esprit tivoli - octobre 2014 #00
DESCRIPTION
Esprit Tivoli, le magazine consacré au football louviérois, qui remet la balle au Centre. Le tout, accompagné d'une sauce aigre-douce. Numéro du mois d'octobre 2014.TRANSCRIPT
Une version, certes, loin d’être au top mais
une version qui n’est en rien définitive,
étant donné que la rédaction se donne une
année footballistique avant d’arriver à un
numéro digne de ce nom.
De quoi envisager l’avenir d’Esprit Tivoli
sereinement. Et de pouvoir, dans un futur
plus ou moins proche, faire du magazine
une référence dans le monde de l’actualité
footballistique louviéroise.
Esprit Tivoli est, en réalité, un projet dont
nous rêvons secrètement depuis plusieurs
années (du moins, de mon côté). En effet,
il existe des quotidiens ou des sources
officielles (site web, réseaux sociaux)
traitant de l’actualité de l’URLC. Il
n’existait aucune alternative à ces deux
sources d’informations (si ce n’est Actu-
RAAL, dont nous découlons directement).
Dès lors, il était temps de remédier à cela,
par le biais d’un magazine mensuel, qui
traitera des Loups de manière différente et
novatrice. C’est, du moins, ce que nous
tenterons de faire valoir, au fil des
numéros.
Il est vrai que déjà sur Actu-RAAL, nous
n’avions pas notre plume en poche. Cela
ne devrait, logiquement, pas changer avec
Esprit Tivoli. Cependant, notre but unique
sera de rendre une information de qualité,
sans langue de bois, tout en gardant notre
côté décalé, ce qui a fait notre force, par le
passé.
Pourquoi, diable, créons-nous un support
magazine alors qu’Actu-RAAL répond déjà
bien cette tâche ? Car un magazine
mensuel permet de prendre du recul sur les
choses, de traiter l’actualité à froid et de
proposer, en plus de cela, un nouveau
contenu (que nous désirons de qualité).
En parlant du contenu, Esprit Tivoli est
disponible en téléchargement gratuit. Il est
ainsi directement consultable des
plateformes nouvelles générations (Ndlr :
PC, PC portable, Mac, tablette et
smartphone), ainsi qu’au format papier. À
condition de posséder, chez soi, une
imprimante et quelques feuilles. Histoire
de pouvoir consulter votre magazine sur le
pot, si vous n’avez ni ordinateur portable,
ni smartphone, ni tablette.
Sur ce, nous espérons que ce nouveau
magazine vous plaira et que vous prendrez
autant de plaisir que nous à contribuer à
cette nouvelle aventure qu’est Esprit
Tivoli. Toute la rédaction se joint à moi
afin de vous souhaiter une excellente
lecture.
PS : soyez sympas, ne consultez pas
uniquement Esprit Tivoli lorsque vous êtes
au WC. Quoiqu’en version papier, au cas
où il manquerait de PQ, ça reste la
meilleure alternative afin de limiter les
dégâts.
Lundi pour le lancement
de l’émission, justement
intitulée Le Match, ACTV
diffusait intégralement le
déplacement des Loups à
Walhain. Et si nous
masquions difficilement
notre impatience, quant à
cette première, la
déception n’était que plus
grande, à l’issue de la
rencontre en différé.
La première critique
constructive ira vers le
logo du programme. Avec
un tel projet, il nous
semble nécessaire de voir
un visuel cohérent y
coller. Et non un truc
basique, créé en quelques
clics sur Paint. - « Roger,
on fait quoi, finalement
pour le logo des matchs
en intégralité ? » -
« Comme tu le sens,
graphiste, c’est pas mon
problème. » - « Ca
marche, patron. »
Du coup, esthétiquement
c’est affreusement moche.
A côté de cela, pourquoi
se borne-t-on toujours, sur
ACTV, avec ce
monstrueux bandeau
rouge, à gauche de
l’écran. Honnêtement,
lors de la rediffusion de la
rencontre entre
Audenarde et La
Louvière, cela était bien
plus agréable à l’œil et,
par extension, beaucoup
plus professionnel. Une
fois encore, on dirait que
le temps pressait et
qu’aucun journaliste n’a
pris quelques instants afin
de bosser sur le tableau
d’affichage. Ce n’est,
pourtant, pas si difficile
de réaliser un rapide
visuel, tout en y insérant
l’écoulement du temps.
