ÉÉÉÉ le carême de l’enfant prodigue -...

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1 On se rappelle les faits de l’histoire de l’enfant pro- digue : celui-ci, ayant demandé à son père sa part d’héritage, quitte la maison et part vers une terre lointaine dépenser son argent dans une vie de débau- che. L’éloignement de Dieu Que signifie cette terre lointaine ? C’est l’oubli de Dieu, dit saint Augustin. « Cette âme voulut par son libre arbi- tre s’éloigner de celui qui l’avait créé, confiante dans ses propres forces, lesquelles furent consommées d’au- tant plus vite qu’elle avait abandonné celui par qui elles lui furent données ». Voilà l’enfant prodigue loin de Dieu. Non par les kilomè- tres mais par le péché. « Il ne s’éloigne pas de Dieu, qui est partout, par la distance des lieux, dit saint Jean Chrysos- tome, mais par le coeur ; car le pécheur fuit Dieu et se tient loin de Lui. » Et le pro- digue mène une vie de dé- bauche, s’attache aux biens extérieurs, les biens de la ter- re, alors que, comme le re- marque saint Augustin, cette vie est vide au-dedans. Vide de Dieu. Et nous ? Sommes-nous loin de Dieu ? A quoi notre coeur est-il attaché ? Notre vie est-elle vide de Dieu ; ou quelle est la place que nous Lui accordons ? Combien sont-ils, ceux qui sont partis pour une terre lointaine, la terre du péché ? Combien, parmi ceux qui, de petits voyages en petits voyages (les péchés véniels délibérés), laissant la tiédeur les envahir, ont fini par ne jamais re- venir ? Appliquons-nous à entendre le prophète Isaïe qui nous dit au début du carême : Cherchez le Seigneur pendant qu’Il se laisse trouver ; invoquez-le pendant qu’Il est proche. Que l’impie abandonne sa voie, l’hom- me inique ses pensées ; qu’il revienne au Seigneur, qui aura pitié de Lui ; à notre Dieu, qui est riche en pardon. Le carême est un temps précieux donné au pécheur que nous sommes pour apprendre à nous repentir et par là à aimer Dieu et le prochain. Ne le gaspillons pas ! Conversion du coeur Après avoir dépensé tout son argent, le prodigue perd ses « amis ». Le voilà seul… et affamé. Et il rentre en lui-même. N’ayant plus autour de lui toutes ces attrac- tions du monde pour capter son coeur, il commence à voir le vide de sa vie. Et il dit : j’ai péché. « Il est rentré en lui-même, dit saint Augustin, quand, se détournant des choses vaines du dehors qui séduisent et entraînent, il a ramené ses pensées dans l’intérieur de sa conscien- ce. » Le bon Dieu a donc donné la grâce de la contrition à ce prodigue. Ne jamais oublier cela : regretter ses péchés, tous ses péchés, pour un mo- tif surnaturel, c’est une grâce de Dieu. Combien sont-ils aussi ceux qui s’autorisent le péché, pensant qu’ils pour- ront sans doute se confesser ensuite ? Mais si en commet- tant le péché, c’est ainsi que l’on considère la confession, quand le temps de la confes- sion sera venu, comment considérerons-nous les péchés commis ? Et combien, après une série trop longue de confessions bancales, ne sont-ils jamais revenu après encore une faute mortelle ? Mais le prodigue, lui, fait l’objet de la miséricorde de Dieu. Il pense à ce qu’il veut dire à son père : j’ai péché contre le Ciel et contre toi. Et saint Jean Chrysostome de préciser que Notre-Seigneur, en disant ces mots « contre toi », montre que par le père, il faut entendre Dieu, car Dieu seul voit toutes choses, Lui à qui on ne peut cacher même les fautes méditées dans le coeur. Alors le prodigue prononce dans son coeur ces mots : j’ai péché. 1 er aveu, dit saint Ambroise, que nous devons faire au créateur de notre nature, au roi de la miséricor- de, à l’arbitre de nos fautes. C’est la prière du publi- Numéro 259 Paraît le dernier dimanche du mois Gratuit dans nos chapelles Lanvallay, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Guer, Rennes, École Sainte-Marie, Cours Sainte-Anne Mars 2014 Le carême de l’enfant prodigue Le carême de l’enfant prodigue Le carême de l’enfant prodigue Le carême de l’enfant prodigue É D I T O R I A L Abbé Jacques Mérel

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On se rappelle les faits de l’histoire de l’enfant pro-digue : celui-ci, ayant demandé à son père sa part d’héritage, quitte la maison et part vers une terre lointaine dépenser son argent dans une vie de débau-che.

