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DRSTDM J:NERHJ: Pl..a.r1I N.a."tiC?r1I.a.l. J:rrig.a.ticn-") ETUDE DU FONCTIONNEMENT DE EN EQUATEUR RECOMMENDATIONS POUR LE PLAN NATIONAL METHODOLOGIE GENERALE ET DETAILS DES OPERATIONS ORSTOI't INERHI Patrick LE GOuLVEN Hugo RIBADENEI RA Thierry RUF Quito, juillet 1987

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DRSTDM J:NERHJ:

Pl..a.r1I N.a."tiC?r1I.a.l.c:I~ J:rrig.a.ticn-")

ETUDE DU FONCTIONNEMENT DE L~IRRIGATION EN EQUATEUR

RECOMMENDATIONS POUR LE PLAN NATIONAL D~IRRI6ATION

METHODOLOGIE GENERALEET

DETAILS DES OPERATIONS

ORSTOI't INERHI

Patrick LE GOuLVEN Hugo RIBADENEI RA

Thierry RUF

Quito, juillet 1987

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INTRODUCTION

Cet accord prenait effet en février 86, avec l'arrivée d'unhydrologue de l'ORSTOM (P. LE GOULVEN), èt en juillet de la mêmeannée, avec l'affectation d'un agroéconomiste (T. RUF).

En raison des fêtes de fin d'année, de tournées de terraindéjà programmées et de problèmes de personnel, le travail necommença réellement qu'en février 1987 soit plus d'un an après lasignature de l'accord provisoire.

despécifiqueTermes de référence d'un projetcoopération.

En mai 1986, deux documents sont publiés:

Analyse de la situation actuelle et conception généraledu Plan National d'Irrigation.

Le 17 octobre 1985, à PARIS, l'ORSTOM ( Institut Français'deRecherche Scientifique pour le Développement en Coopération ) etl'INERHI (Instituto Ecuatoriano de Recursos Hidraulicos)signaient un accord provisoire de travail, concrétisant ainsiplusieurs années de discussions concernant une éventuelle coopé­ration scientifique et technique en vue de contribuer à laformulation du Plan National d'Irrigation. :

Puis le projet spécifique de coopération fut adressé auxdiverses instances des deux instituts et modifié en fonction desremarques et commentaires reçus. Le texte définitif entrepritalors une course de longue haleine dans les arcanes administra­tives, aboutissant le 18 décembre 1986 à la signature du projetspécifique de coopération 'scientifique et technique entrel'INERHI et l'ORSTOM par le Ministre Equatorien des RelationsExtérieures, le Directeur Exécutif de l'INERBI et le Représentantde . l'ORSTOM en EQUATEUR, en présence du Représentant del'Ambassade de FRANCE.

Elaborés avec le chef du département Plan Nacional de Riegode l'INERHI (H. RIBADENEIRA) et approuvés par le représentantde l'ORSTOM en Equateur (P. POURRUT), ces textes tiennent comptedes besoins formulés par l'INERHI, de l'information déjà existan­te et des travaux réalisés·ou en cours dans ce domaine.

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Préciser les objectifs du projet en fonction des 2points antérieurs et délimiter les domaines de travail.

Prendre contact avec divers instituts équatoriens etleur proposer une collaboration.

Visiter plusieurs systèmes d'irrigation tant publiqueque privée.

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documentation

voit, lès travaux antérieurs on été l'objet dede notes manuscrites, ou simplement de commentairesmultiples réunions. Cependant, l'ensemble restaitet ne permettait pas aux participants d'avoir une vueleur tâche.

Analyser de manière exhaust~ve la'existante sur l'irrigation actuelle.

Elle se termine par la présentation des différentesopérations envisagées et leurs relations.

Après une analyse de la situation actuelle, la premièreexpose les objectifs poursuivis, définit les unitésspatiales d'analyse et leur différentes échelles, meten relation les travaux de terrain et les étudesthématiques proposées, et précise certains termes quiseront utilisés postérieurement.

Formuler les tâches à effectuer et constituer leséquipes.

Affiner les méthodes de travail et adapter lesprogrammes informatiques d'analyse et de traitement desdonnées.

Mais loin d'être inutile, ce laps de temps à été mis àprofit pour:

Enfin, un ingénieur du CEMAGREF (Centre National duMachinisme Agricole, du Génie Rural des Eaux et des Forëts) estvenu en mission d'appui du 1er. décembre 1986 au 15 janvier 1987pour observer le fonctionnement des grands types d'irrigationactuels, et essayer de définir, avec nous, les modalitésd'observation. Un rapport sur la "Caractérisation préliminaire del'irrigation et des observations à réaliser sur lesinfrastructrures" concluait la mission.

On lerapports,lors desdisparateglobale de

Le besoin s'est donc fait sentir de publier un texte généralqui réunisse toutes les conclusions des étapes préparatoires, quiprécise les différents thèmes abordés et en éclaire lesrelations. Le présent document va donc tenter de répondre auxinquiétudes pressenties. Il se compose de trois grandes parties:

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documentation existante.

collaborations externes

formation et valorisation

antérieurs et justificationtravaux

durée de l'opération

personnel

résumé méthodologique

La seconde partie brosse le portrait détaillé de chaqueopération, s'attachant à préciser les points suivants:

produits attendus

Une opération peut être subdivisée suivant le mêmeschéma; quant aux opérations non encore entamées ou enattente d'un responsable, nous nous sommes contentésd'en résumer le contenu que l'on enrichira au fur et àmesure.

Enfin, la partie annexe, détaillant les travauxrelatifs à chaque opération, constitue un guide et unrecours pour les différentes équipes de travail.

Néanmoins, il nous permettra de mieux présenter ce projet ausein même des 2 instituts concernés, ainsi qu'aux équipes localesou étranaéres travaillant sur le même sujet.

Ce document n'est qu'une base de départ qui sera modifiée aufur et à mesure de notre avance dans ce domaine encore peu connu.

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o f.rta d. Agua

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METHODOLOGIE GENERALE

ET

CADRE CONCEPTUEL

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1. A=pect Légal ~ In3tltutlonnel

2. Conception Générale

* Etudier et fixer les nécessités en eau pour l'irrigation.

systèmesd'autres

hiérarchisationle calendrierrespecter les

construire et exploiter lesou en coopération avec

Projeter. étudier,d'irrigation, seulInstitutions.

*

* Connaître et autoriser les sollicitudes de concessiond'usage de l'eau.

* Elaborer et exécuter le Plan National d'Irrigation commepartie intégrante du Plan National de DéveloppementEconomique et Social du pays et collaborer avec le DirecteurGénéral de l'Agriculture et le Conseil National deDéveloppement (CONADE) pour actualiser ce Plan.

* Evaluer les ressources en eau du pays avec l'InstitutNational de Météorologie et d'Hydrologie (INAMHI), endresser l'inventaire et le maintenir actualisé.

La création de l'INERHI en 1966 répond à la nécessitéd'avoir un organisme public qui gère les obligations de l'Etat enmatière d'irrigation et de conservation du sol selon unepolitique unique et cohérente.

Les principales attributions de l'Institut sont définiesdans l'article 3 et concernent les aspects suivants:

IOBJECTIFS GENERAUX

La loi sur l'eau de 1972 vient renforcer la position del'Institut en décrétant l'eau superficielle et souterraine commebien national d'utilité publique et en confiant sa gestion àl'INERHI.

Le . contexte légal antérieur définit donc le Plan Nationald'Irrigation comme une réponse à une analyse socio-économiqueglobale.

L'identification. la èaractérisation et lades actions doivent orienter les décideurs. etd'exécution des projets, leur permettre deobjectifs nationaux fixés.

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Caractérisation des actions possibles

Les données' restantes conformeront ce que nous appelleronsla Matrice de Décision.

La matrice de caractérisation est donc un instrumentpermanent dont les paramètres peuvent être précisés etréactualisés et c'est un instrument flexible qui peut êtreréduit ou augmenté. C'est surtout par le biais de l'infor­matique qu'on profitera de cette souplesse d'utilisation.

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des décideurs (et donc duune prem1ere sélection, enles paramètres indicatifs

types de production possible,gouvernamentales en vigueur .

Pr6-s61ection

Cette étape marque l'entréeCONADE) qui devront effectueragissant principalement sur(localisation administrative,... ) et selon les orientations

On peut considérer cette opération comme l'élaboration d'unematrice dont chaque ligne représente un projet et chaquecolonne un paramètre. Cette matrice constitue un instrumentd'aide à la décision indépendant du Plan. Ce sont lahiérarchisation et les prises de décision postérieures quipermettent de passer de la matrice au Plan.

Durant. l'époque du boom pétrolier la principale préoccupa­tion fut de satisfaire l'auto-suffisance alimentaire du pays.

Actuellement la forte baisse des prix du pétrole et l'endet­tement extérieur incitent le gouvernement à chercher d'autressources de devises: or, l'exportation des produits agricoles enest une.

La hiérarchisation des actions et la planification desinvestissements destinés à leur exécution sont par conséquent deséléments extrêmement variables qui dépendent de facteursstratrégiques et politiques strictement internes à l'EQUATEUR etpeuvent donc difficilement faire l'objet d'une collaboration avecun organi~me étranger.

Enfin, l'INERHI, étant avant tout un institut technique., n'apas la capacité professionnelle et institutionnelle pour mener àbien cette tâche.

Par contre, pour répondre à ses attributions légales, ilpeut construire des instruments techniques capables de s'adapterà différentes stratégies en considérant le Plan comme une séried'opérations distinctes et successives

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Analyse et hiérarchisation

L'utilisation' d'un modèle d'analyse multidimensionnellefacilitera la prise de décision en présence de critèresmultiples, dont l'importance pourra être modifiée enagissant sur le poids de chaque paramètre. Cela devraitfaciliter la sélection des projets dans lesquels l'investis­sement public favorisera au mieux l'accroissement desproductions commercialisées et, par voie de conséquence,l'augmentation du revenu des agriculteurs.

Les paramètres de caractérisation seront établis à partir dediagnostics scientifiques fondés sur les données réelles dumilieu physique et socio -économique: données qu'il conviendra derechercher sur le terrain dans la plupart des cas,et quiviendront remplacer les données internationales normatives, trèsdifficiles.à transposer dans un pays comme l'Equateur.

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Usage actuel du sol en Equateur (Source: MAG)

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SUREQUATEUR

IIGENERALITES

L 2 IRRIGATION EN

L' ."Oriente" est en grande partie constitué par le bassinamazonien où s'étendent de grandes vallées alluvialesparfois marécageuses.

La "Sierra" est caractérisée par l'imposante barrièremontagneuse de la Cordillère des Andes dont la largeuroscille entre 100 et 140 Kms.Dans la partie Nord on distingue 2 massifs (CordillèresOccidentale et Royale) bien séparés par un couloir inter­andin d'environ 40 kms de large et couronnés de volcansdépassant les 6000 mètres d'altitude.Dans le sud du pays les cordillères perdent leur indivi­dualité, et les cîmes leur altitude (2000 à 3500 mètres).

La "Costa" comprend une frange littorale·de 100 Kms delarge en moyenne. Dans ses parties occidentale et Nordoccidentale s'élève une petite cordillère qui ne dépasse pasles 800 mètres d'altitude.

Seuls 22~ du territoire sont consacrés à l'agriculturepropement dite; le reste est occupé par les forêts vierges ou lesparamos (formation herbacée de haute montagne).

1. Présentation gy~

La République d'EQUATEUR est située au Nord-Ouest ducontinent sud-américain entré les paralléles 1 degré 20' delatitude Nord et~· 5 degrés de latitude Sud. Elle s'étend del'Océan' Pacifique jusqu'au bassin amazonien entre les méridiens75 et 81 de longitude ouest.

A peu près à 1000 Kms à l'ouest, les îles Galâpagos sontdistribuées de part et d'autre de la ligne équatoriale.

La superficie 4u territoire est ~'un peu plùs de. 281.000kilomètres carrés répartis d'ouest en Est en 3 grandes régionsnaturelles:

milliers % %d'ha Super. Agric ..

Superficie cultivée 1730 6.2 28.0Forêts artificielles 25 0.1 0.4Superficie toujours en herbe 4433 15.7 71. 6

Total Superficie agricole 6188 22.0 100.0.

Forêts naturelles, pâramos ... 21994 78.0

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2. ~ climat ~ ~ ressource~ hydrigue~: ~ répartitioninégale~ l'espac~ ~ ~ temp~

Sur un plan général l'Equateur est un pays doté d'un grandpotentiel' hydrique. Les deux versants, l'oriental amazonien commel'occidental pacifique,' offrent suffisamment d'eau pour satis­faire les différents types de demande. Cependant, la grandevariabilité des ressources dans le temps et-dans l'espace induitde graves problèmes, . caractérisés par une succe~sion desécheresses (couloir inter-andin) et d'inondations (Costa).

La pluviosité annuelle varie de 100 à 5000 mm.

La région amazonienne et la partie nord de la Costa sont leszones les plus pluvieuses et reçoivent plus de 3000 mm. Lesprécipitations sont bien réparties tout au lona de l'année avecune légère diminution entre décembre et février.

Du littoral jusqu'au piedmont de la cordillère occidentale,les précipitations augmentent régulièrement (moins de 200 mm à3000 mm). Le régime pluvïométrique comprend une saison des pluiesde décembre à mai et une saison sèche assez marquée le reste del'année.

Dans la partie sud, on note une nette tendance à lasécheresse dont il faudra tenir compte dans un processus deplanification à moyen et long termes.

Enfin, la région andine reçoit alternativement des massesd'air océanique et amazonien qui définissent un régime à deuxsaisons des pluies (de février à mai et de octobre à novembre).Les totaux pluviométriques ne sont pas très élevés (entre 800 et1500 mm ) et peuvent descendre à 300 mm dans les vallées bienabritées. "

D'autre ·part, le relief très marqué implique une amplevariation de la température et certaines parties cultivées de laSierra sont touchées par les gelées.

3. ~ développement ~ l'irrigation~ l§ pays: ~ histoireancienne, ~ ~ intervention récente ~ l'Etat

En raison de la distribution irrégulière des pluies, l'irri­gation a été pratiquée en Equateur dépuis déjà longtemps, bienque dans le cadre d'aménagements de faible amplitude.

Il semble même que les Quitus, anciens habitants vivant auxalentours de l'actuelie capitale Quito, aient su dès le début del'ère chrétienne, organiser un système d'administration de l'eau.

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la Caisse Nationale d'Irrigation.

Avant la création de l'Institut, des structures régionalesde développement s'étaient constituées afin de promouvoir desaménagements hydro-agricoles propres.

Cette situation changea - au moins sur le plan légal - àpartir de 1972: la loi sur les eaux décréta que l'eau, sousquelque forme que ce soit, était patrimoine de l'Etat, et que sonadministration revenait à l'INERHI. .

Ce n'est qu'en 1966 que fut créé l'INERHI, avec l'intentionde lui confier l'administration de l'eau sous ses aspectstechniques et juridiques, et le souci de définir une politique del'eau et planifier l'accès aux ressources hydriques.

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gèrentet

institution ne reçut pourtant pas d'attributionen matière de planification et de contrôle de l'usageEn fait, elle se comporta comme une simple entreprise

de construction, et ne se'préoccupa jamais de l'agri­ni du développement en général.

Puis le~ Incas, qui dominèrent la zone interandine del'actuel Equateur entre les années 1460 et 1534, durent établirun réseau appréciable de canaux d'irrigation dont subsistentencore çà et là quelques vestiges.

Mais les colonisateurs espagnols détruisirent une bonnepartie de ces ouvrages, ou les utilisèrent à leur profit. Et bienque quelques secteurs (la Sierra en particulier) aient connul'irrigation dès le début de l'époque coloniale, en fait, presquetous les ouvrages qui fonctionnent aujourd'hui dans le pays ontété établis à l'époque de la République, c'est-à-dire durant leXIXe et le XXe siècle.

En fait l'intervention gouvernementale sur l'irrigationremonte au début du XXe siècle: la première loi sur les eaux (de1936) tentait de créer des bases juridiques à une meilleurerépartition des ressources hydriques; en 1944, une loi complé­mentaire, la loi d'irrigation et d'assainissement, donnait àl'Etat le pouvoir de réaliser des ouvrages d'intérêt public, àtravers la création d'une première institution

L'importance des ouvrages d'irrigation dépendait alors de lasituation économique du propriétaire qui les faisait construire,et qui se trouvait être également propriétaire de l'eau et dusystème de distribution.

C'est ainsi que bon nombre de propriétaires vendaient l'eau,ou la louaient à des prix et des conditions fixés par eux seuls,exploitant ainsi les agriculteurs.

On a même recensé des propriétaires qui ne possédaient pasde terre mais toute l'eau, et qui firent fortune!

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Cettenationaledes eaux.publiqueculture,

Certaines fonctionnènt aujourd'hui encorequelques-uns des principaux aménagements du pays.

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4. ~ grands problèmes ~ l'irrigation ~ Equateur,

Evolution des superficies agricoles irriguées en Equateur(prairies et forêts artificielles comprises)

40112117426550

superficie irriguée(milliers d'Ha)

5002080380058206190

superficie agricole(milliers d'Ha)

19001954197119811986

années

r

Par ailleurs, des particuliers ont construit, à leur initia­tive propre, un grand nombre d'ouvrages allant de simples petitscanaux, ayant une prise rudimentaire dans un rio, à des systèmestrès complexes, comme dans le cas des grandes exploitations agro­exportatrices.

C'est ainsi qu'au moins les deux tiers de la superficieirriguée du pays correspondent à des aménagements réalisés sansaucune intervention publique.

Par ailleurs, l'Etat n'a pas toujours porté l'attentionnécessaire au secteur irrigué en matière d'investissement.

Malgré tout, le récent effort entrepris, notamment par lesorganismes régionaux de développement, a doté le pays de quelquesaménagements de grande envergure.

On notera également une très forte progression des super­ficies irriguées au cours du XXe siècle, surtout dans les trentedernières années où elles auront pratiquement quadruplé.

L'INERHI essaye de résoudre ces problèmes à travers sondépartement du Plan National d'Irrigation et de Drainage.

Avant lui, aucune institution publique n'eut telle charge,si bien que certaines décisions ont été prises sous l'influencede pressions politiques sans tenir compte des priorités établiesou même du simple bon sens (disponibilité en eau).

Les aménagements ~xistants ont été entrepris sans tenircompte d'un contrôle de planification régionale ou nationale. Ilest donc normal que les solutions adoptées 'ne soient pas toujoursles meilleures et que les rendements agricoles comme les surplusde commercialisation ne répondent pas aux espérances.

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des structures de commercialisation inadaptées .. '"

l'absence de toute planification, aboutissant à desdécisions subjectives ~t parfois même irrationnelles.

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pour créerpérimètres

l'absence d'assistance technique et financiêreles conditions favorables au développement deirrigués.

L'irrigation publique semble pâtir d'un manque d'eau. dû enpartie à une surestimation des débits disponibles (carencede données) et d'autre part â l'aménagement de superficiesplus étendues que celles initialement prévues.

'Cela entraîn~ une grande variation des débits disponibles(600 â 20000 m3/ha/an), pour des projets de caractéristiquesagro-climatiques v~isines.

de faibles ressources économiques et une dispersion desprogrammes au sein de structures inadéquates et agissantsans coordination.

Jusqu'au. début des années 1970, on notait les principauxproblèmes suivants:

l'absence de lois en ce domaine (jusqu'à celle de 1972),entraînant une situation juridique inextricable.

A partir de 1970. certains de ces défauts ont été corrigésnotamment dans la nouvelle approche par "projet de développementintégré", où l'irrigation est simplement considérée comme unmoyen et non comme une finalité.

En plus de l'accroissement des investissements publics etla création d'un planification nationale, on constate unecertaine redistribution foncière (effets de la réforme agraire);en même temps, les coopératives amplifient leur action et laconstruction de réservoirs permet d'améliorer le fonctionnementdes périmètres.

Ceci dénote que le pays a pris conscience de l'intérêt del'irrigation et de la nécessité de la promouvoir.

