edition n° 67 l’atlantique… destination madere du 11 au 18 juin … · destination madere du...
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1er juillet 2013
Edition N° 67
Rubriques
Actualité des
Retraités
Société
La vie de l’Union
BP News / Energie
Loisirs & Culture
Le carnet
Courrier des
lecteurs
La grandeur d’un métier est avant tout d’unir les hommes
Antoine de Saint-Exupéry
C hers lecteurs !
Un grand merci à tous ceux qui nous ont fait part de leur satisfaction pour Présence 66,
cela nous encourage à poursuivre et à améliorer encore notre journal.
Egalement un grand merci à tous les rédacteurs qui se sont mobilisés en grand nombre pour
nous fournir des articles. Nous présentons nos excuses aux rédacteurs pour les articles qui
n’ont pas pu être publiés, faute de place, ils le seront dans les prochains numéros.
Nous présentons des excuses toutes particulières à Monsieur Paul Monniot du Comité de
Lavera, car nous avons dû réduire son article sur la sortie en Arles.
Le Comité de rédaction
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Destination MADERE Du 11 au 18 juin 2014
Pour ce 6è CAP, c’est l’occasion de retrouver les amis et anciens collègues dans une oasis perdue au milieu de la mer…..un jardin flottant au milieu de l’Atlantique…...
Réservez déjà ces dates, nous vous attendons nombreux.
Lire page 24 informations complémentaires
Présence souhaite un bel été à tous ses lecteurs
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SOMMAIRE
2: Edito
3: La réforme des retraites
4: AGE—CR de l’AG—Rencontre
parlementaire
5: Donner en confiance
6: Calcul élémentaire—La Lituanie
7: La sortie des normands—Repas des
vœux 2013 Lavéra
8: Au temps de l’ardoise
9 : Ici, Gens du Nord
10: Les randonneurs « lavérois »
visitent Aix en Provence
12: Dictons
13: BP News
15: Energie, La facture d’électricité
17: A la rencontre d’Abélard
18: Le musée du passé
19: Le coin du cinéphile
21: Recette du « nougat de Tours »
22: Les mots croisés
23: Le carnet
24: CAP 2014—Courrier des lecteurs
L’édito de Jean Descot
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
S ans être nostalgique, le meilleur étant souvent devant
nous, il est souvent drôle et passionnant de se
« replonger » dans la vie de notre société BP France que nous
avons vécue au cours de notre carrière. Je vous invite à parcourir sur notre site internet « anciensbp.fr » la rubrique
trait d’union dans laquelle un certain nombre de numéros du
journal, que nous avons bien connu, ont été insérés.
Je tiens tout particulièrement à féliciter et remercier toutes les
personnes bénévoles qui participent à ce long et délicat travail. A l’origine un grand merci aux détenteurs des documents qui les ont mis à
notre disposition : Madame et Monsieur MOREAU, Jean Claude
DESSAINT, Paul CLEMENT, Claude MOREAU. Toute une équipe a travaillé
ou contribué au projet ; Gérard PETRE, Jean DOUELLOU, Michel BOUTELEUX, Bernard VERON, Nicole BROUWET, Jean VIDAL Alain
SAGNIMORTE.
Un trio de bénévoles se charge de la numérisation et mise en ligne des
différents numéros : Pierre DUPONT, responsable du projet, Eliane BOUTILLON, Jean Pierre THIBAUD.
Un grand merci à tous.
Le feuilleton « retraites » est plus que jamais d’actualité avec une
prochaine réforme, indispensable bien entendu, qui s’annonce douloureuse pour tous y compris pour les retraités. Sera-t-elle
courageuse et juste comme le proclame notre président ou les
ministres ainsi que les associations de retraités? Pas si sûr si l’on en
croit les premières réactions en particulier syndicales. Espérons
simplement que le raisonnable l’emportera.
Dans ce contexte économique incertain le groupe de travail de notre
association qui a travaillé sur le prochain CAP 2014 a eu le souci de
trouver une destination à un prix raisonnable, tout en étant attractive et
ludique. C’est l’Ile de Madère qui a été choisie avec des extensions possibles à Lisbonne ou Porto et cet évènement aura lieu en juin 2014.
Nous aurons l’occasion de vous donner toutes les informations
nécessaires.
Je vous souhaite à toutes et tous un excellent été, en espérant qu’il sera beau et chaud!!...
C’était le 1er juillet 1950
À la
Société Générale des
Huiles de Pétrole
3
Les Retraites Société
1 .Reçue par Madame Yannick Moreau,
Présidente de la Commission pour l’avenir des
retraites, La Confédération Française des Retraités
lui a fait connaître qu’elle était favorable à un
régime de retraite unique pour tous les Français,
seul garant de l’équité et de la lisibilité capable de
rassurer les jeunes générations sur la pérennité du
régime de retraite par répartition
Pour préparer l’atteinte de cet objectif la CFR
comme la majorité des Français demande des
mesures fortes de convergence des régimes de retraites
Or les mesures de convergence
proposées bien que timides ont
été considérées par certaines organisations syndicales comme
une « déclaration de guerre »
Le gouvernement aura –t-il le
courage de résister à des
organisations très minoritaires qui vont tenter de s’opposer à la volonté générale
des Français ?
2 . Par ailleurs, les mesures fiscales proposées pour mettre à contribution les retraités
(suppression de l’abattement de 10% imposition à
l’IRPP des suppléments de pensions pour enfant,
relèvement du taux de CSG), sont inacceptables. En effet elles ne contribuent pas à restaurer
l’équilibre des régimes de retraites, ce qui était
pourtant la mission assignée à la Commission
présidée par Madame Moreau. Elles ont par ailleurs des effets pervers redoutables
pour les petites retraites.
On ne peut accepter pas des mesures qui
aboutiraient à un matraquage fiscal des pensions très modestes en raison des effets en cascade qui
résulteraient, de la suppression de la déduction
fiscale de 10% ou de l’imposition des suppléments
familiaux de pension. De telles mesures rendraient imposables des
retraités modestes qui sont actuellement à la limite
d’imposition. Elles auraient des conséquences
cumulatives redoutables : le déclenchement de l’application du taux plein de CSG (qu’il est par
ailleurs question d’aligner sur celui des actifs), la
suppression de l’exonération des impôts locaux et
de la redevance de télévision, et la suppression
des aides liées à des conditions de ressources calculées sur le revenu fiscal.
Et je rappellerai qu’en outre ces mesures (à part
l’augmentation du taux de CSG) sont
discriminatoires entre actifs et retraités.
3 . Il y a heureusement dans le rapport des
mesures qui vont dans le bon sens, notamment
pour corriger des inégalités relatives à la prise en compte des conséquences de la maternité, et
celles relatives à l’apprentissage et aux conditions
d’entrée dans la vie active, et la meilleure prise en
compte des aléas de carrière. Mais aussi les mesures destinées à corriger le déséquilibre
démographique par le relèvement de la durée
d’activité.
Il contient enfin une
proposition de système de pilotage automatique
assez sophistiqué que je
ne développerai pas dans
le cadre de cet article mais qui ne fonctionnera
de matière acceptable que
s’il y a une véritable
convergence des régimes de retraite au lieu des demi-mesures qui sont
proposées.
Retraites supplémentaires d’entreprise
84 anciens BP ont assigné l’URSSAF devant le
Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale après la
procédure de réclamation et de saisine de la
commission de recours gracieux.
L’objectif est la restitution des prélèvements indument effectués sur leur retraite
supplémentaire au motif que celle-ci avait été
acquise dans des conditions qui ne nécessitaient
pas l’achèvement de leur carrière dans l’entreprise et n’étaient par conséquent pas assujetties au
prélèvement prévu à l’articleL137-1161 du code de
la Sécurité Sociale.
Ces 84 cas seront plaidés devant le tribunal le 10 juillet 2013.
Nous approchons donc de la fin de cette première
grande étape du litige avec l’URSSAF.
François Bellanger
La réforme des retraites prend un mauvais départ
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
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Société AGE PLATEFORM EUROPE
Michel Riquier
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Compte rendu de l’Assemblée Générale
16-17 mai 2013
L ’Assemblée Générale d’AGE pour l’exercice
2012 s’est tenue à Bruxelles, réunissant plus de
100 membres représentant les associations des 27
pays de l’UE et des membres observateurs hors Union Européenne.
Le programme a porté sur les aspects
réglementaires d’abord et ensuite plusieurs thèmes
traités en sessions : l’adaptation des cités et de l’habitat au changement
démographique, le design des
équipements adaptés pour tous les âges,
le marché du travail, l’évolution de la protection sociale.
AGE regroupe, à fin 2012,
165 associations,
dont 24 membres observateurs
Et 4 organisations non membres de l’UE (ex :
Norvège..).
Les comptes 2012 et budget 2013 ont été
approuvés, un financement relais étant apporté par le programme « Progress » dans l’attente du vote
du budget définitif de l’UE par le Parlement
Européen et donc de la subvention attribuée à AGE.
Les principaux axes d’action en 2013 porteront sur
les influences de la crise sur les politiques sociales,
les actions de sensibilisation auprès des autorités
politiques dans le cadre de l’année de la citoyenneté, les discriminations à l’emploi, les soins
de longue durée, les droits de la personne âgée, le
suivi des projets de Directives en matière
économique et sociale.
Le rapport annuel est disponible sur le site :
www.age-platform.eu , ainsi que le contenu
de diverses brochures d’information (ex :
fonctionnement des institutions européennes, le travail des séniors … et
prise de positions de AGE sur les sujets
sociaux (ex : systèmes de retraite, analyse
de directives …).
L’AG a accueilli Madame Neelie Kroes, Vice-
Présidente de la Commission Européenne et
Monsieur Arnoldas Ambramavicius du Comité des régions pour une intervention, respectivement sur le
changement démographique et la sensibilisation
nécessaire des collectivités locales sur
l’aménagement de la cité.
L a rencontre du 22 mai,
organisée par le député D.
Jacquat, la FNG (fédération Nationale
de Gérontologie) et ILC France a
traité de trois sujets : le passage de
la retraite à la vieillesse, épargner
pour la retraite, des solutions pour la
dépendance.
