expérimentation d’un service public de etude de
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Plan marketing opérationnel – Rapport de fin de phase 2
Mars 2016
Expérimentation d’un service public de
l’efficacité énergétique en Picardie
Etude de préfiguration pour la réalisation d’une
plateforme locale de rénovation énergétique
de l’habitat
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Table des matières
1. INTRODUCTION................................................................................................................................................. 3
1.1 Rappel des objectifs visés et du ciblage stratégique (phase 1) ............................................................ 3 1.2 Objectif de la phase 2 / plan marketing et plan d’action opérationnel ............................................... 3
2. LE PLAN MARKETING .......................................................................................................................................... 6 2.1 L’esquisse du projet : le cadre réglementaire et l’expression des besoins ........................................... 6 2.1.1. Rappel de ce que dit la loi TECV sur les missions d’une plateforme .................................................... 6 2.1.2.Expression des besoins de la maîtrise d’ouvrage .................................................................................. 7 2.2 Le marché de la rénovation énergétique globale pour les copropriétés ............................................. 8 2.2.1.Les principales caractéristiques du parc copropriétés de la métropole ................................................. 8 2.2.2.L’état du marché ................................................................................................................................... 8 La précision de la définition de la rénovation énergétique globale ................................................................ 8 Le rapport offre/demande .............................................................................................................................. 9 D’énormes besoins mais pas encore de vrai marché (ni B to B, ni B to C) ...................................................... 9 Des exemples de projets copropriétés conduits sur le territoire ................................................................... 10 Des exemples de projets copropriétés conduits sur d’autres territoires ....................................................... 11 Des indications sur la rémunération de l’accompagnement ........................................................................ 14 Un focus sur le recours par les ménages aux aides financières .................................................................... 14 Une estimation du marché généré par la plateforme .................................................................................. 15 2.3. Une sélection de dispositifs existants pour les copropriétés (benchmark) ........................................ 16 2.3.1. Offres de fournisseurs et distributeurs d’énergie ............................................................................... 16 2.3.2.Sélection d’un portail web avec accompagnement : CoachCopro ....................................................... 18 2.3.3. Deux plateformes proposant un accompagnement aux copropriétés ............................................... 18 2.3.4 Le dispositif copropriétés développé par la Région Bretagne .............................................................. 19 2.3.5. Le dispositif mis en place par Nantes Métropole ................................................................................ 20 2.4. Présentation des services ...................................................................................................................... 20 2.4.1.Les prestations pour les copropriétés .................................................................................................. 20 2.4.2. Les prestations pour les entreprises et les professionnels .................................................................. 24 2.5. Segmentation, ciblage, positionnement ............................................................................................ 25 2.5.1. Segmentation et ciblage des copropriétés ........................................................................................ 25 Le potentiel de copropriétés connu .............................................................................................................. 28 2.5.2. Segmentation et ciblage des entreprises ........................................................................................... 30 2.6. Positionnement ................................................................................................................................. 31 Les clés d’un positionnement réussi ............................................................................................................. 31 Une proposition de positionnement de la plateforme Métropole Nice Côte d’Azur .................................... 31 Les bénéfices pour les usagers ...................................................................................................................... 32
3. LE PLAN D’ACTION POUR PRODUIRE ET LANCER UN NOUVEAU SERVICE ....................................................................... 34 Fiche action n° 1 : Le choix d’un objectif de rénovation compatible basse consommation .......................... 35 Fiche action n° 2 : Les forces de la plateforme ............................................................................................. 37 Fiche action n° 3 : L’identification et la prospection des copropriétés ......................................................... 38 Fiche action n° 4 : La structuration de l’offre ............................................................................................... 40
4. PROCHAINES ETAPES ........................................................................................................................................ 42
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1. Introduction
1.1 Rappel des objectifs visés et du ciblage stratégique (phase 1)
Dans le cadre des travaux engagés par l’Ademe et la Région Provence Alpes Côte d’Azur pour que la
rénovation énergétique globale touche largement le parc de logements privés, la Métropole Nice
Côte d’Azur souhaite étudier le montage d’une plate-forme de rénovation de l’habitat à destination
principalement de l’habitat collectif du littoral (81 % -197 000 logements - du parc NCA des résidences principales se concentrent sur Nice, Saint-Laurent-du-Var et et Cagnes-sur-Mer ; le littoral est constitué essentiellement de logements collectifs).
Pour obtenir les objectifs globaux (consommation finale d’énergie, réduction des émissions des gaz à
effet de serre, part des énergies renouvelables) fixés par le schéma régional du climat, de l’air et de
l’énergie (SRCAE) de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, on estime, au prorata de la présence de
chaque cible sur le territoire par rapport au total régional, que les objectifs de réhabilitation d’ici
2025 sont de
- 3500 rénovations énergétiques globales de logements privés par an. Pour donner un ordre
de grandeur, quelques centaines de rénovations énergétiques (partielles) sont réalisées à ce
jour dans le cadre des opérations programmées de l’habitat (à destination des ménages
éligibles aux aides de l’Anah).
- le pré-projet mentionne un objectif de rénovations annuelles d’ici à 3 ans de 100 à 500.
Le diagnostic de la phase 1 a fait ressortir les opportunités que pouvaient représenter les maisons
individuelles et des copropriétés des moyen et haut pays. Aux vues de cet objectif ambitieux et
compte-tenu des spécificités des copropriétés comme de la nécessité pour un dispositif
« plateforme » d’être présent sur tout le territoire, nous avons proposé de les intégrer dans le
ciblage stratégique. Lors du comité technique du 23 février 2016, il a été décidé que ces cibles
seraient prises en considération dans un second temps, l’étude qui suit se concentre donc
exclusivement sur les logements collectifs.
1.2 Objectif de la phase 2 / plan marketing et plan d’action opérationnel
L’objectif de cette phase consiste à donner à la structure porteuse de la plateforme un éclairage sur
l’offre et la demande en matière de rénovation énergétique globale afin qu’elle positionne son
action de politique publique. Sont ici conçues et décrites de manière détaillée les modalités d’action
de la plateforme, en direction des publics et marchés ciblés, dans une perspective de montée en
charge, à partir des éléments suivants :
- Résultats de la phase 1 – diagnostic et entretiens ;
- Analyse des données secondaires internes et externes : documentation fournie et notre
propre documentation ;
- Animation de 2 ateliers participatifs réunissant un ensemble d’acteurs nationaux et
territoriaux (comptes rendus en annexe) ;
- Echanges avec l’équipe de l’Agence de la performance énergétique ;
- Recherche complémentaire sur des points à approfondir : documentation et entretiens,
principalement en ce qui concerne les dispositifs concentrés sur les copropriétés ;
- Notre expertise des dispositifs publics dédiés à la rénovation énergétique des logements
privés.
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Aussi, ce rapport de fin de phase 2 de l’étude présente :
- Un plan marketing qui comprend
o l’esquisse du projet
o une analyse du marché
o un benchmark avec une sélection des dispositifs existants (demande et offre) pour
les copropriétés
o une présentation des services
o une segmentation du marché et un ciblage
o un positionnement.
- Un plan d’action opérationnel, axé sur la production et le lancement de ce nouveau service
public comprenant 4 fiches action.
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Vision synthétique du rapport phase 2
rapport phase 2 sur le projet « plateforme » de la Métropole Nice
Côte d’Azur
Caractéristiques
Atouts
Marché cible
Principales recommandations
Objectifs principaux
» de la Métropole Nice
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2. Le plan marketing
2.1 L’esquisse du projet : le cadre réglementaire et l’expression des besoins
La loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte fixe les principaux éléments du projet de
la plateforme de la rénovation énergétique de la Métropole Nice Côte d’Azur sur lesquels nous nous
appuyons pour construire le plan marketing, puis le modèle économique, et, en dernier lieu, le
montage juridique et la gouvernance. Ce plan prend en compte la feuille de route fournie en annexe
du CCTP et la fiche détaillée de l’Appel à Manifestation d’Intérêt Ademe/Région.
2.1.1. Rappel de ce que dit la loi TECV sur les missions d’une plateforme
La loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte formalise les projets de plateformes
locales de la rénovation énergétique, qui ont fait l’objet d’appels à manifestation d’intérêt lancés par
l’Ademe et les conseils régionaux. L’objectif de ces plateformes est de compléter le service
d’information des Agences Départementales d’Information sur le Logement (ADIL) et des Espaces
Info Energie (EIE) pour inciter les ménages à concrétiser des projets de rénovation avec un volet
énergétique ambitieux.
L’article 22 du texte adopté le 22 juillet 2015, qui ajoute un article L. 232-2 au code de l’énergie,
dispose que :
« Le service public de la performance énergétique de l’habitat s’appuie sur un réseau de
plateformes territoriales de la rénovation énergétique.
Ces plateformes sont prioritairement mises en œuvre à l’échelle d’un ou de plusieurs
établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Ce service public est
assuré sur l’ensemble du territoire.
Ces plateformes ont une mission d’accueil, d’information et de conseil du consommateur.
Elles fournissent à ce dernier les informations techniques, financières, fiscales et
réglementaires nécessaires à l’élaboration de son projet de rénovation. Elles peuvent
également assurer leur mission d’information de manière itinérante, notamment en menant
des actions d’information à domicile, sur des périmètres ciblés et concertés avec la collectivité
de rattachement et la commune concernée. Elles peuvent être notamment gérées par les
collectivités territoriales ou leurs groupements, les services territoriaux de l’État, les agences
départementales d’information sur le logement, les agences locales de l’énergie et du climat,
les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement, les espaces info énergie ou les
associations locales. Les conseils fournis sont personnalisés, gratuits et indépendants.
« Ces plateformes peuvent favoriser la mobilisation des professionnels et du secteur
bancaire, animer un réseau de professionnels et d’acteurs locaux et mettre en place des
actions facilitant la montée en compétences des professionnels. Elles orientent les
consommateurs, en fonction de leurs besoins, vers des professionnels compétents tout au
long du projet de rénovation. »
Il ressort de cette définition, d’une part, que les plateformes territoriales de la rénovation
énergétique (« PTRE ») se voient conférer les compétences suivantes :
- Une mission de conseil, résidant dans la fourniture d’informations, effectuée à titre gratuit
et indépendant ;
- Une mission de facilitateur, s’agissant de la structuration du secteur bancaire et des
professionnels de la rénovation ;
- Une mission de mise en relation des usagers vers les professionnels de la rénovation.
D’autre part, s’il s’avère que l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité
propre est visé comme étant l’échelon « prioritaire » visant à la mise en œuvre de PTRE, il n’en
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demeure pas moins que la loi n’a pas pour effet d’imputer exclusivement cette compétence à ces
derniers. Cet élément est clairement attesté par le fait que l’alinéa 3 de l’article 232-2 du Code de
l’énergie ouvre la voie à une gestion de PTRE par « les collectivités territoriales ou leur
groupement ».
2.1.2.Expression des besoins de la maîtrise d’ouvrage
Au-delà de cette description des missions par le cadre réglementaire, certains points particuliers
devront être pris en compte dans cette étude de préfiguration :
- La Métropole souhaite mettre en avant le développement économique local qu’engendrera
la plateforme, au niveau des professionnels du bâtiment ;
- La Métropole apporte essentiellement des moyens humains ;
- Un important besoin d’information et de sensibilisation a été détecté : la conseillère Info
Energie confirme que la quasi-majorité des contacts qui s’adresse à elle ne concerne pas la
rénovation énergétique globale, elle souligne également qu’il est même difficile d’aborder le
sujet ;
- La Métropole demande que soient étudiés les 3 scénarios suivants : portail web sans
accompagnement, portail web avec accompagnement « facilitateur », portail web avec
accompagnement « intégrateur ». Néanmoins, il ressort des échanges que l’équipe voit
plutôt les services de la plateforme orientés vers l’information et les « premiers » conseils
ainsi que sur sa possibilité d’apporter une aide, aux entreprises comme aux copropriétés-
taires, pour le montage des dossiers sur le plan administratif et sur la partie financière de
mobilisation des aides, ce qui correspondrait à un portail web avec accompagnement
« facilitateur » ;
- La création de la plateforme s’inscrit dans le cadre de travaux conduits au niveau régional,
notamment en ce qui concerne le marketing (stratégie de marque), la communication, le
partenariat bancaire, la mise en place d’un réseau de tiers-financement, la formation des
professionnels du bâtiment ; nous avons donc veillé aux questions d’articulation et de
coordination au niveau régional ;
- La Métropole nous demande de recueillir auprès de Stéphanie Lemaître (Ademe/région
Paca) un point sur les services pouvant être rendus à titre onéreux par la plateforme,
question traitée dans le cadre d’une étude juridique sur l’article 188. Pour rappel, cette
question qui a été débattue lors du comité technique du 23 février 2016 nous semble
essentielle pour déterminer le positionnement et les ressources potentielles de la
plateforme. De façon schématique, nous pouvons dire que :
o Le portail web sans accompagnement et avec un accompagnement « facilitateur »
correspond plutôt au niveau « missions et services rendus à titre gracieux » et
signifie un dispositif subventionné ;
o Un portail web avec accompagnement « intégrateur » entre plutôt dans le champ
des missions et services rendus à titre onéreux, ce qui signifie un potentiel équilibre
du budget sans subventions à plus ou moins long terme.