Par ailleurs, il 'semble que ce qui existe fonctionne endessous de son potentiel et que les problêmes ne manquent pas. Unrapide survol du pays et la compilation de la documentationexistante permettent de dégager les points suivants:

Actuellement la "demande sociale" (articles de presse,délégation de paysans venant au siège de l'INERHI), pour obtenirsoit des droits d'eau soit des infrastructures, se fait plusforte: l'accroissement démographique y contribue sûrement.

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D'autre part le fonctionnement réel de certains périmètresdiffère de celui prévu à la conception des projets: parexemple, l'irrigation de nuit, nécessaire en cas d'alimen­tation insuffisante, est peu appréciée; et l'utilisation deforts débits durant des temps très courts avec une frèquencedu tour d'eau faible, ne correspond pas au dimensionnementclassique des tertiaires (main d'eau = surface x débitfictif continu).

Enfin, les différents secteurs d'un même aménagement peuventconnaître une mise èn valeur très inégale selon les culturespratiquées, les possibilités de commercialisation, l'ancien­neté des exploitants et la concurrence des sources d'emploi(proximité des grandes villes).

Les réseaux privés sont caractérisés par une très grandecomplexité due à leur nombre et à leur tracé: par consé­quent, les recensements effectués sont souvent incomplets ouinexacts, d'autant que l'accès en est difficile et lecontrôle presque impossible.

L'examen au niveau d'une vallée (rio Mira) des ratios débitsconcédés / surfaces irriguées met en évidence une trèsgrande variation (0.12 à 1.6 lts/seg/ha) que les seulesdifférences de cultures ne peuvent expliquer, trahissant parlà une méconnaissance des surfaces et des débits réels.et/ou une répartition inégalitaire des ressources.De ce fait, les exploitants semblent avant tout attendre unapprovisionnement sûr (amélioration des prises, juste attri­bution des dotations) et une meilleure desserte (rectifica­tion des tracés, revêtements des canaux, .... ).. ~ ..

Sauf étude particulière (thèse, etc .... ), les données agro- o

socio-économiques sont inexistantes.

5. Conclusion ~ ~ ~écision5 sur ~ objectifs

Actuellement, il est vrai que la plupart des sites idéauxont été aménagés, principalement dans la Sierra. Tout nouvelaménagement coûtera de plus en plus cher, au moment ofr, dans uncontexte de crise économique et pétrolière. l'Etat doit compterses deniers. Qui plus est, le tremblement de terre du 5 mars 1987a aggravé la situation macro-économique du pays et renforcé lebesoin de "mieux cadrer" les a.::tions publiques de développement.

Jusqu'à présent l'INERHI a surtout porté ses efforts surl'extension des superficies irriguées. par la construction denouveaux périmètres dont il connaît peu les succès comme leséchecs (pas d'évaluation). Il est temps d'examiner si l'améliora­tion de ceux déjà existants ne permettrait pas d'obtenir lesmêmes résultats pour des investissements bien moindres.

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c'est une irrigation très mal connue.

constitue donc l'objectifdéveloppement qui devradébats. politiques sur

Extension ou intensification, le choix n'est pas nouveau: ilest d'actualité dans plusieurs pays et d'autres continents. Pourl'effectuer de manière réaliste, l'INERHI se doit de posséder uninstrument de jugement objectif sur la situation des projetsexistants tant privés que publics.

La construction de cet instrumentde recherche en coopération par lefournir des bases scientifiques auxl'irrigation.

. Dans ces conditions, les efforts devront surtout porter surl'irrigation privée pour les raisons suivantes:

elle . constitue, et continuera de constituer, la partprédominante des surfaces irriguées (plus de 75% ) et recèleà ce titre les plus grandes potentialités de développementde la production et de la population.

elle est présente dans IJensemble du pays et coexisteavec des réalisations publiques qui, en quelque sorte,forment le dernier maillon d'une chaîne historiqued'aménagements superposés.

en raison de la pré-existence d'une forte traditiond'irrigation, les exploitants savent irriguer, connaissentles améliorations à apporter à leurs réseaux et sont proba­blement prêts à apporter leur concours: il est doncjustifié de penser que toute intervention, même d'un coûtlimité et débordant le cadre de l'irrigation au sens strict,aura une rentabilité marginale et un impact très importants .

la pression sociale sur l'eau semble s'intensifier dansla Sierra, et risque de créer de nouvelles tensions. Afin deles éviter, il devient urgent de bien connaître l'irrigationprivée, pour .y détecter les améliorations techniques etsociales appropriées.

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Ce sont ces échelles que nous allons examiner maintenant.

1. L§ niveau national

On tentera donc de concevoir une unité spatiale adéquate quiconcorde à la fois avec les échelles d' études ~ et celles dedécision.

Le pays est organisé en grand nombre de bassinshydrographiques bien différenciés en général, sauf sur lelittoral, où il a fallu procéder à certains regroupements.

dépendantsou moins

'hydrographiquesaprès un premier

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2. ~ grand bassin hydrographique

IIILES UNITES SPATIALES

DE LA RECHERCHE .. _ET DE LA PLANIFICATION

Une politique de développement agricole s'appuie surl'aménagement d'espaces caractérisés qui conviennent égalementaux décisions.

Actuellement, elle s'exerce sur des unités administrativesrégionales, ou sur des projets locaux.

On favorisera l'étude d'échelles emboîtées pour alimenterles diagnostics par les études ponctuelles de terrain et passerensuite à la planification régionale, puis nationale.

Les transferts hydriques entre bassinsseront envisagés ultérieurement si nécessaire,diagnostic.

Cette problématique diffère totalement des sY9tèmes du type"Tenessee Valley" ou "vallée du Nil", où toute intervention serépercute sur l'ensemble des aménagements.

Tous n'ont pas la même importance, les mêmes ressources eneau ni les mêmes besoins: c'est pourquoi il faudra d'abordraisonner par comparaison de projets d'un bassin à l'autre.

A 'cette échelle, on rencontre des aménagements(relation amont-aval) mais aussi des projets plusautonomes sur des affluents ramifiés.

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Le bassin hydrographique est fondamental pour le bilanhydrologique global, mais il est encore trop vaste pour la miseen oeuvre d'un projet d'aménagement unique. Chaque bassin estd'ailleurs fort hétérbgâne, et contient des secteurs de forteproduction d'eau, d'autres trâs déficitaires, sans quenécessairement ces derniers soient à l'aval des premiers.

Sur le plan agro~socio-économique, le bassin hydrographiquen'est pas non plus une unité homogène. On y trouve une grandediversité de systèmes agraires. Par contre, il peut constituer unensemble économique (bassin d'emploi, pôle de commerciali­sation, ... ) qui donne le cadre général de l'économie agricoled'unités spatiales plus petites.

3. ~ bassin versant unitaire

Cette entité hydrographique de moindre importance a étédéfinie dans le cadre des travaux menés par l'ORSTOM et PRONAREG:il s'agit de bassins versants de 50 à 120 Km2 dans lesquels lesfacteurs conditionnels du régime hydrologique varient peu.

Dans la Sierra, ces bassins contiennent une zone de hautemontagne (souvent supérieure à 3000 mâtres d'altitude)productrice d'eau, et une partie basse largement aménagée et trèsdemandeuse en eau à cause d'un déficit pluviométrique trèsmarqué; on distinguera parfois une partie médiane de petitspérimâtres irrigués alimentés à partir des affluents latéraux lesplus proches.

A prem~ere vue, le bassin unitaire semble correspondre àl'aménagement traditionnel.

Il pourrait donc. constituer l'unité de recherche et deréflexion sur l'aménagement et l'amélioration des systèmesirrigués traditionnels, car c'est à ce niveau que l'on peutapprécier le bilan entre l'offre et la demande en eau,s'intéresser à l'efficacité des infrastructures et comprendre larépartition des ressources entre groupes d'utilisateurs enrésumé, porter un jugement sur la gestion collective de l'eau.

Hélas, les tournées de terrain ont montré que le bassinunitaire ne correspond pas toujours à l'unité spatiale de basedes aménagements hydro-agricoles: il existe des transferts d'eauimportants, surtout dans les parties inférieures, où lesséparations entre bassins ne sont pas très marqu~es.

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1

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5.1 Les étapes de la conception.

Chaque bassin unitaire compte plusieurs types d'utilisationcorrespondant à différents périmètres unitaires.

5. LA ZABI (Zone d'Analyse ~ ~ ReCOmmandations ~l'Irrigation) .

acéquia etd" après la

4. ~ périmètre unitair~

C'est une unité aménagée dépendant d'une seuledont l'usage du sol paraît suffisamment homogènecartographie élaborée par PRONAREG-ORSTOM.

Le bassin unitaire est l'unité fondamentale deshydrologues: elle leur permet d'étudier les transformationspluies-débits et de fixer la ressource en eau.

En cas de modélisation d'un grand bassin hydrogra­phique, il constitue l'unité spatiale élémentaire, la maillesur laquelle se calculeront les bilans d'offre et de demandeen eau.

Le périmètre unitaire correspond bien à la notion de systèmeagraire. Il s'agit d'un certain type d'établissement humain dontl'acéquia porte souvent le nom: "acequia deI pueblo" , pour lepérimètre strictement paysan, et "acéquia - suivie d'un nom pro­pre ou d'un lieu-dit", pour les haciendas.

Cette unité correspond également au type d'administration del'eau effectuée par l'INERHI; théoriquement, chaque acéquia doitêtre officiellement enregistrée et l'INERHI lui attribue unedotation oficielle: il existe donc un embryon de base de donnéesà cette échelle.

Une unité opérationnelle de recherche et de planificationconçue après observation de plusieurs aména~ements hydro­agricoles.

Par exemple, le bassin de PALACARA (bassin hydrographique duMIRA) voit sa partie basse occupée par un périmètre sucrier(haciendas) tandis que sa partie médiane est utilisée par lepérimètre vivrier de CAHU~SQUI.

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schéma d'un bassin de liaison - type (rio Guambi)

Schéma de bassin unitaire-type avec emplacement des canaux ..(rio Guambi, 30 kms à l'est de QUITO)

111111111111l,

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N

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N

r

o

Le premier inconvénient apparaît dans sa définition:en tant que bassin versant, ses limites sont définies pardes lignes de séparation d'écoulement bien visibles dans lesparties montagneuses, mais assez floues quand on arrive dansle couloir inter-andin ou que l'on travaille dans la Costa.

Additionnellement. des bassins de liaison ont étédessinés pour relier les bassins unitaires entre eux, etconstituer un canevas hydrologique complet des grandsbassins. Evidemment, ces unités additionnelles respectent lesens du drainage, gardent les mêmes dimensions que lesbassins tracés par PRONAREG-ORSTOM et tiennent compte desstations hydrométriques existantes (cf. opération A).

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- une très forte densité de canaux et de multiplescroisements (imbrication de réseaux d'irrigation),

ZARI unité spatiale d'organisation du prélèvement,du transport et de l'utilisation de l'eau d'irrigation.

- de très nombreux transferts entre bassins, rendanttrès difficile la compréhension de leur fonctionnement.

première idée était d'admettre une prolongation desunitaires qui éliminerait, ainsi, les bassins de

Labassinsliaison.

- une manque d'information fiable sur la localisationdes prises, le débit qu'elles captent, les trajets queles canaux empruntent, les subdivisions, ... etc.

,Or, c'est sur ces zones que l'irrigation est la plusnécessaire et qu'elle s'est le plus développée, en captantune partie des ressources hydriques des bassins unitairesavoisinants.

Malheureusement, la plupart sont situés dans le fonddes vallées et rassemblent des entités physiques et humainessouvent différentes.

Face à ces problèmes, il était indispensable de trouverune unité spatiale avec une définition claire et sensée, etaux limites relativement simples à repérer sur le terrain.

Il s'agit donc d'une zone élémentaire dans laquelle ontrouvera les prises, les canaux, et les périmètres irrigués.Dans le cas de deux bassins unitaires juxtaposés, la limitecorrespondra le plus souvent aux rios eux-mêmes, et parconséquent la ZARI sera formée de deux moitiés de bassinsunitaires, augmentés d'une partie du bassin de liaison.

Les limites restaient, cependant, difficiles à établirà cause de la grande complexité des réseaux caractériséspar:

La notion de Zone d'Analyse et de Recommandations del'irriaation tente de répondre à ce problème d'entité spa­'tiale et de limites claires. Sa définition est la suivante:

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RIOI prlnclpl1III--_ LÏlTnt~ da Cuan.c;.Q AdclOncl

Schéma d'une ZARI-type dans le cas de deux bassins unitairesjuxtaposés (ZARI de Puembo-Pifo).

Dans d'autres cas, la ZARI sera limitée par une grandeligne de crête et par un rio (simple demi-bassin unitaire):parfois, il y aura même correspondance entre le bassinunitaire et la ZARI.

'lM BO LOGIA

22

5.2 Conséquences pour l'analyse hydrologique

Zl1nG de utudio ( ZARI 1

Le fait de prendre comme limites les obstacles naturelsadaptés à chaque cas réel, nous laisse penser que la défi­nition de la ZARI sera valable aussi bien dans la Sierra quedans la Costa.

Il subsistera, malgré tout, quelques transferts entrebassins.très éloignés,mais ces cas·devraient être en nombreréduit.

La discordance entre bassins versants et ZARI exigeradeux trames différentes pour chaque bassin hydrographique.

Mais comme chaque type de demande (agricole, hydro­électrique, humaine) est reliée au réseau hydrographique parla prise d'eau correspondante, il sera cependant facile depasser de l'une à l'autre.

Par contre, les demandes potentielles devront êtreaffectées à un bassin unitaire pour vérifier la disponi­bilité en eau et mesurer leur impact en aval.

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1l'1111111111111111'11:,

Lors des études détaillees de terrains sur les ZARIreprésentatives, on s'intéressera aussi aux bassins versantsenv~ronnant5 pour analyser les dépendance~ propres de chaqueprise d'eau.

, .

Oferta de AVua

schéma théorique des relations entre bassins unitaires et ZARI.

5.3 Une application exemplaire: la ZARI d'URCUQUI

Située dans la provinèe d'IMBABURA et faisant partie dubassin hydrographique du rio MIRA, la ZARI d'URCUQUI a étéchoisie comme terrain r~présentatif (opération A).

C'est tout d'abord le bassin unitaire du rioPingunchuela qui avait été retenu: mais ce choix'péchait p~r

le fait que les plus gros périmètres s'alimentaient surle bassin voisin!

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En décalant la zone d'étude et en prenant comme nouvel­les limites les gorges de fond de vallée, on obtient unensemble homogène par rapport à l'aménagement, comme lemontre le schéma ci-contre.

6. L'exploitation ~ lA parcelle

Ces deux dernières échelles ne concernent pas la planifi­cation mais sont indispensables aux études de terrain.

C'est à travers des enquêtes sur les exploitations et desobservations sur les parcelles que l'on espère obtenir lesréférences techniques nécessaires à l'analyse des ZARI.

Dans chaque ZARI représentative, on choisira un périmètrespécifique, dans lequel on étudiera une ou deux parcellescaractéristiques. Ces parcelles correspondront, dans la mesure dupossible, à un champ (ou une portion de champ) occupé par unsystème de culture bien défini, dont on pourra principalementchiffrer la consommation en eau et la productivité.

L'analyse de ces espaces emboîtés favorisera le transfertdes résultats de la parcelle à la ZARI, notamment pour ce quiconcerne l'évaluation des besoins et des consommations en eau, etl'estimation des productivités actuelles et potentielles despérimètres irrigués.

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.. .. ~".- ;:. l : l'f''oo .:.,. ••,Schéma de~,la ZARI d' URCUQUI , entre le rio Cariyacu et la quebradaPingünchuela, et les bassins unitaires avoisinants.

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IVLES ETUDES DE TERRAIN

1. L§ pourquoi ~ l§ comment.

Les périmètres unitaires et les ZARI constituent des espacesprivilégiés puisqu'ils conviennent à la fois aux études techni­ques (espaces d'aménagement) et au concept de planification(espaces de décision).

Cependant, nous ne pouvons étudier 500 ZARI sur lesquellesnous manquons cruellement de données de base, tant descriptives(localisation. infrastructure ... ), qu'analytiques (efficience desréseaux. rendements agricoles, suivis agro-socio-économiques ... ).

Si donc les études de terrain sont indispensables, ellesdevront s'effectuer seulement sur un choix de ZARI représen­tatives; choix, du reste délicat, que nous devrons réaliser àpartir de données et d'informations hetérogènes.

•1111111111

Restera, enfin, à transposer les résultats obtenus surterrain à l'ensemble des ZARI.

L'idée de base est donc la suivante:

le '11

caractéristi­relier à des

Procèder à un regroupement des ZARI en fonction deles paramètres descriptifs rencontrés (notammentrésul tats de PRONAREG - OR5rOM),

Déterminer sur le terrai~ 1~3 indicateursques du fonctionnement ~t ~=3ayer de lesparamètres descriptifs.

tousles

111

Transférer ces indi~a~eur3 ~ar analyse des élémentsdescriptifs,. ou en ad0p~3n~ l~s r~sultats de terrain pourles ZARI apparentées. Ce tr~n3~er~ sera pondéré en fonctiondes caractéristiques favorabl~s 0U défavorables.

En cas de financement extfrieur. un inventaire systéma­tique des indicateurs serait dr~sse sur chaque ZARI.

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2. ~ éléments ~ fonctionnement susceptibles ~ transfert.

D'abord, la circulation de l'eau, qui repose sur troisapproches: la disponibilité de la ressource à la prise, lesperformances de l'infrastructure et la sociologie de larépartition de l'eau.

On estimera la première au niveau des bassins unitaires.

On évaluera la deuxième par des mesures d'efficience sur lesacéquias principales.

La troisième constituera,quant à elle, . un thème commun àplusieurs disciplines; on aura recours à des mesures dedébits aux points stratégiques et à des enquêtes agro­sociologiques.

En second point, le fonctionnement général de l'agri­culture et ses performances tant physiques (production­rendements) que socio-économiques (production-revenus).

En étudiant les périmètres unitaires des ZARI représenta­tives, on espère répertorier l'ensemble des principaux sys­tèmes de production actuels, en révéler les dynamismes etles principales contraintes (approche agronomique a l'échel­le d'un échantillon de parcelles, et approche socio-économi­que et historique à l'échelle d'un échantillond'exploitations).

Les enquêtes expliqueront les stratégies d'utilisation del'eau en fonction des structures des exploitations,' de leurévolution passée, et des objectifs que se donnent les famil­les concernées: on élaborera alors des comptes d'exploita­tion qui nOU3 mèneront à ceux des ZARI puis, par transfert,aux compte3 macro-économiques indispensables à laplanification.

Les suivis de parcelles, réalisés concrètement par desenquêteurs recrutés sur place. serviront à cerner les condi­tions dans lesquelles s'élaborent les principalesproductions irriguées de base (maïs, pomme de terre,haricot, riz ... ).

Les données sur le climat, l'irrigation,' l'état de la vege­tation, l'état du milieu (sur le plan hydrique) et lesinterventions de l'agriculteur seront prises en compte.

Cette recherche permettra d'instaurer sur le terrain unclimat de confiance, autorisant par la suite l'établissementde comptes "plus vrais" que lors de simples enquêtes agro­économiques.

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Enfin. l'irrigation, comme facteur d'érosion, seraétudiée en collaboration avec l'équipe du Ministère del'Agriculture et de l'ORSTOM travaillant depuis longtempssur la question. Des solutions.seront testées sur lesparcelles expérimentales que cette équipe à déjà itistallées.

La transposition des résultats ne sera pas chose facile. Onproposera donc toujours des fourchettes qui tiennent compte de laréalité. On abordera ensuite l'objectif opérationnel du travail:définir les différents potentiels, les chiffrer en termes deproduction, ·de coûts et de bénéfices possibles pour lesdifférents agents intéressés au développement.

L'importance de cetEquateur, on irrigueque la plupart desterrain dont la pente

aspect réside dans le faitsur des pentes depassant les 50%

manuels de référence excluentest supérieure à 6% .

qu'enalorstout

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VLES POTENTIELS

ET LEUR DEFINITION

Chaque bassin unitaire comporte généralement plusieurspérimètres unitaires, dans lesquels nous distinguerons quatretypes de poten~iels.

1. Définitions.

* L'extension "externe".

Le premier potentiel qui vient à l'esprit ... desaménageurs, c'est d'étendre la superficie irriguée à tout cequi est potentiellement irrigable.

