Edito du Chef de corps Sommaire

Les fêtes de Noelavancent à grandpas. L’année 2011s’achève. Année debruit et de fureur quia vu bon nombre dedictateurs disparai-tre, des peuples sesoulever, des socié-tés en crise, desgens se révoltercontre l’injustice et lapauvreté. Les ar-

mées ont payé le prix du sang et de la souffrance cetété. Des familles ont pleuré des êtres chers, d’autresont tremblé en espérant que le destin les épargne.Et nous ?,Derrière nos murs, sous nos platanes centenaires,qu’avons-nous fait ou pas fait ?Vous élèves, qui préparez votre avenir, qu’avez-vousfait de votre année ?Du travail, des notes, des chambres trop froides, tropchaudes, salles de classe trop sales, professeurs tropsévères, chefs de section toujours derrière vous (faispas ci, fais pas ca) !!! Tout cela a-t-il beaucoup d’importance au regard de cequi vous attend.Les CPGE ?Avez-vous réfléchi au sens de votre engagement, à laplace que vous occupez, aux exigences qui vous serontdemandées ? Pensez-y et n’oubliez pas que vous êtesles pierres qui feront les murs de notre citadelle de de-main.Les professeurs ?Artisans de la réussite, dépositaires du savoir, uniquesdétenteurs du stylo rouge qui corrige, note, juge, classe,et qui croulent sous les devoirs à corriger. Quelle res-ponsabilité !L’encadrement ?Souvent dans l’ombre, essentiel rouage d’un méca-nisme compliqué, aux interrogations multiples, cimentd’un édifice exigeant et qui demande toujours plus.Proche des élèves, dont la modeste contribution auxcombats dans lesquels nous sommes engagés, montreque ce passage n’est qu’une étape d’un long parcoursoù le mot servir est pour nous militaire, plus qu’une exi-gence, un devoir, et doit rester le plus beau mot de lalangue française.

Et demain ?Ce qui reste à accomplir est et restera toujours pluslourd que ce qui a été fait. Vous ne trouverez ici aucuneréponse à vos attentes. Elles sont en vous. Les pagesqui suivent sont écrites, il reste à faire les autres, cellesde demain, d’après demain.Elles sont à écrire, ensemble.

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Directeur de la publication : Colonel Jacques MAISETTI Rédacteur en chef : Capitaine MILESIConception et Réalisation: Muriel DESPIAU-PEYRALADE Imprimerie : SIRIS Marseille - Tirage : 1000 exemplaires

P4 - 6 : Cérémonie de rentrée

P2 et 7 : L’Aix s’élance

P 8-13 : PMD

P 14 : Epidote

P 15 : Un Thaïlandais au LMA

P 16-17 : CPES à Paris

P 18-19 et 23 : CROSS

P 20-22 : 11 novembre

P 24 : Poêmes prépas

P 25 : Ode à la joie

P 26-29 : Sorties et voyage

P 30 : Conférence et séminaire

P 31 : Le général Gilles

P 32 - 34 : Philo et Noël

Rentrée de la 5

Comment a-t-on vécu les deux pre-

miers mois au LMA?

Le premier jour, le jour du grand chan-gement :On quitte les parents pour rejoindrenotre section, mettre les uniformes,chanter la Marseillaise, faire connais-sance avec tout le monde et organiserle premier rassemblement. Le deuxième jour est un pilier dans lavie d’un lycéen au LMA, c’est le premier

quartier libre mais sous la surveillancedes premières qui nous ont accompa-gné et expliqué le fonctionnement dulycée pendant les deux premiers jours.Malgré un changement radical, lesélèves se sont adaptés hormis lesquelques départs anticipés.

La veille de la cérémonie :

Suite au repas, nous avons préparé etrépété pour le lendemain ensuite lesprépas nous ont remis notre insigne.

Nous avons assisté à la première chuteassez spectaculaire.Cérémonie de rentrée :

Au début de la matinée nous étions àl’ombre donc tout se passait bien, maisle soleil tourne et la température aug-mente, de même que le nombre dechutes ce qui était déstabilisant pour lesparents. Hormis cela, tout c’est bienpassé et cette journée a été appréciéede tous.

MEYER jade S1

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Victoire de la PCSI aucross de l’Aix S’Elance

En cette fin d’après midi du samedi 10septembre 2011, c’est avec un lourd hé-ritage que la section PCSI s’est élancée,sourire aux lèvres, sur les 10kms de l’AixS’Elance.Après un peu moins d’une heure decourse à transpirer, nous nous sommescette année encore illustrés. Répondant

aux attentes qui pesaient sur nosépaules. En effet c’est la troisième annéeque les PCSI gagnent le challenge de ladeuxième compagnie, marchant sur lespas de nos ainés et instaurant ainsi cequ’on peut désormais appeler une tradi-tion.Les exempts ne sont pas restés inactifs,

bien que ne pouvant pas courir car ils ontété chargés d’installer, de ranger et deveiller au bon déroulement de la courseen étant postés tout au long du parcourset encourageant au passage les cou-reurs du lycée : COHESION oblige !

CHIC A PCSI !!!Delpech Marie, PCSI

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La descente en rappel

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Lors de la descente en rappel on a vu la section MPSI2 se diviser en deux parties :-d' un coté ceux qui étaient tranquilles et qui trouvent que le gymnase était trop petit-de l’autre ceux qui trouvaient que 4 mètres c'est quand même assez haut...

Après une attente assez longue sous un soleil de plomb nous entrons dans le bâtiment pour nousharnacher. Un petit entrainement dans les escaliers et chacun notre tour nous montons sur le toit.

En haut on retrouve les deux catégories : les uns sauteraient presque de tout en haut alors qued’autres font le plus de nœuds possibles pour descendre le plus sûrement (le plus lentement)possible ; j' avoue que je faisais partie de cette catégorie.

Un arrêt pour que le padré puisse prendre une photo et c’est le retour sur Terre.En MPSI2 comme dans toutes les autres sections, je suppose, tout le monde voulait y retourner...

Jérôme LAMARRE MPSI2

Le parcours d’obstaclesL’année scolaire n’est pas encore com-mencée que les visages étaient déjàmarqués, les traits étaient tirés. La pré-paration militaire découverte, communé-ment appelle P.M.D, a déjà entaménotre moral. Et pourtant, en ce 31 août,nous allions être confrontés à une nou-velle épreuve, ni plus ni moins que leparcours du combattant, renommé par-cours d’obstacles. Nous allions devoirdépasser et outrepasser nos limites pourpouvoir vaincre le parcours. Celui-ci, gi-gantesque, composé de ses 20 obsta-cles, se dressait face à nous telle unemontagne infranchissable. Réunis sousle drapeau topaze et céruléen, noscœurs battaient à l’unisson, nous étionsfigés, saisi par ce spectacle impression-nant. Seule l’arrivée du major Foraste etde notre adjudant-chef nous permet derevenir à la réalité.L’échauffement commence, et déjà lespremières douleurs se font sentir, les

premières grimaces apparaissent. Si lafatigue-nous entraîne dans les bras deMorphée, le major, dans le rôle du mai-tre jedi, nous envoi dans l’Enfer. Celui-ci nous amène irrémédiablementau premier obstacle, une double barre.Si les premiers pas sont hésitants, lapeur laisse place au courage et à la vo-lonté. Les quelques inscriptions du dra-peau résonnent dans notre tête et nouspousse vers l’avant. Ne jamais subir serépète tous ensemble ces futurs offi-ciers, comme la devise d’un chœur, le cride guerre de la section unie. Les obsta-cles s’enchaînent l’effort s’intensifie. Lerampée écorche la peau, la poutre dés-équilibre, l’échelle nous oblige à prendrede l’altitude.Bien vite, nous arrivons à ‘’La Planche’’.Dans un effort titanesque, nous passonsce morceau de bois, posé à une hauteurcertaine. Si la technique n’est pas par-faite, le résultat lui est bien là. Ne nous

reste plus que ‘’Le Mur’’ et ‘’La Fosse’’.Forçant sur les bras, aidant les plus pe-tits, la section surpasse l’obstacle avecà sa tête notre adjudant-chef, plus déter-miné que jamais. Après une dernièreligne droite qui semble interminable,nous pouvons exulter. La fierté dépassela douleur, nous sommes transcendés.Les mots de cohésion et de solidaritéprennent tout leur sens à ce moment.Tous ensemble, au-delà de nos diffé-rences, nous nous sommes réunis etavons lutté. Certains essuient deslarmes de bonheur, d’autres laissentpartir un cri de soulagement.Certains entonnent une chanson et lesautres reprennent, comme symbole dela matinée que nous avions vécu. Lesvoix s’unissent, le chant prend forme. Lechant de la MPSI est né. Le chant detoute une section. La MPSI1

