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Le Groupe de la Banque africaine de développement et la République arabe d’Égypte 2010 Groupe de la Banque africaine de développement

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Le Groupe de la Banque africaine de développementet la République arabe d’Égypte

2010

Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développementet la République arabe d’Égypte

2010

Personnel chargé de l’Égypte et détails des contacts

Bureau national de l’Égypte (EGFO)Nom Prénom TitreM. Khushiram Khushhal Chand Représentant résident, EGFOMs. Amine Almaz Chargé des operations paysM. Ammar Tarek Spécialiste, Secteur privéM. El-askari Khaled Expert, Infrastructure Mme El sokkary Gehane SocioéconomisteMme Sobhi Amira Assistant aux décaissementsM. Abdelmeguid Saad Assistant, InformatiqueMme Ezzat Zeinab Assistante administrative Mme Gamal Maha Secrétaire supérieureMme El Sawy Reem Secrétaire exécutive M. Salama Tarek Chauffeur M. Abdel Rahman Mohsen Chauffeur

Bureau national de l’ÉgypteBuilding Afreximbank, 5th Floor72B, Al-Maahad El-Eshteraki Str.Héliopolis, Le CaireÉgypteTéléphone : +202 22 56 37 90/1 Fax : +202 22 56 37 92

Département régional Nord 1 (ORNA), TunisNom Prénom TitreM. Kolster Jacob DirecteurM. Aly Hassan Youssef Économiste en chefM.Charaf-Eddine Abdourahamane Chargé de programme pays

principal -TunisieMs. Natsuko Obayashi Économiste pays principal pour

la TunisieM. Ahmad Yasser Chargé de programme pays

principalM. Castel Vincent Coordinateur de Programme

prinicpal - TunisieM. Santi Emanuele Economiste Pays - LibyeMme Ji Eun Choi Economiste Pays - EgypteMme Babli Kock Yvonne Secrétaire du DirecteurMme Dembele Aoua Assistante de l’équipe

Banque africaine de développement Rue de Ghana BP 323 1002 Tunis Belvédère TunisieTéléphone : + (216) 71102970Fax : + (216) 71831346

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Table des matières

5 I Introduction

9 II Contexte

15 III Développements économiques récents

19 IV Historique des opérations du Groupe de la Banque en Égypte

23 V Stratégie actuelle et activités en cours

29 Annexe I Programme de prêt 2010-2013

31 Annexe II Résumé des projets en cours et et Fonds PRI

47 Annexe III Portefeuille de l’Égypte au 31 août 2010

49 Annexe IV Indicateurs économiques et sociaux

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la solidité et de la stabilité financières du pays. Avec unedemande d’électricité qui a augmenté de 7 % chaqueannée au cours des dernières années, la Banque estactuellement en train de cofinancer trois nouveaux projetsénergétiques en vue d’accroître la capacité de productiontotale de 3350 MW. La Banque est déterminée à soutenirles politiques de réforme, les projets et programmes du

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I - Introduction

La Banque entretient desrelations privilégiées avec

l’Égypte, qui représente l’un de sesprincipaux portefeuilles pays ; cesrelations se sont consolidéesprogressivement au fil desannées. Conformément auxpriorités de l’Égypte en matièrede développement et à sespropres objectifs stratégiques, laBanque est activement engagéedans le financement dudéveloppement de l’infrastructureet du secteur privé, avec unaccent particulier sur l’énergie,l’eau et l’assainissement, et ellesoutient des programmes deprotection sociale en vue de laréduction de la pauvreté et de lacréation d’emplois parl’entremise du développementdes PME. La Banque a aussijoué un rôle important dans leProgramme de réforme dusecteur financier de l’Égypte etelle continue à apporter sonassistance dans ce secteur.

Les impressionnantes réformeséconomiques et d’entrepriseinitiées depuis 2004 ont permisà l’Égypte d’entrer dans la liguedes pays à revenu intermédiaire à haute performance, etont ouvert des perspectives nouvelles et vastes pourl’engagement de la Banque. La participation de la Banqueau programme de réforme du secteur financier 2005-2008, avec un prêt d’appui budgétaire de 500 millionsde $ EU, a contribué de manière significative à laconsolidation du secteur bancaire et au renforcement de

La Banque et l’Égypte en résumé

Année d’adhésion 1964Début des opérations de prêt 1974Nombre d’opérations de la BAD approuvées, 1974-2010 56Nombre d’opérations du FAD approuvées, 1974-2010 29Approbations cumulées du Groupe de la Banque en millions d’UC, 1967-2010 3382Capital souscrit (%) au 31 décembre 2009 5,127Droits de vote totaux (%) au 31 juillet 2010 5,047Part des prêts totaux de la BAD allant à l’Égypte, 2005-2008 (%) 28

Portefeuille courant au 1er septembre 2010

Nombre de prêt consentis à un État souv. 6Montant des prêts consentis à un État souv. (millions d’UC) 815,4Nombre de prêts non souverains 4Montant des prêts non souverains (millions d’UC) 386,1Nombre de dons d’assistance technique 9Montant des dons d’assistance technique (millions d’UC) 6,8

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gouvernement qui ajoutent de la valeur, soutiennent lesefforts visant une croissance économique plus importante,et allègent le fardeau de la pauvreté.

La Banque demeure un proche partenaire audéveloppement au moment où l’Égypte continue à releverles nombreux défis du développement. La maîtrise del’inflation, la lutte contre le chômage, ainsi que la maîtrisedes pressions croissantes sur le déficit financier et labalance extérieure constituent clairement des impératifsmacroéconomiques. Le pays devra aussi poursuivre lesréformes fondamentales qui améliorent l’efficacitééconomique, ainsi que la compétitivité externe afin demaintenir une croissance économique élevée, et assurerune protection sociale durable.

Avec le rebond de l’économie, les déficits importantsexistant dans le financement de l’infrastructure seront

comblés grâce à des partenariats public-privé, qui sontencouragés avec succès dans le cadre d’un programmeconduit par le gouvernement. La Banque est bien placéepour profiter de ces nombreuses possibilitésd’investissement dans les années à venir en proposantdes ressources à long terme à des conditionscompétitives, et en créant, dans ses activités, dessynergies plus importantes au titre de ses guichetssouverain et du secteur privé.

L’Égypte renforce ses liens économiques et sacoopération avec le reste du continent, en particulier avecses voisins du Sud et elle recherche des perspectivescommerciales pour des investissements et desexportations plus importants vers le COMESA et lesautres marchés africains. La Banque soutiendraactivement les futurs projets potentiels d’investissementtransfrontalier qui feront progresser l’intégrationéconomique régionale.

La Banque est tout à fait consciente du fait que l’Égypte,en tant que client emprunteur, attend une fourniture deservices caractérisée par l’excellence, une meilleureréactivité, ainsi qu’une meilleure flexibilité, en vue d’uneexécution réussie et en temps opportun des projets etprogrammes financés par la Banque. La Banque cherchecontinuellement à améliorer l’efficacité de ses processusopérationnels et mettre l’accent sur une gestion duportefeuille axée sur l’obtention de résultats. Le Bureau

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national de l’Égypte, en particulier, s’efforce sans cessed’assurer la meilleure qualité et la meilleure performancepossibles du portefeuille afin d’approfondir le dialoguestratégique avec le pays et l’efficacité du développementdes interventions de la Banque par le biais d’un partenariatactif avec les autorités égyptiennes, principalement parl’entremise du Ministère de la Coopération internationale.Le Bureau national collabore aussi étroitement avec lespartenaires au développement et d’autres partiesprenantes en vue de faciliter l’harmonisation et l’efficacitéde l’aide.

Au fur et à mesure que la Banque intensifie sonprogramme de décentralisation par le biais d’une plusgrande individualisation et une délégation plus large du

pouvoir, le Bureau national de l’Égypte sera mieux équipépour fournir des services plus axés sur la clientèle enphase avec le portefeuille du pays, qui comprend uncertain nombre de projets de grande envergure, et enconformité avec les besoins spécialisés des secteurséconomiques clés.

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Géographie

Située en Afrique du Nord, en bordure de la MerMéditerranée, l’Égypte s’étend entre la Libye et la

bande de Gaza à l’Ouest et la Mer Rouge à l’Est. Elle estlimitée au Sud par le Soudan et constitue l’unique lienentre l’Afrique et l’Hémisphère Est. Sa superficie totaleest d’environ un million de kilomètres carrés dont 995.450kilomètres carrés de terres et 6 000 kilomètres carrésd’eau. Seules 2,85 % des terres sont arables.

Le pays est essentiellement constitué d’un vaste plateaudésertique traversé par le Delta du Nil et la Vallée du Nil.1

Il existe 5 oasis importantes en Égypte, toutes situéesdans le désert du Sahara. Le pays baigne dans un climatméditerranéen, caractérisé par des étés très chauds etdes hivers doux. Les ressources naturelles sont : lepétrole, le gaz naturel, le fer, les phosphates, le

manganèse, le calcaire, le gypse, le talc, l’amiante, leplomb et le zinc.

L’Égypte est divisée en 29 gouvernorats. Chaquegouvernorat a une capitale et il est subdivisé en régions.Le Grand Caire est une mégapole abritant environ 18millions de personnes. On peut citer, parmi les grandesvilles, Le Caire (la capitale de l’Égypte), Alexandrie (ladeuxième grande ville qui est aussi un important portmaritime), Port Said (pêche, industries et port maritime),Ismaïlia, Suez, et Giseh.

Population

L’Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe etle deuxième pays le plus peuplé du continent africain. Lagrande majorité de sa population estimée à plus de 80

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II - Contexte

1 Fleuve africain le plus long, environ 6995 km de son affluent supérieur le plus éloigné à son delta, le Nil traverse l’Égypte en partant des Grands Lacs au

cœur de l’Afrique, en passant par le Nord-Soudan où les affluents éthiopiens qui recueillent l’eau de pluie se jettent dans son cours principal. En traversant

la région des cataractes au Sud d’Aswân, le fleuve se calme et coule doucement vers son embouchure dans la Méditerranée.

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millions de personnes vit près des rives du Nil, dans unezone d’environ 40.000 kilomètres carrés (15.000 micarrés), où l’on trouve les seules terres agricoles arables.Les zones étendues du désert du Sahara ont unepopulation éparse. Environ la moitié de la populationégyptienne vit dans des zones urbaines et la grandemajorité de celle-ci est éparpillée à travers les centresdensément peuplés du Grand Caire, d’Alexandrie et desautres grandes villes du Delta du Nil.

Il existe en Égypte deux religions principales, la plusimportante étant l’Islam qui a été introduit lors desconquêtes arabes du 7 e siècle. Aujourd’hui, lesmusulmans constituent la majorité écrasante de lapopulation égyptienne de près de 81 millions d’habitantset le pays est un centre culturel et spiritual important dumonde musulman. Le christianisme constitue l’autrereligion qui continue à se développer en Égypte, avecapproximativement 20 % de la population quiappartiennent à l’église égyptienne coptes.

Culture et histoire

Avec son histoire vieille de 7000 ans, l’Égypte estconsidérée comme la «mère patrie du monde» et la «terredes civilisations» ; elle est l’État le plus ancien du monde,avec une entité sociétale unifiée dans ses frontièresgéographiques actuelles.