L’éloignement de Dieu Que signifie cette terre lointaine ? C’est l’oubli de Dieu, dit saint Augustin. « Cette âme voulut par son libre arbi-tre s’éloigner de celui qui l’avait créé, confiante dans ses propres forces, lesquelles furent consommées d’au-tant plus vite qu’elle avait abandonné celui par qui elles lui furent données ». Voilà l’enfant prodigue loin de Dieu. Non par les kilomè-tres mais par le péché. « Il ne s’éloigne pas de Dieu, qui est partout, par la distance des lieux, dit saint Jean Chrysos-tome, mais par le cœur ; car le pécheur fuit Dieu et se tient loin de Lui. » Et le pro-digue mène une vie de dé-bauche, s’attache aux biens extérieurs, les biens de la ter-re, alors que, comme le re-marque saint Augustin, cette vie est vide au-dedans. Vide de Dieu. Et nous ? Sommes-nous loin de Dieu ? A quoi notre cœur est-il attaché ? Notre vie est-elle vide de Dieu ; ou quelle est la place que nous Lui accordons ? Combien sont-ils, ceux qui sont partis pour une terre lointaine, la terre du péché ? Combien, parmi ceux qui, de petits voyages en petits voyages (les péchés véniels délibérés), laissant la tiédeur les envahir, ont fini par ne jamais re-venir ? Appliquons-nous à entendre le prophète Isaïe qui nous dit au début du carême : Cherchez le Seigneur pendant qu’Il se laisse trouver ; invoquez-le pendant qu’Il est proche. Que l’impie abandonne sa voie, l’hom-me inique ses pensées ; qu’il revienne au Seigneur, qui aura pitié de Lui ; à notre Dieu, qui est riche en pardon. Le carême est un temps précieux donné au pécheur que

nous sommes pour apprendre à nous repentir et par là à aimer Dieu et le prochain. Ne le gaspillons pas !

Conversion du cœur Après avoir dépensé tout son argent, le prodigue perd ses « amis ». Le voilà seul… et affamé. Et il rentre en lui-même. N’ayant plus autour de lui toutes ces attrac-tions du monde pour capter son cœur, il commence à voir le vide de sa vie. Et il dit : j’ai péché. « Il est rentré en lui-même, dit saint Augustin, quand, se détournant des choses vaines du dehors qui séduisent et entraînent, il a ramené ses pensées dans l’intérieur de sa conscien-ce. »

Le bon Dieu a donc donné la grâce de la contrition à ce prodigue. Ne jamais oublier cela : regretter ses péchés, tous ses péchés, pour un mo-tif surnaturel, c’est une grâce de Dieu. Combien sont-ils aussi ceux qui s’autorisent le péché, pensant qu’ils pour-ront sans doute se confesser ensuite ? Mais si en commet-tant le péché, c’est ainsi que l’on considère la confession, quand le temps de la confes-sion sera venu, comment

considérerons-nous les péchés commis ? Et combien, après une série trop longue de confessions bancales, ne sont-ils jamais revenu après encore une faute mortelle ? Mais le prodigue, lui, fait l’objet de la miséricorde de Dieu. Il pense à ce qu’il veut dire à son père : j’ai péché contre le Ciel et contre toi. Et saint Jean Chrysostome de préciser que Notre-Seigneur, en disant ces mots « contre toi », montre que par le père, il faut entendre Dieu, car Dieu seul voit toutes choses, Lui à qui on ne peut cacher même les fautes méditées dans le cœur. Alors le prodigue prononce dans son cœur ces mots : j’ai péché. 1er aveu, dit saint Ambroise, que nous devons faire au créateur de notre nature, au roi de la miséricor-de, à l’arbitre de nos fautes. C’est la prière du publi-

Numéro 259

P a r a î t l e d e r n i e r d i m a n c h e d u m o i s

Gratui t dans nos chapel les

Lanval lay, Sain t -Malo , Sa in t -Br ieuc, Guer, Rennes, Éco le Sain te-Mar ie, Cours Sain te-Anne

Mars 2014

L e c a r ê m e d e l ’ e n f a n t p r o d i g u eL e c a r ê m e d e l ’ e n f a n t p r o d i g u eL e c a r ê m e d e l ’ e n f a n t p r o d i g u eL e c a r ê m e d e l ’ e n f a n t p r o d i g u e ÉÉÉÉDDDDIIIITTTTOOOORRRRIIIIAAAALLLL

Abbé Jacques Mérel

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cain : ayez pitié du pécheur que je suis. C’est la prière du bon larron sur sa croix, s’adressant à l’autre larron : « tu n’as même pas la crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ? Pour nous c’est justice. » C’est la prière de saint Pierre, rempli de stupeur après la première pêche miracu-leuse, disant : « éloigne-toi de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur. » C’est la prière du même saint Pierre, le soir du Jeudi Saint, après son triple reniement : prière des larmes. C’est le fidèle et le prêtre qui à la messe di-sent ou chantent neuf fois : pitié mon Dieu, Kyrie elei-son. C’est le prêtre qui à l’offertoire offre l’hostie imma-culée pour ses péchés, offenses et négligences sans nom-bre. Ce sont durant des siècles des catholiques récitant ou chantant ce psaume : Seigneur, ne nous traite pas selon nos péchés, ne nous châtie pas selon nos fautes. Ne te souviens plus, Seigneur, de nos péchés d’autrefois ; hâte-toi, préviens-nous de ta miséricorde car nous sommes trop misérables. Viens à notre aide, ô Dieu notre salut ; délivre-nous pour l’honneur de ton nom, et pour ton nom pardonne nos péchés. Est-ce nous également ? Di-sons-nous souvent dans notre cœur la prière du publicain ? Regrettons-nous sérieusement nos péchés, tous nos péchés ? Réparons-nous nos offenses envers Dieu ? Et surtout, pre-nons-nous de vraies décisions de ne plus pécher ? Faisons-nous régulièrement notre exa-men de conscience ? Nous qui sommes catholiques au-jourd’hui, qui avons reçu pour cela tant de grâces, que faisons-nous, que répondons-nous à l’amour infini de Dieu manifesté sur la Croix ?

