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Diffusion restreinte U N D P / M O R / 7 4 / 0 0 3 Rapport technique MAROC
Ecole des sciences de l'information de Rabat (ESI)
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P. G, I. Publication's Section
La formation des archivistes Propositions pour un programme d'enseignement à l'école des sciences de l'information de Rabat (ESI)
par Bruno Delmas
air, A ¿7% "7 07 .
N° de série F M R / C C / D B A / 7 8 / 2 0 4 (UNDP)
Programme Organisation des Nations Unies des Nations Unies pour l'éducation, pour le développement la science et la culture
Paris, 1978
M A R O C
La formation des archivistes, Propositions pour un programme d'enseignement à l'école des sciences de l'information de Rabat (ESI)
Rapport établi à l'intention du Gouvernement du Maroc par Bruno Delmas, consultant de
l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) agissant en qualité d'agent chargé de l'exécution du projet pour le compte du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Programme des Nations Unies pour le développement
Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
Rapport technique UNDP/k)R/74/003( Talmas) P M R / C C / 1 B A / 7 3 / 2 0 4 ( UNDP) 14 février 1973
© Unesco 1978 Printed in Prance
TABLE DES MATIERES
Pages
AVANT-PROPOS 1
I. PRESENTATION DU CONTEXTE MAROCAIN
a) Besoins en archivistes et profils de formation 2 - 3
b) Tableau des archives marocaines 3 - 4
c) Options en matière de formation 4 - 5
d) Parti pédagogique 6
II. CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA FORMATION DES ARCHIVISTES
a) Considérations sur quelques particularités de la profession d'archivistes . 7 - 8
b) Considérations techniques sur un projet de programme . . 9
III. PROJET DE PROGRAMME POUR UNE FILIERE ARCHIVES DANS LE PREMIER CYCLE
a) Première année é 9 - 14
b) Deuxième année • . . 14 - 16
c) Troisième année 16 - 19
IV. PROJET DE PROGRAMME POUR UNE FILIERE ARCHIVES DANS LE DEUXIEME CYCLE
a) Première année 20
b) Deuxième année 20
ANNEXE
ECOLE DES SCIENCES DE L«INFORMATION - PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT DU PREMIER CYCLE
M 0 R / 7 4 / 0 0 3 - Ecol« des sciences de l'information de Rabat (ESI)
RAPPORT TECHNIQUE
Avant-pronos
Le but de toute action de développement est de satisfaire des besoins. Il y a quelques années de cela, le Maroc a perçu qu'un des obstacles à sa politique de développement résidait dans une circulation insuffisante des informations. Ainsi est née l'idée de l'Ecole des sciences de l'information (ESI). Mais bien vite, il est apparu que les problèmes de l'information sont complexes et que, le plus souvent, au sein de l'administration, ils ont nom "archives".
Le besoin en archivistes ayant été ressenti et reconnu, il s'est alors agi de quitter le niveau de la généralité qui est celui de la prise de consciencet pour aborder le problème d'un point de vue technique à savoir, identifier de façon précise, compte tenu de la situation, les besoins du Maroc en spécialistes des archives, proposer des programmes de formation qui, s'insérant dans l'esprit et la forme du système éducatif marocain, permettent de former les professionnels qualifiés requis dans ce domaine d'activité.
Tel a été l'un des objectifs de la mission que j'ai effectuée à Rabat du 6 au 19 décembre 1976, dans le cadre du projet PNUD/Ûhesco M 0 R / T 4 / 0 0 3 - Ecole des sciences de l'information (1).
Dans l'accomplissement de celle-ci, je tiens à remercier tout particulièrement: M . Paesi Pihri, directeur du Centre national de documentation et de l'Ecole des sciences de l'information; M . M'hamed Bouchentouf, directeur des archives générales et professeur à l'ESI, pour leur accueil et l'aide qu'ils m'ont apportée, ainsi que tous les autres collègues du corps enseignant.
