Évaluation de l’état des ouvrages de soutènement · les murs méthodologie Évaluation 3...
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Objectifs
►INVENTAIRE DES OUVRAGES :connaissance précise du patrimoine à gérer, en taille et en nature.
►ÉVALUATION DE LEUR ÉTAT :image qualité de l’état du patrimoine dans le cadre de l’ITSEOA et suivi de son évolution.
►AIDE À LA DÉCISION :discrimination aisée du patrimoine entre les ouvrages nécessitant une intervention rapide (pour mauvais état apparent ou dégradations présentant des risques pour les usagers) et ceux dont l’état est moins préoccupant - évaluation sommaire des besoins financiers nécessaires à l’entretien de ce patrimoine
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Ouvrages concernés
Tous les murs de soutènement de plus de deux mètres de hauteur en bordure du réseau routier national.
Sont exclus les culées de ponts, les murs en aile et en retour recensés dans IQOA ponts, les piédroits des tranchées couvertes et non couvertes, les talus raidis (perrés et murs de revêtement) et les murs anti-bruit.
On distingue :- les soutènements de la «liste I» à structure apparente- les soutènements de la «liste II» à structure enterrée
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Recensement et domanialité
DECOUPAGE MURS / PONTS
EXEMPLE 1 : PRESENCE DE JOINTS ENTRE PONT ET MURS
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Recensement et domanialité
DECOUPAGE MURS / PONTS
EXEMPLE 2 : ABSENCE DE JOINTS ENTRE PONT ET MUR, OUVERTURE < 2M
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Recensement et domanialité
DECOUPAGE MURS / PONTS
EXEMPLE 3 : ABSENCE DE JOINTS ENTRE PONT ET MURS, OUVERTURE >= 2M
L MUR > ENVIRON 3 H MUR : LE MUR EST RECENSÉ
L mur > environ 3 H mur
H mur
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Recensement et domanialité
DECOUPAGE MURS / PONTS
EXEMPLE 4 : ABSENCE DE JOINTS ENTRE PONT ET MURS, OUVERTURE >= 2M
L MUR < ENVIRON 3 H MUR : LE MUR N’EST PAS RECENSÉ
C’EST UNE PARTIE DU PONT
L mur < environ 3 H mur
H mur
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Ouvrages de liste I
Murs en béton armé encastrés sur semelle6
Murs poids en éléments préfabriqués en béton empilés5
Murs poids en gabions4
Murs poids en béton3
Murs poids en maçonnerie jointoyée2
Murs poids en maçonnerie de pierres sèches1
Types liste IN°type
Ouvrages à structure apparente
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Ouvrages de liste I
Type 2 : mur en maçonneriede pierres jointoyées
Type 4 : mur en gabions
Type 1 : mur en maçonnerie de pierres sèches
Type 3 : mur poids en béton
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Ouvrages de liste I
Type 5 : mur en éléments préfabriqués
empilés en bétonType 6 : mur en béton armé encastré sur semelle
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Ouvrages de liste II
Parois clouées12
Voiles ou poutres ancrés13
Ouvrages divers14
Murs en remblai renforcé par des éléments géosynthétiques11
Murs en remblai renforcé par des éléments métalliques10
Parois composites9
Parois moulées ou préfabriquées8
Rideaux de palplanches métalliques7
Types liste IIN°type
Ouvrages contenant des éléments de structure enterrés (hors fondations) tels que clous, tirants, armatures, nappes synthétiques ...