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2.2 Le marché de la rénovation énergétique globale pour les copropriétés
2.2.1.Les principales caractéristiques du parc copropriétés de la métropole
79 % du parc résidentiel de la Métropole Nice Côte d’Azur concerne des
logements privés (résidences principales) en copropriétés (environ 180 000
logements)
68 % des logements collectifs affichent une étiquette énergétique entre D et G
66 % des résidences principales en logements collectifs sont des bâtiments
construits avant 1974 (41 % entre 1949 et 1974)
40 % des référents ménages sont âgés de plus de 60 ans
2.2.2.L’état du marché
Nous proposons pour caractériser ce marché de la rénovation énergétique globale des copropriétés
d’aborder les points suivants :
- la précision de la définition de « rénovation énergétique globale »
- le rapport offre/demande
- des exemples de projets copropriétés conduits sur le territoire
- des exemples de projets copropriétés conduits sur d’autres territoires
- des indications sur la rémunération de l’accompagnement
- un focus sur le recours aux aides financières
- une estimation du marché généré par la plateforme
La précision de la définition de la rénovation énergétique globale
Le terme « global » - qui considère quelque chose dans son ensemble – est souvent utilisé dans le cas
des copropriétés pour caractériser une vision, une démarche.
L’Ademe dans sa brochure « Mener une rénovation énergétique en copropriété» parle de
l’importance d’une approche globale par rapport aux travaux ponctuels que les propriétaires
envisagent le plus souvent « et qui s’avèrent malheureusement peu efficaces sur le plan énergétique ».
Dans la Charte de mobilisation des acteurs professionnels en faveur de la rénovation énergétique des
logements en copropriétés (Engagement des syndics professionnels signée en mars 2015 avec le Plan
Bâtiment Durable), ceux-ci « par leurs acJons, recherchent une amélioraJon globale de la copropriété en s’appuyant sur le levier de la rénovaJon énergéJque de l’immeuble et en allant, chaque fois que possible, au-delà des strictes obligaJons réglementaires. L’article 4 précise qu’il s’agit de « favoriser une approche globale de la copropriété par des audits énergé"ques ambi"eux. Les syndics signataires s’engagent, pour porter les enjeux de transiJon énergéJque, à travailler en étroite relaJon, tout au long du projet, avec les conseils syndicaux et les copropriétaires, en développant une
démarche d’approche globale, architecturale et patrimoniale de la copropriété ».
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On trouve aussi l’idée d’une démarche d’amélioration énergétique globale de l’immeuble avec un
programme de travaux comprenant plusieurs interventions comme l'isolation des façades et pignons,
l'amélioration de la ventilation, l'isolation de la toiture, l'isolation du plancher bas, un nouveau mode
de chauffage, le remplacement des fenêtres privatives anciennes, voire des interventions dans les
parties privatives (robinets de radiateurs thermostatiques permettant de régler la température
intérieure…).
Il peut s’agir également de l’audit considéré comme une démarche globale. Le diagnostic global est
alors un état des lieux de tous les aspects du bâtiment où les besoins d'entretien et éventuelles
pathologies (problèmes techniques), la performance énergétique et le comportement
hygrométrique (capacité du bâti à favoriser les échanges d'humidité) sont analysés. Le diagnostic
global permet ainsi d'obtenir une vue d'ensemble sur les travaux d'entretien à mener dans les
années à venir en prenant en compte l'amélioration thermique et environnementale du bâtiment.
Sur cette base, il propose des scénarios d'intervention et un programme de travaux hiérarchisé avec
une évaluation des coûts et des gains énergétiques associés. Le diagnostic comprend également une
étude des financements mobilisables en fonction de chacun des scénarios.
De façon générale, la notion de « rénovation énergétique globale » est associée à l’objectif à
atteindre en termes énergétique (jusqu’au bâtiment basse consommation) et à l’avantage de
procéder à un ensemble de travaux en une fois (bouquet de travaux).
Notre définition dans les pages qui suivent : une rénovation compatible basse consommation
réalisée en une fois ou en plusieurs étapes.
Le rapport offre/demande
D’énormes besoins mais pas encore de vrai marché (ni B to B, ni B to C)
Le marché de la rénovation énergétique globale des copropriétés qui reste à créer, il est encore dans
une phase de développement et d’introduction, a quelques grandes caractéristiques :
- les besoins sont « énormes » : pour exemple, la part de l’énergie consommée en France par
le parc des copropriétés est de 35 % ; 25 % des pertes énergétiques d'un immeuble se font
par les murs extérieurs non isolés… ;
- la demande est à créer : la majorité des copropriétés cherchent à réaliser des travaux a
minima, ce qui implique un important travail de sensibilisation, d’information, d’explication,
de démonstration… ;
- c’est la mission des politiques publiques qui se trouvent côte à côte avec de nombreuses
offres propositions (publiques et privées) dont celles d’entreprises du CAC 40 souhaitant se
positionner sur ce marché au très fort potentiel ;
- les copropriétés sont des organismes très complexes soumises à une réglementation elle-
même complexe et faisant intervenir des acteurs nombreux (syndics, présidents de conseils
syndicaux, conseils syndicaux, copropriétaires) dans le processus de décision ;
- en revanche, le sujet « rénovation énergétique globale » commence à prendre forme et se
développer au niveau des acteurs de la copropriété qui sont touchés par une nouvelle
réglementation (Loi Alur, Loi TECV) et souhaitent s’informer voire étudier des scénarios. En
ce sens, on peut dire que la question de la rénovation énergétique a tendance à de plus en
plus figurer à l’agenda des copropriétés parmi d’autres questions et que cela représente
une porte d’entrée pour la plateforme ;
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- on peut noter aussi dans ce sens la mobilisation des collectivités territoriales
du territoire : le «plan 1000 immeubles» pour la rénovation thermique des bâtiments les
plus énergivores par la Ville de Paris
BBC des copropriétés par Nantes Métropole (avec
Des exemples de projets copropriétés
Pour avoir une idée de l’existant sur le territoire, n
le cadre du programme d’intérêt général (PIG) qui donnent des indications sur
occupation), les travaux et les estimations de gains énergétiques.
Copropriété A
• 2 bâtiments – 9 entrées –
• Des copropriétaires modestes nécessitant un accompagnement dans la
d’économie d’énergie
Les travaux
• Isolation complète de la
• Isolation de la toiture
• Installation d’une VMC
Coût total approximatif des travaux TTC (avec MO et
• 1 500 000 €→ quote part moyenne supportée par copropriétaire : 10 400 €
• Accompagnement du PIG
projet de réhabilitation
Gain énergétique moyen constaté par logement :
on peut noter aussi dans ce sens la mobilisation des collectivités territoriales
«plan 1000 immeubles» pour la rénovation thermique des bâtiments les
plus énergivores par la Ville de Paris ; des aides financières conséquentes
BBC des copropriétés par Nantes Métropole (avec Investissements d’Avenir)…
Des exemples de projets copropriétés conduits sur le territoire
Pour avoir une idée de l’existant sur le territoire, nous avons choisi ces deux exemples conduits dans
le cadre du programme d’intérêt général (PIG) qui donnent des indications sur la copropriété (bâti et
les estimations de gains énergétiques.
– 145 propriétaires
Des copropriétaires modestes nécessitant un accompagnement dans la réalisation de travaux
Isolation complète de la façade
Coût total approximatif des travaux TTC (avec MO et bureaux de contrôles) :
€→ quote part moyenne supportée par copropriétaire : 10 400 €
Accompagnement du PIG – réalisé : 50 propriétaires (44 PO + 6 PB) accompagnés dans leur
Gain énergétique moyen constaté par logement : 57 %
on peut noter aussi dans ce sens la mobilisation des collectivités territoriales sur l’ensemble
«plan 1000 immeubles» pour la rénovation thermique des bâtiments les
conséquentes pour la rénovation
Investissements d’Avenir)…
deux exemples conduits dans
la copropriété (bâti et
réalisation de travaux
€→ quote part moyenne supportée par copropriétaire : 10 400 €
50 propriétaires (44 PO + 6 PB) accompagnés dans leur
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Copropriété B
• 1 bâtiment – 2 entrées –
• Des copropriétaires modestes nécessitant un accompagnement dans la réalisation de travaux
d’économie d’énergie
Les travaux
• Isolation façade pignon nord
• Isolation combles
• Isolation coursive
• Isolation plafonds
Coût total approximatif des travaux TTC :
• 147 000 € →quote part moyenne supportée
• Accompagnement du PIG
• 12 propriétaires (PO) accompagnés dans leur projet de réhabilitati
Gain énergétique moyen constaté grâce au travaux en PC : 24%
Remarque de la maîtrise d’ouvrage
plafond des ressources Anah ne sont pas (ou plus) vraiment une priorité pour l’Anah.
Vesta Conseil&Finance : Cela correspond bien à notre proposition de segmentation pour la
plateforme ciblant ces copropriétés où les propriétaires occupants non éligibles aux aides de l’Anah
sont majoritaires.
Des exemples de projets copropriétés
Nous avons retenu un exemple de projet avec une intervention globale réalisé
Opération programmée d’amélioration t
rénovations BBC ou BBC compatible.
Nous rappelons brièvement ci
l’obtention du label BBC Rénovation (source Effinergie).
Ces objectifs basse consommatio
possible en une fois ou en plusieurs étapes
consommation d’énergie d’un bâtiment classique
– 57 propriétaires (68% PO / 32% PB)
Des copropriétaires modestes nécessitant un accompagnement dans la réalisation de travaux
façade pignon nord
Coût total approximatif des travaux TTC :
€ →quote part moyenne supportée par chaque copropriétaire : 2 600
Accompagnement du PIG – en cours
12 propriétaires (PO) accompagnés dans leur projet de réhabilitation
Gain énergétique moyen constaté grâce au travaux en PC : 24%
Remarque de la maîtrise d’ouvrage : Les copropriétés comprenant une minorité de propriétaires sous plafond des ressources Anah ne sont pas (ou plus) vraiment une priorité pour l’Anah.
Vesta Conseil&Finance : Cela correspond bien à notre proposition de segmentation pour la
plateforme ciblant ces copropriétés où les propriétaires occupants non éligibles aux aides de l’Anah
de projets copropriétés conduits sur d’autres territoires
Nous avons retenu un exemple de projet avec une intervention globale réalisée
Opération programmée d’amélioration thermique des bâtiments (OPATB) et
ou BBC compatible.
pelons brièvement ci-dessous les objectifs à atteindre en matière éne
Rénovation (source Effinergie).
objectifs basse consommation ont l’avantage de faire obtenir à la copropriété l
une fois ou en plusieurs étapes : le niveau BBC permet en effet de diviser par 3 ou 4 la
consommation d’énergie d’un bâtiment classique, surtout en ce qui concerne les bâtiments
Des copropriétaires modestes nécessitant un accompagnement dans la réalisation de travaux
par chaque copropriétaire : 2 600 €
es copropriétés comprenant une minorité de propriétaires sous plafond des ressources Anah ne sont pas (ou plus) vraiment une priorité pour l’Anah.
Vesta Conseil&Finance : Cela correspond bien à notre proposition de segmentation pour la
plateforme ciblant ces copropriétés où les propriétaires occupants non éligibles aux aides de l’Anah
e dans le cadre d’une
(OPATB) et trois exemples de
ctifs à atteindre en matière énergétique pour
ont l’avantage de faire obtenir à la copropriété le meilleur résultat
de diviser par 3 ou 4 la
les bâtiments
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construits avant 1975 (dont la consommation d’énergie est généralement compris
kWh/m² par an).
Parmi les exemples retenus, on peut
un sinistre comme une opportunité pour totalement revoir la performance énergétique de ce
bâtiment (copropriété à Maromme
Label Basse con
1) Exemple de projet avec une «
• Réalisé dans le cadre de l’OPATB du 13
• Immeuble construit en 1947
• 52 logements en copropriété
• Réalisation d’un diagnostic énergétique en 2010
• Travaux de rénovation thermique globale votés en 2013 et réalisés en 2014
• Coût global 1 281 000 € dont 32 % d’aides financi
• Résultats : une baisse de 38 % des consommations d’énergie, une réduction d’émission GES
de 34 %
2) Rénovation d’un immeuble au niveau de performance BBC
• Première rénovation d’un immeuble au niveau
(2015, source Ademe)
• Cas de lancement des travaux
façade ;
• Projet : Rénovation d’un immeuble situé à Maromme comprenant 82 logements de type T2 à
T4 orientés par façade et une loge de gardien.
• Maître d'ouvrage : Syndic AIC
• Type d'opération/bâtiment : Rénovation résidentielle BBC
• Commune : Maromme (76150)
la consommation d’énergie est généralement compris
Parmi les exemples retenus, on peut voir le cas de la copropriété du Val aux Dames
un sinistre comme une opportunité pour totalement revoir la performance énergétique de ce
(copropriété à Maromme, Haute-Normandie, cas 2 ci-dessous).
Label Basse consommation et carte zone climatique-altitude
« intervention globale »
Réalisé dans le cadre de l’OPATB du 13e arrondissement Paris
Immeuble construit en 1947
52 logements en copropriété
éalisation d’un diagnostic énergétique en 2010
Travaux de rénovation thermique globale votés en 2013 et réalisés en 2014
€ dont 32 % d’aides financières mobilisées
: une baisse de 38 % des consommations d’énergie, une réduction d’émission GES
Rénovation d’un immeuble au niveau de performance BBC
remière rénovation d’un immeuble au niveau de performance BBC en Haute
Cas de lancement des travaux : urgence pour un ravalement à la suite de chute de pierres de
: Rénovation d’un immeuble situé à Maromme comprenant 82 logements de type T2 à
ntés par façade et une loge de gardien.
Maître d'ouvrage : Syndic AIC
Type d'opération/bâtiment : Rénovation résidentielle BBC
Commune : Maromme (76150)
Le label Basse consommation
(BBC Rénovation ou BBC 2009) atteste la
conformité des travaux de rénovation à un
cahier des charges qui intègre " les exigences
de la réglementation thermique des
bâtiments existants prévue dans le code de
la Construction et de l'Habitation, le respect
d'un niveau minimal de performance
énergétique globale et de confort d'été et
les modalités de contrôle ", précise le décret
du 29 septembre 2009.
