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CORPS et ÂMES Texte et Mise en scène Azzedine HAKKA Chorégraphie Dalilla BELAZA Le jour s’éteint, les oiseaux chantent leur complainte ; ils sont au courant de tout ce qui va se passer ce soir. ‘‘ ’’ Les épisodes d’une vie

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  • CORPS etÂMES Texte et Mise en scène Azzedine HAKKAChorégraphie Dalilla BELAZA

    Le jour s’éteint, les oiseaux chantent leur complainte ; ils sont au courant de tout ce qui va se passer ce soir.‘‘

    ’’

    Les épisodes d’une vie

  • RÉSUMÉ

    Anna exerce le plus vieux métier du monde.

    Cette amoureuse de la nature ne commence jamais sa journée sans boire son cher thé de Chine... Dès l’aube, son humeur change, de la nostalgie au mépris, elle se pose des questions, à propos de tout et de rien : Les mots «corps» et «âmes» la chagrine aujourd’hui. Sa vision de la dépossession du corps lui est propre.

    Jusqu’à la fin, on se demande si le hasard changera les choses et changera sa conception du corps dans la société.

    Peut-être.

    NOTE D’AUTEUR

    J’ai fais l’une de ces rencontres inopinées, mais qui n’anmoins ravive des réfléxions laissées jadis en jachère. C’est par hasard, un jour, que mon chemin a croisé celui d’Anna, une prostituée venue de l’est. Le temps d’une discussion furtive, l’envie m’a pris de coucher sur le papier des interrogations qui devenaient envahissantes, il était temps d’y réfléchir en public.

    Est-ce que nous existons aujourd’hui autrement qu’à travers nos corps. Des corps utilisés, tantôt comme des produits de consommation, tantôt comme des rouages d’une machine au service de la production ? ‘‘Corps et âme’’ est née de ma rencontre avec Anna. Anna est Yougoslave, la quarantaine à peu près, très beau visage, et un corps rachitique. Son aptitude à aborder la vie avec philosophie a forcé mon admiration. Sa modestie m’a laissé songeur. Elle tenait dans sa main un gobelet contenant du thé. Quoi de plus banal que de boire du thé, de surcroît dans un gobelet en plastique, dites-moi ? Pour Anna, ce n’était pas banal du tout : ‘‘c’est du thé de Chine’’ avait-elle tenu à préciser. Comme si ce petit détail allait avoir un quelconque effet bouleversant sur sa triste vie. Mais c’était précisément ce petit détail qui faisait sa joie du moment. Lorsqu’on a perdu tout ou presque, comme Anna, on retrouve ce recul nécessaire qui nous permet d’accorder de l’importance aux choses les plus insignifiantes ; de voir de la poésie là où le commun des mortels ne voit que de l’intérêt. Anna m’a touché, assez pour que désormais je puisse donner corps à ma réflexion.

    Anna, ces épisodes sont pour toi, tous ces mots sont pour toi, toutes ces pensées sont pour toi. J’ai savouré ce que tu m’as dis, tes mots étaient plus délicieux que le thé de Chine.

    FICHE TECHNIQUE environ 1h00

    Texte et Mise en scène : Azzedine HAKKAChorégraphie : Dalila BELAZA

    Scénographie et costumes : Camille DUCHEMINVidéo : Amine KOUTILumière : Rémi NICOLASCréation Sonore : Fabrice COLTRO - Nassim KOUTI - Réda ZNIBER

    Avec : Aude ANTANSE - Julie CLÔT - Cyrinne DOUSS - Chloé SOURBET

  • NOTE DEMISE EN SCENE

    Le corps en scèneJustifier une scène dont l’objet est le corps : procédure aussi inutile que s’avère inévitable l’objet soumis ici à la question. Le corps? Michel Bernard le rappelle d’une manière presque désespérante :

    Dans ce texte il est question du corps. Le corps est le premier instrument qui permet le contact avec autrui. Le regard que nous posons sur l’autre, et celui, qui, à travers lequel l’autre nous perçoit, délimite souvent le champ de notre connaissance mutuelle. Le corps est parfois le premier obstacle à l’harmonie. Il arrive que le corps se révèle un avantage dans une société matérialiste. Le contraire est tout aussi valable : un corps-handicap, souffrant de quelque différence par rapport au dogme établi, peut être pointé du doigt et rejeté.