Chic A La MPSI1

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La PMD de la PCSINous étions le 29 août, toute la Franceétait encore en vacances…Toute ?!Non! L’irréductible 2ème Compagnie quittaAix-en Provence et les hauts murs duLycée pour se rendre à Carpiagne. Unefois arrivée sur les terres du 4éme régi-ment de Dragons, l’installation pouvaitcommencer. Les coups de maillet, depierres ou de rangers sur les sardinesrefusant de s’enfoncer dans un sol tropdur, troublèrent le calme paisible deshauteurs du site. Revêtant fièrement letreillis de l’armée française, chacun desnouveaux admis de BIR HAKEIM sedépensèrent sous les yeux attentifs deleurs Anciens. Chaque matin de cettetrop courte semaine, ils ont enchaînéen tenue militaire : parcours d’obsta-

cles, natation utilitaire, rappel, méthodenaturelle, déjêuner sur l’herbe agré-menté de succulents sachets « beurck». Le chef proposait régulièrement : sar-dines, maquereaux, salade niçoise outexane !!! Après ce repas gourmand etgourmet, la journée continuait par unevisite au musée de la Légion, une infor-mation de qualité sur le NBC (Nu-cléaire, Biologique et Chimique), sur unLeclerc ou bien un Famas à la main.Même la nuit, les activités se poursui-vaient sur les sentiers rocailleux,marche avec sac à dos, déplacementsen colonne silencieuse, halte et départinopinés. La course d’orientation ne futpas une épreuve anodine. Renforçantla cohésion de chacune des sections,

elle fut le théâtre de dépassement desoi, d’encouragement, ou encore d’en-traide.29 minutes et 57 secondes, c’esten ce temps là que Thomas COUVI-DAT(PCSI) et Julien BAY(PCSI) ontbouclé le parcours parsemé de balisesà poinçonner. C’est au bivouac, à travers les chantset les échanges avec les Ainés que l’es-prit PCSI s’est véritablement transmis.CHIC A PCSI. Fort de ce qu’elle avait vécu, c’est fier

et pleine de détermination que la 2èmecompagnie s’en retourna au Lycée pourune année soumise au diktat de laschtack.

Théophile AUBRUN(PCSI)

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Il est deux heures du matin, une maindéterminée secoue la tente ; c'est le si-gnal ! L’esprit embrumé, il faut enfilertreillis et rangers malgré l'humidité de latente, le froid à l'extérieur et les am-poules aux pieds. Les Lettres 1 se réu-nissent sans bruit, éclairés seulementpar l'astre de nuit. Contrairement auxautres sections, les lettreux se mettenten route en formation tactique : le si-lence est de mise !Ainsi s'ébranle la colonne. Le pas estrapide, déterminé, et s'abat sur le che-min rocailleux. Rapidement, l'environ-nement apparait hostile, trompeur dans

l’obscurité, et les pièges se multiplientau sol. La pente se fait raide et lamarche se poursuit au même rythme.Une courte pause sur un petit terrainplat, et la marche reprend sur les der-niers cinq cents mètres, et, enfin, lesouffle court, le sommet offre une largevue panoramique. Il est trois heures etdemie du matin. Au Sud-est brillent leslumières de Marseille, au Sud-ouest LaCiotat et Cassis. La mer est noyée dansles ténèbres, on aperçoit les vives lu-mières rouges d'un observatoire. Enfin,complétant le paysage grandiose, étin-cellent Cassiopée, Orion, La Petite

Ourse. Mais il est temps de redescen-dre. Le groupe se rassemble silencieu-sement, et la colonne repart sans autrebruit que les rangers frappant lescailloux.Retour au camp à quatre heures avecun ordre de réveil une heure et demieplus tard. La marche fut éprouvante etla Préparation Militaire de Découverten'est pas finie mais personne n'ou-bliera cette marche. Nous ne sommesplus une classe réunit par les études,nous sommes des Lettreux et une sec-tion avant tout ; la cohésion est faite ...!Deydier Rémy et Delaunet Antoine L1

LET1

En direct de l’AfghanistanJe trouve un peu de calme et de répitpour écrire et vous rendre compte queje suis bien arrivé sur le territoire Af-ghan.Les débuts sont toujours un peu diffi-ciles en effet. Un voyage des plus fati-guant, la base se trouve à une altitudede 1800m, des passations deconsignes dans l'urgence et un déca-lage horaire important, font que l'orga-nisme à besoin d'un peu de temps pourse mettre dans le rythme.Je cumule les fonctions de mentor offi-cier logistique, mentor adjudant d’unitéet président des sous-officier du man-dat Epidote. Je ne m'en plein pas, mesjournées sont bien remplies. Je dormaiscomme un gros bébé jusqu'à ce quedes crampes d'estomac me mettent àplat depuis trois jours. Nos afghanssont en permission pour quelques jourscar c'est la fête de l'AID-EL-ADHA,mais pour le mandat Epidote la viecontinue normalement. La mission,bien que sympathique et intéressante,peut, parfois être frustrante. Il peut noussembler de ne pas avancer, voir mêmede régresser. Mais pour palier à cerisque il faut comprendre le mode defonctionnement des afghans et l'accep-ter. Ils ont le temps in Allah. Les conditions météo se sont dégra-dées et peuvent rendre la mission plus

difficile (puisque nous les accompa-gnons aussi sur le terrain); mais à priorivous n'êtes pas en reste question pluiedans le sud de la France.Même si nous ne sommes pas en Su-robi, Kaboul et sa banlieue ne sont passans risque et le dernier attentat IEDcontre la coalition qui a fait 13 mortsparmi nos camarades, est là pour nous

le rappeler.

Veuillez transmettre mes meilleurespensées à mes camarades, ainsiqu'aux élèves de la compagnie et plusparticulièrement à ceux de la MPSI 2.

Major RAPPMission EPIDOTE

AFGHANISTAN

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Elève BANCHUENJe suis originaire de Thaïlande etviens d’incorporer le LMA enclasse CPGE en MPSI 2 sous lesordres du MAJ RAPP.

Cadet de l’armée Thaïlandaise, jeprépare ST CYR à titre étranger.Arrivé fin août à Aix en Provenceaprès avoir transité 4 heures àParis. J’ai été surpris par les am-plitudes de températures entre lematin et le soir. Le peu que j’ai vude Paris, je croie que je peux direque j’aime cette ville.

Mon incorporation s’est bien pas-sée, et mes appréhensions sesont vite dissimulées. Les élèveset l’encadrement sont très sympa-thiques.

Depuis mon arrivée, j’ai déjà

beaucoup progressé en Français.En effet mes nouveaux amism’apprennent le Français. L’im-mersion, c’est vraiment la meil-leure école pour apprendre unelangue étrangère.

Je suis fier d’appartenir au LMA.

MPSI 2 BLANCHUEN Warot

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Si on avait dit durant la terminale auxélèves qui composent la CPES 04 qu’ilsdéfileraient à Paris le 16 octobre 2011,beaucoup ne l’aurait pas cru.Et pourtant ils y étaient ,25 au rendez

vous accompagnés du Capitaine MI-LESI de l’adjudant chef DEGRELLE etd’une délégation de l’association desAET.

