evaluation des masters de l'université de franche-comté
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Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters de l’Université de Franche-Comté
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters de l'Université de Franche-Comté
2011
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000432
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Information et communication
Présentation de la mention
Ce master propose une formation à la conception multimédia, croisant le domaine de la communication et de l’informatique. Il donne aux étudiants des savoir-faire techniques pertinents tout en gardant une approche réflexive et critique nécessaire à la conception et à la réalisation de projets multimédia. C’est un point fort. Les métiers proposés sont intéressants, avec une bonne dimension pratique. L’organisation est bonne, avec une sensibilisation aux métiers en fin de S1 pour une spécialisation en S2. Les partenariats sont nombreux et devraient offrir des coopérations et stages variés. La mention comporte une seule spécialité.
Les diplômés peuvent prétendre aux emplois suivants : Chef de projet multimédia ; Chef de projet Web ; Expert en technologie Internet et multimédia ; Gestionnaire site e-business ; Webmaster Intranet ; Développeur site e-business.
Ces métiers exigent un fort savoir technique, associant aussi bien savoir intellectuel et capacité d’analyse que connaissances pratiques.
Indicateurs
Effectifs constatés 35 M1 40 M2
Effectifs attendus 35 à 40
Taux de réussite 97,5 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 8 (2006 07)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 8
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La formation est bonne et bien articulée. Elle conduit à des compétences à la fois critiques et professionnellles, le tout sur un « mode projet », dominant dans ce secteur. Adossée à deux laboratoires, la formation permet aux enseignants-chercheurs de diffuser leurs recherches face aux étudiants. De plus, les cours par des professionnels ouvrent sur le monde de l’entreprise, très changeant dans le multimédia.
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La recherche repose sur deux laboratoires : le LASELDI (Laboratoire de sémio-linguistique, didactique et informatique), EA 2281, et le LIFC (Laboratoire d’informatique de Franche-Comté), EA 4157, permettant ainsi un travail pluridisciplinaire sur le thème du multimédia.
Points forts : La bonne organisation pédagogique. La cohérence des objectifs scientifiques et professionnels. La finesse des contenus pour aboutir à des métiers précis. Le croisement entre communication et informatique. L’offre bien positionnée recevant l’appui des acteurs du Nord et de la Franche comté. Un master singulier et sans équivalent dans le Grand Est.
Point faible : L’absence de politique de formation continue.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il aurait été intéressant de mieux préciser les coopérations. De même si l’ouverture internationale est mentionnée, son contenu reste à préciser et à développer.
Pour plus de finesse, il conviendrait d’assurer à l’échelle de la mention, le suivi des étudiants et pas seulement déléguer cette tache au service spécialisé de l’université.
La mention gagnerait à prévoir la mise en place de l’alternance et de la formation continue.
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Appréciation par spécialité
Produits et services multimédia
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Produits et services multimédia », voir l’appréciation de la mention.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000434
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Lettres, arts, humanités, théâtres du monde (LAHTHEM)
Présentation de la mention
Ce master mention « Lettres, arts, humanités, théâtres du monde » associe lettres classiques, lettres modernes et arts du spectacle. Il propose en même temps une formation soutenue à l’édition de texte, aux technologies de la numérisation et de la conservation du patrimoine.
Il permet ainsi l’inscription en doctorat ou bien une entrée plus immédiate dans le monde du travail. Ses débouchés professionnels sont les métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche, les métiers de l’enseignement secondaire, les métiers de l’édition et du livre, de la conservation du patrimoine, de la documentation, et les métiers de la culture, des arts et de la gestion du spectacle.
Le master se décline en quatre spécialités : -« Sciences de l’Antiquité : critique des textes et représentations du monde » ; -« Savoirs littéraires et sciences des textes » ; -« Théâtres et cultures du monde » ; -« Métiers de l’enseignement du second degré, lettres ».
Des passerelles existent entre les spécialités, puisqu’à chaque semestre trois UE sur cinq sont mutualisées.
Chaque spécialité ouvre en outre des possibilités de parcours spécifiques, avec d’autres masters de l’établissement :
-Parcours « Archives, corpus » (à partir de la spécialité « Sciences des textes ») vers le master « Discours, textes, communication, documentation ».
-Parcours « Regards croisés sur le monde antique » (ou « Humanités »), à partir de la spécialité « Sciences de l’Antiquité », vers les masters « Histoire, histoire de l’art et philosophie ».
-Parcours « Arts et musicologie », à partir de toutes les spécialités.
Indicateurs
Effectifs constatés 64
Effectifs attendus 125
Taux de réussite 70 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
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Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Ce master a l’originalité d’associer lettres classiques, lettres modernes, arts du spectacle et formation aux techniques de l’édition, de la création de bases de données, de la numérisation et de la conservation du patrimoine. Son architecture est bien construite, avec une mutualisation d’UE qui permet l’établissement de liens entre les spécialités, la réorientation éventuelle des étudiants, ainsi que la création de parcours spécifiques en liaison avec d’autres masters de l’Université de Franche-Comté.
La formation, assurée par une équipe nombreuse et compétente d’enseignants-chercheurs de l’Université de Franche-Comté, est diversifiée et riche. Elle propose des spécialités innovantes. Elle est en outre bien adossée à quatre laboratoires de recherche : EA 3187 (Archives, textes et sciences des textes [ASTS]), EA4011 (Institut des sciences et techniques de l’antiquité [ISTA]), EA 3224 (Laboratoire littérature et histoire des pays de langues européennes), EA 02281 (LASELDI), ainsi qu’à l’ED 38 (Langages, espaces, temps, sociétés) et à la MSHE de l’UFC (USR 3124). Les deux laboratoires ASTS et ISTA sont spécialisés en archives, numérisation, corpus de textes et édition de textes, et permettent l’organisation de stages indispensables à l’acquisition de ces compétences.
Le semestre 4 est consacré au stage en laboratoire ou au stage professionnel, ainsi qu’à la rédaction du mémoire de recherche ou du rapport de stage. La présentation des stages – durée, contenu, exigences - manque néanmoins de précision et même de clarté. Si les stages dans les laboratoires sont importants pour compléter la formation en techniques de la création de bases de données, de l’édition, de la numérisation, les liens établis avec les acteurs professionnels extérieurs à l’université ne sont pas suffisants pour assurer tous les autres débouchés souhaités. Le suivi professionnel des étudiants est à améliorer. Enfin, une augmentation importante des effectifs – presque leur doublement - est prévue, sans explication dans la présentation générale de la mention, et les résultats relatifs au devenir des étudiants ne sont pas transmis.
Points forts : Bonne architecture de la mention, qui propose des formations innovantes et établit des passerelles avec
d’autres masters de l’université. Bon adossement à la recherche et notamment à des laboratoires spécialisés en archives, numérisation,
corpus de textes et édition de textes. L’orientation patrimoniale bénéficie fortement de la compétence de ces laboratoires reconnus.
Articulation intéressante entre recherche fondamentale et savoirs spécialisés, et l’élargissement du domaine scientifique par rapport aux études littéraires « traditionnelles ».
Point faible : La politique des stages : manque de précision dans la présentation, stage insuffisant pour la voie
professionnalisante, déséquilibre entre mémoire de recherche et rapport de stage.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Il faudrait développer les liens avec les acteurs professionnels extérieurs à l’université et renforcer les stages pour la voie professionnalisante. Le rapport de stage pourrait être remplacé par un mémoire professionnel pour une meilleure formation des étudiants engagés dans la voie professionnalisante. L’adossement, à ce jour, trop limité aux milieux professionnels extérieurs à l’université (entreprises d’édition, de gestion du spectacle, professionnels du théâtre) gagnerait à s’étoffer.
Il faudrait améliorer la visibilité sur les effectifs attendus à partir de 2012. Une formation continue pourrait être mise en place, en même temps qu’une formation en alternance.
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Appréciation par spécialité
Sciences de l’Antiquité : critiques des textes et représentations du monde
Présentation de la spécialité :
La spécialité est une filière de recherche en lettres classiques, sous la forme traditionnelle de l’analyse des textes et des contextes, mais aussi sous la forme plus « technique » de l’édition de textes anciens, de la constitution de bases de données et de leur utilisation pour la recherche. Elle s’appuie alors sur les spécificités de l’ISTA (EA 4011). Les débouchés sont forcément peu nombreux et relèvent des métiers de l’enseignement et de la recherche avant tout.
Indicateurs :
Effectifs constatés 9
Effectifs attendus 10
Taux de réussite 75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Comme dans toute la mention, chaque semestre se compose de cinq UE, trois mutualisées et deux de spécialité : langue, littérature et civilisation antiques, éditions de textes et sciences humaines. Des parcours individualisés sont envisageables, en raison de la mutualisation possible avec d’autres masters Sciences humaines et sociales (SHS) : les étudiants peuvent, au sein d’un parcours « Humanités » communs à quatre disciplines complémentaires pour l’étude de l’Antiquité (lettres classiques, histoire ancienne, philosophie, histoire de l’art et archéologie), s’inscrire, à chacun des trois premiers semestres du master, soit à une UE de la mention LAHTHEM soit à, une UE dispensée dans le cadre des trois autres masters Sciences humaines et sociales (SHS). Cet effort de pluridisciplinarité sur les études anciennes enrichit considérablement la formation.
Même si la pluridisciplinarité est à encourager, la spécialité mérite d’être maintenue en tant que telle, malgré les effectifs réduits (ce qui est fréquent en lettres classiques), pour qu’elle garde sa spécificité linguistique et littéraire, ainsi que son adossement à un laboratoire spécialisé dans la constitution de bases de données, la production de données informatisées pour l’étude des textes, et l’utilisation des techniques informatiques pour l’édition.
Points forts : Formation spécifique de recherche en lettres classiques, indispensable dans une université et son
domaine « Arts, lettres, langues ». Formation disciplinaire plus ouverte que traditionnellement pour les lettres classiques, notamment avec
le parcours « Humanités » et l’utilisation des technologies modernes. Bon adossement à la recherche, les liens étroits avec le laboratoire ISTA. Une formation spécifique aux textes anciens pour les techniques de l’édition de texte, de la création de
bases de données, et de la conservation du patrimoine.
Points faibles : Des effectifs étudiants faibles, comme souvent en lettres classiques. Des difficultés à trouver des stages à l’extérieur du laboratoire.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait clarifier la présentation des stages (durée et contenu ; double possibilité d’un stage dans le laboratoire à orientation de recherche et d’un stage hors de l’EA à orientation plus professionnelle).
Savoirs littéraires et sciences des textes
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de lettres modernes est orientée vers les techniques de la conservation du patrimoine, de l’archivage des documents et de l’édition. Elle exige une culture générale vaste, ainsi que la maîtrise très sûre d’au moins une langue étrangère. La formation, qui présente un éventail complet (outils, savoirs théoriques et spécialisés) est assurée par une équipe resserrée de quatre membres. Elle prépare au doctorat, notamment pour l’édition de texte et la critique génétique, mais aussi, pour la voie professionnalisante, aux métiers du livre, du patrimoine et de la culture.
Indicateurs :
Effectifs constatés 32
Effectifs attendus 40
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’orientation de la spécialité vers les métiers du patrimoine ainsi que vers les métiers de l’édition est d’autant plus justifiée et intéressante que la formation est adossée à un laboratoire de recherche performant dans les techniques de numérisation et d’indexation d’archives et doté d’un matériel de pointe, le laboratoire ATST, ainsi qu’à un pôle de recherche de la MSHE « Archives, bases, et corpus ».
Quant au stage proposé pour la voie professionnalisante, sa durée n’est pas significative, ce qui affaiblit les possibilités d’insertion professionnelle des étudiants dans le monde des entreprises et les collectivités locales. Les intervenants extérieurs sont aussi peu nombreux.
Points forts : Un bon adossement à la recherche et à un laboratoire spécialisé. Une formation à la numérisation spécifique, ainsi qu’aux technologies modernes informatiques de
l’édition de texte. Un nombre important d’étudiants.
Points faibles : Des stages trop courts. Des intervenants extérieurs trop peu nombreux.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La politique des stages serait à améliorer, pour allonger leur durée et renforcer la pertinence de leur contenu. Un vrai mémoire professionnel devrait être exigé des étudiants qui font leur stage en dehors de l’EA.
Des liens plus nombreux, notamment en dehors de la région, devraient être noués avec des partenaires professionnels pour faire connaître la spécialité et augmenter les débouchés professionnels des étudiants.
Théâtres et cultures du monde.
Présentation de la spécialité :
La spécialité propose une formation spécifique dans le domaine des arts du spectacle extra-européens, en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Elle suppose l’apprentissage de langues étrangères et souvent de langues de l’Extrême-Orient, étant donné l’importance des liens établis avec l’Asie. La formation est assurée par des littéraires, des linguistes, des sociologues et des professionnels du spectacle. Les débouchés professionnels sont les métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur, les métiers de la conservation du patrimoine et les métiers de la culture et du spectacle.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 25
Taux de réussite 50 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Les objectifs scientifiques et professionnels de cette spécialité présentent un grand intérêt. Les programmes, assurés par une équipe compétente, sont divers et riches. Grâce à une ouverture internationale importante, la politique des stages est excellente, avec notamment des contacts nombreux avec des universités asiatiques. La spécialité prépare à la recherche « traditionnelle » (analyses des textes dramatiques et de leur contexte, ou des pratiques scéniques), mais aussi, grâce à son adossement au laboratoire ATST, à la numérisation et à l’archivage des documents, et donc aux métiers de la conservation du patrimoine spécifiquement liés au théâtre. Ces débouchés (recherche et patrimoine) semblent plus importants que ceux des métiers de la culture et du théâtre. Les liens apparaissent aussi peu nombreux avec des professionnels du théâtre en Asie, Afrique ou Amérique latine.
Points forts : L’originalité et la richesse de la formation. La très bonne ouverture internationale, les nombreuses possibilités d’échanges avec les universités
étrangères et de stages à l’étranger. Le bon adossement à un laboratoire de recherche.
Point faible : La faiblesse des liens avec les professionnels des arts du spectacle extra-européens.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Pour renforcer la voie professionnalisante en direction des milieux du théâtre (et pas seulement du patrimoine ou de la recherche), des liens plus nombreux devraient être noués avec les professionnels des arts du spectacle extra-européens.
Métiers de l’enseignement du second degré, lettres
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000435
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères
Présentation de la mention
La mention « Langues et cultures étrangères » est une offre de formation orientée vers les métiers de l’enseignement des langues, de la recherche et de la culture. Elle propose, autour d’une thématique interculturelle et pluridisciplinaire, trois spécialités, « Langues et études culturelles » (destinée pour l’essentiel à former des futurs chercheurs par une poursuite d’études dans le cadre d’un doctorat), « Métiers de l’enseignement et de la formation » (préparation au concours de recrutement de l’enseignement secondaire CAPES, avec passerelle possible vers la recherche) et « Traduction et interprétation pour les relations euro-méditerranéennes » (nouvelle spécialité exclusivement professionnelle, destinée à former des traducteurs de haut niveau). La mention s’appuie sur trois centres de recherche locaux (spécialités représentées : littérature, civilisation, linguistique, didactique, informatique), des intervenants professionnels extérieurs et une politique de stages professionnalisants pour toutes les disciplines.
Indicateurs
Formation créée récemment. Peu de données disponibles.
Effectifs constatés
2008-09 M1 54 / M2 21 2009-10 M1 48 / M2 33
Effectifs attendus 2012-13 M1+M2 103
Taux de réussite 2008-09 M1 14 défaillants M2 10 défaillants
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Les objectifs sont variés, tant sur le plan scientifique que professionnel. L’interdisciplinarité et l’interculturalité sont au cœur des préoccupations et supposent un approfondissement des connaissances, à la fois dans les domaines classiques des études littéraires (littérature, civilisation, culture, linguistique) et dans les autres champs disciplinaires des sciences humaines, notamment en sociologie, mais aussi un affinement de l’esprit critique
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et une réelle aptitude méthodologique. Il s’agit, selon les spécialités proposées, de former essentiellement des enseignants de collège et de lycée, des enseignants-chercheurs et des traducteurs. L’ouverture interculturelle offre également la possibilité des métiers de la médiation culturelle, même si cet aspect n’est pas vraiment développé dans le dossier.
Replacée dans son contexte, cette formation dispose régionalement d’une originalité limitée à l’interculturel (point peu développé du dossier par comparaison à la recherche) et à la traduction. De même, l’adossement professionnel est inégal : évident pour l’enseignement (partenariat avec l’Institut universitaire de formation des maîtres), il est moins pertinent pour la recherche, la traduction et l’interculturel, en raison, notamment, d’une politique de stages assez floue et de débouchés professionnels insuffisamment pris en considération. Des partenariats internationaux allant au-delà de la seule possibilité pour les étudiants d’étudier un an à l’étranger (notamment dans le cadre du programme Erasmus) sont à l’état de projet et demanderaient à être clarifiés et développés. Enfin, la formation en continue ou en alternance n’est véritablement prise en compte que pour la spécialité « Traduction et interprétation pour les relations euro-méditerannéennes ».
L’organisation de la mention fait apparaître une structure très largement héritée du traditionnel master enseignement et recherche, à la fois pour ce qui concerne l’offre disciplinaire, assez figée, notamment en première année de master, et l’équipe pédagogique, dominée par les enseignants d’études anglaises. Par contraste, la politique des stages manque de clarté à l’échelle de la mention (stage obligatoire ou simplement recommandé, possibilité de l’effectuer en interne au détriment d’une ouverture internationale pour l’étudiant et l’université) et le pilotage de la formation n’est lui-même pas stabilisé : les procédures d’évaluation sont rapidement mentionnées sans que soit véritablement abordée la question de son utilisation.
Il n’y a pas de bilan de fonctionnement disponible en raison du caractère récent de la création de la formation (en 2008). La difficulté vient de ce que les chiffres présentés varient d’une source à l’autre, ce qui limite la possibilité d’une évaluation. Il apparaît que le recrutement est très local, en contradiction partielle avec la volonté d’ouverture affichée, même s’il convient de prendre en compte le caractère récent de la formation. Les prévisions de croissance sont optimistes au regard de l’attractivité inégale de la formation proposée.
L’autoévaluation a été réalisée uniquement en interne, sans regard extérieur et sans indication du protocole suivi, en dehors de la mention d’un questionnaire envoyé en début d’année aux étudiants, qui ne constitue pas précisément une autoévaluation. Les réserves évoquées par les étudiants n’ont été qu’en partie prises en compte. L’insuffisance de la spécialisation des enseignements est ainsi laissée de côté.
Points forts : L’adossement à plusieurs équipes de recherche constitue un atout scientifique et pédagogique majeur,
notamment pour les spécialités destinées à former des enseignants et des chercheurs. La professionnalisation est clairement construite pour ces deux mêmes spécialités. La mise en œuvre de
la formation continue constitue un atout. L’ouverture interculturelle est bienvenue, de même que les efforts d’individualisation du suivi des
étudiants.
Points faibles : La politique des stages souffre de manière générale d’un réel manque de clarté, qui nuit à la
professionnalisation de la formation. La professionnalisation dans les secteurs autres que la recherche et l’enseignement, c’est-à-dire
l’interculturel et la traduction (spécialités qui fondent la spécificité de la mention), est insuffisamment prise en considération.
L’ouverture internationale est limitée en dépit de la présentation qui en est faite. Le faible nombre d’étudiants extérieurs et l’absence (temporaire ?) d’échanges véritables entre collègues et institutions est problématique pour une formation en master tournée vers l’interculturalité.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Le dossier présenté gagnerait tout d’abord à montrer clairement l’articulation entre les trois spécialités que comporte le parcours, la spécialité « Traduction et interprétation pour les relations euro-méditerannéennes » n’étant pas intégrée dans la présentation générale.
Dans la perspective d’une professionnalisation réelle et non subie, il apparaît souhaitable de se doter d’une politique de stages claire (stage obligatoire à l’extérieur de l’université, à l’étranger, avec un suivi rigoureux), ainsi que d’une intégration manifeste des professionnels dans une formation qui pour le moment est essentiellement disciplinaire et centrée sur la recherche, ce qui ne correspond pas à toutes les spécialités représentées.
Au regard de l’accent mis sur l’interculturalité, une ouverture internationale solide (partenariats développés, présence de collègues étrangers notamment) serait de nature à favoriser la mobilité étudiante et la diffusion des idées et des pratiques et à limiter l’ampleur du seul recrutement local.
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Appréciation par spécialité
Langues et études culturelles
Présentation de la spécialité :
La spécialité vise à former des enseignants-chercheurs, des animateurs dans le domaine de l’interculturel, voire des traducteurs sur la base de connaissances disciplinaires, théoriques et méthodologiques. Il s’agit d’une spécialité essentiellement centrée sur la recherche, avec la rédaction d’un mémoire, en première et en seconde année, ce qui implique, en plus des savoirs disciplinaires, une méthodologie solide et le développement de réelles aptitudes rédactionnelles.
Indicateurs :
Effectifs constatés 2008-09 : 51 M1 / 24 M2 2009-10 : 48 M1 / 34 M2
Effectifs attendus 2012-13 : 55 M1
Taux de réussite 2008-09 : M1 14 défaillants / M2 10 défaillants
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants NR
Appréciation :
Les objectifs proposés sont ambitieux et correspondent bien à la formation d’enseignants-chercheurs. De même, l’organisation, qui propose un mélange original (et apparemment apprécié des étudiants) de cours magistraux, de travaux dirigés et de travail en groupe), permet une fructueuse diversité de traitement. En revanche, le discours devient beaucoup plus évasif en ce qui concerne le domaine interculturel, qui semble plus raccroché à une conception traditionnelle du master qu’intégré à sa définition. La professionnalisation en dehors de la carrière d’enseignant-chercheur, forcément très limitée numériquement, n’est pas véritablement prise en compte, l’absence dans le dossier de liste d’intervenants extérieurs constituant un signe de ce désengagement. De même, l’articulation du stage long à l’étranger (qui peut remplacer le mémoire de recherche) n’est pas évidente. Les restructurations superficielles apportées à un master recherche classique laissent à penser que la modernité (affichée sous les traits de l’interculturalité) recouvre des réalités beaucoup plus traditionnelles.
Point fort : Cette spécialité propose une solide formation à la recherche qui couvre tous les champs nécessaires et y
ajoute une transversalité bienvenue. Elle est pilotée par une équipe pluridisciplinaire d’enseignants-chercheurs, disposant d’une connaissance naturelle des qualités requises. Elle peut se prévaloir d’une expérience historique, en continuité avec les pratiques antérieures.
Point faible : L’intitulé de la spécialité est flou et trompeur, trop proche de l’intitulé de la mention et gommant la
limitation de la formation à la seule recherche. La prise en compte de l’aspect professionnalisant de l’interculturel est largement insuffisante.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Les étudiants ne devenant pas tous des enseignants-chercheurs, il pourrait être utile de s’interroger sur leur avenir et d’adapter l’offre de formation en amont. Il serait souhaitable, en vue d’offrir une plus grande attractivité à la formation, d’en modifier contenus et intitulés et d’accorder une plus large place à l’interculturel et à ses applications professionnelles, ce qui supposerait une refonte plus complète de l’offre de formation.
Métiers de l’enseignement et de la formation
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Traduction et interprétation pour les relations euro-mediterraneenes (TRIREM)
Présentation de la spécialité :
La spécialité proposée est exclusivement professionnelle et nouvelle, tout en se fondant sur la présence historique d’une formation de traducteurs sur le site. Elle se donne pour objectif de former à un haut niveau des étudiants majoritairement en provenance des pays du bassin méditerranéen. La formation combine la pratique de la traduction, le renforcement des connaissances dans les domaines de référence et l’utilisation des nouvelles technologies appliquées aux exigences des métiers auxquels la spécialité prépare.
Indicateurs : Création : peu ou pas de données disponibles
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 2012-13 10 en formation initiale 10 formation continue
Taux de réussite -
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants -
Appréciation :
La spécialité est originale dans le bassin de formation, demandée sur le plan international et fondée sur une structure des enseignements complète, alliant connaissances théoriques, savoirs de référence, matières d’application et maniement des nouvelles technologies. Elle s’appuie sur une équipe pédagogique véritablement pluridisciplinaire et comprenant de nombreux professionnels, un réseau de contacts dans les entreprises et les organismes demandeurs. De plus, elle intègre dès le départ la formation continue dans la définition de ses enseignements (calendrier et modes de diffusion des cours) dans la mesure où le recrutement sera ouvert aux professionnels. L’ouverture à l’international du recrutement, si elle est souhaitée, constitue cela dit un point d’interrogation car les modalités de sa mise en œuvre ne sont pas présentées. De même, on peut s’interroger sur la pertinence locale du choix de l’Euro-méditerranée comme point d’appui de la spécialité. Enfin, l’articulation avec les autres spécialités du master n’apparaît guère, tant il est vrai que ce dossier est à de nombreux points de vue une réalisation autonome.
Points forts : Le projet présente une belle cohérence entre enseignements, modalités de formation et adaptation
professionnelle. Les enseignements sont variés, à la fois disciplinaires et appliqués, toujours dans l’optique de leur
application. Les modalités de formation et d’évaluation sont adaptées au public visé, favorisant nettement la
formation continue. 5
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Points faibles : Même si le projet semble solide, il subsiste un certain flou quant à la forme définitive du recrutement,
lié aux exigences en termes de niveau de langue et à l’ouverture à l’étranger et aux professionnels déjà en poste.
Le choix de l’Euro-Méditerranée, quoiqu’à la mode, semble peu pertinent dans le contexte géographique du site. L’intégration de l’arabe demeure assez marginale.
L’articulation avec les autres spécialités du master est au mieux minimale, de sorte qu’on ne comprend guère les raisons du choix d’une spécialité plutôt que d’une mention autonome.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le projet gagnerait en pertinence si la dimension euro-méditerranéenne était adossée à des partenariats avec des institutions des pays concernés, et notamment les pays du Maghreb.
Il est également souhaitable, pour améliorer la lisibilité de l’offre, que le projet apparaisse administrativement autonome par rapport aux autres spécialités du master, avec lesquelles il n’entretient que des liens marginaux.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000436
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues étrangères appliquées
Présentation de la mention
La mention « Langues étrangères appliquées » est destinée à former des cadres trilingues intervenant dans la gestion de projets internationaux. Elle se fonde sur une maîtrise des langues de communication, ainsi que des domaines de références. La professionnalisation se rencontre à plusieurs niveaux, par l’enseignement de matières d’application, l’intervention de professionnels et l’existence de stages pratiques en entreprise à l’international. En outre, les responsables de la formation se montrent sensibles à l’évolution du marché du travail en adaptant les contenus aux évolutions techniques et professionnelles. La mention comporte trois spécialités, « Management et développement international », qui forme des spécialistes en gestion d’équipe et de projets, « Aménagement et développement régional européen », orientée vers la gestion territoriale, et enfin « Langues et commerce électronique », formation innovante pour un marché en pleine expansion.
Indicateurs
Effectifs constatés 80
Effectifs attendus 100
Taux de réussite 85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 %
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La formation proposée a une vocation strictement professionnelle, même si les enseignants qui interviennent sont tous membres de centres de recherche spécialisés. Les objectifs professionnels sont présentés clairement pour chaque spécialité, ce qui montre la qualité du travail réalisé en amont et la bonne connaissance de l’environnement professionnel.
D’essence pluridisciplinaire, la formation est à la fois intégrée dans l’offre de formation proposée sur le site et spécifique. Elle est clairement tournée vers les milieux socio-professionnels, avec des partenariats engagés avec des organismes locaux, dont la chambre de commerce et d’industrie. L’ouverture internationale est présente, mais guère avec les pays anglo-saxons, ce que la spécificité de la formation n’explique qu’en partie. La formation en alternance est difficile à mettre en place en raison de la structure des enseignements. En revanche, la formation continue est possible.
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La structure de la formation est claire et conforme à la fois aux attentes et aux objectifs annoncés. Elle combine approfondissement en langues et matières d’application. Chaque année est divisée en un semestre de cours et un semestre, partiellement ou totalement dédié au stage, ce qui permet une bonne immersion pratique des étudiants. Selon les sites et les ressources disponibles, la mutualisation des enseignements est variable, mais dans tous les cas, on observe une adéquation de l’équipe pédagogique aux contenus et la présence bienvenue d’intervenants extérieurs. Cette adéquation se retrouve dans le temps, avec une adaptation de la formation aux remarques pertinentes des étudiants et à l’évolution du marché du travail.
Le fonctionnement est variable selon les spécialités (notamment en ce qui concerne le recrutement, nettement local pour la spécialité « Management, national et international » pour les deux autres spécialités), mais on observe une augmentation générale des effectifs, avec une intégration professionnelle aisée, notamment pour « Développement régional » et « Commerce électronique ». Les effectifs sont destinés à se stabiliser, afin d’assurer l’accueil et la formation des étudiants dans les meilleures conditions.
L’auto-évaluation est permanente, à la fois interne (étudiants et enseignants) et externe (intervenants, professionnels, analyse de l’évolution du marché). Elle est systématiquement suivie d’effets, par une évolution de l’offre, ce qui confère à ce dossier une grande valeur.
Points forts : La principale qualité de cette formation est son efficacité, avec un suivi personnalisé des étudiants et
une excellente intégration sur le marché du travail. Celle-ci est le résultat d’une politique permanente d’évaluation de la formation et d’adaptation, tout en
conservant la force d’une formation universitaire solide et pointue à la fois.
Points faibles : On perçoit une certaine hétérogénéité entre des spécialités innovantes (Commerce électronique), au
profil clairement défini, et une spécialité en retrait (Management et Développement International), dont la lisibilité est moindre.
L’ouverture internationale mériterait d’inclure les pays anglo-saxons. L’articulation avec la recherche, même s’il s’agit d’une formation professionnelle, pourrait être plus
affirmée.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il apparaît souhaitable de développer des partenariats outre-manche et pas seulement sur le continent, au besoin en faisant évoluer l’offre de formation.
Afin de rendre l’offre plus claire, il conviendrait de donner à la spécialité « Management et développement international » un profil plus affirmé, ce qui améliorerait sa reconnaissance sur le marché.
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Appréciation par spécialité
Aménagement et developpement régional européen Présentation de la spécialité :
La spécialité se donne pour objectif de former des cadres pour gérer des programmes de développement territorial dans un contexte à la fois européen et interculturel, ce qui suppose une bonne connaissance des langues, des cultures et des pratiques, ainsi que des politiques de développement à l’échelon régional, national et communautaire. Les débouchés sont variés avec des emplois dans les secteurs privés, publics ou associatifs liés au tourisme, au développement, à la protection de l’environnement, etc.
Indicateurs :
Effectifs constatés 33
Effectifs attendus 35
Taux de réussite 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 80 %
Appréciation :
La formation combine des enseignements de langue et des enseignements en phase avec la spécialité, avec intervention de professionnels, et deux stages en entreprise de nature et de longueur conforme aux exigences. L’ensemble manque cependant de cohérence. Il est souhaitable qu’une véritable place soit accordée à l’aménagement et au développement territorial, notamment en y intégrant les enseignements de langue, qui fonctionnent pour le moment de manière trop autonome et classique. Les compétences développées, plus diversifiées et transverses, permettraient une meilleure adaptation des diplômés. La spécialisation, plus accentuée qu’auparavant, est destinée à améliorer la lisibilité de la formation, qui souffrait d’un déficit de reconnaissance de la part des entreprises, ce qui est propre à la formation en langues appliquées en général. Il apparaît au vu des aménagements proposés, qui sont entre autres choses le résultat de la prise en compte des remarques formulées par les diplômés, que ce choix, certes bienvenu, demande à être encore affiné.
Points forts : La spécialisation proposée est en progrès par rapport à la situation antérieure et se veut offrir une
meilleure lisibilité de l’offre de formation auprès des futurs employeurs. La spécialité offre une formation diversifiée, avec une volonté de prise avec le monde du travail.
Points faibles : La formation continue et en alternance n’est pas assez prise en considération et la spécificité des
enseignements ne constitue pas une explication pleinement convaincante. L’articulation avec la recherche est insuffisante.
La séparation entre enseignements de langue et enseignements de spécialités devrait être moins marquée.
L’inscription de la formation dans une logique internationale est réelle mais pourrait être développée, notamment en direction des pays anglo-saxons.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
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Recommandations pour l’établissement
Il est souhaitable de mettre en place la possibilité une offre compatible avec la formation continue ou en alternance, afin d’ouvrir plus largement le diplôme aux salariés.
Les enseignements de langue gagneraient à être plus spécialisés, ce qui renforcerait l’attractivité et clarifierait davantage le profil de la formation.
L’ouverture internationale pourrait être améliorée avec l’intégration des pays anglo-saxons.
Management et développement international
Présentation de la spécialité :
La spécialité proposée vise à former des cadres pouvant accompagner les entreprises à la fois dans leur gestion au quotidien de leurs relations internationales (marchés, filiales, etc.) et dans leurs projets de développement et d’internationalisation, cela dans différents domaines (marketing, import/export, gestion de zones). Il s’agit donc d’une formation plurilingue et pluridisciplinaire à vocation professionnelle polyvalente, ce qui ouvre un large éventail de débouchés pour les diplômés.
Indicateurs :
Effectifs constatés 35
Effectifs attendus 35
Taux de réussite 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 80 %
Appréciation :
Il s’agit, sous une appellation particulière, d’une formation classique du secteur Langues étrangères appliquées (Affaires et commerce). Elle présente une variété d’enseignements partagés entre savoirs linguistiques et matières d’application, mais l’ensemble demeure assez peu approfondi pour un master, au regard notamment du manque de reconnaissance de l’offre de formation en langues appliquées dans le monde de l’entreprise. La polyvalence n’est pas toujours un atout. Le faible nombre d’intervenants professionnels extérieurs et une politique de stages manquant de précision suggèrent une inadéquation entre les objectifs affichés et les moyens mis en œuvre pour les atteindre, ce qui au final ne peut que désavantager les diplômés sur le marché du travail. De même, l’apparente difficulté à mettre en place une offre compatible avec la formation continue ou en alternance limite l’attractivité d’un projet destiné aussi aux (étudiants) salariés.
Points forts : L’organisation des enseignements permet de combiner des savoirs fondamentaux et des matières
d’application. La formation proposée confère au diplômé une réelle polyvalence.
Points faibles : L’aspect négatif de la polyvalence est le manque d’approfondissement, pour des entreprises qui
recherchent régulièrement des experts directement opérationnels. La part professionnelle est insuffisamment développée (manque d’intervenants extérieurs, politique
floue des stages).
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable que ce projet s’appuie sur un point fort de la formation (marketing international, par exemple) pour proposer une spécialisation affirmée et une compétence plus immédiatement reconnue dans le monde de l’entreprise. A ce titre, il serait bon de se fonder plus clairement sur les besoins exprimés par les entreprises et les étudiants déjà diplômés pour valoriser certaines disciplines, par un recrutement profilé et étoffé d’enseignants et de professionnels, tout en conservant les spécificités de la formation universitaire.
Langues et commerce électronique
Présentation de la spécialité :
La spécialité proposée s’appuie sur le double constat d’une part la difficulté traditionnelle des étudiants de langues étrangères appliquées à s’insérer facilement dans le monde de l’entreprise, en raison du manque de reconnaissance de la formation classique en affaires et commerce, et d’autre part, l’évolution récente et rapide du commerce électronique. Cette dernière offre de réelles perspectives d’emploi pour des diplômés formés aux différents aspects évolutifs de ces nouveaux métiers.
Indicateurs :
Effectifs constatés 41
Effectifs attendus 43
Taux de réussite 95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 80 %
Appréciation :
Le dossier présenté est très solide, clairement argumenté et parfaitement pertinent. Il se fonde sur une analyse fine du devenir des étudiants et des besoins du marché du travail et propose une offre exigeante en adéquation avec ces besoins et dont les excellents résultats de recrutement des promotions précédentes montrent le bien-fondé. En se tenant au courant de l’évolution rapide des techniques et du marché, l’équipe est en mesure de proposer une offre pointue et renouvelée particulièrement attractive. L’alternance entre semestres de cours et semestres de stages, la diversité des approches pédagogiques (travail individuel, en groupe ou sur projet), l’intégration naturelle des intervenants professionnels et la possibilité de la formation continue contribuent à rendre cette offre exemplaire.
Par ailleurs, on note, les aspects négatifs de la formation, comme la présence d’un enseignement trop pointu en traduction ou une insuffisance du suivi de la recherche de stage, sont progressivement corrigés.
Points forts : Grâce à une bonne analyse du marché, la formation propose des contenus en adéquation avec le monde
du travail. La professionnalisation est envisagée à toutes les étapes de la formation. L’excellente intégration des diplômés sur le marché du travail souligne le bien-fondé des choix opérés.
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Point faible : On pourra cependant regretter une ouverture internationale limitée en ce qui concerne les pays anglo-
saxons.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’amplifier le suivi des étudiants, à la fois pendant leurs études (notamment pour le stage) et après leur diplôme, afin de conserver cette faculté d’adaptation appréciable.
Il est également souhaitable de développer un partenariat international plus poussé, en dépit des difficultés de l’entreprise.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000437
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Traitement automatique des langues (TAL)
Présentation de la mention
Cette mention propose une formation au traitement automatique des langues (TAL), c’est-à-dire à un domaine qui allie la linguistique à l’informatique dans la perspective de participer à l’élaboration de logiciels qui portent sur des données langagières. Alors que l’enseignement du TAL était une des trois spécialités de la mention « Sciences du langage » dans le précédent contrat, elle est dorénavant proposée comme une mention à part entière, comportant une seule spécialité.
La formation, qui s’appuie sur le « Centre de recherche en linguistique et traitement automatique des langues Lucien Tesnière » (EA 2283), s’inscrit dans le cadre international d’un diplôme Erasmus Mundus, en partenariat avec l’Universitat Autonoma de Barcelona, l’Universidade de Algarve (Portugal) et l’University of Wolverhampton (Angleterre). Plus précisément, la spécialité se décompose en deux parcours : un parcours international Erasmus Mundus et un parcours national. Au sein du parcours national, il existe deux options : une option recherche et une option professionnelle, qui ne diffèrent que par la longueur du stage. 65 % des étudiants sont d’origine étrangère. La majorité d’entre eux continuent en doctorat.
Indicateurs
Effectifs constatés de 15 à 43
Effectifs attendus de 21 à 40
Taux de réussite de 80 à 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La formation en « Traitement automatique des langues » de l’Université de Franche-Comté est peut-être la seule en France à être proposée en tant que mention de master. Ses objectifs ne paraissent néanmoins pas clairement précisés : aucune spécificité des objectifs scientifiques, aucune spécificité des objectifs professionnels. Seule originalité : les étudiants sont obligatoirement bilingues ou trilingues.
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Cette formation s’inscrit dans le cadre Erasmus mundus, ce qui témoigne d’une très bonne ouverture sur le plan international. Certains étudiants, selon le parcours dans lequel ils s’inscrivent, peuvent étudier dans plusieurs universités européennes au cours de leur master, et ils peuvent recevoir des bourses européennes.
Cependant, cette ouverture internationale contraste fortement avec ce qui apparaît comme une fermeture locale sur une très petite équipe. D’une part, les étudiants de la mention « Traitement automatique des langues » n’accèdent pas aux enseignements de la mention « Sciences du langage », dont certains pourtant complèteraient très utilement leur formation et pourraient leur ouvrir des débouchés professionnels (analyse automatique de texte, linguistique de corpus, informatique et statistique textuelle, veille informationnelle et archives numériques, etc.). D’autre part, les enseignements d’informatique de la mention ne s’appuient pas sur des titulaires de l’université, mais sur un contrat doctoral (64 heures) et un « Conseil informatique libéral » (108 heures), alors qu’on peut supposer que l’Université de Franche-Comté dispose d’enseignants-chercheurs en informatique compétents.
Par ailleurs, aucun lien n’apparaît avec les nombreuses petites entreprises qui, en France, œuvrent dans le domaine de l’ingénierie linguistique : les professionnels qui interviennent dans le cursus ne sont pas rattachés à de telles entreprises. Aucun effort ne semble fait pour la professionnalisation des étudiants, en dehors des stages. Il est vrai que la majorité des étudiants continuent en thèse – ce qui paraît contradictoire avec l’information donnée dans le dossier, selon laquelle ils trouvent un emploi à 90 %.
Enfin, le programme qui est proposé ne semble vraiment pas à jour, pas adapté à une bonne formation au traitement automatique des langues. Bien que les intitulés des UE soient très vagues et très peu informatifs, on observe qu’il manque des contenus essentiels : document structuré, corpus, analyse syntaxique, recherche et extraction d’information, bases de données.
Points forts : Le lien à l’international, avec l’inscription dans le cadre Erasmus mundus. L’existence même d’une formation en « Traitement automatique des langues » dans la région.
Points faibles : L’isolement de l’équipe de formation, tant à l’intérieur de l’université (aucun lien avec la mention
« Sciences du langage », aucun lien avec les informaticiens de Besançon) que dans le cadre national. L’absence d’enseignements sur des domaines cruciaux en traitement automatique des langues. L’absence de passerelles possibles pour les étudiants au cours des deux années du master.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
L’équipe pédagogique et l’équipe de pilotage du master pourraient être élargies à d’autres enseignants-chercheurs de l’université, en Sciences du langage, Informatique ou Information et communication.
Il faudrait prendre contact avec des entreprises spécialisées en Ingénierie linguistique, intégrer des professionnels dans l’équipe de pilotage, organiser des conférences professionnelles pour les étudiants.
Il pourrait enfin être préférable de fusionner la mention avec la mention « Sciences du langage ».
Si cette formation paraît justifiée dans le contexte local et international, il faut absolument la remanier et la « décloisonner ».
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Appréciation par spécialité
Traitement automatique des langues et industries des langues
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Traitement automatique des langues et industries des langues », voir l’appréciation de la mention.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000438
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Sciences du langage
Présentation de la mention
La mention « Sciences du langage » propose une formation qui combine des approches théoriques sur la structure des langues et des textes ou des discours et des considérations beaucoup plus pratiques. Cette mention s’appuie sur le laboratoire de recherche LASELDI (Laboratoire de sémiotique, linguistique, didactique et informatique). Plus précisément, la mention regroupe deux spécialités : la spécialité « Discours texte communication » (DTC) et la spécialité « Didactique du FLE/FLS : appropriation, apprentissage du FLE, FLS et dispositifs d’enseignement » (DIFLE).
S’il y a bien une unité des orientations scientifiques, les débouchés professionnels divergent d’une spécialité à l’autre. La spécialité DTC vise plutôt des métiers dans la communication : rédaction, analyse de productions discursives dans des contextes professionnels variés. C’est pourquoi interviennent des enseignants en information et communication. La spécialité DIFLE vise des professions en lien avec l’enseignement, et tout spécialement l’enseignement du français dans des contextes divers : français langue étrangère (FLE) et français langue seconde (FLS). Certains étudiants préparent le concours de recrutement de professeur des écoles.
La spécialité DTC ne présente pas de parcours différenciés, ni sur le plan des disciplines, ni sur le plan de la distinction professionnel/recherche. La spécialité DIFLE présente deux parcours en M2 : un parcours qui connaît une différenciation en S4 avec un choix professionnel et un choix recherche, et un parcours exclusivement professionnel.
Indicateurs
Effectifs constatés de 130 à 162
Effectifs attendus de 167 à 210
Taux de réussite de 60 % à 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention « Sciences du langage » réussit à regrouper deux orientations distinctes tout en gardant une unité réelle. Les objectifs scientifiques en semblent tout à fait cohérents. En lien avec les activités de recherche du laboratoire LASELDI, ils consistent à faire reposer l’enseignement sur des approches théoriques, qui ici sont diverses. Mais, dans le souci plus que compréhensible d’offrir des perspectives professionnelles aux étudiants, deux directions
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sont dégagées. La première, plutôt originale, est de privilégier, avec le concours des sciences de l’information et de la communication, tout ce qui touche à l’analyse ou à la conception de productions discursives. La seconde, plus classique, est de cibler les métiers en rapport avec l’enseignement des langues, et plus spécialement du français, dans des contextes divers.
La structure pédagogique de la formation en reflète bien les objectifs. Elle comprend un tronc commun pour les deux spécialités au S1, avec trois unités obligatoires. Les enseignements sont harmonieusement répartis entre enseignements théoriques et enseignements à visée pratique. L’équipe de formation est nombreuse, comportant des enseignants-chercheurs de la section 07 (Sciences du langage), mais aussi des sections 09 (Littérature), 71 (Information et communication) et 27 (Informatique).
On peut regretter toutefois que les efforts en vue de la professionnalisation, qui sont indéniables, ne soient pas un peu plus systématisés, et que les résultats n’en soient pas plus apparents. Ainsi, c’est seulement dans le cadre de la spécialité DIFLE que des collaborations sont nouées avec des organismes socio-professionnels. Les stages ne sont pas généralisés et rien n’est fait pour introduire la formation en alternance ou pour accueillir la formation continue.
Points forts : Un master qui s’appuie sur une équipe d’enseignants-chercheurs variée et fournie. Une architecture qui unifie deux spécialités a priori très éloignées et qui établit des passerelles entre
elles. Un lien effectif avec la recherche. Une politique suivie de stages.
Point faible : L’incertitude sur le devenir professionnel des étudiants.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait étudier la possibilité de développer la formation continue et en alternance.
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Appréciation par spécialité
Discours texte communication
Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité est d’étudier les discours, leur forme et leur rôle dans la vie sociale dans leur dimension idéologique, historique, politique, esthétique, anthropologique, etc. Il s’agit d’accéder aux textes et aux discours à travers les grilles des sciences du langage, aussi bien que celles des sciences de l’information et la communication. Les débouchés professionnels envisagés sont des métiers de cadre polyvalent dans des tâches de conception, rédaction, analyse de productions discursives.
Indicateurs :
Effectifs constatés de 21 à 38
Effectifs attendus 40
Taux de réussite de 60 à 75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité, qui s’appuie sur une équipe de recherche importante en sciences du langage, offre aux étudiants un programme cohérent, par une combinaison originale de disciplines, dans un environnement très favorable à l’apprentissage de la recherche. Les étudiants élaborent des dossiers personnels afin d’être évalués, ils sont invités à suivre les manifestations scientifiques du laboratoire LASELDI et de l’école doctorale.
La formation professionnelle n’est cependant pas négligée. Il existe des unités pré-professionnelles, ainsi que des conférences effectuées par des intervenants professionnels. Certains enseignements permettent d’acquérir des compétences dans le domaine des TICE (« Analyse de données textuelles », « Veille informationnelle et archives numériques »). La confrontation des sciences du langage et des sciences de l’information et de la communication est ainsi susceptible d’ouvrir des débouchés professionnels aux étudiants.
Le schéma de la formation, tel qu’il apparaît, est intellectuellement satisfaisant, mais il suscite une inquiétude : on peut craindre que la professionnalisation ne soit pas encore réellement traduite dans les faits. On peut se demander si les emplois correspondant à cette spécialité existent réellement.
Points forts : Un axe disciplinaire original, cohérent et réfléchi. Une équipe pédagogique fournie, diversifiée et adaptée. L’ouverture des sciences du langage sur l’information et la communication.
Point faible : Des perspectives professionnelles pas réellement assurées.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Il faudrait maintenir et amplifier l’effort pour la professionnalisation du diplôme.
Didactique du FLE/FLS : appropriation, apprentissage du FLE, FLS et dispositifs d'enseignement
Présentation de la spécialité :
La spécialité a pour objectif de développer les compétences nécessaires pour occuper des postes de responsabilité dans les métiers des langues : formation de formateurs, édition de manuels scolaires, coopération internationale, expertise internationale, direction d’équipes pédagogiques. Elle vise également la préparation au concours de recrutement de professeur des écoles (le tiers des étudiants présentent le concours). Il existe deux parcours (différenciés en M2), un parcours professionnel et un parcours recherche. Il est possible de suivre à distance les enseignements de la spécialité.
Indicateurs :
Effectifs constatés de 109 à 124
Effectifs attendus NR
Taux de réussite de 70 à 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité, qui propose une formation à l’enseignement du français dans divers contextes, est bien intégrée dans une formation plus large aux sciences du langage. En attestent les unités d’enseignements obligatoires du S1, communes à la spécialité « Discours, texte, communication », qui permettent une réorientation vers cette autre spécialité.
La formation semble bien rodée, elle attire une importante quantité d’étudiants. La structure pédagogique semble adéquate, la spécialisation se faisant petit à petit : c’est en M2 que le choix s’effectue entre les options FLE, FLS, français langue de scolarisation, français langue d’enseignement, alphabétisation et illettrisme, enseignement précoce des langues. Des collaborations sont nouées entre l’université et des partenaires dans les milieux socio-professionnels : le Centre de linguistique appliqué(CLA), des organismes s’occupant de la formation des adultes migrants, des associations, les établissements et structures d’enseignement du français en France et à l’étranger.
On regrettera d’autant plus que rien dans le dossier n’indique un suivi du devenir professionnel effectif des étudiants.
Points forts : Un enseignement de FLE et de FLS bien structuré. Un lien effectif avec les sciences du langage, permettant des passerelles pour les étudiants. Un enseignement qui trouve son public.
Points faibles : Une faible attention au devenir professionnel des étudiants. Un intitulé de spécialité un peu long.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La spécialité pourrait mettre en place des structures permettant d’observer le devenir professionnel des étudiants.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000440
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration économique et sociale
Présentation de la mention
La mention de master « Administration économique et sociale » est pluridisciplinaire par nature. Elle a pour objectif de former les étudiants aux questions liées à la vie et à l’activité politique, dans leurs différentes dimensions (des élections aux politiques publiques et aux acteurs de la vie politique). Pour cela, les enseignements s’appuient sur le droit et l’économie, ainsi que sur différentes sciences sociales : sociologie, science politique, histoire ou géographie. La pluridisciplinarité se retrouve dans les enseignements, dont certains sont partagés entre intervenants de différentes disciplines.
Cette mention comporte une unique spécialité, « Vie politique et action publique » en master 2. Deux parcours existent toutefois en master 2 et permettent aux étudiants de donner une orientation professionnelle ou recherche à leur diplôme.
Indicateurs
Effectifs constatés : M1/M2 24/10 en 2008/09 13/23 en 2009/10
Effectifs attendus : M1/M2 20/20 environ + 2 en formation continue
Taux de réussite : M1 /M2 70 %/60 % en 2008/09 85 %/NR en 2009/10
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Données indisponibles
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention « Administration économique et sociale » (AES) a pour ambition d’appréhender le fonctionnement des autorités publiques, leur action et leurs acteurs. Elle relève davantage de la science politique (discipline de la responsable de la formation), comme le confirme l’intitulé de l’unique spécialité (« Vie politique et action publique »). Les objectifs scientifiques de la mention manquent de lisibilité. Les débouchés professionnels sont divers, répondant aux besoins liés aux métiers de l’action publique (évaluation des politiques publiques, administration, journalisme ou monde politique).
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Au sein de l’Université de Franche-Comté, la mention AES complète utilement une offre de formation de masters en droit privé et public, en management et en économie gestion. La formation, unique dans la région, offre principalement un débouché aux licenciés en AES. Sur le plan interrégional, au sein du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne Franche-Comté, la formation la plus proche est la mention AES de l’Université de Bourgogne - Dijon, proposant, elle, plusieurs spécialités. Des liens sont d’ailleurs tissés entre ces deux mentions (information, adaptation de cursus à Dijon pour favoriser la poursuite d’études à Besançon). L’évolution des relations entre les mentions AES pose question. La science politique, dont relève majoritairement la mention, est déjà largement représentée dans l’Est (IEP et facultés). Cette mention s’adresse toutefois à un public d’étudiants plus large. Enfin, aucun partenariat international n’existe au niveau de la mention.
La mention est adossée à deux laboratoires de recherche, le Centre de recherches juridiques de l’Université de Franche-Comté (CRJFC), ainsi que le Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LASA), ce qui nourrit, en partie, la pluridisciplinarité de la mention. Toutefois, la mention n’est adossée ni à un laboratoire de science politique ni à un laboratoire d’économie.
Les partenariats noués avec des collectivités locales facilitent l’intervention de professionnels et l’obtention de stages. Deux intervenants extérieurs sont également impliqués dans la formation. La mention s’appuie encore insuffisamment sur ces partenariats.
Les enseignements sont progressifs. Le master 1 a vocation à construire un socle de connaissances générales en science politique, en droit public, en économie et en histoire, et à approfondir le fonctionnement des démocraties en Europe. En master 2, les enseignements sont dédiés à l’action publique. Le parcours professionnel propose des cours d’évaluation des politiques publiques et d’analyse de l’opinion publique, ainsi qu’un stage de 3 mois minimum. Le parcours recherche propose des cours de méthodologie et la rédaction d’un mémoire. L’organisation et le suivi des stages paraissent satisfaisants, en dépit de l’absence d’un stage facultatif en M1.
L’équipe pédagogique, d’une vingtaine de membres, est cohérente et visiblement qualifiée. Seuls deux intervenants extérieurs sont impliqués. L’équipe ne compte aucun enseignant-chercheur habilité à diriger des recherches (HDR) en science politique, faiblesse déjà identifié lors de la précédente évaluation. La mention ne dispose pas d’un conseil de perfectionnement et les partenaires institutionnels ne sont pas associés à son pilotage, qui demeure toutefois satisfaisant. L’évaluation des enseignements est réalisée dans le cadre du dispositif prévu par l’université. Aucune information n’est cependant donnée à ce sujet.
Les effectifs en M1 ont diminué de 46 % en un an, et les taux de réussite en M2 sont faibles (60 %). Il est toutefois trop tôt pour en tirer des conclusions, le diplôme n’ayant que deux ans d’existence. Aucune information n’est communiquée quant à la répartition entre les parcours recherche et professionnel. Le bilan prévisionnel est stable (40 étudiants par an, sur les deux années) et paraît assez réaliste. La procédure d’autoévaluation reste floue et peu formalisée.
Points forts : La mention « Administration économique et sociale » est bien positionnée au sein de l’offre de
l’université et de l’offre régionale. Elle propose de manière progressive des enseignements spécialisés dans le domaine de l’action publique
et de la vie politique.
Points faibles : L’absence d’enseignant-chercheur HDR en science politique est problématique. Les interventions de professionnels au sein de la formation sont à développer. Cette formation s’inscrit dans une offre interrégionale et nationale fournie, alors que les débouchés
professionnels restent relativement réduits. La maquette des enseignements manque de cohérence et de clarté, principalement en raison d’objectifs
scientifiques trop flous.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Il serait intéressant pour la mention d’assurer la présence d’un enseignant-chercheur habilité à diriger des recherches en science politique.
Il serait également pertinent de renforcer les partenariats institutionnels et professionnels, afin d’impliquer davantage d’intervenants professionnels dans les enseignements de la mention, en particulier en master 2.
Enfin, les passerelles entre les mentions « Administration économique et sociale » de Dijon et de Besançon au sein du PRES, après la première année de master, mériteraient d’être développées de façon symétrique, afin de permettre également aux étudiants de Besançon de poursuivre à Dijon.
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Appréciation par spécialité
Vie politique et action publique
Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité de master « Vie politique et action publique » est d’offrir une formation spécialisée dans les questions de vie politique et d’action publique. La deuxième année de master s’inscrit dans la droite lignée de la première année du master d’« Administration économique et sociale ».
Indicateurs : voir « mention »
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Appréciation :
La spécialité de master « Vie politique et action publique » est bien positionnée au sein de l’offre de formation de l’université. Son organisation est très lisible : elle est en effet la seule au sein de la mention « Administration économique et sociale » de l’université.
Les enseignements, assurés pour la quasi-totalité par des enseignants-chercheurs, demeurent très théoriques, sans que les parcours « professionnel » et « recherche » se différencient véritablement en M2. Le semestre 3, d’un volume horaire global trop restreint, est le plus déroutant d’un point de vue scientifique (cours de « géographie » par un chef de service du Conseil général ; cours d’« analyse électorale » et d’« analyse de l’opinion publique » par un maître de conférence - MCF - en mathématiques appliquées…), et le manque de cohérence des unités d’enseignements (UE) est manifeste.
L’initiation des étudiants à la recherche, dès la première année, se décline sous forme de séminaires et aboutit à la rédaction d’un mémoire en semestre 4 pour les étudiants du parcours « recherche ». Les échanges avec les laboratoires de recherche adossés semblent toutefois bien modestes. Par ailleurs, peu d’éléments sont indiqués quant aux possibilités de poursuite en thèse, notamment quant aux laboratoires susceptibles d’accueillir les doctorants.
La mention envisage d’accueillir deux étudiants par an en formation continue, en moyenne, d’ici 2016, mais les contours restent assez flous, et les flux potentiels sont difficiles à évaluer.
Le parcours recherche n’apparaît pas suffisamment justifié. Les possibilités de poursuite en doctorat à la suite de ce parcours sont très floues, en particulier du fait de la nature pluridisciplinaire de la formation et de l’absence d’adossement à un laboratoire de recherche en science politique.
Points forts : Cette spécialité de master est bien positionnée, à la fois dans l’offre de l’établissement, et au sein de
l’offre régionale, en particulier au sein du PRES. Elle répond aux besoins des organisations publiques en matière d’évaluation des politiques publiques
notamment.
5
Points faibles : Le caractère pluridisciplinaire du master ne se retrouve pas dans son adossement à la recherche (pas de
laboratoire de science politique). Les effectifs au sein du parcours recherche ne sont pas indiqués. Très peu d’éléments sont précisés quant aux possibilités de poursuite en thèse, notamment concernant
les laboratoires d’accueil potentiels, alors qu’un parcours recherche est proposé. Les professionnels sont sous-représentés (2 intervenants uniquement). Les unités d’enseignements manquent de cohérence.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
En tant que spécialité d’un master pluridisciplinaire, l’adossement à la recherche devrait impliquer davantage de laboratoires, en particulier en science politique. Pour l’instant seuls deux grands champs disciplinaires sont représentés : les sciences juridiques et les sciences humaines et sociales.
Le parcours « recherche » mériterait d’être profondément remis en question.
Le rapprochement en cours entre les mentions « Administration économique et sociale » de Dijon et de Besançon devrait être approfondi, afin d’améliorer la complémentarité entre ces formations au sein du PRES, notamment afin de faciliter la mobilité des étudiants au sein du PRES entre les mentions, de façon symétrique, en particulier de Besançon à Dijon.
Enfin, les partenariats avec des entreprises, notamment spécialisées dans le suivi de l’opinion publique, ainsi qu’avec des organisations publiques ou des administrations, mériteraient d’être développés, afin de faire intervenir davantage de professionnels au sein de la spécialité.
1
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANCON
Établissement : Université de Franche-Comté Demande n°S3MA120000441
Domaine : Droit, économie, Gestion
Mention : Droit privé
Présentation de la mention
La mention de Master « Droit privé » de l’Université de Franche-Comté s’inscrit dans la continuité d’une offre de licence mention « Droit » au sein de l’université. Il s’agit de former aux principales professions de droit privé ou à la recherche par des formations plus ou moins classiques (selon les spécialités).
Cette mention, qui ne comporte pas de doublon au sein de l’établissement propose un tronc commun en première année de master (M1) suivi de spécialisations en en deuxième année (M2) : « Droit privé », « Contentieux », « Droit patrimonial des affaires », « Droit de l’emploi et des relations sociales ».
Indicateurs
Effectifs constatés 119, 103 et 95 entre 2007 et 2009
Effectifs attendus 125
Taux de réussite 70,6, 79,7 et 72,6 entre 2007 et 2009
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’organisation du master est en adéquation avec l’offre de formation traditionnelle juridique. La mention est relativement équilibrée dans sa composition. Dans l’ensemble, les matières proposées permettent de construire des parcours s’orientant vers la recherche scientifique (doctorat) ou vers une formation professionnelle. Cependant, la pertinence de certaines spécialités (« Droit patrimonial des affaires ») ou l’articulation entre M1 et M2 (pour la spécialité « Droit de l’emploi et des relations sociales ») sont à surveiller.
La mention s’inscrit logiquement dans la continuité d’une licence généraliste. Il ne semble pas exister de doublon au sein de l’établissement. Les formations proposées sont en relative cohérence avec la taille de l’établissement. L’adossement à la recherche de l’équipe enseignante est cohérent dans l’ensemble. L’adossement aux milieux socio–professionnels fait l’objet de peu d’informations dans le dossier. On peut penser que dans l’ensemble, les spécialités, qui ne sont pas trop « pointues » devraient permettre des débouchés, mais les informations font quelque peu défaut sur ce sujet.
2
L’ouverture internationale est essentiellement présentée au travers des programmes d’échanges Erasmus ou de « relations suivies avec le Conseil de l’Europe et la CEDH », au détriment peut-être d’information sur les professeurs invités.
La mention repose sur une structure relativement opportune en tronc commun en master 1. Les choix de matières proposés permettent, dans l’ensemble, à l’étudiant de construire sa spécialisation ultérieure en deuxième année de master. Les stages sont obligatoires en M2 seulement, leur durée minimale est de 3 mois.
Les spécialités de M2 reposent toutes sur un premier semestre (S3) de cours, suivi d’un second semestre (S4) de départ en stage. Cette organisation implique alors un premier semestre (S3) très concentré dans les enseignements.
Les mutualisations sont très peu précisées et paraissent peu nombreuses même si l’organisation du M1 en tronc commun et la forte spécialisation des M2, ne permettaient guère de réaliser de telles mutualisations. On relèvera, en parallèle qu’il ne semble pas exister de doublons de cours entre les spécialités.
Le pilotage de la formation est organisé et assuré de façon classique et apparemment satisfaisante, même si les réunions ne paraissent pas très fréquentes.
Les étudiants sont essentiellement recrutés à l’échelon local (à l’issue de la licence). Les effectifs sont dans l’ensemble assez réduits, ce qui peut faire naître quelques interrogations. Les effectifs en M1 ont été en baisse constante sur la période 2007-2010. De même, en M2 les effectifs sont compris entre 10 et 15 étudiants en moyenne (avec un « accident » à 9 étudiants pour le droit privé en 2009-2010).
L’établissement cherche à stabiliser ses effectifs en envisageant de proposer des spécialités attractives et diversifiées dans l’offre de deuxième année. Mais, la question qui pourrait être posée est celle de l’adéquation de ces spécialités avec les besoins du monde professionnel (« Droit patrimonial des affaires ») ou de la préparation de l’offre de formation en M1 par rapport à une hyperspécialisation en M2 (« Droit de l’emploi et des relations sociales »).
Les procédures d’évaluation sont peu nombreuses, l’établissement devrait chercher à mettre en œuvre une procédure pour améliorer ce point à l’avenir.
Les taux de réussite en M2 sont de l’ordre de 80 % en moyenne, ce qui pourra être perçu de façon positive en ce que les formations n’attribuent pas automatiquement le diplôme aux inscrits. Ensuite, les chiffres qui pourraient parfois être considérés comme bas lorsqu’ils sont de l’ordre de 70 % sont à mettre en corrélation avec le faible nombre d’étudiants composant la formation, 1 ou 2 échecs ayant alors des répercussions statistiques très fortes sur un effectif global inférieur à 15 étudiants.
L’analyse à deux ans du devenir des diplômés manque d’information (comme souvent dans les filières juridiques), de même que le bilan prévisionnel pour la prochaine période. Pour ce dernier, la formation fait état d’une volonté d’accroître les flux, mais sans fournir de réelle documentation pour étayer cette perspective.
Points forts : Bonne lisibilité de l’organisation de la mention. Effort d’adéquation avec le monde professionnel.
Points faibles : Peu de données chiffrées (devenir des étudiants, insertion professionnelle…). Les créations de spécialités envisagées au sein de la mention sont à ajuster. Effectifs en baisse.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
3
Recommandations pour l’établissement
De façon générale, un travail pour améliorer l’attractivité et la cohérence des spécialités de la mention doit être poursuivi. C’est peut-être par la formation continue, voire par des propositions de formation en alternance qu’un effort d’attractivité pourrait être réalisé. Le suivi des étudiants et l’adaptation des formations aux besoins professionnels devraient faire l’objet d’approfondissement.
Les créations de spécialités envisagées sont à ajuster. Pour la spécialité « Droit de l’emploi et des relations sociales », le vivier d’enseignants ou intervenants locaux spécialisés est sans doute à réajuster, alors que la structuration même de la spécialité « Droit patrimonial et des affaires » serait à revoir.
4
Appréciation par spécialité
Droit privé général
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Droit privé général », tant dans son objet que dans son contenu, s’inscrit principalement dans une voie essentiellement recherche et prépare les étudiants à la poursuite d’études en doctorat et, de manière plus subsidiaire, à l’entrée immédiate dans la vie professionnelle.
Indicateurs :
Effectifs constatés 13, 17 et 9 de 2007 à 2010
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 61 % et 82 % en 2008 et 2009
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité « Droit privé général » est bien adaptée aux objectifs poursuivis. Ainsi, les intervenants qui participent à la formation sont exclusivement universitaires et les enseignements, de faible durée, permettent une nécessaire réflexion personnelle des étudiants. En outre, face au constat de l’effondrement du nombre des inscriptions en voie recherche, cette spécialité a fait l’effort de diversifier ses objectifs et son organisation (notamment par l’ajout d’une possibilité de stage). Néanmoins, l’adaptation de la formation à une voie professionnelle est encore à parfaire, sauf à considérer que la seule formation à et par la recherche constitue un bagage suffisant pour une entrée réussie dans la vie professionnelle. Une plus grande proximimité avec l’IEJ local pourrait être une solution.
Points forts : Structuration de la formation bien adaptée aux objectifs. Investissement des intervenants. Effort d’adaptation.
Points faibles : Voie professionnelle à améliorer. Effectif limité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait chercher à proposer au sein de la formation, des interventions pouvant préparer et convenir à des juristes d’entreprise généralistes. L’adossement à l’IEJ pourrait être renforcé. Par ailleurs, les effectifs sont à surveiller avec une grande attention.
5
Contentieux
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Contentieux » a un objectif professionnel clairement affirmé et prépare les étudiants à une entrée rapide dans la vie active. Les professions ainsi visées sont toutes celles pour lesquelles la connaissance des techniques et de la pratique procédurales contentieuses constituent une exigence courante.
Indicateurs :
Effectifs constatés 14, 11 et 16 entre 2007 et 2010
Effectifs attendus 16
Taux de réussite 80 % en moyenne
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité « Contentieux » correspond à des débouchés professionnels effectifs, même si on regrettera le peu d’informations statistiques précises fournies sur le devenir des diplômés.
Cette formation fonctionne de façon apparemment satisfaisante (au regard des faibles statistiques fournies). La formation fait appel à un grand nombre de professionnels extérieurs, dans des domaines complètement adaptés (avocat, juge, huissier, juriste d’entreprise) et issus du tissu professionnel local. Ces critères correspondent à ce qui est attendu d’une voie professionnelle pour rendre opérationnels les étudiants et entretenir le lien avec les éventuels recruteurs.
Néanmoins, on s’interrogera sur le faible volume horaire (10 h) de nombreux enseignements, alors même que la spécialité se veut essentielle à vocation professionnelle.
Points forts : Pertinence des matières pour la profession. Nombre des professionnels intervenants.
Points faibles : Faiblesse des volumes horaires par matières. Peu d’informations sur le devenir des étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Un développement de la formation continue pourrait être envisagé (peu de chiffres fournis). Le suivi des étudiants devrait être renforcé pour créer un « réseau local ».
6
Droit patrimonial des affaires
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Droit patrimonial des affaires », dont la création est envisagée, entend former des juristes, aussi bien dans le cadre de la formation initiale que par apprentissage, dans les secteurs de l’immobilier, de la banque et de l’assurance. A cette fin, les enseignements relatifs à ces champs disciplinaires sont présentés comme appréhendés de manière spécifique, commune et transversale.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 26
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
La spécialité « Droit patrimonial des affaires » envisagée est très surprenante. Elle semble consister en un compromis de matières, en fonction des affinités des enseignants ou des étudiants.
Il ne s’agit pas véritablement d’une spécialité puisque sur un semestre (S3) les étudiants sont censés apprendre des notions générales relatives à trois ou quatre secteurs d’activité professionnelle (banque-finance, entreprise, assurance, immobilier). Des masters spécialisés dans chacun de ces domaines existant partout en France, cette formation n’apparaît dès lors que généraliste, ne fournissant que des notions sommaires, en raison du « patchwork » de matières.
L’intitulé même de la formation ne correspond pas, professionnellement, à une réalité. Elle évoque la gestion de patrimoine en droit des affaires, alors que contenu de la formation est inadapté à la poursuite de cet objectif.
Point fort : Volonté de renouveler le concept de master de droit des affaires.
Points faibles : Formation composite, sans unité. Pas d’intervenants professionnels. Pas d’adéquation avec les spécialités du monde professionnel.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
La formation devrait être revue : proposer ouvertement une formation généraliste « Juriste d’entreprise » ou proposer une véritable spécialité dans un des quatre domaines visés par le projet actuel.
7
Droit de l’emploi et des relations sociales
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, dont la création est envisagée, a pour objectif de former des étudiants aux métiers nécessitant une connaissance approfondie du droit du travail, aussi bien dans le cadre classique du droit privé que par une ouverture vers le droit public.
Les emplois visés se trouvent ainsi principalement au sein des entreprises, mais aussi dans les organismes paritaires ou bien dans les cabinets d’avocats ou d’experts-comptables.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 15 à 25
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
La spécialité, en création, « Droit de l’emploi et des relations sociales » s’inscrit dans un secteur professionnel qui offre de nombreux débouchés. Elle correspond ainsi à un besoin actuel réel. En outre la structuration de la formation comme son organisation sont marquées par une véritable cohérence.
Toutefois, un certain nombre de faiblesses sont à souligner. La formation comprend en effet un nombre d’intervenants professionnels assez faible (3) alors même que sont évoquées de très nombreuses interventions de professionnels très variés, lesquelles ne sont pas intégrées au tableau des intervenants. Parallèlement, l’un des intervenants extérieurs supporte à lui seul plus d’un cinquième du total d’heures (63 sur 290). Enfin, la première année de master offre une préparation faible pour l’orientation des étudiants locaux vers cette deuxième année très spécialisée.
Points forts : Pertinence des matières pour la profession. Actualité de cette spécialité.
Points faibles : Répartition des enseignements. Articulation M1/M2.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’ouverture à la formation continue devrait être développée. Les interventions extérieures devraient de même être réexaminées et précisées.
1
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000442
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit public
Présentation de la mention
La mention « Droit public » de l’Université de Franche-Comté (UFC) ambitionne de former des juristes spécialisés en droit public. De vocation généraliste en première année, la mention propose deux spécialisations en seconde année. La première, à finalité professionnelle, offre une formation dans le domaine de l’administration publique et du contentieux. La seconde (en création), à finalité recherche, s’inscrit dans le domaine de la protection des droits fondamentaux et des libertés. Cette dernière spécialité, qui intègre une approche transversale en droit public et droit privé, est proposée en co-habilitation avec l’Université de Bourgogne -Dijon.
Les compétences professionnelles acquises dans la mention destinent la plupart des étudiants aux métiers de la fonction publique, même si d’autres secteurs d’activités sont appréhendés dans le cadre des spécialités (profession d’avocat pour la spécialité professionnelle ; enseignement, secteur associatif et social pour la spécialité recherche).
Indicateurs
Effectifs constatés M1 :28 (2009-2010) M2 :16 (2009-2010)
Effectifs attendus M1 : 26
Taux de réussite M1 :61 % (2009-2010) M2 :65 % (2009-2010)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
De vocation généraliste en première année, la mention a pour objectif d’apporter aux étudiants titulaires d’une licence en droit un approfondissement de leurs connaissances en droit public, tout en s’efforçant de compenser les lacunes affectant la moitié de ses effectifs, issue d’une licence « Administration économique et sociale » (AES). Il en résulte des objectifs scientifiques contrastés, en dépit d’une exigence réelle, sanctionnée par des taux de réussite modestes. Les deux spécialités proposées en seconde année (« Administration publique et contentieux » et « Protection des droits fondamentaux et libertés » en co-habilitation avec l’Université de Bourgogne) permettent à l’établissement, en dépit de ses effectifs réduits, de maintenir une finalité recherche en complément d’une formation à vocation professionnelle adaptée aux besoins des collectivités publiques.
2
Adossée scientifiquement à un laboratoire de recherche - le Centre de recherches juridiques de l’Université de Franche-Comté, CRJFC - dont les travaux et les effectifs ont positivement évolué ces dernières années, la mention a également noué plusieurs partenariats avec les milieux socioprofessionnels régionaux. Ces échanges demeurent toutefois insuffisants, à l’instar des échanges académiques (en dépit de la co-habilitation) et internationaux.
La structuration de la formation - handicapée par l’hétérogénéité des étudiants - permet néanmoins d’organiser des passerelles (avec le M1 AES par exemple) et d’afficher une réelle lisibilité. La mention repose par ailleurs sur une politique de stages dont l’encadrement général est satisfaisant.
Les intervenants académiques sont tous issus de l’UFC et appartiennent tous au CRJFC (y compris pour la spécialité co-habilitée, s’agissant des cours et séminaires dispensés à Besançon), ce qui renforce le constat d’insuffisance des échanges académiques. Les intervenants extérieurs sont peu nombreux (aucun magistrat administratif dans la spécialité « Administration publique et contentieux », en dépit de la présence d’un tribunal administratif à Besançon ; aucun intervenant professionnel extérieur dans la spécialité « Protection des droits fondamentaux et libertés »).
Le recrutement des étudiants est manifestement endogène, et l’attractivité de la formation paraît limitée (le dossier est toutefois insuffisamment renseigné sur ce point). Les effectifs s’érodent (-46 % en M1 et M2 entre 2007 et 2009) et les étudiants issus d’AES sont légèrement majoritaires en M1.
Les résultats de l’analyse à deux ans du devenir des diplômés (spécialité « Administration publique et contentieux ») aboutissent à un taux d’emploi de 70 %, dans des secteurs conformes à la qualification, mais dont le niveau qualitatif est assez modeste, voire décevant.
La prévision des effectifs attendus confirme la baisse enregistrée depuis 2007, avec un effectif de 25 étudiants en moyenne (en M1, même si le dossier ne le précise pas).
L’autoévaluation - visiblement concomitante à la rédaction du dossier - est globalement peu prise en compte, même si certains problèmes ont été correctement appréhendés et rectifiés (évolution du parcours recherche avec la co-habilitation d’une seconde spécialité).
Point fort : Formation complète, qui s’adapte pour répondre aux évolutions du droit public et aux nécessités
subséquentes des formations qui lui sont consacrées.
Points faibles : Attractivité réduite. Partenariats institutionnels et socioéconomiques insuffisants.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de développer activement les partenariats et les échanges avec les institutions publiques et les acteurs socioéconomiques. Le rapprochement avec l’Université de Bourgogne - Dijon devrait être envisagé dans le cadre d’une réelle complémentarité entre les établissements et les équipes, et non à travers la simple duplication et juxtaposition de deux dispositifs autonomes, à partir desquels les étudiants construisent leur formation.
3
Appréciation par spécialité
Administration publique et contentieux
Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité « Administration publique et contentieux » est de former des juristes en droit public, aptes au raisonnement théorique comme à la pratique, destinés essentiellement aux métiers de la fonction publique ou à d’autres professions juridiques requérant une formation dans le domaine de l’administration publique et du contentieux (organismes parapublics, cabinets d’avocats, entreprises…).
Indicateurs :
Effectifs constatés 16
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 65 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 94 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité « Administration publique et contentieux » offre une formation complète et exigeante, ouverte aux évolutions à l’œuvre au sein du droit public. Elle est incontestablement utile au regard des besoins en formation des collectivités publiques.
La structuration des unités d’enseignement (UE) peut toutefois paraître assez déroutante : importance accordée au droit de l’urbanisme et au droit de l’environnement - avec 100 heures - ; absence d’approfondissement en droit des collectivités territoriales (30+24 heures de cours magistraux en M1), notamment par l’intervention de praticiens.
Plus globalement, la spécialité manque d’aspects et de contenus professionnalisants. Les enseignements, assez théoriques, ne laissent pas suffisamment la place aux enjeux pratiques (en dépit de certains efforts récents, par exemple avec un séminaire de techniques du contentieux administratif animé par un avocat). Les partenariats et les échanges avec l’environnement institutionnel, bien que réels, sont également insuffisants.
Point fort : Formation exigeante, adaptée aux besoins des collectivités publiques.
Points faibles : Enseignements trop théoriques. Partenariats et échanges institutionnels insuffisants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
4
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’améliorer la structuration des unités d’enseignement et de renforcer les enseignements à finalité pratique et professionnalisante, notamment par une accentuation des interventions professionnelles extérieures. La spécialité gagnerait également à développer davantage de partenariats avec les acteurs institutionnels et socioéconomiques. Enfin, un effort supplémentaire pourrait être réalisé s’agissant de l’accueil d’étudiants en formation continue.
Protection des droits fondamentaux et des libertés
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Protection des droits fondamentaux et des libertés » est commune aux mentions « Droit public et droit privé » à l’Université de Bourgogne – Dijon (où elle existait depuis plusieurs années) et « Droit public » à l’Université de Franche-Comté (en création dans cet établissement), dans le cadre d’une co-habilitation entre les deux universités. Elle a pour objectif essentiel de former les étudiants à la recherche dans une approche transversale du domaine des droits fondamentaux et des libertés, mais aussi de les préparer aux concours ou aux professions juridiques du secteur associatif et social dans le domaine des droits de l’homme.
Indicateurs :
Effectifs constatés (moyenne sur 3 ans) 40
Effectifs attendus (moyenne sur 4 ans) 45
Taux de réussite (moyenne sur 2 ans) 51 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
* Les indicateurs correspondent à ceux de l’Université de Bourgogne – Dijon.
Appréciation :
La spécialité se veut résolument transversale et pluridisciplinaire, ainsi que le montrent les quatre approches complémentaires du domaine : droit privé, droit public, science politique et histoire du droit. De ce fait, la formation s’appuie efficacement sur plusieurs laboratoires.
La co-habilitation du diplôme entre les deux universités permet judicieusement d’élargir l’offre de formation, dans une thématique adaptée à la recherche.
La formation à la recherche se fait progressivement et de façon pertinente. On peut toutefois regretter que les étudiants ne participent pas plus à l’organisation de manifestations scientifiques.
Les liens avec les juridictions locales restent insuffisants, même pour un master recherche. On peut également s’étonner de l’absence de relation avec la Cour européenne des droits de l’Homme et, de manière plus générale, d’une assez faible internationalisation de la formation.
Points forts : La transversalité de la formation. La co-habilitation entre les deux universités. La formation à la recherche performante. Les objectifs scientifiques pertinents.
Points faibles : Des partenariats institutionnels insuffisants. Des échanges internationaux trop limités.
5
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Scientifiquement cohérente, la formation devrait, au regard de son domaine de compétence, s’employer à nouer davantage de partenariats institutionnels et réfléchir à de nouveaux échanges internationaux. La complémentarité entre les deux universités devrait être renforcée, notamment par d’authentiques mutualisations.
1
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000444
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Economie gestion
Présentation de la mention
Cette mention est située à l’intersection de l’économie et de la gestion. Son objectif principal est de délivrer des compétences de niveau élevé en économie quantitative et en gestion. Cette formation prépare à des métiers nécessitant la maîtrise de modèles formalisés et de techniques statistiques et économétriques. Les domaines professionnels visés concernent essentiellement le secteur bancaire, la gestion des achats, la réalisation d’études économiques et la recherche en sciences économiques. Le master propose également une formation aux métiers de l’enseignement et de la formation.
Cette mention contient cinq spécialités. Deux spécialités concernent le domaine bancaire et sont professionnelles (l’une en formation initiale classique et l’autre en formation par alternance). Une spécialité professionnelle traite de la question des achats. Une spécialité offrant un parcours professionnel et un parcours recherche propose une formation en économie quantitative. Enfin, une spécialité est dédiée aux métiers de l’enseignement et de la formation.
Indicateurs
Effectifs constatés 25/35
Effectifs attendus 40/40
Taux de réussite 60 %/65 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Cette mention poursuit des objectifs scientifiques de bon niveau. Elle offre un large éventail de débouchés professionnels. Elle s’articule bien avec les autres formations de niveau master proposées par l’Université de Franche-Comté et elle constitue un débouché naturel pour la licence « Economie-gestion ». En revanche, il existe peu de connexions avec l’Université de Bourgogne - Dijon qui appartient pourtant au même PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur).
Au niveau recherche, cette mention est adossée au centre de recherche en sciences économiques de l’Université de Franche-Comté (Centre de recherche sur les stratégies économiques – CRESE -) qui mobilise des enseignants-chercheurs de qualité. Mais, aucune référence n’est faite à un centre de recherche en gestion.
2
Globalement, la mention propose une faible ouverture sur le monde extérieur à l’Université de Franche-Comté. Ainsi, il n’existe aucun lien avec des établissements d’enseignement supérieur, tant au niveau national qu’international. Une ouverture sur le monde professionnel est proposée, essentiellement à travers la participation d’intervenants professionnels dans la formation et l’accueil d’étudiants en stage. De nombreux enseignements sont ainsi dispensés par des professionnels compétents. Et, généralement, chaque étudiant réalise deux stages, l’un en M1 (d’une durée au moins égale à deux mois) et l’autre en M2 (d’une durée au moins égale à quatre mois).
La structure globale de la formation est cohérente et permet une spécialisation progressive entre le M1 et le M2. De plus, durant l’année de M1, il existe une forte mutualisation des cours, ce qui permet une orientation progressive des étudiants entre les diverses spécialités. L’équipe pédagogique est parfaitement adaptée aux objectifs de la formation. Le pilotage de la mention est efficace, même s’il n’existe pas actuellement de conseil de perfectionnement.
Les étudiants sont majoritairement issus de la région Franche-Comté, ce qui révèle une attractivité plutôt faible. Ce point est confirmé par la faiblesse des effectifs tant au niveau M1 que M2. Les taux de réussite à chaque niveau sont également faibles. Ces éléments conduisent à dresser un bilan plutôt négatif du fonctionnement de la mention. Cet aspect est cependant en partie compensé par l’excellence des résultats obtenus en matière de devenir des étudiants dans les deux spécialités de M2 pouvant fournir ce type d’analyse. De plus, une amélioration du nombre d’étudiants inscrits dans cette mention est prévue dans les années à venir, en liaison avec la création de deux spécialités (« Métiers de l’enseignement et de la formation », « Banque »).
Points forts : L’équipe pédagogique est de qualité. La mention présente une forte cohérence interne et s’insère bien dans l’offre de l’Université de
Franche-Comté.
Points faibles : Les effectifs sont peu nombreux. Les taux de réussite sont insuffisants.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le travail engagé afin d’améliorer l’attractivité de la mention mériterait d’être poursuivi.
Une analyse de l’origine de la faiblesse des taux de réussite pourrait être envisagée afin de pouvoir, à terme, améliorer les résultats obtenus.
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Appréciation par spécialité
Banque
Présentation de la spécialité :
Cette formation a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les concepts et les outils de l’économie et de la gestion appliqués aux domaines de la banque et de la finance. L’objectif professionnel poursuivi est de former des généralistes de la banque de réseau.
Cette spécialité est une création ex-nihilo. Elle a une vocation professionnelle. Elle complète la formation au domaine bancaire proposée par la spécialité « Chargés d’affaires professionnels » qui fonctionne en formation par apprentissage.
Après un premier semestre commun à toutes les spécialités, des enseignements spécifiques sont dispensés pendant deux semestres. Ces cours sont identiques à ceux proposés dans la formation « Chargés d’affaires professionnels ». Le quatrième semestre est réservé au stage.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 25
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Il s’agit d’une formation de bon niveau, occupant un positionnement relativement classique. Toutefois, les débouchés professionnels sont significatifs et ils justifient la création d’une telle spécialité.
Les enseignements proposés correspondent aux objectifs de la formation. On regrettera simplement que les cours à contenu économique deviennent très minoritaires lors du deuxième et du troisième semestre. En outre, il n’existe pas de mutualisation des enseignements au niveau M2 entre la spécialité « Banque » et la spécialité « Chargés d’affaires professionnels », alors que les cours du troisième semestre sont identiques dans les deux spécialités.
L’équipe pédagogique propose un bon équilibre entre les intervenants académiques et les intervenants professionnels. Ces derniers présentent des profils adaptés à la formation.
Au niveau recherche, la spécialité est adossée au CRESE. Cependant, l’aspect formation à la recherche demeure peu développé, en dépit de la mise en place d’une unité d’enseignement (UE) consacrée à la recherche en finance lors du troisième semestre.
Points forts : Les débouchés professionnels sont conséquents. Les intervenants professionnels sont de qualité.
Points faibles : Les cours à contenu économique sont peu présents au deuxième et au troisième semestre. L’aspect recherche est un peu occulté.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le contenu économique de la formation pourrait être renforcé puisqu’un objectif de cette formation est de présenter les avancées les plus récentes en sciences économiques dans le domaine de la finance.
Chargés d’affaires professionnels
Présentation de la spécialité :
Cette formation a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les concepts et les outils de l’économie et de la gestion appliqués aux domaines de la finance, de la comptabilité et de la gestion de portefeuille. L’objectif professionnel poursuivi est de former des cadres pour le domaine bancaire.
La spécialité présentée est un renouvellement. Cette spécialité a une vocation professionnelle. Elle est assurée en alternance lors de la seconde année, selon un rythme 1mois/1mois. Elle complète la formation au domaine bancaire proposée par la spécialité « Banque » qui fonctionne en formation initiale.
Après un premier semestre commun à toutes les spécialités, des enseignements spécifiques sont dispensés pendant deux semestres. Ces cours sont identiques à ceux proposés dans la formation « Banque ». Les enseignements dispensés au quatrième semestre sont propres à cette spécialité. Ils abordent des problématiques concernant les clients professionnels et sont dispensés par des intervenants du Centre de formation de la profession bancaire (CFPB).
Indicateurs :
Effectifs constatés 16/11
Effectifs attendus 15/10
Taux de réussite 75 %/100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 96 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation de bon niveau, occupant un positionnement relativement classique. Cette spécialité se distingue néanmoins par la mise en place d’une formation par alternance. De plus, elle bénéficie d’un partenariat avec le CFPB. Les débouchés professionnels sont significatifs.