Le premier thème Le premier thème Le premier thème a mis en évidence
l’importance de la prévention santé
pour éviter des pathologies lourdes,
le rôle du maintien d’une activité
physique et mentale, la dimension
économique du changement
démographique, important marché
pour l’emploi et les technologies
nouvelles, la nécessaire implication
du politique local pour mettre en
œuvre des conditions de vie dans la
cité adaptées à tous les âges,
objectif en 2015 pour lequel les
engagements de la France ont pris
du retard en terme de réalisation.
Le second thème Le second thème Le second thème sur l’épargne a
posé une série de questions : la
nécessité d’une épargne longue pour
compenser la diminution prévisible
des taux de remplacement des
retraites, les formes possibles de
mobilisation de l’épargne des
retraités dans les circuits
d’investissements, l’effet macro-
économique d’un risque de
paupérisation de plus de 30 % de la
population à l’horizon 2035 et son
impact sur l’activité marchande.
Le troisième sujet Le troisième sujet Le troisième sujet a porté sur la
phase dépendance du vieillissement
et notamment sur les sources de
financement (public ou privé, par le
biais d' assurances individuelles)
pour couvrir les coûts journaliers en
établissement, beaucoup plus élevés
que le montant de la retraite
moyenne. L’impact sur les finances
des collectivités territoriales et la
recherche de solutions adaptées au
contexte local ont été soulignés par
les intervenants.
Plus de 200 participants dans la
salle, dont quelques élus locaux ou
nationaux. Si les interventions n’ont
fait que rappeler des données
largement connues, la rencontre a
permis de constater un début de
prise de conscience du corps
politique sur le changement
démographique et les actions à
mettre en œuvre.
Rencontre parlementaire « Longévité »
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Société Francis Boucly
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Donner en confiance
L e secteur associatif a
effectivement en France une
place tout à fait importante : 1,3
million d'associations, un budget total de 70 milliards d'euros et
1,9 million d'emplois, hors
bénévoles.
Toutefois la majorité des
associations n'existent que dans l'intérêt de leurs adhérents et ne
vivent que de cotisations et de
subventions.
Les associations faisant appel à la générosité du public défendent
des causes de plus en plus
diverses. Au-delà des causes
traditionnelles (humanitaire, caritatif, aide au tiers monde,
recherche médicale, etc.), il faut
ajouter l'environnement, la
culture, l'enseignement, ou encore la protection du
patrimoine, si bien qu'il s'est créé
une réelle concurrence entre
toutes les associations pour
solliciter les dons, favorisant ainsi la création d'outils spécifiques de
marketing.
Pour favoriser cette collecte, la plupart de ces associations se
font reconnaitre comme des
organismes d'intérêt général, ce
qui entraîne des réductions d'impôts tout à fait substantielles
(66 ou 75% des sommes
versées, dans la limite d'un
plafond). Les fonds ainsi récoltés
atteignent environ 2 milliards d'euros et représentent pour
l'Etat un manque à gagner de
près d'un milliard.
La reconnaissance d'intérêt général nécessite 3 conditions :
être un organisme à but non
lucratif, avoir un objet social et
une gestion désintéressée, et ne pas fonctionner au profit d'un
cercle restreint de personnes
Toutefois cette reconnaissance
ne donne pas lieu à un contrôle
très approfondi de la part de
l'administration. Faut-il rappeler
qu'en 1990 l'Association pour la recherche contre le cancer (ARC)
avait fait l'objet d'une tentative
de contrôle de la part de
l'Inspection générale des affaires
sociales (IGAS), mais que le juge admini st ra t i f avai t a lors
considéré que l'IGAS excédait ses
pouvoirs, ladite association ne
percevant pas de fonds publics !
Ce n'est quand le scandale de
l'ARC a éclaté plusieurs mois après, que la Cour des comptes a
été chargée du contrôle des
associations faisant appel aux
dons du public. Ce contrôle a cependant une portée limitée : il
ne porte que sur la conformité
des dépenses engagées aux
objectifs poursuivis par l'appel à la générosité du public et ne
porte donc pas sur l'ensemble de
la gestion de l'association. L'IGAS
procède maintenant au même
type de contrôle pour les organismes sanitaires et sociaux.
Pour guider le donateur potentiel,
des plateformes Internet ont été développées par diverses
initiatives privées comme
Aquidonner.com ou Info Don,
créée par France Générosités.; ces sites ont principalement un
but d'information.
En fait, le seul organisme qui
exerce actuellement un contrôle
complet et indépendant des
associations faisant appel au don
public est le "Comité de la charte de déontologie des organisations
faisant appel à la générosité du
public", communément appelé
"Comité de la charte du don en
confiance" ou en bref "Comité de la charte"
Il s'agit d'une association de droit
privé indépendante des pouvoirs
publics, qui a été créée au début des années 90 par de grandes
associations soucieuses de
développer une relation de
confiance avec leurs donateurs, notamment à la suite du
scandale de l'ARC.
Au fil du temps, ce Comité a pris
une certaine indépendance vis-à-vis de ses fondateurs et a mis sur
pied une méthodologie très
élaborée pour procéder à un
examen en profondeur du
fonctionnement des associations. L'adhésion d'une association au
Comité de la charte fait l'objet
d'une démarche volontaire de
l'association, qui accepte donc de se soumettre à un processus de
contrôle initial de plusieurs mois,
puis s'engage évidemment à
re spect er l a cha r te de déontologie du Comité et à faire
l'objet d'un contrôle continu.
Les associations -qui doivent
collecter au moins 500 000 € de
fonds privés par an- ayant reçu l'agrément du Comité de la
charte sont actuellement au
nombre de 79
Le comité réunit environ 120 contrôleurs bénévoles, le plus
souvent des cadres du secteur
privé et des fonctionnaires, de
haut niveau, en situation de retraite, qui suivent une
formation spécifique à la
méthodologie du Comité, qui est
Il est fort probable que la plupart d'entre vous donnent régulièrement de l'argent à une ou plusieurs
associations, comme 56% des français de plus de 15 ans, mais tout aussi probablement vous demandez-
vous souvent si cet argent est bien utilisé, ou tout au moins comme on vous le dit !
6
Société
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
en constant perfectionnement.
Cette méthodologie est axée sur
4 grandes lignes directrices : Fonctionnement statutaire et
gestion désintéressée : respect
des statuts, composition et
fonctionnement des organes de
direction, etc. Rigueur de la gestion :
procédures de contrôle de
g e s t i o n , s é l e c t i o n d e s
prestataires de services et des fournisseurs, contrôle de
l'affectation des dons, cohérence
des activités commerciales, etc.
Qualité de la communication et des actions de collecte de
fonds : image fidèle de la réalité,
respect de la dignité des
personnes, protection des
données individuelles, etc.
Transparence financière : mise à disposition des donateurs de
toutes les données financières
Vous aurez compris que le
contrôle du Comité ne porte absolument pas sur l'objet de
l'association, sous réserve qu'il
soit d'intérêt général et n'ait pas
un caractère religieux, syndical ou politique prépondérant, mais
u n i q u e m e n t s u r s o n
f o n c t i o n n e m e n t e t s a
déontologie.
V o u s r e c o n n a i t r e z l e s
associations adhérentes du
Comité de la Charte au logo
suivant qui doit figurer sur tous
leurs documents à destination du public
Ce logo utilisé à compter de
janvier 2013 remplace l'ancien
logo, comme suit :
Donner en confiance (Suite)
Et maintenant, à vos chéquiers,…en toute sérénité !
Calcul élémentaire Michel Riquier
S achant qu’un Etat a une dette publique
cumulée de 2.000 milliards et supposons
qu’il y ait 20 millions de contribuables, calculer
la part de chacun à rembourser sur 10 ans, 20
ans, 30 ans, 50 ans. Vous ne tiendrez pas
compte des intérêts sur la dette résiduelle.
A vos calculettes !!!!
Sur 10 ans 10.000 €/an
Sur 20 ans 5.000 €/an
Sur 30 ans 3.333 €/an
Sur 50 ans 2.000 €/an
Sans commentaire.
Problème réservé aux adultes et non à
l’école primaire, trop de 0000….
Pourtant cela concernera les élèves.
L a république de Lituanie prendra la relève de l’Irlande à la
Présidence de l’Union Européenne au 1er juillet 2013, puis
viendra le tour de la Grèce en janvier 2014.
Les points clés porteront sur la négociation du budget 2014-
2020 avec le Parlement européen, la mise en œuvre du pacte de
croissance, l’énergie, l’union bancaire, les relations avec le pour-tour Est de l’UE, dont l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie, et la Mol-
davie.
Pays de l’Europe du Nord, la Lituanie est riveraine de de la mer
Baltique, de la Pologne, de la Biélorussie, de la Lettonie. Une
population de 3.2 millions d’habitants, sur 65.000 km2, se par-tage entre quatre grandes villes de plus de 100.000 habitants,
dont Vilnius la capitale et Kaunas, et une vingtaine de localités
de plus de 20.000 habitants. La monnaie est le Litas (3.45 Litas = 1 €), le lituanien est une
langue indo européenne.
La Lituanie a connu une histoire mouvementée, des Chevaliers
Teutoniques à des invasions diverses de la Pologne puis de l’Al-lemagne, puis de l’URSS. Le pays est indépendant de la Russie
depuis 1990 ; il a rejoint l’UE en 2004 et est membre de l’es-
pace Schengen. Le Parlement est monocaméral avec 141 députés. Après des
années de croissance à 2 chiffres, le pays connait des difficultés
comme d’autres Etats européens. La population, catholique à 79%, comprend 83 % de lituaniens,
6 % de polonais, 7 % de russes et biélorusses.
L’équipe de basket-ball lituanienne est l'une des premières au monde, redoutée des autres compétiteurs.
La Lituanie
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Les activités des Comités La vie de l’Union
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Annick Monnié
V ous connaissez les
Normands : « P’têt ben
qu’oui, p’têt ben qu’non ». Et bien, en ce 24 mai, le ciel
était normand : Pleuvra, pleuvra
pas…
Par chance, il choisit la deuxième
solution et la rencontre des anciens de la BP se déroula très
agréablement.
Cette année, nous sommes
restés dans la capitale normande ou, pour être plus précis, sur sa
rive gauche, au Petit Quevilly où
le rendez-vous des 26 convives avait lieu au restaurant
gastronomique, les Capucines,
tenu par la même famille depuis
trois générations.