    La vie nous l’impose quotidiennement, puisque c’est en lui et part lui que nous sentons, désirons, agissons, exprimons et créons. Bien plus, tout autre réalité vivante ne s’offre à nous que dans les formes concrètes et singulières

    d’un corps mobile, attrayant ou non, rassurant ou menaçant. Vivre en ce sens est pour chacun d’entre nous qu’assumer la condition charnelle d’un organisme dont les structures, les fonctions et les pouvoirs nous donnent

    accès au monde, nous ouvrent la présence corporelle d’autrui. (...)Le corps, donc, comme cette réalité de toute façon présente à notre

    être, absolument tangible mais aussi divisé sans arrêt : un objet, et un sujet; le support du moi mais, aussi bien, celui d’autrui ; une

    incarnation, et tout autant une représentation. Un complexe, en somme, tandis que la vie se charge d’harmoniser du mieux possible ses pôles

    d’appréhension divergents du phénomène corporel ; est un problème, de fait, sitôt et pour peu que défaille cette mécanique d’harmonisation.

    Michel Bernard. Le Corps. Edition du Seuil, Paris 1972. Si le corps devient la première préoccupation d’une société, celle-ci ne peut être qu’une société de consommation. Tout y est commercialisé, y compris le corps. Anna est l’exemple type de l’être réduit à sa simple apparence corporelle. L’abstraction de ce que nous appelons communément l’âme est totale dans cet univers voué à ce culte paradoxal du corps, sujet commun à la magnificence et au mépris.La schizophrénie circonstancielle d’une femme sensible comme Anna, est le résultat intrinsèque de sa vie dans un monde bouleversé. Dans son métier Anna ne représente qu’un objet sexuel. Son âme y est détachée, car Anna se considère avant tout comme un être humain, victime d’une société assoiffée de jouissance et elle assume son rôle.

    Ce qui constitue l’être corporel, séparant la chose de la chose, la personne de la personne, tient dans ce « secret manifeste » d’être

    par excellence le principe d’unification des processus internes et externes : notre propre corps n’est en effet rien d’autre que la part

    d’extériorité la plus proche de nous, inséparable de notre intimité, de notre identité, mais nous en sommes aussi coupés, au point qu’ il nous faut

    attendre à le connaître et à l’étudier de l’extérieur comme tout autre objet, ainsi, dans notre relation d’objet, il est à la fois le champ de séparation qui

    nous coupe de tout le reste et le lieux de rencontre avec toute chose.

    Lou-Andréa Salomé. Lettre ouverte à Freud.

  • NOTE DEMISE EN SCENE

    DanseLa chorégraphie, en filigrane de la narration du diseur, est elle-même un langage : la danse nous indique les chemins traversés par l’intuition d’Anna, le personnage central de la pièce. Les quatre acteurs/danseurs sur scène nous emmènent dans les profondeurs de son âme dissociée en autant de MOI qu’il existe de sensibilités en elle ; des MOI qui s’entrechoquent et se confrontent quelquefois.

    C’est toute l’audace de ce corps consumé, abîmé, qui continue pourtant d’essayer de trouver un axe, une énergie certes inconstante mais durable jusqu’au au bout. La chorégraphie est un discours parallèle au texte, son complément et son contradicteur.

    Ces signifiants s’enchevêtrent au travers des dires et des corps des 4 danseurs et racontent finalement la complexité de la réalité d’un seul personnage : Anna.