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Ouvrages de liste II
Type 7 : rideaux de palplanches métalliques
Type 8 : parois moulées ou préfabriquées
Type 9 : parois composites Type 10 : mur en remblai renforcépar des éléments métalliques
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Ouvrages de liste II
Type 11 : mur en remblai renforcépar des éléments géosynthétiques
Type 12 : parois clouées en travaux
Type 13 : voiles ou poutres ancrésType 12 : parois clouées
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Ouvrages divers(type 14)
Procédé Texsol Parement végétalisé
Procédé Pneusol
Remblai renforcé, réparépartiellement par clouage et répertorié en ouvrage divers après sa réparation
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- la zone d’influence, qui entoure le mur, car on peut y trouver des symptômes d’instabilité générale du soutènement
- les équipements, qui garantissent le confort et la sécurité des usagers des voies portée ou soutenue
- le système de drainage, dont le mauvais fonctionnement est souvent la cause de l’effondrement d’un mur
- la structure, dont le bon état assure la résistance et la stabilité vis-à-vis des efforts de poussée des terres soutenues
Les 4 parties à évaluerdans un soutènement
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Définition de la zoned’influence
Ensemble des éléments naturels et des constructions participant ou non à la stabilité de l’ouvrage situés dans une zone s’étendant jusqu’à une distance égale, en tout point, à trois fois la hauteur maximale du mur : d < 3 Hmax
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Définition de la zoned’influence
D’une part, des défauts dans la zone d’influence peuvent révéler une instabilité du soutènement :
- Fissure ou déformation du terrain (tassement, bourrelet)- Déformation, inclinaison ou fissuration des constructions …
D’autre part, dans cette zone s’exercent des facteurs à l’origine des désordres existants sur le mur ou susceptibles d’en provoquer à court ou moyen terme :
- Modification des équipements et éléments de protection- Environnement immédiat : végétation, constructions- Modification des trafics ou des écoulements des cours d’eau en bordure de mur - Travaux aux abords immédiats- Évolution du sous-sol supportant l’ouvrage- Réseaux de concessionnaires - Risques recensés dans éventuel Plan d’Exposition aux Risques (PER)- Stockage des matériaux…
CLASSE MAXIMALE 3U
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Dispositifs annexés à l’ouvrage et destinés à :
- Assurer le confort et la sécurité des usagers des voies protégées et soutenues- Faciliter sa surveillance et son entretien- Améliorer sont esthétique
Les équipements les plus fréquemment rencontrés sont :- La chaussée- Les trottoirs, bordures, îlots de séparation des voies, dispositifs de sécurité
(garde-corps, barrières…)- Les corniches, les plinthes, les couronnements, les éléments décoratifs- Les autres équipements (candélabres, poteaux ou portiques de signalisation,
escaliers…)
CLASSE MAXIMALE 2E
Définition des équipements
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Ensemble des dispositifs intégrés ou annexes au mur, destinés à assurer la collecte et l’évacuation des eaux
On distingue :- Le drainage en partie supérieure du mur qui évite à l’eau de pénétrer dans le terrain
soutenu- Le drainage interne qui permet d’évacuer l’eau du terrain soutenu- Le drainage en contrebas pour empêcher les stagnations d’eau en pied de mur
Il s’agit essentiellement :- Des dispositif de collecte et d’évacuation des eaux : caniveaux, avaloirs, gargouilles,
descentes d’eau, corniches-caniveaux, cunettes...- Des dispositifs de drainage interne : barbacanes, dalles poreuses de parement
arrière, complexe synthétique, drains de pied ou sub-horizontaux, matériau drainant du remblai…
- Des tranchées drainantes, des protections par membranes étanches...