Avec cette initiative,
Antenne Centre se lance
dans le régional, après
une expérience
internationale plus ou
moins réussie, avec
Vamos. À force d’un peu
plus de
professionnalisme, ainsi
que des quelques idées
sympathiques, piquées à
droite et à gauche, il n’en
faudrait pas plus pour
faire du Match un rendez-
vous incontournable de la
chaîne.
Des idées, il y en a un
paquet : réaliser un petit
montage présentant la
composition de l’équipe
avant le match, opter pour
un « RWCG-URLC »
plutôt que pour « Walhain
– URLC 1MT », éviter
d’écorcher les noms
(Joue, je beurre ; Elle
mord la bite ; Nakatché ;
Filet de Chat ; etc.).
Avec une petite dose de
préparation, lors des
directs (Ndlr : non, un
direct ne s’improvise pas),
quelques agencements et
autres modifications
esthétiques, Le Match
risque de plaire au public.
Il pourrait, peut-être,
inciter les spectateurs à
rallier les stades du
Centre.
Enfin, si pour cette
première, les défauts
étaient présents mais peu
nombreux, il serait tout de
même sympathique
d’éviter les
approximations, comme
lors de la première
émission de Vamos, en
juin dernier : « Nous
accueillons Frédéric
Tilmant, notre consultant,
ex-joueur et entraîneur de
la Royale Association
Sportive du Centre (sic). »
Le genre de défaut qui,
avec un peu de bonne
volonté, pourrait être
corrigé. Et ce serait, à
n’en pas douter, une
première belle victoire.
Équipe talentueuse sur le papier, transferts
à la pelle, points bêtement gaspillés,
salaires impayés et licence justement
refusée. Les espoirs s’envolent à nouveau.
Nous sommes repartis pour un tour.
En tribune, le niveau de non-retour est
également atteint. Les tribunes du Tivoli
sont désertes. À juste titre, d’ailleurs. Les
derniers valeureux – ou plutôt les derniers
désespérés – continuent, tant bien que mal,
à donner de la voix. Seul le courage les
anime.
Les supporters ont en tellement vu et,
toujours, la sinistre impression que plus
rien ne peut nous atteindre. « Carpe
Diem » est la devise. Pas de choix
cornélien : soit adhérer, soit tout
abandonner.
Dans toute cette grisaille, le mondial
brésilien a apporté un peu de soleil. Un
vent de fraicheur, histoire de ne pas se
morfondre toute une vie. Ce n'est que du
football, après tout...
Alors que les Allemands viennent à peine
de soulever la récompense suprême, devant
des Argentins transparents, les affaires
courantes reprennent du côté du Tivoli. Ce
coup-ci la direction est contrainte de
changer son fusil d’épaule.
Si le budget avait déjà été raboté la saison
passée (Ndlr : cela reste tout de même à
prouver), il faudra, une fois encore, se
serrer la ceinture. Finies les ambitions
démesurées. L'objectif premier consiste à
monter une équipe de bric et de broc. Une
équipe qui ne coûte rien, tout en espérant
qu’aucun grain de sable ne vienne
chambouler le chemin vers le maintien. Ce
maintien est, en réalité, le maigre graal de
l'URLC, version 2014-2015.
Tout comme les saisons précédentes, le
noyau doit intégralement être reconstruit.
Ce sont des dizaines de nouvelles têtes qui
font leur apparition sous le maillot
louviérois. Les premières joutes amicales
confirment les craintes émises. La saison
s'annonce délicate et difficile. Fini de
rêver, place à la dure réalité.
Le championnat débute comme il s'était
terminé, pour le club : sans le moindre
espoir. À vrai dire, il est peut-être
préférable d'envisager un début de
compétition de cette manière. Cependant,
très rapidement, le jeu se met en place et le
boulot d’Alain Battard, responsable du
recrutement est remarqué. Dans le sens
positif du terme. Le mercato a été
fructueux. Très fructueux même.
Après 10 matchs, le constat est plus que
positif. Le onze mis en place par Marc
Goegebeur est loin d'être ridicule. Force
est de constater que durant ces premières
rencontres de championnat, l'URLC a
souvent été meilleure que son adversaire.
