entrepreneuriat pigier

119
RCI Collection Le Manager MODULE de 20h Formateur : Monsieur KOUASSI Koffi Ambroise ‘‘BIG Manadja’’ Enseignant à l’Université d’Abobo Adjamé (SFA) Séminaire de Formation en Entrepreneuriat destiné aux étudiantS DE LA LICENCE PROFESIONNELLE et MasterS de PIGIER 1

Upload: saferkamel

Post on 22-Nov-2015

91 views

Category:

Documents


4 download

TRANSCRIPT

RCICollection Le Manager

Sminaire de Formation en Entrepreneuriat destin aux tudiantS DE LA LICENCE PROFESIONNELLE et MasterS de PIGIER

MODULE de 20h

Formateur:Monsieur KOUASSI Koffi Ambroise BIG ManadjaEnseignant lUniversit dAbobo Adjam (SFA)Consultant International en Management de Projet et Entrepreneuriat02 05 05 52 / [email protected]

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE

PREMIERE PARTIE:LENSEMBLE DE DEFINITION ET LES FONDEMENTS DE LENTREPRISE

CHAPITRE I: SAVOIR ENTREPRENDRE: LENTREPRENEURIATA- Dfinition des conceptsB- La naissanceC- Le profil du crateur dentrepriseD- Les motivations qui poussent entreprendreE- Les obstacles lentrepreneuriatF- Les checs des entreprises en cte divoireG- Les types dentrepreneuriatH- Les secteurs dactivits rentablesI- Quelques conseils pratiques

DEUXIEME PARTIE:LE BUSINESS PLAN ET LES TECHNIQUES DE MONTAGE DE PROJET

A- Introduction gnraleB- les modules utiles au Montage de projetModule 1: GnralitsModule 2: Analyse commerciale et MarktingModule 3: Structure et organisationModule 4: Etude techniqueModule 5:Ltude financireModule 6: Les statuts juridiquesC- les Diffrents Canevas (voir annexe)D- Canevas BIG MANADJAE- Cas pratiqueF- Conseils pratiquesCHAPITRE I: ANALYSE COMMERCIALE ET MARKETINGSECTION 1: ETUDE DE MARCHEI- Ltude de marcheII- Ltude de loffreIII- Marche potentiel

SECTION 2: LES PREVISIONSI- Les prvisions des ventes et de chiffre daffaires

SECTION 3: STRATEGIE DE MISE EN MARCHEI. Politique de produitII. Le prixIII. Le Politique de distributionIV. La Communication

CHAPITRE II: STRUCTURE ET ORGANISATIONI. DfinitionII. Approche

CHAPITRE III: ETUDE TECHNUQE OU DESCRIPTION DU PROJETSECTION I: LE PROCEDE DE FABRICATIONSECTION II: LOUTILLAGE DE PRODUCTIONSECTION III: DESCRIPTION DES MATIERES NECESSAIRESSECTION IV: LA MAIN DUVRE NECESSAIRESECTION V: LE PLANNING DE REALISATIONSECTION VI: COT DU PROJET

CHAPITRE IV: LE DOSSIER FINANCIERSECTION I: LE BILAN DE DEPARTSECTION II: LAMORTISSEMENTSECTION III: LE FONDS DE ROULEMENT (FDR)SECTION IV: LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)SECTION V: LE COMPTE DE RESULTATSECTION VI: LE PLAN DE TRESORERIE

CHAPITRE V: LES STATUTS JUIDIQUES DE VOTRE ENTREPRISE1- Faut-il aller seul ou sassocier,2- Les formes juridiques possibles

TROISIEME PARTIE: LES STRATEGIES DE RECHERCHES DE FINANCEMENTI. Les sources de financement de projetsII. Quelques formes particulires de financement

ANNEXE 1: LE GUIDE DE LINVESTISSEURANNEXE 2:BIBLIOGRAPHIEANNEXE 3: MODELE BIG MANADJAANNEXE 4: MODELE KANGAH BALLOUANNEXE 5: MODELE ALLEMENDANNEXE VI: MODELE SFI ET FNS

INTRODUCTION GENERALE Ce cours sur lentrepreneuriat est destin spcialement aux tudiants de PIGIER. La vision des groupes PIGIER est de former des tudiants diplms mais surtout qualifis capable de sadapter tous les changements. Lentrepreneuriat plus que jamais est devenu une discipline de laction aussi il est important de lenseigner afin que les tudiants puissent se prendre en charge. Nous tenons remercier le Directeur Gnral du groupe PIGIER pour cette vision entrepreneuriale. Le Directeur des tudes et surtout les coordinateurs dont Monsieur Zirignon qui na pas hsit de me faire appel pour donner les cours au Licence Professionnelle, aux MASTERS 1 et 2. Cela ma permis de prendre conscience quil faille plus que jamais sortir un livre sur les dfis de lentrepreneuriat en Cte dIvoire.A la fin de ce CHAPITRE de 20 heures, ltudiant doit tre capable: Davoir une notion claire de lentreprise, de son environnement Dtre capable de crer sa propre entreprise De matriser les canevas classiques de montage de projet De connaitre les secteurs dactivit rentable De matriser les techniques de recherche de financementToute fois, il est noter que lentrepreneuriat fait partie dun grand ensemble qui est la gestion de projet ou au mieux le management de projet qui est plus englobant.Ce cours prend en compte les objectifs du systme MLD. Cest pourquoi notre approche du cours se veut andragogique et amenant les tudiants une participation plus active. Vu la complexit du thme nous avons choisi de faire un document synthtique, de donner une bibliographie riche sur lentrepreneuriat.Ce cours saccentue sur trois grandes parties:1- Lensemble de dfinition de lentrepreneuriat2- Le montage de projet et le business plan3- Les techniques de recherche demploiCependant nous mettons laccent sur les techniques de montage de projet et le business plan. En effet on peut avoir de bonnes ides mais tre financ et avoir un dossier de faisabilit bancable.Nous insistons sur lvaluation qui consiste:1- Dictionnaire de lentrepreneuriat2- Expos fait par groupe de 3 ou 4 personnes en 30 minutesExemple: - la rentabilit en entreprise Les formes juridiques Les causes de lchec des entreprises SNA.

3- Projet pratique rendre la fin du CHAPITREExemple: - cration dun cybercaf Elevage de volaille

4- Examen propos par la direction enfin de CHAPITREIl ressort clairement quen 20 heures ltudiant doit travailler efficacement et avoir des pr requis. A ce propos nous avons constat aprs deux ans PIGIER que la plupart ont besoin dun renfort niveau des outils mathmatiques (maths financires, recherche oprationnelle, statistiques) comptabilit et finance dentreprise. Cest pourquoi nous proposons surtout aux MASTERS Gestion dentreprise un CHAPITRE compos sur ces lments afin de matriser la partie sensible du montage de projet savoir ltude conomique et financire.En effet ltudiant pour ne pas tre un scribe doit comprendre et savoir faire: Compte dexploitation personnelle Bilan douverture Plan de trsorerie Calcul de la VAN, TRI, DRCIEn dfinitive nous encourageons le Groupe PIGIER dans cette initiative dintroduire lentrepreneuriat et la gestion de projet dans ses formations.

PREMIERE PARTIE:

ENSEMBLE DE DEFINITION DE LENTREPRENEURIAT OU LES FONDEMENTS DE LENTREPRENEURIAT

A- Dfinition des concepts1- Quest ce que lentrepriseLentreprise cest toute unit lgale qui dispose dune certaine autonomie de dcision, qui produit des biens et services et dont la finalit est le profit. Mais qui vit dans un environnement incertain. Lenvironnement politique, lgislatif, culturel, social, conomique, technologique, cologique, gographique, dmographique, etc.2- Les quatre fonctions fondamentales dune entreprisea- Communication et markting EntrepriseProduction GRH Finance Schma

a- Production La fonction Production:

Gestion de stocks Approvisionnement Logistique Mthode JAT, KUNBUN, MPM, PERT Qualit

b- La fonction GRH (Gestion des ressources humaines)

GRH Un proverbe arabe a dit que la diffrence entre le jardin et le dsert ce nest pas leau mais cest lhomme. Lhomme est une ressource fondamentale

Recrutement Rmunration Formation GPEC Gestion des carrires Gestion des conflits Etc.

c- FinanceLa fonction Finance

Comptabilit gnrale Comptabilit des socits Comptabilit analytique Gestion financireCela implique les notions de rentabilit, de budget, de compte de rsultat, de ratios, dindice de profitabilit, de besoin en fond de roulement, de trsorerie, de crdit,

d- Fonction Communication markting

d-1- Communicationil est important de clarifier ces deux notions. La communication vient du mot latin Communicare mettre en commun, pour les rligieux communis rentrer en contactavec Dieu. Cest donc un change entre Dieu et lhomme travers le Pain et le Vin. Il vient dun autre mot Conomia qui tire son origine du mot cot qui signifie rapports intimes. En effet dans les rapports sexuels homme et femme, il y a un change naturel entre les spermatozodes et les ovaires. En clair, la communication cest la transmission dune information et en retour recevoir linformation. On parle alors dchange entre lmetteur et le rcepteur. Notons toute fois quil existe 4 types fondamentaux en communication: La communication interne La communication institutionnelle La communication dentreprise La communication commerciale

