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SEMINAIRE SUR LE THEME
« ERP / PGI »
(Enterprise Ressource Planning)
Progiciels de Gestion Intégrés
LA GESTION INDUSTRIELLE
E.R.P. ou Progiciels de Gestion Intégrés
Les ERP (Enterprise Ressource Planning)
ou Progiciels de Gestion Intégrés
ont pour objectif :
• de mettre en réseau,
• à l’aide d’une base de données unique,
• l’ensemble des informations relatives aux fonctions de l’entreprise.
• C’est un logiciel qui permet de gérer l’ensemble des processus de l’entreprise, en intégrant l’ensemble des fonctions comme la GRH; comptabilité; commerciale ou distribution ;
• Approvisionnement (achats et stocks ); la production; la maintenance etc…….
• L’ERP est basé sur la construction des applications informatiques sous forme de modules indépendants.
• Ces modules partagent une base de données commune, permettant la communication de données entre les applications
• Un ERP se caractérise par l’usage d’un moteur de workflow ( système permettant d’automatiser un flux d’information au sein d’une organisation)
• Pas toujours visible par l’utilisateur; des qu’une information est entrée dans le système ,elle est propagée dans tous les modules selon une programmation prédéfinie.
Progiciels de Gestion Intégrés
PGI
Base de
données
unique CRM
Commerce
Marketing
Production
Finance
E-commerce
Ventes
Comptabilité générale
Comptabilité analytique
Comptabilité tiers
EngagementsBudget
Immobilisations
Analytique industrielle
Campagne marketing
Action commerciale
Stocks
Support clientRéapprovisionnements
Achats
Données techniques
Configurateur
Contrôle de gestion
Assurance qualité
Planification
Ordonnancement
Outils de pilotage
Source : Adonix
Caractéristiques d’un PGI
1. Exploitation d’une base de données unique
2. Fonctionnalités intégrant tous les champs de la gestion
3. Grande capacité de paramétrage
4. Outil d’aide à la décision
5. Architecture informatique ouverte
• Il est issue d’un concepteur unique
• Une modification sur un module provoque une mise à jour en temps réel des autres modules liés
• Un ERP garantit l’unicité des informations,grâce à la centralisation des données dans une base unique,accessible à tous les modules applicatifs.
• Un ERP facilite l’audit en cas de dysfonctionnement
• Un ERP peut suffire à couvrir la totalité des besoins de l’entreprise en terme d’information
• ERP est un progiciel intégré,sa mise en œuvre sous entendait que toutes les fonctions impliquées dans un processus devaient travailler ensemble, communiquer franchement et faire tomber les cloisons bâties entre les services, assurer la transparence.
• Le but est de coordonner l’ensemble des activités d’une entreprise autour d’un même système d’information
• L’ intégration totale du progiciel au sein d’une organisation et structure spécifique implique des coûts importants d’ingénierie et des modifications des habitudes de travail des employés
• Un PGI n’est pas seulement une solution pour réduire les couts,mais une solution pour survivre et améliorer sa performance globale (qualité,délais,couts )
• La vraie valeur ajoutée apportée par un ERP est la survie aux affaires grâce aux gains de qualité et de délais.
• Les bénéfices d’un ERP sont:• Éviter la redondance d’informations entre
différents SI de l’entreprise
• Cohérence et homogénéité des informations
• Éviter des restitutions d’informations divergentes entre différents services et donc apaiser les conflits
• Une meilleure coordination des services et meilleure suivi du processus de commande
• Une meilleure maîtrise des stocks
• Meilleure fonctionnement des processus don meilleure réponse aux clients
Exploitation d’une base de données unique
On distingue trois étapes historiques dans l’évolution du système d’information de gestion:
1. Des applications indépendantes
2. Des interfaces spécifiques
3. L’intégration dans un PGI
1° - Des applications indépendantes
COMMERCIAL
F CI ON MA PN TC AE BS I L I T E
PRODUCTION
1° - Des applications indépendantes
• Un système d’information existe pour chaque fonction
• Chaque fonction, (commerciale, production, recherche - développement, comptabilité - finances, ressources humaines ) dispose de sa propre base de données
• Exemple : Les données concernant un client (code, nom, adresse) peuvent différer de l’application comptable à l’application commerciale.
2°- Des interfaces spécifiques
COMMERCIAL
F CI ON MA PN TC AE BS I L I T E
PRODUCTION
2°- Des interfaces spécifiques
• Puis des interfaces spécifiques ont instauré une communication entre les différents modules.
• L’utilisateur prend l’initiative de mettre à jour les bases des autres modules par un transfert ponctuel des données.
• Exemple : mise à jour des écritures comptables à partir du module commercial.
3° - L’intégration dans un PGI
COMMERCIAL
F CI ON MA PN TC AE BS I L I T E
F
O
N
C
T
I
O
N
S
PRODUCTION
PROCESSUS
3° - L’intégration dans un PGI
• Une donnée est saisie, une seule fois, au moment de l’événement qui la génère.
• Elle est disponible en temps réel pour l’ensemble des utilisateurs (autorisés) de la base unique, commune à tous les modules.
• La base de données relationnelle permet d’éviter les redondances.
Fonctionnalités intégrant tous les champs de la gestion
• Les modules PGI couvrent l’ensemble des activités de l’entreprise.
• La richesse des fonctionnalités des modules et l’intégration des données permettent une approche globale de la gestion.
• une très forte automatisation des tâches répétitives
• une gestion en multi-devises• une structuration complexe, multi-axes et
multi-hiérarchiques de l’analyse de gestion• la planification des tâches de gestion et le suivi
des opérations en cours• les opérations de consolidation des
comptabilités dans les groupes de sociétés• la gestion des procédures de contrôle des
opérations (workflow)
Le PGI permet notamment :
– de répondre à des besoins spécifiques à chaque entreprise : module d’atelier de génie logiciel
– de s’adapter à de nouveaux champs de la gestion : • la gestion de la relation clients (CRM), • la gestion des compétences en relations
humaines• la gestion de la chaîne logistique.
Le PGI permet aussi :
Grande capacité de paramétrage
• Paramétrage de la base de données pour l’adapter aux métiers et aux pratiques spécifiques de l’entreprise.
• Exemple : L’entreprise textile Gilclaude doit gérer une table de produits concernant 300 à 400 articles qui comportent chacun une vingtaine de positions (taille/couleur). Un paramétrage spécial a permis d’éviter la multiplication des références par article en mettant en place un système de gestion par lot, par la création d’ un article générique.
Grande capacité de paramétrage
• Paramétrage de l’espace personnel de chaque poste de travail :
– Autorisations d’accès– Environnement graphique personnalisé– Traçabilité des opérations.
Outil d’ aide à la décision
• Le PGI donne au contrôle de gestion les moyens de son développement :– Utilisation du langage de requête SQL des
bases relationnelles Oracle, SQL Server, DB2– Utilisation de la base en client/serveur– Création d’états et tableaux de bord adaptés
aux besoins de l’utilisateur
Architecture informatique ouverte
• L’architecture informatique intègre des technologies diverses et avancées :– Utilisation d’un réseau multi-sites– L’intégration est réalisée par un réseau
Intranet/Extranet.– La consultation et la modification
décentralisées de la base de données en utilisant les connexions Internet.
Source : Adonix
Serveur d’application
Serveur de données
Oracle SQLserver DB2
Windows NT/2000 Unix
Windows NT/2000 Windows 98 / XP
Serveur Internet
Apache ou IS Windows NT / 2000
Internet Explorer Netscape Navigator
Internet Explorer Netscape Navigator
Site Web
Architecture informatique d’un PGI
Clients e-commerce
Clients PGI mode web
Clients PGI mode Client / Serveur
Architecture générale d’un PGI
ERP
Site
Internet
Connexions
Intranet
Connexions
Client / Serveur
Connexions
Internet
Clients e-commerce
Partenaires
Personnel nomade
Sites décentralisés
Filiales,
Entrepôts,
Agences
Distributeurs,
Fournisseurs,
Sous-traitants
Source : Adonix
Conclusion • La mise en place d’un projet PGI est d’abord un
projet organisationnel.• Au-delà de la complexité technique des
matériels et logiciels mis en service, l’introduction d’un PGI entraîne :– la remise en cause des compétences et des métiers– une redéfinition des jeux de pouvoir– une évolution de la culture de l’entreprise et de son
système de valeurs.