Je tiens également à remercier M . Lowes, Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement à Rabat et M. Van der Klost, assistant. M . M'hamed Ben Yakhalf, Ministre de la réforme administrative, Secrétaire général du Gouvernement; M . Belarbi, Secrétaire général du Minister« d'Etat, chargé d«s affaires culturelles.
(1) Le consultant a été chargé en plus de donner des cours intensifs dans le domaine des archives.
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I. PRESENTATION DU CONTEXTE MAROCAIN
L'établissement comme la compréhension d'un projet de programme pour la formation de spécialistes des archives au Maroc, ne peut se faire d'une façon satisfaisante sans une étude préalable du contexte archivistique du pays. Parmi les éléments à prendre en considération, il y a d'abord l'évaluation des besoins en archivistes et des niveaux de qualification requis. Il y a ensuite la situation des archives conservées dans les services administratifs ou dans les dépôts publics. Doivent également être retenues les options prises et les réalisations faites par le Gouvernement marocain dans le domaine de la formation, de même que dans celui des méthodes pédagogiques.
a) Besoins en archivistes et profils de formation
Les besoins en archivistes nécessitent de faire appel dans la formation de ces personnels, à deux types de qualification complémentaires, outre le fait qu'ils doivent tous être archivistes:
(1) qualification administrative pour être capable de gérer et organiser aussi bien de vastes dépôts nationaux que des centres d'importance moyenne, voire modeste au sein d'entités administratives plus limitées;
(2) qualification scientifique dans les domaines de l'histoire et de l'administration pour pouvoir non seulement mettre en oeuvre et rendre accessible les fonds conservés, mais aussi pour pouvoir porter un jugement sur la destruction ou la conservation de documents et de dossiers de grande importance ou de caractère routinier et répétitif.
D'une façon générale, les services qui ont besoin d'archivistes exercent leur activité dans l'un des trois grands champs suivants: la décision, la gestion ou la recherche et la conservation. Suivant ces champs d'activité, suivant le niveau auquel celle-ci se situe, les besoins ne sont pas les mimes. Cependant, ceux-ci peuvent se ramener à deux profils de formation, à deux types d'archivistes que nous conviendrons d'appeler archiviste et archiviste spécialisé.
Les archivistes sont des personnes qui doivent pouvoir être chargées des archives de certains ministères, de services administratifs importants et contrôler la façon dont se fait la gestion des dossiers dans des services moins importants. De même, dans les grands services gouvernementaux et dans les dépôts historiques, ils ont vocation à assister les archivistes spécialisés. Pour cela, ils doivent posséder une bonne culture générale (baccalauréat) et une solide formation professionnelle: archivistique, administration, histoire.
Les archivistes spécialisés doivent pouvoir être investis de grandes responsabilités dans l'Etat pour la gestion des archives des grands organes de décision et de celles des dépôts historiques. Pour eux une formation universitaire (licence) semble requise, jointe à une formation professionnelle ( archivistique, administration, histoire).
Au Maroc, au titre de la décision gouvernementale, tant centrale que locale, on peut citer par exemple:
- les grands services dépendant directement de S.M. le Roi, chef de l'Etat (Palais Royal, Maison royale, protocole et chancellerie, cour royale, secrétariat particulier, maison militaire, etc.);
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- le gouvernement (premier ministre, ministres, secrétaires d'Etat et sous-secrétaires d'Etat, cabinets ministériels et grands services ayant un rôle de conception, de réglementation ou de contrôle) et les institutions judiciaires;
- les organes de décisions provinciaux (gouverneurs) et locaux (municipalités).
Ces grands services ont besoin, suivant leur importance et la complexité des affaires et des dossiers qu'ils traitent, soit d'archivistes (provinces, grandes municipalités, services centraux), soit même, pour ceux qui traitent les affaires les plus complexes et qui sont matériellement les plus importants ( Pal ai s • royal, premier ministre, grands ministères) d''archivistes spécialisés assistés d'archivistes.