La joie du père Le prodigue se lève et retourne à la maison, par la grâce de Dieu. Et le père se précipite à sa rencontre, tout joyeux. Il organise une grande fête pour son retour. Oui, le père se réjouit. Son fils était mort, et le voilà revenu à la vie. Quel modèle pour nous, nous qui avons si peu de douleur surnaturelle d’avoir offensé Dieu, et par consé-quent si peu de joie, d’entrain à l’aimer. Nous nous attris-tons pour les maladies ou la mort du corps, mais fort peu pour les maladies ou la mort de l’âme, dues au péché. Le Père, notre Père du Ciel est plein de miséricorde. Il se réconcilie volontiers, dit saint Ambroise, quand on le prie avec instance. Revenez à moi de tout votre cœur dans le jeûne, les larmes et le deuil, dit le Seigneur par le prophè-te Joël. Car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en grâce. Mais le Seigneur exerce sa miséricorde envers le pécheur qui se repent, qui s’efforce, autant qu’il est en lui, de dé-

truire toutes les conséquences de ses péchés. « Ne redou-tons pas la longueur du chemin, dit saint Jean Chrysosto-me. Car si nous le voulons, le retour deviendra prompt et facile, pourvu que nous quittions le péché qui nous a éloi-gnés de la maison paternelle. Notre Père est indulgent pour ceux qui reviennent à Lui. » Et Notre Seigneur nous l’a montré bien concrètement avec cette pécheresse qui, prise en flagrant délit d’adultère, méritait la lapidation. Ses accusateurs partis, Notre Seigneur lui dit : femme, personne ne t’a condamnée ? Personne, Seigneur. Moi non plus, je ne te condamne pas. Va et désormais, ne pè-che plus. Le fils ainé, lui, est en colère. Le veau gras a été tué pour la fête du retour de son frère, et lui, dit-il, son père ne lui a jamais donné un chevreau pour s’amuser avec ses amis. Le pauvre ! Son frère prodigue revient à la maison, converti ; il est sorti des griffes du démon, et lui ne voit que la mort du veau gras. Le pauvre, il a servi son père comme un fonctionnaire. Pendant toutes ces années il n’a

jamais découvert la bonté de son père. N’est-il pas un peu le type de chacun de nous ? Le Père Faber disait : la sain-teté a perdu le principe de sa croissance quand elle est sé-parée d’un regret constant d’avoir péché. En effet, le principe du progrès n’est pas seulement l’amour, mais l’a-mour né du pardon. Mais le frère ainé, lui, n’a ni le par-don, ni l’amour. Il n’a ni re-gret ni amour.

Pour suivre l’exemple du prodigue, retournons vers Dieu, vers Notre-Seigneur Jésus-Christ, de tout notre cœur, de toutes nos forces, de toute notre âme. Veillons à acquérir le mépris des choses terrestres pour ouvrir nos âmes à l’amour divin. Appliquons-nous à examiner régulièrement notre cons-cience, et veillons en particulier à ne pas rejeter trop faci-lement sous prétexte de scrupule les remords qui revien-nent nous mordre. Ils sont souvent le signe d’un désordre à réparer. Faisons de la contrition de cœur l’objet de nos prières ferventes et continuelles. Le sacrifice à Dieu, c’est un esprit contrit ; vous ne méprisez pas, Seigneur, un cœur contrit et humilié (psaume 50). Ayons à cœur de méditer le chemin de croix. Notre-Seigneur, tel le père du prodigue, est venu à notre ren-contre flagellé, couronné d’épines et crucifié. Veillons à ne pas aller à sa rencontre la fleur entre les dents, les mains dans les poches, mais avec un cœur contrit et hu-milié. Profitons aussi du carême pour développer notre piété envers Marie, qui est celle qui rend bien plus facile le lien avec Jésus crucifié. N’oublions pas cette belle appel-lation des litanies : Marie est le refuge des pécheurs. //