Pour obtenir ce label, les logements rénovés
devront afficher un
consommation maximale en énergie
primaire fixé à 80 kWh/m².an
120 kWh/m²/an selon les coefficients établis
en fonction de la zone climatique et
l’altitude, cf. carte)
la consommation d’énergie est généralement comprise entre 250 et 300
la copropriété du Val aux Dames qui a considéré
un sinistre comme une opportunité pour totalement revoir la performance énergétique de ce
Travaux de rénovation thermique globale votés en 2013 et réalisés en 2014
: une baisse de 38 % des consommations d’énergie, une réduction d’émission GES
de performance BBC en Haute-Normandie.
: urgence pour un ravalement à la suite de chute de pierres de
: Rénovation d’un immeuble situé à Maromme comprenant 82 logements de type T2 à
Basse consommation - Rénovation
(BBC Rénovation ou BBC 2009) atteste la
conformité des travaux de rénovation à un
cahier des charges qui intègre " les exigences
de la réglementation thermique des
bâtiments existants prévue dans le code de
la Construction et de l'Habitation, le respect
'un niveau minimal de performance
énergétique globale et de confort d'été et
les modalités de contrôle ", précise le décret
du 29 septembre 2009.
Pour obtenir ce label, les logements rénovés
un objectif de
consommation maximale en énergie
80 kWh/m².an (entre 64 et
selon les coefficients établis
en fonction de la zone climatique et
l’altitude, cf. carte)
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• Surface : 4 200m² de Façade
• Coût global de l'opération : 1 140 657,48 € HT. (Cis Honoraires maîtrise d’Œuvre, Bureau de
Contrôle et CSPS)
3) Résidence Le Coudray Montceaux (91)
• 65 appartements
• Année de construction 1977
• Syndic Cabinet Foncia Val d’Essonne
• Maître d’œuvre et montage financier Reanova
• Bureau d’études thermiques Pouget Consultants
• Travaux : isolation des planchers bas, isolation thermique par l’extérieur des façades, mise en
place de robinets thermostatiques, passage à une VMC Hydroréglable, remplacement des
menuiseries ou/et des volets
• Surface 6 864 m² SHAB
• Niveau de performance BBC Rénovation
• Etiquette énergie : D avant et B après travaux
• Montant des travaux 1 850 000 €
• Date de livraison 2015
4) Résidence Auguste Lançon Paris 13e
• Mandataire, ingénierie financière Energies Posit’If / Architecte Equateur / Bureau d’études
thermiques et fluides Pouget consultants
• 1 bâtiment construit en 1959-1960
• 31 logements
• 2460 m² de surface habitable (SHAB)/chauffage et ECS collectif fioul
• 60 % propriétaires occupants / 40 % propriétaires bailleurs
• Syndic Sogerim gestion
• Lancement des travaux mars 2016 (durée prévue 5 mois)
• Programme prévisionnel de travaux : amélioration de la ventilation et de la distribution de
chauffage ; isolation et amélioration du bâti
• Consommation moyenne avant travaux : 279 kWhep/m2.an
• Consommation moyenne après travaux : 98 kWhep/m2.an
• Coût des travaux : 911 000 € TTC
• Aides financières mobilisables : 47 % du montant
Remarque de la maîtrise d’ouvrage : A propos des exemples de rénovation en région parisienne, il est souvent constaté que sur le littoral, la présence de nombreux balcons est un frein ou un surcoût aux isolations par l’extérieur.
Vesta Conseil&Finance : C’est un fait, la présence de balcons rend un peu plus compliquée
l’isolation thermique par l’extérieur. Dans certains cas, il est possible de rencontrer des difficultés
dans la gestion des ponts thermiques et, de façon générale, il y a effectivement un surcoût en
termes financiers.
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Des indications sur la rémunération de l’accompagnement
La question a été débattue lors du conseil technique du 23 février 2016. S’il est difficile de fixer des
tarifs sans avoir défini la gamme de services (avec ou sans travaux, accompagnement « facilitateur »
ou « intégrateur »…), il semble important de rappeler ici :
- les prix pratiqués dans le cadre des opérations programmées de l’habitat : soit 6/700 euros
par dossier
- et le fait que des ménages aux revenus modestes ou très modestes éligibles aux aides de
l’Anah sont prêts à payer 300 € (source Citémétrie), on peut imaginer que des ménages
dotés de revenus moyens ou aisés pourraient accepter de rémunérer l’accompagnement, le
service.
ll pourra ainsi être proposé que l'intervention de la plateforme auprès des copropriétés se fassent à
titre onéreux. A ce jour, les retours d'expérience sur le consentement à payer de propriétaires ou
copropriétaires pour des prestations d'assistance à maîtrise d'ouvrage sont très limités. Néanmoins,
on peut noter que certains dispositifs fonctionnent déjà sur un tel modèle, par exemple Energies
POSIT'IF en Ile de France ou bien PICARDIE PASS RENOVATION (en Région Hauts-de-France). Le
paiement des prestations ne semble pas être un obstacle majeur au fonctionnement de ces deux
dispositifs. Il est toutefois important de noter que les deux dispositifs proposent un financement par
dette des travaux de rénovation et que ce financement incorpore les montants à payer au titre de
ces prestations en plus des montants des travaux. Ainsi, le paiement effectif par les propriétaires ou
copropriétaires n'est augmenté que de quelques euros par mois, ce qui rend le paiement de la
prestation "indolore".
A titre d'exemple, si on suppose un montant de prestation d'accompagnement de 1000 euros TTC
pour une quote-part de travaux de 13 500 euros TTC (prix moyen constaté en copropriété en
Picardie). L'échéance de financement sur les travaux seuls est évaluée à 87,05 euros par mois
pendant 15 ans ; elle augment à 93.50 euros par mois pendant 15 ans en incorporant le montant de
1000 €.
Un focus sur le recours par les ménages aux aides financières
Une étude vient d’être réalisée par l’institut Opinon Way sur la consommation des Français en
matière de rénovation énergétique. L’étude fait ressortir que les Français financent seuls leurs
travaux de rénovation énergétique et connaissent mal les aides à leur disposition en matière de
rénovation énergétique (« Les Français et le froid », février 2016, pour monexpert-isolation.fr).
58 % d’entre eux en sous-estiment la portée et seules 6 % des personnes interrogées connaissent la
prise en charge publique réelle. De plus, ce sont les profils les plus sujets à entamer ce type de
travaux, qui sous-estiment les aides publiques : les personnes âgées de 65 ans et plus (69 %), qui ont
pourtant le budget le plus conséquent, les propriétaires (64 %) et les particuliers vivant en maison
(61 %). 42 % des personnes interrogées déclarent qu’une meilleure information sur les aides
publiques (Crédit d’impôt, Ecoprêt à taux zéro…) serait de nature à inciter les particuliers à entamer
des travaux de rénovation énergétique (cf. ci-dessous).
Cela vient confirmer le sous-marché de « l’aide aux aides », soit la capacité d’accompagner sur un
plan administratif les ménages pour qu’ils puissent bénéficier des aides financières. Comme on le
voit ci-dessous, 64 % des personnes interrogées - qui ont réalisé des travaux de rénovation
énergétique dans les 12 derniers mois - répondent qu’elles n’ont bénéficié d’aucun dispositif. Ce
service a notamment été cité à plusieurs reprises au cours des ateliers (cf. en annexe) susceptible
d’être rémunéré par les ménages comme par les entreprises.
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Les dispositifs de financement méconnus et peu utilisés
Une estimation du marché généré par la plateforme
Il est évidemment difficile d’estimer le marché de la
dont on a vu qu’il est encore en phase de création. On peut néanmoins s’appuyer sur
d’informations
- Les informations dont on dispose sur les résultats du Programme d’intérêt Général (PIG)
rappel ci-dessous – qui font ressortir un bon rapport entre les propriétaires contactés,
qui ont fait l’objet d’une
enclenché des travaux. Sachant qu’il faut moduler ces résultats
plateforme qui pourrait viser
qui ne bénéficieraient pas de subventions.
Rappel des résultats
2015
1000 contacts recueillis par l’équipe PIG
15 contacts syndics pour un potentiel de 527 logements
233 contacts irrecevables
378 logements dotés d
améliorations significatives des performances énergétiques
79 % des propriétaires ont donné suite à leur projet après réalisation du DPE (21 %
d’abandons travaux jugés trop importants)
194 propriét
énergétique et ont déposé un dossier de demande de subventions auprès de NCA
(165 propriétaires occupants et 29 bailleurs), (gain énergétique moyen constatés sur
projets finalisés = + de 48
- Les informations fournies lors du
l’Agence parisienne du climat
copropriétés sont concernées par les dispositifs de rénovation énergé
Les dispositifs de financement méconnus et peu utilisés (source Sofinscope)
Une estimation du marché généré par la plateforme
Il est évidemment difficile d’estimer le marché de la rénovation énergétique globale des copropr
n a vu qu’il est encore en phase de création. On peut néanmoins s’appuyer sur
es informations dont on dispose sur les résultats du Programme d’intérêt Général (PIG)
qui font ressortir un bon rapport entre les propriétaires contactés,
ne évaluation énergétique et d’un diagnostic projet
Sachant qu’il faut moduler ces résultats dans le cadre d’
plateforme qui pourrait viser un objectif supérieur en gain énergétique pour d
ne bénéficieraient pas de subventions.
Rappel des résultats du PIG sur un an de mise en œuvre (d’octobre 2014 à octobre
1000 contacts recueillis par l’équipe PIG (1589 logements)
15 contacts syndics pour un potentiel de 527 logements
233 contacts irrecevables : ressources PO supérieures
378 logements dotés d’une évaluation énergétique et d’un diagnostic projet pour
améliorations significatives des performances énergétiques
79 % des propriétaires ont donné suite à leur projet après réalisation du DPE (21 %
d’abandons travaux jugés trop importants)
194 propriétaires sont accompagnés dans leur projet de travaux avec rénovation
énergétique et ont déposé un dossier de demande de subventions auprès de NCA
(165 propriétaires occupants et 29 bailleurs), (gain énergétique moyen constatés sur
projets finalisés = + de 48 %).
es informations fournies lors du Forum Copropriété organisé à Paris le 3 mars dernier
l’Agence parisienne du climat : il est réaliste aujourd’hui de considérer que
copropriétés sont concernées par les dispositifs de rénovation énergétique globale
(source Sofinscope)
énergétique globale des copropriétés
n a vu qu’il est encore en phase de création. On peut néanmoins s’appuyer sur deux champs
es informations dont on dispose sur les résultats du Programme d’intérêt Général (PIG) –
qui font ressortir un bon rapport entre les propriétaires contactés, ceux
et et ceux qui ont
dans le cadre d’une
pour des ménages
du PIG sur un an de mise en œuvre (d’octobre 2014 à octobre
’une évaluation énergétique et d’un diagnostic projet pour
79 % des propriétaires ont donné suite à leur projet après réalisation du DPE (21 %
sont accompagnés dans leur projet de travaux avec rénovation
énergétique et ont déposé un dossier de demande de subventions auprès de NCA
(165 propriétaires occupants et 29 bailleurs), (gain énergétique moyen constatés sur
Forum Copropriété organisé à Paris le 3 mars dernier par
: il est réaliste aujourd’hui de considérer que « 1 % » des
tique globale et les
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services de la plateforme
motivés et précurseurs.
Avec la courbe de diffusion de l’innovation d’Everett Rodgers
rénovation énergétique globa
adeptes », c’est à ces copropriétés sensibilisées et
pour les accompagner dans leurs réalisations
sur ces démarches « exemplaires
qu’attendent les autres catégories
2.3. Une sélection de
On l’a vu, le marché potentiel est très important, il e
acteurs s’y positionnent. Nous avons retenu ici
développons pas s’ils sont cités dans le benchmark de la SCET daté de janvier 2016
- trois offres d’énergéticiens, produ
- un exemple de portail web avec accompagnement destinés aux copropriétés
(cf. Benchmark de la SCET/Ademe)
- un autre exemple de plateformes territoriales de rénovation énergétique (celui de l’Alec
Marseille cf. Benchmark
- le dispositif copropriétés développé par la Région Bretagne
- le dispositif mis en place par Nantes Métropole
2.3.1. Offres de fournisseurs et distributeurs d’énergie
Engie et Effirenov
Pour Ivan Subileau (chef de marché, direction syndics et copropriétés)
un levier de croissance pour Engie. L’offre, sous la marque Effirenov,
- la réalisation des travaux de rénovation: les travaux portent s
équipements de chauffage et de ventilation
- un contrat de performance et d’exploitation des équipements thermiques
de réduction des consommations d’énergie sur la durée est pris par ENGIE C
signature du contrat ;
services de la plateforme. En revanche, ce sont des « « écosystèmes copropriétés
Avec la courbe de diffusion de l’innovation d’Everett Rodgers ci-dessous,
rénovation énergétique globale se situe encore au niveau des innovateurs et des «
», c’est à ces copropriétés sensibilisées et actives que la plateforme va avoir à faire
pour les accompagner dans leurs réalisations. La plateforme pourra dès lors communiquer
exemplaires » qui viendront apporter la preuve de la plus
qu’attendent les autres catégories, ménages et entreprises, avant de s’engager
Une illustration de la situation
du marché de la rénovation
énergétique globale des
logements
(innovateurs et premiers adeptes) s’engagent quand majorité preuves
Une sélection de dispositifs existants pour les copropriétés
On l’a vu, le marché potentiel est très important, il est dès lors compréhensible que de nombreux
nnent. Nous avons retenu ici plusieurs dispositifs ou actions
cités dans le benchmark de la SCET daté de janvier 2016
trois offres d’énergéticiens, producteurs et distributeurs
un exemple de portail web avec accompagnement destinés aux copropriétés
(cf. Benchmark de la SCET/Ademe)
un autre exemple de plateformes territoriales de rénovation énergétique (celui de l’Alec
Marseille cf. Benchmark de la SCET/Ademe)
le dispositif copropriétés développé par la Région Bretagne
le dispositif mis en place par Nantes Métropole.