Définir ce potentiel théorique revient à interpréterles cartes de sols de l'Equateur déjà publiées par PRONAREG­OR5TOM: cela "exige l'appui d'un pédologue connaissant bienle pays ... et ses cartes.

* L'extension "interne".

Le deuxième potentiel, correspondant à l'observation dugéographe, c'es~ d'irriguer les parties délaissées d'unpérimètre déjà aménagé.

* L'inteneitication aaricole.

Le troisième potentiel, celui de l'agro-économiste,c'est d'augmenter le nombre de cultures par an, quand celaest possible.

* L'intensification culturale.

Le quatrième potentiel, correspondant aux observationsdes agronomes, c'est d'améliorer le rendement de chaqueculture.

Il ne s'agit pas, cependant, de vouloir atteindre lesréférences établies en station agronomique où toutes lesconditions sont favorables, et où les coûts de production etles contraintes de main d'oeuvre ne sont pas abordés.

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2. ~ potentiels ~ ~ utili§ation.

Les estimer ne suffira pas pour établir une hiérarchienécessaire au Plan National d'Irrigation. Il faudra encore passeraux conditions d'extériorisation de ces potentiels, sans oublierque tous les projets ne peuvent être indépendants.

Les conditions d'exteriorisation dépendront principalementdes comptes économiques des périmètres et des exploitations, quinous amèneront à définir des conditions impératives ( seuils derejet de projets).

11111111111111111111

decelle

de périmètrescomplexe, dans

seraLa condition de leur indépendancela disponibilité en eau et de son coût.

Avec le 3e. et le 4e. potentiel, nous tenterons d'éta­blir pour chaque système de culture, en fonction du typed'agriculture (manuelle, attelée, mécanisée et degré d'inté­gration aux échanges marchands), une productivité agricolepotentielle ("PAP"), réaliste (fourchettes), en poids ou envolume de production.

En réalité, chaque ZARI (ou ensembleunitaires) dispose d'une capacité de productionlaquelle int~rfèrent les 4 potentiels antérieurs.

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OPERATION A

A2 Sélection des ZARI représentatives sur lesquelles seferont les études de terrain.

Choix Raieonné des Aires Significatives pour l'Etude deeDysfonctionnements de l'Irrigation Equatorienne (CRASEDIE).

et leurversants

des zones climatiquement sèches,unités hydrauliques (bassins

Délimitationmaillage enunitaires).

Al

VICONCLUSION: UN DECOUPAGEEN PLUSIEURS OPERATIONS

Les efforts porteront principalement sur la caractérisationdes dysfonctionnements dans l'irrigation privée, la plusimportante, et la plus méconnue.

Le projet de recherche pluridisciplinaire INERHI-ORSTOMs'efforcera de présenter les éléments indispensables à laformulation de plans nationaux d'irrigation réalistes, évolutifs,et modifiables en fonction des conjonctures nationales etinternationales.

Enfin, le manque crucial de données de base rend nécessairesquelques études de terrain très complètes qui serviront deréférenciels techniques aux différents thèmes abordés.

La variété des situations nous a obligé à élaborer une unitéspatiale qui fasse la liaison entre la planification et lesdiagnostics de situation.

Pour plus de clarté, nous avons divisé ce programme d'étude.très complexe. en série d'opérations. que nous allons présenteravec leurs différentes composantes.

11111111111111111111

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OPERATION B

Travaux et Actions Pluridisciplinairee sur l'Agriculture deTerrains Représentatifs de l'Irrigation Equatorienne (TAPATRIE).

Bl Délimitation prec~se des ZARI représentatives, tracé del'infrastructure, schéma de fonctionnement, choix despérimètres et des parcelles à étudier.

B2. -Travaux pluridisciplinaires au niveau de la ZARI(ensemble des acéquias et des périmètres).

B3 Travaux pluridisciplinaires sur les unités d'usage dusol et les exploitations.

B4 Travaux pluridisciplinaires sur les parcelles ..

OPERATION C

Localisation, Organisation et Caractérisation de l'IrrigationEquatorienne (LOCIK).

Cl Localisation et organisation structurelle, sur la basede la documentation existante et de données obtenuespar photo-interprétation.

C2 Caractérisation fonctionnelle sur la base.des donnéesde terrain.

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OPERATION E

OPERATION D

D2 Calcul des demandes théoriques et confrontation avec laréalité.

D4 Bilan entre l'offre et la demande en eau par grandbassin hydrographique.

analysefichiers

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_,'7

Caractérisation hydroclimatique préliminaire,des données de base, constitution deopérationnels.

Etablissement de comptes macro-économiques par ZARI.

Evaluation "ex-post" d'un projet public d'irrigation,comparaison avec une situation voisine "hors projet".

Dl

E4

El Méthodologie du diagnostic sur la répartition de l'eaudans les ZARI, et recherche sur l'amélioration destours d'eau.

D3 Evaluation de la ressource en eau par modélisationhydropluviométrique.

E3 . Détermination des productions agricoles actuelles etpotentielles dans chaque ZARI.

E2 Dynamiques agraires autour des aménagements hydro­agricoles (perspectives historiques).

E5

L'Eau et sa Gestion Rationnelle: une Aide au Développement del'Irrigation Equatorienne (EGRADIE).

Observatoire des Changements Agricoles et Socio-Economiques dansles Zones Irriguées Equatoriennes (OCASEZIE).

11111111111111·111111

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.. ' .1

OPERATION G

OPERATION F

Elle sera précisée ultérieurement.

11111111111111111111

des donnéesopérations

l'Irrigationâ

34

sous fichier informatique,et analytiques issues des

Etude des paramètres intervenant dans la dégradationdes sols sous l'effet d'irrigation mal maîtrisée .

Détermination du comportement hydro-dynamique des sols,mise en relation avec certaines de leurs caracté­ristiques déjà cartographiées.

Rassemblement,descriptivesantérieures.

Etude Pédoloaique Orientée sur les Problèmes de l'Irrigation enEQUATEUR (EPOPIE).

OPERATION H

Elle sera menée en collaboration avec l'équipe MAG-ORSTOMqui travaille sur l'érosion depuis déjà un bon nombre d'années.

Banque Informatisée des Données RelativesEquatorienne (BIDRIE).

Etude des Phénomènes d'Erosion Liés à l'Irrigation en EQUATEUR(EPELlE) .

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1Ces différentes opérations s'articulent selon le schéma suivant

lA CRASEOII

"9 "0- .q.- ..- ..IC2 LOC Jo E....IH a 1 0 RIE

fE

opo5

oc

• ••

D E

Z

E

G

R

A

E

oc

Après une première analyse (A) visant à circonscrire leszones d'études et de terrain, les différentes opérations théma­tiques (D,EIF et G) s'efforceront de trouver les indicateurs defonctionnement relatifs à leur domaine. en s'appuyant sur lesétudes de terrain CB), prévues' dans les ZARI représentatives.

Elles tenteront ensuite, dans la mesure du possible, de lesrelier à des paramètres descriptifs facilement accessibles.

1111111111111111111···.

La première partie de l'opération C (Cl) rassemblera tousles éléments descriptifs obtenus,par compilation de l'informationexistante, ou par photo-interprétation. Elle aura aussi besoin destravaux de terrain pour vérifier le travail des photo­interprètes et mettre au point l'analyse des images du satelliteSPOT.

Le calcul des différents indicateurs se fera dans lacomposante C2 de l'opération C: les manquants seront complétés,soit par un inventaire systématique, soit par analogie avec deszones affines.

Enfin, toutes les données antérieures seront organisées àl'intérieur d'une banque informatisée (H). Celle-ci devra êtreconçue pour faciliter les corrections nécessaires et l'échangedes informations avec les agences de l'INERHI.

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DETAIL DES OPERATIONS

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OPERATION A

CRA8EDIE

Elle est l'étape préliminaire de tout travail postérieurpuisque, selon son titre, elle doit circonscrire les aires detravail (régions déjà irriguées et potentiellement irrigables) etchoisir les terrains d'étude.

Elle est donc divisée en 2 parties:

Pour ses calculs de disponibilité en eau, l'hyarologuedoit enfermer les zones irriguées (ou en passe del'être) à l'intérieur d '·un bassin hydrographique, arrê­té par une station hydrométrique de bonne facture. Ce'sera l'objectif de cette composante.

Les autres disciplines travaillent sur des unitésspatiales bien différentes:. les ZARI. Leur nombre nepermettant pas une étude approfondie de chacuned'elles, il est donc nécessaire d'en bien choisirquelques-unes, où se feront des travaux de terraindétaillés: les ZARI représentatives. Ce sera l'objetdu deuxième volet.

Al ZONES, DE TRAVAIL ET MAILLAGE HYDROLOGIQUE'.,1. Objectifs.

Cette première composante de l'opération A doit, en premierlieu, circonscrire les zones d'intervention du Plan Nationald'Irrigation, c'est-à-dire essentiellement, les régions déjàirriguées et celles potentiellement irrigables en raison de leurdéf icit pluviométrique.'

On recherchera ensuite la première station hydrométriquedont les mesures soient fiables, en aval des parties irriguées.Le bassin versant correspondant constituera le cadre général surlequel s'effectueront les bilans entre offre et demande en eau.

Il sera ensuite découpé en mailles élémentaires tissant uncanevas hydrologique sur lequel se réaliseront les calculs.

Elles' seront constituées par les bassins unitaires définispar PRONAREG-ORSTOM et par des bassins additionnels qui lesrelieront entre eux.

Cela permettra de mieux cerner les zones d'étudeintéressantes tant du point de vue hydrologique que du point devue agro-socio-économique_

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2. Travaux antérieurs ~ Justification

Les études de PRONAREG-ORSTOM constitueront les bases dedépart que nous devrons compléter et associer pour arriver auxobjectifs fixés.

Le département de géographie du PRONAREG a localisé, sur descartes au 1/50 000, les unités d'usage du sol de la Sierracomportant des périmètres irrigués: ces données 'ont été ensuitecomplétées pour la Costa par la Direction de Planification del'INERHI, dans le cadre de sa convention avec la CEDEX.

Le département d'hydrologie du PRONAREG a, quant à lui,publié des cartes du déficit hydrique moyen annuel et du nombrede mois secs; il a, de plus, délimité un certain nombre debassins versants unitaires (plus de 1500) dans lesquels lesfacteurs conditionnant l'écoulement sont homogènes. Il a, enfin,regroupé ces. différentes informations pour fournir des élémentsde base à la planification de l'irrigation en Equateur.

Le projet INERHI-CEDEX a utilisé les données antérieures etles a rassemblées par grands bassins hydrographiques, dans le butd'évaluer les ressources hydriques disponibles.

Les travaux antérieurs forment donc une base sérieuse dedépart, mais ils restent cependant incomplets dans l'optique duPlan National d'Irrigation: l'évaluation des ressources hydriquespar modélisation mathématique n'a pas donné les résultatsescomptés et le découpage en bassins unitaires est incomplet.

Le premier travail sera donc de pallier ces insuffisances.

3. Résumé Métbodoloiigue

Sur les cartes orb-hydrographiques au 1/200 000 de chaquegrand bassin, on localisera toutes les stations hydrométriquesrépertoriées dans les listes de l'INAMHI.

On y reportera les bassins unitaires définis par PRONAREG­ORSTOM, les unités d'usage du sol avec irrigation, et les limitesdes régions potentiellement irrigables d'un point de vue climati­que.

On procédera alors à un premier diagnostic sur le réseauhydrométrique, en distinguant les stations de bonne qualité (litde la rivière stable, longueur des séries, . nombre dejaugeages, ... ): ce premier jugement sera fondé sur lesconsidérations émises par PRONAREG-ORSTOM et la Direction del'Administration de l'Eau de l'INERHI.

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•1111111111111111111l'

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P. Le Goulven W. Carrera

A. Segovia

6. Pereonnel.

stationsirrigués

espaces

4. Produite attendue.

s'attaquera d'abord à la partie andine (MIRA,PASTAZA .... ). et sera étendue ultérieurement à la

.ORSTOM INERHI

On recherchera ensuite la première station hydrométrique debonne qualité qui soit en aval des secteurs irrigués etpotentiellement irrigables: le bassin versant correspondantservira de cadre à l'évaluation des ressources hydriques, et lesdonnées de la station permettront un ajustement correct ~u modèlehydropluviométrique.

Enfin, il conviendra de compléter le maillage du bassinchoisi: pour cela, on délimitera des bassins versantsadditionnels qui respectent le sens du drainage. sans couper despérimètres irrigués ou de grands secteurs potentiellementirrigables. et qui coïncident. dans la mesure du possible, avecune station hydrométrique intermédiaire.

On obtiendra donc un découpage de l'espace satisfaisant dupoint de vue hydrologique, et on le représentera sous forme d'unschéma de fonctonnement hydraulique.

5. Durée ~ l' opération. .

L'étudeESMERALDAS.Costa.

Un ou deux mois seront suffisants pour réaliser ce découpagede l'espace qui s'effectuera au fur et à mesure des besoins.

Un choix de bassins versants correspondant à deshydrométriques de bonne qualité, contenant les secteurset potentiellement irrigables. et découpés enélémentaires: les bassins unitaires et additionnels.

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• ~I.

1

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1. Formation §t valorisation.

Formation

Conception de schémas hydrauliques de fonctionne-.ment servant de base aux modèles hydropluviométriques àdiscrétisation spatiale.

Publication

Rapport sur le maillage hydrologique des secteursirrigués et potentiellement irrigables.

8. Collaborations externe3.

- INAMHI (Institut National de Météorologie et d'Hydrologie)

- INERHI: Direction de l'Administration de l'Eau.

9. Principaux dOCuments ~ base.

Etudes hydrométéorologiques et hydrogéologiques prélimi~

naires (MAG-ORSTOM).

Etudes sur les éléments de base pour la planification del'irrigation en Equateur (MAG-ORSTOM).

Evaluation des besoins en eau pour l'irrigation pargrands bassins hydrographiques (INERHI-CEDEX).

Etude régionale intégrée de l'Altiplano CundiboyacenseLa Savane de Bogotâ - (IGAC-ORSTOM).

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3. Résumé méthodologique

1. Objectifs.

2. Antécédents. justifications

de petites régionspar PRONAREG-ORSTOM:Agricoles pour la

Réaliser un choix de leurs paramètres descriptifs engardant seulement.·ceux ayant trait au climat, à la pressiondémographique, à la taille des propriétés, aux principalesproductions~ e~ au chargement animal. '

Effectuer une prem~ere sélection des zones agricolesdéfinies par PRONAREG-ORSTOM en ne retenant que cellescontenant des périmètres irrigués.

A2 SELECTION DES ZARI REPRESENTATIVES

Parmi les documents disponibles pour repérer les grandeszones irriguées, on trouve les cartes d'usage du sol de PRONAREG­ORSTOM pour la Sierra, avec l'annexe thématique au 1/200 000 surl'importance de l'irrigation permettant de localiser les régionsles plus concernées.

Un premier travail de caractérisationnaturelles a été réalisé en 1979, égalementil s'agit d'une délimitation de "ZonesProgrammation Intégrée':.

Compte tenu de ces travaux, on peut concevoir un processus desélection en plusieurs étapes:

basepourZARI

Cette composante est avant tout "technique", Elle correspondà la nécessité de travailler en profondeur sur des zones précisesdu pays, dans la mesure où les problèmes de l'irrigation privéesont très peu connus. Il faut donc choisir ces zones de tellemanière que les principales situations climatiques et agrairessoient représentées.

Faute d'information générale disponible sur les réseauxd'irrigation existants, le choix des ZARI représentatives ne peut

.s'opérer directement.On regroupera, d'abord, les zones agricoles irriguées sur lades résultats publiés par PRONAREG-ORSTOM (zones agricoles

la programmation intégrée), et on cherchera, ensuite, unereprésentative de chaque groupe.

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Traiter ces données par un programme d'analysefactorielle des correspondances, en dressant l'arbre declassification hiérarchique qui permettra de les regrouperpar affinités, et revenir aux données de base pourindividualiser chaque groupe.

Elire une zone agricole représentative de chaque groupeet vérifier que l'ensemble des zones retenues témoignent dela diversité des climats (nombre de mois secs), et descalendriers agricoles (présence de cycles de contre-saison).

Circonscrire les ZARI à l'intérieur de chaque zoneagricole représentative; en décrire le contenu bio-physiqueselon l'information cartographique existante au 1/200 000;compléter 'cette description par les données socio­économiques facilement accessibles; choisir, enfin, la ZARIla plus adaptée qui sera l'objet d'études de ter.raindétaillées (opération B).

Les deux dernières étapes seront à la charge d'unecommission, formée par les ingénieurs et chercheurs de l'équipeINERHI-ORSTOM

4. Personnel

Toute l'équipe des ingénieurs et chercheurs ORSTOM-INERHI.

5. Durée M l'opération

Etalée dans le temps au fur et à mesure des possibilitésd'ouvrir de nouveaux terrains d'étude. On estime à 15 le minimunde ZARI à étudier dans la Sierra et la Costa.

8. Produits attendus

la sélection des ZARI représentatives servant de terrainsd'étude.-plusieurs rapports internes justifiant ces choix.

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7. Contacts extérieurs

Présentation, et discussion des choix avec d'autreschercheurs franco-équatoriens connaissant bien le pays~

~

8. Bibliographie

CRUZ L.C. 1983 "EL mapa bioclimatico y ecolégico deI Ecùador.Quito 205p.

FAUROUX E. RAMOS M., PRONAREG. 1977 Diagnéstico socio-econémicodeI medio rural. Zonas socio-econ6micas homogeneas de la Sierra.Quito-MAG 19~9.

PORTAIS M; ALARCON D.V. 1979. Delimitacièn de las zonas agricolaspara la programaci6n integrada. ZAPI; Quito, MAG OR5TOM 391p.

SUAREZ E. BERNARD A. & auto PRONAREG 1978. Diagn6~tico socio­econom1CO deI medio rural ecuatoriano-Vol. D Calendario agricola­Quito 528p.

INERHI-ORSTOM Doc. provisoire. Choix des micro-bassins d'étudedans la Sierra. Première partie: choix des zones agricoles etvérification de la représentativité, Mars 1987. Quito, INERHI­ORSTOM.

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. 1

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1111111111111111111.•

OPERATION B

TAPATRIE

1. Objectifs.

Cette opération vise à alimenter les réflexions et travauxthématiques menés dans les opérations C, D, E, F et G: il nes'agit pas d'accumuler des monographies sur les ZARI choisies,mais d'en diagnostiquer les dysfonctionnements, d'en déceler lesorigines et les symptômes, pour, ensuite, caractérisersystématiquement les zones irriguées du pays.

i\

Cette investigation sur des cas réels permettra de dépasserla seule description,et d'évaluer tous les paramètres, favorablescomme défavorables, à la valorisation agricole de l'eau: leclimat, l'infrastructure, le consensus social pour géreréquitablement la ressource eau, l'histoire socio-économique etagricole, la géomorphologie, le comportement hydrique des sols,les conditions de reproduction de l'écosystème cultivé etartificialisé par l'aménagement hydro-agricole.

En vue d'organiser ces travaux pluridisciplinaires tout enénonçant des diagnostics les plus complets possibles, nous avonsdivisé cette opération non par disciplines mais par échelles detravail.

sou~-opération~

Bl étude préliminaire de la ZARI.

B2 travaux à l'échelle de la ZARI (ensemble acéquias­périmètres).

B3 travaux à l'échelle de périmètres (ensemble exploita­tions-périmètre).

B4 travaux à l'échelle d'exploitations (ensemble parcel­les-exploitation).

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Certes, on trouve une description parfois bien précise descanaux d'irrigation, effectuée par les agences régionales de'l'INERHI dans le cadre des demandes de concessions obligatoiresdepuis 1972 (loi sur l'eau).

Mais on dispose rarement de prec~sions sur la répartition del'eau entre' différentes acequias, ses dérèglements à l'intérieurdes périmètres, les faiblesses des infrastructures, lespertes ... etc. Et l'on n'est pas mieux informé des systèmes deproduction en place ni de leurs performances.

Citons néanmoins quelques études assez poussées: PlMAMPIROde P. A. MOTHES (1986), les travaux menés par le CESA (notammentsur la vallée de la Chota), l'étude du bassin du rio Ambatoréalisée en 1975 sous l'égide de la FAO, les documents publiéspar le CATER sur le rio Catamayo en 1982.