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Bossuet, Élévations sur les mystères, 13e semaine, 7e élévation, l’oblation de Jésus-Christ « Il a paru, dit saint Paul, en souffrant lui-même pour victime. » C’est lui-même, c’est son propre corps, c’est son propre sang qu’il a offert à la croix ; c’est encore son propre corps et son propre sang qu’il offre dans le sacrifice de tous les jours ; et ce n’est pas sans raison que David voyant en esprit le premier acte qu'il produirait en se faisant homme, et saint Paul en inter-prétant cette prophétie, le font parler en cette sorte au moment qu'il entra dans le monde : « Vous n'avez point voulu, dit-il, d'hostie et d'oblation, mais vous m'avez formé un corps ; » l'original porte : « Vous me l'avez approprié ; les holocaustes et les sacrifices pour le péché ne vous ont pas plu ; alors j'ai dit : Me voici, je viens pour accomplir votre volonté, Ô mon Dieu ! Et ce qui a été écrit de moi à la tête de votre livre. » Par cette parole, Jésus-Christ se met à la place de toutes les victimes ancien-nes, et n'ayant rien dans sa divinité qui pût être immolé à Dieu, Dieu lui don-ne un corps propre à souffrir, et ac-commodé à l'état de victime où il se met. Dès qu'il eut commencé ce grand acte, il ne le discontinua jamais, et demeura dès son enfance, et dès le sein de sa mère, dans l'état de victime, abandon-né aux ordres de Dieu, pour souffrir et faire ce qu'il voudrait. R.P. Garrigou-Lagrange, Le Sau-veur et son amour pour nous, p120-121 On comprend dès lors pourquoi la pensée de la rédemption par la Croix est, avec celle de la gloire de Dieu, la première pensée qu'eut Notre-Seigneur en venant en ce monde et qui ne le quitta pas un instant (voir sur ce point le très beau livre écrit au XVIIe siècle par le P. Chardon, O. P., La Croix de Jésus), comme le dit saint Paul (Hébr., X, 7) : « Le Christ dit en entrant dans le monde : Vous n'avez voulu ni sacrifice ni oblation (du sang des tau-reaux et des boucs), mais vous m'avez formé un corps... Me voici, je viens, ô mon Dieu, pour faire vo-tre volonté. » Cette oblation sera toujours vivante en son cœur, elle sera comme l'âme de sa prédication et de son sacrifice. Les trois premiers évangélistes nous rapportent que Jésus disait : « Le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour beau-

coup (Matth., XX, 28 ; Marc, X, 45 ; Luc, I, 68 ; II, 38 ; XXI, 28). » R.P. Marie-Eugène de l’enfant-Jésus, Je veux voir Dieu, p326-327 Le Christ en entrant dans ce monde a dit : « parce que vous n’avez pas voulu ni sacrifice, ni oblation, vous m’avez formé un corps. Vous n’avez plus eu pour agréables ni holocaustes, ni sacrifices pour le péché, alors j’ai dit : me voici (car il est question de moi dans le rouleau de la Bible), je viens, ô Dieu, pour faire vo-tre volonté. » Le Christ, en ce premier geste de son humanité, s’offre en oblation à son Père. Ce don com-plet de Lui-même est une adhésion amoureuse à l’em-prise du Verbe et au dessein de Dieu qui l’a créé pour le sacrifice. Par l’oblation, c’est le sacrifice du Calvai-re qui commence. Dès ce moment, Jésus est prêtre et

victime et la rédemption s’opère. Cet-te oblation n’est pas un acte isolé ; elle est une disposition foncière de l’âme du Christ Jésus, aussi constante que l’emprise du Verbe, et aussi ac-tuelle que l’union à la volonté divine qui règle tous ses gestes. Dans cette offrande continuelle de Lui-même Jésus trouve sa nourriture. R.P. Paul Philippe, OP, La Très Sainte Vierge et le Sacerdoce, p76-77 Cependant, à l’Annonciation, la ma-ternité spirituelle de Marie à notre égard n’est, si l’on peut dire, qu’une maternité radicale, exactement com-me le Christ, à ce moment, n’est l’au-teur de notre salut que radicalement. Certes, l’acte d’Amour Infini par le-quel le Verbe s’est incarné a suscité aussitôt dans la sainte âme du Christ un acte d’oblation qui aurait déjà suffi

à nous racheter. Ce premier acte d’amour du Cœur de Jésus durera tout au long des trente-trois ans de son existence terrestre, sans jamais se distraire du but qu’il poursuit et qui est le salut de tous les hommes ; et c’est ce même acte d’amour qui deviendra, à l’heure de la Passion, l’âme du sacrifice rédempteur, l’acte le plus intime du Christ-Prêtre et la force cachée qui poussera Jésus à verser son Sang le Vendredi-Saint. Ce n’est donc pas dans le sein de Marie que Jésus nous a sau-vés et engendrés à la vie éternelle, mais sur la Croix. Le Sacrifice Rédempteur est un acte sacerdotal que Jésus Souverain Prêtre a offert en se livrant lui-même à son Père comme une hostie sanglante. //

Méditer la MesseMéditer la MesseMéditer la MesseMéditer la Messe La messe et l’ ‘AnnonciationLa messe et l’ ‘AnnonciationLa messe et l’ ‘AnnonciationLa messe et l’ ‘Annonciation

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Répondez avec franchise à chacune de ces questions :

N'ai-je pas remarqué un affadissement spirituel, dans mon âme, chez mon conjoint et dans ma famille

(prières du matin et du soir, Angelus, chapelet...) ?

Bien que je prenne soin de « décrasser » régulièrement mon pauvre corps, combien de temps faut-il

attendre, pour mon âme, le soulagement du confessionnal (fréquence des confessions) ?

Bien que je me nourrisse quotidiennement, quant est-il de mon âme ?