Bien entendu, certains joueurs ont moins
de talent. Pourtant, la mentalité reste
intacte, au sein de ce groupe. La partie face
au leader, Cappellen, reste le plus bel
exemple. Et l'une des plus belles
prestations des Vert et Blanc, depuis un
long moment. Jamais les Loups ne baissent
les bras. Ils s'arrachent les uns pour les
autres. En réalité, cette équipe-là
représente ce qu'il manquait à l'URLC,
depuis un long moment : une bonne
mentalité.
Au final, le classement actuel est décevant.
Coincé dans le ventre mou de la série, La
Louvière mérite bien mieux que cela.
Même si Cappellen est venu décrocher un
succès au Tivoli, il ne manquait rien pour
que ce même leader se casse les dents sur
la formation louviéroise.
Le seul point négatif, à l'heure actuelle,
réside dans le manque d'expérience de ce
jeune groupe. Ces dernières semaines,
l'URLC a payé les conséquences de ce
manquement. A l'image de la rencontre
face à Walhain, les Loups se créent des
occasions mais ne parviennent pas à les
pousser au fond.
Ce qui est certain, c'est que cette équipe
donne du plaisir. C'est bien cela, le plus
important, après les années de déception
que nous avons connues. Les kilomètres
séparant le public de son stade semble de
moins en moins nombreux. Pour preuve,
quelques anciennes têtes ont retrouvé le
chemin des gradins. Ce n'est pas la foule
des grands soirs. Mais cela reste un bon
début. Inutile, pour l'instant, de voir trop
grand. Après tout, cette saison reste une
année de transition. Il ne faudra pas
attendre trop de cette équipe, si séduisante
soit-elle.
Cela dit, au vu des premières prestations de
l'exercice, il y a fort à parier que le
matricule 213 sauvera rapidement sa peau
au sein de la Détroibé. La série étant
relativement faible, il y aurait un coup à
jouer... Même si ce coup est, pour l'instant,
une belle utopie (Ndlr : il n'est pas
nécessaire de rappeler l'état financier du
club).
L'unique volonté de la direction doit être
de miser sur le long terme. Une équipe se
construit dans le calme et stabilité. Le club
a déclaré vouloir donner la chance aux
jeunes. C'est un point positif. Mais ne
brûlons pas les étapes. Soyons patients.
Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un coup
dans l’eau et qu'au prochain mercato, nous
nous remettons à recruter à tout va. Ce
serait l’illustration de la sottise pure et
dure.
Cette même direction se doit de conserver
un maximum de joueurs sur plusieurs
saisons. Laissons les gamins prendre de la
bouteille. Après cela, rien n'empêche de
faire quelques petites retouches, si une
belle opportunité venait à se présenter.
Mais, par pitié, évitez les folies passées.
Cela finira un jour par payer. Pour l'instant,
il ne manque pas grand chose à cette
équipe pour rivaliser avec le haut du
panier. Un peu d'expérience, un peu de
temps, un grain de lucidité et, parfois, un
brin de réussite en plus.
Enfin, nous ne pouvons boucler ces
quelques lignes en laissant un mot
d'encouragement à nos gamins (nous
espérons, d'ailleurs, qu'ils nous lisent) : ne
changez rien. Faites-vous plaisir sans vous
mettre de pression. La pression, c'est à la
buvette qu'il en faut. Pas ailleurs.
D'ailleurs, en parlant de buvette, profitons-
en pour glisser un dernier mot à notre
direction (en espérant que cette dernière
nous lise également)... Nous évoquions la
buvette, au paragraphe précédent.
Dans ce sens, il serait sympa de voir les
joueurs y défiler, de temps en temps, après
le match. Histoire qu'ils sachent que
l'unique buvette du Tivoli n'est pas la
buvette VIP. Histoire qu'ils sachent que les
supporters sont tout aussi accueillants que
les partenaires commerciaux. Construire un
club et reconstruire son image, cela se fait
à tous les niveaux. Ce genre de petit détail
peut faire la différence. Nous ne
demandons qu’à nous identifier à nos
joueurs, à nos couleurs. Cela doit, pour ce
faire, se réaliser dans les deux sens.
Last but not least : voici un appel du pied
pour la direction. S’est-on déjà posé la
question de savoir pourquoi la buvette
centrale se vide aussi rapidement après le
match ? En toute sincérité, il n’y fait pas
très convivial pour prendre un verre entre
amis. Le Tivoly's est un endroit beaucoup
plus sympathique. Pourquoi ne pas le
mettre à la disposition des supporters ?