LA GESTION INDUSTRIELLE
Introduction à la fonction production
PRODUIRE C’EST TRANSFORMER
1.TRANSFORMATIONSPHYSICO-CHIMIQUES
2.MODIFICATIONDE FORME
3.STRUCTURATIONET PROTECTION
BIENS DE CONSOMMATION ETD’EQUIPEMENTS DES FOYERS
BIENS D’EQUIPEMENT INDUSTRIELS
BIENS INTERMEDIAIRES
RESSOURCES NATURELLES
EXTRACTIONAGRICULTURERAFFINERIECHIMIEETC
LAMINOIRSFONDERIEMOULAGE PLASTIQUEFILATUREETC
ASSEMBLAGETISSAGECONDITIONNEMENTPEINTUREETC
LE SYSTEME PRODUCTIF• Une transformation d’un input en output• A l’aide de ressources• En vue d’atteindre des objectifs
• Capacité à assurer la pérennité de ses ressources• Capacité à s’adapter à un environnement évolutif
PRODUCTIONRESSOURCES
OUTPUTINPUT
LES OBJECTIFS DU SYSTEME
• OBJECTIF DE QUALITE Fabriquer un produit conforme aux besoins définis par
l’entreprise
• OBJECTIF DE LOGISTIQUE Respecter les engagements de quantités, de délais et de
localisation pris vis à vis des clients
• OBJECTIF DE PRODUCTIVITE Les quantités d’input et de ressources
nécessaires à la production d’une unité d’output
PRODUCTION DE SERVICESSYSTEMES INPUT RESSOURCES OUTPUT PRODUIT TYPE DE PROBLEME
COMPAGNIE D’AVIATION
PASSAGERS EN A
AVIONS
ORGANISATION
PILOTES
ETC
PASSAGERS EN B TRANSPORTER ORDONNANCEMENT
INVESTISSEMENT
FIABILITE
HOPITAL MALADES INSTALLATIONS
MEDECINS
MEDICAMENTS
PERSONNES
SOIGNES
(SI POSSIBLE)
SOIGNER ORDONNANCEMENT
QUALITE
TECHNOLOGIE
USINE D’AUTOMOBILE
MATIERES ET PIECES
MATERIEL
PERSONNEL
ETC
AUTOMOBILES AUTOMOBILES STOCKS
POSTE DE TRAVAIL
PLANIFICATION
QUALITE
RESTAURANT CLIENTS AYANT FAIM
CUISINIER
ALIMENTS
SALLE
ETC
CLIENTS SATISFAITS
NOURRIR
(AGREABLEMENT)
APPROTS
STOCKS
REBUTS
CREATIVITE
GRANDES ECOLES DE GESTION
ELEVES
(BRILLANTS)
PROFESSEURS
DOCUMENTS
ETC;
ELEVES
(SAVANTS)
FORMATION PLANNING
QUALIT2
LA FONCTION PRODUCTION DANS L’ENTREPRISE
ACHATS
PRODUCTION
SOCIALE
FINANCES
TECHNIQUE
VENTES
(marché des biens intermédiaires)
(marché des biens de consommation)
PRODUCTION
COMMERCIAL
ACHATS
PERSONNEL
FINANCES
CONCEPTIONAMENAGEMENT PHYSIQUE
PLANIFICATION GLOBALE
IMPLANTATION
PROCEDE PRODUIT
METHODES
MANUTENTION
CAPACITE DE PRODUCTION
GESTION DES STOCKS
ORDONNANCEMENT
MAINTENANCE
FABRICATION
CONTRÔLE DE QUALITE
GESTION OPERATIONNELLE
LA PRODUCTION
LANCEMENT FABRICATION
METHODES
GESTIONSTOCKS
CONTRÔLEQUALITE
MAINTENANCE
ORDONNANCEMENT
ACHATSPLANIFICATION
FABRICATION
GESTION DES STOCKS
QUALITE
MAINTENANCE
LANCEMENT
METHODES
PLANIFICATION,
ORDONNANCEMENT
ACHATS
CRITERES DE COMPARAISON
1. LES CARACTERISTIQUES DES PRODUITS Spécifiques ou standard Petit ou grand nombre de produit différents Priorité au prix, au délai, à la qualité Stables ou changeants fréquemment
2. LA NATURE DE LA DEMANDE Prévisible ou non Stock ou commande Petit ou grand nombre de client
3. LA GESTION DES PRODUITS ET COMPOSANTS Planification des besoins possibles ou non Importance des stocks de produits se base, des en-cours, des
produits finis Prévision de la demande Contrôle de qualité Ajustement à une variation de la demande
CRITERES DE COMPARAISON
4. LES CARACTERISTIQUES DU PROCESSUS Flexible ou rigide Matériel à utilisation multiple ou spécifique Objectif de productivité, vitesse Processus de main d'œuvre ou de capital Qualification de la main d’œuvre Nature du travail Taille des séries Possibilités d’économie d’échelle Capacité de production clairement définie Durée du cycle de fabrication Cadence du travail Existence de files d’attente Impact du progrès technologique
5. LA PROBLEMATIQUE DU PROCESSUS Prédominance de la maintenance Problème de qualité Planification des opérations Manque d’intérêt des taches
TYPOLOGIE DES SYSTEMES DE PRODUCTION
Par secteurs industriels Selon quantité fabriquée et répétitivité
(unitaire, petite ou moyenne série, grande série) Selon organisation processus de production
(ligne continue, procès, ateliers fonctionnels, projet ) Selon structure des produits
(analyse des nomenclatures) Selon mode de vente et type de prise d’ordres
(intégrant l’autonomie de conception) Selon durées respectives des délais
(approvisionnement, fabrication) autres ?
GRANDE SERIE OU PRODUCTION DE MASSE
Chaines non cadencées : (discontinue)
• Stocks intermédiaires entre postes
• Volumes moyens
• Meilleure utilisation de la main d’œuvre
PROBLEMES
• Détermination des stocks intermédiaires
• Taux de production de chaque poste
GESTION DE PRODUCTION
SA
PLANIFICATION
Planification de la production• Introduction à la planification et au contrôle de la production et des stocks (PCPS)
La prévision de la demande
Définition et importance
L’allure de la demande
Les modèles prévisionnels
• Introduction à la planification des ressources de production
La planification globale
Objectifs et principes de base
Stratégies possibles
Étapes de la préparation du plan global
La planification détaillée
Objectifs et principes de base
Démarche d’élaboration du PDP
Conception Achat Fabrication ExpéditionAssemblage
Inventaire Fabrication ExpéditionAssemblage
Fabrication Inventaire ExpéditionAssemblage
Fabrication Assemblage ExpéditionInventaire
Conception sur commande
Fabrication sur commande
Assemblage sur commande
Fabrication pour stocks
Délai pourle client
Système de pilotage et stratégie des opérations : les types de fabrication
Avant de pouvoir planifier la production :Évaluer quelle sera la demandePrévision : « Fonction permettant d’estimer la demande future pour les biens et les services
offerts par l’entreprise, qui est établie soit mathématiquement (données historiques),
soit intuitivement (connaissance du marché), soit en combinant les deux méthodes ».
ACGPS, « Dictionnaire de la gestion de la production et des stocks », (1993)
Bien prévoir la demande permet de:
• Établir quelle capacité de production est requise afin d’ajuster l’offre à la demande;
• Choisir les technologies appropriées au niveau de demande;
• Orienter la politique et les stratégies de gestion des stocks;
• Déterminer les meilleures stratégies de production;
• Planifier l’utilisation des équipements et les besoins en équipements;
• Planifier la main-d’œuvre requise.
L’allure de la demande• Tendance :
– Augmentation (ou une diminution) significative de la demande en fonction du temps.
• Saisonnalité :
– Variation régulière de la demande qui se répète périodiquement.
• Cycle :
– Évolution de la demande qui s'étale sur plusieurs années et qui peut être attribuée au cycle de vie des produits ou à des conditions économiques, politiques, etc.
• Composante aléatoire :
– Variation de la demande qui ne peut être expliquée par les éléments précédents
Méthodes quantitatives : principes de base
Les méthodes quantitatives sont basées sur des données historiques ou sur des associations entre des variables de l'environnement :
– Ventes mensuelles réalisées au cours des dernières années;
– Indices boursiers et économiques;– Achats de produits complémentaires;– etc.
Principales méthodes de séries chronologiques
1. Prévisions naïves : Méthode de prévision selon laquelle la demande des prochaines périodes sera la même que celle des périodes précédentes.
2. Moyennes simples : Méthode qui consiste à faire la moyenne de la demande des périodes passées pour prévoir la demande future.
3. Moyennes mobiles : Méthode de prévision qui utilise les données de la demande les plus récentes pour produire la prévision de la demande future.
4. Moyennes pondérées5. Analyse de la tendance6. Lissage exponentiel
Introduction à la planification des ressources de production
Objectif général de la planification des ressources de production
Rencontrer au mieux les objectifs de l’entreprise
en matière de :
– Satisfaction de la demande prévue;– Répartition et utilisation optimales des
ressources de l’entreprise;– Maximisation des profits; – Respect des contraintes existantes.
La planification des ressources de production
• Quatre niveaux de planification reliés entre eux;
• Vont du plus long terme au plus court terme;
• Vont du plus général au plus spécifique.
Les niveaux de planification
Niveau stratégique:
Conception du système de GOP
Niveau tactique:
Système de pilotage
Niveau opérationnel:
Système opérationnel
La planification des opérations
Ordonnancement
Planification des Ressources
PlanificationSommaire de la
capacité
Planification desBesoins de
capacité
Contrôle desIntrants / Extrants
Plan des Besoins Matières (PBM)
Plan Directeur de Production (PDP)
Plan Global de Production (PGP)
Court termeSpécifique
Long termeGlobal
Séquence menant d’un plan à l’autre (adapté de Nollet, Kélada et Diorio, édition 1986)
Le plan de production (ou plan intégré de production)Le plan de production (ou plan intégré de production)
Mois …
Avril
Mai
Juin
Juillet
…
(U.E.)
1 022
834
660
728
irecteur de productionirecteur de production
Semaine du … 15 avril
22 avril
29 avril
6 mai
13 mai
20 mai
27 mai
3 juin
10 juin
…
Fauteuil no. 124 ( 1 U.E.) 48 - - 48 - - 48 - - Divan no. 112 (2 U.E.) - - 84 - - 69 - 50 - Divan no. 223 (2 U. E) - 100 20 - 50 70 - - 50 Sofa modulaire no.441 120 - - - 120 - - - -
Le plan des besoinsLe plan des besoins -matièresmatières
Semaine du … 15 avril
22 avril
29 avril
6 mai
13 mai
20 mai
27 mai
3 juin
10 juin
…
Panneau no. 2441 (90X90) - - - 120 - - - - - - - 4 320 - - - - - -
Le calendrier de fabrication / d’atelierLe calendrier de fabrication / d’atelier
jour 6 mai
matin après -midi
7 mai
matin après -midi
8 mai
matin après -midi
…
400 120 no. 1 120 no. 2441
200 350 no. 1493 no.1122
Entretien
600 400 no. 1116 no. 1120
120 200 no.2441 no.1493
Entretien
(1) (36)
Contrôle desActivités deProduction
Planification des Ressources
Planification sommaire
de la capacité
Planification des besoins de capacité
Contrôle desIntrants / Extrants
Plan des Besoins Matières
Programme Directeur
de Production
Plan de Production
Prévision de lademande
Commandesclient
Programmed’assemblage
final
Planification des besoins
de distribution
Planification etContrôle des
Achats
La planification globale
La planification détaillée
La planification globale
La planification globale de la production
• Aussi appelée planification intégrée ou planification agrégée, ou même seulement planification de la production
• Objectifs : – Déterminer le niveau global de production à chaque période,
de manière à rencontrer au mieux la demande prévue– Choisir parmi les différentes stratégies possibles pour la
production celles auxquelles on aura recours
• Intrants : – Demande à satisfaire (prévisions)– Ressources disponibles– Temps et coûts de production– Coûts de stockage et niveaux des stocks– Politiques de l’entreprise concernant les variations de la
main-d’œuvre, les heures supplémentaires, la sous-traitance et le stockage (ou les pénuries)
Exemple de planification globale : L’entreprise ABC
Tableau 1 - livraisons prévues, en unités équivalentes
mars avril mai juin juillet août
8 000 10 000 16 000 18 000 12 000 8 000
L'entreprise dispose présentement d'un stock de 600 unités et d'une main-d'œuvre de 96 employés capables de produire chacun 100 unités par mois.