Un peu d'histoire pour ceux que
cela intéresse.
Le Petit Quevilly a connu au XIXe siècle un développement
industriel :
La filature de lin de la Foudre,
évoquée par Maupassant dans
de nombreux ouvrages, était la plus grande du genre en France.
Elle devait son nom à sa source
d’énergie, une chaudière
récupérée sur un remorqueur
« la Foudre » coulé en Seine. Elle ferme début des années 30,
devient une caserne qui existera
jusqu’ en 1999.
Une usine d’explosifs « Davey
Bickford », inventeur de la mèche de sureté pour mines.
L’usine Eclair Prestil, fondée en
1924, où furent fabriqués
jusqu’à 8500 km par an de la fameuse « fermeture à
glissière » : « la véritable
fermeture éclair…la VRAIE »
Malheureusement, de tout ceci, il ne reste pas grand-chose.
Mais revenons à notre
sympathique réunion qui débute par
l’allocution de Jean Luc Sortais,
président de l’association. Il
nous rappelle les différentes
activités de celle-ci : voyages, visites de Paris, œnologie,
informatique mais également
aide administrative qui peut être
apportée à chacun en cas de
besoin. Il fut suivi par Jean Descot qui
nous résuma la situation des
retraites ainsi que les
changements qui peuvent
survenir. Le déjeuner fut délicieux et,
comme toujours, l’ambiance très
amicale. Les années passent
mais on peut remarquer que les
souvenirs de la SF BP restent très vivants dans les mémoires.
Nous espérons bien entendu
nous retrouver l’année prochaine
et peut être, d’ici là, certains
d’entre vous viendront se
promener à Rouen. Ils auront
alors l’occasion, jusqu’au 29
septembre, de voir le « Festival Normandie Impressionnisme »
consacré cette année au thème
de l’eau. A cette occasion, 100
chefs d’œuvre impressionnistes seront exposés au musée.
Il y aura également un
spectacle son et lumière : « Cathédrale de lumière »,
projeté à partir de 23h sur la
façade de la Cathédrale. Deux thèmes : Jeanne et Première
impression
Alors, à bientôt !
La sortie des Normands
V ous trouverez peut être que ce compte
rendu de notre repas de nouvelle année
est un peu tardif, …mais il n'est jamais trop
tard pour évoquer les bons souvenirs !
Nous nous sommes donc retrouvés le 3 février
en Arles au « Patio de Camargue » par une
belle journée ensoleillée, avec toutefois un
fort mistral, comme souvent en Provence à cette époque de l'année.
Notre groupe de 90 personnes (un record !),
alléchées par la perspective d'une sortie gitane,
animée par les Gipsy Kings, est accueilli, à la sortie
des autocars, dans une grande salle
réchauffée par un agréable feu de
cheminée.
Après avoir pris place, par groupe de neuf, autour de belles tables rondes décorées de
chandeliers, les conversations, grandement
facilitées par la dégustation de sangria et
de tapas, commencent à bon train,
évoquant les années passées mais aussi les collègues disparus.
C'est après que le groupe des new gipsies,
accompagné d'une ravissante tzigane, nous a
charmés de leurs guitares, que fut apportée dans
Paul Monniot Repas de vœux de l’année 2013
8
La vie de l’Union
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
une immense poêle une paella géante, déclenchant
les applaudissements et les flashes de l'assistance.
Après la dégustation de cette délicieuse paella, et
en attendant les assiettes de fromage, la tsigane nous fait une démonstration très convaincante de
claquettes. Et c'est même sans attendre le dessert
que les convives sont invités à rejoindre la piste de
danse et c'est dans une excellente ambiance qu'un
maximum de personnes va se retrouver dans une folle chenille serpentant au milieu des tables !
Après les pâtisseries, la danse va reprendre
joyeusement jusqu'à 15h30…et beaucoup
d'entre nous aurait bien continué, puisque le
départ des cars n'était prévu qu'à 17h. !
Le souvenir de cette sortie très réussie est
encore présent dans tous les esprits ; il n'est
donc pas trop tard pour en remercier les
organisateurs qui n'ont pas ménagé leur
temps et leurs efforts, en attendant la prochaine sortie aux beaux jours de l’année
2014
Repas de vœux de l’année 2013 (Suite)
Réunion de printemps
C e jeudi 23 mai la réunion de
printemps n’en avait pas que
le nom, le soleil, attendu depuis
des jours, avait fait son apparition pour accueillir les 36
personnes qui avaient répondu à
l’invitation du comité. Sur le
parking du restaurant situé à
Saint Sylvain d’Anjou à côté d’Angers, chacun échangeait des
nouvelles, sans vouloir rentrer
tant il faisait bon se chauffer aux
rayons si longtemps désirés.
Après un excellent repas,
tant au niveau des mets que de
l’ambiance très conviviale,
l’horaire respecté, notre groupe s’est transporté au « Musée de
l’ardoise » de Trélazé.
C’est en 1979 que s’est
constituée l’association des « Amis de l’Ardoise » à l’initiative
d’anciens fendeurs. Elle s’est
installée dans une ancienne
maison d’ardoisier et a acquis un
terrain de 3 ha avec 3 « vieux fonds » (anciennes carrières à
ciel ouvert remplies d’eau) et des
buttes de déchets ardoisiers
issus de ces anciennes exploitations. La partie musée
est actuellement installée dans
l’ancienne manufacture
d’allumettes, réhabilitée par la ville, et qui jouxte le site.
La visite du musée a commencé par un peu d’histoire.
Les géologues estiment que la
formation des schistes a
commencé il y a environ 460 millions d’années alors que
l’Anjou, qui fait partie d’une
micro plaque appelée Armorica
située dans l’hémisphère sud, a commencé sa migration vers le
nord. Des milliers de mètres de
vases fines s’accumulent pendant
des millions d’années au fond de
bassin ardoisier en provenance de l’érosion terrestre. L’ensemble
des continents migrant vers
l’équateur, une collision majeure
se produit entre les principales plaques, des plissements se
forment et se fracturent. La
roche née des sédiments
compactés se transforme sous l’influence de la pression et de la
température et devient un
schiste. Au terme de ces
processus la roche a
suffisamment évolué pour créer
des plans de débits en feuillets.
Les premières traces
d’exploitation des gisements de
Trélazé remontent au VIIIème
siècle, le schiste est alors utilisé
comme pierre à bâtir pour les murs des maisons ou des
châteaux. Les remparts et les 17
tours de schiste et de tuffeau du
château d’Angers (XIIIème) en sont un bel exemple. Mais c’est à
partir du XVème siècle que
l’utilisation de l’ardoise pour
couverture se développera et sera généralisée aux châteaux de
la Loire.
A ces périodes, les veines de
schiste affleurant la surface du sol, c’est le principe de la carrière
à ciel ouvert qui est mis en
Michel Castiglioni Au temps de l’ardoise
9 Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
La vie de l’Union
Réunion de printemps
œuvre. Il faut déblayer de 20 à
30 mètres pour atteindre du
schiste exploitable. Il est alors
découpé en bloc et remonté à dos d’homme puis de treuil. Au
milieu du XVIIIème près de 600
ardoisiers travaillent sur le site.
Au cours du XIXème les
techniques d’extraction se modifient. L’exploitation en mine
devient la règle, la veine est
attaquée par le dessus, c’est la
technique « en descendant », le schiste est taillé en blocs qui sont
transportés sur des chariots
jusqu’au puits où ils sont
remontés. Les chambres ainsi creusées peuvent atteindre de
grandes dimensions, plusieurs
dizaines de mètres entre le sol et
le plafond. Cependant même si le schiste de Trèlazé est de bonne
qualité, il contient des impuretés,
telle la pyrite, qui entraînent un
taux de rebus très important. Le
tri entre les blocs exploitables ou
non s’effectue à la surface. Les
déchets constituent alors des
buttes dont témoignent les paysages actuels. Une grande
amélioration intervient lorsque se
développe la technique « en
remontant ». La veine est
attaquée à sa partie inférieure et l’abattage du schiste se fait par
le plafond au moyen de petites
charges explosives. L’intérêt de
cette méthode est que le tri peut se faire sur place et que les
déchets restent sur le fond de la
chambre.
Au début du XXème plus de 3000 ouvriers sont sur le site.
En 1905 le gisement Anjou-
Mayenne fournit l’essentiel de la
production française avec 175000 tonnes. Dans les années
1960 la crise industrielle entraîne
des licenciements et la fermeture
de puits. Dans les années 1980
la concurrence commerciale
oblige à réduire les effectifs qui
passent de 1700 à 500 en dix
ans sur le site de Trélazé. Aujourd’hui, recentré sur
l’ardoise pour la restauration et
l’entretien des monuments
historiques, le site de Trélazé, le
seul encore en activité en France, emploie 180 personnes et produit
9000 tonnes d’ardoise par an.
Ce sont ceux « d’à-bas »,
les mineurs, qui ont extrait les plaques de schiste. Remontées à
la surface elles sont prises en
charge par ceux « d’à-haut », les
fendeurs, qui vont transformer en ardoise ces blocs qui pèseront
jusque 3 ou 4 tonnes au fil de
l’évolution des techniques
d’extraction.
Au temps de l’ardoise ( Suite)
A suivre dans P 68
Ici, Gens du Nord
P om-Pom-Pom… Les Gens du nord parlent aux
gens d’ailleurs. Cette fois, ce sera d’Arras.
Cette ville, comme chacun l’a sans doute oublié, est
le chef-lieu du… Pas de Calais. Bravo !
En ce jour de printemps sec mais maussade, on se
retrouvait en petite escouade pour visiter.
Voir et complimenter… Non ! Voir et admirer cet
ancien couvent au centre de la place forte.
Ici se déroulèrent en effet des combats où Louis le
quatorzième aurait participé en personne.
Et en sa majesté… Juché sur un fier destrier. On le
reconnaissait en effet sur chaque tableau.
Toujours coiffé d’un beau chapeau emplumé. Les
généraux, les soldats avaient leur chef nu.
En second plan, en contrebas la cité fortifiée façon
Vauban. Le Roi le nomma même maréchal.