Les enseignements proposés sont adaptés aux objectifs de la formation. Les cours à contenu économique deviennent très minoritaires après le premier semestre et, globalement, la formation à la recherche est peu présente. Ceci s’explique par la finalité professionnelle de la spécialité. On regrettera qu’il n’existe pas de mutualisation des enseignements au niveau M2 entre la spécialité « Chargés d’affaires professionnels » et la spécialité « Banque », alors que les cours se déroulant au troisième semestre sont identiques dans les deux spécialités. Le rythme de formation par alternance permet aux étudiants de réaliser un véritable projet professionnel et facilite l’insertion professionnelle des diplômés. L’important réseau constitué dans le secteur professionnel bancaire œuvre dans le même sens.
Les effectifs étudiants sont satisfaisants, tant au niveau du M1 qu’au niveau du M2. Ils excèdent les effectifs attendus, ce qui est révélateur de l’attractivité de la formation. Les taux de réussite sont satisfaisants en M1 et
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excellents en M2. Enfin, l’insertion des diplômés est excellente : 96 % des étudiants trouvent un emploi à l’issue de la formation.
Points forts : L’insertion des diplômés est excellente. De nombreuses connexions sont établies avec le monde bancaire.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de faire un effort vers la mutualisation avec la spécialité « Banque » en demande de création, et d’être vigilant concernant le maintien des liens avec la recherche.
Chargé d’études économiques
Présentation de la spécialité :
Cette formation a pour objectif de transmettre des concepts et des outils de haut niveau appartenant au domaine de la microéconomie. Deux débouchés professionnels sont repérés : le métier de chargé d’études économiques et la recherche en sciences économiques.
La spécialité présentée est un renouvellement. Elle a une vocation à la fois professionnelle et recherche. Après un premier semestre commun à toutes les spécialités, des enseignements spécifiques sont dispensés pendant deux semestres à tous les étudiants de la spécialité. Lors du quatrième semestre, deux voies sont proposées. La première correspond à un parcours à finalité recherche articulé autour d’enseignements approfondis en microéconomie et la réalisation d’un mémoire. La seconde voie correspond à un parcours professionnel composé d’enseignements dispensés par des intervenants professionnels et de la réalisation d’un stage.
Indicateurs :
Effectifs constatés 9/13
Effectifs attendus 10/15
Taux de réussite 55 %/53 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation de bon niveau, proposant principalement une formation à la recherche en sciences économiques. Afin d’améliorer l’attractivité habituellement faible dans ce type de formation, une démarche d’élargissement des débouchés professionnels a été mise en place. Elle se traduit notamment par une ouverture thématique des enseignements proposés au quatrième semestre. Ce dispositif induit cependant une certaine perte de cohérence. En effet, les enseignements proposés lors de ce semestre sont en décalage avec ceux des semestres précédents.
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L’équipe pédagogique est de qualité. Elle incorpore notamment un certain nombre d’intervenants académiques disposant de publications de haut niveau. Les enseignements sont de qualité et la structure de la formation est bonne. Elle s’articule principalement autour de thématiques microéconomiques.
Les effectifs sont faibles au niveau du M1 et du M2. Cependant, on observe une progression sensible du nombre d’étudiants inscrits en M2. Les taux de réussite sont insuffisants, tant au niveau M1 qu’au niveau M2. Le taux de réussite du M1 pose question puisque la majorité des étudiants proviennent de la licence « Economie-gestion » de l’Université de Franche-Comté.
Points forts : L’équipe pédagogique est de bonne qualité, de même que les enseignements. La structuration de la formation est très bonne. La formation offre une bonne préparation au doctorat en sciences économiques.
Points faibles : Les taux de réussite, notamment au niveau M1, sont préoccupants. Les effectifs demeurent globalement insuffisants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Une analyse de la faiblesse du taux de réussite en M1 pourrait être réalisée. L’amélioration de ce taux pourrait engendrer une amélioration de l’attractivité de la spécialité.
E-achats et marchés
Présentation de la spécialité :
Cette formation a pour objectif de transmettre des concepts et des outils de haut niveau, issus de l’économie et de la gestion et appliqués à la problématique des achats. Professionnellement, l’objectif est de préparer aux fonctions de direction des achats.
La spécialité présentée est un renouvellement. Elle a une vocation professionnelle. Après un semestre commun à toutes les spécialités, des enseignements spécifiques sont délivrés durant le deuxième et le troisième semestre. Le quatrième semestre est réservé à la réalisation d’un stage.
Indicateurs :
Effectifs constatés 18/ 21
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 77 %/92 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 85 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
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Appréciation :
Il s’agit d’une formation de qualité, située à l’intersection de l’économie et de la gestion. Elle trouve donc naturellement sa place au sein de cette mention. Les débouchés professionnels sont conséquents.
Les enseignements proposés sont adaptés aux objectifs de la formation. L’équipe pédagogique est de qualité et présente un bon équilibre entre intervenants académiques et professionnels. De plus, la spécialité bénéficie d’un fort adossement au Centre de recherche en sciences économiques (CRESE). Cependant, la dimension recherche est quasiment absente de la maquette. L’aspect formation professionnelle est, quant à lui, fortement développé.
Les effectifs sont corrects. Toutefois, à la fois en M1 et en M2, on observe une baisse du nombre d’étudiants inscrits. Ces chiffres révèlent une certaine fragilité de l’attractivité de la spécialité. Les taux de réussite sont satisfaisants, tant en M1 qu’en M2. De plus, l’insertion professionnelle des diplômés est très bonne : 85 % des étudiants sont en contrat à durée indéterminée.
Point fort : L’insertion professionnelle des diplômés est très bonne.
Point faible : Les effectifs sont un peu faibles et, surtout, suivent une tendance à la baisse.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Des efforts pourraient être envisagés afin de consolider la base de recrutement de la spécialité. Une amélioration du nombre d’étudiants est attendue, en liaison avec la mise en place de la mention « Economie gestion ». D’autres pistes pourraient être explorées. En particulier, un rapprochement avec la spécialité « Responsable de la commande publique », nouvelle formation de l’Université de Bourgogne - Dijon, pourrait être considéré.
Métiers de l’enseignement et de la formation
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000445
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Management
Présentation de la mention
La mention « Management », portée par l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Franche-Comté, propose des enseignements en 1ère et 2ème année de master (M1 et M2), qui ont vocation à former des étudiants aux différents domaines de la gestion d’entreprise. En master 1, elle est organisée sous forme de quatre parcours qui permettent l’accès à quatre masters 2 dans les spécialités suivantes :
« Comptabilité, contrôle, audit », « Management administratif et financier en entreprise », « Marketing et management international », « Management des ressources humaines » avec deux parcours : « Prévention des conflits » et
« Evaluation des potentiels ».
En outre, la mention « Management » propose une spécialité en master 2 intitulée « Administration des entreprises » offrant deux parcours (« Management des entreprises », « Entreprenariat et innovation ») visant à proposer une double compétence en gestion à des étudiants n’ayant pas suivi auparavant d’études dans le domaine.
La mention « Management » est la seule formation en gestion reconnue au niveau master dans la région Franche-Comté. Elle est géographiquement située à Besançon, mais elle est également présente sur le site de Belfort.
Indicateurs
Effectifs constatés 149/109
Effectifs attendus 100/120
Taux de réussite 79 %/90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 % (NR)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Les objectifs de la mention, à vocation professionnelle, sont principalement orientés vers la formation d’étudiants à la maîtrise des concepts et usages des différents domaines de la gestion. Les appellations de la mention et des cinq spécialités qui y sont adossées reflètent bien leur contenu et ces objectifs. Cette mention complète l’offre de formation au sein de l’Université de Franche-Comté, aux côtés des masters en administration économique et sociale, en droit privé et public, et en économie-gestion. Au niveau régional également, en l’absence d’une école de
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commerce homologuée au niveau master, cette mention « Management » est la seule à offrir une formation de ce niveau en management. Il conviendrait toutefois de réaliser une étude de la concurrence au niveau interrégional, puisqu’on retrouve une mention très similaire à l’IAE de Dijon.
L’adossement à la recherche de cette mention n’est pas assez fort. Outre le fait que les enseignants-chercheurs de l’IAE de Franche-Comté font partie depuis 2008 du Laboratoire d’économie gestion (LEG) de l’Université de Bourgogne (UMR CNRS), le dossier ne permet pas d’évaluer la qualité de ce rattachement et son impact sur la formation. On ne connaît pas assez les thèmes de recherche des enseignants’chercheurs ni leurs publications.
L’IAE de Franche-Comté est inséré dans un réseau rassemblant de nombreux partenaires privés et institutionnels. L’adossement aux milieux socio-économiques apparaît comme une priorité pour la mention et l’université puisqu’un professeur associé (PAST) a été recruté en 2009 pour structurer et renforcer les relations existantes. En outre, depuis 2009, l’IAE prend en charge l’organisation d’un « forum emplois et stages » qui prend la forme d’un « job dating » afin de favoriser l’insertion professionnelle des étudiants.
Les liens pédagogiques avec d’autres écoles et instituts sont prometteurs. Faisant partie du Polytechnicum de Bourgogne Franche-Comté, qui rassemble écoles d’ingénieurs et de commerce des deux régions, des relations ont été nouées avec certaines écoles d’ingénieurs, notamment au travers de formations centrées sur l’entrepreunariat et l’innovation.
L’ouverture internationale de la mention « Management » est très limitée, en dehors d’un accent mis sur la formation à l’anglais (généralisation de la préparation à la certification TOEIC).
La première année de la mention « Management » comporte quatre parcours visant à amorcer la spécialisation en master 2 selon les quatre spécialités « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA), « Management administratif et financier en entreprise » (MAFE), « Marketing et management international » (MMI) et « Management des ressources humaines » (MRH). Les enseignements sont bien mutualisés en M1, à l’exception de l’unité d’enseignement (UE) de comptabilité, fusion et consolidation. Certains parcours présentent un degré de proximité important, ce qui permet des passerelles pour l’accès à des spécialités de master 2 (entre MRH et MMI, de CCA vers MAFE). Une spécialité indépendante existe également en master 2, « Administration des entreprises », proposée à des étudiants ayant un master 1 dans d’autres domaines que la gestion. La politique des stages est assez standard pour ce type de formation : un stage de minimum 2 mois en M1 et un stage d’insertion professionnelle de 4 à 6 mois en M2. L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et de professionnels qui assurent 40 % des enseignements en master 2.
La principale base de recrutement des étudiants de master 1 est la licence « Economie-gestion » ou « Administration économique et sociale » (AES) de Franche-Comté. En 2ème année de master, la base de recrutement est plus large. Les effectifs constatés sont nombreux et les taux de réussite sont satisfaisants. Le maintien du nombre d’étudiants à l’avenir est crédible compte tenu des évolutions passées. 90 % des diplômés de la mention trouvent un emploi en moins de 6 mois, ce qui est très positif, et 60 % trouvent directement à l’issue de leur stage de fin d’études.
La procédure suivie pour l’autoévaluation n’est pas claire. Il semble qu’elle ait été construite sur la base des visions des différents responsables des spécialités de la mention. Le dossier ne permet pas de savoir quel est le rôle joué par la gouvernance de l’université dans cette autoévaluation.
Points forts : Une mention « Management » aux objectifs clairs et pourvoyeuse d’emplois (90 % d’insertion
professionnelle en moins de 6 mois). L’accent mis sur l’insertion locale (partenariats avec les milieux professionnels) et professionnelle (job
dating). Des spécialités qui couvrent les principales disciplines de gestion. Des effectifs en progression depuis 3 ans, tout en ayant une sélectivité accrue. Une mutualisation des enseignements au niveau master 1. L’accent mis sur l’anglais, avec la certification TOEIC bientôt proposée à tous les étudiants.
Points faibles : Une formation pas assez internationalisée. L’adossement recherche insuffisant. Les procédures d’évaluation interne non claires. Pas de formation en apprentissage.
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Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de développer des partenariats avec des institutions internationales. Il faudrait également renforcer l’adossement recherche de la formation. L’arrivée de deux professeurs des universités serait bénéfique à cette équipe pédagogique et renforcerait cet adossement. Il conviendrait aussi d’améliorer les procédures d’évaluation interne de la formation et/ou de mieux les expliciter. Enfin, il serait pertinent d’envisager la proposition de certaines spécialités en apprentissage.
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Appréciation par spécialité
Administration des entreprises
Présentation de la spécialité :
La spécialité de master 2 « Administration des entreprises » offre à des étudiants de master 1 n’ayant pas suivi de formation en gestion la possibilité d’acquérir une double compétence en gestion. Deux parcours sont proposés :
un parcours « Management des entreprises », qui prépare à des emplois de type directeur adjoint de
PME, manager opérationnel ou chef de projet ; un parcours « Entreprenariat et innovation », qui prépare à la création d’entreprises.
Indicateurs :
Effectifs constatés 20
Effectifs attendus 20-25
Taux de réussite 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 % en emploi
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) informel
Appréciation :
Les deux parcours de la spécialité (« Management des entreprises », « Entreprenariat et innovation ») sont cohérents avec la double compétence proposée à des titulaires d’un master 1 autres qu’en gestion. Ils sont pertinents dans leur domaine et on note l’originalité du second parcours. Le premier semestre est un semestre de tronc commun solide d’enseignements des différentes disciplines nécessaires pour le management en entreprise (stratégie, marketing, comptabilité, contrôle de gestion, gestion de projet, ressources humaines, système d’information, droit et fiscalité, langues et insertion professionnelle), de 300 heures équivalent TD (travaux dirigés). Le second semestre est spécifique à chaque parcours, « Management des entreprises » et « Entreprenariat et innovation », et propose 66 heures équivalent TD. Le stage, de 4 mois minimum, est intégré dans le second semestre. L’équipe pédagogique est composée de 10 enseignants-chercheurs et de professionnels, ces derniers réalisant 40 % des enseignements. Cette répartition est équilibrée pour un master 2 professionnel. Les enseignements mobilisent des études de cas. Un projet nécessitant des compétences transversales est à réaliser tout au long de l’année et fait l’objet de bilans réguliers. On a peu d’informations sur l’évaluation de la formation par les étudiants. 25 % à 30 % des étudiants sont en formation continue.
Points forts : Une très bonne insertion professionnelle des diplômés (90 % ont un emploi en moins de 6 mois). Une formation continue attractive. Un parcours « Entreprenariat et innovation » très pertinent au niveau régional.
Points faibles : Le trop faible adossement à la recherche. L’absence d’échanges ou de partenariats internationaux. Le manque d’informations sur les évaluations de la formation par les étudiants.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer l’adossement à la recherche de la spécialité, même s’il s’agit d’une formation a vocation professionnelle. Il serait pertinent de développer les partenariats internationaux. Il conviendrait de donner une synthèse des résultats des évaluations de la formation par les étudiants.
Comptabilité, contrôle, audit (CCA)
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA) vise à former des étudiants à la maîtrise des techniques comptables, du contrôle de gestion et de l’audit. Ce diplôme s’inscrit dans le réseau national des masters en CCA et est soumis à des règles au niveau des enseignements. Il délivre, en particulier, 5 équivalences sur les 7 épreuves en vue de l’obtention du Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), indispensable pour devenir expert comptable. Les étudiants de CCA peuvent ainsi s’orienter vers les professions de l’audit, du contrôle de gestion et de l’expertise comptable.
Indicateurs :
Effectifs constatés 45/21
Effectifs attendus 30/20-25
Taux de réussite 64 %/81 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) informel
Appréciation :
Le master CCA s’organise sur deux ans compte tenu des impératifs liés aux règles pour l’obtention des équivalences. Les étudiants sont sélectionnés à leur entrée en master 1. Le semestre 1 permet d’aborder les bases en comptabilité, management, contrôle. Le semestre 2 approfondit l’analyse financière, la fiscalité, le droit et inclut un stage de 2 mois minimum. Le semestre 3 est consacré plus particulièrement à l’audit et aborde la gouvernance et le reporting. Enfin, le semestre 4 est entièrement consacré à un stage de 4 mois minimum. La spécialité comporte des cours mutualisés avec les autres parcours du master 1, ce qui est positif et permet aux étudiants de poursuivre dans d’autres M2 (en particulier la spécialité « Management administratif et financier de l’entreprise »). On pourrait poursuivre la mutualisation sur le cours de comptabilité, fusion et consolidation. Le master n’est pas proposé en alternance. L’équipe pédagogique est composée pour moitié d’universitaires et pour moitié de professionnels (juristes, experts comptables, etc.), ce qui est équilibré dans un master professionnel. L’adossement à la recherche n’apparaît pas clairement. Le master CCA est proposé en formation initiale et continue, cette dernière représentant environ 25 % des effectifs. Le master pratique la validation partielle des acquis par l’expérience (VAE). Il est regrettable de ne pas connaître les résultats des évaluations de la formation par les étudiants et ce que deviennent les étudiants du master 1 CCA qui ne poursuivent pas en master 2 CCA. Il est également regrettable que le réseau des anciens du master CCA ne soit pas structuré. On note aussi une faiblesse au niveau de l’ouverture du master CCA à l’international.
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Points forts : L’appartenance à un réseau de masters CCA, avec 5 équivalences au diplôme DSCG. La très bonne insertion professionnelle des diplômés (90 % trouvent un emploi en moins de 6 mois). Les liens avec l’ordre des experts comptables.
Points faibles : L’absence d’ouverture à l’international. Le faible adossement à la recherche. Le manque d’informations sur les évaluations de la formation par les étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de développer l’ouverture internationale de la formation qui est aujourd’hui très limitée. Il conviendrait de développer un réseau des anciens du master, ce qui est généralement le cas dans les autres formations de ce type. L’adossement à la recherche devrait être renforcé et apparaître clairement. Enfin, il serait pertinent d’indiquer ce que deviennent les étudiants du master 1 qui ne poursuivent pas en master 2. Il serait également pertinent de connaître les retours des évaluations de la formation par les étudiants.
Management administratif et financier en entreprise (MAFE)
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Management administratif et financier en entreprise » (MAFE) vise à former des étudiants à la finance d’entreprise et au contrôle de gestion. Il s’agit, en fait, de l’ancien parcours « Responsable administratif et financier » au sein de la spécialité « Management administratif et financier », parcours qui devient une spécialité à part entière. Cette spécialité vise les métiers de la finance d’entreprise au sens large (responsable administratif et financier, contrôle de gestion, gestionnaire de trésorerie).
Indicateurs :
Effectifs constatés 25
Effectifs attendus 27
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Informel
Appréciation :
En l’absence d’école de commerce dans la région, la spécialité MAFE paraît pertinente. Elle propose sur deux années (master 1 et master 2) un panorama d’enseignements liés à la finance d’entreprise. En master 1, un grand nombre d’enseignements sont mutualisés avec le master CCA. La spécialisation intervient véritablement au niveau du master 2, avec des enseignements de gestion financière des entreprises et d’instruments et marchés financiers. Un stage de 4 mois minimum est prévu en master 2, sur la totalité du second semestre. Cette spécialité peut accueillir des étudiants à distance ou en formation continue, pas en alternance. On regrette une très grande proximité des débouchés de cette spécialité et de ceux de la spécialité CCA, cette dernière paraissant toutefois plus sélective. En
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outre, le taux de réussite de 100 % suscite une interrogation quant au niveau d’exigence requis pour cette spécialité. Il conviendrait de proposer un contenu et une forme d’enseignement (par exemple l’apprentissage) offrant une réelle différence par rapport au master CCA. On note toutefois un effort fourni sur l’internationalisation, avec des accords pour des échanges avec des universités étrangères.
Points forts : Des débouchés crédibles (90 % ont un emploi en moins de 6 mois). La cohérence du contenu des enseignements avec les objectifs de la spécialité. La possibilité d’effectuer un semestre à l’étranger dans le cadre d’un échange.
Points faibles : L’insuffisance de la différenciation, en l’état, avec la spécialité « Comptabilité, contrôle, audit ». Le faible adossement à la recherche. Le manque d’informations sur les étudiants suivant cette spécialité à distance.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de proposer une formation plus différenciée par rapport au master « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA), par exemple en développant la formation par alternance ou en accentuant l’ouverture à l’international. A l’heure actuelle, il serait pertinent de mutualiser le cours de comptabilité, fusion et consolidation avec le même cours en CCA. Il serait également pertinent de présenter les résultats des évaluations de la formation par les étudiants, ce qui pourrait donner des axes d’amélioration pour cette formation. Il serait aussi intéressant de comprendre ce qui explique le taux de réussite de 100 %. En outre, l’adossement à la recherche de cette spécialité paraît insuffisant. Il conviendrait de le renforcer. Enfin, il serait pertinent de présenter le déroulé et les résultats de la formation à distance.
Marketing et management international (MMI)
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Marketing et management international » a été créée en 2008 et offre une formation au marketing et au management international, essentiellement pour former des cadres capables d’accompagner les entreprises dans leur développement à l’international, notamment les petites et moyennes entreprises nombreuses dans la région. Elle répond ainsi à une demande des entreprises locales et offre une spécialisation en marketing aux étudiants de l’Université de Franche-Comté.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15/20
Effectifs attendus 20/23
Taux de réussite 73 %/90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) oui
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 70 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Sans objet
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Appréciation :
La spécialité « Marketing et management international », bien que récente, semble déjà bien ancrée dans l’offre de formation de la mention. Le master présente une forte mutualisation des enseignements. 6 unités d’enseignements sont communes à d’autres parcours du master 1 de la mention « Management » (marketing, stratégie, droit, langues, technique quantitatives, insertion professionnelle) et 4 sont communes avec la mention « Langues étrangères appliquées » (LEA) et concernent davantage la dimension internationale. En master 2, les cours de marketing sont approfondis et spécifiques à la spécialité, tout comme les cours liés à la dimension internationale de la spécialité. Le stage de 4 mois minimum vient clore la formation. L’enseignement « culture et civilisations » est particulièrement original, pertinent et cohérent avec l’objectif de la formation. L’adossement à la recherche de cette spécialité n’est pas clair. Cette formation n’est pas proposée en alternance, ce qui est regrettable, car cela pourrait renforcer le taux d’insertion professionnelle des diplômés. La formation continue est possible, mais ne concerne qu’un seul étudiant à l’heure actuelle. Cette spécialité compte 50 % d’étudiants venant de LEA, ce qui est très positif. Bien que les résultats des évaluations de cette formation par les étudiants ne soient pas assez explicités, une enquête par questionnaire est réalisée de manière systématique et a conduit à des améliorations de cette jeune formation. Compte tenu de la dimension internationale affichée par cette spécialité, il est pertinent de développer les échanges à l’international.
Points forts : La très bonne mutualisation des enseignements et la transversalité (appui du département de langues
étrangères appliquées LEA de l’université). L’orientation vers l’international par rapport à des masters marketing plus classiques. L’évaluation des enseignements conduisant à des améliorations concrètes.
Points faibles : Le faible adossement à la recherche. L’insuffisance du nombre d’étudiants bénéficiant de séjours à l’étranger.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait pertinent de développer cette formation en apprentissage afin de renforcer le taux de professionnalisation de cette spécialité. Il conviendrait également de clarifier l’adossement de cette spécialité à la recherche qui, malgré son caractère professionnel, devrait être liée à la recherche. Enfin, il serait pertinent de généraliser l’échange des étudiants à l’étranger ou le stage à l’étranger dans une formation au marketing international. On pourrait proposer aux étudiants, soit de choisir l’apprentissage, soit d’effectuer leur stage de fin d’études à l’étranger. Ce dernier point permettrait de renforcer la légitimité de l’intitulé de la spécialité.
9
Management des relations humaines (MRH)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité a pour objectif la formation de professionnels des ressources humaines, détenant des compétences à la fois managériales, relationnelles et de négociation. Deux parcours sont proposés au niveau du master 2 :
« Prévention et gestion des conflits », « Evaluation et développement des potentiels ».
Si le master 1 est proposé sur les deux sites (Belfort et Besançon), la spécialité au niveau master 2 se déroule uniquement à Belfort.
Indicateurs :
Effectifs constatés 42/23
Effectifs attendus 35/24
Taux de réussite 87 %/91 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Taux de réponse quasi nul
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
92 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Enquête
Appréciation :
La spécialité « Management des ressources humaines », à travers ses deux parcours, est en phase avec les besoins actuels des entreprises : disposer de cadres capables de prendre du recul sur le management des ressources humaines et de proposer des innovations sur la détection des hauts potentiels. La 1ère année du master se déroule conjointement à Belfort, au sein du département Sciences techniques et gestion de l’industrie (STGI) et à Besançon au sein de l’IAE de Franche-Comté. Cette double localisation permet d’élargir les recrutements. Les contenus sont désormais identiques et l’équipe pédagogique est intégrée, intervenant sur les deux sites qui sont situés sur des pôles de compétitivité. A Besançon, un grand nombre d’enseignements sont mutualisés en master 1 avec les autres spécialités de la mention. Le master 2 se déroule à Belfort et permet d’approfondir le droit, les dynamiques sociales, le management des ressources humaines et du changement. La distinction entre les deux parcours « Prévention et gestion des conflits » et « Evaluation et développement des potentiels » n’intervient que dans le dernier semestre du master 2. L’équipe pédagogique est composée d’universitaires et de professionnels, ces derniers réalisant 50 % des enseignements en master 2. Cette répartition est pertinente pour une spécialité professionnelle. 3 enseignants universitaires réalisent à eux seuls 189, 159 et 130 heures de cours. La formation ne doit pas reposer autant sur ces trois enseignants. En termes de stages, un stage de 2 mois minimum et un de 4 mois minimum sont prévus au cours du master. Un quart des étudiants sont inscrits en formation continue, mais cette formation n’est pas proposée en alternance. L’ouverture à des échanges internationaux est insuffisante.
Points forts : Les deux parcours en M2 sont en phase avec les demandes professionnelles et sociétales. La présence sur le site de Belfort. Une réactivité face aux demandes d’évolution des étudiants.
Points faibles : Une trop forte concentration des enseignements autour de trois enseignants. Une faible internationalisation. Un faible taux de réponse à l’évaluation des enseignements par les étudiants.
10
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de limiter le nombre d’heures de chaque enseignant sur cette spécialité afin que celle-ci ne soit pas dépendante de quelques enseignants. Il serait pertinent également de développer les échanges et partenariats internationaux. Cette formation pourrait être proposée en alternance, ce qui pourrait accroître le taux d’emploi des étudiants issus de cette formation. Enfin, il conviendrait que tous les étudiants soient amenés à évaluer les enseignements de manière systématique.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000446
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Géographie, aménagement, environnement
Présentation de la mention
Les départements de géographie de l’Université de Franche-Comté (UFC) et de l’Université de Bourgogne ont souhaité s’associer, dans le cadre du PRES, pour déposer une demande de mention commune aux deux établissements. Celle-ci est organisée autour de trois spécialités : « Information spatiale et aménagement » (ISA) à Besançon, « Transport, mobilité, environnement » (TMEC) et « Enseignement et recherche en histoire et géographie » (EHRIGE). Cette dernière spécialité est dédiée à la formation des enseignants, et n’a donc pas fait l’objet d’une évaluation à l’occasion de cette campagne.
La mention est très fortement adossée à des laboratoires de recherche reconnus, notamment pour ce qui est des aspects quantitatifs dans des dimensions qui mêlent géographie, aménagement et environnement. Les objectifs de la formation visent trois grands ensembles de compétences : méthodologies, thématiques, aptitudes à la recherche, et plusieurs cibles comme les métiers de l’information géographique et de l’aménagement. La mention est organisée autour de deux spécialités à vocation finale indifférenciée (ISA et TMEC) et d’une spécialité à finalité professionnelle. Les deux premières bénéficient d’un tronc commun et de passerelles.
Indicateurs
Effectifs constatés 90
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 50 % M1, 95 % M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Il s’agit d’un dossier très correctement présenté et organisé. Les spécialités ISA et TMEC s’intègrent bien dans l’offre de formation des deux établissements. L’adossement à la recherche se manifeste clairement : outre les deux UMR, le dossier fait référence à la maison des sciences humaines (MSH) qui joue un rôle clef dans la mutualisation des moyens techniques. Les relations avec les partenaires extérieurs sont explicitées tout comme les partenariats avec d’autres universités. Les mutualisations recherchées pour les spécialités ISA et TMEC apparaissent judicieuses.
1
Points forts : La qualité du dossier proposé. L’adossement à la recherche. Les mutualisations (pour les spécialités ISA et TMEC).
Points faibles : L’auto-évaluation. Le positionnement de la spécialité ERHIGE.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’améliorer les dispositifs d’évaluation et de mieux assurer les volets « internationaux » du master.
2
Appréciation par spécialité
Enseignement et recherche en histoire et géographie (EHRIGE)
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Information spatiale et aménagement (ISA)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est organisée autour d’objectifs scientifique, qui se ramifient en quatre domaines de compétences (méthodologie, aménagement, diagnostics, conduite d’études et de projets). Elle prend en compte l’insertion professionnelle.
Indicateurs :
Effectifs constatés 40
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 65(M1),90(M2)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) informelle
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Insertion assurée à 90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) oui
Appréciation :
Un dossier est très solide, et bien présenté. L’anticipation de l’évolution des besoins dans le champ des métiers de l’aménagement est bonne. L’articulation avec la recherche est bien présente, puisqu’il existe une très forte proximité entre les axes du laboratoire et la maquette proposée. L’adossement à la recherche est donc excellent. Des stages au sein du laboratoire sont prévus pour les étudiants qui souhaitent s’engager dans les métiers de la recherche.
Points forts : Une très bon adossement à la recherche. Une spécialité originale par rapport à l’offre de formation master au niveau national dans le même
champ, celui de la géographie et de l’aménagement. Une spécialité qui prend en compte les évolutions des problématiques en géographie comme en
aménagement pour adapter son offre de formation à partir des solides acquis méthodologiques dont dispose le laboratoire Thema.
Point faible : Une ouverture discrète à l’international.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
3
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de profiter du bon adossement à la recherche pour affirmer le volet international d’une spécialité dont les potentiels de développement sont réels.
Transport, mobilité, environnement, climat
Présentation de la spécialité
Cette spécialité est dédiée à des problématiques qui sont d’actualité : mobilité, environnement, climat. Les porteurs du projet ont souhaité, offrir une plus grande lisibilité à une spécialité abritée auparavant sous la mention « Mondes modernes et contemporains ». Le volet formation à la recherche est bien pensé, avec notamment des stages pour ceux qui se destinent à la recherche. C’est également le cas du volet professionnalisant avec des projets tuteurés et des stages prévus.
Indicateurs :
Effectifs constatés 45
Effectifs attendus 40
Taux de réussite 65 %(M1) 100 % (M2)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
75 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 75 %
Appréciation :
La spécialité est organisée autour de problématiques d’actualité, liant notamment la question des mobilités, de l’environnement et du climat. La progressivité des enseignements (M1/M2) est néanmoins peu claire, et l’articulation effective avec le développement des axes de cherche du laboratoire Théma n’est pas suffisamment explicitée. La dimension internationale mériterait d’être amplifiée au sein d’une spécialité qui se propose de traiter des transports, des mobilités, de l’environnement et du climat.
Points forts : L’originalité de la thématique. L’importance de la formation par la recherche. Les compétences transverses (C2i).
Points faibles : Une progressivité peu explicite entre M1 et M2. Une articulation avec les axes de recherche des laboratoires insuffisante. Une dimension internationale trop discrète.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
4
5
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait mieux expliciter la progressivité de la formation (M1 et M2), et améliorer la dimension internationale. Ceci apparaît stratégique pour une spécialité qui traite des mobilités, du transport et du climat.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000447
Domaine : Sciences, humaines et sociales
Mention : Histoire, histoire de l’art
Présentation de la mention
La formation à la recherche dans le domaine historique vise à préparer les étudiants aux métiers liés au domaine de l’histoire et de l’histoire de l’art (métiers de la formation et de l’enseignement ; métiers du patrimoine, de la culture et du tourisme ; métiers du livre, de l’édition et de la publication ; cadres d’entreprises et de la fonction publique ; ingénierie de recherche).
La formation constitue le seul master « Histoire, histoire de l’art » de la région. Cohérente dans son organisation à partir d’un tronc commun d’enseignements en master 1, elle offre six spécialités en master 2 :
« Enseignement et recherche en histoire et géographie (ERHIGE) » ; « Histoire sociale, politique et culturelle de l’europe de l’antiquité à nos jours (HSPC) » ; « Histoire des économies et des sociétés industrielles de 1750 à nos jours (HESIE) » ; « Les grandes mutations culturelles et artistiques (GMCA) » ; « Atelier de Clio, écriture, transmission et mise en scène de l’histoire » ; « Métiers du livre ancien et des ressources documentaires — Livre ancien ».
La mention « Histoire, histoire de l’art » résulte de la transformation d’une ancienne spécialité : « Constructions identitaires de l’Antiquité à nos jours » en « Histoire sociale, politique et culturelle de l’Antiquité à nos jours (HSPC) », ainsi que la création de deux nouvelles spécialités : « Atelier de Clio écriture, transmission et mise en scène de l’histoire » et « Métiers du livre ancien et des ressources documentaires — Livre ancien », toutes deux à visée professionnelle. Les trois autres spécialités demandent à être renouvelées dans le cadre du prochain plan quadriennal.
Le laboratoire des sciences historiques (EA 2273) et l’Institut des sciences et des techniques de l’Antiquité (EA 4011) constituent les lieux d’adossement à la recherche, ainsi que la MSH.
Indicateurs
Effectifs constatés (2007-2008 à 2009-2010) de 80 à 96
Effectifs attendus (2007-2008 à 2009-2010) de 60 à 75
Taux de réussite (2007-2008 et 2008-2009) 71,51 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 76 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Les objectifs scientifiques et professionnels, tels que présentés, recouvrent des domaines très variés qui mériteraient d’être précisés : hormis les spécialités « Atelier de Clio : écriture, transmission et mise en scène de l’histoire » et « Métiers et ressources documentaires en livres anciens », les débouchés professionnels restent vastes.
L’adossement à la recherche est assuré localement, et plus largement grâce au partenariat avec l’Université de Neuchâtel, ce qui permet une réelle diversification des orientations en master 2. L’adossement aux milieux professionnels prend appui sur des contextes très différents, allant des institutions aux collectivités locales et territoriales jusqu’aux entreprises développant un projet patrimonial. La possibilité de réorientation et l’ouverture à la recherche sont des points très positifs.
L’équipe, très étoffée, porte un projet large, ambitieux, voire original dans le cadre des deux nouvelles spécialités. La mutualisation des enseignements en master 1 est précieuse, permettant une réelle économie d’échelle et une distribution efficace en spécialités. Les stages sont bien encadrés, particulièrement dans les spécialités « Atelier de Clio : écriture, transmission et mise en scène de l’histoire » et « Métiers et ressources documentaires en livres anciens ».
Le partenariat avec l’Université de Neuchâtel confère à cette formation une dimension internationale très appréciable, même si limitée à cet exemple. Un effort en faveur du développement d’autres partenariats serait probablement le bienvenu.
La population des étudiants reste majoritairement d’origine régionale, mais le recours à la validation des acquis de l’expérience (VAE), et plus encore la mise en place du télé-enseignement, permettent d’élargir et de diversifier les bassins de recrutement. Les taux de réussite sont globalement satisfaisants et stables dans la plupart des spécialités, avec une augmentation substantielle pour la spécialité « Les grandes mutations culturelles et artistiques (GCMA) ». Le suivi des diplômés, récemment mis en place, montre des résultats encourageants qui appellent confirmation. La lucidité et la maîtrise de l’ensemble de la formation par les responsables autorisent une autoévaluation de qualité.
Points forts : Une bonne mutualisation des enseignements, une économie d’échelle et la diversification des
spécialités. L’accès aux études par télé-enseignement. Un dossier très bien construit. Un partenariat avec l’Université de Neuchâtel.
Points faibles : La lisibilité entre les différentes spécialités gagnerait à être renforcée pour ce qui concerne les
nombreuses applications professionnelles présentées. La politique des stages mérite une clarification dans la plupart des spécialités, hormis « Atelier de Clio »
et « Métiers et ressources documentaires en livres anciens ».
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’équilibre de la formation dans ses différentes orientations devrait être au centre des préoccupations des responsables, notamment afin d’afficher une plus grande lisibilité des différentes spécialités. Parallèlement, une plus grande action en faveur de l’élargissement international renforcerait la visibilité de cette formation.
2
Appréciation par spécialité
Histoire des économies et des sociétés industrielles en Europe de 1750 à nos jours (HESIE)
Présentation de la spécialité :
Cette formation pluridisciplinaire (histoire, gestion, économie, géographie) prépare de façon approfondie aux études doctorales. La co-habilitation entre l’Université de Franche-Comté, l’Université de Haute-Alsace, l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard et l’université de Neuchâtel permet de mutualiser les enseignements, d’obtenir un nombre intéressant d’étudiants et de rassembler les enseignants-chercheurs des quatre sites. Le master recherche inclut un stage dans un laboratoire de recherche et le master professionnel comprend un stage en entreprise.
Indicateurs :
Effectifs constatés (2007-2008 à 2009-2010) : moyenne : 15,3
Effectifs attendus NR
Taux de réussite ((2007-2008 et 2008-2009) : moyenne : 51,5 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 60 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La co-habilitation entre quatre établissements renforce la pertinence de la formation, notamment pour ce qui est de la recherche, de grande qualité. Parallèlement, l’université envisage la suppression de la formation professionnelle. Il s’agit de déterminer s’il faut choisir entre sa suppression pure et simple ou sa réorganisation. Le partenariat entre les quatre institutions est effectif. Les enseignements du S4 manquent de lisibilité et de précisions.
Points forts : Une complémentarité efficace du fait de la co-habilitation régionale et, au-delà, grâce au partenariat
avec l’université de Neuchâtel. La formation continue (ingénieurs à la retraite) enrichit l’ensemble de la formation par le brassage des
générations et des expériences. Une qualité rédactionnelle exigeante.
Point faible : La formation professionnelle est moins performante eu égard à la présence forte de la recherche.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de renforcer la finalité professsionnelle au lieu de la supprimer, en ouvrant notamment une formation par alternance.
3
Histoire sociale, politique et culturelle de l’Europe de l’Antiquité à nos jours (HSPC)
Présentation de la spécialité :
La formation, qui s’affiche comme une refonte de la spécialité « Constructions identitaires de l’Antiquité à nos jours », repose sur un champ historique et culturel particulièrement vaste. La finalité est double, professionnelle et recherche.
Indicateurs :
Effectifs constatés (2007-2008 à 2009-2010) : moyenne : 46,6
Effectifs attendus : 70
Taux de réussite 72,3 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité entend principalement reposer sur la connaissance précise des champs de l’histoire, des concepts et des méthodes propres à l’histoire sociale, politique et culturelle des sociétés, soit un champ considérable. On voit mal comment les deux années de master pourraient répondre à cette ambition. La distinction entre les orientations recherche et professionnelle n’apparaît pas clairement ; et les objectifs et la durée du stage sont insuffisamment présentés et renseignés. Le contenu des enseignements n’est pas explicité : par exemple, les cinq UE du S4 sont toutes des « unités de préparation au travail d’étude et de recherche (TER) ».
Point fort : La formation continue existe par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Points faibles : Les options recherche et professionnelle sont présentées de façon confuse. Trop peu d’attention au devenir professionnel.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il est fortement recommandé de définir plus précisément les conditions et les objectifs de cette formation au spectre trop large, et de réorganiser les enseignements du semestre 4.
Atelier de Clio : écriture, transmission et mise en scène de l’histoire
Présentation de la spécialité :
La formation vise à fournir une culture historique solide en vue d’enrichir des professions dans lesquelles l’histoire et l’écriture de l’histoire sont susceptibles d’être mises en scène à des degrés divers (journalisme ; récit, muséographie, fiction, documentaire, spectacles, etc.). La formation entend s’appuyer sur des partenaires et des
4
organismes ressources, bien que la description soit incomplète, et elle programme un stage obligatoire de trois à cinq mois au dernier semestre. La formation continue est intégrée dans la formation. L’étude de la mise en scène de l’histoire est à finalité professionnelle.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La formation est originale. Elle devrait néanmoins s’affirmer dans les années à venir à condition de développer plus clairement les partenariats institutionnels, tant sur le territoire que sur le plan international. De même, il convient de mieux intégrer les professionnels dans les enseignements universitaires.
Point fort : L’originalité de la démarche dont le bien-fondé est incontestable.
Points faibles : Des relations internationales limitées aux échanges Erasmus. La formation à la recherche doit être précisée et accentuée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Les partenariats avec l’international devraient être développés, tel celui évoqué pour l’avenir avec l’Université de Padoue. L’organisation des enseignements devraient être élaborés au niveau du quatrième semestre (S4). Les stages pourraient aussi être augmentés et diversifiés.
Les grandes mutations culturelles et artistiques (GMCA)
Présentation de la spécialité :
En fonction des orientations recherche et professionnelle dont le choix est fait à la fin du master 1, la spécialité offre une approche théorique, méthodologique et technique dans le domaine de l’histoire de l’art. La spécialité en master 2 propose deux parcours : « Art et identités à l’époque médiévale et moderne » et « Anthropologie culturelle et sémiotique de l’art ». Les stages concernent, à des niveaux différents, les deux orientations du master 2. La dimension internationale semble absente.
5
Indicateurs :
Effectifs constatés (2007-2008 à 2009-2010) : moyenne : 12,33
Effectifs attendus (2007-2008 et 2008-2009) : moyenne : NR
Taux de réussite 73,8 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’histoire de l’art est envisagée de façon très vaste, avec des orientations vers le dessin, l’informatique et l’archéologie du bâti dans le cadre du master recherche. La description du master professionnel est succincte et ne doit pas apparaître comme une voie de sortie pour les étudiants ne se consacrant pas à la recherche.
Point fort : Une formation pertinente, malgré l’ampleur des champs étudiés.
Points faibles : La formation continue et par alternance n’est quasiment pas prise en charge. L’enseignement en histoire de l’art contemporain n’est pas assuré. Le contexte international n’apparaît pas dans la structure de la formation. Un manque de professionnels de l’art dans les enseignements.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La dimension internationale devrait être prise en compte au travers de partenariats à établir. L’histoire de l’art contemporain est un réel manque dans l’ensemble de la formation.
Métiers et ressources documentaires en livre ancien
Présentation de la spécialité :
Cette formation à finalité professionnelle s’inscrit à la suite de la licence professionnelle « Livre ancien », en lien avec la Bibliothèque municipale d’étude et de conservation de Besançon. Les débouchés sont l’assistanat de libraires en livre ancien, ou les métiers de bibliothécaire et de personnel des musées. La formation est ouverte aux professionnels du livre dans le cadre de la formation continue. Le stage est d’un minimum de douze semaines en milieu professionnel (librairie ou institution de conservation). Le recrutement est international (un quart des effectifs) et des cours sont donnés en anglais.
6
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Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 15
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Le recrutement exigeant des étudiants, avec pour corollaire un effectif limité, correspond à la nature de la spécialisation proposée. L’accueil d’étudiants étrangers et l’objectif consistant à favoriser une insertion professionnelle à l’étranger (grâce, notamment, au recours à l’anglais pour une partie des enseignements) sont un des atouts de cette formation.
Points forts : Une formation originale et pertinente. Une dimension internationale du recrutement. Une formation continue et par alternance importante (25 %).
Point faible : L’organisation du S4 (pour le stage deux UE, dont la différence n’est pas explicitée).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait sans doute souhaitable de prévoir à l’avenir, un effectif un peu plus important pour cette nouvelle formation.
Enseignement et recherche en histoire-géographie
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche - Comté Demande n° S3MA120000448
Domaine : Sciences, humaines et sociales
Mention : Philosophie des pratiques
Présentation de la mention
Cette mention de master ne propose pas de spécialités, mais est organisé en trois parcours, avec un tronc commun important et de nombreuses UE mutualisées. Il propose une préparation à et par la recherche philosophique autonome, plus particulièrement en direction de la philosophie pratique et des relations de la philosophie avec les sciences sociales, et une formation à la production et à l’utilisation d’outils documentaires en philosophie, en lien avec l’équipe de recherche EA 2274. Chacun des parcours privilégie soit la poursuite d’études en doctorat en philosophie et en histoire des sciences, soit l’enseignement par l’acquisition de savoirs, savoir-faire et méthodes permettant la préparation du CAPES et de l’Agrégation de philosophie, soit la préparation des concours administratifs (cadre A) ou celle des métiers et activités de la communication, du livre.
Indicateurs
Effectifs constatés 25
Effectifs attendus 25
Taux de réussite 55 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La restructuration du master a amélioré sa lisibilité et devrait en améliorer l’attractivité, étant la seule formation nationale sur la thématique « philosophie des pratiques et dès la décision collective ». L’adossement à la recherche affirmé, notamment la participation active et évaluée des étudiants aux séminaires de recherche de l’EA 2274, ainsi qu’aux séminaires communs avec le Centre Georges Chevrier (UMR 5605) et aux cours communs de l’école doctorale, ainsi que l’ouverture pluridisciplinaire, notamment en direction du CHU, peuvent également y contribuer. La redéfinition des parcours devrait également permettre d’augmenter les flux d’étudiants, aujourd’hui faible et en baisse. Cependant, le pilotage doit être renforcé, en particulier en désignant des responsables de parcours.
Points forts : Volonté d’ouverture vers les autres disciplines, les autres composantes de l’UFC (séminaire commun). La qualité de l’équipe pédagogique. La poursuite d’études en doctorat.
1
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Points faibles : Les flux et le taux de réussite sont faibles. La faible professionnalisation en dehors des métiers de l’enseignement. Le manque d’information sur le contenu et le pilotage.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette formation a su se repositionner et mérite d’être poursuivie, mais l’effort de restructuration, d’ouverture et de professionnalisation devrait être amplifié. Les indications sur le fonctionnement de la formation, le contenu des UE, les modes d’évaluation et de compensation devraient être fournis car ils permettent de renseigner les futurs étudiants et participent de l’attractivité de la formation, laquelle, compte tenu des flux, en a besoin.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000449
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Psychologie
Présentation de la mention
Le master mention « Psychologie » de l’Université de Franche-Comté permet d’obtenir le titre professionnel de psychologue. Le secteur d’activité professionnelle est celui de la psychologie dans plusieurs de ses champs d’application (soin, santé, éducation).
Le master comprend un tronc commun dans le premier semestre de master 1, puis trois spécialités possibles à partir du semestre 2 : « Clinique psychopathologique, clinique familiale » (CPCF)/« Intervention psychosociologique : travail et santé » (IPTS)/« Psychologie cognitive et neuropsychologie » (PCN). Chaque spécialité est mixte, c’est-à-dire comprend un parcours professionnel et un parcours recherche. Les objectifs professionnels consistent en une professionnalisation au regard des nouveaux enjeux de la souffrance pour les individus (troubles de la cognition), les groupes (souffrances familiales) et dans le monde du travail (souffrance au travail et stress) et les objectifs scientifiques visent à transmettre un enseignement fondamental et spécialisé de haut niveau en psychologie sur des thématiques de recherche développées dans le laboratoire d’adossement (Laboratoire de psychologie EA 3188) comme : corps et famille, stress et violence sociale, vieillissement normal et pathologique.
Indicateurs
Effectifs constatés 50
Effectifs attendus 45
Taux de réussite 87,9 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 66 %
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’offre de formation master mention « Psychologie » est conforme aux attentes dans ce domaine, avec une bonne organisation en trois spécialités centrales en psychologie, et correspondant aux axes de recherches développés dans le Laboratoire de psychologie. Malgré un dossier principal peu précis sur un certain nombre de points importants (objectifs de la mention, devenir professionnel des diplômés de master, bilan prévisionnel et analyse de l’auto-évaluation), l’organisation de l’offre de formation et les changements introduits sont pertinents, avec une organisation remarquable des stages permettant un taux d’insertion professionnelle satisfaisant.
1
Les objectifs scientifiques sont très généraux, les objectifs professionnels peu développés en termes de compétences acquises, que ce soit dans le dossier de présentation de la mention ou dans les annexes descriptives au diplôme. Un effort est à faire en ce sens, ce qui permettrait de valoriser la spécificité de l’offre de formation.
En ce qui concerne le contexte, ce master est le seul master mention « Psychologie » de la région Franche-Comté et répond aux besoins des organismes de recherche locaux et des établissements de soin, de santé et d’éducation de la région. Des partenariats sont effectifs avec les milieux socioprofessionnels régionaux, permettant la mise en place de recherches appliquées, la présence d’intervenants professionnels psychologues dans la formation et l’insertion professionnelle des diplômés. De plus, dans le cadre du PRES, ce master a développé un partenariat avec le master de Psychologie de l’Université de Bourgogne. L’adossement au Laboratoire de psychologie (EA 3188) est cohérent, tant du point de vue disciplinaire que méthodologique, puisque les trois axes de recherche proposés (corporéité, intersubjectivité et famille/professionnalité, santé au travail et dispositifs d’intervention/dynamique de la cognition : expertise, vieillissement, mémoire et émotions) correspondent aux trois spécialités de master (clinique psychopathologique, clinique de la famille/intervention psychosociologique, travail et santé/psychologie cognitive et neuropsychologie). Cependant, l’ouverture internationale du master est à renforcer.
La structuration de la formation est pertinente, avec un tronc commun au S1, puis une spécialisation à partir du S2 (choix d’une spécialité parmi les trois proposées), puis le choix d’un parcours recherche ou professionnel au S3. L’organisation des trois premiers semestres en cinq UE, trois UE de spécialité, une UE de TER et stage et une UE transversale, permet une lisibilité de la structure de l’offre de formation. L’équilibre des enseignements est bien conçu, avec des cours théoriques, méthodologiques et appliqués. Des mutualisations d’enseignements sont prévues dans les trois spécialités avec l’Université de Bourgogne, dans le cadre du PRES. Elles constituent une initiative pertinente à étendre. La politique des stages est bien développée, considérée comme un point central pour la formation des psychologues et des futurs chercheurs en psychologie. Un réel effort est réalisé sur ce point, dans les objectifs des stages en M1 et M2, le suivi et la validation des stages. L’organisation des stages est donc bien formalisée et conforme au décret relatif à l’obtention du titre de psychologue. Le pilotage de la formation est assuré en concertation avec le Département et le Laboratoire de psychologie et repose sur l’existence d’un comité de pilotage dont le rôle dans la cohérence et la valorisation de l’offre de formation de la mention est à accroître.
Si les flux d’étudiants, l’attractivité par spécialité et les taux de réussite sont satisfaisants, des efforts sont à réaliser concernant : la clarification des procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de leur exploitation par le comité de pilotage, ainsi que la précision de l’analyse à 2 ans du devenir des diplômés (si le taux d’insertion professionnelle de 80 % est globalement satisfaisant, il est indispensable de préciser les débouchés réels des diplômés en termes de métiers exercés dans les types de structures). Une analyse plus fine sur ces points pourra conduire à définir le bilan prévisionnel de la mention, ce qui n’a pas été fait dans le cadre du projet de cette mention.
Si l’autoévaluation a permis de proposer une nouvelle structuration pertinente du master, l’analyse reste partielle et peu coordonnée au niveau de la mention.
Points forts : Un adossement cohérent et solide à la recherche. Un bon niveau de professionnalisation, grâce à l’élaboration d’une politique des stages liée à un
développement des relations avec les milieux professionnels. Une orientation progressive, favorisée par un tronc commun au S1, trois spécialités possibles à partir du
S2 et deux parcours (recherche ou professionnel) dans chaque spécialité.
Point faible : Un manque de précision et de visibilité du parcours recherche (parcours absent des annexes descriptives
au diplôme).
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Le manque d’attractivité du parcours recherche du master mention « Psychologie » est une réalité constatée. Or, il serait nécessaire d’accroître la visibilité de ce parcours en précisant davantage l’offre de formation proposée. Plus globalement, la valorisation de l’offre de formation master mention « Psychologie » pourrait être renforcée en mettant davantage en évidence ses spécificités, en précisant les compétences acquises par les étudiants et les débouchés professionnels effectifs, et en développant les partenariats sur le plan international.
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Appréciation par spécialité
Clinique psychopathologique, clinique de la famille (CPCF)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité propose deux parcours (professionnel et recherche) et offre une formation théorique et clinique relative aux dysfonctionnements psychiques de l’individu dans son contexte, en particulier familial. Un stage de 500 heures, avec suivi hebdomadaire, peut permettre d’obtenir le titre professionnel de psychologue. Cette spécialité est accessible en formation continue. Les débouchés professionnels du psychologue clinicien sont variés, que ce soit dans les secteurs du soin, de la santé mentale ou de l’accompagnement psychologique.
Indicateurs :
Effectifs constatés 33
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 71,4 %
Appréciation :
Les contenus de cette spécialité répondent à une demande de la part des institutions, notamment par une formation importante à l’approche systémique. L’organisation de la spécialité est cohérente avec les objectifs de la formation. Un effort de mutualisation avec le master de psychologie de l’Université de Bourgogne se concrétise par l’offre d’une UE commune aux deux spécialités de psychologie clinique, tout en valorisant la spécificité de chacune des spécialités, celle de l’Université de Franche-Comté offrant une formation clinique spécifique au groupe et à la famille. La politique des stages est centrale dans le parcours professionnel, des professionnels extérieurs psychologues interviennent dans la formation, même si leur part dans les enseignements reste limitée. Si les aspects de formation à et par la recherche sont trop généraux, les aspects professionnalisants et transversaux sont bien développés et explicités. Les flux envisagés pour le parcours professionnel sont stables et pertinents. Globalement, si le parcours professionnel est pertinent et clairement présenté, le parcours recherche est à préciser.
Points forts : Une bonne connaissance du devenir professionnel des diplômés. Un bon taux d’insertion professionnelle. Une bonne attractivité de la spécialité. Une politique des stages centrale dans la formation.
Points faibles : Un manque de lisibilité du parcours recherche. Une place limitée réservée aux intervenants professionnels dans la formation.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
La valorisation de la spécialité pourrait être accrue par un renforcement de l’évaluation des enseignements par les étudiants, par une analyse plus fine de la connaissance du devenir professionnel des diplômés psychologues (en précisant les types de structures, d’institutions, les contrats de travail), et par un accroissement de la place des professionnels psychologues dans les enseignements. Un effort de réflexion devrait être particulièrement mené sur le parcours recherche (peu lisible à l’heure actuelle et absent de l’annexe descriptive au diplôme), concernant notamment les thématiques de recherche développées, les aspects de formation à et par la recherche, et les flux attendus (les perspectives d’accueil – 10 places – semblent trop élevées).
Intervention psychosociologique, travail, santé (IPTS)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, constituée de deux parcours (professionnel et recherche), vise à l’acquisition de connaissances fondamentales et appliquées sur les risques psychosociaux professionnels et le maintien de la santé au travail, et à la formation de psychologues spécialisés dans les rapports entre la santé et le travail. Un stage supervisé de 500 heures, à réaliser en M2, peut permettre l’obtention du titre professionnel de psychologue. La spécialité prévoit l’accueil d’étudiants en formation continue. Les débouchés professionnels sont variés, dans les organismes de la prévention du risque, les entreprises, les cabinets de recrutement, les centres de formation professionnelle, ou encore les institutions de travail social.
Indicateurs :
Effectifs constatés 13
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 84,5 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 76,9 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité « Intervention psychosociologique, travail, santé » est pertinente dans l’offre de formation de la mention « Psychologie », et originale, articulant les approches sociocognitive et clinique des phénomènes liés à la souffrance au travail. Les contenus des UE sont en adéquation avec l’intitulé de la spécialité et avec les objectifs clairement explicités. L’adossement au laboratoire de psychologie est particulièrement visible puisque cette spécialité s’appuie sur un des axes de recherche intitulé « professionnalité, santé au travail et dispositifs d’intervention ». Un bon niveau de spécialisation et de professionnalisation est assuré grâce à une équipe d’intervenants constituée d’enseignants-chercheurs de l’Université de Franche-Comté et de très nombreux professionnels extérieurs et grâce à un stage supervisé en M2 intégré à la formation. Les deux parcours recherche et professionnel ont leur légitimité et leur pertinence au sein de cette spécialité mais, si le parcours professionnel est clair et visible, le parcours recherche n’est pas suffisamment lisible. Les flux envisagés (15 étudiants pour le parcours professionnel ; 5 pour le parcours recherche) sont stables et cohérents.
Points forts : Un bon adossement au laboratoire de recherche de psychologie. Une participation significative des professionnels dans la formation. Une bonne politique des stages, assurant un bon niveau de professionnalisation. Une bonne cohérence de l’organisation des enseignements et des objectifs de la spécialité,
particulièrement pour le parcours professionnel dont la lisibilité et la spécificité sont satisfaisantes.
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Points faibles : Un manque de lisibilité du parcours recherche. Un manque d’ouverture vers l’international.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le parcours recherche de cette spécialité devrait être davatange valorisé en précisant l’organisation des enseignements autant que la spécificité de ce parcours et en l’intégrant dans l’annexe descriptive au diplôme. Concernant le parcours professionnel, les enquêtes de suivi des diplômés devraient viser à préciser les débouchés réels en termes de métiers occupés et structures dans lesquelles ils s’insèrent. Enfin, cette spécialité de master devrait développer ses relations internationales.
Psychologie cognitive, neuropsychologie
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité constituée de deux parcours (recherche ou professionnel) a pour objectif de former à la connaissance des mécanismes cognitifs et de leurs dysfonctionnements, ainsi qu’à la prévention, l’évaluation et la prise en charge de ces dysfonctionnements, qu’ils résultent de lésions cérébrales, de maladies génétiques ou de troubles du développement. Un stage de 500 heures supervisé par un neuropsychologue peut permettre l’obtention du titre professionnel de psychologue. Cette formation est ouverte à la formation continue, facilitée par un grand nombre des contenus de cours mis à disposition sur la plateforme Moodle. Les débouchés du parcours professionnel des psychologues et neuropsychologues se situent dans les secteurs ayant trait aux troubles cognitifs (secteur hospitalier, établissements spécialisés pour enfants ou pour adultes).
Cette spécialité a ouvert récemment : à la rentrée 2008 pour le M1, 2009 pour le M2.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15
Effectifs attendus 15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
(Certains indicateurs sont encore indisponibles, la spécialité M2 n’ayant ouvert qu’à la rentrée universitaire 2009).
Appréciation :
Cette spécialité, récemment ouverte dans la mention « Psychologie » de l’Université de Franche-Comté, est tout à fait pertinente, bénéficie d’un bon adossement à l’équipe de recherche en psychologie cognitive du Laboratoire de psychologie et devrait offrir de réelles perspectives d’insertion professionnelle aux étudiants s’inscrivant dans le parcours professionnel. Cependant, les objectifs du parcours recherche sont trop généraux et l’organisation de ses contenus est à clarifier. Les objectifs professionnels sont, quant à eux, très clairement explicité, mais les contenus des enseignements ne semblent pas assez diversifiés pour couvrir ces objectifs. Néanmoins, le niveau de professionnalisation de la formation est assuré par une part très importante faite aux professionnels neuropsychologues dans la formation et par une solide politique des stages. La mutualisation avec l’Université de
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Bourgogne d’UE au niveau du M1 est une initiative tout à fait pertinente puisqu’elle vise à préparer les étudiants des deux universités à candidater sur les deux M2 proposés dans les deux universités. Les flux envisagés sont peu élevés, mais cohérents, compte tenu du fait que le devenir des étudiants diplômés n’est pas encore connu.
Points forts : Une valorisation de la professionnalisation de la formation, par une politique des stages solide et une
part importante accordée aux professionnels neuropsychologues dans la formation. Un bon adossement à l’équipe de recherche du Laboratoire de psychologie. Une formation novatrice à valoriser. La mutualisation d’enseignements avec l’Université de Bourgogne dans le cadre du PRES.
Points faibles : Un parcours recherche peu lisible et à préciser. Des compétences acquises dans la spécialité non précisées, que ce soit dans le dossier ou dans la fiche
RNCP. Une attractivité de la spécialité à développer.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
L’ouverture de la spécialité est récente, il apparaît donc nécessaire de développer, dès que possible, une connaissance de l’insertion professionnelle des diplômés et de mettre en place l’évaluation des enseignements, afin de valoriser l’offre de formation et accentuer la visibilité de cette spécialité au niveau national.
La visibilité de cette spécialité pourrait aussi être accrue en offrant une formation moins large et donc plus spécialisée, en élaborant un parcours recherche avec des objectifs clairement définis, et en développant les relations nationales et internationales.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000450
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sociologie
Présentation de la mention
La mention « Sociologie » de l’Université de Franche-Comté tend à assurer la formation, d’un côté, de socio-anthropologues et socio-démographes, de l’autre, de cadres d’entités se consacrant à la lutte contre la désocialisation due à l’âge, à la pauvreté ou à la déviance. La volonté est affichée d’adapter la formation à la dynamique des bassins d’emplois régionaux et nationaux, notamment par le biais de la collaboration avec les structures professionnelles régionales, afin de permettre aux diplômés d’obtenir des emplois de cadre au sein du secteur privé, mais aussi dans la fonction publique.
Il s’agit donc, d’une part, d’examiner et d’analyser les formes de pouvoir, les conflits et les différents types d’entraides qui facilitent ou, au contraire, freinent la solidarité au sein des territoires ; d’autre part, d’envisager les modes de lutte contre toutes les formes de désocialisation dans ces mêmes territoires.
La mention « Sociologie » vient compléter l’offre de la licence en sociologie. Cette formation se présente en M1 comme généraliste, ouvrant ensuite, à partir du M2, sur des formations plus spécialisées à finalité recherche ou professionnelles (analyse et gestion des politiques sociales ; criminologie ; solidarité en milieu rural et en milieu urbain ; vieillissement et société). Cette mention s’inscrit ainsi clairement dans les formations du domaine des Sciences humaines et sociales, les spécialités faisant également appel à des disciplines complémentaires (histoire, droit et médecine). A cette fin, cette mention rassemble les enseignants-chercheurs des deux universités généralistes membres du PRES Bourgogne – Franche-Comté.
Indicateurs
Effectifs constatés 41en M1 50 en M2
Effectifs attendus 140
Taux de réussite 47 % en M1 62 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
2
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’étude et l’enseignement de savoirs et techniques portant sur le développement territorial, la santé, le vieillissement démographique, la déviance et l’exclusion sont au cœur de cette formation. Les objectifs scientifiques proposés (l’analyse des formes de pouvoir, de conflits, de solidarités au regard du développement des territoires) présentent une vraie cohérence. Le lien avec les laboratoires de recherche est fort. Les spécialités sont développées en fonction des nouvelles orientations thématiques des laboratoires. La lisibilité est bonne au niveau du master ; elle est moins évidente au niveau des spécialités, qui sont nombreuses et paraissent relever de thématiques parfois distinctes, notamment à travers la référence aux formes de pouvoir.
Le M1, tronc commun, est conçu comme un premier palier de spécialisation. Pour chaque semestre du M1, une unité d’enseignement (UE) transversale est proposée (18 h de langue et 18 h d’outils ou options sans que l’on sache quelles sont ces options). 4 UE au premier semestre et 2 UE au second semestre sont proposées, de chacune 24 h cours magistraux (CM) et 12 h travaux dirigés (TD) partagées entre deux enseignants pour chaque UE (au total 144 h de CM et 72 h de TD). 2 UE de méthodologie, de 18 h de TD chacune, sont proposées au second semestre.
Au sein de l’environnement régional de formation, il s’agit de la seule formation de sociologie, bénéficiant par ailleurs d’un regroupement avec la formation bourguignonne. En effet, la formation est co-habilitée par les universités de Dijon et de Besançon, associant les deux régions Bourgogne et Franche-Comté et certaines structures interrégionales (pôle gérontologique interrégional par exemple). Au niveau national, en revanche, le positionnement est plus délicat et peu d’informations figurent à ce sujet ; seule la création de la spécialité « Solidarités en milieux rural et urbain », qui répond à une volonté d’accroitre la coopération entre les deux départements est inédite à l’échelon national.
La mention est adossée à deux laboratoires principaux : l’UMR-CNRS 5605, Georges Chevrier de Dijon et le Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LASA) UFC-EA3189 de Besançon. La formation montre un souci permanent de s’adapter aux thématiques de recherche (l’ouverture de la spécialité « Solidarités en milieux rural et urbain » est liée à la restructuration du LASA). Inversement les laboratoires développent des thématiques au soutien des spécialités (nouvel axe de recherche « Vieillissement et société » au sein de l’UMR-CNRS Georges Chevrier). Les enseignants de la mention sont associés aux deux laboratoires et font participer les étudiants à des séminaires internes aux laboratoires. Il semble qu’ici l’adéquation soit bonne, dans la mesure où la formation ne vise pas seulement la recherche. Néanmoins, peu d’informations sont données sur les enseignants habilités à diriger des recherches (HDR). De même, l’implication des deux écoles doctorales de Besançon et Dijon apparaît moins clairement.
Quant aux milieux professionnels, les secteurs public, privé et associatif sont sollicités, mais peu d’informations précises sont fournies sur l’implication concrète des professionnels dans la formation des étudiants (en volume horaire par exemple).
En ce qui concerne les relations internationales, deux programmes sont mentionnés, mais ils relèvent de certaines spécialités de master seulement. Le rapprochement des deux laboratoires de sociologie paraît avoir pour objet de pallier un déficit de visibilité et de relations en matière internationale. Il n’y a pas de référence à Erasmus ou à des conventions, et les échanges internationaux restent assez faibles (peu d’accueil d’étudiants étrangers semble-t-il ; pas d’accueil d’enseignants-chercheurs étrangers).
Les flux constatés sont relativement constants pour le M1 et en augmentation depuis deux ans pour le M2. En revanche les taux de réussite (- de 50 % en M1 et un peu + de 60 % en M2) sont particulièrement faibles, ce qui augure sans doute mal de l’attractivité de la formation. On regrette en outre qu’il n’y ait pas de résultat présenté dans la mention de l’évaluation des enseignements par les étudiants et les diplômés, pas plus que de résultat du devenir des diplômés. De manière générale si, pour l’essentiel, la fiche est synthétique et le dossier correctement renseigné, beaucoup d’informations sont néanmoins trop générales pour pouvoir être exploitées et donner des indications précises, concrètes ou chiffrées sur la formation. Ces points méritent d’être améliorés.
Points forts : De véritables spécialités en M2, qui paraissent connaître peu de concurrence au niveau régional. Lien étroit entre la formation et les structures socioprofessionnelles régionales et interrégionales ; des
liens également avec le monde associatif, privé et public intéressants. Un travail en synergie avec Dijon.
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Points faibles : Peu d’élements sur le suivi des étudiants et les débouchés offerts aux diplômés. La visibilité et l’attractivité à améliorer. Les taux de réussite faibles.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Une procédure d’évaluation par les étudiants et les diplômés devraient être mise en place, ainsi qu’un suivi des diplômés. Dans le même sens, les relations avec l’étranger pourraient être développées et la visibilité de la formation de master accrue pour les personnes extérieures.
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Appréciation par spécialité
Analyse et gestion des politiques sociales (AGEPOS)
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Analyse et gestion des politiques sociales » (AGEPOS) a pour but de tenir compte des évolutions récentes en matière de politiques sociales pour offrir une formation renouvelée, mettant l’accent sur l’apprentissage de nouvelles méthodes de sociologie et sur l’analyse des contextes historiques, sociaux et économiques de ces politiques. Il s’agit de former des chercheurs, mais aussi des cadres intervenant dans le domaine des politiques sociales.
Indicateurs :
Effectifs constatés 18 (2007) 10 (2008) 30 (2009)
Effectifs attendus 15 à 35
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Même si le dossier reste parfois laconique, cette spécialité semble attentive à rester réactive et à s’adapter au mieux aux évolutions à l’œuvre dans le secteur des politiques sociales. Dans un secteur porteur en termes d’emplois, cette formation peut répondre aux besoins des collectivités territoriales en matières d’encadrement des politiques sociales à l’heure du désengagement de l’Etat. On en regrettera cependant la faible internationalisation alors même que les problématiques sont en grande partie identiques à l’étranger.
Points forts : Un enseignement de matières modernisées pour faire face aux évolutions récentes. Des objectifs intéressants.
Points faibles : Un dossier assez mal renseigné. Peu d’ouverture sur l’international.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il y aurait lieu d’étoffer l’équipe d’encadrement, mais aussi d’améliorer le suivi des résultats des étudiants, en recherche comme en professionnel.
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Criminologie
Présentation de la spécialité :
Cette formation entend permettre aux étudiants d’acquérir les outils nécessaires à l’appréhension des phénomènes de déviance et de criminalité, de façon à la fois transversale et globale, et cela sous l’angle de la sociologie, c’est-à-dire du fait social. Elle paraît complète et cohérente, s’étendant aux régulations envisageables pour ce phénomène.
Indicateurs :
Effectifs constatés 8 (2008), 15 (2009)
Effectifs attendus Entre 18 et 30
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
La formation est récente puisqu’elle a été ouverte durant l’année universitaire 2008-2009. Des mesures (sélection des étudiants et suivis réguliers des travaux) paraissent avoir été mises en place pour améliorer les résultats. La spécialité apparaît cohérente et de nature à offrir un enseignement complet du thème retenu, avec une ambition de prise de recul critique et de formation transversale. On peut néanmoins s’interroger sur l’attractivité à long terme de cette formation concurrencée par des créations similaires dans d’autres universités. Le suivi des résultats des étudiants et l’analyse de leur devenir professionnel seront des éléments importants à prendre en compte.
Points forts : La transdisciplinarité. La prise de recul critique sur les phénomènes sociaux de déviance et de criminalité.
Points faibles : L’intervention des professionnels n’est pas mise en valeur. La visibilité de la formation est encore à construire.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de valoriser l’intervention des professionnels, de veiller au suivi des résultats des étudiants et des diplômés, ainsi qu’à la visibilité de la formation.
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Vieillissement et société
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Vieillissement et société » vise à fournir les outils nécessaires à l’appréhension pluridisciplinaire du phénomène du vieillissement, tant du point de vue de l’individu que de la société dans son ensemble. Outre des savoirs théoriques, elle entend également former aux enquêtes sociologiques et à la manipulation et au traitement des données.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 40
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Il s’agit d’une formation cohérente et pluridisciplinaire, qui paraît globale et tournée vers des problématiques nouvelles puisqu’elle répond à une demande liée à l’apparition de questions inédites. Au surplus, cette spécialité peut s’appuyer à la fois sur une large équipe d’enseignants et d’intervenants, ainsi que sur une bonne intégration aux structures professionnelles locales. Néanmoins, son ouverture très récente (2009-2010) ne permet pas de préjuger de son attractivité à long terme et du devenir professionnel des étudiants.
Points forts : Transdisciplinarité. Large équipe d’intervenants et d’enseignants. Liaison avec des structures régionales et interrégionales.
Point faible : Un recul insuffisant pour pouvoir apprécier véritablement les résultats de la formation.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il sera impératif d’assurer un suivi précis des diplômés afin d’évaluer la performance de la formation en termes d’insertion professionnelle.
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Solidarités en milieu rural et urbain
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Solidarités en milieu rural et urbain », qui est une création, entend tirer partie et prolonger les études et réflexions engagées durant le précédent quadriennal autour des phénomènes sociaux propres au monde agricole et en particulier la question des solidarités. Ce type d’enseignement paraît rare au sein de l’offre nationale et vise à former aux spécificités de la solidarité dans les milieux ruraux, tout en les distinguant clairement de celles qui peuvent s’exprimer en milieu urbain et en envisageant leurs modes d’interconnexion. Il s’agit de former à l’analyse sociologique des solidarités formelles et informelles.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 12-20
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Une formation complète, innovante et dynamique, tournée vers la professionnalisation et comptant déjà des réseaux efficaces. Néanmoins, il reste un certain nombre d’interrogations concernant, en particulier le contenu des enseignements et leur répartition entre les différents enseignants et intervenants, qu’il conviendra de lever avant l’ouverture de la formation.
Points forts : Une formation innovante par son thème et par certaines de ses démarches d’enseignement (ferme
universitaire). Des liens déjà établis avec l’étranger et des organismes professionnels, mais aussi avec la recherche.
Point faible : Certaines modalités de mise en œuvre seront à préciser avant l’ouverture de la formation.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’apporter des compléments quant au contenu des enseignements et au suivi des futurs diplômés. Il serait souhaitable d’expliciter les modalités de mise en œuvre de la formation continue.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000451
Domaine : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Mention : Education et intervention par les activités physiques sportives et artistiques
Présentation de la mention
La mention, en co-habilitation avec l’Université de Bourgogne-Dijon, est une refonte de deux spécialités existantes à Dijon et à Besançon. Les objectifs sont de fournir aux étudiants des connaissances pluridisciplinaires dans le champ de l’éducation. La mention propose deux spécialités, une à orientation recherche, l’autre à orientation professionnelle, à partir d’un master 1 commun. L’objectif de cette restructuration est de fournir une meilleure lisibilité par rapport à l’offre actuelle. Les débouchés sont clairement indiqués pour les deux spécialités : concours de l’enseignement, formateur, chargé de projet en éducation… mais aussi poursuite d’études en doctorat. Les objectifs sont décrits dans le dossier et visent à l’acquisition de connaissances et compétences dans l’ingénierie des programmes d’éducation, pour une finalité professionnelle tournée vers les métiers de l’enseignement ou à l’acquisition de connaissances scientifiques et compétences en ingénierie de la formation, pour une finalité recherche et de poursuite d’études.
Indicateurs
Effectifs constatés (M1) 102
Effectifs attendus 205
Taux de réussite (48 % à 72 % en M 1 selon les années, 60 à 80 en M2 selon spé et années) 60-80
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention se positionne comme un prolongement de la licence STAPS « Education motricité ». Le projet répond de manière cohérente à un besoin de meilleure lisibilité de la formation master et s’inscrit dans la logique des liens entre les deux UFR STAPS de Dijon et Besançon. Le dossier montre un réel travail de restructuration des mentions existantes, avec une organisation claire en deux spécialités à partir d’un master 1 commun permettant une orientation progressive dans la spécialité envisagée (professionnelle ou recherche). Le projet vise à proposer, à terme, une mention de préparation aux métiers de l’enseignement en milieu scolaire et périscolaire. La mention s’appuie sur un réseau important de partenariats avec les deux IUFM concernés et les structures sportives impliquées dans la formation, ce qui permet un bon positionnement dans l’environnement régional. L’ouverture à l’international semble peu développée actuellement.
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Il est fait appel à des intervenants extérieurs essentiellement des professionnels de l’enseignement en milieu scolaire, sans que soit préciser clairement leur niveau de participation. La mention s’adosse à un environnement recherche bien établi avec des laboratoires dont les thématiques sont en cohérence avec la finalité de ce master, ce qui doit aussi contribuer à la qualité de la formation. Les intervenants enseignants-chercheurs sont nombreux bien que l’absence d’indications sur les volumes d’enseignements dispensés gêne une appréciation tout à fait claire de l’implication réelle. La formation à/par la recherche est affichée au niveau master 1. L’absence de description des contenus des UE dans le dossier et l’aspect trop synthétique du dossier sur ce point ne permettent pourtant pas d’apprécier totalement cette dimension. Le dossier ne donne pas non plus d’indications précises sur les modalités pratiques des stages, notamment en laboratoire.
Il est difficile d’analyser le bilan quantitatif fourni, en raison de la nouveauté d’une spécialité et du fait de la reconfiguration importante de la mention proposée. Cependant, les prévisions affichées sont surestimées par rapport aux effectifs actuels, et les chiffres sont parfois contradictoires entre mention et spécialités.
La mention présente un projet attractif de suivi de la formation, de développement des débouchés et du devenir des étudiants (commissions, questionnaires, analyse des résultats aux examens, entretiens…), qui est à l’état d’annonce dans la mesure où l'équipe restructure des formations ayant des procédures actuellement hétérogènes. Le dossier présente peu d’informations sur les modalités de fonctionnement de l’équipe pédagogique, ainsi que sur les outils d’aide à l’évaluation de la formation, qui se mettent en place de manière récente et dont la prise en compte dans le pilotage est, de fait, peu explicitée.
Points forts : Lisibilité de la structure, avec une spécialité professionnelle et une spécialité recherche. Adossement à la recherche s’appuyant sur plusieurs laboratoires. Socle commun de formation en master 1.
Points faibles : La faible participation des milieux socioprofessionnels hors enseignement scolaire. L’absence d’indications détaillées sur les modalités pratiques des stages. L’absence de descriptif des contenus des unités d’enseignement (UE) (par exemple les pratiques
artistiques absentes).
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de décrire de façon détaillée les contenus des UE de manière à augmenter la lisibilité de la structure de formation proposée et des mutualisations. Une meilleure compréhension des modalités de fonctionnement de l’équipe et du pilotage serait nécessaire, notamment du fait de la co-habilitation. Plus d’informations sur les outils d’évaluation renforceraient également la lisibilité de cette mention qui a opéré un réel travail de restructuration. Il serait important d’avoir une plus grande diversité des milieux socioprofessionnels pour augmenter encore la cohérence entre la formation et les débouchés de la mention.
2
Appréciation par spécialité
Recherche en éducation par les APSA
Présentation de la spécialité :
Il s'agit d'une spécialité à finalité recherche qui vise la formation d’étudiants se destinant à une poursuite d’études en doctorat et aux métiers de la recherche ou à l’agrégation interne. L’objectif est d’approfondir des connaissances pluridisciplinaires sur les questions d’éducation par les Activités physiques sportives et artistiques. La spécialité est fortement mutualisée avec la spécialité « Socio-psychologie et sciences du sport et des loisirs », ainsi qu’avec le parcours recherche de la mention « Psychologie » (Université de Bourgogne), mutualisations pensées pour accroître les possibilités d’individualisation des parcours.
Indicateurs :
Effectifs constatés (parcours recherche M2 SPMS 2009 et 2010) 17-23
Effectifs attendus 10-15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La création récente et la restructuration importante rendent difficile d’établir un bilan comptable. La spécialité vise à clarifier l’offre de formation recherche du master et à permettre une individualisation des parcours. L’organisation avec système d’UE majeures, complémentaires, d’approfondissement est tout à fait pertinente par rapport à cet objectif. La formation adossée à trois laboratoires de recherche reconnus, fait intervenir de nombreux enseignants-chercheurs avec une représentation multi-sections ce qui contribue à la qualité de la formation. La formation à la recherche est assurée également au travers de séminaires et de stages en laboratoire. Cependant, les contenus des UE ne sont pas détaillés. De plus, la formation visant deux types de publics différents, la cohérence d’ensemble de la maquette n’apparaît pas clairement. L’enseignement de l’anglais pourrait être renforcé en raison de sa finalité. L’ouverture à la formation continue et les aménagements pour les étudiants salariés sont peu développés dans le dossier, alors que, par exemple, les enseignants d’Education physique et sportive sont un public visé.
Points forts : L’adossement fort aux structures de recherche. Le choix d’enseignements permettant une individualisation des parcours.
Points faibles : La cohérence d’ensemble de la maquette. le manque d’informations sur les modalités de suivi de stage et de mémoire. Le manque d’informations précises sur l’ouverture à la formation continue et sur le devenir des sortants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
3
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’identifier plus clairement le devenir des sortants du master, en particulier ceux qui ne poursuivent pas en thèse, les chiffres du dossier, même parcellaires, laissant penser qu’ils sont nombreux (2/3). La cohérence de la formation gagnerait en améliorant l’information sur les contenus des enseignements et une réflexion devrait peut-être s’engager de manière à prévoir deux parcours identifiés dans cette spécialité, ce qui permettrait d’augmenter l’attractivité.
Eduquer par les activités physiques sportives et artistiques
Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une réorganisation de l’offre existante autour d’une spécialité professionnelle de master 2 proposant trois parcours « Enseignement de l’EPS », « Intervention éducation et insertion par les APS », « Formation de formateurs ». Les trois parcours s’articulent autour de l’enseignement de l’éducation physique et sportive. L’objectif est de former des responsables niveau cadre en éducation par les APSA (activités physiques, sportives et artistiques) pouvant mener des projets éducatifs ou de formation. La spécialité vise la préparation aux concours des métiers de l’enseignement et l’insertion professionnelle.
Indicateurs :
Effectifs constatés (master 2 SpLI, SLDT et inscrits IUFM) 89
Effectifs attendus 120-135
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité est organisée avec trois parcours bien articulés autour des métiers de l’intervention, à partir d’un M1 commun à la mention, qui restructure l’offre existante de façon logique. Du fait de la reconfiguration, les données chiffrées sur les effectifs sont peu exploitables. Les parcours ont des objectifs précis et cohérents avec les finalités professionnelles affichées en termes de débouchés. Le parcours « Enseignement de l’EPS », qui semble prépondérant dans la spécialité, est cependant trop « tubulaire » ; et le positionnement par rapport à d’autres spécialités de master n’est pas précisé. La formation est assurée par une équipe multisections très nombreuse permettant de couvrir les champs disciplinaires de manière satisfaisante. En revanche, les intervenants professionnels sont peu nombreux en dehors du champ de l’éducation scolaire, et les activités artistiques ne semblent pas clairement représentées dans les enseignements. L’absence de détail sur les contenus nuit à une appréciation tout à fait claire mais la formation à /par la recherche semble, d’après le dossier, peu prise en compte au niveau M2 dans cette spécialité.
Points forts : Une visibilité de la finalité professionnelle avec des objectifs clairs. Une équipe pédagogique nombreuse et multisections. L’organisation des stages en M1 et en M2.
Points faibles : Le manque de formation à/par la recherche en M2. Un manque d’intervenants professionnels des secteurs socio-éducatifs et formation. La « tubularité » des parcours en M2.
4
5
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de mettre en place une organisation permettant d’avoir des parcours moins tubulaires en M2, par exemple avec des systèmes d’options et/ou en précisant les liens possibles avec d’autres spécialités de master. La visibilité de la formation à/par la recherche devrait être renforcée. Des informations précises sur les contenus d’enseignements permettraient une appréciation claire de l’opérationnalisation du projet. Les intervenants professionnels devraient être plus nombreux sur les secteurs liés à l’intervention en milieu socio-éducatif et la formation de formateurs, pour améliorer l’ouverture vers le monde professionnel. Les aménagements de cursus pour les étudiants salariés ou en formation continue devraient être mieux précisés. Il conviendrait d’avoir une prospective sur la répartition des étudiants entre les trois parcours proposés afin d’aider au pilotage de la formation.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche – Comté Demande n° S3MA120000453
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sciences et développement du sport et des loisirs
Présentation de la mention
La mention est une formation en STAPS, cohabilitée entre l’Université de Bourgogne et l’Université de Franche-Comté, résultant de la restructuration de spécialités existantes. Après un M1 commun, le M2 propose deux parcours professionnels et un parcours recherche tous trois appliqués aux secteurs associatifs et privés du sport et des loisirs. L’objectif est de former des étudiants à mener une réflexion pluridisciplinaire dans les sciences humaines et sociales fondamentales et/ou appliquées à ces secteurs. Cinq équipes de recherche sont associées à ce projet. Le master vise à former des cadres capables de concevoir et évaluer les processus en jeu en matière d’offre et de demande dans les secteurs sport/loisir (développement territorial, marketing). La mention vise également à la poursuite d’études en doctorat pour le parcours recherche.
Indicateurs
Effectifs constatés 90
Effectifs attendus 116
Taux de réussite 90
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La restructuration proposée des différents parcours, leur spécialisation progressive à partir d’un socle commun en M1, rendent cohérent le programme de la mention même si le contenu des UE n’est pas explicité. La professionnalisation est renforcée grâce à de nombreux partenariats au niveau du ministère, des collectivités, des associations, des fédérations et du secteur privé, et à la participation de nombreux intervenants extérieurs de haut niveau dans la formation. Cet ancrage professionnel se traduit pas l’accent mis sur les stages et les projets tutorés ainsi que dans la recherche appliquée, et explique vraisemblablement le fort taux d’insertion. L’effort fait à destination du public en formation continue ou en apprentissage devrait permettre une hausse des flux et le maintien de cette insertion professionnelle. Toutefois le taux de réussite, en particulier en M1, reste faible. L’adossement à la recherche est bien étayé par la participation active au projet de cinq équipes labellisées.
Globalement, le dossier est bien présenté et lisible, même s’il présente de trop nombreuses redites, il manque néanmoins de nombreux renseignements sur l’organisation pédagogique, le suivi des stages, les procédures
1
d’évaluation et surtout sur l’organisation concrète de la mutualisation (les lieux des cours, les enseignants, les contenus).
Points forts : L’insertion professionnelle et la poursuite d’études. La politique de stage sur les trois parcours (y compris recherche). Les partenariats avec le milieu socioprofessionnel.
Points faibles : Le pilotage de la formation. L’absence d’informations sur les contenus des UE et les EC. Le flou sur l’organisation concrète des enseignements.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’améliorer la lisibilité du fonctionnement, du pilotage et de l’autoévaluation, ce qui permettrait, en communiquant sur la forte insertion professionnelle, de renforcer l’attractivité de la mention qui reste trop locale.
2
Appréciation par spécialité
Développement scientifique, commercial et territorial du sport et des loisirs
Présentation de la spécialité :
La spécialité comprend deux parcours professionnels ; le premier sur le développement des territoires par le sport et les loisirs, l’autre sur le développement des marques et produits sportifs ; et un parcours recherche orienté vers les sciences humaines et sociales et plus particulièrement vers la socio-psychologie et sciences du sport et des loisirs. Les objectifs scientifiques sont de fournir les connaissances théoriques et méthodologiques permettant de construire une réflexion pluridisciplinaire sur l’offre et la demande dans le domaine du sport et du loisir. Les objectifs professionnels visent à donner les connaissances et les compétences nécessaires à l’évaluation des projets de développement ou de consommation dans ce domaine. Le parcours recherche vise à la poursuite d’études en doctorat et à la formation des chargés d’études en sciences sociales pouvant mener une réflexion sur la pratique sportive dans le domaine des loisirs, du travail ou des milieux socioéducatifs.
Indicateurs :
Effectifs constatés 90
Effectifs attendus 116
Taux de réussite 90
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité originale, avec une orientation progressive et un choix de parcours à partir d’un master 1 commun. Les deux parcours professionnels montrent une cohérence d’ensemble et une complémentarité par rapport à l’objectif de développement des territoires. Le parcours recherche donne une impression de moins bonne lisibilité, en particulier quant aux débouchés visés par les étudiants ne souhaitant pas poursuivre en thèse.
Points forts : Une professionnalisation effective. L’adaptation à la formation continue et à l’alternance. La valorisation du stage.