Pour la gestion administrative, telle qu'elle est pratiquée par tous les bureaux, en général, les petits bureaux n'ont pas besoin d'un spécialiste à temps plein des archives; c'est un des employés qui effectue le classement et la gestion des dossiers, toutefois, il est très souhaitable que pour cette partie de ce travail ils soient conseillés et supervisés par des archivistes. Ceux-ci ne se trouveront ©n effet que dans les services pour lesquels se justifiera la présence d'un spécialiste des archives à temps plein.
On pourra également trouver des archivistes spécialisés, dans les centres de gestion les plus importants.
Enfin, la conservation du patrimoine historique et la recherche scientifique jointe à la direction des dépôts publics nationaux requiert un nombre élevé tant d'archivistes que d'archivistes spécialisés.
b) Tableau des archives marocaines
La situation archivistique du Maroc a été analysée au cours d'une précédente mission de l'TJnesco (1). La situation telle qu'elle a été décrite il y a huit ans n'ayant pas fondamentalement changée, c'est à ce document que je me réfère.
Le Royaume du Maroc ne dispose pas encore d'un service national d'archives autonome ni à proprement parler d'un réseau d'archives. On doit toutefois noter l'existence d'un certain nombre de dépôts d'archives qui pourrait en être le point de départ. Ce sont à Rabat la Bibliothèque royale et la division des archives de la Bibliothèque générale e"t archives qui remplissent les fonctions des archives nationales et à Tétouan, la Bibliothèque générale.
La Bibliothèque royale est située au Palais royal. Elle conserve, à côté d'un fonds de manuscrits et d'ouvrages remarquables, des fonds d'archives. Ce sont des fonds de caractère mixte comportant des documents d'origine publique et privée et des pièces de collection, l'ensemble ayant un caractère historique. Un très important travail de classement et d'inventaire reste à faire.
(1) Yves Pérotin, Maroc, Préservation et classification des archives, Novembre I968-décembre 1969. Paris, Unesco 1969, No. de série 1 3 7 0 / B M S . R D / I B A . 33 pages. Voir également: Centre national de documentation. Répertoire des bibliothèques et centres de documentation du Maroc. CND, Rabat 1974«
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La Bibliothèque générale et archives de Rabat est un service mixte, créé par le Protectorat français. Il s'agit surtout d'une bibliothèque» dotée d'un bâtiment spécial pour la conservation de manuscrits et des versements effectués par certains services à l'époque du Protectorat; des fonds privés antérieurs (Secrétariat général de la Résidence; Instruction publique» service de législation; Travaux publics et ports; services financiers et fiscaux ; organismes plus ou moins permanents de caractère économique: mines, commerce, ravitaillement, industrie» de l'urbanisme? du contrôle des municipalités et des contrôles civils; environ 1.400 mètres linéaires de dossiers). Là encore» l'essentiel du traitement archivistique reste à faire : les versements sont tout juste identifiés sur les rayonnages.
Enfin, la Bibliothèque générale de Tétouan est l'équivalente pour le Protectorat espagnol de celle de Rabat, -(beaucoup de dossiers de personnel et d'administration générale): 1.000 mètres linéaires de dossiers.
À ces dépôts constitués, il faut ajouter tous les fonds, parfois fort anciens, qui sont conservés encore dans les services administratifs. Citons entre autres:
- Secrétariat général du gouvernement à Rabat (fonds de l'ancien Makhzen);
- Ministère des Habous (les donations).
D'une façon générale lors du recouvrement de sa pleine souveraineté, de nombreux regroupements et fusions ont eu lieu entre les services de l'administration du Makhzen et ceux de la Résidence. Les Ministères ainsi constitués conservent leurs papiers actuels soit dans les bureaux, soit dans des dépôts intérieurs faisant l'objet d'une organisation plus ou moins systématique et souvent à côté des dossiers datant de l'époque du Protectorat et parfois encore utiles.
Mais en maints endroits la place fait défaut, ailleurs elle manque totalement. L'Stat n'a pas la possibilité matérielle et humaine de contrôler les destructions.