La visite se faisait en fait sur un thème principal
qui était une expo tournante : les carrosses.
De la simple cabine portée à bras du temps d’Henri
IV aux luxueux véhicules dorés royaux, impériaux et
même républicains, ce fut un bond dans l’Histoire.
Celle où l’"H" est majuscule.
Chacune des pièces de ce gigantesque
établissement religieux -saisi, bien sûr à la
Révolution-, allait permettre de présenter cette
rétrospective de monuments sur quatre roues et
trois siècles.
Avec de nombreuses illustrations paysagères
illustrant le moment du service actif de l’engin.
De nombreux documents d’époque et souvent des
tableaux. On nous affirma leur authenticité.
Vint le moment de rejoindre le restaurant La
Rapière. Put-on mieux choisir que cette cave ?
Philippe Clos
10
La vie de l’Union
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Patrick Barbarin
Ici, Gens du Nord (Suite)
Pièce bâtie en infrastructure avec son escalier de
pavés, tout aussi incontestable de l’Enfer. (*)
Raide ! Les marches étant rapprochées au point
que même les valides devaient tenir la corde...
Ce fut le seul bémol de la sortie. Le repas fut gai,
comme d’habitude. On frôlait la trentaine.
Un presque nonagénaire nous faisait le grand
plaisir d’être avec nous pour une dernière fois…
Après de nombreux soucis de santé connus de
chacun, Yvon Duflos avait décidé d’être là.
A la manière d’un d’Artagnan, ce fut sa façon civile
de nous saluer d’une dernière élégance.
Quelques semaines après, notre compagnon
s’éteignait souriant entre sa fille et sa compagne.
Ils étaient nombreux à se presser à ses obsèques.
On y verra même ses anciens gérants.
Bosseur, serviable, convivial, chaleureux.
Salut l’artiste !
Adieu Yvon.
(*) Celui du Nord que les amateurs de ‘petite reine’ allaient bientôt admirer sur leur poste TV.
Les randonneurs « lavérois » visitent Aix en Provence
D ans la série "culture et sport
ne sont pas incompatibles",
les randonneurs ont une nouvelle fois délaissé la campagne pour se
frotter aux risques de la ville. Le
choix s'est porté sur Aix en
Provence qui est la deuxième ville du département (Bouches du
R h ô n e p o u r c e u x q u i
l'ignoreraient encore). Une belle
journée à tous points de vue, organisée par notre amie Joëlle
Bressy, qui a eu la main
heureuse en choisissant une
guide particulièrement érudite, patiente et pédagogue, car nous
sommes souvent dissipés !
Simone Ribaka avait organisé sa
démarche en deux temps : le
matin : visite de la ville
proprement dite et l'après-midi :
marche dans les pas de Cézanne.
Le soleil étant avec nous, nous
avons pu bénéficier de ce ciel bleu si cher à Cézanne. Bien sûr
ces quelques lignes n'ont pas
vocation à être un guide
touristique ou un traité d'Histoire,
ni d'être exhaustives, mais simplement me donner le plaisir
de vous conter quelques
anecdotes et petites histoires et
vous donner peut-être l'envie d'y séjourner à votre tour.
Comme chacun ne le sait pas, la
Provence fut longtemps un vrai
pays, dont la capitale était Aix et ne devint française qu'au 15ème
siècle quand son roi , sans
descendance, la donna en
héritage à Louis XI. Au grand mécontentement de ses
habitants d'ailleurs. Bien avant,
elle fut romaine, le consul
Sextius lui donnant son nom, en
l'associant à « Aqua », l'eau en latin, qui y est très abondante.
Comme Visigoths, mongols et
autres barbares y firent des
intrusions dévastatrices, il reste
très peu de vestiges de cette
époque, les ruines de l'une ayant servi à construire la suivante.
Meilleur exemple : la Cathédrale
Saint Sauveur construite sur un
forum romain du 5ème siècle,
dont le mur ne doit son nom de « mur romain » qu'au fait qu'il a
été bâti avec les pierres du
forum.
Pour la petite histoire, lorsque la révolution a créé les
départements, c'est Aix qui avait
été choisie comme préfecture.
Mais le premier préfet Charles Delacroix (oui, oui c'est le père
du peintre) ayant trouvé les gens
snobs et orgueilleux se transféra
à Marseille, d'où la rivalité entre les 2 villes qui perdure
aujourd'hui encore. Du coup, Aix
tourna le dos au progrès et à la
modernité pour devenir
longtemps « une belle endormie ».
La visite démarre de la place de
la Rotonde, nom de la belle
11
La vie de l’Union
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Les randonneurs « lavérois » visitent Aix en Provence (Suite)
fontaine édifiée par François Zola
(oui, oui le père d'Emile) en pierres rondes et matériaux de
l'Antiquité, avec une vasque
supérieure en fonte et 3 statues
en marbre de Carrare représentant la justice pour Aix,
l'agriculture pour Marseille (ce
n'est pas une galéjade) et les
beaux arts pour Avignon.
Nous arpentons le célèbre cours
Mirabeau et les rues adjacentes
pour y admirer de magnifiques
hôtels particuliers, pour la plupart
bien entretenus, mais qui sont
devenus soit des banques, soit
des lieux de culture, de musique, d'enseignement, d'administration
ou des logements (Alain Delon a
habité l'un d'entre eux du temps
de sa splendeur) . Leur
particularité, c'est surtout qu'ils ont été construits en pierres de
Bibemus, ce qui leur donne cette
couleur ocre (c'est une carrière à
quelques kilomètres au nord de la ville où des peintres ont
également puisé leur
inspiration) , qu'ils ont de très
beaux balcons en fer forgé et que les façades sont ouvragées.
Chaque hôtel a sa propre histoire
avec pour dénominateur commun
de « montrer sa richesse aux autres ». Il y en a 150, dont 147
sont dits « à l'italienne, c'est-à-
dire jardin derrière et façade
donnant sur la rue » et 3 sont
dits « à la parisienne, avec cour
devant et jardin derrière ».
Tout ceci pour copier ce qui pouvait se faire de mieux à la
cour du roi de France ! Le
parisianisme ne date pas
d'aujourd'hui, pardon aux
lecteurs de la capitale. Aix a été un temps surnommée le petit
Paris ou le petit Versailles.
Je vais juste vous citer le plus
ancien : l'Hôtel Maurel de Pontèves dont le propriétaire
(Pierre Maurel, marchand drapier
fortuné) n'était pas plus noble
que vous et moi (enfin pour moi je suis sûr), tout au moins
jusqu'à ce que ses troisièmes
noces avec Diane de Pontèves ne
comblent son désir de paraître et lui permettent d'adosser enfin
une particule à son nom.
S a mégalomanie se manifeste alors par les 2
énormes atlantes placés des 2 côtés de l'entrée
et qui supportent le balcon. Les mauvaises langues
disent que, sur le cours Mirabeau, il n'y a que les atlantes qui travaillent, mais ne le répétez pas !
Le cours fait 44 mètres de large. Il y avait d'un côté
le trottoir de la noblesse d'épée et de l'autre celui de
la noblesse de robe. Il était interdit de traverser si
l'on n'appartenait pas à l'une ou l'autre de ces catégories,… ce qui est peu pratique si on a oublié le
pain !. Et les trottoirs eux mêmes étaient subdivisés,
avec une allée haut du pavé et une allée bas du
pavé: les expressions sont restées !
Nous rencontrons aussi beaucoup de fontaines,
toutes plus belles les unes que les autres. Il n'y en a
pas moins de 50 qui sont publiques et autant dans
les hôtels. Pourtant on dit qu'Aix est la ville aux 101 fontaines, le compte n'est pas bon mais il est voulu
ainsi. Elles avaient à l'origine, et en majorité, des
margelles hautes de seulement 34 centimètres qui
ont été ensuite remontées pour permettre au peuple de s'y asseoir. Cela relevait d'une servitude qu'Aix
devait à Avignon pour faciliter le passage des
moutons en transhumance. C'est devenu
parfaitement inutile puisque maintenant les bêtes
font l'essentiel du trajet en camion ! Certaines ne devaient pas trop leur plaire, car l'eau y est à 25
degrés. D'accord j'ai dit qu'il faisait beau, mais
n'exagérons pas, c'est une source chaude...et l'une
des fontaines est particulièrement moussue !
Devant la mairie, Joëlle
avait bien fait les choses
puisque madame le Maire nous attendait pour nous
souhaiter la bienvenue. Petit
bémol toutefois, elle ne
nous a pas offert l'apéro !
Cela ne fait rien car en face il y a un petit marché où
nous avons pu déguster les
« vrais » calissons : 1/3
amande, 1/3 orange et 1/3 melon, sans modération ; la
version moderne dans
laquelle le melon est remplacé par la figue a eu
aussi son succès. Nous sommes repartis un peu plus chargés qu'en arrivant. Mais savez-vous d'où vient
le nom de cette gourmandise ? Le bon roi René (pas
plus provençal que vous puisqu'il était né à Angers
et était aussi duc de Lorraine) devait épouser en secondes noces Jeanne de Laval, une jouvencelle de
25 ans sa cadette. L'histoire ne dit pas s'il avait peur
de ne pas pouvoir consommer (!!) parce qu'il était
trop vieux et que le viagra n'était pas encore
commercialisé, ou parce qu'elle était trop moche (remarquez que lui n'était pas plus beau), toujours
est il qu'il avait chargé son cuisinier de leur préparer
une petite friandise pour les câlins, en provençal di
cali soun et le tour était joué (désolé de ne pas avoir
12
La vie de l’Union
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Les randonneurs « lavérois » visitent Aix en Provence (Suite et fin)
le reportage de la nuit de noces).
Vient l'heure du déjeuner que nous avons pris dans
un restaurant typique de la cuisine provençale « Les
jardins d'Antioche », un libanais comme son nom laisse à penser où ce fut très agréable.
L'après-midi nous
avons donc suivi les
pas de Cézanne qui
est omniprésent dans cette ville dont
il était originaire et
qui pourtant n'avait
pas voulu entendre parler de lui de son
vivant.
Pour le suivre, rien
de plus facile, d'une part parce que notre guide était fidèle au poste et d'autre part parce que le chemin
est balisé par des petites plaques de laiton
estampillées Cézanne bien sûr.