Points faibles : L’absence de descriptif des UE dans le dossier en termes de connaissances et compétences. Le manque de clarté sur le positionnement du parcours recherche par rapport aux deux parcours
professionnels et sur l’organisation de la spécialité (pilotage, évaluation). Le manque d’enseignants locaux dans les champs de la gestion.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
3
4
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait, à l’avenir, de mieux renseigner le dossier sur les connaissances et compétences propres aux UE, de manière à présenter plus clairement la pertinence de la spécialité. Si les deux parcours professionnels montrent une cohérence par rapport à la spécialité et à la mention de ce master, pour le parcours recherche, il conviendrait de mieux préciser l’articulation avec ces deux parcours, ainsi que le positionnement par rapport aux autres parcours de recherche STAPS, et d’identifier concrètement les niches d’emplois visées.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissements : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000455
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Biologie santé
Présentation de la mention
La mention « Biologie santé » présentée par les universités de Bourgogne (UB, Dijon) et de Franche-Comté (UFC, Besançon) provient de la fusion de deux mentions similaires précédemment proposées par chacun des établissements. Elle regroupe 12 spécialités (dont 3 à finalité recherche (R), 5 à finalité professionnelle (P) et 4 à double finalité (R&P) :
« Gestion des risques infectieux et sanitaires » (GERIS) (R&P) ; « Ingénierie cellulaire et tissulaire » (ICT) (R&P) ; « Physiologie, neurosciences et comportement » (PNC) (R) ; « Relation hôte-greffon » (RHG) (R) ; « Signalisation cellulaire et moléculaire » (SCM) (R) ; « Activités physiques adaptées et santé » (APAS) (R&P) ; « Assurance qualité des produits de santé » (AQPS) (P) ; « Management et innovations en biotechnologie » (MIB) (P) ; « Ergonomie et gestion des risques professionnels » (EGRP) (P) ; « Biointégrative des interactions plante microbes environnement » (BIIPME) (R&P) ; « Nutrition santé » (NS) (P) ; « Enseigner les sciences de la vie et de la terre » (P) (non évaluée).
L’offre de spécialités est diversifiée et complémentaire, et couvre un large spectre des domaines de la biologie en lien avec la santé : activités physiques, nutrition, secteur des biotechnologies animales et végétales, transplantation, risques infectieux ou professionnels, management, qualité, neurosciences, ou encore enseignement. Les étudiants appartiennent à la fois aux filières scientifiques mais également aux filières de santé (médecins, pharmaciens). De nombreux laboratoires, structures de recherche et entreprises sont à l’appui de la mention. Les débouchés sont la poursuite d’études en doctorat ou l’insertion professionnelle directe dans le secteur public ou privé en lien avec la santé.
Indicateurs
Effectifs constatés 320 en M1 166 en M2
Effectifs attendus 300 en M1 245 en M2
Taux de réussite >85 % en M1 ≈ 100 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 60 %** 65 %***
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné ; **taux de réponse pour l’UB ; ***taux de réponse l’UFC. 1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention regroupe l’ensemble de l’offre master en biologie santé à l’échelle du PRES Bourgogne – Franche Comté. L’offre entre spécialités à finalité recherche ou professionnelle est complémentaire et pertinente. L’environnement recherche et socio-économique est de qualité et propice à l’insertion professionnelle et la poursuite d’études choisies par les diplômés. Un véritable travail de structuration a été effectué bien qu’un effort de lisibilité pour les étudiants reste à réaliser. On compte encore 6 premières années de master (M1) divisées en 9 parcours (3 M1 et 6 parcours à l’UB, 3 M1 et 3 parcours à l’UFC). De même, le dossier laisse entrevoir l’influence de chacune des universités sur le pilotage des spécialités dont elles sont porteuses. A ce titre, alors que la partie du document relative à la mention est de bonne qualité, celles concernant les spécialités sont hétérogènes. Le volume horaire présentiel des semestres 3 est très variable et peut aller du simple au double, et les choix d’options sont parfois importants comparativement aux effectifs. L’offre de stage est globalement satisfaisante et harmonisée à l’échelle de la mention. L’usage de l’anglais est généralisé mais peu d’informations sont fournies sur les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE), et on ne trouve que trop rarement la déclinaison des compétences transversales acquises par les étudiants.
Les effectifs et l’attractivité des formations sont tout à fait satisfaisants à l’exception de quelques spécialités (cf ci-après). L’effectif global de la mention s’élève à 320 étudiants en M1 et 166 en M2. Les taux de réussite sont en général supérieurs à 85 %. Faute de dispositifs centralisés et efficaces, il est difficile d’avoir une vision précise de l’insertion professionnelle et de la poursuite d’études.
L’ouverture à l’international est encore peu exploitée mais des projets sont émergents (master Erasmus mundus). Une formalisation centralisée des dispositifs d’évaluation et de suivi devra faire l’objet d’une véritable politique d’établissement (de PRES) afin de fournir une aide au pilotage d’une telle mention. En ce sens, les établissements ont mis en place une procédure d’auto-évaluation, mais à la lecture du dossier, celle-ci ne semble pas avoir été suivie d’effets. De plus, les recommandations émises par l’AERES lors de la précédente évaluation de l’offre de master de l’UFC (spécialités RHG, ICT, PNC, APAS) n’ont apparemment pas été prises en compte.
Points forts : La volonté d’offrir une seule offre de master en biologie santé à l’échelle d’un PRES est à souligner. L’adossement recherche est de qualité au travers des unités mixtes de recherche (UMR) et de leurs
chercheurs et enseignants-chercheurs. L’appui aux milieux professionnels public et privé est important. L’insertion professionnelle et la poursuite d’études choisies sont satisfaisantes (à de rares exceptions
près). Les effectifs en M1 et M2 sont stables et les spécialités sont attractives (à de rares exceptions près). La mention est en général bien structurée avec une bonne articulation L3/M1/M2. Il existe un effort de mutualisation au sein de la mention mais également avec d’autres mentions du
PRES. La formation permet une mixité entre filière scientifique et filière de santé.
Points faibles : Malgré un effort louable, la mention comportant 6 M1 et 11 M2 (plus 1 spécialité « enseignement » non
évaluée) apparaît complexe et peu lisible pour un étudiant. Le pilotage de la mention risque d’être difficile à mettre en place et dilué du fait de la diversité des M1
et M2. Les procédures d’évaluation des enseignements ne sont pas harmonisées. Le suivi des étudiants diplômés ou non est très perfectible. La qualité des spécialités est inégale. Certaines unités d’enseignement (UE) possèdent des coefficients en inadéquation avec le nombre de
crédits européens (CE).
Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Recommandations pour l’établissement
Alors que l’effort effectué à l’échelle de la mention mérite d’être souligné, on ne peut que s’étonner de l’hétérogénéité de qualité quant aux spécialités. Le conseil de perfectionnement devrait donc s’investir fortement dans le pilotage de la formation afin de remédier à cette disparité et améliorer significativement le fonctionnement des spécialités.
Il conviendrait de poursuivre l’effort d’organisation de la mention afin de la rendre plus lisible, les M1 divers sont encore trop nombreux. Une homogénéisation des dénominations pourrait être trouvée (M1 Santé par exemple).
Il faudrait veiller à harmoniser les procédures d’évaluation des enseignements et des formations, et les procédures de suivi des diplômés.
Le pilotage devrait être renforcé afin d’aboutir à une vision et une analyse globale de la mention à l’échelle du PRES et éviter une dérive de fonctionnement entre les deux universités partenaires.
Les évaluations (AERES) et auto-évaluations devraient être (mieux) prises en compte. Dans certaines spécialités, il conviendrait que le poids des UE soit bien lié aux nombres de crédits affectés et non à des coefficients. A l’avenir, le dépôt d’un seul dossier éviterait les disparités constatées dans les contenus et la multitude de fichiers qui nuisent à l’expertise.
3
Appréciation par spécialité
Management et innovation en biotechnologies (MIB)
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette formation à finalité professionnelle est de former des futurs professionnels de l’innovation ayant une compétence en biochimie, en pharmaco-toxicologie, biotechnologies et génie génétique, et une compétence managériale opérationnelle dans le domaine de la gestion de projets d’innovation.
Indicateurs :
Effectifs constatés M2 12 (moyenne)
Effectifs attendus 16
Taux de réussite ≈ 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 30 % taux de réponse
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
Les objectifs sont larges et manquent donc de précision. Les enseignements sont équilibrés et diversifiés. Cependant, les enseignements scientifiques ne semblent correspondre qu’à l’acquisition des principes fondamentaux. Le flux étudiant est stable mais faible. Les responsables ne semblent pas prendre la mesure du problème de l’insertion professionnelle que rencontre la formation. La situation d’environ 70 % des diplômés est inconnue, et l’adéquation des emplois avec la formation n’est pas renseignée, ce qui doit amener à se poser la question de la pérennité de la formation.
Point fort : L’originalité de la formation visant l’acquisition d’une double compétence scientifico-managériale dans
le domaine des biotechnologies.
Points faibles : La qualité de l’insertion professionnelle est impossible à juger du fait du mauvais suivi des diplômés. En M2, la diversité des enseignements scientifiques associée à un faible volume horaire ne préjuge pas
de l’acquisition de solides compétences. Peu de pratiques sont enseignées au second semestre du M2. Le volume horaire effectué par des professionnels est faible.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
4
Recommandations pour l’établissement
Il apparaît indispensable de se poser la question de l’insertion professionnelle des étudiants et donc du maintien en l’état de cette offre de formation. Elle pourrait être regroupée avec une autre spécialité (SCM par exemple). Le volume horaire global du S3 pourrait augmenter afin de renforcer les compétences scientifiques des étudiants. L’apport des professionnels (intervenants extérieurs) devrait se renforcer. L’auto-évaluation pilotée par l’établissement était très positive et n’apparaît pas en phase avec le dossier fourni.
Nutrition santé (NS)
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Nutrition santé » fait l’objet d’une demande de renouvellement dont les objectifs sont clairement définis et visent la problématique de la nutrition et de la santé publique en formant des experts de la conception, du développement et du marketing de produits alimentaires et de santé. La formation vise aussi à former des cadres compétents pour le montage et la gestion de projets en recherche et développement (R&D) innovants, maîtrisant des aspects réglementaires et familiarisés avec la veille scientifique et technologique.
Indicateurs :
Effectifs constatés 14 (Moyenne)
Effectifs attendus 10-15
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
Le positionnement de cette spécialité est pertinent au sein de la mention « Biologie santé », même si cela peut entraîner un problème de lisibilité vis-à-vis de la mention « Sciences des aliments ». Les aspects professionnalisants et les intervenants professionnels à l’appui de la formation sont nombreux. Les flux sont en augmentation (une vingtaine), mais les responsables semblent vouloir les limiter (15 maximum). Le pilotage apparaît effectif aux regards des modifications apportées à l’issue de l’évaluation des enseignements. Le taux de placement ou de poursuite d’études semble remarquable, mais le recul ne correspond qu’à une seule promotion.
Points forts : L’insertion professionnelle et la poursuite d’études choisies sont satisfaisantes. Les effectifs sont en hausse depuis 3 ans (12 à 21). L’attractivité nationale est bonne et celle à l’internationale semble en augmentation.
Points faibles : L’évaluation de la formation par les sortants n’est pas formalisée. Le nombre d’intervenants est trop important et suggère un éclatement des enseignements associé à des
problèmes d’emploi du temps.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
5
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de vérifier le positionnement adéquat de la spécialité au sein de la mention « Biologie santé », plutôt que dans la mention « Sciences des aliments » qu’elle pourrait intégrer à l’issue d’un bilan de fonctionnement à mi-parcours.
L’évaluation de la formation par les sortants mériterait d’être formalisée.
Si les effectifs d’étudiants étrangers tendent vers une augmentation, il conviendrait de développer les relations internationales à l’appui de la spécialité.
Il faudrait éventuellement développer le marketing puisque 25 % des étudiants poursuivent des études en ce sens.
Biologie intégrative des interactions plante microbe environnement (BIIPME)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité mixte (parcours à finalité recherche « Biologie intégrative des interactions plante microbe environnement » et parcours à finalité professionnelle « Plantes productions biotechnologies ») est co-habilitée entre l’Université de Bourgogne et AgroSup Dijon. L’objectif est de former des spécialistes dans le domaine de l’agro-écologie, de la génétique, de la physiologie et de la biochimie végétales, ayant une vision intégrative des gènes et connaissant le domaine des interactions abiotiques plante-environnement, biotiques plante-plante et plante-micro-organisme.
Indicateurs :
Effectifs constatés 11 (2008-10)
Effectifs attendus 25-32 en FI, 1-2 en FC
Taux de réussite 90 % (moyenne)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
Les objectifs sont mal définis : l’aspect scientifique est décliné pour le parcours à finalité recherche et l’aspect professionnel pour le parcours éponyme. Mis à part les métiers de la recherche, tournés principalement vers la promotion de la recherche dans le secteur végétal et de l’agro-environnement, les métiers ciblés à l’issue du parcours professionnel ne sont pas mentionnés. En général, le lien avec la santé reste vague. L’intitulé de la spécialité reprend celui du parcours recherche et rend invisible le parcours professionnel.
Points forts : L’insertion professionnelle est satisfaisante (environ 85 %) mais en nette diminution en 2008-2009. L’adossement recherche est fort avec l’appui d’UMR INRA, INSERM ou CNRS. L’effort de mutualisations intra- et inter-mention est à souligner. La spécialité est attractive avec un recrutement national diversifié. Il existe un projet de création de master Erasmus mundus.
6
Points faibles : Les objectifs scientifiques de la spécialité n’apparaissent pas en adéquation avec ceux de la mention. Ce
positionnement ne semble pas pertinent. La poursuite d’études en doctorat est très réduite (10 %) alors que l’accent est mis principalement sur le
parcours recherche. L’intitulé de la spécialité reprend celui du parcours recherche et rend invisible le parcours
professionnel. La qualité du dossier n’est pas satisfaisante, les rubriques ne sont pas (évaluation) ou mal (objectifs)
renseignées. Le pilotage semble inexistant. L’insertion professionnelle/poursuite d’études est en baisse importante. Les effectifs sont en érosion depuis l’année 2007-2008 (-40 %).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La qualité du dossier de la spécialité mériterait d’être fortement améliorée. Une forte réflexion devrait être engagée sur l’organisation en deux parcours et sur le positionnement de cette spécialité.
Il faudrait préciser le taux de poursuite en doctorat et l’école doctorale à l’appui du parcours recherche. Les responsables devraient s’interroger sur la baisse de l’insertion professionnelle/poursuite d’études et veiller à une meilleure contribution des milieux professionnels.
L’objectif affiché d’une augmentation de 100 % des effectifs apparaît déraisonnable et devrait donc être mieux justifié ou reconsidéré.
La co-habilitation avec AgroSup Dijon mériterait d’être explicitée, elle semble se résumer à 30 h d’enseignements. A terme, il conviendrait de finaliser le projet de master Erasmus mundus.
Ergonomie et gestion des risques professionnels (EGRP)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle est une offre en renouvellement dont les objectifs scientifiques et professionnels sont l’acquisition de connaissances des risques des environnements de travail susceptibles de provoquer des pathologies, et la formation de cadres pluridisciplinaires adaptés à la démarche d’ergonomie, d’hygiène et de sécurité dans les entreprises dans un but de prévention et de gestion.
Indicateurs :
Effectifs constatés M2 10 (moyenne)
Effectifs attendus 15 en FI, 4 en FC
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 60 % taux de réponse
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
7
Appréciation :
La formation possède une identité forte issue d’une longue expérience (diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en 1996), est adaptée aux besoins des entreprises, et donne aux étudiants, à travers des situations pratiques, une expérience de la mise en œuvre de procédés métrologiques en accord avec la réglementation nationale et européenne. Malgré son attractivité nationale, la spécialité est à la limite d’ouverture à cause du flux faible d’étudiants. L’organisation, les structures et les intervenants à l’appui sont de qualité. L’aspect initiation à la recherche n’est pas très développé. Le dossier est assez succinct, les rubriques sont remplies de manière généraliste sans précisions chiffrées.
Points forts : L’appui du milieu professionnel à la formation est adéquat. L’attractivité est bonne avec un recrutement national. L’insertion professionnelle est en adéquation avec la formation.
Points faibles : Le suivi du devenir des étudiants (diplômés ou pas) n’est pas opérationnel. Les données sont vagues et
remontent au plus tard à 2008. Les effectifs sont modestes (10 en moyenne). Aucun dispositif d’évaluation des enseignements n’est mis en place. L’origine des étudiants n’est pas précisée, existe-t-il un recrutement local ? Le bilan de la spécialité est peu détaillé.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
D’une manière générale, une amélioration de la qualité du bilan serait nécessaire. Le taux de placement par promotion devrait être indiqué.
Il pourrait être envisagé de renforcer la formation pratique des étudiants.
Il conviendrait de mieux argumenter l’augmentation attendue (presque 100 %) des effectifs.
Il serait souhaitable de rapidement formaliser l’évaluation des enseignements afin d’optimiser le pilotage de la formation.
Assurance qualité des produits de santé (AQPS)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité en renouvellement est à finalité professionnelle. Elle a pour but et originalité d’apporter aux étudiants, futurs cadres de l’industrie, les connaissances scientifiques et réglementaires, les compétences techniques, les méthodes et la rigueur leur permettant de conduire et maîtriser « une démarche qualité harmonisée » aux produits de santé avec comme base le médicament. Les débouchés sont les métiers de la qualité dans les entreprises de santé, principalement pharmaceutiques.
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Indicateurs :
Effectifs constatés 12 (moyenne) mais en baisse
Effectifs attendus 18
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 75 % taux de réponse
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
La spécialité AQPS est une formation originale qui suit les besoins en évolution permanente des entreprises et des grands services de santé suite à l’évolution même des instances réglementaires internationales. Elle accueille un public d’étudiants scientifiques mais également pharmaciens. L’attractivité internationale est en érosion prononcée à l’inverse de celle qui est nationale. Les effectifs sont assez limités et en diminution. Le contenu de la formation propose des enseignements professionnalisants et s’appuie sur de nombreux intervenants extérieurs.
Points forts : L’adéquation formation et insertion professionnelles des diplômés (assurance-qualité) est effective. La professionnalisation des enseignements est forte. La spécialité est repositionnée dans le contexte de l’harmonisation internationale. L’apport des milieux professionnels sur la formation est de qualité.
Points faibles : Les effectifs sont en baisse ainsi que l’attractivité internationale. L’absence de données de l’évaluation de la formation par les diplômés est préjudiciable au pilotage. Le placement des étudiants est nettement perfectible.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer l’attractivité internationale principalement dans le cadre du nouveau positionnement de la spécialité sur l’harmonisation internationale de la qualité des produits de santé.
Les procédures d’évaluation mériteraient d’être formalisées afin d’apporter une aide au pilotage. Il serait nécessaire de préciser comment les professionnels extérieurs interviennent dans le pilotage de la spécialité. Les responsables devraient prospecter afin de connaître les besoins à venir des entreprises, industries ou services, dans l’optique d’améliorer le placement des étudiants.
Avec l’aide de l’établissement, il faudrait trouver des solutions pour résoudre le problème du suivi, difficile, des étudiants étrangers.
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Activités physiques adaptées et santé (APAS)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est annoncée comme une demande de création ex-nihilo. Elle est à finalité mixte et regroupe quatre parcours : deux parcours à finalité recherche (« académique » et « non-académique ») et deux parcours à finalité professionnelle (« Réadaptation, réhabilitation » pour intégrer des établissements de santé traitant de pathologies chroniques et/ou non-réversibles, « Ré-entraînement-ré-athlétisation » centré sur le sportif handicapé ou blessé ainsi que sur des pathologies réversibles). L’objectif recherché est de permettre aux étudiants d’acquérir des compétences en matière d’activités physiques adaptées à différentes populations (handicap, sujet âgé, sportif, pathologie…).
Indicateurs :
Effectifs constatés M1 91 (moyenne) M2 56 (moyenne) mais en baisse
Effectifs attendus 50/25 (signification ?)
Taux de réussite M1 59 % (moyenne) M2 65 % (moyenne)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
58 % taux de réponse (UB)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
Cette formation résulte de la volonté des établissements de proposer une offre unique à l’échelle du PRES Bourgogne – Franche-Comté comportant une spécialité dans le domaine des activités physiques et sportives. Cependant, le dossier ne permet pas de juger de la pertinence d’une fusion qui semble n’être que la juxtaposition d’une offre pré-existante. L’articulation en parcours n’est pas clairement présentée, et la présence de deux parcours recherche n’est pas argumentée et peu compréhensible. Il en est de même avec les deux parcours à finalité professionnelle. De surcroît, dans les deux universités partenaires, les effectifs sont en nette diminution. Les données de l’insertion professionnelle sont apparemment satisfaisantes. Il existe un partenariat avec des universités italiennes permettant l’accueil d’étudiants étrangers, mais le flux sortant semble limité. La liste des intervenants est reportée en annexe (hétérogène vis-à-vis de la mention) ; une synthèse aurait pu être ajoutée dans le document principal. Il en est de même pour le détail des UE à choix.
Points forts : L’adossement recherche aux laboratoires est de qualité. L’orientation de la formation sur le handicap et la santé est pertinent. Une refonte de la filière APAS est opérée depuis la deuxième année de licence (L2). La formation constitue une offre unique à l’échelle régionale dans le domaine.
Points faibles : La structuration de la spécialité en quatre parcours est difficilement lisible. L’effectif global par université est correct (bien qu’en baisse), mais la ventilation après parcours
(inconnue) implique de faibles effectifs. Les taux de réussite sont faibles en M1 et M2 et ne sont pas analysés, ce qui pourrait suggérer un défaut
de pilotage. La subdivision des UE démultiplie les charges d’enseignements pour des effectifs étudiants alors devenus
faibles. La dénomination des UE ne permet pas de reconstituer les parcours tels qu’ils sont proposés. La formation ne semble pas attractive, le recrutement est principalement local. Le dossier principal n’est pas de qualité car il ne contient pas les informations essentielles.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait impérativement de mieux préciser le fonctionnement de la spécialité et de ses parcours. De même, il faudrait justifier les différences entre les deux parcours recherche (au maximum 30 h de différence) et les deux parcours à finalité professionnelle. Les responsables devraient envisager de ramener la spécialité à deux parcours uniquement. Il n’est pas nécessaire de faire une recommandation ici : EC signifie UE avec des choix. En fait, à peu près toutes les UE sont à choix (de 3 à 9 choix). Cela permet à l’étudiant de construire son parcours (il existe des parcours types). Il peut donc y avoir des choix avec des effectifs étudiants faibles.
Même si l’adossement à la recherche est de qualité, il manque des précisions sur le lien éventuel avec une école doctorale, le nombre de statutaires titulaires d’une habilitation à diriger des recherches (HDR), et surtout l’effective poursuite en doctorat.
Il serait souhaitable, à l’avenir, d’apporter les informations essentielles dans le dossier principal (telle que l’insertion professionnelle), au minimum de manière synthétique, et ne pas renvoyer systématiquement aux annexes (57 pages).
Le bilan de fonctionnement ne porte que sur l’Université de Bourgogne alors qu’il est mentionné que la filière APAS est présente dans les deux établissements. Des informations devraient être apportées sur ce point. Il n’y a pas d’analyse de la baisse de flux, ni du faible taux de réussite à la fois en M1 et en M2. Comme il est mentionné, la mise en place d’une évaluation systématique et formalisée devrait être réalisée dans les deux universités partenaires. Aucun argumentaire ne vient à l’appui des prévisions d’effectifs, deux chiffres sont fournis ; il serait nécessaire de mieux préciser cet élément du dossier.
Signalisation cellulaire et moléculaire (SCM)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité co-habilitée entre l’Université de Bourgogne et celle de Franche-Comté est à finalité recherche. Elle fait l’objet d’une demande de renouvellement avec un changement d’intitulé (anciennement « Biochimie, biologie cellulaire et moléculaire ») afin de la rendre plus attractive et plus représentative des activités de recherche développées à l’échelle du PRES. Ses objectifs sont de former des spécialistes dans le domaine de la signalisation cellulaire et moléculaire aussi bien animale que végétale. Les disciplines couvertes sont larges : neurosciences, nutrition humaine, pharmacologie, parasitologie, physiologie végétale.
Indicateurs :
Effectifs constatés M1 110 (moyenne)
M2 26 (moyenne)
Effectifs attendus 30-40 en FI, 1-2 en FC
Taux de réussite 85 % en M1
96 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné. FI : formation initiale. FC : formation continue.
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Appréciation :
L’objectif principal de cette spécialité est la poursuite d’études en doctorat (en France ou à l’étranger) ; la formation possède un adossement à la recherche très conséquent sur des laboratoires et des structures de recherche de Dijon et Besançon mais aussi en Suisse. Malgré une pertinence indéniable, le dossier souffre de quelques lacunes. Les objectifs de la spécialité, trop généraux, mériteraient d’être précisés et affinés. D’un point de vue structuration, les M1 des deux établissements sont différents mais le document ne permet pas d’en juger et de l’argumenter. De même, l’organisation en quatre parcours ou options (ou encore domaines) n’est pas directement lisible, seulement 40 h différencient ces orientations. Par ailleurs, la liste des intervenants, diversifiée, est (trop ?) pléthorique. Enfin, contrairement à d’autres spécialités de la mention, l’usage des TICE n’est pas mentionné de même que la façon dont s’acquièrent les compétences transversales.
Points forts : L’adossement recherche est important et de qualité. L’effectif étudiant est satisfaisant (18 – 20 étudiants à Dijon et 25-26 à Besançon). Le placement des étudiants en doctorat (86 %) ou en emplois CDD relatifs à la recherche est correct. L’ouverture à l’international est effective avec la Suisse (des équipes accueillent les stagiaires puis les
doctorants).
Points faibles : L’organisation en parcours/options n’est pas claire, ceux-ci ne se différencient que par un enseignement
de 40 h. Le nombre d’intervenants suggère un émiettement de l’enseignement. L’attractivité (nationale et internationale) est faible (20 %).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Sur le plan de l’organisation de la spécialité, il conviendrait de préciser la répartition des étudiants selon les « options » choisies et les limites d’ouverture de celles-ci (26 étudiants / 4 options). Il est mentionné que la spécialité comporte deux M1 différents (selon le site). Le fonctionnement devrait être mieux explicité dans le dossier et éventuellement harmonisé. Bien que les responsables aient effectué des adaptations de la formation au regard des remarques formulées par les étudiants, les modalités des dispositifs d’évaluation mériteraient d’être précisées. Cet aspect constituerait une aide au pilotage de la spécialité. Il conviendrait de revoir l’intérêt d’un pool d’intervenants aussi conséquent. L’usage des TICE et l’acquisition des compétences transversales auraient mérité d’être déclinées dans le dossier.
Relation hôte-greffon (RHG)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité recherche correspond à une demande de renouvellement. Elle est co-habilitée entre les deux établissements du PRES Bourgogne – Franche-Comté et avec l’Université Paris 11 et l’Université François Rabelais de Tours. L’objectif est de proposer une formation de haut niveau en immunologie de transplantation hôte-greffon. Les responsables ont fait le choix d’élargir la thématique et de proposer d’aborder les relations hôte-tumeur. La spécialité développe l’immunologie générale, la biologie cellulaire et moléculaire, les biotechnologies et nanobiotechnologies et l’ingénierie cellulaire. Après une poursuite d’études en doctorat, les métiers visés sont principalement ceux de la recherche académique ou privée dans le domaine de l’immunologie et de la cancérologie.
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Indicateurs :
Effectifs constatés M1 43 (moy)* M2 17 (moy)*
Effectifs attendus 25 en FI, 2 en FC
Taux de réussite 90 % (moy)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR**
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR**
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR** mais signalé faible
* En baisse en 2009-2010 ; ** taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
La spécialité est originale et affiche une audience nationale. Le contenu de la formation est en adéquation avec les objectifs tournés vers l'acquisition de compétences dans le domaine de la transplantation et de ses problématiques. C’est donc une formation à et par la recherche dans un domaine très spécifique, ce qui soulève le problème de l’insertion professionnelle à l’issue d’un doctorat. Il subsiste un problème de suivi des étudiants, principalement ceux des filières de santé (seulement 30 % environ des diplômés poursuivent en doctorat). D’un point de vue fonctionnement, le nombre d’intervenants extérieurs (de l’ordre d’une cinquantaine), à coté de la vingtaine d’intervenants locaux paraît important, et il n’est pas précisé si les enseignements se déroulent indépendamment à Paris, Tours, Dijon et/ou à Besançon. Concernant la structuration du M2, le 4ème semestre comporte 5 UE toutes intitulées « stage », ce qui est incompréhensible dans la mesure où l’étudiant n'effectue qu’un seul stage de 6 mois. D’autre part, cette présentation est hétérogène au regard des autres spécialités. Il apparaît que les UE ne sont pas accordées de façon indépendante. Lors de la seconde session, les étudiants doivent repasser un ensemble d’UE mais pas l’UE (ou les UE) non validées en première session. Le pilotage de cette spécialité n’est pas patent ; il n’est jamais fait état de la prise en compte des précédentes recommandations formulées par l’AERES.
Points forts : Centrée sur la problématique de la transplantation, la formation est originale et fait intervenir des
spécialistes de tout le territoire français mais aussi de Suisse et de Belgique. L’adossement sur les services de santé et hospitaliers est de qualité. L’attractivité nationale et internationale de la formation est bonne.
Points faibles : Le taux de poursuite en doctorat est faible (30 %) et le suivi des diplômés est en général lacunaire. La typologie des métiers obtenus par 16 % des diplômés n'est pas identifiée, ce qui ne permet pas de
juger pleinement de l'adéquation de la formation avec les objectifs visés. A la lecture du dossier, la pertinence de la co-habilitation entre quatre établissements n'est pas
évidente. Le pilotage de la formation pose question au regard de l'absence de prise en compte des précédentes
évaluations. Les modalités d’attribution des UE ne sont pas satisfaisantes. Il manque certaines informations dans le dossier principal, e.g. rattachement des intervenants de l’UB
et de l’UFC à un laboratoire de recherche ou de recherche clinique ou à un service hospitalier.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de préciser comment ont été prises en compte les recommandations de l’AERES lors des précédentes évaluations de la spécialité RHG dans l'offre de formation master des universités de Besançon (2008), Tours (2008) et de Paris 11 (2009).
La typologie des étudiants intégrant le M2 devrait être renseignée de façon précise (médecins, pharmaciens, scientifiques, parcours de M1…). Le document fait plusieurs fois mention de « spécialité de master 2 », ce qui pose la question de l’articulation M1/M2. De même, la finalité principale étant la poursuite en doctorat, l’articulation avec des ED devrait être renseignée.
Les responsables espèrent une augmentation des flux de 50 % mais devraient apporter une justification sur les possibilités d’insertion professionnelle dans le domaine très spécifique de la transplantation.
La co-habilitation entre quatre établissements mériterait d’être plus explicite. La structuration du 4ème semestre en 5 UE mériterait d’être explicitée. Il serait souhaitable de modifier les conditions d’obtention des UE entre la première et la seconde session.
La maquette déposée par l’Université de Bourgogne est différente de celle déposée par l’Université de Franche-Comté, il conviendrait de fournir un document unique ce qui permettrait de donner de la cohérence à la co-habilitation.
Ingénierie cellulaire et tissulaire (ICT)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, en demande de renouvellement, propose une finalité à la fois recherche et professionnelle. Elle propose de former des spécialistes et/ou des ingénieurs dans le domaine de l’ingénierie cellulaire et tissulaire afin de répondre aux nouveaux métiers relevant des thérapeutiques cellulaires et tissulaires. Les métiers visés sont la recherche après poursuite d’études en doctorat ainsi que les métiers de l’ingénieur, de la qualité et de la R&D industrielle.
Indicateurs :
Effectifs constatés M2 : 3, 6, 13*
Effectifs attendus 12 à 15 (+ 2 en FC)
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR**
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR**
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR**
* 2007-2008 à 2009-2010 ; ** taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
La place de cette formation au sein de la mention est justifiée par ses objectifs et les intérêts scientifiques et médicaux visant à former des spécialistes du domaine de la biothérapie. Les partenaires associés sont nombreux (Etablissement français du sang -EFS, Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté -ISIFC, Université Montpellier 1 et Université de Haute-Alsace) et apportent les compétences nécessaires aux objectifs fixés. Des mutualisations d’équipes d’accueil ainsi que d’enseignements existent principalement avec la spécialité RHG (le M1 est commun). D’un point de vue organisationnel, le 3ème semestre est particulièrement chargé au regard d’une finalité en partie recherche (300h). Bien qu’en augmentation, les effectifs sont très modestes et le flux local d’étudiants est très limité. De manière comparable à la spécialité RHG, on constate une logistique lourde avec une mobilisation de nombreux partenaires et d’intervenants (une soixantaine) pour 22 étudiants sur 3 ans, ce qui pourrait poser la question du maintien de la formation en tant que spécialité. On retrouve également une absence de prise en compte
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des point faibles (effectifs, adossement, compétition avec d’autres formations) et recommandations formulés lors de la précédente évaluation.
Points forts : L’adossement à de nombreux partenaires est de qualité. La démarche « qualité des enseignements » entreprise avec l’ISIFC apparaît judicieuse. L’insertion professionnelle ou la poursuite d’études semble satisfaisante mais à relativiser au regard des
effectifs (5-6 étudiants).
Points faibles : Il existe une concurrence des diplômés de master avec les ingénieurs biomédicaux de l’ISIFC obtenant
une spécialité de même nom. Les effectifs de M2 sont faibles (bien qu’en augmentation) et sont associés à une attractivité locale très
limitée (aucun étudiant en 2008-2009). La précédente évaluation n’est pas prise en compte. Le nombre important d’intervenants pourrait rende difficile l’organisation des enseignements. Les enseignements pratiques sont absents.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
La concurrence avec l’ISIFC dont les étudiants peuvent obtenir un diplôme d’ingénieur avec le même intitulé que le master et le nombre très important d’intervenants (60) pour un effectif très limité sur trois ans pose la question du maintien de cette formation en l’état.
Une fusion de la spécialité avec RHG pourrait être envisagée sur la base des mutualisations déjà existantes.
Une communication devrait s’instaurer afin de faire connaître cette formation et d’attirer plus d’étudiants locaux, nationaux et internationaux.
Suite aux évaluations de la formation par les étudiants, les responsables ont prévu des ateliers pratiques mais aucun TP ne figure dans le tableau des enseignements. Il faudrait éclaircir ce point.
Il serait souhaitable de préciser l’articulation de la formation avec les écoles doctorales en raison de sa finalité recherche et de la poursuite d’études en thèse (effective pour quelques étudiants).
Le double diplôme ne s’applique qu’aux élèves ingénieurs ; il pourrait être envisagé de pouvoir l’élargir aux étudiants de l’université par des accords avec l’ISIFC.
Comme mentionné ci-dessus, il serait souhaitable de préciser comment ont été prises en compte les recommandations « fortes » de l’AERES lors de la précédente évaluation de la spécialité ICT dans l’offre de formation master de l’Université de Franche-Comté.
Physiologie neurosciences et comportement (PNC)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité recherche, rattachée à l’UFR Sciences et techniques de l’Université de Franche-Comté, fait l’objet d’une demande de renouvellement. Elle vise à former des spécialistes des neurosciences au sens large en les formant à et par la recherche, dans une perspective de carrière universitaire (enseignant-chercheur, hospitalo-universitaire), de la fonction publique ou du secteur privé (R&D). Il s’agit de la seule offre dans ce domaine à l’échelle régionale.
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Indicateurs :
Effectifs constatés M1 11 et 5
M2 14 (moyenne)
Effectifs attendus 24 à 34 + 2 en FC
Taux de réussite 89 % (moyenne)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Taux de réponse non renseigné.
Appréciation :
Cette spécialité offre à l’échelle régionale une formation généraliste en neurosciences. Cependant, aucun objectif clair n’est donné pour le M2. Le dossier insiste beaucoup sur la formation des étudiants en M1, mais celle en M2 semble délibérément éludée. La filière apparaît repliée sur elle-même avec un M1 comportant un volume horaire élevé (558 h) et avec des effectifs faibles. Ceux du M2 sont stables, mais l’attractivité est presque exclusivement régionale. Concernant l’organisation, la première année ne semble pas mutualisée avec d’autres M1 de la mention. Le tableau des enseignements du 2ème semestre est incomplet et ne compte que 24 CE. Le contenu des UE n’est pas présenté dans le dossier. Au 4ème semestre, l’intitulé des UE ne reflète pas une spécialisation en neurosciences dans le but de former des experts. De même, le stage de 14 semaines est relativement court comparativement aux autres spécialités de la mention. L’adossement recherche semble faible avec trois équipes d’accueil (EA) dont les enseignants-chercheurs effectuent la quasi-totalité des enseignements. A nouveau, on constate un défaut de pilotage au regard de l’absence de référence à la précédente évaluation de la spécialité.
Points forts : Tous les diplômés sont en poursuite d’études (doctorat, filière santé) ou insérés professionnellement. Les effectifs de M2 sont en augmentation (12, 14, 16) et le public accueilli est mixte (issu des M1 de
filières scientifiques ou de santé). Il existe une volonté de développer le partenariat international avec la Suisse.
Points faibles : L’adossement recherche est limitée à 3 EA et semble faible au regard des autres spécialités de la
mention. Les effectifs de M1 sont très faibles (11 et 5 les deux dernières années). La qualité du dossier est insuffisante car il manque des informations sur l’insertion professionnelle (type
de métiers) et la poursuite d’études en doctorat (laboratoires, écoles doctorales). La finalité recherche n’est pas justifiée aux regards des 30 % seulement de diplômés poursuivant en
doctorat. L’attractivité à l’échelle nationale est inexistante. Le pilotage de la formation est insuffisant.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire, à l’avenir, d’argumenter de façon concise le dossier. Compte tenu de la faible proportion de diplômés poursuivant en doctorat, la finalité recherche devrait être reconsidérée. Comme mentionné pour les spécialités RHG et ICT, il paraît souhaitable de préciser comment ont été prises en compte les recommandations de l’AERES lors de la précédente évaluation de l’Université de Franche-Comté.
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Les effectifs très faibles en M1 devraient amener les responsables à mener une réflexion sur la spécificité de celui-ci, le recrutement en M2 étant essentiellement local et comportant en majorité des internes en médecine qui ne poursuivent pas en doctorat. Des mesures mériteraient d’être prises pour améliorer l’attractivité de la formation, en particulier vers les étudiants des filières scientifiques.
Il conviendrait de préciser les emplois occupés par les étudiants diplômés afin de vérifier l’adéquation avec la formation. Il en est de même avec les poursuites d’études, quels sont les laboratoires qui ont accueilli les diplômés ?
Les relations internationales devraient être développées en s’appuyant entre autre sur le partenariat avec la Suisse.
Les responsables ont pour prévisions d’augmenter le flux étudiant de M2 de 100 % ce qui paraît déraisonnable et mériterait d’être mieux argumenté.
Gestion des risques infectieux et sanitaires (GERIS)
Présentation de la spécialité :
La spécialité est demandée en création et vise à former les étudiants à l’évaluation des risques infectieux et sanitaires et leur gestion dans le domaine des soins. Les intervenants sont en quasi-totalité issus du monde de la santé (praticiens hospitaliers ou personnels de milieu hospitalier). La formation à finalité mixte (R/P) s’adosse à cinq laboratoires labellisés (2 UMR et 3 EA) ainsi qu’à de nombreuses structures de santé.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO*
Effectifs attendus 10 en FI, 1 à 2 en FC, 1 en A
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
* Sans objet, demande de création. FI : formation initiale. FC : formation continue. A : alternance.
Appréciation :
Cette spécialité présente des objectifs scientifiques nombreux et ambitieux, et la demande de création de l’Université de Franche-Comté est pertinente, répond à une problématique de santé publique, et mérite effectivement d’être prise en compte. Le contenu des enseignements et l’appui du milieu socio-professionnel devraient permettre de mener à bien le projet. Le M1 est identique à celui des spécialités ICT et RHG. De plus, des mutualisations sont proposées de manière intra- et inter-mention (mention « Environnement »). Le volume horaire du 3ème semestre semble important pour une finalité mixte (300 h). On retrouve, comme pour les spécialités ICT et RHG, la même organisation difficilement compréhensible de cinq UE « stages » au 4ème semestre. La question du public visé se pose : étudiants en formation initiale et/ou professionnels recherchant un complément de formation ? Un flou subsiste sur le maintien ou non d’un diplôme universitaire (DU) et d’un diplôme inter-universitaire (DIU) proposant des thématiques proches et qui pourraient donc être en concurrence avec le projet de master. Le dossier manque encore d’argumentation, principalement sur les possibilités d’insertion professionnelle pour les étudiants en formation initiale.
Points forts : L’appui du milieu socio-professionnel aux enseignements est important et de qualité. Le positionnement scientifique et professionnel de la spécialité est intéressant. Des UE en M1 et M2 sont mutualisées avec d’autres spécialités.
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Points faibles : Le dossier souffre d’un manque d’argumentation pour juger de la viabilité du projet. De nombreux
chapitres sont remplis à minima. La spécialité pourrait être en concurrence avec un DU et un DIU existants. La différenciation entre le parcours à finalité recherche et le parcours professionnalisant n’est pas
explicite. La présentation synthétisée des objectifs manque de clarté pour les étudiants. Le vivier de recrutement d’étudiants en formation initiale est incertain, le M1 étant commun à deux
autres spécialités de la mention (ICT, RHG).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de préciser le maintien ou non du DU et du DIU à l’appui de la création du master. Si oui, quel public pour quelle formation, les objectifs avancés étant la formation continue dans les deux cas ?
La spécialité étant à finalité recherche et professionnelle, il serait souhaitable de fournir les éléments nécessaires pour juger des possibilités d’insertion professionnelle des étudiants en formation initiale. A terme, le placement des étudiants devrait être suivi avec attention pour juger de l’adéquation avec la formation. Le dossier mériterait d’être mieux renseigné à l’avenir.
Enseigner les sciences de la vie et de la Terre
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000456
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Energie et environnement
Présentation de la mention
L’objectif général est de dispenser des connaissances solides dans les domaines des sciences liées à l’énergie et l’environnement. Le cursus se situe à l’interface des domaines de l’énergie thermique et électrique et de l’environnement, en associant la notion de gestion des risques. Les objectifs professionnels sont la formation de cadres pour les entreprises et l’administration et de chercheurs ; la formation aux métiers de l’éducation est également présente, par l’intermédiaire d’une spécialité. Cette mention fait partie de l’offre de formation du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne/Franche-Comté ; elle est environnée par la mention « Sciences pour l’ingénieur ». Les enseignants-chercheurs de cette mention appartiennent à deux unités mixtes de recherche (UMR) reconnues : l’institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique-sciences et technologies (FEMTO-ST) et le Laboratoire « Chrono-environnement ».
Cette mention se décline en quatre spécialités :
« Ingénierie thermique et énergie » (ITE), à vocation recherche et professionnelle ;
« Energie électrique » (EE), à vocation recherche et professionnelle ;
« Gestion durable de l’environnement pour les territoires et l’entreprise » (GDETE), à vocation professionnelle uniquement ;
« Métiers de l’éducation et de la formation dans les sciences de l’ingénieur ».
Au niveau de la première année de master (M1), plusieurs unités d’enseignement (UE) sont mutualisées entre les trois spécialités (ITE, EE et GDETE), essentiellement liées à l’acquisition de compétences transversales scientifiques (outils mathématiques par exemple) ou professionalisantes. La différenciation des parcours « professionnel » ou « recherche » se fait par le choix d’options en M2 ou la nature du stage final.
Indicateurs
Effectifs constatés et attendus, taux de réussite M1 : 66 / 75 / 75 % M2 : 72 /70 / 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Deux spécialités sont ancrées sur des domaines scientifiques classiques (énergie thermique et fluidique et énergie électrique) et relèvent d’une formation en sciences pour l’ingénieur. La troisième, relative à l’environnement, s’éloigne quelque peu de ce domaine, puisque les problèmes de normalisation et de risques sont abordés ; elle puise plutôt son vivier de recrutement dans le domaine des sciences de la vie. Ces thématiques bénéficient d’un fort impact, notamment avec une spécialité en génie électrique focalisée sur les énergies renouvelables.
Les objectifs professionnels, déclinés par spécialité, s’appuient sur des possibilités d’insertion claires pour les spécialités ITE et EE, d’autant plus qu’il existe un tissu industriel régional important dans ce domaine. Toutefois, il ne faut pas négliger la concurrence avec de nombreuses formations d’ingénieurs locales ou du Grand Est (Université de technologie Belfort-Montbéliard UTBM, Ecole superieure des sciences et technologies de l’ingenieur de Nancy ESSTIN, Ecole nationale supérieure d’électricité et de mécanique ENSEM Nancy, Ingénieur civil de l’Ecole des mines de Nancy) qui pose de réels problèmes d’attractivité de la formation.
La lisibilité des objectifs professionnels dans le domaine connexe à l’environnement est moins claire : la gestion des espaces naturels (y compris anthropisés) est une dimension forte mais néanmoins les aspects liés à la gestion énergétique ne sont pas lisibles. La double compétence « énergie et environnement » affichée à l’échelle de la mention est donc loin d’être démontrée dans les faits, même si son affichage est tout à fait pertinent.
La formation est adossée à deux UMR reconnues, l’Institut FEMTO-ST, pour les spécialités ITE et EE, et le laboratoire Chrono-Environnement, pour la spécialité GDETE. De plus, 25 % des intervenants sont issus du milieu professionnel, ce qui est satisfaisant.
L’organisation de la mention (articulation M1/M2) montre une mutualisation d’unités d’enseignements transversales à caractère scientifique et professionnalisant. Néanmoins, le risque de balayer un spectre trop large existe : est-il nécessaire d’afficher la thermique de l’habitat dans l’orientation professionnelle du parcours ITE, alors que cette discipline est relativement minoritaire dans le programme des enseignements ? N’y a-t-il pas contradiction entre la volonté de dispenser des connaissances scientifiques pointues dans les disciplines ITE et EE et la volonté d’étendre la mention jusqu’aux disciplines tertiaires de l’environnement ? Dans ce contexte, l’association de compétences liées à l’énergie et l’environnement, même si elle est tout à fait louable, peut paraître artificielle.
La politique des stages est pertinente et propose un suivi personnalisé ; les stages en laboratoires ou services recherche et développement (R&D) étant préférés pour les orientations recherche, et ceux en entreprises pour une orientation professionnelle. L’ouverture internationale demeure modeste même si elle se développe, notamment à travers un partenariat formalisé d’échanges avec l’Université de Mikkeli (Finlande). Cependant, l’absence de données quantitatives ne permet pas de véritablement mesurer cet aspect.
La formation par alternance n’est pas développée, mais mériterait que les porteurs y prêtent attention, étant donné le nombre importants d’acteurs locaux susceptibles d’y trouver un intérêt (entreprises, collectivités territoriales).
Le niveau d’attractivité de la formation est tout à fait correct. Les étudiants viennent majoritairement des licences de l’Université de Franche-Comté ; 5 à 10 % d’étudiants étrangers, originaires du Maghreb ou de Chine essentiellement, intègrent le niveau M1 et 25 à 30 % les rejoignent au niveau M2. Toutefois, le dossier ne développe pas les procédures de sélection mises en œuvre à l’entrée, et donc le niveau de sélectivité. Les flux sont variables, de l’ordre de 70 étudiants en 2009-2010. Les flux attendus lors du prochaine contrat quinquennal sont élevés (de l’ordre de 170), mais on ne trouve aucun argument réel appuyant cette affirmation.
La visibilité sur le devenir des diplômés reste à améliorer, le taux de retour des enquêtes demeurant faible.
Points forts : Bon adossement scientifique. Objectifs scientifiques et professionnels en phase avec les besoins actuels. Présence d’un bassin d’emploi local important permettant une bonne insertion professionnelle. Cohérence et reconnaissance des spécialités.
2
Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement. Décalage du positionnement thématique de la spécialité « Gestion durable de l’environnement pour les
territoires et l’entreprise » par rapport aux spécialités « Ingénierie thermique et énergie » et « Energie électrique ».
Ouverture à l’international limitée. Absence de suivi efficace de l’insertion des diplômés. Evaluation peu efficace des enseignements et de la formation par les étudiants et diplômés. Recouvrement partiel de la formation avec celles en génie électrique de l’UTBM. Absence de description de l’organisation M1/M2 et de description d’éventuelles passerelles.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le positionnement de la spécialité GDETE devrait être revu, en faisant apparaître une plus forte liaison avec les deux autres spécialités, ITE et EE, notamment en introduisant de façon bien fondée l’aspect gestion énergétique. Ne devrait-elle pas finalement abandonner certains enseignements, sans liens directs avec les thématiques de base de cette mention « Energie, environnement » et privilégier des enseignements plus en adéquation avec la gestion des énergies thermiques et électriques ?
La création d’un conseil de perfectionnement serait nécessaire et pourrait permettre une amélioration incrémentale de l’imbrication des spécialités et des parcours, notamment en menant des opérations d’auto-évaluation.
Il conviendrait d’améliorer la description de l’organisation M1/M2 et d’organiser des passerelles.
Une co-habilitation avec l’UTBM renforcerait la lisibilité des formations locales.
3
Appréciation par spécialité
Ingénierie thermique et énergie (ITE)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des cadres ou des chercheurs dans le domaine de l’énergétique. Deux parcours sont proposés, l’un à finalité professionnelle (« Systèmes thermiques industriels et habitat »), l’autre à finalité recherche (« Systèmes thermiques innovants »). Les diplômés du parcours professionnel doivent acquérir des compétences permettant de concevoir, modéliser et gérer des systèmes thermiques en prenant en compte les contraintes législatives, économiques et environnementales. Le parcours recherche a pour objectif d’apporter des compétences dans le domaine des microsystèmes thermo-fluidiques et des nouvelles technologies de l’énergie, avec un accent particulier sur la métrologie.
Indicateurs :
Effectifs constatés et attendus, taux de réussite M2 : 22 / 22 à 26 / 85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité, présentant une orientation professionnelle (« Systèmes thermiques industriels et habitat ») et recherche (« Systèmes thermiques innovants »), répond à des besoins forts pour la formation de chercheurs ou de cadres dans le domaine de l’énergétique. Ses objectifs sont clairs et cohérents, même si l’affichage de « thermique de l’habitat » semble relativement superflu du fait de son importance assez mineure.
Le programme des enseignements allie UE de formation générale dans la spécialité et UE d’approfondissement, avec certaines possibilités de choix. Les enseignements son répartis de manière relativement judicieuse sous la forme de cours magistraux, travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP), et il existe également un projet tuteuré équivalent à 72 h. Le programme est cohérent avec les objectifs scientifiques et professionnels de la mention.
L’équipe pédagogique est constituée majoritairement d’enseignants-chercheurs (professeurs PU et maîtres de conférences MCF) de l’Institut FEMTO-ST, de quelques enseignants du secondaire et d’une proportion importante d’intervenants extérieurs d’entreprises locales ou d’établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) (ONERA par exemple). Les débouchés professionnels sont bien identifiés et le fort ancrage dans le monde socio-économique semble permettre une bonne insertion professionnelle des diplômés.
Points forts : Excellent adossement recherche. Bonne insertion professionnelle. Débouchés professionnels bien identifiés. Dynamique de flux favorable.
Points faibles : Manque d’attractivité de l’orientation recherche. Aspect « habitat » du parcours professionnel peu lisible. Absence d’ouverture à la formation par alternance. Concurrence importance dans le Grand-Est. Faible ouverture internationale.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’ouverture vers l’environnement et les énergies renouvelables devrait conduire à accroître l’attractivité locale et internationale et ainsi permettre un positionnement plus spécifique par rapport aux formations du Grand Est.
Le positionnement par rapport à la thématique « thermique de l’habitat » devrait faire l’objet d’une clarification afin d’améliorer la lisibilité.
L’ouverture à la formation par alternance pourrait se révéler prometteuse et il conviendrait d’y réfléchir.
Gestion durable de l’environnement pour les territoires et l’entreprise (CGETE)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, à vocation exclusivement professionnelle, a pour objectif de former des spécialistes de l’environnement, avec une visée sur les problématiques de l’aménagement du territoire et la gestion des énergies. La formation confère aux diplômés les compétences nécessaires pour prendre en charge la gestion des espaces naturels, des sols anthropisés, la gestion des déchets, la mise en œuvre des normes environnementale en prenant en compte les risques. La formation vise à donner la capacité d’établir des diagnostics environnementaux et de proposer des solutions pratiques pour répondre aux besoins des entreprises et des collectivités territoriales.
Indicateurs :
Effectifs constatés et attendus, taux de réussite M2 : 17 / 20 / 98 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité a pour objectif de former des spécialistes de l’environnement, avec un focus sur les problématiques de l’aménagement du territoire et la gestion des énergies. Cette spécialité semble davantage destinée à des étudiants issus de parcours « sciences de la vie ».
Si les objectifs professionnels sont assez clairs (gestion des espaces naturels, gestion des sols anthropisés, gestion des déchets, normes), les objectifs scientifiques le sont beaucoup moins dans l’actuelle présentation du dossier. Par ailleurs, on perçoit assez mal l’aspect gestion des énergies pourtant affiché comme objectif.
Le programme des enseignements concerne essentiellement les sciences de l’environnement et la gestion des risques, l’aspect « énergie » n’apparaissant que minoritairement. L’équipe pédagogique s’appuie essentiellement sur des enseignants-chercheurs du Laboratoire Chrono-Environnement, unité de recherche reconnue, quelques enseignants du secondaire, un PAST et une équipe d’intervenants extérieurs appartenant notamment aux collectivités locales et territoriales ou à des administrations. L’insertion professionnelle est semble-t-il bonne, mais le niveau de détail du dossier ne permet pas d’avoir une idée exacte des emplois types occupés par les diplômés.
5
Points forts : Bon adossement scientifique Equipe pédagogique cohérente et maquette cohérente. Culture bien affirmée dans le domaine de l’environnement. Formation répondant à une forte demande sociétale.
Points faibles : Lien avec la recherche très faible. Visibilité sur le devenir des diplômés insuffisante. Pas d’intervenants réellement issus de l’entreprise. Aspect « gestion des énergies » peu crédible. Flux actuels modestes et flux attendus peu réalistes.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le positionnement de cette spécialité dans la mention « énergie, environnement » apparaît trop artificiel : il conviendrait donc de développer l’aspect « gestion énergétique » de manière beaucoup plus manifeste au sein même de la spécialité, afin de rendre la double compétence affichée crédible. Se posera alors clairement la question du vivier de recrutement, actuellement ciblé sur les sciences de la vie, qui devra être reconsidéré en le recentrant notamment sur les sciences pour l’ingénieur.
Un adossement au monde de l’industrie, notamment par le biais d’intervenants, devrait permettre l’acquisition d’une dimension plus technologique.
Les emplois type occupés par les diplômés devraient faire l’objet d’un suivi plus fin afin de pouvoir adapter la formation au plus près des besoins des entreprises ou des collectivités. Ce suivi devrait permettre un recentrage de la formation et en améliorer la lisibilité dans la mention.
Energie électrique (EE)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, à finalité recherche et professionnelle, vise à conférer aux étudiants des compétences scientifiques et technologiques dans le domaine de l’énergie électrique.
Deux thèmes principaux sont développés :
la production, le transport et le stockage de l’énergie électrique. Ces thèmes sont liés à la problématique de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.
L’utilisation de l’énergie électrique dans les transports, thèmes fortement connectés au tissu industriel local.
Il faut également noter la volonté d’un élargissement des enseignements aux thèmes du véhicule hybride et électrique et de la gestion du réseau électrique (smart grids).
6
Indicateurs :
Effectifs constatés et attendus, taux de réussite M2 : 25 / 25 /80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’élargissement des enseignements aux thèmes du véhicule hybride et électrique est assurément un point fort. Les objectifs de la spécialité sont clairs et cohérents avec un souci de coller aux thématiques actuelles (smart grids, véhicules électriques…). En revanche, la connexion avec les aspects environnementaux n’est pas réellement démontrée. L’équipe enseignante, majoritairement issue de FEMT0-ST (département ENISYS), est complétée par des professionnels pour environ 25 %. Les enseignements sont répartis de manière relativement judicieuse sous la forme de cours magistraux, TD et TP, auxquels s’ajoute un projet tuteuré équivalent à 72 h. Le programme est cohérent avec les objectifs scientifiques et professionnels de la spécialité et semble bien calé sur les besoins actuels, tant du point de vue de la recherche que des entreprises pouvant potentiellement recruter les diplômés. Les débouchés professionnels des diplômés sont clairement identifiés et l’insertion semble bonne.
Points forts : Bon adossement recherche. Débouchés professionnels bien identifiés et bonne insertion professionnelle. Existence d’un bassin d’emploi régional important. Thématiques de pointe.
Points faibles : Flux relativement irréguliers, avec une concurrence locale de l’UTBM et des formations du Grand-Est. Manque d’attractivité du parcours recherche. Ouverture internationale limitée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait important de veiller à renforcer la culture inter-disciplinaire « énergie-environnement », afin d’accroître l’attractivité (locale, nationale, voire internationale), notamment par rapport à des formations en électronique, électrotechnique, automatique (EEA) classiques.
L’exploration de la voie de formation par l’alternance devrait être entreprise, étant donné le tissu industriel local important existant dans le domaine.
La formation pourrait certainement davantage bénéficier de la présence locale du « Fuel Cell Lab », notamment dans le domaine du stockage de l’énergie électrique.
Métiers de l’éducation et de la formation dans les sciences de l’ingénieur
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000457
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Informatique
Présentation de la mention
Ce master se compose de cinq spécialités, dont trois en présentiel : « Conception et développement de logiciels sûrs » (CODES), « Informatique mobile et répartie » (IMR), « Systèmes distribués et réseaux » (SDR), et deux en télé-enseignement : « Informatique avancée et applications » (I2A) et « Développement et validation du logiciel » (DVL), qui est une création ex-nihilo.
La spécialité IMR est co-habilitée avec l’Université de Haute-Alsace (UHA Mulhouse) et l’Université Technologique de Belfort-Montbéliard (UTBM), et la spécialité DVL en création sera co-habilitée avec les universités du Luxembourg et Genève. Les spécialités sont à caractère « professionnel » et « recherche » ; la différenciation s’effectuant essentiellement par le choix du stage et de certaines options. La mention est essentiellement adossée au Laboratoire d’informatique de l’Université de Franche-Comté (LIFC, EA 4269). Les étudiants en présentiel viennent pour la plupart de la troisième année de licence (L3) de l’Université de Franche-Comté, le recrutement en filière télé-enseignement étant beaucoup plus divers (national et international). Une spécialité du master « Sciences et technologies de l’information et de la communication » STIC de l’Université de Bourgogne (UB) est co-habilitée avec l’Université de Franche-Comté (UFC) mais n’entre pas en concurrence avec le master « Informatique ».
Indicateurs
Effectifs constatés
146 (M1 dont 45 présentiel) 125 (M2 dont 67 présentiel)
Effectifs attendus 265
Taux de réussite 55 % M1, 80 % M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La formation donne des bases solides en informatique suivies par une spécialisation correspondant à des domaines actifs de l’informatique et en s’appuyant sur les compétences des équipes de recherche. Une spécialité a été restructurée et sera proposée en co-habilitation avec les universités voisines.
1
Les spécialités en présentiel sont bien identifiées, ne sont pas en concurrence et collaborent en mutualisant certaines unités d’enseignement (UE). La formation semble bien insérée dans le milieu professionnel, mais la faible présence d’intervenants extérieurs ne reflète pas ces liens. Le télé-enseignement est un atout certain de la formation, il participe à sa visibilité et offre un taux de réussite élevé pour ce type de formation. En revanche, le master obtenu en télé-enseignement est relativement généraliste, et il est nécessaire que l’allégement du nombre d’UE ne se fasse pas au détriment de la qualité de la formation. De même, l’offre des stages et les modalités de validation de ceux-ci pour ces étudiants gagneraient à être précisées. La proposition d’ouverture d’une spécialité axée sur le « test » pose cependant un problème de positionnement vis-à-vis de la spécialité CODES, dont les objectifs sont similaires (fiabilité du logiciel) et de la spécialité I2A (généraliste en télé-enseignement). Par ailleurs, les collaborations internationales liées à cette nouvelle spécialité paraissent très intéressantes et peuvent permettre d’augmenter les flux d’étudiants et diversifier leurs origines.
L’organisation de la première année de master (M1) est cohérente avec une équipe pédagogique bien identifiée, mais celle de la deuxième année (M2) est éclatée sur 3 UFR ou services (télé-enseignement). Dans ce dernier cas, cela peut n’être qu’une organisation technique sans conséquence sur la pédagogie. L’équipe pédagogique de la spécialité IMR manque d’unité avec de multiples intervenants n’effectuant que peu d’heures. Le suivi des étudiants ne permet pas de donner des informations suffisantes sur l’insertion des étudiants spécialité par spécialité, qui par ailleurs paraît bonne. Les aspects transversaux dans les langues et l’ouverture à l’entreprise pourraient être renforcés et institutionnalisés (une certification TOEIC ou CLES pourrait être systématisée au niveau de la mention).
Le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne – Franche-Comté ni les échanges possibles avec l’Université de Bourgogne ne sont mentionnés, alors qu’une spécialité du master STIC de l’UB est co-habilitée. Le rapprochement projeté avec l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM) de Besançon est intéressant si cela correspond à un vrai partenariat au niveau des équipes enseignantes et des contenus pédagogiques.
Points forts : Bon adossement recherche, le M1 et les différentes spécialités correspondent aux compétences
reconnues des équipes de recherche. Thématiques des spécialités en présentiel s’ouvrant sur de nombreux débouchés professionnels. Ouverture au télé-enseignement intéressante et conférant une très bonne visibilité. M1 généraliste proposant une formation de base très cohérente, permettant aux étudiants de s’orienter
vers divers domaines de l’informatique en M2. Evaluation systématique des enseignements par les étudiants et analyse des retours. Ouverture internationale prometteuse a priori.
Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement au niveau de la mention et des spécialités. Absence de cohérence entre les spécialités DVL, CODES et I2A. Liens structurels limités entre la spécialité IMR et les autres spécialités. Evaluation et choix des stages en M2 télé-enseignement à préciser.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Ce master offre une formation de base en informatique solide, puis un choix de spécialités qui s’appuient sur des équipes reconnues d’enseignants-chercheurs de la discipline. Le télé-enseignement est une spécificité intéressante de cette formation qui demanderait à être évaluée de manière spécifique, mais en gardant le niveau attendu d’un master d’informatique.
2
La réorganisation du master soulève néanmoins plusieurs questions. La spécialité IMR correspond à un domaine d’applications important, mais le fait qu’elle soit délocalisée et qu’elle dépende d’une autre UFR pose la question de la cohérence avec le reste de la mention. Son organisation en trois filières soulève certaines réserves sur son fonctionnement qui devraient être examinées à l’usage. De même, l’équipe pédagogique de cette spécialité paraît
3
éclatée avec un trop grand nombre d’intervenants. L’ouverture de la spécialité DVL en télé-enseignement pose un problème de cohérence avec la mention I2A et CODES. Il aurait été plus naturel d’ouvrir la spécialité CODES en télé-enseignement en réaménageant celle-ci pour prendre en compte les spécificités autour du « test ». Cela aurait pu se faire sous forme de filières à l’intérieur d’une spécialité.
De plus, il est difficile de comprendre pourquoi il n’est pas possible de proposer un master 1 commun pour les deux spécialités de télé-enseignement, quitte à offrir plus d’options, alors qu’elles partagent de nombreuses UE. Cela permettrait ensuite d’avoir en M2 deux filières, l’une spécifique sur les méthodes de test, l’autre plus généraliste. L’opportunité de collaboration internationale liée à DVL est une chance à ne pas manquer, mais la proposition actuelle ne permet pas une bonne visibilité de l’offre de formation.
La certification en langue devrait être systématisée au niveau de la mention, ce qui serait un atout pour tous les étudiants. Le suivi des étudiants devrait être systématisé et affiné au niveau des spécialités, de manière à assurer une réactivité de l’offre de formation dans des domaines qui évoluent rapidement. La mise en place de conseils de perfectionnement serait également une bonne manière de prendre en compte le retour des milieux professionnels. L’évaluation des enseignements devrait être rendue plus pertinente que de simples chiffres de satisfaction et sans doute mise en œuvre par l’établissement.
Appréciation par spécialité
Conception et développement de logiciels sûrs
Présentation de la spécialité :
La spécialité est à la fois « professionnelle » et « recherche » ; la finalité est déterminée par le stage final, en laboratoire ou en entreprise. Elle s’appuie sur les compétences des membres d’une équipe du LIFC dont les thèmes de recherche correspondent bien à la spécialité. Certaines UE sont partagées avec la spécialité SDR, ce qui permet de compléter les aspects liés à la validation logicielle. Elle est également ouverte à la formation continue. Les UE ont été réparties entre les semestres afin d’équilibrer enseignements théoriques et plus appliqués.
Indicateurs :
Effectifs constatés 19
Effectifs attendus 16
Taux de réussite 90 % environ
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La cohérence de la formation est bonne et la mutualisation avec la spécialité SDR est intéressante. L’adossement recherche correspond à une équipe bien identifiée du domaine. Le devenir des étudiants n’est pas décrit de manière assez précise pour juger à quel point la spécialité est appréciée dans le monde industriel. Les poursuites en doctorat ne sont pas non plus indiquées, ce qui rend difficile de juger la pertinence d’un parcours mixte « recherche » et « professionnel ».
Points forts : Très bon adossement recherche. Thématique intéressante pour les débouchés professionnels proposés. Mutualisation avec la spécialité SDR intéressante, permettant d’ouvrir sur des thèmes complémentaires. Certification en anglais par le TOEIC prise en charge.
Points faibles : Positionnement vis-à-vis de la spécialité DVL à préciser. Intervention de professionnels à renforcer, notamment pour les étudiants ne s’orientant pas vers la
recherche.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire de se concerter avec les spécialités I2A et DVL pour avoir une offre de formation cohérente entre présentiel et télé-enseignement. Cela permettrait aussi d’envisager des collaborations internationales pour cette filière. L’intervention accrue de professionnels extérieurs serait enrichissante pour une spécialité « recherche » et « professionnelle » qui a des débouchés importants dans l’industrie.
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Systèmes distribués et réseaux
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, à finalités « professionnelle » et « recherche », a comme objectif de former des spécialistes de l’informatique, ayant de bonnes connaissances dans les applications distribuées et les aspects liés à la concurrence. Les débouchés visés sont le doctorat pour la finalité « recherche » et les emplois associés au développement d’applications distribuées ou aux questions de réseaux. Plusieurs UE sont mutualisées avec la spécialité CODES.
Indicateurs :
Effectifs constatés 29
Effectifs attendus 25
Taux de réussite 82 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La formation est cohérente dans sa démarche avec des débouchés professionnels nombreux, même s’il manque peut-être une UE plus professionnelle, par exemple équivalente à l’UE « recherche » de l’option « Fondements de la recherche systèmes distribués et réseaux » (FRSDR). L’intervention de professionnels dans une ou deux UE serait la bienvenue pour renforcer les liens avec les entreprises. L’adossement à la recherche est bon (équipe « Collaboration algorithmique répartie, réseaux, optimisation et ordonnancement » ou CARTOON du LIFC) et doit permettre à un étudiant de poursuivre en doctorat. Le manque de suivi détaillé de l’insertion des étudiants de la spécialité ne permet pas de vérifier si la formation correspond aux besoins des entreprises. L’évaluation par les étudiants a été faite au niveau de la spécialité et prise en compte.
Points forts : Très bon adossement à la recherche. Thématique intéressante et adaptée aux débouchés professionnels qu’elle propose. Mutualisation avec la spécialité CODES permettant d’ouvrir sur des thématiques complémentaires. Forte attractivité de la spécialité auprès des étudiants de M1.
Points faibles : Suivi des étudiants à préciser au niveau de la spécialité. Interventions de professionnels à renforcer, notamment pour les étudiants ne s’orientant pas vers la
recherche.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’intervention accrue de professionnels extérieurs serait enrichissante pour une spécialité « recherche » et professionnelle qui a des débouchés importants dans l’industrie. Le suivi détaillé des étudiants et la mise en place du conseil de perfectionnement seraient des outils nécessaires à l’évolution de la spécialité.
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Informatique mobile et répartie
Présentation de la spécialité :
La spécialité à finalités « professionnelle » et « recherche » propose des parcours organisés en trois filières : « Mobilité et positionnement » (MP), « Informatique répartie » (IR) et « Géomatique et environnement 3D » (TVD3D). Trois UE, dont une transversale (anglais communication), sont obligatoires pour tous les étudiants ; ceux-ci choisissent ensuite trois UE dans les filières, dont deux dans la filière choisie et une en dehors dans le cas particulier de la finalité professionnelle. Cette spécialité est une réorganisation de l’existant sur le site de Belfort et Montbéliard ; elle est proposée en co-habilitation avec l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et l’Université de Haute-Alsace (UHA).
Indicateurs :
Effectifs constatés 15
Effectifs attendus 38
Taux de réussite 70 % (M1) 85 % (M2)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité provient de la réorganisation de deux spécialités actuelles et s’appuie sur une collaboration avec l’UTBM et l’UHA. Cette réorganisation a conduit à créer des filières, en plus de la double finalité « recherche » et « professionnelle ». La formation est donnée sur un site éloigné, et la cohérence de l’équipe pédagogique est incertaine, compte tenu de la géographie et des équipes de recherche qui appartiennent à des laboratoires différents. L’informatique répartie est un domaine qui est actuellement en pleine expansion mais recouvre plusieurs thèmes différents très éloignés. Les effectifs actuels ne permettraient pas d’assurer la pérennité de cette spécialité ; il est donc essentiel qu’elle puisse effectivement attirer les étudiants de M1 de l’UHA et ceux de l’UTBM.
Points forts : Bon adossement à la recherche. Thématiques pertinentes pour leurs applications et les débouchés. Collaboration interuniversitaire permettant de diversifier et consolider le recrutement.
Points faibles : Equipe pédagogique manquant d’unité ; les interactions entre les intervenants des différents
établissements demanderaient à être clarifiées. Gestion compliquée de la spécialité avec ses trois filières et sa double finalité « recherche » et
« professionnelle ». Contenu de la formation ne permettant pas d’identifier clairement les compétences des étudiants. Spécialité dispensée sur un site éloigné, séparé du M1. Lien avec les formations d’ingénieur de l’UTBM à préciser.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
La réorganisation proposée a des conséquences importantes et la bonne marche de la spécialité n’est a priori pas garantie. Il serait utile de bien clarifier le rôle de l’équipe de direction de la spécialité, de l’équipe de formation et, éventuellement, de resserrer les objectifs pédagogiques car les parcours proposés ont des objectifs très différents. Le rôle de chaque établissement concerné mériterait d’être précisé, en particulier les liens avec l’UTBM, par exemple, l’équivalence d’unités d’enseignement est-elle de droit ? Le fait que la spécialité soit dispensée en dehors du site du master est un handicap pour l’intégration de cette spécialité dans le master. Le conseil de perfectionnement serait un outil utile pour vérifier l’adéquation de la spécialité aux domaines visés.
Informatique avancée et applications (I2A)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité propose un cursus complet de master informatique en télé-enseignement à la fois « professionnel » et « recherche ». La spécificité de ce type de formation conduit à répartir chaque année sur deux ans et à modifier l’organisation classique (4 UE par semestre de 7,5 crédits européens ou ECTS) ainsi que le contenu. L’objectif est de donner des compétences essentiellement en génie logiciel et systèmes distribués. Son spectre est donc plus limité que celui du présentiel.
Indicateurs :
Effectifs constatés 101 (M1) 58 (M2)
Effectifs attendus 120 à 170
Taux de réussite 41 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
La formation fonctionne bien avec un nombre d’inscrits important et un taux de réussite élevé pour ce type de formation qui permet à des personnes en activité ou à l’étranger de reprendre des études. Elle confère une visibilité importante à l’université et utilise des outils efficaces d’enseignement à distance (Moodle). En revanche, son positionnement est plutôt généraliste et le nombre d’unités d’enseignement (UE) a été réduit (mais elles comptent plus), ce qui nuit à l’affichage de compétences pointues, contrairement aux spécialités du présentiel. En l’état actuel, il n’est pas évident que le résultat soit bien du niveau d’un master, en particulier pour une poursuite en recherche.
Points forts : Très bon adossement à la recherche, identique à la formation en présentiel. Visibilité nationale, peu de formations de master en informatique sont proposées en télé-enseignement. Bonne cohérence du contenu des unités d’enseignement. Prise en compte du retour de l’évaluation des étudiants.
Points faibles : Objectifs en termes de compétences ne semblant pas tout à fait du niveau d’un master 2. Redondance entre cette spécialité et le projet de spécialité DVL. Absence de certaines UE fondamentales en M1, qui ne sont pas rattrapées en M2. Différences marquées avec le M1 présentiel alors que celui-ci a un profil de formation de base en
informatique qu’il aurait été naturel de reprendre. Absence d’information sur le choix et la gestion des stages, le choix d’un stage de niveau master peut
être difficile certaines fois en entreprise.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire de se concerter avec les spécialités CODES et DVL pour avoir une offre de formation cohérente entre présentiel et télé-enseignement. Cela permettrait aussi d’envisager des collaborations internationales autour de la thématique de la fiabilité et du développement logiciel. Un renforcement des aspects fondamentaux permettrait de garantir un niveau de formation comparable à celui des masters en informatique donnés en présentiel. L’étude du devenir des étudiants permettrait de mieux cibler leurs motivations (intérêt pour la discipline, promotion interne, reconversion…). Un conseil de perfectionnement permettrait en outre d’avoir des retours intéressants pour la formation et de veiller à les mettre en œuvre.
Développement et validation du logiciel (DVL)
Présentation de la spécialité :
La formation permet de former des informaticiens capables de faire différents développements et de délivrer des compétences liées à la validation de logiciel. Elle s’ouvre naturellement sur les métiers du test : chef de projet test, analyste de test, automaticien de test, testeur et administrateur de l’infrastructure de test. Il existe une demande industrielle bien identifiée pour ces métiers qui doivent savoir prendre en compte la complexité des systèmes. La spécialité est co-habilitée avec des universités suisse et luxembourgeoise et ne devrait pas concurrencer les spécialités « Conception et développement de logiciels sûrs » et « Informatique avancée et applications ».
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 20
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Le projet de création de spécialité à distance est très intéressant par sa thématique et son adossement international. Il mériterait clairement d’être mené à terme, sous réserve qu’il s’intègre à l’offre de formation.
Il est étonnant de créer un M1 différent de celui d’I2A alors qu’il aurait été simple de modifier celui-ci de manière à rendre l’UE de test obligatoire et d’autres UE optionnelles. Le fait de partager 8 UE avec I2A illustre bien la nécessité de faire un M1 commun, la spécificité « test » n’apparaissant vraiment qu’en M2. Par ailleurs, les objectifs sont très proches de la spécialité CODES, même si celle-ci est plus académique. Deux spécialités ne différant que dans leur fonctionnement devraient être identiques. Une réorganisation sur les trois spécialités serait souhaitable.
Points forts : Bon adossement à la recherche. Thématique très porteuse. Contenu des unités d’enseignement cohérent. Collaboration internationale intéressante.
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Points faibles : Positionnement vis-à-vis de l’autre spécialité I2A proposée en télé-enseignement peu clair. Thème très appliqué, le télé-enseignement ne paraît pas l’outil le plus adapté pour l’enseigner. Finalité partiellement redondante avec la spécialité CODES. Implication de professionnels dans la spécialité à préciser. Implication exacte des autres universités à préciser, elle semble limitée à deux personnes isolées.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Cette proposition est très intéressante et novatrice et devrait être menée à terme, mais elle rend l’offre de formation actuelle très peu lisible. Par conséquent, il conviendrait de reprendre le projet en le mettant en cohérence avec les spécialités CODES et I2A, quitte à modifier celles-ci, en particulier I2A (ce qui est possible sans bouleversement majeur). Les collaborations avec les partenaires étrangers et les liens avec le milieu professionnel devraient être décrits plus en détail, renforcés et mieux finalisés.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000458
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques et applications
Présentation de la mention
La mention est composée de trois spécialités, « Enseignement des mathématiques », « Mathématiques approfondies » (MA) et « Modélisation statistique » (MS). La création de la spécialité « Enseignement des mathématiques » (non examinée ici) a conduit à des modifications de la spécialité « Mathématiques approfondies » avec des mutualisations d’unités d’enseignement (UE). Le master 1 (M1) est organisé dès le début par spécialités. La spécialité « Mathématiques approfondies » est à finalité « recherche » ou « professionnelle » (vers les métiers de l’enseignement) et la spécialité « Modélisation statistique » (MS) est à la fois « recherche » et « professionnelle ». Les spécialités « Mathématiques approfondies » et « Enseignement des mathématiques » sont ouvertes au télé-enseignement. Le flux d’étudiants en présentiel vient essentiellement de la licence de « Mathématiques » de Besançon pour le M1, et le télé-enseignement accueille des étudiants hors-académie ou étrangers. La formation s’appuie sur le Laboratoire de mathématiques de Besançon, unité mixte de recherche (UMR) 6623. Les enseignements dispensés correspondent aux spécialités des équipes du laboratoire et à celle d’intervenants hors laboratoire pour certains cours spécifiques. Un enseignement de langue est proposé en M1, pour les spécialités MA et MS, et en M2 pour MS, avec une certification par le TOEIC. Les débouchés correspondent soit à des débouchés dans l’enseignement secondaire (agrégation) ou dans la recherche (via un doctorat) publique ou privée pour la spécialité MA, soit dans le monde socio-économique (banque, assurance, construction aéronautique, biomédical) ou les organismes publics de recherche ou université pour la spécialité MS.
Indicateurs
Effectifs constatés (hors spécialité ME) 33 (M1) 32 (M2)
Effectifs attendus 35 (M1) 32 (M2)
Taux de réussite Autour de 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
50%
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention manque de cohérence car les spécialités MA et MS n’ont pratiquement pas d’interaction dès le début du master. La formation a des objectifs clairement identifiés pour ses spécialités et a incorporé les modifications liées à la mastérisation des métiers de l’enseignement. Les spécialités s’appuie sur l’UMR 6623 d’où sont issus les enseignants des cours disciplinaires. La conformité avec la structure de master classique est faible car le M1 est organisé dès le départ en spécialités avec quelques rares cours d’option mutualisés ; les changements
1
d’orientation paraissent problématiques alors même que les étudiants proviennent essentiellement de la licence de mathématiques de Besançon. Chaque spécialité permet de choisir entre une finalité « professionnelle » ou « recherche ». Les débouchés sont bien ciblés pour chaque spécialité avec des domaines porteurs pour « Modélisation statistique » (santé, assurance, banque, industries des transports…) et des débouchés classiques pour « Mathématiques approfondies » (concours et doctorat).
Dans un contexte de baisse du nombre d’étudiants en mathématiques, la formation a pu maintenir des flux constants en préservant un niveau d’exigence (si on juge indirectement selon les résultats à l’agrégation). Néanmoins les flux en « Modélisation statistique » devraient être plus élevés compte tenu des débouchés. Il serait utile de connaître les bassins de recrutement des diplômés. Cela est d’autant plus nécessaire que l’Université de Bourgogne offre un master de mathématiques avec une spécialité similaire à MA et une spécialité « Mathématiques pour l’informatique graphique et la statistique » (MIGS) avec une composante statistique forte. Le suivi des étudiants, l’évaluation de la formation et la prise en compte de celle-ci sont perfectibles et demandent à être organisés et systématisés. L’ouverture au télé-enseignement, qui est un atout, demande à être également évaluée de manière objective. Les filières professionnelles devraient faire intervenir plus d’intervenants extérieurs de l’industrie. L’ouverture à l’international mériterait d’être renforcée.
Points forts : Excellent adossement recherche. Bonne cohérence pédagogique disciplinaire de chaque spécialité. Débouchés professionnels porteurs pour « Mathématiques et statistiques », avec des recrutements par
les entreprises régionales. Offre en télé-enseignement pour « Mathématiques approfondies » attractive pour les étudiants et
renforçant la visibilité de la formation. Bonne préparation aux concours de l’agrégation et bonne ouverture sur le doctorat pour « Mathématiques
approfondies ».
Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement. Spécialités imposées dès le début du M1 sans passerelles possibles, ce qui rend difficile toute réorientation en
fin de semestre 1. Faibles effectifs en « Modélisation statistique » et compétences en informatique difficiles à évaluer. Faible suivi des étudiants et absence d’informations factuelles sur le nombre de diplômés par la voie du
télé-enseignement. Ouverture à l’international encore faible. Au sein du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne – Franche-Comté, pas de
collaboration avec l’Université de Bourgogne qui propose également deux spécialités ayant les mêmes objectifs.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le master devrait être moins « tubulaire » et permettre des réorientations possibles après le premier semestre, même si le choix des étudiants est in fine souvent définitif. Cela permettrait d’élargir thématiquement les spécialités actuelles. Le suivi des étudiants devrait être systématisé et son exploitation prise en compte dans l’évolution de la mention. De même, l’évaluation des enseignements devrait être rendue plus pertinente que la donnée de simples chiffres de satisfaction. La création d’un comité de perfectionnement, nécessaire pour la filière professionnelle MS permettrait d’assurer une plus grande interaction avec le milieu professionnel et accroître les débouchés pour les étudiants. Cela permettrait également de suivre les évolutions des métiers et modifier éventuellement le contenu de certaines UE. Les compétences en anglais et en informatique devraient donner lieu à certification, éventuellement dans le cadre d’une politique d’université.
2
Appréciation par spécialité
Mathématiques approfondies (MA)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité remplace l’ancien DEA de mathématiques, a une finalité « recherche » et prépare au concours de l’agrégation. Les deux années donnent une formation très solide en mathématiques en s’appuyant sur les compétences du Laboratoire de mathématiques de Besançon (UMR 6623).
Indicateurs :
Effectifs constatés 21 (M2)
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation prépare essentiellement à une poursuite en doctorat ou aux concours d’enseignement avec un succès avéré. Le laboratoire d’adossement est de grande qualité, ce qui garantit le niveau scientifique de la formation. Compte tenu des objectifs, la formation est cohérente dans son ensemble, et les échanges avec la spécialité « Enseignement des mathématiques » sont utiles. En revanche, l’absence de lien avec la spécialité « Modélisation statistique » est regrettable, surtout en ce qui concerne le premier semestre du master 1, où des ouvertures à des problèmes plus appliqués pourraient être faites. Le choix de ne mettre que des unités obligatoires en premier semestre et uniquement des options en deuxième semestre est discutable. La question des débouchés autres que le doctorat ou l’enseignement devrait être envisagée.
Points forts : Bon adossement recherche et bonne interaction entre formation et recherche. Cursus pédagogique très cohérent. Stage en M1 permettant aux étudiants de tester leurs choix d’orientation. Unités d’enseignement « séminaire » et « mini-projet » aidant au choix d’orientation des étudiants.
Points faibles : Partage d’unités d’enseignement avec la spécialité « Modélisation statistique » faible. Absence de certification des compétences transversales ; une certification en langue serait également
utile pour les étudiants en recherche. Suivi des étudiants perfectible.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
3
Recommandations pour l’établissement
Le suivi et l’évaluation des étudiants devraient être systématisés, et le devenir des diplômés hors doctorat et métiers de l’enseignement devrait être mieux suivi. L’architecture de la formation mériterait d’être retravaillée de manière à avoir un premier semestre de M1 plus collaboratif avec la spécialité « Modélisation statistique », ou simplement plus ouvert sur les applications des mathématiques. Il conviendrait que la certification des étudiants pour le CLES et le C2I soit prise en compte, car elle sera obligatoire pour les enseignants du secondaire. L’équipe de pilotage de la formation devrait s’ouvrir à d’autres personnes que les responsables de la filière.
Modélisation statistique (MS)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité « professionnelle » et « recherche » forme des spécialistes en statistique et offre de nombreux débouchés professionnels dans des domaines porteurs. Elle commence dès le semestre 1 du master 1 avec des enseignements centrés sur la probabilité et la statistique mais aussi de la programmation et de la recherche opérationnelle.
Indicateurs :
Effectifs constatés 12 (M2)
Effectifs attendus 12
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité donne une formation de bon niveau en statistique et probabilité, avec des compétences transversales en anglais, culture d’entreprise et informatique. Les thématiques abordées correspondent à des domaines porteurs (finance, bio-statistique, qualité…). Les enseignements sont assurés en majorité par des enseignants-chercheurs de la discipline provenant d’une UMR. Les effectifs sont peu élevés mais se maintiennent, et les débouchés des étudiants semblent assurés, comme attesté par l’enquête sur le devenir d’une promotion. Le recrutement extérieur en M2 demanderait à être analysé afin de voir si les échecs sont principalement le fait de ces étudiants. La formation est tubulaire avec très peu de partage avec les autres spécialités, si ce n’est de rares unités optionnelles. Certaines améliorations devraient être portées en vue d’accroître l’interaction avec le monde professionnel et de renforcer les compétences en informatique.
Points forts : Adossement recherche à une équipe spécialisée d’un laboratoire reconnu. Débouchés professionnels nombreux, y compris dans la région. Bonne cohérence pédagogique de la formation. Compétences transversales (langues, entreprise, communication) données aux étudiants.
Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement. Peu de mutualisations avec les autres spécialités du master. Absence de certification en informatique ; les compétences obtenues dans ce domaine devraient être
précisées, une seule unité d’enseignement obligatoire semble insuffisante, compte tenu des objectifs. Peu d’informations précises sur le rôle des intervenants professionnels extérieurs.
4
5
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
L’architecture de la formation devrait être retouchée de manière à avoir un premier semestre de M1 plus ouvert. La majorité des étudiants de la spécialité devant s’insérer dans le monde socio-économique, il serait utile d’avoir une ou plusieurs UE données en totalité ou en partie par des professionnels. L’obtention de certification pour les compétences transversales serait un plus pour les étudiants. Il pourrait être utile de séparer l’enseignement d’anglais de celui de la communication. Les compétences en informatique étant essentielles pour une partie des débouchés visés, il pourrait être utile de rajouter un cours généraliste sur cette discipline avant l’UE de « programmation objet », compte tenu du public (licence de Mathématiques). Le suivi et l’évaluation des étudiants devraient être systématisés, et leur devenir mieux suivi. Un conseil de perfectionnement permettrait de prendre en compte le retour des entreprises qui embauchent les diplômés.
Enseignement des mathématiques
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000459
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences de la matière
Présentation de la mention
La mention « Sciences de la matière » (SDM) regroupe les enseignements de physique et de chimie au sein d’un master dont les objectifs scientifiques correspondent aux axes prioritaires d’unités mixtes de recherche (UMR) de l’Université de Franche-Comté et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ou du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Les domaines scientifiques abordés au cours de la formation sont la physique appliquée à la photonique, aux télécommunications, aux micro et nanotechnologies, la modélisation numérique en physique de la matière et de l’environnement, la physico-chimie des interfaces et la chimie de formulation et de traitement des surfaces.