CLASSE MAXIMALE 2E
Définition du système de drainage
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Ensemble des éléments résistants d’un soutènement, qui reçoiventles poussées du terrain soutenu et les transmettent au sol de fondation :
- paroi constituée d’assemblage de pierres sèches ou maçonnées ou de gabions
- paroi ou voile en métal ou en béton
- éléments préfabriqués, écailles de parement en béton, poteaux
- tirants, clous, armatures métalliques, membranes géosynthétiques
- fondation
- remblai associé
- éléments de renforcement ou de réparation antérieurs
Les éléments de protection (revêtement anticorrosion, parafouilles…) font partie de la structure
Définition de la structure
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L’évaluation des parements est incluse dans l’évaluation de la structure
L’échelle de cotation de leurs défauts varie selon leur nature :
- pour les parements bruts en pierres, métal ou béton coulé en place ou préfabriqué de type voile ou écailles : classe maximale 3U
- pour les parements rapportés ou revêtements de surface à des fins de protection de l’ouvrage contre les agressions extérieures (lumière, gel, corrosion…) : classe maximale 2E
- pour les parements rapportés à des fins purement esthétiques ouacoustiques : classe maximale 2
Évaluation des parements
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►BON ÉTAT APPARENTIl faut quand même réaliser l'entretien courant : classe 1
►DÉFAUTS SUR ÉQUIPEMENTS OU DRAINAGE OU DÉFAUTS MINEURS DE STRUCTURE OU DE STABILITÉ D’ENSEMBLEDes travaux d'entretien spécialisé sont à envisager- pas de risque immédiat : classe 2- des risques d‘évolution pouvant à court terme affecter la structure (en
l'absence de travaux, risque de passage en classe 3) : classe 2E
►STRUCTURE ALTÉRÉE OU STABILITÉ D’ENSEMBLE ATTEINTEDes travaux de réparation sont à envisager - pas de risque à court terme : classe 3- des risques à court terme (un diagnostic est nécessaire) : classe 3U
Système de cotation
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►OUVRAGE NON ÉVALUÉ : NE• Ouvrage neuf n’ayant pas encore été évalué• Ouvrage ayant fait l’objet de travaux récents et dont le nouvel état n’a
pas encore été évalué• Ouvrage dont l’évaluation remonte à plus de 3 ans
►DES RISQUES POUR LA SÉCURITÉ DES USAGERSLes travaux sont urgents pour des questions de sécurité : MENTION SECURITE ajoutée à la classe d’Etat.
Système de cotation
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Diagramme de cotationÉTAT APPARENT DE L'OUVRAGE ?
BON ÉTATMAUVAIS ÉTAT DES ÉQUIPEMENTS ET/OU DU SYSTÈME DE DRAINAGE
ET/OU
DÉFAUTS MINEURSDE STRUCTURE OUDE STABILITÉ
Y-a-il risque d’apparition rapide de désordres gravesdans la structure ?
Y a-t-il URGENCE à réparer par suite d'une insuffisance immédiate ou à brève échéance de la stabilitédu soutènement ?
NON OUI
CLASSE 1 CLASSE 2 ou 2E CLASSE 3 OU 3U
CLASSE 2 CLASSE 2E
STRUCTURE ALTÉRÉEOU STABILITÉ ATTEINTE
CLASSE 3 CLASSE 3U
NON OUI
Y-a-t-il insécurité pour l'usager ?OUINON
Classe avec Mention "S"Classe sans Mention "S"
ENTRETIEN COURANT
ENTRETIEN SPÉCIALISÉ RÉPARATION
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Entretien courant
l’entretien courant comprend une liste d’actions que la subdivision peut assurer, sans faire appel à une entreprise spécialisée : - nettoyage du système de drainage.- élimination de végétation. - maintien en état des dispositifs de retenue, des accès de visite et des
dispositifs de fixation d’objets à l’ouvrage (signalisation, éclairage...).
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Entretien spécialisé
- l’entretien spécialisé diffère de l’entretien courant par les moyens particuliers et les techniques spéciales qu’il nécessite
- il concerne essentiellement la réfection ou le remplacement : . d’équipements (couche de roulement, dispositifs de retenue...). d’éléments de protection (peinture, enrochements...). d’éléments du dispositif de drainage
mais aussi des travaux mineurs sur la structure (ragréage, remplacement de boulons...).
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Réparation
on entend par réparation toute intervention plus ou moins lourde sur la structure, visant à la remettre en bon état.
