etude des sols ferrallitiques à caractères de lessivage
TRANSCRIPT
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIOUE ET TECHNIOUE OUTRE·MER
ÉT~DE DES SOLS FERRAlliTIQUES
À CARACTÈRES· DE LESSIVAGE
DANS LA RÉGION D'ÉS(KA
(Sud·Cameroun)
J. L. PELLIER
RAPPORT DE STAGE
CENTRE DE YAOUNDÉ
Septembre 1967
TABLE DES MATIERES:
INTRODUCTION Pages
Cl ic.a t G • 0 • • • • '". 0
Relief et Hydrographie •••••••••••••••••••••.•
Géologie •....................................
1/.1.)
2)
3)4)5)
Le Milieu
Situé,tion
Végé-&ation
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • 0 • • • • • ~ • 0 • • • • 0 • • •
• • • • • • • • • • a • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
33
5
79
11/. Les sols - Généralités
1:) Caraotères I:1orphologiques 11
2) Caraotèrgs analytiques ••••••••••••••..•••••• 18
3) Résultats partiouliers ••••••••••••••••• '..... 20
Classifioation •..•.•.•............•..•..........
Degré .~Iévolution des sols ••••••••••••••••••••
Hypothèse du r4jeunissement ••••••••••••••••••
Hypothèse de l'altération lente de la roohe
Faoteurs du lessivage ••••••••••••••••••••.•.•
Considérations théoriques •••••••••••••••••••••
Appiioation aux sols de la région ••••••••••••
Essai 4e oaraotérisation du lessivage ••••••••
111/.A)
1 )
2)
3)4)
B)
1 )
2)
C)
Interpré1tation
Etude du lessivage ................'. ........... 29
293233
353737
_ }8
.40-
COlrCLUSION •• • • • • • • • •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 43Bibliographie ...........................•.•... 44Annexe
1) desoription de profils et fiohes analytiques
2) oarte provisoire au 1/20000è
;
INTRODUCTION==a:III==cr=c:ac:t:I
Lt'établiss:em.emt d'une"l'oarte p,édologique au 1/20000è danm l,e oadre
du plan palmie~ a permis d!agrandir le ohamp de nos oonnaissanoes sur
le milieu forestier du Sud~Cameroun.
Un~, flone de 9500 ha. a été prospeotée, représentant deux mois et
demi de travail sur le terrain.Deux oents kilomètres de ohemins et de
layons ont été paroourU's, quarante fosses ouvertes e t"'lo~nrlron cIeux: aille
sandaeos ~if~ctu6e
Lee difficultés que représente la cartographie en forêt (difficul~
té de s'orienter, faible visibilité) ont été réduites par l'existence
de documents et de cartes au 1/5000è dressés par les forestiers, com
portant réseau hydrographique et zones maréoageuses, pentes et affleu
rements rooheux.
La zone sIest révélée d'une grande homogénéité.Les sols sont carao-......
térisés par leur faible épaisseur, un humus mal stru~turé dd à,la fai-
ble inoorporation de la matière organiqu~ à la matière minéral~~ainsi
que par une teneur en argile plus faible dans les horizons de surface
que dans les horizons profonds.
Cinq profils représentatifs de la zone, parmi lesquBls trois sont
situés en zone plane et deux. sur pente,ont été reten~s.
La première partie du rapport sera oonsaorée à l'exposé des condi
tions générales du milieu
La deuxième partie résumera les.oaraotères généraux morphologiques
et analytiques des sols de la région~et quelques résultats plus parti
'.ouliers ayant trait aux processus de lessivage seront exposés •.Dans la troisième et dernière partie, dans le oadre d'une inter
prétation générale des sols de la région, on abordera le problème du
'lessivage, résultat d'une certaine dynamique descolloides qu'on es
saiera de préoiser.
On terminera en présentant les oritères qui détermineront la plaoe
de oes sols dansla olassification.
-2--:
CROQUIS DE SITUATIONET-
RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE
F'g. t
~_ ....---~~ ~
~!:5~~!!~!11J/J:ia='fL;;;-;;iii-i;-::;~jii""'"~ ~~~~~
lone cartographiée~
Echeffe 1:200oooe
y I j f ? Ip'km
-t 0
v.Mbsnga 1
v. i%dorf
I. LE MILIEU
1) S~tuation (Figu~e 1)
La ~égion étudiée se situe entre 3°34 1 et 3°40 1 de latitude Nord_ 10°39 1 et 10-47' de longitude Est.
La région est bien délimitée géographiquement, la route Eséka
B~djob la li~itant au Nord, tandis que le Nyong la limite au Sud.AllEstwet à l'Ouest la région est oomprise respectivement entre la routeEséka:Lolodorf et Badjob~Ngongos qui rejoint également le Nyong.
Cette zone se situe entièrement dans le bassin versant du Nyong.
2) Clima.t
On dispose.des données olimatiques de la station d'Eséka qui si
tuent la zone d'étmde dans le domaine du olimat subéquatorial oaraO
térisé par une saison sèohe qui s'étend de déoembre à février et un :fléohissement des températures en juillet~aoat qui marque oe qu'on
appellera la petite saison sèoh~ d'été plus ou moins accentu~suivant
les années.
a) Pluviométri~ (Figure 2)
La pluviométrie moyenne annuelle est--de 2250mm. (période 1934
.965) et se r~parti~ oomme suit, le nombre moyen de jours de plui~
étant de 201 1
La saison-"sèoh6' proprement- dïte qui s'étend de."décembre à
février et ne reçoit que 5,5 %des préoipitations•
. La première saison des pluies qui avec 41,5 ~ des précipi~
tation s'étale de mars à juin.La petite saison sèohe" de juillet à ao~t qui reçoit 11 %
des préoipitations.
La deuxième saison des pluies,:lA p1ùsl~Dportante~"
avec 42 %des préoipitations slétend de septembre à novembre aveo une
intensité maximum les~dB.x premiers mois.
b) Température (Figure 3)..
ba-température.est élevée toute l'année; la température moyenneannuelle est de 25°, l'amplitude thermique entre les mois extr~mes ne
dépassant pas 3°5.
, ,
-4-
COURBES"PlUVI~MÊTRIOUE ET D'ÊVAfJOTRANSPIRATION
flg.2
400mm
300
2UD
mn
o ".
-..... ......_--,"""" -.. ', ------......-..,.,...
J F" M A M J JAS 0 N D
Précipitation en mm _
Evapotranspiration potentielle en mm d'après ThDrnthwaite _
et que le bilan
et 1 l Evapotrans-
- 5 ;:
On note les plus faibles températures en jui11et-aoat juste
avant la grande saison des pluies, oaraotère sans doute lié à une
insolation plus faible.
Ce sont les mois de février et mars qui sont 1ea plus chauds.
Le minimum moyen mensuel est assez élevé puisqu t i1 atteint
20 0 .Le minimum absolu enr~gistré au oours des 17 derDfères années est
de'17°2.
0) Evaporation;: Humidité relative (Figure 2)
L1évapèration moyenne annuelle est de 405mm. Sans doute cette é
vaporation relativement faib1~ est à mettre en re1ation,aveo un mauva~
ensoleillement sur lequel on n~ possède auoune donnée.C'est durant les
mois de juin à septembre que lion enregistre les évaporations les plus
faib1ea.
Ltévaporation annuelle (selon THORNTHWAITE) avec une valeur d~
1378mm. indique -, ,ue . les défioits eni~~nt peu élevésyar
hydrique exprim&1 la différenoe entre la Pluviométrie
piration est largement positif •..
Lthumidité relative moyenne est de 83 %avec un minimum en féyri
er-mars sans jamais desoendre au dessus de 75 %La moyenne mensuelle des minima ne desoend pas en dessous de
60 %pendant les mois de saison sèoh&.
Remarque
Les données- olimatiques,provenant de la station dJEséka située à
400m. d'a1titud~a1ors que 1 1a1titude de la région est comprise entre
200 et 250m., il se peut que' oertaines données ne soient pas entière
m.ent exaotes.
3) Géologie
. Les données géologiques sont tirées de la oarte de reoonnaissance
du Cameroun au 1/S00000è, feuille Yaoundé~Est.
La région est située sur le crist~11oph711ien du complexe de base
qui com~end les formations suivantes 1
~ des. gneis s à biotite et amphibole : c e sont des roches c1ai~
res à biotit~ ou à biotite et amphibole à texture finement litée.La
musoovi~ est généra1ement absente~ indioè dlun m.é~amorphisme' p~~~nd
_, des roohes ohloriteuses : elles accompagnent ces gneiss mais
25
20
-6-
TEMPERATURES MOYENNES MENSUELLES·
-.......... • Tn._--~ ~ .-..... " ~~........... ---,'.......~ ....... ,'., ,...... .--_ ,,"....- "
..
Al A M J J .2\ S 0 r~ D
Moyenna des rimximums journaliers ..:_~
Moyenne _
Moyenne des ni~imurns jmJrnaliers•••u ..
t5 '---t--t----f---f--\----i'--r---+-+---+---..JJ f .......lx
+r
;..; 7 :..:
o;nt une' très fa.ible- extension.CJes roob.es; n'ont' ja.mais été rencontrée€!.
;,;, des intercalations'pyroxèno;;':amphibolite's ces roohes affleu;";
rent parfoiSJ sous forme' de gros blocs et ne recouvrent- ~e sol que sur
de très faibles.étendues.
Ges deux dernières formations, étant donné leur faible ex
tension, nlont pas marqué les sols de leur empreinte.
Tous les sols de la région peu3,rent ~tre considérés comme
dérivant du gneiss à biotite et amphibole' •....
C'est une roohe à grains fins, très finement litée, d'aspect très
homogèn~ et à débit assez large.Elle est oaractérisée par 11abondanoe
de quartz et d& feldspath séparés par des lits fins de minéraux noirs
oomposés de biotite et d'amphibole.On nIa pas observé de filons tra
versant cette roche."."
L1aspect géologique de la région est donc très homogène.
4) Relief et Hydrographie1
o.) Relief
La région étudiée se trouve ~ une altit~de moyenne oomprise entre
2QO et 250m. Elle est limitée àllEst et à 110uest par des oollines
dlor~entation Nord~Est~Sud;";Ouest dont l'altitude eet comprise entre
400 et 500m. La. route Eséka~Badjob qui sui-e- une ligne de partage' des (.
eaux et qui"fo.it la limite Nord est à une altitude moyenne de 220m. Le
Nyong a.u Sud ooule à 180m.
La. pente moyenne Nord~Sud de la région varie de 1: à 2 10.~( . .. .
D'après MARTIN et SEGALEN (1966), la région fait partie de 10.
surfaoe afrioaine II caractérisée par des sols ferrallitiques profonds.
Les rivières Bont peu enfoncées,mais en raison de.la pluviométrie éla";
vée-,et bien répartie, le nombre de petite oours d1eau est très impor~
tan~,ce qui provoque un morcellement en petites collines de la surfaoe
dont il subsiste cependant des portions horizontales."
La. région dlEséka présente 10. majorité des oaractères oités,
10. différence ~~~~nt;~*~e~orte sur la profondeur des sols.Ces sols sont
en effet oaraotérisés'par leur faible épaisseur et ~à~émblent à ceux
observés à; l.p. ferme de Pouma si tuée à 40km. au Nord~Ouest d'Eséka
CURIS et MARTIN (1956).
240- W220 -.,.,--",..--
COUP'ES TRANSVERSALES
E
SECTEUR EST110 O~I---.......,..---~5~!::'D-------'--_1:-:!:rJo:':'D--------::='='------2=-:a~&ï
.'
ligeQde . Echelle
0 Gravillons il 120 cm. m Gravillons à 20 . cm- 20L~ Gravillons • éD •Gravillons en. surfa'cea cm200 :!1-
lIll Gravillons .·40 lill Zone hydromorphe u::IIl cm ., .
..J:"'
~ 9 .:.
De oette zone deux seoteurE se d~gagent : (figure 4)..Un seoteur à l'Est mollement ondulé aveo des interfluves larges
de 400 à 500m. rejoignant les fonds de vGll~e pour des vers~nts oon
vexes dont les pentes moyennes sont de l'ordre de 6 %, les pentes
maxima ne d~passant jamais 15 %.Les diff~renoes de niveau entre or~tes
et talwegs n~ dépassent/~~x à quinze mètres les zones mar~oageuses
sont-plates et peu larges.Le genre de modelé est assez typique du do~
maine ferrallitique.et rappe~le un peu le modelé en demi-orange mais
en moins aooentu~'; TRICART et CAILLEUX (1965).
A l'Ouest on passe assez brutalement à un seoteur beauooup plus
in~isé.Les ~nterfluves sont étroits, les pentes moyennes sont plus
fortes de 1 r ordre de 10 à 15 %, les. pentes .mtJ.xtnn pouvant a..it·eind:be
50 ~.Le.raooordement des versants au r~seau_hydrographique se fait par
des pentes fortes sur de faibles dis.tanoes .Les différenoes de niveau
entre or~tes et talwegs peuvent atteindre vingt··1à trente mètres.Les
zones maréoageuses présentent des alternanoes d'~largissements et de
r~tréoissements.