Il existe également dans les dossiers d'agences de l'INERHIdes détails intéressants, surtout lorsque la concession a faitl'objet de conflits et d'arbitrages interminables. On peuttrouver dans quelques cas des jugements critiques sur lesdotations actuelles de certains propriétaires, isolés ouregroupés.

111

le 1en

1111111111111111

surles

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Travaux antérieurs, Justifications2.

Il n'existe pratiquement pas de publications surfonctionnement actuel et même passé de l'irriga~ion privéeEquateur.

Peu de chercheurs ont choisi de centrer leur étudesl'irrigation, préférant d'autres points comme le foncier,rapports de travail, la micro-économie, ... etc.

Mais les nouveaux projets d'irrigation ignorent les systèmespré-existants ou considèrent qu'ils disparaîtront avecl'aménagement moderne: il importe cependant de les étudier - etnous allons pallier cette lacune - car, dans bien des cas, leréseau public vient simplement se superposer aux réseaux privésplus anciens.

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3. Résumé méthodologigu~

On formulera le diagnostic pluridisciplinaire à partir desquatre sous-opérations signalées antérieurement.

Bl étude préliminaire, repéraae et pré-diagnostic sur la ZARI.

Il s'agira d'abord de préparer la visite initiale deterrain, effectuant une délimitation précise de la ZARI grâce auxdocuments existants (cartes et inventaires).

Sur place, on s'informera auprès des personnes "autorisées"du trajet des canaux, de la situation des prises et despérimètres.

On effectuera une reconnaissance systématique, soit ensuivant les canaux, soit en opérant par transects successifscroisant les différents canaux. On établira une première carte desituation (au 1/25 000), que l'on vérifiera en analysant leséventuelles photos aériennes de la zone (anciennes et récentes).

Un entretien avec le groupe de "notables" de la zonepermettra d'établir un contact, de formuler quelques hypothèsessur le fonctionnement de l'irr~gation et de l'agriculture,d'annoncer notre projet d'étude pour une longue période, dedemander une ou deux parcelles "témoins" (que nous suivronspendant un an), et de leur faire recruter un observateur.

On retiendra un périmètre, considéré comme le plussignificatif, pour analyser les problèmes de gestion de l'eau, eton procédera au suivi"du canal correspondant, en vue d'apprécierles ouvrages de prise et de régulation, l'importance desphénomènes d'infiltration, les diverses faiblesses desberges ... etc. .

Après cette première tournée, et au fur et à mesure destravaux, on rangera l'information qualitative dans un dossierauquel on annexera les copies de documents concernant la zone(comme les mémoires techniques des agences de l'INERHI). Aprèschaque sortie,on écrira la synthèse des observations faites surles différents périmètres, selon le plan suivant:

1. Situation du périmètre dans la zone2. Population et histoire de la population3. Etat actuel de l'infrastructure4. Histoire de l'infrastructure5. Fonctionnement actuel de l'irrigation6. Economie de l'eau7. Agriculture, problèmes agronomiques8. Economie agricole9. Potentiels, conditions limitatives

10. Evénements notables11. Synthèse

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évaluation de la dose d'irrigation optimale en fonctiondes caractéristiques des sols de chaque périmètre;

B2. Travaux pluridisciplinaires à l'échelle de la ZARI entière(ensemble des acéquias et périmètres).

enquêtes agro-sociologiques sur l'eau et sa répartition àpartir d'un échantillon stratifié et raisonné dans chaquepérimètre (partie terrain de la sous-opération El);

11111111111111111111

et deniveau

Cette enquête aura lieu en pleine saison sèche,préférence au moment où le manque d'eau apparaît aude la parcelle de référence (voir B4).

on effectuera dans chaque périmètre une ou plusieursanalyses physiques des sols (densité apparente, profondeur,capacité au champ, point de flétrissement permanent) pourcalculer cette dose: on la confrontera ensuite avec lesdonnées de l'enquête afin d'apprécier les failles del'irrigation pratiquée (sur-irrigation, mauvai~e période detour d'eau, ... ) .

Ces données permettront de caractériser le fonctionnement dechaque périmètre de la ZARI,puis de les comparer entre eux;en outre, le questionnaire comportera des parties ouvertesoù les enquêtés pourront s'exprimer sur tel ou tel problèmed'irrigation, ce qui permettra de compléter la liste desdivers "dysfonctionnements" à prendre en compte (en vue del'opération C, 2e. phase, inventaire).

on recherchera les exploitants correspondant à unéchantillon raisonné de parcelles distribuées dans lesdifférents périmètres: on les soumettra à un questionnairepermettant de saisir le fonctionnement général du ~érimètre

de l'enquête, d'appréhender les problèmes de gestion del'eau dans la parcelle choisie, et d'identifierl'exploitation de l'enquêté.

. Il s'agit de caractériser et de juger la répartition desressources en eau dans la ZARI, de détecter les perteséventuelles, et d'en mesurer l'importance. On procèdera donc àcinq types d'études complémentaires:

jaugeages à la prise des canaux et à l'entrée despérimètres pour vérifier les déclarations d'enquêtes sur larépartition de l'eau et repérer les anomalies.

estimation des pertes en eau par infiltration oumauvais état de l'infrastructure, par mesures de débitponctuelles et simultanées sur un échantillon de canaux.

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4. Principaux produits attendus.

B4. Travaux plurid~sc1plinaires à l'échelle de parcelles debase.

on recherchera un minimum de références surde l'irrigation: consommation en eau,

et leur efficacité, problèmes agronomiques,

'.

B3. Travaux pluridisciplinaires à l'échelle des unités d'usagedu sol et des exploitations

On préfèrera la qualité" de l'information à la multiplicationd'enquêtes, qui ne permettraient guère d'estimer ni d'expliquerles résultats de production.

estimation de l'offre et de la demande et desconcurrences amont-aval (partie terrain de la sous-opération D2).

Il s'agit d'estimer la productivité agricole des différentesunités d'usage du sol, par une enquête agro-socio-économique surun échantillon d'exploitations représentatives (préambule de lasous-opération E3). .

L'investigation portera à la fois sur l'histoire récente etles structures actuelles des exploitations, le fonctionnementagricole (assolements, rotations, calendriers, contraintes dusystème d'exploitation), et les résultats physiques etéconomiques.

Au contraire de l'enquête agro-socio10gique sur la gestionde l'eau presentée précédemment, ce travail peut s'effectuerhors-saison d'irrigation, avec plusieurs passages del'~nquêteur.

On tirera de ces travaux pluridisciplinaires un inventairede tous les problèmes de fonctionnement, accompagné desindicateurs correspondants.

En outre, la parcelle de référence, justement choisie dansle souci de dénoncer un éventuel manque d'eau, témoignera de ladifficile répartition de la ressource.

A cette échelle,le fonctionnementtechniques employéeséconomie de l'eau.

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8. Bibliographie.

7. Principaux contacts.

11111111111111111111

long duétudiée

6. Personnel.

5. Durée ~ l'opération.

Par ailleurs, des rapports de synthèse sont prévus surchaque ZARI, pourront être présentés en séance publique dans lazone étudiée, et serviront éventuellement à la création d'unprojet de rénovation de l'irrigation loc~le.

Toute l'équipe du projet travaillera dans les diverses sous­opérations prévues.

Les opérations de terrain se dérouleront tout auprojet de recherche; chaque ZARI représentative étantnormalement pendant une année conplète.

Les principaux documents disponibles ont été répertoriésdans les listes bibliographiques des opérations thématiques Cl,D, E, F & G.

Des contacts auront lieu avec les institutions locales(agences et districts de l'INERHI, organisations dedéveloppement, juntes des paroisses, juntes de l'eau ... ).

i D'autres ~eront·pris pour résoudre tel ou tel problème surle terrain (notamment avec des chercheurs de l'ORSTOM etd'institutions équatoriennes, comme l'INIAP en agronomie).

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•1111111111111111111'.

l'

OPERATION C

LOCIE

OBJECTIFS

L'objectif principal de cette opération est de caractériserle fonctionnement de l'irrigation privée; on se propose, àpartir d'indicateurs pertinents, d'estimer les différences exis­tant entre productivités actuelles (PAA) et potentielles (PAP) ,d'en expliquer les causes et de présenter des solutions. Lesdonnées seront rassemblées dans une banque informatisée à partirde laquelle il sera facile de construire la matrice de caractéri­sation définie dans la méthodologie générale.

Les nombreux indicateurs figurant dans la littérature inter­nationale ne sont pas adaptés au milieu équatorien et les travauxde terrain (Opération B) devront déterminer les plus significa­tifs. Ceci implique la division de l'opération en deux phasessuccessives:

Sur la cartographie au 1/50000 on procédera à la localisa­tion des périmètres aménagés et au tracé des acéquias cor­respondantes, par synthèse de l'information existante. Cepremier travail permettra de délimiter correctement leszones d'analyse définies dans la méthodologie générale(ZARI). La délimitation des périmètres se fera d'abord parphoto-interprétation en collaboration avec PRONAREG, puis sipossible par analys~ des images du satellite SPOT.

La caractérisation.ne commencera réellement qu'une fois lesétudes de terrain bien avancées. Les données manquantes pourcalculer les indicateurs seront complétées par un inventairephysique, et stockées dans la banque de données qui devraêtre définitivement élaborée. On procédera alors au calculdes indicateurs.

Le travail, d'envergure nationale, se fera par grands bas­sins hydrographiques en commençant par le couloir inter-andin(MIRA, ESMERALDAS, ETC.)

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1. Travaux antérieurs ~ justification

Cl LOCALISATION ET ORGANISATION STRUCTURELLE

Enfin, il faut citer quelques études complètes mais trèsponctuelles, subventionnées généralement par des OrganisationsInternationales.

En résumé, PRONAREG - ORSTOM s'est intéressé exclusivementaux périmètres, les a localisés approximativement, en a évaluél'importance et a caractérisé leur environnement.

1111l'

111111111111111

été faite(photogra­.... ) pour

n'a pasde baseterrain,

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La délimitation preC1se des périmètresPRONAREG posséde toujours les documentsaériennes semi-interprétées, fiches deplus loin.

maisphiesaller

Les photographies utilisées sont de 1963 et les travaux deterrain, s'étalant de 1976 à 1982, ont permis de vérifier que lalocalisation de l'irrigation privée avait peu evolué durant celaps de temps. Sur la côte, le travail a été réalisé'au 1/200 000et malheureusement, l'irrigation n'est pas prise en compte.

De son côté, l'INERHI dispose d'un grand nombre de documentséparpillés dans divers services centraux et agences régionales.L'article 98 de la loi sur l'eau oblige tous les usagers à s'ins­crire à l'INERHI en indiquant les caractéristiques principales del'infrastructure existante ou prévue et la destination de l'eauprélevée. L'Institut autorise alors l'usager à détourner un cer­tain débit. Ces concessions sont enregistrées dans chaque agence,mais beaucoup de gens utilisent l'eau sans le déclarer. En plus,un certain nombre d'inventaires ont été réalisés (parfois sur lamême zone) avec une bonne description de l'infrastructure maissont de valeur très inégale et de dates bien différentes (1966 à1985) et leurs résultats, souvent divergents, ne concordent pasnon plus avec la réalité.

PRONAREG - ORSTOM a élaboré au niveau national une carto­graphie de l'usage actuel du sol et des formations végétales.Dans la Sierra, le travail s'est effectué au 1/50 000 par photo­interprétation et vérifications de'terrain et prend en comptel'irrigation. Selon le département de géographie (auteur de cettepartie), l'irrigation transforme littéralement le paysage, et lescultures se différencient selon qu'il existe ou non .la possibili­té d'irriguer, indépendamment de la structure agraire et de lanature du sol. En cartographie, seules deux classes ont étéconsidérées selon que la superficie irriguée était supérieure ouinférieure â 50% de la superficie totale de l'unité d'usage dusol considérée. L'irrigation a été localisée par l'organisationdes parcel+es et la tonalité. Les vérifications de terrain ontapporté des indications intéressantes principalement sur leszones peu irriguées.

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Les dossiers ainsi constitués serviront de point de départ àla phase de Caractérisation et seront la base de la -banque dedonnées informatisée sur l'irrigation particulière.

Il ne faut pas cacher l'ampleur de la tâche, ni ignorer quecette opération est la colonne vertébrale du projet: par consé­quent, de son succés dépend celui du Plan National d'Irrigation.

Le dossier de chaque ZARI comprendra donc des fichesd'infrastructure, des fiches de périmètres, un schéma d'organisa­tion entre acéquias et périmètres, et une fiche de synthèse.

pointrepré-

2. Résumé mêthodologigu~

rassemblé l'information provenant de l'INERHI auhydrographique ( agences et bureau central), etsur cartographie au 1/50000, on procédera à laZones d'Analyse et de Recommandations pour l'Ir-en commençant par les terrains représentatifs

Pour sa part, l'INERHI, s'étant surtout intéressé à l'infra­structure (prises et canaux d'amenée), possède un grand nombre dedocuments sur le sujet: si leurs résultats divergent quelque peu,on devrait quand même pouvoir en faire une synthèse avec l'aidedes agences régionales.

Une confrontation des deux sources (INERHI et PRONAREG)donnera une vision complète des systèmes irrigués, et plusconforme à la réalité.

Après ~voir

niveau du bassinl'avoir reportéedélimitation desrigation (ZARI)sélectionnés.

Le contenu définitif des fiches ainsi que la mise audes méthodes de travail seront testés sur les terrainssentatifs sélectionnés'dans l'opération A.

On établira des fiches sur l'infrastructure connue aveccertitude (périmètres desservis, type de concession, descriptionde la prise et du canal, ... ). Ces dossiers provisoires serontproposés au PRONAREG pour une délimitation précise des périmètresaménagés, au moyen des photographies aériennes déjà utiliséespour l'étude de l'usage actuel du sol. Les doutes et les incerti­tudes seront levées par une visite à l'agence concernée ou direc­tement sur le terrain.

-Une fois terminé ce travail d'analyse, on complètera les

fiches d'infrastructure-et on établira alors des fiches de péri­mètres (description, types de culture, gestion interne, conflitspassés ou actuels, ... )

Au niveau du bassin hydrographique, on établira égalementune fiche pour chaque bassin unitaire défini dans l'opération A:y seront regroupées les différentes prises d'eau, afin defaciliter la mise au point du modèle de gestion des ressourceshydriques.

1111111111111111111

-'

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4. Durée Q§ l'opération

3. Produits attendus

5. Personnel

à déterminer vu la complexité du problème.révélée à première vue très décevante et

réalité. En fait, sa qualité variera selon

11111111111111111111

56

photo-interprètesPRONAREG

Dans le même temps on procèdera à la compilation des étudesdéjà effectuées, dans ce domaine, par photo-interprétationd'images satellitaires. La méthodologie sera mise au p'oint sur laZARI représentative de PUEMBO - PIFO qui servira de vérité- sol.Elle sera .ensuite éprouvée sur les autres terrains représentatifssélectionnés. Une fois ce travail terminé, on passera à la photo­interprétation systématique en collaboration avec le CLIRSEN.

la carte au 1/50 000 des acéquias et des périmètresune fiche de description de chaque acéquiaune fiche de description de chaque périmètreun schéma d'organisation entre acéquias et périmètresune fiche de synthèse.

ORSTOM P. LE GOULVENT. RUF

INERHI W. CARRERAM. PROA~O

E. GUERRAM. HERMOSAM. ROJAS (à partir de juin )

Pour chaque zone d'Analyse et de Recommandation pour l'Irri­gation ( ZARI ) :

Pour le bassin hydrographique: une fiche de chaque bassinunitaire comprenant le réseau hydrographique et la localisationdes prises et des rejets.

Très difficileL'information s'estsans rapport avec lales agences.

D'ùn autre côté, on peut espérer que les nouveaux inven­taires prévus sur le Guayllabamba nous seront d'une grandeutilité. . .

On estimera donc la durée des travaux entre 1 an et 18 mois.

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•111111111l,

111111111••

8. Formation §1 Valorisation

Formation â la critique des documents et à leur analyse.

Formation à la photo-interprétation.

Organisation d'un travail systématique d'inventaire.

Schématisation d'un problème réel extrêmement complexe.

Structuration d'une banque de données.

7. Collaboration~ externe~

Permanente~

INERHI (Direction de l'Administration de l'Eau,agences régionales)

PRONAREG (équipe de photo-interprétation)

Corporations régionales de développement (CRM,PREDESUR, CREA, CEDEGE).

Eventuelle~

Le CLIRSEN et le bureau de télédétection del'ORSTOM en cas d'utilisation du satellite SPOT.

8. Documentation ~ ~

Cartographie au 1/50000 de l'usage du sol et des for­mations végétales de la Sierra - PRONAREG - ORSTOM.

Cartographie au 1/200000 des formations végétales et del'usage du sol de la Costa - PRONAREG - ORSTOM.

Inventaire des réseaux d'irrigation - INERHI (diversesDirections).

Mémoires techniques sur les canaux et les concessionsd'irrigation (agences régionales de l'INERHI).

Enquêtes sur la distribution'de l'eau d'irrigation auniveau de l'usager. ' 1977 - ANDERSON ET DAINES.

L'agriculture dans 'six communautés de la vallée du Chota- 1977 - J. VAN ZIJL - CESA. ' . .,..

Etude des acéquias de la zone du Chota - 1985 G. KNAPP.

/

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1. Tràvaux antérieurs. justification. resumé méthodologique

III CARACTERISATION FONCTIONNELLE

Il va sans dire que la deuxième solution entraînerait uneperte importante de précision dans le diagnostic.

11111111111111111111

paramè­seront

entre 2

Améliorer l'irrigation, c'est d'abord la connaître. La phaseantérieure permettra de visualiser son aspect extérieur. Il fautmaintenant dépasser ce stade descriptif pour évaluer et mesurerson fonctionnement. C'est l'objet de cette deuxième partie.

sans financement, l'inventaire ne pourrait être mené que surquelques bassins: hydrographiques par le personnel del'INERHI. Pour le reste du pays, on effectuerait un trans­fert des résultats acquis sur les terrains représentatifsvers les ZARI aux structures comparables (appartenance à unmême groupe).

- en cas de financement extérieur, on procèderait à un inven­taire physique qui permettrait de compléter les paramètresdescriptifs manquants et de relever tous les indicateurs defonctionnement. Un tel inventaire serait donné a des équipescontractuelles qui partiraient sur des périmètres déjà loca­lisés et avec des objectifs très précis.

En eff~t, l'irrigation particulière, notamment dans la Sier­ra, ne répond pas souvent aux normes couramment admises et de cefait, les indicateurs généralement cités dans la littératuren'ont parfoi~ aucune signification.

Il n'existe pas encore d'études de ce type en.Equateur. Lesquelques documents cités antérieurement (première phase) ontlargement mis l'accent sur la phase de description. Il est pos­sible que la complexité du problème ait rebuté bon nombre depersonnes.

Les études de terrain ( opération B ) devront donc fournirles indicateurs représentatifs des fonctionnements hydraulique,agricole et socio - economique, et permettre un diagnostic desituation qui souligne les problèmes dominants.

Certains indicateurs seront calculables à partir destres descriptifs de la première phase, mais d'autresappréhendés directement. A ce niveau, on devra choisirméthodes de travail:

. Quelle que soit la solution choisie, la qualité de la carac­térisation dépendra beaucoup du sérieux avec lequel aura étémenée la phase de description.

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:

1111111111111111111~

l -, ,

OPERATION D

EGRADIE

La gestion rationnelle de l'eau est nécessaire poursatisfaire des besoins toujours plus pressants et résoudre lesconflits entre les différents utilisateurs.

On abordera cette gestion par grand bassin hydrographique,en calculant la ressource disponible en divers points, mois parmois et.année par année.

}

Pour cela, on considèrera les 2 aspects fondamentauxhabituels que sont l'offre et la demande en eau:

L'offre sera évaluée en adaptant un modèle de transformationpluie-débit, discrétisé spatialement sur les bassins versantsunitaires et additionnels définis dans l'opération A.