Plan Global de Production (PGP)
Définition :Définition :
Planification des capacités de production à moyen terme couvrant généralement de 2 à 12 mois.
Objectifs: Objectifs:
Détermination des quantités globales de produits finis à réaliser pour chacune des périodes de l’horizon de planification.
• Les intrants du PGP sont :Les intrants du PGP sont : – La demande à satisfaire (prévisions);– Les ressources disponibles;– Le niveaux des stocks;– Les politiques de l’entreprise quant aux :
• Variations de la main-d’œuvre;• Heures supplémentaires;• Sous-traitance;• Stockage / pénuries.
Plan Global de Production : Intrants
Types de stratégies
• Nivellement
• Synchrone
• Hybride ou modérée
Stratégies de planification
En planification de la production; les stratégies peuvent être classées selon deux typologies.
• Selon la fréquence et l’importance des variations du volume de production au cours de l’horizon de planification :
- stratégies extrêmes - stratégies modérées;• Selon le nombre d’éléments de stratégie utilisés: - stratégies pures - stratégies mixtes
Stratégie de nivellement • Cette stratégie consiste à établir un taux constant de
production pour tout l’horizon de planification.• Le taux correspond à la demande moyenne par période,
corrigée pour tenir compte de la différence entre le stock initial et le stock final désiré.
• Les irrégularités de la demande sont aplanies par l’accumulation de stocks durant les périodes creuses et par l’utilisation des stocks pendant les périodes de fortes demandes.
• Ne nécessite pas de modification dans l’emploi des ressources.
• Plus coûteuse, car moins flexible face à la demande :– Coût de stockage;– Coût de pénurie.
Stratégie de nivellement
0
20
40
60
80
Temps
Qu
anti
tés
DemandeProductionStocks
La demande est basse
La production demeure stable
Les stocks augmentent Le demande augmente
La production demeure stable
Les stocks diminuent
Le plan nivelé : Un exemple
Production mensuelle = 160 u.é / employé
Initia
l 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Final
Demande
10000 8000
13000
26000
32000
34000
17000
24000
38000
40000
20000
16000
Production
23225
23225
23225
23225
23225
23225
23225
23225
23225
23225
23225
23225
Stocks1300
14525
29750
39975
37200
28425
17650
23875
23100 8325
-8450
-5225 2000
2000
Employés 125 145 145 145 145 145 145 145 145 145 145 145 145
Embauches 20 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Mises à pied 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Suppléments(équiv. emp.)
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
0,156
Suppléments(équiv. hrs.) 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25
278,000 + 2,000 – 1,300 = 278,700 / 12 = 23,225 / 160 = 145,156 emp.
Stratégie de nivellement
Mars Avril Mai Juin Juillet Août
Demande 8 000 10 000 16 000 18 000 12 000 8 000
Plan de production 11 900* 11 900 11 900 11 900 11 900 11 900
Stock au début 600 4 500 6 400 2 300 (3 800) (3 900)
Expéditions 8 000 10 000 16 000 14 200 11 900 11 900
Stock à la fin 4 500 6 400 2 300 (3 800) (3 900) -
* Calculé selon : (8 000 + 10 000 + 16 000 + 18 000 + 12 000 + 8 000) - 600 = 11 900 u./mois
6Main-d'œuvre requise pour ce plan : 119 employés ( 23 sont embauchés)Coût de ce plan:Main-d'œuvre : 119 employés X 6 mois X 2 000 $
1 428 000 $Embauche : 23 X 500 $
11 500 $Coût de stockage (calculé sur le stock à la fin) : (4 500 + 6 400 + 2 300) X 2$
26 400 $Coût des pénuries reportées : (3 800 + 3 900) X 15$
115 500 $COÛT TOTAL
1 581 400 $
Stratégie de nivellement
Stratégie synchrone
• Cette stratégie consiste à établir un taux de production qui suit parfaitement la demande.
• Elle élimine les stocks.• Elle implique de fortes variations de l’effectif
(embauche et licenciement), des heures supplémentaires et/ou le recours à la sous-traitance.
• Coûteuse à cause des problèmes d’implantation.– Coût de variation du niveau de production :
embauche, mise à pied, formation etc.
0
20
40
60
Temps
Qua
ntité
s
Demande
Production
Stocks
La demande est forte
On augmente la production
Les stocks sont toujours nuls
La demande et la production se superposent parfaitement
Stratégie synchrone
Le plan synchrone : Un exemple
Production mensuelle = 160 u.é / employé
Initial 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Final
Demande
10000
8000
13000
26000
32000
34000
17000
24000
38000
40000
20000
16000
Production
8700
8000
13000
26000
32000
34000
17000
24000
38000
40000
20000
18000
Stocks 1300 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2000 2000
Employés 125 107 107 107 139 178 178 178 178 209 209 147 147
Embauches 0 0 0 32 39 0 0 0 31 0 0 0
Mises à pied 18 0 0 0 0 0 0 0 0 0 62 0
Suppléments 0 0 0 23,5 22 34,5 0 0 28,5 41 0 0
34,000 / 160 = 212.5 emp.
178 + 34.5 = 212.5 emp.
Stratégie synchrone
Stratégie synchrone (avec embauches et mises à pied)
Mars Avril Mai Juin Juillet
Août
Demande 8 000 10 000
16 000
18 000
12 000
8 000
Stock au début 600 - - - - -
Plan de production
7 400 10 000
16 000
18 000
12 000
8 000
Main-d'oeuvre requise
74 100 160 180 120 80
Main-d'oeuvre au début
96 74 100 160 180 120
Mises-à-pied 22 - - - 60 40
Embauches - 26 60 20 - -
Coût de ce plan : Main-d'œuvre : (74 + 100 + 160 + 180 + 120 + 80) X 2 000 $
1 428 000 $Embauche : (26 + 60 + 20) X 500 $
53 000 $Mise-à-pied : (22 + 60 + 40 ) X 700 $
85 400 $COÛT TOTAL
1 566 400 $
Étapes de préparation d’un plan global optimal
1. La collecte des informations requises
2. L’analyse des coûts unitaires des éléments de stratégie
3. L’analyse des arbitrages entre les différents éléments de stratégie
4. L’élaboration de plans correspondant à diverses stratégies et l’évaluation économique de ces plans
5. L’intégration des variables et contraintes non quantifiées
6. Le choix du plan optimal
La détermination d’un plan de production optimal : Décisions d’arbitrage
• Comparaison entre les éléments de stratégie– Coûts de stockage et de pénurie;– Coûts de stockage et prime de temps supplémentaire (TS);– Prime de TS et coûts d’embauche/mise à pied;– Etc.
• But : Détermination du SEUIL DE PRÉFÉRENCE.
LA GESTION INDUSTRIELLE
La fonction méthodes
LA FONCTION METHODES• la fonction méthodes répond aux questions concernant la réalisation du
produit, qui a été définie par la fonction études à partir des données établies par la fonction commerciale
• Comment réaliser le produit ?
• Quels sont les processus de fabrication, les modes opératoires, les postes de travail les plus économiques
• Quel sera le coût du produit ?
Les méthodes et l’ordonnancement assurent – la meilleure efficacité de l’outil de production – donc la productivité des ateliers – et la rentabilité des investissements de production
INTRODUCTION A LA FONCTION METHODES
DOMAINE DE LA FONCTIONETUDES DE PRODUITS
DOMAINE DE LA FONCTION METHODES DE FABRICATION
BESOIN DESUTILISATEURS
PRODUIT
PROCESSUS GLOBAL DE PRODUCTION
TECHNIQUES ET OUTILLAGES
STRUCTURESHOMMESORGANISATIONMETHODES
LA FONCTION METHODE EST RESPONSABLE DE LA PREPARATION TECHNIQUE DU TRAVAIL? C’EST A DIRE QU’ELLE EST CHARGEE DE PREVOIR LES CONDITIONS OPTIMALES DE REALISATION D’UN PRODUIT OU D’UN SERVICE ET PAR CONSEQUENT DE DEFINIR LES MOYENS NECESSAIRES.