Les diplômés ont vocation à exercer la fonction de chercheur ou d’enseignant-chercheur dans les organismes publiques de recherche et d’enseignement supérieur ou la fonction d’ingénieur en recherche et développement (voire d’ingénieur technico-commercial) dans le secteur privé.
Les objectifs de la formation sont complémentaires à la mention de même nom de l’Université de Bourgogne, membre du même pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES Université Fédérale Bourgogne - Franche-Comté).
Cette mention remplace la mention « Molécules, ondes, systèmes et surface », qui comportait trois spécialités (PICS « Physique, information, communication et systèmes », FTS « Formulation et traitement des surfaces » et RMM « Réactivité moléculaire et matériaux »). La future mention sera organisée en cinq spécialités. Deux spécialités sont relatives à la chimie des surfaces et des interfaces (FTS, « Formulation et traitement des surfaces », à finalité professionnelle et CPI, « Chimie physique des interfaces », à finalité recherche). Deux autres spécialités, à finalité mixte, concernent la physique (P2N, « Physique, physique numérique » et PICS, « Photonique, micro et nanotechnologies, et temps-fréquence »). Enfin une spécialité à finalité professionnelle, non évaluée, est dédiée aux métiers de l’enseignement de physique-chimie (MEFPC). La précédente spécialité RMM a été scindée en deux spécialités, P2N et CPI, afin d’améliorer la lisibilité des objectifs par les étudiants, en découplant les enseignements de physique et de chimie.
Indicateurs
M1 M2
Effectifs constatés 44 38
Effectifs attendus 65-68 65-68
Taux de réussite 82 % 97 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Les objectifs scientifiques visent à développer des compétences pour la recherche dans les domaines de la physique numérique, de la physique de la matière et de l’environnement, de la physique appliquée à la photonique et aux micro et nanotechnologies et de la chimie des surfaces et des interfaces. Les objectifs professionnels décrits correspondent essentiellement aux métiers de chercheur, qu’ils soient exercés dans les organismes publics ou dans le secteur industriel. Le contenu de la formation des trois spécialités PICS, P2N, CPI est résolument orienté vers la préparation d’études en doctorat, n’excluant pas des possibilités d’exercice du métier en milieu industriel ; le label professionnel semble donc inutile pour PICS et P2N. La spécialité formulation et traitement des surfaces FTS, à caractère professionnel, présente un contenu et une organisation générale bien adaptés au placement dans le secteur industriel.
La lisibilité des objectifs de formation est bonne, voire accrue par la création des spécialités CPI et P2N, mais ne devra pas se faire au détriment des effectifs par spécialité. La mention SDM est complémentaire à l’offre de formation master de l’établissement (7 mentions en Sciences, technologies, santé -STS propres à l’Université de Franche-Comté -UFC) et au master SDM de l’Université de Bourgogne (UB). Elle constitue une poursuite d’études pour les étudiants de licence de « Chimie », « Physique-chimie » et « Sciences pour l’ingénieur » de l’UFC ; ce vivier devra être significativement complété par des étudiants provenant d’autres universités françaises ou étrangères. La poursuite d’études en doctorat est possible au sein de l’école doctorale « Sciences pour l’ingénieur et microtechniques » pour la spécialité PICS et au sein des écoles doctorales Louis Pasteur (UFC), pour les spécialités P2N et CPI, ou Carnot (UB) pour la spécialité P2N.
L’adossement des spécialités en lien avec la physique aux instituts « Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules » UTINAM (UMR CNRS 6213) et « Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique sciences et technologies » FEMTO-ST (UMR CNRS 6174) est complété par un soutien à la formation de l’Institut Carnot de Bourgogne, notamment par l’accueil de stagiaires. Les deux spécialités à dominante « chimie » s’appuient sur les compétences scientifiques du personnel de l’institut UTINAM et du Laboratoire de chimie physique et rayonnements - Alain Chambaudet LCPR-AC (UMR CEA E4). Ces laboratoires sont tous reconnus au niveau national et international dans les thématiques enseignées dans les différentes spécialités.
L’adossement de la formation aux milieux socio-professionnels est bon pour la spécialité FTS, en lien étroit avec des entreprises implantées tant en région Franche-Comté que sur le territoire national. Plusieurs structures privées manifestent leur intérêt pour la spécialité PICS, sans toutefois influencer favorablement les débouchés industriels pour les diplômés. Les spécialités P2N et CPI pourraient trouver un appui au milieu industriel au travers des nombreuses relations avec le secteur privé des laboratoires FEMTO-ST et UTINAM.
L’ouverture internationale est bonne, mais les échanges d’étudiants concernent essentiellement des flux entrants (importants, majoritairement de l’Université de Djibouti, pour la spécialité RMM, plus limités en provenance d’Espagne, Roumanie, Liban et Syrie pour les spécialités FTS et PICS) alors que le but fixé en 2008 d’une partie du cursus fait à l’étranger (Europe ou Canada) n’a été atteint que pour un nombre réduit d’étudiants, malgré le dispositif de financement DYNASTAGES.
Les quatre spécialités sont mutualisées deux à deux pour tout ou partie du M1, permettant des passerelles entre P2N et PICS d’une part et entre FTS et CPI d’autre part. La deuxième année de la mention est organisée en spécialités distinctes, avec quelques unités d’enseignement (UE) transversales communes, n’autorisant aucun changement de spécialité. Des UE au choix (du S1 au S3 pour les spécialités PICS et P2N) risquent d’augmenter les coûts de la formation alors que les UE mutualisées avec le master SDM de l’Université de Bourgogne peuvent impacter le quotidien des étudiants. La mutualisation de deux UE de la spécialité CPI avec les universités du pôle Nord-Est du label national chimie théorique est un point particulièrement positif. La politique des stages, bien identifiée, est adaptée aux objectifs de chaque spécialité ; la durée du stage de M2 devrait toutefois être harmonisée en augmentant d’un mois le stage de la spécialité CPI.
Le pilotage de la formation est organisé autour d’un comité, constitué du responsable de mention et des responsables de spécialité et d’année, dont le rôle n’est pas totalement explicite par rapport à celui des conseils pédagogiques, fonctionnant différemment selon la spécialité. L’adéquation de la formation aux besoins du marché devrait être évaluée et discutée en concertation avec les représentants du secteur économique. Les conditions d’admission des candidats extérieurs à l’Université de Franche-Comté devraient être fournies dans le dossier
2
(composition de la commission, critères de sélection, etc.) même si les conditions de fonctionnement semblent correctes. Les modalités d’évaluation des étudiants répondent aux standards classiques et sont satisfaisantes. Le suivi des diplômés est effectué directement par le responsable de chaque spécialité ; les données de l’Observatoire d’insertion professionnelle de l’établissement ne semblent pas satisfaire aux besoins. L’auto-évaluation de la formation est effectuée au niveau de chaque spécialité, sans regard extérieur critique, mais a toutefois conduit à proposer des ajustements significatifs d’organisation et de fonctionnement de la mention.
Le dossier, globalement bien construit, manque toutefois de données numériques pour évaluer correctement le bilan de fonctionnement, alors que sa lecture laisse supposer que plusieurs spécialités sont des émanations plus ou moins directes de formations antérieures à 2008. Les flux sont en moyenne corrects pour la mention, mais une forte variabilité est observée entre les deux années de fonctionnement (+30 % en M1 et +50 % en M2) et entre les spécialités (de 8 à 22 en M1 et de 7 à 21 en M2). Le recrutement en M1 est majoritairement local ; toutefois, les spécialités RMM et PICS comportent une proportion importante d’étudiants étrangers. L’ouverture est plus importante en M2. Les taux de réussite sont bons (82 % en M1 et 97 % en M2) mais concernent la seule année 2008-2009. Au vu du peu de données, la poursuite d’études en doctorat est le débouché principal du master pour les spécialités RMM et PICS (12 étudiants sur 22 réponses). Le placement en milieu industriel pour la spécialité à vocation professionnelle FTS est très mitigé (1/3 des diplômés en CDI, 1/3 en recherche d’emploi et 1/3 en poursuite de formation) mais ces données sont relatives à 6 étudiants, de plus à 1 an de l’obtention du diplôme. Les flux envisagés vers les spécialités CPI (20 M1 et 15 M2) et P2N (15 M1 et 10 M2) sont élevés au regard des flux moyens constatés pour la spécialité RMM (18 M1 et 14 M2) et des débouchés constatés. Néanmoins, la complémentarité à l’offre de formation de l’Université de Bourgogne, les efforts réalisés de promotion de la formation et la signature d’accords inter-universités avec le Liban et l’Espagne pourraient permettre d’atteindre l’objectif d’un effectif total proche d’une centaine d’étudiants dans la mention. Cet objectif doit rester en adéquation avec l’offre d’accueil en doctorat des laboratoires pour les spécialités PICS, P2N et CPI ou avec les capacités de placement dans le milieu industriel pour la spécialité FTS.
Points forts : Adossement à des laboratoires reconnus dans les domaines couverts par la mention. Complémentarité de l’offre de formation à celle de l’Université de Bourgogne. Possibilités de développement de l’ouverture internationale. Partenariat recherche-industrie du laboratoire FEMTO-ST autorisant une ouverture plus importante des
spécialités de physique vers le milieu industriel.
Points faibles : Pilotage trop indépendant des spécialités au détriment du pilotage de la mention. Débouchés peu nombreux dans le secteur industriel. Implication réduite d’intervenants de l’industrie dans les spécialités à finalité mixte. Flux faible d’étudiants vers l’étranger. Manque de données chiffrées des années antérieures à 2008. Absence de regard extérieur (industriel ou institutionnel) pour l’auto-évaluation.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le rôle du comité de pilotage de la mention devrait être mieux précisé et renforcé. Il pourrait par exemple harmoniser les pratiques d’évaluation des enseignements entre les spécialités, en s’appuyant sur les résultats d’une enquête institutionnelle réalisée auprès des étudiants. Il pourrait également analyser les délibérés des conseils de perfectionnement des spécialités, qu’il conviendrait de mettre en place en intégrant des représentants du secteur industriel concerné.
Il serait souhaitable de modifier le suivi des diplômés par l’Observatoire de l’insertion professionnelle de l’université en regard des attentes des responsables de la formation afin d’éviter de doubler le travail. Le suivi des diplômés sur la prochaine période pourrait notamment permettre de mieux cerner la finalité (P ou R) et les débouchés
3
4
des deux spécialités de physique (PICS et P2N) afin d’augmenter si nécessaire le nombre d’intervenants du secteur industriel dans la formation.
L’ouverture internationale de la mention pourrait probablement se concrétiser durant la prochaine période par une diversification de l’origine des flux d’étudiants étrangers et une meilleure répartition entre les différentes spécialités. Les accords inter-universités en préparation devraient également favoriser le nombre de départs à l’étranger pour des stages ou des semestres de formation.
L’auto-évaluation de la mention ne devrait pas reposer uniquement sur les responsables de la mention et des spécialités, mais pourrait être utilement complétée par les instances universitaires ad-hoc (CEVU ou commission spécifique issue de ce conseil).
Appréciation par spécialité
Photonique, micro et nanotechnologies, et temps-fréquence (PICS)
Présentation de la spécialité :
La spécialité, à finalité « professionnelle » et « recherche », vise à former les étudiants aux métiers de la recherche en physique appliquée aux domaines de la photonique, des télécommunications, des composants et systèmes intégrés dans les micro et nanotechnologies.
Indicateurs :
M1 M2
Effectifs constatés 9 14
Effectifs attendus 15 20
Taux de réussite 85 % 87,5 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR
Appréciation :
Les domaines enseignés dans cette formation couvrent des champs thématiques pour certains éloignés (de l’électronique à l’astrophysique), néanmoins cohérents avec les objectifs visés, mais engendrant des volumes horaires élevés (900 h hors stage et travail d’étude et de recherche-TER). L’adossement à la recherche est assuré par les instituts FEMTO-ST et UTINAM, mais aussi par l’Institut Carnot de Bourgogne. La spécialisation des intervenants académiques permet une formation à la recherche de bon niveau, en témoigne la poursuite d’études en doctorat quasi-systématique de la promotion 2008-2009. Le nombre réduit d’intervenants du secteur économique, de l’ordre de 7 %, peut pénaliser les débouchés dans l’industrie. La mutualisation est forte avec la spécialité P2N et avec la mention SPI de l’UFC, mais le grand nombre d’UE au choix de l’étudiant risque de morceler l’effectif.
Une incertitude existe quant aux possibilités de placement des diplômés au regard de l’augmentation importante des effectifs de M2 en 2010. Les flux envisagés en M2 (20 étudiants) sont probablement trop optimistes, compte tenu également du flux actuel et prévu en M1 (15 étudiants pour les deux spécialités de physique du master SDM).
Points forts : Excellent adossement à la recherche. Bonne ouverture à l’international (entrée importante en M2, projet avec Liban et Espagne). Possibilité de renforcement des liens avec l’industrie via le label Carnot de l’institut FEMTO-ST.
Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement. Effectifs faibles en M1 par rapport au M2. Risque de dilution des flux en raison du nombre important d’options. Peu d’intervenants du secteur industriel. Faible flux sortant d’étudiants vers l’étranger.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’améliorer l’attractivité de la formation dès la première année de master, tout en contrôlant les effectifs de M2 et en veillant à améliorer l’insertion professionnelle des diplômés dans le secteur privé. Un des moyens pourrait consister à mettre en place un conseil de perfectionnement et à augmenter le nombre d’intervenants de la sphère privée.
Une aide matérielle pourrait être nécessaire à certains étudiants pour suivre les enseignements mutualisés avec l’Université de Bourgogne, dispensés sur un site extérieur à Besançon.
Le nombre important d’unités d’enseignement à choix représente un coût supplémentaire de la formation que l’université devra assumer. Un recours plus important aux technologies de l’information de la communication pour l’enseignement (TICE) pourrait permettre la réduction du volume horaire qui paraît élevé.
Physique, physique numérique (P2N)
Présentation de la spécialité :
La spécialité P2N, à finalité mixte recherche et professionnelle, doit permettre de former des scientifiques spécialisés en physique de la matière, physique moléculaire et physique de l’environnement, capables de mettre en œuvre les outils de modélisation numérique et de calculs scientifiques.
Indicateurs :
M1 M2
Effectifs constatés (ex-spécialité RMM pour M1) 18 14
Effectifs attendus 20 10
Taux de réussite (ex-spécialité RMM pour M1) 71,4 % 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 % 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR
Appréciation :
Les objectifs de la formation sont clairs et cohérents avec les contenus des enseignements. L’adossement à des laboratoires reconnus dans les champs thématiques de la formation (UTINAM pour la physique numérique et l’astrophysique, FEMTO-ST pour l’optique, et soutien de l’Institut Carnot de Bourgogne) et l’appui du mésocentre de calculs récemment créé à l’UFC sont un gage de qualité. L’orientation des diplômés vers le doctorat semble la voie privilégiée.
Le flux attendu en M1 (10 étudiants) peut représenter un objectif difficile à atteindre au regard du doublement des spécialités de physique pour la prochaine période. Une diversification des flux entrants d’étudiants étrangers serait à développer en s’appuyant sur les nouveaux accords signés par l’université. Ces partenariats devraient encourager les étudiants français à suivre une partie de leur formation à l’étranger afin d’équilibrer les flux.
Le volume horaire de la formation (hors stage et TER) serait à réévaluer (936 heures comptabilisées contre 834 à 894 heures annoncées) et probablement à diminuer. La mutualisation avec la spécialité PICS permet des passerelles jusqu’en fin de deuxième semestre (S2). La mutualisation de 110 heures sur les deux années avec l’Université de Bourgogne pourrait être difficile à pratiquer par les étudiants confrontés à des enseignements à suivre sur un site distant.
Points forts : Adossement à une recherche de qualité. Appui sur le mésocentre de calculs. Bonne qualité de la formation en vue de la poursuite d’études de doctorat (cours en anglais par
chercheurs invités, travail en laboratoire).
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Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement. Nombre réduit d’intervenants du secteur industriel. Volume horaire à clarifier et probablement à réduire. Incertitude sur les flux attendus.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
L’attractivité de cette spécialité pour les étudiants désireux d’intégrer l’industrie à l’issue du master pourrait être renforcée par un rapprochement avec les entreprises qui collaborent avec les unités de recherche auxquelles la formation est adossée.
Une aide matérielle pourrait être nécessaire aux étudiants afin de leur permettre de suivre les enseignements mutualisés avec l’Université de Bourgogne, dispensés sur un site extérieur à Besançon.
Formulation et traitement des surfaces (FTS)
Présentation de la spécialité :
La spécialité FTS, à finalité exclusivement « professionnelle », a pour objectifs de former des cadres chimistes spécialisés dans le domaine de la formulation et des traitements de surfaces, aptes à améliorer les procédés de traitement, à élaborer industriellement et à caractériser les matériaux formulés.
Indicateurs :
M1 M2
Effectifs constatés 18 10
Effectifs attendus 13 23
Taux de réussite (données 2008-2009) 85 % 86 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR
Appréciation :
Les contenus de la formation sont adaptés aux objectifs et cohérents avec le secteur industriel régional (automobile, horlogerie, microélectronique, etc.). Le premier semestre, commun à la spécialité « Chimie physique des interfaces » (CPI), permet à l’étudiant d’acquérir des bases de chimie nécessaires à sa spécialisation, tout en autorisant une passerelle vers la spécialité « recherche ». La formation académique est assurée par des enseignants-chercheurs de chimie ou génie chimique, spécialistes du domaine enseigné, membres des laboratoires UTINAM et LCPR-AC ; la professionnalisation est assurée par sept intervenants du secteur privé (dont il conviendrait de systématiquement préciser la fonction) et au travers de deux stages dont la durée (3 mois en M1 et 5 mois en M2) favorisent la connaissance du monde de l’entreprise et des pratiques industrielles. L’origine des étudiants est majoritairement locale, avec un recrutement significatif d’étudiants en licence professionnelle « Traitements de surface » de l’IUT de Besançon, dont la vocation serait plutôt une insertion à Bac+3. L’implication de l’équipe pédagogique dans le milieu industriel (colloques, salons, etc.), mise en évidence par les nombreuses lettres de soutien annexées au dossier, n’est malheureusement pas valorisée par les chiffres mitigés relatifs au placement des diplômés. L’évaluation est toutefois rendue difficile par les seules deux années de fonctionnement.
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Points forts : Objectifs clairs de la formation et dynamisme de l’équipe pédagogique. Bonnes interactions avec le milieu industriel. Nombreux échanges internationaux (entrants et sortants). Mise en œuvre des contrats de professionnalisation. Projet de parrainage des étudiants par les diplômés en activité.
Points faibles : Absence de conseil de perfectionnement. Effectif faible en M2 au regard du nombre d’étudiants accueillis en M1. Déplacement des étudiants sur site d’enseignement distant.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’évolution des flux entrants en M1 et en M2 et le devenir des diplômés devraient être suivis et étudiés par un conseil de perfectionnement afin d’ajuster éventuellement les contenus de la formation et les effectifs au marché de l’emploi.
Le contenu et les modalités de l’évaluation institutionnelle des enseignements pourraient avantageusement être discutés en amont avec les responsables de la spécialité pour qu’elle soit utilisée.
La volonté de développement de l’offre de formation continue pourrait être utilement soutenue par l’établissement en vue de renforcer les effectifs et resserrer encore les liens avec l’industrie.
Chimie physique des interfaces (CPI)
Présentation de la spécialité :
Le but est de former des étudiants aux métiers de la recherche en chimie-physique appliquée aux surfaces et interfaces (interactions avec la solution, caractérisation, modélisation moléculaire, etc.). Les objectifs scientifiques sont en cohérence avec les recherches développées par les chimistes de l’institut UTINAM et du LCPR-AC, structures d’accueil privilégiées des diplômés.
Indicateurs :
M1 M2
Effectifs constatés (ex-spécialité RMM pour M1) 18 14
Effectifs attendus 20 15
Taux de réussite (données 2008-2009) 71 % 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR
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9
Appréciation :
Les unités d’enseignement du premier semestre sont communes avec la spécialité FTS, autorisant une passerelle entre les deux formations au début du deuxième semestre. La formation dispensée en deuxième et troisième semestre permet une spécialisation en physico-chimie des interfaces et des interactions. L’initiation à la recherche en laboratoire et la préparation à la poursuite d’études en doctorat sont assurées par un travail d’études et de recherche (7 semaines en M1) et un stage (4 mois en M2), encadrés par des chercheurs et enseignants-chercheurs de l’UTINAM et du LCPR-AC. Une ouverture existe vers l’Institut Carnot de Bourgogne. Une UE en fin de formation permet à l’étudiant d’acquérir les bases de la connaissance du monde industriel et économique et de valoriser son curriculum-vitae. La participation au label national « chimie théorique » permet une dynamisation de la formation par la mise en place d‘enseignements communs à plusieurs universités du pôle Nord-Est de la France.
La formation apparaît bien adaptée aux métiers de la recherche en chimie appliquée à l’étude de la réactivité aux interfaces et à la caractérisation des surfaces. La poursuite d’études en thèse peut se faire localement au sein de l’école doctorale Louis Pasteur.
Points forts : Participation au label national « chimie théorique ». Excellent adossement à la recherche sur deux laboratoires aux compétences distinctes. Offre de stages financés dans des universités étrangères.
Points faibles : Perte d’étudiants du M1 au M2 dans l’ancienne maquette et prévue dans la nouvelle offre. Flux d’étudiants potentiellement faibles du fait de la scission de la spécialité RMM en P2N et CPI.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La formation par la recherche pourrait être améliorée par l’augmentation de la durée du stage (passage de 4 à 5 mois minimum).
Si elles perdurent sur la prochaine période, les causes de la diminution d’effectif du M1 au M2 devront être analysées afin d’améliorer le recrutement en M1 ou d’augmenter l’attractivité en M2. Le flux important d’étudiants étrangers devrait être maîtrisé et diversifié, compte tenu des accords inter-universités existants au sein de la mention, en s’assurant de la capacité à suivre le devenir de ces diplômés.
Métiers de l’enseignement et de la formation en physique-chimie (MEFPC)
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANÇON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000460
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences environnementales
Présentation de la mention
Unique formation de master de l’Université de Franche-Comté tournée vers l’environnement, cette mention comprend quatre spécialités distinctes à finalité recherche (R) ou professionnelle (P) :
« Géologie appliquée » (Gap) (P) ;
« Qualité des eaux, des sols et traitements » (QuEST) (P), qui débouche sur des métiers liés à la qualité et aux traitements des eaux et des sols ;
« Ecosystèmes contaminants santé » (ECoS) (R), qui s’appuie sur l’unité mixte de recherche (UMR) Chrono-environnement et constitue l’un des viviers majeurs de doctorants de cette unité ;
« Sciences de la Vie et de la Terre » (SVT), qui permet d’assurer en Franche-Comté la formation initiale d’étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement et de la médiation scientifique.
Seules les spécialités ECoS et QuEST reposent sur un tronc commun en 1ère année (M1). Dans 75 % des cas environ, les étudiants sont issus des licences de l’Université de Franche-Comté. Afin de développer les liens entre Dijon et Besançon, la spécialité Gap offre une unité d’enseignements (UE) mutualisée en M1 avec la spécialité « Géobiosphère » proposée par l’Université de Bourgogne. Les spécialités sont fortement adossées au milieu professionnel. Les entreprises partenaires sont issues d’organismes et d’établissements publics, des EPST et EPIC, (établissements publics à caractère scientifique et technologique, établissements publics à caractère industriel et commercial, respectivement), les Agences de l’eau, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les collectivités locales, ou encore le bureau d’études et service environnement des grandes entreprises. Le prochain contrat quinquennal a pour ambition d’améliorer ces relations par le biais d’une spécialité transfrontalière avec le master de Biogéosciences de l’Université de Neuchâtel et de Lausanne.
Indicateurs
Effectifs constatés 60 à 73
Effectifs attendus -
Taux de réussite -
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La partie « mention du master » n’est pas chiffrée, donc peu construite et argumentée. Les deux spécialités à finalité professionnelle (Gap et QuEST) donnent l’ensemble des informations concernant le M1 et le M2 de leur parcours. Seules les spécialités ECoS et QuEST s’appuient sur un socle commun en M1. Dans sa globalité, la mention manque encore de cohérence et d’identité, paraissant en partie comme une juxtaposition de spécialités.
La création en 2008 et le développement actuel de l’UMR Chrono-environnement, qui regroupe la plupart des chercheurs en biologie et géosciences de l’Université de Franche-Comté, constituent une opportunité importante qui doit aider à une vision plus intégrée de cette mention. Un socle de « fondamentaux » communs à tous les étudiants devrait être recherché en M1, en particulier au 1er semestre. De nouveaux enseignements pourraient être proposés par l’équipe pédagogique. Les sorties de terrain ne sont pas assez mises en exergue (alors qu’une mention de ce type devrait en comporter plusieurs). En revanche, les parties relatives aux spécialités sont bien structurées et bien argumentées.
Points forts : Le regroupement des spécialités est pertinent. La mention est attractive pour les étudiants du secteur SVT. L’adossement à la recherche est très bon.
Points faibles : Le dossier ne fait pas ressortir une vision globale de la mention, tant sur le plan technique (données
chiffrées), que sur celui des connaissances et des compétences générales. Il n’y a donc pas d’identité de la mention.
La cohérence organisationnelle entre les deux départements (Géosciences et Sciences de la vie) manque de lisibilité.
Le rayonnement national et international est perfectible. Les sorties de terrain ne sont pas décrites.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette mention apparaît comme un simple regroupement administratif des spécialités préexistantes. Il serait souhaitable de conférer à la mention une identité et une dynamique d’ensemble afin d’augmenter son attractivité, la qualité des formations dispensées et le rayonnement du diplôme. Cette réflexion pourrait être menée à l’échelle du pôle de recherche et d’ensignement supérieur (PRES).
Un conseil pédagogique au niveau de la mention devrait être mis en place et avoir pour mission de renforcer cette dynamique et une mutualisation (voire la création) cohérente des enseignements en M1.
L’attractivité régionale est avérée, mais l’attractivité nationale et surtout internationale est perfectible ; elle pourrait s’appuyer sur les relations développées par les laboratoires d’adossement.
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Appréciation par spécialité
Géologie appliquée
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité prépare les étudiants à la vie active dans les secteurs publics et privés d’application de la géologie. L’enseignement et les stages ont pour but de former des géologues praticiens et cartographes (cartographie géologique, géotechnique et hydrogéologique) familiarisés avec les principales méthodes et techniques de la géologie appliquée, ainsi qu’à la pratique de l’outil informatique.
Il n’y a pas de « stage » de fin d’année au sens classique dans le parcours à finalité professionnelle, les étudiants étant en majeure partie apprentis, i.e. salariés d’une entreprise ou d’un service public. Le « stage » correspond à une période de travail en entreprise dont la durée est de 6 mois en M1 et 7 mois en M2. Ce diplôme privilégie la formation par l’apprentissage et l’alternance université / entreprise.
Les étudiants s’orientant vers un parcours à finalité recherche suivent quant à eux un stage (3 mois) d’initiation à la recherche en fin de M1. Cette spécialité répond correctement aux critères « recherche » et « professionnel ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 21 à 23
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 98 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 80 %
Appréciation :
Cette spécialité apparaît solide, bien structurée et bien organisée, avec les finalités R et P correctement décrites. Elle s’appuie sur un corps enseignants/professionnels de qualité.
Néanmoins, la mutualisation au sein du M1 avec d’autres spécialités de la mention est perfectible. De fait, l’intérêt d’un chapeau de mention est de donner une indication visible et simple aux étudiants ainsi qu’aux extérieurs.
Puisqu’ils ne semblent pas exister, de nouveaux enseignements pourraient être proposés par l’équipe pédagogique du M1 des différentes spécialités afin de donner une assise commune à cette mention.
Points forts : Excellent taux d’insertion professionnelle, voisin de 100 %. Réel effort des responsables quant à l’encadrement. Très bonne appropriation de la formation en apprentissage. Très bon encadrement recherche.
Points faibles : Absence de mutualisation en M1 avec les autres spécialités. Rayonnements national et international perfectibles.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 3
Recommandations pour l’établissement
Un socle commun d’enseignements fondamentaux en M1 devrait être recherché pour donner une vraie cohérence à la mention.
L’ouverture à l’international mériterait d’être étoffée, notamment grâce aux collaborations des structures de recherche d’adossement.
Qualité des eaux, des sols et traitements
Présentation de la spécialité :
La spécialité QuEST a pour objectif de former les étudiants aux postes de cadres opérationnels dans les domaines du diagnostic de la qualité des systèmes aquatiques continentaux, de la gestion durable de ces systèmes, du traitement préventif des eaux, des effluents, des sols et des sédiments, de la restauration des sites contaminés.
En M1, cette spécialité repose sur un tronc commun avec la spécialité ECoS, avec deux parcours proposés (« Biologie et biotechnologies environnementales » et « Ecologie ») qui n’imposent pas de préorientation dans l’une ou l’autre spécialité.
Un jeu d’options en M1 et en M2 permet aux étudiants de s’orienter soit vers l’ingénierie écologique des systèmes aquatiques, soit vers les procédés de traitement et de dépollution de l’eau et des sols.
Indicateurs :
Effectifs constatés (3 ans) 19 à 23
Effectifs attendus 24
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Appréciation :
Le dossier est clair et bien structuré. Bien que la finalité de la spécialité QuEST soit essentiellement professionnelle et bien ciblée, les responsables considèrent (à bon escient) qu’il est essentiel que les diplômés aient bénéficié au cours de leur formation d’une initiation à la recherche. L’enseignement théorique comprend de nombreux cas concrets étudiés.
Points forts : Bon taux d’insertion professionnelle (plus de 90 % de placement des diplômés à 12 mois). Mutualisation complète en M1 avec la spécialité ECoS. Forte proportion d’intervenants professionnels. Très bon adossement recherche.
Points faibles : Mutualisation insuffisante avec les autres spécialités au niveau du M1. Aspect végétal qui reste faible malgré sa mutualisation avec l’Université de Dijon. Rayonnements national et international limités.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Un socle commun d’enseignements fondamentaux en M1 devrait être recherché afin de donner une vraie cohérence à la mention.
Le parcours végétal, s’il persiste, demande à être renforcé, particulièrement l’aspect des biotechnologies.
Ecosystèmes contaminants santé
Présentation de la spécialité :
A partir d’un champ disciplinaire approfondi dès le M1 en écologie, sciences de la santé, ou géologie, l’objectif de cette spécialité à finalité recherche est d’apprendre aux étudiants à définir des problématiques scientifiquement et socialement pertinentes dans le domaine de l'environnement.
La spécialité est ouverte aux parcours de M1 suivants :
« Ecologie (milieux, eaux, sols) » (UFR Sciences et Techniques) ; « Biologie et biotechnologies environnementales » (UFR Sciences et techniques) ; « Géologie » (UFR Sciences et techniques),
Il est précisé que les parcours de M1 en « Sciences de la santé humaine ou vétérinaire » (ex. UFR Sciences médicales et pharmaceutiques, mention « Biologie de la santé ») et de « Génie de l’environnement » (UFR Sciences, techniques et gestion de l’industrie, mention « Energie et environnement ») sont validés pour intégrer cette spécialté en M2.
Afin de faciliter les mutualisations, tant vers la Suisse que vers la Bourgogne, beaucoup d’importance est donnée au stage dans la formation. A cette fin, un poids plus fort à été donné dans la maquette (le travail d’étude et de recherche-TER en M1 passe de 6 à 3+6 crédits européens (CE), le stage en M2 passe de 30 à 6+30 CE, soit 45 CE en tout).
La spécialité est ouverte à la formation continue par le biais d’enseignements en blocs hebdomadaires qui facilitent cet accès.
Indicateurs :
Effectifs constatés (3 ans) 13 à 18
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 76 à 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Appréciation :
Cette spécialité demande à être particulièrement suivie et analysée. En effet, ses objectifs professionnels ne sont pas pleinement convaincants, et plusieurs questions peuvent se poser, e.g. comment s’opère la sélection à l’entrée du M2 ? Où sont embauchés les étudiants qui n’obtiennent pas de financement de thèse ? Sont-ce les meilleurs étudiants des M1 qui vont dans cette spécialité pour faire un doctorat ? Combien de financements de thèse sont octroyés par an ?
Il est difficile d’apprécier l’organisation de la spécialité. S’il s’agit de s’ouvrir au domaine de la santé, une construction plus formalisée et structurée aurait pu affiner les objectifs professionnels des secteurs public et privé auxquels elle s’adresse. S’il s’agit d’alimenter les laboratoires de recherche, cette structuration qui admet les étudiants multi horizons risque de manquer intrinsèquement de sens. S’il s’agit de permettre aux étudiants, formés aux bases de l’environnement SVT, de mieux apprécier les risques sur le plan santé, les justifications « recherche » et
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autres argumentaires sur l’apprentissage de la problématique des compétences du futur chercheur (pertinents au demeurant) sont insuffisants.
Une spécialité recherche se doit d’ouvrir l’esprit de ses étudiants aux secteurs d’activité dans laquelle cette recherche s’effectue (d’autant que l’ensemble des étudiants n’obtiendra pas de bourses de thèse, et que certains d’entre eux seront donc en recherche d’emploi à leur sortie).
Cette formation peut s’insérer bénéfiquement dans une spécialité à finalité recherche et professionnelle « Ecosystèmes-santé », par exemple en ajoutant un enseignement du marché socio-économique de ce domaine de recherche particulier.
Points forts : Structuration du cursus intéressante et originale. Ouverture pertinente du domaine SVT au secteur santé.
Points faibles : Objectifs professionnels mal définis. Absence de module professionnalisant. Sélection à l’entrée du M2 non définie. Suivi insuffisant des étudiants n’ayant pas obtenu de financement de thèse.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La délivrance d’un master implique que les étudiants soient formés conjointement à la recherche et aux différents secteurs d’activités. L’absence de modules ouvrant à la vie professionnelle, hors le secteur de la recherche, est susceptible de nuire à son rayonnement. En conséquence, cette spécialité pourrait gagner à s’afficher en R/P avec l’ajout de modules portés par des professionnels, notamment du secteur privé travaillant en recherche et développement.
Un socle commun d’enseignements fondamentaux en M1 devrait être recherché pour donner une vraie cohérence à la mention.
Sciences de la vie et de la Terre, enseignement et médiation scientifique
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120000461
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences pour l’ingénieur
Présentation de la mention
Le master « Sciences pour l’ingénieur » (SPI) a été créé dans le cadre du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) Bourgogne – Franche-Comté et comporte huit spécialités. Il est porté par l’Université de Franche-Comté (UFC), en co-habilitation avec l’Université de Bourgogne (UB) et l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM) de Besançon. Quatre spécialités dépendent plus particulièrement de l’Université de Franche-Comté et quatre de l’Université de Bourgogne.
Les spécialités de l’Université de Franche-Comté sont les suivantes : « Mécanique et ingénieries » (MEETING – renouvellement avec modifications), « Mécatronique, microsystèmes et électronique embarquée » (M2E2 - restructuration), « Eco-conception de produits » (ECP - renouvellement avec modifications) et « Qualité et management des performances » (QMP – renouvellement en l’état).
Les spécialités de l’Université de Bourgogne sont : « Contrôle et analyse chimiques » (CAC – renouvellement avec modifications), « Qualité, environnement et sécurité dans l’industrie et les services » (QESIS – renouvellement avec modifications), « Matériaux plastiques et éco-conception » (MPEC - Création ex nihilo) et « Métiers de l’enseignement et de la formation – technologie » (spécialité « enseignement » non examinée ici).
Parmi les sept spécialités évaluées, cinq ont une vocation purement professionnelle (P) et deux proposent les deux types de parcours, professionnel et recherche (R) (MEETING et M2E2). En particulier, la spécialité MEETING est la seule à être co-habilitée entre les deux universités ; elle permet le regroupement des étudiants de deuxième année de master à finalité recherche (M2 recherche) de trois établissements : deux écoles d’ingénieurs (Institut supérieur de l’automobile et des transports ISAT de Nevers – Bourgogne, ENSMM de Besançon – Franche Comté) et l’UFR Sciences et techniques de Franche-Comté. La spécialité M2E2 fait également apparaître une co-habilitation « recherche », mais uniquement entre l’ENSMM de Besançon et l’UFR Sciences et techniques de Franche-Comté. La seule spécialité, hormis la spécialité liée à l’enseignement, en création ex nihilo est la formation MPEC, accessible uniquement par alternance et associée au Centre inter régional de formation alternée de la plasturgie (CIRFAP) de Lyon et à l’école d’ingénieurs matériaux-infotronique ESIREM.
Les laboratoires d’adossement sont reconnus au niveau national, voire international : à l’Université de Franche-Comté : Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique-sciences et technologies (FEMTO-ST, UMR 6174), institut Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules (UTINAM, UMR 6213), laboratoire Chrono-environnement (UMR 6249) ; et à l’Université de Bourgogne : Laboratoire de recherche en mécanique et acoustique - Département de recherche en ingénierie des véhicules pour l’environnement (LRMA-DRIVE, EA 1859), Institut de chimie moléculaire de l’Université de Bourgogne (ICMUB, UMR 5260), laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB, UMR 5209) ainsi que le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) Valduc. 50 % des étudiants sont issus des licences des deux universités. Les spécialités MEETING et M2E2 peuvent accueillir des étudiants déjà inscrits en cycle d’ingénieur. Les flux sont complétés par des licences d’autres universités françaises et par une proportion non négligeable d’étudiants de l’étranger (Maghreb et Chine pour l’essentiel).
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Indicateurs
Effectifs constatés 81 (en M1 pour 2009-2010) 152 (en M2 pour 2009-2010, avec 83 R et 69 P)
Effectifs attendus 235 pour 2012 – 2013 avec la création de deux spécialités
Taux de réussite 92 % M1, 80 % M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR au niveau de la mention
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR au niveau de la mention
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR au niveau de la mention
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le spectre scientifique couvert par la mention est très large et s’étend au-delà des « Sciences pour l’ingénieur ». Ce master constitue un cursus de formation pluridisciplinaire, à l’interface de nombreuses disciplines scientifiques, telles que l’automatique, la mécanique, la mécatronique, l’étude des matériaux et la chimie, et tend à intégrer des démarches innovantes comme la qualité ou encore l’éco-conception. La lisibilité globale des objectifs de cette mention reste encore difficile en raison de la juxtaposition de spécialités P et/ou R, développées sur deux universités et plusieurs sites. Le dossier ne fait donc pas état d’une véritable politique de mention, en outre le taux de mutualisation est quasi nul.
Pour autant, les objectifs scientifiques et professionnels de chaque spécialité sont parfaitement identifiés et s’appuient sur les compétences reconnues des équipes de recherche et sur les milieux socio-économiques. Les spécialités « recherche » ont été restructurées et sont proposées en co-habilitation entre les deux universités. Cependant, des spécialités, comme celles liées à l’éco-conception ou à la qualité, semblent totalement juxtaposées et auraient justifié des rapprochements afin de collaborer et de mutualiser les moyens. Seules les deux spécialités QESIS et CAC mutualisent un semestre.
Les spécialités semblent bien s’inscrire dans le milieu professionnel. La présence de nombreux intervenants extérieurs (environ 20 %) dans la plupart des spécialités reflète ces liens. Toutes les spécialités affichent des possibilités de validation des acquis de l’expérience (VAE) et de formation continue, mais seules deux spécialités intègrent des cursus en alternance (QESIS et MPEC). Par ailleurs, les collaborations internationales liées à ces spécialités sont très variables. Les organisations des deux années sont cohérentes avec des équipes pédagogiques bien identifiées. Le suivi des étudiants et les évaluations des enseignements ne fournissent pas suffisamment d’information sur la qualité globale de la mention. Seule l’analyse des informations éparses données par chaque spécialité permet in fine de préciser l’insertion des étudiants qui parait bonne. Toutes les spécialités proposent des enseignements transversaux favorisant l’intégration des diplômés dans les milieux socio-économiques (projets industriels, stages, préparation à la certification en langue…).
En conclusion, autant les spécialités semblent cohérentes et en adéquation avec la demande des milieux socio-économiques, autant la mention manque de lisibilité et de cohérence.
Points forts : Bon adossement à la recherche. Spécialités correspondant bien aux compétences des équipes d’enseignement. Flux et débouchés professionnels significatifs.
Points faibles : Absence de conseil de mention. Absence de cohérence de la mention. Peu de mutualisations entre les spécialités. Absence d’articulation avec la mention « Energie-environnement ». Faiblesse du suivi des étudiants.
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Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette mention, construite dans le cadre du PRES Bourgogne – Franche-Comté, mériterait d’être retravaillée, la juxtaposition des spécialités dans les deux universités ne conduisant pas à une cohérence satisfaisante de la mention. Seule la spécialité MEETING justifierait une co-habilitation entre les deux universités. En conséquence, une question se pose quant à la pérennité de la mention. Si l’objectif est le maintien en l’état des spécialités, il n’existe aucune raison de la maintenir, hormis de travailler sur la co-habilitation des masters « recherche » exclusivement. Si, en revanche, l’objectif est d’approfondir le lien entre les deux universités, un rapprochement des spécialités faisant appel à l’éco-conception et à la qualité devrait être envisagé. De plus, certains points restent à travailler ; les collaborations internationales présentes dans les spécialités « recherche » devraient être étendues aux spécialités « professionnelles » ; le suivi des étudiants devrait être systématisé et son exploitation prise en compte de façon globale dans l’analyse de la mention. De même, l’évaluation des enseignements devrait être mise en place de façon plus pertinente et un conseil de mention établi.
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Appréciation par spécialité
Mécanique et ingénieries
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, à la fois « professionnelle » et « recherche », répond à des besoins forts de formation de cadres et de chercheurs dans le domaine de la mécanique : conception, développement et optimisation de procédés liés à des problématiques multi-physiques des systèmes mécaniques.
Elle s’appuie sur deux laboratoires, l’institut FEMTO-ST de l’UFC et le LRMA de l’UB, et, surtout, sur une équipe pédagogique fortement impliquée dans des activités de recherche, permettant une bonne insertion professionnelle, grâce aux liens avec l’industrie. L’orientation « professionnelle » ou « recherche » se fait via le stage, en milieu industriel ou en laboratoire (avec un module d’initiation à la recherche). La co-habilitation entre les deux universités permet, en M2 « recherche », de regrouper des étudiants de deux écoles d’ingénieurs (ISAT et ENSMM) et de l’UFR Sciences de l’UFC. Elle est ouverte à la formation continue.
Indicateurs :
Effectifs constatés En 2009/2010 : M1 : 22 (10 UB) M2 : 45 (15UB)
Effectifs attendus De 65 à 80
Taux de réussite 90 à 100 % en P 50 à 60 % en R
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La cohérence de la spécialité est bonne et la co-habilitation entre les trois établissements est intéressante. Les laboratoires d’adossement sont bien identifiés dans le domaine, mais un renforcement de l’orientation « recherche » par l’introduction d’unités d’enseignement spécifiques serait indispensable. L’analyse du devenir des étudiants mériterait d’être améliorée. Une ouverture à la formation continue serait appréciée.
Points forts : Caractère fortement professionnalisant. Co-habilitation favorable à l’accroissement des flux en M2 « recherche » au renforcement des
laboratoires d’appui. Bonne cohérence pédagogique et ouverture internationale réelle.
Points faibles : Enseignements spécifiques « recherche » insuffisants. Formation en M1 tubulaire. Suivi des étudiants et l'évaluation des enseignements faibles. Formation insuffisamment différenciée d’autres formations au niveau national.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Bien que cette formation soit bien reconnue, il serait souhaitable de renforcer les enseignements spécifiques recherche, de l’ouvrir plus à la formation continue et d’améliorer le suivi des étudiants ainsi que l’évaluation des enseignements.
Mécatronique, microsystèmes et électronique embarquée
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité « professionnelle » et « recherche » a pour objectif de former des spécialistes à l’intersection de plusieurs domaines, tels que l’électronique, l’informatique industrielle, la mécanique et la théorie de la commande, avec une spécificité de la région Franche-Comté au niveau des microsystèmes.
Elle s’appuie, d’une part, sur le fonctionnement de diplômes existants depuis une vingtaine d’année (DESS) et sur le laboratoire FEMTO-ST et, d’autre part, sur des liens forts avec l’industrie régionale. Trois parcours plus spécifiques sont proposés : M2R, MS et ESE en M1-S2 et M2-S3. Un certain nombre d’unités d’enseignement est mutualisé avec l’école d’ingénieurs ENSMM. L’alternance est possible en M2.
Indicateurs :
Effectifs constatés En 2009/2010 : M1 : 22 M2 : 53
Effectifs attendus 80
Taux de réussite 75 % en M1 50 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 60 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 60 %
Appréciation :
Cette spécialité est cohérente et bien positionnée entre le laboratoire d’appui (FEMTO-ST) et le milieu industriel régional. Le point fort régional en « microtechniques » est très présent dans cette spécialité. Les problématiques liées aux systèmes embarqués sont aussi très présentes et actuelles, et en relation avec le tissu industriel. Les enquêtes auprès des diplômés soulignent leur satisfaction vis-à-vis du contenu de la formation et surtout des travaux pratiques. Enfin, le rapprochement avec l’ENSMM et la mutualisation de certaines UE sont intéressants. Une concurrence importante existe cependant sur les aspects « systèmes embarqués ».
Points forts : Bon adossement recherche. Bon ancrage au milieu professionnel, en particulier via le pôle des microtechniques. Bonne insertion professionnelle locale et nationale favorisée par l’ancrage précédent, conjugué à une
pédagogie faisant fortement appel aux travaux pratiques. Flux satisfaisant d’étudiants, lié à la co-habilitation avec l’école d’ingénieurs.
Points faibles : Recrutement en M1 au niveau local essentiellement. Faible retour sur le devenir des étudiants, en particulier en mécatronique. Absence de présentation de l’équipe pédagogique avec les intervenants extérieurs.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandation pour l’établissement
Cette spécialité semble cohérente du point de vue des relations avec la recherche et le milieu industriel. De façon à renforcer cet affichage, une présentation complète de l’équipe pédagogique, intégrant les intervenants extérieurs, serait à produire.
Eco-conception des produits
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle a comme objectif de former des spécialistes dont la culture scientifique et technologique est centrée sur les « sciences pour l’ingénieur » avec une approche complémentaire liée à la « conception des produits », intégrant des analyses environnementales et de gestion des risques. Pour cela, des enseignements, tels que les analyses de cycles de vie des matériaux et les approches globales de conception, sont introduits.
Elle s’appuie sur les laboratoires FEMTO-ST, Chrono-environnement, UTINAM et Chimie physique et rayonnement, avec un nombre important de responsables pédagogiques appartenant à la section 60 (mécanique, génie mécanique, génie civil) du CNU. De plus, 35 % des enseignants sont des intervenants extérieurs. La spécialité est accessible à la formation continue, et le M2 est ouvert à la formation par alternance par contrats de professionnalisation.
Indicateurs :
Effectifs constatés En 2009/2010 : M1 : 13 M2 : 14
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 80 à 100 % en M1 90 à 95 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 75 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 75 %
Appréciation :
Cette spécialité, intégrant l’éco-conception, correspond à un réel besoin en « conception des produits », dont l’approche pluridisciplinaire est justifiée afin de mener ce type d’analyse de façon globale. Elle possède une importante attractivité, en particulier dans le cadre de l’alternance, qui représente un tiers des effectifs.
Cependant, la formation reste très tubulaire et des options, associées à des applications spécifiques, devraient être introduites. Ainsi, un rapprochement avec la spécialité proposée à l’Université de Bourgogne serait apprécié (applications aux matières plastiques) ; rapprochement d’autant plus justifié que les deux spécialités ont pour vocation de développer de façon importante l’alternance. Enfin, le développement de ce type d’approche passe par des liens forts avec la recherche et l’innovation. Il est donc regrettable que les liens avec les laboratoires ne soient pas affichés.
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Points forts : Solide ancrage en SPI avec une ouverture pluridisciplinaire. Reconnaissance du milieu professionnel qui se traduit par un flux significatif en alternance. Réponse intéressante à un besoin sociétal réel.
Points faibles : Formation tubulaire. Absence d’options liées à des applications spécifiques. Flux faibles et en baisse sensible. Liens avec la recherche insuffisamment affichés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette formation devrait être plus proche de préoccupations développées en recherche, en particulier concernant les nouveaux matériaux. De plus, la nouvelle spécialité « Matières plastiques et éco-conception » devrait être fortement mutualisée avec cette spécialité, permettant ainsi de proposer des options liées à des applications spécifiques (matériaux plastiques, polymères, conception mécanique…).
Qualité et management des performances
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle a pour objet de former des cadres répondant aux préoccupations fortes des entreprises en lien avec la qualité et le management. Elle permet l’acquisition de compétences liées au poste de cadre responsable qualité et répond aux besoins génériques des entreprises. La spécialité est organisée sur la base d’un seul parcours, avec cependant des options en M1. Les unités d’enseignement sont toutes liées au management et à la qualité. Les intervenants académiques appartiennent à différentes sections du CNU (14, 26, 32, 60, 61). De plus, une vingtaine d’intervenants extérieurs renforce l’équipe pédagogique. Le tiers des effectifs de cette spécialité vient de la formation continue.
Indicateurs :
Effectifs constatés En 2009/2010 : M1 : 33 M2 : 32
Effectifs attendus Entre 42 et 51 (FI et FC)
Taux de réussite 92 % en M1 100 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
66 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 66 %
Appréciation :
Cette spécialité intègre les enseignements de la qualité et du management et répond à une attente effective des entreprises. Cependant, les enseignements dispensés sont éloignés des « sciences pour l’ingénieur ». Afin de l’ancrer de façon plus importante dans le domaine « sciences pour l’ingénieur », il serait intéressant de trouver des liens avec la spécialité QESIS de l’Université de Bourgogne.
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Points forts : Réelle attractivité de la spécialité et bon ancrage dans le milieu professionnel. Flux d’étudiants significatifs et bon apport d’étudiants issus de la formation continue. Temps de recherche d’emploi court.
Points faibles : Liens inexistants avec la recherche. Spécialité peu lisible dans une mention de master « sciences pour l’ingénieur ». Nature exacte des emplois non précisée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette spécialité, qui reste nécessaire pour les entreprises, est un peu éloignée des préoccupations et fondamentaux d’une mention « sciences pour l’ingénieur ». Aussi, devrait-elle proposer des enseignements spécifiques du SPI et se rapprocher de la spécialité QESIS de la même mention mais dispensée à l’Université de Bourgogne.
Contrôles et analyses chimiques (CAC)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle a pour vocation de former des cadres dans le métier de chimiste analyste : responsable de contrôle et d’analyse en entreprise ou dans le secteur privé. Bien que cette spécialité soit, au départ, envisagée en tant que formation professionnelle, elle permet à certains étudiants de poursuivre en doctorat, sur la base des projets et des stages en laboratoire. La compétence « métier », qui correspond à un réel besoin des entreprises, s’appuie sur de solides compétences disciplinaires dans le domaine de la chimie et des méthodes d’analyse. En M1, cette spécialité est mutualisée avec la spécialité « Qualité, environnement et sécurité dans l’industrie et les services » (40 à 45 étudiants dans les deux spécialités). Elle propose en M1-S2 des unités d’enseignement obligatoires ainsi qu’un stage spécifique.
L’équipe pédagogique est essentiellement composée d’enseignants-chercheurs de l’Institut Carnot de Bourgogne et de l’Institut de chimie moléculaire de l’Université de Bourgogne (ICMUB). Peu d’intervenants du milieu professionnel sont mentionnés, même si le volume horaire dédié aux professionnels semble correspondre à 20 % du volume total. L’ouverture à l’alternance est prévue en 2012. En revanche, des adaptations sont possibles afin d’intégrer des VAE ou des reprises d’études en M1 et M2.
Indicateurs :
Effectifs constatés En 2009/2010 : M1 : 19 M2 : 20
Effectifs attendus 24
Taux de réussite 95 % en M1 95 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 66 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 66 %
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Appréciation :
La spécialité professionnelle CAC présente une bonne attractivité et est bien ciblée vis-à-vis des objectifs de formation orientés vers le métier de chimiste analyste. L’insertion semble bonne. Cependant, il semblerait que certains diplômés éprouvent des difficultés à trouver un premier emploi. La mutualisation du premier semestre de M1 avec la spécialité QESIS est un point positif. De plus, l’intégration d’un stage dès le premier semestre de M1 permet aux étudiants de découvrir les métiers. En revanche, la formation en M2 est tubulaire, des options à ce niveau seraient peut être souhaitables. Un point important enfin est le manque de professionnels intervenant dans la formation.
Points forts : Formation possédant une bonne attractivité au niveau national, tendance à un accroissement des
effectifs. Réelle adéquation de la formation avec les objectifs professionnels, la mutualisation du premier
semestre de M1 avec la spécialité « Qualité, environnement et sécurité dans l’industrie et les services » est intéressante.
Bonne lisibilité du devenir des diplômés.
Points faibles : Faible proportion d’intervenants du monde industriel. Faible ancrage en « sciences pour l’ingénieur », l’ancrage principal étant plutôt les « sciences
chimiques ». Certaines difficultés d’insertion lors de la recherche du premier emploi.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La spécialité CAC est une formation en adéquation avec les objectifs du métier de chimiste analyste. En revanche, du fait de la difficulté à trouver un premier emploi, ne devrait-elle pas chercher à proposer des unités d’enseignement au choix ou optionnelles afin de favoriser l’intégration des diplômés dans le milieu professionnel ? Parallèlement, l’accroissement du nombre d’intervenants extérieurs devrait également favoriser cette intégration.
Qualité, environnement et sécurité dans l’industrie et les services (QESIS)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle a pour vocation de former des cadres responsables « Qualité, hygiène, sécurité, environnement » ou responsables « Développement durable pour l’industrie et les services ». Les objectifs professionnels correspondent à un réel besoin du monde professionnel. Elle a obtenu en 2006 la certification ISO 9001/2008. En M1, cette spécialité est mutualisée avec la spécialité « Contrôle et analyste chimique » (CAC) (40 à 45 étudiants sur les deux spécialités). Elle délivre ensuite une formation solide en « sciences de l’environnement ». Le M2-S3 est consacré à l’acquisition des connaissances liées en qualité et sûreté industrielle.
L’équipe pédagogique est essentiellement composée d’enseignants-chercheurs de l’Institut Carnot de Bourgogne et de l’Institut de chimie moléculaire de l’Université de Bourgogne (ICMUB). De plus, la deuxième année du master fait intervenir un grand nombre de professionnels (25 %), enfin une collaboration avec le CEA Valduc est à souligner. Depuis 2007, la spécialité intègre de nombreux étudiants sous contrats de professionnalisation (de 50 % à 75 % d’une proportion en moyenne). La spécialité délivre chaque année des VAE totales ou partielles.
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Indicateurs :
Effectifs constatés En 2009/2010 : M1 : 23 M2 : 41
Effectifs attendus 45
Taux de réussite 100 % en M1 100 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Environ 96 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 %
Appréciation :
Cette spécialité est en parfaite adéquation avec les besoins du monde socio-économique. Ainsi, la période de recherche d’emploi est a priori inférieure à 6 mois. La spécialité est par ailleurs bien ancrée dans le milieu professionnel grâce à une forte collaboration basée notamment sur une proportion importante (25 %) d’enseignants professionnels. Elle s’appuie sur un socle scientifique solide et la mutualisation en M1-S1 est à souligner.
Points forts : Excellent ancrage dans le milieu professionnel, se concrétisant notamment par un taux d’étudiants élevé
en alternance et un nombre d’intervenants industriels important. Bonne insertion professionnelle. Très bon suivi des diplômés, satisfaction des étudiants et des entreprises partenaires. Flux importants.
Points faibles : Peu d’interaction directe avec la recherche. Positionnement dans les « sciences pour l’ingénieur » discutable et peu lisible. M1 très axé sur les « sciences chimiques ».
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette spécialité est bien positionnée vis-à-vis du monde socio-économique, de plus elle est certifiée. En revanche, son positionnement dans la mention SPI serait à revoir. L’ouverture d’unités d’enseignement aux choix ou optionnelles permettrait peut-être d’améliorer la liaison avec les sciences pour l’ingénieur. Enfin, la spécialité gagnerait à rechercher un rapprochement avec la spécialité « Qualité et management des performances » de la même mention mais dispensée à Besançon.
Matériaux plastiques et éco-conception (MPEC)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle et par apprentissage est en création. Elle vise à former des cadres du domaine de la plasturgie en intégrant la dimension éco-conception des matières plastiques. Cette formation est a priori attractive et répond à une demande. Elle s’appuie sur des acteurs locaux bien implantés dans le domaine, avec notamment une association avec le Centre interrégional de formation alternée de la plasturgie (CIRFAP), le Plastic eco
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design center (PEDC) et l’Ecole supérieure d’ingénieurs de recherche en matériaux (ESIREM). Le projet est financé par les fonds de la branche professionnelle de la plasturgie et par des recettes de formation continue (CIF…). Le dispositif est géré par le service universitaire de formation continue de l’Université de Bourgogne). Le programme de la formation est exclusivement proposé en alternance ; les connaissances scientifiques et techniques étant dispensées à l’Université de Bourgogne, à l’ESIREM et au CIRFAP (Lyon, à raison d’une semaine par semestre). La formation est purement tubulaire, il n’y a pas de jeux d’options ou de modules au choix. L’accent sera mis sur le choix des matériaux (chimie des matériaux), la conception (procédés de conception et de mise en forme des polymères) et le recyclage de la pièce (ACV, bilan carbone…). Les enseignements seront dispensés par des enseignants-chercheurs des trois structures d’accueil ainsi que par des professionnels (taux de couverture des industriels non spécifié).
Indicateurs :
Effectifs constatés Création
Effectifs attendus 15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité professionnelle en création, très pointue et répondant à un réel besoin. La formation se faisant exclusivement par alternance, elle est très ancrée dans le milieu professionnel. Néanmoins, le potentiel de recrutement dans cette formation reste à démontrer. Cette spécialité reste également à la marge du master SPI à moins de la mutualiser et/ou de la co-habiliter avec la spécialité « Eco-conception des produits » dispensée à l’UFC. Le dossier fait d’ailleurs apparaître une volonté de collaboration avec cette spécialité.
Points forts : Spécialité a priori bien positionnée par rapport aux besoins des entreprises de la plasturgie de la région. Fort ancrage régional dans le domaine des matériaux plastiques. Bon équilibre entre formation professionnelle et formation académique, du fait de son positionnement
en alternance.
Points faibles : Peu de liens avec la recherche. Fonctionnement apparemment très indépendant de la mention. Formation conçue de façon tubulaire (pas de choix d’options ni de mutualisation avec d’autres
spécialités). Flux attendus non solidement justifiés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette spécialité est intéressante et prépare aux métiers de la plasturgie. Cependant, son type de fonctionnement indépendant risque de poser problème vis-à-vis de la mention SPI. Il serait préférable de la mutualiser avec celle de l’Université de Besançon afin de faire bénéficier chacune des spécialités des compétences de l’autre. De plus, cette démarche permettrait d’ouvrir des options et d’améliorer l’attractivité en vue de garantir un flux suffisant d’étudiants.
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Métiers de l’enseignement et de la formation – technologie
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : BESANCON
Etablissement : Université de Franche-Comté Demande n° S3MA120003388
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Géographie, intelligence territoriale
Présentation de la mention
Le master vise à relier des méthodes, des thématiques et la capacité à la conduite de projet dans les pays du Sud. L’originalité de ce dossier est liée à la nature même de cette formation à distance. L’accent est mis sur la variété des problématiques relatives à l’aménagement et au développement. L’objectif de l’insertion professionnelle à l’issue du master est mis en avant. Les compétences visent aux savoirs et savoir-faire dans le domaine des bases de données territoriales, de la cartographie et de l’analyse spatiale. S’y ajoutent des compétences spécifiques aux pays du Sud.
Indicateurs
Effectifs constatés 25
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
On a du mal à saisir pourquoi cette mention n’est pas une spécialité de la mention « Géographie, aménagement, environnement » proposée par la même université. Si beaucoup de structures de recherche sont citées, on sait peu de choses de leur réelle articulation avec les enseignements proposés dans la mention. De même, il est difficile de percevoir la hiérarchisation des liens avec d’autres écoles ou institutions. La dimension internationale n’est pas clairement explicitée.
Points forts : Une formation organisée à distance à partir d’un centre de ressources numériques. Des stages de 16 semaines en S4 en responsabilité de montage de projet.
Points faibles : La stabilisation et pérennisation des réseaux internationaux apparaissent encore bien ténues. L’adossement à un laboratoire spécialisé dans l’analyse spatiale de type quantitatif ne renforce pas la
lisibilité d’une mention dont l’affichage « Sud » est revendiqué. 1
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Le projet est original dans sa conception : offrir une formation à distance pour des publics étudiants des pays des suds. Mais, il faudrait que l’on appréhende mieux l’adossement réel à la recherche ; les axes précis sont peu développés. Les partenariats avec les milieux socio-professionnels ne sont guère plus explicités. Il faudrait en outre que la rubrique ouverture internationale présente des éléments beaucoup plus précis que la seule convention avec l’AUF. Il est également recommandé que cette formation se dote d’un conseil de perfectionnement.
2
3
Appréciation par spécialité
Aménagement et gouvernance en Pays du Sud
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Aménagement et gouvernance en pays du sud », voir l’appréciation de la mention.
Observations du président
u n i v e r s i t é d e f r a n c h e - c o m t é
www.univ- fcomte . f r
� � retour des réponses
à l'AERES
� � offre des formations 2012/2016
masters
� � innovation
et responsabilité sociale
1
Préambule Le PRES Bourgogne‐Franche Comté : une offre de formation concertée entre l’Université de Bourgogne, l’Université de Franche‐Comté, AgroSup Dijon et l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et Microtechniques. L’offre de formation présentée par le PRES Bourgogne ‐ Franche‐Comté a montré l’engagement des équipes pédagogiques à travailler ensemble en vue de construire une carte des formations concertée et d’une grande qualité. L’expertise menée avec rigueur a fait apparaître le sérieux de notre offre de formation. Les qualités des projets sont soulignées, mais un certain nombre d’éléments perfectibles sont pointés avec justesse. Avant de répondre sur chacun des domaines, il est important de souligner le chemin parcouru dans ce processus de concertation structurant pour notre offre de formation et structurel pour la construction de notre PRES. L’état des lieux établi à l’échelle des établissements depuis Janvier 2009 a permis de définir la cartographie des offres de formations proposées par les établissements du PRES Bourgogne – Franche‐Comté. Ce travail mené avec l’aide des scolarités centrales, des cellules d’aide au pilotage et des composantes des établissements a permis de conduire une étude qualitative et quantitative des différents diplômes délivrés dans le cadre du contrat quadriennal en cours. 8 diplômes sont actuellement cohabilités entre les deux universités, 12 le sont entre l’université de Bourgogne et AgroSup Dijon, 1 entre l’université de Franche‐Comté et l’ENSMM. Le travail mené pendant plus d’un an a favorisé les rencontres entre les équipes pédagogiques. Ces rencontres ont permis de connaître et de comparer l’offre de formation à l’échelle des quatre établissements, d’établir les possibilités de concertation voire de cohabilitation, mais également de définir et renforcer la complémentarité de l’offre de formation entre les deux universités et les deux écoles. Ce travail de concertation pédagogique a permis :
‐ d’aboutir à une synthèse globale de l’offre de formation actuelle à l’échelle des quatre établissements ;
‐ de favoriser les rencontres et la capitalisation de l’expérience entre les équipes pédagogiques ;
‐ d’identifier les possibilités de partenariat pédagogique et/ou de cohabilitation ; ‐ de définir et de préciser la complémentarité de l’offre de formation entre les
établissements de la grande région Bourgogne ‐ Franche‐Comté.
2
Dans la même dynamique, la mise en place d’un groupe de travail regroupant des directeurs de composantes, des directeurs des études, des enseignants‐chercheurs des deux universités a donné lieu à la mise en place d’une « boîte à outil PRES » a permis de définir les éléments constitutifs d’une offre de formation concertée entre l’université de Bourgogne et l’université de Franche‐Comté dans le cadre du prochain contrat quinquennal 2012‐2016. Ce groupe de travail a envisagé un ensemble de procédures et d’outils collaboratifs pour la construction de projets de formations concertés (harmonisation de l’architecture des diplômes, modalités de contrôle des connaissances communes, calendrier universitaire commun, …). Parallèlement à ces rencontres, les discussions avec AgroSup Dijon et l’ENSMM ont permis de concerter l’offre de formation à l’échelle du PRES Bourgogne ‐ Franche‐Comté. Ainsi, et afin de faciliter ces collaborations, il a été proposé la construction de toutes les formations de Licence et de Master sur la base de 5 Unités d’Enseignement (UE) de 6 ECTS chacune par semestre afin d’harmoniser l’architecture des diplômes de nos établissements (ce dispositif étant en place à l’université de Franche‐Comté depuis le contrat précédent). Un accord avec le Conseil Régional de Bourgogne et le Conseil Régional de Franche‐Comté a donné lieu à la mise en place de navettes bus et train entre Dijon et Besançon afin de faciliter les déplacements des étudiants et des enseignants. En parallèle, de nouvelles modalités pédagogiques à distance sont mises en place par visioconférences et l’utilisation de plate‐formes numérique.
Le développement des collaborations entre l’université de Franche‐Comté, l’université de Bourgogne, AgroSup Dijon et l’ENSMM a conduit à la mise en place de plus d’une centaine de réunions entre les équipes de présidence des établissements, les responsables de mentions et/ou spécialités et les équipes pédagogiques. Faisant suite à des réunions «état des lieux » organisées par les deux universités domaine par domaine au cours du premier semestre 2009, ces réunions ont permis une meilleure connaissance entre équipes, mais surtout la mise en place d’une offre de formation concertée et complémentaire à l’échelle des établissements.
La mise en place d’un groupe de pilotage « PRES formation » regroupant des membres des deux universités a permis de définir un cahier des charges donnant les outils nécessaires à la cohabilitation de l’offre de formation. Les réunions d’un CEVU commun (25 Février 2010) et d’une commission à la pédagogie (27 mai 2010) commune aux deux établissements ont validé les principes de construction d’une offre de formation cohabilitée et permis de faire le bilan quantitatif des formations qui seront proposées à la cohabilitation au cours du prochain contrat quadriennal. L’offre de formation en Licence Professionnelle nécessite des ajustements car elle a été un peu moins concertée ; la réunion du comité de pilotage LP a invité le Vice‐Président du CEVU de l’UFC afin d’harmoniser la carte des formations en LP des deux établissements.
Le travail de concertation mené en amont de la préparation de la préparation du contrat quinquennal 2012‐2016 conduit à proposer la cohabilitation de 1 DEUST, 4 Mentions de Licence, 6 spécialités de Licence Professionnelle, 7 Mentions de Master et 21 Spécialités de Master. Ces cohabilitations nouvelles s’ajoutent aux cohabilitations de diplômes déjà existantes entre l’université de Bourgogne et AgroSup Dijon (12 diplômes cohabilités) et entre l’université de Franche‐Comté et l’ENSMM (1 diplôme cohabilité). Une cohabilitation menée à un tel niveau est probablement unique en France dans le cadre d’un PRES.
3
Les experts de l’AERES ont fortement souligné l’intérêt des cohabilitations proposées. L’organisation pédagogique n’a toutefois pas toujours été comprise. Les réponses détaillées aux questions et commentaires formulés par les experts de l’AERES dans le cadre du PRES Bourgogne ‐ Franche‐Comté et qui figurent dans les documents‐réponses au niveau des mentions et spécialités de Masters, Licences professionnelles et Licences, permettront de mieux saisir le fonctionnement des diplômes cohabilités. Il faut souligner un projet « phare » dans la nouvelle offre de formation du PRES : la cohabilitation de l’ensemble de l’offre de formation en STAPS (à tous les niveaux de formation), permettant ainsi aux futurs étudiants de construire leur parcours de formation à l’échelle des deux universités et d’acquérir des compétences complémentaires d’un site à l’autre. Les diplômes cohabilités jusqu’à présent n’ont pas été remis en cause par les experts, même si des précisions seront apportées sur le fonctionnement de certaines formations (Master ACTEP par exemple). La cohabilitation de la mention Sciences pour l’Ingénieur au niveau Master est apparue incohérente aux experts. Cette mention sera modifiée en une Mention Sciences Chimiques pour le Développement Durable à l’université de Bourgogne et une mention Sciences pour l’Ingénieur à l’université de Bourgogne ; certaines spécialités issues des ces deux mentions seront cohabilitées en cours de contrat.
Les experts de l’AERES ont également suggéré des rapprochements ou des cohabilitations dans certains secteurs (IAE, Mathématiques, Eco‐conception par exemple). Un plan d’actions pour répondre à ces suggestions sera lancé dès la rentrée 2011. Cette impulsion sera encouragée avec la mise en place d’un BQF‐PRES « formation ».
Il faut souligner enfin que les Ecoles Doctorales (Carnot‐Pasteur, Sciences Physiques pour l’Ingénieur et Microtechniques, Environnement‐Santé seront co‐accreditées dès 2011 (l’école doctorale LISIT pourra être amenée à faire évoluer son périmètre durant le contrat 2012‐2016 en lien avec l'école doctorale LETS de l'université de Franche‐Comté). Ces co‐accréditations montrent le lien fort entre formation de Master et recherche. L’ensemble de l’effort mené en terme de cohabilitation permettra de dynamiser l’offre de formation à l’échelle du PRES, dès le niveau Licence. Concernant les recommandations de l’AERES, notre engagement est entier afin de : Développer l’ouverture international et les partenaires afin d’accroître l’attractivité nationale et international des formations. Des actions précises sont programmées pour formaliser nos partenariats internationaux et en particulier transfrontaliers avec la Suisse ; Engager au niveau du PRES, la mise en place, pour chaque mention co‐habilitée, d’une véritable structure de pilotage dotée d’outils, afin d’assurer à chaque formation identité et cohérence d’organisation ;
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Mettre en place systématiquement des conseils de perfectionnement ouverts aux étudiants et aux professionnels extérieurs. Ces conseils seront généralisés dès septembre 2012 ; Généraliser et harmoniser l’évaluation des enseignements et des formations par les étudiants. Instaurer une démarche qualité à partir des résultats de l’évaluation des enseignements et des formations, du retour des entreprises, des laboratoires et des conseils de perfectionnement. Notre objectif est d’élaborer un véritable système qualité‐formation ; Engager une réflexion sur la mise en place d’outils efficaces pour le suivi des diplômés ; Formaliser un véritable protocole concernant l’auto‐évaluation des dossiers avec un regard extérieur ; Entreprendre des efforts d’attractivité, notamment en favorisant la formation continue et la formation en alternance ou par apprentissage. L’ensemble de ces réponses seront formalisés et programmées dans le dialogue contractuel et dans le dialogue de gestion avec les équipes pédagogiques.
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Domaine Sciences Technologie Santé (STS) Pour les mentions de masters portées par l'UFR ST (Informatique, Mathématiques et applications, Sciences de la matière, Sciences environnementales, Sciences pour l'ingénieur) Les mutualisations, qui se sont nettement organisées aux cours des différentes campagnes LMD, sont encore parfois insuffisantes par endroits. Cependant il convient de ne pas déséquilibrer certaines formations par des mutualisations qui ne trouveraient pas leurs justifications dans l'intérêt pédagogique de la formation ou dans le besoin de passerelles nécessaires aux étudiants. C'est le cas de certaines spécialités qualifiées de tubulaires, mais reconnues pour leur performance, en particulier au niveau de l'insertion professionnelle. Concernant les mentions, et en particulier la mention Sciences pour l’ingénieur (SPI), la solution retenue à court terme, est de ne pas maintenir une mention Sciences pour l'ingénieur co‐habilitée Besançon – Dijon mais de raisonner au niveau des spécialités. Plus précisément, nous proposons une mention Sciences pour l’ingénieur à Besançon co‐habilitée UFC‐ENSMM comportant quatre spécialités : ‐ Meeting – mécanique et ingénieries (co‐habilitée UFC‐ENSM et UB), ‐ M2E2 – mécatronique, microsystèmes et électronique embarquée (co‐habilitée UFC‐ENSMM), ‐ Eco‐Conception de produits, ‐ QMP – qualité, et management des performances Et une mention Sciences Chimiques pour le développement durable à Dijon avec 3 spécialités : ‐ CAC – contrôle et analyses chimiques, ‐ QESIS – qualité, environnement et sécurité dans l’industrie et les services, ‐ MEPC – matériaux plastiques et éco‐conception, ‐ métiers de l’enseignement et de la formation en technologie. Il est demandé aux spécialités Eco‐Conception et MEPC de proposer une mutualisation même limitée à des conférences ou séminaires comme c’est le cas pour les spécialités QMP‐QESIS Pour la spécialité Métiers de l’enseignement et de la formation – Technologie, il serait plus cohérent qu'elle soit dans la mention Sciences pour l’ingénieur de Besançon de part sa nature disciplinaire “mécanique” et pourrait être co‐habilitée avec l’UB.
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Le faible adossement au milieu socio‐économique de la mention Mathématiques et applications ne concerne que la spécialité Modélisation statistique qui veillera compte tenu de la remarque, à tisser des liens avec le milieu socio économique. En ce qui concerne la cohérence des spécialités de la mention informatique, les responsables souhaitent conserver la spécificité du public en enseignement à distance et justifient les objectifs différents des spécialités CODES, I2A et DVL. L'attractivité au niveau national et international est une vraie préoccupation des équipes pédagogiques et des directions des UFR. Plusieurs conventions ont été établies entre l’UFC et des Universités étrangères pour permettre et faciliter l’accès des étudiants étrangers à nos masters scientifiques. L’UFR veillera à ce que les conseils de perfectionnement soient systématiquement et mieux formalisés, ils intégreront des étudiants et des professionnels selon la pertinence des disciplines. Les enquêtes de l'OFVE complètes sont relativement récentes. Avec la systématisation des enquêtes d'évaluation par les étudiants, ce suivi des étudiants, des diplômés et des non diplômés vont permettre un pilotage plus éclairé de nos mentions de masters. L'exemple de la certification qualité ISO 9001 de la spécialité QMP actuellement en cours pour toutes les formations du domaine SPI est sans doute à généraliser.
Domaine Droit, Economie et Gestion (DEG) L’expertise menée avec rigueur a fait apparaître le sérieux de la carte de formation du domaine Droit‐Economie‐Gestion. Les qualités du projet sont soulignées mais un certain nombre d’éléments perfectibles sont pointés avec justesse. Concernant l’offre de Master, des observations sont communes à l’ensemble des mentions de master et justifie une politique commune de l’UFR. L’enjeu crucial du prochain contrat tient à l’attractivité des formations de Master. La généralisation des conseils de perfectionnement dans chacune des spécialités de Master permettra une meilleure utilisation des résultats des enquêtes d’insertion professionnelle et d’évaluation des enseignements pour le pilotage des diplômes, tout en intensifiant encore les liens avec les professionnels, renforçant ainsi l’attractivité des formations. Une réunion annuelle commune des différents conseils de perfectionnement des spécialités d’une même mention permettra d’améliorer le pilotage des mentions et la coordination en leur sein. De la même manière, la mise en place au sein de l’UFR d’un ingénieur d’étude formation continue qui travaillera avec les équipes pédagogiques pour améliorer l’ouverture effective des diplômes à la formation continue et développer la VAE renforcera leur attractivité auprès des nouveaux publics. Par ailleurs, la politique volontariste de développement des relations internationales se traduit par la mise en place d’une convention de co‐diplomation avec le Liban pour les mentions économie‐gestion et management et des échanges très avancés sont en cours avec le Maroc.
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Les mesures générales présentées ci‐dessus permettront de remédier efficacement aux rares points faibles des mentions économie‐gestion, droit public, AES et management, cette dernière voyant son adossement recherche renforcé par la création d’une antenne du LEG à l’UFC. Ces mesures profiteront également au pilotage de la mention droit privé mais cette dernière mérite un complément d’information. La mention Droit privé comporte 4 spécialités dont 3 ont été notées A. En revanche, la spécialité Droit Patrimonial des affaires n’a pas été favorablement évaluée au motif de son manque de lisibilité quant aux débouchés professionnels. Pour autant l’UFR entend insister sur la nécessité du maintien en son sein de 4 spécialités de droit privé, cohérentes avec le potentiel enseignant et l’adossement recherche au CRJFC (laboratoire noté A). Une spécialité de droit des affaires a toute sa place dans le cadre des partenariats développés au sein de la composante notamment avec la CGPME et la Mutualité Française. L’attractivité de la mention droit privé dépend de la présence, au coté de masters généralistes, de masters plus spécialisés comme l’est le droit patrimonial des affaires et ce d’autant plus qu’il répond à une demande forte du monde professionnel (Les nombreuses lettres de soutien des professionnels, en annexe de la réponse de cette mention, en sont la preuve).
Domaine Arts, Lettres, Langues (ALL) ‐ Sciences Humaines et sociales (SHS) Préambule L’UFR SLHS compte 3804 étudiants et connaît depuis 2008 une stabilisation de ses effectifs avec une évolution redevenue positive à 2% par an. Les Licences accueillent 65% du total avec 2498 étudiants inscrits en 2010‐2011. L’ensemble des Mentions de Licence et des Mentions et Spécialités de Master a fait réponse spécifique à l’AERES sur les conclusions des rapports concernant l’offre de formation de l’UFR SLHS. L’offre de formation Master Description de l’offre Master pour SLHS L’UFR SLHS propose 5 mentions de Master et 14 spécialités dans le domaine ALL et 7 mentions avec 19 spécialités dans le domaine SHS. La spécialité Management et Développement Interna‐tional de la Mention Langue Etrangère Appliquée (LEA) est la seule du domaine ALL à être cohabilitée avec l’Université de Bour‐gogne. Les 2 spécialités Histoire des Sociétés et des économies industrielles de 1750 à nos jours (Mention Histoire, Histoire de l’Art) et Archéologie, Cultures, Territoires, Environnement ainsi que l’ensemble de la mention Sociologie avec ses 4 spécialités sont cohabilitées avec Dijon pour le do‐maine SHS.
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L’AERES souligne l’offre de formation diversifiée et l’effort de restructuration réussi. Elle insiste sur le début de partenariat avec l’Université de Bourgogne dans le cadre du PRES. Ce partenariat s’exerce à l’UFR SLHS dans le cadre des spécialités évoquées précédemment mais aussi dans la mise en place de séminaires inter‐universitaires, de journées de recherche doctorales communes, d’appel à projet BQR (pour lesquels SLHS a fait des propositions constructives au travers de projets inter‐laboratoires et équipes de recherche) et de Colloques associant les 2 universités. Adossement au potentiel des équipes de recherche et des milieux socio‐professionnels L’adossement des Masters aux équipes de recherche est une réalité et l’insuffisance relevée concernant la mention Sociologie est due à l’éclatement du LASA en 2 équipes qui se constituent dès cette année autour d’un pôle LASA (UFR SLHS) et C3S (UFR STAPS). L’élection du nouveau directeur du LASA, le 6 juin 2011, devrait dynamiser l’équipe SHS autour des problématiques attenantes aux spécialités de la Mention. De même, il faut noter que la formation de master AGPS a été ouverte à l’automne 2009 et ce, uniquement pour la première année, la deuxième année étant ouverte depuis l’automne 2010. Elle est donc très « jeune » et ne dispose que d’une année de « recul » lors du montage des dossiers d’habilitation. Ceci explique le fait que les réseaux sur lesquels elle s’appuie, tant d’un point de vue pédagogique que professionnel sont actuellement en phase de montée en puissance. Par ailleurs, Le laboratoire ThéMA vient de faire le choix stratégique d’une réorganisation de ses pôles de recherche1 de manière à rendre visible, à travers le Pôle Intelligence Territoriale, les activités de recherche menées autour de la compréhension de la nature et du fonctionnement des territoires par les acteurs de leur évolution. Le Master AGPS est donc bien adossé à un centre de recherche qui lui correspond. Ces choix ont été validés par l’AERES qui a affecté la note de A cette UMR. Ce souci d’articulation avec la recherche est aussi revendiqué par la spécialité ADRE du Mas‐ter LEA, en lien avec le nouveau pôle de recherche du laboratoire THEMA ayant trait à l’Intelligence Territoriale et qui vient d’obtenir le soutien du CNRS pour le GDRI caINTI, Groupe de Recherche International “coordination action of the International Network of Territorial Intelligence” qui intègre 7 équipes de recherche dans 5 pays (France, Espagne, Belgique, Italie et Argentine). Dans ce sens, les compétences multi‐langues des étudiants combinées avec des connaissances en aménagement, en développement local, en développement durable et des outils informatiques qui se trouvent au coeur de la spécialité ADRE ouvrent des possibilités d’interaction forte entre la formation et la recherche et rendent cette spécialité essentielle et attractive sur le plan national. Enfin, on peut s’interroger sur les contradictions des experts dans l'évaluation de la même équipe pour la formation Master Traitement automatique des langues et Centre de recherche Tesnière. L’expertise du Centre Tesnière relève par exemple les liens forts avec l’industrie, et des contrats productifs, ainsi qu’un réseau de partenaires universitaires internationaux, notamment au travers d’un master Erasmus Mundus en Traitement Automatique des Langues et des conférences xTAL. Le comité d’experts a noté un travail conséquent dans la mise en oeuvre de ces techniques pour des applications industrielles, les collaborations nombreuses et durables avec des partenaires comme Nestlé, Airbus notamment (2 brevets déposés et 1 en cours de dépôt avec Airbus).
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Ce Centre et le Master qui lui est associé sont à l’origine de la création de cinq entreprises « spin‐off » (dont une lauréate au concours national d’aide à la création d’entreprises 2006), ce qui est exceptionnel en SHS, tout particulièrement pour une équipe de cette taille. Ce dispositif permet d’assurer un financement des thèses ainsi que l’insertion professionnelle de ses diplômés. C'est là l'un des points forts de l'unité qui dispose d'un réseau de spin off et d'interlocuteurs dans quelques entreprises importantes qui lui permettent de valoriser ses outils et d'obtenir des financements externes conséquents. On comprend mal ici la remarque en point faible de la formation Master Traitement Automatique des Langues qui met en exergue l’absence de contacts avec les entreprises. Pilotage des formations Les formations sont toutes sous la responsabilité d’un porteur du projet LMD3 clairement nommé, ce pour la Mention et les spécialités. Le M1 comprend, sauf à de rares exceptions toujours justifiées sur le plan de la spécificité de la formation ou de la cohabilitation, au moins un semestre commun à toutes les spécialités de la Mention. Un stage conventionné (Laboratoire et/ou milieu professionnel) est obligatoire au cours des 2 années de Master. Le développement de stages à l’international est encouragé par la mise en place des fonctions de : Coordonnateur Erasmus exercée par un enseignant de l’UFR. Ce responsable des relations internationales a pour mission de coordonner les départs et arrivées des étudiants d'échanges pour l'UFR SLHS (ERASMUS et étudiants venant ou partant dans le cadre d'autres échanges), de créer de nouveaux liens ou d'entretenir les liens actuels.
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Il organise et anime des réunions pour les étudiants qui partent ou qui arrivent et travaille en collaboration avec la DRI ainsi qu'avec tous les coordinateurs des départements et les scolarités de SLHS. Il gère les problèmes de notes que les étudiants peuvent rencontrer au niveau de SLHS ou dans leurs parcours universitaires à l'étranger Coordonnateur Bourses Dynastage qui sont des bourses de mobilité accordées par le Conseil Régional de Franche‐Comté aux étudiants afin de les aider à profiter d'une expérience de stage à l'étranger. La pratique de l’évaluation des formations, du suivi des diplômés, de l’insertion professionnelle sera étendue, au sein de l’UFR et avec le soutien de l’OFVE, à l’ensemble des spécialités de Master. Le projet de professionnalisation sera bâti à partir des mêmes relations que pour la Licence avec le BAIP et des conventions de partenariat avec les entreprises locales et nationales. Des UE spécifiques sont d’ores et déjà dévolues au Projet Professionnel Personnalisé. De nouveaux projets de filières professionnalisantes sont en cours de réalisation pour ne citer que la création à venir d’une filière Ingénieur SHS soutenue par l’UFR SLHS et l’ISIFC, ou la réflexion engagée d’une filière autour des Métiers de la Gérontologie et du Vieillissement s’étendant du DUT au Doctorat. Conclusions L’expertise argumentée de l’AERES fait apparaître la cohérence de la carte des formations des domaines ALL et SHS de l’UFR SLHS. Les qualités de dynamisme, d’organisation et de cohérence des études entre Licence et Master, de l’implication des équipes pédagogiques, de l’implantation locale et nationale, de l’originalité de certaines formations, d’adossement à la recherche … ont été soulignées et un certain nombre d’éléments améliorables ont été relevés. L’UFR SLHS s’est engagé dans la résolution des aspects liés à la mise en place systématique des conseils de perfectionnement ouverts aux étudiants et aux professionnels extérieurs. Il va généraliser et harmoniser l’évaluation des enseignements et des formations par les étudiants avec le soutien de l’OFVE et instaurer une démarche qualité à partir des résultats de ces évaluations à destination des équipes pédagogiques et des laboratoires de recherche. L’attractivité des formations sera renforcée en étendant l’accès par la formation continue (VA, VAE …) déjà en place grâce à la Commission de Validation des Acquis de la composante et des relations privilégiées avec le service de Formation Continue de l’UFC. Le développement dans un premier temps de Licences Professionnelles et de DU en alternance permettra de juger de la pertinence ‘envisager ce dispositif aux Licences et Masters.
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Domaine Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) Commentaires des évaluations de l’AERES de l’offre de formation co‐habilitée des UFRSTAPS de Bourgogne et de Franche‐Comté
Si l’ensemble des enseignants des deux composantes ont parfaitement compris la logique
de rapprochement proposé par les Universités de Bourgogne et de Franche‐Comté (PRES), et s’ils ont accepté de pousser le plus loin possible ce rapprochement, ils se demandent aujourd’hui qu’elle a été la plus‐value de ce choix face aux évaluations de l’AERES (quatre mentions de Licence évaluées « B », deux mentions Master évaluées « B », une évaluée « A » et une spécialité APAS de la mention Biologie‐Santé évaluée « B »).