Nous embarquons tous ensemble àbord du TGV le Samedi matin de bonneheure pour arriver à Paris en fin de ma-tinée. Arrivés à la gare de Lyon, nousempruntons le RER en direction de STCYR L’ECOLE pour rejoindre le lycéemilitaire qui nous héberge pour ce weekend de prédilection .A peine installés dans un internat unpeu rustique, nous partageons le déjeu-ner avec nos hôtes. Les minutes sontcomptées, et nous voici rapidement au

musée de l’armée aux Invalides .Pen-dant seulement deux petites heuresnous avons pu profiter des richessesque renferment ce monument excep-tionnel, et saluer les tombeaux de NAPOLEON et LYAUTEY. C’est au pas de course que nous tra-versons la Seine puis nous remontonsles champs Elysées pour rejoindre lepoint de rendez-vous avec les organi-sateurs de la cérémonie de ravivage dela flamme. Apres un cour briefing, nousdéfilons sur la plus belle avenue dumonde derrière la Sécurité civile quinous accompagne pour l’événement.Une prise d’armes solennelle est célé-brée sous l’arc de triomphe. Certainsd’entre nous, ont eus la chance d’im-mortaliser notre passage sur le livred’or du monument. Nous sommes ensuite aller dîner sousl’église de la madeleine avant de faire

un tour en bateau mouche sur la Seineadmirant les plus grands monumentsParisiens .Il est 2h00 du matin lorsquenous fermons les yeux après unelongue journée, à 40 kms de la. Apresune course folle entre RER et métro pa-risien, nous visitons la capitale à bordd’un bus sans toit, le temps de gouter àla fraicheur parisienne de fin Octobre. Ilest temps pour nous de déjeuner àl’église de la Madeleine avant de re-prendre le TGV en direction du Sud etdes études.

Nous regagnons notre beau lycée, fati-gués après un week end bien rempli,les yeux plein de rêves inoubliables.Merci aux AET et madame DUVALpour cette organisation exemplaire.

ELEVE LE THIEC CPES

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Le ravivage de la « flamme » à Paris

11 Novembre

Comme chaque année, un détache-ment d’élèves du lycée militaire d’Aix enProvence est allé assurer la commémo-ration du 11 novembre à EGUILLES.Cette présence est toujours très bienaccueillie par les villageois et les auto-rités locales car dépositaire d’une ga-rantie de prestation faisant honneur auxvaleurs de la France (Dixit monsieur leMaire ainsi que les anciens présent cejour).Etaient présents cette année : une as-sociation patriotique en tenued’époque, une délégation d’anciens pa-

rachutistes ainsi qu’une partie de lasection de pompiers volontaires. Toutce petit monde à traversé le village dela place de la Mairie au cimetière enordre de marche derrière les drapeaux,les porteurs de gerbes et les autorités.A l’issue de la cérémonie, c’est au pascadencé et en chantant que le pelotoncomposé des élèves du lycée et despompiers volontaires côtes à côte retra-verse le village pour rejoindre la mairie5Prestation fort appréciée de tous).Cette année deux remises de décora-tion ont précédés le traditionnel vind’honneur qui est pour nos jeunes l’oc-casion de satisfaire la curiosité des per-

sonnes présentes. S’en suit le tradition-nel repas avec les anciens, en pré-sence des autorités civiles et militairesprésentes.Point « fort » de cette journée (Pour nosjeunes) : Le curé d’EGUILLES (Ex au-mônier militaire dans les parachutistes)était présent, Le représentant des pa-rachutistes est venu me demander sinos élèves pouvaient allez avec euxentonner la « prière des paras » à satable. Cette action à fait naitre dans lesyeux de l’ancien les prémisses d’unelarme ce qui a beaucoup marqué lesgens présents et surtout nos jeunesélèves.

ADC BOLARIN

à Saint Estéve Janson et Puy Sainte réparade

un jour mémorable à Puyricard

à Eguilles

Le vendredi 11 novembre dernier, cer-tains élèves de la PS3 se sont rendusà Saint Estève Janson; puis au PuySainte Réparade.Après une cérémonie assez courte àSaint Estève où le maire de la com-mune a lu un discours après le dépôtde gerbes, nous avons assisté à la lec-ture du message du chef de l'Etat. Au Puy Sainte Réparade (près de 4000habitants) la cérémonie regroupait detrès nombreuses personnalités, l'en-

semble des corps publics et associa-tions présentes sur la commune, ainsique les élèves des classes élémen-taires. L'hymne nationale a été chantépar deux fois, juste après la montée descouleurs par les élèves du LMA, puispar les élèves de primaire qui nous ontfait l'immense plaisir, à la toute fin de lacérémonie, de chanter la Marseillaisesous le regard attendri de leurs parents.Un silence impressionnant a accueillicet hymne. Et une petite entorse à la

règle de l'adjointe au maire nous a per-mis de leur montrer, par nos applaudis-sements, combien nous avons appréciéleur prestation. L'accueil réservé à notre délégation aété fort agréable. Le Lycée Militaire d'Aix en Provence,quoi qu'on entende parfois, est connu,reconnu et particulièrement apprécié :Rendez vous a déjà été pris pour l'an-née prochaine…

La délégation de la PS 3

Le 11 Novembre est devenu un jour demémoire, c’est aussi la mémoire d’unjour, celui de l’Armistice de 1918 qui mitfin aux combats de la Première Guerremondiale.Le 11 Novembre 1918… Le jour où leMaréchal Foch, l’Amiral Wemyss et leGénéral Weygand se réunirent pourmettre fin au premier conflit mondialmarquant de l’Histoire. Une guerre hor-rible qui fut également nommé GuerreTotale et qui se transforma en véritableboucherie. Guerre Totale car toute lapopulation française fut impliquée, di-rectement ou non, à ce conflit interna-tional. Une véritable tuerie qui a fait plusde 18 millions de morts et des millionsde mutilés ou d’invalides. Dans presquechaque famille française, on compte aumoins un mort, un disparu ou unblessé. Aujourd’hui, 11 Novembre 2011, nousn’avons pas oublié ces français qui sesont battus pour nous. Tous ceshommes jeunes et moins jeunes quisont morts pour la France et pour nouspermettre aujourd’hui de jouir de tant de

libertés. C’est pourquoi, chaque année,nous nous rendons dans différents vil-lages afin de rendre hommage à cescombattants qui ont fait de notre vie cequ’elle est aujourd’hui, pour montrerque ces 18 millions de morts ne sontpas morts pour rien !Avec la TS2, sous les ordres du Ser-gent-chef Hauser, nous avons passé lamatinée à Puyricard pour participer àune cérémonie, encore une fois émou-vante, commémorant tous ces mortspour la France. La cérémonie a eu lieuà côté d’un marché bruyant. Bruyant,jusqu’à ce que, peu à peu, le chant deLa Marseillaise couvre ce bourdonne-ment pour qu’enfin ne domine plus quel’écho de notre Hymne. Le retentisse-ment du fameux « Allons enfants de laPatrie » qui marque le début de notreHymne, le pouvoir de ces quelquesmots qui a instauré un profond silencedans la foule qui nous entourait. À cemoment-là, tous se sont tus. Durant lacérémonie, nous n’étions pas les seulsà chanter la Marseillaise, les élèves del’école primaire de Puyricard l’ont eux

aussi chanté; certes à leur façon (diffé-rente de notre version militaire) mais devoir ces petits enfants, âgés de 8 ou 10ans seulement chanter notre Hymnefièrement ce jour-là est tout un symbolequi prouve que ces morts ne sont pasqu’un souvenir lointain mais bel et bienprésent dans nos esprits aujourd’huiencore.