Lui qui a subi un coup de neuf la saison
dernière. Avant de penser sponsors,
pensons également supporters...
Quid d’un petit lifting de la buvette
centrale : lumière tamisées, fond musical
(Ndlr : merci aux joueurs de Cappellen
pour cette bonne idée), serveuses topless
(humour, humour), décoration aux
couleurs du club (à titre informatif, nous ne
sommes pas difficiles, le vert nous suffira),
etc. Tout ça pour rappeler que nous
sommes bel et bien au Tivoli et nos pas à
Tivoli, l'hôpital voisin.
Esprit Tivoli se veut être un magazine proche de son public. Ainsi, nous ne
fermons la porte à aucune critique et ne refusons aucune candidature. Si vous désirez, par
exemple, contribuer – à votre manière – à l’aventure du magazine consacré au football
louviérois, n’hésitez pas à nous faire part de votre candidature, à l’adresse suivante :
Nous sommes preneurs de toutes sortes de contributions. D’ailleurs, contrairement aux
apparences, aucune contribution n’est inutile.
Vous aimez prendre des photos, filmer, vous vous sentez l’âme d’un poète footballistique
(ou non), vous éprouvez une passion quelconque pour le cheval, la boxe et vous êtes, en
plus de cela, un supporter acharné de La Louvière ? Frappez à notre porte, c’est déjà
l’ouvrir.
Par ailleurs, l’objet de cette publicité consiste à sonder nos lecteurs afin de tirer un
premier bilan de ce numéro pilote.
L’objectif premier étant de cibler les points positifs et négatifs d’Esprit Tivoli. Pour ce
faire, une seule adresse, la même que celle qui nous permet de recruter nos futurs
contributeurs : [email protected].
N’ayez pas peur d’être sévère envers ce premier numéro pilote. Non pas que nous soyons
friands des pratiques sadomasochistes mais bien que nous sommes des adeptes de la
perfection.
Enfin, n’hésitez pas à nous dire ce qui vous plaît chez nous (bon, nous en sommes
conscients, pas grand-chose). Si tel est le cas, pourquoi ne pas, tout simplement, nous dire
ce qu’il serait intéressant de rajouter à ce fameux Esprit Tivoli ?
Comme tout le monde, j’étais abattu et prêt
à tout lâcher. J’ai vite repris le dessus et
décidé de relever un nouveau défi.
Je me l’explique difficilement.
A chaque fois les infos en
interne m’ont fait penser que
tout était mis en œuvre pour
l’obtenir. Lors de la dernière
saison, je peux certifier que la
volonté était bien là et que des fonds
importants ont été investis dans ce but. La
Louvière est sans doute aussi victime de sa
mauvaise réputation, ainsi que de ses erreurs
passées. Difficile de s’en débarrasser… Le
club est tenu de remettre une copie sans la
moindre faute, ce qui, au grand regret de
tous, n’a pas été le cas.
J’en suis convaincu depuis toujours mais
cette tâche ne m’incombe pas. Cette saison
semble abordée plus sainement que les
précédentes. Le but premier est d’assainir le
club. Condition sine qua non à l’obtention
d’une licence.
Difficile à dire, cela dépend des finances.
L’argent reste le nerf de la guerre. Dénicher
des investisseurs importants est loin d’être
une sinécure. L’effectif actuel est la preuve
qu’il y a moyen de dénicher un noyau
compétitif sans faire de folies.
Il n’est pas rare d’effectuer des
déplacements encadrés par des forces de
l’ordre en surnombre. Si la majorité des
supporters est à féliciter, il y a
malheureusement quelques rares individus
qui pourrissent l’ambiance et nuisent à
l’image du club. J’insiste, toutefois, sur la
qualité de notre kop qui
impressionne toujours
autant nos adversaires. Tout
le monde nous l’envie. Il
s’est montré exemplaire
depuis le début de saison.
Pour ce qui est du renforcement du
périmètre de sécurité, il s’agit probablement
d’une volonté des autorités de tendre vers
une tolérance zéro.
Ce qui a changé, c’est que le club n’a pas
mis la pression en déclarant vouloir à tout
prix la montée. Il y a moins de pression pour
les joueurs et le staff.