Exemples :. confortement de fondations. renforcement par tirants. réfection d’assemblage d’une structure métallique. …
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► POUR TOUS LES OUVRAGES :la CGOA coordonne les actions, participe aux visites si nécessaire, exploite les rapports d’évaluation, attribue une classe IQOA auxouvrages, et envoie annuellement les données à l’échelon central
► DEUX CATÉGORIES D’OUVRAGES :à partir du recensement tenu à jour, la CGOA et les correspondants OA en districts établissent les listes I et II, proposées au SPT et arrêtées annuellement par le DIR- LISTE I : ouvrages courants, visités par les correspondants OA en
districts ou la CGOA selon les moyens d’accès nécessaires- LISTE II : ouvrages dont l’évaluation et le diagnostic doivent être
réalisés par une équipe spécialisée de laboratoire
Organisation des tâches
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►RÉFÉRENCE : ITSEOA de 1979 révisée en décembre 1995
►PÉRIODICITÉ DES ACTIONS DE SURVEILLANCE :- Liste I : en l’absence d’une inspection détaillée récente, les ouvrages
font l’objet d’une visite IQOA tous les 3 ans - Liste II : les ouvrages sont inspectés tous les 6 ans (ou 3 ou 9 ans en
fonction de l’état des ouvrages)Tous les ouvrages font l’objet d’un contrôle annuel avec relevé de l’instrumentation éventuellement mise en place dans le cadre de la surveillance
►PÉRIODICITÉ DE L’ÉVALUATION :L’évaluation de l’ensemble des ouvrages est mise à jour chaque année àpartir des actions de surveillance et des travaux réalisés dans l’année
Périodicité des actions
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►CONSISTANCE DES DONNÉES :- contenu de la fiche des caractéristiques :
• Données administratives• Données de repérage• Description des murs• Date de construction
- contenu de la fiche de synthèse : notes IQOA validées par la CGOA
►Enregistrement et extraction des données :- saisie dans le logiciel LAGORA- extraction annuelle par les CGOA vers le Sétra au 31 décembre- envoi par messagerie électronique des fichiers d’extraction
Envoi des données d’évaluation
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►Consolidation de la base nationale de données avec validation et tests de cohérence
►Statistiques annuelles d’évolution :- réalisation au niveau central du dossier national et des dossiers par DIR
• Données quantitatives • Données qualitatives
- diffusion des résultats aux services gestionnaires et au réseau technique
►Exploitation statistiques des données dans le cadre d’études particulières et de programmes de recherche :• Études sur des patrimoines spécifiques : ouvrages à risque, type
d’ouvrage…• Élaboration de modèle de vieillissement, recherche de tendance…• Recherches sur l’optimisation de la maintenance…
Exploitation des données d’évaluation
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►Éléments statistiques pour le dialogue de gestion DGR/DIR :Calcul des indicateurs par DIR (ex: taux en surface des 3 + 3U)
►Calcul de l’indicateur LOLF du programme route sur l’état du patrimoine Surface (1 + 2 + 2E)
Surface évaluée
►Aide à la gestion locale • Détermination des priorités d’intervention• Gestion par itinéraire• etc
Utilisation des données d’évaluation
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►VISITE RAPIDE inutile si une inspection détaillée a été réalisée depuis moins de trois ans.
►DÉMARCHE D’AFFECTATION D’UNE CLASSE GLOBALE D’ÉTAT :- attribution d’une cotation à chaque désordre relevé- déduction d’une cotation de synthèse pour chaque élément
du soutènement- déduction d’une classe de synthèse pour chaque partie d’ouvrage
(zone d’influence, équipements, drainage, structure)- détermination de la classe globale de l’ouvrageEn principe, à chaque étape, la classe retenueest la plus élevée : 3U > 3 > 2E > 2 > 1
►AFFECTATION D’UNE MENTION «S»en cas de risque pour les usagers de la route, lié à un désordre de l’ouvrage. Cette mention doit se retrouver adjointe à la classe globale.