LES TACHES DE LA FONCTION METHODES A LONG TERME
• définition des moyens de réalisation de nouveaux produits
• en recherchant l’innovation dans les procédés• chiffrage des investissements nécessaires aux
projets• proposera les politiques de normalisation et de
codification• proposera des systèmes de mesure des temps
LES TACHES DE LA FONCTION METHODES
A MOYEN TERME
• Recherchera l’amélioration des procédés
• La simplification des produits existants
• L’amélioration des postes de travail
• L’amélioration des conditions de travail (sécurité)
• Amélioration des implantations
• Diminution des manutentions
• Réalisation des outillages et montages nécessaires
LES TACHES DE LA FONCTION METHODES
A COURT TERME
• Mise à jour des gammes et des fiches techniques avec le calcul des temps
• Classement des différents fichiers et documents (fichier-gammes, nomenclatures, fichier –machines, bases pratiques de temps et catalogue de temps)
• Eventuellement réalisation de dessins de pièces élémentaires
LES OBJECTIFS DE LA FONCTION METHODES
TECHNIQUES• Réalisation des programmes fixes avec la
qualité spécifiée et dans les délais définis
ECONOMIQUES• Minimiser les couts de production
HUMAINS• Amélioration des conditions de travail
LES DOCUMENTS EMIS PAR LES METHODES :
LES NOMENCLATURES
• Décrivent la composition des produits et de leurs sous-ensembles successifs
• Constituent la base des activités de
– La gestion des stocks
– L’ordonnancement
– La fabrication
– Le contrôle de qualité
LES DOCUMENTS EMIS PAR LES METHODES :
LES GAMMES DE FABRICATION• Précisent pour chaque produit et chacun des composants
– Les matières premières ou composants achetés à utiliser– Les modes opératoires et leur séquence d’enchainement– Pour chaque opération les temps de préparation des postes de travail (réglages) et les temps unitaires d’ exécution– Les opérations de contrôle qui doivent être réalisées
• L’établissement des gammes réclame la réunion de nombreuses informations concernant à la fois
– Le produit– Les moyens– Les contraintes imposés par le client ou le marché
• Pour le produit il faut connaître– Sa structure– La nature des composants
• Pour le composant il faudra connaître– La matière– Les formes essentielles– Les dimensions– Sa fonction dans le produit– Les tolérances– Le positionnement
LES DOCUMENTS EMIS PAR LES METHODES :
LES GAMMES DE FABRICATION (suite)
• Pour la réalisation il faudra connaître– Les machines– Les outillages– Les installations– Les équipements– Le personnel qualifié
• La gamme devra répondre de façon optimale aux objectifs généraux de la production– Économie– Temps minimum– Qualité fixée– Facilité d’éxécution
• Les gammes de fabrication sont utilisées par– L’ordonnancement : calcul des délais de réalisation– La fabrication : pour l’éxecution– Le contrôle de qualité– Le contrôle de production– La comptabilité analytique– Le personnel et production
• Les gammes serviront à l’évaluation– Des couts prévisionnels– Des couts réels, si on a enregistré les temps passés
LES DOCUMENTS EMIS PAR LES METHODES :
LES FICHES D’INSTRUCTION
• Destinées aux agents de maitrise et aux ouvriers
• Précisent le mode opératoire prévu
• Donnent des indications sur les outillages à mettre en œuvre et sur leur utilisation
LA FONCTION METHODES
L’ÉTUDE DES TEMPS
L’ÉTUDE DES TEMPS PERMET :
• L’analyse des modes opératoires• Déterminer les délais nécessaires • D’établir les budgets de production• La connaissance des effectifs• La détermination des charges machines• Le calcul des salaires• Le cadencement des lignes de montage• Le chiffrage des améliorations envisagées• Le calcul des prix de revient prévisionnels et réels• La connaissance de l’activité individuelle ou collective
des agents
LES SYSTEMES DE MESURE DES TEMPS
• La méthode d’estimation
• La chrono analyse avec jugement d’allure
• La méthode des temps prédétermines
• La méthode des observations instantanées
LA GESTION INDUSTRIELLE
La gestion des stocks
PROBLEME GENERAL DU STOCK
• Notion de stock : "accumulation de ressources inutilisées"– Qui ne traitent rien– Qui ne subissent aucun traitement– Intermédiaire entre 2 opérations
• Types de stock– Matières premières– Approvisionnements généraux– Pièces de rechange– Produits (finis)
Les différents types de stocks
• Stocks de produits finis• Stocks de produits semi-finis• Stocks de matière première• Stock de maintenance• Stock d’outils• Produits d’entretien de bureau et fournitures• Surplus• …
Rôles et fonctions des stocks
• Fonction de service
• Fonction de circulation
• Fonction de régulation de la capacité
• Fonction technologique
• … et le zéro stock ?
AVANTAGES DU STOCK• Absorption des différences de flux entre entrées et sorties• Groupages économiques• Garanties contre imprévus
– Pénuries– Pannes– Intempéries– Mouvements sociaux– Hausse de prix prévisible
• Spéculation• Service au client, délai court• Régularisation de la production pour éviter
– Pertes de temps– Pertes de matières
INCONVÉNIENTS DU STOCK
• Charges financières• Frais de stockage• Risques :
– Détérioration– Obsolescence
• Alourdissement de la rotation des capitaux• Baisse de rentabilité
PROBLEME DU STOCK
• Equilibre entre – Avantages – Inconvénients
• Recherche de la meilleure politique
• Compromis entre – Efficacité– Économie
Les paramètres liés à la gestion des stocks
• Le niveau de stock• La consommation annuelle moyenne• Le stock moyen• Le stock de sécurité• Le taux de rotation• Le taux de couverture• Le coût de possession
Les paramètres liés à la gestion des achats
• Le prix unitaire d’achat
• Le coût de première acquisition
• Le coût fixe de passation de commande
• Le délai d’approvisionnement
• La mesure du taux de service
QUEL DOIT ÊTRE LE NIVEAU DES STOCKS ?
1 AN
STOCK
TEMPS
STOCK MOYEN
Le stock tourne peu
la notion de niveau de stock est liée a celle de rotation des stocks
1 AN
STOCK
TEMPS
STOCK MOYEN
Le stock tourne plus
LA ROTATION DES STOCKS
valeuren moyen stock valeuren annuelle nonsommatioc = rotation
12 x valeuren annuelle onconsommati valeuren moyen stock = couverture )mois en(
Il n’existe pas un taux de rotation universel :Chaque entreprise a son taux optimal de rotation en fonction
– Des consommations– Des frais d'approvisionnement– Des frais de stockage
La gestion sélective des stocks
• Hiérarchisation des priorités nécessaire :– Tous les articles ne peuvent être gérés de
la même manière
• Deux critères souvent exploités en gestion des stocks :– Valeur en stock– Valeur des sorties
L'ANALYSE A B C• Base : loi de Pareto ou loi des 20/80• Découpage selon les priorités de
gestion en secteurs A, B et C• Prérequis à l’analyse :
– Dérossignoliser– Exclure de l’analyse les articles de
SAV et les produits anciens
L'ANALYSE A B Cun moyen dans la recherche de la répartition équilibrée des efforts
• principe : classement des articles selon la contribution décroissante â la consommation en valeur
• données :– Demande annuelle en quantité, par article – Valeur de l’article
• choix de l’unité de mesure unificatrice :– poids (en tonnes)– surface (en m2)– valeur en prix de revient à l'entrée– prix d'achat + transports + frais + mise en stock– valeur en prix de revient a la sortie de fabrication– valeur en prix de vente
L'ANALYSE A B C : Caractéristiques
• Classe a :– Peu d'articles – Grande valeur de consommationGestion stricte
• Classe b : – Articles peu nombreux – Valeur de consommation moyenneGestion suivie normalement
• Classe c– Beaucoup d'articles – Valeurs faibles => Gestion plus lâche (moins chère)
Domaines d’application• Gestion des stocks :
– Surface de stockage– Fréquence de prélèvement– Risque de pertes– Fréquence des commandes
• Autres domaines :– Gestion des ventes– Gestion des débiteurs– Gestion de la qualité– …
LA QUANTITE ECONOMIQUE DE COMMANDE
1 an
Q
Q/2
Stock moyen
STOCK
TEMPS 6 mois
Q/2
Stock moyen
STOCK
TEMPS6 mois
Q/4
NOMBRE DE COMMANDE
STOCK MOYEN
SOLUTION : recherche de la quantité optimale qui
minimise la somme des deux coûts
Modèle de gestion des stocks: Quantité économiques à
commander
• On cherche à minimiser le coût total de commande et de stockage
• Hypothèses:– La demande est connue et constante– Le coût d ’achat est constant– Toute la commande est livrée en un seul lot, au
même moment– Le délai de livraison est nul– Le coût de commande est constant– Le coût de stockage est unitaire et linéaire– Horizon de planification est infini et sans pénurie
RECHERCHE DE LA QUANTITE OPTIMALE
– Nombre de commande lancée D/Q– Coût de lancement de commande L x D/Q– Stock moyen Q/2– Coût de possession total S x Q/2– Coût annuel d’approvisionnement K=L.D/Q+S.Q/2
• Solution1. K’(q0)=02. K=L.D/Q+S.Q/2=constant
S = S’x P
SLD2Q
0=
PS
LD
'
2
COÛT DE LANCEMENT (L)• Salaires majorés des charges sociales• Frais de fonctionnement• Frais de mission• Frais de réception et d’essai d’articles
• Critères d’appréciation de la gestion des achatscommande de lignes de annuel nombrecommande delancement de annuel frais =L
• Coût moyen de lancement d’une commande
2% ÷ 1 = commande de lignes des annuel ttanmoncommande delancement de annuels frais
112
COÛT DE POSSESSION (S) EN DA
OU TAUX DE POSSESSION (S’)
• charges financières sur la valeur• coûts de magasinage ou de stockage
– fonctionnement des magasins– Loyer ou amortissement– assurances
• coûts de détérioration– détérioration physique– obsolescence économique
100 x moyen stock duvaleur stock du possession de annuel frais = S'
S’ = (10 –25%)
Courbes des coûts variables du modèle de la quantité
économique
Les méthodes d’approvisionnement• Définir une politique de réapprovisionnement
consiste essentiellement à répondre aux questions :– QUOI ?– QUAND ?– COMBIEN ?
• Mode d’approvisionnement : – Date ou quantité fixe– Date ou quantité variable
SYSTEME A POINT DE COMMANDE
• Principe Quantité fixe Q est commandée chaque fois que le niveau du stock atteint le pont de commande ou stock d’alerte
• Niveau de point de commande Demande pendant le délai + stock de sécurité
• Importance du délai, de la quantité commandée, du point de commande
• Avantages– Moins de stock de sécurité– Connaissance permanente du stock– Forte protection contre les ruptures
• Inconvénients– Coordination (commandes groupées) difficile– Système généralement plus coûteux
SYSTEME A RECOMPLETEMENT PERIODIQUE
• Principe les commandes sont passées à périodicité fixe de façon à ramener le stock à son niveau de recomplètement
• Niveau de point de commande Demande période + demande délai + stock de sécurité
• Importance du délai d’approvisionnement, de la périodicité, du niveau de recomplètement
• Avantages– Facilité de regrouper les commandes– Possibilité d’ajuster le niveau de recomplètement en fonction d’une
saisonnalité
• Inconvénients– Système aveugle à l’intérieur d’une période– Plus de stock de sécurité
COMPARAISON DES DEUX SYSTÈMES
DE BASE
Point de commande Niveau de rétablissement
Intervalle entre commandes
Quantité commandée
Variable
Fixe
Fixe
Variable
Nombre commandes/unité temps Niveau du stock Détection du stock mort Charge administrative du service APPRO Niveau d’enregistrement
Identique (SI choix judicieux de la périodicité)
Non Variable Connaissance permanente de l'état du stock
Davantage de stock de sécurité Oui Constante Connaissance, a intervalles réguliers, de l’état du stock
Le stock de sécurité• Stock de sécurité
– C ’est une quantité de stock ajoutée aux stocks en main durant la durée de livraison
• Rupture – un manque de stock
• Niveau de service – probabilité que le stock disponible rencontre la demande
durant la durée de livraison.