L’histoire de l’Égypte remonte à la période préhistoriquelorsque les tribus primitives vivaient le long du Nil. L’histoiredes dynasties pharaoniques a commencé environ en l’an3100 av. J.-C., période au cours de laquelle les pyramidesdu Plateau de Giseh, célèbres dans le monde entier, ontété construites. Le règne dynamique des pharaons a étésuivi par celui des Perses, des Grecs, des Romains, desArabes, des Ottomans, et des Européens (les Françaisau cours du règne de Napoléon Bonaparte, suivis parles Britanniques). Le pays est devenu indépendant desBritanniques le 28 février 1922.

Dans l’histoire récente, un groupe dissident d’officiers del’armée dirigé par le Lieut.-Col. Gamal Abdel Nasser amis fin au règne monarchique du Roi Farouk lors d’uncoup d’état perpétré en 1952. Après une courteexpérience au cours de laquelle le pouvoir était entre lesmains des civils, ledit groupe a abrogé la constitution de1923 et déclaré l’Égypte une république le 19 juin 1953.L’Égypte est une république depuis lors. Le PrésidentMohammed Hosni Moubarak, au pouvoir actuellement,est devenu Président depuis le 14 octobre 1981, aprèsl’assassinat du Président Mohamed Anwar Sadat.

Du point de vue culturel, la capitale de l’Égypte, Le Caire,la plus grande ville d’Afrique, est renommée depuis dessiècles en tant que centre d’apprentissage, de culture etde commerce. La civilisation égyptienne est l’une despremières civilisations majeures à avoir codifié deséléments structuraux dans les domaines de l’art et del’architecture. La civilisation égyptienne est renommée àcause de ses pyramides colossales, de ses colonnadeset de ses tombes monumentales.

L’industrie des médias et des arts prospère aussi depuisles dernières années du dix-neuvième siècle. Il existeaujourd’hui plus de trente chaînes de télévision satellitaireet plus de cent films sont produits chaque année. LeCaire est connu depuis longtemps comme l’ «Hollywooddu Moyen-Orient», son festival cinématographique annuel,le Festival international du film du Caire, étant l’un desfestivals les mieux cotés au niveau mondial. La littératureest un important élément culturel dans la vie de l’Égypte.Les romanciers et poètes égyptiens sont parmi lespremiers à avoir tenté des expériences avec les stylesmodernes de la littérature arabe, et les formes qu’ils ont

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développées ont été largement imitées à travers le Moyen-Orient. Naguib Mahfouz a reçu le Prix Nobel de littératureil y a plusieurs années. Enfin, la musique égyptienne estun riche mélange d’éléments indigènes, méditerranéens,africains et occidentaux.

Le pays maintient aussi sa tradition de vieille date enmatière de production de savoirs et de sciences. L’Égyptepossède le plus grand nombre de lauréats du Prix Nobelen Afrique et dans le monde arabe.

Enfin, l’Égypte est réputée pour ses nombreux festivalset carnavals religieux. Ils sont habituellement associés àun saint copte ou sufi particulier, mais ils sont souventcélébrés par tous les Égyptiens sans distinction decroyance ou de religion. Le Ramadan a une saveurspéciale en Égypte ; il est célébré avec des sons, deslumières (des lanternes locales appelées fawanees) etbeaucoup d’éclat, à tel point que de nombreux touristesmusulmans de la région se rendent en masse en Égypteau cours du Ramadan pour assister au spectacle.

Gouvernement

L’Égypte est devenue une république le 18 juin 1953. LePrésident Mohamed Hosni Moubarak est Président de

la République depuis le 14 octobre 1981 et il en estactuellement à son cinquième mandat à la présidence.Il est le chef du National Democratic Party au pouvoir. LeDr. Ahmed Nazif est Premier ministre depuis le 9 juillet2004.

Le pouvoir est organisé dans le cadre d’un systèmemultipartite semi-présidentiel dans lequel le pouvoirexécutif est théoriquement partagé entre le Président etle Premier ministre. L’Égypte organise régulièrement desélections parlementaires multipartites dont les dernièresont été gagnées par le parti du Président Moubarak enseptembre 2005. À la fin du mois de février 2005, lePrésident Moubarak a annoncé la réforme de la loi relativeà l’élection présidentielle, ouvrant ainsi la voie, depuislors, à des élections avec plusieurs candidats. Desélections séparées au Parlement égyptien auront lieu en2010, tandis que l’élection présidentielle est prévue en2011. Le système judiciaire est basé sur la loi musulmaneet le droit civil (en particulier le Code napoléonien) ; etc’est la Cour suprême qui procède à la révision judiciaire.

Développement socioéconomique2

L’Égypte a déjà réalisé l’Objectif de développement pourle Millénaire (ODM) demandant la diminution de moitiéde la proportion de la population vivant dans la pauvretéabsolue mais les disparités régionales représententtoujours un enjeu essentiel. Le pourcentage d’Égyptiensvivant sous le seuil de pauvreté national s’est accru de19,6 % en 2005 à 21,6 % en 2009. Ce pourcentage estle plus élevé en milieu rural où il est de 28,9 %.

Le plan quinquennal du gouvernement (2007-12) vise àréduire la pauvreté à 15 % d’ici à 2011/12, ainsi que les

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2 Basé sur les “Perspectives économiques en Afrique”, 2010.

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disparités ente la Basse et le Haute Égypte, et entre lemilieu rural et le milieu urbain. À cet effet, une «carte dela pauvreté» a été récemment établie en vue de déterminerles zones et les groupes les plus vulnérables. En tenantcompte de cette carte, deux programmes novateurs ontété adoptés en vue de diriger des ressources vers cesvillages et personnes ayant le plus besoin : Ciblagegéographique et Soutien aux familles les plus vulnérables.En 2009, le gouvernement a initié le ciblage géographiqueen vue d’aider les 1000 villages les plus pauvres enaméliorant l’infrastructure et les services de santé, en

réduisant l’analphabétisme, en accroissant les possibilitésd’emplois et en introduisant des cartes de repas.

Le taux d’inscription net dans l’enseignement primaires’est accru de 91 % en 2000/01 à 94 % en 2005/06. Letaux d’alphabétisation pour les 15-24 ans s’est accru de73 % en 1996 à 87 % en 2005. Le plan quinquennal2007-12 vise à accroître davantage les taux d’inscription,accroître le nombre d’écoles, réduire la densité d’élèvesdans les classes, et soutenir le développement de la petiteenfance.

L’Égypte a réussi à éliminer lesdisparités entre les sexes au niveaude l’enseignement secondairegénéral et elle est prête à en faireautant pour l’enseignement primaire.Et cependant cette cible de l’ODMpourrait ne pas être atteinte auniveau de l’enseignement technique.La part des femmes dans l’emploisalarié dans le secteur non agricoleest très faible, à savoir 17,7 % en2005. La représentation des femmesdans l’arène politique est aussilimitée : seulement 1,8 % au niveaude l’Assemblée du peuple en 2005et 7 % dans le Shura Council en2008. En dépit de l’inclusion, pourla première fois en Égypte, de ciblesde genre dans le plansocioéconomique actuel, et la miseen place du National Council forWomen (Conseil national desfemmes) en 2000, il est évident qu’ilfaut encourager une plus grandeparticipation des femmes àl’économie formelle et dans ledomaine politique.

Le Ministère de la Santé et de laPopulation projette de reformer lesystème d’assurance-maladie dansle cadre d’une stratégie de réformedes soins de santé sur le territoirenational, avec l’objectif de parvenir

Carte de l’Égypte

(Perspectives économiques en Afrique, 2010)

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à la couverture universelle pour tous les Égyptiens d’icià 2012. Les indicateurs de santé se sont améliorés aucours des deux dernières décennies. En particulier, lamortalité infantile, ainsi que le taux de mortalité desenfants de moins de cinq ans ont baissé de presque50 % entre 1990 et 2006. Mais les disparités dans lamortalité infantile et la mortalité juvénile par région,classe sociale et sexe constituent toujours un enjeuessentiel.

La baisse des investissements et le ralentissement dela croissance économique ont débouché sur la baissede la création d’emplois (600.000 en 2008/09). Le tauxde chômage était de 9,4 % en 2008/09. C’est chez lesfemmes et les nouveaux arrivants sur le marché du travailque le chômage reste le plus élevé. L’incapacité dusystème éducatif de fournir les compétences que lemarché du travail demande demeure une préoccupationmajeure.

L’Égypte est la deuxième économie la plus importantedu continent (juste après l’Afrique du Sud) et elle

occupe le 25 e rang dans le monde. L’économieégyptienne est bien diversifiée et elle est portée parl’industrie du tourisme, l’industrie gazière et pétrolière,les services commerciaux et l’agriculture.

L’Égypte a bien résisté au premier tour de la criseéconomique mondiale grâce à la réforme de son secteurbancaire au cours des années antérieures, et à sonintégration relativement faible dans le marché des capitauxavec le monde. Le pays a, néanmoins, été affecté parles effets du deuxième tour de la crise mondiale. Le tauxde croissance du PIB est tombé de sa moyenne de 7,2% en 2007/2008 à juste 4,9 % en 2009/10. Le taux decroissance réalisé alors était dû à la résilience de laconsommation intérieure, qui représente 81,5 % du PIB,ainsi qu’à l’augmentation des investissements publics.

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III - Développements économiques récents3

Dans une tentative d’amoindrir le choc de la crisemondiale, le gouvernement a conçu un programme desauvetage en vue de préserver la demande et aider lessecteurs qui sont directement affectés. Une série de troisensembles de mesures de relance budgétaire de plus de6 millions de $ EU a été approuvée. Les dépensesd’investissement supplémentaires ont été principalementdirigées vers les projets d’infrastructure et de servicespublics, en particulier les projets d’approvisionnementen eau et d’assainissement.

Néanmoins, l’économie a relativement bien résisté à lacrise et elle rebondit. D’après les estimations, le PIB croîtde 5,2 % au cours de l’année financière prenant fin enjuin 2011, et de 5,3 % dans l’année qui suivra. Alorsqu’en juin 2009, le volume total des exportations étaittombé brusquement de 28,9 % (d’une année à l’autre),en mars 2010, il avait rebondi de 32,8 % (d’une annéeà l’autre). Les secteurs clés de l’économie égyptiennesortent aussi progressivement de la récessionéconomique mondiale. Le secteur du tourisme, l’une desprincipales sources de recettes en devises du pays, a vuune augmentation subite des recettes de 24 % au débutde 2010, reflétée par une demande renouvelée d’hôtels,de lieux de villégiature et d’infrastructures touristiques.

Produit intérieur brut par secteur en 2008

(Perspectives économiques en Afrique, 2010)

3 Based on African Economic Outlook, 2010.

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L’industrie de la construction a enregistré une croissancede 14,7 % au début de 2010 ; celle-ci était soutenue pardes projets géants d’infrastructure développés par legouvernement. Le secteur manufacturier, qui a tiré profitd’une forte croissance des exportations des textilesproduits dans les Zones industrielles admissibles, émergeaussi lentement de la récession mondiale.

De même, après une baisse très marqués des flux d’IDE,de 13,2 milliards de $ EU en 2008/2009, à 5,5 milliardsde $ EU au cours de l’exercice 2009/2010, le paysremonte à 8,8 milliards de $ EU en 2010/2011. Lesinvestissements bruts en capital fixe devraient aussiremonter à 8,2 % du PIB en 2010/2011 après unecontraction of 10,2 % en 2009/2010 (d’un plus haut à23,7 % en 2007/2008). Même si les envois de fonds detravailleurs à l’étranger ont été affectés par la crisefinancière en 2009, l’Égypte en a été le plus grandbénéficiaire au Moyen-Orient et elle a été classée septièmeplus grand pays bénéficiaire au niveau mondial (7,8milliards de $ EU reçus en 2009).