Ce modelé beauooup plus inoisé ~~œd mieux à la desoription
donnée par MARTIN et SEGALEN (1966).
b) R~seau hydrographique'
La~direotion générale du r~seau hydrographique est Nord Nord-Est
Sud Sud~Ouest.Toute la r6gion fait partie du bassin versant rive droi
te du NYong.La route Eséka-Badjob suit une.ligne de partage des eaux
qui s~pare au· Sud les trib~taires du Nyong)et au Nord les affl~ents
is la Mouanda, elle~m~me affluent du K~lé qui rejoint le Nyong à 50km.
en aval.
Le r~seau est dense surtout dans~ seoteur Ouest, ass~z reotili~
gne dans le seoteur Est, il est beaucroup plus tortueux à 110uest.
5) Végétation.
La r~gion étud~ée est oouverte par une for~t moyennement densesempervirente.C1est unefor~t seoondaire anoienne oaraotéris~e par la
présenoe,de lophira prooera (Rongossi) et de Terminalia superba (Frak~
et par lrA~obé.Les arbres sont en général à fftts très élevés.On renoon~
tre quelques gros arbres~mais la majorit~ ont des diamètres faibles ou
moyens.
.- 1 0 ~
La for~t.a été exploitée en 1960.Les pistes de tirage sont fréquentes
de m~me que ~es olairières.
-Dans les zones d~frich'es s'installent des espèces de lumière
comm~ le paraaolier.Le sous-bois est peu dense, les lianes sont géné
ralement abondantes.
-.La plupart des plantes ont des systèmes ra~iculaires très super
ficiels traçant près de la. surface·,.Les arbres nI ont pratiquement pas
de racines pivo~antes et s'appuient au sol avec des arcs~boutants.
Cependant les Cha"blis sont fréquents et !:près chaque tornade le nombre
d'arbres déracinés est important.
Le~ zones de culture ~ui avant s'écartaient peu des routes,
prennent de plus en plus dlextension et contribuent à la secondairi
sation de plus en plus poussée de la forêt.
Parmi les cinq-profils étudiés, ES 2, ES 7~ ES 6 et ES 5 sont
situés sous~for~t.Le profil ES 4 est situé dans uné zone de déboise~
ment récente.
~ 11 _
II. LES SOLS ~ GENERALITES=====C===========~====Q==œ
Leg~sol~ de la région présentent une grand~ uniformité.Aussi
étud±era=i-on les caraot~res morphologiques de oes sols, horizon par
horizon, en indiquant-.1es variations que lIon peut observer en fonc
tion de la topographie.O~ résumera ensuite les caractères analytiques
en suivant le m~me plan. Profi~ type (figure 5)
1) Caractères morphologiques
La. surface du sol est peu accidentée et présente des alternances
de petits creux et de petites bosses de 30 à 40cm. de diamètre et de
50m. de hauteur ou de profondeur. Ces irrégularités disparaissen~ sur
les pe.ntes.
o.) LB litière
1a 1itièr~ est généralement peu importante, beauooup moins
épaisse sous Jaohère' que sous; for~t, son épaisseur variant de 1 à 4cme
Etant donné 11homogéné~té de la for~t;.sa oomposition est assez uni
forme pour toute la r~gion.La litière est parfois discontinue à la sur~
faoe du sol et peut s 1aocumu1er en quantité plus importante dans les
oreux du sol.
Au mi1ieu... de la litière, on observe souvent des constructions
cylindriques dw 2 à 30m. de hauteurt oorrespondant aux déjections des
vers de terre.
Dans la litière on distingue deux parties 1
Une partie supérieure, où les débris végétaux sont intacts
et faoilement reoonnaissab1es, une partie inférieure où ils sont dé-_
chiquetés, très déoomposés et prospectés par des radicelles très nom
breuses.
La couleur est en général brun~rougeâtre~ beauooup plus ac
centu.dans le cas de déQomposition de troncs et d l écorces.
Sur pente-on nlobserve peu ou pas de variations.Dans quel
ques cas, la litière semble moins épaisse mais ce nlest pas générale
La limite avec 11horizon suivant est nette, sans ~tre bruta-
le.
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• 0 0 •• 7,5 YI? 6/6 ~(J \) r;> 0 () • c::> ,t80 et taches ",
°.,'°0 06 •• 7.5YR 5/8 en'5VR 6/6
o' o~ :=. el tachesfi 0 0D '0 o()o~
220 5YR 6/6 t l' " ':1 Vraies concrétions.o D 0 0
o .() 0l1l3> 001 Concrétions anguleuses0° OC? m270 -.J v .., litière
°0ooQ~
'W/A I-J Morceaux de roche ferruginisée50 7,5YR 6/6o C> Horizon humifèreL_ ~. ..:' et taches AO/o Pourcentage d'argile hors refus::'?
[[IJ] c.c_'.~ ---[[§-~._----- 1 1 1 1 ~énétration humique c.nr:7"~ .~~~,
10YR6/6 Teinte d'horizon' ou de mafri~e'J" ' ..l';'?:;'; it!'!i:-~~ .~ 5YR 6/6.....' ," -~~.340 1 . :::':._ -",::,_.
- 13 -
b) Llhorizon humifère.
C'lest un horizon très caract6ristique.de tous les sols de la r'~
gion.Outre sa faibl~ épaisseur de 3 à 40m., le fai~ le plus marquant
est la mauvaisŒ liaison entre la matière organique et la matière min':
rale'.Ceoi se traduit p-ar des caractères morphologiques particuliers.- ~
Sa couleur en s~c (10 YR 5/2 à 6/4.) brun-gris à brun"':;jaune olair
nlest pas r'partie dlune façon homogène.Cet horizon montre une abcn
danoa d~ sables nus; clairsJ s~par~s par des amas sableux plus humi
fères et plus foncés.
Sa textur~ est également h't'rogène 1 elle est de type sableuse,
la teneuIr en argile ~taÎ1t p'eu ~lev~e.-r
Sa stru~ure est aussi dlune~andc hé~~rog~n~i~é r la tendance
dominante étant.une struoture partioula~re parmi laquelle on trouve
suivant les oas; le quart oUla~oiti' d1agr'gats grumeleux ~ nuci~orme.
Ces agr'~gats: se distinguent dl ailleurs par une couleur- plus sombre'
g~n'ralement brun-fono~ et par une~ture beaucoup plus argileus~.Ceux~
ci se:mblen il; ~tre dQ.a; à 11 action dS'- la fa)J.n~;, et ressemblent aux cons~
tructions cylindriques de vers de terre qœl'on trouve- à la surface du
sol.Dans ces agr~gats la liaison entre la matière organique et la ma
tièr~ min~ralœ est bonna.
Malgré tous oes-oaraotères, la oohésion sans ~tre bonne nlest
pas trop maui/"aise?1ID"n ohevelu radioellaire très dense donne une c ertai"';
ne tenue à llhorizon et emp~che certainement une d~gradation trop pro
nono'e de oelui-oi.
Cet horizon est car~otéris' par une très banna porosit', lleau
pén~tran1J; rapidement à ltint~rieu~ de celui-oi en p~riode de pluie.
su~ pente, les caraotères de oet horizon pr'sentent peu d~ varia
tions.Lt'paisseur est moindre, et on note parfois une texture un p~u _moins sableusa et une s~gr~gation plus faible entre matière organique
et matière min~rale:.Mais oes observations' ne peuvent ~tre g~n'ralis~es
'tant donn~ leur faible fr~quence.T ~
La limite avec llhori~on sous-jacent est bruta~;
- 14 -
0) L1horizon de pénétration humifère
Leg horizon~ de pén~tra~ion humifère sont moyennement épais et
descendent- jusqu'à environ 10cm. de profondeur.La partie supérieure
de oet horizon est légèrement ondulée, présentant des oreux et des
bosses de 60rn. de diamètre avec des dénivellements de 1/2 à 1cm.On .
note également une consolidation de celle-ci.
La pénétration de la matièr~ organique se fait ,par traînées, qui
s~mblent suivre les traces d'anciennes raoines et d'anciens terriers
d'animaux, le plus souvent par plageg de 1 à 2bm. un peu luisantes.On
observe encore des amas sableux plus olairs.r
De m~me que l'horizon humifère, la oouleur et la texture ne sont
pas homogènes.
La couleur à l'état humide, brun jaune à brun (10 YR 5/4 et 4/3)passe en seo au brun jaune clair (10 YR 6/4) et dans quelques cas au
jaune pftle (2,5 y 7/4).
La texture de cet horizon est semblable à oelle de l'horizon hu
mifère.On note parfois la présence d~ petites concrétions noiroode 2
à 3i:nm..
Il est peu structuré; structure ~onduffi avec quelquea agrégats
polyédriques.De fai1;lle cohésion, il s'éboule faoilement.La poro'sité
est très bonne et l'enracinement enoore assez dense.
Dans oes deux horizons viennent s'installer les grosses et moyen
nes racines qui prennent une pOBitién horizontale.
Sur--pente, oet horizon présente quelqu.es variations. Son épaiss-eur
peut ~tre plus grande.Il est plus: argileux, sa texture devenant 8ablo~
argileuse.Sur pente supérieur~ à 25 %, le. niveau conorétionné attein~
oet horizon et lui co~fère une meilleure cohésion.
La limite avec l'horizon suivant est distincte.-,
o.) L'horizon intermédiair~
Cet horizonrP'résente enoore certains oaraotères des horizons pré';';
cédents telle qu'une légère p~nétra~ion humique; sœ texture et sa
struoture le rapprochent de l'horizon suivant.
So. épaisseur atteint en moyenne 100m.
Sa oouleur: brun~jaune. (tO YR 5/6) passe en seo, au jaune (10 YR
7/6) et au brun très p6.le (10 YR 1/4).On observe enoore'; quelques \1:.u
duits~rganiques looalisés de préférenoe sur les faoes des agrégats.
Ou note quelques plages blanohies de' 1om. réparties très irrégulière
TIent.
Sa texture est déjà nettement sablo-argileuse.Les petites oonoré
tions noires apparaisse~plus nombreuses_
Cet horizon est un peu mieux struoturé que les préoédents :
struoture polyédrique moyenne à fine, mais enoore très friabl~.
Une poro'si té tubulaire. fine très bien développée,- où les pores
très serrés lui oonfèrent une oertaine légèreté.L'enraoinement est
enoore assez ~on,nais sa densité diminue.
-T Sur pente oet.horizon dispara1t; sur pente moyenne on passe à
llhori~on homogène, sur forte pente à l'horizon oonorétionné ~
la libi~e aveo l'horizon ~uivant· e~t.distinote_
e) L'horizon homogène
C'est un horizon présentan~ une oouleur, une texture et une stru~
ture homogène •
Sa oouleur brun~jaune (10 YR 6/6) passe en seo au jaune (10 YR
1/6) -Sa texture devient argilo-sableuse à argileu·se·.Les peti tes oon-
orétions noires et nrrondies deviennent plus nombreuses mais sont en
oore très disséninées.
Il est moyennement struoturé; struoture' polyédriq ua moyenne à
fine et friable~
On note des rev~tements ~rgileux dans les tubes ~~ faune. ainsio~
que dans les gros pores;èe\U:-/sont répa.rtis dans tout· llhorizon, et non
oonoentrés sur une ,faible épaisseur.
Cet horizon,d~épQisseuroomprise entre80 et 100om. en zone plane
s'amenuise oonsidérablenent surpente moyenne et dispara1t totalement
sur forte pente.
- 16
La limite avec l'horizon sous-jacent est graduelle.-,
f) Lthorizon concrétionnéT
L'horizon concrétionné est annoncé par de petites concrétions
noires qui deviennent plus abondantes à la limite inférieure de l'ho
rizon homogène.
Cet horizon a été observé dans tous les profils.Il est formé de
produits riphes en reesquioxydes et consolidés parmi lesquels on peut
distinguer f
-·Les concrétions
~ Les morceaux de roch~ ferruginisée
Les concrétions elles-m~mes peuvent se diviser en deux catégories
1;) les concré tions vraies
Ce sont des cnnorétions de forme ar~ondie, de couleur noire,q~i
ont-généralement umtrès fine cutioule.Ltintérieur est oonstitué d'une
p~te fine de couleur roug~sombre à vio1ette.Ces concrétions sont.en
général de taille très petite de, 2 à 5mm. ~ et sont peu nombreuses, se
rencontrant surtou~ à la limite supérieure de l'horizon ooncrétionné
et plus haut dansle profil.Elles disparaissent ensuite assez rapidG~.
ment.La matrioe argileusffi n'adhère pas à la surfaoe de oe type de oon
crétions.