-Petit-déjeuner (offrande de la journée)

-Repas (oraison, sermons bien écoutés et mis en pratique, adoration devant le Très

Saint Sacrement)

-Goûter (oraisons jaculatoires)

-« Festins » (retraites spirituelles)

Quand je rencontre une épreuve, une croix, ai-je le réflexe : -De la rejeter ?

-De la supporter ?

-De la porter ?

-Ou de l'embrasser ?

Que signifient pour moi ces termes : Résolution, Méditation, Contemplation, Adoration, Expiation, But

de la vraie vie (= chrétienne), Union à Notre-Seigneur Jésus-Christ, Mystères du Rosaire, Fins dernières

éternelles pour tout le monde (y compris chacun d'entre nous... ), Combat des deux étendards... et le

petit lapin blanc !

Qui est ou doit devenir le guide de mon âme (= mon directeur spirituel) ?

Si vous ne pouvez pas répondre franchement à toutes ces questions, c'est qu'il est soit URGENT, soit

TRÈS URGENT de trouver votre solution en téléphonant au Pointet (Tel : 04 70 58 21 01), à Gastines

(Tel : 02 41 74 12 78), à Caussade (Tel : 05 63 93 00 88) ou à d'autres centres de retraites spirituelles.

Si cette retraite vous fait peur (ou si elle vous

semble « anecdotique »), c'est qu'il est grand temps que vous en (re)fassiez une bonne et sé-

rieuse dès maintenant. N'attendez pas ! N'atten-

dez pas plus tard (ou trop tard...) ! N'attendez pas

que ce soit votre conjoint qui vous inscrive, déjà

pour choisir vous-même le lieu et les dates, et

parce que la sanctification de votre famille en dépend !

Signé : Un pauvre pécheur qui vous veut du bien !

Questionnaire de santé… spirituelleQuestionnaire de santé… spirituelleQuestionnaire de santé… spirituelleQuestionnaire de santé… spirituelle

Milice de Marie Réunions les samedi 1er mars et 5 avril, et mercredi 19 mars

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Après avoir étudié le combat spirituel face aux divers obstacles du progrès dans la piété, nous commençons maintenant, toujours en suivant Mgr Saudreau dans son Manuel de spiritualité, à traiter des éléments es-sentiels de la pratique de la piété que sont les vertus. La première d’entre elles est la Foi. Les vertus sont des qualités de l’âme humaine qui la rendent capable d’accomplir des actes bons et qui l’y inclinent. Au premier rang des vertus se trouvent celles que l’on appelle théologales : la foi, l’espérance et la charité. On les dit théologales ou divines parce qu’el-les ont Dieu pour objet ; parce qu’elles nous dirigent vers Lui comme vers notre fin dernière ; parce que Dieu seul les met en nous ; et parce qu’elles reposent uniquement sur la révélation divine. Les autres vertus sont dites humai-nes : elles dirigent l’homme dans l’exercice de ses facultés ; les ver-tus intellectuelles guident et per-fectionnent la raison, les vertus morales perfectionnent nos facultés affectives, celles des sens ainsi que la volonté, et les rendent dociles aux décisions de la raison. Parmi ces vertus humaines, on distingue les vertus cardinales, du mot latin ‘cardo’ qui veut dire gond. En ef-fet, les autres vertus s’appuient sur l’une ou l’autre des vertus cardina-les, comme une porte s’appuie sur les gonds. La base de l’édifice spirituel que nous devons élever dans nos âmes est formée des vertus théologales. Sans la foi, les au-tres dispositions au bien que nous pouvons avoir ne sont que des inclinations purement naturelles, ap-puyées uniquement sur notre raison ; elles ne peuvent être d’aucun mérite pour la vie éternelle. Sans espéran-ce l’âme demeure inerte ; et il ne peut y avoir de chari-té sans espérance. Et sans la charité, les actes de ver-tus, même accomplis pour un motif de foi, étant pro-duit par une âme en état de péché mortel et donc en révolte contre Dieu, ne peuvent être aggréés de Dieu comme méritoire ; ils peuvent cependant préparer la conversion.

Vertus théologales : la foi La foi est déposée en germe dans nos âmes à notre baptême. C’est Dieu Lui-même qui illumine notre in-telligence et la rend capable de croire surnaturellement aux vérités qu’il a révélées, et qui en même temps met dans notre volonté une inclination à accepter et à aimer ces vérités divines. Mise par Dieu dans nos âmes, elle y est si fermement enracinée qu'elle peut résister à tous les assauts. Étant une vertu surnaturelle, elle devrait, comme les autres vertus surnaturelles, disparaître quand le péché mortel a chassé de l'âme la grâce sanc-tifiante avec son cortège des vertus et des dons, car chez le pécheur rebelle à Dieu, il ne peut plus y avoir que des vertus naturelles ; mais par une miséricorde qui mérite toute notre admiration, Dieu maintient dans

celui qui a brisé les liens de l'obéis-sance et s'est rangé parmi ses enne-mis, cette qualité surnaturelle qui donne à l'âme la puissance et l'incli-nation de faire des actes de foi et d'espérance. Ces actes, produits par une âme qui a rompu avec Dieu, sont nécessairement imparfaits et sans mérite, mais ils préparent le pécheur au repentir et à la réconci-liation. La foi est un don de Dieu, mais un don qui exige la libre coopération de l'âme, elle suppose une volonté droi-te, qui accepte amoureusement les enseignements divins. Ceux qui n'ont pas cette bonne volonté refu-sent de croire, ils n'ont pas la foi. On peut aussi perdre la foi : le jour où la