Le péril qui menace les archives administratives est de plus en plus largement ressenti et par conséquent le besoin semble s'imposer de créer un véritable service national d'archives pour prendre en charge, conserver et mettre à la disposition des demandeurs d'informations le patrimoine documentaire et historique que constituent les archives administratives.
c) Options en matière de formation
La réalité archivistique c¡a.e nous venons de brosser à grands traits nécessite de toute évidence une action de formation d'archivistes. Cette action est heureusement déjà très largement engagée avec la création de l'Ecole des sciences de l'Information, dans le cadre duquel se situait ma mission.
La création de cette Ecole a donné lieu à d'importantes missions préparatoires (1). Le résultat a été, après études approfondies, le choix d'un certain nombre d'options que nous allons voir. Les cours ont commencé en octobre 1974«
(1) N . Sharify. Maroc. Plan d'ensemble pour la création d'une école des sciences de l'information (Novembre 1973-janvier 1974). No. de série: 3 0 7 2 / R M O . R D / D B A . Paris, août 1974, 75 pages.
N . Sharify. Maroc. Création de l'Ecole des sciences de l'information (fiSl). 17-31 août 1974, No. de série 3089/HMO.RD.EBA, Paris, octobre 1974.
E . de Grolier - Maroc - Assistance à l'Ecole des sciences de l'information, No. de série B Î R / C O M / D H D / 7 5 / 2 5 2 ( U N D P ) - 31 décembre 1975.
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L'Ecole connaît depuis un essor extrêmement rapide et "brillant (elle vient de s'installer dans un bâtiment moderne qui a été récemment construit pour elle par le Gouvernement). C'est dans ce contexte dynamique, déjà structuré, mais en évolution continue que doit être resituée la question de la formation des archivistes.
Première option: il ne s'agit pas d'une école d'archivi-st̂ s seuls, mais d'une Ecole des sciences de l'information, c'est-à-dire que l'on y forme aussi des bibliothécaires et des documentalistes en considérant qu'ils exercent tous un aspect d'un même métier, celui du traitement de l'information; d'où également le terme générique d'informatiste et d1informatiste spécialisé sans indication de la spécialité. Il y a donc des cours communs, des enseignements communs, et un état d'esprit tourné essentiellement vers le traitement de l'information.
L'avantage de cette option, c'est l'ouverture d'esprit que les étudiants peuvent y acquérir. En revanche, il faut éviter que les cours du tronc commun occupent une place excessive. Cela se ferait alors au détriment des cours spécialisés qui sont également indispensables aux informatistes archivistes pour leur permettre, une fois entrés dans la vie professionnelle, d'exercer convenablement leur métier. Il y a là un équilibre à trouver.
Seconde option: les deux cycles. Il y a deux niveaux de formation, le niveau "informatiste", programme de formation en trois ans après le baccalauréat et un concours de recrutement; le niveau "informatisée spécialisé" formation en deux ans après une licence ou un diplôme d'ingénieur et quatre ans d1exercice dans la fonction publique. Les deux niveaux de formation correspondent bien effectivement à deux besoins différents et complémentaires.
Par ailleurs, les niveaux de recrutement choisis (baccalauréat et licence) et la durée des études professionnelles (3 ans ou 2 ans) sont de nature à faciliter l'insertion administrative et professionnelle des diplômés dans la fonction publique du pays, dans les organismes semi-publics et dans le secteur privé.
Troisième option: très grande place donnée aux langues, moyen privilégié de communication et d'échange, donc essentiel pour les informatistes. Hais l'ordre d'importance des langues est un peu différent pour les archivistes, dans la mesure où ils ne travaillent pas sur une documentation provenant de sources internationales mais nationales, sur des dossiers constitués dans le pays. Aussi cet ordre des langues à connaître doit-il correspondre pour les archivistes à la réalité de leur utilisation dans le pays, c'est-à-dire, en ordre décroissant: arabe, français, espagnol et, dans une moins grande mesure, l'anglais.
Quatrième option: conception très pragmatique des programmes et de l'enseignement conçus comme une création continue, cherchant à s'adapter aux réalités: besoins des étudiants et besoins du pays, et pouvant être modifiés sur proposition du Conseil de perfectionnement de l'Ecole.