Ce travail réalisé sur plus d’une année par les deux communautés d’enseignants des
UFRSTAPS de Bourgogne et de Franche‐Comté conduisant à la création ex‐nihilo d’une offre de formation nouvelle et originale portée conjointement par les deux composantes (STAPS de Dijon et Besançon) ne semble pas avoir été perçu dans sa dynamique générale mais à partir d’éléments plutôt parcellaires et microscopiques peu explicités du fait d’une histoire de cette offre forcément absente ou trop récente parfois. Quant aux dossiers, souvent trop synthétiques (c’était une demande des Universités) ils ont du privilégier des annexes lourdes et importantes proposant de très (trop?) nombreuses informations qui ne semblent pas toujours avoir été examinées si l’on en juge les remarques formulées par les évaluateurs de l’ARES (des taux de réussite rapportés et parfois erronés). Toutefois, cette constatation ne sous‐estime pas la lourdeur du travail accompli par l’AERES dans cette vague B. Cependant et de manière unanime, les deux collectifs d’enseignants des UFRSTAPS de Bourgogne et de Franche‐Comté ressentent une grande amertume et partagent notamment le sentiment que la distribution des différentes parties du dossier de notre offre de formation (portées soit pas l’Université de Bourgogne soit par celle de Franche‐Comté) a malheureusement conduit à des difficultés de compréhension chez les évaluateurs (des points positifs dans un cas sont jugés négatifs dans d’autres) et à une évaluation forcément éclatée ne permettant pas aux évaluateurs d’avoir une vision cohérente (des questions sur le rôle et la place des deux universités dans l’offre proposée) de l’offre de formation présentée telle que nous l’avons eu dans notre projet, et d’avoir en conséquence une vision somme toute négative de notre projet.
Dans le cadre du PRES Bourgogne/Franche‐Comté, les deux projets d’établissement avaient
souligné la dimension emblématique de cette co‐habilitation (cf tableau synthétique de l’offre résumée à la fin de ce document) entre les deux UFRSTAPS, saluant l’idée d’un véritable « Pôle PRES Sport » apportant une cohérence territoriale, rassemblant des équipes avec leurs compétences et leurs spécificités, mutualisant des forces et des savoir‐faire issus à la fois des domaines de la recherche, de la formation et de la vie étudiante. Pour les deux structures STAPS c’était l’occasion de saisir l’opportunité de continuer à tendre vers un rayonnement national et international afin de s’imposer comme un acteur fort aux côté des universités des régions voisines.
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Lorsque l’on sait aujourd’hui ce que représentent les notations de l’AERES et ce qu’elles
préfigurent dans la dynamique des Universités françaises on comprendra qu’au regard du projet qui était celui de toute une communauté d’enseignants le sentiment d’avoir été moyennement évalué prévaut largement aujourd’hui sur la satisfaction éprouvée lors des travaux effectués dans le cadre de ce PRES Bourgogne/Franche‐Comté.
Nous continuons à penser que proposer les mêmes diplômes à la fois aux étudiants de
Dijon et à ceux de Besançon dans le cadre d’une mutualisation complète et à tous les niveaux doit permettre :
d’offrir aux étudiants une carte des formations plus riche sans créer des nouveaux diplômes
d’organiser les formations sous forme de parcours pour permettre à l’étudiant de mieux élaborer son projet de formation et son projet professionnel.
de s’enrichir mutuellement par la mise en commun des points forts de chaque UFR (aide à la réussite, réorientation, UE engagement étudiant, annexe descriptive au diplôme, préprofessionnalisation, accompagnement des étudiants ……)
d’offrir un espace de formation cohérent et novateur
d’améliorer l’attractivité grâce à une meilleure lisibilité
de définir une stratégie commune de formation et de recherche (soutien des masters par les différents laboratoires des deux universités)
d’encourager la mobilité étudiante et le développement des TICE. Le travail en équipe des deux UFR pour construire cette nouvelle carte a permis de mettre
en commun les pratiques organisationnelles, de partager et d’enrichir des savoirs et des expériences, ce qui devrait à très court terme améliorer la qualité pédagogique, l’information, l’orientation et surtout l’accompagnement des étudiants. Si les évaluations pointent du doigt des problèmes de pilotages et de gouvernance dans ce projet, la quantité de travail qu’a supposé cette mise en commun a pourtant conduit les deux UFRSTAPS à proposer clairement des comités de suivi commun et des responsabilités de diplôme partagées, regroupant à tous les niveaux de l’offre les deux équipes pédagogiques des deux UFR.
Afin de rendre opérationnel l’ensemble de cette offre commune, on peut rappeler les
grandes lignes de l’architecture des diplômes de Licence et de Master qui respectent trois idées essentielles :
permettre aux étudiants de faire des choix cohérents avec leurs projets de formation et professionnels
permettre leur mobilité (régionale, nationale et internationale)
éviter la tubularité des diplômes (passerelles, substitution d’UE etc.) Très concrètement, tous les semestres de L et de M sont composés de 5 Unités
d’Enseignements de 6 crédits chacune. Cette structure vise à simplifier la présentation de chaque formation, à donner une unité des diplômes à travers les années du cursus, à permettre aisément des passerelles d’une formation à l’autre et à présenter une lecture aisée de l’offre au niveau international.
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Le manque d’ouverture disciplinaire soulignée par l’AERES à propos des STAPS suppose de
rappeler la forte pluridisciplinarité de la 74ème section du CNU fondée sur de nombreux éclairages issus d’un nombre important de champs scientifiques. A ce titre une première catégorie d’enseignement de l’offre de formation repose sur des UE dites d’Enseignement Pluridisciplinaires appelées majeures lorsqu’elles précisent la mention ou la spécialité du diplôme. Elles peuvent être approfondies dans des UE dites d’ « Approfondissement » ou choisies comme enseignement « Complémentaire » dans d’autres mentions ou d’autres spécialités.
Le choix de la structure des diplômes insiste fortement sur les dimensions additionnelles (5 UE sur 30 en Licence et 3 sur 20 en Master) à travers les enseignements de C2I, de langues, d’atelier projet professionnel, d’outils informatiques, de recherche documentaire.
L’offre de formation insiste également sur les aspects de la pré‐professionnalisation et de la professionnalisation par la présence important d’UE consacrées aux stages, à l’initiation méthodologiques, aux projets tuteurés et aux mémoires.
Souvent la description des contenus des différentes UE proposées est en cours et fait l’objet d’une réflexion depuis le début de la construction de ce projet emblématique. Master
La nouvelle carte de formations à Bac+5 concrétise elle aussi la volonté commune des deux
UFRSTAPS de travailler conjointement pour permettre aux deux établissements de profiter d’une attractivité nationale voire internationale. L’offre permet, par rapport à l’existant, une proposition nettement plus riche de diplômes et de parcours. De plus, cette offre plus lisible entraînera une plus grande reconnaissance des employeurs futurs et potentiels des étudiants qui est souvent une demande du monde du travail réitérée à propos des formations STAPS. Les mentions proposées en Master sont effectivement en continuité avec l’offre Licence (cf schéma en dernière page) et à ce titre on y retrouve les filières historiques qui se sont dessinées dans le champ des STAPS depuis de nombreuses années et ceci dans une logique forte de souci de professionnalisation de nos étudiants.
Un effort très important a été réalisé afin de proposer aux étudiants de niveau Master des parcours très professionnalisants, d’une part, et incluant, d’autre part, un adossement très riche et varié à de nombreux laboratoires (souligné comme point fort par l’évaluation de l’AERES) assurant la qualité de la formation à la fois par la recherche et à la recherche.
Concernant la professionnalisation, la mise en commun des offres de l’Université de
Bourgogne et de Franche‐Comté ouvrira un réseau de lieux de stage très vaste dans lesquels nos étudiants pourront profiter de formateurs/professionnels très compétents. Et ceci dans toutes les filières qui caractérisent aujourd’hui la réalité des STAPS.
Concernant la recherche, la variété des problématiques des laboratoires susceptibles
d’éclairer les questions du champ des STAPS permettra à nos étudiants la poursuite de travaux d’une très grande originalité assurant un positionnement accru de la Recherche dans la carte des formations nationales, et notamment vis‐à‐vis des autres grands centres universitaires voisins (Paris, Alsace et Rhône‐Alpes).
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EA 4180 Laboratoire de Socio‐Psychologie et de Management du Sport U 887 Laboratoire de l’INSERM Motricité, Plasticité, Performance, Dysfonctionnement,
Vieillissement et Technologie d’optimisation C3S « Culture, sport, santé et société » (évaluation « B » AERES 2011) EA 4267 Sciences séparatives, biologiques et pharmaceutiques (2SBP) EA 3920 Physiopathologie cardiovasculaire et prévention EA 2281 Laboratoire de Sémiotique, Linguistique, Didactique et Informatique
Conclusion
Les deux UFRSTAPS de Bourgogne et de Franche‐Comté ont voulu jouer entièrement la carte du PRES Bourgogne/Franche‐Comté à travers une série de mots clé :
Attractivité Positionnement Régional National et International Visibilité et Lisibilité Interne et Externe Professionnalisation des étudiants Lutte contre l’échec universitaire Qualité de la Recherche Qualité de la formation à la Recherche et par la Recherche
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Schéma synthétique et résumé de l’offre unique de formation proposée par les deux UFRSTAPS
de Bourgogne et de Franche‐Comté
Ce schéma simplifié ne présente pas les autres formations proposées dans l’offre concertée
des deux UFRSTAPS à savoir :
DEUST « Animation et Gestion des Activités Physiques et Sportives ou Culturelles
Licence Pro Métiers du tourisme et des loisirs sportifs
Licence Pro Développement et gestion des activités physiques artistiques
Licence Pro Développement social et médiation par le sport
Licence Pro Intervenant Danseur
L2 STAPS Tronc commun Semestre 3 Dijon/Le Creusot- Besançon
L2 STAPS Mention
Activités physiques adaptées et santé Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 4
L2 STAPS Mention
Entrainement sportif Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 4
L2 STAPS Mention
Education et motricité Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 4
L2 STAPS Mention
Management du sport Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 4
L3 STAPS Mention
Activités physiques adaptées et santé
Dijon/Le Creusot- BesançonSemestre 5 et 6
L3 STAPS Mention
Entrainement sportif Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 5 et 6
L3 STAPS Mention
Education et motricité Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 5 et 6
L3 STAPS Mention
Management du sport Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 5 et 6
M1 STAPS Mention
Education et Intervention par les
APSA Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 1 et 2
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M1 STAPS Mention
Entraînement et Management du Sport
Dijon/Le Creusot- Besançon Semestre 1 et 2
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M1 STAPS Mention
Sciences et Développement des Sports et des Loisirs
Dijon/Le Creusot- Besançon Semestre 1 et 2
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M1 STAPS
Mention Biologie et Santé
Dijon/Le Creusot-
Besançon Semestre 1 et 2
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L1 STAPS Tronc commun Semestre 1 et Semestre 2 Dijon/Le Creusot- Besançon
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Bilan de l’insertion professionnelle à l’UPFR des sports de Besançon
Ce document synthétique fait le bilan de 4 années d’études concernant l’insertion professionnelle des étudiants diplômés de licence et de master de l’UPFR des Sports de Besançon. Du point de vue méthodologique, les titulaires du diplôme sont questionnés 2 ans après leur réussite (méthodologie CEREQ). Sur les 630 étudiants qui ont répondu à l’enquête :
- 56 % (soit 355) ont un emploi avec des salaires allant de 1000 à 1650 euros - 35 % (soit 220) ont poursuivi leurs études (master ou doctorat)
Quelques précisions :
1- En fonction du niveau d’études atteint.
‐ 2 ans après l’obtention d’une licence : 50 % travaillent avec une rémunération moyenne de 1300 euros, alors que 43 % sont encore en études.
‐ 2 ans après le master, 89 % ont une activité professionnelle avec une rémunération moyenne de 1450 euros.
2- En fonction de la filière choisie :
Niveau licence - La licence professionnelle est la licence qui obtient le meilleur taux d’insertion : 70 %
sont en CDI ou CDD à temps plein pour une rémunération moyenne de 1300 euros (+/‐ 200 €). Les autres sont en poursuite d’étude en majorité mais pas dans les masters de l’UPFR, ou en recherche d’emploi.
- Les titulaires d’une licence Entraînement sportif : 68 % ont un emploi pour un salaire moyen de 1450 euros (+/‐ 300 €) et 19 % poursuivent leurs études.
- Les diplômés de la licence Activités physiques adaptées sont en emploi pour 64 % d’entre eux pour un salaire moyen de 1150 euros (+/‐ 300 €) alors que 27 % continuent en master.
- Les titulaires de la licence management obtiennent un emploi pour 47 % d’entre eux pour un salaire moyen de 1400 euros (+/‐ 500 €), alors que 42 % poursuivent souvent en master, dont une majorité dans le master SLDT de l’UPFR de Besançon, et aussi dans d’autres masters.
- La licence Education motricité est la moins professionnalisante avec 40 % de taux d’insertion pour un salaire moyen de 1200 euros (+/‐ 300 €), et 51 % poursuivent en majorité vers les concours de l’enseignement, (professeur des écoles ou professeur d’EPS ; 15 à 25 postes/an actuellement pour ces 2 voies) ou en minorité vers la recherche. Nombreux repassent 1, 2 voire 3 fois les concours tout en travaillant.
Niveau Master
‐ Le Master SLDT offre une très bonne insertion avec 92 % en emploi, pour un salaire moyen de 1480 euros (+/‐ 300 €).
‐ Le Master SPAPAS apporte aussi de bons résultats avec 84 % d’insertion pour un salaire moyen de 1420 euros (+/‐ 300 €).
‐ Le Master enseignement n’a pas encore assez d’ancienneté pour avoir été évalué
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000432 Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Information et communication évaluation AERES : A+
Réponse à l’évaluation Dans un souci de clarté et de cohérence, ces observations cherchent à répondre à chacun des points faibles et recommandations formulées par les experts AERES à propos du Master mention « Information et communication », spécialité « Produits et Services Multimédia ». A. Point faible :
- « L’absence de politique de formation continue » En conformité avec la politique de formation continue de l’Université de Franche‐Comté, l’ensemble de l’offre de formation de l’Université est accessible en formation continue. Ainsi, dans le cadre de ce Master, mention « Information et communication », spécialité « Produits et Services Multimédia », nous avons eu, chaque année, 1 ou 2 étudiants en formation continue. Les experts ont bien remarqué l’absence d’une vraie stratégie pour la formation continue, car dans les prévisions des effectifs attendus 2012‐2015, nous avons prévu seulement 1‐2 étudiants en formation continue. Effectivement, étant donné le dynamisme des changements dans le domaine du multimédia, ainsi que le potentiel de la demande sociale, l’équipe pédagogique commencera une vraie réflexion pour la mise en œuvre de la politique de formation continue. Ainsi, nous étudierons les solutions à implémenter, afin de pouvoir proposer aux salariés d’entreprises de suivre de modules d’enseignement spécifiques (FUND) et surtout afin de prévoir la mise en place de l’alternance (le contrat de professionnalisation).
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B. Recommandations pour l’établissement B1. « Il aurait été intéressant de mieux préciser les coopérations. De même si l’ouverture internationale est mentionnée, son contenu reste à préciser et à développer. » Les contacts et les conventions que nous avons établis avec d’autres établissements européens qui délivrent un diplôme de master en multimédia, ont pour objectif de construire une complémentarité pédagogique entre nos enseignements et ceux offerts par nos partenaires. Comme présenté dans le dossier d’habilitation, un projet est en cours de montage afin d’obtenir le label ERASMUS MUNDUS. Les partenaires envisagés sont : Département “Media Lab” de l’Université “Arts and design” de Helsinki (Finlande) ; Master « Multimedia Content Design », Université de Florence (Italie) ; Master « Technologies de l’information et multimédia » Oradea (Roumanie) ; Master « Visual Arts and Multimedia », Université Polytechnique de Valencia (Espagne) ; Master « Visual Communication » (Graphic Design & Photography), University of Art, Linz (Autriche). B2. « Pour plus de finesse, il conviendrait d’assurer à l’échelle de la mention, le suivi des étudiants et pas seulement déléguer cette tache au service spécialisé de l’Université » Le MASTER IC spécialité PSM, dans le cadre de sa stratégie de communication, est en train de construire des liens directs avec les anciens étudiants par le biais des réseaux socionumériques. Cela permettra un suivi plus adéquat des anciens étudiants, mais surtout renforcera notre vivier d’entreprises désireuses d’accueillir nos étudiants en stage. Comme nous attachons une grande importance au devenir de nos anciens étudiants, en utilisant une application spécialement développée sur le site intranet de la formation, nous demanderons tous les ans un état de leur activité professionnelle. A partir de l’année universitaire 2011‐2012, nous organiserons, tous les deux ans, une rencontre avec les anciens étudiants. Ces rencontres seront des bonnes occasions pour affiner et actualiser les informations concernant l’activité professionnelle de nos anciens diplômés. B3. « La mention gagnerait à prévoir la mise en place de l’alternance et de la formation continue » Voir les observations faites pour la remarque concernant « L’absence de politique de formation continue »
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000434 Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Lettres, arts, humanités, théâtre du monde (LAHTHEM) évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation Nous tenons à apporter quelques informations complémentaires sur la question des stages du S4 pour les 3 spécialités recherche du master, que les rapporteurs pointaient comme trop courts et trop ancrés dans la région de Franche‐Comté.
Notre master distingue deux types de stage en S4, pour les 3 spécialités recherche : ‐ le stage en laboratoire qui permet à l’étudiant engagé dans un travail de recherche de
bénéficier des conseils et de l’encadrement de l’équipe d’accueil ainsi que de toutes les conditions scientifiques et matérielles nécessaires à l’élaboration de son mémoire ; pour l’étudiant qui l’envisage, ce stage est une préparation au doctorat. En outre, l’étudiant bénéficie des contacts entretenus par les deux laboratoires auxquels est adossé ce master : ATST EA3187 et ISTA EA 4011 avec des professionnels pour lesquels il élabore des programmes de recherche (bibliothèque d’étude et de conservation, musée, ville, région), deux laboratoires tous deux lourdement équipés et capables d’accueillir et de former les étudiants en numérisation d’archives par exemple.
‐ le stage professionnel qui permet à l’étudiant de s’initier à l’exercice du métier auquel il se destine : il peut se situer dans une entreprise privée (librairie, maison d’édition, bureau d’études en documentation électronique, centre régional du livre, DRAC…) ou dans un service de la fonction publique (bibliothèque de conservation, archives municipales ou départementales, musée, centre documentaire) ; à l’issue du stage, l’étudiant est tenu de produire un rapport à destination de son directeur d’études et de son employeur.
Le premier élément de réponse, après ce bref rappel des conditions des stages en master recherche, concerne le temps même du stage qui excède en effet rarement 2 mois. Les conventions qui autorisent ces stages ne permettent pas qu’ils soient rémunérés, ce qui oblige en quelque sorte – légalement – à des stages de cette durée. Mais pour les stages en laboratoire, ils excèdent naturellement cette durée légale imposée aux employeurs.
Le second élément de réponse concerne l’ancrage régional. Cet ancrage est avéré, ce qui est
une très bonne chose en soi, mais il n’est pas exclusif. En effet, des étudiants ont déjà pu décrocher des stages dans des maisons d’édition parisiennes (la maison Corti par exemple pour les lettres modernes).
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Pour l’édition d’ouvrages portant sur l’Antiquité classique et l’édition des auteurs antiques,
des possibilités de stages professionnels sont établies en particulier avec la maison d’édition « Les Belles Lettres » permettant à l’étudiant de participer directement à l’édition d’ouvrages dans son domaine de spécialité.
Pour la spécialité Théâtres et cultures du monde, le cosmopolitisme de ces stages est encore plus nécessaire et les interactions avec les professionnels du spectacle incontournables. Ainsi à l'Université Nationale des Arts de Taiwan enseigne l'artiste Wu Hsing‐Kuo auquel Françoise Quillet a consacré un ouvrage, L'Opéra chinois contemporain et le théâtre occidental, publié en avril 2011 chez L'Harmattan. Il invite les étudiants dans la Compagnie qu'il a créée depuis 1986, Le Théâtre de la Légende contemporaine. Les étudiants peuvent suivre des cours au National Taïwan Junior College of Performing Arts. Il en va de même à Shanghai.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000435 Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation Remarques sur les points faibles :
La politique des stages mérite d'être développée : comme il est précisé, le stage long en M2 est obligatoire pour tout étudiant ne choisissant pas la rédaction d'un mémoire de recherche ; il doit être effectué dans l'un des pays de la ou des langues étudiées, bénéficie (tout comme le mémoire) d'un suivi individualisé et fait l'objet d'un rapport et d'une soutenance.
Si l'évolution de la composition de l'équipe pédagogique ne permet pas de maintenir la priorité
donnée dans le présent quadriennal à la formation à la médiation culturelle, un accent supplémentaire sera mis sur l'ouverture vers les professions faisant appel aux compétences interculturelles.
L'ouverture internationale a sans doute été insuffisamment mise en valeur dans la
présentation, car elle est réelle (en M1 en 2009‐2010, pour le parcours anglais, nous avions deux Américains, un Brésilien, une Chinoise, un Turc, une Somalienne de Djibouti, sans parler d'étudiants binationaux...) ; quant aux échanges entre collègues et institutions étrangers, cet aspect fera l'objet d'une attention accrue.
Un groupe de travail sera mis en place pour définir des procédures d'auto‐évaluation.
Remarques sur les recommandations :
Les réserves formulées sur la pertinence du rattachement de la spécialisation TRIREM, dont le vecteur principal est le CLA, seront prises en compte.
Ainsi qu'il est indiqué ci‐dessus, la politique des stages sera clairement précisée. La recommandation concernant les échanges internationaux, et notamment la présence
régulière de collègues étrangers sera mise en œuvre.
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Concernant la spécialité « Langues et études culturelles » Remarque sur le point faible :
L'intitulé de la spécialité pourrait gagner à être modifié mais n'avait nulle intention d'être trompeur. Il s'agit bien de renforcer les compétences linguistiques des étudiants tout en les formant aux problématiques des cultural studies ; on peut estimer que la traduction française littérale, adoptée pour éviter l'anglicisme, est moins parlante.
Remarque sur les recommandations :
Un accent supplémentaire sera mis sur l'interculturel et ses applications professionnelles, compte tenu des compétences de l'équipe pédagogique. Toutefois il est vrai que la visée principale de cette formation est bien d'offrir aux étudiants une compétence linguistique de haut niveau qui leur serve quel que soit leur avenir professionnel.
Concernant la spécialité « TRIREM » Remarque sur le point faible :
Des précisions quant au recrutement, aux échanges internationaux et à la place de l'arabe dans la formation seront introduites dans la maquette définitive.
Remarque sur les recommandations :
La question de l'autonomie de cette formation sera mise à l'étude, et les partenariats internationaux seront également développés.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000436 Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues étrangères appliquées évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation Nous notons une évaluation positive de la mention avec une note A. Cette note indique une très bonne formation, qui satisfait aux différents critères d’évaluation, sans point faible rédhibitoire. Pour les points forts relevés sur la mention L’évaluation remarque surtout l’efficacité, le suivi personnalisé des étudiants et l’excellente intégration sur le marché du travail. Pour les points faibles relevés sur la spécialité Aménagement et Développement Régional Européen (ADRE)
Besoin de mieux prendre en considération la formation continue et la formation en alternance.
L’accueil des étudiants en formation continue est déjà possible et l’équipe pédagogique étudiera la possibilité de proposer les spécialités ADRE et MDI en alternance au niveau M2 à partir de la rentrée 2012 ou 2013.
L’articulation avec la recherche est insuffisante. L’appréciation globale de l’évaluation de l’AERES remarque que « La formation proposée a une vocation strictement professionnelle, même si les enseignants qui interviennent sont tous membres de centres de recherche spécialisés ». Les fiches individuelles d’activité intégrées au dossier illustrent bien l’implication des enseignants dans les recherches liées à leurs enseignements dans la spécialité ADRE en particulier dans les domaines suivants : politiques européennes, aménagement, politiques publiques, droit public et bases de données. Bien qu’à l’heure actuelle ces thèmes ne soient pas en effet toujours réunis au sein d’un seul projet de recherche, cette situation évoluera rapidement puisque l’organisation du laboratoire ThéMA pour le prochain quadriennal ouvre de nouvelles possibilités d’articulation entre la recherche et le master. Un nouveau pôle de recherche du laboratoire ayant trait à l’Intelligence Territoriale vient d’obtenir le soutien du CNRS pour le GDRI caINTI, Groupe de Recherche International “coordination action of the International Network of Territorial Intelligence” qui intègre 7 équipes de recherche dans 5 pays (France, Espagne, Belgique, Italie et Argentine).
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L’intelligence territoriale propose une recherche‐action dont les deux objectifs, scientifique et pratique, s’enrichissent mutuellement. Elle vise à constituer un champ multidisciplinaire de connaissances universelles sur les structures et les dynamiques des territoires dans une perspective de développement durable. Elle propose aux partenariats d’acteurs un processus cognitif et des outils d’élaboration d’une intelligence collective pour, avec et par la communauté territoriale, qui permettra à cette communauté de développer son territoire de façon durable. Les compétences multi‐langues des étudiants combinées avec des connaissances en aménagement, en développement local, en développement durable et des outils informatiques qui se trouvent au cœur de la spécialité ADRE ouvrent des possibilités d’interaction forte entre la formation et la recherche, notamment par le biais du projet tutoré.
Besoin de séparation moins marquée entre enseignements de langue et enseignements de spécialités.
En réalité, la séparation entre les enseignements de langue et les enseignements de spécialité est moins marquée que ce que le rapport semble indiquer. L’organisation des enseignements de langues en unités séparées des enseignements de spécialité est une conséquence du tronc commun partagé par les deux spécialités ADRE et MDI qui permet de réunir dans chaque groupe de langue le nombre d’étudiants adéquat en particulier pour les langues à petits effectifs (italien, russe et allemand). Les supports de cours (documents et mises en situation) ont un rapport direct avec les deux spécialités. La démarche consistant à proposer à chaque spécialité d’aller à la rencontre des problématiques développées dans l’autre spécialité est particulièrement féconde. En effet, cette relation de réciprocité se manifeste dans la réalité du monde économique : le territoire doit accueillir l’entreprise et l’entreprise s’insère dans un territoire avec ses propres spécificités et ses propres acteurs. Nous rendrons la spécificité des cours de langues plus évidente dans la présentation des unités pour la mise en œuvre de la maquette. Par ailleurs, certains enseignements de spécialité sont déjà donnés en anglais – affaires internationales en MDI et méthodes de recherche et politiques publiques en ADRE – et cette pratique sera développée dans le nouveau quadriennal.
Besoin de développer des liens avec des pays anglo‐saxons. Les liens avec les pays anglo‐saxons sont déjà fortement développés dans le cadre des stages de master (3 à 6 stages par an en Irlande, au Royaume‐Uni ou en Amérique du Nord). Le dossier évoque également la réalité des départs aux Etats‐Unis en échange (programme ISEP) pour les deux spécialités (parcours ADRE 2010‐11 et parcours MDI 2009‐10). L’équipe étudiera les possibilités d’élargir les échanges déjà existants pour la licence LEA (Birmingham, Manchester, Southampton, Swansea et Edimbourg) ou de créer de nouveaux échanges au Royaume‐Uni, l’Irlande, le Canada et les Etats‐Unis en s’appuyant sur les accords du département d’anglais et les accords interuniversitaires de l’UFC. Nous notons par ailleurs que des exemples venant du monde anglo‐saxon, y compris des études de cas utilisées pour des travaux pratiques, sont fréquents dans les cours du master (projet sur les jeux olympiques de Londres cette année par exemple). Leur fréquence est en adéquation avec l’importance du monde anglo‐saxon dans le contexte Européen. Par ailleurs, trois intervenants du master sont d’origine britannique.
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Pour les points faibles relevés sur la spécialité Management et Développement International (MDI)
Besoin d’appuyer sur un point fort de la formation comme le marketing international par exemple.
L’intérêt pour un profil plus affirmé à la spécialité MDI est noté, mais la proposition du marketing international fait par l’évaluateur est déjà présente dans la spécialité Marketing et Management International de la mention Management de l’UFC. Le partenariat entre la filière LEA et l’IAE était justement conçu afin d’offrir aux étudiants de la spécialité MDI deux spécialités en M2 après leur master 1 – MDI avec une orientation vers le commerce international et le développement durable et MMI avec une orientation marketing international. Nous proposons plutôt une spécialité centrée sur le développement de l’entreprise responsable à l’international.
Besoin de renforcer la part professionnelle de la formation – augmenter le nombre d’intervenant extérieurs et mettre en place une politique des stages plus claire.
Nous accueillons déjà un certain nombre de conférenciers du monde de l’entreprise dans le cadre du master actuel ; des efforts sont entrepris chaque année pour élargir et renouveler le vivier d’intervenants ce qui signifie que certaines conférences ne sont pas reconduites d’une année à l’autre. En raison de ces changements, nous n’avons pas jugé utile de préciser l’identité des intervenants. A titre d’exemple, en 2010/2011, nous avons accueilli 9 conférenciers (venant de La Caisse d’Epargne, du Groupe Casino, du Groupe La Poste, de GE Power and Water (2), de l’OCDE, du service de Coopération international du Conseil Régional de Franche‐Comté, de l’association européenne Energy Cities, de l’entreprise Voiture et Co). Nous prévoyons d’intensifier l’implication des intervenants extérieurs dans le prochain quadriennal afin de renforcer cette dimension du master. La politique des stages est volontairement ouverte. Les étudiants sont libres de choisir leur stage selon leur projet professionnel et nous nous efforçons d’éviter de les enfermer dans un cadre institutionnel trop rigide. Les stages sont néanmoins clairement liés à la spécialité choisie. Un accompagnement des étudiants dans la recherche de stage est explicitement prévu aux semestres 1 et 2 et 3 du master et nous avons démarré cette année un tutorat entre les étudiants de la première et la deuxième année du master.
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Points faibles relevés sur la spécialité Langues et Commerce Electronique
Il est souhaitable de développer un partenariat international plus poussé et il conviendrait d’amplifier le suivi des étudiants.
Partenariats : Le Master 2LCE (Montbéliard) lance un projet de partenariat avec des réseaux d’entreprises internationales (IMS Entreprendre, FACE). Dans le cadre des visites de stages, des liens ont été établis avec les entreprises anglo‐saxonnes où se rendent les étudiants. Suivi des étudiants après le diplôme : Le Master 2LCE (Montbéliard) active une page Facebook où les anciens étudiants envoient des offres d’emploi et échangent des informations professionnelles. Une association d’anciens s’est créée ainsi qu’un blog spécifiquement à destination des étudiants en formation. Tous les ans, au printemps, une campagne d’e‐mailing est lancée par la responsable des stages afin de récupérer des informations utiles aux étudiants en formation. Pendant le stage, les étudiants bénéficient soit d’une visite à l’entreprise du tuteur universitaire soit d’une visio‐conférence en présence du tuteur de l’entreprise si la visite est impossible. Les contacts par courriel sont hebdomadaires et des notes d’avancement mensuelles de la part du stagiaire sont obligatoires.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000437 Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Traitement automatique des langues (TAL) évaluation AERES : C
Réponse à l’évaluation Nous voudrions tout d’abord souligner notre étonnement de voir un Master noté A en 2008 et qui de plus sert d’appui à une formation d’excellence Européenne Erasmus Mundus se retrouver classé C aujourd’hui. Nous coordonnons cette formation européenne. La maquette de ce Master est exactement la même qu’en 2008, il fonctionne très bien et les étudiants ont tous à la sortie un emploi ou une bourse de doctorat en France ou dans un autre pays, de plus nous ne pouvons pas en changer la structure étant donné que ce Master est Master Mundus et qu’il fonctionne avec 3 autres Universités européennes. Les intitulés sont les mêmes et les contenus ne peuvent évoluer qu’en fonction des avancées de l’état de l’art international et doivent être justifiés. Les CV des enseignants sont transmis à l’Europe avec les publications internationales. Les profils des enseignants sont définis et ne peuvent être remplacés que par le même profil. Afin de comparer l’appréciation de l’expert de l’AERES et celui des experts de l’Europe, nous reproduisons ci‐dessous l’appréciation du 5/11/2010 donnée par l’Europe : (« Dear Prof. Sylviane Cardey‐Greenfield …We would also like to share with you our appreciation of your approach regarding the presentation and assessment of students’ final dissertation project and the rather high employability profile of your graduates and we would like to encourage you to continue attracting such a hight profile of scholars participating to your Erasmus Mundus Master Course… ». J. Fronia, EACEA, Brussels 5/11/2010 », document envoyé à l’Université par l’Europe). Ce même Master a été évalué positivement par les 3 autres pays du consortium également. Il est vrai que nous formons aux fondamentaux et non pas à la simple utilisation d’outils, ainsi nos étudiants peuvent s’adapter aux changements rapides du domaine. Les logiciels et outils dans ce domaine sont très éphémères. Notre formation est donc d’abord fondamentale : linguistique, informatique, sciences cognitives pour aller vers un contexte de TAL (les applications ciblées à Besançon sont l’interprétation automatique de l’information (sense‐mining), traduction automatique et langues contrôlées, mais comme l’enseignement est fondamental, toutes les autres applications sont à la portée de nos étudiants). Nous avons de nombreux contrats de projets de recherche pour ces recherches et applications.
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Il est vrai que la mention était une spécialité dans le contrat précédent mais sans aucun enseignement commun, donc il est préférable de faire une mention à elle seule afin de mettre ce Master en valeur et de le rendre plus visible. Il existe de nombreuses mentions en France de Master Mundus contrairement aussi à ce qui est dit dans le rapport (page 1 dernier paragraphe). Les spécificités tant en recherche que professionnelles sont décrites en page 5 du document principal, ce qui est ignoré dans le rapport. Contrairement encore à ce qui est dit (page 2 paragraphe 2), le Master s’appuie non seulement sur une équipe française (Centre Tesnière) mais en plus sur 3 équipes étrangères car la mobilité est obligatoire (pour le Master Mundus) et fortement conseillée pour le parcours Master National. Les mémoires se font en codirection avec les autres pays. Concernant la « petite équipe », elle a des projets européens, ANR, internationaux et de nombreux enseignants industriels (docteurs et HDR) et académiques de très haut niveau animent les séminaires, et participent largement aux unités d’enseignement. Actuellement, par exemple, 2 collègues japonais sont au centre Tesnière pour 10 semaines. Ce qui est dit (page 2 paragraphe 3) sur la participation d’industriels aux enseignements, conférences serait à revoir aussi puisque nous avons 3 industriels qui interviennent dans des unités et de nombreux conférenciers industriels qui interviennent aussi (lire ci‐dessous). On ne voit pas en quoi les modules cités (page 2 paragraphe 2) apporteraient un complément à des étudiants qui iront dans des entreprises pour travailler en recherche et non pas à l’application d’outils. Il est vrai que les modules cités, distribués par la formation Sciences du langage, que l’on nous recommande ont très peu d’étudiants alors que notre formation a eu 481 candidats. Concernant les modules cités, notre formation est très pointue et l’analyse automatique des données, recherche d’informations se fait déjà depuis longtemps dans notre formation et une start up ERDIL http://www.erdil.fr/ a été créée par nos étudiants, (Entreprise de recherche et développement en industries des langues www.erdil.fr) dans la région de Franche‐Comté, et Lauréate au "Concours national d'aide à la création d'entreprises innovantes avec prix spécial Jeunes Diplomés" (organisé par le Ministère délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, avec le concours de l'Agence Nationale de la Recherche, d'OSEO ANVAR et du Fonds Social Europeen"). Cette entreprise va accueillir un CIFRE de notre formation en 2011. Nos étudiants trouvent facilement des emplois, des bourses et créent des entreprises (voir pages 4, 5, 6 et 9 du dossier), il semble que le contrat soit largement rempli. Nous n’enseignons pas les statistiques que nous laissons aux formations en France en informatique, elles ne sont pas utiles dans les domaines que nous traitons et pour les applications que nous visons. Nous sommes linguistes d’abord et les grandes entreprises surtout dans les domaines d’application que nous ciblons ne fonctionnent pas à base de statistiques (comme Airbus par exemple (qui est membre de conseil de notre formation), Nestlé, les Ministères, l’Europe et tous les domaines à sécurité critique). Nous faisons partie des formations théoriques « rule based », donc à base d’analyses linguistiques approfondies et c’est ce qui fait notre renommée et que nos étudiants trouvent des emplois en France et à l’étrangers ainsi que des bourses de doctorat. Les entreprises sont citées dans le dossier.
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Notre Master est très complet contrairement à ce qui est dit et de plus les étudiants doivent parler plusieurs langues car nous parlons de traitement automatique des langues et non de la langue, ce qui est un point très important comme le souligne l’expert et qui est rarement fait dans les autres formations (deux de nos application étant la traduction automatique et la recherche du sens de l’information multilingue). Mettre en doute la compétence du non‐titulaire qui enseigne l’informatique dans notre section est injustifié, il est diplômé des Universités de Cambridge et de Birmingham, HDR et qualifié (liste professeurs) par le CNU en 27eme section. Il participe à de nombreux projets dans le domaine. Concernant l’intervention de professionnels, ils figurent avec leurs noms dans le dossier voir par exemple « Logiciels d’analyses de bases de données linguistiques », « Logiciels d’analyse et génération de données linguistiques », « Techniques de programmation », « Génie logiciel pour le TAL ». On ne comprend même pas ce que cette remarque vient faire ici (« pas de petites entreprises spécialisées »), nous avons nous même 4 « start up » qui ont été créées par nos étudiants et une est en cours de création dans le domaine des langues contrôlées suite a 2 projets ANR dont l’un en cours et un projet Européen (voir page 3 et 4 du dossier). Concernant les informaticiens de l’UFC (section informatique), ils participent au projet ANR Sensunique coordonné par le Centre Tesnière. Tout ceci aussi figure dans le dossier. Nous faisons appel aux compétences nécessaires et c’est pourquoi aussi le phonéticien de la section Sciences du langage (FLE) fait des cours « Modélisation phonétique » dans notre Master. Il est faux de dire que nous sommes fermés (page 2 paragraphe 2). Nous sommes loin d’être isolés localement et internationalement. Nous travaillons avec toutes sortes d’entreprises grandes et petites, et la formation reçoit un grand nombre d’offres d’emplois, du Parlement Européen, de la CE et de très nombreuses entreprises grandes et petites.
Concernant le contenu des cours, on nous reproche de ne pas envoyer nos étudiants suivre les cours qui viennent d’être créés dans le Master Sciences du langage rattaché au LASELDI alors qu’un enseignant du Master Sciences du langage nous demande de prendre en charge son unique doctorante car elle n’a pas de cours appropriés pour sa recherche dans sa section et son laboratoire. Nous copions ici son email « tu sais peut‐être que j'ai une doctorante qui s'intéresse à la traduction automatique français <> chinois. Puis‐je lui conseiller de suivre des cours de l'institut Tesnière qui pourraient lui être pertinents ? Je pense en particulier au cours sur la traduction automatique et langues contrôlées. Thu, 21 Oct 2010 15:37:12 +0200 ». De plus, contrairement encore à ce qui est dit, dans notre section les bases de données sont déjà enseignées justement par un professionnel, voir ci‐dessus, (fondateur de Global Data Excellence, entreprise internationale), nous sommes spécialistes de l’extraction d’informations et plus particulièrement de « sense mining » terme que nous avons forgé et méthodologie que nous avons élaborée et qui a permis de créer la start up ERDIL à partir d’un grand projet avec Nestlé » sur 7 langues ; quant à la syntaxe, elle est enseignée depuis toujours, c’est un fondamental. Alors pourquoi essayer de créer ce même type de cours ailleurs qui de plus vont être assurés par des non‐spécialistes ?
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Aux enseignements que nous donnons, il faut ajouter ceux des autres pays qui sont obligatoires (voir les sites du Master http://mastermundusnlp‐hlt.univ‐fcomte.fr/ et http://tesniere.univ‐fcomte.fr/master.html) pour le Master Mundus et la mobilité est fortement conseillée aux étudiants du Master National avec 9 Universités (nous sommes responsables de tous ces échanges). Tous les étudiants nationaux (sauf 1 seul) de 2ème année ont fait en 2011 une mobilité dans une université étrangère. Les passerelles sont également bien définies dans le dossier page 12. Contrairement encore à ce qui est dit dans le rapport de l’expert, l’équipe pédagogique et de pilotage est très grande puisque ce Master fonctionne avec 3 autres universités pour le Mundus et 9 universités avec le Master National, nous avons un examinateur extérieur au consortium et des industriels dans l’équipe (voici ce qui est dit dans le dossier page 11 : ‐Le conseil de suivi et perfectionnement est constitué de 3 EC de Besançon, d’un enseignant extérieur (industriel), d’un industriel et des enseignants responsables des 3 universités partenaires Mundus ainsi que d’un "external examiner" (examinateur extérieur). L’examinateur extérieur n’appartient pas au consorium Mundus. ‐Deux jurys (comités pédagogiques) sont nécessaires, l’un spécifique au parcours National constitué de tous les EC de Besançon et d’un intervenant industriel et le second spécifique au parcours International Erasmus Mundus constitué de la même façon que le conseil de perfectionnement mais avec 1 seul industriel. Ces jurys étudient les dossiers pour la sélection des candidats et font l’évaluation à la fin de chaque semestre et en fin d’année. Conclusion Nous n’avons répété dans cette réponse que ce qui figure déjà dans le dossier qui a été largement ignoré pour la rédaction du rapport. Ce rapport n’est pas acceptable. Il y a une évidente intention de détruire cette formation. Nous demandons à l’AERES de faire la lumière sur cette expertise afin qu’elle ne devienne pas un prétexte pour détruire un Master Mundus en France et dans trois pays partenaires, ce qui pourrait sembler étrange à l’Europe surtout qu’une extension vient d’être proposée avec le Japon dans le cadre du master Mundus. Nous espérons que notre dossier pourra être évalué en toute équité.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000438 Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Sciences du langage évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation Appréciation globale de la mention
* L’équipe du master Sciences du Langage exprime sa vive satisfaction d’avoir vu évaluer positivement par l’Aeres : - l’articulation cohérente des deux spécialités sur un socle commun affirmé de
fondamentaux de sciences du langage, ouverts aux sciences de l’information et de la communication et aux disciplines relevant des didactiques ;
- l’articulation des dimensions théoriques et des champs d’application aussi bien au sein des enseignements que dans la double finalité recherche/professionnalisante proposée aux étudiants ;
‐ la pluridisciplinarité des enseignants‐chercheurs de l’équipe manifestée dans les enseignements comme dans l’adossement à la recherche comme facteur favorisant le dialogue transdisciplinaire et la dynamique scientifique.
* Les constats et recommandations de l’Aeres mettent en relief ce dont l’équipe a pleinement conscience : les améliorations à apporter à la formation (sur des points différents selon les spécialités et selon des modalités adaptées à celles‐ci) concernent essentiellement la prise en compte des exigences contemporaines de la professionnalisation. - Une observation plus fine et systématique du devenir professionnel des étudiants (suivi de
cohorte) continuera à être mise en place avec le soutien logistique de l’Observatoire de la Vie Etudiante afin de disposer de données plus complètes, mais c’est aussi une mémoire collective plus personnalisée des trajectoires, et un principe non seulement de collecte d’informations mais d’échanges au sein des promotions et entre les promotions qu’il nous faudra travailler à mettre en œuvre, en exploitant les possibilités des réseaux sociaux par exemple.
- La réflexion sur la diversification des formules de formation sera développée, de façon à favoriser à la fois les contacts avec les professionnels, la souplesse dans l’accès aux cursus diplômants à différents degrés, en tenant compte de la mobilité professionnelle, de l’évolution des métiers et d’un dialogue monde de la recherche‐monde du travail.
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La politique des stages mise en place pour la mention en 2008‐2011, l’ouverture ou le maintien d’unités pré‐professionnelles étayées scientifiquement pour 2012‐2016 vont dans ce sens. A partir de la recommandation de l’Aeres, l’équipe affirme sa volonté de participer de façon pionnière à mise en place par l’UFR SLHS d’un engagement des sciences humaines sociales et du langage dans un partenariat avec le CFA SUP Franche‐ Comté (qui ne propose pas encore d’offre de diplômes de SHS) pour la formation par alternance. Il ne peut s’agir en effet d’une initiative isolée et l’établissement y est tout à fait favorable. Points faibles et recommandations : Spécialité DTC La formation continue et par alternance sera un chantier neuf à ouvrir dans la spécialité. Toutefois une réflexion a déjà été menée en vue d’élaborer un calendrier aménagé (dans l’optique de l’accueil d’étudiants salariés) et celui‐ci pourrait aisément être mis en place dans la perspective de l’alternance. La définition précise des profils professionnels visés par la spécialité pourra s’appuyer sur une observation soutenue du devenir des étudiants et sur des retours de stages, et sera de nature à faciliter l’intégration de la formation continue. Un éventail de dispositions en vue de la professionnalisation est d’ores et déjà des atouts à renforcer : ‐ la politique des stages depuis 2008 (stage de 8 à 12 semaines en M2, préparé dès le M1) amène les étudiants à accomplir leur stage pour les ¾ en terrain professionnel ; ‐ l’expérience récente acquise en matière de stages permet de constater une évolution très encourageante quant à la multiplication et à la diversification des terrains de stage (institutions culturelles, collectivités territoriales, fondations artistiques, entreprises médiatiques ou en relation avec les médias, bibliothèques et médiathèques…) et une articulation mieux pensée entre le mémoire et le stage ; ‐ l’instauration des unités pré‐professionalisantes dans le cursus à partir de 2012 est de nature à favoriser les contacts avec les professionnels, de même que l’existence, au plan local, de partenariats mixtes (recherche et professionnel) prometteurs (BMEC, ERBA, musées…). Points faibles et recommandations : Spécialité DIFLE La mise en place du master complet à distance dès 2011 augmente fortement l’offre de formation continuée. Non seulement elle répond aux besoins des enseignants en poste, des personnes engagées dans la vie professionnelle en France et à l’étranger, elle facilite largement l’accueil et le suivi personnalisé d’adultes en reprise d’études. Elle permet aussi aux étudiants en présentiel de s’engager plus facilement dans le monde du travail et de répondre aux offres de stages puisqu’ils ont désormais la possibilité de panacher leur formation (présentiel/distance) d’un semestre à l’autre. Traditionnellement, en FLE, le master accueille, tous les ans, entre 2 et 3 étudiants en formation continue, essentiellement des enseignants du primaire et du secondaire. Par ailleurs, en dehors de ces contrats officiels, chaque année le master FLE permet à environ 2 ou 3 salariés d’associations d’alphabétisation et de formation des adultes migrants de poursuivre leurs études. C’est sur ce point que des contrats d’apprentis du supérieur pourraient être négociés. Enfin, dès la rentrée 2011, le master FLE se dote expérimentalement d’un complément de formation et de certification en offrant aux étudiants de seconde année, la formation à l’habilitation à corriger le DELF/DALF qui est désormais demandée par les Alliances françaises et les organismes de formation en FLE.
u n i v e r s i t é d e f r a n c h e - c o m t é
www.univ- fcomte . f r
� � offre des formations 2012/2016
masters� � domaine DEGDroit, économie, gestion
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000440 Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration économique et sociale évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation Comme cela est rappelé dans le document d’évaluation, la mention ne comporte qu’une spécialité. Nous reprenons cependant la distinction commune à tous les rapports d’évaluation de master, dans la mesure où elle a aussi été adoptée pour le master « Vie politique et action publique. I‐ Réponses aux remarques relatives à la mention dans son ensemble Il convient d’abord de rappeler que c’est la jeunesse de la formation (ouverture du master en septembre 2008) qui explique l’absence de données systématiques sur le devenir des étudiants diplômés. L’intitulé de la mention lui donne une orientation de science politique mais la formation se veut avant tout pluridisciplinaire : l’ambition est d’articuler différents regards disciplinaires sur la vie politique et l’action publique. La direction du master a jusqu’ici été assurée par un enseignant‐chercheur en science politique mais il n’en sera pas nécessairement toujours ainsi. Le départ de l’actuelle responsable de la formation, effectif à la rentrée 2011, peut d’ailleurs être l’occasion de repenser la place de la science politique dans le master. En effet, comme cela est souligné dans le rapport d’évaluation, l’absence d’enseignant‐chercheur HDR en science politique est un problème, notamment pour le parcours recherche qui ne peut de ce fait déboucher sur un doctorat de science politique à Besançon. Rien n’assure que la présence d’un enseignant‐chercheur HDR dans cette discipline à court terme. C’est pourquoi nous envisageons de recentrer le diplôme sur le droit public et la sociologie, qui sont les deux matières principales du master. Si le parcours recherche est maintenu, il pourrait ainsi préparer à un doctorat dans l’une de ces deux disciplines, en lien avec le CRJFC d’un côté (centre de recherches juridiques) et le LASA de l’autre (centre de recherche en sociologie). Le master étant hébergé par l’UFR de droit, il serait alors logique de confier la responsabilité pédagogique du diplôme à un enseignant‐chercheur HDR en droit public, spécialiste de droit constitutionnel et de droit politique, ce qui est tout à fait envisageable au vu de l’équipe de juristes présente à Besançon.
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Le fait que la mention ne soit pas adossée à un laboratoire de science politique s’explique par l’absence d’un tel laboratoire à Besançon. Au regard de ce qui vient d’être exposé, cela ne nuit pas à la cohérence de la formation. Par ailleurs, l’absence de lien entre le master et un laboratoire d’économie s’explique par le fait que cette discipline n’est pas centrale dans le master. L’expérience a d’ailleurs montré que les économistes étaient peu attirés par cette formation et qu’aucun étudiant du parcours recherche n’a, pendant les trois années d’existence du master, choisi de faire un mémoire en économie. Le recentrage sur le droit et la sociologie, tel qu’expliqué ci‐dessus, est aussi une réponse à cet état de fait. Un tel recentrage donnerait d’ailleurs plus de clarté aux objectifs scientifiques du master : développer une analyse juridique et sociologique des phénomènes politiques, avec l’éclairage complémentaire de l’économie, de l’histoire et de la géographie. La maquette reflète cet équilibre, avec le souci de fournir au premier semestre une solide formation dans ces disciplines puis, au cours des semestres suivants de les mobiliser, séparément ou concomitamment, pour analyser différents aspects de la vie politique (semestre 2) et de l’action publique (semestre 3, M2) En master 2 le parcours professionnel attire plus que le parcours recherche :
Effectifs en M2 professionnel recherche
2008/2009 6 4
2009/2010 16 7
2010/2011 11 4
Les intervenants extérieurs non universitaires sont sollicités lorsque leur éclairage apporte une plus‐value par rapport à celui d’un enseignant‐chercheur, c’est‐à‐dire pour les cours les plus appliqués (évaluation des politiques publiques en particulier, où plusieurs professionnels interviennent, mais aussi géographie).
Concernant le pilotage de la formation, un conseil de perfectionnement sera mis en place. Ce conseil s’appuiera, entre autres, sur l’évaluation des enseignements (outil généralisé mis en place par l’UFC) et sur les enquêtes de l’OFVE.
L’observatoire des étudiants fournit des données d’insertion à 2 ans. Ainsi, nous n’avons encore pas de chiffres officiels puisque la première promotion est sortie en 2009. Cependant, comme indiqué dans le dossier, nombre de nos étudiants trouvent du travail à la suite de leur stage pendant que d’autres se consacrent à la préparation des concours.
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II‐ Réponses aux remarques relatives à la spécialité Les parcours recherche et professionnel se différencie avant tout au niveau des cours méthodologiques : en effet « l’objet d’étude » de la formation reste le même, mais le parcours recherche doit fournir des éléments de méthodologie de la recherche et initier à la pratique de la recherche tandis que le parcours professionnel propose des cours susceptibles d’avoir des applications directes dans le monde professionnel (analyse de l’opinion publique, évaluation des politiques publiques). Les unités d’enseignements sont construites autour de thématiques, qui assurent leur cohérence, les composantes venant le plus souvent apporter différents éclairages disciplinaires, dans la logique de la mention : ‐ au semestre 2, en plus de l’UE transversale, 4 UE sont ainsi proposées : vote et élections, acteurs de la vie politique, démocratie locale, questions européennes ‐ au semestre 3, les UE ont des thématiques plus liées à l’action publique : (1) géographie de l’action publique (qui traite principalement de la territorialisation de l’action publique), (2) politiques sectorielles (avec deux types de politiques étudiées à titre d’exemple : politiques urbaines et politiques de l’environnement). Les UE3 et UE4 sont différentes suivant le parcours recherche ou professionnel : pour les premiers ce sont deux UE méthodologiques (UE3 = cours de méthode, incluant une formation statistique aux méthodes quantitatives en sciences sociales, d’où la présence d’un mathématicien ; UE 4 = séminaires thématiques d’initiation à la recherche) ; pour le parcours recherche ces deux UE proposent des enseignements appliqués (analyse de l’opinion publique et évaluation des politiques publiques).
Le fait que le cours de géographie soit assuré par un chef de service de Conseil général s’explique par le fait qu’il est docteur en géographie et qu’il propose un cours relatif à l’action publique locale et la territorialisation de l’action publique (l’approche géographique universitaire est donc utilement complétée par l’expérience de suivi de l’action publique au sein de la collectivité locale). Le MCF en mathématique n’assure que le cours de méthodes quantitatives et non celui d’analyse de l’opinion publique et celui d’analyse électorale comme cela est indiqué dans le document d’évaluation.
Le semestre 3 est plus léger en volume horaire dans la mesure où chaque module d’enseignement exige beaucoup de travail personnel de la part des étudiants, qui ont des dossiers et des travaux de recherche à faire dans le cadre de ces enseignements. Il s’agit de faire du master 2 un type de formation assez nettement différencié des précédentes années universitaires. Les deux laboratoires susceptibles d’accueillir les doctorants sont ceux sur lesquels s’appuie le master : le CRJFC (centre de recherches juridiques de Franche‐Comté) et le LASA (laboratoire de sociologie et d’anthropologie), en lien avec les deux types de débouchés possibles pour une poursuite en thèse : le droit public et la sociologie. (cf supra les remarques relatives à la mention)
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Les intervenants extérieurs non universitaires sont sollicités lorsque leur éclairage apporte une plus‐value par rapport à celui d’un enseignant‐chercheur, c’est‐à‐dire pour les cours les plus appliqués (évaluation des politiques publiques en particulier, où plusieurs professionnels interviennent, mais aussi géographie). Les relations nouées avec les collectivités locales depuis l’ouverture du master pourraient néanmoins permettre de faire intervenir des professionnels dans les enseignements relatifs aux politiques publiques en M2 et à la démocratie locale en M1.
Effectifs en M2 professionnel recherche
2008/2009 6 4
2009/2010 16 7
2010/2011 11 4
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000441 Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit privé évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation La réponse portera successivement sur les observations et recommandations formulées au niveau de la mention (I) et de chacune de ses spécialités (II à V). I. Mention « Droit privé » Ainsi que l’a souligné l’expertise, la mention « Droit privé » s’inscrit dans la continuité de la licence en droit. Elle est bien structurée et ne comporte pas de doublon au sein de l’établissement. Le pilotage collégial de la formation, associant dans des réunions plus fréquentes qu’il n’a été relevé, les responsables de spécialités au responsable de la mention, a permis d’éviter les redondances apparentes qui avaient été soulignées lors de la précédente évaluation. Les efforts restant à fournir portent sur les procédures d’évaluation et le suivi des étudiants. La mise en place, au niveau de l’établissement, d’un observatoire des étudiants ainsi que le développement des associations d’anciens et la structuration de leurs réseaux devraient permettre d’apporter une réponse satisfaisante à cette demande. Quant aux effectifs de la mention, ils sont l’objet d’une surveillance attentive de la part de l’équipe pédagogique, même si, ainsi que le souligne l’évaluation, ils demeurent tout à fait convenables. S’agissant de la structuration de l’offre de formation proposée dans le cadre de ce master, elle est le fruit d’un double constat : la taille et la composition de l’équipe pédagogique, le nombre d’étudiants inscrits en MI et la cohérence du projet pédagogique proposé justifient quatre spécialités en MII. En effet, il est important de proposer, à côté des spécialités à dominante civiliste, des formations relevant du droit de l’entreprise. La reconduction des deux spécialités antérieures qui correspondaient au droit de l’entreprise n’ayant pas été jugée opportune, il a été décidé de proposer deux nouvelles spécialités s’inscrivant dans ce champ mais portant sur des aspects différents : le droit patrimonial des affaires et le droit de l’emploi et des relations sociales. La cohérence de l’offre repose alors sur l’existence conjointe de ces deux spécialités nouvelles, et des deux spécialités plus générales et plus classiques que sont le droit privé général et le contentieux. Renoncer à l’une d’elles conduirait à créer un manque susceptible d’affecter la cohérence globale et la complétude de l’offre de formation proposée et, par‐là, de limiter les perspectives des étudiants à l’Université de Franche‐Comté. C’est pourquoi, malgré l’évaluation assez réservée de la spécialité « droit patrimonial des affaires », il a semblé crucial de la maintenir, tout en opérant quelques modifications pertinemment suggérées par l’évaluation. Ces aménagements seront détaillés plus loin, au stade de la spécialité.
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Un conseil de perfectionnement sera également mis en place pour le pilotage de la formation. Ce conseil s’appuiera, entre autres, sur l’évaluation des enseignements (outil généralisé mis en place par l’UFC) et sur les enquêtes de l’OFVE . Seront successivement abordées les spécialités « droit privé général » (II), « contentieux » (III), « droit patrimonial des affaires (IV) et « droit de l’emploi et des relations sociales » (V). II. Spécialité « droit privé général » Dans un contexte national de perte d’attractivité des spécialités à finalité recherche, la spécialité « Droit privé général » de l’Université de Franche‐Comté a su renouer avec les effectifs en hausse, passant de 13 étudiants en M2 en 2007‐2008 à 17 l’année suivante et ‐ après un accident en 2009‐2010 (9 inscrits) ‐, 18 étudiants en 2010‐2011. Le taux de sélection des étudiants candidats à l’inscription en master II DPG est de l’ordre de 1 pour 5 environ. La sélection s’opère en deux phases. Une première phase tient à la sélection d’environ cinquante dossiers parmi les cent dossiers de candidature présentés. La seconde phase tient à l’audition des candidats et à l’établissement d’une liste principale de vingt étudiants et d’une liste complémentaire de quinze étudiants. Ainsi que le relève l’évaluation, l’ouverture d’une possibilité de stage a joué un rôle tout à fait décisif dans l’obtention de ce résultat. Le projet pédagogique, désormais bien compris par les étudiants, réside dans l’avantage réel que représente une formation privatiste générale de haut niveau tant pour ceux qui s’orientent vers la thèse que pour les autres diplômés. Les résultats des premières promotions de diplômés confirment la pertinence de cette analyse : plusieurs anciens devenus maîtres de conférences ou avocats, certains, plus jeunes, en passe de devenir notaires ou admis à l’ENM. Pour poursuivre encore mieux dans cette voie, un renforcement des liens avec l’IEJ et les prépas CFPN sera étudié dans les mois à venir. III. Spécialité « contentieux » L’une des principales forces attractives de la spécialité « Contentieux » est le nombre important de professionnels au sein de l’équipe pédagogique et les responsables de la formation tiennent à maintenir cette spécificité. Elle leur a néanmoins imposé de retenir des volumes horaires limités par cours afin de tenir compte de la faible disponibilité des professionnels. Ces volumes ont été appliqués de manière uniforme afin de préserver l’homogénéité de la maquette et la parité entre professionnels et universitaires. Il conviendrait cependant de trouver une solution, pour le prochain quadriennal, afin d’augmenter le volume horaire de chaque matière. Le suivi du devenir des étudiants est délicat étant entendu qu’ils n’ont aucune obligation de répondre aux demandes de sondage. Le développement de la procédure de suivi des étudiants est cependant largement amélioré par l’établissement d’un « annuaire des promotions » dont l’actualisation est confiée aux étudiants en cours de formation. Cela permettra ainsi à la formation de garder des liens avec ces jeunes professionnels. Nous pouvons cependant évoquer les derniers chiffres en notre possession. Ils concernent la promotion sortie en 2008 (les enquêtes se font à 2 ans de l’obtention du diplôme). Sur cette promotion, 80 % des répondants sont en situation d’emploi dans leur domaine de formation. 10 % sont en recherche d’emploi et 10 % en poursuite d’études.
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La spécialité « Contentieux » est actuellement ouverte à la formation continue. Afin de faciliter toujours plus cette voie, la faisabilité d’un aménagement des horaires est à l’étude (les horaires pourraient être en totalité ou pour certaines matières seulement concentrés sur une ou deux journées par semaine). IV. Spécialité « droit patrimonial des affaires » L’évaluation relève, à juste titre, que l'intitulé et la spécificité de la spécialité « Droit patrimonial des affaires » correspondent à une approche nouvelle du droit patrimonial. En effet, le « droit patrimonial des affaires » vient en complément du « droit patrimonial de la famille » et regroupe les composantes essentielles de la réalité patrimoniale des affaires. Ces composantes sont aujourd'hui l'immobilier, la banque et l'assurance. Elles complètent les branches traditionnelles du droit des affaires que sont le droit commercial, des sociétés et des entreprises en difficultés. A ce titre, l'objectif de la spécialité est d'offrir aux étudiants une formation globale comportant l'ensemble des compétences requises en matière de droits immobilier, bancaire et assurantiel. Ces compétences sont essentiellement celles requises dans les métiers de la gestion de patrimoine, de la banque, de l’investissement immobilier, de la gestion de patrimoine, de l’intermédiation et de la création des produits d’assurance. Ces compétences, du fait de la technicité et de la praticité des matières concernées sont également particulièrement prisées et recherchées par les professionnels du droit (barreau, notaire…). Sur la cohérence et le contenu de la formation. La cohérence de la formation, qui n’avait probablement pas été suffisamment explicitée dans le dossier soumis à l’évaluation, réside dans son approche de la réalité patrimoniale des affaires. En effet, l'immobilier, la banque et l'assurance constituent aujourd'hui les trois facettes d'une même réalité patrimoniale. Pour s'en convaincre, il suffit de rappeler que ces trois matières sont les composantes traditionnelles de la gestion patrimoniale telle qu'envisagée par les banques, les sociétés d'investissements et les opérateurs financiers. C'est pourquoi la formation propose d'articuler ces trois matières dans trois unités complémentaires. Il faut préciser qu'il s'agit d'enseignements approfondis dans la mesure où les étudiants ont déjà reçu en 1ère année de master les bases dans chacune des matières (30 heures en moyenne par matière). Néanmoins, en considération des pertinentes remarques formulées par l'expertise, il a été décidé d'enlever certaines matières périphériques qui ne méritaient effectivement pas de figurer dans la carte de formation et pouvaient donner une impression de diversité excessive. Il a donc été décidé de recentrer la formation sur le cœur de la gestion patrimoniale des affaires à savoir la promotion immobilière, le droit des baux, le droit de la banque et les produits d'assurance (par exemple le droit de l'espace rural, le droit des marchés publics et le droit des biens (au sens classique) ont été remplacés dans la carte de formation par un cours d’immobilier des affaires, un cours de financement de l’immeuble et un cours de droit bancaire supplémentaire...).
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Sur le réseau professionnel et les débouchés professionnels. La formation peut s'appuyer sur un important réseau professionnel. De nombreux professionnels extérieurs locaux et nationaux (qui n'étaient pas tous mentionnés dans la maquette) sont associés directement à la formation pédagogique. Près de la moitié des enseignements sera dispensée par des professionnels. Les lettres de soutien et d'appui à la création de cette spécialité – jointes à la présente réponse en annexe – attestent de son inscription dans la réalité pratique (banque populaire, mutualité française, professionnels du droit, assureurs). Les débouchés professionnels à la sortie de la spécialité sont réels. En effet, les professionnels de la gestion de patrimoine et du conseil aux entreprises sont à la recherche de juristes disposant de compétences complémentaires en matière immobilière, bancaires et assurantielles. Majoritairement, les diplômés juristes de l'université de Franche‐Comté effectuent leur stage ou leur première expérience professionnelle en banque et en sociétés d'assurance ou de promotion immobilière. D'ailleurs, un des atouts du master est de proposer la formation en alternance ou en contrat de professionnalisation, ce qui correspond à une demande tant des étudiants que des professionnels. Adossement à la recherche. La formation peut s'appuyer sur une recherche dynamique et conséquente dans les domaines du droit du patrimoine au sens large. En effet, les porteurs de la spécialité et les membres de l'équipe pédagogiques orientent depuis plusieurs années leurs recherches sur des matières telles que le droit de la promotion immobilière, le financement de l'immeuble, la responsabilité bancaire, l'assurance, l'urbanisme et le droit des baux. Réponse à la recommandation. La recommandation de l'AERES a été entendue. Ainsi la spécialité est recentrée sur les aspects de droit des affaires. Certaines matières périphériques sont donc écartées de la formation pour conserver sa cohérence. Le caractère professionnalisant de la spécialité s'en trouve renforcé.
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V. Spécialité « droit de l’emploi et des relations sociales » L’évaluation de la spécialité « Droit de l’emploi et des relations sociales » souligne la trop faible préparation des étudiants locaux en première année de master. Pour y répondre, il a été décidé que le cours de droit de l’emploi proposé en M1 serait assorti de séances de travaux dirigés. Ainsi, les étudiants pourront bénéficier au stade du M1, d’un volume de 111 heures d’enseignement en lien avec la problématique de l’emploi. Ces enseignements s’ajouteront aux 108 heures de droit du travail proposées en licence (LD2 et LD3). De la sorte, les étudiants seront très bien préparés lors de leur admission en MII, spécialité « Droit de l’emploi et des relations sociales ». La maquette ne mentionne pas précisément le nom des intervenants professionnels. Toutefois les différents organismes professionnels avec lesquels des liens ont été noués se sont engagés à proposer des noms d’intervenants lors de l’habilitation du diplôme. Ces organismes professionnels sont essentiellement les syndicats interprofessionnels patronaux (CGPME, union patronale, MEDEF) les syndicats de salariés et les organismes collecteurs (AGEFOS, FORCO…). L’évaluation souligne le nombre important d’heures effectuées par un intervenant extérieur (63 h 00). Il s’agit d’une erreur de rédaction lors du montage du dossier. En réalité, l’intéressé, qui est maître de conférences dans une université voisine, effectuera 30 h 00.
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ANNEXES Lettre de soutien à la spécialité DPA
Société coopérative anonyme de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit – RCS Dijon 542 820 352 – Code NAF 651 D – Intermédiaire d’assurance immatriculée à l’ORIAS sous le numéro 07 023 116 –– Société de courtage d’assurance. Garantie financière et assurance responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L.530-1 et L.530-2 du code des assurances – Siège social 14 Boulevard de la Trémouille BP 20810 21008 Dijon Cedex – CCP Dijon 1603F – CCP Dijon 63,08V – Swift : CCBPFRPP DJN
BANQUE POPULAIRE
BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Monsieur Jean-Philippe TRICOIRE UFR Sciences Juridiques, économiques, politiques 45 D Avenue de l’observatoire 25030 Besançon cedex
Besançon, le 19 mai 2011
Monsieur,
Suite à notre entretien, vous trouverez ci-joint nos réflexions concernant l’opportunité de créer un master « droit patrimonial des affaires » reprenant les 3 thématiques de la Banque, de l’Assurance/Mutualité et de l’Immobilier.
Selon nous, la vocation de ce master se justifie pleinement de par son rôle de passage de relais entre l’acquisition d’un savoir théorique de haut niveau et la mise en pratique des connaissances acquises. Deux séries d’arguments peuvent être avancés :
! Des arguments liés au contexte global :
Les métiers de la gestion privée et du conseil d’affaires en général sont de plus en plus encadrés, règlementés : loi, directives européennes, MIF, TRACFIN, normes européennes, recommandations de l’AFB, L’ACM… Il en résulte un niveau d’exigence élevé, notamment dans les banques qui sont des employeurs importants pour les diplômés juristes dans les régions. Pour ces postes, un master 2 est au minimum requis. Ces spécialisations encore peu pratiquées en région dans les professions d’avocats, ou de notaires, sont très recherchées. La création d’un master « droit patrimonial des affaires » dans notre région a du sens, il saura attirer et fixer de la compétence souvent captée par Paris ou Lyon qui drainent une grande partie des diplômés de ce secteur.
Société coopérative anonyme de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit – RCS Dijon 542 820 352 – Code NAF 651 D – Intermédiaire d’assurance immatriculée à l’ORIAS sous le numéro 07 023 116 –– Société de courtage d’assurance. Garantie financière et assurance responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L.530-1 et L.530-2 du code des assurances – Siège social 14 Boulevard de la Trémouille BP 20810 21008 Dijon Cedex – CCP Dijon 1603F – CCP Dijon 63,08V – Swift : CCBPFRPP DJN
! Des arguments liés à la profession :
La gestion de patrimoine et le conseil patrimonial aux entreprises et dirigeants d’entreprises s’exercent en majorité dans les grands réseaux bancaires, chez les CGP indépendants, et/ou par les conseils habituels : notaires, juristes, avocats, experts comptables… Il s’agit de conseiller et de guider nos clients dans leurs projets personnels (constitution, gestion, valorisation, diversification et transmission de leur patrimoine) ; mais aussi professionnels (choix du meilleur statut juridique et fiscal, stratégies d’acquisition, de financement de l’immobilier professionnel, de cession et transmission d’entreprises…). La banque, l’assurance et l’immobilier sont, à ce titre, des matières indissociables les unes des autres. La banque de par sa vocation à percevoir des dépôts et proposer des crédits. L’immobilier et l’assurance vie parce qu’ils représentent les deux principaux vecteurs d’investissement à long terme. Il est difficile d’imaginer des stratégies patrimoniales sans développer ces deux thèmes de concert. Une bonne connaissance juridique et fiscale est nécessaire compte tenu des incidences sur le patrimoine : choix du meilleur régime fiscal (RCM, PFL, Revenus fonciers, BIC, IS, plus-value), choix du type d’investissement : en direct, par l’intermédiaire d’une société à l’IR à l’IS, au bilan. Ces trois thématiques permettent de passer du conseil à la réalisation dans des conditions économiques, juridiques et fiscales protégées. En négliger une, c’est ne pas pouvoir appréhender une problématique dans sa globalité. Nous restons à votre disposition et vous prions de croire, Monsieur, en l’expression de nos sentiments dévoués.
Christophe GRUT
Service centraux 1 Place de la 1ère Armée Française 25087 Besançon Cedex 9 5 Avenue de Bourgogne – BP63 21802 Quétigny Cedex Téléphone 0 820 337 500 Télécopie 0 820 20 36 20 www.bpbfc.banquepopulaire.fr !
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000442 Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit public évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation La réponse portera successivement sur les observations et recommandations formulées au niveau de la mention (I) et de chacune de ses spécialités (II, III). I. Mention droit public
- S’agissant de l’attractivité réduite de la mention, plusieurs choix stratégiques ont été opérés afin précisément d’améliorer cette attractivité : s’agissant d’une part de la spécialité « administration publique et contentieux », il a été décidé de renforcer la place réservée à l’étude des contentieux publics afin de permettre aux étudiants de se préparer aux métiers d’avocat ou de conseiller de tribunal administratif. Les débouchés ont ainsi été diversifiés. Cela est par ailleurs susceptible d’attirer des étudiants issus d’autres universités dans la mesure où les M2 spécialisés en droit du contentieux public sont peu nombreux dans le paysage actuel des formations. Cette attractivité devrait également être renforcée par la mise en place d’une spécialité recherche co‐habilitée avec l’Université de Bourgogne, ce qui permettra ainsi de mieux distinguer la formation professionnelle de la formation à et par la recherche.
- S’agissant des partenariats institutionnels et socio‐économiques, des fonctionnaires territoriaux, des juristes, des avocats et magistrats interviennent déjà dans le master de droit public existant à Besançon ; ces liens seront préservés dans le cadre du prochain quadriennal et ils seront développés dans le cadre du master co‐habilité où de tels liens existent déjà (sur ce point, voir les réponses faites pour chaque spécialité).
- Un conseil de perfectionnement sera mis en place pour le pilotage de la formation. Ce conseil s’appuiera sur l’évaluation des enseignements (outil généralisé mis en place par l’UFC) et sur les enquêtes de l’OFVE.
- Les derniers chiffres d’insertion (concernant la spécialité en renouvellement) qui nous sont parvenus, depuis l’élaboration du dossier, confirment les très bons taux d’insertion du diplôme : 85% des répondants de la promotion 2007‐2008 ont un emploi au 1er décembre 2010 (enquêtes à 2 ans).
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II. Spécialité « Administration publique et contentieux »
- Efforts insuffisants en matière de formation continue : Le dossier d’auto‐évaluation mentionne l’ouverture de formations universitaires non‐diplômantes. Elles portent sur deux enseignements pour lesquels les besoins de formation sont réels : l’urbanisme et les marchés publics. Elles pourront ensuite être transformées en diplômes universitaires (DU). La procédure est en cours. Depuis cette année, l’emploi du temps est aménagé afin de permettre la reprise d’études par des personnes qui souhaitent conserver leur activité professionnelle.
- Place insuffisante accordée aux enjeux pratiques et aux intervenants professionnels : 127 heures, soit la moitié du volume horaire du M2, sont assurées par des praticiens qui axent leurs interventions sur la pratique de leur spécialité en droit de l’urbanisme, droit de l’environnement, droit public financier, droit des marchés publics et gestion des ressources humaines. En outre, le séminaire « Techniques du contentieux administratif » mis en place dès 2009 et confirmé dans la présente maquette, est assuré par des praticiens (avocats et/ou magistrats administratifs). Enfin, en M1, une magistrate administrative assure désormais le cours magistral de science administrative.
- La place importante accordée au droit de l’environnement et au droit de l’urbanisme en M2 se justifie par la volonté de prendre en compte les besoins des acteurs institutionnels locaux, et plus particulièrement, des collectivités territoriales. Dans ces domaines, les dernières évolutions juridiques ont en effet créé des demandes nouvelles de la part des recruteurs. Plus largement, le droit des collectivités territoriales est abordé dans toutes les matières enseignées dans le M2 sous l’angle correspondant à chaque spécialité. A cela s’ajoutent des conférences organisées hors maquette et assurées par des fonctionnaires territoriaux, mais aussi par des magistrats administratifs sur des questions d’actualité en lien avec le droit des collectivités territoriales. Cela permet ainsi de conforter les partenariats institutionnels déjà mis en place dans le cadre des enseignements du M2.
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III. Spécialité co‐habilitée « Protection des droits fondamentaux et des libertés »
- Partenariats institutionnels insuffisants : dans les deux établissements, des liens étroits ont déjà été noués avec les juridictions administratives locales (accueil de stagiaires au TA et/ou accueil d’étudiants assistants de justice ; codirection entre des magistrats administratifs et des enseignants chercheurs de mémoires de recherche de M2 ; sujets de dossiers de recherche sur la jurisprudence locale). Ces liens seront appelés à se renforcer à l’avenir, notamment par l’instauration de journées d’études et de conférences qu’organiseront les étudiants de la spécialité et qui feront appel aux magistrats administratifs de Besançon et Dijon. La co‐habilitation sera également l’occasion de prendre des contacts plus appuyés auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, notamment par l’intermédiaire d’enseignants chercheurs intervenant dans la spécialité.
- Echanges internationaux trop limités : l’Université de Bourgogne a déjà développé activement un partenariat avec l’Université de Craiova, partenariat qui a également été mis en place depuis un an à Besançon pour favoriser les échanges entre étudiants. D’autres perspectives sont envisagées, notamment avec des universités libanaises et suisses.
- Mutualisation des enseignements : l’objectif de cette co‐habilitation étant de proposer une offre de formation plus étendue, il est apparu opportun de dupliquer la formation. D’autres formes d’organisation pourront néanmoins être envisagées à l’avenir si cela paraît justifié.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000444 Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Economie gestion évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation La réponse portera successivement sur les observations et recommandations formulées au niveau de la mention (I) et de chacune de ses spécialités (II à V). I. Mention Economie‐Gestion La mention de Master Economie‐Gestion est le fruit d’un profond travail de restructuration de l’offre de formation au niveau Master dans le domaine. Aussi, l’équipe pédagogique souhaite saluer le travail d’expertise effectué, qui à la fois reconnaît les qualités et les ambitions du projet et pointe avec justesse les quelques difficultés passées qui ont justement nourri nos réflexions. Adossée à une équipe pédagogique pluridisciplinaire, associant économistes du CRESE (Université de Franche‐Comté) et gestionnaires du LEG (Université de Bourgogne ‐ Université de Franche‐Comté), rattachée à l’UFR des Sciences Juridiques, Economiques, Politiques et de Gestion de Besançon et associant l’Institut d’Administration des Entreprises de l’Université de Franche‐Comté, cette mention en restructuration vise à accroître encore son attractivité et sa cohérence. Pour chacune des spécialités de la mention, un conseil de perfectionnement sera mis en place pour le pilotage de la formation. Ce conseil s’appuiera sur l’évaluation des enseignements (outil généralisé mis en place par l’UFC) et sur les enquêtes de l’OFVE.
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II. Spécialité Banque En réponse à la recommandation suivante « Le contenu économique de la formation pourrait être renforcé puisqu’un objectif de cette formation est de présenter les avancées les plus récentes en sciences économiques dans le domaine de la finance», deux nouveaux cours d’économie vont remplacer des cours initialement prévus : Dans l'UE 4 du Semestre 2, sera proposé un cours de « Théorie des Contrats » mutualisé avec la spécialité « Chargé d’études économiques ». Ce cours vient en remplacement du cours de « Gestion de trésorerie », désormais proposé dans une autre UE en lieu et place de « risque et déontologie ». Dans l’UE 2 du Semestre 2, sera proposé un cours de « Macro‐économie et Conjoncture ». Ce cours vient en remplacement du cours d’ « évaluation des entreprises », désormais proposé dans une autre UE en lieu et place de « diagnostic stratégique et financier ». Précisons enfin que l’enseignement des avancées récentes de la finance passe aussi naturellement, et en cohérence avec cette mention Economie‐Gestion, par les enseignements de gestion, assurés par les collègues de l’UMR LEG. III. Spécialité Chargé d’Affaires Professionnelles Il nous est recommandé de « faire un effort vers la mutualisation avec la spécialité « Banque » […] et être vigilant concernant le maintien des liens avec la recherche ». Précisons que la mutualisation est très forte puisque les deux premiers semestres d’enseignements sont communs, la distinction se faisant à compter du M2 et est notamment liée au mode de pédagogie (en alternance / en présentiel standard) : la spécialité banque est une formation “traditionnelle”, avec des cours hebdomadaires de septembre à janvier. La spécialité chargé d’affaires professionnelles, elle, est en alternance, avec le rythme suivant : un mois de cours puis un mois en entreprise. La mutualisation encore plus poussée des enseignements sur le semestre 3 serait donc complexe à mettre en oeuvre, et pourrait même se faire au détriment des étudiants. De même, le lien avec la recherche est par nature présent dans les deux premiers semestres de la formation ainsi que dans les enseignements théoriques du M2, même s’il est vrai que l’accent est mis sur la professionnalisation optimale des étudiants dans ce type de formation en alternance.
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IV. Spécialité Chargés d’Etudes Economiques Il nous est indiqué qu’ « une analyse de la faiblesse du taux de réussite en M1 pourrait être réalisée. L’amélioration de ce taux pourrait engendrer une amélioration de l’attractivité de la spécialité. » Nous rappelons que la mention prévoit, au semestre 1, une UE d’intégration dont l’ambition est justement d’assurer une mise à niveau d’étudiants provenant d’origines diverses. Ce dispositif original devrait permettre d’accroître la réussite en M1. De plus, lors du renouvellement de la maquette de la mention, nous avons amélioré son attractivité globale : en créant la spécialité Banque, en insérant la spécialité Chargé d’Affaires Professionnels et en améliorant la professionnalisation de la spécialité Chargé d’Etudes Economiques. Nous espérons ainsi accroître le nombre d’étudiants en M1 provenant de l’extérieur de l’Université de Franche‐Comté, mais également de notre licence d’économie/gestion et de notre licence AES. Et grâce à la nouvelle maquette de licence Economie‐Gestion qui se veut également plus attractive et plus cohérente, nous espérons augmenter notre base locale de recrutement. Quant au M2 Chargé d’Etudes Economiques, il doit très certainement encore améliorer sa notoriété au niveau national et international. La qualité scientifique du CRESE, centre de recherche auquel il est adossé, ainsi que sa politique active de prise de contact avec des institutions et des chercheurs notoires, français et internationaux, sont des éléments qui y participeront. V. Spécialité E‐Achat et Marchés Comme suggéré, « des efforts pourraient être envisagés afin de consolider la base de recrutement de la spécialité ». Naturellement, une amélioration du nombre d’étudiants est attendue, en liaison avec la mise en place de la mention « Economie‐Gestion ». Il convient de noter de plus que les effectifs présentés en M1 ne tiennent pas compte des effectifs actuels du M1 management parcours e‐achat mais uniquement du M1 économie spécialité e‐achat. La réorganisation proposée en M1 (regroupement des étudiants de l’IAE et de la filière économie) apportera plus de clarté quant à la présentation de la spécialité et devrait attirer plus d’étudiants. Par ailleurs, la réorganisation globale de la maquette de la licence Economie‐Gestion devrait nous offrir un panel d’étudiants plus important, ce qui n’est pas le cas actuellement. Enfin, les effectifs du M2 avaient été volontairement limités à 15‐16 étudiants pour des raisons de capacité d’encadrement des contrats de professionnalisation et de stage (possibilité d’encadrement individuel des enseignants‐chercheurs limitée par un quota fixé par L’Université). Compte tenu du nombre actuel de candidatures en M2, d’un accroissement des demandes en VA 85, nous avons la possibilité d’augmenter nos effectifs. Nous envisageons donc un effectif de 20 étudiants par promotion de M2, ce qui nous semble raisonnable.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000445 Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Management évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation L’évaluation réalisée par l’AERES rappelle que les cinq spécialités de la mention Management sont les seules formations en gestion reconnues au niveau master dans la région Franche‐Comté. Elle souligne la forte attractivité de ces formations, cette attractivité étant associée à une sélectivité accrue, le taux d’insertion très élevé des jeunes diplômés, l’importance croissante des relations nouées avec les milieux socio‐économiques ainsi qu’avec les écoles d’ingénieurs régionales et le Polytechnicum Bourgogne Franche‐Comté. Cette évaluation renforce la volonté de l’équipe de l’IAE de développer la qualité et le rayonnement des formations proposées. La réponse faite à l’AERES est présentée ci‐dessous en trois points portant sur l’ensemble des spécialités de la mention, et cinq points concernant chacune des spécialités de master. Mention Management Adossement à la recherche Les enseignants chercheurs de l’IAE de Franche‐Comté ont rejoint progressivement le LEG depuis la fin de l’année 2008. Depuis septembre 2010, ils sont tous membres des deux équipes de recherche en gestion du LEG : le FARGO (Finance et Architecture des Organisations) et le CERMAB (Centre de Recherche en Marketing de Bourgogne). Ceci se traduit par leur participation active aux séminaires de recherche organisés par le FARGO et le CERMAB, et ceci dans trois domaines principaux : finance et gouvernance (Benoît Pigé, Mohamed Zouaoui, Dominique Poincelot, Laurence Godard), marketing (Yohan Bernard), ressources humaines et stratégie (Françoise Pierson, Damien Collard, Pascale Brenet, Nathalie Lapayre, Karine Rymeyko). Les thèmes de recherche développés par les membres de l’équipe ont été présentés dans les fiches d’activité jointes aux maquettes des formations. Cette présence au sein du LEG entraine véritablement une dynamisation des activités de recherche et leur valorisation institutionnelle. A ce jour, plusieurs collaborations entre les enseignants chercheurs de Besançon et de Dijon ont vu le jour du fait de ce rapprochement : travail de recherche en cours sur l’impact du sentiment de l’investisseur sur les marchés financiers (Mohamed Zouaoui et Fabrice Hervé), projet de recherche sur les différences de comportement des consommateurs à l’international (Yohan Bernard et Sarra Zarouk‐Karoui).
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Cette dynamique de recherche et les contacts étroits noués dans le cadre du LEG ont également un impact sur les formations avec des participations croisées dans plusieurs masters tant en Bourgogne qu’en Franche‐Comté : Mohamed Zouaoui intervenant dans le Master Marketing et Management de la Banque et de l’Assurance (IAE Bourgogne), Yohan Bernard intervenant dans le Master Marketing (IAE Bourgogne), Damien Collard et Françoise Pierson intervenant dans le Master Recherche en sciences de gestion (IAE Bourgogne), Pascale Brenet intervenant dans une UE Entrepreneuriat et à l’Innovation mutualisée entre les Masters AE des IAE de Bourgogne et de FC, Samuel Mercier et Fabrice Hervé intervenant dans le Master AE (IAE FC), Marc Filser et J.F. Notebaert intervenant dans le Master MMI (IAE FC), Fabrice Hervé, Evelyne Poincelot, Grégory Weigman intervenant dans le Master MAFE (IAE FC). Ouverture à l’international Cette ouverture a été amorcée dans le courant de l’année 2010 avec des universités libanaise, marocaine et allemandes. Les partenariats noués concernent plusieurs masters de l’IAE :
‐ Ouverture du Master MAFE (management administratif et financier en entreprise) en double diplôme avec l’ENCG de l’Université Hassan II Mohammedia Casablanca. Deux missions consécutives ont permis de monter ce projet qui sera habilité au Maroc au printemps 2012 pour une ouverture en septembre 2012.
‐ Ouverture du parcours Entrepreneuriat et Innovation du Master AE (Administration des Entreprises) en double diplôme avec l’ENCG de l’Université Hassan II Mohammedia Casablanca. Deux missions consécutives ont permis de monter ce projet qui sera habilité au Maroc au printemps 2012 pour une ouverture en septembre 2012.
‐ Ouverture du Master MMI (marketing et management international) en double diplôme avec l’Université Antonine de Beyrouth, pour la rentrée 2012.
‐ Pour le Master MRH, partenariat en cours d’élaboration entre l’UFR STGI de Belfort Montbéliard et la Fachhochschule de Bernburg en Allemagne. Outre l’échange d’enseignants, des étudiants des deux institutions pourront à l’avenir valider un semestre d’étude dans l’institution partenaire dans le cadre du Master 1.