De plus, le noyau constitué d’anciens et de
nouveaux joueurs se montre compétitif, au-
delà des espérances. Nous avons plusieurs
joueurs talentueux, issus de notre centre de
formation qui frappent à la porte du noyau
A. C’est sans aucun doute la voie à suivre.
Il faut inverser la tendance. Au lieu de
marteler ce qui ne va pas, il faudrait mettre
en exergue toutes les éclaircies entrevues.
Stop à la sinistrose. Pour se réconcilier avec
son public, il faut que le bouche-à-oreilles
fonctionne au plus vite. Les supporters
présents aux matchs sont les meilleurs
ambassadeurs. Cette saison, on sent un
véritable vent de fraîcheur souffler sur le
Tivoli. Les joueurs méritent d’être soutenus
car ils se battent comme des…
Loups ! Selon moi, La
Louvière est à un tournant de
son histoire. Bouder le club est
le condamner à court terme et
ce pour des décennies. Une présence
massive du public serait la preuve que la
région souhaite retrouver un club de haut
niveau et retrouver son lustre d’antan. Ce
serait un signal fort pour les futurs
investisseurs.
Cela a le mérite d’exister mais je reste aussi
persuadé qu’il est toujours plus facile de
détruire que de construire. Il est plus facile
de dire « il n’y a qu’à », plutôt que de
s’investir et démontrer ses dires (Ndlr : nous
avons pourtant souvent proposé des idées
novatrices).
Cette saison, je me concentre
principalement sur le sponsoring. Je
participe aussi à l’organisation des
rencontres à domicile. Avant, j’effectuais
pas mal de travaux administratifs. Je m’en
décharge petit à petit. Une partie importante
de mes loisirs est consacrée au club.
Mon travail est resté le même que celui
accompli aussi bien à l’US Centre qu’à la
RAAL. En ce qui concerne le
fonctionnement de ces trois clubs, il y a
vraiment peu de différences. Mon constat
est le même : un manque criant de rigueur
dans pas mal de domaines. Pour progresser
les dirigeants doivent absolument tendre
vers plus de professionnalisme et
développer les compétences dans tous les
secteurs.
L’équipe rédactionnelle d’Esprit Tivoli est à la recherche de plusieurs nègres
(nous ne sommes pas racistes) et autres pigistes non-rémunérés (c’est la crise).
Le site www.esprittivoli.wordpress.com devrait, dans les prochains jours, subir un
petit lifting afin d’être plus agréable et, surtout, de vous permettre de télécharger tous les
numéros d’Esprit Tivoli. Bande de veinards, pour le moment, il n’y en a qu’un.
La Louvière recevra l’Entente Binchoise, le mercredi 28 octobre prochain, à
19h30, au Stade Raymond Dienne, pour une rencontre amicale.
La Louvière a toujours eu certaines difficultés avec l’arbitrage. La faute à un
public bouillant qui, à la moindre occasion, peut faire basculer tout un match. Une
mauvaise décision ? Un mauvais choix ? Les supporters se font entendre « Referee,
enc*lé », « L’arbitre, ta mère est juste là, devant nous… ». Et puis, l’arbitrage est également
une solution, pour certains, de justifier une défaite. Logique.
L’adversaire le plus glorieux rencontré par La Louvière. C’était dans le cadre
de la Coupe UEFA, au Stade du Pays de Charleroi, à l’aller. Les Verts, outsiders,
avaient concédé le nul face aux Portugais, 1-1. But d’Odemwingie, pour ceux qui se
souviennent. Au retour, à Boavista, les Loups s’étaient inclinés, 1-0 sur un but du désormais
défunt, Feher.
Le premier juin 2003, La Louvière remporte le plus beau trophée
de son histoire, la Coupe de Belgique. Opposés à St-Trond, les Louviérois
l’emportent haut la main, au courage et au talent, surtout. Des buts signés Ishiaku (un
doublé) et Arts. Une victoire de la RAAL, 3-1, envoie les Canaris au tapis et propulse le
matricule 93 en Coupe UEFA.
À certains moments, nous aurions tendance à l’oublier. Pourtant, l’Union
Royale La Louvière Centre est le fruit d’un rapprochement, voulu ou non, apprécié
ou non, entre les deux entités sportives de la région du Centre. Football Couillet La
Louvière et Union Royale Sportive du Centre avaient, en mai 2011, unis leur force afin de
former l’URLC que nous connaissons aujourd’hui. S’il semblait logique que le grand club du
Centre occupe le Tivoli, restait à savoir que faire du Stade Raymond Dienne, ex-antre des
Pierrots. Aujourd’hui, le site de Dienne fait partie intégrante de la vie du club louviérois. Il
est non seulement utilisé par l’équipe première à l’occasion de divers entraînements et autres
joutes amicales, ainsi que par les équipes de jeunes.