Au total, un cadre institutionnel très favorable, des possibilités matérielles importantes, des options pédagogiques qui correspondent aux grands besoins de base. C'est donc du programme de l'enseignement actuel que je suis parti pour envisager la question du programme (1)«
(l) Le texte du programme se trouve annexé au présent rapport. Les numéros des cours et les commentaires qui les accompagnent se réfèrent à la codification de ce document et aux notices qu'il contient. Les propositions du consultant ont repris la. même codifications.
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d) Parti pédagogique
Dans les deux cycles, on "trouve la même disposition des enseignements: cours de culture générale et cours professionnels généraux, la dernière année de chaque cycle étant consacrée à la spécialisation«
Les disciplines enseignées sont réparties en quatre grandes séries de cours et travaux pratiques:
A - Connaissances de "base (fondamentales) B - Compléments de culture générale C - Langues D — Sciences et techniques de l'information, de la documentation, de la
bibliothéconomie et de 1'archivistique.
L'année universitaire dure 32 semaines effectives de cours théoriques (20 semaines), travaux pratiques et séminaires (certains peuvent être communs au 1er et 2ème cycles). Chaque cours n'a pas la même durée, ni la même importance. La mesure en est donnée par le nombre d'unités de valeur (u.v.) que la discipline comporte (cours et travaux pratiques) à raison de 16 heures par unité de valeur. Chaque enseignement étant assorti des exercices et contrôles jugés nécessaires.
Tableau des unités de valeur du programme actuel ap-pliqué
_ , . Série Série Série Série Spécia- „- _ , , Cycle Année A ' B C D lisation Memoi re Total
1er cycle 1ère 11 1 2ème 5 7 3ème 0 4 Total 16 12
2ème cycle
1ère 9 2 2ème
Total 2 - 1
16 12 14
17 18 10
42 al
44 42 28
10 8 18
20 7
21
15
11 10
10
41 40
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II. CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA FORMATION SES ARCHIVISTES
Le contexte archiva Etique et institutionnel gui vient d'être indiqué forme un cadre (notamment les programmes actuellement en usage à l'ESl), dont il n'est pas possible ni souhaitable de faire abstraction (1). C'est pourquoi, pour chacun des enseignements, on s'est posé les questions suivantes: ce cours est-il indispensable, simplement utile ou tout à fait inutile pour des archivistes ? Ce cours est-il adapté aux problèmes propres des archives ? Ce cours est-il suffisant ?
C'est pourquoi le projet de programme se présentera souvent comme une reprise des matières du programme de l'ESI, assorties d'un commentaire. Ce commentaire a toujours été fait en ayant à l'esprit qu'il fallait former des archivistes.
a) Considérations sur quelques particularités de la -profession d'archiviste:
Le projet de programme de formation des archivistes sera forcément marqué par ce qui est sa raison d'être, son objet: les archives.
Les archives sont l'ensemble des documents réunis par une personne physique ou morale, ou par un organisme public ou privé, en raison de son activité. Ces documents sont organisés en conséquence de cette activité et conservés en vue d'une utilisation éventuelle.
L'archiviste traite donc des ensembles d'informations, mais qui présentent la particularité de s'être organisées et réunies autour d'une activité, donc d'une façon pragmatique et non pas autour d'une notion. Ainsi le champ d'information couvert par un fonds d'archives est en général plus large que la matière à laquelle il peut se rapporter; les informations contenues ne se prêtent guère à une classification systématique purement idéologique.
Ces préoccupations et ces besoins particuliers des archivistes, dans l'ensemble des professions de l'information, sont assez généralement ignorés ou méconnus. En effet, trop souvent dans l'esprit des gens, 1'archivistique ne serait qu'un rameau secondaire de la bibliothéconomie et ne requérant pas une formation spéciale, comme s'il s'agissait seulement pour un cuisinier d'apprendre une nouvelle recette.
Or, faire faire par exemple de 1'archivist i que à un bibliothécaire en fin d'études pour produire en quelques cours un archiviste, c'est vouloir transformer un psychiatre en neurochirurgien par un artifice. Il ne s'agit pas d'une différence de technique, mais d'une différence de nature.