L’inflation s’est aussi stabilisée au cours des deuxdernières années à 10,5 % d’une année à l’autre, comparéà 10,2 % en mai 2009, d’une année à l’autre. L’inflationactuelle est due à des variations ponctuelles etsaisonnières (taxe plus élevée sur les ventes de tabac etdes prix de matériaux de construction plus élevés, en plusde variations plus fortes des prix des articles alimentaireset de certains articles non alimentaires avec le début desvacances d’été et la période menant au Ramadan audébut du mois d’août), plutôt qu’à des pressionsinflationnistes inhérentes plus élevées sur les prix nonalimentaires dans l’économie. En termes de politiquemonétaire, la CBE (la Banque centrale égyptienne) a réaliséun travail prudent. Après six baisses des taux d’intérêt en2009, elle les a maintenus au même niveau de novembre2009 à juin 2010.

Néanmoins, la stabilité macroéconomique reste un défi àrelever.

D’après les estimations, la balance des paiementscourants devrait continuer à se détériorer en 2010. LeFMI prévoit un déficit courant élevé variant entre 4,2 %du PIB en 2009 à 6,2 % en 2010 et 2,1 % en 2011. Les

Réserves internationales nettes (RIN) de l’Égypteprogressent tout doucement pour atteindre 35,2 milliardsde $ EU en 2010. La croissance annuelle des RIN estrestée stable à 12,5 % en juin 2010 pour le deuxièmemois consécutif, son niveau le plus élevé depuis novembre2008, grâce principalement à l’effet de base, un rebonddans les flux de capitaux et les flux courants, et uneamélioration de la performance des marchésinternationaux des capitaux.

D’après les projections, le déficit budgétaire pour2009/2010 devrait être moins important que prévu à 8,2% du PIB. Ce déficit est dû à une politique budgétaireexpansionniste et à une série de mesures de relancebudgétaire. Le budget 2009/10 approuvé par le Parlementau début du mois de juin a prévu une baisse marquéedes recettes globales de presque 19 %. Néanmoins, lesrecettes provenant du commerce mondial (une proportionimportante des recettes fiscales) ont prouvé qu’elles étaienten hausse : les recettes provenant du Canal de Suez ontprogressé de 15 % d’une année à l’autre, en mai 2010 ;les recettes provenant des hydrocarbures progressentaussi parce les exportations du pétrole brut et de produitspétroliers ont augmenté de 44 % d’une année à l’autreau premier trimestre de 2010.

Pour faire face à la baisse des recettes, le gouvernementa réajusté de manière significative sa politique en matièrede subventions en 2009/2011. Les dépenses relativesaux subventions sont en train d’être réduites par le baisde la baisse graduelle des subventions en faveur del’énergie et l’amélioration du ciblage de ceux qui en ontle plus besoin. Le réajustement sera poursuivi pour2010/11. En ce qui concerne particulièrement le secteurde l’électricité, une hausse de 7,5 % des prix de l’électricité

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pour les ménages est prévue en octobre 2010, tandisque les prix du gaz pour les industries non énergivoresseront augmentés de 18 %. Parallèlement, les dépensesconsacrées à l’éducation, à la santé et à d’autres servicessociaux seront accrues sans creuser le déficit. Cependant,les subventions devraient représenter encore un quartdes dépenses totales au cours de l’exercice 2010/2011.

Les mesures destinées à améliorer l’observation fiscaleprévues en 2009 ont, en partie, compensé l’impact de lacrise financière mondiale en 2009/2010, avec uneaugmentation de 6 % des recettes fiscales de l’Égypteen 2009/2010. À la suite du changement de la structurefiscale entamée en 2005, le gouvernement a continué àresserrer les règlements sur les impôts, notamment enaugmentant la taxe sur les ventes, en supprimant certainesexonérations fiscales et en introduisant un nouvel impôtfoncier de 10 %. Le gouvernement a, par ailleurs, priscertaines mesures en vue de collecter les arriérés d’impôtet améliorer le recouvrement de l’impôt pour compenserles pertes au niveau des recettes provenant du Canal deSuez et d’autres entreprises. Enfin, les réformes fiscalesont été annoncées en mai 2010, y compris la conversionde la taxe sur les ventes en une taxe sur la valeur ajoutée.Suite à tout ceci, les recettes fiscales progresseraient enpassant de 163,2 milliards de LE au cours de l’exercice2008/9 à 408 milliards de LE en 2015.

Même si les indicateurs de la dette de l’Égypte se sontconsidérablement améliorés ces dernières années, ils sesont légèrement dégradés au cours de la période2009/2010. En effet, le stock de la dette publique, ycompris la dette publique extérieure, estimée à 80 % (en2008/2009), devrait progresser de deux points, à 82 % àla fin de 2009/2010. Cependant pour 2010/2011, etd’après les prévisions, il devrait baisser à environ 74 % et77 % du PIB et le gouvernement vise à ramener la detteà un niveau situé entre 44 % et 51 % du PIB en 2014/2015.

En 2010, la dette courante continue à imposer un fardeauplus lourd sur les finances publiques que celui des autresÉtats souverains ayant une cotation similaire. La facturedes intérêts, estimée à un taux moyen annuel d’environ5 % du PIB, consomme environ 17 % des recettespubliques, comparé à un taux médian de 7 % parmi lespays cotés BB par la Standard and Poor’s et les besoins

financiers bruts annuels représentent plus 20 % du PIB(2009). La dette intérieure, couplée au déficit budgétaire,ainsi que le caractère rigide du budget réduisent l’espacebudgétaire requis pour mettre en œuvre d’autres mesuresde stimulation budgétaire en vue de favoriser la croissanceéconomique. Néanmoins, le GoE projette une nouvelleémission d’Eurobonds en 2010 qui devrait êtresursouscrite. Selon le Ministère des Finances, l’émissiondonnera au GoE une certaine marge de liberté au planbudgétaire.

Les réformes structurelles ont été poursuivies pour la miseen place d’un climat d’affaires positif et s’améliorant. Pourla troisième fois en quatre ans, l’Égypte était parmi les 10meilleurs pays réformateurs du monde (Doing Business2010). Le pays a, en particulier, facilité la délivrance despermis de construire ; réaffirmé l’importance de l’exécutiondes contrats ; facilité l’accès aux renseignements sur lecrédit et facilité la création de jeunes entreprises. À la suitede ce qui précède, les investissements privés en Égypteont été multipliés par 2,6 entre 2003/2004 et 2008/2009.Les investissements privés ont représenté 65 % desinvestissements totaux au cours des trois premierstrimestres annuels 2009/2010.

Le pays avait, en particulier, lancé un programme deprivatisation en vue de vendre des éléments d’actif del’État à des investisseurs individuels à la suite desprotestations du public. Le programme de privatisationsukuk avait été temporairement suspendu en 2008. Ildevait être relancé dans le secteur des industrieschimiques. Néanmoins, l’Égypte a, au cours des dernièresquatre années, vendu seulement quatre entreprises, alorsqu’il en a rachetées, en fait, sept auprès des investisseurs.Le gouvernement est conscient du risque de dislocationsociale qui pourrait résulter d’une libéralisation trop rapide,et les reformes resteront graduelles pour les 149entreprises publiques restantes (elles représentent moinsde 5 % du PIB).

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IV – Bref historique des opérations du Groupe de la Banque

L’Égypte était l’un desfondateurs du Groupe

de la Banque africaine dedéveloppement en 1964.En tant que partenaire clédu Groupe de la Banque,la coopération mutuelle dupays avec la premièreinstitution de financementdu développement enAfrique s’est considérable ment développée au fil desans. L’Égypte est aussi le 3 e plus important emprunteurdu Groupe de la Banque. Son Bureau extérieur du Cairecontinue à renforcer le dialogue et l’efficacité de l’institutiondans le pays.

Depuis le démarrage des opérations de prêt en 1974, leGroupe de la Banque a, au 1 er septembre 2010,approuvé 83 opérations qui représentent en engagementtotal net d’environ 3,28 milliards d’UC ; 92,7 % de cemontant sont constitués par les prêts BAD, 0,1 % par

les dons BAD, 6,2 % par les prêts FAD, 0,4 % par lesdons FAD et 0,6 % par d’autres approbations.

Cumulativement, les opérations financées par la Banquecouvrent principalement le secteur de l’approvisionne -ment en électricité qui représente environ 46,7 % del’engagement net du portefeuille, suivi par le secteurfinancier qui absorbe 28,4 % des ressources duportefeuille. Le secteur social représente 7,0 %. Lesopérations multisectorielles, comprenant principalementla gestion du secteur public, la promotion des exportationset les importations industrielles, représentent 4,8 % desengagements nets. Le secteur de l’agriculture et dudéveloppement rural a absorbé près de 4 % desressources du portefeuille. Les secteurs des transportset de l’industrie, des mines et de l’exploitation descarrières représentent 7 % du portefeuille. Pour finir, lessecteurs de l’eau et de l’assainissement, et descommunications représentent moins de 2 % desengagements nets de la Banque.

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Prêts et dons cumulés du Groupe de la Banqueen Égypte par institution (1974-2010)

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Secteur de l’énergie/approvisionnement en électricité

L’Égypte a besoin d’un approvisionnement continu etfiable d’électricité en vue de son développementsocioéconomique. Avec une population fortementurbanisée et une demande d’électricité à forte croissance,un développement systématique des installations deproduction d’électricité est impératif pour faire face à lademande des ménages. En même temps, la croissanceéconomique dépendra de l’approvisionnement enélectricité appropriée et fiable aux secteurs clefs del’économie, tels que les secteurs de l’industrie, del’agriculture, du tourisme et des transports, secteursauxquels le gouvernement accorde une haute priorité.C’est dans ce contexte que le gouvernement égyptiena fait de l’extension de l’infrastructure électrique, y comprisla production, l’une de ses priorités dans la cadre duSixième plan national de développement (2007-2012).

Depuis 1974, le Groupe de la Banque a financé 18opérations dans le secteur de l’énergie, dont 14 sonttotalement achevées. Les interventions du Groupe de laBanque ont principalement visé à faire en sorte quel’Égypte atteigne son objectif de développer sa productiond’électricité de 7 % au minimum par an et qu’elle mette

cette électricité, à un coût minimum, à la disposition desdifférents secteurs économiques en vue de promouvoirla croissance. La Banque a récemment investi dans troisprojets: le Projet de Centrale à cycle combiné d’ElKureimat (Module III) ; le Projet de centrale thermique àvapeur d’Abu Qir ; et le Projet de centrale thermique àvapeur d’Ain Sokhna. Ces projets représentent unmontant cumulé de 665,4 millions d’UC, représentantenviron 50,5 % de la valeur nette de l’engagement duportefeuille actif. En outre, la Banque a investi dans leprojet de l’Egyptian Refinery Company, une opération dusecteur privé de 153 millions d’UC destinée à convertirle mazout à bas pouvoir calorifique acheté auprès de laGeneral Petroleum Corporation en des raffinés pour laconsommation nationale (carburant diesel haut degamme, en particulier).