De plus, ce 11 Novembre 2011,notre président a donné une nouvelledimension à cette journée. Pour que cejour soit un hommage non plus auxseuls morts de la guerre 1914-1918mais aussi à ceux qui ont servi et ser-vent encore la France aujourd’hui.Ce changement ne veut pas pour au-tant dire que les victimes de la premièreguerre mondiale seront oubliées, bienau contraire. Cela signifie seulementque cet la France n’oublient pas nonplus ceux qui continuent à donner leurvie pour que nous puissions continuerà vivre en hommes libres.Ne les oublions pas

Bouaïch Sophia TS2

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à Saint Hyppolite

du Fort

Après une longue nuit de recueillementet de prière animée par la veillée au dra-peau et par la nuit d'Adoration à la cha-pelle, c'est dans un état d'esprit solennelque la PSI se diriga vers la cérémoniedu 11 novembre de Saint Hyppolyte duFort. L'occasion pour nous, comme pourtous les français, de se rappeler de ceuxqui se sont battus pour notre liberté etde se souvenir de l'importance de leurhéritage. Un devoir de mémoire d'autantplus important que les derniers témoinsde la première guerre mondiale nous ontlaissé leurs derniers récits. Ce fut éga-lement l'occasion pour nous de partagercette commémoration avec d'AnciensEnfants de Troupe dont nous sommes,en tant qu'élève au lycée militaire, leshéritiers. Ces rencontres sont toujourstrès enrichissantes d'un coté comme del'autre et les discussions ont pu se pour-suivre après la cérémonie autour d'unbon repas offert généreusement par l'as-sociation des AET. Très loin de l'oppression strassique duLMA, l'ambiance était très décontractée.Quelle joie de voir que malgré les géné-rations qui nous séparent, l'état d'espritet les valeurs qui nous animent restentintactes !

Élève AKNIN Section PSI.

Cross du lycée

Le vendredi 21 octobre, le LMA étaitréuni pour le cross. Cette année, uneambiance très chaleureuse et festiveétait au rendez-vous avec des élèvestrès motivés. En effet, un bon esprit aété ressenti : chacun s’entraidait ets’encourageait, même les exemptsnous motivaient tout au long du par-cours.

Le cross a été organisé en deux tours :

toutes les filles du lycée et les garçonsde la 5° compagnie courraient au pre-mier tour puis le reste des garçons ausecond tour.

A l’arrivée une collation nous a été of-ferte et nous avons pu récupérer.

A l’issue du cross des récompenses ontété attribuées. La S2 a été la section laplus récompensée car nous avons ob-

tenu deux prix : le prix de la sectionayant effectué le meilleur temps de la5° compagnie ainsi que la premièreplace du cross court qui a été rempor-tée par Mathias VINCENT.

Pour conclure, le cross a permis defaire ressortir l’esprit d’équipe de l’en-semble des élèves et des cadres ainsique le symbole d’une forte cohésion.

Les élèves de la S2

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Aixois et DSA la fin de la semaine, En revenant d’un court week end, Nous sommes tous prêts quand vientlundi,Tous rassemblés en compagnie.La tête haute mais explosée,Notre cerveau, c’est de la purée, Les maths, l’anglais, même le français, Ont occupés nos belles journées.

Les DS vont arriver.Tous prêts à se faire défoncer,Nous attendons en rang serrés,En chantant pour nous rassurer.Fiers de notre destinée,On va se faire massacrer.Le regard vers le lointain,En espérant que ça se passe bien.

Le moment est arrivé.Nous entrons la tête baissée.Y ‘en a qui pleurent, y’en a qui prient. Y’en a même qui n’ont rien appris.Les copies sont distribuées,Nous regardons notre sujet, On commence à tourner les pages, Ça va être un bon gros carnage.

Le DS est terminé.Les élèves sont libérés. Les yeux humides, le front trempé,Ils ont enfin réalisés,Que le lycée c’est terminé !Qu’il faudrait peut être se réveiller,En attendant le lundi d’après, Pour éviter de se refaire berner.

Les copies sont corrigéesDans l’ordre elles sont distribuées C’est le destin qui a frappéY’ en a pas mal qui vont boiter1.2.3 voir même plus bas On peut être fiers de notre exploit Recherchant la difficultéLà on peut dire qu’on la trouvée !

BARTHES Baptiste PCSI

La vie en PrépaPetit papa c’est donc la rentrée,Car me voici arrivé au lycée.Petit papa ne me laisse pas tomber,Sinon je crois que je vais pleurer.

Allo maman, j’ai eu ma premièrecolle,Et je crois que je vais arrêter l’école.Allo maman, tu peux venir me cher-cher,Sinon je crois que je vais craquer.

Non, non, ma fille, tu restes enprépa,A la maison on ne veut plus de toi ! Tu es maintenant majeur et vacci-née,Prends donc tes responsabilités !

L’orage gronde sur le toit du lycée. Les compagnies sont dehors ras-semblées. Elles restent là malgré la pluie trèsdense. Chantant fièrement l’hymne de laFrance.

C’est le weekend end qui vient decommencer, Pas de QL, il va falloir shtakerPour ne pas prendre une belle ra-clée, Quand le DS lundi va arriver.

Tout en chantant sous les douchesdégueulasses,

Pendant que d’autre balaient et re-passent, Les élèves TIG nettoient pour éviter,La punition qui risque de tomber.

Les résultats du DS sont là. On ne peut pas vraiment tomberplus bas. N’espérez pas, on va ne pas lâcher.On ne peut maintenant que remon-ter.

Ça y est, c’est bon, j’ai un peu detemps libre.Mais laisse tomber, il faut quet’ailles courir !Je sais c’est vrai, si je veux progres-ser,Il va falloir un peu se dépasser.

Vous avez eu nos plus belles an-nées. Vous avez eu toutes nos bonnessoirées. Vous avez eu notre chère liberté. Mais maintenant nous on va se cas-ser. Car maintenant nous on a intégré !!

DELPECH Marie et BRACQ Paméla, les Filles de la

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L'Ode à la joie — appelée également Hymne à lajoie — est un poème de Friedrich von Schillerécrit en 1785. Il est surtout connu comme final duquatrième et dernier mouvement de la 9e Sym-phonie de Beethoven, devenu l'hymne officiel del'Union européenne.

Le poème célèbre l'idéal de l'unité et de la frater-nité humaines (« Millions d’êtres, soyez tous em-brassés d’une commune étreinte ! »). Schilleravait initialement écrit un poème à la liberté (Frei-heit) mais vu les conditions politiques del'époque, il a finalement préféré en faire unpoème à la joie.

Mes amis, cessons nos plaintes !Qu'un cri joyeux élève aux cieux nos chants

de fêtes et nos accords pieux !Joie !

Joie ! Belle étincelle des dieuxFille de l'Élysée,

Nous entrons l'âme enivréeDans ton temple glorieux.

Tes charmes lient à nouveauCe que la mode en vain détruit ;

Tous les hommes deviennent frèresLà où tes douces ailes reposent.

Que celui qui a le bonheurD'être l'ami d'un ami ;

Que celui qui a conquis une douce femme,Partage son allégresse !

Oui, et aussi celui qui n'a qu'une âmeÀ nommer sienne sur la terre !

Et que celui qui n'a jamais connu cela s'éloigneEn pleurant de notre cercle !Tous les êtres boivent la joie

Aux seins de la nature,Tous les bons, tous les méchants,

Suivent ses traces de rose.Elle nous donne les baisers et la vigne,

L'ami, fidèle dans la mort,La volupté est donnée au ver,

Et le chérubin est devant Dieu.Heureux, tels les soleils volentSur le plan vermeil des cieux,Courez, frères, sur votre voie,

Joyeux, comme un héros vers la victoire.Qu'ils s'enlacent tous les êtres !

Un baiser au monde entier !Frères, au plus haut des cieux

Doit habiter un père aimé.Tous les êtres se prosternent ?

Pressens-tu le créateur, Monde ?Cherche-le au-dessus des cieux d'étoiles !

Au-dessus des étoiles il doit habiter.Joie ! Belle étincelle des dieux

Fille de l'Élysée,Soyez unis êtres par million !

Qu'un seul baiser enlace l'univers !

L’Ode à la joieEn cette période de crise, j’ai envie de vousparler de la joie…diamant que nous portons

en nous, un trésor au fond de la mine, là depuis toujours.