    Sur scèneLe personnage d’Anna est quadruple sur scène : «Corps & âmes» est un spectacle qui met les acteurs au défit d’exprimer le mouvement et les mots. Il ne s’agit pas d’établir une rivalité entre le mot et le mouvement sur scène, mais plutôt de clamer et dire le texte tout en essayant d’en traduire avec subtilité le mouvement corporel sur scène. La charge intérieur du personnage, et sans que cela nous amène à clairement justifier ce que nous déclamons, doit nous permettre de suggérer au spectateur cette interrogation : Quelle est la meilleure écriture pour aborder le sujet du spectacle, corporelle ou textuelle?

    Tout en essayant de ne pas disperser l’activité sur scène afin de ne pas brouiller la perception du spectateur, il s’agit de parvenir à établir une démarche scénique qui serait un marquage complémentaire entre le mouvement et le mot. Le croisement entre ces deux champs d’expression demande réflexion : entre la fragilité du mouvement (posture, danse, déplacement muet) et l’imposant jeu théâtral, nous essaierons de trouver un endroit de fluidité, un flux juste entre le débit de parole et celui du mouvement pour arriver à un langage unique de théâtre dansé.

    Le texte n’est pas considéré comme la colonne vertébrale du spectacle, il s’impose comme un élément déclencheur du jeu, d’une structuration, un fil conducteur aigu et fin. Dans ce spectacle, nous avons envie de tracer une histoire ordinaire, mais quel ordinaire? Cet ordinaire est difficile à déchiffrer, il nous met lui-même au défit.

    Sur le moment nous avons cherché à personnaliser l’âme, l’âme naturelle et énigmatique. Pendant l’étude du sujet, nous avons été surpris de découvrir que le sujet « la personnalisation de l’âme » avait été étudié et nommé depuis l’antiquité, il s’agit de la PSHYCHE. Nous avons été tenté d’appeler le spectacle «Psyché», cependant ceci nous a révélé une nouvelle question : avons-nous aujourd’hui la même approche de la «psyché» que durant l’antiquité? Est ce que la personnalisation de l’âme est figée ou est-elle contextuelle? Nous mettons en scène notre propre sensibilité contemporaine, la personnalisation de l’âme dans une époque où elle devient un produit...

    ...aujourd’hui que signifie-t-elle ?

  • NOTE DESCÉNOGRAPHIE

    Le jeuLa direction d’acteurs s’articule autour de la récurrence des mots «vide», «fatigue», «produit», etc. A titre d’exemple, la «fatigue» d’Anna renvoie à l’état d’épuisement du corps d’une prostituée consumée.

    Pour donner corps au texte, il a fallu accorder à la posture des comédiennes danseuses une importance certaine dans la mise en scène. En ce sens, j’ai tiré une partie de mon inspiration de «The Valley», un ouvrage de photographie, signé Larry Sultan.

    Couverture de The Valley de Larry Sultan. Photographs by Larry Sultan. Scalo, Zurich, 2004. 176 pp., 90 Color Illustrations.

    Le décorLa scénographie représentera un espace démultiplié par le temps...

    Plusieurs visions de la vie se juxtaposent et s’entremêlent pour raconter au plus près la réalité et ses points de vue.

    Un écran sur lequel se projettent ses rêves, ses cauchemars, sa vision intérieure mais distanciée...

    On entrevoit un espace derrière, on devine certaines scènes,

    devant un espace ouvert, vide, dans lequel s’expriment ses différentes personnalités.

  • NOTE DESCÉNOGRAPHIE

    L’image« Notre collectif est un laboratoire de recherche en théâtre, danse, performance.

    Le choix de mettre en théâtre-danse s’impose comme une continuité dans notre parcours, nous souhaitons créer des spectacles ne s’adressant pas à la raison du spectateur mais aux sens.

    C’est le langage scénique que l’équipe a choisi pour rendre cette histoire ordinaire, subtilement visible avec les mouvements et la parole...