Secteur financier

Le secteur financier égyptien est constitué du secteurfinancier bancaire et non bancaire, ce dernier incluant lesassurances, les hypothèques, le marché financier, etd’autres services financiers tels que le crédit-bail et lecapital de risque. Les institutions de microfinance sont deplus en plus intégrées dans le secteur financier. Le secteura un rôle important à jouer dans la stimulation dudéveloppement dans le pays, en particulier ledéveloppement du secteur privé. Le taux de croissancecomposé moyen annuel de l’actif des systèmes financiersétait de 14,6 % au cours de la période 2001–2005, ce quiest sensiblement supérieur au taux de croissance du PIB,d’une année à l’autre. Le secteur financier a contribué, enmoyenne, à hauteur de 5 à 6 % au PIB au cours des sixdernières années. Il a été l’un des grands bénéficiaires despolitiques de réforme économique et de libéralisation dugouvernement mises en œuvre depuis le début des années1990. Cette période a vu un renforcement appréciabledes institutions du système financier.

La Banque a soutenu, en 2006, le programme de réformedu secteur financier du gouvernement, avec à l’époquele plus grand prêt jamais approuvé pour un emprunteurBAD ( 500 millions de $ EU). Ce programme, cofinancéavec la Banque mondiale et l’USAID, et incluant laprivatisation et le désinvestissement au niveau des

Prêts et dons cumulés du Groupe de la Banqueen Égypte par secteur (1974-2010)

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banques, a réduit la concentration et amélioré laperformance du secteur bancaire égyptien, le rendantplus efficient et sensible aux besoins du secteur privé.

Secteur social

À ce jour, la Banque a financé 17 opérations dans lesecteur social, dont six projets dans le sous-secteur del’éduction, sept dans celui de la santé, deux dans le sous-secteur de la réduction de la pauvreté et de lamicrofinance et deux dans les sous-secteurs du genre,de la population et de la nutrition. Les opérations duGroupe de la Banque dans les secteurs sociaux ont euun impact positif sur l’économie égyptienne. Lesopérations du secteur de la santé ont en particulier permisà la population du pays d’avoir plus facilement accès auxservices de santé. Pour le moment, la Banque est leprincipal partisan du Social Fund for Development (SFD),qui a été mandaté par la loi pour coordonner les effortsdéployés pour le développement des micro et petitesentreprises. La Banque a achevé un projet dedéveloppement communautaire avec le SFD en 2006 eta poursuivi son soutien avec une ligne de crédit en appuiau développement des micro et petites entreprises, ainsiqu’un autre projet en appui au développement dufranchisage et, plus récemment, avec un projet de soutienaux petits exploitants agricoles impliqués dans le secteurde l’agroindustrie. Des projets en réserve sont prévusdans le secteur de la santé, de même qu’un projetd’amélioration des revenus pour les chauffeurs de taxi.

Secteur de l’agriculture et de l’agroindustrie

La Banque finance actuellement deux études dans lesous-secteur de l’irrigation et de la gestion des ressourcesen eau. Chaque étude est réalisée avec un don Pays àrevenu intermédiaire (PRI) de 600.000 UC. Il y aussi uncertain nombre de projets prévus visant à améliorer laproductivité agricole grâce au développement del’infrastructure d’irrigation.

La première étude est un effort commun entre le secteurde l’agriculture et de l’agro-industrie et la Facilité africaine

de l’eau pour exploiter et gérer le plus judicieusementpossible, les ressources en eau très limitées de l’Égyptepour ainsi couvrir les besoins d’irrigation et d’autresbesoins en eau, et ce, en appliquant des principes degestion intégrée des ressources en eau, afin de pérenniserces ressources. L’effort commun est fait à travers uneétude sur le réseau d’irrigation et les principaux ouvrageshydrauliques de l’Égypte.

La seconde étude porte sur le barrage de Zefta ; elle apour objectif de déterminer l’option la plus viable sur leplan technique, réalisable sur le plan économique etacceptable sur les plans environnemental et social pourla réhabilitation/reconstruction du barrage de Zefta, ycompris l’établissement d’un rapport de faisabilité et la

fourniture des plans techniques, devis et documentsd’appel d’offres connexes pour l’option retenue. Lamajorité des bénéficiaires de l’étude sur le barrage deZefta se trouve parmi les personnes les plus pauvresdans le pays, vivant en milieu rural et dépendantprincipalement de l’agriculture pour leur subsistance.

Secteur des transports

La Banque finance actuellement un projet, le Terminal àconteneurs de Damiette (une opération du secteur privé),qui représente 6,2 % de la valeur totale de l’engagementdu portefeuille actif.

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V – Stratégie actuelle et activités en cours

La stratégie d’intervention de la Banque en Égyptepour la période 2007-2011 est axée sur deux piliers.

Le premier consiste à favoriser le développement dusecteur privé par l’entremise d’un soutien direct ausecteur, avec des liens vers des projets d’infrastructureet le développement du secteur financier. Le deuxièmecherche à approfondir le développement de laprotection sociale en renforçant davantage les capacitésinstitutionnelles et en soutenant plus les organisationss’occupant de la réduction de la pauvreté à la base.Les deux piliers se retrouvent dans les cinquième(2002/03-2006/07) et sixième (2007/08-2011/12) plansnationaux de développement du gouvernement. Leursobjectifs stratégiques consistent à promouvoir lesexportations pour améliorer la balance des paiementset augmenter les possibilités d’emplois ; approfondiret moderniser le processus d’industrialisation en vuede se focaliser sur les biens d’équipement et laproduction à grande valeur en conformité avecl’avantage compétitif de l’Égypte ; réduire le chômage

et se focaliser sur des techniques orientées vers unemploi et à forte intensité de main-d’œuvre et favoriserles petites et moyennes entreprises. En outre, les projetsessayent d’orienter le développement vers les terresdésertiques et corriger les déséquilibres spatiaux ;réduire la pauvreté et promouvoir l’équité ; etpromouvoir l’égalité en matière de genre, ainsi qu’uneplus grande participation de la femme au processusde développement.

En ce qui concerne le développement de la protectionsociale, le rapport Perspectives économiques en Afrique(PEA 2009) signale que l’Égypte a atteint l’Objectif dedéveloppement du Millénaire consistant à réduire de moitiéla proportion de la population vivant dans la pauvretéabsolue en 2005. Le PEA 2009 indique aussi que desprogrès remarquables ont été réalisés dans la réductionde la mortalité infantile, ainsi que du taux de mortalité desenfants de moins de cinq ans. Entre 1990 et 2006, cesdeux mesures ont chuté de 50 % et 56 %, respectivement.

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Conformément au pilier ayant trait à la promotion dudéveloppement du secteur privé, le gouvernement a modifiéla réglementation régissant l’obtention des licencescommerciales, ce qui a eu des effets positifs sur le climatd’investissement. À la suite de cela, l’Égypte a réalisé unbond de la 43 e place en 2009 à la 24 e place en 2010relativement à l’indicateur concernant la facilité de création

d’entreprise dans le cadre de l’enquête de Doing Business2010. Les réformes structurelles ont aussi été poursuiviesen vue de faciliter la délivrance des permis de construire ;réaffirmer l’importance de l’exécution de contrats ; faciliterl’accès aux renseignements sur le crédit et faciliter la créationde jeunes entreprises. Alors que les opérations privées enÉgypte constituaient seulement 47 % de la totalité desopérations en 2003/2004, elles ont atteint 65 % en2007/2008.

Au 1 er septembre 2010, le portefeuille comprenait 19opérations qui représentaient des engagements nets de1208 millions d’UC. Avec 6 opérations pour un total de815,4 millions d’UC, les prêts octroyés à un État souverainreprésentent 67 % du portefeuille. Avec 4 opérations, lesprêts non souverains représentent 32 % du portefeuille.Les 9 opérations restantes incluent des dons d’assistancetechnique pour un montant total de 6,8 millions d’UC. Cesdons sont financés par le biais du Fonds PRI, de la Facilitéafricaine de l’eau et du Fonds d’assistance au secteurprivé africain. Les opérations actives sont dominées parle secteur de l’approvisionnement en électricité quireprésente 55 % des approbations ; 20 % desapprobations sont allées au secteur financier ; 15 % audéveloppement des PME et de la protection sociale ; 5 %au développement des transports et communications, et4 % à l’exploitation des ressources en eau.

Structure du portefeuille courant par secteur en Égypte

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ANNEXES

Programme de prêt 2010-2013

Résumé des projets en cours et et

Fonds PRI

Portefeuille de l’Égypte au 31 août 2010

Indicateurs économiques et sociaux

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ANNEXE I Programme de prêt 2010-2013

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Com-plexe

Dé-part.

Secteur Description Prêts prévus (en millions d’UC)

État

2010 2011 2012 2013

OIVP OITC Transport Aéroport de Sharm el Sheikh 200

ONEC Fournitured’électricité

Projet de centrale électrique de Suez 335 Évalué

Projet énergétique de Kom Ombo 70

Projet énergétique 335

Projet énergétique 335

Projet énergétique 335

OPSM Fournitured’électricité

Egyptian Refining Company 154 Approuvé

Ligne de crédit Ligne de crédit à la Banque du Caire 100 En préparation

OWAS Approv. en eauet ass.

Projet d’approv. en eau des zonesurbaines

70

Étude sur les eaux et les eaux usées 0,6 En préparation

OSVP OSAN Projet agricole Projet d’amélioration de l’irrigationau niveau des exploitations agricoles

135 En préparation

Programme d’amélioration du drai-nage

140 En préparation

Projet d’amélioration de l’accès aux marchés et du commerce

70

Projet de réhabilitation des stationsde pompage

100

Réhabilitation des canaux de Nubaria et Ismailia

70

OSGE Étude financière

Étude sur la réforme du secteur financier

0,6 À déterminer

OSHD Secteur social Projet d’amélioration des revenus ruraux et de promotion économique

49 Approuvé

Nasser Social Bank – Remplacementde taxis

67,6 En préparation

Projet de développement du secteurinfirmier

50

Total général

1014 725 435 475

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ANNEXE II Résumé des projets en cours et Fonds PRI

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Énergie Millions d’UC

Projet de centrale électrique de 1300 MW d’Abu Qir 213

Projet de centrale électrique d’Ain Sokhna 297

de centrale électrique de 750 MW d’El Kureimat (Module III) 154,8

Egyptian Refining Compagny (ERC) 148,5

Transports et communications

Études relatives au lancement Projet de satellite géostationnaire (NAVISAT) 0,6

Projet de terminal à conteneurs du Port de Damiette 79,2

Approvisionnement en eau et assainissement

Station d’épuration des eaux usées de Gabal El Asfar 46,9

Plan directeur de la réhabilitation/entretien des principaux ouvrages hydrauliques en Égypte 1,8

Étude approfondie et préparation de projet pour les canaux de Nubaria et Ismailia 1,7

Agriculture

Étude de faisabilité du barrage de Zefta 0,6

Secteur financier

Projet d’appui aux petites et moyennes entreprises (Deuxième ligne de crédit à la National Bank of Egypt)

132,3

Secteur social

Fonds social pour le développement : Projet d’appui aux micro et petites entreprises 58,1

Projet d’amélioration des revenus ruraux et de promotion économique 46,8

Programme d’appui au secteur du franchisage 27,0

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Projet relatif à la centrale thermique de 1 300 MW d’Abu Qir

Contexte et objectif

La croissance économique rapide en Égypte requiert,entre autres, une expansion systématique des installationsde production d’électricité pour face à la demandecroissante des divers secteurs de l’économie. En effet,l’alimentation adéquate et stable en électricité est crucialepour tous les secteurs productifs et sociaux de l’économieauxquels le Gouvernement accorde une haute priorité.À cette fin, l’Égypte s’emploie à garantir une alimentationfiable et adéquate en énergie, en investissant dans dessources appropriées, diversifiées et économiquementcompétitives.