d-2- Le marktingle markting est un mot anglais (en franais on marle de mercatique) compos de deux mots:market qui signifie march et de ing qui signifie action. Cest donc laction que lon mne sur un march.En ralit le markting sent cet aspect dynamique et pratique, cest pourquoi nous dfinissons le markting comme la recherche de la satisfaction du consommateur et en retour tre satisfait. Le markting appliqus lentrepreneuriat doit aller au del des notions fondamentales et classiques telles que: La segmentation, le positionnement, le comportement des consommateurs, la publicit le prix, la distribution, ltude de march, etc.En considrant quentreprendre cest conqurir, cest donc entrer en guerre. Nos tudiants doivent matriser les applications du markting telles que: le markting guerrier, le markting viral, le markting sensoriel, politique, industriel,Notons que le markting guerrier stipule que le concurrent est un adversaire abattre et le client une montagne surmonter.3- LentrepreneuriatSelon certains chercheurs, il nest pas faux de dire entrepreneuriat car il traduit lorigine du mot entrepreneur qui lui tire sa racine du mot entreprise. En clair lentrepreneur cest lhomme prudent qui prend le risque calcul de crer sa propre entreprise, daller laventure, de quitter la pauvret et desprer se prendre en charge, davoir son indpendance financire et surtout dtre riche. En ralit lentrepreneuriat est un processus qui consiste crer quelque chose de diffrent et possdant une valeur, en lui consacrant le temps et le travail ncessaire, en assumant les risques financiers, psychologiques et sociaux correspondant et en recevoir les fruits forme de satisfaction pcuniaire et personnel.En dpit de la complexit et de la pesanteur non ngligeable que cela puisse contenir selon les propos avrs, fort est de reconnatre que cela est beaucoup plus conomique.4- Entrepreneuriat et gestion de projeta- Projet Vient du verbe projeter qui signifie alors jeter en avant, au loin. a laube du XIXe sicle, le mme terme devenu entre temps projeter dsigne laction de reconnaitre un lieu, une chose, pour sen faire une ide prcise.Aujourdhui le sens donn par les Franais au mot projet privilgie lintention, lobjectif que lon veut atteindre. Cest une chose que lon ce propose de faire, une intention. Le terme est synonyme de: dessein, plan, canevas, bauche, esquisse, brouillon.Les anglo-saxons lenvisagent plutt sous langle de la ralisation, du pilotage, du passage de lintention lacte. Ils distinguent ainsi le projet intention de faire quelque chose quils traduisent pas le verbe to plan (I plan to go to paris) du terme Project tant une ralit construire. En effet ils veulent atteindre un objectif: Ils dfinissent le chemin et les actions entreprendre Ils se donnent les moyens ncessaires la ralisation de ces actions dune part et dautre part pour tre prts ragir ds que vritablement des vnements perturbateurs se produiront, et ensuite ils agissent pour designer tout ceci quand tu parles de projet.Cependant, nous allons retenir quelques dfinitions institutionnelles du projet.En 1992, lAFITEP (Association Francophone de Management de Projet) et lAFNOR ont labor un vocabulaire francophone de management de projet avec la norme X50-105. Celle-ci met laccent sur le projet. Considr comme un processus en le dfinissant comme: une dmarche spcifique qui permet de structurer mthodiquement et progressivement une ralit venir. Elle ajoute quun projet est dfinit et mis en uvre pour laborer une rponse aux besoins dun utilisateur, dun client ou dune clientle et quil implique un objectif et des actions entreprendre avec des ressources donnes.En 2002, la norme X50-115 dfinit le projet comme un processus unique qui consiste en un ensemble dactivits coordonnes et matrises comportant des dates de dbuts et de fins, entreprit dans le but datteindre un objectif conforme des exigences spcifiques.b- GestionIl vient du mot latin gestio qui signifie lart dadministrer et de gerer.c- Gestion de projetLa fonction essentielle de la gestion de projet est dapporter la direction des projets un ensemble dinformations analyses dans le but dassurer la pertinence et lopportunit de ces dcisions (AFNOR, normeX50-115).Historiquement la gestion de projet dsigne lapproche instrumentale du pilotage des projets dingenierie (militaires, spciaux, BTP, Nuclaires, ) dans les annes 1950 1960.La gestion de projet consiste tablir les outils et les mthodes de structuration dun projet global en sous projets emboits, la planification des tches, lanticipation et le suivi de leur bon droulement, laffection et le contrle des ressources, la matrise des cots et des dlais.d- Le management de projetLe terme management de projet intgre la notion de gestion de projet laquelle il ajoute une dimension suplmentaire.Concernant la dfinition des objectifs stratgiques et politique de direction (il intgre donc la direction de projet).En clair, le management est lensemble des actions engages par une ou des organisations afin de dterminer un projet, de le lancer et de la raliser. Le succs dun management de projet sexplique moins par le recours des outils de gestion idoine que par lorganisation, la direction de projet ou le management des quipes. Autrement dit, le management de projet combine la gestion de projet dans sa fonction caisse outils et la fonction de directeur de projet en charge de la dfinition des objectifs (cot, dlais, spcifications techniques), des actions politiques des aspects financiers de lorganisation du projet e- Le management par projetsSelon lAFNOR (norme X-50-115), lorsque des organismes structurent leur organisation sadaptent leurs rgles de fonctionnement partir et autour des projets raliser, il convient de parler de management par projet et non de management de projet. La prposition part introduit lide que le mode projet est le mode de fonctionnement normal dune organisation, lentreprise tant entirement autour des projets quelle ralise. Dans des activits comme le conseil; lintgrit ou la recherche la forme la forme projet constitue le mode de travail habituel. On dit parfois que ces entreprises sont orient projet.llorsque des organisations traditionnelles sont amenes se transformer sous leffet du developpement de projets, on parle aussi de transformation de lentreprise et son management {Jolivet,2003). Lexpression est alors synonyme de transformation de lentreprise et de son management de projet. Cest par exemple le cas dune entreprise qui transforme son systme de gestion de la qualit la faveur de deploiement dun nouvel outil.Lexpression management par projets a pris de lampleur dans les pratiques et les discours managriaux des annes 1990. Selon une enqute de la CEGOS, ralis pour lusine nouvelle en 1990 auprs de techniciens et dargent de matre, 80% des personnes interroges travaillent sur des projets transversaux et 44%sur des projets de nouvelle organisation. Etre dtach sur un projet dvient une activit rcurrente pour beaucoup de salaris. Se profile une gnralisation dun modle de gestion transversal, une sorte de one bestway le changement par les projets. Or de la mme faon quil nexiste pas de modle unique dorganisation dune entreprise, il ny a pas de modle unique dorganisation des projets.1- Les acteurs principaux de la gestion dun projeta) DfinitionDistinction des rles du matre duvre et du Matre douvrageLa distinction entre le matre douvrage et le Matre duvre est essentielle dans le droulement du projet car elle permet de distinguer la responsabilit des deux entits. Il convient ainsi de sassurer que la dfinition des besoins reste sous lentire responsabilit de la matrise douvrage. En effet, il arrive dans certains cas que la matrise douvrage dlgue la matrise duvre des choix dordre fonctionnel sous prtexte dune insuffisance de connaissance techniques (de faon concrte le service informatique dune organisation prend la main et pilote le projet ds la phase dexpression des besoins). Or seul le matre douvrage est en mesure de connaitre le besoin de se utilisateurs. Une mauvaise connaissance des rles des deux entits risques ainsi de conduire des conflits dans lesquels chacun rejette la faute sur lautre.Dautre part, sil est vrai que le matre duvre doit prendre en compte les exigences initiales de maitre douvrage, il nest par contre pas habilit ajouter de nouvelles fonctionnalits au cours du projet mme si cela lui semble opportun. Le matre duvre est cependant charg des choix technique pour peu que ceux-ci rpondent fonctionnellement aux exigences de la matrise douvrage.En fin il arrive quune matrise douvrage estime quun produit existant est susceptible de rpondre ses besoins, lachte puis se retourne vers la matrise duvre (le service informatique par exemple) pour effectuer des adquations du produit.La distinction entre matre douvrage et matre duvre est encore plus difficile lorsque les deux entits font partie de la mme structure dentreprise. Dans de pareils cas, il est dautant plus essentiel de bien dfinir contractuellement les rles respectifs des deux entits:Nous mettons laccent sur le chef de projetQuelques activits essentielles du chef de projet:: Assure linterface entre les communauts scientifiques et techniques Assure le passage de lappel doffre au cahier des charges Organise le financement Constitue lquipe technique Ngocie lquipement Suit la conformit de la qualit Organise la communication du projet Organise la documentation du projet Gere les situations de crises Prpare un projet en intgrant les variables stratgiques, conomiques, sociales, et technique afin de dfinir lentit projet, son mode dorganisation et de planification, ses objectifs et les moyens appropris.2- Nature et typologie des projets3-1- Les caractristiques particulires des projetsa) Un projet est gnralement caractris par une relation demandeur ralisateur caractris par un mandat ou un contrat.b) Un projet est caractris par: la nouveaut, lunicit, une dure limite, la performance des contraintes, des dlais, la qualit et le cot.c) Un contexte dincertitude: incertitude de lenvironnement, technologique et surtout relie aux ressourcesd) Un cycle de vie dynamique et une implication de nombreux intervenants: dintrts diffrents, dorganisation diffrentes, de discipline disciplines et de cultures diffrentes

3-2- Typologie de projet Lenvergure et la nature des projets varient en fonction des lments suivants: Le type de march satisfaire La nature et lampleur de se quil faut produire Lenvergure des ressources requise et la dure du projet Le nombre et la varit des acteurs internes et externes Lapproche contractuelle managriale prconiseIl faut souligner toute fois que lon peut distinguer cinq (05) types de projets.1- Les projets mous (projet soft)Ce sont des projets dont lextrant principal est totalement ou partiellement intangible.Exemple: dveloppement de logiciel, renforcement de capacit2- Les projets durs (projet hard)Projet dont lextrant principal est totalement ou partiellement tangible.Exemple: Projet infrastructure (construction de route de btiment, )3- Les projets de dveloppementProjet qui vise contribuer la croissance conomique gnrale (financement pub)4- Les projets dentreprises privesProjet but lucratif mis en place par une personne morale (entreprises prives) pour produire des bnfices financiers.5- Les projets promoteur priv individuelProjet but lucratif mis en place par une personne physique pour satisfaire un besoin denrichissement personnel.3- Le cycle de vie, les grandes phases et les livrables du projet4-1- tout projet un cycle de vie dynamique, divis en grandes phases dont chacune se distingue des autres par ses livrables et ses ressources propres. Le nombre et le contenu de ses phases varient considrablement selon la nature du projet et sa fille ainsi que les orientations choisies par le chef de projet et le type dorganisme qui le ralise. Toutefois, on peut retenir en rgle gnrale les quatre (04) grandes phases suivantes du cycle de vie dun projet: Lidentification et la dfinition (conception du projet IdentificationPlanification Excution Clture La planification du projet La ralisation du projet La clture du projet

B- Comment nait lide dentrepreneuriatB-1- LobservationLentrepreneur doit tre avis, regardant dans son environnement immdiat et lointain. Cela passe par des revues spcialises, par la tlvision, par linternet. Cest le cas dun Monsieur qui est devenu riche en crant une prison prive, dun monsieur qui est devenu riche au Nigeria en plaant des chaises louer devant lambassade des USA. Il a observ que des milliers de personnes sarrtaient des heures attendre.B-2- La synergieIci il sagit de combinaison, dassociation, daddition de deux ou plusieurs activits afin de tirer le meilleur profit. Soit lactivit A et soit lactivit B, on a A+B>A>B, en gnral. Il est clair quau lieu de sasseoir des heures faire des cabines cellulaires on peut ajouter la vente dautres produits comme le jeune tudiant Cocody VAL DOYEN qui a ajout la vente de biscuit, bonbons, en fait il est en train de crer une petite boutique mobile. Je ne saurai oublier cette femme la rue du commerce au Plateau qui en plus de la vente de pagne vend cot de lalloco lhuile rouge.B-3- Lintuition ou la rvlationJe me suis pos souvent cette question pourquoi les autres crent, innovent et les Africains et particulirement les Ivoiriens au lieu dtre des producteurs sont des eternels consommateurs. On en rit en parlant de produits Chinois et Nigrians et pourtant nous ne sommes pas capable de fabriquer une aiguille. La triste ralit est lincapacit transformer notre cacao. Mon exprience de plus de 200 confrences dans les glises et Paroisse ma permis des comprendre que lon a plutt des rvlations pour le Mariage et jamais de rvlations pour le travail, pour la cration dentreprises.