2) les concrétions anguleuses
Ce sont des conorétions de forme torturée, de couleur rouge et
n'ayant pas de cuticule .Leur taille varie de 1 à 5cm. et elles for
Dent la majorité de l'horizon conorétionné.Dans oes concrétions on re
oonnait un certain litage qui laisse à supposer que oelles-ci provi
ennent de. la roche.
La matrice adhère fortement à ces concrétions.
~ Les moroeaux de roohe ferruginisée
Ce sont des màrceaux do roohe imprégnés de produits ferrugineux
ayant conservé leur architecture, le litage de la roche étant bien
rec onnais sabl e'.
- 17 -
leur forme reconnaissable et leur couleur font penser à des morceaux
de grès.
On peut rencontrer ces morceaux de roche dès le début de l'hori~
zon, mais ils ne deviennent nombreux et de grande taille,que vers le .
bas de celui-ci.Leur taille peut atteindre 20 à 30cm.Ils ont une posi
tion horizontale ou sub-horizontale.
La matr~ce de cet horizon est argileusa,de couleur jaune brun
(10 YR 6/6) passant en sec au jaune (10 YR 7/6).
On observe souvent dans les logemen~ des concrétions? des rev~te
ments argileux de teinte jaune~rouge (7,5 YR 6/6).La texture est par
fois plus argileuse dans cet horizon.
Ces différents produits d'accumulation du fer ne sont pas join~ifs
en tre eux; ils sont séparés PlU.. de g poches et des joint s d' argil e,
et ne montrent pas de tendance à l'induration.-r "1
On passe graduellement à l'horizon dfaltération.r 1
g) L'horizon d1altération.-r
Clest un horizon bariolé de couleur jaune-rouge (7,5 YR 6/6)avecde couleu!;
des tache8/rouge~Jaune (5 YR 5/6).La texture est toujours argileuse,
les concrétions ayant totalement disparu, il. ne reste plus que àos
morceaux de roche ferruginisée, de grande taille, assez serrés mais
non join~ifs.Cet hori~on est pl~s humide que les précédents, les nor
ceaux de roche sont imprégnés d'eau et sont assez friables.
En bas de pente, cet horizon présente une tendance à l'indaration.
Celui-ci est.atteint; vers 3m. en zone plane, vers 2m. sur pente
moyenne et vers 1,5m. sur forte pente.
- 18 .:;
2) Caraotères analytiques
Sur sept profils analysés, cinq ont été retenus.Les résultats
n'étant pas toujours homogènes 9 on ne parlera de moyennes que dans
les oas où elles sont représentatives.
On adoptera le m~me plan que dpns le paragraphe 1, en étudiant.
respeotivement pour ohaque horizon : le pH, la granulométrie, la te
neur en matièr~ organique, les bases éohangeables et la oapaoité
d'éohange.
a) Horizon humifère.. --
Le pH de l'horizon humifèr~ est ,en général inférieur à 5,5, mais
il peut ~tre parfois plus élevé et s'approoheT de 6 oomme dans 10 pro
fil ES 2 (profil sous jaohèra réoente de 2 mois).
La teneur. en argila est en moyenne de 18 %en zone plane et de
22 % sur pente, alors- que la teneur en limon reste stable, de l'ordre
de 10 % le pouroentage de sable approohant de 70 %,La teneur en matière organique est assez bonne dans Itensenble
et s'établit autour d~ 4 %avec des extr~mes compris entre 3 et 5 %le
i est de; 10.
La oapao~té d'éohange dans oet horizon est prooha de 10 m~q.,la
teneur en bases éohangeables est variable, mais toujours inférieure à
3,5 meq. Il en résulte que le taux de saturation est également varia
ble aveo des valeurs oomprises entre 23 %et 70 %.
b) Horizon de pénétration humifère-f
Le pH de l'hori~on de pénétration humifère avoisine oelui de
l'horizon humifère~, parfois plus faible, de l'ordre de 0,4 unités.La
teneur en argil~ de oet horizon est en moyenne plus faible sur pente
nulle ou faible,que sur pente moyenne ou forte, 19 %oontre 29 %. La
teneur en limon étant toujours voisine de 10 %, l'augmentation du taux
d'argile se fait au dépens des sables.En zone plane, on remarque que
la teneur en argile est semblable à oelle de l'horizon hunifère.
- 19 -
La teneur en matière organique de cet ,horizon de pénétration hu
mifère est encore relativement bonne, de l'ordre 4e 2 à 3 %; le rapp~
.Q. proohe' de 12 est plus élevé que dans oelui de- l rhorizon humifère.N
Si la capaoité d'échange diminua, c'est surtout la teneur en
bases échangeables qui manque un net rrecul.Le taux de, saturation estou
en général inférieur à 20 % sauf dans le profil ES 2/il attei~t encore
65 %.
C) Horizon intermédiaire
Les valeurs des pH ne sont pas homogènes, mais sont généralement
inférieures à 5,5.
La teneur en argile augmentant de 2/3 environ par rapport aux
horizons préoédents, on arrive ainsi à une teneur de 30 %, le pouroen
tage de limon se maintenant autour de 10 %.A cette pr6fondeur.la te
neur en matière organique est encore de1%, le C ayant diminué, est en
général légèrement inférieur à 10. N"'
La oapaoité d'éohange et la teneur en base~ éohangeables conti
nuent à diminuer pour atteindre respectivement des valeurs en-dessous
da 0,9 meq. et de 5meq.
le telUx de saturation est inférieur à 20 %, exepté pour le prof='-~L
ES 2 où il atteint 30 %
d) Horizon homogène
Le' pH remonte légèrement dans cet horizon, mais ce n r est pas gé
néral.
La teneur en argile de cet horizon oscille entre 40 et 45 %, et
ce résultat semble asse! constant pour toute la région.
Dans un cas (profil ES 5), o'est dans l'horizon homogène que 10.
teneur en argile est maximum.On note aussi une teneur en matière orga~
nique proche de 1 % avea un &de 10.N
Cet horizon n·e oontient plus que de faibles quantités" de bases
éohangeables, la plupart des résultats sont inférieurs à 0,4 meq., la
capacité dréohange étant inférieure à 4 meq.
~ 20 ~
Il en résulte des taux de saturation ~aible inférieur à 10 meq.
Le taux da saturation restant à 30 % pour le profil ES 2.
e) Horizon concrétionné
Cet horizon morphologiquement différent des autres horizons, pr~
sente un pH voisin du précédent.Teneur en bases échangeables? o~pnci1j5
d'échange, sont également très proches.Il faut noter cependant, que
dans trois profils (ES 4, ES 5, ES 7) la teneur en argile est maximum
dnns oet horizon et peut atteindre 50 ~ 55 %.• 1
f) Horizon d'altération
L'augmentation de la teneur en limon dans cet horizon, est le ré
sultat le ~lus intéressant(à relever, puisque dans les profils ES 7 et
ES 5, elle atteint 18 %, l'augmentation étant moindre pour les autres.
3) Résultats particuliers
a) Dosage des ma~ières humiques
Un,des oaractères constants des sols de la région étant ln pré
sence d'un humus à faible liaison matière organique matière minérale,
il était intéressant de oonnaitre la composition de oet humus, du
moins la répartition des fractions acides humiques et aoides fulviques.
L'extrnction et le dosage des matières humiques du so~ ont été
réalisés suivant la méthode préconisée ~ar Thomann (1963)
-extraction au pyrophosphate de sodium à pH 10
~oxydation par le bichromate de pot~nciw~ à 2 %~ dosage W~ le sel de Mohr
Les résu~tnts,obtenus sur sei~e échantillons, sont résumés dans
le tableau l : ils sont exp~imés dlune part en C %0, d'autre part en
pourcentage par rapport à l'humus total de chaque horizon ramené à
cent.Un exeDple.de répartition des matières humiques est donné pour
le profil ES 7 (fig~re 6).
De It~xamen des résultats analytiques on tire les observations
suivantes,
- 21 -
- la teneur en valeur absolue des deux fractions décrott
avec la profondeur, la teneur en acides humiques diminuAnt très rapi
dement.
- la proportion relative des acides fulviques augmentel
avec la profondeur.
- le taux d 1hur.:J.i<.5.8ation .exprimé par le rapport C %0 des mati-.
ères humiques totales x 100, faible en surface 25 %en moyenne, augmen-,. C %0 total
te generaler.:J.ent avec la profondeur pour atteindre des valeurs proches
de 50 %.Ceci serait en contradiction avec les résultats obt~nus sur
les sols faiblement ferrallitiques, dans lesquels le taux d'humifica
tion diminue avec la profondeur (Thomann 1964).On pourrait lever cette
cQntradtotion en invoquant le rele de l'argile CODme stabilisateu~
d'humus, favorisant l'humification.L~ teneur en argile étant plus im-en
portante/profondeur qu'en surfaoe, l'humifioation se ferait d'autant
mieux.
On & observé. que les r~sultate relatifs aux horizon~ humifères
étaient variables, les déterl:linations ayant été effectuées à la fin de
la saison sèohe, tout l.aisse à supposer qu'elles seront diff'~rentes
en saison des pluies.C'est pourquoi il serait int6ressant de suivre
l'évolution de lthunus des horizons de surface durant toute une année.
Dans ces sols, on relève une nette prédom~nanoe des aoides fu~vi
ques sur les aoides huniques, résultats confirnant les travaux de<
Thomann1 (1964). Un olinat de plus en plus humide favoriserait la pr6
sence de conposés humiques peu polymérisés.
B~en que les r~sultats soient limités aux deux fractions acides
humiques et aoides fulviques, on peut supposer que les différentes
fractions humiques de ces sols sont représent~espar les acides fulviet
ques libres, les acides humiques libres/peut-être des acides fulviques
liés aux aoides humiques.
Ces acides extr~mement mobiles, surtout les deux premiers,migrent
facilenent dans les profils, et sont oonsidérés comDe les principaux .
agents de lessivage du fer et de Itargile qui sont entr~!nés sous for
me de complexes mobiles Duohaufour (1960).Etant donné Itimportance
des aoides fulviques dans oes sols, on peut supposer que leur rôle
22 _
influencera la pédogénèse de ces sols, et contribuera à Itexplication
de certains caractères observés.
61.
62
63
- 23 -
TABLEAU l
==============~=========================================================
! N° ~!ProfonJC tot'Ü! M H TIHumifiJ A HIA FIA H ! AH % AF %1Jéchan":J d 1 %0 1 %0 lcationl %0 ! %0 JnI!1t ilIon::! eur 1 ! .1 %! \ J 1 1 11------1--~---1------1---7--!---~--1--~---\---7--1---7 --1---7---1------\
\ \ ... 1 1 1 6 1 1· 1 ! ",'\ 121 J 0..4 J 22 ! 4,98
1 22, 1 2 ,88 J 2,101 1,3 1 57,8 7° 1 42 ,2 1
22 14";12 1 6,6 1 2,-07! 31,3 1 0,68 1 1,391 0,491 32,9 167,1 !
23 ~ 1 2": 2 5 : 4, 7 1 2 , 27: 48, 2 : ° ,.2 8 i 1, 99 : ° , 14 i 1 2 , 4 1 87, 6% :
24 125 ...7°14. 1,44136! 0,111 1,331 0,08\ 7,8 92,2%!J.! . 1 ! ! I! 1
41 1 0_2 12; ; 6 , 0'9, 2 6 , 4 2 , 19! 3 , 9° 1 ° , 56 1 36 . 1 64 !
71 1 0....3 13° 7 ,66 1 2 5 , 3 4 , 37! ~ , 2 9 , 1, 3 1 57, 1 J 4 2 , 9J 1 1 1 1 1·1
72 1 3-1 ° 11 8 . 5 , 2 5 1 2 9 , 7 2 , 42' 2' , 83 i ° , 8 1 46 , 1 53 , 9
73 110...30 1 5,8 2,91! 50. 0,46 2,451 0,181 15,9 84,11 1 1 . 1 1
74 j3 0-70 j 4 2,3 1 j 57,7 0,17 2,14, 0,07i 7,4 92 ,6 1
75 170-1501 1,431 0,10 1,331 0,071 7 93 11! 1 ! 11 0": 5 ! 1 7 6 , 83 4 ° . 2 , 21· 4 ,62 0,'47! 32, 3 67 , 7 11 II!i 5-17 \13. 4,25 3 2 ,6 1,45 2,80 0,52i 34,2 65,8 1
117-40 1 6,2 2 v35 37,9 0,23 2,12 0,10! 10 90 1Il! !J Il!
51 1 0":1 124 5,64 25,1 2,31 3,33 0,691 41 59!
52 ~ 1::27 :12 3~971 33 1,45 2,52 0,59~ 34,3 63,7 iJ 53 B ~43":';115i 1 1,9°: 1 0,12 1, 78 i 0,06i 6,3 J 93,7 il, 1 1 Il! 'I! 1==c=========================f======i======7======~======T======~!=======
Légende
M'H T imatières huniques·totales
A H ------ acides humiques
A F ------ acides fu1viques
Humification =-M H T %0 x 100C %0 .