Pour l'œuvre, je vous invite à reprendre vos documents personnels, mais nous avons vu sa
maison natale, le magasin où son père était
chapelier, l'église où il a été baptisé et enterré (pas
le même jour!), le collège Mignet où il était copain
avec Emile Zola, le musée Granet où sont enfin quelques unes de ses toiles et pour finir, son dernier
atelier sur la colline des Lauves où l'on peut
observer ses chevalets géants et les objets de tous
les jours qui figurent sur beaucoup de ses toiles
(vase, assiette, cafetière, cranes, cuvette …....)
Paul Cézanne a fait évoluer son style au cours des
années et se moquait pas mal de l'opinion des
autres. Il avait une idée très nette, non pas forcément de son talent, mais de sa ligne artistique.
Quelques phrases peuvent ainsi résumer ses
réactions qui pouvaient parfois être excessives :
Il avait aussi la rancune particulièrement tenace et
ses derniers mots en mourant ont été « Pontier,
Pontier » du nom du directeur du musée Granet qui
avait déclaré « moi vivant, jamais un tableau de Cézanne ne pénétrera dans ce musée ».
Je trouve que c'est une bonne chute pour clore ces
quelques lignes, en espérant que vous aurez pris
autant de plaisir à les lire que nous à faire cette
visite.
J e peins comme je vois, les autres voient comme
moi, mais n'osent pas!
L a couleur est à sa richesse, la forme est à sa
plénitude.
L e monde ne me comprend pas et je ne
comprendrais jamais ce monde.
I l n'y a pas de lignes dans la nature.
I l ne faut pas peindre avec son cerveau.”
Photos: Simone Mallet, Eliane Hébert et Bernard Catoire
Michel Castiglioni
Joëlle vous présente quelques dictons….
En juillet
Jamais sécheresse n’a causé la
moindre détresse.
Pluie du matin est bonne au
grain.
Sans orage, famine au village.
Pluie ou vent font mal au froment.
En août
A la Saint Monique, te plains
pas si le soleil te pique.
Temps trop beau et frais
annonce hiver en courroux.
Pluie d’août, beaucoup
d’olives et de moût
En septembre
S’il tonne encore en septembre,
à Noël la neige sera haute.
Quand tu entends la grive
chanter, cherche la maison pour
t’abriter ou du bois pour te
chauffer .
13
Jean Douellou BP News L’Industrie pétrolière au 1er trimestre 2013
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
BP — Activités
Mds $ 1er trimestre
2012
4ème trimestre
2012
1er trimestre
2013
Bénéfice net au coût
de remplacement 4.7 3.9 4.2
Cash– Flow
Opérationnel 3.4 6.4 4.0
Bénéfice net
L a vente de TNK BP, dénouée le 21 mars,
conduit BP à lancer un rachat de 8 Mds $
d’actions (un "buy back"), sur une période de 12 à
18 mois, « pour restituer aux actionnaires la somme
qui avait été investie, en 2003, pour acquérir 50 %
de TNK ». Durant les 11 jours de participation au
capital de Rosneft durant le 1er trimestre, la part
de résultats revenant à l’actionnaire BP est estimée
à 0,085 Mds $ (Voir graphique ci-contre comparé à
50 % TNK 2012) La transaction a également
conduit à ramener la dette à 11,9 %, au point bas
de la fourchette objectif de 10-20 %.
Activité Amont
Bénéfice au coût de
remplacement avant
intérêt et taxe RCPBIT
1er trimestre
2012
4ème trimestre
2012
1er trimestre
2013
Mds $ 6.3 4.4 5.7
Hors Rosneft et TNK la
production d’hydrocarbures,
a f f e c t é e p a r l e s
désinvestissements, et malgré
une vraisemblable poussée du
débit d’extraction des puits en
exploitation, reste à l’étiage :
2,33 mboe/j, soit moins 5 % par
rapport au 1 er trimestre 2012.
Les 19,75 % de participation
dans Rosneft permettent une
addition comptable de 19,75 %
de la production Rosneft, elle
dépasse alors 3 mboe/j.
(1) « Replacement Cost Profit
Before Interest and Taxes »
Activité Aval
RCPBIT 1er trimestre
2012
4ème trimestre
2012
1er trimestre
2013
Mds $ 0.9 1.4 1.6
Dividendes Mds $
Raffinage — Distribution
L’activité a profité des bonnes performances de la partie commerciale et de
l’excellent taux de fonctionnement des raffineries en opération : 95%. Cependant,
le résultat a été affecté par l’indisponibilité de la plus importante distillation de
Whiting, en remodelage, dans le cadre du projet de traitement de bruts lourds canadiens.
14 Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
BP News L’Industrie pétrolière au 1er trimestre 2013 (Suite)
Pétrochimie Les marges sont sous pression, le RCPBIT a
chuté à 0,059 Mds$, comparé à 0,112 Mds au
même trimestre 2012. Cette situation a
conduit la société à réduire son activité, particulièrement en Asie. Les marges d’avril se
révèlent encore inférieures à celles du 1er
trimestre.
Les résultats des lubrifiants sont
robustes avec un RCPBIT de 0,365 Mds $ contre
0,345 Mds au premier trimestre 2012.
Lubrifiants
Catastrophe Deepwater Horizon
L es audiences de la phase 1
du procès civil, entamé le 25
février, à La Nouvelle Orléans, se
sont achevées le 17 avril. BP s’y est efforcé de démontrer que ses
responsabilités étaient partagées
avec Transocéan, propriétaire
de Deepwater, Haliburton
concepteur de la cimentation et Cameron fournisseur de la
vanne de sécurité. Les parties
adverses ont argué que la
catastrophe avait pour origine les impasses et les choix techniques
de BP guidés par le souci de
privilégier la réduction des coûts.
BP a pointé du doigt les incohérences de Haliburton qui,
quelques jours après la
catastrophe déclare ne pouvoir
réaliser les contrôles demandés « Il n’a pas conservé
d’échantillon de la mixture», puis
16 mois plus tard, procède à des
essais sur un échantillon, qu’il dit
provenir d’un autre puits BP (« Kodiak », annoncé
représentatif de « Macondo »).
Enfin l’avocat de Haliburton qui
déclare, ultérieurement, que
« ces essais n’ont été réalisés que pour répondre à la demande
du juge et qu’il ne faut en tirer
aucun enseignement pour
« Macondo »! » Cette ligne de défense est troublante de la part
du leader mondial des services
aux forages.
Concernant Transocéan, un spécialiste en sécurité maritime,
témoignant en faveur de BP, a
déclaré que « l’exploitant de la
plateforme contrevenait aux lois internationales et fédérales, pour
insuffisance d’entretien du
matériel et incompétence du
personnel » Etonnant que BP ait
sélectionné une telle entreprise de forage !
A la fin des audiences, le juge
Barbier a rappelé aux parties
qu’elles disposaient d’un délai de
60 jours pour synthétiser les dépositions. Le juge a également
rappelé que les parties
disposeraient d’un délai
supplémentaire de 20 jours pour fournir leurs commentaires sur
les synthèses des autres parties.
Le juge devrait donc statuer sur
cette première phase dans le courant du mois de juillet.
« Quelle est l’affectation et le
niveau des responsabilités ?».
Projet Mad Dog, fleuron BP du golfe du
BP a annoncé que la hausse des coûts et la
déflation des cours du pétrole aux USA rendaient
actuellement difficile la justification du « méga
projet » de développement de la phase 2 du champ Mad Dog afin de porter la production de 100.000
boe/j à 230.000 boe/j. Alors que les travaux, " une
plateforme flottante à relier à 33 futurs puits"
devaient normalement débuter cette année, BP
(60,5 %) et ses associés, BHP Billiton (23.9 %), et Chevron (15,6 %) procèdent à une analyse
approfondie de l’économie du projet avant
d’officialiser une décision impliquant un
investissement de 10 Mds $.
“Thunder Horse”, sister ship de la future “Mad Dog”
15
BP News / Energie
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
L’Industrie pétrolière au 1er trimestre 2013 (Suite)
BP en Libye
L ’absence d’état libyen, la prolifération de groupes armés incontrôlés conduisent BP à rapatrier son
personnel non indispensable.
L'excellence de Total
en offshore profond
reconnue par la
profession. Total a reçu, lors de « l’Off-
shore Technol ogy
Conférence » de
Houston, la plus haute
d i s t i n c t i o n d e
l ’ e x p l o r a t i o n -
production. Le prix
r é c o m p e n s e l a compagnie qui, à partir
d e s o l u t i o n s
i n n o v a n t e s , f a i t
p r o g r e s s e r l a
technologie de projets
off-shore majeurs (Ici
le projet angolais
Pazflor, avec séparation gaz-liquide par des
é q u i p e m e n t s
positionnés par 800 m
de fond, remontée du
brut par des pompes
immergées, remontée
naturelle du gaz). Total
est opérateur, BP est associé de la joint-
venture du projet
Pazflor.
Sources: BP—Journaux US—Europétrole
Jean Douellou
La facture d’électricité renouvelable révélée par la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité)
U n tiers de cette hausse
provient du TURPE ou
Tarif d’Utilisation des Réseaux
Publics d’Electricité, qui
rémunère le transporteur RTE
et le distributeur ERDF… avec,
en outre, une « contribution à
la retraite des salariés de ces
entités !» (Pour un tarif bleu
souscrit à 6 KVA, et pour une
consommation de 800 kWh, la
contribution s’élève à 10 €).
Un second tiers résulte, de
l’augmentation du prix de
gros de l’électricité nucléaire,
révisé annuellement dans le
cadre de l'ARENH (Accès
Régulé à l'Electricité Nucléaire
Historique) afin « d’offrir »
aux distributeurs alternatifs,
Enel, Iberdrola E-On…, 25 %
de la production nucléaire EDF
et leur garantir, une égalité
du prix d’accès à l’électricité
la moins chère de l’UE.
Le 3ème tiers provient de l’impact
croissant de la CSPE ou
Contribution au Service Public
de l’Electricité, dont 95 % des
français ignorent l’objet.