‐ Pour le Master MRH, un partenariat du même type est en train d’émerger avec la Dual‐Hochschule Bade‐Württemberg (DHBW) de Villingen‐Schwenningen en Forêt‐noire, sa finalité étant l’échange d’étudiants et d’enseignants entre les deux sites universitaires. L’avantage de ce partenariat est la proximité, puisque Villingen‐Schwenningen est située à environ 180 km de Belfort.
‐ Ouverture du master CCA en double diplôme avec l'université de Lomé au Togo et IHEC Tunis, pour la rentrée 2012.
L’IAE a récemment été sollicité récemment pour concevoir et animer une formation sur le thème de l’entrepreneuriat destinée aux enseignants chercheurs de l’Université Hassan II Mohammedia Casablanca. A travers cette formation, destinée dans un premier temps aux enseignants chercheurs volontaires, l’UH2MC souhaite accompagner les enseignants qui doivent mettre en place et coordonner des modules de sensibilisation à l’entrepreneuriat dans toutes les licences générales dès 2012. Cette formation, dont la première session a lieu entre mai et novembre 2011, est une formation de quatre semaines qui s’accompagne d’un appui à l’ingénierie pédagogiques des modules de sensibilisation à l’entrepreneuriat.
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L’IAE de Franche‐Comté est également partenaire de la HEG de Genève et de Neuchâtel dans l’organisation d’une journée annuelle consacrée à la veille stratégique. Ce partenariat concerne plus particulièrement le Master Administration des Entreprises dans lequel les problématiques de veille stratégique sont importantes. Ce partenariat existe depuis maintenant trois ans et a permis d’associer monde académique et professionnels suisses et français sur trois thèmes spécifiques : veille et développement international (2009), veille et rupture (2010), organisation interne et réseaux de veille (2011). Evaluation des enseignements Pour l’année 2010‐2011, 16% des étudiants de l’IAE ont répondu à l’enquête EVAL. Ce taux de réponse faible s’explique par la période des évaluations, qui ont lieu alors que les étudiants sont en stage, mais aussi par le fait que chaque responsable de master organise une évaluation écrite et orale qui est plus précise et plus ciblée. Les retours de cette évaluation sont exploités chaque année dans le cadre des conseils de perfectionnement et donnent lieu à un dialogue individuel entre les responsables de chaque master et les intervenants universitaires et professionnels. Cette évaluation permet d’ajuster chaque année les modalités pédagogiques et en particulier d’équilibrer cours et cas. Elle a donné lieu à des innovations pédagogiques comme par exemple la mise en place d’un séminaire d’intégration sous forme de jeu d’entreprise en Master 1. Développement de l’apprentissage L’IAE porte depuis plusieurs années un master 2 des métiers de la banque en apprentissage. Pour le quadriennal 2012, cette spécialité de master est positionnée dans la nouvelle mention économie ‐ gestion avec une large participation des enseignants chercheurs en gestion. Pour ce qui concerne les autres spécialités, le développement de l’apprentissage sera possible dans la limite des ressources humaines disponibles et en respectant le cadre du référentiel récemment mis en place à l’Université de Franche‐Comté. Pour chacune des spécialités, un conseil de perfectionnement sera mis en place pour le pilotage de la formation. Ce conseil s’appuiera sur l’évaluation des enseignements (outil généralisé mis en place par l’UFC) et sur les enquêtes de l’OFVE.
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Spécialité Master Administration des Entreprises Pour cette spécialité, les volets recherche et relations internationales sont explicités ci‐dessus. Il faut souligner que le Master AE, du fait de son caractère transversal, associe une large équipe enseignante de l’IAE de Franche‐Comté mais aussi de Bourgogne. Cette large participation permet de bénéficier d’enseignements variés qui sont nourris par les activités de recherche. Il convient de noter également que le parcours Entrepreneuriat et Innovation ouvert en 2008 présente une attractivité particulière, notamment dans le cadre de la formation continue ou des coopérations internationales (Université Hassan II Mohammedia Casablanca, ENCG de Casablanca, HEG Neuchâtel Genève) ou régionales (Polytechnicum et écoles d’ingénieurs). Pour ce qui concerne l’évaluation de la formation, elle est réalisée chaque année par le responsable de la formation sous forme de questionnaire écrit et de réunion de concertation avec les étudiants. Cette évaluation est avant tout qualitative et permet d’ajuster les contenus et modalités pédagogiques, d’améliorer l’équilibre entre cours et cas. Elle donne lieu à des taux de réponse élevés et fait état d’une grande satisfaction des étudiants sur les contenus des enseignements, l’articulation entre les enseignants universitaires et les professionnels, et sur la place tenue par le projet, ce dernier permettant aux étudiants d’être acteurs de leur formation et de s’approprier avant même leur départ en stage les connaissances acquises. Cette évaluation fait l’objet de discussions au sein du conseil de perfectionnement qui se réunit chaque année pour faire un bilan de la formation et de son fonctionnement. Master Comptabilité, Contrôle, Audit Le Master CCA comporte un conseil de perfectionnement associant universitaires et professionnels. Ce conseil prend en compte chaque année l’évaluation de la formation réalisée par le responsable de la formation. Le réseau des anciens est en cours de constitution, avec la création en 2010 d’une association étudiante soutenue par le corps enseignant. Les étudiants issus du Master 1 et non admis en Master 2 peuvent le cas échéant être candidats dans le Master MAF et tenter également une candidature dans d’autres universités. Il est à noter que la capacité d’accueil limitée mise en place pour la première fois en septembre 2010 permet d’augmenter la sélectivité de la formation. Une coopération internationale avec l’Université de Lomé est actuellement envisagée. De même, une demande de coopération a été récemment exprimée par l’ENCG de Casablanca. Master Management Administratif et Financier en Entreprise Le Master MAFE est clairement différencié du Master CCA avec lequel il possède quelques cours communs en première année pour devenir totalement distinct en deuxième année. La deuxième année du Master CCA est clairement orientée vers l’expertise comptable avec une dominante en audit et gouvernance, alors que le Master MAFE a pour objectif de former des Directeurs Administratifs et Financiers. Il faut noter que l’UE Comptabilité, fusion et consolidation est presque totalement mutualisée entre les deux formations, cette UE comportant un cours de comptabilité approfondie destiné au Master CCA car permettant de répondre aux exigences dues à l’équivalence pour les épreuves d’expertise comptable.
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Le taux élevé de réussite constaté en Master 2 s’explique d’une part par la sélection rigoureuse opérée à l’issue de la première année, mais aussi, pour le quadriennal en cours, par l’existence dans ce Master d’un parcours Banque proposé en apprentissage et donnant lieu à une double sélection correspondant à un recrutement réalisé par les banques partenaires. L’attractivité de la formation est renforcée par les deux coopérations internationales en cours de montage avec le Maroc et qui donneront lieu à l’ouverture de la formation sous forme de double diplôme en septembre 2012. Pour ce qui concerne la présence du Master MAF dans le cadre du CTU, cette présence est ancienne et permet de proposer cette spécialité à un public empêché, parmi lequel figurent des étudiants étrangers (avec notamment une coopération avec l’Université de Djibouti) ou des étudiants français et notamment franc‐comtois. Toute l’équipe enseignante ainsi que des professionnels sont impliqués dans l’organisation du Master en téléenseignement. Pour le quadriennal en cours, les effectifs sont supérieurs à 100 en première année et de l’ordre de 40 en deuxième année. Ces effectifs ne sont pas comptabilisés au niveau de l’IAE mais du CTU. Il faut noter également que s’agissant de téléenseignement, de nombreux étudiants étalent leur formation au‐delà de la durée habituelle afin de prendre en compte leur situation personnelle et professionnelle, choisissant par exemple de ne suivre que quelques UE au cours d’une même année. Master Marketing et Management International Cette jeune formation propose une grande qualité d’insertion professionnelle à ses étudiants, tant dans des missions internationales conduites pour des entreprises françaises que dans des entreprises étrangères. Depuis sa création, de plus en plus de stages sont réalisés à l’étranger, dans des pays tels que l’Espagne, l’Irlande, les USA, la Chine. Plusieurs étudiants accueillis dans la formation ont réalisé un semestre voire une année entière en échange dans une université étrangère. L’ouverture internationale des étudiants est un critère de sélection des étudiants. Le Master MMI a récemment été sollicité par l’Université Antonine de Beyrouth pour mettre en place une formation en double diplôme, ce qui va permettre d’accroître son ouverture internationale. Pour ce qui concerne l’apprentissage, cette possibilité n’a pas encore été envisagée faute de moyens humains disponibles pour l’encadrement. Toutefois la qualité des relations nouées depuis 2008 avec les entreprises montre la pertinence d’une telle ouverture. Master Management des Relations Humaines Les experts de l’AERES ont relevé l’existence de deux parcours dans cette spécialité : (1) Prévention et gestion des conflits et (2) Evaluation et développement des potentiels. En relation avec le second parcours, les experts mentionnent notamment qu’il s’agit de « disposer de cadres (…) capables de proposer des innovations sur la détection des hauts potentiels ». Cette vision semble trop restrictive, la finalité de ce parcours n’étant pas de former uniquement des cadres RH capables de gérer et de développer les « hauts potentiels » dans les organisations. La notion de « potentiels » est à rapporter aussi bien aux hauts potentiels qu’aux autres acteurs de l’organisation, notamment l’encadrement intermédiaire, les agents de maîtrise, et les
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opérationnels… La finalité de ce parcours est donc de former des experts RH capables d’évaluer et de développer le potentiel de tous les salariés en utilisant les différents leviers qui sont à leur disposition (ex : la formation, la gestion des carrières, le coaching, la GPEC, la mise en place d’organisation du travail « qualifiantes » ou « apprenantes »). D’autre part, le terme « potentiels » doit être compris comme une catégorie générique qui fédère différents concepts utilisés dans le cadre de la GRH, notamment ceux de « compétences », d’« aptitudes », de « capacités professionnelles » et de « talents ». Concernant la « trop forte concentration des enseignements autour de trois enseignants », il convient de rappeler que deux d’entre eux (Damien Collard et Jean‐Philippe Bootz) ont été spécifiquement recrutés dans le courant de l’année 2004 pour combler le sous‐encadrement qui existait alors dans la spécialité MRH, renforcer l’équipe pédagogique belfortaine et développer la spécialité MRH. Il apparaît donc assez logique que ces deux enseignants assurent la majorité de leur service d’enseignement dans la spécialité MRH. D’autre part, dans le cadre du contrat quadriennal 2012‐2015, l’équipe pédagogique va s’étoffer via l’implication dans la spécialité d’autres enseignants de l’IAE de Franche‐Comté. A titre d’exemple, Françoise Pierson, maître de conférences à l’IAE de Franche‐Comté, interviendra dans la spécialité MRH sur la problématique de l’éthique dans les organisations. Concernant la « faible internationalisation » de la formation, il convient de souligner que les rapprochements en cours avec deux universités allemandes sont prometteurs et vont permettre d’associer proximité géographique et ouverture internationale. Concernant le « faible taux de réponse à l’évaluation des enseignements par les étudiants », un travail de sensibilisation sera effectué par le responsable du diplôme pour inciter les étudiants à évaluer les enseignements dispensés dans le cadre de la spécialité MRH.
u n i v e r s i t é d e f r a n c h e - c o m t é
www.univ- fcomte . f r
� � offre des formations 2012/2016
masters� � domaine SHSSciences humaines et sociales
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000446 Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Géographie, aménagement, environnement évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation
Pour les points faibles relevés sur la mention
Auto‐évaluation. L’évaluation de la formation par les étudiants est réalisée à ce jour de façon informelle par les deux spécialités ISA et TMEC (débats, mailing) et par l’enquête réalisée par l’UFC auprès des étudiants de M2 (4 réponses en 2011, « très satisfait » ou « satisfait »), ce dernier résultat ne pouvant être considéré comme représentatif. Une enquête d’évaluation sera administrée de façon concomitante lors du prochain contrat quadriennal.
Positionnement de la spécialité ERHIGE. Cette spécialité a été créée en réponse à la demande de double capacité enseignement et recherche pour la mise en place des masters des métiers de l’enseignement et de la formation. Les UE thématiques de la spécialité ISA constituent le volet recherche de la spécialité ERHIGE. Ce schéma pourra évoluer suivant de nouveaux cadrages qui pourraient intervenir sur les masters MEF.
Pour les points faibles relevés sur la spécialité ISA.
Ouverture discrète à l’international. L’ouverture de la spécialité ISA à l’international se met en place progressivement. 3 axes de développement sont poursuivis.
- Accueil d’étudiants étrangers. L’équipe pédagogique reçoit chaque année de 50 à 100 candidatures émanant d’étudiants étrangers (candidatures directes ou par le canal de France Campus). Beaucoup d’entre elles sont écartées, leur présentation montrant un écart trop important entre les objectifs des candidats et les contenus du master. Les candidatures acceptées ont parfois été suivies de recrutements, avec 1 diplômée russe en 2009 et 1 diplômée chinoise en 2010.
- Ouverture des étudiants ISA vers l’étranger. Plusieurs étudiants ISA ont pu bénéficier de semestres au Canada ou en Finlande au titre des dispositifs CREPUQ et ERASMUS. Par ailleurs, les stages de M2 sont volontiers tournés vers l’étrangers (exemple : Canada, Norvège, Mexique, Bolivie).
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- Les échanges avec les universités étrangères sont également réalisés sous la forme de cours et séminaires donnés à Besançon par des collègues étrangers (Autriche, Espagne, Luxembourg). Une semaine d’enseignements communs au semestre 1 du M2 a pu être organisée ces dernières années avec les universités de Paris 7 et du Luxembourg. Le projet est de pérenniser cette action en l’ouvrant à l’EPFL (Suisse).
Pour les points faibles relevés sur la spécialité TMEC
Articulation M1/M2 L’articulation entre les deux années de master a été conçue selon deux grandes orientations. Le master 1 est consacré à l’acquisition des savoir‐faire en privilégiant les aspects méthodologiques dans les domaines de la géomatique, le traitement d’enquête et la statistique. Le master 2 est met l'accent sur la préparation du projet professionnel. Dans cette perspective, les étudiants sont mis en situation concrète au cours des différents modules. La réalisation d’un diagnostic sur la qualité de l’air, l’administration d’une enquête ou la reconstitution d’un débat public sont des exemples représentatifs de notre préparation au monde professionnel.
La majorité des étudiants suit la formation du master TMEC sur deux années. Mais, pour faciliter la mobilité M1/M2 des étudiants, des passerelles se doivent d'être maintenues avec d'autres masters. Ceci justifie certains contenus pédagogiques retenus pour le M1 et le M2 (ex risques climatiques en M1, interventions sur la qualité de l'air et les mobilités en M1 et M2). Cela implique dans un sens l'intégration en M2 TMEC de candidats extérieurs à l’Université de Bourgogne en M1, et dans l'autre la possibilité pour des étudiants du M1 TMEC de candidater dans d'autres M2 (en particulier masters Espace Rural et Environnement et Géobiosphère).
Renforcement de la dimension internationale Depuis 2 ans, l’équipe pédagogique du master TMEC veille à renforcer l’attractivité de la formation sur le plan international. A cet égard, trois fonctionnaires du ministère des transports algérien ont été accueillis en formation continue dans le cadre du programme de coopération ProFas. Par ailleurs, l’accord entre les universités de Mayence et de Dijon a permis à 3 étudiants allemands d’intégrer le master TMEC depuis la rentrée 2010. Nous souhaitons pérenniser ces premières expériences aux cours des prochaines années et développer l’attractivité internationale du diplôme en mobilisant nos réseaux scientifiques. Dans cette perspective, des bourses d’échange au niveau master et doctorat ont été demandées en accord avec l’Ecole polytechnique d’Alger dans le cadre du programme TASSILI. La même démarche a été initiée avec l’Université Laval dans le cadre de l’appel à projet ANR France‐Québec. Ce solide réseau scientifique permettra d’intégrer des interventions d’enseignants étrangers.
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Un adossement à la recherche affirmé Les programmes de recherche qui viennent d’être d’évoqués montrent le rôle majeur des laboratoires dans le dispositif pédagogique mis en œuvre dans le master TMEC. L’équipe Mobilité Ville Transport de l’UMR ThéMA contribue majoritairement aux enseignements du master, tout en associant les étudiants à des opérations de recherche financées par le Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (via l’ANR, le PREDIT et le PUCA). Les dimensions « Qualité de l'Air » et « Adaptation au changement climatique » sont portées par le Centre de Recherches de Climatologie. Par ailleurs, la co‐habilitation avec Besançon permettra de mieux intégrer l’équipe « Paysage » de l’UMR ThéMA dans notre offre de formation. La création de ce nouveau module sera essentielle pour couvrir l’ensemble des impacts environnementaux liés aux infrastructures de transport.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA1200003388 Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Géographie, intelligence territoriale évaluation AERES : C
Réponse à l’évaluation En préambule il est important de rappeler que cette formation de master AGPS a été ouverte à l’automne 2009 et ce, uniquement pour la première année, la deuxième année étant ouverte depuis l’automne 2010. Elle est donc très « jeune » puisque nous ne disposions que d’une année de « recul » lors du montage des dossiers d’habilitation. Ceci explique le fait que les réseaux sur lesquels nous nous appuyons, tant d’un point de vue pédagogique que professionnel sont actuellement en phase de montée en puissance.
Quelques rappels de principes : Le master AGPS est aujourd’hui ouvert pour les deux années de M1 et M2. Cette ouverture a été rendue possible grâce à l’investissement d’une équipe pédagogique réactive et de deux professeurs d’Université, A. Moine responsable de l’ensemble de la filière de géographie en Enseignement à Distance et Marie‐H. de Sède‐Marceau, responsable du master AGPS. A l’origine de ce projet, un faisceau de compétences, une convergence d’objectifs et la mobilisation de moyens émanant à la fois de la Présidence de notre Université souhaitant la mise en œuvre d’une formation à distance de haut niveau ouverte à la francophonie ainsi que de notre laboratoire, entérinant le renforcement d’un domaine de compétence en Intelligence Territoriale, au cœur de la formation AGPS :
En termes d’objectifs, o un renforcement de l’enseignement à distance, vu comme le moyen privilégié
d’accès à des formations pointues pour un certain nombre d’étudiants, notamment des pays des Suds, caractérisés par des contextes à forts enjeux (développement local, environnement, dynamiques urbaines, ..) mais aussi ciblant des étudiants salariés, souhaitant pouvoir se former à leur rythme.
o Une opportunité non pas de simples « transferts » méthodologiques et technologiques mais davantage une adaptation et donc une confrontation de nos approches et de nos savoirs faire à des contextes hétérogènes marqués selon les cas par une faible gouvernance, l’absence ou l’accès limité à des données, ainsi qu’un rapport au territoire fondamentalement différent dans certains contextes. Cette dimension s’inscrit dans le projet de recherche du Pôle Intelligence Territoriale du Laboratoire ThéMA UMR 6049 CNRS.
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En termes de compétences Le laboratoire ThéMA vient de faire le choix stratégique d’une réorganisation de ses pôles de recherche1 de manière à rendre visible, à travers le Pôle Intelligence Territoriale, les activités de recherche menées autour dela compréhension de la nature et du fonctionnement des territoires par les acteurs de leur évolution. Dans ce contexte, le master AGPS propose une approche innovante dans le domaine de l’aménagement et de la planification des territoires et de l’environnement se situant à l’interface entre des méthodes et des outils d’analyse, de modélisation, de diagnostic, et la sphère décisionnelle confrontée à une masse d’information toujours plus complexe à maitriser notamment pour des non spécialistes. Son objectif est avant tout d’apporter aux étudiants les compétences qui leurs permettront de jouer ce rôle d’interface entre connaissance des territoires et de leurs modes de fonctionnement et décideurs en charge de leur évolution, particulièrement dans des contextes de faible gouvernance. Cette interface passe par la mise en œuvre de systèmes d’information de type observatoires, par la compréhension de mécanismes de gouvernance à l’œuvre, par la connaissance des processus qui conduisent à la production de données, socles de la décision, etc.
En terme de moyens le master AGPS dispose d’un mode de fonctionnement aujourd’hui
opérationnel, performant mais encore perfectible, prenant appui sur les outils de l’EAD :
o le multimédia (vidéo, interactivité à travers des forums de discussion, visio
conférences (prévues dans le cadre des soutenances de stages)) ;
o un centre de ressources numériques (développé sur financement BQF) dédié au
master AGPS et permettant d’assurer le suivi des projets tuteurés et des stages en
entreprise (voir annexe 1), mais également le soutien des réseaux de partenaires
que nous constituons progressivement,
o L’utilisation de Campus Numériques, support indispensable au fonctionnement à
l’international en EAD, grâce au partenariat noué avec l’AUF.
1 Ces choix ont été validés par l’AERES qui a affecté la note de A à notre laboratoire
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Réponse argumentée aux points soulevés par l’AERES
1. Pourquoi cette mention n’est pas une spécialité de la mention géographie, aménagement, environnement ?
L’Intelligence Territoriale apparait comme un domaine complémentaire aux approches quantitatives et de modélisation déjà fortement ancrées au sein de notre laboratoire et de ce fait aurait pu facilement être intégrée à la mention « Géographie, aménagement, environnement ». La Spécialité MAGPS est devenue spécialité d’une mention créée spécifiquement, à la demande du Directeur de la Mention Géographie et Aménagement, François‐Pierre Tourneux, et avec l’accord de la Direction de notre Laboratoire et de la section de géographie, sans que nous n’ayons pu nous y opposer. Nous avons sollicité à l’époque, une entrevue de toutes les parties (Président et Vice‐Président de l’Université, Directeur et Directeur adjoint du Laboratoire, responsable de la section Géographie, responsable de la Mention, Responsable de la Spécialité MAGPS et Responsable de la filière Géographie en Enseignement à Distance) afin de trouver une solution face à ces dispositions forcées que nous ne souhaitions pas. Au cours de la séance du 03 juin 2010, le Président de l’Université et à son Vice Président ont déclaré qu’ils soutiendraient cette mention avec spécialité unique, suite à l’exposé des arguments par François‐Pierre Tourneux, Directeur de la Mention Géographie, Aménagement Environnement concernant cette nouvelle architecture de l’offre de Master en adossement à la recherche du Laboratoire ThéMA.
Les arguments opposés au maintien de la spécialité AGPS sous la mention Géographie Aménagement, Environnement sont les suivants:
‐ Une co‐habilitation avec l’Université de Dijon, qui ne concernerait pas le Master AGPS ;
‐ Une orientation « sud » du Master qui ne correspondrait pas avec les orientations de la Mention
Nous avons donc, dans ce contexte, proposé cette nouvelle mention « intelligence territoriale », à laquelle nous avons rattaché le master AGPS, en complément de l’offre en présentiel autour de la mention « géographie, aménagement, environnement ».
2. Articulation avec les structures de recherche citées et hiérarchisation des liens avec les autres institutions
Comme cela a été souligné en préambule, notre formation est très jeune et n’a pas encore eu matériellement le temps d’asseoir un réseau de partenariats tant scientifiques que professionnels optimal. Néanmoins, localement, le laboratoire ThéMA est la structure de recherche sur laquelle s’adosse principalement ce master avec l’appui de la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement (avec le pole 1 « Intelligence Territoriale »).
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Sur cette base se déploie un ensemble de partenariats issus de nos collaborations scientifiques pour certaines tissées de longue date. Dans le premier cercle, il faut citer le réseau européen en Intelligence Territoriale, mais aussi l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, que nous sollicitons sur les volets méthodologiques et technologiques. Viennent ensuite les collaborations touchant au versant appliqué de la formation avec des interventions d’ordre thématique avec nos partenaires universitaires de Lyon II notamment. Cette architecture n’est pas figée et évoluera notamment avec le renforcement des collaborations que nous commençons à nouer avec les organismes accueillant nos stagiaires (associations LUPAJOTE, Lomé, TOGO ; Cités Unies de France, association de coopération décentralisée (http://www.cites‐unies‐france.org/), …).
3. Dimension internationale peu explicitée, stabilisation/pérennisation des réseaux
internationaux encore ténue Encore une fois, le master AGPS n’existe que depuis la rentrée universitaire 2009, soit moins de deux ans. Durant ces quelques mois avec l’appui de l’Université de Franche‐Comté et de son Centre de Télé‐enseignement Universitaire mais surtout en nous appuyant sur l’implication d’une équipe pédagogique fortement mobilisée tant localement qu’au sein de nos réseaux de collaboration, nous sommes parvenus à construire puis à ouvrir la formation. L’essentiel des efforts a porté sur l’articulation des contenus que nous souhaitions donner au Master. A présent, nous concentrons nos efforts, sur la base des structures de recherches d’ores et déjà impliquées sur un renforcement des collaborations et une extension des partenariats. Nos liens avec le réseau européen d’intelligence territoriale, son ouverture sur l’Amérique du sud, l’attribution toute récente par le CNRS d’un GDRI en intelligence territoriale (GRD‐ INTI) dans lequel nous sommes impliqués favoriseront le renforcement du réseau de recherche auquel nous adossons notre Master.
4. L’adossement à un laboratoire spécialisé dans l’analyse spatiale de type quantitatif ne renforce pas la lisibilité de la mention dont l’affichage « Suds » est revendiqué
Les activités de recherche de ThéMA s’articulent aujourd’hui autour du concept fédérateur que représentent l’Intelligence Territoriale et une pratique scientifique fondée sur les approches quantitatives, l’instrumentation et la théorisation (http://thema.univ‐fcomte.fr/Orientation‐scientifique). Ces différents domaines sont déclinés au travers de thématiques et d’espaces variés. Dans ce contexte, et depuis de nombreuses années, ThéMA intervient dans le cadre de divers projets de recherche, de thèse ainsi que de nombreuses études portant sur des pays étrangers, notamment en Afrique et au Maghreb. A titre d’exemple, les expériences de diagnostics territoriaux réalisés par ThéMA au Burkina et en Roumanie constituent une source de réflexion et d’expérimentation pour nos étudiants. Signalons également les nombreuses thèses encadrées sur des espaces du sud, que ce soit en cotutelle ou non (Algérie, Djibouti, Togo), et le déroulement du PHC Tassili, sur le Sahara. Dans le cadre du Master AGPS, cette ouverture, bien que n’étant pas au centre du projet pédagogique que nous portons, nous permet une confrontation de points de vue et de contextes et une adaptation de nos approches des plus enrichissantes.
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5. Complément sur les effectifs attendus Pour compléter l’information sur les indicateurs, en terme d’effectifs attendus et sur la base des demandes d’inscription, nous attendons 30 étudiants pour la M1 et 20 en M2.
Réponse argumentée aux conclusions de l’évaluation
1. Adossement réel à la recherche avec développements des axes Le master AGPS propose un ensemble de contenus complémentaires et cohérents
permettant de balayer les grands domaines de compétences nécessaires à la mise en
œuvre d’approches d’Intelligence Territoriale sur la base de différents axes de recherches :
o Axe conceptuel articulé autour de la définition de l’Intelligence territoriale comme
paradigme intégrateur autour duquel se déclinent différents enseignements
proposant approches théoriques tout autant que cas pratiques permettant de
comprendre par l’exemple les intérêts et les difficultés de sa mise en œuvre.
o Axe méthodologique et technique proposant un ensemble de cours dans les
domaines des statistiques, des bases de données, des méthodes et outils d’analyse
spatiale (notamment sur la base de logiciels de SIG), des méthodes et outils de
formalisation et de transmission de la connaissance territoriale (notamment autour
des Système d’Information) mais aussi en matière de compétences en gestion de
projet, dans le domaine de la communication et de la transmission de
connaissances, ou bien encore des approches de gouvernance.
o Axe thématique organisé autour d’un certain nombre d’enseignements
fondamentaux en aménagement du territoire, mais aussi en économie, sociologie,
dans le domaine des risques, de l’environnement,… ainsi qu’un regard porté en
direction de divers cadres institutionnels, informationnels et sociétaux afin de
fournir le socle de connaissances nécessaire à la compréhension des contextes et
des enjeux dans lesquels nos étudiants seront amenés à intervenir. Cette ouverture
reste un point central de notre proposition, au cœur de nos ambitions en termes
d’adaptabilité des concepts et d’efficacité des méthodes enseignées et au final
d’adéquation entre compétences acquises et réalités des métiers visés.
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2. Explicitation des partenariats avec les milieux socioprofessionnels et ouverture
internationale à préciser au‐delà de l’AUF
Comme nous l’avons détaillé, le master fonctionne sur la base d’un ensemble de
partenariats institutionnels mais aussi privés encore à conforter certes, mais qui déjà
aujourd’hui, après 2 ans d’existence confirment l’intérêt porté à cette formation :
o conventionnement AUF pour assurer un accès numérique à tous les étudiants ;
o conventionnement en cours avec le CERCOOP (CEntre de Ressources pour la
COOPération décentralisée en Franche‐Comté, http://www.cercoop.org/ ),
structure soutenue par la Région Franche‐Comté et l’Université de Franche‐Comté,
garantissant une ouverture en direction des structures de coopérations et des
collectivités ;
o partenariat avec les structures avec qui nous travaillons dans le cadre de projets de
recherche (Universités de Lyon II, liège, de l’Ecole Polytechnique Fédérale de
Lausanne).
Proposition d’évolution Le master AGPS a l’ambition de former des professionnels à l’interface entre décideurs et spécialistes (aménagistes, spécialistes de l’environnement, des transports, …). Dans ce contexte, le regard de ces experts couplé à l’expérience de praticiens de terrain et de décideurs, issus de diverses institutions et d’entreprises/bureau d’études en charges de missions « territoriales » (réalisation/révision de Schémas de Cohérence Territoriale, de Schéma Régionaux Climats Air Energie, d’études sur le logement, ..) devrait garantir la qualité de la formation et de son évolution. Dans ce but nous proposons de constituer un conseil de perfectionnement en charge du suivi du fonctionnement et de l’évolution pédagogique de la formation. Ce conseil pourra discuter des orientations de la formation tant au niveau académique que d’un point de vue professionnel, garantissant au mieux l’adéquation entre les attentes sociales et la formation. Il sera composé de représentants institutionnels (CERCOOP (Oussmane Sill), conseils généraux (Emmanuel Faivre, CG 70), de responsables d’entreprises (I@D Informatique (Souleymane Thiam), …) ainsi que d’universitaires, membres de l’équipe pédagogique et experts de l’Intelligence territoriale (Pr. Serge Ormaux directeur du laboratoire ThéMA, Pr. A. Moine, directeur de la filière de géographie, Pr. M‐H. de Sède‐Marceau responsable du master), Pr. Horacio Bozzano (CONICET‐ Consejo nacional de investigaciones scientificas y tècnicas de la Argentina) Amina Saïd Chire, MdC, Université de Djibouti. Ce conseil pourrait se réunir une fois par an.
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Conclusion Le master Aménagement et Gouvernance dans les Pays des Suds (AGPS) en Enseignement à Distance (EAD) présente les points forts suivants :
o L’intérêt d’une formation à distance, mettant à la portée d’une population
étudiante contrainte, un enseignement de niveau master permettant de travailler à
un rythme adapté aux contextes propres à chacun.
o Les atouts d’une formation qui malgré la distance, offre une dimension
professionnalisante, notamment à travers la réalisation de projets (projets
tuteurés) et de stages en collectivités, entreprises, ONG, ..
o Un mode de fonctionnement promouvant l’interactivité avec nos étudiants, en
exploitant au mieux les ressources offertes par l’Université de Franche‐Comté
(MOODLE notamment), en proposant notamment un mode de suivi des stages et
des projets(géré par une plateforme dédiée) et d’évaluation en continu, sous la
forme de travaux dirigés et de contrôles réguliers dans de nombreux modules.
o Une formation débouchant sur un diplôme de niveau bac+5 dans un domaine
aujourd’hui très peu, voir pas proposé en EAD, alors même que la demande est très
forte (pour l’année 2011‐2012, nous avons déjà reçu plus d’une centaine de
demandes), dans un contexte marqué par de forts enjeux sociétaux, économiques
et environnementaux, impactant fortement les territoires et leur évolution.
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Annexe 1 : plateforme d’échange et de suivi des travaux d’étudiants du Master AGPS
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000447 Domaine : Sciences, humaines et sociales
Mention : Histoire, histoire de l’art évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation Le master Histoire, Histoire de l’Art a fait l’objet d’une refonte importante et, jusqu’à présent, sans regard extérieur hormis celui des évaluateurs. Les remarques qui ont été faites à propos de la lisibilité et de la politique des stages dans les différentes spécialités seront prises en compte, l’efficience optimale de notre Master étant notre objectif. Spécialité HESIE (responsable J‐Cl. Daumas) Jusqu’à présent, la voie « professionnelle » du master HESIE prenait la forme de la combinaison de la formation recherche commune à l’ensemble des étudiants de la spécialité et d’un stage (suivi d’un rapport) dans une entreprise ou une institution ayant un projet patrimonial. Cette forme de professionnalisation minimale n’a eu qu’un succès très limité auprès des étudiants. Le précédent rapport de l’AERES avait d’ailleurs estimé que, sous cette forme, la professionnalisation n’était pas suffisante. La renforcer exigerait que nous fassions appel à des professionnels du patrimoine, ce qui serait coûteux en heures d’enseignement, qui assureraient des cours plus « techniques » sur la gestion du patrimoine exclusivement destinés aux étudiants ayant choisi la voie professionnelle. La question se pose en termes très simples : est‐il justifié de créer une voie professionnelle sans être assuré d’avoir chaque année un nombre suffisant d’étudiants la choisissant, alors même qu’il existe déjà des formations performantes dans ce domaine dans d’autres universités (Artois, Savoie, Paris I) ? Les effectifs de la spécialité HESIE sont trop restreints pour que cette option paraisse justifiée autrement que sous la forme minimale sous laquelle elle existait jusqu’alors.
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Spécialité HSPC (responsable G. Labarre) Cette spécialité est essentiellement à option recherche, l’option professionnelle ne touchant en réalité qu’un nombre faible d’étudiants s’orientant dans des voies diverses (patrimoine ou concours administratifs). La majorité des étudiants se tourne en effet vers les concours de l’enseignement pour lesquels une spécialité professionnalisante a été créée : la spécialité ERHIGE (examinée a posteriori). Un effort de mutualisation des enseignements a d’ailleurs été entrepris entre ces deux spécialités, mais cela n’a pu être pris en compte. Selon les évaluateurs, la spécialité HSPC aborde un « champ considérable » et ils voient mal « comment les deux années de master pourraient répondre à cette ambition ». En réalité, sous un intitulé large, chaque étudiant a la possibilité de se spécialiser sur un thème et une période en définissant un sujet de recherche précis, le mémoire de recherche, réalisé sous la direction d’un professeur et faisant l’objet d’une soutenance, constituant l’élément essentiel de la validation. Atelier de Clio : écriture, transmission et mise en scène de l’histoire (responsable J. Vigreux) Cette spécialité nouvelle propose un parcours professionnalisant. Pour l’instant, il s’agit d’un projet alliant les compétences des enseignants‐chercheurs de l’UFC et des professionnels, mais il est certain que les partenariats internationaux seront privilégiés (entre autres nous aurons un partenariat avec les Etats‐Unis et J. Bodon de l’University of Alabama de Birmingham qui a réalisé un documentaire sur Léon Blum diffusé en France en 2010 sur la chaîne parlementaire) et que lorsque la formation sera ouverte, les partenariats avec les institutions seront formalisés (Musée, théâtre, production de film, etc.). Chaque étudiant aura la possibilité de se spécialiser (en fonction des thématiques et périodes historiques) en réalisant sous la direction d’un professeur un mémoire, faisant l’objet d’une soutenance devant un jury composé d'enseignants chercheurs et de professionnels, constituant l’élément essentiel de la validation. Les grandes mutations culturelles et artistiques (responsable Ph. Plagnieux)
1) La formation continue et par alternance n’est quasiment pas prise en charge. Une ouverture à la formation continue dans le cadre de reprise d'étude avec la VA et la VAE est possible, mais le dispositif en alternance, au regard des contraintes de la formation universitaire et des nécessités d’une recherche suivie, est actuellement inadéquat.
2) L’enseignement en histoire de l’art contemporain n’est pas assuré. Dans le projet de maquette, il a été signalé, qu’à terme, il faudrait créer un poste de professeur pour la contemporaine. Dans le projet exposé, il apparaît très clairement qu’il y a bien un maître de conférences en histoire de l’art contemporain, en la personne de Jean‐Loup Korzilius. Celui‐ci encadre tous les ans plusieurs étudiants en Master 1 et 2 et il enseigne dans le cadre du Master 1 et 2 : pour l’actuelle maquette, 60 heures d’enseignement et, pour la prochaine, 72 heures.
3) Le contexte international n’apparaît pas dans la structure de la formation. Tous les ans, nous avons plusieurs échanges Erasmus. Quant à l’idée de partenariat à établir, c’est un projet qu’il faudrait étudier dans le cadre du rapprochement avec l’Université de Bourgogne.
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4) Un manque de professionnels de l’art dans les enseignements. L’histoire de l’art n’est en
rien une discipline artistique qui ouvrirait vers la pratique des arts plastiques. Nous sommes une discipline scientifique et c’est pour cette raison que nous ne sommes pas rattachés à des disciplines telles que les arts du spectacle mais organiquement liés au master d’histoire. En tant que discipline scientifique, plusieurs personnalités extérieures et appartenant au milieu de l’histoire de l’art enseignent dans notre spécialité : S. Bully, chercheur au CNRS ; J.‐P. Gavignet, Archives départementales ; Vuillermoz, infographiste, Musée de Lons. Pour les étudiants qui optent pour la filière professionnalisant, c’est‐à‐dire plutôt qu’un mémoire de recherche un long stage dans une institution culturelle, ils sont encadrés à la fois par un enseignant et par un professionnel du monde de la culture (conservateur de musée, conservateur du patrimoine). Enfin, chaque année, nous envoyons plusieurs étudiants se former aux techniques du relevé et de l’archéologie du bâti au Centre médiéval d’Auxerre. Spécialité Métiers et ressources documentaires en livre ancien (responsable R. Chaulet) Si la demande est en effet plus grande que prévue, la proposition des évaluateurs de prévoir un effectif plus important sera retenue.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000448 Domaine : Sciences, humaines et sociales Mention : Philosophie des pratiques évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation
La section de philosophie de l’Université de Franche‐Comté remercie l’AERES de son rapport, dont elle apprécie l’analyse.
Il est tout à fait vrai que le problème essentiel que rencontre le Master de philosophie à Besançon est lié au faible nombre d’étudiants. C’est pourquoi tout d’abord nous sommes en relation, à ce niveau, avec l’Université de Bourgogne. Les enseignements pour les concours de l’agrégation et su CAPES sont mutualisés, de même que les séminaires.
Pour ce qui est de la professionnalisation en dehors de la filière éducative, nous avons commencé une politique de communication envers les étudiants de MASTER, en leur indiquant à la rentrée, lors des cours, et tout au long de l’année, les voies diverses dans lesquelles ils peuvent s’engager. Mais le rapport fait entendre que cela n’est pas suffisant.
Nous nous engageons donc pour les prochaines années, d’une part à améliorer notre information sur les carrières diverses dans lesquelles il est possible de s’engager avec un Master de philosophie, mais encore à élaborer les conditions d’une formation plus et mieux professionnalisante, notamment par la mise en place de cursus mutualisés ou de doubles cursus, et par une ouverture plus grande sur le monde de l’entreprise.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000449 Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Psychologie évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation
L’équipe pédagogique qui s’est engagée pour le projet 2012‐2015 du Master de Psychologie a pris connaissance de l’appréciation de l’AERES. Avant de répondre elle tient tout d’abord à remercier les experts pour leurs évaluations critiques mais constructives.
Après avoir rappelé les caractéristiques majeures de ce master, nous soulignerons ensuite les
quelques points à préciser ou à développer. 1) Ce Master est apparu comme cohérent dans ses objectifs, réaliste dans son insertion
professionnelle et pertinent quant à ses choix pédagogiques, son rapport avec le monde du travail et son partenariat. Son ancrage double au sein du Département de Psychologie et du Laboratoire de Psychologie (EA 3188) lui assure une stabilité et des ressources nécessaires à son bon fonctionnement, et ceci quelle que soit la spécialité : clinique et pathologique avec la spécialité « Clinique psychopathologique et clinique de la famille » (CPCF), sociale avec la spécialité « Interventions psychosociologiques : travail et santé » IPTS) ou cognitive avec « Psychologie cognitive et neuropsychologie » (PCN).
2) La rédaction du texte de la maquette aurait pu être plus précise de manière à éviter les
imprécisions qui ont été soulignées par les experts, comme un développement plus précis des objectifs et des compétences dans quelques documents, comme la mention plus exhaustive de tous les intervenants extérieurs dans une spécialité (CPCF) ou celle des relations internationales dans les deux autres spécialités (IPTS et PCN).
3) Des points seront sinon à améliorer et à développer :
‐ l’évaluation des enseignements qui revêt actuellement une forme plus qualitative et collective (les bilans de fin d’années dans chaque UE) pourra être plus quantifiable et individualisée (cf. un recours plus incitatif à l’utilisation en ligne de questionnaires d’évaluation avec le bureau virtuel ?)
‐ le repérage des compétences pourra se préciser grâce au travail actuellement en cours au niveau de la VAE
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‐ ‐ l’analyse des débouchés pourra se développer au niveau de l’Université grâce à
l’Observatoire de le Vie Etudiante et plus localement, dans le Master, avec un travail plus systématique d’enquêtes sur l’insertion professionnelle de nos étudiants (6 mois après et 2 ans après l’obtention de leur Diplôme).
‐ la spécialité PCN, qui a été tout récemment mise en place, pourra ajuster ses enseignements en identifiant mieux avec le temps les retours et les besoins des professionnels.
‐ le partenariat international devra se développer en s’appuyant d’une part sur le développement des liens Erasmus mis en place avec le département, et d’autre part sur les liens privilégiés qui se tissent avec des chercheurs de laboratoires étrangers.
4) Dans la maquette le parcours recherche n’avait pas fait l’objet d’une présentation détaillée,
celle‐ci nous paraissant implicite, vu l’inscription très étroite des enseignements avec les recherches du Laboratoire. Il faut souligner ici que si tout étudiant bénéficie d’une formation de base à la recherche, 1) il acquiert des connaissances précises dans les méthodes de recueil de données tout particulièrement utilisées par les chercheurs du Laboratoire (par exemple l’utilisation de tests sur l’image du corps, l’observation clinique, les échelles de stress ou l’utilisation d’un matériel d’enregistrement des mouvements oculaires pour l’expérimentation), 2) il se spécialise, dans toutes les UE, sur les sujets de recherche propres à chaque axe : « Corporéité, intersubjectivité et famille, « Professionnalité, santé au travail et dispositifs d’intervention », « Dynamique de la cognition : expertise, vieillissement, mémoire et émotions ». Par ailleurs, chaque étudiant participe régulièrement au séminaire de recherche de l’axe dans lequel il travaille. Ces points seront à détailler dans le programme, pour une meilleure visibilité de ce parcours qui bénéficie très directement des recherches menées par le Laboratoire.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000450 Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sociologie évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation Réponse à l’appréciation globale : B Le M1 est un tronc commun et pour chaque semestre du M1, une unité d’enseignement (UE) transversale est proposée aux étudiants. Cette UE comporte 6 crédits ECTS au premier semestre et 6 crédits ECTS au second semestre soit 6 ECTS de langues et 6 ECTS d’options. Les options sont à choisir dans les enseignements de culture générale proposés par l’Université hors du champ disciplinaire de nos étudiants. Les enseignants HDR (habilités à diriger les recherches) sont au nombre de 4. Dans la nouvelle maquette de formation, c’est un enseignant HDR qui sera responsable pour chacune des spécialités proposées. Pour ce qui est de la visibilité : comme la spécialité criminologie l’a fait depuis sa création2, les trois autres spécialités créeront un site internet ‐ dans le cadre plus général d’un site commun au Département et au Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie (LASA UF‐C) ‐ de façon à être mieux identifiées dans l’offre de formation nationale et internationale. Une grande partie de l’ouverture des étudiants vers l’étranger se passe dans le cadre d’échanges ERASMUS, échanges particulièrement prisés par nos étudiants de MASTER. De nombreux étudiants participent aux échanges ERASMUS et choisissent de conduire leur terrain de recherche dans les pays où ils poursuivent leurs études: 12 étudiants ont bénéficié de cette ouverture à l’international (Grenade) depuis 2077 (en général 3 étudiants/an) et une étudiante à Thessalonique. 2010‐2011 : 2 étudiants L3 et 1 en master 1 Un suivi des étudiants est mis en place dans le cadre des UE de licence (enquêtes quantitatives, enquêtes qualitatives, méthodologie…cf. document de réponse licence sociologie), suivi qui sera poursuivi tout au long du cursus (Master et doctorat). NB/ Tout en comprenant les remarques formulées dans l’appréciation globale du master, nous ne saisissons pas précisément le sens de la note B globalement attribuée à la mention du Master, alors que chacune des spécialités a été notée A.
2 Site internet de la spécialité Criminologie : www.http://mastercriminologie.com
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Réponse à l’avis sur les spécialités Spécialité AGEPOS : A
En ce qui concerne l’ouverture à l’international. Nous sommes actuellement en contact avec les enseignants de la Haute Ecole de Travail Social et de la Santé de Lausanne, la Maison de la Citoyenneté Mondiale de Mulhouse, l’Institut Supérieur Social de Mulhouse pour l’organisation d’une journée annuelle sur le thème des monnaies locales et des marchés solidaires. De plus, nous avons mis en place un stage pour une étudiante de M2 AGEPOS dans une association de la ville de Mohammedia au Maroc. La réussite de cet essai ouvre la possibilité de reconduire une telle démarche dans cette ville où nous menons certaines de nos activités de recherche sur la coproduction des services. D’autre part, l’IRTS (Institut régional de travail Social, Besançon) fait intervenir dans le DEIS une enseignante Maître de Conférence en Sociologie de l’Université Cheik Anta Diop de Dakar qui interviendra également dans l’ UE territorialisation des politiques sociales. Spécialité criminologie : A - à propos de l'attractivité: pour l'année 2010‐2011, on peut estimer au nombre de 7 (environ) les étudiants venant de l'extérieur (des différentes régions de France, et même de l'étranger: Grenoble, Montpellier, Limoges, Nantes, Brest, Dakar etc....) qui se sont inscrits en M1 spécialité criminologie, et à 6 en M2 (soit le tiers des inscrits de M2); ‐ à propos de concurrence: à notre connaissance, pour l’année universitaire 2010‐2011, la spécialité criminologie était la seule accréditée dans la mention sociologie en France. ‐ en ce qui concerne la participation des professionnels qui interviennent au total pour une quarantaine d'heures (mais nous veillerons à augmenter sensiblement leur participation...) il s'agit de : Vice‐procureur: 6h, vice‐président du TGI: 6h, commissaire principal, adjoint au directeur départemental de la sécurité publique: 4h, directrice de la maison d'arrêt de Besançon: 4h, directrice adjointe Service d'insertion et de probation (Doubs, Jura, Territoire de Belfort): 4h, psychiatre directeur de la Maison de l'adolescent: 4h,psychiatre responsable du centre régional de victimologie: 4h, assistant social en milieu carcéral: 3h, journaliste judiciaire: 3h... ‐ pour ce qui est de la "visibilité": il existe un site internet de la spécialité criminologie du Master:www.http://mastercriminologie.com ‐ En outre, le responsable de la spécialité criminologie du Master (prof. J‐M. Bessette) est membre (depuis 1994) : du conseil d'administration de l'Association française de Criminologie (national) et membre (depuis 1996) du jury du prix Gabriel Tarde (prix francophone de criminologie ‐ international ‐, dotation du ministère français de la justice).
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‐ le taux de réussite des étudiants est de l'ordre de 66% (en augmentation) ‐ enfin, l'évaluation par les étudiants est requise dans le cadre du dossier de synthèse des enseignements du 1er semestre (M2); Spécialité « Solidarités en milieu rural et urbain » A - Sur le contenu des formations : la spécialité comporte les enseignements suivants:
Solidarités professionnelles et professionnels de la solidarité (24 CM + 12 TD). Responsable de l’UE : S. Chevalier, MCF Intervenants : J.‐J. Laplante Directeur de la santé de la MSA. Territorialisation des politiques publiques et mémoire sociale (24 CM + 12 TD). Responsable de l’UE : C. Guinchard., MCF HDR Intervenants : Pasal Berrion, Y. Droz, G. Vieille ‐ Marchisey. Solidarités intergénérationnelles formelles et informelles (24 CM + 12 TD). Responsable de l’UE : D. Jacques – Jouvenot, PR Intervenants : Jean Marc RIGOLI cadre jardins de cocagne Economie Sociale et solidaire (24 CM + 12 TD). Responsable de l’UE : M. Gatteau. Intervenants : Le responsable de la Fédération des coopératives laitières
- Les professionnels interviendront dans la formation : Directeur de la santé Mutualité sociale agricole, Directeur de la Fédération départementale des coopératives laitières, responsable des « Jardins de Cocagne », Directeur de la chambre régionale d’agriculture…
- La responsable de cette spécialité (Dominique Jacques‐Jouvenot) en relation avec les collègues anthropologues suisses, notamment Yvan Droz anthropologue à l’IHEID, travaille à une possibilité éventuelle de l’ouverture de ces enseignements aux étudiants suisses inscrits à l’IHEID ou à l’Institut d’ethnologie de Neuchâtel, ce qui permettrait de concrétiser dans la formation des étudiants un lien déjà existant dans la recherche au sein de l’Arc Jurassien.
- Les relations que nous avons développées avec le milieu professionnel depuis une dizaine d’années montre que les débouchés sont importants pour nos étudiants, qui après avoir fait un mémoire de master dans un organisme agricole, trouvent du travail dans ces organismes ou construisent des allocations CIFRE avec les entreprises de façon à poursuivre en doctorat. ( 3 CIFRE depuis 2007 MSA et FDCL du Doubs). La création de la spécialité ne devrait donc faire que renforcer l’insertion professionnelle des étudiants qui souhaitent arrêter après le Master. Soulignons la très bonne insertion universitaire des doctorants formés sur cette thématique rurale puisque tous les étudiants ayany soutenu sur cette thématique ont intégré l’Université Française : Marie Gillet, ingénieur de recherche Université de Bourgogne ; Alain Chenevez, MCF Université de Bourgogne ; Philippe Cardon, Université de Lille ; Florent Schepens MCF Université de Bourgogne ; Sylvie Guigon, MCF Université de Franche Comté).
- Spécialité « Vieillissement et Société » A Les premiers résultats d’insertion sont tout à fait satisfaisants et cette spécialité s’ouvre à d’autres Masters de l’UFC comme le Master SMP « Réseaux de santé », en même temps qu’elle va s’inscrire dans un projet de formation aux problématiques du vieillissement de la Licence Professionnelle au Doctorat.
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masters� � domaine STAPSSciences et techniques des activités physiques et sportives
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000451 Domaine : Sciences et techniques des activités physiques et sportives Mention : Education et intervention par les activités physiques sportives et artistiques
évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation
Réponse à l’évaluation de l’AERES des responsables des UFRSTAPS de Bourgogne et de Franche‐Comté de la Mention « Education et Intervention par les APSA »
Si nous enregistrons avec satisfaction l’avis de l’AERES qui reconnaît la qualité de l’offre de formation, sa cohérence et sa lisibilité, sa progressivité, son ajustement aux débouchés professionnels et son adossement à la recherche (s’appuyant sur plusieurs laboratoires), nous nous étonnons que la cohabilitation Université de Bourgogne ‐ Université de Franche‐Comté du master « Éducation et intervention par les APSA » n’ait fait l’objet d’aucune appréciation. On peut même craindre que le long travail de concertation nécessaire à cette cohabilitation nous ait finalement desservis, alors qu’il débouche sur un élargissement des équipes pédagogiques et un renforcement de l’adossement à la recherche. Nous regrettons, alors que l’essentiel (i.e l’offre de formation) a été positivement apprécié, la note « B » obtenue par notre master ; cette note nous semble davantage imputable à des aspects secondaires liés aux conditions de montage du dossier, et aux imprécisions inévitables étant donné le format très ramassé qui nous a été imposé : des imprécisions concernant par exemple les modalités de pilotage du diplôme, les stages (dont les modalités ont été décidées par les Rectorats après que nous ayons rendu les maquettes), les dispositifs visant à favoriser la mobilité internationale (que rien n’entrave par ailleurs), ou l’absence de données chiffrées concernant les flux d’étudiants (que nous avons eu l’honnêteté de ne pas « estimer »).
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Bilan de l’insertion professionnelle à l’UPFR des sports de Besançon
Ce document synthétique fait le bilan de 4 années d’études concernant l’insertion professionnelle des étudiants diplômés de licence et de master de l’UPFR des Sports de Besançon. Du point de vue méthodologique, les titulaires du diplôme sont questionnés 2 ans après leur réussite (méthodologie CEREQ). Sur les 630 étudiants qui ont répondu à l’enquête :
- 56 % (soit 355) ont un emploi avec des salaires allant de 1000 à 1650 euros
- 35 % (soit 220) ont poursuivi leurs études (master ou doctorat)
Quelques précisions :
3- En fonction du niveau d’études atteint.
‐ 2 ans après l’obtention d’une licence : 50 % travaillent avec une rémunération moyenne de 1300 euros, alors que 43 % sont encore en études.
‐ 2 ans après le master, 89 % ont une activité professionnelle avec une rémunération moyenne de 1450 euros.
4- En fonction de la filière choisie :
Niveau licence - La licence professionnelle est la licence qui obtient le meilleur taux d’insertion :
70 % sont en CDI ou CDD à temps plein pour une rémunération moyenne de 1300 euros (+/‐ 200 €). Les autres sont en poursuite d’étude en majorité mais pas dans les masters de l’UPFR, ou en recherche d’emploi.
- Les titulaires d’une licence Entraînement sportif : 68 % ont un emploi pour un salaire moyen de 1450 euros (+/‐ 300 €) et 19 % poursuivent leurs études.
- Les diplômés de la licence Activités physiques adaptées sont en emploi pour 64 % d’entre eux pour un salaire moyen de 1150 euros (+/‐ 300 €) alors que 27 % continuent en master.
- Les titulaires de la licence management obtiennent un emploi pour 47 % d’entre eux pour un salaire moyen de 1400 euros (+/‐ 500 €), alors que 42 % poursuivent souvent en master, dont une majorité dans le master SLDT de l’UPFR de Besançon, et aussi dans d’autres masters.
- La licence Education motricité est la moins professionnalisante avec 40 % de taux d’insertion pour un salaire moyen de 1200 euros (+/‐ 300 €), et 51 % poursuivent en majorité vers les concours de l’enseignement, (professeur des écoles ou professeur d’EPS ; 15 à 25 postes/an actuellement pour ces 2 voies) ou en minorité vers la recherche. Nombreux repassent 1, 2 voire 3 fois les concours tout en travaillant.
Niveau Master ‐ Le Master SLDT offre une très bonne insertion avec 92 % en emploi, pour un salaire moyen de
1480 euros (+/‐ 300 €). ‐ Le Master SPAPAS apporte aussi de bons résultats avec 84 % d’insertion pour un salaire
moyen de 1420 euros (+/‐ 300 €). ‐ Le Master enseignement n’a pas encore assez d’ancienneté pour avoir été évalué
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000453 Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sciences et développement du sport et des loisirs évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation
Réponse à l’évaluation de l’AERES de l’équipe pédagogique de l’UFRSTAPS de Bourgogne et de
Franche‐Comté de la Mention et de la Spécialité Développement scientifique, commercial et
territorial du sport et des loisirs (DSCTSL)
Mesdames, Messieurs,
Le rapport relatif à l’évaluation des diplômes de master de la vague B a été remis aux responsables
de l’équipe pédagogique de la mention le 13 mai 2011. Il fait suite à un travail conséquent des
professionnels associés et des enseignants‐chercheurs STAPS des universités de Franche‐Comté et
de Bourgogne depuis septembre 2009. Dans le cadre du nouveau contexte universitaire, national
avec la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) du 11 aout 2007 et local
avec la mise en place d’un PRES uB‐UFC, les facultés des sciences du sport et de l’éducation
physique de Besançon et de Dijon ont décidé de mutualiser leurs offres de formation afin d’être
plus attractives et compétitives dans l’espace universitaire français et européen.
Les équipes pédagogiques des spécialités Socio‐psychologie et management du sport de Dijon et
Sport, loisir et développement territorial de Besançon du master STAPS ont uni leurs forces au vu
de la complémentarité de leurs compétences en sociologie, géographie, histoire, psychologie
sociale et management du sport. Cette alliance a permis, après un long travail commun, la
création d’un projet cohérent d’une mention « Développement scientifique, commercial et
territorial du sport et des loisirs (DSCTSL) » offerte sur les deux sites universitaires.
A ce titre, nous avions demandé une « co‐habilitation STAPS » avec 2 porteurs de projets
identiques (uB et UFC), afin de mettre en perspective le renforcement et l’attractivité de notre
offre de formation en termes d’équipes de recherche, de viviers d’étudiants, d’équipes
pédagogiques, de préprofessionnalisation et de gisements d’emplois pour l’insertion
professionnelle des étudiants…, grâce à cette mutualisation. Or, le fait de rentrer
« intégralement » dans une démarche PRES uB‐UFC a plutôt été perçu négativement par les
experts de l’AERES (trop de formations similaires, etc.).
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Si l’expertise de l’AERES reconnaît la cohérence du programme, la qualité des partenariats,
l’ancrage professionnel et l’adossement à la recherche de cette mention, elle reproche à notre
projet PRES (et pour cause) son manque d’informations sur le pilotage, l’organisation, le
fonctionnement concret de la mention, ainsi que son recrutement trop local. Si cette dernière
remarque est recevable et judicieuse, même si elle omet les efforts considérables de
communication externe et d’ouverture internationale, engagés depuis quatre ans, les autres
éléments sont plus surprenants au regard des demandes de nos universités respectives. Tous les
éléments concrets sont précisés dans les annexes de la spécialité DSCTSL, notamment la
présentation des enseignants‐chercheurs, le descriptif précis des Unités d’enseignement, l’auto‐
évaluation des diplômes antérieurs.
Au niveau de la spécialité DSCTSL, l’expertise reconnaît à juste titre l’originalité du projet, la
progressivité des apprentissages, la cohérence du programme, la complémentarité de l’équipe
pédagogique et surtout le degré de professionnalisation (antérieur et potentiel) de la spécialité. Il
faut reconnaître qu’il aurait été plus judicieux, comme l’avaient proposé les responsables de la
spécialité, de différencier une spécialité Recherche et une spécialité professionnelle (avec deux
parcours : l’une sur Consommations et commercialisation des marques de sport, l’autre sur Sport,
loisir et développement territorial à Besançon). La lisibilité et la cohérence en auraient été
largement accrues pour les étudiants et les professionnels, notamment dans une perspective de
formation continue et en apprentissage.
Pour finir, il convient d’insister sur l’intérêt de la mutualisation des enseignements et des
enseignants‐chercheurs de la spécialité. A noter que le potentiel des spécialistes du management
du sport (gestion, politiques publiques, développements des territoires) est important, autant en
terme d’enseignement et de recherche. De plus, il faut souligner que les enseignements de Master
seront assurés sur les deux sites (Besançon et Dijon) avec des cours par visioconférence. En master
2, les enseignements sur le parcours Consommations et commercialisation des marques de sport
auront lieu à Dijon, les cours du parcours Sport, loisir et développement territorial à Besançon.
Pour le parcours (ou la spécialité) Recherche, les séminaires et enseignements auront lieu à Dijon
et à Besançon (avec parfois le recours à la visioconférence) : les séminaires pluridisciplinaires et
thématiques de recherche se dérouleront sur les deux sites alternativement. Au final, les diplômes
seront bien délivrés par les deux facultés des sciences du sport, laissant aux étudiants la possibilité
de bénéficier des compétences complémentaires de haut niveau des deux établissements.
Pour finir, l’équipe pédagogique s’interroge, au vu des remarques assez élogieuses sur le fond et
des critiques le plus souvent axées sur des aspects formels et techniques, sur les fondements
objectifs de la notation globale à la fois de la spécialité et de la mention. Elle s’étonne de ne pas
avoir une grille rigoureuse de critères différenciant les échelles de notation (ici B) afin de situer les
formations dans les différents champs disciplinaires.
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En effet, le parcours Recherche de la spécialité DSCTSL, présenté de manière identique en tant que
parcours recherche de la spécialité Socio‐Psychologie et psychologie du travail dans la Mention
Psychologie à l’UB (comme c’était le cas dans la spécialité recherche Socio‐Psychologie et
Management du Sport durant le précédent contrat), a été évalué au niveau A3.
En remerciant les experts pour leurs remarques et suggestions intéressantes, veuillez agréer,
Mesdames, Messieurs, l’expression de nos sincères salutations
3 Voici l’appréciation générale de cette autre évaluation : « La spécialité est originale, bien conçue et élaborée en adéquation avec la demande réelle du marché de l’emploi. Les deux parcours sont lisibles et pertinents, toutefois les articulations sous l’appellation d’une même spécialité doivent être renforcées ».
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Bilan de l’insertion professionnelle à l’UPFR des sports de Besançon
Ce document synthétique fait le bilan de 4 années d’études concernant l’insertion professionnelle des étudiants diplômés de licence et de master de l’UPFR des Sports de Besançon. Du point de vue méthodologique, les titulaires du diplôme sont questionnés 2 ans après leur réussite (méthodologie CEREQ). Sur les 630 étudiants qui ont répondu à l’enquête :
- 56 % (soit 355) ont un emploi avec des salaires allant de 1000 à 1650 euros
- 35 % (soit 220) ont poursuivi leurs études (master ou doctorat)
Quelques précisions :
5- En fonction du niveau d’études atteint.
‐ 2 ans après l’obtention d’une licence : 50 % travaillent avec une rémunération moyenne de 1300 euros, alors que 43 % sont encore en études.
‐ 2 ans après le master, 89 % ont une activité professionnelle avec une rémunération moyenne de 1450 euros.
6- En fonction de la filière choisie :
Niveau licence - La licence professionnelle est la licence qui obtient le meilleur taux d’insertion :
70 % sont en CDI ou CDD à temps plein pour une rémunération moyenne de 1300 euros (+/‐ 200 €). Les autres sont en poursuite d’étude en majorité mais pas dans les masters de l’UPFR, ou en recherche d’emploi.
- Les titulaires d’une licence Entraînement sportif : 68 % ont un emploi pour un salaire moyen de 1450 euros (+/‐ 300 €) et 19 % poursuivent leurs études.
- Les diplômés de la licence Activités physiques adaptées sont en emploi pour 64 % d’entre eux pour un salaire moyen de 1150 euros (+/‐ 300 €) alors que 27 % continuent en master.
- Les titulaires de la licence management obtiennent un emploi pour 47 % d’entre eux pour un salaire moyen de 1400 euros (+/‐ 500 €), alors que 42 % poursuivent souvent en master, dont une majorité dans le master SLDT de l’UPFR de Besançon, et aussi dans d’autres masters.
- La licence Education motricité est la moins professionnalisante avec 40 % de taux d’insertion pour un salaire moyen de 1200 euros (+/‐ 300 €), et 51 % poursuivent en majorité vers les concours de l’enseignement, (professeur des écoles ou professeur d’EPS ; 15 à 25 postes/an actuellement pour ces 2 voies) ou en minorité vers la recherche. Nombreux repassent 1, 2 voire 3 fois les concours tout en travaillant.
Niveau Master ‐ Le Master SLDT offre une très bonne insertion avec 92 % en emploi, pour un salaire moyen de
1480 euros (+/‐ 300 €). ‐ Le Master SPAPAS apporte aussi de bons résultats avec 84 % d’insertion pour un salaire
moyen de 1420 euros (+/‐ 300 €). ‐ Le Master enseignement n’a pas encore assez d’ancienneté pour avoir été évalué
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000455 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Biologie santé
Réponse à l’évaluation Réponse concernant la mention Les deux porteurs de la mention de master biologie santé (BS) du PRES remercient les évaluateurs de leurs remarques et conseils ainsi que de leur évaluation positive de la mention objectivée par la notation A. L’apport du PRES B/FC devrait être déterminant pour le développement et la valorisation de cette mention en suivant les recommandations formulées. A propos des indicateurs Concernant certains indicateurs, nous souhaitons apporter les précisions suivantes : ‐ les effectifs attendus en M2 sont de l’ordre de 160 à 165 (cf. tableaux p6 et p7 du dossier de la mention) et non de 245 comme cela est indiqué dans le rapport d’expertise en p1, ‐ le taux de réponse sur l’évaluation des enseignements par les étudiants est effectivement non renseigné (NR) au niveau de la mention mais figure au niveau de certaines spécialités (NS, RHG, ICT, en particulier) pour lesquelles il est globalement de 60 %. À l’avenir le taux de réponse sera précisé au niveau de la mention (M1 et spécialités de M2) selon les missions du comité de pilotage et du conseil de perfectionnement dont la mise en place est décrite ci‐après, ‐ le résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponse) sera suivi pour toutes les spécialités par le comité de pilotage. Le recueil et l’analyse de ces indicateurs sont perfectibles et bénéficieront largement du travail du comité de pilotage. Appréciation globale Malgré la reconnaissance par l’expertise de la complémentarité, de la pertinence et de l’originalité de l’offre de formation des 12 spécialités, ainsi que du travail de structuration réalisé par le PRES UB/UFC, plusieurs points relevés méritent d’être clarifiés et d’autres améliorés. Points à clarifier La remarque concernant l’absence de dispositifs centralisés efficaces permettant d’avoir une vision précise de l’insertion professionnelle et de la poursuite d’étude est à moduler. En effet, l’Université de Franche‐Comté (UFC) dispose de ce type d’enquête centralisée par l’Observatoire de la Formation et de la Vie Étudiante OFVE. La publication du suivi de l’insertion professionnelle, certes présentant une analyse récente (24/09/2010) avec un recul limité à une seule promotion, est mentionnée en p11 du dossier de la mention.
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À l’Université de Bourgogne ce dispositif centralisé se met actuellement en place pour les masters, celui‐ci étant maintenant fonctionnel en licence. Un outil commun PRES UB/UFC est envisagé pour cette mention de master, incluant une analyse par spécialité. Points à améliorer ‐ L’offre de formation apparaît manquer de lisibilité pour les étudiants, malgré le travail de structuration déjà réalisé. On compte encore 6 premières années de master divisées en 9 parcours. Nous envisageons de réviser cette structuration. Premièrement, en individualisant un seul parcours pour les étudiants de santé (médecine et pharmacie de l’UB) à l’instar de celui mis en place à l’UFC et qui pourrait porter le même intitulé « BIOlogie et Produits de Santé BIOPS », ainsi qu’en regroupant les M1 Sciences Vie de l’UB en un seul M1 à 3 parcours, réduisant le nombre de M1 à 2 et celui des parcours à 3. Deuxièmement, en mutualisant les 2 M1 organisés à l’UFR ST de l’UFC en 1 seul M1 orientant, selon un système d’UE optionnelles, vers un parcours SCM ou PNC. Ainsi l’offre serait regroupée à l’UFC en 2 M1 et 3 parcours, et à l’UB en 2 M1 et 5 parcours. ‐ L’hétérogénéité de la qualité des spécialités soulignée par l’expertise doit se lire à 2 niveaux. D’une part au niveau de la forme qui pourrait s’expliquer à notre décharge (pour les spécialités de l’UFC) par un format limité à 6 pages et par une saisie en ligne pas toujours aisée sur l’ENT (le manque de précision a été relevé par l’expertise comme péjoratif pour les spécialités PNC, RHG notamment). D’autre part au niveau de la qualité de la formation dispensée, qualité qui devrait être améliorée et harmonisée par les mesures suivantes pour lesquelles nous nous engageons à porter un effort particulier :
‐ l’harmonisation des volumes horaires en S3 sera obtenue en fixant des volumes compris entre 150 et 170 h, et entre 250 et 300 h d’enseignement pour les M2 à finalité recherche et les M2 à finalité Pro/mixte), respectivement,
‐ les options seront ouvertes en fonction de l’effectif étudiant, ‐ une meilleure attention sera portée à la description des compétences transversales lors
du prochain contrat. ‐ Nous veillerons à ce que les projets émergents concernant l’ouverture à l’international se concrétisent (master Erasmus mundus). ‐ Comme nous l’avions annoncé dans notre projet, nous nous engageons à généraliser l’utilisation centralisée des dispositifs d’évaluation et de suivi. Un comité de pilotage de la mention travaillera à son propre fonctionnement (composition, mission, moyen…) à l’ouverture du contrat. ‐ L’expertise souligne que la procédure d’auto‐évaluation mise en place ne semble pas avoir été suivie d’effet. A l’UB, comme à l’UFC, la procédure à souffert du faible délai entre le retour des remarques suite à l’autoévaluation et leur traduction en action d’amélioration. Par ailleurs, notre procédure a manqué de pertinence par manque de recul sur les années évaluées (évaluation débutée en avril 2010 sur 2 promotions, la troisième en cours et la quatrième à venir). Un contrat sur 5 ans devrait permettre une autoévaluation mieux adaptée. ‐ Enfin, l’expertise souligne que les recommandations émises par l’AERES lors de l’évaluation précédente n’ont pas été suivies d’effets pour certaines spécialités, notamment APAS, RHG, ICT et PNC. Pour autant ces spécialités vont tenter de démonter dans leurs éléments de réponse qu’elles en ont tenue compte. La mise en place du comité de pilotage de la mention et d’une autoévaluation à mi‐parcours à l’échelle du PRES devrait permettre de gommer ce déficit.
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A propos des points forts L’offre unifiée à l’échelle du PRES, l’adossement recherche de qualité, l’appui important aux secteurs professionnels, la structuration adaptée à l’articulation L3/M1/M2 associant un effort de mutualisation au sein de la mention et avec d’autres mentions, et la mixité positive entre filière scientifique et filière de santé, sont autant d’atouts que nous nous engageons à maintenir, voire à améliorer. Nous chercherons à étendre à toutes les spécialités la bonne insertion professionnelle ainsi que l’attractivité jugées satisfaisantes par les experts.
A propos des points faibles ‐ 6 M1 et 11 M2 (se reporter à la rubrique points à améliorer) ‐ Le pilotage de la mention risque d’être difficile Les responsables de la mention en sont bien conscients. La construction du PRES, avec en particulier la mise en place de nouveaux dispositifs de suivi et d’évaluation centralisés, devrait nous permettre de déployer un pilotage satisfaisant au regard des exigences de l’AERES. ‐ La procédure d’évaluation des enseignements n’est pas harmonisée, le suivi des étudiants diplômés ou non est perfectible Les outils d’évaluation des enseignements déjà mis en place par les observatoires seront systématiquement déployés. Le suivi précis des évaluations des enseignements et les actions adaptées à mener seront pilotés par le conseil de perfectionnement, et le comité de pilotage (décrits en p35 du dossier de la mention) veillera aux suivis des étudiants sortants. Enfin, la mise en place par le PRES d’une procédure d’autoévaluation à mi‐parcours et à 5 ans, extérieure aux responsables de spécialités, viendra compléter ce pilotage. ‐ La qualité des spécialités est inégale Ce point est détaillé au niveau de la réponse de chacune des spécialités visées. Ce sera également le rôle du conseil de perfectionnement d’identifier les problèmes et les dérives, ainsi que de veiller à l’harmonisation des pratiques et de proposer les actions d’amélioration. ‐ Certaine UE possèdent des coefficients en inadéquation avec le nombre d’ECTS Ce point est corrigé dans les spécialités concernées. A propos des recommandations pour l’établissement Ces recommandations s’adressent maintenant à l’échelle du PRES. Les réponses couvrant l’ensemble des recommandations formulées par les experts sont développées ci‐dessus dans la rubrique « points à améliorer ». Elles portent notamment sur les actions suivantes : le renforcement du pilotage de la mention à l’échelle du PRES pour éviter une dérive de fonctionnement, la poursuite de l’effort de structuration pour augmenter la lisibilité, et l’harmonisation des procédures d’évaluation des enseignements et des formations ainsi que celles portant sur le suivi des diplômés. Enfin, dans une perspective à cinq ans, les apports et les acquis du PRES permettront de ne déposer qu’un seul dossier, de fait homogène.
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Réponses concernant les spécialités Réponse concernant la spécialité Gestion des risques infectieux et sanitaires, GERIS (R&P) Le responsable de la spécialité remercie les experts pour leur analyse encourageante pour l’ouverture de cette nouvelle spécialité et leurs recommandations. Il souhaite apporter les réponses suivantes quant aux points faibles et aux recommandations formulées. A propos de l’appréciation ‐ Le volume horaire du 3ème semestre de 330h, jugé trop important pour une finalité mixte sera réduit à 250 h. ‐ L'organisation du 4ème semestre est revue comme pour les spécialités RHG et ICT : 1 seule UE « Stage » sur 6 mois correspondant à 30 ECTS ‐ Certaines précisions concernant le public visé sont apportées : les étudiants inscrits en formation initiale suivront préférentiellement la finalité recherche et ceux déjà engagés dans une profession opteront majoritairement pour la finalité professionnelle et bénéficieront d’un complément de formation pour atteindre 250h. ‐ le maintien des DU et DIU : les DU et DIU dont les thématiques sont proches sont maintenus. L'enseignement de ces 2 DU est plus approfondi dans leur discipline propre (Hygiène hospitalière et thérapeutiques anti‐infectieuses). L'UE 3 du M2 GERIS (Prévention de l’infection associée aux soins) ne correspondra qu'à une partie de l'enseignement du DU d'hygiène hospitalière. L'UE 4 du M2 GERIS (Thérapeutiques anti‐infectieuses) ne correspondra qu'à une partie de l'enseignement du DIU Thérapeutiques anti‐infectieuse. A propos des points faibles ‐ Manque d'argumentation sur la viabilité du projet : la demande d'une création s'expose forcément à un doute quant à la viabilité du projet. Le vivier principalement constitué de médecins et pharmaciens semble suffisant pour assurer la pérennité de cette formation. L'existence de formations dans le domaine (DU et DIU) garantit l'expérience des intervenants. ‐ Concurrence avec les DU et DIU existants : la spécialité ne devrait pas être en concurrence avec les DU et DIU existants. Elle permet à un certain nombre d'étudiants qui s'inscrivaient à ces DU, de valoriser leur formation. Concrètement, les étudiants ayant validé leur M1 pourront s'inscrire en M2 et bénéficier d'une formation élargie à l'ensemble des disciplines de la maîtrise du risque infectieux. Les étudiants (médecins, pharmaciens, biologistes, infirmières) qui n'ont pas validé de M1 ou qui ne souhaitent pas poursuivre en M2 continueront de s'inscrire en DU. ‐ La différenciation entre le parcours recherche et le parcours professionnalisant sera basée sur le choix du lieu de stage du 4ème trimestre et donc sur les objectifs qui seront différents, n’associant pas obligatoirement pour la finalité Pro une démarche de recherche et d’innovation. Les étudiants en M2 Recherche feront ce stage dans une équipe de recherche labellisée associée, les étudiants en M2 Pro feront leur stage en milieu professionnel (hôpitaux, ARLIN, CCLIN, InVS....).
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‐ Clarté des objectifs : le diplôme vise à former les spécialistes de la gestion du risque infectieux : médecins, pharmaciens, hygiénistes, scientifiques. Chaque structure hospitalière doit, à l'heure actuelle, disposer d'un praticien responsable de la gestion du risque infectieux. De plus de nombreux scientifiques recrutés sur des postes d'ingénieurs participent aux actions de maîtrise du risque infectieux. L'objectif du M2 est de proposer une formation complète sur l'ensemble des domaines de compétences futures de ces praticiens. ‐ Le vivier de recrutement reposera sur les étudiants ayant validé leur M1 BIOPS. Ce recrutement ne devrait pas empiéter sur les M2 ICT et RHG, les objectifs pédagogiques étant très différents. Cette nouvelle spécialité devrait permettre de conserver des étudiants locaux, et d'attirer des étudiants nationaux (peu de M2 nationaux proposant cette spécialité). Le M2 GERIS pourrait également recruter des étudiants ayant validé un M1 EcoS (autre mention de master de l’UFC) et souhaitant s'orienter vers les métiers de la santé. A propos des recommandations pour l’établissement ‐ Maintien du DU et DIU : les DU et DIU dont les thématiques sont proches sont maintenus (voir argumentaire ci‐dessus). ‐ Le placement des étudiants diplômés ou non sera suivi individuellement par l'utilisation des outils centralisés de pilotage adaptés à la mention Biologie Santé et propre au PRES UB/UFC. Enfin, le dossier sera mieux renseigné à l'avenir, la mise en place de l'enseignement permettra d'apporter des réponses aux interrogations légitimes des experts. Réponse concernant la spécialité Ingénierie Cellulaire et Tissulaire, ICT (R&P) Malgré la reconnaissance par l’expertise, de la pertinence de la formation aux regards des métiers visés dans le domaine des biothérapies (ingénierie cellulaire et tissulaire), de l’adossement à de nombreux partenaires de qualité, et d’une insertion professionnelle satisfaisante, nous souhaitons apporter des précisions sur un certain nombre de commentaires. En premier lieu, nous souhaitons souligner que le partenariat avec l’ISIFC n’a pas été compris, probablement n’avons‐nous pas été assez clairs. Ce partenariat représente un atout et une originalité unique au sein des Écoles d’Ingénieurs en génie biomédical, et non une concurrence propre à justifier un avis négatif voire péjoratif par les experts. L’historique et la justification de ce partenariat, ainsi que l’articulation de la spécialité ICT avec l’option de 3ème année de l’École d’Ingénieurs en génie biomédicale ISIFC seront précisés dans la partie recommandations pour l’établissement. A propos des Indicateurs ‐ Concernant les effectifs constatés il convient de préciser, que bien que très faibles (3) puis faibles (6) ils sont en progression et maintenant stabilisés à 13 étudiants deux années consécutives 2009 et 2010 (effectif 2010 non pris en compte dans les indicateurs). Ils sont donc conformes aux objectifs attendus (12 à 15), auxquels on pourrait rajouter les effectifs des étudiants suivant la spécialité ICT de l’ISIFC (cf. plus loin).
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‐ L’évaluation des enseignements par les étudiants existe et a été présentée dans le document d’autoévaluation de l’UFC. Le taux de réponse des étudiants est en moyenne de 80 % (2009‐2010). Par ailleurs, le dispositif d’évaluation centralisé (application EVAL) mis en place et analysé par l’OFVE (Observatoire de la Formation et de la Vie Étudiante) de l’UFC, exploité sur la promotion 2010‐2011, montre un retour globalement positif (taux de réponse de 4/9 hors étudiants inscrits en double diplôme master/ISIFC). Toutefois, la publication de ces données n’a été disponible qu’en avril 2011. ‐ Le résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés est connu et rapporté dans le dossier de la spécialité p7. En effet le taux de réponse n’est pas donné, et le sera à l’avenir. Toutefois il pouvait être calculé à partir des effectifs étudiants ayant répondu et qui sont donnés : soit 100 % en 2007, 2008 et 2009. Globalement 13/15 étudiants ont trouvé un emploi ou sont en poursuite d’études (doctorat, second master). ‐ Nous reconnaissons que le résultat de l’évaluation à 2 ans de la formation par les sortants n’est pas donné. Toutefois il était indiqué (p7) que ce type d’enquête serait mis en place par l’OFVE en 2011. A propos de l’appréciation ‐ L’expertise souligne un S3 trop chargé avec un volume horaire de 300h. Nous pensions que ce volume était adapté à une formation professionnalisante. Il sera réduit à 250h pour rentrer dans la fourchette du volume horaire des spécialités à finalité Pro de la mention Biologie Santé (cf réponse mention points à améliorer). ‐ La logistique mettant en jeu une soixante d’intervenants pour 22 étudiants formés sur 3 ans (en fait 35 sur 4 ans), apparaît trop lourde et ne justifierait pas le maintien de cette spécialité. Cette appréciation est jugée excessivement sévère et doit être modulée. Il est toutefois possible que l’effectif global des étudiants bénéficiant de l’enseignement de 60 intervenants n’ait pas été aisé à comprendre par les experts. Ce sont en réalité 21 étudiants de plus qui on été formés avec cette logistique si on rajoute les étudiants suivant le cursus de l’ISIFC option ICT qui ne bénéficient pas d’enseignants supplémentaires. La majorité des UE (une partie de l’UE1, UE2 et UE3) est mutualisée à l’exception de l’UE4 proposée uniquement aux étudiants en master ICT. Par ailleurs, ces effectifs d’enseignants intègrent également les enseignants des 2 UE communes avec la spécialité RHG (UE1 et UE2), cette dernière spécialité totalisant sur les 4 ans 67 inscrits. Au total ce sont 123 étudiants (35 + 21 + 67) sur 4 ans (2008 à 2011) qui on été formés par 60 intervenants, soit une moyenne de 30 étudiants par an. A propos des points faibles - Les effectifs de M2 jugés faibles doivent être analysés dans leur ensemble et prendre en compte les effectifs 2010 (cf. ci‐dessus). L’attractivité locale considérée comme très limitée (est‐ce vraiment un point faible ?) doit être analysée sur les 4 années du contrat. Ainsi, si effectivement en 2008, aucun étudiant de l’UFC ne s’était inscrit, ce déficit est rééquilibré par les années 2007, 2010 et 2011 qui comptent 15 étudiants d’origine UFC, soit 40 % (15/35) d’étudiants d’origine locale sur 4 ans. Le fait que 60 % des étudiants suivant cette formation aient une origine nationale voire internationale ne paraît pas de nature à être jugée péjorativement mais serait d’avantage le reflet de l’attractivité et de l’originalité de cette formation. Enfin le PRES B/UFC devrait nous permettre d’atteindre une zone géographique plus étendue ce qui de fait augmentera le pourcentage d’étudiants considérés comme « locaux ».
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- La logistique liée au nombre importants d’intervenants – qui se justifie par la spécialisation des domaines couverts par la formation ‐ pourrait rendre difficile l’organisation des enseignements. A cette remarque il convient de rappeler que cette logistique concerne en réalité une moyenne de 30 étudiants /an (cf. plus haut). Certes nous ne contestons pas que la logistique demande une mobilisation relativement lourde de nature à justifier le recrutement d’un enseignant supplémentaire qui serait impliqué dans le pilotage et apporterait un domaine d’expertise qui fait appel à un nombre important d’intervenants experts extérieurs (par ex le domaine des biomatériaux et de l’interface cellule/tissu). ‐ L’absence d’enseignements pratiques est à moduler. A la demande des étudiants, ce type d’enseignement est dispensé depuis 2010 sous forme d’ateliers pris en compte dans la maquette en heures TD et non TP, simple question de vocabulaire, soit au total 50 h de TD au cours du S3 (cf. p3 du dossier de la spécialité ICT). Le choix de TD, en partie organisés sous forme d’ateliers au sein des structures professionnelles, est principalement dicté par la grande expertise et l’environnement réglementaire particulier propres à l’ingénierie cellulaire, et nécessaires à la préparation, qualification et délivrance des produits de thérapie cellulaire et tissulaire. L’ingénierie cellulaire est basée sur de la culture cellulaire dans un environnement réglementaire contrôlé (salle blanche). Le matériel biologique utilisé est précieux. Il est difficilement concevable d’organiser des TP. En revanche, des visites d’unité de thérapie cellulaire et tissulaire sont organisées par petites groupes sous forme d’atelier (préparation, qualification, cession…) - Les points concernant la concurrence avec les ingénieurs biomédicaux de l’ISIFC, et l’absence de prise en compte de la précédente évaluation sont discutés au niveau des recommandations pour l’établissement. A propos des recommandations pour l’établissement Le fait que l’expertise ait perçu la formation de l’ISIFC comme une concurrence mérite d’être précisée. En 2008 ce sont les responsables du M2 ICT qui ont proposé à l’ISIFC d’ouvrir cette 3ème option au sein de leur filière volontairement sous le même intitulé ICT de manière à mettre l’accent sur la mutualisation de l’enseignement, les objectifs et les débouchés visés communs. Ce rapprochement avait par ailleurs été suggéré par l’expertise précédente et cette option a été très bien évaluée par le dernier audit de la commission des titres d’ingénieurs CTI en 2009. Il faut souligner que les compétences et expertises nécessaires pour enseigner la formation du M2 ICT ne sont pas enseignées au sein de cette école d’ingénieurs biomédicaux et que ni les enseignants de l’ISIFC, ni ceux de l’UFR ST ne possèdent l’expertise requise pour ouvrir une telle formation. Ce partenariat a été très fructueux et a permis aux deux formations des interactions uniques mises à profit par la formation, en 2009 de 11 diplômés (6 M2, 9 ingénieurs dont 6 en double diplôme), en 2010 de 19 diplômés (13 M2, 12 ingénieurs dont 6 en double diplôme), et pour 2011 de la formation en cours de 23 étudiants (13 en M2, 14 en ingénieurs dont 4 en double diplôme). Dans l’éventualité où ce M2 ICT ne serait pas ouvert en 2012, le partenariat avec l’ISIFC et le maintien de l’option ICT serait fortement compromis. Enfin, si ces deux filières, M2 et option ICT ISIFC, étaient maintenues, l’élargissement du double diplôme « master/ingénieurs » aux étudiants des filières scientifiques et de santé (pharmacie), suggérée par l’expertise, serait étudiée. ‐ Un effort particulier sera porté à la communication nationale voire internationale sur cette formation, dont nous reconnaissons le déficit, malgré notre présence sur les forums locaux et l’affichage assorti d’une description détaillée sur le site de l’UFC, ainsi que sur les sites des collèges d’association d’enseignants et sociétés savantes d’immunologie, en particulier. A ce titre, depuis 2 ans ce M2 ICT représente un débouché important pour les M1 locaux, BBCM et à un moindre degré PNC (plus de 40 % des effectifs de M1 entrent en M2 ICT).
