suprieur en Communaut franaise
Rappels
TT = artistique ET technique de transition
TQ = artistique ET technique de qualification
Les CEFA : Centre denseignement et de formation en alternance, accessible partir de 16 ans ou partir de 15 ans suite laccomplissement dun 1er degr du secondaire
Lenseignement de promotion sociale : accs identique au CEFA
7G : anne complmentaire prparatoire lenseignement suprieur
7P : anne complmentaire, permet de passer un CESS donnant accs au suprieur de type court
Le 4e degr : annes complmentaires dans la filire professionnelle, permet dobtenir un brevet en soins infirmiers
E S : enseignement spcialis
Autres types denseignement existant en Communaut franaise
Secondaire artistique horaire rduit : les acadmies de musique et de dessin
Enseignement distance Enseignement de promotion
sociale Annes Universits Hautes colesdtudes Type long Type court3 ans Bachelier Bachelier Bachelier2 ans Master Master
Enseignement ordinaireAgethorique
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Fond
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3 ans4 ans5 ans
6 ans7 ans8 ans9 ans
10 ans11 ans
12 ans
13 ans
14 ans
15 ans
16 ans
17 ans
M1
M2
M3
P1
P2
P3
P4
P5
P6
1er degr Commun
1C + 1CC (1e anne complmentaire)2C + 2CC (2e anne complmentaire)
1er degr diffrenci
1D2D
tem
ps
part
iel
Section de transition
7eG
Gnrale de transition
(G)
3eG
4eG
5eG
6eG
CEFA
2e dgr
3e degr
Technique de transition
(TT)
3eTT
4eTT
5eTT
6eTT
Technique de qualification
(TQ)
3eTQ
4eTQ
5eTQ
6eTQ
Qualification professionnelle
(P)
3eP
4eP
5eP
6eP
7eP
1PC2PC3PC
Section de qualification
E.S.
-
Priodique trimestriel
ISSN : 1376 697X
PUBLICATION
Service de la Recherche du Secrtariat gnral
Ministre de la Communaut franaise
44, boulevard Lopold II 1080 Bruxelles
REDACTION
Directeur de la publication : Jean-Claude TORFS
Rdactrice en chef : Christine HOUDART
Rdactrice : Christine HOUDART
Collaboration : Batrice GHAyE
ABONNEMENTS ET COMMANDES
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Tl. : + 32 2 413 36 42
Fax : +32 2 413 35 63
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Tl. vert gratuit : 0800 20 000 [email protected]
SITE INTERNET ET ABONNEMENT ELECTRONIQUE
www.faitsetgestes.cfwb.be
Membre de lARSC (Association des revues scientifiques et culturelles)
Tirage : 12.000 ex.
Graphisme : Polygraph sprl ([email protected])
Imprimerie : dition & imprimerie
diteur responsable : Frdric Delcor, Secrtaire gnral
www.faitsetgestes.cfwb.be
RfRencesLes indicateurs de lenseignement, 3e dition 2008, Ministre de la Communaut franaise - 2008www.enseignement.be/index.php?page=25930Le site de lenseignement en Communaut franaise : www.enseignement.be.Site du Service des statistiques de lenseignement de lETNIC (Entreprise des technologies nouvelles et de linformation) : www.statistiques.cfwb.be.
Mthodologie Le Service gnral du pilotage du systme ducatif de la Communaut franaise organise, la demande de la Commission de pilotage (compose des principaux partenaires de lcole : reprsentants des enseignants, parents dlves, pouvoirs organisateurs, experts universitaires, ), la construction des indicateurs, en collaboration avec la commission de pilotage elle-mme, lEntreprise des technologies nouvelles de linformation et de la communication (ETNIC) et plusieurs experts et chercheurs universitaires faisant autorit en la matire.
La dernire anne de rfrence : anne scolaire 2006 2007, et pour les diplmes 2005 2006.
glossaiRe Cohorte : dsigne ici un groupe dlves similaires (se trouvant
un moment donn dans le mme niveau dtudes ou ns la mme anne) et qui sont observs sur une priode donne.
IndiCateur : permet dobserver priodiquement de faon objective un phnomne. Instrument de mesure facile utiliser, il est un outil dcisionnel.
PhotograPhie : ici, regard un moment donn, instantan (en loccurrence, une anne scolaire).