Principes de l’évaluation
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Organigramme des tâches en DIR pourles murs de liste I
inventaire
Sélection par la CGOA avecl’aide des districts
Inspection détaillée < 3 ans
Moyens d’accès suffisants ?
non
oui
Visite IQOA par les districts
Visite IQOA effectuée par la CGOA avec l’appui éventuel des LRPC avec mise en œuvre des moyens d’accès spécifiques
Classement : 1, 2, 2E, 3, 3U, *, ? + S proposé par les districts à la CGOA qui valide et envoie les données à la DGR
non
oui
Classement par la CGOA
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- durée courte (1 h à 1/2 j) à deux personnes
- avec moyens d’accès appropriés et dévégétalisation préalable si nécessaire
- examen visuel des parties d’ouvrage apparentes
- procédure de visite :. zone d’influence. équipements. éléments de drainage. structure visible. noter les limites d’observations (parties non visitées et éléments
manquants)- prise de photographies
Organisation de la visite IQOA
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- guide méthodologique de mars 2005 (ref : 0507 Sétra)
- cadre de procès-verbal de visite et catalogue de désordres fondus en un seul document pour chaque type de soutènement
- les visiteurs en district disposent ainsi de tous les éléments d’appréciation et la CGOA est responsable de la validation des cotations effectuées par les districts
- NB : les élargissements par encorbellement en tête de murs sontévalués à l’aide du fascicule élargissement des ponts en maçonnerie ; leur classe globale est à reporter sur la grille de synthèse du soutènement
Documents IQOA(liste I)
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- fiche de localisation et de caractéristiques principales de l’ouvrage
- description de la morphologie
- I - désordres dans la zone d’influence
- II - désordres des équipements
- III - désordres du système de drainage
- IV - désordres de la structure
- parties non visitées
- fiche de synthèse de notation
Sommaire d’un P.V.
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Morphologie
indication du vocabulaire approprié à chaque élément de l’ouvrage
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Relevé des désordres
- une seule cotation possible par critère de gravité
- la mention S peut être attribuée à n’importe quelle dégradation de l’ouvrage affectant la sécurité des usagers des voies routières et des riverains
- l’absence d’un défaut se traduit par la note 0
- en cas de doute sur la nature d’un désordre, le visiteur marque «?» dans la colonne «relevé»
- en cas de doute sur sa gravité, il emploie le signe «*»
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Relevé des désordres
- quand la présence d’un désordre sur les équipements ou le drainage peut être d’origine structurelle, le signe apparaît dans la colonne «observations-commentaires-croquis» dans le but d’attirer l’attention du visiteur sur l’existence d’un risque pour la structure ou la stabilité de l’ouvrage. Il convient alors d’analyser ce désordre par un examen d’ensemble de l’ouvrage
- pour mieux trouver l’origine d’un défaut, on signale parfois lerapprochement à faire avec la présence d’un autre défaut dont le numéro est entouré dans la colonne «origines possibles des défauts» :
- sauf si la CGOA la juge trop sévère, la cotation de l’élément évalué est la plus élevée des cotations de ses désordres avec :
? > * > 3U > 3 > 2E > 2 > 1 > NE
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Particularités de cotation
- les parties manquantes sont cotées SO (sans objet) et les pagescorrespondantes du PV rayées
- dans la zone d’influence, seuls les désordres symptomatiques d’une instabilité de l’ouvrage sont cotés - les autres sont simplement relevés et se traduisent par une croix dans la fiche de synthèse de notation (sur les deux lignes «autres défauts»)
- les désordres sur les équipements et le système de drainage ne peuventêtre cotés au-delà de la classe 2E
- les désordres relevés sur la structure et dans la zone d’influence (s’ils signalent un risque d’instabilité du soutènement) peuvent être cotés jusqu’à 3U
- si on ne détecte aucun désordre sur une partie d’ouvrage, l’ensemble descotations 0 aboutit à la classe 1 de cette partie d’ouvrage, en bon état
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Méthodologie
Évaluation
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Parties non visitées
Désigner précisément les éléments d’ouvrage qui n’ont pu être visités, soit pour leur absence, soit pour une autre raison à préciser
Signaler si les éléments absents doivent ou nonêtre rétablis pour assurer le bon fonctionnement de l’ouvrage ou garantir la sécurité
ZONE NON VISITÉEET CAUSE
PARTIE DU MUR
Préciser la partie concerné et le causesde l’impossibilité de sa visite
Précisez la partie concernée et les causesde l’impossibilité de sa visite
ZONE D’INFLUENCE
ÉQUIPEMENTS
DRAINAGE Précisez la partie concerné et les causes
de l’impossibilité de sa visite
STRUCTURE Précisez la partie concernée et les causesde l’impossibilité de sa visite
ÉLÉMENTS NON VISITÉS CAR MANQUANTS
PARTIE DU MUR ZONES NON VISITÉES ET CAUSE
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Méthodologie
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Fiche de synthèse de notation
Elle sert en subdivision à reporter les notes attribuées à chaque partie d’ouvrage
- la CGOA valide ou modifie les notes de la subdivision dans la colonne CGOA
- un cadre permet de noter des observations particulières sur l’état de l’ouvrage ou des suggestions d’interventions à mener
- un relevé détaillé des défauts classés 2E, 3 ou 3U sur un plan à l’échelle est demandé.