- 24--
. . .REPARTITION DES MATIERES HUMIQUES DANS LE PROFit TYPE ES 7
119. 6
" . 5 6. 7 8 C%o
10
70
13~m
2
f11111,11111111,,111
. 11,11111,1,,,,,
1,,
-MHT---- AH__ Af
~Ar
·1 IAH
Pourcentage des différentia fractions humiques(Ramené i tOO par rapport ci rhumus total
de chaCfue horizon)
o3
ID
30
Taux d'humification
- 25 -
b) Résultats granulométriques
Les sols présentant de nombreux caraotères des sols lessiv~s,et
l' analy~e granuloné t:r:ique courante ne mettant;::; pas en évidence 11 exifts
~ence d'un horizon d'accumulation, le but principal de cette étude est
de savoir si le lessivage pouvait n'affecter que des particules dlune
certaine taille.
En effet, les conposés organiques solubles protègent le~ argiles.
contre.la floculation et les maintiennent à l'état dispersé: leur ac
tion s'exerce plus efficacement sur les argiles les plué fines mon~
morillonites,qui migrent de fa90n préférentielle BARTELLI et ODELL
(1960).
Quant au second but de Gette étude, il s'agit de mqntrer ce que
des prélèvements habituels n'auraient pu révéler, que lia.ccunulation
est peut~~tre plus susceptible de s'effectuer sur de petits horizons
peu épais.
DAns cett~ optique, on a effectué des prélèveoents rapprochés :
tous les 10cm. pour :l,e pr'olfil ES 2 jusqu'à 1 ,40m., tous les Som. pour
le profil ES 7 ju~qulà une profondeur de 1m.Les analyses granulométri
ques .ont été faites dans le but de séparer les particules inférieures
à 2 p. .. inférieÜl.res à 1..f'- et inférieures à 0, S.fi._Les' résultats' sont résumés dans la figure 7.0n peut déduire de
ceux-ci deux faits.
On.note en prenier lieu que pour les deux profils, les trois
courbes, représentant les différentes fractions, sont parallèles et
que les ~oarts entre chaque taille de particules ne.dépassent pas 2 à
3 ~.On ntobserve pas de "ventre~ sur oes particules, mais on peut en-
visager que celui-ci apparaisse pour des particules plus fines.Ne dis
posant que de peu de résultats, il est difficile de trancher.De toute
nanière, il est quand m~me important de noter, que la taille des par-, • "J'
ticules est très fine puisque la~ticm entre Wet 0,5p ne.. roprén.ente
que 6 à 7 ~du t6tal.Il serait également intéressant de comparer la 1
taille des particules du sol aveo celles des rev~tements argileux que
~lon a pu observer, mais la faible surfa.oe'~eux-ci et leur dissémination
dans le profilenp~cho.ient de faire des prélèvements corrects _, ne re
présentant que les rev~tements.
- 2"6":'"
RÉPARTITION DES PARTICULES COLLOïDALES SUIVANTlA TAILLE ET LA PROFON DEU R
10
10
20
30
50
60
10
80
90
•••••• 0
140 :
PROFIL ES 2
___ Argile <.2p
----- Argile < 1)1- - Argile ~ 0.5 jJ
PROFIL ES 7
Or-__~10~_--.;....__~__....;.,;__..:50~
5
10
1520
2530
35\04-S
sa5S60
6S10
00
15 .0
••SO 0 000
85 00
90 :~00
9S 00
100 '!
- 27 -
Dlautre part, iji dans le profil ES 2 la teneur en argile augnente
régulièrenent jusqulà 6ûcm. pour rester ensuite constante, dans le pro
fil ES 7,i1 en est autrement.
Dans cre dernier, la teneur augmente à peu près régulièrement jus
qu'à 35c~.A partir de cette profondeur, la teneur varie très vite,
tous les 5c~. et donne une répartition en dents de scie.-(
Ce résultat tendrait à dé~o~trer qu 1 i1 y a des déplacements d'ar
gile dans le profil et que L 1 aocumu1ation se ferait pnr petits ho
rizons répétés et répartis dans tout 1e.profi1, et non concentrooen un
seul horizon.Les prQlèvements h~bitue1s, dans ce oœ seraiant inoapa
b1es de révéler à 1 1 ana1yse un Uventre argi1euxu •
Evidemment, oe résultat étant unique, il est difficile de généra-
liser.I1 serait néanmoins nécessaire de continuer oes analyses sur
plùeieurs profils pour prouver plus clairement ce phénomène, mais les
pré1èvement~-ayant été faits sur un profil au hasard, ce résultatcipendantgarde une certaine valeur.
- 28 ~
0) Minéralogie des sols
On a effeotué quelques analyses thermiques diff6ren~ielles, por
tant sur 1a-œilre totale, les fra.otions<~<~;t1et<O,5}1etsur les
différents types de oonorétions de deux profils (ES ~ et ES 1).
Les ~ésultats obtenus montrent que oes sols sont oonstitués es
sentiellement de kaolinite et de goethite.
On note que le pio exothermique -. de la kaolinite est plus
proche de 800° que de 900 0 .0eoi po~ait ~tre ~. indioe de la présenoe
de kaolinite ~al oristallisée ou dlune kaolinite dégradée.
On observe également que, plus les partioules sont fines, plus
le pio de la goethite diminue pour disparaitre presque oomplètement
dans la fraotion inférieure à 0,5 ~.
La fraction inférieure à 0,5 ~ serait donc con~tituée prinoipale
Dent de kaolinite, résultat assez oontradiotoire, les kaolinites étant
oonsidérées oomme de grosses part~ou1es.,
La présenoe dlun pic endother~ique à basse teopérature ne pernet
pas, étant donné la mauvaise qualité des oourbes, de oqnclure à ln
présence de produits amorphes mais oette éventualité nlest pas à éoar
ter •
. Les oonorétions sont oomposées presque uniquement de goethite et
peut~~tre de la g1~b~to avec un peu de kaolinite.
La oqmposition des deux types 4e oonorétions étant voisine, il
semble qu~elles puissent p~ovenir llune de l'autre, leur norphologie
diff~rente pouvant ~tre attribuée à un milieu de formation diff~rent.
Un moroeau de roche-mère analysé, a montré que la goethite très
abondante est seule représentée, la kaolinite étant presqueinexistan
te.On peut supposer que.laferruginisation de la roohe-mère contrarie
l~argilisation de celle-ci, facteur qui peut~.'tre déterminant dans
llévolution de ces sols.
III. INTERPRETATION
Lesœractères morphologiques et analytiques ayant ,été détaillés
dans la (aeuxf~me:: partie, certains plus fra.ppants que d'autres m'ont
.amené à mlintéresser à deux problèmes.
~Ces sols présentent d'une part, des cara.ctères de sols lessivés
~un humus à mauvaise liaison matière organique matière minérale
un léger blanchiment des hor~zons de surface
la présence d'argile orientée visible sous forme de rev~tements
dans les canalicules, les pores et les logements des concrétions.
Malgré ces caractères, ces sols présentent rarement un horizon
d'accumulation d'argile.
On s'intéressera plus particulièrement au problème de 10. dynami
que des colloïdes, surtout celle des argiles, en étudiant les facteurs
d'entraînement, leur mode d'action et les c~uses qui peuvent contre~
ca.rrer l'accumulation, ou faire~ qulon ne llobserve pas •
.D'autre part, ces sols sont caractérisés par leur fsible épais
seur, alors que latéralement on passe à des régions sur m~me roche
mère, sous climat semblable où les Bols sont profonds.
On essaiera de préciser le degré d'évolution de ces sols.
A) Etude du lessivage
1) 1BS facteurs du lessivage
a) l'humus
Une pluviométrie moyenne annuelle de 2250mm. avec une évaporation.
d 405 . d' l' ·té d ' . ·t t· atcqUisesl '1'e mm. ~n ~que que a maJor~ es prec~p~ a ~ons son /pour e m~ ~-
eu; les températureS avec des amplitudes de 3 0 5 entre les mois les plus
chauds et les mois les plus froids sont relativeoent constantes toute. I-s,
llannée.On peut considé*er que/micro climat du sol est homogène et ne
présente pas de grands oontrastes.
..: 30 ..,;
Malgré le considérable apport annuel en matière végétale au sol,
cin~ à ~ tonnes ,par hectare DOMMERGUES (1963) La litière est peu
épaisse, indice d'une décomposition tr~s rapide.Le rapport Q ~ui est
un bon critère de caractérisa~ion de l'humus, avec des ~aleTIrs moyen
nes de dix, indi~ue une minéralisation rapide DUCHAUFOUR et MANGENOT
(1957).
Les deux fractions humi~ues ~ui ont été séparées, montrent ~u'
en dehors des horizons de su~face, les acides fulvi~ues dominent et
sont seuls représentés jus~ul~ une assez grande profondeur.1
On peut penser ~ue ~i l'hœmification a besoin d 1 une oertaine
humidité pour se faire l!absence de période de dessication nuit à la. . ..formation de produits polynér1sés.
Les aoides fulvi~ues, extr~mement actifs, jouent un rÔle essen
t~el dans la dynami~ue des colloïdes, tels ~ue les oxydes de fer et
d'aluminium, et les argiles.
Action sur les composés du fer
Le fer est entra1né sous forme de oomplexes mobiles à l'état
poreu~.Ces complexes migrent facilement, la migration étant favorisée
par l'acid1t~: du milieu et la désaturat~on du complexe absorbant.
Le pouvoir complexant de ces substBnoes organi~ues hydrosolubles di
minue lors~ue la concentration en calcium du milieu augmente LOSSAINT
(1960 ).
Dans le cas env~sagé, ces conditions sont remplies et le fer a
toutes les chances d'~tre entra1né d'autant plus loin ~ue ces com
plexes ne seront pas détruits.
C1 est à cet entra1nement ~ula été attribuée 1lapp~rition de
plages blanchies dans les horizons sup~rieurs, plus ~ulà une réduction
par engorgement temporaire au-dessus dlune discontinuité granulomé
trique.
Aotion sur les argiles-Ces acides organi~ues peuvent intérvenir de deux façons ils
peuvent protéger les argiles contre la floculation et les maintenir
31 -
ainsi à l'état dispersé.
Ou bien les argiles subissent en surface une altération pro
gressive qui libère les constituants sous forme soluble (silice) ou
pseudosoluble par oomplexation (AluminiuD) DUCHAUFOUR et LELONG (19 67).
Dans les deux cas le résultat est identique, la teneur en argile
des horizons de surface sera inférieure à celle des horizons profonds.
En plus de leur action sur la texture des' horizons de suxfacc,
ces composés organiques solubles ont une influence sur la structure
de ceux-ci.En effet, l'absence de produits polyoérisés emp~che la
formation d'une structure fragmentaire stable.Il en résulte une mor
phologie particulière de ces horizons, très caractéristique de~ Bols
de la région.Cet horizon DaI structuré contribue à faciliter l'en
tra1nement de l'argile.
b) l'eau de gravité,
C'est un agent essentiel du lessivage qui peut entrainer les
cODplexes dispersés.
Etant donné la faible évaporation, la plus grande~partie des
eaux de précipitation pénètre dans le sol ou ruisselle à sa surface.
Il faut noter également, que les périodes de.fortes précipita
tions correspondent aux périodes où la quantité d'acides fulviques
formées doit ~tre inportante.
Deux facteurs essentiels du lessivage ,se trouvent réunis, et
oette action aura logiquement tendance à s'effectuer verticalement
en zone plane et obliquement sur pente.','
L'argile à l'état dispersé ne peut ~tre qu'ent~ainée ainsi que
la silice qui migre sous foroe soluble, le fer et l'alumine sous for
me oomplexée.
De m~me, cette eau chaude constamment renouv~lée, .qui per~ole
dans l~ sol assure une~xiviation importante des ~ases, d'autant
plus rapida que le drainage est bon.Il en résulte que dans ces sols,
la teneur en bases échangeables est inférieure à un milli-équivalent
sauf dans les horizons humifères où la matière végétale renouvelle
le stock de bases.On peut d'ailleurs penser, que la teneur en bases
échangeables de m~me,~ue le degré de saturation de l'horizon humifère
peuvent varier suivant ~u~ les observations se font en saison sèche,
on en saison des pluies.
Les conditions ~tant r~unies pour.~u'un entra!nement de certains
61éments de surface puisse se r~aliser/il faut maintenant essayer de
oonprendre l.a dynami~ue de ceux-ci.
Ces ~l~ments entra!n~s sont-ils susceptibles de s'accumuleJ;?
9Uelles; sont les oauses qui peuv~nt provoquer ou contrecarrer l'ac
cumulation ou qui en empêchent l'observation~
2) Considérations th~ori9ues
,Plusieurs prooessu~ corresponda~t chaque fois à l'entra!nement
de l'a~gil~ des hqrizons de surface peuvent être envisagés.