L’air de rien, un certain Enzo aura marqué le Tivoli par son emprunte. Passage
plutôt discret, à l’époque, avouons-le. Pourtant, avant de voir Eden Hazard devenir la
légende belge, un autre gars, issu de la région du Centre et ayant été formé à la RAAL
a fait trembler le monde du football. Enzo Scifo n’est plus à présenter. Après avoir terminé sa
carrière sportive du côté du Sporting de Charleroi, Enzo a vissé une casquette d’entraîneur,
sur sa tête. Un poste qui lui a réussi moyennement. Ses expériences à Mouscron et Mons se
sont toutes deux achevées en eau de boudin. Pour des raisons relativement différentes.
Aujourd’hui, l’ex-Pelé du Tivoli est cité du côté du Standard de Liège.
Depuis 2009, l’histoire du football louviérois a pris un sacré tournant. Si le « F »
de cet abécédaire aurait pu être le « F » de faillite, nous avons décidé d’opter pour le
« F » de FCLL. Car oui, le Football Couillet La Louvière a fait parti de l’histoire du
Tivoli. Deux saisons durant, le matricule 94 s’est imposé comme successeur de la RAAL.
Sportivement, il s’agira sans doute des deux saisons les plus frustrantes du football louviérois.
Pourtant, ce FCLL restera, malgré tout, mythique.
A
B
C
D
E
F
Face à Benfica, les Vert et Blanc n’ont pas
fait dans la dentelle. Mercredi soir,
nombreux étaient les spectateurs à se
demander qui de La Louvière ou Benfica
connaissait le mieux les compétitions
européennes.
En première mi-temps, les Centraux ont
dominé la rencontre de la tête et des
épaules. Après un quart d’heure de jeu à
peine, Peter Odemwingie inscrivait un but
qui, à lui seul, tourne une nouvelle page de
l’histoire du matricule 93. Après avoir
remporté la Coupe de Belgique, en juin
dernier, voilà les Loups aux portes d’une
nouvelle dimension.
Que les sceptiques en soient rassurés : le
club louviérois a de l’avenir. Tant au
niveau national qu’européen.
D’ailleurs, dans le chef de nos confrères de
la presse, c’était le délire total. Marc
Delire en avait même les larmes aux yeux
lorsqu’Odé propulsa le cuir dans les filets
lisboètes. « J’en ai les larmes aux yeux. Je
ne sais pas pourquoi. Pour une petite
équipe comme La Louvière, c’est tout
simplement exceptionnel ! »
Malheureusement, après une première
période relativement héroïque des Loups,
Benfica a su inverser la tendance au retour
des vestiaires et égaliser au bon moment,
via Simao. Jamais, cependant, La Louvière
n’a donné l’impression d’être un oiseau
pour le chat, durant la suite de la partie.
Benfica peut d’ailleurs s’estimer heureux
d’arracher un nul chez les Louviérois.
Et si la presse portugaise s’était faite un
plaisir de nommer cette rencontre « La
petite chapelle louviéroise face à la grande
cathédrale lisboète », sachez Messieurs les
journalistes qu’il vous faudra prier, au
match retour, pour éviter votre élimination
prématurée.
A l’issue de la partie, Ariel Jacobs était
l’un des Louviérois les plus déçus. « Je
suis déçu mais extrêmement fier de la
performance collective et même
individuelle des joueurs. Cela dit, les
circonstances du but encaissé sont assez
regrettables. Je ne vais pas dire que leur
but est volé… Mais ça reste dommage. »
Toujours très sobre dans ses réactions,
l’entraîneur des Loups avaient néanmoins
beaucoup de difficulté à cacher son
enthousiasme. « Moralement, ce match nul
équivaut à une victoire. Avec la vitesse de
nos attaquants, nous pouvons espérer de
grandes choses pour le match retour. »
D’ailleurs, avant la rencontre, le T1 de la
RAAL avait estimé les chances de
qualification du club vert et blanc à 10 %.