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Méthodologie
Évaluation
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►PARTICULARITÉS DES OUVRAGES DE LA LISTE II- Certains désordres très graves peuvent être cachés (sur tirants,
armatures de remblai renforcé…)- Relevé des désordres apparents insuffisant pour classification IQOA
►PRINCIPE Évaluation à partir d’inspections détaillées et investigations complémentaires éventuelles
► INTERVENANTS- CGOA responsable de la cotation- Spécialistes du RST en appui pour l’inspection détaillée
(équipe mixte ouvrages d’art-géotechnique)
►DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE- Guide méthodologique IQOA-MURS (mars 2005)- 7 fascicules de recommandation pour l’inspection détaillée, le suivi et le
diagnostic
Méthodologie
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Méthodologie
Évaluation
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Organigramme des tâches en DIR pourles murs de liste II
inventaire
Sélection par la CGOA avecl’aide des districts
Inspection détaillée et prédiagnostic
Investigations
Classement : 1, 2, 2E, 3, 3U + S
attribué par la CGOA qui envoie les données à la DGR
non
oui
Conclusionspossibles
Intervention de spécialistes OA et géotechnique
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Méthodologie
Évaluation
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Présentation des fascicules
►FORMAT IDENTIQUE POUR LES 7 FASCICULES ÉLABORÉS- Un sommaire type présenté en annexe C2 du guide IQOA MURS- Une présentation générale commune en 3 parties- Des recommandations particulières à chaque fascicule contenues -dans 8 chapitres- Des annexes communes et spécifiques
►PAS DE FASCICULE POUR LES OUVRAGES DIVERS (TYPE 14)- Conception combinant différentes techniques- Technicité particulière- S’inspirer des techniques les plus proches pour le diagnostic
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Méthodologie
Évaluation
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Sommaire des fascicules
- Domaine d’application du fascicule- Fonctionnement et domaine d’emploi du type de mur- Description du mur- Origine des défauts et désordres- Inspection détaillée- Diagnostic- Entretien et réparation- Annexes : catalogue des désordres apparents et critères pour cotation
IQOA
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Méthodologie
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Méthodologie détaillée
DÉMARCHE PROGRESSIVE EN DEUX PHASES
►PRÉDIAGNOSTIC - Inspection détaillée systématique avec éventuellement investigations
internes de recherche de corrosion (voiles et poutres ancrées et mur en remblais renforcé par éléments métalliques)
- Relevé des dispositifs de suivi éventuellement en place (déplacement, déformation, force…)
- Analyse des facteurs de risques de désordres
COTATION IQOA (PROVISOIRE)
►DIAGNOSTIC (après investigations supplémentaires éventuelles)
COTATION IQOA (CONFIRMÉE OU MODIFIÉE)
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Méthodologie
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PREDIAGNOSTIC et Cotation IQOA provisoire
Mesures de sauvegarde éventuelles
Programme d'investigationsDossier d'ouvrageEtat de référence et suiviInvestigations in situRecalcul
Ouvrage à inspecter
Dossierd'ouvrage
Facteurs de risque de désordres
Observations in situ
Relevé des dispositifsde mesure en place
Désordres apparentsCaractère évolutif ou non
DIAGNOSTIC et Cotation IQOA éventuellement révisée
Méthodologie détaillée
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Méthodologie
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Cette démarche s'applique surtout pour la première évaluation d'un ouvrage
Après diagnostic (cotation confirmée ou révisée) :