Le projet est conforme aussi bien à la stratégie dedéveloppement du Gouvernement égyptien qu’à lastratégie opérationnelle de la Banque en Égypte, telleque définie dans le document de stratégie pays (2007-2011), au regard du rôle crucial du secteur de l’énergiedans l’accroissement de l’efficacité du fonctionnementdu secteur privé.

L’objectif du projet est d’accroître la capacité deproduction d’électricité en vue de répondre en partie àla demande accrue en électricité sur le réseau électriqueunifié à court et moyen termes.

Description

Les composantes du projet sont les suivantes :

• Préparation du site, pose des pilotis et des fondationset construction des bâtiments, structures en acier,canalisations souterraines, routes d’accès, structures deprise et de rejet des eaux de refroidissement, et systèmesd’eau potable et d’évacuation des eaux usées ;

• Fourniture et installation de générateurs à turbinesthermiques, générateurs de vapeur et accessoires,équipements mécaniques/tuyaux, équipementsélectriques, système d’instrumentation et de contrôle,et poste de commutation ;

• conception, fabrication, livraison, installation et réceptiond’un poste de suivi environnemental, avec tous leséquipements d’instrumentation électrique connexes ;

• Services techniques pour la gestion du projet.

Résultats attendus

Le projet entend :

• Accroître la capacité de production ;• Assurer 4 % de l’alimentation en énergie.

Montant du prêt BAD 214,49 millions d’UCCo-financiers BID, FADES, FKDEA, West Delta Electricity Production Company/

Egyptian Electricity Holding CompanyDate d’approbation Novembre, 2007Date prévue d’achèvement Décembre 2012Lieu AlexandrieOrgane d’exécution West Delta Electricity Production Company/

Egyptian Electricity Holding Company

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Projet de centrale thermique d’Ain Sokhna

Contexte et objectif

La croissance économique rapide en Égypte requiert,entre autres, une expansion systématique des installationsde production d’électricité pour face à la demandecroissante des divers secteurs de l’économie. En effet,l’alimentation adéquate et stable en électricité est crucialepour tous les secteurs productifs et sociaux de l’économieauxquels le Gouvernement accorde une haute priorité.À cette fin, l’Égypte s’emploie à garantir une alimentationfiable et adéquate en énergie, en investissant dans dessources appropriées, diversifiées et économiquementcompétitives.

Le projet est conforme aussi bien à la stratégie dedéveloppement du Gouvernement égyptien qu’à lastratégie opérationnelle de la Banque en Égypte, telleque définie dans le document de stratégie pays (2007-2011), au regard du rôle crucial du secteur de l’énergiedans l’accroissement de l’efficacité du fonctionnementdu secteur privé.

L’objectif du projet est d’accroître la capacité deproduction d’électricité en vue de répondre en partie àla demande accrue en électricité sur le réseau électriqueunifié à court et moyen termes.

Description

Le projet comprend les principales composantessuivantes :

• Préparation du site, pose des pilotis et des fondationset construction des bâtiments, structures en acier,canalisations souterraines, routes d’accès, structures deprise et de rejet des eaux de refroidissement, et systèmesd’eau potable et d’évacuation des eaux usées ;

• Fourniture et installation de générateurs à turbinesthermiques, générateurs de vapeur et accessoires,équipements mécaniques/tuyaux, équipementsélectriques, système d’instrumentation et de contrôle,et poste de commutation ;

• Conception, fabrication, livraison, installation etréception d’un poste de suivi environnemental, avectous les équipements d’instrumentation électriqueconnexes ;

• Services techniques pour la gestion du projet.

Résultats attendus

Le projet entend :

• Accroître la puissance installée totale ; • Augmenter le nombre de clients.

Montant du prêt BAD 215,93 millions d’UCCo-financiers BM, FADES, FKDEA, Egyptian Electricity Holding CompanyDate d’approbation Décembre 2008Date prévue d’achèvement Juin 2014Lieu El-Ain Al-SokhnaOrgane d’exécution Egyptian Electricity Holding Company

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cité

Centrale électrique à cycle combiné de 750 MWd’El Kureimat (module III)

Contexte et objectif

La croissance économique rapide en Égypte requiert, entreautres, une expansion systématique des installations deproduction d’électricité pour face à la demande croissantedes divers secteurs de l’économie. En effet, l’alimentationadéquate et stable en électricité est cruciale pour tous lessecteurs productifs et sociaux de l’économie auxquels leGouvernement accorde une haute priorité. À cette fin,l’Égypte s’emploie à garantir une alimentation fiable etadéquate en énergie, en investissant dans des sourcesappropriées, diversifiées et économiquement compétitives.

Le projet est conforme aussi bien à la stratégie dedéveloppement du Gouvernement égyptien qu’à lastratégie opérationnelle de la Banque en Égypte, telleque définie dans le document de stratégie pays (2007-2011), au regard du rôle crucial du secteur de l’énergiedans l’accroissement de l’efficacité du fonctionnementdu secteur privé. Plus spécifiquement, l’objectif du projet

est d’accroître la capacité de production d’électricité envue de répondre en partie à la demande accrue sur leréseau électrique unifié (UPS).

Description

Le projet comprend les principales composantessuivantes :

• Préparation du site, pose des pilotis et des fondationset construction des bâtiments, structures en acier etcanalisations souterraines, routes d’accès, structuresde prise et de rejet des eaux de refroidissement ;

• Fourniture et installation de générateurs à turbines à gazet accessoires, générateurs à turbines thermiques etaccessoires, générateurs thermiques à récupération dechaleur et accessoires, et un poste de commutation ;

• Conception, fabrication, livraison, installation etréception d’un poste de suivi environnemental, avectous les équipements d’instrumentation électriqueconnexes ;

• Services techniques pour la gestion du projet.

Résultats attendus

Le projet entend :

• Accroître la capacité d’alimentation en électricitéde l’UPS ;

• Contribuer à accroître la puissance installée de l’UPS ; • Accroître l’alimentation de l’UPS en électricité ;• Contribuer à l’accroissement de la capacité de

production d’électricité.

Montant du prêt BAD 154,3 millions d’UCCo-financiers Upper Egypt Electricity Production Company /Egyptian Electricity

Holding Company Date d’approbation Juillet 2005Date prévue d’achèvement Juin 2010Lieu Le CaireOrgane d’exécution Upper Egypt Electricity Production Company /Egyptian Electricity

Holding Company

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Egyptian Refining Compagny (ERC)

Contexte et objectif

L’Égypte dispose actuellement d’un excédent de mazoutet souffre d’une pénurie de diesel que, par conséquent,elle importe ; ce déficit était estimé à 2 millions de tonnesen 2006 et devrait s’accroître à 5 millions de tonnes d’icià 2015.

L’Egyptian Refining Company a été constituée en sociétéen juillet 2007. Ses actions sont détenues à 85 % pardes investisseurs privés égyptiens et régionaux, avec àleur tête Citadel Capital ; 15 % des actions sont détenuspar l’Egyptian General Petroleum Corporation.

L’Egyptian Refining Company envisage la constructiond’un nouveau complexe de raffinage contigu au, etservant à moderniser, l’actuelle Cairo Oil RefiningCompany (CORC), ainsi que les installations de laPetroleum Pipeline Company. ERC utilisera commecharge fraîche le résidu atmosphérique de mauvaisequalité produit actuellement en tant que sous-produit parle raffinerie de CORC, pour le convertir en produitspétroliers de grande valeur qui sont actuellement importésen Égypte, y compris 47.964 barils par jour de carburantdiesel à faible teneur en soufre (plus ou moins 50 % dela production totale).

Rendements escomptés

Le projet :

• créera des emplois aussi bien directs qu’indirects, • contribuera aux recettes de l’État par le biais d’impôtset de dividendes,

• renforcera sa capacité de gestion environnementale auniveau de l’ERC,

• élaborera des programmes sociaux locaux axés sur lacollectivité à l’ERC.

Montant du prêt BAD 148,5 millions d’UCCofinanciers BEI, KEXIM, JBIC, NEXI, et banques commerciales internationales

et localesDate d’approbation Mars 2010Date prévue d’achèvement 2015Emplacement Le territoire nationalOrgane d’exécution Egyptian Refining Compagny

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Études sur le lancement du projet de satellitegéostationnaire (NAVISAT)

Contexte et objectif

Compte tenu des problèmes rencontrés en Afrique ausujet de la sécurité de la navigation aérienne, problèmesrésultant du caractère difficile du terrain dans la région,du manque d’installations adéquates de sécuritéaérienne, et de l’urgence à mettre en œuvre la stratégiede l’Organisation de l’aviation civile internationale pourla sécurité aérienne, qui vise à s’attaquer aux défis liésaux projections d’accroissement du trafic aérien,l’acquisition du nouveau système CNS/ATM estconsidérée comme une approche très prometteuse etadaptée dans la région.

À cet égard, le Ministère de l’Autorité de l’Aviation civilede l’Égypte, par l’intermédiaire de l’Egyptian AviationHolding Company, a pris l’initiative de lancer le projet desatellite géostationnaire NAVISAT, qui vise à fournir desservices de navigation aérienne et de communicationsécurisée par satellite pour toute l’Afrique et certains paysdes régions environnantes.

L’objectif du projet est de contribuer à améliorer lesservices de gestion des communications, de la navigation,de la surveillance et du trafic aérien, accroissant ainsi lasécurité et l’efficience du transport aérien sur le continentafricain. Le projet devrait permettre la fourniture decommunications par satellite d’un bon rapportcoût/efficacité et l’amélioration substantielle des servicesaéronautiques.

Description

Le Groupe de la Banque a approuvé le financement dequatre études portant respectivement sur les aspectsjuridiques, les aspects financiers, les ressources humainesnécessaires pour un satellite spécialisé au service de lanavigation aérienne, et les communications sécurisées.

Résultats attendus

Les principaux résultats attendus de ces étudesconcernent la production des documents suivants :

• Documents sur les aspects juridiques, les aspectsfinanciers et les ressources humaines, à utiliser commeprincipaux intrants au cours de la phase d’exécutiondu projet NAVISAT ;

• Documents des études à utiliser par les bailleurs defonds comme des intrants pour leur évaluation du projet.

Montant du prêt BAD 600 000 UCCo-financiers Gouvernement de l’ÉgypteDate d’approbation Mai 2009Date prévue d’achèvement Décembre 2010Lieu Ensemble du territoire égyptienOrgane d’exécution Ministère de l’Aviation civile

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Projet relatif au terminal à conteneursdu port de Damietta

Contexte et objectif

La situation de l’Égypte en bordure du Canal de Suez enfait une liaison stratégique entre l’Afrique, le Moyen-Orientet l’Asie. Pour capitaliser sur cet aspect et mieux arrimerson économie à l’économie mondiale, le Gouvernementégyptien a intensifié, ces dernières années, les réformeséconomiques et structurelles. Dans son plan 2002-2007,le Gouvernement a fait de la promotion des exportationsun pilier de sa stratégie. Cette stratégie est axée sur lamodernisation et la construction de nouvellesinfrastructures de transport, afin de renforcer l’intégrationet d’accroître l’efficience entre les différents modes detransport, y compris le transport maritime.