volonté se raidit contre la vérité et se décide de propos délibéré à la rejeter, l'âme perd la foi ; elle ne la recou-vrera pas par les plus solides démonstrations, mais seulement par le retour de la volonté à une disposition meilleure, par la prière, l'humilité, le repentir et la libre acceptation de la vérité. Les dispositions de la volonté à l’égard de la doctrine révélée peuvent avoir des degrés. A mesure que l’âme se porte avec plus d’amour vers les vérités chrétiennes, la foi est plus éclairée et plus ardente. Ces bonnes dis-positions de la volonté s’affermissent et se dévelop-pent par la pratique des vertus et surtout du renonce-

Pratique de la piété : les vertusPratique de la piété : les vertusPratique de la piété : les vertusPratique de la piété : les vertus 1° : la vertu de foi1° : la vertu de foi1° : la vertu de foi1° : la vertu de foi

D’après Mgr Saudreau

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ment ; par suite, c’est aussi par la fidélité à la grâce et par la générosité, beaucoup plus que par les études et les réflexions, que la foi grandit, qu’elle devient plus ferme et lumineuse. La foi nous fait participer à la sagesse de Dieu. Par la foi, Dieu nous apprend à penser comme il pense, à juger comme il juge, et à suivre pour notre vie de cha-que jour les règles tracées par sa sagesse et sa sainte-té. « Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu », dit saint Paul. Aussi, celui qui refuse de croire lui fait une grande injure ; celui qui croit rend hommage à la véracité de Dieu, et plus il se laisse guider par la foi, plus il profite de la sagesse divine et participe à la sainteté de Dieu. D’où ces exhortations des apôtres : C’est notre foi qui nous donne la victoire sur le monde (1e épitre de saint Jean, V, 4) ; Surtout prenez le bouclier de la foi, par lui vous pourrez éteindre tous les traits enflammés de l’esprit malin (saint Paul aux Ephésiens, VI, 16) ; résistez au démon en demeurant fer-me dans la foi (1e épitre de saint Pierre, V, 8). Une foi faible ne peut donner assez de force pour ré-sister au démon, ni aider à produire de grands actes de vertu ; la foi morte, dont parle saint Jacques (ch.II, v17), qui est la foi sans les œuvres, non plus. C’est une folie de ne pas croire, mais c’est une autre folie de vivre comme si on ne croyait pas. La foi qui est féconde et puissante, c’est la foi très éclairée, très ar-dente de ceux qui l’ont cultivée, qui en vivent ; le « juste vit de la foi » dit l’Ecriture. Dans l’ordre natu-rel, plus on est persuadé de la justesse de certains principes, plus on se laisse guider par eux, plus on est ardent et persévérant dans l’action. Il en est de même pour la foi ; les hommes de grande foi sont zélés, énergiques, pleins d’ardeur pour le bien. Tout leur devient possible, selon la parole de Jésus (Marc, IX,

22) : tout est possible à celui qui croit.

Conditions du progrès dans la foi Demandons donc à Dieu, comme les apôtres, qu’Il augmente notre foi. Mais efforçons-nous nous-mêmes de la rendre plus grande, plus forte, plus parfaite. Ne nous laissons pas troubler par les tentations contre la foi ; le démon sait du reste qu’il ne peut rien à moins que notre volonté devienne son complice. Aussi ces tentations ne sont souvent que de fausses attaques : il vise à troubler les âmes plutôt qu’à les rendre in-

croyantes. De plus, soyons simples et prudents. Les es-prits sceptiques, gouailleurs, hommes sans humilité, pè-chent souvent contre la lu-mière ; chez eux la foi ne grandit pas. Acceptons les leçons de la foi, même quand elle condamne notre condui-te, car on pèche souvent contre la lumière parce qu’on veut pallier ses fautes, légiti-mer ses défauts ou s’épargner des sacrifices. Surtout soyons courageux pour mettre tou-

jours notre conduite en accord avec les principes de notre foi, car la lumière nous vient bien plus par les actes généreux que par les considérations et les ré-flexions ; les âmes les plus simples, si elles sont très ferventes, sont beaucoup plus éclairées que les grands savants, s’ils sont lâches et tièdes. Comment la foi doit-elle inspirer nos penses et nos actes ? Voici quelques exemples. L’homme de foi considère l’Eglise comme sa mère et l’épouse chérie de Jésus, il l’aime d’un grand et tendre amour, il dési-re ardemment sa prospérité, son triomphe. L’homme de foi écoute avec respect la parole de Dieu, il regarde moins le talent naturel du prédicateur que la vérité de sa doctrine et l’autorité divine dont il est revêtu. L’homme de foi voit dans son prochain les créatures de Dieu, les enfants de Dieu ; il regarde les âmes plus

Grande récollection paroissiale de carême Le dimanche 23 mars 2014

La récollection sera prêchée par deux pères capucins de Morgon

Programme

Prédication aux deux messes - repas tiré du sac : 12h30 – Première instruction : 14h00 Chapelet médité : 15h00 - Deuxième instruction : 16h00, suivie de 15 minutes d’oraison personnelle

Vêpres et Salut du Saint-Sacrement à 17h30.