Programme de suivi à établir en définissant - la fréquence des inspections périodiques - la fréquence des relevés de mesures éventuels
Méthodologie détaillée
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Méthodologie
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Cahier des charges fournis en annexe des fascicules et du guideméthodologique :
- reconnaissance- préparation de l’intervention- intervention in-situ- rédaction du rapport d’inspection- rédaction de la note de synthèse- réunion de synthèse
Cadre de rapport type fourni en annexe des fascicules et du guide méthodologique
Inspection détaillée
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Méthodologie
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Dossier d'ouvrage
Examen primordial avant inspection pour appréhender l’origine et l’évolution de certains défauts et désordres ainsi que les facteurs associés
Données existantes à examiner :
- Conception : note de calculs, type de structure, rapport géotechnique, hauteur de nappe, techniques innovantes…
- Réalisation : constats de travaux, difficultés d’exécution reconnues, matériaux utilisés, méthode de construction…
- Vie de l’ouvrage : historique et résultats des opérations d’inspection et d’entretien, condition d’exploitation, modification de l’environnement et de l’ouvrage, constats d’événement exceptionnel ou accidentel…
- Suivi : rapports de mesures ou d’investigations spécifiques…
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Relevé des défauts et désordres
► CHAQUE FASCICULE PROPOSE UN CATALOGUE DES DÉFAUTS ET DÉSORDRESPour chaque défaut- causes possibles- critères influençant la gravité
Sur fond coloré- les désordres pouvant présenter un caractère grave ou très grave
Équipements- non détaillés (désordres identiques à ceux des autres ouvrages)
► LE CARACTÈRE ÉVOLUTIF DES DÉFAUTS ET DÉSORDRES EST INQUIÉTANT CAR SOUVENT PRÉCURSEUR DE DÉSORDRES GRAVES
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Méthodologie
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Catalogue des défauts et désordres apparents
Exemple extrait du fascicule des palplanches
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Méthodologie
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Investigations internes
► VOILES ET POUTRES ANCRÉS ET MURS EN REMBLAIS RENFORCÉ PAR ÉLÉMENTS MÉTALLIQUESOuvrages qui peuvent présenter des risques de défaillance structurelle sans signes précurseurs significatifs (corrosion de parties métalliques enterrées)
• Simplement recommandée pour tous les ouvrages de moins de 10 ans (garantie décennale)
• Nécessaire pour les ouvrages n'ayant jamais fait l'objet d'un examen de leurs armatures depuis leur construction ou depuis plus de 15 ans
VOILES ET POUTRES ANCRÉS Examen des têtes de tirants avec démontage des capots et réinjection
MURS EN REMBLAIS RENFORCÉ PAR ÉLÉMENTS MÉTALLIQUESFouilles, examen et prélèvement d’armatures (témoins de durabilité)
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Méthodologie
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Relevé des dispositifs de mesure
► CERTAINS OUVRAGES DE LISTE II SONT DÉJÀ ÉQUIPÉS DE DISPOSITIFS DE MESURE• soit mis en œuvre pendant la construction• soit mis en œuvre durant la vie de l’ouvrage (suite à des désordres en
service)
► LE GESTIONNAIRE DE L'OUVRAGE DOIT ASSURER • la vérification régulière de l'état de ces dispositifs de mesure• leur entretien
Pendant la durée de vie de l'ouvrage, il est en effet très important d'assurer un suivi régulier de ces dispositifs de mesures, l'évolution des désordres étant toujours un facteur de gravité.
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Relevé des dispositifs de mesure
►QUI FAIT QUOI ?