_.L'argil~ à l'état dispersé est entraîn~everticalementdans le
pro~il, et s'accumule pour donner un horizon d'accumulation d~tecté
à l'analyse •.... _L'argile migre profond~ment dans le profil, et l'accumulation,.
s'ily en a uue ~chappe à l'observation.:BRUGIEREr (1961) a d~jà envi
sag~ cette hyppothèse.
L'accumulation veut se faire d'une façon très diffuse et ne pas
se traduire par un caractère décelable à l'analyse.
~ L'argile peut d'abord migrer verticalement dans le profil et
ensuite au niveau d'un discontinuitG ou au niveau d1une nappe, être
exportée obliquement.Dans ce cas, l'accumulation ne devra pas se
chercher dans le profil nême, mais sur une m~me s~quencetdans les
profils de pente.- ,. - L'argile peut être également exportée hors de la s~~uence s'il
n'y a auoune cause> d'arrêt.~ 1
~L'argil~osubit une alt~ration dans les horizons de surface
d~ns ce cas l'accumulation devra se cherche~ sous forme de silice et
dlal~mine,ce qui demandera des techni~ues d'analyses différentes.Il
eshcl~ â.outetU: J, que la silice très soluble reste dans_~o pro:fil.
~»On peut envisagen oomme dernier prooessus, que le lessivage
n'a~~eot~ que les particules les plus fines, dans ce oas l'analyse
granulométrique courante mpourna pas nous renseigner.
Tous les processus envisagés se traduisent de la marne ~açon; 2a
teneur en argile des horizons de surface sera inférieure à celle des
horizons pro~onds.
Le_projet de classi~ication des sols ~errallitiques propose deux
termes "Lessivé" et "Appauvri".
Lessivé sous-entendant, que l'argile ou le fer ont migré de A
en B, la perte éprouvée par A doit ~tre en partie compensée par le.
gain de B.Appauvr~ signi~iant que l'argile ou le ~er ont été élimi
nés de A mais ne se retrouvent pas en B.
Quels sont les arguments qui permettent de choisir entre ces deux
termes ?
3) Applioation aux sols de la région
Dans la majorité des pro~ils, on a observé ~es revatements ar
gileux dans les pores et les tubes de ~aune de Ilnorizon homogène,
ainsi que dans les logements des ooncrétions de l'horizon concrétion
n~.Ces observations prouvent que dans ces sols il y a des déplacements
d'argil~ à l'intérieur des pro~ils.
Dans deux profils, Es.6 sur pente moyenne et ES 5 sur pente forte,
on nota une aooumulation d'argile.La pr~mière se situant entre 11 et
40om. de pro~ondeur juste au dessus dè~'horizon concrétionné, la deu
xième entre 43 et 115cm. vers 1& limite in~érieure del'horizon con
crétionné.Dans le premier cas llindioe de lessivage est de-l- , dans1 ,4-
dans le seoond de 1 •.', 1;1
L1applioation stricte.de la classi~ication ne permettra de ran
ger dans le groupe lessivé~que le pro~il ES 6 bien que oes deux pro
~ils soient situés à 40m. de distance.
- 34 ;;;;
Dans le profil ES 7 situé en zone plane, .les analyses granulo
métriques affeot~&é~tous les c~nq centimètres,ont montré qu'à par
tir de trente centimètres la répartition de la teneur en argil~ se
faisait en dents de scie~Ce résultat permet de concevoir que l'accu
mulation peut se faire d'une façon diffuse et non oonoentrée pour~
former un seul horizon.La migration de l'argile des horizons A se~
rait dans oe oas oompensée par un gain en B,mais l'analyse oourante
aveo l~s prélèv~ments habituels ne le décèlera pas.
N'ayant qu'un résultat de ce.genre, il est difficile d~ savoir
si ce type de:\l'ariation de texture peut' se retrouver dans d'autres
profils ou sioo 'résultat est saisonnier et varie en fonotion des
précipitations.
SI cette répartition granulométrique peut ~tre ~érifiée et oon
f~rmée,l'emploi du terme lessivé oonviendra mieux qu'appauvri,malgré
l'absenoe d'un "ventre argileux". ,
Ce fait observé sur ,un profil permettrait d'expliqu~r dans de )
nombreux oas l'absenoe d'une aooumulation déteotable à llanalyse.La
répartition disséminée de revêtements argileux serait ég~lement
, un argument favorable à,oe type d'aooumulation.
Il faut attacher plus d'importance à la présence de revêtements
argileux, oeci permettant de choisir sur le terrain, sans attendre
les résultats d'analyse granulométrique entre l~ssivage et appauvris
sement.
Il faut également penser à l'aotion d'homogénéisation de la
faune et de la flore qui contrecarre l'acoumu1ation d1argile en re
montant en surfaoe les éléments de profondeur.L'arg~lebien que non
exportée hors du ,profil ne formera pas un horizon d'aocumulation.Ce
prooessus sera dlautan~ plus important,que le profil sera peu ~pais.
Le p~ooessus où l'on envisage, qu'il y a dégradation de l'argi
le sous l'inf~uence des,acides fulviques très,aotifs, permettrait
d1expliquer llabsence d'accumulation alors qu1il y a entra1nement
de l'argil~ des, ho~izons de surface.
La présenoe d'un minéral à 7Ao qui semble mal oristallisé (Ana~
lyses thermiques différentielles sur six éohantillons) pourrait être un
-
- 35 -
argubent en faveur ,de cette hypothèse.La silice et l'alumine mises
en solution sous l'influence de cette dégradation peuvent migrer, la
silice sous forme soluble et l'alumine sous forme complex~Si l'alu
mine a quelque~ohance de rester dans le profil au momen~ de la des
truction des complexes, la silice très soluble doit ~tre entraînée
hors ,du profil.L'accumulation dans ce cas devra se chercher sous for
me d'alumine ce qui demandera des analyses particulières.
Il Y aurait effectivement appauvrissement en argile et l'emploi
du terme appauvri serait satisfaisant.
On peut envisager comme dernier proqessus que la migration de
l'argile des hortzons de surface après s~~tre faite verticalement
puisse ensuite s'effeotuer obliquement.L'argile des plateaux pour
r~it se redéposer en un point plus bas de la séquence topographique •.
L'argtle, bien que non exportée de la régton, ne donnera pas un hori
zon d'accumulation.On pourrait proposer d'étendre le terme de lessi
V8 à toute une séquence topographiqu~ m~me si un seul des profils de.
pente présente une accumulation, tous les profils de la séquence pou
vant ~tre considérés comme lessivés.
Tous les processu~ envisagés peuverut exister et. sÜrement inter
férer.L'introduction des termes "appauvri et lessivé" qui ont tous
les deux une ,signification particulière ne semblent pas ~tre d'un u
~age commode.sur lé terrain.Si effeotivement ces deux processus se
produisent, les c~~:aotèr'es' morphologiques des horizons de surface
étant i~entique~;il sera diffioile de choisir entre les deux.
La présence ,de l'accumulation ne pourra ~tre décelée qu'au la
boratoir~, par l'analyse granulométrique et encore,tout,dépendra de
la manière do~t les prélèvements ont été faits et jusqu'à quelle pro
fondeur ils l'ont été.
4) essai de caractérisation du lessivage .
On p~ut ,supposer qu'il existe d'autres, caractères permettant
de séparer l'appauvrissement, du lessivage:
Ce type~ matière organiqua semble ~tre un caractère cons
tant de ces sols, MARTIN (1959), BRUGIERES (1952) CHATELIN (1963),
.HUMBEL (1966).Tous les sols qu{ils ont étudiés et supposés lessivés,
étaient caractérisés par un humus mal structuré à mauvaise liaison
- 36
entre la mati~re organique et la mati~re min~rale.",
La pr~sence d'un horizon l~g~rement blanchi peut être ~ga
lement consid~r~ comme un indice de lessivage.
La pr~se~ce de colmat&ga,par l~argile dans l'horizon E, de
revêtements argileux prouvent ,que l'argile.se,d~place dans les
profils.Si on ne trouve pas d'accumulation, c'est que dans la
plupart.,des cas, elle int~resse une grande> partie de 1 'horizon B
et de llhori~on concr~tionné, de telle sorte que la modification
de texture n 1 est pas décelable à l'analyse.
Si on s'en tient aux d~finitions exactes des termes "appau
vri et lessiv~lI la plupart des sols seront rang~s danE:e groupe
appauvri.
Rien ne s'opp~se à oe que 80ls appauvris et sols lessiv~s
forment une mosaïque dans une r~gion donn~e.
L- 37 -
B) Degré d'évolution des. sols
Ces sols sont caractérisés par une faible épaisseur.En zone plane,
l~horizons hOBog~nes ne dépassent jamais tm., Ilhorizon dla~tération
se trouvent en général entre 2,5 et 3m. Sur pente moyenne, l'horizon
hODog~ne atteint 40 à qOcm., l'horiz:on.. dtaltération ee trouvc.nt vers _
2m., sur pente forte,l'horizon homog~ne dispara!t, Ilhorizon dJaltéra~
tion apparaissant vers 1,50m.
De plus, un horieon concrétionné est présent dans tous les pro
fils à des profondeurs variables suivant la topographie, sans jamais
se trouver à des profondeurs excédant 1,20m.
Ces caract~res sont constants dans toute la région étudiée et les
variations entre profils en zone plane et profils de pente sont yeu
importantes.
Deux hypoth~ses peuvent ~tre envisagées,pour expliquer la faible
épaisseur des sols de la région.
1) Hypothèse du rajeunissementi
, '.
On peut cono~~dr que Itérosion a agi avec des intensités diffé-
rentes.
a} l'érosion a atteint le niveau d'alt~ration
Le gneis~ leucocrate à biotite et amphibole r donnànt • da~s les
régions voisines des sols profonds !at pu donner dans la région d'Esé
ka des sols tr~s vq~s~ns, les conditions climatiques étant semblables.
La présence dlhorizons concrétionnés près de la su~face, observés
généralement sur pente et parfoie en zone plane, peut s'expliquer par
la mise en place d'une surface d1érosion qui a entrq1né la trocature
des profil~, et cel1e-oi a pu atteindre l'horizon dlaltération.
Un argument en faveur de cette hypothèse pourratt ~tre la présen
ce des petites ooncrétions noires et arrondies que lIon trouve souventles
dans/premiers oentim~tre8...du sol.Leur présenoe dans les horizons de
surface où les prooessus de- réduotion sont maximU'lIl, nI est pas coutuDi~re
et est en oontrad~ction avec leu~ composition.
Les analyses therDiques différentielles he montrent pas ae diffé~
renoe de oonstitution entre oes oonor~tions et les oonor6tions de ro
ohe ferruginisée; les deux étant fonoée-s de gOlethite et d'un peu de
kaolinite.Leur lien de formation doit ~tre le même bien que' leur mor
phologie soit dissemblable."
Ces oonorétions seraient l'héritage d'un anoien sol~Apr~s la tron
oature des profils., elles se seraient ,trouvées ~ la surface du. sol,
Après la périod~ d'érosion, lors da l'approfondissement du sol, ces
oonorétiona se seraient trouvée~ dans les horizo~s supérieurs, leur
enfonoement dans le sol étant moins rapide que l'approfondissement.
Ces sols seraient. do!!:~; ,des ,sol,s rajeunis:, évoluant sur un vieux
matériau ferralli tique,caroctéri3é s -S 'dé jà. par une forte dé saturation. en
bases, par llabseno~ de m~néraux primaires reoonnaissables dans l'ho
rizon homogène, indioes dlune intense ferrallitfsation.-r
b) l'érosion attein~ la roohe~mère•
.,On peut oonoevoi~rque llérosion a déoapé les profils jusqu'à la
roohe en plaoe.Ceoi, s'est traduiit, par un aplanissement de la région
dû par exemple, à un abaissement du niveau de.bQBe dœ Nyong.
, Sur oette surfaoe se développeraien'ft. des :'s.Qls relativement réce~i;s
nar~ués par une forte ferrallitisation.Ces oaraotères pourr~ient ~tre
hérités du gneiss qui est une roche aoide pauvre en bases.Llagressivi
té du climat sur ce type de roche' p~ut donner à ces sols, malgré leur
relative jeunesse, des caraotères d'intense ferrallitieation.,
On p~ut envisager que ces sols ont évolué très lentement pour des
causes' qu J il reste à;. déterminer.
La ferruginisation en masse du gneisa qui a donné naissance au
sol, la pré~enoe de grandes dalles de roohe ferruginisée peu fragmen
tée, ont ,pu retarder la pénétration du fron~ dJaltérati6~ de sorte que
le sol n'a pu slapprofondir que très lentement.'Or .