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Ainsi, le M2 ICT est une nécessité pour justifier le maintien à Besançon de ces M1, et il faut rappeler que l’UB ne développe pas ce type de formation ICT. ‐ Nous sommes et resterons attachés à l’articulation avec les écoles doctorales, du PRES en particulier, ce qui se justifie en raison de la poursuite en doctorat d’en moyenne 30 % des étudiants diplômés. Les étudiants, ayant réalisé leur stage sur un sujet de recherche et développement, recevront une préparation pour postuler aux concours d’attribution des contrats doctoraux comme cela a été le cas avec succès en 2010 pour 2 étudiants (ED HES de l’UFC et ED de l’U de St Etienne). ‐ La remarque concernant la non prise en compte des recommandations de l’expertise précédente mérite d’être discutée, bien que nous reconnaissons que ce point aurait du apparaître sous forme d’un paragraphe spécifique et probablement mieux explicité lors de l’autoévaluation. Les remarques et les réponses de l’évaluation précédentes sont listées en italique : ‐ L’existence d’une compétition avec d’autres formations du même type : nous avions déjà répondu qu’il n’existe pas d’offre de formation de ce type dans l’interrégion Grand Est. Par ailleurs, au niveau national, les offres de formation apparaissent beaucoup plus larges que le domaine de la thérapie cellulaire et tissulaire. La justification de cette spécialité se résume par les points suivants : 1°) s’appuyer sur un partenaire reconnu de la thérapie cellulaire en France : l’Etablissement Français du Sang (EFS) et 2°) constituer un vivier de responsables de production, de contrôle qualité ou de directeurs de banque pour les organismes publics impliqués dans la thérapie cellulaire ou tissulaire en France (les CHU, centres de lutte contre le cancer et l’EFS) …/…Par ailleurs, les autres formations, du domaine Ingénierie pour la santé, concernent, d’une manière plus générale les Biotechnologies, l’Ingénierie Diagnostic et Thérapeutique, ou le développement des produits de santé. Les Biotechnologies de l’UE2 S1 (commun aux 2 spécialités) sont abordées d’un point de vue "outil/méthodes", notamment pour qualifier les greffons ou produits de thérapie cellulaire ou tissulaire (ICT Pro) ou comme techniques sophistiquées pour soutenir des travaux de recherche (RHG, ICT recherche). Cette analyse reste toujours d’actualité et peut être compétée par les éléments suivants : en 2010 il semble qu’à l’échelle nationale il n’y ait toujours pas de filières d’ingénieurs sur ces compétences et que seules 3 à 5 formations de master créées récemment traitent de domaines équivalents ou proches. Il s’agit notamment des spécialités de master suivantes : Biothérapie génique, cellulaire et tissulaire (Paris 12), Rééducation et ingénierie médicale (Paris P et M Curie), Bio‐ingénierie (Paris Descartes). La compétition semble limitée à l’échelle nationale et notre master se justifie notamment dans l’Est. ‐ Effectif trop faible et augmenter le recrutement en sciences : ces faibles effectifs peuvent s’expliquer par le fait qu’il s’agit d’une jeune formation mise en place à mi‐parcours du précédent contrat quadriennal, ne bénéficiant ainsi que de deux ans de recul. Ces effectifs devraient être largement confortés par l’ouverture, en septembre 2008, d’une troisième option du même nom « Ingénierie Cellulaire et Tissulaire » de la 3ème année de l’Institut Supérieur d’Ingénieur en Génie Biomédical (ISIFC). ../..Par ailleurs, la mise en place d’un réseau EFS Recherche/Formation, associant les unités de thérapie cellulaire et tissulaire les plus performantes dans ce domaine, devrait favoriser le recrutement national et augmenter les effectifs des étudiants, en particulier ceux d’origine scientifique. Ainsi pour la rentrée 2008 nous estimons pouvoir inscrire au moins 12 étudiants../..La réunion artificielle au sein du Master avec « RHG » et SBAS. Le lien entre ICT et SBAS peu effectivement apparaître ténu, d’où la proposition de faire évoluer la spécialité SBAS dans la spécialité ICT en ne retenant que les UE tournées vers l’ingénierie cellulaire (voir annexe 4), et de renforcer les liens entre les spécialités RHG et ICT dont les interactions apparaissent évidentes…/..Le maintien en deux spécialités se justifiant principalement par les débouchés
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professionnels différents pour la spécialité professionnelle ICT, en particulier, insertion dans des unités de thérapies cellulaires publics ou privés. Ces argument sont toujours d’actualité et les objectifs fixés on été atteints en 2009 et 2010 : l’ouverture en 2008 de l’option ICT de l’ISIFC, un minimum de 12 étudiants inscrits (13 en 2009 et 13 en 2010) et l’appui sur le réseau des unités de thérapie cellulaire et tissulaire de l’EFS (cf. description du partenariat avec l’EFS en p1 du dossier spécialité). Il faut noter que le parcours Systèmes Biologiques Analytiques et Santé SBAS, individualisé au sein de la spécialité ICT, et dont les liens avec ICT avaient été jugés comme ténus par l’expertise précédente, est abandonné dans notre projet 2012‐2015 ; ce parcours n’ayant recruté que 2 étudiants sur 4 ans. ‐ Adossement à la recherche insuffisant et Augmenter la masse critique de chercheurs et d’industriels. Ce point sera renforcé par le fait que 9 sur 19 des sites de stages en entreprise sont associés à un département Recherche labellisé soit par l’Inserm, par le CNRS, soit par le Ministère (cf. tableau des sites de stages ci‐dessous). A noter que 2 sites de stage supplémentaires sont apportés par l’intégration du Centre d’Investigation Clinique intégré en Biothérapies (CIC‐BT) du CHU de Besançon, labélisé par l’Inserm et tout récemment du CIC innovations thérapeutiques (CIC‐IT MicroTech‐Santé, label Inserm et DHOS ../... Enfin, les entreprises associées sont des « start‐up » dont l’activité est très largement tournée vers l’innovation et le transfert, activités le plus souvent en partenariat avec des structures labellisées de Recherche (cf. tableau des sites de stages ci‐dessous). Cet adossement à la recherche à été conservé et même consolidé (cf. p5 du dossier de al spécialité), les EA de la spécialité RHG sont aussi celles d’ICT et les unités des EFS dans lesquelles les étudiants s’orientent vers une finalité recherche, sont souvent adossées à des structures de recherche labellisées. En conclusion, forts de cette expertise et des recommandations formulées et pour asseoir un projet de master « Biologie‐Santé » cohérent, ambitieux à l’échelle du PRES et pour être en phase avec nos projets LABEX, EQUIPEX (liés au grand emprunt) nous souhaitons maintenir de la spécialité ICT telle que. Nous l’avons défini en suivant l’intégralité des recommandation et en travaillant sur l’articulation avec l’ISIFC. Un pilotage pédagogique renforcée sera mis en place dès la rentrée 2011. Une convention de co‐habilitation est prévue pour septembre 2012 et enfin une démarche qualité sera engagée afin de mesurer la performance et proposer une amélioration continue de ce master.
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Réponse concernant la spécialité Physiologie, Neurosciences et Comportements, PNC (R) Le texte de l’AERES est repris ci‐dessous (en italique). Les réponses sont données à la suite de chacune des observations. A propos de l’appréciation : ‐ Cette spécialité offre à l’échelle régionale une formation généraliste en Neurosciences. Cependant, aucun objectif clair n’est donné pour le Master 2. Le dossier insiste beaucoup sur la formation des étudiants en M1, mais celle de M2 semble délibérément éludée. Le manque de détails des objectifs au niveau du Master 2 est une carence involontaire. Comme indiqué dans le dossier, en ce qui concerne les objectifs scientifiques, il s’agit d’intégrer un public au parcours plus diversifié et d’assurer une culture générale dans le domaine des Neurosciences sur le plan théorique (conceptuel) par des conférences de spécialistes d’origine différente (Neurosciences cellulaires, comportementales, cognitives, cliniques) et également pratique (méthodologique) par des exposés ou workshops (applications médicales à visée diagnostiques ou thérapeutiques, post‐traitement en Imagerie Cérébrale, etc.). Le stage d’initiation à la recherche, en immersion dans une équipe agréée (Universités, INRA, INSERM, CNRS, etc.) permet à l’étudiant d’assumer en autonomie les capacités de synthèse, d’analyse, de rigueur méthodologique, de communication écrite et orale au niveau pré‐requis à l’admission en Doctorat. En ce qui concerne les objectifs professionnels, le M2 poursuit les buts d’une formation à la recherche et par la recherche : les conférences et workshops mentionnés ci‐dessus (UEs « Approches Pluridisciplinaires » et « Méthodologies ») permettent à l’étudiant de situer son propre champ disciplinaire et d’investigation au milieu d’un corpus étendu relatif aux Neurosciences et donc doit permettre, de par la culture générale acquise, un élargissement de ses possibilités d’adaptabilités, d’interactions et d’intégrations ultérieures. De même, ces enseignements lui apportent des connaissances sur les applications concrètes et professionnelles liées aux Neurosciences. Ces objectifs sont approfondis par une UE « Familiarisation à la recherche » dans laquelle l’étudiant doit construire un projet de recherche sur sa propre thématique mais avec une autre approche conceptuelle ou méthodologique. Une UE « Expression et Communication » assure la maîtrise des bases nécessaires de rédaction écrite et de présentation orale. Une UE optionnelle en S3 (complément de formation) permet à l’étudiant de compléter son parcours initial de formation et de l’individualiser en fonction de ses motivations propres en suivant une UE de 6 ECTS parmi les UE de master proposées par l’UFC, choix effectué en accord avec son tuteur de recherche. Enfin le stage de recherche en S4 constitue l’application pratique finalisée par la soutenance du mémoire : cette expérience permet à l’étudiant de déterminer et d’affirmer son choix d’orientation ultérieure (poursuite en thèse, insertion dans un domaine professionnel, ...).
‐ La filière apparaît repliée sur elle‐même avec un M1 comportant un volume horaire élevé (558 h) et avec des effectifs faibles. En M1, sur 8 UE obligatoires, 4 sont mutualisées avec la spécialité SCM (+ 1 avec la spécialité SVT) et sur 5 UE optionnelles, 3 sont mutualisées (cf. dossier). Le volume horaire mentionné ci‐dessus inclut la somme des différents optionnels alors que l’étudiant ne suit qu’un seul optionnel, en fait la charge pour les étudiants est de 472 heures maximum. Les effectifs constatés en M1 depuis 2008 (date d’habilitation du M1) sont de 11, de 5 et de 12 (NB : 30 dossiers reçus) pour 2010‐2011. Le faible nombre d’inscrits en 2009‐2010 peut être attribué à un déficit de l’information donnée aux étudiants de L3. Une séance d’information générale sur l’offre de formation en Master est depuis organisée au bénéfice de ces étudiants.
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‐ Ceux de M2 sont stables, mais l’attractivité est presque exclusivement régionale. Le dossier mentionnait sur 33 admis (2007 à 2009) 9 étudiants provenant hors région Franche‐Comté (27%). Ces pourcentages sont proches de la moyenne constatée pour l’ensemble des spécialités de la mention à l’UFC (33%).
‐ Concernant l’organisation, la 1ère année ne semble pas mutualisée avec d’autres M1 de la mention. Le dossier précisait en M1 des UE en S1 et S2 mutualisées au sein de la mention (rubrique 2 : Organisation en termes d’UE et de CE, présentation de la spécialité dans la mention). Au total 8 UE sont mutualisées avec d’autres spécialités de la même mention. ‐ Le tableau des enseignements du 2ème semestre est incomplet et ne compte que 24 CE. Des omissions concernaient 3 UE : Travail d’Étude et de Recherche ; Anglais ; Complément de formation (optionnel à prendre dans une autre spécialité). Toutes sont équivalentes à 6 ECTS. Le total du semestre est donc bien égal à 30 ECTS. ‐ Le contenu des UE n’est pas présenté dans le dossier. Chacune des UE de M1 et M2 a été détaillée dans une fiche annexe. La totalité des fiches UE de M1 et M2 a été jointe à l’envoi du dossier. Elles sont à nouveau annexées à la présente réponse. ‐ Au 4ème semestre, l’intitulé des UE ne reflète pas une spécialisation en Neurosciences dans le but de former des experts. Au 4ème semestre une seule UE est proposée « Stage d’initiation à la recherche » (30 ECTS). Comme détaillé dans la fiche unité correspondante, il s’agit de la pratique d'une problématique de recherche sous la responsabilité d'un tuteur de recherche HDR. Cette activité est réalisée dans une des unités de recherche labellisées (EA ou UMR) présentées en appui dans le dossier et donc dont l’activité de recherche est liée aux Neurosciences. Le stage donne lieu à rédaction d'un mémoire et à sa soutenance orale devant un jury. Le terme « Neurosciences » sera explicitement mentionné dorénavant dans l’intitulé de l’UE. ‐ De même, le stage de 14 semaines est relativement court comparativement aux autres spécialités de la mention. Dans les faits, les étudiants se familiarisaient déjà avec leur problématique de recherche, en S3 notamment au travers de l’UE « Familiarisation à la pratique de recherche ». Pour homogénéiser avec les autres spécialités et suivre les recommandations, nous instituerons dorénavant un stage de 23 semaines au cours du 2ème semestre. ‐ L’adossement recherche semble faible avec 3 équipes d’accueil (EA)…/ Effectivement au niveau de l’UFC il y a 3 EA (dont 2 intégrées dans la SFR‐133 et 1 dans la MSHE CNRS Ledoux). Ces 3 EA représentent entre 40 et 50 enseignant‐chercheurs. Au niveau de l’UB (et donc du PRES) figurent 1 TGU CNRS & INRA et 1 UMR INSERM comme mentionné dans le dossier. ‐ /…dont les enseignant‐chercheurs effectuent la quasi‐totalité des enseignements. Le nombre de pages du dossier étant limité à 5, seuls étaient mentionnés les enseignants assurant le plus grand nombre d’heures. Au niveau du Master 2 (UE1 et UE2) sur un total de 35 intervenants, 14 sont extérieurs aux 3 EA mentionnées de l’UFC (9 intervenants d’équipes extérieures au PRES UFC‐UB). ‐ A nouveau, on constate un défaut de pilotage au regard de l’absence de référence à la précédente évaluation de la spécialité. La précédente évaluation indiquait les éléments suivants :
« Avis par spécialité (Physiologie, Neurosciences et Comportements) Points faibles : ‐ le faible effectif pour une mention de Master ‐ un parcours tubulaire et très peu identifié en M1 ‐ seulement 2 EA d’accueil locale pour 25 stages de M1 envisagés
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Recommandations Demander la création d’une spécialité dans le cadre d’un master mention « Sciences de la Vie et de la Santé » et pas une mention de master ce qui permettrait à l’UFC d’offrir une réelle formation en T. »
Les recommandations ont été intégralement suivies par l’inscription dans le précédent quadriennal de cette spécialité dans la mention « Biologie‐Santé », schéma de formation dont nous demandons ici le renouvellement. Les points faibles ont été améliorés : 3 EA locales en appui au lieu de 2, parcours de M1 comprenant une majorité d’enseignements mutualisés, effectif de M2 satisfaisant pour une spécialité « recherche » (l’effectif de M1 ne pouvant guère être évalué avec un seul recul de 2 années). A propos des points faibles : ‐ L’adossement recherche est limité à 3 EA et semble faible au regard des autres spécialités de la mention. Comme mentionné ci‐dessus et s’agissant d’un dossier évalué au niveau PRES (UB et UFC) il faut tenir compte de 2 structures d’accueil affiliées aux EPST de l’UB. NB : au niveau de l’UFC, il existe une EA supplémentaire par rapport au dossier précédent. ‐ Les effectifs de M1 sont très faibles (11 et 5 les deux dernières années). 12 étudiants sont inscrits cette année comme mentionné ci‐dessus. On peut penser que ce M1 (créé ex nihilo depuis seulement 3 ans,) sera de mieux en mieux identifié comme possibilité de formation au niveau national. Nous avons déjà pris des mesures pour mieux la faire connaître et la présenter au niveau local (séance d’information auprès des étudiants de L3). ‐ La qualité du dossier est insuffisante car il manque des informations sur l’insertion professionnelle (type de métiers) et la poursuite d’études en doctorat (laboratoires, écoles doctorales). Les données fournies par l’OFVE étaient indiquées dans le dossier comme demandé, et concernaient les réponses de 6 étudiants (2006/07) comme il était spécifié. Nous précisons ci‐dessous les données pour les 4 dernières années du M2 :
2006/2007 Nombre d’inscrits : 12 Nombre de diplômés : 6 (6 internes médecine ou PRAG STAPS font le master sur 2 ans) Devenir : 3 inscriptions en thèse (2 EA 481, ED HES + 1 Univ Lyon) ; 1 neurologue ; 1 attaché de recherche clinique CHU ; 1 cadre B fonction publique 2007/08 : Nombre d’inscrits : 12 Nombre de diplômés : 7 (5 internes en médecine font le Master sur 2 ans) Devenir : 6 en thèse (4 EA481, ED HES; 1 UMR 6174, ED SPIM ; 1 Dijon UMR 887) ; 1 neuropsychologue CHU 2008/09 : Nombre d’incrits : 14 Nombre de diplômés : 11 diplômés (2 internes médecine font le master sur 2 ans ; 1
abandon) Devenir : 2 inscriptions en thèse (1 EA 481, ED HES ; 1 UB Dijon ‐Psychiatrie) ; 1 contractuel recherche (secteur SLHS) ; 2 devenir inconnu dont 1 recherche de financement de thèse qui n’a pas abouti dans l’immédiat ; 2 neuropsychologues CHU ; 1 psychiatre ; 1 chef de clinique (neurochirurgie, Liban) ; 1 PH (Soins palliatifs) ; 1 interne médecine (inscription ultérieure en thèse envisagée)
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2009/10 : Nombre d’inscrits : 16 Nombre de diplômés : 12 (3 étudiants internes méd. font le Master sur 2 ans, 1 étudiant
refusé) Devenir : 4 inscriptions en thèse (EA 481, ED HES) ; 2 formations complémentaires (Master 2 Neuropsychologie ou autre) ; 1 devenir inconnu (recherche de financement de thèse qui n’a pas abouti) ; 4 internes en médecine (certains prévoient une thèse ultérieurement)
‐ La finalité recherche n’est pas justifiée aux regards des 30% seulement de diplômés poursuivant en doctorat. Sur les 4 dernières années, 15 étudiants (dont 7 internes en médecine) sur 36 diplômés se sont inscrits en thèse (42%). De plus, outre le bénéfice d’une formation à et par la recherche pour les étudiants de 3ème cycle en médecine, certains de ceux‐ci sont susceptibles de s’inscrire en thèse ultérieurement. Certains étudiants souhaiteraient s’inscrire en thèse mais ne trouvent pas actuellement le financement correspondant (sur les 3 dernières années, chaque année plusieurs demandes faites à l’École Doctorale HES restent insatisfaites vu le faible nombre d’allocations établissement attribuées : 5 en moyenne pour l’ensemble de cette ED). La recherche de thèses financées au niveau national est actuellement un exercice difficile en dehors de toutes centralisations des informations. On peut espérer une amélioration de ces dispositifs. ‐ L’attractivité à l’échelle nationale est inexistante. Au cours des 3 dernières années (2007‐2009) pour le master 2, sur 29 diplômés, 9 sont d’origine extrarégionale (31%). Ce % se situe dans la moyenne de la mention Biologie‐Santé pour l’UFC. Ce pourcentage ne peut qu’évoluer à la hausse, notamment dans le cadre du PRES, cette formation étant reconnue par le rapport comme unique dans le paysage Bourgogne & Franche‐Comté. ‐ Le pilotage de la formation est insuffisant. En dehors des réunions de concertation et d’aménagement qui concernent l’ensemble de l’équipe pédagogique, nous mettrons en place un Comité de pilotage opérationnel comprenant le responsable de la spécialité et du niveau Master 2, le responsable du Master 1, un représentant de chacune des 3 EA bisontines, 1 représentant de chacune des 2 équipes de l’UB, le VP de l’UFC chargé des relations avec le CHU de Besançon et un représentant des étudiants de M1 et de M2. Ce comité veillera à l’amélioration du fonctionnement du master, notamment en ce qui concerne l’attractivité extrarégionale et l’accompagnement des étudiants diplômés pour la recherche de financements de thèses éventuels ainsi que pour la recherche d’emploi. A propos des recommandations pour l’établissement Il serait nécessaire, à l’avenir, d’argumenter de façon concise le dossier. Compte‐tenu de la faible proportion de diplômés poursuivant en doctorat, la finalité recherche devrait être reconsidérée. Comme mentionné pour les spécialités RHG et ICT, il paraît souhaitable de préciser comment ont été prises en compte les recommandations de l’AERES lors de la précédente évaluation. Les effectifs très faibles en M1 devraient amener les responsables à mener une réflexion sur la spécificité de celui‐ci, le recrutement en M2 étant essentiellement local et comportant en majorité des internes en médecine qui ne poursuivent pas en doctorat. Des mesures mériteraient d’être prises pour améliorer l’attractivité de la formation, en particulier vers les étudiants des filières scientifiques. Les précédentes recommandations de l’AERES ont été prises en compte comme détaillé ci‐dessus. La proportion d’étudiants provenant de filières scientifiques dépend en grande partie du nombre d’étudiants en M1 : sur 10 étudiants diplômés de M1 en 08/09, 4 ont été acceptés au M2 PNC (ils sont inscrits en thèse cette année), 4 ont été acceptés dans un autre M2 (2 à Besançon en RHG et Neuropsychologie, 1 à Lyon, 1 à Strasbourg). Le choix présent d’une mention commune Biologie‐Santé UB & UFC dans le cadre du PRES contribuera à l’attractivité de notre M1 auprès des
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étudiants de filières scientifiques de Dijon. L’effectif de 12 étudiants en M1 cette année (dont 3 hors Bourgogne & Franche‐Comté) peut être considéré comme une base a minima des effectifs pour les prochaines années. En ce qui concerne le M2 les chiffres constatés (cf. ci‐dessus) montrent un % de poursuite en doctorat semblable pour les internes en médecine et les étudiants d’autres origines. Il conviendrait de préciser les emplois occupés par les étudiants diplômés afin de vérifier l’adéquation avec la formation. Il en est de même avec les poursuites d’études, quels sont les laboratoires qui ont accueillis les diplômés. Ces précisions sont données ci‐dessus pour les années 2007 à 2010. Les relations internationales devraient être développées en s’appuyant entre autres sur le partenariat avec la Suisse. Nous nous y emploierons en encourageant les stages recherche du M2 chez nos partenaires helvétiques et en prospectant les aides financières susceptibles d’aider ces séjours. Les responsables ont pour prévisions d’augmenter le flux étudiant de M2 de 100% ce qui paraît déraisonnable et mériterait d’être mieux argumentée. Les prévisions des effectifs attendus 2012‐2015 mentionnées dans le dossier concernent la totalité M1+M2 et non pas les seuls M2. Nous avions mentionné une estimation entre 25 et 36 étudiants pour le total des 2 années de master et en aucun cas une augmentation de 100% du flux de M2. Cette année, l’effectif des inscrits est de 28 étudiants (12 M1 + 16 M2) et s’inscrit donc dans cette estimation.
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Réponse concernant la spécialité Relation hôte‐greffon RHG, (R) Malgré la reconnaissance de l’originalité de la formation, de son audience nationale et de la bonne attractivité nationale et internationale, nous souhaitons apporter des précisions sur un certain nombre des commentaires de l’évaluation AERES. En premier lieu, nous souhaitons rappeler que l’année 2009‐2010, dernière année de la période évaluée dans le dossier soumis à l’AERES est en fait la 1ere année en ce qui concerne la cohabilitation avec Tours (et Paris XI). Le recul est donc très insuffisant pour porter une appréciation robuste sur la qualité du Master dans son format quadri‐sceaux. A propos des Indicateurs : L’évaluation des enseignements par les étudiants existe et a été présentée dans le document d’autoévaluation de l’UFC (document N° 3) à la page 4/6. Le taux de réponse de l’évaluation des enseignants par les étudiants est en moyenne de 60 %. Il est très positif mais il est vrai que le M2R dans sa dernière configuration est relativement jeune. Par ailleurs, le dispositif d’évaluation (application EVAL) mis en place et analysé par l’OFVE (Observatoire de la Formation et de la Vie Étudiante) de l’UFC et qui est exploitée sur la promotion 2010‐2011, montre un retour globalement positif (taux de réponse de 5/9 étudiants inscrits à l’UFC). Toutefois, la publication de ces données n’a été disponible qu’en avril 2011. Le résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non est connu et rapporté dans le dossier de la spécialité p6. Celui‐ci fait d’ailleurs l’objet d’un commentaire de l’AERES (cf. points faibles ci‐dessous). En résumé et à 2 ans, 30% des diplômés poursuivent en Doctorat : le % important de médecins (souvent internes) conduit d’une part à une fréquente inscription en thèse plus de 2 ans après le M2 (non mesurable avec l’indicateur à 2 ans) et d’autre part à un taux de poursuite à plus long terme (Praticiens Hospitaliers, AHU, internes, etc.) plus faible (mais supérieur à 30% et estimé à 50 %) que dans les M2 à composante scientifique prédominante. Enfin, ces données sont superposables à celles observées par l’OFVE –UFC : en moyenne plus de 50 % de poursuite en doctorat (cf. p11 dossier mention). Il faut noter que les deux tiers des étudiants sont d’origine médicale et ont une insertion hospitalo‐universitaire. Ils ne poursuivent pas leur M2R par une thèse parce qu’ils sont encore dans le cursus médical. Aujourd’hui, la majorité des cadres actuels de la transplantation en France ont été étudiants de cet unique Master national sur la transplantation. A propos de l’appréciation : Les enseignements de ce Master sont indépendants et multi‐sites, Paris XI, Tours, Dijon, Besançon. L’UE 1 et UE2 se passent à Besançon, l’UE3 à Paris XI, l’UE4 à Tours et l’UE 5 à Dijon. La part importante d’intervenants extérieurs est un choix délibéré de privilégier pour ce M2 (à « audience nationale » comme le rappelle l’AERES) des enseignants experts dans leurs champs respectifs et en forte interaction avec des activités de recherche de haut niveau et ce sur tout le territoire national. En tout état de cause le ratio de 20 intervenants locaux pour une cinquantaine d’intervenants extérieurs est inexact et dans le cadre du PRES, la distinction entre UFC et UB n’est plus d’actualité. Le dossier remis à l’AERES permet d’objectiver un ratio de 1 intervenant extérieur pour 4 intervenants PRES UFR/UB (page 4 et 5 du dossier spécialité RHG). Ces données sont superposables à celles mentionnées dans le dossier d’autoévaluation (hors intervenants M1 BIOPS et M2 ICT). Chaque semestre comportant 5UE, il nous avait été proposé lors du précédent quadriennal de structurer le stage S4 en 5 UE de 6 ECTS avec le même intitulé. Lors de l’évaluation précédente il y a 4 ans, cette « nomenclature » n’avait pas fait l’objet de commentaires particuliers par l’AERES. Il
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paraît clair qu’il est possible de la noter comme une UE unique de stage avec 30 ECTS, c’est une simple question de convention. Concernant les UE du 3ème semestre : seules les UE 1 et UE 5 sont accordées de façon indépendante. La validation des UE2, UE3 et UE4 est obtenue de façon groupée (moyenne supérieur à 10 pour les 3 UE) et répondent au principe de compensation des UE entre elles. Toutefois, en l’absence de moyenne supérieure à 10, l’étudiant doit repasser les UE non validées individuellement. Ces modalités d’attribution des UE peuvent bien entendu faire l’objet d’évolution si cela est nécessaire au plan réglementaire ou simplement souhaité par le comité de perfectionnement du master BS du PRES UB/UFC. Le comité AERES a trouvé que le pilotage du M2R RHG n’est pas patent : il est possible que dans son expression, nous n’ayons pas été assez clairs sur l’organisation, c’est à dire un comité pédagogique avec un responsable de la formation, un responsable par Université, chaque UE est dirigée par des responsables clairement définis (cf. tableau d’organisation des cours). Le programme d’enseignement, l’agrément des laboratoires d’accueil, la validation des candidatures, le choix des sujets pour les examens écrits, et enfin l’évaluation des écrits, des mémoires de stages et leur présentation orale sont assurés par le comité pédagogique du Master qui se réunit en formation plénière au moins 2 fois par an. Nous souhaitons souligner que la co‐habilitation des différentes universités pour ce Master est particulièrement pertinente en regard du choix d’un Master à audience nationale. Nous tenons aussi à rappeler que seul ce Master offre une formation pluridisciplinaire et nationale aux personnes concernées par la transplantation et plus généralement par les interactions entre l’hôte et un greffon ou une tumeur. Nous acceptons aussi que du fait de la « jeunesse » du quadri‐sceaux certaines maladresses aient pu apparaître dans le dossier. A propos des points faibles : - Taux de poursuite en doctorat faible et suivi des diplômés en général lacunaire (cf. commentaires et démentis ci‐dessus). - Typologie des métiers non identifiés pour 16% des diplômes. Nous regrettons cette absence d’identification qui porte malgré tout sur une petite minorité des étudiants. - Pertinence du quadri‐sceaux : Comme rappelé ci‐dessus, la co‐habilitation des différentes universités pour ce Master nous parait particulièrement pertinente en regard du choix d’un Master à audience nationale. - Pilotage de la formation et absence apparente de prise en compte des précédentes évaluations. Comme développé ci‐dessus, le pilotage du Master est assuré de façon précise et a été probablement insuffisamment détaillé dans le dossier. La précédente évaluation AERES avait recommandé de centraliser les enseignements sur 2‐3 universités et de favoriser l’utilisation de la visio‐conférence. La visio‐conférence a été en effet introduite depuis avec succès. En revanche, nous avons jugé pertinent de maintenir des enseignements dans chaque ville universitaire habilitée en s’appuyant sur les expertises présentes dans chacun de ses 4 sites. - Modalité d’attribution des UE non satisfaisante. Comme indiqué ci‐dessus, nous sommes entièrement disposés à modifier les modalités d’attribution des UE. - L’absence de rattachement des intervenants de l’Université de Bourgogne et de l’Université de Franche‐Comté. Ces rattachements étaient précisés p4 et p5 du dossier spécialité RHG et avaient en effet malencontreusement, été omis pour certains enseignants ; ils figurent maintenant en annexe de notre réponse.
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A propos des recommandations pour l’établissement - Prise en compte des recommandations de l’AERES : cf. ci‐dessus en ce qui concerne les recommandations dans l’offre de formation master de l’UFC (2008). - Typologie des étudiants : La typologie des étudiants est évoquée dans le dossier (p9 du dossier mention et p6 de celui de la spécialité). Le cursus d’origine est précisé dans le tableau ci‐dessous. - Augmentation du flux de 50% : nous pensons qu’une partie de cette augmentation correspond en effet à des possibilités d’insertion professionnelle dans le domaine de la transplantation (en France et à l’étranger, notamment les pays du pourtour méditerranéen). L’autre partie de cette augmentation correspond aux possibilités d’insertion professionnelle en relation avec les thématiques hôte‐tumeur et de l’immuno‐intervention en général - Co‐habilitation et structuration S4 : cf. ci‐dessous - Maquette déposée par l’UB différente : ce point n’est pas partagé ni par les 2 responsables UFC et UB de la spécialité, ni par les porteurs de la mention qui confirment que les dossiers étaient identiques. Seules des différences seraient notées au niveau des données figurant dans les dossiers d’autoévaluation en raison de la démarche propre et autonome de chacune des 2 universités UB et UFC. Cursus d’origine des étudiants à l’entrée en M2 RHG.
2008‐2009 2009‐2010 2010‐2011
M1 Santé Pharmacie 2/14 2/16
M1 Santé Médecine 13/19 6/14 4/16
M1 Santé Vétérinaire 1/16
M1 Biologie Sciences 6/19 6/14 9/16
Articulation M1/M2 ainsi qu’avec l’ED HES
Articulation M1/M2 : 68 % en 2008‐2009, 57 % en 2009‐2010, 44 % en 2010‐2011 soit au total 56 % des étudiants entrant dans le M1 RHG proviennent d’un cursus de santé (Médecine, Pharmacie, Vétérinaire).
Articulation M2 RHG et ED HES (UFC) et ED E2S (UB) : Plusieurs UE de M2 RHG sont des modules ouverts à l’ensemble des étudiants de ces ED. Le séminaire de Beaune « Recherche en Transplantation » est organisé depuis 2000 sous l’égide des ED permettant d’apporter un lien fort entre cette spécialité et les ED. Plus de 80 % des étudiants du M2 RHG poursuivant en doctorat préparent leur doctorat au sein d’une de ces 2 ED.
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Liste des Intervenants M2RHG (le rattachement aux structures de recherche est précisé) Enseignants de l’université de Franche‐Comté :
Nom, Prénom Statut Section CNU
Laboratoire de recherche
Enseignements dispensés
Heures ETD
ANGELOT Fanny AHU 87 Inserm, UFC EFS, UMR
645
Immunologie, communication scientifique
10
AUBIN François PU‐PH 50‐03 UFC, EA 3181 Relation hôte‐tumeur 2
BORG Christophe PU‐PH 47‐02 Inserm, UFC EFS, UMR
645 Relation hôte‐tumeur,
biotechnologies 6
BOIREAU Wilfrid CR 21 CNRS, UFC FEMTO,
UMR 6174 Nanobiotechnologies,
protéomique 8
DELAGE‐MOUROUX Régis
PU 64 UFC, EA3922 Biotechnologies 2
ELIE‐CAILLE Céline MCU 87 CNRS, UFC FEMTO,
UMR 6174 Nanobiotechnologies,
protéomique 9
GARNACHE‐OTTOU Francine
MCU‐PH
87 Inserm, UFC, EFS,
UMR 645
Hématologie, communication scientifique
4
SAAS Philippe PU‐PH 87 Inserm, UFC, EFS,
UMR 645 Immunologie, biotechnologies
11
SEILLÈS Estelle PU‐PH 82 Inserm, UFC, EFS,
UMR 645
Immunologie, communication scientifique
14
TIBERGHIEN Pierre PU‐PH 4703 Inserm, UFC, EFS,
UMR 645 Immunologie 5
Enseignants de l’université de Bourgogne :
Nom, Prénom Statut Section CNU
Laboratoire de recherche
Enseignements dispensés
Heures ETD
BONNOTTE, Bernard PU‐PH 4703 Inserm, UB, UMR 866 Relations hôte‐tumeur 2
CHLUBA, Johanna PU 65 Inserm, UB, UMR 866 Relations hôte‐tumeur 2
GHIRINGHELLI, François
MCU‐PH
47‐02 Inserm, UB, UMR 866 Relations hôte‐tumeur 2
MARTIN, Laurent PU‐PH 42‐03 Inserm, UB, UMR 866 Relations hôte‐tumeur,
projet tutoré 2
MOUSSON, Christiane PU‐PH 52‐04 Inserm, UB, UMR 866 Projet tutoré, analyse articles scientifiques
7
REBIBOU, Jean‐Michel PU‐PH 52‐03 Inserm, UFC, EFS,
UMR 645 Immunologie, relations
hôte‐tumeur 4
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Enseignants d’autres établissements d’enseignement supérieur :
Nom, Prénom Établissem
ent Statut
Section CNU
Unité de recherche
Enseignements dispensés
Heures ETD
CHARPENTIER, Bernard
Paris‐Sud XI
PU 52‐03Inserm, Paris XI, UMR542
Immunologie de la transplantation
2
DURRBACH, Antoine
Paris‐Sud XI
PU 52‐03Inserm, Paris XI, UMR 542
Immunologie de la transplantation,
immuno‐intervention, atelier thématique
rejet chronique, atelier ischémie reperfusion
5
LEBRANCHU, Yvon Tours PU 47‐03Université de Tours, EA 4245
Immuno‐intervention 3
PAINTAUD, Gilles Tours PU‐PH
48‐03
CNRS, Université de
Tours, UMR 6239
Pharmaco‐intervention 3
Réponse concernant la spécialité Signalisation Cellulaire et Moléculaire, SCM (R) Les responsables du M2R Signalisation Cellulaire et Moléculaire (Prs. Michel Jouvenot, Université de Franche‐Comté et D. Wendehenne, Université de Bourgogne) remercient les experts de l'AERES pour leur analyse et recommandations afin d'améliorer cette formation. Ils souhaitent apporter les réponses suivantes quant aux points faibles évoqués. 1) L'organisation en parcours/options n'est pas claire, ceux‐ci ne se différencient que par un enseignement de 40h Le M2R SCM propose un enseignement commun constitué des Unités d'Enseignement Méthodologie (32h), Signalisation Cellulaire (32h) et Anglais et Déontologie (37h). A cela ce rajoute 40h de module optionnel au choix. Les 40h d'options ont été définies en fonction des spécialités de recherche des laboratoires d'accueil du M2R SCM: Cancer et Mort Cellulaire, Nutrition, Neurosciences, Signalisation Cellulaire Végétale. Ainsi, les étudiants bénéficieront d'une part d'un enseignement commun leur assurant les bases indispensables à la compréhension et l'étude des mécanismes de signalisation cellulaire, d'autre part d'un enseignement hautement spécialisé leur permettant de s'insérer au mieux dans les laboratoires de recherche adossés à ce M2. Notons que l'enseignement de l'option représente environ 30% du total des heures enseignées (sans compter le stage de recherche). Il s'agit donc d'une part conséquente de l'enseignement.
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2) Le nombre d'intervenants suggère un émiettement de l'enseignement Bien au contraire, il s'agit d'un point fort du M2R. Chaque intervenant (enseignants‐chercheurs et chercheurs) enseigne au maximum 4h et dispense un enseignement hautement spécialisé basé sur ses activités de recherche/compétences techniques. La multitude d'intervenants est donc une richesse indéniable pour la qualité de la formation et les étudiants apprécient fortement cet aspect du M2R. A ce titre, lors de nos enquêtes auprès des étudiants (voir point 5), plusieurs étudiants ont souligné que la multitude d'intervenants procure au M2R un aspect professionnalisant en termes de recherche scientifique. Nous souhaitons vivement continuer à travailler sur cette base. Précisons également que des chercheurs et enseignants‐chercheurs sollicitent régulièrement le comité pédagogique afin d'enseigner dans ce M2R. Cela témoigne de l'intérêt de cette formation pour la communauté scientifique dijonnaise et bisontine, mais implique également une sélection des intervenants. 3) L'attractivité (nationale et internationale) est faible (20%) Il est juste que l'essentiel des étudiants d'origine française postulant au M2R ont réalisé leur formation à l'Université de Franche‐Comté et de Bourgogne. Ce constat s'explique, du moins en partie, par l'existence de formations de type "Biochimie, Biologie Cellulaire et Moléculaire" dans d'autres universités françaises. Le souhait d'intituler le M2R "Signalisation Cellulaire et Moléculaire", et d'avoir modifié le contenu de l'enseignement en conséquence, répond au besoin d'accentuer la spécialité du M2R et d'augmenter son attractivité. Concernant les étudiants étrangers, nous recevons beaucoup de demande d'étudiants d'Afrique. L'expérience acquise depuis de nombreuses années montrent que le niveau des ces étudiants, à de rares exceptions, est insuffisant pour leur permettre de suivre sans difficulté les enseignements et le rythme du M2R (ce constat n'est pas spécifique au M2R SCM). Nous conseillons à ces étudiants de faire une M1 en France dans un premier temps avant de postuler au M2R. 4) Il conviendrait de préciser la répartition des étudiants selon les options choisies et les limites d'ouverture (26 étudiants/4 options) Actuellement, le M2R fonctionne avec 3 options: Cancer et Mort Cellulaire, Nutrition et Signalisation Cellulaire Végétale. Les effectifs d'étudiants par option sont variables suivant les années et sont en moyenne de 14 étudiants pour l'option Cancer et Mort Cellulaire et de 6 étudiants pour chacune des deux autres options. Dans la mesure où le fonctionnement de ces options répond à une demande très vive des laboratoires d'accueil du M2R BBCM, nous avons décidé de les ouvrir, ceci quelque soit le nombre d'étudiants. En revanche, la plupart des intervenants enseigne gratuitement. Lors de la préparation de la maquette du M2R SCM, une demande nous a été faite d'ouvrir une quatrième option orientée vers les Neurosciences. Afin de pallier au problème d'un nombre insuffisant d'étudiants par option, les options seront mutualisées entre différentes spécialités: l'option Signalisation Cellulaire Végétale sera mutualisée avec le M2 BIIPME, l'option Neurosciences avec le M2 PNC, l'option Nutrition sera en partie mutualisée avec l'option Cancer et Mort Cellulaire, l'option Cancer et Mort Cellulaire avec le M2 RHG. S'il s'avère que si ces mutualisations ne permettent pas d'assurer un nombre suffisant d'étudiants (un minimum de 10 étudiants est attendu), nous devrons fermer l'option concernée.
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5) Les modalités des dispositifs d'évaluation mériteraient d'être précisées Le dispositif d'évaluation correspond à une enquête réalisée auprès des étudiants en cours d'année. Cette enquête est sous forme papier et a été mise en place depuis une dizaine d'année. Dans celle‐ci, les étudiants évaluent chacune des unités d'enseignement et l'option choisie via les critères "Très Bien", "Bien", "Assez Bien" ou "Passable". Cette évaluation porte sur l'intérêt de la formation et la qualité pédagogique des enseignements. Ils ont ensuite la possibilité de répondre à deux autres rubriques: "remarques générales/particulières" et "proposition pour l'amélioration de l'organisation du M2R".
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Réponse concernant la spécialité Activités Physiques Adaptées et Santé, APAS (R&P)
Point n°1 « La structuration de la spécialité en quatre parcours est difficilement lisible »
La formation proposée résulte d’une mutualisation qui permet à l’étudiant de pouvoir construire son parcours professionnel à l’aide d’EC au choix proposés par les deux UFRSTAPS. Ces EC résultent des compétences pédagogiques et scientifiques que les deux UFR ont développées au fil du temps : Dijon (action‐cognition‐aspects biomécaniques de la fonction musculaire), Besançon (Physiologie, physiopathologie, biologie de l’exercice du sujet sain et en situation de handicap). Une offre de formation diversifiée permet une meilleure insertion professionnelle. Les 4 parcours offerts aux étudiants par l’intermédiaire d’EC à choix, en plus du stage sont listés en annexe (p.36).
Point n°2 « L’effectif global est correct (bien qu’en baisse), mais la ventilation après parcours implique de faibles effectifs. »
Le tableau ci‐dessous complète, synthétise et améliore la lisibilité des effectifs et du taux de réussite (par rapport à la présentation pré‐formatée du tableau du dossier de spécialité ; p.5). Ici, les chiffres de Dijon et de Besançon ont été moyennés.
2007‐08 2008‐09 2009‐10 2010‐11
M1 M2 M1 M2 M1 M2 M1 M2
Flux 100 66 86 55 86 50 74 52
Réussite 65% 72% 53% 61% 63% 66% En
cours En
cours
La baisse des effectifs nous semble toute relative : effectif moyen de 87 étudiants/an en master 1 ; 56 étudiants/an en master 2). Après une ventilation équilibrée, le nombre d’étudiants théorique pourrait être de 14 étudiants par parcours. Cet effectif nous semble être un bon compromis conciliant un nombre d’étudiants conséquent et suffisant qui permette, en outre, de conserver un niveau d’exigence élevé. En effet, il existe une vraie volonté de notre part, de ne pas sacrifier la qualité à la quantité du fait que notre master s’adosse principalement à des laboratoires dont la qualité de la recherche a été soulignée par la présente évaluation mais aussi par l’évaluation de l’AERES des laboratoires (1 labo noté A+ ; 2 labos notés A). Parallèlement, la poursuite des étudiants de master 2 en doctorat est conditionnée : 1) par l’obligation que la thèse soit financée (allocation ou contrat de recherche) ; 2) par le taux d’encadrement des laboratoires : 17 personnes habilitées à diriger des recherches pour 20 doctorants (dont 6/an proviennent du master APAS). Pris dans leur ensemble, ces deux contraintes justifient la nécessité de restreindre le nombre d’étudiants au sein des parcours Recherche. Par voie de conséquence, les effectifs sur les deux parcours Professionnel devraient être supérieurs à 14 étudiants. La prévision des effectifs pour le nouveau quadriennal serait de 90 étudiants en M1 et 60 étudiants en M2.
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Point n°3 « Les taux de réussite sont faibles en M1 et M2 et ne sont pas analysés, ce qui pourrait suggérer un défaut de pilotage »
Le tableau ci‐dessus relève qu’en moyenne 60% des étudiants de M1 valident leur année et 67% des étudiants valident leur M2. Il existe une hétérogénéité importante dans le statut des étudiants de M2 du fait qu’1/3 ont un statut particulier (étudiants salariés ou en formation continue, athlètes de haut‐niveau, médecins ou étudiants étrangers). Les difficultés d’organisation ou de disponibilité occasionnées par leurs situations nécessitent un aménagement de la deuxième année de master. Généralement, cet aménagement se traduit par une stratégie consistant à valider la deuxième année du master en 2 ans. Par voie de conséquence, le taux de réussite peut sembler faible si l’on regarde dans l’ensemble mais il devient élevé si l’on prend en compte ce paramètre puisque 95% de ces étudiants valident leur master en 2 ans. Concernant le taux de réussite en M1, il convient de préciser que, outre les remarques formulées précédemment pour le M2 (et qui s’appliquent ici aussi), l’admission des étudiants se fait automatiquement sans qu’aucune sélection ne soit organisée. Si nous rappelons que le niveau d’exigence de la formation est élevé (abordé dans le point n°2) alors le niveau de ce taux de réussite semble raisonnable. Parallèlement, la qualité d’une formation réside plus dans son taux d’insertion professionnelle que dans son taux de réussite. Si l’on s’en réfère aux annexes (p.47‐50), l’insertion professionnelle de nos étudiants est excellente (85% de salariés).
Point n°4 « La subdivision des UE démultiplie les charges d’enseignements pour des effectifs étudiants alors devenus faibles. »
A l’instar du fonctionnement lors du précédent quadriennal, le nombre d’étudiants choisissant les EC conditionnent leur ouverture. Ainsi, parmi l’ensemble des EC proposées, chaque année, certaines d’entre elles ne s’ouvrent pas, ce qui évite de multiplier les charges d’enseignement. Parallèlement, la constitution de quatre parcours n’implique nullement que tous les EC sont spécifiques (cf. graphique ci‐dessous).
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Parcours RechercheAcadémique
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Parcours RechercheNon- Académique
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Parcours ProRéadaptation
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Parcours ProRéathlétisation
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Tronc Commun aux 4 parcours
150h d’enseignement (50%)
MAQUETTE
307h d’enseignement300h de stage
Tronc Commun Recherche
˜ 90h d’enseignement (30%)
Tronc Commun Professionnel
˜ 90h d’enseignement (30%)
Parcours RechercheAcadémique
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Parcours RechercheNon- Académique
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Parcours ProRéadaptation
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Parcours ProRéathlétisation
˜ 70h d’enseignement (20%)+ stage (spécifique)
Tronc Commun aux 4 parcours
150h d’enseignement (50%)
MAQUETTE
307h d’enseignement300h de stage
Tronc Commun Recherche
˜ 90h d’enseignement (30%)
Tronc Commun Professionnel
˜ 90h d’enseignement (30%)
Point n°5 « La dénomination des UE ne permet pas de reconstituer les parcours tels qu’ils sont proposés. »
50% des enseignements étant commun aux 4 parcours, nous avons proposé un intitulé d’UE très général, répondant au plus près aux différents éléments constitutifs de l’UE.
Point n°6 « La formation ne semble pas attractive, le recrutement est principalement local. »
Le tableau de l’origine des étudiants inscrits en Master APAS (p.51‐52 des annexes) fait apparaître que près de 10% des étudiants proviennent d’un recrutement hors université de Bourgogne et 6% proviennent d’un recrutement hors université de Franche‐Comté. Plus précisément, nous avons chaque année sur le master, pour les 2 établissements, une vingtaine d’étudiants Erasmus, ou hors union européenne (Suisse, Tunisie, Maroc, Liban) et d’autres académies.
Point n°7 « Le dossier principal n’est pas de qualité car il ne contient pas les informations essentielles. »
Toutes les informations demandées ne pouvaient pas apparaître dans le dossier principal car la co‐habilitation du master APAS des deux UFRSTAPS de Dijon et de Besançon impliquait une duplication de ces informations. Le cadrage initial de nos universités imposait un format du dossier de spécialité de 5 pages maximum et toutes les informations que nous jugions importantes devaient être renvoyées en annexes (d’où les 57 pages du dossier des annexes).
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Réponse concernant la spécialité Assurance qualité des produits de santé, AQPS (P) Points faibles et recommandations :
Augmenter l’effectif de la promotion et renforcer l’attractivité internationale Les effectifs depuis 2008‐09 semblent se stabiliser autour de 12‐14 étudiants. Toutefois, les responsables de la spécialité ne souhaitent pas dépasser un effectif de 15 à 18 pour des raisons pédagogiques et financières : en effet, les travaux pratiques de l’UE de Pratique industrielle, financés exclusivement par les taxes d’apprentissage en diminution chaque année, ont un coût important et nécessitent des groupes supplémentaires quand le nombre d’étudiants dépasse 14. Pour les mêmes raisons financières, les responsables sont dans l’incapacité de mener une politique internationale en termes de publicité et de recrutement. Le titre de la spécialité « AQPS et Harmonisation internationale » vise d’abord à transmettre aux étudiants les systèmes d’Assurance Qualité internationaux. Ceci permet à nos étudiants qualiticiens d’avoir la vision prospective d’un système de Qualité intégré et d’accéder au monde du travail, national comme international, de façon plus efficace, avec une approche scientifique et un savoir‐faire adaptés à la mise en place des nouveaux Systèmes Qualité Pharmaceutique. À noter, sur l’ensemble des promotions de la spécialité depuis 16 ans, que 10% de nos diplômés travaillent actuellement à l’étranger (Suisse, Belgique, Canada, Italie, Cameroun, Algérie, USA, Egypte).
Formaliser les procédures d’évaluation Des procédures d’évaluation bilatérales conférenciers ‐ étudiants ont été mises en place cette année dans le cadre de la démarche Qualité de la spécialité, lors du projet de promotion. Les premiers résultats vont permettre aux responsables d’affiner le contenu de chaque UE et intervention.
Préciser comment les professionnels extérieurs interviennent dans le pilotage de la spécialité et comment prospecter afin de connaître les besoins à venir des industries de Santé dans l’optique d’améliorer le placement des étudiants
Chaque année, deux à trois professionnels de terrain confient des missions industrielles réelles aux étudiants par petits groupes (projets industriels) et les suivent régulièrement tout au long de l’année. Ceci permet aux étudiants d’être au faîte des exigences industrielles et aux responsables d’anticiper, en collaboration et accord avec les professionnels, le contenu des UE en fonction de l’évolution du Système Qualité Pharmaceutique. En outre, des professionnels et consultants participent aux jurys de recrutement et de contrôle des connaissances des étudiants chaque année. Il s’agit de moments d’échange permettant également d’anticiper les exigences réglementaires, techniques et scientifiques de terrain. Tous nos intervenants professionnels, industriels, consultants et anciens diplômés en poste dans les Industries de Santé (soit 80% des intervenants) sont toujours à la recherche de stagiaires et futurs cadres pour leurs entreprises. Ils participent ainsi activement au recrutement des stagiaires formant de fait un réseau de professionnels qui contribue au fort pourcentage de placement de nos étudiants (86% de diplômés recrutés avec un recul de 16 ans, hors perdus de vue).
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Améliorer le suivi des étudiants étrangers Effectivement, il apparaît aujourd’hui que, sur les 16 ans de fonctionnement de la spécialité, nous avons perdu de vue 38% de nos diplômés dont 53% d’étudiants étrangers. Afin de remédier à ce problème, nous avons établi depuis deux ans, un suivi et une recherche des anciens par la promotion en cours via les réseaux professionnels (LinkedIn, Viadeo, etc.) et sociaux (Facebook, Twitter, Copains d’avant, etc.). Ce système commence à porter ses fruits et encourage les nouveaux diplômés à donner davantage de leurs nouvelles.
Réponse concernant la spécialité Management et innovations en biotechnologie, MIB (P) Le concept de la formation est apprécié par les examinateurs du dossier ce qui encourage la poursuite de la formation. Nous sommes tout à fait d’accord avec certaines faiblesses identifiées (dues en particulier à une difficulté organisationnelle au sein de la formation, situation en cours de régularisation depuis un an). En revanches, certains points ne nous semblent pas refléter le dossier tel qu’il a été rédigé : Appréciations : « Les objectifs sont larges et manquent donc de précisions » : Il est tout à fait exact que les métiers visés sont nombreux aussi bien dans un environnement public que privé. Cette situation est inhérente à une formation double compétence où l’orientation finale des étudiants dépend totalement de leur projet professionnel. La diversité des avenirs professionnels possibles est donc par essence une des caractéristiques de la formation. Cette particularité a d’ailleurs été une des raisons de l’acceptation du renouvellement de la formation en 2008. Les aspects purement scientifiques sont abordés avec deux objectifs ; le premier est de préciser leurs applications potentielles au niveau industriel afin de préparer le second objectif qui est la formalisation d’un projet commun pour la promotion au sein du module « formalisation de projet innovant ». Dans ce dernier, les aspects scientifiques et managériaux sont combinés afin de formaliser un projet de valorisation dans le domaine des biotechnologies. « le flux d’étudiant est stable mais faible » La maquette prévoit 15 étudiants au maximum afin de pouvoir manager la promotion dans de bonnes conditions pédagogiques. La sélection des candidats se fait aussi par estimation de leurs capacités managériales qui ne sont pas présentes pour l’ensemble des postulants. Le nombre décrit comme « faible » d’étudiant (12 en moyenne par an) ne se distingue pas de manière notable des autres formations professionnalisantes de la mention. A noter que le nombre d’étudiants est passé de 11 en 2009 à 18 en 2010 après le changement d’appellation de la formation. (TPGB transformé en MIB pour clarifier l’identification de la formation et de ses objectifs par les candidats). « les responsables ne semblent pas prendre conscience du problème de l’insertion professionnelle » et « adéquation des emplois avec la formation »: Comme nous l’avions noté dans le dossier, le bilan d’insertion est incomplet car il n’avait pas fait l’objet d’un travail systématique. Toutefois 1/3 des personnes avait répondu à l’enquête. Les postes occupés sont en accord complet avec les objectifs de la formation dont les mots clés sont « management », « innovation » et « biotechnologies ». Exemples : Ingénieur recherche (Novartis, RD Biotech), Ingénieurs commerciaux (Mitenyi Biotec, Ropimex), Chargé de recherche (Actilait), Chargée d’affaire (Diagast), ARC (CHU Strasbourg, CHU Dijon), etc. Les commentaires des
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étudiants étaient insuffisants en ce qui concerne les enseignements pour en tirer des conclusions fiables. En conséquence, un système de suivi plus organisé a été et est actuellement utilisé afin de recueillir les réponses de l’ensemble des promotions de MIB (mailing annuel sur l’ensemble des promotions avec demande de réponse sur la situation professionnelle actualisée, invitation des ex‐étudiants à participer aux enseignements sous forme de séminaire décrivant leurs activités professionnelles actuelles, mise en place d’un nouveau site web actualisé comme outil plus performant d’information vers les anciens (association des anciens MIBiens) et futurs étudiants de la formation afin de ne pas perdre les contacts. Evaluation de la formation par les étudiants : le bilan qualitatif est réalisé pendant le stage en entreprise comme cela est précisé dans le chapitre 3 du document. « le volume horaire effectué par des professionnels est faible » 37% des heures d’enseignement du M2 sont pris en charge par des professionnels (Delemasure‐Chalumeau, Dutartre, Sabbart, Richard, Thenot, Micard Breton et Société Charles River) ce qui représente un pourcentage tout à fait honorable pour une formation professionnalisante. « Regroupement avec la spécialité SCM» Pour la nouvelle habilitation, les enseignements du Master recherche SCM ont été remodelés. Compte tenu de la stratégie pédagogique du M2 MIB, le rapprochement avec le M2 SCM dans un master mixte nous paraît difficile et surtout non stratégique. La visibilité du M2 MIB, en net progrès depuis le changement de dénomination, en serait de plus particulièrement affectée.
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Réponse concernant la spécialité Ergonomie et Gestion des Risques Professionnels, EGREP (P) Réponses aux points faibles : Dispositif d’évaluation des enseignements : Le jugement des anciens étudiants sur les enseignements contenus dans la spécialité a été particulièrement difficile à obtenir. Les quelques réponses recueillies sont assez vagues et imprécises sur le jugement des contenus. En revanche, il a été plus aisé de recueillir leur sentiment sur l’adéquation de la formation avec les attentes du monde professionnel, comme indiqué dans le dossier de spécialité. Une réflexion s’est engagée avec les enseignants pour élaborer un dispositif précis d’évaluation des enseignements par les étudiants, notamment avec le concours d’un consultant en management et ressources humaines. La promotion actuellement en cours devrait recevoir à terme un questionnaire plus précis. Suivi des étudiants : Les étudiants sont suivis de façon informelle depuis de nombreuses promotions, assez facilement du fait du faible nombre de recrutés par promotion. Beaucoup d’entre eux reprennent régulièrement contact avec certains enseignants de la spécialité. Dans l’enquête réalisée et qui a servi à alimenter le dossier de spécialité, ils sont 61% à avoir répondu. Cependant, le suivi n’est pas formalisé et un travail dans ce sens est également en cours de réflexion en marge de l’élaboration d’un dispositif d’évaluation des enseignements. Effectifs modestes et justification de l’augmentation attendue : Le recrutement des étudiants était jusque là surtout réalisé dans le domaine des Sciences de la Vie et dans celui des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives. Depuis deux ans, quelques étudiants provenant des domaines des Sciences de l’Homme et de la Société ont postulé et ont été admis. L’expérience, couronnée de succès, permet d’entrevoir la possibilité de recruter dans ces domaines au même titre que dans les autres après diffusion des informations en filière de sciences humaines et sociales, ce qui devrait augmenter sensiblement le nombre d’étudiants. Néanmoins, comparé à d’autres spécialités, celle‐ci demeurera probablement réduite car le faible nombre d’étudiants admis est un choix déterminé par la manipulation des matériels dans des TP hautement spécialisés et conçus comme des mini ateliers de formation technique par des professionnels de terrain. En effet, l’objectif est de rendre les étudiants immédiatement opérationnels sur ce plan de façon à minimiser l’intervalle de temps entre la fin de la formation et le premier emploi. Origine des étudiants non précisée : Le dossier de spécialité indique que le recrutement des étudiants se fait à l’échelon national, incluant donc un recrutement local. Le recrutement local apparaît de plus en plus important dans les effectifs en raison de la multiplicité des formations similaires de niveau Master en France.
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Spécialité concernant la spécialité Biointégrative des interactions plante microbes environnement, BII PME (R&P) Justification de l’appartenance à la mention Biologie Santé : La spécialité BIIPME se retrouve complètement sous l’appellation « Biologie » et partiellement sous l’appellation « Santé » (voir par exemple le module « santé et bien‐être ») et son maintien dans le Master Biologie‐Santé est donc justifié. Organisation de la spécialité : La maquette proposée pour cette spécialité comprend un parcours professionnel et un parcours recherche alors que la maquette précédente (Spécialité pro Plantes Productions Biotechnologies) était uniquement professionnalisante. Cela n’apparaissait certainement pas assez clairement dans le dossier soumis. Cette ambigüité explique beaucoup des remarques formulées par les rapporteurs (absence d’évaluation pour le parcours recherche, taux de poursuite en doctorat, etc.). Ceci explique également l’augmentation prévue des effectifs et l’absence d’évaluation par les étudiants pour le parcours recherche. Métiers ciblés : la spécialité souhaite proposer une formation ouverte, donnant les outils permettant aux étudiants de réaliser le projet professionnel qu'ils ont préparé. Cette ouverture a jusqu’à maintenant permis aux étudiants de bien se placer sur le marché du travail. Insertion professionnelle : l’insertion professionnelle est stable. La diminution constatée en 2008‐2009 des CDI n’est pas équivalente au niveau des CDD et on a donc globalement un maintien du niveau d’insertion de la spécialité. D'une manière générale, l'insertion professionnelle des étudiants ne devrait pas poser de problème si la tendance se poursuit. En effet, le master reçoit directement ou via la plateforme d'insertion professionnelle de l'UB un nombre non négligeable d'offre d'emploi. Poursuite en doctorat : il faut ici rappeler que dans la maquette actuelle la spécialité est uniquement professionnalisante, ce qui implique qu’un faible pourcentage d’étudiants poursuive dans cette voie. Le développement d’un parcours recherche dans la spécialité vise à à permettre aux étudiants désirant continuer en recherche végétale de poursuivre leur cursus à l’UB. Contribution du milieu professionnel : de nombreuses heures sont effectuées par des intervenants du milieu professionnel avec par exemple 32% des heures pour le parcours pro. Effectif en érosion : Les effectifs sont maintenus volontairement entre 10 et 15. La moyenne depuis l'ouverture du master est de 13 +/‐ 2.9 étudiants. Actuellement, il y 11 inscrits. Pilotage et AgroSup Dijon : La cohabilitation avec AgroSup Dijon est très active. En effet les membres d’AgroSup Dijon portent un module complet en M1 et un module complet en M2. De plus ils interviennent dans différents autres modules. De plus, la spécialité est co‐pilotée par un E/C d’AgroSup Dijon et un E/C de l’UB pour le M1 et de même pour le M2. Un comité de pilotage réunissant le porteur de la spécialité + 2 E/C AgroSup Dijon + 2 E/C UB a été mis en place (2 E/C pour le M1 et 2 E/C pour le M2). Le co‐portage de la spécialité est important pour AgroSup Dijon car cela permettra à des étudiants de troisième année de compléter le cursus d’Ingénieur en validant un diplôme de Master qui les préparera à une poursuite en doctorat. Cette spécialité complète parfaitement la palette de formation d’AgroSup Dijon en adéquation avec les évolutions de la recherche en biologie végétale sur le Grand Campus Dijonnais.
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Internationalisation : le projet de Master Erasmus mundus a été soumis dans les délais impartis par l’UE (à savoir avant le 29 avril). De même un master double entre l’UB et l’Université de Milan est actuellement développé. Ce master double s’appuie sur la spécialité. Des discussions similaires sont en cours avec l’Université de St Petersbourg et l’Université Humboldt de Berlin Intitulé et lisibilité : Un nom unique BIIPME a été choisi pour la spécialité à l’échelle M1 et M2 dans un souci d’identité et de clarté pour les étudiants. Ce nom a été défini en concertation avec les chercheurs/enseignants chercheurs dijonnais de la future TGU Agroécologie (regroupant les 4 UMR Dijonnaises travaillant dans le secteur d’activité de BIIPME) afin d'avoir un continuum (et donc une lisibilité) recherche/enseignement pertinent Ce qui n’était pas le cas jusque là, contrairement à la plupart des autres spécialités du Master Biologie Santé. Dans un souci de conserver la visibilité et les contacts déjà établis avec le milieu professionnel de la spécialité M2PPB, nous avons choisi de conserver cette appellation pour le parcours pro.
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Réponse concernant la spécialité Nutrition Santé, NS (P) Les responsables de la spécialité remercient les évaluateurs pour leurs commentaires positifs et constructifs. En ce qui concerne les indicateurs, le taux de réponses pour le résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants détaillé pages 11‐12 est de 100%, puisqu’un questionnaire est rempli par les étudiants lors d’une séance « bilan de la formation » ; le taux de réponse pour l’analyse à deux ans du devenir des étudiants détaillé page 12 est de 70% ; le taux de réponses pour le résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants est de 30%. Nous chercherons à améliorer ce dernier point dans le prochain contrat, par la mise en place d’un réseau de contact des anciens (association d’anciens étudiants). Le taux de placement ou de poursuite d’études correspond à un recul sur 3 promotions et non sur une seule. L’évaluation de la formation par les sortants est effectuée via le questionnaire cité ci‐dessus (dernier paragraphe : bilan de la formation par rapport à vos attentes initiales), et 80% des réponses sont positives. Un questionnaire plus spécifique et plus élaboré pourra être mis en place. La mutualisation des enseignements avec le DU micronutrition devrait permettre de réduire le nombre d’intervenants. Cependant, le nombre important d’interventions de praticiens hospitaliers est dû au fait que ceux‐ci interviennent sous forme de conférences, ciblées sur leurs différentes pathologies et spécialités. Ces interventions très ciblées sont fortement appréciées des étudiants. les contenus de chaque UE seront regroupés sur une période déterminée. La spécialité s’ouvrant aux contrats de professionnalisation à la prochaine rentrée, les contenus de chaque UE seront regroupés par périodes déterminées. Ceci permettra de fait de mieux contrôler un éventuel éclatement des enseignements. Comme le soulignent les experts, le positionnement de la spécialité dans la mention Biologie Santé est actuellement pertinent, d’autant que la mention Sciences des Aliments s’est focalisée sur la Technologie de l’Aliment et l’Assurance Qualité. La situation pourra être réévaluée à mi‐parcours d’autant plus facilement que les deux mentions sont regroupées dans le même département de l’UFR (SAnté Vie Aliments Nutrition). Outre l’accueil d’étudiants étrangers (du Maghreb et d’Afrique Noire essentiellement), une réflexion sur le développement des relations internationales est en cours : par exemple, un partenariat d’accueil de stagiaires dans des entreprises norvégiennes est à l’étude, et la pertinence de construire un réseau européen est envisagée. L’enseignement du marketing s’est beaucoup développé depuis l’ouverture de la spécialité et est effectivement un enseignement que l’on souhaite soutenir.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000460 Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Sciences environnementales évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation REPONSE A L'AVIS SUR LA MENTION SCIENCES ENVIRONNEMENTALES
La remarque suivante "La spécialité ECoS s'appuie sur les M1 (qui ne sont pas décrits dans la mention) pour expliquer son M2", pose question aux responsables de la spécialité ECoS et de la mention. C'est le responsable d'ECOS en coordination avec le responsable de la mention, qui a lui‐même renseigné les rubriques du M1 qui est commun, comme indiqué, à QuEST et ECoS. Que le M1 ne se retrouve pas décrit là où on l'attend semble devoir être imputé à un logiciel de saisie mal conçu (ou mal maîtrisé ‐ est‐ce notre métier ?) et non à une juxtaposition de spécialités, au moins au niveau M1). Les parcours M1 d'ECoS et QuEST sont totalement communs et réalisés par la même équipe enseignante.
Les sorties de terrain constituent un élément clé de la formation dispensée dans les différentes spécialités et notamment dans les deux spécialités professionnelles. Nous y consacrons un volume d'enseignement présenciel très conséquent et les travaux personnels qui en découlent représentent une part importante du contrôle des connaissances tant en M1 qu'en M2. Nous veillerons à rendre ce dispostif plus apparent dans la présentation qui est faite de nos formations.
La spécificité "apprentissage" de la spécialité Géologie Appliquée rend difficile la mutualisation de nombreux enseignements, mais des efforts seront faits dans ce sens.
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REPONSE SUR LES SPECIALITES ECoS La sélection à l'entrée du M2 s'opère sur dossier et projet professionnel, comme indiqué dans la maquette. Le contenu des sujets qu'il s'agisse de ceux proposés par l'UMR ou par ses partenaires (entreprises, etc.) est évalué en avril précédent la rentrée universitaire et diffusés aux étudiants (voir site web de l'UFR, site web de l'actuel Master VTESS cf http://scienvir.univ‐fcomte.fr). Les candidats à la deuxième année de cette spécialité peuvent alors contacter les organismes proposants et affiner leur projet professionnel sur cette base. Ce projet et les résultats en M1 des candidats sont examinés par le comité de pilotage lors de deux session, une en juin, l'autre en septembre. Dans la pratique, tous les étudiants ayant obtenu une mention en M1 sont en position éligible pour êre admis en M2 ECoS dès lors qu'ils présentent un projet professionnel crédible. Comme indiqué dans la maquette présentée, et dans les résultats rendus publics sur les sites webs pré‐cités, 53% des étudiants inscrits en deuxième année obtiennent une allocation doctorale après remise du diplôme (ce qui est objectivement un très bon résultat en comparaison d'autres diplômes de même type), et par ailleurs 24% de la promotion trouve un métier dans sa branche (bureau d'étude environnemental, métiers de la santé, etc.). On peut donc considérer de manière conservative qu'au minimum 81 % des étudiants diplômés ( en décomptant 5 % d'échec et en considérant l'incertitude apportée par 8% de non réponse) trouvent un débouché professionnel en sortie de diplôme correspondant aux objectifs du diplôme. L'évolution suggérée par l'AERES vers une spécialité recherche et professionnelle (formation par la recherche) "Ecosystèmes et santé" est bien celle vers laquelle nous souhaitons nous orienter progressivement, compte‐tenu de l'attractivité décroissante des spécialités purement recherche, et de la reconnaissance internationale et nationale réelle dont l'UMR bénéficie dans ce domaine (d'où le changement d'intitulé de VTESS à ECoS, par exemple). Cette évolution doit se faire en bon équilibre avec les centres de gravités scientifiques de l'UMR et de ses partenaires recherche/développement qui en assurent la légitimité. Une impulsion en ce sens a été proposée au sein du comité de pilotage dès cette année (avant d'avoir les résultats de l'évaluation AERES) et la proposition de stages conjoints entreprise ‐ UMR est encouragée. Un site web (http://scienvir.univ‐fcomte.fr) vient d'être mis en place visant à rendre encore plus lisible les objectifs et les contenus d'enseignement de la spécialité. Il peut être consulté par l'AERES en complément du dossier et sera adapté à la future maquette au début du premier semestre 2012. Pour ce qui est du suivi des étudiants n'ayant pas obtenu de financement de thèse jugé "insuffisant", les responsables pédagogiques du diplôme ont fait ce qu'ils pouvaient avec les moyens qui leur sont attribués (contact direct des étudiants ou de leurs anciens encadrants 9 mois après remise du diplôme, temps partiel de secrétariat fourni par l'unité de recherche) et s'en remettent à l'établissement pour améliorer la situation administrative et les moyens de ce suivi.
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Pour ce qui est de la suggestion finale concernant la spécialité d'un "socle commun d'enseignements fondamentaux en M1 devrait‐être recherchée pour donner une vraie cohérence à la mention", il semble avoir échappé à l'AERES, à cette étape de l'évaluation et contrairement à ce qui est écrit auparavant dans l'appréciation globale, que le M1 est d'ores et déjà, et de longue date, totalement commun aux spécialité QuEST et ECoS. Géologie Appliquée Concernant la mutualisation d’enseignements avec les autres spécialités, nous pourrions chercher à mutualiser des enseignements commun comme l’anglais. Il faut noter que l’organisation spécifique de notre master par apprentissage en M1 (7 mois de cours, 5 mois en entreprise) rend assez complexe la mise en place de telles mutualisations. Concernant le rayonnement national et international, nous sommes en train de travailler sur le recrutement 2011, et nous allons faire évoluer le master en développant le recrutement vers l’extérieur. Suite aux efforts de communication déjà entrepris (et à poursuivre en fonction de nos moyens), nous avons actuellement de nombreux dossiers extérieurs de très bonne qualité, et nous souhaitons arriver à court terme (2 ou 3 ans) à une parité à l’entrée du M1 entre les étudiants issus de la licence de Besançon et les étudiants extérieurs. Par contre, étant donné la spécificité de l’apprentissage, il est difficile de développer des relations internationales pour les étudiants, ces derniers étant légalement tenu d’effectuer leur apprentissage au sein d’une entreprise française. Qualité des eaux, des sols et traitements Il n'a jamais été question d'offrir un parcours Biologie et Biotechnologies environnementales au sein de la spécialité QUEST. Il s'agit d'une spécialité nouvelle à créer avec une mutualisation avec le M1 ECOS/QUEST. La mutualisation du M1 QUEST avec le M1 ECOS est totale. A ce stade de leur cursus, les étudiants se voient proposer un choix d'options permettant de préfigurer leur orientation en M2 sans la figer.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000461 Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Sciences pour l’ingénieur évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation 1. Réponse concernant la mention Nous sommes parfaitement conscients des points faibles de la mention. La construction de la mention dans le cadre du PRES Bourgogne‐Franche‐Comté souffre d’un défaut de maturité qui se traduit par un manque de mutualisation et de cohérence. Si un conseil de mention pourrait bien sur être mis en place pour renforcer la structuration et le pilotage de la mention, la mutualisation entre spécialités, quasi inexistante notamment entre les spécialités situées sur différents sites, nous semble beaucoup plus difficile à mettre en place à court terme. Si l’articulation avec la mention Energie–Environnement présente un intérêt, son positionnement sur les sites de Belfort–Montbéliard la rend très difficile à mettre en œuvre d’un point de vue pédagogique et pratique. L’expérience du précédent contrat au cours duquel les 2 spécialités Ingénierie Thermique et Energie (ITE) et Energie Electrique (IE) étaient intégrées à la mention SPI illustre cette difficulté. Cela explique le choix fait pour le nouveau contrat de créer une nouvelle mention sur le nord Franche‐Comté (Belfort–Montbéliard) avec une identité thématique et géographique propre qui s’appuie en outre sur un tissu industriel fort. En ce qui concerne le suivi des diplômés et l’évaluation des enseignements, ils pourraient sans aucun doute être mieux structurés au niveau de la mention en appui avec l’Observatoire de la Formation et de la Vie Etudiante qui assure les enquêtes de suivi en sortie et en développant l’utilisation les outils d’évaluation en ligne des enseignements mis en place au niveau des établissements. Sur ces deux points, les nouvelles structurations locales de la mention SPI permettront de mutualiser sur les sites de Besançon et de Dijon des ressources humaines capables d’assurer au mieux la coordination du suivi des étudiants et l’exploitation de l’évaluation des enseignements en ligne entre les spécialités.
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En conclusion : Notre nouvelle proposition de structuration des 8 spécialités présentées dans le dossier initial est de revenir à une structuration plus locale de la mention SPI. Ainsi deux dossiers d’habilitation pour deux mentions SPI seront redéposés : ‐Un dossier pour une mention SPI « Besançon » co‐habilitée entre l’UFC et l’ENSMM qui comprendra 4 spécialités :
‐Mécanique et Ingénieries (MEETING), cette spécialité sera co‐habilitée avec l’ENSMM et l’ISAT de Nevers (UB) pour le parcours recherche.
‐Eco‐Conception des produits (habilitée UFC) pour laquelle des échanges seront mis en place avec la spécialité MPEC au cours du prochain contrat ce qui pourrait conduire à une vraie co‐habilitation de ces deux spécialités pour un prochain contrat.
‐Mécatronique, Microsystèmes et Electronique Embarquée (M2E2) co‐habilitée UFC et ENSMM)
‐Qualité et Management des Performances (QMP), habilitée UFC, pour laquelle des échanges seront mis en place avec la spécialité QESIS au cours du prochain contrat.
Nous souhaitons également mentionner dans cette réponse à l’AERES notre intention de déposer à mi‐parcours du prochain contrat d’établissement un nouveau dossier d’habilitation de la mention SPI portée par l’UFC Besançon basé sur une refonte importante des spécialités actuelles. Cette demande s’inscrit dans une réflexion globale en cours relativement aux sciences pour l’ingénieur, en Franche‐Comté et dans le cadre du PRES Bourgogne – Franche‐Comté. Elle s’appuie par ailleurs très fortement sur le retour d’évaluation AERES du principal laboratoire sur lequel s’adossent les spécialités de la mention SPI à Besançon, l’institut FEMTO‐ST (UMR 6174), et d’autre part sur la forte implication de ce même laboratoire dans les réponses aux appels à projets du programme Investissements d’avenir (Idex, Labex, Equipex). En effet ces projets comportent des engagements en terme de formation qu’il nous est impossible de prendre en compte à l’heure actuelle mais qui nécessiteront de revisiter en profondeur la structuration des spécialités portées par l’institut FEMTO‐ST (notamment les spécialités MEETING, Eco‐Conception et M2E2) afin de mettre en adéquation notre offre de formation avec la nouvelle organisation de notre recherche de manière à avoir la meilleure synergie possible entre recherche et enseignement dans le domaine des sciences pour l’ingénieur. Cette réflexion est en cours et nous considérons que les modifications en terme de formation que nous souhaitons mettre en place ne peuvent l’être dans des conditions optimales au démarrage du prochain contrat mais le seront à mi‐parcours. Aussi nous demandons dans un premier temps l’habilitation des spécialités de la mention SPI (UFC) dans leurs formes actuelles.
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‐Un dossier pour une mention Sciences Chimiques pour le Développement Durable qui comprendra 4 spécialités uniquement habilitées UB :
‐Contrôles et Analyses Chimiques (CAC) ‐Qualité, Environnement et Sécurité dans l’Industries et les Services (QESIS), pour laquelle des échanges seront mis en place avec la spécialité QESIS au cours du prochain contrat
‐Matériaux Plastiques et Eco‐Conception (MPEC), pour laquelle des échanges seront mis en place avec la spécialité Eco‐Conception de produits au cours du prochain contrat ce qui pourrait conduire à une vraie co‐habilitation de ces deux spécialités pour un prochain contrat.
‐Métiers de l’Enseignement et de la Formation – Technologie (MEFT) 2. Réponse pour la Spécialité « Mécanique et Ingénieries »
Meilleure ouverture à la formation continue
Pour répondre à cet objectif, la spécialité envisage à travers une enquête qui sera mise en place une incitation des industriels à la formation continue pour la validation des acquis de l’expérience dans les compétences de la spécialité. Une meilleure attractivité du public VAE devrait conduire à l’augmentation des candidatures pour la validation du M1 et adaptation de M2 parcours P en fonction des pré‐requis (dispense du stage industriel et mise en place de cours adaptés,…). Par ailleurs, la semestrialisation et la modularisation en UE sont conçues pour accueillir un public en formation continue pour tout ou partie de la formation, diplômante ou non diplômante (acquisition ou réactualisation des compétences).
Différenciation d’autres formations au niveau national
La dénomination mécanique et ingénieries est courante à l’échelle nationale où l’on peut compter 6 à 8 master de dénomination et finalité proches. Une des spécificités de la spécialité MEETING est la compétence Calcul /simulation numérique avec une bonne imprégnation en essais mécaniques et validation de modèles. Une deuxième spécificité qui différencie cette spécialité à l’échelle nationale est l’offre d’un socle complet de compétence en mécanique du solide allant du matériau à la structure en passant par les procédés de fabrication. Ces spécificités sont dues à un fort appui de structures de recherche reconnues pour leurs compétences dans ces domaines.
Ces spécificités seront mises en évidence dans l’offre de formation (maquette, site web, plaquette) et dans la cellule de communication du département d’enseignement en Mécanique et Génie Mécanique (forums, journées portes ouvertes, …).
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Amélioration de l’évaluation des enseignements
L’UFC a récemment mis en place un questionnaire via l’ENT pour l’évaluation des enseignements par les étudiants. Les résultats de ce dispositif permettront à court terme de disposer d’indicateurs qualitatifs des enseignements en particulier et de la spécialité en général. Ce dispositif sera renforcé au sein de la spécialité, par les réunions de bilan semestrielles enseignants‐étudiants par année de master pratiquées depuis la mise en place de la spécialité dans le LMD1. La synthèse de ces réunions par les responsables d’année permet des évolutions et des améliorations continues de l’accueil des étudiants, de la pédagogie et des enseignements.
Amélioration du suivi des étudiants
L’Observatoire de la Formation et de la Vie Etudiante (OFVE) de l’UFC a mis en place des enquêtes de suivi en sortie. L’analyse des résultats fournis dans la maquette est basée essentiellement sur les enquêtes réalisées en 2009, 2010 sur les diplômés 2007 et 2008, auxquelles s’ajoutent les enquêtes faites au sein de la spécialité. Voici l’analyse du devenir des diplômes de la spécialité MEETING : Le faible échantillon des résultats de l’enquête sur les diplômés 2007 et 2008 ne permet d’établir des statistiques fiables et représentatives mais l’insertion professionnelle est bonne et est en bon accord avec les objectifs et les débouchés prévus de la formation. Toutefois, ces retours montrent que la majorité des diplômés travaillent dans des secteurs en relation directe avec la spécialité : conception mécanique en bureau d’études, ingénieur calcul, chef de projet ou sont en poursuite d’études en doctorat. Le faible taux de réponses peut également être mis en relation avec la part importante d’étrangers dans ces promotion 2007, 2008 (environ 50% en parcours P) et qui retournent dans leurs pays d’origine.
L’évaluation à 2 ans de la formation par les sortants a été réalisée par l’OFVE et concerne les diplômés 2007 et 2008. Les réponses des enquêtes connues en 1010 et 2011 ont donné les résultats suivants :
- Promotion 2007 (6 réponses sur 14 diplômés parcours P)
"C’est ce que je cherchais" "Formation bien ancrée dans la mécanique (beaucoup de connaissances en calcul de structure et dynamique)" "La formation que j’ai reçue m’a permis de trouver un emploi rapidement" "Bonne organisation, bon stage, bons professeurs, formation très intéressante" "satisfait : enseignements variés, enseignants compétents et pédagogues" "insatisfait : nombre d’heures de cours en management et gestion d’entreprise un peu faible » - Promotion 2008 (5 réponses sur 10 diplômés parcours P)
"C'est ce que je recherchais. La première année était assez lourde mais la deuxième année était plus agréable du fait des Stages"
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"Contenu de la formation très riche en enseignements et répondant très bien aux attentes du milieu industriel" "J'ai un poste de recherche c'est ce que je voulais" "Les stages, les projets"
Il est certain que le suivi de l’insertion professionnelle des diplômés doit être amélioré (taux de réponses plus important, adéquation fonction occupée‐contenu de la formation,…). L’amélioration de ce suivi passe par la mise en place d’une cellule spécifique au sein de la mention SPI et par la mise en place d’un réseau via une association des anciens étudiants de master SPI par exemple.
Renforcement des enseignements spécifiques « recherche »
Dans le projet proposé en habilitation, la structure de la formation a été conçue selon un schéma en T ou le parcours R est induit par le stage et un module d’initiation à la recherche (36h). Pour renforcer la spécificité du parcours R, on propose une structure de M2 en Y où deux modules de 60h et 108h seront mis en places pour le parcours P. Ces modules à fort caractère pratique et très proches des problèmes rencontrés en dimensionnement industriel seront organisés de la manière suivante (figure joint:
‐ Module Mécanique pour les microsystèmes (60h étudiant, 5 ECTS) en remplacement du module méthodes de dimensionnement (Modélisation nonlinéaire en mécanique) proposé en parcours R seul.
Objectifs du module : Procédés de fabrication et de caractérisation des microsystèmes. Outils de dimensionnement des microsystèmes mécaniques.
‐ Module Dimensionnement en vibrations et acoustique (108h étudiant, 6 ECTS) en remplacement des modules optionnels proposés en parcours R seul : i) Dynamique et Vibroacoustique, ii) Matériaux–Procédés‐Structures, iii) Matériaux et Structures pour le Transport.
Objectifs du module : Méthodes de conception et d’optimisation des systèmes passifs et semi actifs de réduction des niveaux vibratoires et acoustiques pour les structures industrielles. Outils et logiciels pour le dimensionnement en vibroacoustique industrielle. La distinction entre les deux parcours P et R se fait, selon un schéma en Y, par un volume global d’enseignement de 204 h de formation sur 354h de M2 (58 % de formation spécifique R ou P).
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3. Réponse pour la Spécialité M2E2
Recrutement trop local : la mention SPI est engagée globalement dans une démarche qualité. Un effort particulier sera centré sur l’attractivité de ce master et notamment dans la spécialité mécatronique.
Pour ce qui est du devenir des étudiants, en particulier de la spécialité mécatronique nous envisageons une enquête OFVE à partir de janvier 2012. A propos de l’équipe pédagogique : Comme pour les autres spécialités, l'équipe pédagogique est listée dans les tableaux de la mention (pages 21 à 24) et les fiches individuelles des enseignants chercheurs figurent dans le dossier FIEP_M_STS_SPI_M2E2. Une partie de l'équipe apparait comme responsables d'unités dans le dossier spécialité (pages 3 et 4). Pour synthétiser, l'équipe pédagogique de la spécialité M2E2 est composée de 22 EC, 2 PRAG et 9 intervenants extérieurs. Les EC sont des personnels de l'UFC (16) ou de l'ENS2M (6) et appartiennent tous aux 3 départements du laboratoire FEMTO ST : AS2M, MN2S, TF. Nous envisageons de renforcer notre partenariat avec le monde industriel, se renforcement sera concrétiser à travers des conventions cadres. 4. Réponse pour la Spécialité « Eco‐conception de produits »
Tout d’abord une précision sur les flux qualifiés de faibles et en baisse sensible par l’expert dans la rubrique points faibles. S’il est vrai que le flux est assez variable d’une année à l’autre, on ne peut pas en conclure qu’il soit en baisse sensible. Les 22 étudiants inscrits en M1 en 2010, valeur qui n’était pas disponible au moment du dépôt du dossier, vient infirmer le commentaire. Dans les points faibles, l’expert qualifie la formation de tubulaire. Pour permettre aux étudiants de mieux construire leur parcours, nous envisageons de leur proposer au semestre 3 une UE d’ouverture à choisir parmi ; Traitement et valorisation des effluents industriels (M2 Eco‐conception de produits), Méthodes expérimentales en mécanique (M2 Mécanique et Ingénieries), Mécanique pour les microsystèmes (M2 Mécanique et Ingénieries). Par ailleurs soulignons que la nouvelle maquette permet une admission directe en M2 d’étudiants ayant suivi un parcours de formation différent du M1 Eco‐conception de produits (M1 de mécanique, Ingénieur mécanicien, formation continue après VAE,…). Dans les recommandations pour l’établissement, l’expert suggère « cette formation devrait être plus proche de préoccupations développées en recherche, en particulier concernant les nouveaux matériaux ». Les liens avec les laboratoires, bien que peu développés dans le dossier, existent par l’implication des enseignants chercheurs dans la formation au travers des enseignements et des projets. A titre d’exemple, des enseignants chercheurs ont proposé, au cours des quatre dernières années, des projets en rapport avec leur thématique de recherche sur les nouveaux matériaux tels que :
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Utilisation structurelle de matériaux naturels, Utilisation de renforts naturels, de matrices thermoplastiques recyclées, dans les matériaux
composites, Allègement de structures mécaniques.