Le point de commande et leStock de sécurité
LOI DE LA DEMANDE PAR UNITE DE TEMPS
• recueil des données sur un temps fixe (ex. mois)• ajustement sur une loi statistique• ex : pour consommations importantes : loi normale• pour consommations faibles : loi de poisson• caractéristiques principales :• moyenne • dispersion : écart-type
Détermination de la valeur de Z pour un niveau de Service
donné
METHODOLOGIE D'UNE ETUDE "GESTION DES
STOCKS"1. la demande est-elle dépendante ou
indépendante ?• si dépendante, quel est le niveau supérieur ou elle est
indépendante ?• si indépendante ,
2. analyse abc3. détermination des paramètres de coût4. révision de la demande (avec saisonnalité ?)5. choix d'une politique de gestion des stocks
• révision périodique ou continue• coordination ou non
EVALUATION DES STOCKSQUANTITES PRIX
UNITAIRE
D’ACHAT
VALEURS (DA)ENTREES SORTIES STOCK ENTREES SORTIES STOCK
2 1 DA 2
1 1 1 1
1 2 3 DA 3 4
1 ?
PEPS 1 3
DEPS 3 1
PMP 2 2
LA GESTION INDUSTRIELLE
La maîtrise statistique des processus
La qualité• La qualité ne se mesure pas
• Elle s’exprime par un ensemble de caractéristiques mesurées
• La qualité est une grandeur multi dimensionnelle
Principales classes• Les caractéristiques
• Les performances fonctionnelles
• La disponibilité (fiabilité)
• La sécurité
• Les facteurs sensoriels
exemples
AUTOMOBILE VOL REGULIER MONTRE
CARACTERISTIQUES DimensionsPoidsPuissance
HorairesService a bord
DimensionsPoids
PERFORMANCESFONCTIONNELLES
VitesseAccélérationConsommation
Précision Autonomie
DISPONIBILITEFIABILITE
Intervalle entre les Révisions
Délai d’enregistrementRetard moyen
Taux de défaillancesDurée de vie
SECURITE FreinageTenue de route
Taux d’accidents
FACTEURS SENSORIELS
SuspensionNiveau sonoreCarosserie
Aménagement de la cabine
LisibilitéEsthétique
MISSIONS DE LA STRUCTURE QUALITE
1. Revue du projet
2. qualification des produits et des procédés
3. Plan de conformité
4. Dérogations
5. Examen de rebuts
6. Actions correctives et préventives
7. Programme de rappel
8. Budget et plan à moyen terme
9. Manuel de la qualité
10. Audit des procédures
11. Analyse et présentation des résultats
12. Formation à la qualité
Missions de la structure inspection
1. Méthodes d’inspection
2. Programme de maintenance et d’étalonnage
3. Inspection des approvisionnements
4. Inspection des procèdes
5. Inspection des produits
6. Inspection des expéditions
7. Traitement de résultats
8. Actions correctives et prévention
9. Formation du personnel
131
Le contrôle unitaire• Contrôle à 100% :
– Examen de chaque pièce
• Méthode couteuse
Application répandue dans le contrôle automatique intégré au processus de fabrication
Le contrôle par échantillonnage• Inventé pour pallier au prix élevé du contrôle unitaire• Examen d’un nombre relativement petit de pièces• Existence d’un risque d’accepter ou de refuser un lot à
tort• Utilisation de méthodes statistiques pour surmonter cet
handicap• Définition d’un niveau de qualité acceptable NQA• En fabrication on évitera de refuser un lot sur la base
d’un simple prélèvement
Le contrôle en cours de fabrication
A pour but de déceler les pièces défectueuses à l’endroit et à l’instant même où elles sont élaborées
Le contrôle de réception• Obligation de s’assurer que le lot livré
correspond aux conditions imposées• Liaison étroite entre approts et contrôle pour
décider si le lot doit être :– Accepté– Retourné et échangé– Retourné et réparé par le fournisseur– Réparé avec facturation au fournisseur– Retourné avec refus de règlement et changement de
fournisseur
Le contrôle par attributClassement en bon ou mauvais
•Aspect•Fonctionnement•Bruits
Pour des pièces mécaniques utilisations de calibres, tampons, gabarits
Contrôle rapide et moins couteux qu’un contrôle aux mesures
Le contrôle aux mesures• Pour vérifier des grandeurs mesurables
– Dimensions– Poids– Température
• Beaucoup plus riche en renseignements– Nombre de pièces mauvaises– Leur écart par rapport a la limite acceptable
Les gammes de contrôle• Pour la définition d’un mode opératoire fiable et
économique• Nécessaire pour l’inspecteur qui doit effectuer le travail• Nécessaire aussi pour les autres structures, en cas de
difficultés de fabrication car elle permet de cerner la véritable nature des problèmes
• Elle garantit un contrôle reproductible dans le temps et permet d’effectuer des comparaisons à différentes périodes
Une gamme de contrôle doit indiquer
• La désignation de la pièce à contrôler• Les différentes opérations de contrôle a effectuer• L’ordre des opérations• Les outils nécessaires aux contrôles• Les conditions d’essais• La qualification du contrôleur• La fréquence des contrôles• La procédure à suivre pour les pièces défectueuses• Eventuellement la durée allouée aux différentes phases
de contrôle
LA GESTION INDUSTRIELLE
La maintenance
LA MAINTENANCE• LA PROFUSION DES APPAREILS.
• LA COMPLEXITE ACCRUE DES PROCESSUS.
• LE COUT DE LA PRODUCTION :– RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS.– PRIX DE REVIENT
• PROGRES TECHNIQUE ET OBSOLESCENCE.
• CONCEPTION DU MATERIEL :– APTITUDE A LA MAINTENABILITE.– APTITUDE A LA PRODUCTION (DISPONIBILITE).– FACILITE ET AISANCE D'UTILISATION.– SECURITE MAXIMALE.
• CARACTERISTIQUES DE LA MAINTENANCE :– FONCTION COMPOSEE.– UN MAL NECESSAIRE ?– DES BENEFICES INTANGIBLES ET DIFFICILES A MESURER.– DECALAGE ENTRE LES ACTIONS ET LES EFFETS.
DEFINITION :
ENSEMBLE D'ACTIONS PERMETTANT, AU COUT OPTIMAL, DE MAINTENIR OU DE RETABLIR UN BIEN DANS UN ETAT SPECIFIE OU EN MESURE D'ASSURER UN SERVICE DETERMINE.
LES OBJECTIFS DE LA MAINTENANCE
• ASSURER LA DISPONIBILITE MAXIMALE DES INSTALLATIONS ET DES EQUIPEMENTS.
• ASSURER LA PRODUCTION PREVUE.
• MAINTENIR LA QUALITE DU PRODUIT FABRIQUE.
• RESPECTER LES DELAIS PREVUS DE FABRICATION ET D'INTERVENTION.
• RECHERCHE DES COUTS OPTIMA :
• PRESERVER L'ENVIRONNEMENT.
• RECHERCHE DES ECONOMIES D'ENERGIE.
• AMELIORATION DES EQUIPEMENTS ET DES INSTALLATIONS.
LA POLITIQUE DE MAINTENANCE
• LES POLITIQUES SONT DES PRINCIPES DIRECTEURS QUI AIDENT A ATTEINDRE L'OBJECTIF DEFINI D'UNE FONCTION.
• LES POLITIQUES SONT RAREMENT DEFINIES ET EXISTENT TRES RAREMENT SOUS FORME ECRITE.
• LES POLITIQUES DEVRONT DEFINIR– LE DOMAINE D'ACTIVITE.– LES LIMITES DE LA MAINTENANCE.– LE TYPE ET LE NIVEAU DE SERVICE ATTENDU.– LES RESPONSABILITES AUPRES DE LA DIRECTION– LES PRATIQUES DU PERSONNEL.– LE BUDGET DE MAINTENANCE, LES CONTROLES FINANCIERS.
• LE CHOIX D'UNE POLITIQUE DE MAINTENANCE AURA POUR BUT DE DEGAGER LES GRANDES LIGNES D'UN COMPROMIS ENTRE L'ENTRETIEN MAXIMAL ET MINIMAL.
• NECESSITE D'UNE REVISION DES POLITIQUES EN FONCTION D'ELEMENTS NOUVEAUX.
ORGANISATION DE LA MAINTENANCE
COMPTE-TENU DES CRITERES SUIVANTS :• NATURE ET PROCEDES DE FABRICATION• IMPORTANCE DES EFFECTIFS• ETENDUE GEOGRAPHIQUE DE L'USINE• IMPORTANCE DU COUT DES COMPOSANTS
CHOIX :• CENTRALISER OU DECENTRALISER L'ENTRETIEN• CREER DES EQUIPES PAR SECTEUR GEOGRAPHIQUE• CREER DES EQUIPES PAR SECTEUR TECHNIQUE• CREER DES EQUIPES POLYVALENTES• AVOIR UNE AUTONOMIE DE MAIN D'OEUVRE• RECOURIR PARTIELLEMENT A LA SOUS-TRAITANCE
AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA DECENTRALISATION
AVANTAGES INCONVENIENTS
CENTRALIA
• OPTIMISATION DES MOYENS• MEILLEURE MAITRISE COUTS (BUDGET, SUIVI, IMPUTATIONS) • STANDARDISATION PROCEDURES • SUIVI HOMOGENE MATERIELS• REGROUPEMENT DES INVESTISSEMENTS LOURDS • MEILLEURE GESTION DE TOUT LE PERSONNEL
• PLUS LONGUE DISTANCE DE DEPLACEMENT• PAS DE SPECIALISATION POSSIBLE • LENTEURS
DECENTR
•SERVICE RAPIDE •CONNAISSANCES SPECIALISEES•ATTENTION CONSTANTE PORTEE AUX EQUIPEMENTS •MEILLEURE RELATIONS AVEC LA FABRICATION•MOINS DE BUREAUCRATIE
• DUPLICATION DES OUTILS• DOUBLE AUTORITE• COMPTE- RENDUS MEDIOCRES• MEDIOCRE UTILISATION DES COMPETENCES
LES DIFFERENTES FORMES DE MAINTENANCE
PALLIATIVE CURATIVE SYSTEMATIQUE CONDITIONNELLE
AMELIORATION
CORRECTIVE PREVENTIVE
MAINTENANCEDU PARCMATERIEL
défaillanceattendue anticipée
QUELQUES DEFINITIONS• MAINTENANCE CONDITI0NNELLE : maintenance préventive subordonnée a un type d’évènement
prédéterminé (autodiagnostic, information d'un capteur, mesure d'une usure, etc..).