La joie, je l’ai trouvée tôt en mon enfance : je res-sentais le bonheur d’exister au sein d’une famille unie etd’une fratrie nombreuse, j’étais reconnaissante au soleil detant briller, aux paysages de se révéler si beaux de Courche-vel à la Vendée et de la Provence à ma chère Lorraine natale,à la terre qui m’offrait le plus beau des jardins : celui de monpapa.

L’adolescence m’a fait égarer la joie, préoccupée que j’étaispar moi, rien que moi. Je me voulais plus grande que je nesuis. Je me heurtais au monde et à mes limites. Je soupiraisau lieu d’exulter. A cette époque là, la joie a dû redescendredans les couloirs de la mine.

Aujourd’hui, à un âge où j’ai enfin le courage d’être simple,en déambulant au fond de moi, j’ai retrouvé le diamant. Il étaitrecouvert de poussière, de soucis, de chagrins, de silencesdouloureux. Je l’ai nettoyé : il brille maintenant davantage.

A cause des deuils et des êtres perdus, j’apprécie mieux ceuxqui restent, prenant le temps de leur dire mon affection.Puisque des maladies m’ont faite tanguer, j’aborde chaquejour comme un cadeau, un jour de plus. Parce que mon esprita échoué à expliquer de manière rationnelle et matérialistetant de choses, j’apprécie ces mystères. Comme la mort de-meure opaque, je privilégie la vie, la respecte et la défends.

Certes, la joie n’est pas un thème « politiquement correct ».Dans les temps sombres de notre époque, il vaut mieux abor-der la peine, la dépression, le désespoir ou le sentiment durien. On réduit souvent celui qui promeut la joie à un ravi decrèche, un idiot du village ou un esthète décadent oublieuxdes souffrances du monde.

Pourtant la joie ne relève pas de l’indifférence : elle est re-connaissance ! La joie ne tombe pas dans l’ingratitude, ellen’est pas absorbée par la bêtise.

J’ai remonté ma joie de la mine. Je la porte discrètement, auxlèvres par le sourire. Par respect pour la douleur, l’injusticeet la tristesse, je n’en fais jamais étal. Mais ne me demandezpas de l’ignorer…

La joie : si vous avez oublié ce que c’est, il y a un remèdesimple pour retrouver la mémoire : regardez attentivement unenfant qui rit. Les fêtes qui sont proches vous donneront cetteoccasion de constater que le diamant existe encore !!!

Jeannine DUVAL,Bibliothècaire.

Le jeudi 20 octobre, les élèves de pre-mière et terminale ont pu assister,dans le cadre de l’option théâtre, à lareprésentation de Hamlet de W. Sha-kespeare au grand théâtre de LaCriée à Marseille.Portant beaucoup d’importance authéâtre, J’ai décidé de vous faire partde mes impressions à travers ce courtarticle...Nous sommes donc entrés au théâtrede Marseille, qui nous est bien familier: cet endroit toujours aussi accueillant,classe et moderne, dans lequel secrée une atmosphère chaleureuse etconviviale. C’est là que s’est dérouléel’histoire de Hamlet, remontée et miseen scène par Daniel Mesguich, qui estaussi comédien. Petit rappel de l’histoire : Le roi de Da-nemark, père d'Hamlet, est mort récem-ment. Son frère Claudius l'a remplacécomme roi et, moins de deux moisaprès, a épousé Gertrude, la veuve deson frère. Le spectre du roi apparaîtalors et révèle au prince Hamlet queson père a été assassiné par Claudius.Hamlet veut venger son père et pourmener son projet à bien, simule la folie.L'étrangeté de son comportementplonge la cour dans la perplexité. Mis

en cause par Hamlet, Claudius perçoitle danger et décide de se débarrasserde son neveu.Ce qui me touche et ce que je préfèrele plus lors d’une représentation authéâtre, c’est la mise en scène. Tou-jours plus impressionnante, plus colo-rée, plus explosive, extrêmement bienpensée, surtout... quelle que soit lapièce, je suis toujours agréablementsurprise par la beauté du spectacle.Pour Hamlet, J’ai été impressionnéepar le décor : un moment, une grandetoile sombre faisait office de miroir surscène : les personnages étaient dou-blés et reproduisaient exactement lesmêmes gestes. C’est derrière cette toile

aussi que les ombres des person-nages ont reproduit la scène de lamort du roi. L’acteur glissé dans la peau de Ham-let, quant à lui, était extraordinaire : ila su incarner la folie à la perfection etc’est ce qui m’a le plus plu dans sonpersonnage. J’ai bien aimé aussi lemoment de son fameux monologue «être ou ne pas être, telle est la ques-tion. », où l’on voyait seulement sonbuste au sol (son corps étant cachéderrière le rideau) et son reflet, ce quiproduisait un effet de dédoublement

qui collait parfaitement à la scène. J’aiété d’autant plus impressionnée partous les acteurs : ils devaient assurertrois heures de spectacle ! Cette représentation fut le fruit d’ungrand travail de patience, de répéti-tions, d’organisation, et comme tou-jours mais plus que d’habitude cettefois-ci, en sortant de la salle, j’avais latête remplie de pensées, d’imaginationet me sentais vraiment bien... J’avaisenvie que vous soyez là aussi pourvivre cette expérience.En tout cas, je vous incite à assister àdes représentations théâtrales commecelles-ci !

HOSPICE Justine <= PL =>

Visite du pavillon noirCe mercredi 19 octobre 2011, nousavons effectué une sortie, accompa-gnées de Melles Aranced et Poly-chroniadis au Pavillon Noir.Le pavillon Noir est un lieu entière-ment dédié à la danse. De nom-breuses compagnies, venant dumonde entier (compagnie indienne,

ballet Prejlocaj), s’y sont produites.On peut donc assister à des spec-tacles de tous genres, que ce soitde hip-hop, du classique, ducontemporain…En premier lieu, notre guide nous afait visiter l’ensemble du bâtiment,de la salle de spectacles, aux bu-

reaux administratifs, jusqu’à la sallede répétition. A l’extérieur et à l’inté-rieur tout est noir, le Pavillon portedonc bien son nom.Ensuite, nous avons pu assister àune répétition des Sept Nains, duspectacle de « Blanche-Neige », cequi est un

« To be or not to be, that is the question. »

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On s’envole à Salon

Le samedi des vacances de la Tous-saint, les élèves de la section CPES,accompagnés de quelques CPGE sesont rendus à la prise d'armes deL'Ecole de L'Air de Salon.Prêt à faire honneur au lycée, au côtédes élèves de l'Ecole d'Officiers, c'estles yeux pleins d'étoiles et le cœur bat-tant qu'ils ont vécu ce grand moment.Le regard tourné vers le ciel pour le

passage des Mirages 2000, puis retourles pieds sur Terre pour pouvoir enfins'entretenir avec leurs aînés dont lerêve s'est réalisé. Ils ont également eula chance de rencontrer plusieurs offi-ciers de carrière, et même un Généraldeux Etoiles chef de l'école de l'air tousd'anciens Aixois, de quoi leurs donnerbeaucoup de courage. Une dernièrephoto avant le départ, tous réunis an-

ciens comme actuels, et déjà c'estl''heure de partir.Sur le chemin du retour, l'Ecole de l'Airles quittera sur sa devise « Faire Face», une bonne conduite à suivre pourtout ce qui les attendra tout au long del'année.

CPES

Welcome to EnglandMercredi 12 octobre matin… nous voilàpartis ! Un petit vent de liberté flotte dans l’air.A peine sortis de l’aéroport (finis les dé-bardeurs, on commence à sortir lespulls des valises !) nous nous retrou-vons entrainés vers Dover et son Dukeof York Military School. Et là, que dechangements ! Dans le Sud de l’Angle-terre, tout est entouré de champs et deforêts. Les étudiants vivent dans de pe-tites maisons et se retrouvent dans degrandes salles communes où l’on peuttrouver une télévision et des ordina-teurs qui sont mis à disposition. Il n’estpas rare d’y voir des squirrels (les écu-reuils gris qui pullulent dans les parcsanglais). On est bien loin de la France,surtout lorsqu’il s’agit de parler en an-glais. Pourtant, ce ne serait pas les fa-laises françaises que l’on voit au loin ?