Le projet de Damietta est parfaitement aligné sur lastratégie de développement de l’Égypte, dans la mesureoù ce pays s’emploie à renforcer sa position sur le marchédu transbordement qui est hautement compétitif. Dansle cadre de l’accent qu’elle ne cesse de mettre surl’infrastructure, la Banque finance en partie le projet deDamietta. Le principal objectif de ce projet estl’accroissement de la capacité du port actuel de Damiettapour ce qui est du trafic de conteneurs.

Description

Le projet tirera parti des avantages comparatifs naturels deDamietta. Un nouveau terminal à conteneurs sera construitet équipé d’installations de transbordement modernes. Lescomposantes du projet sont les suivantes :

• Construction des murs de quai ; • Dragage du chenal d’accès et du bassin d’évitage • Installation d’équipements de transbordement

modernes ; • Aménagement de la zone du terminal et du parc à

conteneurs.

Résultats attendus

Le projet vise à augmenter le volume des marchandisesen transit et entend précisément :

• Accroître la capacité de manutention du port ; • Accroître la compétitivité du port.

Montant du prêt BAD 150 millions d’USDCo-financiers Ahli United Bank et Arab Bank Corporation, promoteursDate d’approbation Septembre 2005Date prévue d’achèvement Juin 2010Lieu DamiettaOrgane d’exécution Damietta International Ports Company

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Programme d’appui au secteur du franchisage

Contexte et objectif

Dans le cadre du programme de réforme lancé en 2004-2005, le Gouvernement de l’Égypte encouragel’investissement et le développement du secteur privé, entant que principal facteur de progrès économique et decréation d’emplois dans le pays. Dans ce contexte, leGouvernement entreprend d’importantes réformesjuridiques, structurelles, financières et opérationnelles, quicontribuent à rendre l’environnement plus propice et plusfavorable. En conséquence, l’Égypte est considéréecomme un des pays hautement performants auclassement de Doing Business 2008 qui concerne 178pays.

L’Égypte a le deuxième plus grand marché du franchisageen Afrique, avec 2 327 points de franchisage. Il existedes opportunités substantielles pour promouvoirdavantage le franchisage, mais les obstacles à surmontersont également importants. Il s’agit notamment del’application incorrecte du concept de franchisage, lesfranchiseurs exerçant un contrôle rigoureux sur lesactivités des franchisés, et de l’absence de financementset de compétences.

La stratégie d’assistance du Groupe de la Banque viseégalement à appuyer les efforts du Gouvernement enmatière de réduction de la pauvreté et de créationd’emplois. Le projet de franchisage proposé, qui cible lesecteur privé, est donc bien aligné sur les efforts duGouvernement visant à appuyer les PME et le franchisage.Le projet entend éliminer les obstacles susmentionnés,afin de dégager toutes les potentialités que recèle cemarché.

Description

Le Groupe de la Banque est entrain d’octroyer un prêtà long terme au Gouvernement de l’Égypte, avec unaccord de rétrocession au Fonds social égyptien pour ledéveloppement (SFD). Le SFD est l’organe d’exécutiondu projet et met les fonds à la disposition des institutionsde financement (IF) locales, pour rétrocession auxfranchisés. Un don d’assistance technique connexe faitpartie de l’offre d’appui et sera utilisé pour renforcer lescapacités du secteur du franchisage.

Résultats attendus

Le projet devrait contribuer à :

• Créer 375 points de franchisage et plus de 7 000 emplois directs ;

• Augmenter le nombre de PME opérant dans le secteur formel ;

• Promouvoir le transfert de technologies aux PME, en favorisant l’accroissement de la productivité et du potentiel des exportations, augmentant de ce fait les recettes publiques.

Montant du prêt BAD 40 millions d’USDAssistance technique BAD 0,95 million d’USDDate d’approbation Février 2009Date prévue d’achèvement Décembre 2013Lieu Ensemble du territoire égyptienOrgane d’exécution Fonds social égyptien pour le développement

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Station d’épuration des eaux uséesde Glabel El-Asfar

Contexte et objectif

L’eau est l’une des plus importantes ressources del’Égypte. En reconnaissance de la limitation croissantede cette ressource, le Gouvernement entreprend, dansle cadre de sa stratégie de gestion intégrée desressources en eau (GIRE), un certain nombre de mesurespour garantir son utilisation efficiente et sa protectioncontre la pollution, y compris l’évacuation des eaux usées,ainsi que le développement de nouvelles ressources.

Conformément à sa stratégie GIRE, le Gouvernement del’Égypte a en cours un programme d’investissementvisant à apaiser les préoccupations nationales en matièrede santé publique et à assurer la protection del’environnement, y compris la protection des ressourcesen eau limitées du pays. Pour sa part, le Groupe de laBanque appuie le deuxième volet de la deuxième phasede la station d’épuration des eaux usées de Gabal El-Asfar, projet qui fait partie de ce programme.

L’objectif fondamental de ce projet est d’améliorer laqualité des eaux usées déversées dans le système dedrainage du Caire-Ouest, contribuant ainsi à élargir lazone d’accès à des services d’assainissement amélioréset de salubrité de l’environnement pour près de 8 millionsde personnes résidant dans la zone.

Description

Les principales composantes du projet proposé sont lessuivantes:

• Travaux d’extension de la station d’épuration des eaux usées ;

• Appui institutionnel et promotion de l’assainissement et de l’hygiène ;

• services techniques pour la gestion du projet.

Résultats attendus

Les principaux résultats attendus du projet sont lasalubrité de l’environnement et l’amélioration subséquentede la santé, grâce à la réduction des maladies d’originehydrique et liées au manque d’assainissement. Le projetentend par conséquent :

• Accroître la capacité moyenne du procédé d’épuration, à hauteur d’au moins 5 000 000m3/j d’eaux usées ;

• Accroître les flux d’effluents améliorés vers les systèmes de drainage et le lac Manzala ;

• Accroître la sensibilisation sur l’amélioration de l’assainissement et de l’hygiène par les communautés ;

• Accroître la capacité de l’Autorité de construction des systèmes d’eau potable et d’évacuation des eaux usées, et de la Greater Cairo Sanitary Drainage company pour leur permettre de gérer les défis environnementaux et sociaux.

Montant du prêt BAD 48,56 millions d’UCCo-financiers AFD, Gouvernement de l’Égypte Date d’approbation Octobre 2009Date prévue d’achèvement Juin 2014Lieu Le CaireOrgane d’exécution Ministère de l’Habitat, des Services publics et du Déve

loppement urbain/Autorité de construction des systèmes d’eau potable et d’évacuation des eaux usées

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Plan directeur pour la réhabilitation/maintenancedes principales structures hydrauliquesen Égypte

Contexte et objectif

Le but visé par le Gouvernement de l’Égypte dans lesecteur de l’eau est de développer et de gérer de façonoptimale les ressources en eau très limitées du pays afinde répondre aux besoins en constante augmentation,tout en maintenant la durabilité des ressources parl’application des principes de la stratégie de gestionintégrée des ressources en eau.

Les autorités égyptiennes reconnaissent que, comptetenu des contraintes actuelles, en termes de ressources,il est nécessaire de mettre en place un plan directeurpour faciliter la définition des priorités dans la mise enœuvre d’interventions appropriées et opportunes enfaveur des différentes structures hydrauliques. Il estenvisagé que le plan couvre également la question de lamobilisation des ressources en temps voulu.

Compte tenu de ce qui précède, le Groupe de la Banquefournit à l’Égypte un appui pour l’aider à entreprendreune étude en vue de préparer : i) un plan directeur pourla réhabilitation ou le remplacement des structures decontrôle hydrauliques implantées sur le Nil ; et ii) un projetd’investissement pratique pour l’importante structurehautement prioritaire identifiée dans le cadre de l’étude,en vue de faciliter la mobilisation des ressourcesnécessaires pour la réalisation des travaux.

Description

L’étude sera conduite sur le terrain en trois phases commesuit :

• Conduite de l’inspection des structures de contrôlehydrauliques et de la collecte de données ;

• Mise en place d’une base de données sur les systèmesd’informations géographiques ;

• Conduite d’évaluations de la sécurité des structureshydrauliques ;

• Conduite d’évaluations stratégiques des effetsenvironnementaux et sociaux ;

• Etablissement d’un système d’appui à la prise dedécisions ;

• Organisation d’ateliers consacrés à la validation desrapports et aux questions techniques ;

• Elaboration d’un plan directeur ;• Organisation d’ateliers à l’intention des bailleurs de

fonds et d’ateliers techniques.

Résultats attendus

L’étude produira des plans pour la gestion efficiente desprojets d’investissement ciblant la réhabilitation ou leremplacement des structures de contrôle hydrauliques,ainsi que pour la mobilisation des ressources nécessairespour ces investissements.

Montant du don BAD 0,6 million d’UCMontant du don FAE 1,243 millions d’UCCo-financiers Gouvernement de l’Égypte Date d’approbation Octobre 2009Date prévue d’achèvement Décembre 2013Lieu Ensemble du territoire égyptienOrgane d’exécution Ministère des Ressources en Eau et de l’Irrigation, par l’intermé

diaire du secteur des réservoirs et des grands barrages

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Étude complète et préparation du projetsur les canaux de Nubaria et d’Ismailia

Contexte et objectif

Le Gouvernement de l’Égypte recherche continuellementles moyens de réduire les déperditions liées au systèmede distribution des eaux, d’en accroître son efficience,et d’assurer un approvisionnement fiable et durable eneau. Toutefois, l’Égypte fait face à de nombreux défis liésà la gestion des ressources en eau. . D’un côté, lacroissance démographique en Égypte et la croissanceconnexe des activités industrielles et agricoles ont entraînéune augmentation de la demande en eau dont les niveauxont atteint les limites des capacités d’approvisionnementdisponibles. De l’autre, les ressources en eau en Égyptesont limitées principalement au Nil, et l’approvisionnementest donc pratiquement fixe.

En particulier, les canaux de Nubaria et d’Ismailia sontconfrontés à de sérieux problèmes similaires, notammentla dégradation et le mauvais fonctionnement del’infrastructure, l’exfiltration et les prélèvements d’eau quiont un impact négatif sur les précieuses terres arables,la capacité insuffisante en matière d’acheminement del’eau, les prélèvements non autorisés tout au long duréseau, et la dégradation de l’environnement, du fait dela pollution. La Banque finance une étude complète surles canaux de Nubaria et d’Ismailia, qui devrait permettred’identifier les options techniquement faisables etéconomiquement et socialement viables pour la gestionefficiente des structures de contrôle et systèmes d’eaule long de ces deux canaux, en concentrant les effortsuniquement sur le système du canal principal.

L’objectif fondamental de l’étude envisagée est d’apporterdes améliorations aux canaux de Nubaria et d’Ismailia,

ce qui devrait conduire à une utilisation plus efficiente etplus durable des terres et des ressources en eau.

Description

Il s’agira de conduire des études de pré-faisabilité et defaisabilité, y compris l’élaboration des plans techniquessemi-détaillés et la préparation des devis quantitatifs, descoûts estimatifs et des dossiers d’appel d’offres, de façonà ce que les principales opérations d’investissement pourles canaux de Nubaria et d’Ismailia puissent commencerdès l’achèvement de l’étude. Il y aura également unepleine évaluation de l’impact environnemental et social,y compris un plan de gestion environnemental et social,et un programme de suivi environnemental, assortis del’établissement des coûts de la mise en œuvre desrecommandations faites dans l’étude.