• MAINTENABILITE : dans des conditions données d'utilisation, aptitude d'un dispositif a être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions données avec des procédures et des moyens prescrits.
• FIABILITE : aptitude d'un bien a accomplir une fonction requise dans des conditions données pendant un temps donne. caractéristique d'un bien exprimée par la probabilité qu'il accomplisse une fonction requise dans des conditions données pendant un temps donne.
• DURABILITE : durée de vie ou durée de fonctionnement potentielle d'un bien, pour la fonction qui lui a été assignée, dans des conditions d'utilisation et de maintenance données.
• ENTRETIEN : ce terme n'apparait pas dans les normes. cependant on peut considérer que le terme entretien désigne les actions déterminées effectuées a un instant donne, sur un matériel, dans le cadre de la maintenance de ce matériel.
LE DOSSIER MACHINE• le dossier machine est la référence permettant la connaissance intime d'un
équipement :
– son origine.
– ses technologies.
– ses performances.
• le dossier machine comprend deux parties :
– le dossier constructeur :
• les documents fournis.
• la correspondance échangée.
• les documents contractuels.
– le fichier machine interne, établi et tenu a jour par le bureau des méthodes.
EXEMPLE DE RUBRIQUES CONSTITUANT UN DOSSIER
MACHINENOM MACHINE .... . CODE MACHINE . .... INDICE DE CRITICITE
REPERE
TITRES DES RUBRIQUES
0001020304050607080910111213141516171819
SOMMAIRECONTRAT DE COMMANDE, GARANTIES, S.A.V.P.V. DE RECEPTION.CARACTERISTIQUES, FICHES TECHNIQUES.CODIFICATION, DECOUPAGE STRUCTUREL.PLANS D'ENSEMBLE, DE DETAILS, SCHEMAS.NOTICE D'INSTALLATION, DE MISE EN SERVICE.NOTICE DE CONDUITE, D'UTILISATION.CONSIGNES DE SECURITE.NOTICE DE LUBRIFICATION.NOTICE D'ENTRETIEN, DE RONDE.LISTE GENERALE DES CONSTITUANTSLISTE DE RECHANGES DE PREMIERE URGENCEPLANS ET GAMMES DES PIECES DE RECHANGEPLANNING DES VISITES PREVENTIVES.CHECK-LIST DES VISITES PREVENTIVES.GAMMES TYPES D'OPERATIONS REPETITIVES.LISTES DES DEFAILLANCES POSSIBLES PREVISIBLES.SCHEMAS LOGIQUES DE DIAGNOSTIC-DEPANNAGE. OUTILLAGE SPECIFIQUE D'INTERVENTION.
LE FICHIER HISTORIQUE D'UNE MACHINE
HISTORIQUE DU PONT ROULANT CODE (89053)
INDICE DE CRITICITE (12)DATE DE MISE EN SERVICE:6/11/1988
CODE DE DECOUPAGE FONCTIONNEL :A : BLOC MOTEUR D: CIRCUIT ELECTRIQUE
B: TRANSMISSION E : CIRCUIT DE COMMANDEC: FREINAGE F : ………………………..
DATE COMPTEUR MACHINE
OT N° CODE AFFECT DEFAIL
DESCRIPTION INTERVENTION
DUREES CODE IMPUTINTERV ARRET
X Y Z
2/89 1130 H 09021 B échange standard roulement sortie réducteur
5H 10H 3 1 1
LE FICHIER HISTORIQUE D'UNE MACHINE DECRIT CHRONOLOGIQUEMENT TOUTES LES INTERVENTIONS CORRECTIVES SUBIES PAR LA MACHINE DEPUIS SA MISE EN SERVICE.
X code "CAUSE DEFAILLANCE" : Y code "NATURE" : Z code "GRAVITE"
0 ACCIDENT IMPREVISIBLE1 CAUSE DETECTABLE 2 CAUSE NON DETECTABLE3 DEFAUT D'ENTRETIEN4 MAUVAISE INTERVENTION ANTERIEURE5 MAUVAISE CONDUITE6 CONSIGNES NON RESPECTEES 7 DEFAILLANCE SECONDAIRE8 AUTRE CAUSE
1 ORIGINE MECANIQUE 2 ORIGINE ELECTRIQUE 3 ORIGINE ELECTRONIQUE 4 ORIGINE HYDRAULIQUE
: 0 DEFAILLANCE CRITIQUE 1 DEFAILLANCE MAJEURE 2 DEFAILLANCE MINEURE
EXPLOITATION DES HISTORIQUES
L'EXPLOITATION PEUT SE FAIRE A QUATRE NIVEAUX :
• ANALYSE D'UN PARC DE MACHINES STANDARDISEES.
• ANALYSE GLOBALE D'UNE MACHINE.
• ANALYSE PAR GROUPES FONCTIONNELS.
• ETUDE DES MODULES ET DES ORGANES FRAGILES.
EXPLOITATION DES HISTORIQUES
1. EXPLOITATION EN FIABILITE :
ON DEDUIT DE L'HISTORIQUE D'UNE MACHINE :
– SES LOIS DE FIABILITE
– L'EVOLUTION DE SES TAUX DE DEFAILLANCES (t)
– SA MTBF
– SA DUREE DE VIE NOMINALE
– LES PERIODES D'INTERVENTION CORRESPONDANT A DES SEUILS DE FIABILITE PREDETERMINES...
EXPLOITATION DES HISTORIQUES
2. EXPLOITATION EN DISPONIBILITE :
3. EXPLOITATION EN "METHODES"
– SELECTION ET AMELIORATION DES ORGANES FRAGILES.
– PREPARATION DES PANNES FREQUENTES ET COUTEUSES.
4. EXPLOITATION EN "GESTION DES STOCKS" :
MTTRMTBF
MTBFD
EXPLOITATION DES HISTORIQUES
EXPLOITATION EN "POLITIQUE DE MAINTENANCE" :
– LA VENTILATION DES COUTS :
• PAR MACHINE, PAR GROUPE FONCTIONNEL,
• PAR ATELIER, PAR TYPE DE MACHINE,
• PAR TYPE DE DEFAILLANCE,
• PAR TYPE D'INTERVENTION.
– LA TENUE D'UN "TABLEAU DE BORD DE GESTION "
– LA FORMATION DE "RATIOS "
– LA SYNTHESE D'INFORMATIONS TECHNICO-ECONOMIQUES PERMETTANT DE CHOISIR UNE METHODE DE MAINTENANCE ADAPTEE A L'EQUIPEMENT DONT ON POSSEDE L'HISTORIQUE.
LA DUREE DE VIE D'UN EQUIPEMENT
1. JEUNESSE : (MORTALITE INFANTILLE, DEFAILLANCES PRECOCES).– EN ETAT DE FONCTIONNEMENT A L'ORIGINE (MISE EN SERVICE).– PERIODE DE RODAGE (PRE-USURE).– PRESELECTION DES COMPOSANTS ELECTRONIQUES (DEVERMINAGE).
2. MATURITE : (PERIODE DE VIE UTILE, DE DEFAILLANCES ALEATOIRES).– PERIODE DE RENDEMENT OPTIMAL DU MATERIEL.– TAUX DE DEFAILLANCE CONSTANT.– LES DEFAILLANCES APPARAISSENT SANS DEGRADATIONS PREALABLES VISIBLES, PAR DES
CAUSES DIVERSES, SUIVANT UN PROCESSUS POISSONNIEN (DEFAILLANCES ALEATOIRES).
3. VIEILLESSE : (OBSOLESCENCE, USURE).– UN MODE DE DEFAILLANCE PREDOMINANT, GENERALEMENT VISIBLE, ENTRAINE UNE
DEGRADATION ACCELEREE.– A UN CERTAIN SEUIL DE (t), LE MATERIEL EST "MORT". IL EST ALORS DECLASSE, PUIS REBUTE
OU PARFOIS RESTAURE– LE SEUIL DE REFORME EST OBTENU A PARTIR DE CRITERES TECHNICO-ECONOMIQUES
ILLUSTRATION DE LA COURBE DE PROBABILITÉ DE DÉFAILLANCE
(COURBE EN BAIGNOIRE)
Durée de vie
Défaillances d’usure
Défaillances par hasard
Défaillances de démarrage
IIIIII
(t)
t
Légende : [NF X 60-500]
LA FIABILITEDEFINITION :
C'EST LA PROBABILITE POUR QU'UN MATERIEL DONNE, ACCOMPLISSE LA FONCTION POUR LAQUELLE IL EST CONÇU DANS DES CONDITIONS DONNEES DE FONCTIONNEMENT ET POUR UNE PERIODE DETERMINEE.
L'IMPORTANCE DE LA FIABILITE EN RAISON DE SON CARACTERE :
– RATIONNEL : INFORMATION PRECISE SUR LE MATERIEL, TAUX DE PANNES.
– ECONOMIQUE : CONNAISSANCE DES PERTES DE PRODUCTION POSSIBLES. CALCUL DU COUT DE DEFAILLANCE OPTIMUM.
– VITAL : SECURITE DES PERSONNES OU DES SERVICES PUBLICS.