Offres de fournisseurs et distributeurs d’énergie
Ivan Subileau (chef de marché, direction syndics et copropriétés), la rénovation énergétique est
croissance pour Engie. L’offre, sous la marque Effirenov, se compose comme suit
la réalisation des travaux de rénovation: les travaux portent sur le bâtiment et/ou sur les
de chauffage et de ventilation ;
un contrat de performance et d’exploitation des équipements thermiques
de réduction des consommations d’énergie sur la durée est pris par ENGIE C
systèmes copropriétés » très
dessous, on peut voir que la
le se situe encore au niveau des innovateurs et des « premiers
que la plateforme va avoir à faire
. La plateforme pourra dès lors communiquer
qui viendront apporter la preuve de la plus-value
, ménages et entreprises, avant de s’engager.
Une illustration de la situation
du marché de la rénovation
énergétique globale des
logements : Les précurseurs (innovateurs et premiers adeptes) s’engagent quand la majorité reste en attente de preuves pour se décider
copropriétés (benchmark)
sible que de nombreux
dispositifs ou actions que nous ne
cités dans le benchmark de la SCET daté de janvier 2016 :
un exemple de portail web avec accompagnement destinés aux copropriétés : Coach Copro
un autre exemple de plateformes territoriales de rénovation énergétique (celui de l’Alec
, la rénovation énergétique est
se compose comme suit :
ur le bâtiment et/ou sur les
un contrat de performance et d’exploitation des équipements thermiques : un engagement
de réduction des consommations d’énergie sur la durée est pris par ENGIE Cofely à la
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- un plan de financement par le Crédit Foncier: grâce à des offres adaptées comme l’éco-prêt à
taux zéro « copropriétés » que le Crédit Foncier est le premier à distribuer (pour rappel,
Monsieur Eric Hetmanski, responsable Habitat et direction Partenariats, a participé aux
ateliers et nous a fait part de son intérêt pour le projet plateforme Métropole).
La prospection et l’animation sont réalisées à travers deux outils digitaux :
- Energy St@rter, présenté (fièrement) comme le premier simulateur des économies d’énergie
en ligne. Gratuit, l’outil a été lancé en 2015. Il propose une aide pour que les copropriétés
puissent avoir une idée globale des potentiels d’économie par rapport aux caractéristiques
du bâti) à partir de
• 7 postes pour les économies d’énergie,
• une première estimation par typologie de travaux
• une aide à la structuration du plan de travaux avec fourchette de prix et aides publiques
éligibles
• un bilan personnalisé avec scénarios de travaux et conseil.
- Energy T@lker : 1ere communauté dédiée à l’énergie pour les copropriétaires qui peuvent
« librement » échanger entre eux. L’outil a été lancé fin 2015, 150 à 200 personnes s’y
seraient inscrites à ce jour.
Engie par ailleurs a réalisé et offre un ouvrage, CoproGuide, composé de 20 fiches « pour tout savoir sur les économies d’énergie et la rénovation énergétique en copropriété ».
Ces offres et outils sont destinés aux copropriétés qui ont un usage collectif de l’énergie et adressés
aux présidents de conseils syndicaux et aux syndics ainsi qu’aux copropriétaires pour la partie
« échanges au sein de la communauté ».
Edf, Dalkia et Domofinance
Edf s’adresse également aux syndics pour leur proposer
- une offre globale électricité et gaz
- une aide dans la recherche de l’efficacité énergétique
L’offre : le conseil MDE (Maîtrise de la demande énergétique) Copropriété
Gratuite avec une étude plus approfondie en option payante, cette aide en ligne propose de
« développer votre projet, évaluer son potentiel d'économies d'énergie et définir les actions prioritaires » par :
- Le périmètre du diagnostic avec un interlocuteur EDF entreprises (collecte des données de
base, caractéristiques du bâti, consommation énergétique du bâtiment…)
- L’examen des installations avec la visite de l’expert EDF Entreprises sur votre site pour un
examen des bâtiments et proposition de l’option payante (courbe de charges,
thermographie, éclairage)
- Le rapport d’expertise : construction d’un plan d’actions avec les caractéristiques
énergétiques des bâtiments et les scénarios d’amélioration hiérarchisés en fonction des gains
énergétiques.
Un prêt réservé aux syndics professionnels (prêt collectif en copropriété, Prêt Harmonis via un
installateur Dalkia) pour le financement de travaux des parties communes est proposé avec
Domofinance.
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Pour rappel, Patrick Guibbolini, directeur du développement territorial Côte d'Azur d’EDF, a été
interviewé par Energies Demain lors de la phase 1 (en novembre 2015).
Erdf, Cegibat et une offre pour les copropriétés
Grdf a développé la plateforme internet Cegibat dédiée à l’efficacité énergétique dans les bâtiments
résidentiels et tertiaires et l’industrie. Elle propose une documentation technique et réglementaire,
des solutions énergétiques adaptées à différentes situations, ainsi qu’une hotline permettant d’être
mis en contact avec un interlocuteur technique de Grdf et une boîte mail. De nombreux bureaux
d’études, installateurs et exploitants utilisent cet outil (offre aux professionnels).
Trois personnes de Grdf ont participé aux ateliers : Sébastien Lebrun, Amélie Declercq et Georges
Cesarini. Un entretien a été réalisé par Energies Demain avec Grégory BERTRAND, Directeur
Territorial Alpes-Maritimes et Viviane REPELLIN, Déléguée Marché d'Affaires.
Au niveau des copropriétés, Grdf a repéré 170 syndics et propose :
- Le financement d’une étude APS (avant-projet sommaire) pour l’installation de chauffage au
gaz (parfois couplage gaz-solaire). Ces études ne traitent pas de la rénovation globale des
bâtiments.
- Si le bâtiment est proche du réseau : remise sur le raccordement
- Des primes pour les chaudières individuelles
- Des prêts en partenariat avec le Crédit Foncier (taux actuellement similaire à l’offre bancaire
classique) qui peuvent couvrir une partie des travaux dans le cadre d’une rénovation globale
(environ 10 000€/log).
Cette offre existe depuis le début de l’année ; plusieurs conventions ont été signées avec des
syndics :
- Convention cadre avec Cytia pour subvention dans le cadre de substitution de chauffage fioul
(voire charbon) par le gaz ;
- 2 conventions avec des syndics de Gap.
2.3.2.Sélection d’un portail web avec accompagnement : CoachCopro
Cf. benchmark SCET et benchmark Vesta Conseil&Finance du 23 février 2016.
On rajoutera ici
- l’Agence Parisienne du Climat est entièrement subventionnée pour les services qu’elle
propose aux ménages comme aux professionnels. L’association est une agence locale
d’énergie, en cela fait partie du réseau PRIS (point rénovation info service) avec plusieurs
conseillers info énergie ; l’APC est également une plateforme territoriale de rénovation
énergétique depuis le deuxième semestre 2015.
- Coach Copro connaît un vif succès avec le projet d’une vingtaine de collectivités rassemblées
dans les mois à venir. En clair, si la Métropole Nice Côté d’Azur envisage d’adhérer à Coach
Copro, il importe de se manifester le plus rapidement possible.
2.3.3. Deux plateformes proposant un accompagnement aux copropriétés
L’Alec Marseille est présentée dans le benchmark de la SCET/Ademe), nous soulignons quelques
caractéristiques de l’Ale Grand Lyon pour son dispositif Ecoreno’v Copro :
- La Métropole de Lyon a créé en 2015 une « plateforme éco-rénovation » pour accompagner
un programme de rénovation de 1000 à 2500 logements par an entre 2015 et 2017 ;
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- Une étude marketing a été réalisée
fonctionnements des acteurs de l’écosystème des copropriétés en matière de rénovation
énergétique (ou éco-rénovation).
- La plateforme est construite sur le
- Dès l’accueil, le site internet propose
de la rénovation énergétique en copropriété
compléments d’informations
- Ces étapes sont présentées sous la forme d’une frise avec
différentes : la préparation du projet, l’audit énergétique, la réalisation
des consommations :
- Puis, chacune des phases est décomposée en actions présentée sous forme de vidéos et de
fiches de synthèse en pdf
• Créer une commission énergie
• S’entourer de conseillers
• Faire un premier état des lieux du bâti
• Préparer l’audit énergétique
• Sensibiliser les copropriétaires
• AG1 : vote de l’audit énergétique
- l’ALE organise également un programme de formations, Renocopro
adressés aux membres des conseils syndicaux et aux syndics pour «
moteur d’une rénovation énergétique dans sa copropriété
- à tout moment, le visiteur du si
accompagne gratuitement tout au long de votre projet
• Rendez-vous avec un conseiller spécialisé, puis visite dans votre copropriété
• Participation à des réunions
• Accompagnement lors de la réalisation de votre audit énergétique
• Accompagnement au montage de votre programme de travaux
• Aide au choix de votre maître d’œuvre
• Recherche d’aides financières
• Appui à la mise en place d’un suivi de vos consommations
2.3.4 Le dispositif copropriétés développé par la Région Bretagne
La Semaeb a choisi de mener une mission de préfiguration
de concevoir une offre Rénovation énergétique des cop
prendre en charge la totalité de l'étude de faisabilité globale
quelques copropriétés pour construire un modèle de services.
Les copropriétés ont été sélectionné
Une étude marketing a été réalisée pour mieux connaître les attitudes, les besoins et le
fonctionnements des acteurs de l’écosystème des copropriétés en matière de rénovation
rénovation). Elle est téléchargeable sur le site de la Métropole
construite sur le modèle portail web avec accompagnement
l’accueil, le site internet propose une brochure très fournie de 41 pages sur
de la rénovation énergétique en copropriété » avec de nombreux liens pour des
mpléments d’informations ;
Ces étapes sont présentées sous la forme d’une frise avec quatre grandes phases de couleurs
: la préparation du projet, l’audit énergétique, la réalisation
uis, chacune des phases est décomposée en actions présentée sous forme de vidéos et de
thèse en pdf (cf ci-dessous), par exemple pour la phase « Préparer le projet
Créer une commission énergie
S’entourer de conseillers
Faire un premier état des lieux du bâti
Préparer l’audit énergétique
Sensibiliser les copropriétaires
dit énergétique
l’ALE organise également un programme de formations, Renocopro, en ligne et en présent
adressés aux membres des conseils syndicaux et aux syndics pour «
moteur d’une rénovation énergétique dans sa copropriété » ;
tout moment, le visiteur du site peut contacter un conseiller "ECORENO’V copro"
gratuitement tout au long de votre projet » :
vous avec un conseiller spécialisé, puis visite dans votre copropriété
Participation à des réunions du conseil syndical ou à des assemblées générales
Accompagnement lors de la réalisation de votre audit énergétique
Accompagnement au montage de votre programme de travaux
Aide au choix de votre maître d’œuvre
Recherche d’aides financières
n place d’un suivi de vos consommations
Le dispositif copropriétés développé par la Région Bretagne
une mission de préfiguration pendant un an (jusqu’en août 2016)
de concevoir une offre Rénovation énergétique des copropriétés en Bretagne. Le principe est de
l'étude de faisabilité globale du projet de rénovation énergétique
quelques copropriétés pour construire un modèle de services.
Les copropriétés ont été sélectionnées par un appel à projets dans le prolongement des rencontres
pour mieux connaître les attitudes, les besoins et les
fonctionnements des acteurs de l’écosystème des copropriétés en matière de rénovation
Elle est téléchargeable sur le site de la Métropole ;
modèle portail web avec accompagnement ;
une brochure très fournie de 41 pages sur « Les étapes
avec de nombreux liens pour des
quatre grandes phases de couleurs
: la préparation du projet, l’audit énergétique, la réalisation des travaux, le suivi
uis, chacune des phases est décomposée en actions présentée sous forme de vidéos et de
Préparer le projet » :
, en ligne et en présentiel,
adressés aux membres des conseils syndicaux et aux syndics pour « Apprendre à être
"ECORENO’V copro" qui « vous
vous avec un conseiller spécialisé, puis visite dans votre copropriété
du conseil syndical ou à des assemblées générales
Le dispositif copropriétés développé par la Région Bretagne
pendant un an (jusqu’en août 2016) afin
Le principe est de
projet de rénovation énergétique de
dans le prolongement des rencontres
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que la Semaeb a organisé avec les acteurs territoriaux et
le besoin d'accompagnement sur le terrain.
Les copropriétés sélectionnées ont les critères suivants
datant des années 60 et 70, non identifiées dans le cadre d’Opah « copropriétés dégradées
envisagent des travaux importants à même de relancer
réflexion d’un projet de rénovation).
2.3.5. Le dispositif mis en place par Nantes Métropole
Nantes Métropole met en place
juillet 2015 au 31 mars 2017. Il s’agit de
copropriétés dans le cadre des Investissements d'Avenir. 5,9 millions d'euros sont réservés à ces
dispositifs d'aide.
Les projets de rénovation énergétique se déroulant en 3 étapes successives, trois aides sont
proposées en fonction du degré d'avancement du projet de la copropriété.
- Aide à l'audit architectural et énergétique partagé
- Aide à la Mission de Maîtrise d’œuvre BBC
- Aide aux travaux.
2.4. Présentation des services
2.4.1.Les prestations pour les copropriétés
En immeuble collectif, le statut de la copropriété rend plus difficile la réalisation de travaux globaux,
principalement du fait que la gouvernance de la copropriété ne se prête pas à une fonction de maître
d’ouvrage et la gestion d’un projet complexe. La
par la copropriété a au contraire tendance à exacerber les conflits d’intérêt liées à
privatives/collectives, les intérêts des
Engager une copropriété dans un processus de prise de décision sur des investissements importants
suppose un accompagnement qui respecte les étapes suivantes
les acteurs territoriaux et les syndics professionnels qui ont confirmé
besoin d'accompagnement sur le terrain.
copropriétés sélectionnées ont les critères suivants : il s'agit de résidences de 18 à 87 logements,
non identifiées dans le cadre d’Opah « copropriétés dégradées
importants à même de relancer un cycle de vie de leur bâti (en cours de
ojet de rénovation).