C- Profil du crateur dentrepriseQuelque soit la premire origine sociale ou professionnelle, les crateurs dentreprises ont en commun certaines valeurs ou aspirations. Crer une entreprise exige en effet de nombreuses qualits humaines, intellectuelles et relationnelles. Qualits humaines et morales:Le dynamisme, lenthousiasme, le got du risque, le got de la mobilit, le professionnalisme, lambition, lexprience, le sens aigu de responsabilit

Cas pratique: Persvrance et courageUn monsieur au USA avait achet un terrain ou il tait suppos avoir une mine dor, aprs plusieurs mois, dcourag, il vendit le terrain et une semaine plutard lacqureur dcouvrait un grand gisement dor. Dcourag, abattu il prit courage et quelque temps, il eut lide de crer une compagnie dassurance et devient lun des plus riches aux USA.

Qualits intellectuelles et intelligentes:La polyvalence des capacits, efficacit, aptitude planifier et concrtiser des buts, jugements critiques, ractions positives face aux difficults, ralisme, curiosit intellectuelle Qualits relationnelles Avec les suprieursLa coopration, la comptence, le savoir dire non, la dfense des ides. Avec ses homologuesLa loyaut, la collaboration, la comptitivit Avec les subordonnesLa confiance, le respect, la considration, le contrle, la distance affective, le refus ou non des relations hirarchiques.Dans tous les cas, le crateur doit tre loyal dans ses relations. La cration dentreprise demande du temps, des disponibilits financires, un minimum de comptence et beaucoup de volont.NB: la connaissance des statistiques, de la comptabilit, du Markting peuvent tre un atout pour un entrepreneur. Cependant de grands entrepreneurs sans tre des intellectuels chevronns ont utilis leur intelligence naturelle et ont pu saisir des opportunits et sont devenus riches. En Cte dIvoire, lon peut citer le grand transporteur NZI KAN et un grand fermier Agnibilkro.

D- LES MOTIVATIONSLe mot motivation vient du mot latin Movere qui signifie mettre en mouvement.En gnral 4 motivations poussent la cration dentreprise peuvent tre retenues: Lattrait financier75% des entreprises cres sont du largent. Les personnes veulent tout simplement devenir riche, btir une fortune quils estiment ne jamais pouvoir faire en tant fonctionnaire, salari.Il est clair quil existe dautres motivations qui peuvent tre dordre professionnel, psychologique, personnel, sentimental, motionnel, occasionnel, ect. Le motif daccomplissement:c'est--dire lenvie de crer, de dvelopper une affaire afin de sen sortir, pour russir, lide de gnie Le motif dautonomie et de pouvoir:devenir libre, ne dpendre de personne et dtre reconnu dans la rgion, tre puissant, le dsir de paratre, Le motif cratif:il sagit dun besoin de faire surgir quelque chose de soi-mme, dinflchir le cours des choses, la cration dentreprise devient alors un besoin moral.

E- Les obstacles lentrepreneuriatComme le dit Warren Bens: cest quand cest dur que les durs avancent. Les obstacles sont l pour notre endurance et notre foi notre projet. On peut noter deux grands types dobstacles: les obstacles externes et les obstacles internes.a- Les obstacles externes Les obstacles sociologiquesIls sont lis la socit, notre pass entrepreneurial. Dans le pass aucun ivoirien ne pouvait tre gardien de nuit, ni servante, boy, ni boueur. Aujourdhui ils sont lgion avec le BTS, la maitrise. Les obstacles gouvernementauxIl faut reconnaitre quen Cte dIvoire malgr toutes les structures qui existent: AGEPE, AGEFOP, FDFP FNS, lon ne peut pas de faon concrte comme cest le cas en France avec un guichet unique de lentrepreneur. Ici lon ressent les pesanteurs ethniques, religieux, les partis politiques et le dmon de la corruption gangrn le parcours de lentrepreneurb- Les obstacles internesComme le dit le pape du management PETER Drucker, le plus grand obstacle ce nest pas les autres mais cest nous mme. Souvent nous accusons les autres de nos chus nous voyons les lments partout. Dans mes lectures, jai dcouvert un passage biblique qui va rvolutionner mes enseignements sur lentrepreneuriat (Deutronome 7/1 13). Dieu dit au peuple dIsral, je vous donne la terre promise mais il y a sept (07) nations plus nombreuses et plus puissantes mais vous je vous donne la victoire:1- Les Hthiens: vient du mot Heth qui signifie peur. La peur est un ennemi de lentrepreneuriat2- Les Gurgasiens: le nom signifie habitant des terres, cela nous parle de fixation, de lesprit fonctionnaire; qui se contente du maigre salaire. Lon parle de femme gurgasiennes, cette gnration de femme qui attendent tout de leur mari. Elle fonctionne comme si elles sont fonctionnaires auprs de leur mari3- Les cananens: ils vivent dans la valle. Cela parle dinquitude. Ceux qui sinquitent trop ne peuvent pas prendre de risques or comme le dit Paul Desmarais il faut prendre des risques, il faut toujours prendre des risques, mais lattente comporte aussi des risque4- Les Amorens: le nom signifie montagnards, ce la nous parle de puissance tnbreuses, certes il ne faut pas non plus les ignorer. Plusieurs cas pratiques montrent que lont peut avoir de largent mais sil y a des attaques diabolique ou des influences ngatives lon peut russir.5- Les Heviens et les Phrsiens: le nom signifie la mme chose: villageois. Le village nous parle des traditions, de coutumes. Il faut tenir compte comme ce fut le cas de cette jeune fille de 19 ans qui a pass le BAC 5 fois checs elle change dglise et russit son examen. Un autre alla crer un usine de fabrication de saucisson base de porc dans une zone o il y a 90% de Musulman.6- Les Jbusiens: leur nom vient du mot Jebus qui signifie foul aux pieds. Beaucoup foulent au pied la formation ils prfrent le diplme par rapport la qualification. Beaucoup sont paresseux. Prnoms lexemple des femmes Gouros, des Mauritaniens, des Bamilk au Cameroun.

F- Les checs des entreprises en Cte dIvoire

Cas des petites entreprisesLes tudes dmontrent que beaucoup de petites entreprises font faillite au cours de leurs premires annes dexploitation, 75% de ces entreprises ne subsistent pas plus de 5 ans.Il y a:a- Les lments personnels lis aux promoteurs Ils ne possdent pas les comptences administratives, oprationnelles ou professionnelles requises pour bien remplir leur rle, Ils perdent leur enthousiasme et ne consacrent pas de longues heures leur entreprise, Ils utilisent mal les ressources de lentreprise Ils ne sadaptent pas au changementb- Le manque de planificationc- Linsuffisance des fondsd- Les mthodes de gestion dficientee- La concurrencef- La conjoncture conomique et sectorielle dfavorableg- Les lments juridiquesh- Les problmes dordre sociaux, politiquesi- La situation gographique (emplacement)j- La croissance dmesurek- Manque de site Web (communication)l- La mauvaise dfinition de lide dentreprisem- La mauvaise gestion du personnel (GRH)n- Mauvais lancement du produito- Mauvaise qualit du produit

DEUXIEME PARTIELES TECHNIQUES DE MONTAGES DE PROJETS ET LE BUSINESS PLANA- Introduction gnrale

Beaucoup de personnes ont des projets mais les promoteurs chouent souvent parce que les projets sont mal monts ou ne suivent pas la ligne directrice des bailleurs de fond.Cest pourquoi il est important davoir un business plan qui constitue une feuille de route et mieux un document qui prsente la totalit du projet dentreprise. On lappelle aussi dossier de faisabilit ou plan daffaire.Le business plan se veut clair, structur, concis, prcis et attractif. Il faut noter quil existe plusieurs canevas mais nos recherches montrent que 5 modules ou entits apparaissent toujours: La prsentation du projet Ltude technique (les moyens matriels) La structure et lorganisation Le plan markting (march et vente) Ltude financireIl est clair que le promoteur doit sinformer sur le bailleur de fond qui le plus souvent impose un canevas. Tel est le cas de la Banque mondiale, de la BNI.

B - Les modules utiles au montage de projetsMODULE 1: GnralitsDans ce module on montre lauditeur comment prsenter le promoteur et le projet. Pour le promoteur il sagit de donner les lments essentiels dune partie de son CV. Pour le projet, il sagit de dfinir la nature, lobjet, les objectifs, le lieu dimplantation et limpact du projet sur la population. Cette partie ncessite une habilit dans lcriture. Il sagit aussi de rsumer le projet avant de commencer les autres modules. Le rsum retrace toutes les grandes lignes du contenu du projet. A savoir: Le promoteur Lactivit La forme juridique Lintrt conomique Le cot total du projet Lapport du promoteur Lemprunt sollicit La garantie La rentabilit

Module 2: Analyse commerciale et marktingSECTION I: ETUDE DE MARCHE

Objectif: Montrer aux participants comment volue la demande et loffre afin de dterminer les chances du produit ou du service quon veut crer.

INTRODUCTIONQuelle que soit la foi quon met dans un produit ou un service quon veut lancer, il faut absolument chercher connatre la raction des personnes qui il est destin, le prix quelles sont prtes payer et sil existe des produits concurrents.Le but de ltude du march est de rpondre ces proccupations pour savoir en dfinitif si le produit ou le service quon veut lancer peut accrocherLtude du march peut tre segmente en deux (2) vols: Ltude de la demande Ltude de loffre

I- LETUDE DE MARCHELa demande est dfinie comme tant la somme des produits ou services que les consommateurs sont disposs acqurir en un temps et un prix donn.1. Evaluation du besoin rel du produitCette valuation va permettre au promoteur de savoir si rellement son produit rpond un besoin des consommateurs.Quelle information permettra au promoteur de savoir si son produit ou service rpond un besoin?Il y a deux(2) types dinformations qui peuvent aider le promoteur: Les informations donnes par le consommateur. Les questionnaires doivent tre bien penss et structurs pour recueillir les informations voulues, Les informations recueillies auprs des entreprises fabricant des produits similaires et auprs des banques de donnes financires, Ces dernires informations porteront sur le chiffre daffaires de la branche dactivit et aussi sur la part de march de chaque entreprise.

2. Identification du consommateur typeLidentification du consommateur type permet au promoteur davoir des informations trs dtailles sur la nature du besoin satisfaire et surtout lui permet de prvoir lvolution du march. Deux (2) cas peuvent se prsenter: Sil sagit dun produit ou service dj existant sur le march, lidentification sera aise travers les clients des socits dj installes, Par contre sil sagit du produit totalement nouveau, le promoteur devra satteler identifier le consommateur typeDans cette recherche dinformations sur le consommateur type le promoteur sadressera sans distinction une population globale. Les rsultats de cette recherche lui permettront de classer cette population en deux catgories: La clientle potentielle Les non consommateurs relatifsLa clientle potentielle:La clientle potentielle est la population qui est prte acheter le produit ds que celui-ci sera disponible dans les points de vente.Les non consommateurs relatifs:Les non consommateurs relatifs reprsentent lensemble des personnes nayant donn dans les enqutes aucune rponse prcise sur leur attente vis--vis du produit ou du service.