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� Intention de la Croisade Eucharistique de mars : pour les catholiques persécutés.

� Intention de la Croisade du Rosaire de mars : en réparation des lois destructrices de la famille et de tout morale en vigueur en France et en Europe.

� Croisade Eucharistique : la prochaine réunion se tiendra à Lanvallay le samedi 29 mars à 16h30. Messe à 18h.

� Adorations du Saint-Sacrement. Nuit d’adoration au Prieuré dans la nuit du 7 au 8 mars (intention : pour que les ‘canonisations’ de Jean-Paul II et Jean XXIII prévues le 27 avril n’aient pas lieu). A Saint-Malo, adoration le jeudi 20 mars, de 10h à 18h (messe à 18h30).

� Consécration à Marie selon le Père de Montfort. Dans le pays de saint Louis-Marie, nous sommes des privilégiés ! Ce grand spécialiste de la sainte Vierge nous invite à nous consacrer à elle, et pro-pose une préparation de trente trois jours, qu’il est bon aussi de reprendre parfois pour ceux qui ont déjà fait leur consécration. Je rappelle que cette an-née, on peut opportunément trouver ces 33 jours entre la fête de saint Joseph et Pâques, entre l’An-nonciation et la fête de saint Louis-Marie (28 avril), ou entre cette fête de saint Louis-Marie et la fête de Marie-Reine le 31 mai (cérémonie publique de consécrations à Marie ce jour-là au Prieuré).

� Conférences du lundi soir « 1-2-3 » au Prieuré. Les abbés du Prieuré vous proposent trois rendez-vous mensuels : les premiers lundis du mois (abbé MEREL, cycle sur la famille et l’éducation), les deuxièmes lundis (abbé GUYON, commentaire de la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin), et les troisièmes lundis (abbé BEDEL, cycle sur la vie et la doctrine du Cardinal Pie). Prochains rendez-vous : Le 3 mars (abbé MEREL), le 10 mars (abbé GUYON). NB : pas de conférence de M. l’abbé BE-DEL le 17 mars.

� Tiers-Ordre de Saint-Pie-X : la prochaine récol-lection des tertiaires aura lieu le dimanche 9 mars (abbé MEREL) dans le village natal de saint Louis-Marie Grignion : Montfort-sur-Meu.

� Sortie du groupe Saint-Malo : samedi 15 et di-manche 16 mars. Vente de gâteaux à Lanvallay le 16 mars. Merci pour votre générosité.

� Premières communions et communions solennel-les : les cérémonies de premières communions au-ront lieu cette année le dimanche 11 mai à Saint-Malo et Lanvallay. Elles seront précédées d’une journée de récollection la veille, le samedi 10 mai. Les communions solennelles se feront à Saint-Malo le jeudi 8 mai, à Lanvallay le dimanche 11 mai.

� Messe des étudiants à Rennes : rendez-vous à la chapelle le mercredi 26 mars pour la messe chantée

Annonces et nouvelles

que l’extérieur, il fait du bien non pour retirer de l’estime, se faire des amis ou par un sentiment pu-rement naturel, mais pour Dieu qu’il voit et qu’il aime dans ses frères ; il recherche avant tout leur bien spirituel. L’homme de foi voit dans la nature la puissan-ce, la sagesse, la libéralité de Dieu. La vue d’un crucifix le tou-che et provoque en lui des actes d’amour. Le son d’une cloche qui

lui annonce les heures le fait pen-ser à l’éternité, dont la pensée ne le quitte guère ; car c’est là surtout le signe d’une grande foi : la foi de ceux qui ne perdent jamais de vue l’éternité, travaillant pour l’é-ternité, et se consolant de toutes leurs peines par la pensée du bon-heur éternel. Ils ont compris ces grandes vérités : la vie est si cour-te, l’éternité si longue ; l’enfer est si terrible, le Ciel si beau !

TOUT LE MONDE DOIT SAVOIR BAPTISER

-Toute personne (même non catholique) ayant la raison peut baptiser et doit le faire en cas d’urgence.

-Le baptiseur, outre la bonne volonté, doit avoir de l’eau (tout ce qui répond du nom d’eau) et doit ver-ser cette eau sur le front du baptisé en disant en même temps : je te baptise au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. -L’eau doit être versée. Ne pas faire un signe de croix avec le pouce ou un bout de tissu trempé dans

l’eau.

-C’est la même personne qui verse l’eau et qui prononce les paroles du baptême.