Le dispositif mis en place par Nantes Métropole
Nantes Métropole met en place des aides financières à la rénovation BBC des copropriétés
2015 au 31 mars 2017. Il s’agit de 3 types d'aides financières à la rénovation BBC des
copropriétés dans le cadre des Investissements d'Avenir. 5,9 millions d'euros sont réservés à ces
Les projets de rénovation énergétique se déroulant en 3 étapes successives, trois aides sont
u degré d'avancement du projet de la copropriété.
Aide à l'audit architectural et énergétique partagé
Aide à la Mission de Maîtrise d’œuvre BBC
des services
Les prestations pour les copropriétés
En immeuble collectif, le statut de la copropriété rend plus difficile la réalisation de travaux globaux,
que la gouvernance de la copropriété ne se prête pas à une fonction de maître
d’ouvrage et la gestion d’un projet complexe. La perspective d’un investissement important à réaliser
par la copropriété a au contraire tendance à exacerber les conflits d’intérêt liées à
les intérêts des propriétaires bailleurs / occupants.
riété dans un processus de prise de décision sur des investissements importants
suppose un accompagnement qui respecte les étapes suivantes :
les syndics professionnels qui ont confirmé
sidences de 18 à 87 logements,
non identifiées dans le cadre d’Opah « copropriétés dégradées » et qui
un cycle de vie de leur bâti (en cours de
financières à la rénovation BBC des copropriétés du 15
la rénovation BBC des
copropriétés dans le cadre des Investissements d'Avenir. 5,9 millions d'euros sont réservés à ces
Les projets de rénovation énergétique se déroulant en 3 étapes successives, trois aides sont
En immeuble collectif, le statut de la copropriété rend plus difficile la réalisation de travaux globaux,
que la gouvernance de la copropriété ne se prête pas à une fonction de maître
perspective d’un investissement important à réaliser
par la copropriété a au contraire tendance à exacerber les conflits d’intérêt liées à la gestion parties
riété dans un processus de prise de décision sur des investissements importants,
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- 1 / Acquérir la confiance pour travailler sur les motivations à réaliser des travaux (l’entrée
pour cette phase doit être adaptée aux questions / plaintes / propositions qui émanent des
copropriétaires. Ainsi, les plaintes concernant « le chien qui aboie », peuvent se transformer
en point de départ de travaux énergétiques, car il y a beaucoup de synergies entre les
améliorations du confort acoustique et thermique. Cette étape correspond à la
sensibilisation et la définition des besoins de la copropriété.
Les travaux du PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture) sur l’accompagnement des
copropriétés montrent qu’il est nécessaire de faire prendre conscience aux copropriétaires
du degré d’usure des bâtiments et du montant annuel de travaux ou de provision qui
permettrait de compenser l’effet de l’usure. C’est par cette gestion prévisionnelle de
l’entretien que les copropriétaires prennent conscience de l’impact de l’état de leur
immeuble sur la valeur patrimoniale de leur logement.
Pendant cette phase, il est nécessaire de faire un audit global de la copropriété, qui prend en
compte l’état technique du bâti (dont isolation), les équipements (dont réseaux) mais aussi
les aspects financiers, la gouvernance, le juridique. Cela peut d’ailleurs conduire à préconiser
des modifications du règlement de la copropriété comme préalable à l’engagement de
travaux.
La plateforme peut aussi apporter une plus-value en apportant une articulation entre les
travaux et les aides concernant les parties privatives et les parties communes de l’immeuble,
ce qui n’est pas proposé par les opérateurs ou les autres dispositifs.
- 2 / Définir un programme de travaux avec un maître d’œuvre choisi par la copropriété. Le
copropriétaire a un sens aigu de ses pouvoirs et n’entend pas être dépossédé des
prérogatives de l’Assemblée souveraine. L’existence d’un tiers de confiance qui n’est pas
intéressé en pourcentage des travaux facilite la démarche. La définition du programme se
fera en étapes successives avec à chaque itération une validation des copropriétaires, soit
par une AG, soit par délégation à une commission soit par réunions d’information collectives.
La faisabilité financière, véritable fil rouge de l’opération, sera exprimée en « reste à charge »
à chaque étape. Ainsi naît et croit un véritable projet collectif qui sera « votable » à une large
majorité, et surtout « finançable ». Il est essentiel que le projet soit partagé par tous (le
peloton) et non celui de quelque(s) leader(s).
- 3 / Mener la consultation des entreprises. De même les copropriétaires et leurs
représentants entendent être associés, autour du maître d’œuvre, au choix des entreprises
consultées, puis à la procédure de sélection avant soumission du vote des travaux en AG.
Les acteurs professionnels intervenant sur les copropriétés se concentrent en général sur quatre
grandes étapes :
- Audit global : réalisé par architecte et thermicien ; il consiste à définir une véritable feuille
de route de la copropriété en étudiant les volets architecturaux, techniques, énergétiques &
financiers ;
- Maîtrise d’œuvre : étude ; définition de la mise en œuvre et financement des travaux ;
- Travaux : réaliser et suivre les travaux en site occupé ;
- Exploitation/maintenance : suivi des actions engagées.
De fait, nous recommandons prioritairement la construction d’un cahier des charges « audit
global », véritable point d’entrée de travaux en copropriété. Notre retour d’expérience nous montre
que sa réalisation est quasi-indispensable à la prise de décision ultérieure. Mais il convient aussi de
permettre au Conseil Syndical et aux copropriétaires moteurs du projet de disposer d’un appui
externe sur toute la durée du processus, qui peut s’étager sur 4 à 6 ans.
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Aussi, le fonctionnement des copropriétés conduit à envisager une offre de service adaptée à leurs
caractéristiques :
- Premièrement, les professionnels spécialisés dans l’accompagnement des copropri
s’accordent à dire que la présence d’un maître d’œuvre est indispensable pour mener à bien
un projet de rénovation énergétique sérieux en copropriété
- Deuxièmement, la phase d’étude est nécessaire et suffisamment coûteuse pour qu’un
prestataire ne puisse que difficilement se permettre d’en supporter le coût sans avoir la
certitude d’une rémunération
- Troisièmement, les copropriétaires ne veulent pas (et ne peuvent pas d’un point de vue
juridique) s’engager dans un projet sans en fixer le montant, leq
qu’après la phase d’études
- Et enfin, les copropriétés sont rythmées par leurs assemblées générales (AG), qui sont
classiquement sur un rythme annuel.
Ainsi, en prenant en compte ces quatre éléments, nous proposons un service
trois phases ou bien en deux phases pour les copropriétés les mieux préparées. L’offre de service
« en 3 AG » s’appliquerait à la majorité des copropriétés. L’offre «
maturité de la copropriété plus avan
et de maîtrise d’œuvre se trouvent ainsi fusionnées en une seule étape.
Offre de service en trois phases (ou trois AG)
- Passée la première phase de «
vote en AG - une « phase d’étude
avec l’appui d’un bureau d’études et d’un maître d’œuvre
copropriété et des propositions de scenarii de travaux as
Les intervenants iraient ainsi jusqu’à une phase d’esquisse. Cette phase serait effectuée à
titre onéreux.
- Suite à la « phase d’études
commencer une « phase de m
BET et maître d’œuvre) effectueraient les avant
définitif (APD). Ces étapes classiques permettent d’arrêter les plans, de définir les
matériaux, d’arrêter définitivement le programme de travaux et d’effectuer la consultation
des entreprises. Ce travail
- Passée la « phase d’étude
générale validerait le début
entreprises qui réaliseront les travaux.
de rénovation ; un suivi post travaux serait effectué sur une durée à définir.
Le schéma ci-dessous récapitule cet enchainement
Aussi, le fonctionnement des copropriétés conduit à envisager une offre de service adaptée à leurs
Premièrement, les professionnels spécialisés dans l’accompagnement des copropri
s’accordent à dire que la présence d’un maître d’œuvre est indispensable pour mener à bien
un projet de rénovation énergétique sérieux en copropriété ;
Deuxièmement, la phase d’étude est nécessaire et suffisamment coûteuse pour qu’un
isse que difficilement se permettre d’en supporter le coût sans avoir la
certitude d’une rémunération ;
Troisièmement, les copropriétaires ne veulent pas (et ne peuvent pas d’un point de vue
juridique) s’engager dans un projet sans en fixer le montant, lequel ne pourra être certain
qu’après la phase d’études ;
Et enfin, les copropriétés sont rythmées par leurs assemblées générales (AG), qui sont
classiquement sur un rythme annuel.
Ainsi, en prenant en compte ces quatre éléments, nous proposons un service
ou bien en deux phases pour les copropriétés les mieux préparées. L’offre de service
» s’appliquerait à la majorité des copropriétés. L’offre « en 2 AG » suppose un niveau de
maturité de la copropriété plus avancé lui permettant d’accélérer le processus : les phases d’études
et de maîtrise d’œuvre se trouvent ainsi fusionnées en une seule étape.
Offre de service en trois phases (ou trois AG) :
Passée la première phase de « premier contact », la copropriété comme
phase d’étude » au cours de laquelle, les conseillers de la plateforme
avec l’appui d’un bureau d’études et d’un maître d’œuvre – effectuerai
copropriété et des propositions de scenarii de travaux associés à des économies d’énergie.
Les intervenants iraient ainsi jusqu’à une phase d’esquisse. Cette phase serait effectuée à
phase d’études », la copropriété pourrait décider lors d’une deuxième AG de
phase de maîtrise d’œuvre » au cours de laquelle les intervenants (PLRE,
BET et maître d’œuvre) effectueraient les avant-projet sommaire (APS) puis avant
définitif (APD). Ces étapes classiques permettent d’arrêter les plans, de définir les
r définitivement le programme de travaux et d’effectuer la consultation
des entreprises. Ce travail serait effectué contre rémunération ;
phase d’étude » et la « phase de maîtrise d’œuvre », une
générale validerait le début d’une « phase de réalisation » en choisissant notamment les
entreprises qui réaliseront les travaux. Cette phase inclurait donc la réalisation d
un suivi post travaux serait effectué sur une durée à définir.
récapitule cet enchainement :
Aussi, le fonctionnement des copropriétés conduit à envisager une offre de service adaptée à leurs
Premièrement, les professionnels spécialisés dans l’accompagnement des copropriétés
s’accordent à dire que la présence d’un maître d’œuvre est indispensable pour mener à bien
Deuxièmement, la phase d’étude est nécessaire et suffisamment coûteuse pour qu’un
isse que difficilement se permettre d’en supporter le coût sans avoir la
Troisièmement, les copropriétaires ne veulent pas (et ne peuvent pas d’un point de vue
uel ne pourra être certain
Et enfin, les copropriétés sont rythmées par leurs assemblées générales (AG), qui sont
Ainsi, en prenant en compte ces quatre éléments, nous proposons un service qui s’articulerait en
ou bien en deux phases pour les copropriétés les mieux préparées. L’offre de service
» suppose un niveau de
: les phases d’études
commencerait – suite à
» au cours de laquelle, les conseillers de la plateforme –
effectueraient un audit de la
sociés à des économies d’énergie.
Les intervenants iraient ainsi jusqu’à une phase d’esquisse. Cette phase serait effectuée à
», la copropriété pourrait décider lors d’une deuxième AG de
» au cours de laquelle les intervenants (PLRE,
projet sommaire (APS) puis avant-projet
définitif (APD). Ces étapes classiques permettent d’arrêter les plans, de définir les
r définitivement le programme de travaux et d’effectuer la consultation
, une troisième assemblée
en choisissant notamment les
Cette phase inclurait donc la réalisation des travaux
un suivi post travaux serait effectué sur une durée à définir.
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Offre de service en deux phases (ou deux AG)
- Passée la première phase de «
d’étude » au cours de laquelle, les conseillers de la plateforme
d’études et d’un maître d’œuvre
propositions de scenarii de travaux associés à des économies d’énergie.
inclurait les phases d’APS et APD, ce qui permettrait d’aller jusqu’à la co
entreprises sans vote intermédiaire de l’AG. Autrement dit, cette phase d’études dans le
processus en 2 AG couvre le programme de travail prévu en phase d’études et en phase de
maîtrise d’œuvre dans le processus en 3 AG.
en assemblée générale et serai
- Passée la phase d’étude, une seconde assemblée générale (le plus souvent un an après la
première) validerait le début d’une «
entreprises qui réaliseront les travaux.
de rénovation ; un suivi post travaux serait effectué sur une durée à définir.
Le schéma ci-dessous récapitule l’enchainement de ces phases en suggé
réalisation.
Sur l’ensemble de ce processus, la
pour le soutenir d’un point de vue méthodologique, mais aussi avec une posture institutionnelle
susceptible de renforcer la légitimité des professionnels qui interagissent dans la maturation du
projet.
A noter qu’il est possible d’imaginer que la
sensibilisation, à un futur opérateur de tiers
terme, ce type d’opérateur, comme Energies POSIT’IF en Ile
positionnement de cet opérateur englobe alors la réalisation de la phase d’étude puis de travaux en
un contrat comportant une tranche ferme (étu
qui peut être affermie lors de l’AG qui précède la réalisation des travaux.
Remarque de la maîtrise d’ouvrage
meublées touristiques, frein à la réalisation des travaux, n’est pas abordée.
Vesta Conseil&Finance : Cette problématique ne touche pas en soi les services mais plutôt la
communication et le travail d’animation des membres de copropriétés et/ou conseils syndicaux
engagés dans le processus de travaux qui auront plus de difficultés à contacter puis convaincre les
propriétaires de résidences secondaires et les propriétaires bailleurs de meublés touristiques. Il y une
forte probabilité effectivement qu’ils restent insensibles à l’argumentai
charges – de chauffage par exemple si individuel), en revanche ils restent concernés par les questions
de valorisation de l’immeuble et de leur logement
de la valeur à la vente.