Résultats attendus

Les résultats attendus du projet peuvent être résuméscomme suit :

• Amélioration de l’aménagement et de la gestion del’infrastructure d’irrigation ;

• Appui à la mise en œuvre du Plan pour l’expansionhorizontale dans le pays ;

• Accroissement de la productivité agricole ; • Allègement ou atténuation des problèmes résultant de

l’état actuel des canaux et ayant des effets sur laproduction agricole et les autres usagers ;

• Sauvegarde de la demande d’eau pour différentssecteurs dans les zones des deux études ;

• Formation de revenus accrus pour les ménages ruraux.

Montant du don BAD 1,9 million d’eurosDate d’approbation Octobre 2007Date prévue d’achèvement Juin 2014Lieu Nubaria et IsmailiaOrgane d’exécution Ministère des Ressources en Eau et de l’Irrigation, par

l’intermédiaire du secteur de l’expansion horizontale et des projets.

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Étude de faisabilité du barrage de Zefta

Montant du don BAD 0,6 million d’UCCo-financiers Gouvernement de l’Égypte Date d’approbation Avril 2009Date prévue d’achèvement Avril 2011Lieu Caire-NordOrgane d’exécution Ministère des Ressources en Eau et de l’Irrigation,

par l’intermédiaire du secteur des réservoirset des grands barrages

Contexte et objectif

Le but visé par le Gouvernement de l’Égypte dans lesecteur de l’eau est de développer et de gérer de façonoptimale les ressources en eau très limitées du pays afinde répondre aux besoins en constante augmentation,tout en maintenant la durabilité des ressources parl’application des principes de la stratégie de gestionintégrée des ressources en eau.

Le Groupe de la Banque appuie les efforts duGouvernement visant à améliorer la gestion desressources en eau et à en contrôler l’efficience, y comprisen conduisant l’étude de faisabilité proposée pour lebarrage de Zefta. Ce barrage devrait avoir un impactpositif pour une large frange de la population, en majoritédes populations modestes des zones rurales. Plusimportant encore, le barrage devrait également aiderl’Égypte dans ses efforts pour l’atteinte des objectifs duMillénaire pour le développement, grâce à l’utilisation laplus efficiente possible des ressources en eau du pays.

L’objectif spécifique de l’étude est de déterminer l’optionla plus viable du point de vue technique, la plus pratiquedu point de vue économique, et la plus acceptable dupoint de vue environnemental et social pour laréhabilitation ou la reconstruction du barrage de Zefta,y compris la production d’un rapport complet sur lafaisabilité du barrage et des plans techniques, devisquantitatifs et dossiers d’appel d’offres y afférents pourl’option sélectionnée.

Description

La présente étude est conçue comme une enquêtecomplète et détaillée devant aboutir à l’élaboration d’unprojet pour la réhabilitation du barrage de Zefta ou lareconstruction d’un nouveau barrage, en remplacementde la structure actuelle, en tant que solution pour : i)améliorer la gestion des ressources en eau sur unesuperficie d’un million de feddans ; ii) accroître la disponibilitéde l’eau douce aux fins d’irrigation de trois millions defeddans de terres d’agriculture supplémentaires, ainsiqu’aux fins domestiques et industrielles ; iii) garantir lanavigation à longueur d’année ; et iv) répondre aux diversbesoins des bénéficiaires en eau.

Résultats attendus

Le principal résultat attendu de l’étude est qu’ellecontribue en partie à l’élaboration d’un plan directeurpour les grands barrages et structures de régulation dudébit, l’évaluation de l’état de ces infrastructures, et laproposition d’un plan d’action pour répondre à lademande d’eau, grâce à une gestion optimale.

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Projet d’appui aux petites et moyennes entreprises(deuxième ligne de crédit à la Banque Nationaled’Egypte)

Contexte et objectif

Les petites et moyennes entreprises (PME) constituentle moteur de la croissance de l’économie égyptienne,dans la mesure où elles représentent plus de 97 % desétablissements privés du pays dans le secteur nonagricole et deux tiers de la main-d’œuvre. Ledéveloppement des PME est donc une composante clédes stratégies du Gouvernement de l’Égypte pour lacroissance économique et la réduction de la pauvreté.

Le Groupe de la Banque a fourni un appui pour les PMEdu pays et a approuvé une ligne de crédit en faveur dela Banque Nationale d’Egypte (NBE), en octobre 2002,pour appuyer le développement des PME dans le pays.Cette ligne de crédit a permis à la NBE de financer lesPME et aussi de promouvoir des changementsinstitutionnels positifs en son sein.

Le programme proposé d’appui aux PME s’inscrit dansle cadre du suivi de la ligne de crédit antérieure. Il a étéconçu de façon à compléter les autres instruments d’aideau développement. L’objectif du projet est d’appuyer lesefforts de l’Égypte visant à promouvoir la croissanceéconomique et la réduction de la pauvreté dans le pays,par le biais du développement des PME.

Description

Le projet prévoit la fourniture de ressources financièrespour le développement des PME en Égypte, en utilisant

comme instrument une ligne de crédit, par l’intermédiairede la NBE, ainsi qu’une assistance technique parallèle àla NBE pour renforcer la capacité de cette institution àfinancer les PME. Plus de 200 PME des secteurs de lafabrication, du tourisme, de la construction et des servicesdevraient bénéficier du projet. Le projet contribueraégalement à la réalisation des objectifs économiquesd’accroissement du rendement, de création de nouveauxemplois, et d’augmentation des recettes en devises.

Résultats attendus

Le projet vise à développer les services financiers et nonfinanciers en faveur des PME en Égypte. En particulier,le projet entend :

• Accroître la disponibilité des ressources financières àmoyen et long termes pour les PME ;

• Augmenter le nombre de PME ayant accès aux servicesfinanciers ;

• Renforcer les capacités institutionnelles de la NBE dansle financement des PME.

Montant du prêt BAD 200 millions d’USDAssistance technique BAD 0,30 million d’UCDate d’approbation Septembre 2005Date prévue d’achèvement Juin 2010Lieu Le CaireOrgane d’exécution Banque Nationale d’Egypte

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Fonds social pour le développement:Projet d’appui aux micro et petites entreprises

Contexte et objectif

La croissance et le développement des micro et petitesentreprises (MPE) figure en bonne place parmi les prioritésdu Gouvernement de l’Égypte pour le développementsocioéconomique du pays, compte tenu de la nécessitéaccrue de la création d’emplois, en particulier pour lesjeunes. En dépit de ce rôle vital, peu de sources de créditciblent les MPE en Égypte. Les banques sontgénéralement réticentes à octroyer des prêts aux MPE,essentiellement en raison des coûts élevés associés auxpetits prêts aux MPE ; des risques élevés perçus commeassociés aux prêts aux MPE ; et du manque de capacitésde la part des banques pour les prêts aux petitesentreprises.

Le Gouvernement a créé le Fonds social égyptien pourle développement (SFD) en vue de mobiliser lesressources et de synchroniser les efforts visant à mettreen place des mécanismes appropriés, en mettant l’accentsur l’accélération du développement du sous-secteur,en appui à la création d’emplois.

Compte tenu de ce qui précède, la Banque finance leprojet actuel en vue de promouvoir la création d’emploiset de renforcer le développement économiquecommunautaire. Grâce à une combinaison d’instrumentsde financement et à la fourniture aux institutionsfinancières d’un appui destiné au renforcement descapacités, le projet entend s’attaquer aux problèmes liésaussi bien à l’offre qu’à la demande et entravant l’accèsdes MPE aux financements. Le projet devrait avoir unimpact positif sur la création d’emplois et la réduction dela pauvreté.

Description

Le projet aura deux composantes, à savoir :

• La ligne de crédit, qui permettra d’octroyer des prêtsaux MPE commercialement viables pour répondre àleurs besoins en fonds de roulement et en capitauxd’investissement ;

• L’assistance technique visant à développer et àrenforcer les principales compétences entrepreneurialesdes MPE et des institutions qui les desservent (SFD,banques et ONG).

Résultats attendus

Le projet entend :

• Mettre en place un cadre opérationnel et règlementairefavorable à la croissance et au développement des MPE ;

• Renforcer les capacités institutionnelles du SFD et desintermédiaires financiers, afin de promouvoir lefinancement des MPE ;

• Augmenter le nombre de MPE ayant accès aux financements.

Montant du prêt BAD 60 millions d’UCPrêt BAD en faveur des PRI 0,60million d’UCDate d’approbation Octobre 2006Date prévue d’achèvement Décembre 2012Lieu Ensemble du territoire égyptienOrgane d’exécution Fonds social égyptien pour le développement

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Projet d’amélioration du revenu et de l’activitééconomique en milieu rural

Contexte et objectif

Le Plan national de développement (2007-2012) prévoitla création d’environ 750 000 nouveaux emplois par anpour faire face au nombre de personnes entrantnouvellement sur le marché du travail, réduire le taux dechômage actuel en le ramenant de 8,4 % à 5,5 %, etréduire la pauvreté pour en faire tomber le taux de 20 %à 15 % au plus tard en 2012. Il prévoit également : i) lapromotion de l’investissement dans l’agro-industrie, entant que moyen pour stimuler le développement dusecteur privé dans les économies rurales ; ii) l’améliorationdes niveaux du revenu des citoyens à faible revenu ; etiii) l’amélioration du niveau de vie des citoyens, enparticulier pour la population vivant en Haute Égypte.

Ce plan est conforme à la stratégie globale à moyenterme de la Banque, qui vise à promouvoir ledéveloppement de l’agro-industrie dans les paysmembres régionaux (PMR), ainsi qu’au document destratégie pays (2007-2011) pour l’Égypte, qui est axé sur: i) le développement du secteur privé ; et ii) l’appui audéveloppement social et à la protection sociale.

C’est la raison pour laquelle le Groupe de la Banqueappuie un projet dont l’objectif est d’améliorer les moyensde subsistance socioéconomique des petits exploitantsagricoles des zones rurales, qui sont économiquementactifs et qui s’engagent dans la production, latransformation et la commercialisation de produitsagricoles sélectionnés.

Description

Pour réaliser cet objectif, le projet s’emploiera à :

• Etablir des liens opérationnels entre les associationsd’agriculteurs et les agro-industries du secteur privé,dans le cadre d’une chaîne de valeur ;

• Renforcer les capacités des intermédiaires financiers dansla mise au point et l’introduction d’instruments definancement nouveaux et novateurs pour l’agro-industrie(y compris les programmes de microfinance) ;

• Eliminer les contraintes en matière de financementauxquelles sont confrontées les entités agro-industrielles.

Résultats attendus

Le projet entend :

• Augmenter le nombre de ménages connaissant desaméliorations durables de leur revenu et de leur niveaude vie ;

• Accroître les activités de prêt en faveur de l’agro-industrie ;

• Augmenter le volume du commerce des produitshorticoles et laitiers ;

• Réduire les pertes après récolte ; • Augmenter le nombre d’emplois créés.