LA FIABILITE D'UN MATERIEL DEPEND DE :
– SA CONCEPTION
– SA FABRICATION
– SON UTILISATION
– SA MAINTENANCE
OBJECTIFS DE LA MAINTENABILITE
• DIMINUTION DES TEMPS DE DEFAILLANCE :– RAPIDITE DU DIAGNOSTIC– FACILITE D'INTERCHANGEABILITE
• DIMINUTION DES TEMPS DE CONTRÔLE
• ACCROISSEMENT DES PERIODES ENTRE DEUX INTERVENTIONS PAR :
– LA QUALITE TECHNOLOGIQUE.– LES PROTECTIONS ...
LA MAINTENABILITE D'UN MATERIEL DOIT ETRE PREVUE LORS DE SON
ETUDE, CAR IL EST DIFFICILE DE L'AMELIORER PAR LA SUITE
PRECISER SUR LES CAHIERS DE CHARGES DES EQUIPEMENTS A ACQUERIR LES CONDITIONS DE MAINTENABILITE.
LES CONDITIONS DE MAINTENABILITE1.INFORMATIONS GENERALES DE :
• définition.• performances.• conditions de transport, d'installation.• mise en marche, arrêt.• contrôle, tarage.• réglages.• procédure d'utilisation.
2.DONNEES GENERALES CONCERNANT LA MAINTENANCE :• analyse du matériel en ensemble, sous-ensemble avec
nomenclature complète.• les paramètres de contrôle et les points de test.• les modes opératoires des opérations de montage et
remontage• les mesures de sécurité.• l'outillage nécessaire.• les temps opératoires et les couts.
LES CONDITIONS DE MAINTENABILITE
3. DONNEES DE MAINTENANCE PREVENTIVE :
– moyens de contrôle des usures
– opérations nécessaires (nature, fréquence, durée, mode opératoire, moyens nécessaires, réglages ...).
4. DONNEES DE DEPANNAGE
– localisation des défauts.
– liste de pièces de sécurité.
– opérations de remplacement.
• INGREDIENTS CONSEILLES
• LIMITES DES MTBF DES ORGANES ET ENSEMBLES :
• NATURE ET QUANTITE DES PIECES UTILISEES PENDANT UNE PERIODE DONNEE.
• PLANNING COMPLET DES INTERVENTIONS PERIODIQUES NECESSAIRES PENDANT LA DUREE D'UTILISATION PREVUE, AVEC LES COUTS PREVISIONNELS.
LA PREPARATION DU TRAVAIL
DEFINITION :c'est la fonction chargée de prévoir, définir et réaliser les conditions optimales d'execution d'un travail.la préparation est une des responsabilités du bureau des méthodes.
BESOINS EN MOYENS:OUTILLAGESTESTEURSMOYENS SPECIAUX
ANALYSES, DIAGNOSTICS EXPERTSESDOSSIERS-MACHINES BABQUES DE DONNEES INTERNES (STANDARD DE TEMPS)
DEFINITION DES BESOINS
EDITION DOCUMENTSD'ACTIVITE
PREPARATION BESOINS EN
PERSONNELQUALIFICATIONHABILITATIONQUANTITE
PROGRAMME DEMAINTENANCESYSTEMATIQUE
BESOINS EN MATIERES:DA : DEMANDE D'APPROVISIONNEMENT
OT : CORRECTIFOT : CONDITIONNELGAMMES D'INTERV. TEMPS ALLOUESCONSIGNES DE SECURITE
OBJECTIFS DE LA PREPARATION DU TRAVAIL
• faciliter le travail des techniciens d'intervention.
• réduire les couts directs d'intervention en diminuant les temps d'attente.
• réduire les couts indirects en diminuant les durées d'immobilisation des équipements.
• prévoir les consommations en rechanges, matières ....
LA PREPARATION DU TRAVAIL QUOI PREPARER ?
TABLE DE CRITICITE DES EQUIPEMENTS
1. COMPLEXITE TECHNOLOGIQUE :
SIMPLE ………………………..……...……….……..0
COMPLEXE ……………………………....…………..1
TRES COMPLEXE ……………………...…….……..2
2. IMPORTANCE DE L'EQUIPEMENT DANS LE PROCESS DE PRODUCTION:
SECONDAIRE ………………………...……..……..0
PRINCIPAL …………………………...…….………..1
VITAL ……………………....………………..………..2
3. ENGAGEMENT (TAUX DE MARCHE)
EPISODIQUE …………………..…………...……..0
INTERMITTANT ………….……………….…..…..1
CONTINU ……………………………….……….…..2
1. COUTS DIRECTS DE MAINTENANCE :
FAIBLES …………………...…………………………..0
MOYENS ……………………...……….…….…….…..1
ELEVES ………………………………….……….……..2
2. VALEUR DE REMPLACEMENT A L'IDENTIQUE :
PEU COUTEUX …………………….....…..…..…..0
COUTEUX ……………………………….………..…..1
TRES COUTEUX …………………….….….………..2
3. COUTS INDIRECTS (PERTE DE PRODUCTION) :
FAIBLES ………………….…......…………………..0
MOYENS ……………….………….……...…………..1
ELEVES ……………………..…………...………..…..2
IL FAUT AFFECTER A CHAQUE EQUIPEMENT UN INDICE DE CRITICITE
LA PREPARATION DU TRAVAIL QUOI PREPARER ?
TABLE DE CRITICITE DES EQUIPEMENTS
MATERIEL : FRAISEUSE Code 4-103-5
CRITERE VALEURESTIMEE
COEFFICIENT POINTSESTIMES
POINTSMAXIMUM
123456
011011
231112
031012
462224
TOTAUX i=7 20
INDICE DE CRITICITE : 0 < i < 20 RETENIR EN PRIORITE LES EQUIPEMENTS D'INDICES COMPRIS ENTRE 15 ET 20 POUR :
• établir les dossiers machines.• mettre en place les mesures préventives.• établir les préparations complètes.
LA PREPARATION DU TRAVAIL : QUOI MODIFIER
PREPARATION DES AMELIORATIONS
. . . .
ECHELLE DES FREQUENCES ECHELLE DE GRAVITE
1. PAS DE PROBLEME < 1 PANNE/MOIS2. QUELQUES INCIDENTS 1 PANNE SEMAINE < < 1 PANNE/MOIS3. TROP DE PANNES 1 PANNE/JOUR < < 1 PANNE/SEMAINE4. NE "MARCHE PAS" 1 PANNE/JOUR <
1. PAS D'EFFET SUR LA PRODUCTION2. RALENTIT LA PRODUCTION3. ARRET TEMPORAIRE DE LA PRODUCTION4. ARRET TOTAL DE LA PRODUCTION
FREQUENCE
GRAVITE
PAS DE MODIFICATION
MODIFICATION ENVISAGEABLE
MODIFICATION A PREPARER
MODIFICATION A PREPARER D'URGENCE
PREPARATION DU TRAVAIL DETERMINATION DES PRIORITES :
LA METHODE ABC1 HEURE DE PREPARATION POUR 25 HEURES D'INTERVENTION
seront préparés :• les travaux importants, détectés par la méthode abc• les travaux répétitifs.• les travaux arrêtant la fabrication.• des travaux particuliers, mettant en cause la sécurité des intervenants.
ZONE A : préparation approfondieZONE B : préparation minimaleZONE C : pas de préparation
A B C
0 20 40 60 80 100%
100%
Cumul des TTR (heures)
OT(classés)
LA LUBRIFICATION
1. le contrôle et l'ajustement des niveaux
2. les vidanges périodiques
3. la standardisation des huiles et des graisses
4. l'approvisionnement en lubrifiants.
LA FONCTION ORDONNANCEMENT :
MISSION DE L'ORDONNANCEMENT
L'ORDONNANCEMENT EST LE "CHEF D'ORCHESTRE" CHARGE DE :
• prévoir la chronologie du déroulement des tâches.• rendre disponible les moyens nécessaires.• optimiser l'utilisation des moyens nécessaires.• lancer les travaux au moment choisi.• contrôler l'avancement et la fin des taches.
QUELQUES DEFINITIONS NOTION DE CHARGE : capacité, charge, surcharge, sous-charge, NOTION DE TACHE : tache, projet, chemin critique, délai, NOTION DE PLANNING : diagramme de Gantt, lissage, jalonnement, LES ACTIONS D'ORDONNANCEMENT : programmation, lancement, avancement, déblocage, approvisionnement
DISTRIBUTION DE LA CHARGE DE TRAVAIL
REPARATION ®LAGES
ACCIDENTREPARATIONSMODIFICATIONS
LUBRIFICATIONINSPECTION EXTENSION
ARRET ANNUEL
MISSIONSFIXES
REVISIONSFABRICATION PD
MODIFICATIONS INSTALLATION &DEMONTAGE
SERVICE DE ROUTINE
SOUS TRAITANT EQUIPESSPECIALISEES
MECANICIEN ELECTRICIENS& INSTRUMENTS
BATIMENT
URGENCESIMMEDIATES
URGENT NON URGENT
ROUTINE PLANNING ALONG TERME
TABLEAUD’AVANCEMENT PLANNIG
GRAPHIQUESRESEAUX
CHARGE DE TRAVAIL TOTALE DE LA MAINTENANCE
GROUPE DE CORPS DE METIER
ORDONNANCEMENT
7% 66% 10%10% 7%
LA FONCTION REALISATION• RESPONSABILITES :
– la qualité du travail.
– l'activité du personnel.
– la formation du personnel.
• MISSIONS :– assurer l’éxécution du travail.
– assurer la sécurité.
– surveiller la qualité du travail.
– contrôler les travaux termines.
– contrôler l'activité du personnel direct.
– assurer la formation de ce personnel sur le matériel de l'usine.
– faire les comptes-rendus de dépannages.
– alerter les méthodes a chaque difficulté importante.
– contrôler la ventilation du temps ouvrier sur les bons de travaux.
– assurer les liaisons avec la fabrication.
– coordonner la main-d'œuvre entre les différentes équipes.
LES PIECES DE RECHANGEQUEL ARTICLE FAUT-IL STOCKER ?