Offre de service en deux phases (ou deux AG)
Passée la première phase de « premier contact », la copropriété entrerait dans une «
» au cours de laquelle, les conseillers de la plateforme – avec l’appui d’un
d’études et d’un maître d’œuvre – effectueraient un audit de la copropriété et des
propositions de scenarii de travaux associés à des économies d’énergie.
inclurait les phases d’APS et APD, ce qui permettrait d’aller jusqu’à la co
entreprises sans vote intermédiaire de l’AG. Autrement dit, cette phase d’études dans le
processus en 2 AG couvre le programme de travail prévu en phase d’études et en phase de
maîtrise d’œuvre dans le processus en 3 AG. Cette phase d’étude commencerait par un vote
en assemblée générale et serait effectuée contre rémunération ;
Passée la phase d’étude, une seconde assemblée générale (le plus souvent un an après la
première) validerait le début d’une « phase de réalisation » en choisissant not
entreprises qui réaliseront les travaux. Cette phase inclurait donc la réalisation d
un suivi post travaux serait effectué sur une durée à définir.
dessous récapitule l’enchainement de ces phases en suggérant des durées typiques de
Sur l’ensemble de ce processus, la plateforme aurait un rôle d’accompagnement du conseil syndical
pour le soutenir d’un point de vue méthodologique, mais aussi avec une posture institutionnelle
rcer la légitimité des professionnels qui interagissent dans la maturation du
A noter qu’il est possible d’imaginer que la plateforme passe le relais au tournant de la phase de
sensibilisation, à un futur opérateur de tiers-financement régional, si la Région créée, à moyen
terme, ce type d’opérateur, comme Energies POSIT’IF en Ile-de-France, par exemple. Le
positionnement de cet opérateur englobe alors la réalisation de la phase d’étude puis de travaux en
un contrat comportant une tranche ferme (études) puis une tranche conditionnelle (travaux et suivi)
qui peut être affermie lors de l’AG qui précède la réalisation des travaux.
Remarque de la maîtrise d’ouvrage : La problématique des résidences secondaires ou locations la réalisation des travaux, n’est pas abordée.
: Cette problématique ne touche pas en soi les services mais plutôt la
communication et le travail d’animation des membres de copropriétés et/ou conseils syndicaux
sus de travaux qui auront plus de difficultés à contacter puis convaincre les
propriétaires de résidences secondaires et les propriétaires bailleurs de meublés touristiques. Il y une
forte probabilité effectivement qu’ils restent insensibles à l’argumentaire « confort et maîtrise des
de chauffage par exemple si individuel), en revanche ils restent concernés par les questions
de valorisation de l’immeuble et de leur logement : embellissement, entretien à long terme, maintien
», la copropriété entrerait dans une « phase
avec l’appui d’un bureau
t un audit de la copropriété et des
propositions de scenarii de travaux associés à des économies d’énergie. Le travail d’étude
inclurait les phases d’APS et APD, ce qui permettrait d’aller jusqu’à la consultation des
entreprises sans vote intermédiaire de l’AG. Autrement dit, cette phase d’études dans le
processus en 2 AG couvre le programme de travail prévu en phase d’études et en phase de
commencerait par un vote
Passée la phase d’étude, une seconde assemblée générale (le plus souvent un an après la
en choisissant notamment les
Cette phase inclurait donc la réalisation des travaux
un suivi post travaux serait effectué sur une durée à définir.
rant des durées typiques de
aurait un rôle d’accompagnement du conseil syndical
pour le soutenir d’un point de vue méthodologique, mais aussi avec une posture institutionnelle
rcer la légitimité des professionnels qui interagissent dans la maturation du
passe le relais au tournant de la phase de
la Région créée, à moyen
France, par exemple. Le
positionnement de cet opérateur englobe alors la réalisation de la phase d’étude puis de travaux en
des) puis une tranche conditionnelle (travaux et suivi)
a problématique des résidences secondaires ou locations
: Cette problématique ne touche pas en soi les services mais plutôt la
communication et le travail d’animation des membres de copropriétés et/ou conseils syndicaux
sus de travaux qui auront plus de difficultés à contacter puis convaincre les
propriétaires de résidences secondaires et les propriétaires bailleurs de meublés touristiques. Il y une
confort et maîtrise des
de chauffage par exemple si individuel), en revanche ils restent concernés par les questions
: embellissement, entretien à long terme, maintien
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2.4.2. Les prestations pour les entreprises et les professionnels
Toutes cibles confondues :
o Par la communication, la plateforme donne de la visibilité et de la notoriété à la rénovation
énergétique globale.
Entreprises et professionnels du bâtiment
o Développement économique local : la plateforme permet un accès à un nouveau marché
(mise en relation avec des copropriétés clientes potentielles pour des audits ou des travaux)
o Mise en relation avec des copropriétés bien informées
o Apport d’une aide sur la partie administrative des dossiers
o Formation sur des points spécifiques à définir avec les organisations professionnelles (Capeb,
FFB) - accompagnement des compétences techniques et organisationnelles des entreprises
o Mise en relation avec d’autres professionnels : réseau local d’échanges et mutualisations des
bonnes pratiques (chantiers témoin, sensibilisation ; mise à disposition d’un lieu de
rencontres ; animation des échanges entre professionnels
o Centre de ressources technique et dynamique (base de données matériaux, bâti, synthèse
d’études,
o Référencement sur la plateforme + mise en avant de la « qualité des prestations » :
o Organisation d’actions de sensibilisation, information des particuliers, au bénéfice de la
communauté des professionnels
o Prêt de matériel / outils pour utilisation sur les chantiers -> caméra thermographique, scan 3D ;
o Expertise dédiée : matériaux anciens, matériaux bio-sourcés, carnets de détail, fiches
typologiques ;
o Base de données partenaires (autres corps état, entreprises spécialisées, maitrise d’œuvre,
etc.) ;
o Documents types : CCTP type, fiche de bonnes pratiques, fiche de visite, autocontrôle ;
o Mise à disposition d’outils de suivi entretien/maintenance, capteur.
Pour les professionnels de l’immobilier
o Aide pour la maîtrise du sujet « rénovation énergétique globale » et partenariat pour organiser
l’information des adhérents syndics, gestionnaires et administrateurs de biens.
Pour les professionnels du financement
o Partenariat spécifique bancaire pour améliorer la partie « ingénierie financière » ; délais
instruction des prêts.
Pour la plateforme de la Métropole Nice Côte d’Azur, nous proposons de fixer :
Les engagements à respecter par les entreprises :
- Produire l’attestation de ses qualifications (RGE) et attestations d’assurance
- Fournir un engagement de l’indépendance de la structure vis-à-vis des fournisseurs d’énergie
ou de matériaux.
- Ne pas valoriser les Certificats d'économie d'énergie (CEE) du fait de la valorisation par la
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plateforme ;
- Mettre en valeur les supports de promotion du dispositif qui lui seront fournis (dépliants…) ;
- Remettre au client après son choix les devis détaillés des travaux et tout document d’étude
réalisé (simulations énergétiques, test perméabilité à l’air, etc.)
- Accepter d’être référencé sur le site Internet de la plateforme ;
- Renvoyer les particuliers vers les conseillers de la plateforme pour le montage des dossiers ;
- Faire part à la plateforme des problèmes spécifiques rencontrés dans le cadre des projets de
rénovation
- Combiner indissociablement économies d’énergie, qualité sanitaire et qualité de vie
- Protéger les intérêts de toutes les parties d’un projet
- Privilégier des investissements porteurs d’amélioration durable du pouvoir d’achat.
- Privilégier et développer les ressources locales
- Participer à l’animation du réseau d’acteurs professionnels
Les engagements de la plateforme :
- Promouvoir le dispositif et sensibiliser / informer les usagers du réseau des entreprises ;
- Référencer les entreprises sur le site de la plateforme ;
- Informer les entreprises des expériences capitalisées dans le cadre du dispositif,
- Gérer un centre de ressources technique (base de données matériaux, bâti, étude
énergétique)
- Structurer le réseau : partenariats technique, financier, juridique
- Structurer (et animer) le réseau d’acteurs professionnels : visite chantiers, réunion échanges
sur le dispositif.
Remarque de la maîtrise d’ouvrage : Valorisation des CEE par la plateforme : est-ce déjà acté ?
Vesta Conseil&Finance : Rien n’est « acté » à ce stade. Il a été dit en comité technique que c’était
une piste de financement intéressante dans la mesure (en anticipant sur le travail des phases 3 et
4 de la mission) où une fraction substantielle des dépenses de la plateforme pourrait être prise
en charge par la ressource que constituent les CEE.
2.5. Segmentation, ciblage, positionnement
2.5.1. Segmentation et ciblage des copropriétés
Nous proposons ici une segmentation du marché de la rénovation énergétique globale des
copropriétés que nous modulons dans les commentaires, l’exercice de la segmentation demandant
de disposer d’une plus grande cible pour être tout à fait efficient.
Cette segmentation est réalisée à partir de l’expression des besoins du maître d’ouvrage et de notre
expertise du marché. Il s’agit des copropriétés du domaine privé (hors parc social).
Segmentation par la localisation
Sous-segmentation par le nombre de logements de la copropriété
Sous-segmentation par le mode de chauffage
Sous-segmentation par la date de construction
Sous-segmentation par les critères d’occupation et de gestion de la copropriété
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La segmentation par la localisation
se concentrer les copropriétés du
% des résidences principales sur 8 communes
Trinité…
Pour tenir compte des démarches déjà engagées dans le cadre des opérations programmées de
l’habitat, nous proposons d’élargir
dans d’autres zones comme Carros par exemple.
La plateforme pourrait également prendre en compte dans un deuxième temps les petits collectifs
construits avant 1915 en centres
Sous-segmentation par la taille de la copropriété/le nombre de logements
est celui des copropriétés comprenant de 51 à
ratio temps passé/résultats en termes de réduction des g
On estime que le sous-segment
logements que les 9832 bâtiments de moins de 11 logements (soit environ 50 000 logements).
Les deux autres sous-segments réunissent 320
200 logements et +.
Pour démarrer son activité, la plateforme va être en relation
intéressées ou engagées dans une démarche de r
forcément dans le sous-segment principal. La demande étant encore relativement réduite, nous
proposons d’élargir la cible au s
2349 bâtiments (à noter qu’un nombre
de décision et l’engagement dans des travaux)
Les copropriétés de 11 à 19 logements
logements ne sont pas retenues.
La segmentation par la localisation : nous l’avons vu précédemment, la maîtrise d’ouvrage souhaite
copropriétés du littoral : le parc de copropriétés du territoire représente en effet
sur 8 communes : Nice, Cagnes-sur-Mer, Saint
Pour tenir compte des démarches déjà engagées dans le cadre des opérations programmées de
l’habitat, nous proposons d’élargir la cible à des copropriétés demandeuses ou intéressantes situées
dans d’autres zones comme Carros par exemple.
La plateforme pourrait également prendre en compte dans un deuxième temps les petits collectifs
construits avant 1915 en centres-bourgs dans certains territoires du Haut-Pays.
segmentation par la taille de la copropriété/le nombre de logements : le sous
est celui des copropriétés comprenant de 51 à 200 logements et + parce qu’il présente le meilleur
ratio temps passé/résultats en termes de réduction des gaz à effet de serre.
segment de 51 à 100 logements comprend avec 779 copropriétés
iments de moins de 11 logements (soit environ 50 000 logements).
réunissent 320 copropriétés : 246 de 101 à 200 logements et 74 de
Pour démarrer son activité, la plateforme va être en relation avec des copropriétés déjà repérées et
intéressées ou engagées dans une démarche de rénovation énergétique, qui ne rentrent
segment principal. La demande étant encore relativement réduite, nous
sous-segment des copropriétés de 20 à 50 logements
2349 bâtiments (à noter qu’un nombre d’interlocuteurs copropriétaires réduit peut faciliter la prise
de décision et l’engagement dans des travaux) ;
logements ( 2390 bâtiments ) et les copropriétés de moins de 11
logements ne sont pas retenues.
nous l’avons vu précédemment, la maîtrise d’ouvrage souhaite
le parc de copropriétés du territoire représente en effet 85
int-Laurent-du-Var, La
Pour tenir compte des démarches déjà engagées dans le cadre des opérations programmées de
demandeuses ou intéressantes situées
La plateforme pourrait également prendre en compte dans un deuxième temps les petits collectifs
sous-segment retenu
parce qu’il présente le meilleur
avec 779 copropriétés autant de
iments de moins de 11 logements (soit environ 50 000 logements).
: 246 de 101 à 200 logements et 74 de
avec des copropriétés déjà repérées et
énovation énergétique, qui ne rentrent pas
segment principal. La demande étant encore relativement réduite, nous
logements qui comptent
peut faciliter la prise
) et les copropriétés de moins de 11
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La sous-segmentation par le mode de chauffage : le chauffage collectif au gaz et le chauffage
individuel électrique sont les deux principaux modes de chauffage sur le littoral. Nous retenons le
sous-segment du chauffage collectif : 48 % des logements collectifs sont concernés et la
réglementation (obligation de procéder à un audit énergétique détaillé, et ce avant le 1er janvier
2017 (Décret n° 2012-111 du 27 janvier 2012) entraîne les copropriétés dans une démarche de prise
d’informations et de conseils.
Néanmoins, nous voyons dans les copropriétés à chauffage individuel un fort gisement pour la
plateforme. Si le travail de collecte d’informations est plus important – au cas par cas –on doit noter
que ces copropriétés sont les plus nombreuses et surtout que les autres dispositifs ne les prennent
pas en compte.
Sous-segmentation de la date de construction : le sous-segment majoritaire (41 %) est celui des
copropriétés construites entre 1945 et 1975, date des premières réglementations thermiques,
bâtiments énergivores et susceptibles de présenter un gain énergétique important après travaux.