3. Prix du produit ou du serviceAprs avoir eu la preuve que le produit ou service rpond aux besoins du futur client et dtermine le consommateur type, le promoteur doit alors faire face aux derniers lments de la demande qui est le prix du produit ou du service. Plusieurs facteurs jouent dans la fixation du prix. Le pouvoir dachat du consommateur type, Le prix du produit tel que pratiqu par la concurrence

4. La taille de cette clientleIl sagit ici de dterminer le nombre des diffrents types de clients oprant sur le march.Type de client1234

Nombre200540563785

CA

Cette taille peut tre value en nombre de consommation ou en nombre dusage. Cela dpendra de la nature du projetLa demande se mesure en volume et en valeur En volumeQuantit moyenne x frquence dachat x nombre dacheteurs En valeurChiffre daffaires = volume x prix du produit

II- LETUDE DE LOFFRELe type de loffre est dfini comme tant la quantit dun bien ou dun service qui peut tre vendu sur le march un prix donn.Les fonctions de loffre comprennent la production et la distribution.

1- La productionLa production se compose de loffre de tous les intervenants (concurrents) sur un mme marcha- Type doffreur (concurrents)Il sagit dnumrer les entreprises exerant sur le mme march et sur les mmes marchs substituts

b- Les niveaux de concurrents Les produits qui relvent du mme poste budgtaire pour un mnage ou un individu sont concurrents, Les produits diffrents qui vont satisfaire le mme besoin, ce sont des produits substituables Les produits strictement identiquesLe promoteur devra satteler numrer tous les produits directement concurrents et les produits de substitutions afin de jauger lampleur de son march.

c- Les indicateurs de performance ou taille de loffreIl sagit dvaluer le volume de production des entreprises exerant sur le marchType dentreprise1234

Taille de loffre200300400600

CA

Le chiffre daffaires = quantit x prix pratiqu

Volume venduLa part de march = ---------------------------------------------------------Volume total vendu des entreprises

2- La distributionCest le sous ensemble de loffre charg de lacheminement des produits vers le consommateur.Il sagit aussi dnumrer les entreprises exerant dans la distribution des biens que vous voulez commercialiser ou produire

III- MARCHE POTENTIELAprs les diffrentes tudes de la demande et de loffre, le promoteur aura alors une ide prcise sur les chances de son produit ou service.Demande offre = potentiel de march du projet

CONCLUSIONLtude de march est lun des maillons essentiels dans tout projet quon veut lancer.

SECTION 3: LES PREVISIONSIntroductionAprs avoir conclu sur le potentiel de march de lide de projet, le promoteur va simuler le fonctionnement de son projet partir des prvisions. Ces prvisions qui seront faites en tenant compte des informations obtenues sur le march donneront au promoteur une ide de la prennit de sa future entreprise.

I- LES PREVISIONS DES VENTES ET DE CHIFFRES DAFFAIRES1- Prvision partir du marchIl sagit pour loprateur de faire une estimation de ses ventes futures en tenant compte du march potentiel. Elle sera estime en volume et en chiffre daffaires si possible.

Les estimations sont effectues sur une minimale de trois (3) ans et maximale de cinq (5) ans.Anne12456

Volume

CA

2- Prvisions partir de laspiration des clientsIl sagit pour loprateur cette fois ci de faire une estimation de ses ventes futures en tenant compte des intentions dachat des clients. Elle sera estime en volume et en chiffre daffaires si possible.Les estimations sont effectues sur une dure minimale de trois (3) ans et maximale de cinq (5).Annes12345

Volume

CA

N.B: selon le rsultat du march potentiel loprateur choisira lune ou lautre des

SECTION 4: STRATEGIE DE MISE EN MARCHEI- POLITIQUE DE PRODUIT1- Le produitUn produit nest quun moyen pour satisfaire un besoin; toute entreprise doit adapter son offre en fonction du march quelle cherche conqurir. Elle doit donc dfinir le produit dans toutes ses caractristiques et dans sa gestion.a- La fonctionnalitNous avons une fonctionnalit de base rpondant un besoin gnrique et un ensemble de fonctionnalits rpondant des besoins drivs.Exemple du savon:Fonction drive: la propretFonction drive: la senteur ou lodeurb- La performanceUn produit peut tre dcrit partir de ses performances techniques.Exemple de lautomobile BMW: sa performance technique est son moteurc- La durabilitDans certains secteurs, la durabilit est un facteur cl de succs et permet certaine entreprises de se diffrencier.Le promoteur, pour pouvoir pntrer aisment un march, il doit tenir compte de ces diffrents aspects du produit.

2- Lemballage et le conditionnementUn conditionnement est la premire enveloppe du produit alors que les emballages, ce sont les enveloppes successives ajoutes au conditionnement. Les fonctions de lemballage et du conditionnementIls ont pour fonctions la conservation de produits, lusage, la scurit (produit dangereux), le transport, la protection, le marchandising, la reconnaissance et la communication.Le promoteur doit dvelopper les recherches sur la prsentation de son produit, sil veut quil fasse bonne impression auprs des consommateurs.

3- La marqueLa marque est un signe servant distinguer les produits ou les services de lentreprise de ceux des concurrentsLes diffrents types de marques pour les produits de grandes consommations sont: les marques de producteurs, et les marques de distributeurs.

II- LE PRIXLa politique de prix est lensemble des dcisions stratgiques et oprationnelles qui concernent la fixation des prix de vente ou leur modification.

1- Les objectifs de la politique de prixUne politique de prix se dtermine principalement en fonction: Du niveau de ventes souhaites De la profitabilit dexploitation De limage de marque souhaite De la position concurrentielle voulue

2- Les varits des politiques de prixa. Lancement du produit nouveau Prix dcrmage Prix de pntration: prix infrieur celui de la concurrence Prix dalignement: prix voisin du prix du march ou de celui du principal concurrent.b. Produit dj commercialis Baisse de prix: les causes sont, la prsence des concurrents, le vieillissement de produit, Hausse de prix: la cause: dsquilibre important au niveau de la demande, amlioration de la qualit des produits, Alignement: sur la concurrence le plus important

III- POLITIQUE DE DISTRIBUTION1- Rseau de distributionCest lensemble des personnes morales ou physiques qui assurent les fonctions commerciales et logistiques permettant une entreprise de diffuser ses produits aux clients finaux.

2- Les canaux de distribution sont: Le canal direct (aucun intermdiaire), produit appropri: produit lourd, haute technique du produit, Le canal court (seul intermdiaire), produit prissable Le canal long (deux intermdiaire: grossiste dtaillant), produit durable

3- La stratgie de distributionNous avons: Lauto distribution (vente directe): par la force de vente, magasin Distribution intensive: fait par le plus grand nombre possible de revendeurs Distribution slective et exhaustive: par les revendeurs choisis.

IV- LA COMMUNICATION1- Dfinition La stratgie de communication est lensemble des choix essentiels effectus pour aboutir une combinaison optimale des moyens de communication permettant datteindre des cibles dtermines.

2- Les principaux objectifs Faire connatre lentreprise, les caractristiques de ses produits, marques, les utilisations possibles. (dimension cognitive). Faire aimer en dveloppant la prfrence du consommateur pour une marque (dimension affective) Faire agir en incitant le consommateur frquenter le point de vente acheter un produit (dimension conative)

3- Les formes de communicationa- En fonction de lobjet de la communication La communication institutionnelle sur lentreprise elle-mme (faire connatre lentreprise) La communication commerciale sur les produits, service et marques de lentreprise.b- En fonction des moyens utiliss (support utilis) Publicit mdias Marketing direct Promoteur des ventes Relations publiques Cration dvnements et parrainages

Module 3: STRUCTURE ET ORGANISATIONI- DEFINITIONStructure: organisation des diffrentes fonctions dune entreprise donnant celle-ci sa cohrence et en constituant la caractristique permanente.Organisation: reprsentation graphique et schmatique des fonctions dune entreprise et de leurs relations matrialises par des liaisons.

II- APPROCHEAfin de traiter de la question des structures et de leur reprsentation, il convient dabord dclairer les notions dautorit hirarchique, puis de sinterroger sur lobjet des structures et enfin denvisager ladoption dune dmarche en plusieurs tapes.

1- La notion dautoritOn distingue deux (2) type dautorit: Lautorit hirarchique, caractris par le fait que son titulaire a la possibilit dadresser ses personnes dnommes subordonnes soit des directives dordre gnral, si ces personnes sont prises dans leurs ensembles, soit des ordres particuliers, si elles sont considres individuellement. Lautorit fonctionnelle, caractrise par le pouvoir de dfinir et contrler les rgles et procdures en conformit desquelles doivent seffectuer les tches ncessaires laccomplissement de lobjet de lentreprise.

2- Lobjet dune structureDans loptique dune organisation pratique, llaboration de la structure dune entreprise doit seffectuer en tenant compte de la ncessit de satisfaire au moins trois conditions souvent contradictoires: Assurer lefficacit de la hirarchie en limitant le nombre de subordonns de chaque chef et en ralisant lunicit du commandement; Assurer la mise en uvre optimale des connaissances et du savoir faire du personnel en spcialisant les individus et les units; Assurer la convergence des activits des individus et des units en rattachant troitement ces activits aux objectifs gnraux de lentreprise.

3- La dmarche en plusieurs tapesDans la pratique, le rglement du problme des structures impose de procder comme suit: Se remmorer lobjet de lentreprise (par rfrence aux finalits); Dterminer les fonctions ncessaires laccomplissement de cet objet; Etablir une ossature en crant une structure destine permettre lorganisation des fonctions et leurs relations, selon le type dautorit prvalent; Reprsenter graphiquement la structure, dans le but de clarification et dinformation, au moyen de lorganigramme.

4- Paramtres de choix dune structureLes paramtres essentiels prendre en considration sont:a- Paramtre commercialb- Paramtres administratifsc- Paramtres techniquesd- Paramtre humainse- Paramtre scuritaire

5- Type dorganigramme

DIRECTION

DEPARTEMENT 3DEPARTEMENT 2DEPARTEMENT 1

Module 4: ETUDE TECHNIQUEAprs avoir prvu les diffrents niveaux du chiffre daffaires, le promoteur va dfinir les moyens mettre en uvre pour la ralisation de chacune de ces hypothses (prvision).Ces moyens de productions comprennent: Loutillage de production La main duvreMais auparavant le promoteur doit dcrire le procd de fabrication.

SECTION I: LE PROCEDE DE FABRICATIONLe promoteur doit tablir un schma technique de production, faisant ressortir les diffrentes tapes de la fabrication du produit. Cela lui permet de faire la liste exhaustive de loutillage ncessaire, des matires premires et consommables ncessaires la fabrication dune unit et la liste de la main duvre ncessaire en mme temps que sa qualification.