La demande, elle, s'étudiera sur la base des ZARI, en tenantcompte des besoins climatiques, des caractéristiques de l'infra­structure et des systèmes de culture; on s'appuiera donc sur lesétudes de terrain menées conjointement avec les autresdisciplines (Opération B) et sur l'inventaire prévu dansl'opération C.

Cependant, l'inventaire des ressources et leur gestion sqntétroitement subordonnés à une bonne connaissance des éléments duclimat. C'est donc,par cet aspect que le travail commencera.

" ,

L'opération sera divisée en 4 composantes principales:

Dl :, Caractérisation hydroclimatique préliminaire

D2 Evaluation des besoins

. D3 ~ Evaluation de la ressource en eau

D4 Confrontation des ressources aux besoins

-Il. faut souligner l'intérêt qu'a suscité cette opération

auprès d'autres instituts. (Institut National de Metéorologie etd'Hydrologie, Ecole Polytechnique Nationale), ou d'autresdirections de l'INERHI (Administration de l'eau). Un accord estdéjà établi pour répartir le travail, toujours pesant, decollecte et traitement de l'information de base, et cettecollaboration devrait continuer jusqu'à la phase de synthèse,surtout dans les composantes Dl et D3.

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Au niveau national, deux études méritent d'être mentionnées:

I. PLUVIOMETRIE

Dl CARACTERISATION HYDROCLIMATIQUE PRELIMINAIRE

11111111111111111111

doit être une base d'appui privilégiée,sérieux avec lequel les analyses ont été

L'analyse pluviomètrique effectuée par PRONAREG - ORSTOMdans le cadre de l'inventaire des ressources en eau.Les stations ont toutes été inspectées, leurs caractéristi­ques physiques définies et des critères de qualité établis.Une période de référence de la ans a été choisie ( 19641973 ). Le manque de moyens de calcul n'a malheureusementpas permis un traitement complet de l'information et l'étudecommence à dater.Néanmoins, elleétant donné lemenées.

1. Travaux antérieurs ~ justification

L'étude des pluies mensuelles et annuelles (jusqu'à 1978),réalisée par l'Institut National d'Energie électrique(INECEL l,dans le cadre de son plan d'électrification.Il est regrettable que les résultats publiés ne fassent

aucune mention d'une quelconque vérification des données. Vupar ailleurs le caractère spécifique des objectifspoursuivis, l'analyse a surtout porté sur les régions àforte pluviosité qui ne nous intéressent guère.Les résultats ont été utilisés par l'INERHI( Plan Nationaldes Ressources Hydriques let ont abouti au tracéd1isohyètes interannuelles dont on tiendra compte.

Malgré cela, le service national de météorologie ( INAMHI )publie encore des précipitations annuelles supérieures à 35mètres: on voit donc que le problème d'homogénéisation restependant.

Il convient donc de ne pas" négliger l'étude pluviométriqueproposée.

Il convient également de souligner deux études régionalesréalisées par INAMHI dans le Nord et le Sud du couloir inter­andin, dans lesquels le traitement de l'information par simpleset doubles masses a été abordé.

Or l'utilisation d'un modèle hydropluviométrique exige uneinformation de qualité. Les études antérieures visaient àcalculer des paramètres interannuels figés (moyennes,variances, ... ); mais un modèle de gestion et de planificationdoit tenir compte de la succession chronologique des événements.

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3. Produits attendus

4. Durée 4§ l'opération

2. RéSumé méthodologique

de chroniquesune période

bassin unitaire,mensuelles durant

chaquemoyennes

"

Produit principal

Produit annexe

.Création, surpluviométriquesprédéterminée.

Création d'une banque de données mensuelles et annuelles(information pluviométrique, programmes de traitement et degestion) .

Après une analyse bibliographique des principaux phénomènesclimatiqùes qui sont à l'origine des précipitations en Equateur,de leur périodicité et de leurs grandes zones d'influence, onprocèdera à l'homogénéisation des données historiques desstations sélectionnées, par la méthode des simples et doublesmasses ou par celle du vecteur régional.

Puis' on analysera quantitativement les séries chronologiquesretenues, en mettant l'accent sur leurs caractéristiquessaisonnières; leur distribution statistique, les effets detendance rencontrés et l'impact des phénomènes pseudo-cycliques.

On choisira, alors, une période commune en fonction de lalongueur des séries et de la durée de planification escomptée, eton complètera les données manquantes par corrélations inter­postes.

Enfin, on élaborera une zonification précise, selon lescaractéristiques précédemment calculées et les effets dûs aurelief (relations pluie-altitude). Elle permettra de calculer lapluie moyenne sur chaque bassin et de définir une chroniquesynthétique des pluies mensuelles, conforme aux caractéristiquesdes stations avoisinantes et en relation avec leurs zonesd'influence respectives.

La. durée initialement prévue (15 mois) est maintenue:cependant, le travail n'ayant réellement débuté que début mars,suite: à des problèmes de disponibilité en personnel (transfertd'un autre département), l'opération devrait se terminer fin mai1988 .. '

1111111111111111111"

l"

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Publications

Formation

P. Le Goulven M. Alem~n

Permanentes

11111111111111111111

Ressources

62

INERHI: Département du Plan National desHydrauliques et Direction des Etudes.

INECEL (Institut Equatorien d'Energie Electrique)

Corporations Régionales (CEDEGE, CREA, CRM, PREDESUR).

ORSTOM - PRONAREG.

5. Per~Qnnel

7. Collaborations externes

R. Diaz

·ORSTOM INERHI

INAMHI A. Segovia

INAMHI (Institut National de Météorologie et d'Hydr~logie).

EPN Administration de l'eau

6. Formation ~ valorisation

Analyse critique et synthèse de données aléatoires.

Rédaction de notes méthodologiques sur les techniquesemployées et élaboration de manuels d'utilisation desprogrammes informatiques.

Communication ou article sur les "caractéristiques pluviom6­triques de certaines régions sèches d'Equateur".

Rapport final sur les caractéristiques pluviométriques "tdal'Equateur.

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Eventuelles

Commission Permanente du Pacifique Sud à, travers sonprogramme ERFEN (Etude régionale du phénomène du Nino).

Résultats obtenus par le Plan National des RessourcesHydriques dans le cadre de sa collaboration avec le CEDEX.

prélimi-hydrogéologiqueset

8. Principaux documents § conoulter

hydrométéorologiques(MAG-ORSTOM):

Canar, Paute et Sud-Equatorien

Pastaza, Chimbo et Chanchân

Esmeraldas et Nord-Eq~atorien

Guayas, la Péninsule et le Manabi

Laboratoire Hugo de Vries d'Amsterdam par l'intermédiairedu professeur T. VAN DER HAMMEN. Cette collaboration permet­trait d'estimer l~origine et la durée de la tendance à lasécheresse détectée sur la côte Sud de l'EQUATEUR. Elle nepourrait avoir lieu que dans le cas d'un financementextérieur.

Etudesnaires

Les bulletins de l'ERFEN. Commission Permanente du PacifiqueSud - Paez 370 y Robles - 6ème étage - Quito.

Etude Hydrologique du bassin du rio MIRA (INAMHI) - nonpublié officiellement.

Etude régionale intégrée de l'Altiplano Cundiboyacense:volume méthodologique et étude générale. (IGAC - ORSTOM).

Les climats de l'Equateur: fondements ~xplicatifs.

P. POURRUT. (CEDIG ~ IPGM - ORSTOM).

Etude agroclimatologiquedes reg~ons hautes d~Amérique duSud - FRERE et RIJKS (FAO' - UNESCO - OMM).

11111111111111111111

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1

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1. Travaux antérieurs ~ justification

II CLIMATOLOGIE

Il faut également signaler certaine études ponctuelles debon niveau, comparant différentes formules d'évapotranspirationpotentielle entre elles.

11111111111111111111

serontvarient.que les

"pluviométrie"données par

Au niveau national, on ne peut citer que l'étude PRONAREG.­ORSTOM . Si la température a pu être appréhendée dans la plupartdes cas, les autres paramètres ont été très peu répertoriés, parmanque de données.

Douze ans après, la situation est différente: on possède,maintenant, des données mensuelles à peu près complètes sur unbon nombre de stations, et l'arrivée des moyens informatiques enpermettra l'analyse par simples masses, ce qui n'avait pas encoreété réalisé.

2. Résumé méthodologique

Le temps est venu d'étendre ces comparaisons à un niveauspatial plus vaste et de délimiter les zones de validité desdifférentes formules, pour mieux évaluer les besoins en eau descultures.

Les gelées constituent un facteur limitant pour l'agri­culture et conditionnent parfois l'élaboration des calendriersagricoles: il est donc important de connaître leur râpartition etleur fréquence d'apparition, ce qui n'a encore fait l'objetd'aucune étude en Equateur.

La méthodologie évoquée dans le paragraphereste valable ici, jusqu'à l'extension descorrélations.

Il va sans dire que les techniques employéessimplifiées, étant donné que les données climatiquesdans le temps et l'espace, de façon moins aléatoireprécipitations.

On calculera l'ETP (évapotranspiration potentielle) parplusieurs formules dont le nombre et le type dépendront desparamètres recueillis; on les comparera entre elles ainsi qu'auxrésultats fournis par le bac d'évaporation; puis on choisira laformule la plus adaptée dont on délimitera l'aire d'influence.

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•111.1111111111111111l,

Elle sera alors corrélée avec les calculs obtenus par uneformule plus simple (THORNTHWAITE), et on appliquera l'ajustementaux stations ne possédant que des données de températures.

Apres avoir étudié la variation spatiale de l'ETP"standardisée", on pourra établir une moyenne mensuelle etannuelle réaliste des valeurs, sur chaque bassin unitaire ..-..

Pour ce qui concerne les gelées, on comparera d'abordtempérature au sol et sous abri: suivant les résultats obtenus,on évaluera mensuellement la durée et la fréquence d'apparitiondes gelées, dont on cherchera a expliquer les causes, envérifiant que la théorie proposée soit conforme à la répartitionspatiale des événements.

3. Produits attendus

Produits principaux

Evapotranspiration potentielie mensuelle et annuelle moyennesur chaque bassin unitaire.

Localisation, répartition et fréquence des gelées.

Produit annexe

Création d'une banque de données mensuelles et annuelles(information, programmes de traitement et de gestion).

4. Durée ~ l'opération

Initialement-prévue de février 1987 à février 1988, l'opéra­tion n'a en fait démarré qu'en Mars. souffrant un léger retard dûau départ en stage de l'ingênieur prévu pour la piloter.

On peut cependant espérer que cela ne nuira pas au bondéroulement du travail, et que ~:opération se terminera à la dateprévue.

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â identifier

':36

Formation

11111111111111111111

manuelsde

5. Personnel

Ingénieur Civil â partir de juilletIngénieur CivilAssistant-Ingénieur â temps partielDE L'EAU

P. LE GOULVEN Hydrologue

7. Collaborations externes

6. Formation et Valorisation

INAMHIORSTOM - PRONAREGCorporations Régionale3Département des études je l'INERHI

Permanentes

Eventuelles

Analyse et synthèse des données aléatoires.

Rapport final sur les "caractéristiques climatiques desrégions sèches de l'Equateur".

Communication ou article sur genèse et localisation desgelées dans la Sierra Equatorienne"

Rédaction ,de notes méthodologiques etd'utilisation des programmes de traitement.

Communication ou article sur la "validité des formules d'ETPen milieu tropical de montagne"

Publications

ORSTOM

INERHI G. COBOE. GONGORAI. SEGOVIAADMINISTRATION

INAMHI - EPN

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8. Principaux documents À consultel

Etude hydrologique du bassin du rio Mira (INAMHI)

1. Travaux antérieul!!S, justifications ~ résumé méthodologique!_.

ledes

prélimi­annexes

dansdans

Etudes hydrométéorologiques et hydrogéologiquesnaires (MAG - ORSTOM). On regardera également lesoù figurent les fiches d'inspection des stations.

III HYDROMETRIE

Pour la méthodologie et les résultats esperes, on consulterales volumes méthodologiques et l'étude générale publiés dansle cadre du projet IGAC - ORSTOM sur l'altiplanoCundiboyacense.

Etude Agroclimatologique des régions hautes d'Amérique duSud - FRERE et RIJKS (FAO - UNESCO - OMM).

Les études sur "l'Eau en vue de l'irrigation" (MAG-ORSTOM).

Or. un modèle mathématique de transformation pluies-débits abesoin des écoulements naturels pour caler ses paramètres etvérifier ses résultats.

Les travaux de PRONAREG-ORSTOM constitueront, encore unefois, le support principal de cette étude. De nombreuses stationsont été inspectées, et un critère de qualité émis sur chacuned'entre elles.

L'objectif de cette analyse est donc de restituer lesapports naturels aux stations hydrométriques choisies et devérifier l'homogénéité des chroniques reconstituées.

Cependant. tous les travaux antérieurs se sont préoccupés del'analyse des débits observés, sans connaître les prélévements enamont.

Enfin, l'INERHI et:la CEDEX ont également réalisé une étudedes stations hydrométriques, mais en se fondant principalementsur les résultats de l'INECEL.

L'INECEL s'est également intéressé à la questioncadre de son plan d'électrification, mais surtoutsecteurs non irrigués.

11111111111111l'

11111-,.

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D2 EVALUATION DES BESOINS

Pour toutes ce~ rai~ons, l'étude de~ besoins en eau doitêtre complétée et affinée.

L'inventaire prévu dan~ l'opération C nou~ aidera à mieuxcirconscrire le~ superficie~ irriguées, et l'étude pédologique(opération F) précisera le~ surfaces potentiellement irrigables.

11111111111111111111

National d'Irrigation de l'INERHI aen eau des systèmes irrigués etlors de sa collaboration avec la

Le département du Plandéjà calculé les besoinspotentiellement irrigables,CEDEX.

De plus, les superficies prises en compte n'étaient que desestimations arbitraires des résultats publié~ par PRONAREG­ORSTOM, et l'efficience de l'infrastructure était fixée d'aprèsdes normes non adaptées à l'irrigation privée.

Elle s'appuiera donc sur l'opération C, qui a pour tâcheprincipale de localiser les prises d'eau relatives à l'irrigationprivée. Le~ prélévements effectués par les périmètres publicsseront obtenus auprê~ des districts de l'INERHI, et ceux concer­nant l'hydro-élèctricité et l'alimentation des villes, 'auprès duPlan National des Ressource~ Hydriques qui en a déjà faitl'analyse.

Cependant, faute de moyens et de temps,les calculs se sontfaits sans analyse des données climatique~, et en ne considérantqué des valeurs moyennes interannuelles.

Les travaux de terrain, menés conjointement avec les autresdisciplines, permettront de calculer de~ efficiences detransport, de distribution, et d'application, plus conformes à laréalité.

Les résultats seront comparés aux concessions accordées parl'INERHI, et l'on essaiera d'estimer la consommation réelle, àpartir des études de terrain et des diverses situations socio­économiques rencontrées.'

A partir des analyses pluviométriques et climatologiquesantérieures (Dl), on calculera les besoins théoriques selon laméthode détaillée dans le bulletin 24 de la FAO, que l'on modi­fier~ en introduisant les notions d'efficience, de qualité de laressource, et de risques encourus par toute défaillance de lafourniture.

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D3 EVALUATION DE LA RESSOURCE EN EAU

Le calage définitif se fera par grand bassin hydrographique.en comparant les débits calculés aux valeurs reconstituées, pourchacune des stations hydrométriques rencontrées. .

On testera, alors, une ser1e de modèles, en comparant leursrésultats a~x valeurs reconstituées, et on sélectionnera lameilleure option (modèle original ou modifié).

on analysera les_ relations entrepour détecter les facteurs

Dans tous les cas, les résultats n'ont pas atteints le~

espoirs permis, soit que les modèles aient été calés sur lesdébits observés, et non sur les débits restitués, soit qu'ilsn'aient pas été adaptés au milieu montagneux équatorien, pourlequel ils n'ont pas été conçus.

Ce travail, évidemment pluridisciplinaire, sera complété parl'analyse des autres besoins en eau (hydroélectricité, eaupotable), dont l'évaluation à déjà été faite par la Direction dePlanification.

Sur chacun de ces bassins,pluie~ et débits mensuels,prépondérants de l'écoulement.

Plusieurs expériences d'évaluation de la ressource hydriquepar une modélisation hydrométrique ont déjà été réalisées enEquateur, par l'INECEL (modèle HEC41, par l'INERHI (modèle deTHEMES) , et par l'Ecole Nationale Polytechnique.

Une fois ce choix effectué, on estimera les paramètres decalage en les reliant aux caracté~istiques physiques des bassins.dans l'optique de les transposer sur des surfaces non étudiées.

Pour remédier à ces imperfections, on choisira des bassinsversants corresp'ondants à des stations déjà existantes, et dontles limites coïncident à peu près avec celles des bassins uni­taires . définis par PRONAREG-ORSTOM. On y estimera les

'prélèvements éventuel~, par l:inventaire ou des tournées deterrain, et on procédera à la reconstitution des débits naturels.

1111111111111'111111l'

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D4 CONFRONTATION DES RESSOURCES AUX BESOINS

Le bilan entre offre et demande en·eau se fera sim~ltanément

sur chaque bassin unitaire et additionnel, mois par mois, et surun nombre d'années fixé par l'étude pluviométrique.

Un premier diagnostic sera établi sur la situation actuelle,et on mesurera ensuite l'impact des différentes actions proposéessur la disponibilité en eau.

Les composantes D3 et D4 devraient débuter en septembre1987, alors que la dernière devra attendre la constitution de labanque de données sur l'irrigation, au moins pour un grand bassinhydrographique.

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•11111111111111111111

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OCASEZIE

OPERATION E

1.. OBJECTIFS

et.

nousque

2. TRAVAUX ANTERIEURS, JUSTIFICATIONS

Evaluat.ion ex-post. d'un projet. public d'irrigat.ioncomparaison avec une sit.uat.ion voisine "hors projet. ...

Cet.t.e opérat.ion se divise en cinq composant.esdét.aillerons ci-après

E4.

L' . "observat.oire des changement.s agricoles et. socio­économiques des zones irriguées équat.oriennes" est. consacré àl'ét.ude des dysfonct.ionnement.s relevant. de l'analyse agronomiqueet. socio-économique. Il comprend des t.ravaux fondament.aux quis'appuient. sur les ZARI représent.at.ives (exploit.at.ion ·des donnéesde t.errain) mais aussi des t.ravaux de t.rait.ement. de l'informat.ionsur l'ensemble des zones irriguées du pays.

El. Diagnost.ic sur la répart.it.ion de l'eau dans les ZARI et.recherche sur l'améliorat.ion des t.ours d'eau

E2. Dynamiques agraires aut.our des aménagement.s hydro-agricoles(perspect.ives hist.oriques)

E3. Dét.erminat.ion des product.ivit.és agricoles act.uelles et.pot.ent.ielles dans chaque ZARI.

Plusieurs invent.aires socio-économiques ont. ét.é réalisés àpart.ir des unités administ.rat.ives comme la paroisse, le canton,la province dans le cadre de la coopération ent.re l'ORSTOM etPRONAREG (MAG). On dispose ainsi de descript.ifs concernant laterre, la force de travail, les cultures et. l'élevage, laproduct.ivit.é· agricole ... et.c.

Si ces travaux furent. ut.iles, en particulier pour raisonnernotre choix de ZARI (cf.opérat.ion A), il faut cependant soulignerque l'agriculture irriguée n'a jamais const.it.uée un objet. d'.étudespécifique jusquà maint.enant.: par conséquent.' la plupart desdonnées n'isole pas ce qui revient. à l'agriculture pluviale horspérimètres irrigués de ce qui correspond à l'agriculture irriguéeet parfois pluviale dans les périmèt.res irrigués.

ES. Et.ablissement. de compt.es macro-économiques par ZARI.

1111111111111111111l'

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On dispose cependant de quelques éléments structurels àtravers notamment les cartes d'utilisation du sol et les fichesde terrain correspondantes. Quant aux études sur le fonction­nement actuel des zones irriguées, il apparaît dans l'état actueldes connaissances qu'elles sont rares, ponctuelles. Encore plusrares sont celles qui retracent la dynamique de développement del'irrigation non publique en Equateur.

Ceci donne à l'observatoire un rôle de promotion et decapitalisation des études sur le fonctionnement actuel del'irrigation. On cherchera la nature des contraintes, leursorigines, les marges d'évolution, les possibilités d'interventionpour mieux gérer la ressource eau.