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-Prieuré Sainte-Anne : Messe à 11h00 sauf le vendredi : 18h30. Ces horaires peuvent être soumis à des modifications, indiquées le dimanche aux annonces. Chapelet tous les jours à 19h00. Vêpres et Salut du Saint-Sacrement les dimanches et fêtes à 17h30

-Saint-Malo : Messe célébrée le mardi et jeudi à 18h30 et les premiers vendredi et samedi du mois à 18h30 ; chapelet à 18h00 avant les messes. -Saint-Brieuc : Messe célébrée le 1er vendredi du mois à 18h30 et le 1er samedi du mois à 9h00. En période scolaire : messe le mar-

di à 18h30 et messe le mercredi à Pléhédel à 9h00. -Rennes : Messes le mercredi à 18h30, le 1er vendredi du mois à 18h30, le 1er samedi du mois à 10h00. Chapelet à 18h00 avant les messes.

Chapelle Saint-Hilaire (Saint-Brieuc)

48 rue de Brocéliande 22000 Saint-Brieuc

Dimanche messe à 10h00

Chapelle Sainte-Anne (Saint-Malo)

52 rue Jean XXIII 35400 Saint-Malo

Dimanche messes à 8h30 et 10h

Chapelle du Sacré-Cœur (Lanvallay)

Avenue de Beauvais 22100 Lanvallay

Dimanche messes à 8h et 10h30

Chapelle Saint-Yves (Guer)

17 rue Rencontre 56380 Guer

Dimanche messe à 18h00

Chapelle Sts Pierre et Paul (Rennes)

44 rue du Manoir de Servigné 35000 Rennes

Dimanche messe à 10h00

de 18h30 suivi de la réunion avec M. l’abbé GUYON.

� Vente de vin pour le financement du car des pèle-rins de la Pentecôte : dans nos chapelles le diman-che 9 mars.

� Rosaire à Saint-Malo : Le 13 de chaque mois, le rosaire est récité à la chapelle Sainte-Anne de Saint-Malo, en l’honneur de Notre-Dame de Fatima. En mars, il aura lieu le jeudi 13 à 17h15.

� Conférences à Rennes : le lundi 31 mars à 20h, suite des conférences de M. l’abbé BEDEL sur la vie et la doctrine du Cardinal PIE.

� Cours de doctrine pour étudiants à Lanvallay les samedi 8 et 22 mars à 17h00 (abbé BEDEL)

� L’apostolat de la Fraternité en Afrique : M. l’ab-bé BEDEL vous en parlera en images le dimanche 2 mars au Prieuré à 15h30.

� Ménage à la chapelle de Rennes. On recherche tou-jours des bonnes volontés pour quelques séances par an de ménage. Merci de vous manifester auprès de Mme PRETER.

� Abbés en vacances : cela arrive ! M. l’abbé BEDEL sera absent du 12 au 20 mars

� Retraites. Prévenir le colonel de CHARETTE (02 96 39 30 18) si vous vous rendez à une retraite en voiture…afin de remplir la voiture (de retraitants !)

� Pontmain 2014 : le pèlerinage aura lieu le dimanche 4 mai, avec M. l’abbé LEGRAND prieur à Versailles, desservant de la chapelle Notre-Dame de l’Espérance à Versailles ; bon connaisseur et amateur de Pontmain par conséquent !

� Etudiant cherche une chambre sur Dinard pour la durée d’un stage du 17 février au 30 mai 2014, contre petite rémunération ou menus services. Tel : 06 29 95 74 30

� Jardinier effectue travaux de jardinage, tonte des gazons, taille des haies, désherbages des massifs. Autour Dinan, Dinard, Saint-Malo. 06 65 48 27 20

� A louer : T3 à Saint-Servan, 660€/mois + 80€ de charges. Tel : 06 49 62 10 84.

� On recherche tubes d’armatures de chapiteaux (type Outiror). Contact : 02 96 82 26 46

� A vendre : appartement à Saint-Servan, à 8’ à pied de la chapelle Sainte-Anne : un T3 de 60m2 (120.000 €). Contact : 02 99 81 32 15 ou 09 63 00 69 73.

� A louer : maison 4 personnes à Jugon-les-Lacs (à 1 km de l’axe St Malo-St Brieuc, à 25 km de Dinan). Contact : Marie CROKAERT, 06 12 69 01 88.

� A louer : T1 à Dinan centre historique, 17m2, 220€ cc ; T1 à Dinan centre historique, 21m2, 270€ cc ; T2 à Saint-Malo (Saint-Servan), 40m2, 440 € cc. Tel : 06 51 58 12 58.

Carnet paroissial

Baptêmes

� Alix LACHAUME, née le 29 janvier 2014, bapti-sée le 16 février à la chapelle Sainte-Yves de Guer.

Mariage

� Jérôme DOUDET et Marie CHENEBEAU le sa-medi 8 février à la chapelle Sainte-Anne de Saint-Malo.

Funérailles

� Monsieur Jean MONIER, le mardi 11 février 2014 à Lanvallay, à l’âge de 85 ans.

Autres évènements familiaux

-Baptême de Marin de LACOSTE LAREYMON-DIE le 2 février 2014, 19e petit enfant de M. et Mme CHRISSEMENT. -Baptême de Eulalie DURIEUX le 23 février 2014, 32e petit enfant de M. et Mme GRAVRAND. -Le Colonel et Mme GAULTIER ont fêté leur 60 ans de mariage le 28 décembre 2013. -Funérailles de Mme Françoise LE GOUGUEC le 4 février 2014 au Trévoux à l’âge de 65 ans.