SECTION II: LOUTILLAGE DE PRODUCTIONCest lensemble des machines et matriels ncessaires la fabrication du produit. Dans le cas de la cration dune socit prestataire de service, il ny aura pas doutillage de production. Les principaux critres qui guident les candidats la cration dentreprise dans le choix de loutillage de production sont: La capacit de production des machines, La souplesse c'est--dire les possibilits quoffrent les machines dapporter des innovations sur les produits initiaux sans ncessiter de nouveaux investissements, Les cots lacquisition des machines, La facilit de les rparer ou de changer quelques pices sans tre oblig darrter ou de remplacer toutes les autres machines de la chane de production.Lensemble de loutillage de production va figurer dans un tableauMachineCotcapacitFournisseur

SECTION III: DESCRIPTION DES MATIERES NECESSAIRESUne description dtaille doit tre faite sur les diffrentes matires utilises pour la fabrication des produits, leurs fournisseurs et les conditions dapprovisionnement.MatireCotCondition dapprovisionnementfournisseur

SECTION IV: LA MAIN DUVRE NECESSAIRELes informations sur le nombre de personnes embaucher et leur qualification sont donnes par le procd technique et la quantit produire.Pour chaque hypothse le promoteur devra tablir un tableau qui lui donnera une ide prcise sur les frais du personnel.

SECTION V: LE PLANNING DE REALISATIONLe planning de ralisation ou le programme de droulement des oprations permet de dfinir le calendrier et la succession des oprations dans un tableau. Ce planning se fera dans un dlai dun an(1) reparti par moisExemple de planningTches effectuerJan.Fv.MarAvrMaiJuinJuilAoSepOct.Nov.Dc.

Acquisition du terrain

Construction

Amnagement

Achat dquipement

Recrutement du personnel

Formation du personnel

Publicit

Dmarrage de lactivit

SECTION VI: COT DU PROJET1. Cot dinvestissementa. ImmobilisationDsignationQuantitP.UMontant

Machines et quipement

Total

Les immobilisations sont des matriels et quipement utiliss pour la production ou le service dans lentreprise. Leur dure de vie va au-del dun (1) an

1- Charges dexploitationIl sagit de lister tous les lments qui permettront au projet de fonctionner quotidiennement. Cot des intrantsDsignationQuantitP.UMontant

Produits pour le fonctionnement

Total

Frais de publicit Eau Electricit Transport Frais du personnel Impt et taxe Amortissement Imprvus et diversLe budget de fonctionnement doit tre totalis et y tir le fonds de roulement qui stend le plus souvent sur six (6) mois de fonctionnement

2- Cot global du projetLe cot global est la somme des immobilisations corporelles et du fonds de roulement. Ce cot stalera sur la dure de ralisation du projet

1re anne2me anne

Immobilisation corporelleFonds de roulement

Total investissement

Module 5: ETUDE FINANCIEREDans ce module, vous sont donns des lments de comptabilit dentreprise, qui vous permettent de qualifier les donnes de votre projet.Ces lments vous aiderons chiffrer ce projet dentreprise. Ils sont prsents sous la forme de tableau et lments explicites pour une meilleure comprhension: le bilan de dpart, lamortissement, le fonds de roulement (FDR) et le besoin en fonds de roulement (BFR), le compte de rsultat, le plan de trsorerie et le plan de financement.Le dossier de financement ainsi labor partir de ltude marketing, permettra de juger la rentabilit de votre projet, c'est--dire savoir si votre entreprise gnrera des bnfices et quelles conditions.Le dossier financier se compose gnralement de trois quatre documents(2) Le bilan de dpart(3) Le compte de rsultat(4) Le plan de trsorerie(5) Le plan de financementCe dossier sera la base de votre ngociation avec la banque. Vos prvisions doivent donc tre ralistes et bien prsentes, les tableaux clairs et les objectifs prcis et ralisables.

SECTION I LE BILAN DE DEPARTIl permet de rpondre la question: quel est le patrimoine de lentreprise? Le bilan donne limage de la situation de lentreprise un moment donn; schmatiquement, un bilan se prsente sous la forme dun tableau en deux parties. La partie droite appele PASSIF dcrit les moyens par lesquels lentreprise se procure les fonds qui lui sont ncessairesLe passif montre do vient largent A La partie gauche appele ACTIF indique lutilisation quelle a faite des fonds sa dispositionLactif montre o va largent En consquence le bilan doit tre ncessairement quilibr, cest dire:Total Actif = Total Passif Les capitaux propres comprennent:le capital social (apports personnels du ou des crateurs)les subventions Les Capitaux permanents comprennent:les capitaux propresles dettes moyen et long termeIl sagit des sommes dargent qui restent longtemps dans lentreprise; de faon image, on parle aussi dargent patient.

Cas 1: Pour une entreprise naissanteACTIF (ce qui possde lentreprisePASSIF (ce que doit lentreprise)

PosteMontant Poste Montant

Charges immobilises ou immobilisations Frais de construction Frais dtude de projet Frais de lancement et de Pub Incorporelles Logiciel Fonds de commerce Corporelles Terrain Construction MatrielActif circulant BFR Trsorerie Capitaux propres Capital social Apport en nature

Emprunt en subvention

Total actifTotal passif

Cas 2: Pour une entreprise ayant dj effectu plusieurs exercices.ACTIF (ce qui possde lentreprisePASSIF (ce que doit lentreprise)

PosteMontant Poste Montant

Actif immobilis ou immobilisations Frais de construction Frais dtude de projet Frais de lancement et de Pub Incorporelles Logiciel Fonds de commerce Corporelles Terrain Construction Matriel AutresCapitaux propres Capital social

Subventions et aides

Rsultat aprs impt non distribu

Emprunt long et moyen terme

Actif circulant Stocks Matires premires Approvisionnements Intermdiaires et finis Crances (clients) Trsorerie Actif Banque CaissePassif circulant ou moins dun an Fournisseurs & comptes rattachs Dettes court terme Trsorerie passif Crdits de trsorerie Dcouverts bancaires

Total actifTotal passif

SECTION II: LAMORTISSEMENTDfinition:Btiments et machines samortissent, c'est--dire quune somme lamortissement) provisionnelle est prleve chaque anne sur les recettes de lentreprise et correspond lestimation de lusure annuelle de ces immobilisations.Ce montant pargn chaque anne permettra le remplacement des immobilisations au terme de leur dure de vie. Les immobilisations figurant au bilan sont nettes c'est--dire amortissement dduits

SECTION III: LE FONDS DE ROULEMENT (FDR)Dfinition: cest la partie des capitaux permanents qui finance lactif circulant.Il est dtermin partir du bilan et se calcul comme suit:FDR = capitaux permanents Actif immobilisSignification:Un fonds de roulement positif est le signe dune gestion saine.Dans ce cas, la somme des capitaux permanents est suprieure la somme de lactif immobilis. Cela veut dire que largent immobilis dans des quipements, des constructions, donc dans des emplois stables, provient de sources stables. De plus, une partie des capitaux permanents sera ainsi disponibles pour financer lactif circulant, ce qui assure une marge de scurit lentreprise.

SECTION IV: LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)Dfinition:Il est dtermin partir du bilan et se calcule ainsi:BFR = crances clients + stocks fournisseursSignification:Lentreprise doit toujours tre en mesure de faire face ses chances. Or, il y a un dcalage dans le temps entre le rglement de ce que doivent les clients de lentreprise, et ce que lentreprise doit ses fournisseurs.Lentreprise doit sapprovisionner, constituer des stocks; bref financer tout un cycle commercial avant que cela ne se traduise pour elle par des recettes.Pour tre capable de faire face ses dpenses, elle doit constamment disposer dune somme appele le besoin en fonds de roulement, dont le montant dpend du dlai de paiement accord par les fournisseurs et le dlai de rglement accord aux clients.

SECTION V: LE COMPTE DE REUSLTATIl permet de rpondre la question: quel rsultat dgage lactivit?Le compte de rsultat retrace les dpenses en phase de fonctionnement (charges) et les ventes (produits) enregistres par lentreprise pour une priode donne (mois, anne). Il permet de connatre la rentabilit de votre activit en faisant ressortir le rsultat qui permettra le remboursement des emprunts

Rsultat = Recettes charges

Le compte de rsultat est un tableau divis en deux parties: droite on enregistre les produits, gauche les chargesDsignation1re Anne2me Anne3me Anne

Chiffre dAffaires (CA) Vente de produits Prestation de services

Charges variables Matire premires Marchandises

Marge sur Cout variable

Charges fixes

Electricit

Eau

Fourniture de bureau Fournitures dentretien et petits quipement

Loyers et charges locatives Entretien des locaux et du matriel Honoraires Tlphone, PTT Publicit, affiches Frais de dplacement Rceptions Impt et taxe

masse salariale

Rsultat Brut

Amortissement corpo.

Amortissement financier

Imp^t sur les bnfices

Rsultat net

Cash flow

Cumul. Cash flow

SECTION VI: LE PLAN DE TRESORERIEIl permet de rpondre la question: les recettes couvriront-elles les dpenses au moment o elles interviennent?La trsorerie cest la porte monnaies de lentreprise. Elle tient compte des entres et des sorties dargent effectives, c'est--dire au moment o elles se produisent.Pour grer la trsorerie, c'est--dire prvoir les flux dargent et veiller ce que le compte banque ne soit pas vide, est dress un plan de trsorerie.Cest un tableau qui retrace, mois par mois les dpenses et les recettes en fonction dun moment o elles se produisent.Il se construit en deux temps: tablir un calendrier des encaissements et dcaissements TTC pour chacun des douze mois dactivit, calcul le solde mensuellement, sans oublier de le porter au dbut du mois suivantLE BUDGET DE TRESORERIEJanFvMarAvrMaiJuinJuilAoSepOctNovDv

I- Solde de trsorerie

II- Encaissement Vente Produits accessoire Produits financiers

III- Dcaissement Achat Salaire Frais de structure Impt

Solde mensuel

CUMUL

Module 6: LES STATUTS JURIQUES DE VOTRE ENTREPRISE

Le choix du statut juridique de lentreprise doit se faire selon plusieurs critres notamment les avantages fiscaux et les possibilits financires du promoteur.Le droit ivoirien prvoit plusieurs formes dentreprises Lentreprise individuelle La socit de personnes La socit de capitaux La socit mixte: de capitaux et de personnes La socit cooprative, etc.1- Faut-il aller seul ou sassocier?Lentreprise individuelle, de par sa nature, ne peut senvisager que pour des projets de petite envergure, parfois la limite de linformelQuand un projet atteint une certaine envergure, il faut ncessairement crer lentreprise en partenariat avec une ou plusieurs personnes

2- Les formes juridiques possiblesSNCSCSSARLSAGIE

CAPITAL (min. lgal)Aucun minimumAucun minimum1000000 FCFA1000000 10000000 FCFACapital non exig

Nombre dassocis (min.)22: 1 commandit 1 commanditaire112: (physique ou morales)

Responsabilit des associsRpondent indfiniment et solidairement des dettes socialesCommandit: voir associ SNC.Commanditaires: ne rpondent des dettes qu concurrence du montant de leur apport Ne supportent les pertes qu concurrence du montant de leur apportNe supportent les pertes qu concurrence du montant de leur apportRpondent indfiniment et solidairement des dettes sociales