QUELLE QUANTITE POUR CHAQUE ARTICLE RETENU ?
1. VOIR LES INDICATIONS DU FOURNISSEUR.
2. SINON, FAIRE LA LISTE COMPLETE DES PIECES ET ENSEMBLES DE LA MACHINE.
3. CLASSER CETTE LISTE EN CATEGORIES SUIVANTES :
– LES PIECES DE LIAISON ENTRE PARTIE FIXE ET MOBILE (ROULEMENTS, COUSSINETS, CONTACTS ...)
===> 1 PIECE DE RECHANGE POUR 4 EN SERVICE.
– LES PIECES DE REGULATION ET DE COMMANDE (SOUPAPES, CLAPETS, TIGES....)
===> 1 PIECE DE RECHANGE POUR 5 EN SERVICE.
– LES PIECES MOBILES (ARBRES, ROTORS ...)
===> 1 PIECE DE RECHANGE POUR 10 EN SERVICE.
1. LES PIECES ELECTRONIQUES :
===> 1 PIECE DE RECHANGE POUR 20 EN SERVICE.
– LES OSSATURES, BATIS, CHARPENTES OU SUPPORTS :
===> 0 PIECE DE RECHANGE.
– SE BASER SUR L'HISTORIQUE POUR CORRIGER CES VALEURS INDICATIVES.
LES COUTS DIRECTS DE MAINTENANCE (Cd)
1. COUTS DE MAIN D'OEUVRE.
2. FRAIS GENERAUX DU SERVICE MAINTENANCE– appointements des cadres, employés de bureau ...– loyers, assurances, impôts directs ....– frais de chauffage, éclairage, téléphone, véhicules ...
3. COUTS DE POSSESSION DES STOCKS, DES OUTILLAGES, DES MACHINES
1. taux d'amortissement.
2. évaluation des pertes et dépréciations dûes au stockage.
3. frais de magasinage.
4. CONSOMMATION DE MATIERES, DE FOURNITURES, DE PRODUITS
prix d'achat + frais de transport + cout passation de cde
• CONSOMMATION DES "RECHANGES"– poste important, évalue comme le précédent.– actualisez les prix.
1. COUT DES CONTRATS DE MAINTENANCE.
2. COUT DES TRAVAUX SOUS-TRAITES.
LES COUTS INDIRECTS DE MAINTENANCE (Ci) OU LES COUTS
DE NON MAINTENANCECONTENU :CONTENU :
1. COUTS DE PERTE DES PRODUITS NON FABRIQUES.
2. COUTS DE PERTE DE QUALITE.
3. COUTS DE PERTE DES PRODUITS DECLASSES.
4. COUTS DE MAIN-D'OEUVRE DE FABRICATION INOCCUPEE.
5. COUTS D'AMORTISSEMENT DU MATERIEL ARRETE.
6. FRAIS INDUITS PAR DELAIS NON RESPECTES :
1. PENALITES DE RETARD.
2. PERTE DE CLIENT.
3. IMAGE DE MARQUE TERNIE.
7. FRAIS DE REMISE EN ROUTE DU PROCESS DE PRODUCTION
ESTIMATIONS DES Ci : plus délicats à saisir que les coûts directs
1. "HEURES D'ARRET" x "TAUX HORAIRE D'ARRET"
2. TAUX HORAIRE D'ARRET : t = DINARS/HEURE D'ARRET
– IL FAUT DISTINGUER ENTRE :
1. COUTS INDIRECTS IMPUTABLES A LA MAINTENANCE
2. COUTS INDIRECTS IMPUTABLES A LA FABRICATION. production de heuresd' nombre
production de pertet
L'ICEBERG DES COUTS
fraisfixes
Sous traitance
Pièces de rechange
redondances
Main d’oeuvre
Perte productivité
En-cours de fabrication
Perte matières
Coûts de non sécurité
Perte productivitémachines Micro
pannesCouts des nuisances industrielles
Respect délai et qualité
Conséquences sur les ventes
…….
Perteconfianceinterne
OPTIMISATION DES COUTS DE DEFAILLANCES
LES COUTS DE DEFAILLANCE Cd=Dm+Cp
LES OBJECTIFS DE LA TPM• Améliorer le taux d'utilisation réel des
équipements.
• Optimiser le coût global de l’équipement sur sa durée de vie.
• Améliorer la fiabilité du couple " produit/équipement" en systématisant le retour d'information aux structures concernées
RÉSULTATS ATTENDUS DE LA TPM
• Économique :– Amélioration de la productivité– Amélioration du niveau de qualité et réduction des
coûts de non-qualité.– Diminution des en cours de fabrication– Rationalisation des frais d'entretien.
• Humain :– Enrichissement des tâches des opérateurs donc de
leur technicité, meilleure motivation.– Notion de direction par objectif.
SCHEMA DE BASE
• Le temps d'ouverture d'une machine peut être reparti en deux– La machine est à l’arrêt.– La machine est en marche.
• Causes d’arrêt :– Mise au point– Réparation– Attente réparation– Maintenance préventive– Réglage
• Pendant la marche : le poste peut :– Produire des pièces bonnes (quantité, qualité, délais)– Produire des pièces bonnes en quantité, qualité, mais pas dans les délais donc
il y a écart sur performance.– Produire des pièces défectueuses donc non-qualité.
EQUIPEMENT CONTRAINTES INCIDENCE SUR
Temps d'ouverture Temps de fonctionnement Temps net de fonctionnement Temps utile
pannes changement de série micro-coupure perte de rendement rebut-retoucheschute au démarrage
Disponibilité Cadence Qualité
TEMPS D’OUVERTURE
TEMPS BRUT DE FONCTIONNEMENT
TEMPS NET DE FONCTIONNEMENT
TEMPS UTILE
Arrêt machines :
Changement d’outil, de série, pannes
Ecart de performance : Incidents mineurs, cadence, micro-défaillances, marche à vide
Non-qualité :Rebuts, chutes au démarrage, retouches
D C B A TEMPS
TAUX SYNTHETIQUE DE FONCTIONNEMENT
TRS = D/A = B/A x C/B x D/C
Taux de qualité
Taux de performance
Taux brut de fonctionnement
taux synthétique de fonctionnement
95 % 99 % 90 % 85 %
RATIOS• Taux brut de fonctionnement = B
temps alloues – temps d’arrêt A temps alloués • Taux de performance = C
temps de cycle x quantité produite B temps alloués – temps d’arrêt
• Taux de qualité = D pièces traités – pièces défectueuses C nombre de pièces traités
paramètres nécessaires au suivi de l’activité du poste
• Le taux brut de fonctionnement : Temps de fonctionnement Il permet de dire quelle est l'importance des arrêts machines (toute origine confondue) dans le temps théorique de travail d'un équipement.
• Le taux de performance : C'est celui directement lie au rendement. Il tient compte des microcoupures et de la cadence.
• Taux de qualité : Il permet de mesurer la production bonne réalisée par un poste de travail. Il tient donc compte des rebuts et retouches sous toute leur forme et quelle que soit leur origine.
• Le T.R.S. Taux de rendement synthétique qui permet de dire qu'elle est l'utilisation réelle du
poste :
Les activités des petits groupes d’atelier TPM
Chaque travailleur doit etre son propre « maintenancier »
1. Le programme « 5S »– Seiri (rangement) – Seiton (ordre et méthodes)– Seiso (nettoyage)– Seiketsu (propreté)– Shitsuke (éducation morale)
2. Le système de suggestion3. Les cercles de qualité4. Le système de qualification et de certification interne
LA GESTION DE LA MAINTENANCELA PREVISION
LA GESTION S'ATTACHERA A JUGER :• LA VALIDITE DES OBJECTIFS ET DE LA PREVISION.• LE CHOIX DE LA POLITIQUE.• LE POTENTIEL DES MOYENS.• L'EFFICACITE PAR L'EMPLOI DE RATIOS JUDICIEUX.
L A P R E V I S I O N :
• LE BUDGET ANNUEL : UN INSTRUMENT DE GESTION EFFICACE :• PREVOIT LES DEPENSES POUR DES PERIODES FUTURES.• FOURNIT UNE STRUCTURE PERMETTANT AUX GENS DE LA MAINTENANCE D'ETRE CONSCIENTS DES FAITS.• PERMET D'EXERCER DES CONTROLES.• CONDUIT A UN EXAMEN SERIEUX DES OPERATIONS PROPOSEES• DEFINIT L'AUTORITE ET LA RESPONSABILITE.• AGIT COMME GUIDE.
LA GESTION DE LA MAINTENANCE
LA REALISATION
MALGRE LE SOIN APPORTE A LA PREVISION FAIRE PREUVE DE SOUPLESSE DANS L'EXECUTION.
LA GESTION DE LA MAINTENANCELE CONTROLE
• LE TABLEAU DE BORD ET LES RESULTATS BUDGETAIRES.
• L'ANALYSE DES ECARTS.
• LES DECISIONS CORRECTIVES.
CONDITIONS EXIGEES POUR LA REALISATION D'UN CONTROLE :
– UNE PROCEDURE CORRECTE D'ENREGISTREMENT.
– UN ENREGISTREMENT PRECIS DES DONNEES SPECIFIEES.
– LA TRANSMISSION DES DONNEES A DESTINATION.
– LA COMPILATION ET L'APPRECIATION DES DONNEES
– LA PRESENTATION DES DONNEES
– LES ACTIONS APPROPRIEES.
APPRECIATION DE L'EFFICACITE GLOBALE DE
LA MAINTENANCE• LE COUT DE DEFAILLANCE.• LE BUDGET TOTAL DE LA MAINTENANCE.• LA FREQUENCE ET LA DUREE DES PANNES.• LES DELAIS D'INTERVENTION PAR CORPS DE METIER.• LES CONSOMMATIONS DE PIECES DE RECHANGE,
D'OUTILLAGE.• L'UTILISATION DES CORPS DE METIER.• LE RAPPORT DES HEURES DE MAINTENANCE SUR LES
HEURES DE PRODUCTION.• LE POURCENTAGE DU COUT DE LA MAINTENANCE DANS LE
COUT DU PRODUIT FABRIQUE.