3. PRESENTATION DE CHAQUE SOUS-OPERATION: JUSTIFICATION, RESUMEMETHODOLOGIQUE, PRODUITS ATTENDUS, DUREE, PERSONNEL.

~ Méthodologie gy diagnostic ~ lA répartition ~ l'eau~~ ZABl §! recherche ~ l'amélioration ~ tours d'eau .

La répartition actuelle de l'eau disponible résulte d'unprocessus historique de constitution de réseaux, d'achats dedroit d'eau et d'héritages. Pour comprendre et juger le systèmede répartition dans chaque ZARI, il est nécessaire de procéder àtrois caractérisations différentes:

Equité de la répartition de l'eau entre périmètres

Equité de la répartition entre utilisateurs d'un mêmepérimètre

Adéquation entre la dotation globale, le fonctionnementdu tour d'eau (module, horaire, période) et le comporte­ment hydrique des sols (voir opération spéciale sur cesujet: F)

a) Equité entre périmètres.

Il s'agit d'identifier les acéquias, leurs dotations,les périmètres correspondants et leurs superficies;d'élaborer un schéma de distribution en précisant pourchaque périmètre son altitude moyenne (on partira duschéma hydraulique que l'on complètera par la disposi­tion des divers périmètres et des acequias); decalculer le débit fictif continu par hectare, indica­teur de l'équité de la répartition en liaison avecl'altitude; de noter, quand c'est connu, la présence deconflits ou au contraire d'accords de répartition, oubien l'absence apparente de règles sur le prélèvementde l'eau dans les rios.

12

•11111111111111111111

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•111111111111111111l',.

l '"

Une très forte inégalité des dotations ne pourra proba­blement pas être applanie de façon brutale, du fait desrisques de conflits sociaux qu'entraineraient des déci­sions externes à la zone. Il faudra donc rechercher unconsensus entre les groupes d'utilisateurs en incluantce problème de répartition dans celui de l'améliorationdes infrastructures: accroissement et sécurité del'approvisionnement global de la ZARI.

Si l'amélioration des infrastructures permet de dotertous les périmètres d'un débit satisfaisant, le con­sensus pourra probablement être trouvé; si elle ne peutatteindre cet objectif, il sera bien plus difficile derepartir ... le manque d'eau, en particulier si certainsgroupes disposent de suffisamment d'eau, par droithérité ou par situation géographique favorable dans lesystème de distribution de l'eau ..

b) Equit6 entre utilisateurs d'un même périmètre.

Dans tous les cas où un périmètre est constitué depetites et moyennes exploitations, se pose le problèmede l'équité de la répartition du débit disponible. Deuxcas se présentent:

existence d'un tour d'eau organisé

distribution à la demande

Oh repèrera les secteurs du périmètre étudié où seprofile un manque d'eau; on cherchera des explicationsdans le déréglement du tour d'eau ou dans l'existencede situations de rente.

C'est _l'expérience acquise dans les travaux de terrain(ZARI . représentatives de l'opération B) qui nous don­nera tous les cas de figures de la répartition inégaleet inefficace de l'eau, et les moyens de les identifierpar enquête rapide sur d'autres ZARI.

L'amélioration ou' la création de' tour d'eau dans unpérimètre suppose une étude d'adéquation entre lademande d~s cultures, le comportement hydrique dessols, les connaissances techniques des irriguants, etle consensus social pour répartir la ressource.

Les facteurs qui jouent sur l'optimisation du tourd'eau sont les suivants:

.. . , .- ..... ..demande climatique de la plante cultivée la plusexigeante de la zone:

73

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- sa présence continue ou non continue au champ,

- les pertes éventuelles aux colatures et dans le sol,

- les risques d'érosion.

- le temps que l'irrigant veut consacrer à l'opération,

11111111111111111111

deux ans (deux campagnes d'irrigation)

74

INERHI: Marcelo Proano, Martha Duran,ORSTOM: Thierry Ruf.travail ·conjoint avec les opérations D,F & G.

- le temps de progression de l'eau dans les sillons,

le temps d'humectation du profil cultural,

- la taille et de la forme des parcelles,

- l'orientation et de la longueur des sillons,

Ces deux éléments donnent le rythme de l'irrigationnécessaire et par conséquent la période du tour d'eau.

dotation maximale que le sol peut incorporer sansperte au champ, fonction de la capacité au champ, dupoint de flétrissement permanent, de la densitéapparente du sol, de la profondeur d'enracinement dela plante considerée.

Ensuite il faut chercher les modalités du tour d'eau,c'est à dire le module et les horaires d'irrigation parhectare. Etant donné que l'essentiel de l'irrigations'effectue à la raie, on doit tenir compte de plusieursfacteurs:

Il s'agira donc de concevoir une méthode de diagnosticsur la répartition de l'eau en prenant en compte lesconditions équatoriennes de l'irrigation, et de propo­ser des recommandations adaptées. Les opérations G(étude des phénomènes d'érosion liés à l'irrigation) etF (étude du comportement hydrique des sols) devraientpermettre de fournir les références techniques indis­pensables à la réalisation de ces diagnostics. Al'issue de cette sous-opération El, un manuel serarédigé afin que n'importe quel ingénieur de terrainpuisse effectuer lui-même le diagnostic.

Personnel

Durée de l'opération

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Cette projection réalisée par les bureaux d'étude apparaitfort discutable pour deux raisons essentielles:

d'une part, elle est circonstancielle; on s'arrange pouratteindre effectivement un taux de rentabilité interne duprojet rassurant pour les financiers.

d'autre part, l'effet de retour peut être aussi importantque la surestimation des résultats: après quelques annéesrégne un sentiment d'échec, échec que l'on attribue volon­tiers aux agriculteurs jugés incapables d'atteindre cesobjectifs. Or, ceux-ci n'ont jamais été fixés par eux et necorrespondent pas toujours ni à leurs moyens, ni à leurscontraintes de gestion.

DYnamiques agraires autour ~ aménagements hydrQ­Agricoles (perspectives historiques)

Détermination ~ productivités agricoles actuelles ~potentielle§~ chaque ZABI, ~ ~ éléments explica­~ ~ ~ productivités.

E2.

Cette sous-opération a pour but de retracer l'histoire deszones irriguées, d'inventorier les diverses transformations dessystèmes agraires, de trouver des indicateurs simples lesreflétant. On procédera à l'analyse historique des changementstechniques, agricoles , économiques et sociaux des ZARIreprésentatives et de certaines autres zones, choisies enfonction de l'existence de documents monographiques.' Ce travailsera confié essentiellement à un ingénieur agronome français,Mlle. Angela Hilmi (deux ans de présence en Equateur à partird'Octobre 1987 en vue d'une thèse), qui en développera laméthodologie en liaison avec l'équipe INERHI-ORSTOM en tempsopportun.

ES.

Dans la plupart des documents de factibilité de projets, .onmise sur une transformation rapide de l'agriculture qu'induirale projet pour en. déduir une certaine rentabilité propre àsatisfaire les exigences des bailleurs de fonds .. Cette visionrepose sur l'idée que des amélioratrions structurellesentrainent obligatoirement l'accroissement des rendementsagricoles jusqu'à l'obtention de productions équivalentes à ceuxobtenus en stations de recherche agronomique. Dans certains cas,le document de factibilité introduit en plus une notion de tempsnécéssaire pour atteindre le modèle d'agriculture intensifproposé par le projet: trois, cinq, sept ans ... etc.

l'

1111111111111111111

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La sous-opération E3 aura pour objectif d'examiner demanière réaliste quelle est la productivité actuelle etpotencielle des principales Unités d'Usage du sol telles qu'ellesont été définies par l'équipe ORSTOM-PRONAREG pourl'établi~sement des cartes d'usage du sol. On définira quellepourrait être l'amélioration de cette productivité en casd'amélioration sensible des conditions d'irrigation.

PAA = productivité asricole actuelle d'une Unité d'Usage du Sol

PAP = productivité agricole potentielle d'une Unité d'usage dusol (avec irrisation maltrisée)

Comme dans la plupart des cas, une ZARI comprend plusieursUnités d'Usage du sol; il faudra donc décomposer la PAA et la PAPd'une ZARI.

Résumé méthodolosique

On commencera par caractériser l'Unite du Sol par unassolement précis, avec la proportion de chaque sole. Oncherchera pour chaque production végétale ou animale des donnéessur les rendements passés (d'une vingtaine d'années) et actuels.afin de situer la productivité actuelle de chaque production dansune certaine dynamique, et d'estimer l'évolution possible pourles dix prochaines années.

On caractérisera la productivité d'une Unité d'Usage du Solpar l'ensemble des productions dégagées annuellement sur lesdifférentes soles qui la compose. Dans bien des cas, elle serafaible, et on cherchera à expliquer cette faiblesse en ayantrecours à plusieurs scénarios:

Les conditions d'irrigation sont très mauvaises~

- par manque d'eau généralisé;

- du fait d'une répartition très inégale;

- par manque d'organisation de tours d'eau;

- du fait de pratiques d'irrigation non maîtrisées.

L'écosystème cultivé ne répond plus aux exigences dessystèmes de production, avec pour manifestation:

- la dégradation de la" fertilité des sols;

des processus érosifs avancés.

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•11111111111111111111

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1

- parce qu'elle est occupée à d'autres activités;

- risques de gelées trop importants.

La force de travail familiale n'est pas disponible,

- "allongement des cycles devenant limitant;

pour

est·pour

grands,que les

propices àou d'autres

»

- par ailleurs, la force de travail-extérieurerare et chère (à certaines périodes clefs)suivre un'modèle plus intensif.

11

- parce que le calendrier cultural d'un système plusintensif n'est pas compatible avec le temps réservépar la famille à l'agrlculture;

Les systèmes de cultures sont à la limite des biotopesdes plantes cultivées,

La répartition foncière est très inégale, ne permettantpas de développer des formes d'agriculture plus intensives danspratiquement aucune des structures de production (certainshacendados vivent seulement de la rente foncière sans sepréoccuper d'agriculture tandis que des petits paysans pratiquentavec difficulté une agriculture de subsistance sur des lopins deterre) .

Les statuts des agriculteurs ne sont pasl'intensification, comme dans le cas de métayageformes précaires de tenure de la terre.

Il n'a a pas d'association entre l'agriculture etl'élevage: les fonctions de fertilisation, de traction etd'épargne que pourrait assurer' l'élevage sont absentes dans lessystèmes de production.

Les risques de mauvaise commercialisation sontfaute d'organisation de celle-ci par d'autres agentscommerçants "intermédiaires".

Les moyens techniques et financiers manquentréaliser les opérations culturales-clefs.

Les agriculteurs manquent de formations (analphabétismel,ce qui limite l'accés à de nouveaux référentiels techniques, ouempêche l'analyse critique de nouvelles expériences (et de leurséventuels échecs).

1111111111111111111••••

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R.4 EvaluatioQ ex-post ~ projet public d'irriaation §1comparaison~ laM situation voisine "bors projet",

Participants; INERHI - Marcelo PRO~O (agronome), Martha DURAN(socio-économiste), deux autres économistes, deux assistants.

ORSTOM - Thierry RUF (agro-économiste) avec appuid'un VSNA.

Si le nombre initial de ZARI représentatives s'avèreinsuffisant pour couvrir toutes les unités d'Usage du Solrepérées, on procèdera à des enquêtes spécifiques dans un nouveléchantillon de ZARI comprenant ces unités délaissées dans lepremier choix (opération A).

11111111111111111111

18 moisDurée

La liste des scenarios expliquant la productivité d'uneUnité d'Usage du Sol n'est pas close. On trouvera avec nos étudesde ZARI représentatives'd'autres explications. Dans chaque ZARI,on devra systématiquement associer à la productivité trouvée leséléments explicatifs certains ou probables décelés grâce à desindicateurs simples et facilement prélevables sur le terrain etutilisés dans la deuxième phase de l'opération C decaractérisation exhaustive des ZARI.

Ces derniers imposent un mode de commercialisation et desprix qui leur assurent le plus grand bénéfice. En conséquence,les agriculteurs, qui pratiquent une agriculture extensive desubsistance, ne sont pas encouragés à évoluer vers une agri­culture plus rémunératrice du travail et plus integrée auxmarchés agricoles.

L'INERHI intervient depuis plus de 20 ans dans la concep­tion, la réalisation et la gestion de projets d'irrigation detaille moyenne (1.000 à 10.000 ha). Les évaluations de cesprojets sont rares, tant sur le plan strictement économique quesur celui des changements induits par l'intervention publique. Onpropose dans cette sous-opération de procéder à l'évaluation laplus complète possible des effets d'un projet, selon une méthodepratiquée notamment par le Ministère français de la Coopération.On' travaillera par comparaison avec une situation voisine sansprojet. ..- r __

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, 79

types de financement, coûts.

objectifs initiaux pour financer le projet,

L'évaluation comporte cinq points:

exploitantssur chaque

démographie, économie régionale, typesagricoles (foncier, force de

milieu humain :d'exploitationstravail, ... etc)

milieu physique: climat, géomorphologie, sols. avecles caractères essentiels,

fonctionnement ancien de la répartition de l'eau et deson utilisation (infrastructures, règles de réparti­tion, systèmes de cultures irriguées, résultats ... )

quelles son~ les conditions, autres que l'apport d'eau.qui ont joué sur l'évolution décrite? (pression démogra­phique, exode rural, conditions de commercialisation,maladies phytosanitaires, ... etc)

chronologie des réalisations du projet et des éventuel­les difficultés, évolution des objectifs,

,y-a-t'il des exploitations agricoles qui ont su ou pumieux valoriser l'eau apportée par le projet?

établir une typologie d'évolution desagricoles, en précisant l'effet du projettype, et la repré~entation de chaque type.

1. Présen~ation de la situation avant projet.

2. Vie du projet.

3. Evolution compar6e de l'aariculture ~ur une zone du projet etsur une zone hors projet

exten'sion des sùperficies aménagées,' irriguées, et dela production agricole.

4. Analyser le~ réactions du projet par ràpport'aux résultatsobtenus, et les réactions des exploitants ag~i coles par rapportaux projet.

11111111111111111111····

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Durée: 6 mois.

- le coût d'un projet d'amélioration adapté â chaque ZARI,

- les effets économiques réalistes d'un tel projet.

11111111111111111111

4. RAPPIL DES PRINCIPAUX PRODUITS DR L'OPERATION 1.

- indicateurs de l'équité de la répartition (pour op.C)

- manuel méthodologique sur le diagnostic preC1S de larépartition de l'eau et le raisonnement de son améliorationdans les ZARI. .

5. Etablir les comptes macro-économiques de l'année passéeselon la méthode "des effets", c'est à dire en décompo­sant les comptes par principaux agents économiques, lasphère des producteurs agricoles, celle des commerçants, celledes entrepreneurs privés, celle 'de l'Etat à travers l'i~stitution

chargée du projet.

E5. Etablissement Q§ comptes macro-économiques ~ ZABl

- indicateurs de ces dynamiques (pour op. C, inventaire).

Personnel Deux étudiants français en stage d'ingénieur venantdu CNEARC de Montpellier.

Connaître la situation macro-économique actuelle et sapossible évolution après amélioration de l'irrigation, telleest l'objectif de cette opération. Il s'agit d'estimer, enfonction du diagnostic sur la situation de l'eau, ....

Cette sous-opération devra être engagée avec beaucoup deprudence, car la succession d'estimation des PAA, des PAP, desvaleurs marchandes, des coûts, risque d'entrainer un cumuld'erreurs important. 'Les détails de E5 ne sont pas encore connus,el il est fort probable qu'il faille définir des méthodes decalcul en fonction de la qualité des études et des inventairesdes différentes sous-opération~.

El

E2 - thèse sur les dynamiques agraires des zones irriguées.

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E3 - rapport sur la productivité de zones irriguées et desscenarios divers qui l'expliquent.

- caractérisation par extension de résultats d'enquêtes etpar éléments d'inventaire de la productivité actuellepotentielle de chaque ZARI en vue de l'opération H (banquede données).

E4: - rapport d'évaluation d'un projet public d'irrigation,aspects méthodologiques et résultats.

E5: - comptes macro-économiques des ZARI.

,Par ailleurs, chaque ZARI représentative de l'opération Bfera l'objet'd'un rapport final d'étude présentant le diagnosticde situation agro-socio-économique (la partie bilan hydrologiqueétant rédigée par l'équipe de l'opération D (EGRADIE), celle ducomport~ment des sols par l'equipe de F (EPOPIE), celle desrisques d'érosion liée à l'irrigation par l'équipe du G(EPELlE»: ce rapport indiquera les possibilités detransformation des systèmes étudiés, et pourra servir de base àl'élaboration et au financement d'un projet adapté à la situationde la ZARI. Il est.prévu de présenter les résultats sur leterrain.

5. RAPPEL DU PERSONNIL

France T. RUF (ORSTOM), A. HILMI (thézarde sur 2 ans),Un assistant VSNA, Deux étudiants françaisstagiaires (6 mois).

Equateur M. PROAHO (agronome), E. JUNA (économiste),M. DURAN (économiste), 2 assistant-dessinateurs

6. DUREE DI L'OPERATION

L'ensemble des travaux de l'observatoire s'effectuera toutau long de la vie du projet, soit 30 mois prévus.

81

et

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-,

82

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11111111111111111111

provisionales.

- INIAP

- MAG-PRONAREG

- CESA et autres ONŒ

- Universités

- Représentation de la FAO

- CNEARC et autres écoles agronomiques

- ORSTOM • UR. systèmes de production dept.E

7. PRINCIPAUX CONTACTS EXTERIEURS

8. PREMIERS ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

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EQUATEUR

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11111

de 1

11111111111111

3

Direcciôn

ecuatoriano ...

ecuatoriano .. La

rural

rural

Quinquenal.riego

medio

medio

ARIAS E., BERNARD A. Y PRONAREG

ARIAS E., BERNARD A. Y PRONAREG

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VINVlNELLI P. CACCIAMANI D. 1983Proyecto para el desarrollo deI cultivo de arroz en la cuenca deIrio Guayas - Ecuador. Com.Sympo.Modern.orient.s.pbs.planif.Admin.rec .hydric .Inst.ltalo-Latino Americ.Esc.Polit.Nacion.Quito 14-18.3.8310p

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1

11111111111·11111111,

1·····,

OPERATION F

EPOPIE

Comportements hydriques, étude des contraintes édaphiques etpotentiels d'extension des périmètres irrigués par ZARI.

1. Objectifs

Cette opération appelle la responsabilité d'un chercheurfrançais de l'OR5TOM: ses composantes ne sont donc pas encoreconnues dans le détail, mais elles s'orientent selon les, axessuivants:

Un regroupement des catégories de sols définis parPRONAREG~OR5TOM selon leur comportement hydrique, permettantde cartographier la réserve utile des sols, et de caractéri­ser de ce point de vue les différentes ZARI du pays.

Une étude preC1se, sur les ZARI représentatives, de cecomportement physico-hydrique dans chacun des périmètres,afin de juger l'adéquation de la distribution de l'eau, touten obtenant de nouvelles références sur les catégories de5015 présentes. On examinera aussi l'influence des façonsculturales sur l'économie de l'eau. ,

Une estimation critique de l'influence de l'irrigation etdes systèmes de production co~respondants, sur les caracté­ristiques des sols.

Une analyse fine des critères de délimitation des zonespotentiellement irrigables (en liaison avec l'opération G).

2. Antécédents. justiticat1on=

On dispose d'une couverture pédologique très complète sur lepays, mais les légendes ne permettent pas une exploitationdirecte de ces documents: il faut donc les interpréter etprocéder à de nouvelles mesures, orientées sur les problèmeshydriques.

En 1987, un premier suivi de parcelles sur la ZARI dePUEMBO-PIFO permettra de formuler ~u91ques hypothèses sur l'adé­quation entre les pratiques d'irrig3tion et les caractéristiquesphysico-hydriques de sols sablo-limoneux sur "cangahua" bienreprésentés dans le nord de la Sierra. Par ailleurs, on évaluerade manière systématique la d6tation ~tile que peut recevoir lesol dans chaque périmètre de la ZARI,. ceci venant compléterl'étude agro-sociologique sur la répartition de l'eau et lacampagne de jaugeages prévue en pleine saison sèche (juillet­aoùt-septembre). Ce travail sera poursuivi et affiné avecl'arrivée du chercheur pédologue pressenti.