    Nous dessinons avec des chorégraphies des images plus au moins définies pour établir l’univers dans lequel vit notre personnage et afin d’illustrer la charge de son corps. »

    Les Cré’Arteurs.

    Le sonL’utilisation de l’image et du son dans cette pièce de théâtre-danse nous «donne à voir» le chaos intérieur d’Anna.

    Ses voix intérieures, ses aspirations, ses conflits, ses errances... Elle discourt avec elle-même et nous «donne à entendre» de sa voix.

    L’utilisation de l’image se fait hors et sur scène: images projetées sur le plateau, images se construisant au sein du plateau.

    Tout comme le son est celui des voix des comédiens, sortant de leurs corps «en jeu», mais aussi celui de la bande-son, omniprésente et pourtant nous échappant sans cesse.

    C’est cette recherche entre toutes ces frontières que la pièce traduit.

  • L’ÉQUIPEAZZEDINE HAKKAAUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE

    Jeune metteur en scène Algérien, il est passionné par les origines des «diseurs», un théâtre en mouvement appelé en Algérie «Goual» (Diseur). Un théâtre qui se joue hors les murs où tout espace devient parole et mouvement, acte ou scène. Il travaille sur l’oralité et la libre parole du Goual. Il cherche à explorer la Halka : le cercle du public autour du Goual dans les places publiques à l’époque. Fasciné par son diseur, il l’installe et le brasse avec les multiples formes de l’art. La place du diseur, danseur et performeur est son sujet de recherche universitaire. Il vit et réside actuellement à Paris et a suivi, lors de différents stages, des formations auprès de personnalités reconnues tel que Arnaud Meunier, Phillippe Tancelin et Marina da Silva. Il suit également une formation de comédien au conservatoire d’art dramatique d’Oran et fera partis de l’une des premières troupes de théâtre algérienne «El Ajouad», fondée après la décennie noire par la veuve du célèbre écrivain assassiné Abdelkader Alloula. Licencié en «Art du spectacle théâtrale» à l’université Paris 8, il a été sélectionné parmi les jeunes metteurs en scène arabe au théâtre El Hamra en 2007, à Damas, Syrie. Reprenant le flambeau de la Halka, il fait une longue tournée en France avec la compagnie «El Ajouad» lors de l’année de l’Algérie en France, année durant laquelle il collabore avec Arnaud Meunier en tant que comédien dans «El Ajouad» de Abdelakder Alloula, créé au Forum du Blanc Mesnil. Il écrit également quatre textes, dont deux sont actuellement montés en Algérie. Il travaille également au cinéma et à la télévision en tant que comédien. Il participe à toutes les créations de la compagnie «El Ajouad» puis fonde un collectif en France. La Compagnie Chouia théâtre est constituée de musiciens, scénographes, comédiens, éclairagistes, designers son, peintres et danseurs. Ils créent leur premier spectacle «Gagarin Way» de Grégory Burque à La Générale. Il monte une halka au théâtre Aire Falguière, «Le Sultan insouciant», des contes arabes avec des chants Andalous. Il participe avec sa compagnie à plusieurs festivals en France, notamment celui d’Aurillac. Il travaille sur Nazim Hikmet et le met en scène sous forme de performance. Azzedine Hakka monte son propre texte «Corps et âme, les épisodes d’une vie» qu’il mettra en scène à la fin de la saison 2011 lors de différentes résidences, notemment à La Fabrique Montreuil. Il présente aujourd’hui la pièce aboutie à Gare au théâtre et continue parallèlement sa recherche universitaire à l’école des hautes études en sciences sociales de Paris.

    En parallèles de ses études en langues (DEUG LEAT : Arabe - Anglais, LICENCE LCE Anglais, Niveau Maîtrise LCE Anglais.), Dalila Belaza se forme en danse, principalement auprès de Nacera Belaza. Elle participe également à un masterclass de danse butô auprès du chorégraphe Ushio Amagatsu (Cie Sankai Juku).