Montant du prêt BAD 45,07 millions d’UCDon BAD en faveur des PRI 0,6 million d’UCCo-financiers FAPA, Gouvernement de l’ÉgypteDate d’approbation Janvier 2010Date prévue d’achèvement Décembre 2015Lieu Ensemble du territoire égyptienOrgane d’exécution Fonds social pour le développement

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ANNEXE III Portefeuille de l’Égypte au 31 août 2010

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No. Projets Date d’approba-tion

Date de si-gnature

Date d’entréeen vigueur duprêt

Date de clô-ture du dé-caissement

Mon-naieduprêt

Montantap-prouvé (mn. dela mon-naie duprêt)

Montantapprouvé(équiva-lent enmn.de $EU)

Mon-tant dé-caissé (équiva-lent demn. de$ EU)

Mon-tant ap-prouvé(mn.d’UAC)

Mon-tantdé-caissé(mn.d’UAC)

Ratio dedécais-sement

Prêts consentis à un État souverain

1 Projet de centrale à cc d’El Kureimat 27/7/2005 18/10/2005 07/09/2006 13/12/2010 EUR 175,9 234,0 211,5 154,8 139,9 90,4 %

2 Projet de centrale électrique à vapeur d’Abu Qir 11/11/2007 15/1/2008 09/05/2008 13/12/2013 EUR 242,0 321,9 97,2 213,0 64,3 30,2 %

3 Projet de centrale thermique d’Ain Sokhna 22/12/2008 15/3/2009 20/8/2009 30/6/2015 $ EU 450,0 450,0 43,2 297,0 28,5 9,6 %

4 Station d’épuration de Gabal El Asfar 10/07/2009 11/10/2009 28/6/2010 31/12/2015 EUR 53,3 70,9 0,0 46,9 0,0 0,0 %

2 Projet de développement des micro et petites en-treprises - SFD III

11/10/2006 27/11/2006 18/12/2007 13/12/2012 $ EU 87,2 87,2 87,2 57,5 57,5 100,0%

6 Projet d’amélioration des revenus ruraux et de pro-motion économique

12/09/2009 17/2/2010 NYE 31/12/2015 $ EU 70,0 70,0 0,0 46,2 0,0 0,0 %

Total Prêts consentis à un État souverain 1 233,9 439,1 815,4 290,3 35,6 %

Prêts non souverains

1 Projet d’appui aux petites et moyennes entreprises(2 e ligne de crédit à la National Bank of Egypt

12/10/2005 21/11/2005 09/06/2006 30/6/2010 $ EU 200,0 200,0 200,0 132,0 132,0 100,0%

3 Programme d’appui au secteur du franchisage enÉgypte

25/2/2009 28/5/2009 14/6/2010 31/12/2015 $ EU 40,0 40,0 0,0 26,4 0,0 0,0 %

4 Projet de terminal à conteneurs au Port de Da-miette

12/04/2007 17/12/2007 NYE 31/12/2014 $ EU 120,0 120,0 0,0 79,2 0,0 0,0 %

5 Egyptian Refinary Company (ERC) 17/3/2010 NYS 08/06/2010 NYD $ EU 225,0 225,0 0,0 148,5 0,0 0,0 %

Total Prêts non souverains 585,0 200,0 386,1 132,0 34,2 %

Total Prêts 1 818,9 639,1 1 201,5 422,3 35,1 %

Dons d’assistance technique (PRI) . (FAE) et (FAPA)

1 Assistance technique à SFD III (PRI) 10/11/2006 27/11/2006 19/6/2007 31/12/2012 UAC 0,6 0,9 0,3 0,6 0,2 28,0 %

2 Assistance technique à la National Bank of Egypt(PRI)

10/12/2005 31/3/2007 03/04/2010 31/12/2010 UAC 0,3 0,5 0,5 0,3 0,3 100,0%

3 Étude Ismailia et Nubaria (FAE) 18/10/2007 05/04/2008 18/10/2008 31/12/2011 EUR 1,9 2,5 1,2 1,7 0,8 47,0 %

4 Projet de satellite géostationnaire - NAVISAT(PRI) 21/5/2009 30/8/2009 30/8/2009 31/12/2010 UAC 0,6 0,9 0,04 0,6 0,0 4,3 %

5 Franchisage-Assistance du secteur privé africainau SFD (FAPA)

13/4/2009 17/11/2009 19/3/2010 12/01/2013 $ EU 0,95 0,95 0,5 0,6 0,3 50,0 %

6 Étude de faisabilité de la réhabilitation/reconstruc-tion du barrage de Zefta (PRI)

16/6/2009 18/1/2010 18/1/2010 28/2/2012 UAC 0,6 0,9 0,0 0,6 0,0 0,0 %

7 Plan directeur de la réhabilitation//entretien desprincipaux ouvrages hydrauliques en Égypte.(PRI)

11/10/2009 25/3/2010 25/3/2010 30/11/2014 UAC 0,6 0,9 0,0 0,6 0,0 0,0 %

Plan directeur de la réhabilitation//entretien desprincipaux ouvrages hydrauliques en Égypte FAE )

11/03/2009 04/05/2010 04/05/2010 30/11/2014 EUR 1,4 1,9 0,0 1,2 0,0 0,0 %

8 Projet d’amélioration des revenus ruraux et promo-tion économique (PRI)

13/1/2010 17/2/2010 NYE 31/12/2014 UAC 0,6 0,9 0,0 0,6 0,0 0,0 %

Total Grants 10,3 2,4 6,8 1,6 23,3 %

Total Portefeuille et ratio global de décaissement

1 829,2 641,5 1 208,3 423,9 35,1 %

N.B. :1. On trouve, parmi les projets financés par le FAD dont les activités sont en cours, la Réforme du secteur de la santé.2. NYE : Pas encore entré en vigueur.3. Tous les chiffres ont été ajustés sur la base des taux de change du 3 mai 2010.

49

ANNEXE IV Indicateurs économiques et sociaux

L e G r o u p e d e l a B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t e t l a R é p u b l i q u e a r a b e d ’ É g y p t e

Egypte Afrique Pays en développement

Année Valeur

Social

Total Population en milieu d'année (millions) 2009 83,0 1008 5629

Taux d'accroissement de la population totale (%) 2009 1,8 2,3 1,3

Revenu national brut (RNB) par Habitant ($ EU) 2008 1 800 1 428 2 780

Population urbaine (% du total) 2009 42,7 39,6 44,8

Espérance de vie à la naissance - ensemble (ans) 2009 70,3 55,7 66,9

Taux de mortalité infantile (pour 1000) 2009 33,3 80,0 49,9

Taux de malnutrition des enfants de moins de 5ans

2005 6,0 130,2 80,8

Accès à l'eau salubre (% de la population) 2006 98,0 64,0 84,0

Analphabétisme des adultes - Total (%) 2007 72,0 59,4 19,0

Taux brut de scolarisation au primaire (%)

Garçons 2007 102,1 101,6 108,9

Filles 2007 97,1 91,7 104,6

Indice de développement humain 2007 0,703 0,514 0,679

Indicateurs macroéconomiques è 2000 2007 2008 2009

PIB (Milliards de dollars E.U.) 43,1 98,0 132,1 164,8 186,6

Croissance du PIB en termes réels (%) 5,7 4,1 7,1 7,2 4,7

Croissance du PIB par habitant en termes réels (%) 3,2 2,2 5,2 5,3 2,9

Investissement intérieur brut (% du PIB) 29,4 19,6 20,9 22,4 19,3

Epargne nationale Brute (% du PIB) 20,3 18,4 22,8 22,8 19,6

Inflation (%) 15,1 2,8 11,2 11,7 16,2

Masse monétaire M2, variations annuelles en % 28,7 11,6 19,1 10,5 5,0

Variation en volume des exportations (mses) (%) -3,6 18,0 14,2 3,6 0,2

Variation en volume des importations (mses)(%) 10,6 -0,7 12,6 20,4 -0,3

Variation des termes de l'échange (%) 15,0 15,2 -6,5 12,4 -10,6

Service de la dette (% des exportations b & s) 140,7 22,9 10,5 8,4 12,2

Solde des comptes courants (% du PIB) -2,8 -1,1 2,9 0,8 -2,6

Dette extérieure totale (% du PIB) 50,5 28,4 22,7 20,6 17,0

Average exchange rate (monnaie nationale par $ EU)

2,845 3,472 5,639 5,433 5,566

Réserves internationales (Millions de dollars) 3 324,6 10 153,0 19 188,2 21 001,0 20 309,1

Réserves intern. (en mois d'importations des b & s) 2,9 5,4 5,1 4,0 4,1

STRUCTURE DE L'ECONOMIE

Par secteur (% du PIB)

Agriculture 19,4 15,5 14,1 14,1 13,2

Industrie 27,6 31,1 38,4 36,7 37,8

Manufactures 17,8 18,0 17,0 16,1 16,3

Services 53,0 53,3 47,5 49,2 48,9

Par secteur (Croissance annuelle en %)

Agriculture 2,8 2,2 3,2 3,7 3,3

Industrie 9,7 5,2 10,2 7,7 8,2

Manufactures 6,8 7,8 5,8 7,3 8,0

Services 2,4 7,2 6,1 7,7 8,4

0.0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0

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Egypte – Profil pays

Développement du secteur privé 1990 2000 2007 2008 2009

Délais pour créer une entreprise (jours) … … 9 7 7

Transfert de proprieté - Temps (jours) … … 193 72 72

Paiement des taxes - (nombre) … … 36 29 29

Exécution des contrats - Délai (jours) … … 1010 1010 1010

Indice de protection des investisseurs (0-10) … … 5 5,3 5,3

Finances publiques (% du PIB)

Recettes totales et dons 20,3 22,2 24,2 24,7 27,1

Dépenses totales et prêts nets 32,9 26,1 29,8 31,5 34,0

Déficit (-) / Excédent global (+) ( y comprisdons)

-26,8 -3,9 -5,6 -6,8 -6,9

BALANCE DES PAIEMENTS

(Millions de dollars E.U.)

Balance commerciale -8 296,3 -11 255,4 -16 290,5 -23 415,2 -25 173,0

Exportations de biens (fab) 3 144,8 6 267,4 22 017,5 29 355,8 25 169,0

Importations de biens (fab) 11 441,1 17 522,8 38 308,0 52 771,0 50 342,0

Balance des services 2 662,0 4 641,0 10 321,0 13 607,0 12 502,0

Revenu des facteurs -1 795,6 920,5 1 500,0 1 400,0 1 000,0

Solde des comptes courants -2 593,3 -1 070,6 3 830,5 1 391,8 -4 871,0

BALANCE DES PAIEMENTS

(% du PIB)

Balance commerciale -19,2 -11,5 -12,3 -14,2 -13,5

Exportations de biens (fab) 7,3 6,4 16,7 17,8 13,5

Importations de biens (fab) 26,5 17,9 29,0 32,0 27,0

Balance des services 6,2 4,7 7,8 8,3 6,7

Revenu des facteurs -4,2 0,9 1,1 0,8 0,5

Solde des comptes courants -6,0 -1,1 2,9 0,8 -2,6

Flux financiers et dette extérieure

(Millions de dollars E.U.)

Flux financiers nets totaux 3 299,7 3 223,0 7 963,4 16 865,2 …

Aide publique au développement nette 5 425,8 1 327,7 1 107,2 1 348,4 …

Investissements nets directs en prov. de l'étranger

734,0 1 235,4 11 578,1 9 494,6 …

Dette extérieure totale 46 105,0 27 783,3 29 998,8 33 892,8 31 661,1

Service de la dette 140,7 22,9 10,5 8,4 12,2

0.0

2,000.0

4,000.0

6,000.0

8,000.0

10,000.0

12,000.0

14,000.0

16,000.0

18,000.0

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Source: Département de la statistique de la BAD, FMI, Banque Mondiale et Pays Membres Regionaux.

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