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•1111111111111111111l',

OPERATION G

EPELIE

1. Objectifs

Comme la précédente opération, cette étude n'a pas encoreété définie dans les détails, étant sous la responsabilité futuredu groupe de travail MAG-ORSTOM sur la dégradation des sols parl'érosion: ne seront' présentées ici que les axes généraux derecherche.

identification des phénomènes d'érosion dûs directementou indirectement au transport et à l'utilisation de l'eau.Importance de ces phénomènes dans les ZARI représentatives.

recherche des paramètres favorisant les processus érosifsdécrits précédemment; notamment l'évaluation des vitesseslinéaires limites pour la pratique de l'irrigation à la raie( la plus répandue) en fonction de la pente, du type de solset de système cultural.

recherche de dispositifs de conservation des sols ( pré­vention ou récupération, lorsque l'érosion existe déjà).

2. Antécédents, Justifioations

Une équipe MAG-ORSTOM (PRONACOS) étudie depuis déjàplusieurs années les processus érosifs d'origine éolienne et ceuxliés aux ruissellements après les pluies. Suite aux contacts prisau démarrage du projet de recherche lNERHI-ORSTOM, et auxobservations réalisées dans les premières tournées de terrain, ilest apparu que' l'érosion dans les zones irriguées n'est pasnégligeable, mais bel et bien négligée.

Or, un processus de dégradation des sols peut signifierl'existence d'un dysfonctionnement local ou général dans la zoned'irrigation.

C'est pour comprendre ces phénomènes et pour disposer deleurs représentations dans toutes les ZAR!, que l'idée d'unecollaboration entre les deux équipes de recherche a germé.

Pour l'année 1987, aucun travail particulier n'a été entre­pris dans ce domaine; seules les enquêtes agro-sociologiques su~

la répartition de l'eau se sont intéressées aux éboulements etaux intrruptions de service.

Cette opération devrait être définie avec précision avant lafin de l'année 1987.

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1

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un fichier d'organisation entre acéquias et périmètres

un fichier des périmètres et des usagers

Les dossiers, ainsi constitués, mettent surtout l'accent suret les débits concédés, mais peu

encore ques les différents actesune idée des problèmes de

OPERATION H

BIDRIE

les données sur l'irrigation pr1vee sontles agences régionales de l'INERHI, et

dossiers techniques et judiciaires assez

Actuellement,recueillies parconstituent desvolumineux.

un fichier de synthèse

un fichier de l'infrastructure (prises d'eau, acéquiasprincipales, secondaires, ... )

La Direction de l'Administration de l'Eau centralise cetteinformation, et reçoit les modifications chaque année.

l'infrastructure d'équipementsur les périmètres eux-mêmes,juridiques 'peuvent donnerfonctionnement.

La Banque Informatisée des Données Relatives à l'Irrigationdevra contenir les éléments descriptifs des systèmes irrigués, etles paramètres indicatifs de leur fonctionnement. Ellerassemblera, donc, les résultats obtenus dans l'opération C, etles organisera de manière fonctionnelle, par grand bassinhydrographique, et par ZARI. L'information concernant cesdernières sera répartie dans plusieurs archives:

Les données devront être facilement accessibles pourpermettre d'éventuelles' modifications et réactualisation. Onutilisera, donc, des logiciels déjà connus (D BASE III parexemple), et compatibles avec le futur équipement informatique del'INERHI.

Elle permettra, ainsi, un dialogue permanent avec lesagences régionales, et une gestion plus efficace de la ressource.

La conception de la banque se fera conjointement avec laDirection.de l'Administration de l'Eau.

Cette opération est, pour le moment, dans l'attente durecrutement d'un ingénieur devant s'occuper du micro-ordinateurde la Direction de Planification.

1111111111111111111l '.

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1" "

ANNEXES

DETAIL DES TRAVAUX

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•1

1

OPERATION

TAPATRIE

Bl. TRAVAIL PRELIMINAIRE

111

~~!!ID!~~~!gn e~~~!§~ g~ !~ ~gng §y~ Yn~ ~~~~~ ~y(voir la note sur la délimitation des ZARIméthodologie générale)

!L§QQQQdans la

111

Cartographie 1/50000 usage des sols • PRONAREG.

réseaux d 7acéquias. INERHI (inventaires - documentstechniques d'agences).

Elaboration d'une première carte de situation desacéquias et périmètres.

Jugement sur la complexité des réseaux et l'éventuel­le nécessité de passer à 17échelle du 1/25000pour l'action suivante de repérage sur le terrain.

111111111.1-'

outillage de base: La première carte de situation.

Une carte vierge o~ l'on va dessineracéquias, limites de périmètres, etsituer les ouvrages principaux prises,répartiteurs, colatures>.

Un altimètre précis (+/- 10m )

Un carnet pour faire tous les croquis expli­catifs nécessaires.

Un mètre' pour mesurer les sections desacéquias et estimer grossièrement le débit.

Un appareil photo pour prendre les prises etautres points significatifs.

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Le repérage n~est pas une opération simple dans la plupartdes cas. En effet, l~exemple de la zone de PUEMBO-PIFO nous amontré l~extr~me complexité des réseaux qui s~enchev~trent, ladifficulté d~attribuer à une zone' irriguée un canal et une priseet réciproquement, la confusion qui règne au niveau des noms desacéquias.

11

Il faut donc procéder en multipliant les sources (lesinformateurs) et en vérifiant sur le terrain.

- , Rencontrer deselles existent)siale.

membres des "Juntesou le président de la

de l~eau" (siJunte Parois-

11

l,11Procéder d 7 abord avec les acéquias déjà connues.

Examiner le trajet présuppos~ avec 1 7 interlocuteur.Lui faire préciser la zone d 7 utilisation et les typesd~utilisateurs.

Examiner si il n 7 existerait pas d~autres acéquias etfaire de m~me.

Prendre systématiquement tous les noms d~une acéquia(une m~me acéquia peut porter plusieurs noms!)

Aller visiter systématiquement les pris~s. les 1photographier et faire un schéma. Parcourir le débutdu canal mort. Noter si il y a des ouvrages spéciaux.En faire des schémas. Faire une évaluation grossiére du 1débit. Noter les imperfections visibles, et signalerles difficultés d~accès.

desà

Rependretransectsl~autre.

ensuite la zone d~étude et effectuerperpendiculaires aux acéquias d~un rio

11

-..................

96

canaux

trans.ct.

1111111

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1111

A chaque rencontre avec une acéquia, demander son nom à unhabitant proche, son origine et sa destination. Porter cesinformations sur une fiche de travail, et, dès qu'une partie decanal est bien identifiée, la porter sur le fond de cartetopographique.

Etablir au propre et au bureau et au crayon de couleurune carte restitùant toute cette information. Signaler,avec des points d~interrogation et des notes en margede la zone d'étude, tous les points douteux.

~!~! gU~Cê~~êU~ ~y~ç ~U iQ~ gg§t 9CQ~ê l~t Q~ QQ~~~t€~ Q€ t~iyut@ g~ t:~~y ~~ Qg l~ i~Qt~ ~~CQ~~~~~t~ gy ig~~l

y~tt~9ê i~1..

1Il s'agit d~effectuer un pré-diagnostic de situation,

en vérifiant 'les principaux éléments du repérage. Und'entretien a été rédigé et comprend les points suivants:

toutguide

11111111

Confirmation de la carte de situation.

Explications sur la répartition de l'eau entre les'acéquias. Points d'h1stoire. Clefs.

Principes de répartition de l'eau dans un périmètre.

Demographie et changements fonciers depuis 20 ansenviron.

Changement de l'agriculture et de l'elevage depuis 20ans environ.

Situation hydra-agricole actuelle -y-a-t il manque d'eauet pourquoi ?

Economie de l'eau et economie agricole.

Possibilités de transformat10n.

A l'issue de cet entret1en~ on établira un dossier parpérimètrè dans lequel on classera toute les informationsqualitatives (évenements, témo1gnages ... ) suceptibles d'aider àla comprehension du fonctionnemènt de ces périmètres.

1. Situation du périmètre d~ns l~ zone

Ce dossier "périmètre" comprèndra :; par:ties:11 ,.,

~. Population et histoire ae la population

11'.."

3. Etat actuel de l'infr2structure

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4. Histoire de l'infrastructure

5. Fonctionnement actuel de l'irrigation.

6. Economie de l'eau

7. Agriculture, problèmes agronomiques

8. Economie agricole

9. Potenciels, conditions limitantes

10. Evénemènts notables

11. Synthèses

Il s'agit de disposer de sites particuliers en évitantune situation trop marginale dans la zone. Les critères de choixseront très dependants des possibilités réelles de travail sur lazone. Dans la mesure du possible, en choissira un périmètre auxcaracteristiques suivantes:

situation: deuxième moitié basse' de la zone

alimentation acéQuia en terre relativement longueavec un débit significatif <entre 50 et 100 l/s)

si possible: systhème mixte avec partage de l'eau entrehaciendas et zones paysannes.

situation de dépendance vis à vis de pjrimètres amontet aval.

Oan5 ce p~rimètre, on choisira une (ou deux) parcelle (s)représentative (s) Qui fera (feront) l'objet de suivis et demesures prjcises.

Dans la mesure du possible, ce choix s'effectura sur lescritères suivants:

•111111111111111

parcelle avec une culture sensible au manque<elle doit réveler les difficultés de gestion dedans le périmètre).

parcelles non situées en t~te des périmètre.

taille: entre 0,5 et 1 Ha.

minimun de pente.

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d'eaul'eau 1

1111

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pas de reservoir.

dépendance du seul systh~me d"irrigation étudié.

Habitant du bourg le plus proche du périmètre represen­tatif.

le choix de l"observateur reposera

ENQUETE ABRO-SOCIOLOGIQUE SUR LA GESTION DE L'EAUA L"ECHELLE DE TOUTE LA ZARI

Bien connu et bien accepté dans la zone (ce sera diffi­cil à savoir!).

B2.1

Si le gruope des notables propose une parcelle qui n'ait pasces caracteristiques, on l"étudiera quand m~m& à titre de /"témoin" mais on cherchera une autre parcelle qui ait cettereprésentativit~ (des problèmes d"irrigation).

Lettré, avec si possible une formation agricole, ou desconnaissance pratiques de l"agriculture.

Les travaux de suivi, de mesure et d"enqu@tes necessitentla participation Quotidienne d"un observateur recruté dans levi Il age•.

Dans la mesure du possible,sur les criterès suivants:

11111111111111111111'"'"

* Constituar un échantillon repr'sent~tif des diversessitu~tions de périm.tres à partir d"une des bases suivantes.

1. Ç2~ ~~ et~~ i~ygC~Q!~ : On dispose d'un Plan cadastral etde photographies aerienne au 1/15000 à 1/20000:

On procède à 1" échantillonnage des parcelles, et à larecherche des exploitants correspondants.

On repère le plus precisemment possible les périmètres surla photo aerienne. On choisit les parcelles sur la photo, onretrouve. le nom du proprietaire,. ou de l"exploitant sur la basecadastrale.

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~~ ~~~ mg!n~ f~YQ~~Q!~ : on ne dispose que des photos aeriennessans cadastre on opère de la m~me façon, mais l'exploitant seraplus difficile à trouver. Il faudra l'identifier sur le terrain.

~~ ç~~ ~Q~Q~~ mQ~Q§ !~~Q~~e~@: on n'a ni photo, ni cadastre.Heureusement on peut sa rabattre sur de~ listes des usagers ou demembres de juntes da l'eau, listes correspondants ~ priori àl'us~ge d'une acequia et donc d'un p~rimètr&. On effectue alorsun tirage au hasard dans la liste.

•11111

~~ Çê§ l~ e~~§ Q@!êYQ~2e~@: il n y a rien, ni photo,cadastre, ni liste. On effectur. une enqu~te p~r rencontrehasard le long du canal.

niau

11

A fin d'~tre certain de bien caractériser le fonctionnementde chaque périmètre, on effectura entre 5 et 10 enqu@tes selonl'importance du périmètre. Ainsi, on estime à une centaine lenombre de questionnaires à traiter, chiffre suffisant pourdresser le "tableau de bord" de la'repartition de l'eau et desses problèmes.

* Faireegalement pard'irrigation.

passer le questionnaire par l'observateur, maisl'équipe agro-socio-economie du Plan National

1111

Le questionnaire comportera essentiellement:

1.

2.

3.

4.

5.

La situation de l'enqu@te vis à vis d'un manque even­tuel d'eau.

Les raisons invoquées par l'enquett p(".J.r expliquer sasituation

Les princip~ux éléments du fonctionnement de l'irriga­tion <r'p&rtition, tour d'eau, gestion quotidienne,entretien regulier, entretien exceptionnels de l'infra­structure) •

Les possibilités d'amélioration selon l'enquet••

Le principal caractéri~tique de son exploitation agri­cole.

11111

* On effectura deux traitements des données de l'enquête.

1. Un traitement gêneraI pour caracteriser l'ensemble de lazone.

100

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moyens da production

objetifs familiaux

structure familiale, force de travail disponible

tableau des parcelles, de leur dotation théorique eneau (débit, heures, rythme mensuel) et des con­traintes et risques liés ~ l~irrigation. Synthèse.

comptes économiques

result~ts.techniques.

principaux problèmes de.production

structure foncière, mode de faire valoir, situationdans la zone d~étude.

Association agriculture-elévage.

Tr~itament des donn~s. Sorties des r~sultats techniqueset ~conomiqùes des exploit~tions. Sorties des problèmestechniques et socio-économiques que l~on rencontre dansl~ zone.Elaboration d~une typologie des exploit~tions.

Situation dans le périmètre, altitude, dotation en eau,aménagement à la parcelle.

Echantillonage selon l~usage du sol à partir de listesd~exploitants, ou d~usagers de l~irrigation.

Elaboration d~un questionnaire adapt~ à chaque zone, enfonction des productions. Le questionnaire comprendraessentiellement, vu sous un angle dynamique (il a 20 ansaujourd-hui)

ç~r:~!;~~r:i§~~!QnQ~r:!;g!!!!

2. Un traitement périmètre par périmètre.

1111111111111111111, '.

l"',·

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•1

Caractéristiques du sol. Résultats de l"analyse.

Caractéristiques de l"exploitation,mené par l"exploitant.

type d"agriculture 11

NB: Matériel "necessaire: 1pelle, sacs echantillon

cation des échantillonslaboratoire.

Décamètre, Al timètre, fiches de car~ctéris~tion.

de sols, fiches cartonnés identifi­sols, résultats des an~lyses de

11

11

1

1

1

11

1

fertilisation~

Les stades de développement de la culture

Les autres informations techniques,entretien, etc.

Les évenements climatiques (Pluies, gelées, vents>avec une mesure de la pluie à l"aide d"un pluviomètreinstallé en lieu sûr à proximité des parcelles.

Les états de la végetation, notamment les stress hydri­ques et les maladies.

Les irrigations, leur durée, et la mesure du débit àl"entrée de la parcelle à l"aide d'un dispositif spé­cial (mesure en début, milieu et fin d"irrigation>.

1Une fiche d"observation sera remplié chaque jour par l"observateur

incluant nétamment:en

Pour toute intervention, l"observateur notera leur durée,le nombre de travailleurs (leurs statuts), les quantit's de fac­teurs de production consommés.

Ces observations serviront à definir la période exacte où lemanque d"eau se fait sentir, permettant de déclencher pre~que

aussitôt l'enqu~~e spécifique sur la gestion de l"eau dans lazone d"étude.

Par la suite, l"analyse de ces données permettra decomprendre certains facteurs ou conditions ayant jouéfavorablement ou defavorablement" dans 1" élaboration du rendement.

NB: matèriel necessaire pour chaque observateur:fiches de suivis.

Pluviomètre-

111

102 11

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Mesures et observation d~une irrigation en pleine saisons~che. Diagnostic sur la répartition de l~eau et lesméthodes employés

Observations et mesures du temps de progression del'eau dans les sillons: Noter sur un schéma à intervalle regulier la progression de l'eau (l'intervalle detemps doit @tre ~ixé sur la parcelle en ~onction dudébit disponible et de la technique d'irrigation).

•111111

94.3

Description de la méthode d'irrigation.des actes techniques. Schématisation.débits d'attaque et de débitd~entretien.

pentes aux colatures. Mesure des débits.

Décl!lmpositionExistence deExistence de

1111

E~fectuer un pro~il cultural temoin avant irrigationsur deux "stations" d'observation le long d'un m~me

sillon (ou ensemble de sillons irrigués de concert> uneen amont l'autre en aval de la parcelle.

Effectuer à intervalles reguliers après irrigation etsur un sillon ou un (ensemble de sillons contigus> unprofil cultural avec 2 stations amont et aval.(l'intervalle de temps doit ~tre fixé à la parcelle enfonction de la vitesse de infiltration, facteur du typede sols et de sa structure>.

111111111

NB: Matèriel necessaire: 2 bèches pour creuser les profils1 chronomètre1 cani~ pour rafraichir le profil1 fiche d'observation de temps deprogression de l'eau1 fiche de description du profil.

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1

1

11

OPERATION

LDCIE

C

11111111

Rassemblement de la cartographie ~oncernant le bassin hydro­graphique. On choisira généralement l"~chelle du 1/50 000 corres­pondant à 'celle des photographies aériennes utilisées parPRONAREG - ORSTOM et à la définition maximale du satellite SPOT.Dans certains cas très complexes <environs de Quito par exemple)on passera postérieurement au 1/25 000.

Tracé des limites des bassins versants unitaires d~finis parPRONAREG-ORSTDM, et des bassins intermédiaires établis au seinm~me du projet.

Visite à l"agence s'occupant du bassin hydrographique con­sidéré et photocopie des mémorandums techniques concernant toutesles concessions consenties et celles en cours d"attribution.

'.' ..."

b.- D~limitation des "ZARI"

Commencer par définir les limites précises des ZARI repré­sentatives définies dans l'opération A et utilis~es dansl"opération B.

111111

Réviser les fiches de caractérisation établies au 1/200pour examiner la localisation des parties irriguées.

• ! .'.

Analyser les rapports techniques de l'agence de l'INERHIcompléter cette information, si nécessaire, en tenant compteacéquias dèja tracées sur les cartes topographiques.

. -c

105

000

etdes

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1

1

Pour les "ZARI" représentatives, analyser toute l~ infor­mation disponible (inventaires, études particulières, •••• ) etdessiner le canevas des réseaux d~irrigation. En déduire leslimites précises de la ZARI représentative.

Délimiter ensuite les autres ZARI en partant toujours d'unelimite déjà tracée (ZARI représentative) et en tenant comptesurtout des principales acéquias et des pricipaux périmètres. Serappeler qu~un~ ZARI est un espace de m@me grandeur qu~un bassinversant unitaire, contenant à la fois les acéquias et les péri­mètres correspondants. Ses limites seront donc soit des rivières,soit des .lignes de cr~tes, les deux constituant des obstaclesgéographiques. Dans certains cas,_ on prendra comme limites desruptures de pentes ou des espaces non cultivés entre deux grandeszones irriguées.

111.1111

c. Préparation des dossiers

1Pour chaque ZARI, constituer un dossier où sera rassemblée

toute l~information de base la concern~nt.

Procéder à une analyse critique des sources d~information ense fondant sur les rapports techniques des agences.

11

1

1

Comparer cette information avec les zones irriguées si- 1gnalées et cartographiées par PRONAREG - OR5TOM. L~infrastructure

connue avec certitude sera tracée définitivement, les autresacéquias figureront en pointillé.

Mattr. en ~vid~nce les incoh.rences décelées (acéquias sans 1zone irrigu6e, ou le contraire).

Pour chaque ac~quia connue avec certitude, établir une fiche 1contenant tous les éléments descriptifs, à savoir :

nom de l~acéquia, quantité et noms des propriétaires, 1type de concession (officielle, en cours, sans >,ancienneté •••

description de la prise (nom du rio, localisation pré­cise, altitude, type, état de la prise, existence d"un 1ouvrage de régulation ••• >

106 11

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•11111

description du canal (débit total concédé par l'INERHI,débit d'irrigation, jaugeages effectués, débit maximalde l'acéquia, longueur du canal, présence d'ouvragessp~ciaux, nombre d'acéquias derivées correspondant àdes périmètres différents et leur noms, ••• )

On remplira le m~me type de fiche pour chaque acéquia déri­vée et on prendra comme exemple de départ les fiches élaboréessur Palacara.