Premier jour : London !Certainement l’un de nos plus beauxsouvenirs de l’Angleterre, il s’agit àl’unanimité de notre journée préférée.Nos premiers pas dans la capitale an-glaise ont été marqués par la décou-verte de nombreux monuments tels quele London Bridge, le mythique Big Ben,le parlement anglais, Buckingham Pa-lace, sans oublier les Horse Guards quidéfilaient entre le palais de la reine etle palais de Whitehall, leur quartier gé-néral.Comment oublier nos quartiers libres etles innombrables magasins londoniens,certains plus surprenants les uns queles autres (pour n’en citer qu’un : Le «palais » du M&M’s).

Deuxième jour : Première journée decours et CCFUne matinée de cours sans entendreun seul mot de français a de quoi fairetravailler les neurones. Les Dukies ontcours dans différentes maisons, nousavons pu suivre (même si parfois c’estun bien grand mot) les cours classiquesmais certains d’entre nous ont eu lachance d’assister à des cours de tex-tiles, de Hockey ou bien encore de gra-phisme.L’après-midi nos correspondants ont euun cours appelé le CCF, celui-ci consis-tait à leur apprendre comment manipu-ler les fusils de l’armée britannique,savoir les démonter et les remonter,charger, tirer,…). Nous aussi avons eudroit à un aperçu … (Ils ne sont paschargés ? Aah…ok).

Troisième jour : Cambridge !Cambridge et ses vélos, Cambridge etses petites ruelles, (Cambridge et sesmagasins…), Cambridge et ses nom-breuses écoles et universités. Un guidenous a fait la visite de tous les lieuxprincipaux de cette ville, notamment lesfameux colleges de l’université deCambridge (l’une des plus grandes an-ciennes universtés du pays avec celled’Oxford).

Quatrième jour : Les falaises de Dou-vresAu programme ? Une petite marche lelong des falaises de craies de Douvres.De cette hauteur nous avons une bellevue sur la ville, son château et son port.Ici nous marchons à travers les prés oùdes moutons nous regardent passer.Au l’horizon nous pouvons apercevoirles côtes françaises, mais pourtant au-cune envie de plonger à la mer. Il n’enest pas question, ce voyage n’est pasencore fini et puis de toute façon l’eaua l’air gelée.

Cinquième jour : Canterbury !Après cette seconde matinée de coursoù nous avons encore pu constater degrandes différences entre les écolesanglaises et françaises (il est par exem-ple quasiment impossible de voir enFrance un professeur de sciences par-ticiper à une expérience de stylos, rè-gles et autres objets mis à fondre enplein cours sur le matériel de l’école…), nous avons fait une visite de Canter-bury. Certains ont eu le courage d’allervisiter la cathédrale de Canterbury,alors que d’autres se sont cantonnés àla visite minutieuse de ses rues mar-chandes et ses magasins.Ce soir, partie de roller au lycée dansNye Hall…

Sixième jour : DoverAujourd’hui visite du musée de Douvreset ses rues… Le temps se dégrade.Au soir, nous avons assisté à une piècede théâtre élaborée par les élèves an-glais (difficile à comprendre la languede Shakespeare…)

Alexandra Leclercq PES

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Excursion au FuturoscopeSamedi 22 Octobre 2011, à 06heures15, départ du petit groupe trèsmotivé malgré un réveil pour le moinsoriginal lors d’un week-end.En effet, tout le monde s’est réveillé à05 heures15 en vue de partir en voyageau Futuroscope.Le voyage en car s’est passé dans labonne humeur et dans le calme;comme la plupart dormait, cela a contri-bué au bon déroulement du trajet.Après douze heures de route et unepause repas à Agen, nous sommesenfin arrivés dans notre centre d’héber-gement qui se situait à une trentaine deminutes du Futuroscope.Le bon repas qui nous attendait et labonne nuit de sommeil ne furent pas de

trop et l’excitation de l’arrivée passée,nous avons tous regagné nos cham-bres.Les deux journées dans le parc qui ontsuivi furent superbes et très amu-santes.Nous avons eu droit au magnifiquespectacle nocturne le dimanche soir, unjeu de lumière et d’eau sur fond de mu-sique entrainante qui ravi les plusgrands et les plus petits dans le public.L’amusement fut également au rendezvous lors d’attraction comme « Arthur etles Minimoys », « Danse avec les ro-bots » ou encore lors du « concours detir virtuel » où tout le groupe a participé.L’enthousiasme et les crises de fou rireont rythmé le séjour, seulement les

bonnes choses ont une fin, et après cesdeux journées de joies et de bonne hu-meur, il était temps de rentrer cheznous.C’est ainsi que nous refaisions le che-min inverse pour rentrer au LMA lemardi 25 octobre en compagnie de nosdeux sympathiques chauffeurs de car.Nous tenons à remercier Mme DUVAL,l’organisatrice du voyage, les accompa-gnateurs, Mr DUVAL et Nadège, maiségalement nos chauffeurs et le centre d’hébergement qui nous a accueilli.

Elèves DANCKOF, JULIEN, LATTARD,MEZIANE, PAGERIE, PAILLAT, SAM-SON et SOUPOU de la S3

L’exercice de la responsabilité : une pensée agissanteet engageante

Séminaire des informaticiens de la défense

Les élèves de classepréparatoire ont assisté àune conférence que leColonel Maisetti a jugéimportante pour dejeunes gens se vouant aumétier des armes.En effet, ceux-ci seront

peut être appelés à assu-mer de lourdes responsa-bilités : celles de donnerla mort ou de la recevoir.De plus, il leur sera né-cessaire d’accompagnerun monde qui change ra-pidement dans sa façonde penser. Le conféren-cier, Monsieur Billan posela question de l’exercicede la responsabilité, pourlui, une pensée agissante et enga-geante.D’abord, il faut privilégier l’action res-ponsable sur l’action technicienne. Ils’agit de rejeter le destin, l’affaissementet la corruption de soi-même, et le replide la communauté. L’exercice de la res-ponsabilité est la capacité à assumer

une stratégie de groupe sur le longterme. Elle implique l’éducation des gé-nérations futures pour préserver une di-rection commune et assumer unengagement naturel, fidèle à la naturehumaine.L’exercice de la responsabilité est aussiune école d’intériorité, c’est un engage-ment naturel. «L’Homme est condamné

à vivre, il assure un élan inté-rieur qui se nourrit d’exigenceet de murmures »nous dit-il.Etre responsable c’est agirpour soi et en soi car « si jen’agis pas de mon propre mou-vement quelque chose en moiou dans le monde agira à maplace »(Blondel).Enfin se pose la question de laresponsabilité morale. Pour M.Billan il faut agir moralement etnon mécaniquement : agir surles choses pour édifier un soclesur lequel idéaux et aspirationsprennent appuis. En effet, ilrappelle par exemple que l’es-prit criminel n’est pas lié à desfous sanguinaires mais à desadministrateurs qui agissent

mécaniquement. L’action qui engage,c’est le refus de « l’action argentique ».Ainsi, M. Billan nous exhorte à nousinscrire dans la Tradition, qui n’est pasle radicalisme, mais le maintien d’équi-libres plus vastes et plus durables (Soi,Autrui, Le Monde).

Elèves Charensol et Mohler, LET1

Le 18 et 19 octobre 2011 s’est réunil’ensemble des responsables de Bu-reaux Formation Assistée par Ordina-teurs (BFAO), des Organismes deFormation (ODF).Piloté par le Colonel RIVIERE(SDFE/BFAO), ce séminaire qui à lieu2 fois par an, à pour but de faire connaî-tre à l’ensemble des participants les in-novations technologiques, les

évolutions de l’informatique dans denouveaux systèmes d’informations.Cette année, l’accent fut porté sur l’En-seignement Assistée par Ordinateur(EAO) et l’Enseignement A Distance(EAD).Un groupe de participants effectuèrentune visite de nos plates-formes d’ins-truction (PFI). Ils ont compris l’impor-tance des moyens dont un lycée

militaire a besoin pour dispenser un en-seignement de très bonne qualité. Les participants ont pu aussi appréciernotre belle ville d’Aix-en-Provence qu’ilsvisitèrent dans l’après-midi.Je remercie le Colonel MAISETTI dem’avoir permis d’organiser ses jour-nées au lycée militaire d’Aix-en-Pro-vence.