Types dapportsIndustrie Numraire NatureVoir SNC. Mais les commanditaires ne peuvent effectuer des apports en industrieApport en numraireApport en natureApport en industrie sous certaines conditions strictesLes apports ne sont pas obligatoires

Cession des droits sociauxUnanimit des associsVoir SNC. Assouplissement statutaires possibles sous certaines conditionsCessions des parts des tirs tranger: strictement rglementesEn principe libre (clause dagrment possible)Les droits des membres ne peuvent tre reprsents par des titres ngociables

Dsignation de la socitDnomination sociale

Organes sociauxgrancePdt du conseil dadministration, CA ou de Conseil de surveillance, directoireAdministration

Commissaires aux comptesObligatoire sous certaines conditionsCapital: 10000000 cfaCA: 250000000 ou effectif de 50 personnesToujours obligatoireObligatoire sous certaines conditions

Commissaires aux rapportsNon obligatoireObligatoire se les apports en nature dpassent 5 millions

FinancementPossibilits financires trs rduites (interdiction dmettre des valeurs mobilires et de faire publiquement appel lpargneFacilits de financement (socit de capitaux)Possibilit dmettre des valeurs mobilires (obligations)

C LES DIFFERENTS CANEVAS(Voir Annexe)

D CANEVAS BIG MANADJASommaireRsume du projetIntroductionCHAPITRE I: PRESENTATION DU PROMOTEUR ET DU PROJETA. Prsentation du promoteurB. Prsentation du projetCHAPITRE II: ETUDE TECHNIQUE (Moyens matriels)A- Choix techniquesB- Description du processus de productionC- Analyse de linvestissement globalCHAPITRE III: STRUCTURE ET ORGANISATIONA- Formes juridiquesB- Organigramme CHAPITRE IV: PLAN MARKETINGA- Les produits et servicesB- Etude du marcha. La demandeb. Loffrec. La concurrenceC- Stratgie de mise en marcha. Politique de produitb. Politique de prixc. Politique de distributiond. Politique de communicationCHAPITRE V: ETUDE FINANCIEREA- Dtermination du cot total du projetB- Dtermination des recettes et charges provisionnellesC- Compte dexploitation prvisionnelle sur 3 ou 5 ansD- Analyse du seuil de rentabilitE- Bilan douverture

ANNEXES: Dtermination du BFR Tableau damortissement Plan de trsorerie Plan de financement Taux de rentabilit interne (TRI) VAN Les ratios de rentabilit DRCI Analyse du risque Garanties proposes Autres documents utiles pour le financier

E Cas pratique de montage de projetExemple de montage projet de COPRASEXEMPLE DE PROJET DE TRANSFORMATION DE COPRAHI. PRESENTATION DU PROJETa. Nature du projetIl sagit dune petite et moyenne entreprise, en loccurrence linstallation dune huilerie ayant par la suite des units de transformation et des services de commercialisation de Coprahb. Objet Il sagit de: vendre le coprah transformer lamande en huile vierge et de coprah en huilec. Objectifs du projetIl est prvu lacquisition dquipement et de lobtention dun fonds de roulement pour dmarrer lunit de transformation du Coprah et de production de lhuile de cocod. Forme juridiqueLe projet a t initi par une personne, cest donc une affaire individuelle.e. Contexte du ProjetOn ne peut pas prtendre que la production nationale ivoirienne de coco soit confronte des problmes de commercialisation. En effet, une importante partie des noix issues des exploitations industrielles est directement destine la Palm industrie. La Palm industrie retire le coprah contenu dans les noix pour lextraction de lhuile. A la rcolte industrielle sajoute les producteurs villageois. Les producteurs qui au paravent vendaient prs de 8000 Tonnes de leur production au secteur industriel, sont dsormais orients vers les oprateurs appels le circuit parallle de la commercialisation de noix de coco: un secteur fort juteux. Dune manire gnrale les oprations dachat ont lieu sur les lieux de production, contrairement ce qui se passe avec le secteur industriel qui les paysans apportent le coprah pour 100 F 120F le kg. Les acheteurs privs leur prennent la noix 15F ou 20F quils vont revendre 100F voire 200 F dans les pays du Sahel (Sngal, Mali, Burkina)f. Justification du ProjetLa Cte dIvoire est lun des pays qui possdent les plus importantes superficies de cocoteraie estim plus de 51000 ha, on peut mme le classer en tte des pays producteurs tel que le Ghana, le Bnin, le Nigeria.La crise stant installe, le problme demploi se pose avec acuit. Pour le gouvernement ivoirien, lune des solutions au problme demploi et du chmage, est lencouragement des jeunes linitiative prive et lesprit de crativit.Ainsi a-t-il prit lengagement de financer les micro-projets, initis par les promoteurs au moyen dun fonds national de la jeunesse et de bien dautres fonds de dveloppement encadrs par des institutions prives.Cest au vu de ces opportunits sur le march, de la rentabilit de ce secteur et de notre expertise dans le domaine de la transformation du coprah en huile que nous avons dcid de nous y investir.Ce projet est prsent dans lespoir de bnficier de ces fonds.g. Lieu dimplantationLe lieu que nous avons choisi pour abriter lhuilerie (et ses magasins de stockage) est Grand Bassam, qui est une zone de grandes plantations de coco et forte production de coprah (Zones: Modeste, Vitr, Assinie, Aboisso)h. Intrt conomique, social

II. PRESENTATION DU PROMOTEUR Linitiateur du projet est prsent comme suit:Nom et Prnoms: Monsieur Il est de nationalit Ivoirienne, mari avec deux(2) enfants et domicili Grand Bassam. Il est n le 10 novembre 196 Ab.Monsieur AMON Roger a suivi une formation en Biologie vgtale lINSTITUT AGRONOMIQUE DANGERS (). Il a le niveau Licence en Biologie vgtale. Adresse: BP Grand-BassamTel: e-mail:

III. LE MARCHEa. LoffreLa structure de loffre est compose dindustriels tel que SICOR et Palmindustrie qui sapprovisionnent sur leur propre exploitation de coco et les oprateurs privs qui sapprovisionnent auprs des producteurs villageois.b. La demande Lhuile de coprah intresse galement lindustrie alimentaire pour la fabrication de la margarine et des graisses vgtales. Et ce nest pas tout. La coque qui enveloppe cette amande sert dengrais et mme daliment de btail pour lhydrate de carbone quelle contient. Elle peut aussi rentrer dans la fabrication du caoutchouc synthtique, des lubrifiants et du plastic. Comme on le voit il ny a pas que son jus au demeurant trs dsaltrant que contient toute noix de coco qui fasse son importance, son utilit. Chaque partie du fruit sert quelque chose.c. Lestimation de la productionLes estimations de la production et de la vente que nous ressortons aprs tude est consign dans le tableau suivant:Produit1re Anne2me Anne3me Anne

nbreC.ANbr C.ANbr C.A

Vente Coprah (en noix) 13 000*9= 13 000*12= 13 000*15=

117 000 14 625 000 156 000 19 500 000 195 000 24 375 000

Transformation coprah en huile (noix) 100 000*40 (500T) = 100 000*45 (50 T)= 100 000*50 (63 T)=

500 180 000 000 563 202 500 000 625 225 000 000

Total 194 625 000 222 000 000 249 375 000

*le prix du coprah est de 125F cfa dans les pays limitrophes (Mali, Burkina Faso, Niger, ...)NB: la quantitde noix pour chaque opration de vente est de 13000 pour les huiles, la quantit pour une opration de transformation est de 100000 noix soit 12,5 Tonnes. Pour lhuile vierge comme pour lhuile de coprah. Une Tonne de Coprah produit litre dhuile le prix du litre dhuile de coprah est de 600 f soit 120 000 Fcfa

IV. LA POLITIQUE COMMERCIALEa. Politique produitLe cocotier est une plante noble car rien de tout ce qui compose ses fruits nest inutileLamende frache encore appele albumen contenue dans chaque noix est couramment consomme comme friandise. Une fois sche, donc devenue coprah on y extrait de lhuile trs prise par les fabricants industriels du savon, pour sa teneur en acide laurique notamment. En effet, celle-ci confre au savon de bonnes proprits moussantes.Les produits que nous compte produire et commercialiss sont:1. Vente de coprah dans les pays limitrophe tels que le Mali et le Burkina Faso2. la transformation du coprah en huile vierge destine aux entreprises nationales3. la transformation de coprah en huile de coprahb. Politique de commercialisation1. les coprahs seront achemins aprs commande dans les pays pr-cits2. en ce qui concerne les huiles (vierge, coprah), elles seront livres aux entreprises et oprateurs qui exercent dans les domaines des soins corporels, de la production de savons et produits cosmtique

c. Politique de PrixCette politique sera identique celle du march

V. DESCRIPTION DU PROJETa. Processus de production et de commercialisation*HUILE VIERGElhuile de coco, son procd dobtention dmarre de lensemble pulpe+lait.Etape 0: Achat des coco auprs des producteurs villageois et achemin par des tracteurs au lieu de transformationEtape1: Les coques vertes sont fendues et les fibres enleves par raclageEtape 2: ensuite, la pate humide est travaille sur une plaque ingalement chauffe qui tide au dpart est brulante au dessus du foyer. La dessication est donc progressivement meneEtape 3: 30 minutes sont ncessaires au schage complet dune quantit de pulpe. Le foyer est aliment par les fibres des noix de cocoEtape 4: le coco parfaitement sech peut alors etre pressEtape 5: la pression mcanique, froid se fait en trois passages. Ce travail ncessite trois(3) personnes et seffectue en 3 heuresEtape 6: lhuile obtenue est ensuite dcante puis filtre.

*HUILE DE COPRAHEtape 1: la premire tache concerne le fumage de lamande aprs schage. Elle dure 5 jours pour une quantit de 20 tonnes. On obtient ainsi le coprah.Etape 2: elle concerne lusinage du coprah. Cest ltape de lextraction de lhuile. Elle se fait en deux (2) phases de troix(3) jours1re phase: broyage du coprah puis schage dans des schoirs. Apres schage, il est press.2me phase:lhuile extraite est mise en fut. Cest la phase dite dextraction.