L'analyse therniqu~ d'un moroeau de roohe ferruginisée a montré
en effet,que le prinoipal constituant q.e celle-Ci, était la goethite
accompagnée de traoes de kaolinite, l'argilisation de la roche semble
~tre contrariée.La ferruginisation de la roohe freinerait l'argilisa-·
tion •
~ 39 -
On a renarqué égalenent que cet ho~izon de roche ferruginisée
était souvent très humide.A ce niveau l'eau doit circuler obliquement
et n'arrive pas à pénétrer plus profondéoent ce qui empêche, ou retarùe
l'alt6ration plus en profondeur de:.la roche.
Ce serait de vieux sols ferrallitiques, mais de faible épaisseu~~
Les arguments manquent pour trancher entre.ces différentes hypo-
thèses,D&is certains caractères comme le type d'humus, la forte désatu
~ation~l'altérationpoussée des minéraux se la roche et la.néosynthèse
d~ minéraux secondaires~coDne la kaolinite et la goethi~,serniriEplu
tôt en faveur de la première hypothèse.
Ce seraient de vieux sols ferrallitiques rajeunis par érosionc
On penchera pour cette hypothèse sans pour autant exôl~ les
autres.
\
seul Ilhorizon de
- 40 -
C) Classifioation
On utilisera la nouvelle olassifioation proposée par AUBERT et
SEGALEN (1966).
t) Classe
Les oaraotères quipertlettent de ratt~oher les sols étudiés à la
Classe ferrallitique sont de trois sortes :
a) Climatiqu~s
- Ces sol~ s~ développent dans une zone oaraotérisée par un olinat
sub-équatorial :_la plu~iométr~e atteint 2250mn. et les températures
sont oonstantes toute llannée : 25~.La limite de la ferrallitisation
étant respeotivement 1500mo.et 18°~ on est bien dans le domaine ferral
litiqua.
On passe latéralement dans la m~ne région olimatique à des sols
ferrallitiques développés sur m~me roohe-mère.
b) mo~phologiques
Ces sols oaraotérisés par :
Une faible différenoia~ion des horizons
surfaoe est nettement individualisé •
.Un humus de déoomposition rapide: malgré llQppO~ végétal
important, les horizons humifères ont une faible épaisseur, inférieure
à 50m.Un horizon de couleur vive de ohroma"'5, oaraotérisé par
une struotur~ polyéqrique fine,mal développée et très friable.
La dispar.ition des minéraux primaires, autres que le quartz,
tels qu~ les feldspat~~,les mioas noirs et les amphiboles.
0) analytigu~s
Une forte aoidité pH 4 inférieur à 5,5, une oapaoité d'éohangeuje .
faible inférieu~à 7 meg.aveo teneur en bases, le plus souvent infé-
rieure à 1 meq. ainsi qutun faible t~ux de saturation,le plus souvent
inférieur à 20 %~son~ les indioes dlun~ ferrallitisation intense~
-·41 -
• La néoformation de minéraux, comme la kaolinite à partir de, .
l'hydrolyse des feldspaths est caractéristique du domaine ferralli-
tique.
~a faible épaisseur des sols pourrait faire douter de le~rs
caraci;ères ferralli tiques ,mais on a vu dansle chapi tre préc~den:tb qu'on
pouvait attribuer celle-ci à un rajeunissenent.
Les sols de la région.d'Eséka réunissant tous les caractères pro~
pres à la ferrallitisation, se rangent dans la classe des sols ferral
litiques.
2) Sous-Classe'
Sur leercinq profils- a.nalY!3és, quatre (ES 7,ES 6,.. ES 5 et ES 4)
on t une "t~neur en ba.De~ éoha.neeabl os' inférieul:EI è. 1 :!!l.eq;'; U~ 'baux de
saturation inférieur à_20 %et ~n pH inférieur à 5,5.Ceux~ci se range
ront~donc dans la sous-classe 3: sols ferrallitigues fortement désatu
rés ,le taux de saturation proche de 30 % pour le profil ES 2 justifi
era l'appartenance de celui-ci à la sous-classe 2 : Sols ferrallitiques
moyennement saturés
3) Groupe
~ous ces sols ont une teneur en argile plus faible dans les hori
zona de surface, que dans les hoxizons profonds.
Le prof~l ES 6 présente une accumulation, l'indice de lessivage
étant de-l-':èelui-œi sera rangé dans le group~ lessivé.Les autres1 ,4
profils- dans lesquels: le dépa:r;tde A de l'argile' n'est pas conpensé en
pa.rtie par un gain en B,par l'application stricte de la classifica~ion
feront partie"aveo des indices d'appauvrissement compr~s entre -l- et1 ,7
~ du groupe appauvri.3,5
L'absence de données approfondies ne permet pas de savoir si la
taille très fine' des particules (75 %"'-.9,5 p) peut ~tre considérée .
CODne un caractère des sols ferrallitiques fortement désaturés,iles~ivés.
:. 42 .
On considère en effet r que dans.~s sols ferrallitiquès~ les ar-_
giles type kaolihite ont d'assez grande taille,à laquelle on attribu
ait ~a difficulté d'être lessivées.
4) Sous-groupe
Compte tenu de l'interprétation. donnée dans le chapitre B ces sŒs
trouveraient leur place dans un sous-groupe rajeuni ou faiblement ra
jeuni, le sous-groupe remanié ne convenant pas à ces sols dans lesqu~set
on n'a pas trouvé de traces de remaniement.Les deux profils ES 2/ES 5présentant une induration en profondeur, seront rangés d~ns le sous
groupe induré.Dans ce cas, le caractère rajeunissenent n'appara1tra
pas.
Par rapport à la classification AUBERT 1965, la nouvelle classifi
cation des sols ferra~litiques permet, en revalorisant ~a place de la
ferrallitisation en l'élevant au niveau de la olasse, d'exprimer et de
traduire plusieurs caraotères nâjèurs.
Malgré ~B restrictions apportées, la nouvelle classifioation se
révèle beauooup plus complète.Sur le terrain, son utilisation s~avère
plus difficile, car .la Sous-Classe ne pourra être déterminée qu'en la
boratoire~ de mêne que les groupes, appauvri.: et lessivé •
CONCLUSION==========
Les sols de la reg~on d'Eséka développés su~ m~me roche-mère,
sous m~me climat et sous m~me végétation, sont d'une grande homogénei
té.
Ces sols étant carac~érisés par des teneurs en argile plus faibl~
dans les horizons de surface que dans les.horizons profonds; on a été
amené à s'intéresser plus particulièrement à la dynamique des colloi-·
des, en envisageant les processus qui pouvaient provoquer cette mi-
gration.
Si les hypothèses formulées demandent à ~tre vérifiées, elles ont
permis néanmqins de comprendre pourquoi,dans de nombreux cas on ne
trouve pas d'accumulation.
Il est ,certain que le type de composés organiques trouvés dans
ces sols, l'intensité des précipitations,sont des facteurs qui peuvent
provoquer leur lessivage.
Le f~it que,dans la majorité des.cas, les Pédologues n'ont pas
observé d'accumulation, a conduit à llintroduction du terme appauvri
à ceté du terme lessivé.
L'emploi de.ces deux termes sur le terrain se révèle d'une utili
sation difficile, car les caractères morphologiques des horizons de
surface sont identiques et il n'est pas aisé de déceler une accumula
tion de visu.
De plus l'accumulation pouvant se faira d'une façon diffuse, com
me le montre la dissémination des.rev~tements argileux, ou bien contre
carrœ pnr la faune, et la flore, l'analyse granulo~étrique courante ne
permettra pas toujours de trancher.f .
L'~ntroduction du term~ appauvri risque de minimiser le processus
de lessivage dans les sols ferrallitiques.
Ces deux prooessus, appauvrissement et lessivage semblent assez
voisins et dans une m~me région, sftrement que ceux~ci coexistent.
... 44
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-lCl N N E X E
t). DESCRIPTlmrde
Profils
~
Profil ES 2 -
Pro~il en zone plane, situé dans une zone de déboisenent réoent.
En surface liti~re de 100. disoontinue
o - 40m.
Horizon hUI!lifèrl3' de' oouleur irréguli~rement,répartie, brun":
gris: soobre à brun": jaune' (1,0 YR 5,5/2 à 5/4) due à umnauvaise liaison
de la nati.re organique aveo la Dati~re minérale.- ,Texture non honog~nEP. : parties plus claires-de'~iJe%'hure sa
bleuse parties plus fonoées de texture sablo;argileuse.
Structure' particulaire avec quelques agrégats gruoeleux tr~s
friables.Bonne porosité de sables.
Enracinenent dense d'onnant 't1J~B rêlntivsDBuil bonne oohésion
à l'horizon.
4 ':120m.
Horizon de couleur hétérog~ne brun-jaune à jaune (10 YR 5/47/6) dft à la pénétration des nati~res hUI!liques par plages.
Texture sablo~argileus~
Faiblenent.-structurée : partioulaire avec 1/4 d'agrégats
polyédriques 10:20, tr~s friable~. ~
Faible oohésion dJensenble, l'horizon sléboule facilement.
Bonne porosité
Enrac in1eraent tr~ s dens e-...
Licite graduelle avec l!horizon suivant.
-..Horizon brun':jaune (10 YR 5/6)enoore légèrement pénétré par
~a matière organique
Texture argilo~sableuse : présenoe de petites ooncrétions
noires et arrondies-plus nombre)lsG's der: 2 à 3mm.
Faibleflent struoturé : struoture polyédrique moyenne, fria-
ble.
Bonne porosité par tubes
Enraoinenent noyen
Limite distinote~
25~70om.
Horizon brun: j aune' (10 ..YR 6/6)fqrt'
Te~ture argilo/sableuse avee quelques petites conorétions
conme dans l'horizon préoéden~.,
Faiblement struoturé : struoture polyédrique grossière,
friable
. Bonne porosité: quelques revttements argileux dans les gros
pores.
Enracinement faiblffi 1 quelques raoines én voi& d& décomposi~
tian
Limite graduelle.
10~130co.
Horizon jaune;brun (10 YR 6/6) avec très rares tacheg, envi-
ron 5 %brun soutenu (7,5 YR 5/6) -petites
, T.exture.. argileuse' : nonbreusas/ooncrétions noires: et arron
dies de 2 à 5mn. -.et quelques gra;i.ns de quart3; de 1 à .2I:lm.
moyennen~t structuré : structur~ polyédrique moyenne à fine,
friable,cohésion moyenne.
Porosité faible : peu de tubes.
Enraoinement très faible•
. Pasgage progressif.
130~150cm.
Horizon ooncrétionné : ooncrétions noires et arrondies sont
faiblement rap~éèéDtéœet dîsparaissent, concrétions anguleuses de 2
à 5co. et nombreu~ morceaux de ~ooha ferruginisée._w
Classification
Sol ferrallitique moyenneoent désaturé, appauvri et induré.
FICHE ANALYTIQUE"---
PROFil ~3 2
Hortzon 9 "1 1 12 1 t:: '22 "2 ,., .... HRZ
Croupe 13 CR
Sous·groupe 17 SC
IFamlllel 21 FM
(Sériel 25 SR
CRéglon) 29 RG.Numérô du sac 33 21 22 23 24 25 26 SAC
Profondeur minimale en cm 37 1 ,1 12 25 70. ~30 PMI'r
Profondeur maximale 41 . , 12 25 70 130 60 PUA. r
Granulom6tr1e Refus 4S 0,2 0,2 . 1 ,.0 0,4 1,5 24 REF'en 10-2
carbonate de calcium 49 COC
Argile 53 1 1 10 32 41 42 41 ARC'J
LImon fin 2A 20 .. 57 ;),3 ' 3,5 4,8 5,8 6,4 8,1 LMF
LImon grossier 20H01' 61 4 3,7 4,3 4,3 3,7 4,3 LMC
.. sable fin 50 il 200 il 65 28 27 24 22 2, 18 SBF
Sable grossier 69 46 48 34 27 25 2" SBC;-' CART!;73 1 1 1 1 1 • 1 1 1
Matltres organiques Carbone 13 22 r'6 4,7 4 cen 10-3 0,
Azote 17 N
Acides humiques 21 2,1 0,6 0,5 0,4 AH
Acides humiques bruns 25 AHB
Acides humiques gris 29 AHe:;
Acides fulvlques 33 AF
Acldlt6 pH eau 1/2,5 37 5,9 5;9 h 'J: 5,2 5,5 5,'5 PHE.,1,.,1 ..
pH chlONr& de potassium 41 PHK
cations tchangeabln calclum ca++ 45 1 ,2 0,5 0,5 0,5 0,2 CAEen mt Magnéslum Mg++ 49 0,7 0,3 0,3 0,1 0,1 MGE
.. Potasslu,m K+ 53 0,05 0,05 0,°5 0,05 0,05 KE
Sodium Na + 57 -0,05 0,1 0,1 0,1 0,1 NAE
capacité d'échange 61 3,1 3,0 3,C 3,2 3,1 T
Acide phosphorique Phosphore total 65 -0,36 0,28 0,32 0,05 0,05 0,05 : PTen10- 3
Phosphore asslm. Truoo 69 PATn 2 2 2 2 2 2 2 2 CARTE
Phosphore asslm. Olsen 13 PAO
Phosphore ass. citrique 17
1
PAC
Eléments totaux Ctrlaclde) Perte au feu 21 PRTen 10-2
Résidu 25 RSD
Silice SI 02 29
1
SI
Alumine AI203 33 AL
Fer Fe203 37 FE
Titane TI 02 41 1 Tl
Manganèse Mn 02 45 MN
Fer libre Fe203 49 FEL
enmé Calcium Ca t + 53 CA
Magnésium Mg+ t 57 MG
Potassium K+ 61 K
SOdium Na+ 65
1
NA
Structure et Porosité en 10-2 69 PRS
caract6rlstlques hydriques 73 3 3 ! 3 3 3 3 3 CARTE
pF2.S 13 PF2 .
pF 3 17 PF3 •
pF4,2 21 PF4
Instabilité structurale 25 1IS
Perméabilité 29 PMBsels solubles. conductivité L en m·mholcm 33 : L
extrait ~te saturée Chlorures CI- 37 CLen m6 ,Sulfates S04-- 41 S04Carbonates C03-- 45 C03
Bicarbonates HC03- 49 HCO
Calcium Ca + + 53
1
CAS
MagnéSium Mg++ 57 MO,}
Potassium K+ 61 KS
SOdium Na+ 65 NAS
extrait un dixième Conductivité L 1110 en m·mho/cm 69 L'lO73 4 .. 4 4 4 .. • 4 CARTE
- Profil ES 4 ~
Profil situé sur un sonnet d1interfluve, sous for~t,en surface
litière de 20n.
d ~ 2cn.