TSEF Benoît DEPUYDT

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Mon grand père aumusée du Lycée Militaire

d’Aix !

Le soir du 10 novembre, suite à la veillée au drapeau,j’ai découvert dans le musée la promotion de St-CyrGénéral GILLES (1969-1971), qui porte le nom demon arrière-grand-père Jean GILLES. Je ne mesuraisalors pas la grandeur de sa carrière militaire:

Né à Perpignan (66) en 1904, Jean Gilles sort deSaint-Cyr en 1924 et sert d’abord dans le Rif (Maroc)en 1925, puis comme méhariste jusqu’en 1938, et ànouveau de 1940 à 1942. Evadé de France en 1943,il participe à la libération de l’île d’Elbe à la tête du IIbataillon du 13ème régiment de Tirailleurs Sénéga-lais. Lieutenant-colonel en 1944, il fait les campagnesde France et d’Allemagne, puis part en Indochine oùil est nommé Colonel à titre exceptionnel en 1946.Breveté parachutiste en 1949, il prend le commande-ment de la 1ère D.B.P.C. à Vannes, retourne en Indo-chine où il se distingue à Na-San en 1952.

Il est promu Général de brigade le 1er janvier 1953 ets’empare de la cuvette de Dien Bien Phu le 21 no-vembre, alors qu’il commande les Troupes Aéropor-tées d’Indochine. A la tête des T.A.P. d’août 1954 àjuin 1960 et de la 25ème D.I.A.P., il dirige l’opérationaéroportée de Port-Said (Egypte) en 1956, com-mande le Corps d’Armée de Constantine en 1958 etdevient adjoint opérationnel du commandant en chefen Algérie de 1958 à 1960.

Figure légendaire des parachutistes militaires fran-çais, il meurt brutalement à Mont-Louis (66) le 10 août1961 terrassé par une crise cardiaque, conséquencedes fatigues et des responsabilités qu’il a assumées.Il aurait pu s’arrêter avant, mais il n’a pas cru avoir ledroit de cesser de servir, malgré son état de santéqu’il connaissait. Il est resté au service de la Francejusqu’à son dernier souffle. La mention « Mort pour laFrance » lui a ainsi été attribuée et figure sur le mo-nument élevé à sa mémoire à Mont-Louis.

Il était Grand-Croix de la Légion d’Honneur et avaitreçu dix-huit citations dont onze à l’ordre de l’arméeet il est aujourd’hui l'un des officiers généraux les plusdécorés de l'armée française.

Aujourd’hui ,j’ai intégré le lycée militaire d’AIX enPROVENCE pour suivre la trace de ce héros.

Martin GILLES élève de CPES

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Suite à un « deuil récent », je me poseune question : Pourquoi les poissonsrouges sautent-ils hors de l'aquarium ?Cette question de société (celle desaquariophiles) pourrait bien nous en-traîner sur des chemins imprévus.L'une des réponses les plus plausiblesest que les poissons sautent parfoishors de l'eau pour tenter de se libérerde leurs parasites, ou de ce qu'ils s'ima-ginent être tels. Mais une autre ques-tion est au cœur des différentesrécriminations de notre société : cellede la liberté. Une liberté conçue,d’après Sartre, comme point de départabsolu. Cela nous mène à croire que l’ Homme, absolument libre, se déclaresans entraves, sans nécessités, ni dé-terminismes, libre d’une nature qui n’estpas. L'Homme sartrien ne doit rien àpersonne, ne dépend de personne, pasmême de Dieu (de toute façon iln’existe pas !). Sartre s'attache à décrire l'homme ne seconstituant que par ses choix. Dans : l'exis-tentialisme est un humanisme il écrit :« l'homme n'est rien d'autre que sonprojet, il n'existe que dans la mesure oùil se réalise, il n'est donc rien d'autreque l'ensemble de ces actes. ». C'estainsi que l'existentialisme refuse l'idéed'une nature humaine qui pourrait nousconditionner. L’homme ne serait doncqu'une projection dans l'existence, de-vant se construire lui-même et s'inven-ter par lui-même. Cet Homme làconfond liberté avec spontanéité, la li-berté etant alors une immédiateté de-vant s'exprimer absolument et sansdétours; toute entrave, devenant par lefait même une violation de sa propre li-

berté. Non, un acte libre est un acte quipermet à notre humanité d'être toujoursplus elle-même, dans le respect de sanature profonde ; quand à l'homme, ilne s'invente pas au fur et à mesure, ilse construit à partir de sa propre na-ture, d'un fondement commun qui luiest antérieur.Dans notre société, la liberté donne lamain (à raison) à sa sœur l'égalité.Deux valeurs devant lesquelles il seraitdifficile de manifester un désaccord.Mais notre société confond malheureu-sement égalité de dignité (même res-pect accordé à deux réalitésdifférentes), égalité de parité (égalité defonction), égalité d'équité (à chacunselon ses besoins), et égalité de simili-tude (être semblable, indifférencié).L'égalité de similitude devient, par undéni de réalité (pathologie de la schizo-phrénie intellectuelle), la fausse-ex-pression d'une égale dignité. (Et au fait,à propos du poisson rouge… patience,je poursuis ma réflexion!Pour l'homme du XXIe siècle touchépar la pensée de Sartre (sans mêmepeut être le savoir), ce qui est dit de lanécessité de nature est considéré pourfinir, comme une construction culturelleà curseur variable, une espèce destructure tyrannique dont il faudrait sedégager. «C’est ainsi qu’au final, ledésir seul oriente la liberté sans aucuneréférence objective au bien qui lui,confirmerai la personne dans son hu-manité. » Quel déni de réalité ! Dans cesens plus rien n'a de valeur hormis cellequi lui est donnée, et donnée, ponctuel-lement, selon la situation ou le projetqu’on y rattache.Dans ce cas, peut-on alors encore dia-loguer ? (« La parole est d’argent mais

le silence est d’or! C’est là qu’on voitque les poissons sont perspicaces !).Peut-on encore échanger une conver-sation nécessitant des bases com-munes, un langage commun, desconcepts communs ? Peut-on encorevivre ensemble ? Cela reviendrait à nierla nature humaine ou du moins à pen-ser qu'elle se construit au fur et à me-sure. Notre vie sociale n'est plus alorsqu'une gestion négociée de subjecti-vismes, un bidouillage de particula-rismes se valant tous. Tout cela estmalheureusement le fruit de la tyranniemarketing, mesure de notre société, oùtout est légitime (voir légalisé) dès lorsqu'on peut en tirer profit, évacuant parle fait même toute éthique. Ineptie sou-lignée par Bossuet « Dieu se rit de ceuxqui maudissent les conséquences descauses qu'ils chérissent. » Le Politiquea-t-il encore sa place, a-t-il encore rai-son de s'interroger sur le bien communen respectant ce qui est bon pour l’êtrehumain en tant que personne et qui dé-passerait les divisions et les modes, lesintérêts hédonistes et égoïstes, ainsique les fantasmes de chacun ?Quand, dans une société l'idéal neconsiste plus qu'à gérer les désirs indi-viduels, celle-ci n’est plus capable decomprendre le bien commun ni cequ'est l'Etre Humain. Elle est alors iné-vitablement en route vers un effondre-ment de l’intérieur, une sauvagerie,parce que chacun va au rythme de sesintérêts et spontanéités, indépendam-ment de toute référence à un appelcommun. L'Homme politique devientalors un gestionnaire de mode et decourant d'opinion majoritaire, fussent-ilscontestables. L’Histoire nous à réguliè-rement montré que ce n'est pas la dis-

Le drame du poisson rouge !