*VENTE DE COCO (13000noix) et de COPRAH (100000 noix)(COCO SECHE)20000 noix avec triage (13000 bonnes vente extrieure et 7000 pour transformer en coprah (1 tonne * 225f/kg) 100000 noix Cette opration se droule en trois phases:Phase 1: achat bord champ du Coprah auprs des planteurs villageoisPhase 2: stockage au magasin et constitution des emballages de coprah en lots de transportPhase 3: chargement, transportation dans les pays limitrophes que sont le Mali, Le Burkina Faso et le Niger et commercialisationb. Moyens Humains et organisationLes moyens humains ncessaires la ralisation du projet, sontles suivants 1 responsable administratif et technique 1 responsable dexploitation et de production 1 responsable technique et du matriel 4 manutentionaires et de productionc. Moyens MatrielsIl est prvu:Linstallation dun fumoir pour fumer les amandes, dune aire de schage et dun atelierLes matriels necessaire sont les suivants: un pressoir huile (7 9 T/j) un fitre huile un four L(20m)xl(5m)xh(2m) une citerne (15 000 litres) une racleuse broyeuse (40 50 T) schoir (6m/2) accessoire de latelier bassine avec anse rateau pelles corde et aiguilles sacs en toile de jute entonnoir en plastique fut bache noire brouette table h(0,80m)xl(1,50m)xL(3m) Etagre

VI. COUT DU PROJETa. Immobilisations corporellesLes cots sont valus en Franc CFADsignationQuantitP.U.Montant

Ouverture de compteBancaire1150000 150000

Frais dabonnement CIE1100000 100 000

Frais dabonnement SODECI13000030 000

Ouverture de compte contribuable13850038 500

un pressoir huile (7 a 9 T/j)17000 0007000 000

un fitre huile (type YBLC61x25)15782 0005782 000

four (20mx5mx2m)1500 000500 000

une citerne (15 000 litres)11500 0001500 000

une racleuse1500 000500 000

broyeuse (25 T)11500 0001500 000

schoir (6m/2)12500 0002500 000

Accessoire1800 000800 000

TOTAL20400500

b. Charges dexploitation1. Achat de Matire premireTotal de 20 000 noix de coco x 20 F = 400 000 FCoprah vendre au Burkina-Mali13 000 noix * 20 =260 000 FCoprah pour transformation7000 noix correspond 1 tonneCot dachat de coprah pour la premire opration est de 400 000 F2. Ramasage et chargement des noixCette tache a un cot de 25000 F cfa pour le ramassage et de 17000 F cfa pour la chargement dune tracteur3. Debourage des noix4. Triage des coprahLe triage consiste dpartir les noix qui serviront la vente et celles qui permettront de produire de lhuile.5. Cassage et FumagePour une quantit de 7 000 noix le Cassage est de 7 000* 1000/2500 = 2 800 FEn ce qui concerne le Fumage, les fumeurs sont pays pour 7 000 noix 5 000 F 6. Eau et lectricitLes oprations de sechage et de fumage se feront grace coque de Coco, llectricit servira uniquement lclairage et leau servira au nettoyage du matriel de productionLa consommation en lectricit est La consommation en eau est7. Materiel de bureauPour les taches administratives, le besoin en materiel de bureau est urgent pour letablissement des documents commerciales et comptables (livret pour facture, recu, bordereau ). il est estim

8. Masse salarialeCATEGORIENbreSALAIRE MENSUELMASSE SALARIALE

Responsables3150 000450 000

Technicien170 00070 000

Manutentionnaires445 000180 000

TOTAL700000 F cfa

9. Impot et Taxe (synthtique)Le systme dimposition choisi est le synthtique qui slve 36000 F par ans

Tableau recapitulatif des charges dexploitationsDsignationQteP.U.Montant

Achat de noix 20 000 20,00 400 000

deboureur 20 000 2,50 50 000

ramassage 20 000 1,250 25 000

chargement tracteur 2 17 000 34 000

sous total I 509 000

cassage de noix 7 000 0,400 2 800

fumage 1 5 000 5 000

Huile de coprah industriel -

25tonne/semaine*3

5tonnes/j pendant 5j25t*1semaine * noix180*800

80004 000 000

fumage ? 5 000 5 000

Sous Total II 7 800

facture CIE/mois2 30 000 15 000

Facture SODECI/mois3 25 000 8 333

Location Entrepot1 100 000 100 000

Masse Salariale1 700 000 700 000

Materiel de bureau1 250 000 250 000

Transport1 35 000 35 000

Sous total III 1 108 333

TOTAL(I/2+II/2+III) 1 366 733

LeMontant dune opration est estim : Un million cent trente un mille sept cent trente trois Franc CFAValeur 517800 F cfa (Sous total I + Sous total II) est le montant necessaire pour la transformation de 20000 noix de Coco (2,5tonnes)Les fonds de roulement est calcul pour deux operations de vente et trois(3) mois charge fixe dexploitation (509 000 + 7 800)x2mois + 873 330x3mois = 3 653 590 F cfaLe fonds de roulement (FDR) = 3 653 590 F cfa

c. Cot total du projetRubriqueMontant%

Immobilisation20 400 500 F cfa84,81

Fonds de roulement3 653 590 F cfa15,19

TOTAL24 054 090 F fa100

VII. ANALYSE FINANCIEREa. Compte de rsultatDesignation1re Anne2me Anne3me Anne

Chiffre dAffaires (CA)18187 50022625 00027062 500

Charges variables3700 8004217 6004734 400

Marge sur Cot variable14486 70018407 40022328 100

Charges fixes9916 0009916 0009916 000

lectricit180 000180 000180 000

eau100 000100 000100 000

Location de magasin1200 0001200 0001200 000

Impot et taxe36 00036 00036 000

masse salariale8400000 8400 0008400000

Resultat Brut4570 7008491 40012412100

Amortissement corpo.2885 2502885 2502885 250

Frais financier

Resultat net1685 4505606 1509526 850

Cash flow4570 7008491 40012412 100

Cumul. Cash flow4570700 13062 10025474 200

b. Bilan douvertureACTIFMontantPASSIFMontant

Immobilisation incorpo. 150 000 Fonds propre 2 968 500

Caution de loyer 150 000

dettes financires 15 000 000

immobilisation corpo 8 620 000

Machine 1 1 800 000

machine 2 50 000

machine 3 450 000

grosses paires de ciseaux 135 000

Table de dcoupage 15 000

instrument gomtrique de dcoupage 15 000

fer 14 000

bureau 45 000

chaises 36 000

ventilateurs 60 000

vhicule fourgonnette 6 000 000

Actif circulant 956 083

achat d'intrant 956 083

tresorerie actif 8 242 417

caisse500 000

banque7 742 417

Total Actif 17 968 500 Total Passif 17 968 500

c.

12

d. Plan de trsorerieOperationsMois 1Mois 2Mois 3Mois 4Mois 5Mois 6Mois 7Mois 8Mois 9Mois 10Mois 11Mois 12

Recettes

Solde

Vente noix de coprah2 437 5002 437 5002 437 5002 437 5002 437 5002 437 500

vente huile de coprah15 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 00015 000 000

emprunt d exploitation3 653 590

Total Recettes18 653 59017 437 50015 000 00017 437 50015 000 00017 437 50015 000 00017 437 50015 000 00017 437 50015 000 00017 437 500

Depenses

Achat de matiere 1ere400 000400 000400 000400 000400 000400 000

Deboureur50 00050 00050 00050 00050 00050 000

Ramassage25 00025 00025 00025 00025 00025 000

chargement tracteur34 00034 00034 00034 00034 00034 000

cassage de noix2 800

fumage/sechage

remboursement6 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 5236 013 523

facture CIE/mois30 00030 00030 00030 00030 00030 000

Facture SODECI/mois25 00025 00025 00025 000

Location Entrepot100 000100 000100 000100 000100 000100 000100 000100 000100 000100 000100 000100 000

Masse Salariale700 000700 000700 000700 000700 000700 000700 000700 000700 000700 000700 000700 000

Materiel de bureau250 000250 000250 000250 000250 000250 000250 000250 000250 000250 000250 000250 000

Transport35 00035 00035 00035 00035 00035 00035 00035 00035 00035 00035 00035 000

Total Depenses1 085 0001 115 0001 110 0001 115 0001 085 0001 140 0001 085 0001 115 0001 110 0001 115 0001 085 0001 140 000

Solde Mensuel17 568 59016 322 50013 890 00016 322 50013 915 00016 297 50013 915 00016 322 50013 890 00016 322 50013 915 00016 297 500

e. Amortissement corporelDesignationTaux AmortValeur dAcquisitionAmortissement

%1re Anne2me Anne3me Anne

un pressoir huile (7 9 T/j)12,57000 000875 000875 000 875 000

un fitre huile (type YBLC61x25)12,55782 000722 750722 750722 750

four (20mx5mx2m)33,33500 000166 667166 667166 667

une citerne (15 000 litres)12,51500 000187 500187 500 187 500

une racleuse33,33500 000166 667166 667166 667

broyeuse (25 T)12,51500 000187 500187 500 187 500

schoir (6m/2)12,52500 000312 500312 500 312 500

Accessoire33,33800 000266 667266 667 266 667

Total20082 0002885 250 2885 250 2885 250

TROISIEME PARTIE:LES STRATEGIES DE RECHERCHE DE FINANCEMENT

1- Introduction

Un prsident disait Ides, projets, banques pour signifier quil faut dabord avoir une bonne ide puis faire un bon dossier de faisabilit (business plan) et enfin il faut rechercher le financement.Cest une tape fondamentale car le nerf de la guerre de lentrepreneuriat est largent. Cependant cela prend en compte le promoteur. Cest pourquoi il est important que le promoteur fasse bonne impression en maitrisant au mieux les techniques de ngociations car il sagit pour lui daller chercher le financement auprs de structures de financement, damis, de parents et de tisser des partenariats afin que le projet puisse tre financ.Le promoteur a un besoin dargent suffisant pour assurer le fonctionnement de lentreprise et la ralisation de ses investissements initiaux notamment la construction, lquipement de bureau, le matriels de production. Pour ces motifs, il doit utiliser toutes les possibilits quil peut exploiter pour avoir les fonds dont il a besoin.2- LES SOURCES DE FINANCEMENT DE PROJETS1. Fonds propres et empruntsLe financement dun projet peut se faire de deux manires principales: Par fonds propres (ressources personnelles) Par recours lempruntIl faut souligner que pour un promoteur, le niveau des fonds propres joue un rle important car cela favorise lautonomie financire, inspire confiance aux partenaires et limite les problmes de trsorerie court terme. Lpargne personnelle: Lpargne peut se raliser de plusieurs faons: En ouvrant un compte dpargne entreprise; En ouvrant un compte dpargne sur livret; En vendant tout ou partie de vos actions si vous dtenez des actions dans une socit Laide des parents et des amis sous forme de donsVous pouvez solliciter laide non rmunre de vos parents ou de vos amis et connaissances en leur expliquant votre projet. Dans ce cas, pour avoir leur adhsion, il faut avoir un dossier crdible et convaincant2. Les sources de financement local Lemprunt des parents et amisVous pouvez aussi contracter des prts auprs de vos parents et amis avec des conditions de remboursement prcises et avantageuses. Lemprunt bancaire auprs des banques commercialesAvec votre business plan, vous pouvez solliciter auprs de votre banque ou de toute banque spcialise un financement de votre entreprise. Dans ce cas les critres et conditions tant trs rigoureux, il faut avoir un dossier consistant et labor dans le sens souhait par votre banquier Lemprunt auprs dorganisme ou tablissements financiersEn dehors des banques classiques (BICICI, SIB, SGBCI, BIAO, ECOBANK, BNI, BFA) prsentes dans toutes les grandes villes du pays, vous pouvez aussi solliciter les socits de capital risque ou des tablissement financiers spcialiss privs ou publics dans loctroi de crdits aux promoteurs dentreprises, particulirement aux petites entreprises. Les financements de lEtatPour aider les promoteurs dentreprise, lEtat a prvu un dispositif comprenant plusieurs aides soit sous forme dappui technique (assistance et conseils) soit sous forme daide financire. Les structures de lEtat assurant le financement sont:Le FIDEN (Fonds ivoirien pour le dveloppement de lentreprise nationale) cr en janvier 1999; Le FIDEN assure le financement des petites et moyennes entreprises ainsi que les petites et moyennes industries.Le FNS (Fonds national de solidarit pour la promotion demplois jeunes) cr en dcembre 2003. Il vis la promotion de lemploi des jeunesLe FGPME (Fonds de garantie des petites et moyennes entreprises)Le Fonds dinstallation et dappui aux initiatives des jeunes Agriculteurs. Ce fonds finance les activits agro-pastorales exerces par les jeunes.3. Quelques initiatives nouvellesLes tontinesLa tontine est une forme traditionnelle dpargne qui permet aux pargnants de disposer, tour de rle, dune certaine somme. Le bnficiaire peut utiliser son gain pour constituer son apport personnel ou mme couvrir lensemble de linvestissement, sil sagit de petit projet.Les clubs dinvestissementLe mode de fonctionnement est proche de celui de la tontine. Quelques- uns de ces clubs parviennent mobiliser un volume plus ou moins important dpargne. Cette pargne permet de financer des projets initis par le club lui-mme ou un de ses membres.D- QUELQUES FORMES PARTICULIERES DE FINANCEMENTEn plus de la forme classique de financement dun projet par octroi de crdit plus ou moins direct, il existe des formes particulires de financement:1- Le leasing ou crdit-bailLe crateur dentreprise peut acqurir tout ou partie de ses machines et quipement en leasing ou crdit-bail. Il sagit de louer les quipements dun organisme de crdit bail.2- Le crdit fournisseurLe fournisseur des quipements peut vous les vendre crdit. La dure du crdit est ngociable.3- Le partenariat ou joint-ventureLe partenariat est une forme de coopration dans laquelle un promoteur dun pays en dveloppement et celui dun pays industrialis se mettent daccord pour partager le risque financier en crant en commun une entreprise.Conseil pratiquesLe problme fondamental en Afrique rside dans le financement de projets car il y a des failles tant au niveau des promoteurs, des banques que lEtat.Pour tre pratique, nous proposons la cration de rseaux qui peuvent sappuyer sur les familles, les communauts et les relations amicales. Il faut alors sinspirer des Bamilks au Cameroun, des Libanais en Cte dIvoire, des Juifs en Isral.Enfin il faut aller par tape en commenant par de petites activits, par de petits mtiers. En fait travailler dabord pour les autres, pargner et dvelopper ensuite ses ides.