Horizon peu humifèTe brun_(10 YR 4/3) caractérisé par une
mauvaise liaison.matière organique'!"; natière I!linérale.
Texture sableuse : amas srrbleux";clairs séparés par des aoas
plus humifères
Structura particulaire avec quelques agrégats gruneleux,
2 - 5nm., très friablas.
Banne porosité de sables
Enracin~ment dense, qui donne une assez bonne cohésion à
l'horizon.
Limite tranchée.
2 - 9cm.
Horizon brun:jaune (10 YR 5/6) d~ pénétration hunique qui ~e
fait pas plages.
Textur~ sablo~fort-argileux •
Faiblenent structuré : aspeot fondu, quelques agrégats poly
édriques Doyens très friables.
Bonne porosité tubulaire
Enraoinement bon
• Quelques petites Qonorétions noires et arrondies apparaissent
à la linit~ inférieure de l'horieon.
Limite distinote.
9 - 18om.
Horizon. brun"; jaune (10 YR 5/6) avec quelques taohes de oou
leur rouge-jaune' ( 5 YR 5/6)
texture argilo-sableuse : petites ooncrétions noires et ar
rondies de 2 à 3mm. et quelques ponorétiona anguleuse's-.de 1 à 2om.
FaibleDent struoturé : structure polyédrique Doyenne, fria-
ble
Porosité Doyenne
.Enracinement peu dense •
. Linite graduelle.
- 5 ~
18 - 180om.
Horizon oonorétionné t petites oonorétions noires et ~rron
die~, oonorétions anguleuses et moroeaux de roohe ferruginisée 1 lesoonorétions assez serr~ ne sont pas jointives entre elles
la texture de la matrice est nrgileusa, très plastique.On
note des rev@tements argileux dans les logements des oonorétion~.
les ~oroeaux deroohe' ferruginisée augmentent dœ taille aveola profondeur 1 20 à 'Oom.
Vers 1800m.~ les oonorétiona: disparaissent et on ne trouve
plus que des moroeaux de roohe ferruginisée.
Classifioation
Sol ferrallitiqu~ fortement désaturé, appauvri et faiblement
rajeuni.
FICHE ANALYTIQUE,- ,
PROFIL ES 4'..
HorIzon 9 11 12 1'5 22 r~~--GrOupe . 15 CIl
~ SoUS·groupe 17 SCi~~.;.,\;C",.:~
(famllIel 21 -FN'I
(Série) 25 SR
'Régloni 29 ~('\
Numéro du sac . 55 41- 42,
4) '44 Si\C
Profondeur minimale en-cm 37 1 2 9 16 PMi
Profondeur maximale' 41 2 9 16 180 DJI\
Cr3n'Jiométrle Refus 45 0,1 , 0,4 4,8 52 Rt':Fen 10-2
carbonate de caldum 49 CCC
Argile 55 21 2:5 30 55 ARalimon fin 20'201' 57 5,1 4 6 _5,1 5,9 LM::, -
Limon grossier 20 0' 50 fi 61 5,5 5 5,5 t~2LMC
sable fIn 50 0' ZOGfI 65 39 28 28 SBF
, Sable grossier 69 27 31 30 1·9 SBCl
75 1 1 1 1- 1. 1 1 1 CMlILMatières organiques carbone 13 2:5 12 .7,3 C
en 10-5AzOte 17 2,2 1 ,1 :0,7 N
Acides humIQues 21 AHAcides humiques bruns 25 A,i9
Acides humiques gris 29 AHOAcIdes fulvlques 33 Ar-
Acidité pH eau 1/2.5 37 5,4 4,6 j 4,9' 4,9 PHE
. pH chlor;ure de pOtassium 41 PHK
Cations échangeables Calcium ca++ 451 CAf°.5 :0,2 0,1'
en m6 Magn6slum Mg++ 49 0,.5 ~'O,2 0,1 MeE
PotassIum K+ ",53 0,05 1°,2 0,1· KE
• SOdium Na+ 57 0,1 ; 0,1 0,1 "NAE
Cipacltt.d'échange 61 4.3 ~3~3 3,7 T
Acide phoSPhorique' Phosphore total 65 0,41 0,34 1.0,;1 0,01 PTen 10-3
Phosphore asslm. Truog 59 P.:\T
73 :2 2 :2 2 :2 2 2 :2 C;uttë
Phosphore asslm. Olsen 13 PAO
PhosphOre ass. citrique 17 PACEléments totaux (trlaclde) Perte au feu 21 PRT
en 10-2Résidu 25 RSD
;
Silice St 02 29 S), .
Alumine AIZ03 33 AL
Fer Fe203 37 FI!Titane TI02 41 TIManganèse Mn 02 45 MN
Fer libre FeZ 03 49 FI:L
Bnmé Calcium Ca + + 53 CA
Magnésium Mg++ 57 MOPotassium K+ 61 K
SOdium Na+ 65 NA
Structure et Porosité en 10-2 69 PRS.caractéristiques hydriques 73 5 3 ! 3 3 3 3 3 CARTE
pF2.5 13 PF2
pF 3 17 PF3
pF4.Z 21 PF4;
Instabilité structurala ~Sl 15Perméabilité :'91 PMB
Sels solubles. ConductlvltO L en m·mhoic", <:!I: Lextrait pite saturée
Chlorures CI- ~'I CLen méSulfates S04 --;- 41 SOlJ
Carbonates C03-- ilS COS
Bicarbonates HCO:l- 49 HCCCalcium ca ++ 53 CAS
Magnésium M~++ 57 MCS
Potassium K+ 61 KS
Sodium Nil!- l>5 NA!extrait un dlxlflme Conductivité L1/10 Eln m·mho/cm 59 L10
73 4 a ., 4 4 4 4 4 r.ARTE
6 ..
- Profil ES 7 -
Profil en zone plane situé sous. for~t.
-En surface sur 1 à 2cm. litière de feuilles dont la partie
inférieura est très décomposée et prospectée par un chevelu radicel~
laira important.
o ,;. 3cI!l.
Horizon huoifèr~ brun-jaune foncé (10 YR 3/4).~~tière organique peu liée à la matière minérale.
structure: particulaire avec quelques agrégats gruneleux,
fIIiables.
'f
Bonne porosité de sables.
Enracinement très dense donnant une certaine cohésion à
l'horizon.
Lioite brutale et ondulée.
3' 1·0co.
Horizon brun jaun& foncé (10 Y 4/4) de pénétration hUDif~rc
10. pénétrat.ion hunique se ;f~i t par taches;•
. Texture sableuse:1Eeparties plus claires sont plus so.bleuses,
les parties foncées -le sont moip.s:.
Po.iblepent structuré c structure polyédrique fine, friable
faible cohésion: l'horizon steXOaye
Bonn~ porosité inter~agrégats~
Enracineoent dense' et bien réparti.
Limite distincte.
10 - 30CIù.
Hor~Bon brun jo.une (10 YR 5/6) avec quelques plo.ges blanchws
disS'.éminées. 1 l
~exture sablo~o.rgileuse à argilo-sableuse:~elqQes amas de
sables nus et clairsH et petites concrétion& noires et arrondies Moyennement atrncturé : polyèdres moyens, friables.
Porosité tubulaire fine bien développée.
Bonne pénétration racino.ire
.Lioite distinctœ.
- 1 -
)0 - 70cn.
Horizon de couleur, honogène jaune brun (10 YR 6/6)
~exture argileuse : quelques petites concr~t10n& noires et
arrondies: rev@tenents ~rgileux sur certaines faces dlagr~gat~~ et
dans les tubes de faune, nais t~ès disséDin~s.
Moyennement structur~ : polyèdres, peu friables
Porosit~ Doyenne par gros pores.
Enracinenent assez bon.
Linite distincte et l~gèrement ondulée.
70 - 270co.
Horizon concrétionn~ : concr~tions noires et arrondies,
concr~tions anguleuses et quelquea morceauz de roche ferruginisée, les
morceaux de roche ferruginisée ne deviennent abondants que vers le bas
de llhorizon et aug~ent de taille
La matrice est argileus& et plastique.
On note des revêtements argileux luisants dans les logements
des concrét~ons.
~Ienracinement faibl~ starrlte vers 2m.
Limite graduelle
270 - 240cm.
Horizon brun soutenu (7,5 YR 5/6) avec nombreuses taches
jauneerougea (5 YR 6/6)
Texture argileu~a
Horizon.humide : borceaux de roche ferruginis~e de grande
taille 20 à 30cm., imprégnés d1eau, légèrement fr~ables
-Faible porosité.
Classification
Sol ferrallitique fortement d~saturé, appauvri et faiblement
rajeuni.
FICHE ANALYTIQUE
PROFIL ES 725 "
HorlZQit 9 11 1.2 15 22 22 HRZ
CrouDt 13 CR
SOUS'OIOUpe 17 SC..,lFamlllel 21 FM
(Sériel 25 SR
IRéglon' 29 Re
Numéro du sac 33 71 72 73 74 75 76 SAC
Profondeur minimale en cm 37 1 3 10 ;0 70 270 PMI
Profondeur maximale 41 3 10 30, 70 270 340 PMAGranulométrie RefuS 45 0,01 0,01 -0 1 .1 ,1 44 0,7 REF
en 10-2 ..,carbonate de calcium .9 COC
Argile 55 1 9 18 33 44 51 50 ARC
Umonfln H20fl 57 4,4- 5,1 4,3 4,4 4,5 14 lMF
limon grossier 20 aSOfl 61 3,9 4,3 4,7 4,5 4,5 4,2 U,tlC
Sable fin SOà 2091' 65 30 ;2 28 23 16 19 SBF-Sable grossIer 69 ;8 40 30 2; 22 12 SBO
.,~ 1 1 1 1 1 • 1 1 1 CARTI
Matières organiques Carbone 13 30 1.8 5,e 4 cen 10-3
Azote 17 2,6 t,5 C,6 0,4 N
Acides humiques 21 AH
Aetdes humIQues bruns 25 AHS
ACIdes humIQues gris 29 AHC
AcIdes fulvlQues 33,
AF
Aciditt pHeau 1/2,5 37 4,9 5,1 5,5 5,9 5,1 5,3 PHI:
pH chtorure de potassium 41 PHK
Cations tchanaeabl.. Calcium ta+ + 45 1,3 0,3 0,1 0,1 0,1 CAE8nrM MagMSlum Mg++ 49 C,9 .0,3 0,1 0,05 0,1 MeE
PotasSium K+ 53 0,4 0,2 0,1 C,1 0,1 KE
SodIum Na+ 57 0,2 0,1 0,2 0,1 0,01 NA!