Pour rappel, 66 % des résidences principales en logements collectifs de la Métropole Nice Côte
d’Azur sont des bâtiments construits avant 1974 (41 % entre 1949 et 1974, période de la
reconstruction post-guerre).
La plateforme pourra là encore prendre dans son portefeuille de copropriétés des bâtiments
construits avant 1945 (s’ils répondent aux critères précédemment cités, cf. sous-segment
localisation).
Sous-segmentation des critères d’occupation et de gestion de la copropriété : une fois la sélection ci-
dessus opérée, la plateforme veillera à ces critères d’occupation et de gestion qui comptent pour la
réussite d’un projet de rénovation énergétique globale :
- une majorité de propriétaires occupants plus réceptifs aux bénéfices « confort
d’hiver/confort d’été » et directement concernés par les économies d’énergie visées. Pour
rappel, locataires et propriétaires occupants se partagent l’habitat collectif.
- une majorité de propriétaires non éligibles aux aides de l’Anah.
- présence d’un syndic professionnel. S’il n’est pas l’interlocuteur « déclencheur » il reste
incontournable dans l’écosystème de la copropriété.
- Sans dettes : une rénovation énergétique ambitieuse est inenvisageable dans une
copropriété endettée. Il importe de démarrer avec des copropriétés relativement saines
financièrement, sans arriérés de charges
- Présidents de conseils syndicaux et conseils syndicaux actifs et, dans l’idéal, soutenus par un
groupe de propriétaires « moteurs », susceptibles de relayer l’information auprès des autres
copropriétaires et de faire circuler l’information au sein de la copropriété.
Question de la maîtrise d’ouvrage : Qui contrôle la bonne santé financière des copros ? (absence d’arriérés de charges) ?
Marché cible : logements collectifs sur les communes du littoral, à partir de 50 logements,
1945-1975, étiquette énergétique entre D et G, chauffage collectif et chauffage individuel
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Vesta Conseil&Finance : Dans un premier temps, la plateforme peut récupérer cette informatio
auprès des syndics. Dans un deuxième temps, l’accompagnement par la plateforme du conseil
syndical permettra d’obtenir une connaissance précise de la santé financière de la copropriété.
Le potentiel de copropriétés connu
L’Agence de la performance éner
identifiées dans le cadre des programmes opérationnels
fournis par Citémétrie pour des copropriétés localisées à Nice, Cagnes
La Trinité.
Copropriétés envisageant de réaliser des travaux d’économie d’énergie / prise de contact
: Dans un premier temps, la plateforme peut récupérer cette informatio
auprès des syndics. Dans un deuxième temps, l’accompagnement par la plateforme du conseil
syndical permettra d’obtenir une connaissance précise de la santé financière de la copropriété.
connu
L’Agence de la performance énergétique/EIE/Pris peut tout de suite s’adresser aux copropriétés
programmes opérationnels. Nous donnons ici quelques exemples
s copropriétés localisées à Nice, Cagnes-sur-Mer, Beaulieu
Copropriétés envisageant de réaliser des travaux d’économie d’énergie / prise de contact
: Dans un premier temps, la plateforme peut récupérer cette information
auprès des syndics. Dans un deuxième temps, l’accompagnement par la plateforme du conseil
syndical permettra d’obtenir une connaissance précise de la santé financière de la copropriété.
s’adresser aux copropriétés
. Nous donnons ici quelques exemples
Mer, Beaulieu-sur-Mer et
Copropriétés envisageant de réaliser des travaux d’économie d’énergie / prise de contact PIG
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Vérification et confirmation de la segmentation A partir des constats dressés par Citémétrie
- En rapport avec la segmentation recommandée
• Construction : les copropriétés identifiées se situent dans la tranche 1945
• Copropriétés d’avant 1945 : plus faible potentiel identifié
logements catégorie 20
• Nombre moyen de logements par copropriété : 49
• Catégorie de 20 à 50 logements : 56%
• Catégorie de 50 à 100 logements : 44%
• Situation géographique : littoral (Nice, Cagnes s/ Mer, St Laurent du Var, …) + Moyen
Pays (Carros)
• Occupation présumée : majorité PO
• Présence d’un syndic professionnel : 100%
• Copropriétés organisées avec présence conseil syndical actif
• Absence de difficultés financières constatées pour ces copropriét
de charges…), malgré la présence
- En rapport avec la recommandation du ciblage
• 67% de projets portant uniquement sur une réfection + isolation toiture
de la segmentation et du ciblage recommandéA partir des constats dressés par Citémétrie sur les contacts copropriétés établis
En rapport avec la segmentation recommandée
Construction : les copropriétés identifiées se situent dans la tranche 1945
Copropriétés d’avant 1945 : plus faible potentiel identifié – certainement nombre de
égorie 20 à 50, voire ≤ 20
Nombre moyen de logements par copropriété : 49
Catégorie de 20 à 50 logements : 56%
Catégorie de 50 à 100 logements : 44%
Situation géographique : littoral (Nice, Cagnes s/ Mer, St Laurent du Var, …) + Moyen
Occupation présumée : majorité PO
Présence d’un syndic professionnel : 100%
Copropriétés organisées avec présence conseil syndical actif
Absence de difficultés financières constatées pour ces copropriétés connues (impayées
…), malgré la présence de certains propriétaires occupants modestes
la recommandation du ciblage travaux
67% de projets portant uniquement sur une réfection + isolation toiture
recommandés
Construction : les copropriétés identifiées se situent dans la tranche 1945 – 1975
certainement nombre de
Situation géographique : littoral (Nice, Cagnes s/ Mer, St Laurent du Var, …) + Moyen
és connues (impayées
de certains propriétaires occupants modestes.
67% de projets portant uniquement sur une réfection + isolation toiture
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• Seulement 33% de projets portant sur un bouquet de travaux (toiture + façade / façade
+ chauffage)
• Des projets initiaux de travaux relativement simples : problématiques de trésorerie
/accompagnement minimaliste
• Nécessité d’accompagner la copropriété dans la mise en œuvre d’un projet plus
ambitieux :
• Gain énergétique important réalisable sur le secteur littoral
• Contraintes financières grevant le projet : la mise en œuvre de projets ambitieux reste
sous-tendue à la possibilité d’accompagner financièrement les copropriétaires (les
travaux en parties communes de copropriétés énergivores n’étant plus une priorité du
PIG métropolitain, les copropriétaires ne pourront se reposer pleinement sur ce
dispositif)
• Difficulté à atteindre le niveau BBC (ou équivalent) – autre objectif thermique à viser,
lequel ?
2.5.2. Segmentation et ciblage des entreprises
Segmentation par la localisation
o Entreprises locales
Sous-segmentation par les métiers du bâtiment
o Architectes
o Bureaux d’étude thermiques et fluides
o Entreprises générales filiales ou non de grands groupes
o Entreprises liées à la rénovation énergétique : ravalement, isolation, toiture, chauffage,
aménagement, ventilation
o Entreprises liées à la copropriété : maintenance chauffage ou ascenseurs (sont influentes,
peuvent faire remonter des informations du terrain)
o Organisations professionnelles (FFB et Capeb) pour actions communes
o Les entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables
o Les organismes de formation initiale et continue
o Les plateaux techniques
Sous-segmentation par la labellisation
o RGE pour constituer des partenariats, éco-conditionnalité (rappel du nombre d’entreprises
RGE dans un rayon de 50 kms autour de Nice : 536)
o Les entreprises non RGE : à sensibiliser
Sous-segmentation professionnels de l’immobilier
o Les organisations professionnelles de syndics, gestionnaires et administrateurs de biens
o Les associations spécialisées : ANCC (association nationale de la copropriété et des
copropriétaires)…
o Les syndics
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Sous-segmentation financement
o Les établissements qui proposent des prêts spécifiques aux copropriétés pour la rénovation
énergétique : Crédit foncier : Ecoptz copropriétés ; Domofinance ; Caisse d’épargne : prêt
collectif
o Des banques locales susceptibles de s’intéresser au sujet : cf atelier Banque Populaire Côte
d’Azur.
2.6. Positionnement
Les clés d’un positionnement réussi
Le positionnement correspond à la position qu’occupe le service proposé dans l’esprit des gens. Il
doit donc exprimer les bénéfices les plus pertinents pour la cible retenue et notamment la valeur
d’usage. Ce travail de positionnement n’est pas réservé au secteur marchand et concerne tout à fait
une politique publique qui doit « toucher » et intéresser les usagers, agents et destinataires.
Il doit permettre à la fois de comprendre rapidement ce dont il s’agit (identification) et d’exprimer
aussi rapidement en quoi l’offre est différente des offres concurrentes (différenciation).
Dès lors, un positionnement réussi doit être à la fois attractif, crédible et unique.
Pour être attractif, il ne faut pas se cantonner à des arguments rationnels (techniques, économiques)
mais susciter une émotion, s’adresser aux valeurs, parler vrai.
La figure ci-dessous schématise ces propos :
Figure 5 : Les clés d’un positionnement réussi
Une proposition de positionnement de la plateforme Métropole Nice Côte d’Azur
Il s’agit de s’interroger sur ce qui va faire que les copropriétés et les professionnels s’adressent à la
plateforme ? Notre proposition :
La Métropole Nice Côte d’Azur met en place un nouveau
service public pour aider les copropriétés à réaliser leur
rénovation énergétique globale en entrant dans l’ère de la
basse consommation.
Nous proposons ce positionnement pour identifier et différencier l’offre plateforme des autres offres
publiques et privées. Evidemment, la plateforme n’éconduira pas les copropriétés souhaitant
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engager une rénovation énergétique globale et ne pouvant pas atteindre pour une raison ou une
autre le niveau basse consommation. En revanche, la plateforme se spécialise dans cette exigence,
en en montrant les avantages en termes de gain énergétique. Elle peut devenir le laboratoire de la
Région dans ce domaine.
La plateforme promeut ainsi un « produit » de la meilleure qualité possible (premium) qu’elle rend
accessible à toutes les copropriétés (politique publique).
- Ce positionnement est-il unique ? oui car
• Il n’y a pas d’autre services publics sur cette question en Région Paca ;
• Il n’y a pas d’autres propositions sur la globalité « basse consommation » parmi les
offres existantes ;
- Ce positionnement est-il attractif ? oui car
• Certaines copropriétés sont dans cette démarche (viser le niveau basse
consommation) et ont besoin de services, d’aide, d’accompagnement, de conseil
pour y arriver. Elles représentent peut-être 1% des copropriétés : c’est avec celles-ci
que la plateforme va construire son offre.
- Ce positionnement est-il crédible ? oui car
• La Métropole a un savoir faire en matière d’habitat et de logement, elle est en
capacité de réunir des acteurs professionnels fiables pour un nouveau service public.
Ce positionnement concerne aussi bien les ménages que les professionnels.
Les bénéfices pour les usagers
Les copropriétés :
- Disposer d’un accompagnement pour profiter des aides financières qui ne vont pas durer
éternellement
- Disposer d’un accompagnement pour le montage des dossiers administratifs et financiers
(prêts)
- Anticiper la réglementation
- Bonne gestion patrimoniale, maintenir la valeur de son patrimoine, remettre en forme son
immeuble, lui donner une 2e vie, ne pas attendre le dernier moment pour engager des
travaux
- Confort qualité de vie hiver/été
- Réduction des factures d’énergie
- Une démarche de qualité, l’assurance que les travaux seront bien faits, au bon prix et avec
de bons matériaux
- La fiabilité de l’accompagnement d’un acteur public qui n’est pas intéressé
commercialement (rôle didactique) et qui privilégie l’intérêt général au profit
- Une démarche qui donne des avantages personnels tout en s’inscrivant
o dans un acte plus général de souci de l’environnement (on l’a vu, si l’écologie n’est
pas une raison suffisante pour engager des travaux, elle reste une valeur
importante, cf. tendances « conso »)
o en favorisant l’économie locale (là-aussi, ce n’est pas un argument « déclencheur »
mais il importe aussi dans les décisions)
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Les professionnels :
- Un partenaire public avec qui ouvrir et développer un nouveau marché.
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3. Le plan d’action pour produire et lancer un nouveau service
On prend en compte ici un fait avéré sur le terrain : les usagers qui arrivent par le numéro unique et
le Point rénovation info service, les opérateurs de l’habitat ou les entreprises n’envisagent pas dans
leur très grande majorité de rénovation énergétique globale.
Le premier travail de la plateforme, on en a mesuré l’attente dans les ateliers, est de mettre la
rénovation énergétique globale à l’agenda des copropriétés, d’en faire une question débattue par
l’écosystème de la copropriété et des professionnels concernés.
Ce plan d’action se concentre sur la phase de production et de lancement du service , l’organisation
du service sera traité en phase 3. Le plan tient compte de la demande de la maîtrise d’ouvrage de ne
pas prévoir d’investissement comme des campagnes de publicité ou de relations presse.