ANNEXES

ANNEXE 2BIBLIOGRAPHIE

Je veux crer mon entreprise KANGA BALLOU Le passeport de lentrepreneur GNAKPA VINCENT Comptabilit Gnrale DOUMBIA ZACKARIA Comptabilit des socits KILA EMMANUEL Gestion financire NOUAMAN Markting / Management R. DUBOIS Gestion des projets KOUASSI KOFFI AMBROISE Les dfis de lentrepreneuriat KOUASSI KOFFI AMBROISE

ANNEXE 3: MODELE KANGAH BALLOUCANEVAS TYPE DUNE ETUDE DE FAISABILITEI- Prsentation sommaire du projet et du promoteur1- Objet du projet2- Opportunit3- Intrt conomique et social4- Prsentation du promoteur (+partenaire ventuels)II- Description du march1- Prsentation du produit ou service2- Analyse de la demande Dimension et composition de la demande actuelle Evolution de la demande dans le pass Analyse des exportations Projection de la demande dans le futur3- Analyse de loffre Etat actuel des offres: fournisseurs locaux et trangers Evolution de loffre dans le pass Analyse des importations Projets dextension de loffre actuelle4- Adquation de loffre la demande Evolution du degr de satisfaction de la demande Part du march estim pour le projet Conditions de pntration du march.5- Les prix des produits ou services Composition des prix de vente actuels Facteurs influenant les prix de vente.6- Stratgie marketing (marketing mix) Politique des prix des produits Promotion des ventes Circuits de distribution Communication Service aprs venteIII- Moyens techniques et moyens humains1- Choix techniques Procd de production Capacit de production2- Description du processus de fabrication ou de production3- Description des infrastructures et des quipements4- Amnagements, agencements, installations5- Planning de ralisation des investissements6- Personnel et formation Composition du personnel Direction, cadres, personnel qualifi, etc. Ressources et main-duvre Dfinition des profils de personnel recruter ainsi que le degr de formation ou dexprience souhaite. Programme de formation Organisation propose (stage, sminaire) Nature de la formation envisager Dure de formation, etc. Encadrement et animationIV- Financement du projet1- Cot dinvestissementEvaluation de lensemble des cots du projet, sans oublier les frais de 1er tablissement, les frais de dmarrage, les intrts intercalaires, le besoin de fonds de roulement, le cot de la formation.Etalement des investissements dans le temps: calendrier des dpenses.Imprvus et divers.2- Plan de financement des investissements initiauxFonds propres prciser la composition de lactionnariat envisagAutofinancement ventuelRessources extrieures (sources, conditions de taux, de dure des emprunts de diffrentes origines)Garanties proposesV- Les projections financires1- Comptes dexploitation prvisionnelsAnalyse des charges par natureAchat (matire premire, produits finis, etc.)Travaux, fournitures et services extrieursFrais de transport et dplacementsFrais divers de gestionImpts et taxes li lactivitFrais de personnel: salaires + charges socialesDotation aux amortissementsLes frais financiersDtermination prvisionnelle des produitsPrvision de recettes par produits ou gamme de produits.2- Etude du prix de revient (par produit)3- Tableau des ressources et des emplois (sur la dure des emprunts)Trsorerie prvisionnelle tenant compte notamment de laugmentation ncessaire du besoin en fonds de roulement, de renouvellement des matriels et de la distribution de dividende.4- Bilans prvisionnels (sur la dure des emprunts)5- Analyse financire:Analyse du point mort, test de sensibilit; au prix de vente, aux charges principales, aux cots dinvestissementTaux de rentabilit interne et de rentabilit financireRatios de rentabilit et de structures financires.Remarque: les projections financires sont prsentes sous forme de tableau (voir modles ci-dessous).Les projections sont faites sur la dure du crdit.

Tableau 1: Le plan dinvestissement en immobilisation et le tableau damortissementInvestissementsimmobilisationsMontant Date dutilisationDure normal Type damortissementAnnexe 1Annexe 2Annexe 3

TOTAL DES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

ANNEXE 4: MODELE SFI ET FNSCANEVA FNS1- Brve description du projet Historique, Etat actuel et perspectives2- Promoteurs du projet et direction Prsentation, antcdent et activits des promoteurs, formation ou besoins de formation, besoins dencadrement. Pour les socits dj en activit, fournir les informations financires (bilan, comptes dexploitation et tableaux de trsorerie sur les 3 dernires annes) Modes de gestion envisags dans les domaines essentiels comme la gestion gnrale, la production, les ventes et les services financiers3- Marchs et ventes Orientation (march local ou exportation), volume de production, objectifs de ventes et part de march Clients potentiels et circuit de distribution Concurrence actuelle et potentielle, avantages ou atouts sur les concurrents4- Faisabilit technique, main doeuvre et matires premires Description des procds de fabrication et des comptences techniques requises Fournisseurs dquipements et spcifications techniques Justification du lieu dimplantation, les autorisations obtenues, les infrastructures et moyens de transport existant dans la localit, la main duvre, les propritaires actuels Sources, cots et qualit des matires premires Calendrier de mise en uvre du projet5- Cot du projet, financement et rendement prvu sur investissements Cot estimatif total du projet (dont dpenses pour les terrains, lacquisition et linstallation du matriel, lactif circulant et autres charges de dmarrage) Plan de financement envisageable avec indication des sources de financement et ventuellement des apports en fonds propres prvus Eventuellement, type de financement attendu du fonds (le financement direct, la garantie ou le refinancement) Rentabilit prvue, tableaux financiers prvisionnels sur trois(3) ans au moins (bilan, compte dexploitation, tableau de trsorerie) Appui des pouvoirs publics er rglementation Mesure dincitation et daides dont pourrait bnficier le projet Fiscalit, autorisation dexercer, licences dexploitation, licence dimportation et dexportationNB: Tout projet doit respecter les contraintes

ANNEXE 5Ambassade de la Rpublique Fdrale dAllemagneAbidjan

Demande daide financire pour la ralisation dun microprojet1- DemandeurNom:...Prnoms:Adresse:.Tlphone:.Fax: ...E-mail: ..

2- Statut juridique du demandeur, anne de fondation, nombre de membres

3- Deux responsables (nom, adresse, tlphone, e-mail)a)

b)

4- Description des activits de linstitution demandeuse (si possible ajouter une liste des activits majeurs ralises dernires annes)

5- Institutions soutenant financirement le demandeur

6- Intitul du projeta. Brve description du projet (prire de joindre des documents de travail dtaills)

b. Objectif du projet en matire de dveloppement et dquit entre les sexes (p. ex. accs galit de droits aux ressources telles que la formation, linformation, le revenu, lnergie, leau potable et linfrastructure, ainsi que lamlioration effective des conditions de vie des femmes sur place):

7- Financement du projeta. Cot total du projet (FCFA): b. Montant de la subvention demande (FCFA):c. Montant des fonds propres (FCFA):d. Montant des fonds tiers (FCFA), si applicable (prciser qui fournira ces fonds):..

e. Autres conditions du demandeur la ralisation du projet (p. ex. main duvres terrain)..

f. Estimation des dpenses courantes pour le projet (e. g. entretien, rparateurs etc)

g. Comment comptez-vous assurer le financement de ces dpenses courantes?h. Ajoute, svp la demande, deux factures proforma tablies au nom de lambassade pour la subvention demande de lAllemagne (une facture suffira sil nya quun fournisseur pour lquipement/le service sollicit).8- Le projetna pas encore commencA dj commenc depuis leDbut du projet:Fin du projet:

9- Avez-vous dj demand ou reu pour ce projet dautres subventions publiques (lesquelles)?OuiNonDans laffirmative, de quelle institution et quel montant?10- Avis favorables des autorits (avec cachet)11- Signature des responsables du projet

ANNEXE 6DICTIONNAIRE DE LENTREPRENEUR3- PlanificationLa planification reprsente le processus par lequel un manager tablit les objectifs viser et propose les plans de travail devant mener leur ralisation. La planification se fonde en gnral sur une analyse du chemin parcouru par lentreprise, des ressources dont elle dispose, de la situation actuelle et des buts quelle veut atteindre.NB: savoir planifier, c'est--dire partir des faits et de leur interaction, moraliser et structurer les activits managriales en vue datteindre des objectifs et par l des rsultats dans le futur4- LorganisationLorganisation consiste dterminer la composition des groupes de travail et la manire de coordonner leurs activits. Elle entraine la cration des liens organisationnels qui aident les individus et les groupes travail