Créée en 2006, prélevée sur
tout consommateur final, elle
rétribue EDF des charges
résultant de ses obligations de
rachats d’électricité issue de
cogénérations ou d’EnR
(Energie Renouvelable : celle
du vent, du soleil, des
m a r é e s , e t c ) , d e s
péréquations tarifaires hors
France continentale(Corse,
Iles bretonnes, DOM-TOM),
mais aussi des dispositifs de
prix appliqués aux clients
précaires, ainsi que : la
rétribution des services du
Médiateur National de
l’Energie !
Décortiquer la CSPE permet
d’accéder aux prélèvements
affectés aux EnR.
Production électrique 2012,
parts EnR : Eolien et
Photovoltaïque.
Production Energie produite
TWh (1) % des TWh
TWh Variation %
2012/2011
€ : % de la
CSPE 2012
Production totale 541 100 % 0
Eolien terrestre 14,9 2,8 % +23% 11 %
Photovoltaïque 4 0,7% + 70% 38 %
Prix de mise en réseau EDF : 4,2 c€/kWh en 2012 tel que défini par l’ARENH.
16
Energie
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
La facture d’électricité renouvelable révélée par la CSPE (Suite)
Prix d’achat, par EDF du
photovoltaïque à compter
d’avril 2013, (durant 15
ans après installation) :
Puissance inférieure à 9
kWc (2) : 33,85 c€/kWh,
P< 36 kWc : 18,50 c€/
kWh, P <100 kWc : 16,5
c€/kWh, fermes
photovoltaïques P >100 kWc : 8,3 c€/kWh. Avec
une bonification de 5 à 10 % pour des modules
d’origine européenne.
CSPE 2013 : 13,5 €/MWh consommé,
(Augmentation annuelle bloquée par décision
politique à 3€/MWh depuis 2009. Hormis ce
blocage, elle devrait être de 18,8 €/MWh ! ). Le
prélèvement 2013 avec maintien du blocage serait
de 5,1 Mds €, 7,2 Mds € en 2017 et 11 Mds € en
2020. Le surcoût de l’éolien offshore est-il
intégré dans le chiffre 2020 ? Vraisemblablement
pas !
En 2012 : Coût d’achat de 4 TWh photovoltaïques :
1,65 Mds € et de 14, 9 TWh éoliens : 0,475 Mds €,
(les prix d’achat éolien et photovoltaïque étaient
très supérieurs aux valeurs 2013 les premières
années suivant le Grenelle de l’Environnement ; un
récent ministre de l’environnement se vantait
d’avoir mis en place la subvention européenne la
plus incitative pour promouvoir le
photovoltaïque !!
Commentaires : Outre le fait que l‘aberrante loi
NOME (Nouvelle Organisation du Marché de
l’Electricité) imposée par Bruxelles, brade aux
compétiteurs étrangers
opérant en France,
l’électricité la moins
chère de l’UE, (40 % de
moins que la moyenne
des 27), l’examen de
l’évolution du coût de
rachat suscite quelques
réflexions :
Les tenants de l’éolien
terrestre considèrent que
celui-ci, porté par la recherche
du gigantisme (3), évolue vers
le prix de l’électricité
EPR (type Flamanville) : 6 c€/
kWh (hypothèse confirmée par
la cour des Comptes). L’off-
shore, malgré sa ventilation
optimale, sera dans
l’impossibilité de diviser son
prix de production par 3,5,
pour passer de 20 c€ aux 6 c€
de l’électricité de l’EPR
Flamanville
Le Photovoltaïque est en
situation difficile. L’envolée de production 2012 résulte du
soutien financier inconsidéré
d u « G r e n e l l e d e
l’Environnement ». A partir de
2013 la braderie devait s ’ a c h e v e r , m a i s l e
gouvernement vient de
doubler, à 1000 MWc, les
au tor i sa t i ons annuel l es d’installation de centrales
jusqu’en 2020.
(La puissance installée
pourrait dépasser, alors, 11
000 MWc alors que l’objectif
du Grenelle n’était que de 6
000 MWc : pas de soucis, il n’y aura pas d’impôts nouveaux,
mais un nouveau bond en
avant de la contribution !).
Pour relancer les constructeurs européens moribonds, (le
géant BOSCH a mis la clé
sous le paillasson après une
perte 2012 de 1 Md € pour 470 millions € de chiffre
d’affaires), l’UE déclenche une
taxe de 40 % sur les
importations chinoises de panneaux ; les conséquences
sont doubles : la CSPE
photovoltaïque va augmenter,
réponse de la Chine : blocage de 10 Mds € de commandes
Airbus.
Les EnR const i tuent
désormais la composante
majeure, # 50 % en 2012, du
fourre-tout CSPE. Peu de
consommateurs appréhendent
le poids de la « transition
énergétique » qui augmentera
chaque année leur facture
électrique. La vérité a déjà été
cachée pour dissimuler le vrai
coût des Agro-Carburants.
La faute grave perdure sur
le photovoltaïque et l’éolien
off shore. Une minorité
agissante clame « suivons la
voie tracée par l’Allemagne »,
mais en oubliant de dire que
l’équivalent allemand de la
CSPE passé de 36 €/MWh en
2012 (France : 10,5 €/ MWh),
à 53 € en 2013 (France 13,5 €)
pour atteindre 70 € en 2014,
fait désormais débat chez nos
disciplinés voisins. Et demain
attendons nous à une « CSPG ,
G = gaz» pour « contribuer à
l a m é t h a n i s a t i o n d e s
d é c h e t s » , n o u s e n
reparlerons !
Les EnR ont pour objectif
premier de réduire les
émissions de CO2. Hélas, les
pays en développement ont de
tels besoins énergétiques que
les prévisions de l’AIE (4), de
17
Energie
A la rencontre d’Abélard (Suite) Jean Desmars
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
La facture d’électricité renouvelable révélée par la CSPE (Suite) BP, d’Exxon… convergent :
La consommation d’énergie
fossile passera de 12 Mtep/an
(5) en 2010 à # 17 Mtep en
2030, avec 2 gagnants le
charbon et le l i gni te,
propulsant les émissions de
CO2 de 30 Mt/an à 38 Mt/an
(Les EnR, ne les ayant alors
réduites que d’environ 3,5 Mt/
an).
Confrontée à une crise
économique exceptionnelle qui
affecte l’avenir de de l’UE,
Bruxelles peut-il continuer à
exiger le subventionnement de
l’électricité ENR, alors que de
nombreux pays sont ruinés ou
en passe de l’être, pour
effacer quelques % de la
surproduction mondiale de CO2
i s sus des besoi ns de
développement des BRICS ?
(6).
Certains états de l ’UE
cherchent déjà à se dépêtrer
du piège en mettant en place
des taxes sur la production
EnR.
1. TWh : TeraWatt*heure :
1.000.000 MWh
2. KWc : Kilowatt crête :
puissance des panneaux à
éclairement maximal.
3. Eolienne « 6 MW Alstom » :
mat 190 m, pales 74 m. Aimant
permanent et entrainement direct
qui doivent améliorer l’efficacité
de la chaine motrice, la fiabilité et
le rendement énergétiques. 240
éoliennes, de ce type, vont
équiper les 3/4 des 2000 MW off-
shore attribués.
4. AIE : Agence Internationale de
l’Energie.
5. tep : Tonne équivalent Pétrole.
6. BRICS : Brésil, Russie, Inde,
Chine, South Africa.
Sources: CRE, CSPE, TURPE,
Alsthom
Bloc générateur de l’éolienne Alstom
6 MW : mat 190 m, pales 74m
Loisirs & Culture
C 'en était trop pour les tenants de l'usage
traditionnel de la Bible: les deux novateurs
virent se dresser contre eux la cabale fomentée par
le moine Bernard de Clairvaux"… qui considérait Abélard comme dangereux dans ses efforts pour
pénétrer les mystères de la foi à l'aide de la raison.
Le moine fit condamner le professeur
au concile de Sens en 1141 et au
concile de Reims en 1148 et, avec lui, "l'orgueil intellectuel se développant
dans les nouvelles Babylone". Et vlan!
On pourrait dire qu'Abélard ne
vécu pas une fin glorieuse. Ses certitudes cachaient-elles une certaine
fragilité? Déjà en 1102 il revint au
Pallet se remettre d'une dépression. Il
fut toujours fidèle à son pays natal. Il était de retour peu de temps après
pour assister ses parents qui, l'un et
l'autre, décidèrent d'embrasser la vie
monastique. Il leur était reconnaissant de l'avoir armé pour la vie: "S'il est
vrai que je dois naturellement à ma
terre natale comme à mes ancêtres
d'avoir fait preuve d'un caractère vif, je leur dois
aussi d'avoir, montré une intelligence capable d'aller
vers les disciplines littéraires avec beaucoup de
facilité".
Une fois séparé d'Héloïse, il devient abbé du monastère de Saint Gildas de Ruys, au diocèse de
Vannes mais les moines, en désaccord
avec ses idées réformistes, se
rebellent, d'autant qu'ils peinent à se
comprendre, dans l'esprit comme dans le langage, puisque la communauté
s'exprime en breton qu'Abélard
n'entend point. C'est alors qu'il boucle
son sac et retourne enseigner à Paris. Il continuera de vagabonder en divers
postes d'enseignant jusqu'à sa mort en
1142 ou 43.
Héloïse quant à elle, peu de temps après son mariage, à la
demande d'Abélard, devint moniale au
monastère bénédictin d'Argenteuil puis
elle en fut nommée prieure jusqu'à ce que Suger, moine, abbé et régent sous
Louis VII, convoitant les revenus du
cloître, l'en éjecte avec ses religieuses.
18
Yvette Claverie
Loisirs & Culture
T oujours vaillante, elle s'établit au monastère du
Paraclet, en devient abbesse et saura le rendre
prospère. Au cours de sa vie religieuse, elle
continue encore et toujours de correspondre avec Abélard qu'elle n'a cessé d'aimer. On lui reconnaît à
travers le temps de grandes qualités de tête et de
cœur alors que l'on n'en dit pas autant de son
amant. Lamartine a écrit: "Lâche à la fois envers
l'amour et envers la vertu, Abélard flotta entre deux faiblesses, il n'eut ni le courage de sa passion ni
celui de sa gloire".
Et Astrolabe? Etymologiquement "Celui qui
atteint les astres", qu'est-il devenu? Selon toute
vraisemblance, il a été élevé et éduqué au Pallet.