Principales recommandations
Un accompagnement proposé à titre onéreux
Un positionnement « basse consommation » et le laboratoire « copro basse
consommation » de la Région Paca
Réunir un noyau dur de précurseurs, usagers et professionnels
Allier outils digitaux – Coach Copro – et qualité humaine du conseil
Communication permanente pour une demande suffisante et une notoriété grandissante
de la rénovation énergétique globale
Les atouts de la plateforme
Un nouveau service public
Une action sur l’activité économique locale
La capacité de l’Agence énergétique locale à créer une médiation entre les usagers et les
professionnels / Avec l’EIE/Pris déjà intégré / De bonnes relations avec les opérateurs de
l’habitat
Des bénéfices pour les usagers / confiance dans le conseil (non intéressé
commercialement) / conseiller mis à la disposition de la copropriété (« quelqu’un à qui
parler ») / information sur les aides financières
Dynamique régionale / des outils mutualisés / un partage d’expérience et de bonnes
pratiques
Objectifs principaux
Assurer le lancement du nouveau service public
Fédérer un réseau de professionnels de l’immobilier et du bâtiment (animation de la
communauté)
Boucler l’outillage de la phase conseil et études
Argumentaire par la preuve à partir de cas concrets
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Fiche action n° 1 : Le choix d’un objectif de rénovation compatible basse consommation
L’objectif est de se donner les moyens de viser l’objectif le plus ambitieux possible en prenant
l’hypothèse qu’à termes ces critères « basse consommation » seront généralisés. L’objectif est
également de devenir le laboratoire de la Région. La plateforme NCA expérimente la promotion de
la rénovation énergétique globale compatible basse consommation des copropriétés, en une fois
ou en plusieurs étapes ; le modèle sera diffusé auprès de toutes les plateformes de la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Description de l’action/modalités
Maîtrise du sujet par l’organisation porteuse de la plateforme
o documentation
o conseils sur le plan technique
o organisation de débats-rencontres au niveau du territoire et des acteurs/décideurs
du « premier cercle »
o formation de l’équipe plateforme
o intégration dans le « réseau » ; rencontre avec les autres dispositifs
Faire de la plateforme NCA l’expérimentation basse consommation en PACA
o Chercher l’appui des élus
o Obtenir le soutien de la Région et de l’Ademe
o Décider si une phase expérimentale publique est mise en place dans l’esprit par
exemple de la démarche Semaeb (cf p. ) qui prend à sa charge les premières études
complètes conduites pour un nombre x de copropriétés
Moyens internes : l’Agence de performance énergétique avec l’EIE/PRIS
Planning : dès que possible
Résultats attendus :
- la validation de l’hypothèse basse consommation en fonction des caractéristiques du bâti
- une visibilité des moyens à réunir pour la mettre en place
Question de la maîtrise d’ouvrage : « Le choix de la basse consommation » : quid de la rentabilité sur investissement pour les copropriétaires ?
Vesta Conseil&Finance : Il est difficile de répondre à cette question tant les situations diffèrent
d’un immeuble à l’autre. De plus, nous conseillons de préférer à la notion de « rentabilité sur
FICHE
ACTION
n° 1
Etudier le choix de la basse
consommation
- le renseigner
- le débattre en interne
- le valider
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investissement » (ce n’est pas le calcul fait lorsqu’on achète une cuisine par exemple) le calcul
de l’€/mois.
Ainsi, les études conduites par Pouget Consultants montrent que, selon les hypothèses (types de
travaux et montants des aides mobilisées), le coût pour les copropriétaires varie de 0 à 100 € par
mois sur 15 ans.
Le document en pièce jointe « Exigences thermiques – Rénovation privée, p4. Stratégie
énergétique) montre que le « basse consommation en rénovation » est proche de l’optimum en
termes de bilan économique.
Les rénovations basse consommation de copropriétés déjà réalisées ou, votées et en cours de
réalisation, ont des plans de financement très variables, nous donnons ici 4 exemples :
- - le coût zéro : c’est le projet de Architecture Pellegrin (lauréat Puca) pour une copropriété
parisienne avec la construction adaptée de « maisons sur le toit » finançant les travaux ;
- - la résidence Le Coudray Montceaux (citée en page 13) : financement par les aides
mobilisées et le prêt ;
- - la copropriété rue de Boussaingault à Paris (dans le cadre de l’OPATB 13e ) : l’Agence
parisienne du climat signale que le projet a été accepté par la quasi-totalité des 53
copropriétaires même si une partie importante du financement reste à leur charge, soit 248
€ HT/m2
- - la résidence Auguste Lançon avec le groupement de maîtrise d’œuvre suivant : Energies
Positif (mandataire, ingéniérie financière), Equateur (architecte) et Pouget Consultants
(bureau d’études thermiques et fluides) : avec la mobilisation des aides collectives (47% du
montant des travaux) et un prêt bonifié sur 15 ans, le coût par mois, déduction faite des
économies d’énergie est de 25 € pour les ménages non éligibles aux aides de l’Anah. Les
travaux ont démarré en mars 2016.
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Fiche action n° 2 : Les forces de la plateforme
L’objectif est de rassembler tous le moyens humains et logistiques qui vont permettre de défendre et
de porter le projet.
Description de l’action/modalités
Une équipe outillée
o Définir la composition de l’équipe
o Formation : points sur les compétences spécifiques à acquérir
o Outiller : un argumentaire ; des supports de présentation ; une base de données de
contacts (utile pour l’envoi d’une lettre d’information, d’invitations)
o L’adhésion à Coach Copro (que nous recommandons)
o Des actions pour convaincre d’abord en interne : argumentaire basse
consommation, débat en interne et niveau 1er cercle
o Une bonne présentation du projet, à soigner sur le plan design, elle sera utilisée à de
très nombreuses reprises, c’est la carte d’identité et le « CV » du projet. Attention
aux arguments techniques ou description de process, mettre en avant les « valeurs »
du projet côté usages-usagers.
Le back office
o Organisation du dialogue avec les parties prenantes : utilisation d’une cartographie
pour définir avec qui la plateforme va entrer en dialogue pour produire le service et
pour le diffuser ; qui informer et auprès de qui prendre des informations
o Se rapprocher de la plateforme Alec Marseille
Une démarche « Lab »
o Elaborer et définir des parcours d’utilisateurs selon les différents cas dans lesquels
se trouvent les copropriétés
o Les prototyper et les tester : visites in situ, présences sur le terrain, ateliers de
création avec des usagers et des agents
Moyens internes : l’Agence de performance énergétique, l’EIE/PRIS, la Métropole Nice Côte d’Azur,
la Région/l’Ademe PACA
Planning : dès que possible
Résultats attendus : Former l’équipe et obtenir l’adhésion des partenaires institutionnels en les
engageant dans une démarche expérimentale et créative (« Lab »).
FICHE
ACTION
n° 2
Les forces de la plateforme
- Une équipe outillée
- Le back office
- Une démarche « Lab »
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Fiche action n° 3 : L’identification et la prospection des copropriétés
L’objectif est de faire connaître le nouveau service public à tout l’écosystème sachant que les entrées
sont multiples pour qu’une copropriété s’adresse à la plateforme.
L’entrée d’une copropriété dans la démarche « rénovation énergétique globale » peut se faire par
plusieurs portes et pour différentes raisons : sont considérés ici les acteurs plutôt « clients » (les
conseils syndicaux, les leaders énergétiques, les groupes de copropriétaires intéressés par la
rénovation énergétique globale, les syndics, les organisations professionnelles de l’immobilier).
Description de l’action/modalités
de l’info
o informer les professionnels de l’immobilier et faire diffuser auprès de leurs réseaux
des contenus co-construits : exemple : une brochure « La rénovation énergétique
globale des copropriétés » sur les sites internet de la Fnaïm ou d’Unis
o informer et donner des contenus diffusables aux communes du littoral
o site internet, supports de communication (identité visuelle…) conçus au niveau de la
Région ; diffusion sur le site de la Métropole ; campagne « Allo Mairies »
o une présentation soignée (design) de la plateforme (cf. fiche 2)
du contact
o un lieu d’accueil (front office) : couleurs, aménagement, visuels, horaires
d’ouverture
o des permanences « invitées » : dans les communes du littoral, dans des lieux en
contact avec des copropriétés et/ou des professionnels concernés
o des permanences itinérantes ; stand facile à démonter et à transporter, signalétique
« user friendly »» (proposition Edf boutique centre ville Nice par exemple)
o des participations – stands, conférences – à des journées professionnelles : exemple
l’Université de la copropriété de l’Unis
o des animations : installation du stand lors d’événements publics ; interventions
thématiques
o présence dans les salons (copropriété, rénovation, maison, environnement)
• participation au Salon de la Copropriété de Nice (automne 2016) sur le stand
de la Métropole NCA ; à étudier : une conférence avec la Fnaïm ou l’Unis, une
animation en direction des conseils syndicaux
o des visites de sites exemplaires, des balades thermographiques, des ateliers pour
embarquer le « noyau dur » : conseils syndicaux, agents plateformes, ingénieurs
bureaux d’étude, architectes…
FICHE
ACTION
n° 3
L’identification et la
prospection des
copropriétés
- de l’info
- du contact
- des preuves
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o organiser des rencontres informelles avec des membres des copropriétés (établir
une communication « permanente », ne pas comptes sur les assemblées générales
pour passer de l’information)
o animation de la communauté
des preuves
o collecte de cas « exemplaires » de rénovations énergétiques terminés
o montrer que pour une somme modique (autour de 25 € par mois par exemple), des
copropriétaires peuvent bénéficier des avantages d’un immeuble basse
consommation. (C’est possible, certes dans des cas précis. Si vous voulez les connaître, demander un rendez-vous à un conseiller copro de la plateforme de rénovation énergétique globale Nice Côte d’Azur).
o collecte de témoignages, de récits des différents intervenants : président ou
membre de conseil syndical, syndic, architecte, bureau d’étude thermique…
o illustrations par des visuels clairs et convaincants (design)
o réalisations ou sélection de vidéos, fiches techniques, cartographie...
o exemplarité de la Métropole dans les locaux : une action « halte à la surchauffe »
comme une bonne occasion de lancer le sujet auprès de l’ensemble des agents dont
certains vivent certainement dans des copropriétés
Moyens internes : l’Agence de la performance énergétique avec l’EIE/PRIS puis la plateforme
Planning : dès que possible
Résultats attendus: S’assurer que tous les relais d’informations et les prescripteurs auprès des
copropriétés et en contact avec « l’assemblée souveraine » des copropriétaires ont connaissance de
la plateforme.
Question de la maîtrise d’ouvrage : participation au Salon de la copropriété : la DHDU se pose la question de la pertinence de la participation à ce salon… (payant), face au salon de l’immobilier qui offre peut-être plus de visibilité pour le grand public (et est gratuit). Les retours de la participation au salon de la copropriété sont semble-t-ils assez faibles pour la DHDU. Un stand EIE ADEME est-il prévu ?
Vesta Conseil&Finance : Il est évident que la participation au salon de l’immobilier offre une bonne
opportunité à la plateforme pour aller à la rencontre de son public (les copropriétaires, les
copropriétés). Néanmoins, l’engagement d’une copropriété dans des travaux de rénovation
énergétique globale implique de travailler avec des acteurs professionnels ou organisés comme les
organisations professionnelles de l’immobilier, les syndics, les présidents et membres de conseils
syndicaux, les entreprises et professionnels du bâtiment qui sont à priori présents sur le salon de la
copropriété. Un partenariat avec la Fnaim et/ou l’Unis pourrait être négocié par la future plateforme
avec la tenue par exemple d’une conférence ou d’un atelier dédié à la rénovation énergétique
globale (visant la basse consommation) qui est un sujet en soi.
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Fiche action n° 4 : La structuration de l’offre
L’objectif est de conduire sur le territoire un ensemble de relations avec les professionnels du
bâtiment en complément des actions mutualisées que la région et l’Ademe prévoient d’engager pour
l’ensemble des plateformes.
La structuration de l’offre comprend aussi les professionnels de l’immobilier et du financement.
Description de l’action / modalités :
Repérage
o Des entreprises générales (filiales ou indépendantes de grands groupes), entreprises
spécialisées (ravalement, isolation, toiture, aménagement, chauffage, menuiseries
extérieures…) concernées par le niveau basse consommation et la rénovation
énergétique globale ;
o Information création plateforme à faire circuler auprès des architectes via l’Ordre
des architectes (PACA) et le CAUE 06 Conseil d'Architecture d'Urbanisme ;
o Des bureaux d’études thermiques et fluides intervenant sur le territoire ;
o D’entreprises spécialisées comme celles des ascenseurs ou de la maintenance du
chauffage pouvant avoir une influence importante sur le syndic et le conseil syndical
et/ou pouvant remonter à la plateforme des informations ;
o Des entreprises fournissant des services Energies renouvelables ;
o Des interlocuteurs locaux des établissements bancaires retenus dans la
segmentation ;
o Information création plateforme à faire circuler auprès des chambres consulaires.
Echanges
o S’assurer d’être bien « distribué » par les professionnels opérateurs habitat (pour
rappel, il est prévu que les opérateurs intègrent la plateforme) et par les organismes
publics logement (CAUE, Adil…) ; leur fournir du matériel d’information
o Proposer aux différents professionnels de se rencontrer
o Proposer aux différents professionnels d’intégrer le « Lab » basse consommation
o Animation de la communauté.
Collaboration
o la plateforme relaie les offres des professionnels auprès des publics
FICHE
ACTION
n° 4
La structuration de l’offre
- repérage
- échanges
- collaboration
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o La plateforme négocie avec les bureaux d’étude, les architectes et les artisans pour
les « fonctions » audit énergétique, conseil, travaux et suivi des travaux ;
o La plateforme co-organise des formations (avec les organisations professionnelles du
bâtiment, avec les organisations professionnelles de l’immobilier)
Moyens internes : la plateforme
Planning : à la création de la plateforme
Résultats attendus : La plateforme anime une communauté de professionnels qui fluidifie le
parcours rénovation énergétique globale des copropriétés et propose des services qualifiés dans les
meilleurs conditions financières possibles (coût des travaux, conditions des prêts)
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4. Prochaines étapes
Ce présent rapport constitue la synthèse de fin de phase 2. Les prochaines phases de l’étude sont les
suivantes :
o Phase 3 : Modèle économique de la plateforme : sur la base de l’état des lieux, de la
segmentation, du ciblage proposé et du retour d’expérience des autres projets de
plateforme, nous proposerons un modèle économique adapté pour la plateforme :
prestations de services et plan d'affaires de la plateforme. Un premier échange est prévu à
cet effet le 30 mars ;
o Phase 4 : Montage juridique et gouvernance : A partir des éléments déterminés pour le
modèle économique de la plateforme en phase 3, nous proposerons une structuration
juridique et une gouvernance adaptées. L’ensemble des aspects juridiques sera traité lors de
cette phase.