    Elle est interprète au sein de toutes les créations de la compagnie Sankai Juku : «Périr pour de bon» 1994, «Point de fuite» 1997, «Le sommeil rouge» 1999, «Le feu» 2001, «Paris-Alger» 2003, «Le pur hasard» 2005, «Un an après... titre provisoire» 2006, «Le cri» 2008.Elle collabore aux actions de sensibilisation menées par la compagnie dans le cadre de résidences (Forum du Blanc-Mesnil, CND).

    DALILA BELAZACHOREGRAPHE

  • L’ÉQUIPECAMILLE DUCHEMIN

    SCENOGRAPHE

    Diplômée de l’ENSAD en 1999, Camille Duchemin travaille durant un an aux côtés de Jacques Lassalle au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris. Elledevient assistante scénographe d’Emmanuel Clolus sur Affabulazionne (ThéâtreGérard Philipe de Saint-Denis et au Forum Culturel de Blanc-Mesnil 2001) et Pylade (Maison de la Culture d’Amiens, Théâtre Paris Villette 2003), deux pièces de Pier Paolo Pasolini, toutes deux mises en scène par Arnaud Meunier. Elle devient une collaboratrice fidèle d’Arnaud Meunier et collabore sur quasiment l’intégralité des spectacles de la compagnie de la Mauvaise Graine jusqu’à Tori no tobu takasa, mise en scène à Tokyo en mai 2010 et en France au Théâtre de la Ville en 2010.Elle collabore également avec Caroline Marcadé sur Anna Thommy en 2005, ainsi que sur L’inquiétude de Valère Novarina, en 2000. Elle a également réalisé les scénographies de spectacles mis en scène par Laurent Sauvage, comme Orgie de Pasolini (Théâtre National de Bretagne en 2003), ou Je suis un homme de mot de Jim Morrisson (Maison de la Poésie 2005) ; mais aussi sur des spectacles de Frédéric Maragnani comme Le Couloir de Philippe Mynian (Théâtre Ouvert 2004), ou encore Le cas Blanche-Neige d’Howard Barker, (2005 théâtre Jean Vilar de Suresnes et repris en 2009 au Théâtre de l’Odéon). Elle a conçu le décor de Spaghetti bolognaise, mise en scène par Tilly en novembre 2006. Elle collabore également sur des spectacles de danse et des opéras avec Kheireddine Lardjam sur La Pluie d’Eddy Pallaro (Forum de Blanc-Mesnil 2008), avec Denis Guénoun pour Le Banquet (CNSAD 2008), avec Christophe Gayral sur le Mariage (Opéra National du Rhin 2010). Avec Anna Thommy en 2005 et Hamid Ben Mehi sur la Géographie du danger (TGP 2010).Au cours de la saison 2008/2009, elle réalise La Pluie, mis en scène par Kheireddine Lardjam ; Le Banquet, mis en scène par Denis Guénoun ; La Vénus Hottentote, mis en scène par Frédéric Maragnani, King de Michel Vinaver, mis en scène par Arnaud Meunier. Elle collabore également avec plusieurs agences d’architecture, comme l’agence Scène, notamment autour de l’exposition « 6 milliards d’autres » de Yann Arthus Bertrand.Elle est nommée aux Molières en 2011 dans la catégorie scénographie/décor pour son travail sur la pièce «Le repas des Fauves» mis en scène par Julien Sibre qui se joue avec grand succès au théâtre Michelet.

    Il neige dans la nuit de Nâzim Hikmet.

    Le repas des Fauvesde blablabla.

    Tori-no-tobu-takasade blablabla.

    Cent Vingt-Trois de Eddy Pallaro.