ClDKltt d'KhInOe 61 1 ,2 6,1 4,1 4 31 T
AcIde phosphorique PhoSPhore total &5 0,33 0,;1 0,32 0,11 PTln 10- 3
Phosphore asstm. Truog 69 PAT
73 2 2 2 2 2 2 2 2 CARTI
Phosphore asSlm. Olsen 13 PAOPhosphore ass. cltrlQue 17 PAC
Elèments totaull Itrtae:lde, Perte au feu 21 PRTen 10-2
Résidu 25 RSDSilIce 5102 29 SIAlumine AI203 33 AL
Fer Fe203 37 FE
Titane TI02 41 nManganèse Mn 02 45 MNFer libre Fe203 49 FEL
enmé calcium Ca+ + 53 CA
Magnésium Mg i + 57 MCPotassium Ki 61 K
Sodium Na + 65 NA
Structure et Porosité en 10-2 (;3 , PRScaract6rl5tlques hvdrlques 73 3 ~. 3 3 3 5 3 5 CARl1
pF 2,5 13 PF2
pF 3 17 PF3
pF4.2 21 PF4
Instabilité structurale 25 15
Perméabilité 29 PMI
Sels solubles, Conductivité L en m-mho/cm 33 lelltralt pâte saturée
Chlorures Cl- 37 CLen méSulfates S04 -- 411 SOIl
Carbonates C03 -- 451
CO!
Bicarbonates HC03- 49 HCC
Calcium Ca t + 53 CAS
Magnésium Mg ++ 57 MC!
Potassium Kt 61 KS
SodJum Na + 65' NA~
extrait un dl1l16me Conductivité L 1/10 en m·mho/cm 69 LU73 4 4 Il Il 4 4 Il 4 CART
~1
.:.: 8 -
Pro:fil ES 6
Pro:fil sur pente de 10 % à quarante mètres du pro:fil ES 1 sous
:for~t.
En sur:face litière de 4cm.
o - 5cm.
Horizon humi:fère brun à brun sombre (10 YR 4/3), caractérisœ
par une :faible incorporation de la matière organique à la matière mi
nérale
Texture sableusa : morceaux de charbon de bois
stru~ture particulaire avec quelques agrégats grumeleux at
tachés au ohevelu racinaire très dense, :friables
Bonne porosité de sables et inter-agrégats.
Limite brutale et légèrement ondulée.
5 - 17cn.
Horizon brun jaune (10 YR 5/6), horizon de pénétration huni"
gue qui se :fait par taches.
Texture sablo~argileu~e : quelques amas sableux-plus cleir~.
Taiblement structuré : polyèdres :fins et moyens, très fria-
"oIes.
Très bonne porosité tubulaire
Enracinement dense •
. Lini te distincte-.
17 ::40cm.
Horizon jaune bru~ (10 YR 6/6)
Texture argileuse,: petites concrétions noires et arrondies
de 2 à 3mm.Vers le bas de Ilhorizon apparition des concrétions angu
leuses.~résence de rev~temen~s argileux dans les pores.et les tubes de
:faune moyennement structuré : polyèdres :fins et moyens, :friables.
"Bonne porosité assurée par gros tubes
Horizon bien pénétré par les racines.
Limita distincte
40 - 140co.
Horizon concrétionné : petites concrétions noires et arrondi
es surtout concentrées à la partie supérieure de l'horizon; concrétions
anguleuses et égalenent TIorceaux da ,roche :ferruginisée qui ne devien
net importants ~ue vers le bas de l'horizon; tous ces éléments sont
- 9 -
serrés mais non jointifs.
La matrice de couleur jaune-brun ~ est argilo~sableuse à
argileuse-.
l'enracinement est encore assez bon.
140 :;; 200cm.
Les morceaux de roche ferruginisée deviennent plus grande et
plus-abondants.On reconnait bien le litage de la roche.Les morqeaux de
roche ferruginisée sont séparés par des joints et des poches d'argile
de couleu~ jaune (10 YR 7/8), la roche ferruginisée est friable au
couteau Cet horizon est plus humide que les précédents Quelques raci
nes très fines pénètrent jusque vers 20.
Clasg·ification
Sol ferrallitique fortement désaturé, lessivé, faiblement
rajeuni.
FICHE ANAUYTIOUE .
PROFIL ES 6, --
HorizOri 9 11 ·12 22 ·22 HRZ
Groupe . 15 CRSOus-groupe 17 saIFamlIIel 21 ,- RI1~r181 25 SRIRéglonl 29 Re
NumérO du sac 33 61 .62 63 64 SACProfondeur minimale en cm 37 1 4 17 40 PMI
PrOfondeur maximale 41 4 17 4°, 140 PMAOranulofMtrle RefuS 45 0,05 0,1 .' ~1 ,? 25 REF
e"10-2carbonate de calCium 49 COC
Argile 53 21 326
47 35 ARCUmonfln 2i20., 57 4,6·, 7.1 .,9 7,6 LMFUmon grossier 2OUO.. 61
4~~ 5~~ 5~~ 5 LMOSable fin S062QOjI 65 19 SBF
-Sable grossier 69 35 30 19 33 SBO73 1 1 1 1 1 • 1 1 1 CARTE
Mltltres organlques Clrbonë 13 17 ·13 6,2 Cen 10-3
Azote 17 1,8 1 ,1 0,6 N
Acides humiques 21 AHAcides humIQues bruns 25 AHSAc/des humiques gris 29 AHCACides fulvlQues 33 AF
Acldlté pH eau 1/2,5 37 4,6 4,2 4,8 5,1 - PHE
pH chlorure de pOtassIum 41 PHKe:.tlons 6changeables calcium ca++ 45 1 ,2 0,2 0,1 0,1' CAE
en m6 Magnésium Mg++ 49 0,3 0,2 0,2 . 0,1 MG!Potassium K+ 53 0,6 0,05· 0,05 0,1 KE.Sodium Na+ 57 0,2 0,1 ,0,01 0,.01 -NAE
Clpaclté d'échange 81 6,2 '5 ° :4,1 2,5 T"
Acide phosphorique Phosphore total .65 0,34 0,;2 0,32 PTen10- 5
Phosphore asslm. Truog 69 PAT73 2 2 2 2 2 2 2 2 CARTE
Phosphore asslm. Olsen 13 PAO
Phosphore ass, citrique 17 PACE1tments totaux (triacide) Perteaa feu 21 PRT
en 10-2Résidu 25 RSDSilice 51°2 29 SI
Alumine AI203 33 ALFer Fe203 37 FE..
: Titane TI 02 41 TIManganèse Mno2 4S MNFer libre Fez 03 49 FEL
en mA calcium Ca++ 53 CA
Magnésium Mg++ 57 MGPotassium K+ 61 K
SOdium Na+ 65 NÂ
SttuctuN et Porosité en 10-2 69 PRScaract6rlstlquet hydriques 7S :5 :4 :5 5 S 5 li li CARTE
PF2,S 13 PF2pF :5 17 PF5.PF4,2 21 PF4
Instabilité structurale 2S ! ISPerméabilité 29 PMS
Sels solubles. Conductlvlt6 L en m·mho/cm 33: L
extnlt p~te saturH .Chlorures CI- 37 CLen m6 .Sulfates 504-- 41 S04carbonates C03-- 45 COS
BIcarbonates HC03- 49 . HCOcalcium ca++ 53 CASMagnésium Mg++ 57 MeSPotassium K+ 61 KSSOdIum Na+' 65 NAS
extrllit un dlldtme Conductivité L 1/10 en m·mho/cm 69 L1073 4 4 4 4 4 4 4 4 CARTE
- 10 -
Profil ES 5
Profil sur pente de 20 %à 40m du profil ES 5 et situé à 30m.d!un
marigot.
En surface litière de 2cm.
o - 1cm •
. Horizon peu humifère de couleur très irrégulièrement répar
tie brun (10 YR 4/3)et brun jaune (10 YR 5/4), due à une mauvaise li
aison des matières organiques et minérale~.
Texture sableuse, peu argileuse.
Structure particulaire avec quelques agrégats grumeleux,
friables
Bonne porosité de sables •
. Enracinement dense donnant une oertaine cohésion à l'horizon:
grosses racines horizontales installées dans oelui-ci.
Limite distincte.
1 - 27em.
Horizon de pénétration humifère de couleur brun jaune (10 YP
Texture sablo~argileuse quelques amas de sables nus, 'plus
clairs, petites eono~étions noires et arrondies apparaissent à la li
nite supérieure de lthorizon.
Faiblement structuré : polyèdres fins et moyens, très fria-
bles
Bonne porosité
Enracinement dens~.
27 - 115cm.
Korizon concrétionné brun jaune (10 YR 5/6)de 21 à 43cm. et
jaune brun de 43 à 115cm.
Petites concrétions noires et a~rondies, concrétions angu
leuses,morceaux,de roche ferruginisée devenant abondant à la limite
inférieure de l'horizon.
Sur un c8té du profil vers 1m.,ona trouvé un morceau de roche
non ferruginisée et peu altéré aveo une position horizontale comme les
morceaux de roche ferruginisée, et qui semble bien en place.eet hori
zon est plus humide que les précédents surtout de 43 à 115cm.
On note des revêtements argileux dansles logements des concrétion&
la matrice est argileus~~
La porosité est faible.
tifs
... 11 ...
11 5 ... 180cJ;l.
Horizon durci forné de norceaux de roche ferruginisée; join-.
Classification
Sol ferrallitique forteJ;lent désaturé, appauvri et induré.
FICHE ANALYTIQUE
49
53 2357 4, ~i- ...61 .;. ,'065 3169 ::;373 1
HRZ
GR
50FU
saRC
SAC
PMIPMAREFCOC
ARC
LMFLMGSBFsac
~RTI;111
6511S180
31
3712
5,616291 •
~A•• f
457.74.3
16271
431 '15'21
2743.29
386 '6,4.5
21291
1.2
341
621
270,2 .•
266,45
.'1
1
211 26p
20 à 50 ...
50 Il 20,0"
Cranulométrleer,10- 2
{pROfil~~L: --------{l~~:::' 1 1:• Sous-groupe 17
=_ICIIIl:--=--...,.,:fj(Famllle) 21
(Série) 25
CRéglon) 29
Numéro du sac 33
Profondeur minimale en cm 37
Profondeur maximale 41
Refus 45
Carbonate de calcium
Argile
Limon fin
limon grossIer
Sable fin
Sable grossier
CN
AHAHIAHO
AFPHEPHK
CAE
MGE
KENAET
PTPAT
CARTE222
0,20,10.10,12.1
22
5
6,30,7
:2
"121
4,5
0,20,20,050,14,60,32
:2
2.2l
r. .,v, ..(j,1i,)C,31
6973
13 2417 ~:,.,
21
2S
29
33
37
4145
49
53
57
61
65
PhosD~:::re:<::~sim. Truog
Carbone
Azote
Acides humiques
Acides humiques bruns
Acides humiques gris
Acides fulvlQues
pH eau 1/2.5
pH chlorure de potassium
Calcium Ca + +
Magnésium Mg + +
Potassium K +
Sodium Na+
Capacit~ d'Ochange
Phosphore totalAcide phosphoriquee010- 3
Acidité
Madères organiquesen 10-3
Cations échangeablesen mé
Phosphore ass~m. Olsen
Phosphore ël5S. citrique
Perte au feu
Résidu
1:léments totaux (triacide)en 10-2
enmé
Structure etcaractéristiques hydriques
Silice
Alumine
Fer
Titane
Mangônès~
Fer libre
Calcium
Magnésium
Potassium
Sodium
Porosité en 10-2
SI02
AI:z 03
FS203
Ti O~
f.~I\ C2
FC203Ca of i-
r'AU ++K+
Na+
13
17
21
25
29
33
37
411
::,53
57
61
65
6973 3 3 5 5 5 3 5
PAOPACPRT
RSDSI
AL
FETIMN
FELCA
MG
K
NAPRS
CARTe
Sels solubles.E:.o(tralt pâte saturée
en mé
pF 2,5 13
pF3 17
pF 4,2 21
Instabi:lté structurale 25
Perméabilité 29
Conductivité L en m-mho/cm 33
Chlorures CI - 37
Sulfates S04 -- 41
CarbO"l"t<l. CO~ -- il5
Bicarbonates HeO! - 49
Calcium ca + + 53
Magnésium Mg + + 57
Potassium K + 61
Sodium Na + 65
oxtn;lt un dixième Conductivité L 1/10 en m·mhoJCm 69
73 4 4 4 4 4 4 4 4
PF2
PF5.
PF4
IS
PMB
L
CLS04
C03
HCO
CAS
MGS
riNAS
L10CARTE
/ 1
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Qvahlé
l!fti@!I bonne
l moyenne
I :i~I mQvvo1..se
V///I] mo7e11n e
1 -~~.c] mO'Ul'atse
1000
.
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-~
•
CARTE PROVISOIRE
D'UTILISATION DES SOLS /
DANS LA REGION / /
o· ESEKA
POUR LA CUL TURE DU PALM•IER
/
ECHELLE 1/20 000 e
'"' 0 1K~
/
LEGENDE
Sols Ferrq/fi/17ves fortement t/ésa/11rés ·t:1ppa11vns
profond et homoj~"e
pente mo_yenn~
C l/tr<Y>se ef rochers /'e,./e férie
Sols llydro;norphes
h ydromor;;/,le t/ers S"Oc,.
h ydromorj!/lfe ;vs7v· à Io- st1r-f0ce cqr/ é! rup);ie e n covrs
•
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