• Mesures simples : équipe chargée de l’IDP• Mesures plus complexes : équipe spécialisée
► CAS PARTICULIER DES MURS EN REMBLAI RENFORCÉ PAR ÉLÉMENTS GÉOSYNTHÉTIQUES
• Observation externe limitée par un parement végétalisé ou architectural• Mise en place d’une instrumentation minimale lors de la première
inspection détaillée
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Méthodologie
Évaluation
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Facteurs de risques de désordres
► IDENTIFIÉS À PARTIR DU DOSSIER D’OUVRAGE
► LIÉS AUX CARACTÉRISTIQUES DE L’OUVRAGE• ouvrage de grande hauteur• difficultés reconnues lors de l 'exécution• type de matériaux utilisés à l'époque de réalisation
► LIÉS À L’ENVIRONNEMENT • Le site : zone sismique, pente instable, cavités souterraines…• L'eau : site aquatique (affouillement), présence d'une nappe, zone inondable, drainage
insuffisant ou inexistant, eau agressive…• L'atmosphère : marine, pollution industrielle, climat humide…• Les conditions d’exploitation des ouvrages et du site : chocs de véhicules, sels de
déverglaçage, surcharges en tête, défaut d‘élimination de la végétation…• Le sol : agressivité, évolutivité, cavités, terriers…
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Méthodologie
Évaluation
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Exemple extrait du fascicule des palplanches
►EXEMPLE DE FACTEURS DE RISQUE LIÉS À L’ENVIRONNEMENT
Facteurs de risques de désordres
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Méthodologie
Évaluation
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Rapport d'inspection►MODÈLE DE RAPPORT FOURNI EN ANNEXE DU GUIDE ET DES FASCICULES►PRÉ-DIAGNOSTIC DE L’ÉTAT DE L’OUVRAGE
À partir :• du relevé des défauts et désordres• de leur évolution• de l'interprétation des mesures• de l'analyse des facteurs de risque de désordres pour l'ouvrage
Cas 1 : absence ou cause évidente des désordres Pré-diagnostic = diagnostic
Cas 2 : présomption de pathologie ou risque identifiéPour le diagnostic, le rapport doit préconiser :
• investigations complémentaires• suivi et instrumentation à mettre en place
Cas 3 : risque imminent pour la sécurité des usagers et des tiersdes mesures de sauvegarde immédiates doivent être prises sans
attendre l'aboutissement de la démarche de diagnostic (cf. fascicule 03 de l’ITSEOA)
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Méthodologie
Évaluation
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Exemples de pré-diagnostic
Exemple extrait du fascicule des palplanches
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Méthodologie
Évaluation
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Investigations et suivi
PROGRAMME D’INVESTIGATIONS ET DE SUIVI
•Investigation 1
•Investigation 2
•Investigation i
•Suivi 1
•Suivi 2
•etc
Défaut Zi
Défaut Dj
Défaut Sk
Défaut Sl
Cause possible 1
Risque A
Cause possible 2
Cause possible 3
Pré-diagnostic
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Méthodologie
Évaluation
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Programme d’investigations
Exemple extrait du fascicule des palplanches
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Méthodologie
Évaluation
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Exemple d’investigations
SUIVI DES DÉFORMATIONS
SUIVI DE L'OUVERTURE DES FISSURES
RECONNAISSANCE DES SOLS
RECONNAISSANCE DE LA NAPPE
GÉOMÉTRIE DE L'OUVRAGE
CONTRAINTES DANS LA STRUCTURE
RÉSISTANCES DES PARTIES STRUCTURELLES
ETAT DE CORROSION / ALTÉRATION
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Méthodologie
Évaluation
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Cotation IQOA
COTATION IQOA AU STADE DU PRÉ-DIAGNOSTIC
CRITÈRES DE COTATION FOURNIS DANS CHAQUE FASCICULE
REPORT DE LA COTATION : FICHE DE SYNTHÈSE (ANNEXE GUIDE)
MENTION PROVISOIRE ÉVENTUELLEMENT AU STADE DU PRÉDIAGNOSTIC
APRÈS DIAGNOSTIC : COTATION CONFIRMÉE OU MODIFIÉE
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Méthodologie
Évaluation
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Critères de cotation
Exemple extrait du fascicule des palplanches