  • Après avoir grandi et s’être initiée à la danse à Tunis, Cyrinne Douss «s’exporte» en France pour suivre des études d’Education Physique et Sportive à Rennes. Mais elle ne tarde pas à rejoindre la formation en danse contemporaine du Conservatoire Régional, où elle obtient en 2007 le diplôme d’études chorégraphiques. Elle s’écarte alors de l’EPS pour se former à l’enseignement de la danse et obtient un Diplôme d’Etat en 2010. La même année elle présente son premier solo «MéTa», à la première édition des Journées de la Danse Contemporaine Tunisienne (JDCT) en Février 2010. Elle fonde par la suite la Compagnie MLdanse afin de concrétiser ses divers projets de création. En 2011, elle crée «Unes» aux côtés de Clara Guémas, un duo au féminin présenté à la 2ème édition des JDCT.

    CYRINNE DOUSSDANSEUSE/COMEDIENNE

    Elle commence son parcours professionnel en 2004 dans la pièce «Jeanne d’arc au Bûcher» de Claudel-Honneger, mis en scène par Jean-Claude Parent, et suit une formation à l’atelier de Luc Faugère, puis au studio Alain de Bock. En 2004, elle joue «Antigone» de Sophocle dans une mise en scène de Nathalie Canet, puis en 2005 dans la création de Jean Claude Parent «Oeufs». En 2007, elle joue dans «L’inquisiteur del Fuego», une création de Stephan Debruyne, et en 2008 dans «Turbulences et petits détails», de Denise Bonal - Mise en scène de Katherine Gabelle. En 2009, elle fait partie de l’équipe de la pièce «Faut pas payer!», de Dario Fo mise en scène par Katherine Gabelle.

    JULIE CLOTCOMEDIENNE

    AUDE ANTANSEDANSEUSE/COMEDIENNE

    Aude Antanse a choisi avec force et volonté une vie faite de corps en mouvement. Après les cours d’Odile Galon et ses longues années au Conservatoire de Paris, elle construit une carrière d’improvisatrice. Sa capacité à rendre visible en direct la musique par ses mouvements lui a permis d’être régulièrement sollicitée par de grands noms du jazz dont le saxophoniste Jef Sicard, la chanteuse Elene Dee, ou la pianiste et chef d’orchestre Carine Bonnefoy. Son expérience s’appuie sur des spectacles multiples: Centre Georges Pompidou, Théâtre des Abbesses, Festival des Rencontres des Arts, rues, parcs, plateaux et terrains de toutes sortes, en groupe ou en solo. Curieuse, grande lectrice, Aude Antanse explore également les possibilités d’expression que lui offre le théâtre.

    L’ÉQUIPE

    Chloé Sourbet démarre sa formation de danseuse avec des cours de modern jazz et de classique durant onze ans. Entrée au conservatoire régional de Toulon pour suivre un cursus classique et contemporain en 2007, elle débute alors au Ballet junior où elle aborde déjà le mélange des genre: danse, musique, percussions, chant, interprétations, théâtre, jazz, clips vidéo… Elle poursuit ce travail en danse contemporaine sous la direction de la chorégraphe Françoise Murcia, compagnie qu’elle intègre en juin 2010 pour quelques créations. Admise à l’université de Paris8 en option théâtre, elle poursuit aujourd’hui sa formation de danse au conservatoire du 19eme arrondissement en danse contemporaine et dans divers ateliers.

    CHLOÉ SOURBET DANSEUSE/COMEDIENNE

  • En partenariat avec :Les Cré’Arteurs - Collectif Jour & Nuit - La Fabrique de Montreuil - Gare au théâtre

    Salama Magazine - Algérie-Focus - Préfecture Hauts-de-Seine - Mairie de Montrouge - CROUS Créteil - Université Paris 8 - Marie de Paris

    Contact Communication et Presse:Sophie Duchemin

    [email protected] 14 48 60 07

    Association Les Cré’Arteurs:72 avenue Henri Ginoux92120 Montrouge

    Compagnie Chouïa Théâtrewww.ciechouiathéâtre.com

    CORPS et ÂMES, les épisodes d’une vie.Une création de la Cie Chouïa Théâtre - 2011/2012