Après le match de mercredi, l’homme
semble plus optimiste. « Nous pouvons
désormais les évaluer à 15 %. »
A l’heure de tirer les premiers bilans,
l’heure était à la déception, du côté des
journalistes d’Esprit Tivoli, présents pour
l’événement. Et pour cause, pour sa
première joute européenne, La Louvière
n’a attiré que 15.000 spectateurs, pour la
venue d’une formation comme le Benfica
Lisbonne. Assez surprenant.
Si le chiffre reste relativement correct, au
vu de l’affluence moyenne de La Louvière,
durant une saison, au Tivoli, force est de
constater que l’on aurait préféré voir plus
de monde, encore, dans les travées du
Mambourg.
Quoiqu’il en soit, rien n’est joué, à l’heure
où nous rédigeons ces lignes. Les Loups
d’Ariel Jacobs ont encore un tour à jouer.
Qui sait si, au prochain tour, en cas de
qualification, La Louvière tirait – de
nouveau – une autre belle formation.
Imaginez un La Louvière – Marseille ou
encore un La Louvière – Rome. Avec les
nombreux sympathisants italiens, il y a fort
à parier qu’un tel choc verra un Stade du
Pays de Charleroi noir de monde. Cela dit,
avant de pouvoir envisager un nouveau
choc européen, il sera impératif de forcer
le résultat au Portugal. Et, avec la mentalité
affichée par ces Loups-là, il ne serait pas
surprenant de voir le matricule 93 atteindre
le second tour de l’exercice.
En espérant que la RAAL soit soutenue par
son bouillant public, lors de son
déplacement portugais. Pour information,
le match retour se jouera, quant à lui, à
Boavista. Et non à Lisbonne. Travaux
obliges.
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Si Tournai, pensionnaire de
D3, est passé à la trappe,
pour le retour à la Case de
Leval, la RJEB a, quant à
elle, manqué son rendez-
vous avec la Promotion. Du
moins, en début d’exercice.
Le duo d’entraîneur
composé de Frédéric
Balan et Frédéric Tilmant
n’aura, finalement, tenu que
quelques mois. Il ne fallait,
d’ailleurs, pas être un fin
connaisseur pour se rendre
compte que les deux
hommes n’étaient pas à leur
place, à la Case.
Pour rappel, le duo avait
pris la succession d’un
autre duo d’entraîneurs
mémorables, du côte
levallois : Soner Yurdakul
et Antoine Mamgioglou.
Suite aux problèmes
financiers rencontrés par le
club, l’année dernière, la
direction avait dû voir ses
T1 et T2 quitter le navire,
alors accosté au port de
Dienne. La solution interne
adoptée par le matricule
3835 résidait en la
nomination de Frédéric
Balan, alors entraîneur de la
P3 et Frédéric Tilmant,
l’homme de la région,
souvent présent du côte de
Leval.
Pourtant, les deux hommes
n’auront, en championnat,
glané qu’un seul succès. Il
fut logique. Et peux
glorieux. Un succès face au
FC Charleroi reste,
quoiqu’il en soit,
anecdotique, tant le FCC
était ridicule, la saison
dernière en Promotion.
Aujourd’hui, la RJEB
semble avoir relevé la tête.
Après un début de saison
catastrophique (Ndlr : il
n’est pas nécessaire de
rappeler la piètre prestation
binchoise à Wijgmaal), les
gars de la Case ont relevé la
tête.
Ce salut, l’Entente
Binchoise le doit, en parti, à
ses deux nouvelles têtes,
sur le banc de touche.
Disons que ces deux têtes
ne sont pas si inconnues.
Tant dans la région du
Centre, que du côté
Binchois.
Car si Arturo Vergallo a
opté pour le costume de T1
des Noir et Rouge, Mike
Arslan, quant à lui, a fait le
grand saut. Le médian est
passé du statut de joueur à
celui d’entraîneur-adjoint.
Et sans jouer les mauvaises
langues, ce n’est peut-être
pas plus mal comme ça.
Sportivement, désormais,
l’Entente Binchoise a
grappillé quelques unités.
La Case semble, à nouveau,
briller, comme à la belle
époque provinciale.
Si le soleil est, pour l’heure,
au-dessus de Leval-
Trahegnies, reste à espérer
que ce groupe, non-
dépourvu de talent,
parvienne à se maintenir en
Promotion et que cette
direction ne rencontre pas
les mêmes soucis financiers
que l’an dernier. Mais ça,
c’est une autre histoire.