Le contenu définitif des fichiers sera établi selon lesdonnées récoltées sur ces zones représentatives: il sera la basede la banque' de données informatisée.

111

On commencera évidemment par les ZARIl'on pourra vérifier la confiabilité destravaux de terrain.

représentatives oùdocuments par les

11111111111l'" .

d. Dtlimitation des périmètres am.nagts

Proposer les dossiers ainsi constitués aux photos-inter­prètes du PRONAREG pour une meilleure définition des périmètresaménagés avec description détaillée des principales caractéris­tiques visuelles <tracé des acéquias principales et secondaires,prises, taille des' parcelles, intensité de l'irrigation )~ Onutilisera également les fiches de terrain pour compléterl'information issue des photographies aériennes.

Quelques expériences ont déjà été réalisées avec le person­nel de PRONAREG: les objectifs fixés sant réalisables <environune semaine pour terminer une feuille au 1/50000). Cependant~

pour la Costa, le travail sera un peu plus difficile car an nedispose pas de photographies pré-interprétées ni de fiches deterrain sur l'irrigation. O'un autre coté il est probable que lespérimètres aménagés soient plus faCIlement repérables car plusgrands et mieux structurés.

On commencera, là encore~ par les zones représentatives, cequi permettra de confronter les résultats de la photo-interpréta­tion avec les données de terrain.

107

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e. Fiches da périmètres

Si, "après le travail de PRONAREG, il subsiste des doutes oudes incertitudes, on retournera à l'agence de l'INERHI concernée:et, si ce n~est pas suffisant, une rapide visite sur le terrainsera n'cessaire pour ajuster ou corriger.

Une fois le dossier complét', on mesurera les superficiesdélimitées et on élaborera une fiche pour chaque périmètre ennotant:

Le nombre et les noms des bénéficiaires, la superficieaménagée, la superficie irriguée, l'altitude, le typede parcellaire•••

L'utilisation du sol en pourcentages (cartes d'usage dusol et fiches de terrain du PRONAREG ) •

•11111111

Les conflits passés et actuels, les accords établisentre divers propriétaires, •••

fiche sansdans les

périmètres

Le débit fictif continu (fourchette entre lesconcédés et mesurés), le type de distributionrègles, avec un tour d'eau, avec ou sans modules,la présence de réservoirs en t@te da périmètrel'intérieur de celui-ci, ••••

Il serait vain da proposer un modèle théorique desavoir quelles données seront réellement accessiblesagences et sur le terrain. La structure des fiches desera donc mise au point sur les zones représentatives.

débits(sans... ) ~

ou à111"11

of. Structure dItS dosgi"-II

Pour chaque ZARI on aura donc:

la carte de situation des périmètres et des acéquias au1/50000.

des fiches d'acéquias établies surtout ~ partir desdonnées de l'INERHI.

des fiches de périmètres sur la base du travail dePRDNAREG.

108

111111,

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1

11111111111

Un schéma d'organisation entre acéquias et périmètresb3ti selon le mod~le de PALACARA.

Une iiche de synth~se de la ZARI o~ seraient regroupées.les données d'inirastructure ( nombre d'acéquias, lon­gueur totale , ••• > et celles concernant les périmètres(superiicie totale aménagée, irriguée, débit fictifcontinu, ••• >.

Pour chaque grand bassin hydrographique, on établira:

une carte oro-hydrographique avec le tracé des bassinsunitaires et la localisation des prises d'eau

un schéma hydraulique de chaque bassin unitaire, surlequel on superposera une notation linéaire permettantde . positionner précisément chaque prise et déterminantson iniluence en aval. Ces schémas serviront de base aumodèle mathématique de gestion de l'eau.

Les dossiers ainsi constitués seront classés dans les archi­veurs achetés à cet eiiet, en attente de la phase de caracté­risation.

1g. C08Pl~ments de photo-interprétation.

1En cas de iinancement extérieur,

interprétation des images du satèlliteon envisagera uneSPOT.

photo-

1111111-

On commencera par analyser la documentation existante surles travaux ayant trait à l'étude de l'humidité des sols et del'état hydriquR da la v~gétation (chlorophylle>.

La ZARI représentative de PUEMBO - PIFO servira de terraind'expérimentation (vérité-sol); des contacts seront pris avecl'atelier de télédétection de l'ORSTOM (ATOB> et le CLIRSENreprésentant de SPOT-IMAGE en Equateur.

On sélectionnera, en fonction des apports pluviométriques etdes calendriers agricoles, les périodes intéressantes et on veri­fiera s'il en existe déjà des clichés.

109

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La sélection du type d~images (thematic maper, ••• ), du typede traitement et de l~échellQ de visualisation serait effectuéesur la ZARI de Pife - Puembo avec l~aide de I~ATOB et du CLIR5EN.

La méthodologie serait .alors éprouvée sur les autres ter­rains représentatifs et corrigée si nécessaire. La pho~o-inter­

prétation systématique pourrait alors commencer avec la colla­boration exclusive du CLIR5EN.

Ce programme, quoique ne pouvant fonctionner qu~avec unfinancement extérieur, présente cependant 3 avantages surl~analyse des photo~ atriennesl

La visualisation de la situation en 1986 et 1987 et nonen 1963 comme dans le cas des photographies aériennes.

La . possibilit' d~estimer l~intensit. de l~irrigation,

c~est-à-dire de distinguer les p'rim'tres irrigués despérimètres aménagés.

La mise au point d~une méthodologie qui faciliterait laréactualisation de ces données par I~INERHI dans lesannées future.

110

•11111111111111111111

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"'i . ,-

\

111

pourOn

des

impact au long de l'annte.

zone d'influence

. .fréquences et durées d'apparition

réfèrera aux publications 'noncées antérieurementpremière synthèse des différents phénomènes.

la position moyenne mensuelle de la CIT à l'aidede la division météorologique de l'INAMHI.

le phénomène du Nino.

"

, "'!. ...

On s'int'resssra surtout aux aspects suivantsl

-'.

EGRADXE

une circulation des masses d'air à l'échelle ducontinent, perturbée par les hauts massifs de la cordillère.

OPERATION 0

1 PLLN1OI"ETR1E

une circulation plus locale, induite par le relief lui­m@me.

Dl CARACTERISATION HYDROCLII'1ATIGUE PRELIMINAIRE

Pour analyser correctement des stries pluviométriques, ilest prtférable de connaître et comprendre les phénomenes qui sontà l'origine des précipitations. En Equateur, on en recense trois?

Réciproquement, la synthèse des résultats pluviométriquespermettra d'en dégager les points notables: (effets d'abri, maximapluviométriques, relations locales pluie-altitude•••• )

Cette analyse doit @tre commencée dès le d~but de· l'opéra­tion, et sa .poursuite facilitera l'interprttation des données.

., ..

On sefaire unepréciseradocuments

111111111111·1111111l,

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1

Localisation de 1 7ensemble à partir de leur» coordonnées, et

Pour tout ce qui concerne ce paragraphe, on se réfèrera à la

1111111

11111

11111111

et àmasses

1985 inclus,historiquesmanquantes

dans les

INERHI-CEDEX, et lal~INERHI, sur les"l~eau en vue de

des cartes déjà publiées par PRONAREG-ORSTOM,Direction de l 7Administration de l7Eau decartes au 1/200 000 jointes aux rapportsl7irrigation" (PRONAREG-ORSTOM).

112

Répertoire de toutes les stations situés dans les bassinshydrographiques choisis ~t de quelques stations ~voisinantes,

selon les dernières listes de l7INAMHI en vigueur.

~'i\_-.... ~;. 0.

Collecte de l7information de base jusqu7àauprès de l7INAMHI qui fournira les donnéesmensuelles pour- la plupart des stations; les donn'esdevront ~tre cherchées à l~INECEL, à l~EMAP-Q, etcorporations régionales.

Pour ce qui concerne les stations de l7INERHI, des contactsont été pris avec A. ENRIQUEZ pour nous faciliter l~information

brute, dont le dépouillement sera assumé par tous les assistantsdu projet.

Codification des données, en tenant compte de celle del7INAMHI et des besoins propres de 1 7 Institut. Les donnéesseront archivées dans le micro-ordinateur de la Direction dePlanification. Il sera nécessaire d 7@laborer un petit programmede vérification des erreurs de mécanographie.

Passage du programme MASA, en utilisant uniquement lessimples masses: leur analyse permettra un premier regroupementdes stations à m~me organisation interne.

méthodologie employée en Colombie ( étude IGAC - DRSTDM ),la note méthodologique décrivant les simples et doublesainsi que 17 u tilisation du programme NASA.

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•11

Correction des erreurs identifiées ou élimination des totauxannuels douteux.

L"analyse par doubles masses permettra également de confir­mer (ou de modifier ) les groupes identifiés précédemment.

)

Détection des erreurs possibles et analyse des historiquesen tenant compte des fiches de terrain publiées par PRONAREGOR5TOM.

S"il nous reste du temps, on procèdera ~ l~analyse desdonnées par la méthode du vecteur régional qui façonne unestation fictive, sur la base des valeurs les plus probables,réellement représentative de chaque zone pluviométrique homogène.Dans ce cas, une note technique y serait spécialement consacrée.

,en confrontant les stations àAnalyse par doubles masses,

l"intérieur d"un m~me groupe.

11

1

111

11111

En plus des paramètres statistiques généralement calculés(moyenne, variance, coefficient de variation ••• ), on s"intéres­sera à la définition et au calcul d"indices qui caractérisent larépartition saisonnière, les effets de tendance et l~impact desphénomènes pseudo-cycliques ( el Nino), p~r désagrégation desséries. , ....

On ajustera la série complète à diverses lois statistiques,et on calculera la totalité des indices pour les stations lesplus longues,en définissant un nombra d"années minima pour queleur ait un sens.

On choisira une période de référence en fonction de lalongueur des séries retenues, suffisamment étendue pour calculerles paramètres statistiques avec précision.

1111

g.

Les valeurs manquantes des stations les plusdonnées seront alors compétées sur cette période depar corrélations inter-postes.

riches enréférence,

1On vérifiera que les séries ainsi étendues restent

conformes aux séries historiques (similarité des paramètresstati sti ques).

1 113

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•11

Ces stations constitueront un réseau de base servant auxtravaux postérieurs; les autres ne gardant qu~un caractère 1indicatif.

, Une note technique sera publiée sur ce point, avec le manueldu programme de corrélations (CORAN). 1

1h.

L~étude de la variationl~intérieur de chaque bassinzonification pluviométrique, etd~influence de chaque station de

spatiale des précipitations àhydrographique permettra une

on essaiera de délimiter l~aire

base.

11

Ces opérations seront facilitées si l~on procède à 1l~homogénéisation des données par la méthode du vecteur régional.

1i •

1Création de choniques synthétlques de pluies mensuelles

moyennes sur chaque bassin unitaire, de durée égale à la période 1de référence.

1

a.

II CLIMATOLOGIE 11

cf. pluviométrie, en sac~ant bIEn que les effets seront 1beaucoup moins évidents.

1b. 1

Idem,. mais pour cette partIe, on gardera les stationsrécemment installées ou fermées oepuis longtemps, étant donné lamodestie du réseau climatologique et la faible variation de cetype de données.

114

111

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•11·1111

Collecte de l'information de base jusqu'à 1985 inclus E

s'attachant aux paramètres mensuels suivants:

Température moyenne <T)

Humidité relative <H)

Evaporation du Bac <E>

Vitesse moyenne du vent CV)

Nébulosité <N)

On mobilisera le maximun de personnes pour effectuer cetravail très rapidement.

On complètera les valeurs mensuelles m~nquantes par lesmoyennes interannuelles, pour les années o~, seuls, 1 ou 2 moisfont défaut.

Pour les données de l'INERHI on calculera les valeursmensuelles à partir des registres de l'observateur. en suivant laméthodologie déjà employée pour le bassin de MIRA.

La principale source d'information sera, là aussi, I·INAMHI.Seules les températures ont été archivées sur supportinformatique, les autres données devront ~tre sorties desannuaires ou des rapports fournis par l'INAMHI dans le cadre deson accord avec l'INERHI.

identifiantpour chaque

CL)Pourcentage d'ensoleillement

Une première analyse des stations sera faite enle nombre d'années complètes de foncti~nnement,

paramètre.

11

11

111

1Les

toujourspour une

stations qui, malgré cette première extension, n'ont'que très peu d'années ecomplètes, seront mises de Côté

utilisation postérieure, et seulement à titre indicatif.

111

Codificacion des données en tenantl'INAMHI et des besoins propres ded'identification devra renseigner sur:

compte del'INERHI.

celle deLa code

1le type de données (voir paragraphe précédent>

11

115

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le bassin hydrographique dont elle dépend

le numéro de la station (donné par l'INAMHI)

le type d~archive

étendues •••• ).(données historiques,

•111

corrigées

1Une note méthodologique sera élaborée sur ce sujet et

décrira le traitement des donn~es climatiques par simples masses 1ainsi que l~utilisation du programme CLIMA5A.

Les données seront archivées dans le micro-ordinateur de laDirection de Planification et, comme pour la pluviométrie, il 1sera nécessaire d~élaborer un petit programme permettant dedétecter les erreurs de mécanographie.

1e.

1Analyse des stations par simples masses (programme CLIMA5A).

Les doubles masses ne sont pas ici nécessaires car lesvariations interannuelles sont faibles, et l~organisation internedes séries chronologiques peu marquée ( à l~exception peut-êtrede l~évaporation sur bac).

11

1

On tiendra compte des fiches de terrain publiées parPRONARE8-0R5TOM. 1

Les erreurs identifiées seront corrigées et les valeursdouteuses éliminées.

Bien que le but ne soit pas de créer des chroniquesmensuelles, on complétera les valeurs manquantes soit par 1corrélation avec des stations voisines soit en les remplaçant parla moyenne inter~nnU811e, avec la m@me prudence que précédemment.

1

Calcul des indices classiques de répartition saisonnière etde variation interannuelle... selon la manière énoncée auparagraphe pluviométrie.

11

On étudiera alors la variation spatiale des différentsparamètres, au niveau de chàque bassin hydrographique si elle estnotable ou alors au niveau du pays (h~midité relative parexemple).

Le~ travaux' antérieurszonification climatique.

116

permettront d~envisager une

1111

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•11111111111111111111·l' ,

Un certain nombre de formules d'ET? seront adaptées au pays,et représenteront une panoplie d'essai prenant en compte, unparamètre (THORNTHWAITE par exemple), ou le plus grand nombre(PENMAN). .

Dans chaque station on effectuera les calculs, mois par moiset année par année, sur toutes les formules de la gamme, à l'aided'un programme qu'il faudra mettre au point.

Les s~ries calculées seront alors comparées entre elles,puis à l'évaporation du bac, par des indices de covariation.

On choisira la formule la plus adéquate du point de vue dela moyenne annuelle et de sa variation saisonnière.

On essaiera de délimiter la zone de validité des formuleschoisies, en utilisant les résultats du paragraphe antérieur.

Dans chacune des zones, on déterminera mensuellement desrelations entre la formule choisie et les résultats obtenus parune formule plus simple (THORNTHWAITE)~

On appliquera les ajustements trouvés (graphiques ounuméri~ues) à toutes les stations de la zone possédant desdonnées thermométriques pour obtenir une ET? ··Standard".

Les relations avec l'altitude s~ront établies et à partir delà, il sera possible de calculer l'svapotranspiration potentiellemoyenne sur chaque bassin, en conformité avec la réalité et lescaractéristiques saisonnières des stations avoisinantes.

Comme nous avons la chance a-avcir OES stations de l'INERHIéquipées de thermomètres au sol et dans le sol, on essaierad'établir une relation entre les gElées réelles (au sol) et lestempératures sous abri.

Si aucune relation n'apparaît~ en prendra comme critère degel"ées la définition théorique d'~ne température sous abriinférieure ou égale à 0 degré C.

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•1

En fonction des données collectées, on établira deshistogrammes mensuels décrivant la fréquence des gelées. Onélaborera un schéma théorique d~occurrence qui vérifie et précis~

la répartition spatiale et l~intensité des gelées. 11111

1111111

et desjours où

définigelées

formulairesle volume

Les résultats seront enregistrés sur despré6tablis. Pour plus de précisions, on liraméthodologique du projet I8AC-OR5TOM de Colombie.

A partir des annuaires météorologiques de I~INAMHI

relevés originaux de I~INERHI, on relèvera le nombre déla température minimale correspond au critèreprécédemment. On distinguera les événements isolés, desconsécutives.

11

118

11111

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1

111

OPERATXON E

aCASEZXE

Détails des travau~ de la sous-op'ration E3

On devra recenser tout9S les Unités d'Usage du Solrépertoriées dans les cartes de PRONARE6-0R5TOM etvérifier que l'échantillon de ZARI représentatives lesreflète tous.

On essaiera, toujours en exploitant les enqu~tes d~ex­

ploitations agricoles, d'estimer l'évolution du taux deculture, par exemple en prenant comme critère le nombrede mois d'occupation de la terre sur l'unité fictive de100 hectares.

Pour chaque Unité d'Usage du Sol, et dans chaque ZARIreprésentative, on calculera d'après les enqu@tes d'ex­ploitations agricoles (da l'opération B ) les superfi­cies des cultures d'hiver, de printemps et d'été ainsique les cultures permanentes en ramenant ces données àùne unit~ d'usage du sol de 100 hectares.

(y

variétés

travaux de projets particuliers de tout typecompris ONS)

stations INIAP et comparaisonstraditionelles, v.améliorées.

On rassemblera la documentation existante sur les ren­dements des cultures, ou le poids de viande, litres delait par unité de bétail et le chargement animal dansles différentes régions de l'Equateur, indiquant notam­ment la strate altitudinale pour laquelle ces donnéesont une signification, la varieté cultivée (tradition­nelle ou améliorée), la période de culture, la longueurdu cycle, l'utilisation occasionnelle, complémentaireou principale de l'irigation. On disposera de troissources principales d'information:

1.

2.

3.

4.

11

1111

11111

1 rendements déclarés dans des enqu@tes d'exploita­tions.

1111

Dansréférencesd'années).

la mesure du possible, on essaiera de trouver dessur les années antérieures (depuis une vingtaine,

..

- ~.

119

1

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1

120

PAA et PAP seront ensuite exprimées en sucres pourl'analyse macro-économique (voir ES).

On passera. ensuite à l'évolution globale de la PAAdepuis 20 ans pour une unité spatiale agricole de 100hectares.

Dans le cas où l"information de base serait insuffisantesur certains systèmes de production, on effectuera desenqu~tes spécifiques complémentaires.

11111111111111111111

......ALTITUDINALESTRATEREGION ••••••••••••••ANNEE (s) ••••••••••••

CULTUREvariétépériode de cultur~

longueur du cycleutilisation irrigation

Produit de la cultureRP = rendement pass~ (fourchette)RA = rendement actuel fourchette)Bonnes conditions d'irrigationMauvaises conditions d'irrigationAutres conditions

ESPECEracechargement/100 ha agricoles irriguésproduction recherchéenb produit / ha agricole irriguéConditions

ou, dans le cas de production animale •••

On étendra les résultats obtenus à l'ensemble des ZARIselon une procédure d'analogie entre les systèmesétudiés et les systèmes décrits dans l'inventaire, aveceventuelles corrections.

On passQra ensuite au calcul de la PAP en s~ référantaux donn~es de production actuelle des p6rimètres bienirrigués. On tiendra compte des diverses conditionslimitantes pour éventuellement limit~r la PAP, et danscertains cas, des seuils seront adoptés signifiant queces conditions sont si "défavorables que la PAP nedifférera sans doute pas de la PAA.

On ajoutera à cette documentation les donn'es recueil­lies dans nos enqu~tes d"exploitation, actuelles et

,passées et on présentera les résultats sous forme d"untableau de synthèse des différentes sources avec les

"données:

5.

10.

7.

8.

6.

9.