Sur recommandation de sa mère, il sera "homme
d'Eglise". On retrouverait sa trace au monastère de
Hauterive en Suisse, puis finissant sa vie sous un
habit de chanoine à Nantes.
La gloire posthume du couple a été nourrie
des apports successifs de l'ère classique et surtout
d'un romantisme enthousiaste. Ils ne furent même
pas en paix, particulièrement lors de la Révolution,
dans les sépultures communes et successives qui leur furent attribuées. Aujourd'hui, ils reposent dans
un mausolée au cimetière du Père Lachaise. A l'égal
des saints ou presque, des reliques furent
distribuées. Quelques ossements sont parvenus au Musée du Pallet, don de la famille de George Sand.
Pardon aux historiens patentés qui pourraient
trouver un peu léger ce bref survol de cette grande
histoire, trop riche pour tenir en deux pages. Dans sa concision, le meilleur résumé est la statue en
bronze élevée près des fondations du donjon:
Héloïse et Abélard, se donnant la main témoignent
de leur grand amour; mais se tournant le dos, ils nous signifient le tragique de leur séparation.
Pour conclure, écoutons d'Abélard cette
pensée qui peut être un conseil: "En doutant nous
venons à la recherche, en cherchant nous
percevons la vérité".
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
A la rencontre d’Abélard (Suite)
Le musée du passé Avec tous les anciens, à la sortie d’automne, Mamy, toujours partante, attendait ses amis L’emmenant au misée, œuvre d’un autochtone Aimant les vieux engins à jamais endormis. Le vélo, la moto, la machine agricole Se montrent tout d’abord aux yeux du visiteur. La calèche cependant dans son coin caracole Pour avoir transporté son maître, son seigneur. Mais la surprise est là car derrière une porte Trône impressionnant le premier corbillard; Il rappelle à Mamy, séduite en quelque sorte, La lenteur du convoi pour l’ultime départ. Mené d’abord par l’homme avançant en silence Puis par de beaux chevaux recouverts d’un drap noir, Le corbillard d’antan, macabre en apparence, Etait respectueux pour le dernier bonsoir.
Les hippomobiles, en tout une centaine Différent quelque peu, venant de tous endroits. Certes le fondateur, sans ménager sa peine Pour trouver son bonheur, parcourt des lieues parfois. Pensons que ce musée, assurément unique, Monsieur Quercy s’avère un parfait créateur. Ces engins du passé avec effet magique Permettent l’escapade à chaque visiteur.
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Le coin du cinéphile Loisirs & Culture
Annick Lelong
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
Le coin du cinéphile prend ses quartiers d’été !!!
Nous vous proposons de tester vos connaissances tout en vous amusant…….
E n 1944, M. Pagnol est élu
président de la Société des
auteurs et compositeurs
dramatiques, ainsi que du comité
d’épuration, où siégeait une
soixantaine d’intellectuels comme
Louis Aragon, Paul Eluard,
François Mauriac, Georges
Duhamel, Paul Valery, Albert
Camus, Pierre Seghers, Jean Paul
Sartre…..
En 1945, il épouse l’actrice
Jacqueline Bouvier, rencontrée
en août 1938 qui sera jusqu’à sa
mort son “brin de poésie et de
tendresse”. Elle tournera dans
cinq de ses films et lui donnera
deux enfants, Fréderic en 1946
et Estelle en 1951.
Agé de 51 ans, il est une des six
personnes élues le 4 avril 1946 à
l’Académie française lors de la
deuxième élection groupée de
cette année visant à combler les
très nombreuses places vacantes
laissées par la période de
l’occupation. Il y remplace
Maurice Donnay au 25è fauteuil.
Il est reçu le 27 mars 1947 par
Maurice Tharaud à ce fauteuil
qu’occupait jadis Prosper
Mérimée.
En 1951, fortuné et poursuivi par
le fisc, il s’installe à Monte-Carlo
dans une somptueuse villa de
XIXe siècle en bord de mer “La
Lestra”, auprès de son
admirateur et ami le prince
Rainier III de Monaco. A la mort
de sa fille Estelle âgée de deux
ans, il fuira l’endroit en 1954
pour revenir à Paris dans un
hôtel particulier au square de
l’avenue du bois, sur l’avenue
Foch, se rapprochant de ses
bureaux de la rue Fortuny.
En 1955, à 60 ans, Marcel Pagnol
préside le 8è festival du film de
Cannes ; Il fait également jouer
au festival d’Angers sa traduction
d’Hamlet de William
Shakespeare (avec Jacqueline
Pagnol et Serge Reggiani). Puis,
le 6 octobre, il fait donner au
théâtre de Paris sa tragédie en
cinq actes Judas. L’éclairage
nouveau, voire d’avant-garde, du
personnage, tant il se rapproche
de l’évangile de Judas, est mal
perçu par l’ensemble des
confessions. L’accueil tout aussi
froid réservé à Fabien, comédie
en quatre actes qui sortira
quelques mois plus tard incitera
Pagnol à mettre un terme à son
activité d’auteur dramatique,
comme il l’avait déjà fait pour sa
carrière de cinéaste.
Marcel Pagnol : De la Comédie à l’Académie
Jouons avec Marcel Pagnol Retrouvez les films dans lesquels ont joué tous ces acteurs !!
Marius Fanny Topaze Jofroi Angèle César
La femme
du
boulanger
La belle
meunière
Le
rosier
de Mme
Husson
Carnaval Le
Schpountz Regain
Raimu
Pierre
Fresnay
Orane
Demasis
Fernand
Charpin
Louis
Jouvet
Bourvil
Tino Rossi
Fernandel
Ginette
Leclerc
Vincent
Scotto
Jacqueline
Pagnol
Pauline
Carton
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Loisirs & Culture Le coin du cinéphile (Suite)
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
PARIS fait son cinéma- Cinéma de quartier
Plusieurs films contiennent dans leur titre le nom d’un quartier, d’un monument ou d’un lieu
de Paris. Sauriez-vous retrouver les suivants ?
1 Ce film de 1938 est si fameux que l’établissement qui lui a donné son titre a été
classé Monument historique en 1989. Le film n’a pourtant pas été tourné sur place, mais
dans les décors qu’Alexandre Trauner a reconstitués en studio à Billancourt.
2 Jean Cocteau a participé à l’écriture du scénario de ce film de Robert Bresson, tiré
d’un passage de Jacques le fataliste de Diderot. Maria Casarès est à l’affiche.
3 Jacques Prévert a participé à l’écriture du scénario de ce film de Jean Delannoy,
tiré d’une œuvre de Victor Hugo. Gina Lollobrigida est à l’affiche.
4 Louis Jouvet joue le rôle de l’inspecteur Antoine dans ce célèbre film policier
d’Henri-Georges Clouzot tiré d’un roman de Stanislas-André-Steeman.
5 Les amateurs des films d’Eric Rohmer connaissent ce court-métrage de 1962, le
premier de ses six Contes moraux. Avec Barbet Schroeder.
6 Ce film de 1991, au budget pharaonique, raconte la rencontre d’une vagabonde et
d’un cracheur de feu.
7 Cette comédie musicale américaine reconstitue un Montmartre délibérément toc.
Nicole Kidman y est Satine.
8 Dans ce film de 2005, Michel Bouquet incarne une célèbre personnalité française,
malade et finissante, mais dont le nom n’est jamais prononcé.
Et pour finir une petite histoire coquine !!!
U n fermier décide d'aller au cinéma. Le vendeur de
billets lui demande ce qu`il a sur son épaule?
Le vieux fermier répond: “C`est mon poulet Chuck c`est
mon ami, partout ou je vais Chuck vient aussi ”
Je suis désolé mais votre poulet ne peut pas entrer. Les
animaux sont interdits dans le cinéma.
Le vieux fermier se cache dans la ruelle et met son pou-
let dans son pantalon. Il retourne acheter un billet. Il
entre dans le cinéma et s`assoit à coté de deux veuves
âgées.
Le film commence. Et le poulet a chaud dans le pantalon.
Alors le vieil homme détache son pantalon
afin que le poulet puisse sortir sa tête. La vieille dame
assise à côté dit à son amie Fernande : “ L`homme assis
à côté de moi est pervers ». “ Pourquoi tu dis ça demande
Fernande ? ”
Il a défait son pantalon et son outil sort chuchote-t-elle.
“ Ne t`en fait pas ”dit Fernande, à ton âge tu en as vu
d`autres !! C`est ce que je pensais aussi dit elle, mais
celui la est spécial. IL MANGE MON POPCORN !!
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Loisirs & Culture
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
François et Michel vous présentent le Nougat de Tours
Ingrédients - recette pour 8 personnes
Pour la pâte sablée
125 g de beurre
1 jaune d’œuf
250 g de farine
50 g de sucre
2 g de sel
5 cl d’eau
Pour la garniture
50 g de confiture d'abri-
cots
150 g de fruits confits
macérés dans un alcool
(Kirsch, rhum, grand
Marnier, …)
Pour la macaronade :
125 g de poudre d'amande
100 g de sucre glace
4 blancs d'œufs soit environ
125 g
Réalisation
Confection de la pâte sablée :
Dans un robot ou à la main : Bien mélanger le beurre en morceau, la farine, le sucre, le sel.
Ajouter le jaune d’œuf et l’eau, pétrir légèrement et former une boule.
Sur un plan de travail, écraser un peu la pâte avec la paume de la main, filmer et conserver dans le frigo.
Confection de la macaronade
Mélanger le sucre glace et la poudre d’amande et tamiser.
Monter les blancs en neige bien fermes.
Ajouter très délicatement à la spatule le mélange poudre d'amande et le sucre semoule.
Finition
Prendre un moule à tarte de 18 cm, allonger la pâte et garnir le moule.
Ajouter une bonne couche de confiture d'abricots puis les fruits confits.
Etaler la macaronade.
Cuire au four à 210- 220° pendant 30 mn.
Laisser refroidir avant de démouler.
On peut décorer avec du sucre glace ou des cerises confites.
A déguster au dessert avec un Vouvray Marigny moelleux 2005.
Ou
Au goûter avec thé ou café.