Soulignons également que d’autres thématiques de recherche du Département de Mécanique Appliquée (FEMTO‐ST) sur le stockage, la récupération d’énergie mécanique et l’acoustique ont également proposé des sujets de projets. Enfin, dans les recommandations pour l’établissement l’expert suggère une mutualisation avec la spécialité Matières plastiques et éco‐conception. Nous proposons la réponse suivante établie conjointement entre les deux spécialités Eco‐conception des produits et Matériaux plastiques et éco‐conception. La mutualisation entre les spécialités "Matériaux plastiques et éco‐conception" de Dijon et "Eco‐conception des produits" de Besançon nous est apparue relativement difficile du fait de la multiplicité des lieux de formation des apprentis Dijonnais ( Lyon, Dijon, entreprise d'accueil et Besançon) et également de l'organisation de la filière Dijonnaise sous forme d'alternance courte pendant les deux années de M1 et M2 alors que la filière Bisontine fonctionne en formation initiale pour le M1 et sous forme d’alternance pour le M2. Cependant bien qu'une réflexion approfondie n'ait pas pu être menée pendant la période de dépôt des maquettes, les équipes pédagogiques de ces deux spécialités sont bien conscientes de l'opportunité d'une mutualisation d'une partie de leurs formations respectives. La période de 4 ans qui arrive sera donc envisagée comme une période de construction commune dans laquelle nous expérimenterons, par exemple, la mise en place de visioconférences pour les cours magistraux et les conférenciers industriels (pour éviter la multiplicité des sites), des projets communs associant les compétences spécifiques des deux populations d'étudiants, des soutenances communes et également l'harmonisation de contenus pédagogiques d'UE d'éco‐conception. 5. Réponse pour la Spécialité QMP
‐ Points faibles signalés par les experts :
‐ Liens inexistants avec la recherche. Parmi les 19 spécialités de Masters proposés à l’UFR Sciences, 4 dont le master QMP (Qualité et Management des Performances), sont à finalité purement professionnelle. La spécialité « Qualité et Management des Performances », est une spécialité dont l’intérêt pour l’industrie et les services est reconnu depuis fort longtemps, mais ne constitue pas un thème de recherche reconnu au niveau national, la thématique Qualité n’étant pas couverte par une section CNU. Cependant, les enseignements de statistiques, de fiabilité et d’analyses de données, sont dispensés par des enseignants du laboratoire de Mathématiques de Besançon, unité mixte de recherche (UMR 6623). Ce master n’a pas vocation à préparer des étudiants à la recherche, mais de former des cadres en supports méthodologiques des cadres techniques pour tous les secteurs d’activités.
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‐ Spécialité peu lisible dans une mention de master « Sciences pour l’Ingénieur ». La politique de l’Université de Franche‐Comté, a toujours été de réduire le nombre
de spécialités et de mentions Masters pour plus de lisibilité et visibilité. Pour ne pas proposer une mention avec une seule spécialité de master Qualité, l’UFR ST a fait le choix d’intégrer ce master dans la mention SPI pour deux raisons essentielles : ‐ Les enseignements à la qualité sont présents dans toutes les spécialités de la mention SPI, ‐ les enseignants qualiticiens, et les étudiants du master QMP sont des éléments moteurs dans le processus d’accréditation des équipes de recherche de l’institut Femto‐ST, et des formations Sciences pour l’Ingénieur.
‐ Nature exacte des emplois non précisée. Le Master Qualité et Management des Performances est certifié ISO 9001 depuis
l’année 2006. Cette certification est un gage d’amélioration continue dont l’une des exigences est le suivi de la formation, par l’évaluation des enseignements (enquête réalisée tous les ans), et des enseignants, et la réalisation d’enquêtes sur l’insertion des étudiants. Il est vrai que les résultats des enquêtes montrent un niveau de satisfaction favorable et un taux d’insertion professionnelle en France comme à l’étranger, honorable. Même si les sondés restent le plus souvent discrets quant au niveau des salaires, la plupart d’entres eux occupe un emploi de cadre dans le secteur privé. Recommandations pour l’établissement. Cette spécialité, qui reste nécessaire pour les entreprises, est un peux éloignée des préoccupations et fondamentaux d’une mention « Sciences pour l’Ingénieur ». Aussi devrait‐elle proposer des enseignements spécifiques du SPI et se rapprocher de la spécialité QESIS de la même mention mais dispensée à l’Université de Bourgogne. Les deux spécialités QMP et QESIS sont complémentaires. QESIS est orienté génie des procédés, alors que la formation QMP plus généraliste et transversale puisqu’elle touche tous les métiers, a pour objectif de former des cadres avec la compétence de gérer efficacement l’approche managiérale, organisationnelle, technique, méthodologique, humaine, économique et /ou réglementaire (normes, directives …) quel que soit le secteur d’activité (industriel ou service, privé ou public). L’origine de nos étudiants n’est pas issue que du domaine des sciences pour l’ingénieur, mais d’origines diverses, telles que les sciences humaines, le droit, l’économie et gestion, l’agroalimentaire et la santé. Une mutualisation de certains enseignements aurait pu être envisagée si les flux étaient faibles, mais ce n’est pas le cas, les deux masters enregistrent chacun plus de 40 étudiants par an.
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6. Réponse pour la Spécialité CAC
‐Faible ancrage en « sciences pour l’Ingénieur », l’ancrage principal étant plutôt les « sciences chimiques » Ce lien aux sciences chimiques est complètement assumé car il constitue le cœur, le fondement même du métier auquel prépare le Master CAC. D’ailleurs, par un autre côté, cet ancrage principal est vu comme une valeur positive par l’expert : « La spécialité professionnelle CAC ... est bien ciblée par rapport aux objectifs de formation orientés vers le métier de chimiste analyste ». En fait, cette critique révèle surtout l’inadéquation de la spécialité CAC à la mention SPI dans son périmètre actuel. ‐Certaines difficultés d’insertion lors de la recherche du premier emploi Ce point de vue paraît inspiré par la statistique fournie sur la situation à 6 mois des diplômés 2009 où, 6 mois après leur diplôme, 50% étaient encore en recherche d’emploi. Cette perspective est largement faussée par la crise de 2008‐2009 avec un marché de l’emploi frileux à cette période, particulièrement dans le secteur industriel. Démontrant le caractère ponctuel de cette statistique, à condition égale, pour les diplômés 2010, à 6 mois, seuls 16% sont en recherche. De plus, pour cette génération des diplômés 2009, victime d’une conjoncture économique défavorable à son entrée sur le marché du travail, la situation s’est nettement améliorée, comme le révèle un sondage téléphonique réalisé 20 mois après l’obtention du diplôme : sur 16 individus interrogés, seul un (6% en proportion) était encore en recherche d’emploi. ‐Faible proportion d’intervenants industriels Cette faible proportion est à relativiser au regard de 38% de volume horaire dévolu aux TP et assuré par le personnel enseignant de l’UB. De plus, ce déficit est compensé par la grande diversité des disciplines représentées par les intervenants de la formation. Ainsi, sur les deux années du parcours de formation, 1/3 du volume horaire est assuré par des personnels extérieurs à l’UFR ST, composante dont dépend le Master CAC. Néanmoins, anticipant cette remarque légitime, une évolution dans le bon sens est prévue entre l’existant et la maquette future (% d’heures passant de 12 à 21%). Au gré des changements d’intervenants, les responsables s’engagent à accentuer cette évolution. ‐Formation en M2 Tubulaire Des nuances doivent être apportées à cette critique. En effet, au S2 du M2, 3 UE sont proposées en option, avec un choix de 2 parmi 3, ce qui offre la possibilité de 3 parcours différents. 7. Réponse pour la Spécialité QESIS
Sur les points faibles signalés par les experts : ‐Peu d’interaction directe avec la recherche Cette remarque apparaît peu justifiée : En effet la 1ère année de master (1 semestre commun avec le master CAC), est très fortement ancrée sur les thématiques de recherche du laboratoire ICMUB, dont l’un des deux axes de recherche s’intitule « Ingénierie moléculaire pour une chimie propre».
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Tout le matériel de recherche le plus moderne de la plate‐forme « PACSMUB », ainsi que l’expérience des enseignants‐chercheurs et des chercheurs de l’ICMUB sont mis à disposition des étudiants de QESIS. Par ailleurs, la 2ème année bénéficie d’un partenariat fort et durable (depuis la création du DESS QESI en 1997) avec les laboratoires de recherche du CEA de VALDUC (c’est d’ailleurs un point qui a été souligné par les experts). Ces laboratoires apportent une expertise unique dans les domaines de l’environnement, de l’hygiène, de la sécurité industrielle et de la sûreté nucléaire. Compte tenu du caractère particulièrement sensible des activités du centre de recherches du CEA de VALDUC (1000 personnes environ), les étudiants de master 2 bénéficient des progrès les plus récents dans les domaines visés. ‐Positionnement dans les « sciences pour l’ingénieur » discutable et peu lisible. Cette remarque est parfaitement justifiée. La spécialité QESIS quittera cette mention et sera rattachée avec les spécialités CAC et MPEC à une nouvelle mention créée à Dijon « Sciences Chimiques pour le Développement Durable », dans laquelle elle retrouvera toute sa lisibilité. ‐M1 très axé sur les « sciences chimiques » Cette remarque est totalement injustifiée. Il n’est pas discutable que c’est au contraire un point fort important pour un master QHSE de s’appuyer sur les sciences chimiques. En effet, si la qualité n’a pas besoin de chimie pour être enseignée, il n’en est pas de même de l’environnement et de la sécurité. Pour ne citer que quelques exemples : Comment utiliser le règlement REACH sans la chimie ? Comment parler de stations d’épuration sans les sciences chimiques et biologiques ? Comment parler de polluants atmosphériques sans chimie, comment parler d’incendie ou de normes ATEX sans avoir de solides bases de chimie ? On pourrait bien sûr multiplier les exemples. Recommandations pour l’établissement : Le rapprochement avec la spécialité QMP de Besançon qui est suggéré apparaît assez difficile à réaliser. En effet, la spécialité QMP est très axée qualité production et produit, alors que QESIS est beaucoup plus large et transversal (QHSE et DD), avec une vision système et management global. Ces deux spécialités QMP et QESIS sont donc plutôt complémentaires, avec des objectifs différents, des programmes différents et des placements d’étudiants différents. En effet, pour QESIS, 75% des étudiants se placent désormais dans des emplois HSE, ce qui ne peut être le cas pour QMP. De plus, les contraintes d’emploi du temps liées à l’alternance dans le master QESIS rendront peu aisées les interactions. Nous tenterons toutefois de tester des échanges comme nous avons pu en réaliser cette année avec la spécialité « Qualité du médicament » à Dijon, à condition de pouvoir les gérer par visioconférence.
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8. Réponse pour la Spécialité "Matériaux plastiques et Eco‐conception"
‐Mutualisation avec une autre spécialité de la mention : La mutualisation entre les spécialités "Matériaux plastiques et éco‐conception" de Dijon et "Eco‐conception des produits" de Besançon nous est apparue relativement difficile du fait de la multiplicité des lieux de formation des apprentis Dijonnais ( Lyon, Dijon, entreprise d'accueil et Besançon) et également de l'organisation de la filière Dijonnaise sous forme d'alternance courte pendant les deux années de M1 et M2 alors que la filière Bisontine fonctionne en formation initiale . Cependant bien qu'une réflexion approfondie n'ait pas pu être menée pendant la période de dépôt des maquettes, les équipes pédagogiques de ces deux spécialités sont bien conscientes de l'opportunité d'une mutualisation d'une partie de leurs formations respectives. La période de 4 ans qui arrive sera donc envisagée comme une période de construction commune dans laquelle nous expérimenterons, par exemple, la mise en place de visioconférences pour les cours magistraux et les conférenciers industriels (pour éviter la multiplicité des sites), des projets communs associant les compétences spécifiques des deux populations d'étudiants, des soutenances communes et également l'harmonisation de contenus pédagogiques d'UE d'éco‐conception. ‐Adossement à la recherche : Cette spécialité s'appuie principalement sur les compétences de l'équipe SYMPOL de l'Institut de Chimie Moléculaire de l'Universitaire (ICMUB, UMR‐CNRS 5260). Au sein de ce laboratoire, cette équipe développe des travaux autour de deux thématiques principales : la modification chimique de polymères et les procédés de formulation. SYMPOL est composée de 4 permanents « publiants » dont trois enseignent dans la spécialité à hauteur de 124h (1 permanent est le porteur de la spécialité). Si l'on inclue les autres membres de l'ICMUB, ce sont 154h qui s'appuient sur les compétences d'une UMR dont la qualité de la recherche est reconnue. L'équipe SYMPOL développe actuellement deux thématiques de recherche labellisées par le Pôle de compétitivité VITAGORA portant sur les emballages actifs et sur les choix de matériaux polymère pour des applications de cuisson à la vapeur (financements FUI). Dans chacune de ces thématiques, une réflexion sur l'éco‐conception est développée puisque qu'une analyse de cycle de vie est menée pour chaque nouveau matériau ou nouvelle formulation proposé (e). Ce sont des exemples qui pourront tout à fait illustrer les enseignements délivrés aux étudiants de la spécialité. De plus, l'ESIREM, composante active dans le domaine du transfert de technologie et partenaire des travaux de recherche menés par l'équipe SYMPOL est une des composantes qui porte cette spécialité. ‐Justification des flux : Il existe actuellement un réel engouement du public étudiant pour les formations par apprentissage et cette spécialité orientée vers les matériaux plastiques répond à une réelle demande des industriels. Les partenaires impliqués dans la création de cette spécialité communiquent régulièrement avec le grand public (expositions, journées portes ouvertes,...) et participent tous à de multiples salons étudiants situés sur le quart Nord‐Est de la France. Le CIRFAP situé à Lyon, entretient depuis de nombreuses années des relations régulières avec les Universités et Ecoles d'Ingénieurs Lyonnaise. De plus, le rayon d'action des entreprises adhérentes au Syndicat Allizé Plasturgie, financeur de cette formation s'étend de la région PACA à la région Franche‐Comté. Pour toutes ces raisons, nous pensons qu'un flux d'une quinzaine d'étudiants est tout à fait réaliste.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000456 Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Energie et environnement évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation Cohérence scientifique du Master Énergie et Environnement
Le rapporteur du dossier évoque un manque de cohérence du Master, en particulier lié au positionnement de la spécialité GDTE, liée aux sciences de l’environnement, par rapport aux spécialités ITE et EE, liées aux sciences de l’ingénieur. En concertation avec la direction de l’UFR‐STGI et la présidence de l’UFC, les responsables du Master souhaitent insister sur la volonté claire de construire un Master pluridisciplinaire regroupant des spécialités liées à l’énergie (production et gestion dans les spécialités ITE et EE) et une spécialité en relation réelle avec l’environnement (GDTE). Dans d’autres formations (souvent centrées autour des sciences pour l’ingénieur) le terme environnement apparaît très souvent galvaudé ou détourné pour colorer des formations qui relèvent strictement des sciences pour l’ingénieur. Dans le cas présent, profitant d’une synergie géographique et thématique, il a été possible de construire un Master cohérent autour de l’Énergie et de l’Environnement. Par ailleurs, la spécialité liée à l’Environnement intègre clairement les procédés énergétiques. Des précisions à ce sujet sont données dans le paragraphe concernant la spécialité GDTE. Une lettre de soutien d’un industriel du secteur de l’énergie (cf. annexe) prouve l’intérêt professionnel de la spécialité. Enfin, au niveau de l’organisation pédagogique, il est prévu une grande UE commune au second semestre de façon à encourager les travaux communs entre les étudiants et à favoriser l’émergence d’une culture commune de l’énergie et de l’environnement qui pourrait être à terme une spécificité du bassin Nord‐franc‐comtois.
Relation locale avec l’UTBM Dans le cadre de la mise en place localement de la ‘Vallée de l’Énergie’ qui est un projet de ‘cluster’ coordonné par la Mairie de Belfort et associant des universités (UTBM et UFC) et des groupes industriels importants (en particulier General Electric, Alstom et Converteam), un pôle interuniversitaire sur l’énergie est en cours de montage. Une convention est en cours de négociation entre l’UFC et l’UTBM qui devrait se traduire à terme par une implication des enseignants de l’UFC dans le département Énergie Environnement issu de la mutation du département génie Électrique et Systèmes de Commande. Cette implication se traduira par le montage et la responsabilité d’Unité d’Enseignement, ainsi que par une participation dans le bureau du département qui est l’instrument de gouvernance des départements de l’UTBM. À terme, il est envisagé la mise en place d’un Master à vocation recherche sur les thématiques du département de l’UTBM et du Master EE de l’UFC.
Évaluation des enseignements et devenir des diplômés
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Des dispositifs centralisés au niveau de l’Université existent avec des enquêtes menées en ligne. Malheureusement les taux de réponses restent relativement faibles, de sorte que des études complémentaires seront menées par les responsables de spécialités en espérant que l’effet de proximité permettra d’améliorer les taux de retour. Les résultats chiffrés sont précisés ci‐après pour chaque spécialité.
Mise en place d’un conseil de perfectionnement Il est prévu que le pilotage de la mention s'effectue au sein d'un conseil de perfectionnement. Ce conseil de perfectionnement sera composé du responsable de mention, des responsables de spécialités, des responsables de semestre pour chaque spécialité et de représentants du monde industriel des secteurs de l’énergie et de l’environnement. Le directeur de l'UFR‐STGI, les directeurs des départements 'Sciences' à Belfort et 'Sciences de la Vie et Environnement' a ̀ Montbéliard, des enseignants ainsi que des étudiants pourront être invités si l'ordre du jour le nécessite. Ce conseil se réunira une fois à la fin de chaque semestre. L'objectif sera de faire le bilan du semestre en cours (flux des étudiants, réussite, suivi des diplômés, évaluation des enseignements...) et de discuter des aménagements à apporter (dans le respect de la plaquette). La politique de communication (participation aux forums, rédaction de plaquettes de communication, d'affiches...) sera aussi discutée dans ce conseil. Une attention toute particulière sera également portée aux UE mutualisées entre les disciplines afin de s'assurer d'un bon fonctionnement ; des difficultés pourraient notamment apparaître du fait de la disparité scientifique des formations antérieures. Ce conseil de perfectionnement ne se substituera pas aux réunions des équipes pédagogiques qui devront nécessairement exister dans les différentes spécialités mais qui se situeront à un niveau plus en lien avec les disciplines scientifiques et techniques et qui se focaliseront sur le déroulement des enseignements au sein des spécialités. Des intervenants industriels feront nécessairement partie de ces équipes pédagogiques afin de veiller à l'adéquation des enseignements des spécialités avec les compétences correspondantes aux métiers visés.
La formation par alternance Les équipes pédagogiques des spécialités EE et ITE travaillent actuellement à la mise en place de formations de Master par alternance (date d’ouverture visée : septembre 2014). La formation par alternance est également envisageable au niveau de la spécialité GDTE.
L’ouverture internationale Des efforts sont en cours, notamment au sein des futures spécialités ITE et EE. Des collaborations pérennes de type ERASMUS sont établies avec l’Université de Mikkeli en Finlande. Des échanges d’étudiants sont prévus au niveau des deux spécialités et un module monté par des enseignants français sur les thèmes phares du Master (énergie et environnement) sera proposé régulièrement au Summer Term de l’Université de Mikkeli. En outre, une convention a été signée avec l’Université d’Abomey‐Calavi au Bénin (voir le détail au niveau de la spécialité EE). Enfin des collaborations en Algérie et en Colombie sont en cours d’étude.
Les chiffres Deux remarques sont formulées concernant les chiffres. Premièrement les résultats concernant l’évaluation des enseignements par les étudiants, l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants ainsi que l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants sont précisés au niveau de chaque spécialité ci‐après. Deuxièmement, il semble que le chiffre de 170 étudiants soit remis en cause par le relecteur du dossier. Il convient de bien préciser qu’il s’agit là du nombre total d’étudiants prévus en première et en deuxième année du Master. Pour l’année universitaire 2010‐2011, il y a 53 (22+31) étudiants inscrits en Master Sciences Pour l’Ingénieur spécialité EE, 68 (35+33) étudiants
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inscrits en Master Sciences Pour l’Ingénieur spécialité ITE et 25 (19+6) étudiants inscrits Master Environnement en spécialité GDE, soit un total de 146 étudiants si on regroupe les trois futures spécialités du Master Énergie Environnement. Ainsi, il n’est pas illogique de viser un total de 170 étudiants en espérant une légère progression des effectifs, notamment grâce aux efforts qui seront faits en direction de l’alternance et en notant que les chiffres en première année de la spécialité GDE laisse penser un retour à des chiffres voisins de 20 étudiants en deuxième année l’an prochain.
REPONSES CONCERNANT LA SPECIALITE ‘INGENIERIE THERMIQUE ET
ENERGIE’ Manque d’attractivité de l’orientation recherche L’orientation d’une partie des enseignements du parcours recherche vers les machines thermiques innovantes devrait, nous l’espérons, accroitre l’attractivité de ce parcours. De plus, des efforts de communication sont prévus (visite de laboratoires, proposition de stages en laboratoire aux étudiants de niveau Licence, proposition de projets en master 1 en lien direct avec des thématiques de recherche). Enfin, un projet de master recherche en collaboration avec l’UTBM est en discussion (date d’ouverture visée : septembre 2014).
Aspect « Habitat » du parcours professionnel peu lisible Il est vrai que l’affichage « Thermique de l’habitat » peut paraitre surprenant au vu de la liste des UE proposées. Toutefois, l’aspect « Habitat » est très présent dans le parcours professionnel « Systèmes thermiques industriels et habitat » qui propose, au semestre 3, environ 100 heures d’enseignement spécifiquement dans cette thématique à travers l’UE « Thermique de l’habitat » et l’UE « Gestion d’affaires en énergétique » dont l’objectif est de préparer les futurs diplômés au métier de chargé d’affaires notamment dans le secteur du bâtiment et de l’habitat. De plus, cet affichage ne semble pas usurpé lorsqu’on examine les débouchés des diplômés du master puisque le secteur du bâtiment et de l’habitat couvre une bonne moitié des premiers emplois exercés par nos diplômés. Enfin, la volonté de renforcer cette thématique se manifeste par le recrutement (pour septembre 2011) d’un Maître de Conférences (MCF section 62 n° 1143) avec un profil enseignement centré sur la thermique de l’habitat.
Absence d’ouverture à la formation par alternance L’équipe pédagogique du Master ITE travaille actuellement à la mise en place d’une formation de master par alternance (date d’ouverture visée : septembre 2014).
Concurrence importante dans le Grand‐Est La concurrence principale peut provenir de l’autre Université locale à savoir l’UTBM, notamment à travers son futur département Énergie et Environnement. Toutefois, afin de proposer une offre complémentaire et d’éviter les éventuels doublons, l’équipe pédagogique de l’actuel master est étroitement associée à la mise en place des enseignements du futur département de l’UTBM (définition du contenu des enseignements, participation aux enseignements, responsabilités d’UV).
Faible ouverture internationale
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La collaboration ERASMUS avec l’Université de Mikkeli (Finlande) en phase de montage au moment de la rédaction du dossier d’habilitation se concrétise dès la rentrée universitaire de septembre 2011 par un échange d’étudiants. 2 étudiants seront concernés pour cette première année de collaboration. L’étudiant issu de notre 1ère année de master ira suivre la quasi‐totalité des enseignements en Finlande et l’étudiant issu de l’Université de Mikkeli suivra les enseignements de notre master.
Indicateurs complémentaires
Données concernant la sélection à l’entrée
2009/2010 2010/2011
M1 M2 M1 M2
Dossiers reçus 97 65 102 71
Admis 49 33 50 43
Données concernant l’analyse à 2 ans du devenir des diplômés et de l’évaluation de la formation
Promotion Diplômés Réponses à l’enquête Emploi Étude Recherche d’emploi
2005/06 31 25 23 1 1
2006/07 17 14 13 0 1
2007/08 22 12 9 2 1
Données concernant l’évaluation des enseignements par les étudiants
Promotion Inscrits Réponses à l’enquête Taux de réponse
M2 2010/11 34 7 21%
REPONSES CONCERNANT LA SPECIALITE ‘GESTION DURABLE DE L’ENVIRONNEMENT POUR LES TERRITOIRES ET L’ENTREPRISE’ Commentaires Généraux Le Master GDETE est un diplôme généraliste, dont l’ensemble du contenu est centré sur la gestion des procédures environnementales. Cette question des procédures environnementales n’épargne désormais aucun type d’industrie y compris donc les industries liées à la production d’énergies (qu’elles soient renouvelables ou non). La formation de jeunes diplômés aptes à appréhender la complexité des questions environnementales est donc tout à fait pertinente et répond à une demande nouvelle du monde industriel (comme le montre le témoignage ci‐joint). Le programme du Master GDETE va donc, tout en continuant à s’appuyer sur son savoir faire dans des thématiques intégrant la gestion des milieux naturels, la normalisation ou la gestion des risques, se recentrer sur les problématiques environnementales plus spécifiques à la production d’énergies (en particulier par l’intermédiaire des projets tuteurés et des études de cas sur le terrain).
Objectifs scientifiques de la spécialité La première année du Master permet aux étudiants d’acquérir un solide socle de connaissances scientifiques et techniques à la fois dans la compréhension du fonctionnement et de l’évolution des grands écosystèmes, mais aussi dans la maîtrise des outils en matière d’analyse du devenir des
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polluants dans les écosystèmes. Ces connaissances seront complétées et approfondies en seconde année. Elles permettent aussi aux étudiants qui le souhaitent de se réorienter dans un master à vocation recherche dans le domaine de l’Ecologie et de l’Environnement. Les enseignements de seconde année ont pour objectif de donner aux étudiants les outils scientifiques et techniques mais aussi législatifs et réglementaires dans la réalisation des études d’impact environnementales indispensables en préalable d’activités industrielles ou d’aménagement des territoires (aménagement routier, ligne TGV, parcs éoliens, ouvrages tel que les barrages…). Les unités les plus scientifiques reposent sur les compétences des enseignants chercheurs de l’UMR 6249 Chrono Environnement dans les domaines des fonctionnements et des dynamiques des biogéosystèmes.
Emploi type occupés par les diplômés Nous n’avons à ce jour qu’un retour pour les promotions des années 2006/2007 et 2007/2008. Nous avons un taux de réponses de l’analyse sur 2 ans du devenir des étudiants et de l’analyse de la formation de 86 %. Les résultats montrent que le taux d’insertion professionnel des diplômés (calculé bien entendu sur le nombre de réponses) est de 75 %. Les diplômés sont recrutés autant dans la fonction publique territoriale ou dans des entreprises publiques que dans l’industrie. Les postes occupés sont à part égale Chargé de mission ou d’études en environnement pour la fonction publique territoriale ou Ingénieur Sécurité Environnement dans l’industrie.
Flux d’étudiants Il faut d’abord préciser que le flux d’étudiants attendus pour 2012 – 2015 (45 étudiants) comptabilise l’ensemble des 2 années du master et non pas uniquement le Master2. Ces objectifs s’appuient tout d’abord sur la moyenne des effectifs du Master sur ces 3 dernières années (30 étudiants en moyenne M1+M2) mais aussi la volonté d’ouvrir l’entrée du Master à d’autres étudiants que ceux issus de filières en Sciences de la Vie (Licence dans les domaines de la Chimie mais aussi la Géographie).
Ouverture aux Énergies L’aspect énergie est bien présent dans 3 UE de Master2 mais n’était pas clairement explicité dans les intitulés qui vont être complétés pour être plus clair.
UE Gestion Durable de l’Environnement : La gestion des énergies est une thématique fondamentale du développement durable, elle est donc bien entendu développée dans cette UE. Pour être plus clair, cette UE va s’intituler Gestion Durable de l’Environnement et de Énergie
UE Réhabilitation de sites : Cette UE présente aussi bien la problématique de la reconversion des sites industriels (exemple de la reconversion du bassin potassique) que celle de la valorisation, en particulier énergétique des déchets (station de méthanisation, biogaz…). Nous allons également préciser le titre de cette UE qui va devenir UE Réhabilitation de sites et valorisation des déchets
UE Gestion des risques prend bien entendu en compte tous les risques liés aux installations en lien avec la production d’énergie : étude d’impact lié à la construction de barrage, de parc éolien, risques liés à l’utilisation de combustibles fossiles, du bois énergie et bien entendu le risque industriel (centrale nucléaire…..)
Enfin l’équipe pédagogique pourra s’appuyer sur les interventions entre autre du Pôle Véhicule du Futur, de LISI Automobile et d’une association locale Gaia‐Energie pour illustrer les enseignements d’étude de cas concret.
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Indicateurs complémentaires
Données concernant l’analyse à 2 ans du devenir des diplômés et de l’évaluation de la formation
Promotion Diplômés Réponses à l’enquête Emploi Étude (doctorat)
Recherche d’emploi
2006/07 14 13 8 0 5
2007/08 14 11 10 0 1
REPONSES CONCERNANT LA SPECIALITE ‘ÉNERGIE ÉLECTRIQUE’ Manque d’attractivité de l’orientation recherche Il apparaît clairement depuis trois années universitaires que la distinction entre les parcours professionnel et recherche n’est plus déterminante aux yeux des étudiants. D’une part, une grande partie des modules sont communs aux deux parcours et d’autre part la possibilité pour les étudiants de s’inscrire en thèse après un parcours professionnel (notamment en thèse CIFRE) conduit les meilleurs étudiants à préférer une inscription en parcours professionnel. Dans ces conditions, il a été décidé dans la nouvelle habilitation de proposer un parcours unique avec une coloration recherche ou professionnel sur la base du choix des modules au semestre 3 et du stage. Toutefois, un projet de master à vocation strictement recherche en collaboration avec l’UTBM est en discussion (date d’ouverture visée : septembre 2014).
Absence d’ouverture à la formation par alternance De même que pour la spécialité ITE, l’équipe pédagogique de la spécialité EE travaille actuellement à la mise en place d’une formation de master par alternance (date d’ouverture visée : septembre 2014).
Concurrence dans le Grand‐Est, concurrence locale avec l’UTBM Une concurrence frontale apparaît depuis la volonté de l’UTBM de faire évoluer le département Génie Électrique et Systèmes de Conception (GESC) en un département Énergie et Environnement. Dans ce contexte, l’UFR‐STGI (UFR de rattachement du futur Master Énergie et Environnement) est en discussion avec l’UTBM pour mutualiser des enseignants, des enseignements et des moyens (plateforme pédagogique). Les modalités sont décrites plus précisément dans le paragraphe concernant la mention. Ces discussions devraient permettre d’articuler les deux projets pédagogiques et de créer des passerelles entre la formation de Master à l’UFC et celle d’ingénieur à l’UTBM. À terme, comme expliqué plus haut, un projet de Master à vocation strictement recherche est en discussion (date d’ouverture visée : septembre 2014).
Ouverture internationale limitée Trois actions sont en cours au niveau international : 1. Une collaboration ERASMUS avec l’Université de Mikkeli (Finlande) en phase de montage au
moment de la rédaction du dossier d’habilitation se concrétise dès la rentrée universitaire de septembre 2011 par un échange d’étudiants. Un étudiant issu de l’Université de Mikkeli suivra les enseignements de la spécialité EE.
2. Une convention a été signée entre l’UFC et l’Université d’Abomey‐Calavi (UAC) à Cotonou au Bénin. Un enseignant de la spécialité EE va tous les ans dispenser des cours à l’UAC et dès la rentrée 2011 deux étudiants béninois seront inscrits en Master EE à Belfort en même temps qu’en DEA à l’UAC. L’objectif ensuite est d’élargir cette collaboration vers des échanges d’enseignants et d’étudiants et de pouvoir asseoir également cette collaboration au niveau de la recherche et du co‐encadrement de thèse.
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3. Enfin deux collaborations sont à l’étude. La première concerne le Master ‘Énergie et Systèmes Électriques’ de l’Université Badji Mokhtar de Annaba en Algérie. Un contact est établi avec le professeur Mourad Houabes. Par ailleurs, un autre contact est en cours avec M. Adelino Braz, attaché de coopération universitaire et éducative à l’ambassade de France en Colombie, pour la mise en place d’un double diplôme franco‐colombien. Ces deux dossiers seront traités en 2011‐2012 avec un objectif de mise en œuvre début 2012.
Indicateurs complémentaires
Données concernant la sélection à l’entrée
2009/2010 2010/2011
M1 M2 M1 M2
Dossiers reçus 45 90 69 83
Admis 31 41 34 42
Données concernant l’analyse à 2 ans du devenir des diplômés et de l’évaluation de la formation
Promotion Diplômés Réponses à l’enquête Emploi Étude (doctorat)
Recherche d’emploi
2005/06 26 8 6 2 0
2006/07 31 19 16 1 2
2007/08 27 19 13 2 4
Données concernant l’évaluation des enseignements par les étudiants
Promotion Inscrits Réponses à l’enquête Taux de réponse
M2 2010/11 30 11 37%
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Annexe : lettre de soutien du master EE et de la spécialité GDTE de la part d’un industriel du secteur de l’énergie (éolien)
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000457 Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Informatique évaluation AERES : A
Réponse à l’évaluation Nous remercions le travail des experts de l’AERES et nous notons qu’ils ont jugé de manière positive notre proposition. Nous avons souhaité, dans cette réponse, fournir des éléments supplémentaires visant à clarifier certains points ou prendre en compte les remarques qui nous ont été faites. Nous donnons, en premier, une réponse globale à l’évaluation de la mention du master qui a été évaluée A. Ensuite, nous donnons des réponses spécifiques pour les spécialités en complément des premiers éléments.
1 ‐ Réponses relatives aux avis généraux sur la mention. Faible présence d’intervenants extérieurs : Nous oeuvrons autant que possible à l’accroissement des interventions de professionnels, mais force est de constater que nos besoins ne trouvent pas d’écho pérenne et adapté à nos contraintes de fonctionnement. Malgré ces difficultés, nous parvenons à organiser des interventions de professionnels sous la forme de séminaires correspondant à un volume horaire de 24 heures d’interventions. Ces séminaires sont communs aux spécialités CODES et SDR. Enseignement présentiel versus enseignement à distance : Les spécialités I2A et DVL sont à distance. Les spécialités à distance touchent des étudiants empêchés qui ne peuvent suivre des cours en présentiel et/ou qui se situent sur des zones géographiques très étendues au niveau national et international. Ces deux types de spécialités ne s’adressent pas au même type de public.
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L’organisation des UE des spécialités à distance ne correspond pas à celle des spécialités en présentiel. L’enseignement à distance est dispensé à demi‐vitesse, c’est à dire qu’une année universitaire se valide en deux ans. Pour des raisons liées à l’organisation des semestres et à la conduite des examens, l’expérience a montré que la meilleure organisation est de couper l’année en deux pour les étudiants, c’est à dire que les étudiants à distance suivent deux modules par semestre. Ainsi, la validation d’une année de master 1 ou de master 2 équivaut à valider 8 modules à 7,5 crédits ECTS au lieu de dix modules à 6 crédits ECTS en présentiel. Cet allègement du nombre d’UE ne correspond en aucun cas à un allègement du contenu de ces spécialités mais plutôt en une ré‐organisation adaptée à un public étudiant à mi‐vitesse. Le contenu des UE correspondantes est renforcé afin de garantir un même niveau entre toutes spécialité de la mention. Positionnement des spécialités I2A, DVL et CODES : I2A est une spécialité, à distance, à finalités recherche et professionnelle, qui s’appuie sur les compétences des enseignants des spécialités CODES et SDR. Les étudiants à distance peuvent ainsi acquérir des connaissances avancées sur deux thèmes forts de notre laboratoire de recherche qui sont la validation de logiciels et les systèmes distribués et réseaux (SDR). CODES est une spécialité qui offre deux finalités recherche et professionnelle. Les objectifs de la spécialité CODES abordent les dimensions vérification et validation pour la fiabilité du logiciel. DVL est une spécialité en création et sera dispensée à distance. Sa finalité est professionnelle. Elle a pour vocation les métiers du test et s’appuie sur plusieurs équipes internationales de chercheurs dans ce domaine. Objectifs CODES, I2A et DVL : Les objectifs de ces trois spécialités sont différents. Concernant un éventuel regroupement de certaines de ces spécialités, ceci parait difficilement envisageable. La spécialité DVL sera co‐habilitée avec les Universités de Genève et du Luxembourg. Il nous semble donc difficile de la regrouper avec une autre spécialité dans laquelle les enseignants de ces Universités n’interviendraient pas. Par ailleurs la visibilité de cette spécialité co‐habilitée en serait réduite. Un réel effort de factorisation des UE avec la spécialité I2A a été réalisé, mais celui‐ci a pour principal objectif de réaliser une économie d’échelle dans une discipline telle que l’informatique, qui est sous‐encadrée. Le regroupement des spécialités CODES et I2A, n’est pas non plus envisageable dans la mesure où elle n’adresse pas le même public et certaines UE correspondent à des UE de la spécialité SDR. Ils nous semble dommage de faire disparaître cet aspect de notre spécialité.
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Point de vue organisationnel et enseignement à distance : Offre de stage et validation de ceux‐ci : ‐ Pour les stages de la finalité professionnelle de la spécialité I2A (et DVL), un gros travail d’accompagnement est fait par le responsable des stages pour identifier des missions dans le cadre du travail des étudiants, qui pourraient donner lieu à un travail de type stage validé par une soutenance et un rapport. Un enseignant‐chercheur de l’équipe pédagogique assure le suivi du stage afin de garantir son bon déroulement. ‐ Les étudiants inscrits dans la finalité recherche de la spécialité I2A suivent une initiation à la recherche sur un sujet supervisé par un enseignant‐chercheur du LIFC auquel est adossé cette spécialité. Pour permettre aux étudiants de choisir le sujet du mémoire sur lequel ils travailleront sur la période dédiée à ce travail de recherche, les équipes de recherche du LIFC sont présentées lors d’une session de regroupement aux étudiants de la spécialité en master 2, année 1. Par ailleurs, l’enregistrement de cette rencontre chercheurs/étudiants est déposé sur l’espace numérique de travail dédié aux étudiants de la spécialité et accompagnée d’une présentation des équipes de recherche du LIFC. Les informations sont directement issues du rapport d’activité du laboratoire. De plus, un chercheur par équipe joue le rôle de correspondant auprès des étudiants afin de faciliter les liens entre les étudiants et les équipes de recherche du LIFC. La deuxième année (M2) éclatée sur 3 UFR : La dispersion géographique a été réduite par rapport à la précédente maquette du master. Nous avons regroupé deux spécialités en une seule sous le nom de IMR. Cet effort a été suivi de la volonté des acteurs de l’enseignement supérieur présents dans le nord Franche‐Comté de s’associer à notre proposition. La présence d’une spécialité hors du site du master répond d’une part à la réalité géographique de l’Université de Franche‐Comté et à la présence d’équipes de recherche en informatique du LIFC à Belfort et à Montbéliard et d’autre part à la proximité des Universités de Haute‐Alsace et de Technologie de Belfort‐Montbéliard. Les aspects transversaux dans les langues : Le CTU de Besançon met en place la certification CLES. Ce faisant, à très court terme, une certification en langue pourra être proposée aux étudiants de toutes les spécialités à distance. Par ailleurs, l’expérience du TOEIC dans les spécialités CODES et SDR sera élargie à la spécialité IMR. La mention, le PRES et l’ENSMM : La carte des formations en informatique au niveau du master a été étudiée en commun avec les collègues de l’Université de Bourgogne (UB). Le caractère complémentaire et non concurrent des spécialités informatiques ouvertes dans les deux établissements a été mis en évidence. L’intersection étant vide au niveau de l’offre de formation au niveau master, nos collègues de l’UB n’ont pas jugé qu’un rapprochement des deux masters était un élément structurant pour eux.
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Par contre, des passerelles entre les deux établissements seront proposées aux étudiants au niveau de l’entrée en première année de master avec pour conséquence une extension de l’offre de formation en informatique pour les étudiants de l’UFC et de l’UB. Un rapprochement avec l’ENSMM n’est pas à l’ordre du jour. En revanche, des modules en commun pourraient être envisagés, notamment dans les domaines de l’intégration de composants logiciels dans les systèmes mécatroniques. La mention et un conseil de perfectionnement : Parallèlement avec la mise en place du LMD3, nous envisageons la présence d’un conseil de perfectionnement au niveau de toute la mention. Ce conseil de perfectionnement reposera sur les mêmes bases que celui de l’IUP qui avait cours à l’UFR des Sciences et Techniques de l’UFC avant le LMD1. Évaluation des enseignements : Ce type d’enquête a déjà cours dans les spécialités du master en présentiel et à distance. Des questionnaires UE par UE sont remplis anonymement par les étudiants et sont ensuite confiés aux responsables des UE correspondantes. Les étudiants sont également invités à s’exprimer. Pour la spécialité à distance, à la veille de chaque session d’examens, une session de regroupement est organisée afin de faire le bilan général du demisemestre écoulé. Les enseignants de chaque UE dispose d’une demi‐heure à une heure pour faire le point avec les étudiants présents. De plus, des enquêtes générales UE par UE sont réalisées afin de compléter le dispositif mis en place. Enfin, une liste de diffusion est maintenue par les responsables des spécialités afin de pouvoir contacter les anciens étudiants du master, ou pour échanger des offres d’emploi. En complément du travail de l’Observatoire de la Formation et de la Vie Étudiante (OFVE), ce média pourrait être utilisé également pour diffuser régulièrement des enquêtes afin de recueillir des informations relatives à l’adéquation entre la formation et les attentes des anciens étudiants ou des entreprises à court, moyen et long terme. Devenir des étudiants : Les effectifs et les taux de réponses aux enquêtes sont trop faibles pour alimenter une évaluation pertinente au niveau de chaque spécialité. En revanche, la maquette donnait clairement et en détail ces résultats au niveau de la mention informatique du master, et la spécialité renvoyait clairement à ces statistiques communes, établies par l’Observatoire de la Formation et de la Vie Étudiante (OFVE), service commun de l’UFC. En complément, les données reçues après envoi de la maquette, portant sur les 37 diplômés 2008 de la mention, sont les suivantes : 20 diplômés ont répondu, et 4 d’entre eux ont poursuivi en doctorat. Les 16 autres ont un emploi en informatique, dans les débouchés de master, et 12 d’entre eux sont en CDI.
2 Réponses spécifiques à la spécialité COnception et DÉveloppement de logiciels Sûrs (CODES) : Les différentes interrogations posées par le document d’évaluation pour la spécialité CODES, évaluée A, ont donné lieu à des réponses dans la partie concernant la mention.
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3 Réponses spécifiques à la spécialité Systèmes Distribués Réseaux (SDR) : Comme précédemment, les différentes interrogations posées par le document d’évaluation pour la spécialité SDR, évaluée A, ont donné lieu à des réponses à la section 1.
4 Réponses spécifiques à la spécialité Informatique Mobile et Répartie (IMR) : Nous apportons ici un complément aux réponses apportées pour la mention concernant la spécialité IMR, évaluée B. Cohérence de l’équipe pédagogique : La spécialité IMR est née des collaborations scientifiques croisées entre les intervenants de la spécialité (OMNI et AND à l’UFC, ICAP à l’UTBM et GRTC et MAGE à l’UHA) : L’équipe OMNI de l’UFC et l’équipe ICAP de l’UTBM travaillent ensemble sur les réseaux sans fil et plus précisément sur les fonctions de géopositionnement associées (publications communes et échange d’enseignants‐chercheurs). L’équipe OMNI de l’UFC et l’équipe GRTC de l’UHA travaillent ensemble sur un projet de communication en mobilité dans le cadre du pôle de compétitivité “véhicule du futur”. L’équipe AND de l’UFC et l’équipe ICAP de l’UTBM collaborent au sein d’un projet de parallélisation d’un code d’optimisation (VRP dynamique). Ces collaborations renforcent la cohérence thématique de la spécialité et devront permettre aux étudiants de bénéficier d’enseignements plus pointus et mieux ciblés. Qui plus est, la mise en place de la spécialité IMR sera l’occasion de renforcer ces collaborations et d’en initier de nouvelles. Les effectifs : Afin de pérenniser le flux d’étudiants, IMR résulte du regroupement des spécialités AHPM et RIM du LMD2. Organisation de la spécialité : La complexité inhérente à la présence de 3 établissements pour la spécialité IMR a été prise en compte par l’équipe pédagogique. Par exemple, des demi‐journées spécifiques ont été identifiées pour que les étudiants appartenant à différents cursus puissent suivre les cours du master et réaliser les différents projets. Compétences acquises : IMR propose 3 dominantes (“Réseaux et Mobilités”, “Informatique répartie” et “Géomatique et environnement”) qui permettent d’adresser 4 familles de compétences métier : (1) applications contextuelles ou géolocalisées et mobile cloud computing, (2) Développement multi‐tiers, administration serveur et cloud computing, (3) développement en synthèse et traitement d’images, (4) applications pour terminaux mobiles. Chacune des dominantes couvrent 3 des 4 familles de compétences.
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Lien avec le diplôme d’ingénieur UTBM : Les étudiants UTBM mèneront de front leur 5ème année de cursus ingénieur et la spécialité IMR. Le format du diplôme d’ingénieur dans les UT est assez particulier, car les étudiants doivent choisir chaque année 18 UV parmi 50. De ce fait, les élèves ingénieurs ont des emplois du temps assez différents les uns des autres. Afin de faciliter leur intégration des équivalences de modules seront mises en place. Grâce à ce système de compensation, le double diplôme pourra être obtenu pour 120 heures supplémentaires au diplôme d’ingénieur. Les équivalences mises en place pour les étudiants de l’UTBM sont : Les UE Anglais, Communication et Virtualisation des architectures et des systèmes informatiques sont accordées par équivalence (120h). Les UE de la finalité thématique sont obligatoires mais donnent lieu à une compensation d’UV dans le diplôme d’ingénieur (120h). Les UE Modélisation et évaluation des systèmes informatiques et les UE Recherche sont obligatoires (120h). Direction de la spécialité : Pour assurer le bon fonctionnement de la spécialité, l’équipe de direction s’articulera autour du conseil de direction suivant : 1. deux responsables Tronc Commun : F. Spies et D. Laiymani (UFC) 2. un responsable par dominante :
A. Caminada (UTBM) pour la dominante Réseaux et Mobilité P. Gruer (UTBM) pour la dominante Informatique Répartie B. Adam (UHA) pour la dominante Géomatique et environnements 3D. Ce conseil de direction se réunira régulièrement pour assurer le bon pilotage de la formation. Il sera épaulé par le conseil de perfectionnement.
5 Réponses spécifiques à la spécialité Informatique Avancée et Applications (I2A) : Cette spécialité, évaluée B, s’appuie essentiellement sur deux équipes du LIFC : CARTOON et VESONTIO. Les étudiants qui suivent cette spécialité acquièrent des connaissances poussées dans les domaines du logiciel et des systèmes distribués. Compétences acquises : Les UE des spécialités à distance sont à 7,5 ECTS contre 6 en présentiel. Cette différence se traduit par des contenus plus denses au niveau de chaque UE. Ainsi des UE portant le même libellé qu’une UE en présentiel ont un contenu plus important, ce qui permet en particulier de rattraper les UE fondamentales qui ne sont pas en Master 1.
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M1 en présentiel et à distance : Certaines UE du présentiel telles que Compilation sont abordées dès la licence 3 dans la filière à distance et d’autres telles que Réseaux, Algorithmique Combinatoire et Systèmes Communicants Synchronisés sont développées dans une partie des UE du master 2. Dans cet exemple, ce sont les EU Réseaux, Modélisation et Évaluation des Systèmes Informatiques et Algorithmique Concurrente qui jouent ce rôle au niveau du master 2. Le contenu du Master 1 en présentiel est donc en grande partie conservé dans la spécialité à distance. Les autres interrogations sur la spécialité mises en avant par l’évaluation ont été détaillées dans la partie “mention” de cette réponse (section 1).
6 Réponses spécifiques à la spécialité Développement et Validation du Logiciel (DVL) La spécialité DVL est proposée pour la première fois dans la mention du master. L’évaluation montre un fort intérêt à voir cette spécialité émerger contrairement à ce que sa note (C) pourrait laisser croire. Les réponses déjà formulées à la section 1 devraient permettre de bien comprendre l’intérêt d’une telle spécialité pour l’UFC et de montrer sa spécificité par rapport au reste de la mention. L’enjeu est ici de profiter de l’élan donné par une collaboration entre l’équipe VESONTIO et les universités partenaires. Nous souhaitons que cette spécialité se fasse avec nous plutôt sans nous. Nous donnons ici des compléments de réponses spécifiques à la spécialité. Spécialité à distance à vocation internationale : Comme il déjà été dit, cette spécialité s’adresse à un public d’étudiants empêchés. Et comme la spécialité est co‐habilitée avec deux universités étrangères, les étudiants auront les diplômes de ces universités. Par conséquent il n’est pas possible de regrouper cette spécialité avec I2A. Thème de la spécialité et télé‐enseignement : Il est clair qu’une partie des enseignements devront mettre en oeuvre concrètement les technologies autour du test. Pour cela, nos 10 ans d’expérience dans le télé‐enseignement vont nous permettre de proposer des solutions pragmatiques et adaptées aux contenus des modules et du public. Implication des universités partenaires : Dans le document, nous avions fait apparaître seulement le correspondant pédagogique dans les universités du Luxembourg et de Genève alors que les équipes pédagogiques sont respectivement de 3 et 4 personnes. C’est bien avec elles que nous avons travaillé pour définir le contenu de la spécialité.
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Liens avec le milieu professionnel : Pour répondre à une demande forte de certification du milieu industriel, nous travaillons sur la possibilité de proposer la certification ISTQB foundation (http://www.istqb.org). Ceci s’intégrerait dans le cadre du module “Fondement du test” sous la responsabilité de Yves le Traon, un des membres luxembourgeois de l’ISTQB. En espérant que ces éléments de réponse auront convaincu de notre volonté de prendre en compte les remarques de nos évaluateurs.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000458 Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques et applications évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation Notre comité de pilotage de la mention s'est réuni pour formuler les réponses aux différentes critiques sur notre dossier de la Mention Mathématiques et Applications et de ses spécialités.
‐ Le conseil de Perfectionnement va être formalisé dès la rentrée, il sera formé des responsables de la mention et des spécialités, de deux extérieurs venant du milieu professionnel, et de deux étudiants élus parmi ceux des différentes spécialités.
‐ La bonne cohérence pédagogique disciplinaire des spécialités, pointée par l'AERES au niveau de la mention et des spécialités provient du fait que nous avons axé le premier semestre du M1 sur l'acquisition d'un socle de connaissances indispensables aux étudiants pour la poursuite de leurs objectifs. Ainsi l'architecture de nos spécialités a été pensée comme pyramidale plutôt que tubulaire, il y a donc peu d'unités passerelles entre la spécialité Mathématiques Approfondies et celle de Modélisation Statistique dont les objectifs sont très différents. Nous envisageons toutefois de mutualiser l'UE d'Analyse complexe du premier semestre, et que l' unité Recherche Opérationnelle du second semestre l'est déjà.
‐ Le suivi des étudiants est a priori pris en charge par l'observatoire de la vie étudiante et les résultats transmis par l'UFR, cependant le devenir des étudiants est connu précisément des responsables des spécialités.
‐ Concernant le problème d'effectif pour la spécialité Modélisation Statistique, il y a eu ponctuellement un problème de niveau sur une promotion. La mesure prise en conséquence est un renforcement de la communication autour de cette spécialité afin d'attirer de nombreux bons étudiants plus particulièrement venant du Grand Est.
‐ Pour l'ouverture à l'international, nous allons offrir de nouveaux échanges, dans le cadre du programme ERASMUS, vers des pays non anglophones, en particulier avec Prague, pouvant nous apporter plus d'étudiants.
‐ La certification en langue est en train d'être mise en place par l'université. Ainsi dès cette année les étudiants désirant passer le CLES2 peuvent se présenter à la session prévue fin mai.
‐ L'université vient de mettre en place un protocole de validation de niveaux de compétences pour la certification informatique et internet.
‐ Concernant le PRES, l'adossement à la recherche en ce qui concerne la spécialité MA et les
thématiques différentes pour la spécialité MS rendent inopportun un rapprochement de notre mention avec celle de l'Université de Bourgogne.
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Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADÉMIE : BESANÇON
Établissement : Université de Franche‐Comté Demande n°S3MA120000459 Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences de la matière évaluation AERES : B
Réponse à l’évaluation
Nous adressons par ce document notre réponse à l’évaluation par l’AERES du projet de Master « Sciences de la Matière ». Tout d’abord nous remercions l’AERES d’avoir accordé l’appréciation A aux spécialités « Chimie Physique des interfaces » (CPI) et « Formulation et Traitement des Surfaces » (FTS) tandis que nous regrettons l’appréciation B portée sur les spécialités « Photonique, mIcro et nano‐teChnologies et tempS‐fréquence » (PICS) et « Physique, physique Numérique » (P2N) et sur la mention « Sciences de la Matière ».
Par cette réponse nous souhaitons apporter des précisions, signaler et répondre à chacun des
points pour lesquels nous sommes en désaccord avec le jugement porté par les experts de l’AERES. De plus, la plupart des points listés comme « points faibles » de la mention Sciences de la Matière sont mineurs voire sans objet au regard des 4 critères énoncés par l’AERES sur son site web pour évaluer la qualité d’un master alors que les « points forts » mis en avant par les experts au niveau de la mention correspondent parfaitement à ces critères. En conséquence de quoi, Il nous semble légitime que le master mention « Sciences de la Matière » et les spécialités PICS et P2N méritent une note supérieure à B.
Le document est rédigé de la façon suivante : nous reprenons d’abord point par point
l’évaluation de la mention SDM puis celle de chacune des spécialités. A) Réponses concernant la mention Sciences de la Matière
Avant d’aborder les différents points pour lesquels nous sommes en désaccord, nous souhaitons profiter de ce droit de réponse afin de faire part de notre étonnement du fait que les notes soient attribuées avant que le droit de réponse soit offert aux porteurs du projet comme cela est en vigueur dans l’évaluation des unités de recherche.
De plus nous souhaitons réagir vivement à la recommandation faite à l’établissement à propos de la spécialité CPI. La phrase suivante (p. 9) a particulièrement suscité notre indignation : « Il conviendrait de maintenir impérativement une proportion majoritaire d’étudiants des universités françaises dans la promotion ». Nous y voyons, dans le contexte actuel, une contradiction avec l’ambition annoncée d’attirer les meilleurs étudiants étrangers dans nos formations.
Voici maintenant nos réponses et réactions relatives à l’appréciation de la mention.
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A.I. Réponse à l’appréciation globale de la mention
1) Dans le premier paragraphe (p. 2), les experts écrivent « le label professionnel semble donc inutile pour PICS et P2N ».
Cette phrase traduit une incompréhension ou un malentendu concernant la notion de finalité indifférenciée professionnelle/recherche de ces deux spécialités. En effet il est clairement signalé dans le dossier que ces spécialités répondent parfaitement au cahier des charges des masters dits « en T » ou la distinction entre le caractère professionnel ou recherche de la formation est déterminée par le choix de l’étudiant d’effectuer son stage de master en milieu institutionnel ou industriel qui débouche, soit par une poursuite d’étude dans le cadre d’une thèse au sein d’un laboratoire de recherche ou en entreprise dans le cadre d’une convention CIFRE, soit par une insertion professionnelle.
La réponse sur ce point précis est plus amplement développée et argumentée par des résultats chiffrés d’insertion d’étudiants en milieu professionnel dans la partie dédiée à la réponse de chaque spécialité. 2) Dans le paragraphe 2 (p. 2), il est sous‐entendu que seules les spécialités PICS, P2N et CPI peuvent donner suite à une poursuite d’étude en thèse. Nous souhaitons insister sur le fait que la spécialité FTS peut également être concernée malgré la finalité professionnelle affichée de cette spécialité. La réponse sur ce point est développée dans la partie D « Réponses concernant la spécialité FTS ». 3) Nous précisons que l’acronyme de l’Institut « Univers, Transport, Interfaces, Nanostructures, Atmosphère et environnement, Molécules » est UTINAM et non UNITAM comme il est écrit à trois reprises dans la page 2 de l’évaluation. 4) Dans le paragraphe 4 (p. 2), les experts laissent sous‐entendre le caractère anecdotique de l’interaction entre la spécialité PICS et le milieu industriel. Nous nous inscrivons totalement en faux par rapport à cette appréciation erronée pour cette spécialité. En effet, dans la réponse de la spécialité PICS, une liste exhaustive de toutes les actions avec le milieu professionnel est donnée, démontrant la réalité des liens existants avec le milieu industriel. 5) Les experts pointent dans le 5ième paragraphe (p. 2) que les objectifs annoncés en 2008 en termes de mobilité des étudiants vers l’étranger n’ont été que partiellement atteints. Ce jugement est porté après seulement deux années d’existence (lors de la rédaction du projet) des mesures mises en œuvre dans le contrat quadriennal actuel. Nous pouvons maintenant faire état de la situation pour l’année 2010‐2011 et annoncer, malgré un contexte économique actuel difficile, le bilan suivant : Master PICS : 4 étudiants en stage à l’étranger (2 en Autriche, 1 en Angleterre et 1 en
Irlande) Master FTS : 4 étudiants en stage en Suisse Master RMN : 2 étudiants en stage en Espagne. Master MEFPC : 3 étudiants en stage en Angleterre.
Ces résultats nous semblent très positifs et montrent une nette montée en puissance du dispositif mis en œuvre et devraient être comptabilisés comme point fort de nos formations.
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6) Le paragraphe 6 (p. 2) pointe l’impact de la mutualisation d’UE entre les masters SDM de l’UFC et l’UB sur la vie des étudiants et s’inquiète du surcoût que pourrait occasionner les UE à choix. Sur ces points, le choix de mutualiser certaines UE entre Dijon et Besançon a été fait dans la perspective du PRES BFC afin d’élargir de façon complémentaire l’offre de formations aux étudiants des deux établissements en ouvrant des passerelles entre les différentes spécialités des deux établissements et en mutualisant des UE. La mise en place de cette dernière possibilité suppose effectivement que les moyens accordés par le PRES pour le déplacement des étudiants et/ou des enseignants sur les sites (navettes bus ou train) soient pérennisés. Le développement du télé‐enseignement est également un moyen à développer (utilisation des TICE ou visioconférence).
L’option de proposer aux étudiants des UE au choix est parfaitement dans l’esprit de la reforme LMD en permettant aux étudiants d’individualiser leur parcours en fonction de leurs projets professionnels. Ces UE à choix sont également indispensables pour la création de passerelles entre les spécialités. Enfin l’impact de ces UE à choix sur le coût de la formation devrait‐être négligeable car ces UE sont systématiquement mutualisées avec plusieurs spécialités soit de la mention SDM soit de la mention SPI.
Nous avons relevé, à la lecture du rapport, le caractère contradictoire du fait que les experts s’inquiètent de l’impact sur la vie des étudiants de la mutualisation d’UE avec Dijon tandis que la mutualisation d’UE de la spécialité CPI avec les universités du pôle Nord‐Est est jugée très positive.
Dans ce même paragraphe, il est pointé le fait qu’une harmonisation de la durée des stages devrait être faite. Ce point est pris en considération et la réponse dans ce sens est donnée par la spécialité CPI. 7) Dans le paragraphe 7 (p. 2 et 3), il est fait mention de la nécessité d’expliciter le rôle du comité de pilotage. Ce point est développé dans la réponse aux « points faibles » de la mention.
D’autre part les experts écrivent « L’adéquation de la formation aux besoins du marché devraient être évaluée et discutée en concertation avec les représentants du secteur économique ». Sur ce point il est bien évident que l’élaboration de ce master a été faite en concertation de façons formelle ou informelle avec les acteurs économiques du secteur (industriels ou institutionnels). Les lettres de soutien à la formation jointes en annexe du dossier pour le Master Sciences de la Matière (p. 97 à 111) sont la preuve que le projet répond aux attentes des représentants du secteur économique.
Les conditions d’admission des candidats extérieurs à l’Université de Franche‐Comté sont expliquées dans le § « 4. Publics concernés »,p.12 du dossier.
Dans ce même paragraphe 7 (p. 3), il est reproché l’absence de regard extérieur critique sur la formation dans l’auto‐évaluation. Ce point étant listé comme « point faible » du dossier, nous répondons à cette remarque dans la réponse aux « points faibles ». 8) Dans le paragraphe 8 (p. 3), le faible nombre de données chiffrées s’explique par le fait que le dossier a été constitué après deux années de fonctionnement des spécialités et que lors de la rédaction de ce projet, un certain nombre d’indicateurs n’étaient pas connus. Dans la réponse de chaque spécialité les données chiffrées manquantes sont données ou actualisées et commentées.
Pour l’évaluation de la mention SDM les experts pouvaient se reporter à la réponse à l’AERES faisant suite à l’évaluation de la mention MOSS faite en 2008 et y trouver les données chiffrées antérieures à 2008.
A.II. Réponse aux « Points faibles »
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1) « Pilotage trop indépendant des spécialités au détriment du pilotage de la mention » Dans le dossier (§ 6. Pilotage de la mention, p. 12) il est mentionné que « le pilotage de la
mention est assuré par le comité constitué autour du porteur de la mention des différents responsables et co‐responsables des spécialités ». Nous n’avions pas apporté des précisions sur son fonctionnement qui nous semblait naturel. En effet, compte tenu du taux de mutualisation des UE entre les différentes spécialités, ce comité de pilotage est parfaitement légitime et aura un droit de regard sur le fonctionnement de chaque spécialité. De plus, il est indiqué dans le dossier que les évaluations des spécialités faites en ligne sous forme de questionnaires ou de tables rondes seront collectées, traitées puis analysées au niveau de chaque spécialité. Ces données seront discutées au niveau du comité de pilotage de la mention afin d’effectuer les ajustements nécessaires permettant un meilleur fonctionnement des spécialités et de la mention. Le comité de pilotage jouera alors le rôle de conseil de perfectionnement des spécialités et de la mention. En outre il sera l’interlocuteur vis‐à‐vis de l’établissement pour toute question relative au fonctionnement de la mention et des spécialités. Par exemple, dans le dossier il est également spécifié que le suivi des étudiants sera assuré au niveau du comité de pilotage de la mention en complément du travail effectué par l’Observatoire de l’insertion professionnelle de l’université. Enfin le comité de pilotage gèrera le site web de la mention. Nous précisons qu’il existe déjà un site web pour la mention MOSS regroupant actuellement les spécialités RMM, PICS et FTS (http://perso.utinam.cnrs.fr/~phonvault/mastersdm.html) . Ce site sera mis à jour et perfectionné dans la perspective de la future mention « Sciences de la Matière ».
2) « Débouchés peu nombreux dans le secteur industriel »
L’actualisation des chiffres concernant l’insertion professionnelle de nos étudiants montre la pertinence d’afficher ces débouchés alors que la crise économique des deux précédentes années était peu favorable à l’insertion de jeunes diplômés.
3) « Implication réduite d’intervenants de l’industrie dans les spécialités à finalité mixte »
Les spécialités à finalité mixte professionnelle/recherche ou appelées master « en T » se différencient par le choix de faire un stage en milieu industriel ou institutionnel et par le choix d’UE dites « transverses » abordant la connaissance du monde de l’entreprise. Ces UE sont mutualisées entre les différentes spécialités de la mention et sont assurées presque exclusivement par des intervenants extérieurs issus de l’industrie.
Certes, l’implication des industriels dans les formations n’est pas formalisée par la participation d’industriels dans le comité de pilotage de la formation. En effet, cela suppose une indemnisation des participants dont le coût ne peut‐être supporté par nos formations. Toutefois, l’implication informelle des industriels est réelle. Notamment, l’accueil de nos stagiaires dans leurs entreprises, les visites sur site des étudiants par les enseignants ou les soutenances de stages sont autant d’occasions de rencontres, d’échanges et de discussions avec le milieu industriel qui influencent ou orientent nos formations.
4) « Flux faible d’étudiants vers l’étranger »
Sur ce point nous nous permettons de nous inscrire en faux par rapport à l’avis des experts. En effet comme nous l’avons précisé au point I.5), les dispositifs mis en œuvre pour la mobilité des étudiants commencent à porter leurs fruits et se traduisent en 2010‐2011 par un bilan plus que positif en terme d’accueil de stagiaires à l’étranger quels que soient les spécialités et le niveau (M1 et/ou M2) du master. Les chiffres et les destinations de nos étudiants sont détaillés dans les réponses des spécialités.
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5) « Manque de données chiffrées des années antérieures à 2008 » Compte tenu de la forme prévue pour la rédaction du projet cet aspect n’était pas spécifiquement demandé. De plus toutes les données chiffrées relatives aux années antérieures à 2008 sont disponibles dans l’évaluation faite par l’AERES en 2008 et la réponse faite par les porteurs du projet à l’époque concernant le master mention MOSS. Ces données sont publiques et accessibles depuis le site de l’AERES. 6) « Absence de regard extérieur (industriel ou institutionnel) pour l’auto‐évaluation »
Lorsque nous avons rempli le document concernant l’auto‐évaluation, nous nous sommes basés sur la définition du terme auto‐évaluation à savoir « Démarche qui vise à une évaluation de ses capacités par soi‐même ». De plus les consignes pour cette auto‐évaluation, validées par le CEVU de l’Université, ne mentionnaient pas ce besoin de regard extérieur. Pour palier ce manque, nous avons jugé utile de joindre en annexe (pages 97 à 111) du dossier plusieurs lettres de soutien d’industriels et d’institutions nationales et internationales qui jouent pleinement le rôle de « regards extérieurs » sur les formations que nous proposons pour le prochain contrat quadriennal. Par ailleurs, dans le cadre des collaborations en recherche ou du suivi des stages, nous avons l’opportunité de discuter des points à améliorer dans nos formations (contenu pédagogique, compétences à développer…)
Par conséquent, nous considérons que ce point est hors de propos et n’a pas lieu d’être listé comme point faible de la mention.
En conclusion, nous considérons que la plupart des points listés comme « points faibles » de la mention Sciences de la Matière sont mineurs voire sans objet au regard des 4 critères énoncés par l’AERES sur son site web pour évaluer la qualité d’un master :
Adossement du master à la recherche : une attention particulière est portée sur les équipes de recherche reconnues sur lesquelles s’appuient les masters, le potentiel d’intervention en termes d’enseignants‐chercheurs et de chercheurs, en prenant en compte les habilitations à diriger des recherches (HDR), les primes d’encadrement doctoral et de recherche (PEDR) ou d’excellence scientifique (PES), etc.
Organisation pédagogique des cursus : elle doit favoriser notamment une orientation progressive des étudiants, débouchant soit sur une insertion professionnelle, soit sur une entrée en formation doctorale.
Aspect professionnalisant des diplômes : lien entre formation et métiers, partenariats avec le monde professionnel (conception de la formation, participation aux enseignements, offres de stages), suivi de l’insertion professionnelle – un bilan du devenir des étudiants depuis la création du master doit être fourni et analysé.
Modalités de partenariat sur le plan international : nature et pertinence des partenariats internationaux mis en place, nombre d'étudiants concernés
De plus, compte tenu des points forts mis en avant par les experts au niveau de la mention : Adossement à des laboratoires reconnus dans les domaines couverts par la mention. Complémentarité de l’offre de formation à celle de l’Université de Bourgogne. Possibilités de développement de l’ouverture à l’internationales. Partenariat recherche‐industrie du laboratoire FEMTO‐ST autorisant une ouverture plus
importante des spécialités de physique vers le milieu industriel.
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Il nous semble que le master mention « Sciences de la Matière » et les spécialités PICS et
P2N répondent parfaitement au cahier des charges et méritent une note supérieure à B. B) Réponses concernant la spécialité PICS
L’agence a effectué une expertise du master PICS, à partir des premières données disponibles au moment de la constitution du dossier en 2010. Cette évaluation porte sur uniquement deux années (2008‐09 et 2009‐10), et à un moment où le devenir des M2 de 2010 n’était pas encore connu. Nous souhaitons ajouter à notre réponse à l’agence des compléments d’informations récoltés depuis un an afin d’éclairer les experts sur les points faibles qu’ils ont estimés important d’afficher, et démontrer ainsi la montée en puissance de la spécialité PICS d’année en année, permettant de relativiser fortement les aspects négatifs pointés.
L’expertise remet en cause la légitimé du label professionnel du master PICS (et P2N). Nous nous étonnons de ce constat brutal et complètement décorrélé de la réalité du terrain observé par notre équipe pédagogique et par nos collègues d’autres universités françaises. Proposer une formation professionnelle « standard » à l’UFC en physique et orientée vers les nouvelles technologies (photonique, micro&nano‐technologies…), c’est ignorer les formations ingénieures proposées chez nos voisins lyonnais, strasbourgeois et grenoblois pour ne citer que les plus gros, sans oublier l’EPFL à Lausanne. C’est pourquoi une formation telle que le master PICS doit se démarquer de ses voisins par son adossement fort et privilégié à la recherche d’excellence réalisée à l’institut FEMTO‐ST (Classé A+ à nouveau par l’AERES cette année) et reconnue internationalement. L’institut FEMTO‐ST est reconnu internationalement pour sa recherche développée couvrant les domaines du fondamental jusqu’aux applications technologiques qui en découlent, en passant par une recherche partenariale active (Notons en passant que FEMTO‐ST est Lauréat National 2010 des Trophées INPI de l’Innovation). C’est dans ce contexte et dans cette réalité du fonctionnement de la recherche moderne qu’est né le master PICS en 2008. Il ne s’agit pas d’adosser à un master recherche, un master professionnel, et ensuite atteindre les indicateurs attendus par l’AERES. Il s’agit de proposer un master indifférencié n’ignorant aucun aspect de la réalité du métier de physicien en lien avec les nouvelles technologies. Un effort particulier a été mené dans le but de former et de préparer nos étudiants à la réalité du métier de chercheur sous toutes ses formes, tant académiques qu’industrielles, et fortement intriquées. Ce projet très ambitieux implique notamment d’avoir une politique forte de poursuite d’étude en doctorat avec, ou sans partenaire industriel (avec des contrats CIFRE), et nécessite de mettre en place des outils originaux et efficaces qui ne se retrouvent pas forcément dans les autres formations. Cela n’interdit pas à l’étudiant de trouver un emploi, par exemple, dans un département qualité ou commercial d’une entreprise, mais ce n’est pas la vocation première du master PICS. Nous listons dès à présent la liste des actions phares qui ont été menées dans ce sens et très largement amplifiées en 2010‐11.
Les stages M2 en entreprise sont d’un minimum de 5 mois et dans un département R&D uniquement.
Visites annuelles d’entreprises extérieures (Photlines technologies, Senseor…) et de start‐up propres à FEMTO‐ST (Crystal Design, Aurea Technology, Rakon Temex,…)
Interventions d’industriels, mais aussi de chercheurs (CNRS ou EC) impliqués dans la création de start‐up ou dans la gestion de contrats partenariaux.
En 2009‐10 : tous les M2 PICS ont participé aux trois journées des ateliers d’Arc‐et‐Senans sur les Micro‐techniques regroupant des chercheurs et des industriels du domaine avec des
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conférences, des ateliers pratiques, ainsi que des tables rondes. Ajoutons à cela, la participation des M2 aux deux jours de conférences et de tables rondes du salon internationale MICRONORA toujours avec des interventions mêlant des industriels et des chercheurs, et pour finir la semaine de participation des M2 PICS aux Journées nationales de l’Optique Guidée (JNOG 2010 à Besançon) avec la présence forte d’industriels du domaine de l’optique (conférences et salon professionnel). La participation des M2 PICS à ces évènements a pu être réalisée grâce à un financement BQF (Bonus Qualité Formation), déposé par l’équipe pédagogique du master PICS.
Rappelons aussi que tous nos étudiants ont accès lors de TP en micro‐nanotechnologie et d’optique intégré aux salles blanches mises à disposition par la plateforme technologique de FEMTO‐ST.
Concernant des aspects plus orientés recherche, le financement BQF nous a aussi permis
d’augmenter les interventions de chercheurs français et étrangers de haut niveau pour effectuer des mini‐cours (Observatoire de Grenoble, Observatoire de Nice, Institut Tyndall de Cork (Irlande), Université Libre de Bruxelles, Université des iles Baléares (Palma de Mallorca, Espagne), Washington and Lee University (USA), Vasavi College of Engineering (Inde)) et aussi de suivre les 3 journées Franco‐Russes des dynamiques non‐linéaires.
Nous souhaitons aussi ajouté que sur les étudiants inscrits en master PICS en 2009‐10 : 5 ont continué en thèse, 3 sont en CDI en entreprise (2 R&D et 1 qualité), un est devenu auto‐entrepreneur pour des activités de polissage de miroirs astronomiques dans le sud de la France, et va reprendre une entreprise du domaine en 2012, 3 sont en CCD sur des contrats de recherches ou avec des entreprises. Et enfin pour cette année (10‐11), nous avons encore 20 étudiants en M2, dont 4 ont effectués leur stage à l’étranger (2 en Autriche, 1 en Angleterre et 1 en Irlande). Déjà 3 étudiants sont positionnés sur des contrats CIFRE avec des start‐up et des grands groupes. Réponses aux points faibles :
1) « Absence Conseil de perfectionnement » Un conseil de perfectionnement sera mis en place avec pour objectif de discuter des orientations de la formation (programme, évaluation des stages, …). Ce conseil se réunira notamment lors des soutenances de stage et impliquera les chercheurs universitaires et les personnalités des milieux professionnels. 2) « Effectifs faibles en M1 par rapport M2 et faible flux sortant vers l’étranger » Ce constant a été discuté dans auto‐évaluation, et a abouti aux modifications proposées dans la nouvelle maquette avec notamment l’offre en M1 commune entre le master PICS et P2N. Ajoutons que les efforts en directions des étudiants de licences sont toujours menés (TE de licence dans nos équipes de recherches, présentations des masters, séminaires). D’une manière plus globale nous nous attachons à ce que le site web du master soit mieux référencé par les moteurs de recherche. La disparité flagrante entre M1 et M2 PICS, a aussi plusieurs explications :
le recrutement en M2 PICS constitue un portail d’entré privilégié pour une poursuite d’étude en doctorant au sein de l’institut FEMTO‐ST (attractivité vers l’extérieur), ce qui explique aussi le faible flux sortant des étudiants vers l’étranger (nos meilleurs étudiants visent des thèses dans notre FEMTO‐ST et refusent des thèses proposées de
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l’extérieures). Même si avec un an de recul supplémentaire sur la formation M2 PICS, on peut constater qu’un ancien étudiant M2 PISC est actuellement en thèse à l'École de Technologie Supérieure de Montréal, et qu’un second actuellement en stage à l’institut Tyndal à Cork (Irlande), envisage une poursuite d’étude dans cet institut.
Il faut enfin rappeler même si cela n’a pas été noté dans l’expertise que des élèves ingénieurs de l’ISIFC s’inscrivent en double diplôme en M2 PICS depuis 2009 (4 en 2009‐10 et 9 en 2010‐11 sur une promotion totale 20 étudiants de M2).
Notons que les efforts sur l’international ont continué en 2010 et 2011, la signature de la convention avec l’université de Balamand (Liban) va se confirmer par l’ouverture d’un M1 PICS au Liban et puis d’une poursuite en M2 PICS à Besançon (dès 2012). Ajoutons que dans le cadre du programme Formitec (piloté par le LEA Micro‐techniques avec FEMTO‐ST et l’EPFL Lausanne‐Neuchâtel), un programme d’échange ERASMUS est lancé pour la rentrée 2011 pour que 3 stagiaires en M2 côté français effectuent leur stage à l’EPFL et idem du côté suisse. Signalons enfin qu’une bourse Victor Hugo (bourse d’étude master 2 allouée par l’UFC) a été donnée à un étudiant du Mexique pour qu’il s’inscrive en M2 PICS à Besançon dès 2011.
3) « Peu d’intervenants du secteur industriel »: voir réponse ci‐dessus 4) « Risque de dilution des flux en raison du nombre important d’options » Les étudiants entrants proviennent soit de licence EEA soit de licence PC, les options sont à destinations multiples mais aussi dans une logique LMD, de choix d’UE. Toutes ces UE sont mutualisées avec d’autres spécialités de la mention SPI et du master P2N.
C) Réponses concernant la spécialité P2N
Nous remercions l’AERES pour l’expertise effectuée pour la spécialité Physique et Physique Numérique (P2N) à finalité mixte (recherche et professionnelle) et notamment pour avoir noter les objectifs clairs et cohérents du dossier.
Les experts remarquent qu’il faut être attentif aux problèmes inhérents à la mutualisation de plusieurs modules avec la mention SDM de l’université de Bourgogne proposée dans le cadre du PRES Bourgogne‐Franche‐Comté. Nous serons vigilants dans l’organisation de ces enseignements pour ne pas pénaliser les étudiants et optimiser les déplacements des étudiants pour les enseignements sur les deux sites. Cette mutualisation permet d’étoffer notre offre de formation en utilisant la complémentarité entre les spécialités proposées à Dijon (PLM) et à Besançon (PICS et P2N). Il faut aussi noter que nous proposons une politique commune de TER, projets et stages en M1 et en M2 afin de s’appuyer sur un large panel de thématiques scientifiques en physique et physique numérique. Réponses aux points faibles :
- « Absence de conseil de perfectionnement » Nous mettrons un conseil de perfectionnement en place avec pour objectif de discuter des orientations de la formation (programme, évaluation des stages, compétences à développer, offres d’emplois, …). Ce conseil se réunira notamment lors des soutenances de stage et impliquera les chercheurs universitaires et les personnalités des milieux professionnels.
- « Nombre réduit d’intervenants du secteur industriel »
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Comme cela est indiqué dans le rapport, l’orientation des diplômés vers le doctorat est une des voies privilégiées sans occulter une insertion professionnelle dans le domaine du calcul scientifique. Nous espérons augmenter le nombre d’intervenants et développer nos collaborations avec le secteur industriel à travers la mise en place de l’orientation en physique numérique qui s’appuie sur les différents contacts et collaborations développés par les instituts de recherche tels que l’institut UTINAM dans le domaine du calcul scientifique et de la physique numérique.
- « Volume horaire à clarifier et probablement à réduire » Les volumes horaires ont été clarifiés dans la maquette. Pour les étudiants choisissant l’orientation professionnelle en physique numérique, les heures prévues en semestre 4 correspondront à un projet tutoré (module consacré aux mini‐projets en simulation numérique) et au stage industriel. Le module intitulé logiciels multiphysique sera proposé en semestre 3 en option à choisir en parallèle avec le module de dynamique et photodynamique quantique. Suite à ces modifications, la maquette proposée comporte 876h d’enseignements (S1 288h, S2 300h et S3 288h, S4 stage et/ou projet tutoré) pour tous les étudiants de la spécialité P2N.
- « Incertitude sur les flux attendus » La mutualisation du M1 Physique entre les deux spécialités PICS et P2N avec un effectif global de 15 étudiants permet de limiter les problèmes de flux étudiants tout en maintenant l’ouverture des deux spécialités. La très grande majorité des modules proposés en M1 sont mutualisés soit entre les 2 spécialités, soit avec la spécialité PLM du master SDM à Dijon. En effectuant cette mutualisation en M1, l’effectif étudiant ainsi espéré semble raisonnable au vu des effectifs actuels dans les spécialités PICS et RMM‐Physique. Pour le M2, l’ouverture du parcours à orientation professionnelle en physique numérique et calculs scientifiques doit permettre de diversifier notre offre de formation afin d’attirer de nouveaux étudiants tout en maintenant le coût de la spécialité.
D) Réponses concernant la spécialité FTS
L’équipe pédagogique tient à remercier les experts pour l’appréciation A de la spécialité « Formulation et Traitements des Surfaces » et à apporter des réponses aux remarques et aux points faibles ainsi que des informations supplémentaires. Cependant, nous sommes surpris de la note B attribuée à la mention SDM ainsi qu’aux spécialités PICS et P2N dont nous sommes entièrement solidaires et avec lesquels nous avons construit cette nouvelle offre de formation. Remarques sur l’appréciation
Dans l’évaluation de la spécialité il est mentionné « la spécialité FTS à finalité exclusivement professionnelle ». L’objectif principal de cette spécialité est de former des cadres pour l’industrie. Cependant après l’obtention de leur diplôme, quelques étudiants souhaitent poursuivre en doctorat. D’ailleurs cette formation assure une formation en recherche (Voir le paragraphe 4 p 4 du dossier de la spécialité, Aspects formation à et par la recherche) mais dans des domaines ciblés qui concernent les colloïdes et les traitements de surfaces. En particulier, au premier semestre de la deuxième année, les étudiants qui ne sont pas en contrat de professionnalisation sont une semaine sur deux au laboratoire dans le cadre de leur projet (unité à 6 ects). Les travaux de recherche effectués au cours du projet sont présentés dans un mémoire, noté par deux rapporteurs et oralement devant un jury. Un étudiant qui dispose d’un gout pour la recherche, peut ainsi à l’issue de son master poursuivre en doctorat dans le cadre,
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notamment de bourse ou programme en lien avec l’industrie ou de grands organismes de recherche.
« La professionnalisation est assurée par des intervenants extérieurs du secteur privé, dont il conviendrait de préciser systématiquement leur fonction ». Les noms des intervenants extérieurs et leurs fonctions pourront être précisés (avec leur accord) chaque année sur le site de la mention.
« L’origine des étudiants est majoritairement locale, avec un recrutement significatif d’étudiants en licence professionnelle « Traitements de Surfaces » de l’IUT de Besançon… ». Effectivement, le recrutement des étudiants demeure majoritairement local. Nous avions mentionné cet aspect dans les points faibles de notre auto‐évaluation. Plusieurs actions sont mises en place afin d’améliorer la communication vis‐à‐vis de l’extérieur : la réalisation de plaquettes, la participation des étudiants de première année et de deuxième année au trophée à Paris, la présentation du master aux journées organisées par l’Union des Industriels des Traitements de Surfaces, aux journées portes ouvertes, lors de visite de classes… Concernant la deuxième partie de la remarque, les étudiants de licence professionnelle sont acceptés sur dossier de candidature. Sur l’ensemble des dossiers, 1 à 4 candidatures sont acceptées par année. Ces étudiants sont motivés et réussissent plutôt bien en master.
« L’implication de l’équipe pédagogique dans le milieu industriel (colloques, salons, etc.), mise en évidence par les nombreuses lettres de soutien au dossier, n’est malheureusement pas valorisée par les chiffres mitigés relatif au placement des diplômés ». La conjoncture économique des deux dernières années n’était pas favorable au placement des diplômés. Toutefois depuis le dernier trimestre de l’année dernière, les offres d’emplois envoyées aux responsables de la formation et des stages sont en nette augmentation, ce qui se traduit par l’embauche de 4 CDI et de 3 CDD parmi les douze diplômés de la promotion de septembre 2010. Les futurs diplômés 2011 reçoivent des offres d’emploi au niveau national et en Suisse. Soulignons que dans sa lettre de soutien, la société Coventya précise que « 5 ingénieurs issus de la formation ont été embauchés ».
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Remarques sur les points faibles
« Absence de conseil de perfectionnement »
En effet dans le dossier, nous n’avons pas mentionné de conseil de perfectionnement, mais il existe de façon informelle. La plupart des tuteurs industriels assistent aux soutenances de stage. Cette journée est l’occasion d’échanger sur les attentes des industriels, le contenu de la formation, les compétences à développer, les offres d’emplois…De plus les tuteurs universitaires qui assurent le suivi des stages ont un questionnaire à remplir à l’issue de la visite du stagiaire en entreprise. Nous veillerons à la formalisation de notre conseil de perfectionnement.
« Effectifs faibles en M2 en regard du M1 ». Cette remarque est liée à un problème de présentation des tableaux des effectifs par année et pas par promotion. Sur 13 étudiants en M1 en 2008, 13 ont effectués le M2 l’année suivante. Sur 22 étudiants en M1 en 2009, 19 étudiants suivent actuellement le M2 (1 étudiant n’avait pas validé le M1 et 2 étudiants en échange Erasmus pendant la première année sont retournés dans leur pays).
« Déplacement des étudiants sur site à distance ». Ces déplacements concernent une journée sur le site de Montbéliard et une journée sur le site de Dijon pour des travaux pratiques de démonstration d’équipements spécifiques. Le coût est pris en charge par la formation. Ces déplacements sont mis en place suite aux remarques des experts de la précédente évaluation en 2008.
Information complémentaire
La spécialité FTS s’inscrit désormais dans le campus de Franche‐Comté qui accueillera la thématique Traitements de Surface de l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Matériaux. Ce projet d’IRT M2P (Matériaux, Métallurgie et Procédés), lauréat de l’appel à projet IRT, conforte la position de notre formation au sein de notre structure et permet d’identifier le savoir‐faire et les compétences franc‐comtoises dans le domaine des traitements de surface par voie humide. L’offre de formation est en adéquation avec le développement de l’industrie locale mais aussi nationale.
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E) Réponses concernant la spécialité CPI
L’équipe pédagogique tient à remercier les experts pour l’appréciation A de la spécialité «
Chimie‐Physique des Interfaces » et à apporter des réponses aux remarques et aux points faibles ainsi que des informations supplémentaires.
Cependant, nous sommes surpris de la note B attribuée à la mention SDM ainsi qu’aux spécialités PICS et P2N dont nous sommes entièrement solidaires et avec lesquels nous avons construit cette nouvelle offre de formation. Nous avons par exemple été surpris du reproche fait à la mention concernant le manque de flux d’étudiants vers l’extérieur puisque par exemple pour la spécialité RMM (ex‐CPI) un étudiant de Master 1 est actuellement en stage à Valladolid (Espagne), un autre de Master 2 est en stage à Tarragone (Espagne), tandis qu’un doctorant issu de notre Master commence sa thèse au Québec.
Nous avons également été surpris de la remarque à propos de l’autoévaluation de la mention puisqu’il est dit que celle‐ci n’a pas été réalisée par des professionnels ou des institutions extérieures. En fait, l’autoévaluation a été réalisée par un membre du CEVU de l’Université qui a rapporté (favorablement) le dossier, ce membre du CEVU n’ayant aucun lien direct avec notre mention, ceci selon un protocole mis en place par notre Université. Remarques sur l’appréciation :
L’équipe pédagogique de la Spécialité CPI se réjouit de l’appréciation très positive portée par
l’AERES et se félicite que parmi les points appréciés dans ce rapport figurent la cohérence de la formation du point de vue des contenus scientifiques, de l’adossement à des laboratoires aux compétences complémentaires et appropriées (UTINAM / UMR CNRS 6213 et LCPR‐AC UMR CEA 4) ; et la cohérence du point de vue institutionnel avec une offre concertée et complémentaire au niveau de l’UFC (entre les Masters de Chimie CPI, FTS et MEFPC) et au niveau du PRES Bourgogne‐Franche‐Comté (avec les Masters de Chimie dijonnais). Nous remercions également l’AERES d’avoir jugé favorablement notre participation au label national Chimie Théorique et notre ouverture à l’international.
Remarques sur les points faibles
Aussi, nous tenons également à garantir que les modifications mineures proposées par l’AERES seront réalisées à savoir : l’augmentation de la durée du stage (passage de 4 à 5 mois) et la participation au comité de pilotage de la Mention SDM qui sera mis en place sur recommandation de l’AERES. Concernant la remarque sur les effectifs faibles en M2 en regard du M1, ils sont dus principalement à une promotion faible en 2008/2009 qui a généré des redoublements et ne s’est pas répété depuis.
Université de Franche-Comté
1, rue Goudimel
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