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cussion démocratique qui fait la valeurd'une loi, mais ce qui la fonde. Il peut yavoir des lois contestables du point devue anthropologique. Leur vote ne leurdonne pas nécessairement une valeurmorale. (Pour continuer notre réflexionil paraîtrait même que certains poissonstentent d'échapper à une compagniedésagréable ou à descongénères agressifs !).Dire que la différence n’estque le produit de la cultureet des habitudes nous em-pêche de comprendre lacomplémentarité ontolo-gique qu'il peut y avoir entreles personnes. L'orientationne fait pas l'identité. L'êtrehumain est infiniment plusque les orientations quisont siennes, expressionsde ses désirs (changeantspar nature). Peut-on réduirel'identité à l'expression desdésirs ? Suffit-il désormaisde “vouloir être” pour êtrece que l’on veut ?Ce type de réflexion ne permet pas dese comprendre soi-même car en par-tant de ses seules orientations, unepersonne ne peut pas travailler sur elle-même, mûrir, s'unifier, et répondreconvenablement aux questions qu'ellese pose sur son identité, sa place dansle monde et sa relation aux autres. L'unité de la personne dans toutes sesdimensions est une réalité que chacunpeut, selon sa maturité ou son immatu-rité, accepter, transformer ou refuser …Mais on ne peut « scientifiquement » lanier. Par ailleurs, comment pouvons-nous accompagner les personnes enrecherche d’identité, qui ont du mal às'intégrer et qui éprouvent parfois unsentiment de rejet ? Il est impossible derépondre à un « déni de la réalité par

un déni de la souffrance. » (Même queles poissons rouges ne ferment jamaisles yeux. C’est normal, ils sont plus hu-mains que nous !)Le désir comme fondement, et pas uni-quement comme moteur, de laconstruction d’une vie sociale ou per-sonnelle d’homme et de femme respon-

sable, me semble impossible. Aupassage, beaucoup de monde trouvecharmante, la procession des enfantsde porte en porte à la fête d'Halloween(pas vraiment méchante) : « donne-moides bonbons ou je te jette un mauvaissort »… on « s’exécute »- c’est le casde le dire – en distribuant quelques «gourmanderies »… Le primat du désirse transforme à 14 ans en : « passe-moi ton scooter ou je te casse la figure! Et à 35 ans… On pille un distributeurde billets à la pelleteuse. Et Je ne parlepas de la violence du mensonge, Toutse tient ! (Au fait, le poisson rouge danstout ça ? On peut scientifiquement dire,mais j'insiste sur « scientifiquement »,que parfois, il sort du bocal pour se li-vrer à un rituel de séduction originale.)Le primat du désir, de l’envie et du res-

senti par opposition à la recherched’une vérité objective enfante la vio-lence. Les oppositions quasi systéma-tiques de type nature / culture, corps /psychisme /esprit/ mènent à diviser cequi n'est que distinct et complémentaireen manifestant ainsi dans une désincar-nation de la personne un déni de la réa-

lité, une régression aux étatsinitiaux de vie psychique : lesétats pulsionnels. Certains ré-solvent ces difficultés dans uninfantilisme social où la confu-sion tient lieu de réflexion etd’action unifiante. Construiresa vie doit mettre en œuvretoute la personne en assu-mant sa nature originelle, parson intelligence et sa volonté,accompagnée dans une li-berté qui ne se prend paspour fin ultime. À chacun defaire des propositions pourhumaniser le comportementhumain, c'est-à-dire le placeravec bienveillance dans la lu-

mière de la raison.

Père Jean-Dominique +

PS : Pardon, j'allais oublier : Pour un pois-son en aquarium, l'air qui est de l'autre côtéde la paroi ressemble à de l'eau (sauf queça n'en est pas, mais lui le pense vraiment !); Et comme dit un proverbe poisson : « l'eauest toujours plus claire de l'autre côté. »Comme quoi, « heureux comme un poissondans l’eau », c’est décidément ringard ! Maispourquoi pas l’immensité des mers ?« Mais vous n’êtes pas obligé de mecroire ! »

A tous ceux qui ont faim de choses célestes : « heureuxles doux, heureux les pacifiques, heureux les artisansde paix, heureux les cœurs purs, heureux ceux qui ontfaim et soif de justice, heureux ceux qui gardent laforce de leur témoignage malgré les contradictions etles violences… Quel patrimoine ! Mais avant tout,qu'elle rencontre ; quelle invitation !Et c'est ainsi que s'éclipse la nuit au regard de cet En-fant de lumière. Joyeuse espérance qui nous ouvre lechemin. Joyeux Noël à chacun !

P. Jean-Dominique +

« Telle est ma quêteSuivre l'étoile »

Jacques Brel

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Noël ou No-El ?Il est venu chez les siens et les siens nel'ont pas reçu.

Connaissez-vous cette nouvelle étymolo-gie du mot Noël qui ferait renvoyer encours de nombreux professeurs de latin.Donc Noël, d'après une source contempo-raine mystérieuse, viendrait du mot No enanglais ou américain ( au choix) qui signi-fie la négation et mot El, qui en hébreux,signifie Dieu. Noël serait donc, dans notresociété, la fête de l'absence de Dieu. Il n'ya plus de place pour lui ; il a été mis decôté, soigneusement rangé.Noël est devenu une impressionnanteopération, non plus du Saint-Esprit, maisde commerce. C'est la fête de l'argent etde la consommation dans nos pays riches.Trois mois avant Noël les grands maga-sins et les grandes surfaces nous submer-gent de publicité.Cette fausse étymologie n'est pas loind'être vraie. Noël a perdu sons sens dansnos sociétés dites christianisées. Elle estmaintenant la fête du vide et de l'absence.Le contraste est clair : cette fête du 25 dé-cembre est le négatif de la volonté pre-mière de Dieu. Noël manifeste la présencede Dieu au milieu de son peuple, en soncœur. Dieu entre pleinement dans lemonde. Il se courbe vers lui pour y dépo-ser le sceau de sa présence parmi leshommes. Il remplit l'univers de son Amour,dans la fragilité d'un nouveau-né, sur uncoin de paille. Il est privé d'hôtellerie, re-jeté. Tout cela n'est pas très brillant, trèsglorieux… et bien éloigné du faste de nosfêtes. A Noël un enfant nous est né qui va faIrejaillir la gloire de Dieu. Mais d'une manièreinattendue, surprenante, loin des habi-tudes du monde, à cent lieues du clin-quant, de l'apparence, des richesses decette terre.C'est dans la faiblesse d'un enfant qu'il vamontrer sa puissance, sa force.C'est dans la pauvreté qu'il va nous inon-der de ses richesses.Dans un petit enfant il va recouvrir le monde de sa tendressepaternelle et demeure au milieu de nous.C'est dans cette humiliation apparente qu'il manifeste sagloire.Mais à quelle gloire se vouer ? Voici ce que nous dit une pe-tite histoire.Deux hommes ont le même prénom, l'un s'appelle No-El etl'autre Noël. No-El, plein de force, sûr de lui, se construit unempire sur le vide.Autour de son royaume, il fait monter les murailles de sagloire, et les tours de ses murs s'approchent du ciel et mon-trent sa richesse.Noël, plein de faiblesse, mais confiant en Dieu bâtit sa mai-son sur le roc. Il glorifie Dieu chaque jour pour les quelqueslégumes que lui donne son jardin, il en met de côté pourceux qui auraient faim, il partage ce qu'il a reçu.

No-El montre sa gloire ; Noël manifeste la gloire de Dieu."tout à coup il eut avec l'ange, l'armée céleste en masse quichantait les louanges de Dieu et disait : Gloire à Dieu auplus haut des cieux… LUC chapitre 2 verset 14.

Noël, c'est la fête de la gloire de Dieu et il nous invite à yparticiper en nous oubliant nous-mêmes, en étant le refletde son Amour et l'instrument de sa volonté.

Alors No-El ou Noël ?

Pour ma part je vous souhaite ainsi qu'à vos familles unJOYEUX NOËL.

ADC GASCH Aumônerie protestante