N e pas confondre avec le nougat de Montélimar
Ce gâteau de voyage, qui peut se conserver facilement et
pendant plusieurs jours, voit le jour au milieu du XIXe siècle. Dans la
première moitié du XXe siècle, la marmelade d’abricot et les fruits
confis disparaissent. Puis, c’est au tour du nougat de tomber dans
l’oubli. Il réapparait grâce au restaurateur Charles Barrier au début des
années 90. Sa version devient la recette officielle en 1998, lors de la
création de la Confrérie gourmande du nougat de Tours et autres
« Pourlècheries » tourangelles.
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Loisirs & Culture
Les mots croisés d’Alain Sagnimorte
N° 67 Solution du N° 66
1 Avec des doigts de fée elle est plutôt bien
carrossée.
2 Aussi bonne que la galette. A l’oral il est banal
qu’elle soit reçue.
3 Raide. Il y a bien longtemps qu’elle s’est mise à
table.
4 Causant une déception.
5 Oralement peut être transformé sans être
modifié. Les américains lui font porter le chapeau. Direction.
6 On en a vite fait le tour. Marquer un essai.
7 Collé au bac ça devient un succès. Américain en
VO ou parisienne en version doublée. Pronom.
8 Ne sait que proposer des cachets.
9 Marquise.
10 Ils avaient leur franc parler.
1 Fait du mal ou fait du mieux.
2 Tout lui est égal. Mort dans le milieu.
3 Cherche à tromper si c’est un piège. Suffisait à
Diogène.
4 Lignes de front. Prospère dans l’arrondissement.
5 Club. Un individu soigné.
6 Extra fin. Crème anglaise.
7 C'est-à-dire. Animé quand il est en ordre.
8 Mal vue si elle est sourde.
9 Chasse sur les terres d’un roi. Serait tout naturel
suffixé d’un « e ».
10 Une façon de faire connaître ses impressions.
Direction.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 G A R A G I S T E S
2 A B E C E D A I R E
3 U E G E R M E R
4 C L E M E N C E R
5 H D E N T M U
6 E P R E I A O R
7 R I E T T R U I E
8 I N D I R E C T R
9 E C O L O H I F I
10 S E N T I N E L L E
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
HORIZONTALEMENT VERTICALEMENT
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
E n créant les femmes, Dieu leur promit quelles trouveraient aux
quatre coins du monde des maris gentils et intelligents. .............................. Puis, il fit la terre ronde…..
23
L e cruciverbiste, qualificatif inventé par Léon
Abric, aime les mots. Il est quelque part un
sportif dans l’âme, un gymnaste de l’esprit aimant
faire le grand écart. Historiquement ,la première grille a été conçue en 1913 par l'anglais Arthur
Wynne et publiée le New York Word.
Le temps pour un cruciverbiste n’existe guère,
c’est la raison pour laquelle on associe souvent
cette activité aux vacances ou a la retraite. L’amateur est souvent un solitaire qui partage
parfois sa passion avec ses proches lorsqu’une
définition lui échappe.
On l’imagine de façon un peu caricaturale, suçotant son crayon dans un fauteuil confortable,
un plaid sur les genoux, une pipe au coin de la
bouche, une tasse de thé sur le guéridon et le
crépitement du bois dans la cheminée.
Pour un pratiquant, le maître à penser est Tristan
Bernard, le livre culte, La Vie mode d’emploi de
Georges Perec, la bande son, le concerto de
clarinettes de Mozart et l’objet fétiche, une gomme.
N’oublions pas que le cerveau est un muscle qui
se maintient grâce à l’exercice; le faire
fonctionner régulièrement diminue par deux le
risque d’Alzheimer, affirment les médecins. C’est donc autant une thérapeutique qu’un vice
pleinement assumé.
Souvenez vous que selon Michel Laclos (*), icône
des mots croisés, la définition d'un mot doit dérouter à la première lecture et apparaître
limpide lorsque la réponse est découverte.
Les mots croisés...c'est le moment ou l'on tire un
trait d'esprit sur le temps qui passe.
Nos amis décédés entre le 18 mars 2013 et le 20 juin 2013 Présence présente ses condoléances aux familles de nos amis disparus
Loisirs & Culture
Herman Bernard Lettoti Christian Jaget Chantal Fronty Danièle
Chauveau Denis Dutoya Brigitte Delannoy Francine
Virloire-Jaubert Lissoir Max Grenouilleau Jean-Marie
Nouveaux adhérents 2012 / 2013 Présence leur souhaite la bienvenue
ARNAL Elise
ARNOUX Alphonse
BACLET Anna
BAEYENS Micheline
BARRE Daniel
BASSEVILLE Pierre (Castrol)
BOULLET Guy
BRYSBAERT Marc
CAPELAERE Roger
CHERADAME Marie-Thérèse
CLEMENT Marcel
DANES André
DE FLEURIAN Bernard
DEGRAEVE Michel
DEMERVILLE Christian
DERUELLE Pierre
DESAEGHER Ginette
DESNOUCK Pierre
DION Odile
DUFLOS Yvonne
DURAND Lucien
GALLOT Boleslawa
GUILLEBAUD René
HUGOT Pierre
KACHLER Paulette
LAGET Paulette
LAHELLEC Yves
MATHIEU Paulette (Castrol)
PELAGATTI Yvonne
PERRET Jean-Marie
SEVERIN Alain
SOUCHAYRE Raymonde
VIGAN Louis
VITU Renée
Comité Ile de France
Revue trimestrielle de l’Union des Anciens du Groupe BP France
A propos des mots croisés Jacky Sampic
Michel Laclos est décédé le 19 mai 2013 à l’âge de 86 ans.
Le carnet
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Union des Anciens du Groupe BP France
Immeuble Le Cervier
12 avenue des Béguines
Cergy Saint Christophe
95866 Cergy– Pontoise Cedex
Nous écrire
www.anciensbp.fr
Courrier des lecteurs J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et d’attention le
dernier Présence. Je me pose une question au sujet
de l’article de Francis Boucly, intitulé "Le marronnier de la pauvreté". Il nous donne un
éclairage intéressant pour les non-initiés dont je
fais partie, mais je ne comprends pas son calcul du
seuil de pauvreté. Comment fait-on pour arriver à 2,1 unités pour
une famille composée d’un couple et de deux
jeunes enfants, ainsi que 2,5 unités pour un couple avec deux
enfants de plus de 14 ans ?
Merci de vos explications. Yvette Le Feuve
Cher lecteur,
Sur la conclusion de mon article « Le déni de réalité » dans
Présence n°65, invitant les lecteurs à s’indigner vous dites « j'aurais aimé une exhortation plus efficace, à la hauteur des
forfaits justement dénoncés ! »
Les forfaits dénoncés mériteraient en effet une exhortation plus
brutale si nous n’avions pas nous –même notre part de responsabilité.
Qui a choisi les dirigeants qui ont commis les forfaits dénoncés ?
Nous les avons élus. Certes un abus de confiance est toujours possible, mais des abus
de confiance à répétition, dénotent chez celui qui se fait abuser
une attitude pour le moins étrange qui relève soit du laxisme, soit du masochisme, ou d’un mélange des deux.
Une chose est certaine, Monsieur Machaut nous n’avons plus le
droit à l’erreur, nos enfants ne nous le pardonnerons pas. Il convient donc d’exercer sur nos dirigeants une pression telle
qu’ils ne puissent échapper à leurs responsabilités. Notre rôle de
citoyen ne se limite pas a déposer un bulletin dans l’urne tous les
5 ans. Il doit s’exercer tous les jours en demandant en permanence des comptes aux princes qui nous gouvernent.
François Bellanger
Dans le n° 66 de Présence, j'ai lu avec attention
l'article de Jean Douellou "l'exploitation des gaz
non conventionnels" mais un croquis illustrant "la pollution des nappes aquifères" m'aurait permis de
mieux comprendre ce paragraphe.
Une lectrice assidue.
Rédaction: Annick Lelong ([email protected])— Francis Boucly ([email protected])
Comité de rédaction: François Bellanger—Michel Castiglioni—Jean Descot—Joëlle Maïssa
Joëlle Moulin - Alain Sagnimorte.
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avec luxueux Spa et deux extensions au choix:
4 jours à Lisbonne hôtel Fénix Lisboa ****
ou
4 jours au Nord du Portugal à Porto hôtel Dom Enrique****
M a d è r e , p a y s d u
pr intemps éterne l ,
« Jardin au bord de l’Atlantique », l’abondance des
plantes subtropicales ravit le
voyageur. Des paysages riants
ou impressionnants dans leur dépouillement et une
longue côte aux
magnifiques grèves qui offre tour à tour des
plages mondaines et
des v i l lages de pêcheurs dont on
découvre peu à peu le
p i t t o r e s q u e authentique. Pourtant,
ce n’est pas seulement
le climat et les
paysages qui attirent au Portugal. On lit
encore aujourd’hui à
t r a v e r s s e s monuments, comme dans un merveilleux livre
d’images, la grandeur du passé qui atteint son
apogée au XVI° siècle.
L isbonne, fière de ses
fameuses sept collines se
reflétant sur le Tage, a su garder des quartiers typiques, cocasses,
et rayonnants de vie. Dotée d’un
climat ensoleillé, de lieux
originaux et d’une image de ville branchée. Du Parc des Nations
jusqu’à Belém, il y a tout un
monde, que Lisbonne réunit allègrement. Le cosmopolitisme
est en effet la nouvelle image de
la capitale portugaise, offrant toute une palette d’ambiances :
historique à Belém, chic dans le
Chiado, pittoresque dans l’Alfama, branché sur les Docks, et ultra
moderne sur le Parc des Nations,
l’ancien site de l’Expo 98.
P o r t o ,
c é l è b r e
pour son vin et ses caves
de Porto de
renommées
mondiales, cette ville côtière est riche en trésors bien conservés, y
compris les monuments de l'art
roman, gothique, baroque et de style néo-classique. Emerveillez-
vous devant les dorures de l'église
San Francisco et profitez du panorama depuis la tour des
Clérigos. Goûtez aux spécialités
locales et admirez les villes et les paysages naturels de la région nord
et de la vallée du Douro. Ses
nombreux charmes ont justifié
l’ inscription de la ville au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Toutes les informations concernant
c e s é j o u r v o u s s e r o n t
communiquées très prochainement.