Les preuves de cette différence abondent: en particulier le fait que l'aspect "conservation" de l'information est prépondérant chez les archivistes parce que les documents qu'ils gardent ne sont pas seulement des informations qui peuvent se périmer ou changer de forme, mais aussi des "titres", ayant une valeur juridique permanente et que l'on doit conserver tels quels.
(1) Ce programme fouillé et construit est un édifice de grande ampleur, complet, ouvert et moderne.
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Egalement le fait que les services d'archives ne sont pas seulement un organe d'information au sein des administrations, mais aussi l'organe régulateur et sélectionneur de la production des papiers dans les "bureaux. Enfin le fait que les archives n'ont pas une clientèle "bien définie, spécialisée ou au contraire générale, mais plutôt toutes les clientèles, pour toutes les questions et dans tous les domaines; et que son principal et premier utilisateur est d'abord et avant tout l'administration.
Pour caractériser grossièrement les documents d'archives par rapport aux livres, on peut dire qu'ils ont les traits suivants pour l'archiviste qui doit les traiter:
- Aspect quantitatif, problème de masse; les documents ne s'évaluent pas en nombre de volumes, mais en mètres linéaires, en mètres cubes, en tonnes. De ce point de vue, la Bibliothèque nationale - plus grande bibliothèque de Prance - ne représente que le dixième des Archives nationales - plus grand dépôt d'archives de Prance, donc différence quantitative énorme..
- Les dossiers comme les fonds d'archives, à la différence des livres, ne sont pas des objets homogènes et finis. Une des tâches essentielles des archivistes est précisément de mettre en forme, de rendre présentable et utilisable cette masse d'informations brutes, alors que dans un livre elle est immédiatement et directement utilisable. Il y a donc là un travail considérable à accomplir qui est propre aux archivistes. En revanche, une fois ces opérations accomplies, la description est analogue, quoique faisant appel à des méthodes différentes.
- L'acquisition des livres (achat, don, échange) est également très différente de l'acquisition des fonds d'archives (en général versés). Seul le dépôt légal pourrait s'apparenter au versement (versement d'un ouvrage dès sa production et non après usage comme pour les archives).
- L'utilisation des ouvrages se fait normalement sans réstrictions alors que des règlements nombreux et spécifiques régissent tous les documents d'archives sans exception. Normalement les limitations dans les bibliothèques sont conçues pour protéger le livre. Dans les archives, il s'agit de protéger l'Etat et les tiers. Seul point commun, la restriction à la communication de certaines pièces trop précieuses ou fragiles; le système de la "réserve" dans les bibliothèques.
- La question des destructions enfin ne pose pas de problèmes particuliers aux bibliothèques, soit qu'elles se l'interdisent (bibliothèques de conservation), soit au contraire que, tournées vers la "consommation", elles détruisent les ouvrages trop usagés, ou ceux qui ne présentent plus aucune utilité. Cette question en revanche est au coeur du métier de l'archiviste qui doit détruire entre 30 et 90 % des documents produits par les administrations, non pas en fonction de leur état matériel, mais de la substance de son contenu (valeur juridique ou valeur historique).
Si en apparence les taches sont comparables, parce que portant sur des véhicules matériels de l'information, les techniques et les méthodes à appliquer sont en fait radicalement différentes.
C'est pourquoi lorsque l'on examine le programme actuellement en vigueur, il apparaît que, si un certain nombre d'enseignements sont peu utiles, si d'autres ont besoin d'être complétés, d'autres enfin font défaut et qu'il faut donc prévoir de les introduire de façon à répondre aux nécessités de la profession d'archiviste.
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b) Considérations techniques sur un projet de programme
La profession d'archiviste, comme toute profession de l'information, nécessite une large et solide culture générale et une grande ouverture d'esprit. D'une manière générale, en raison des domaines d'activité dans lesquels ils exercent, les archivistes ont besoin d'avoir une parfait connaissance des institutions publiques et de l'administration, et de l'histoire du pays dans lequel ils travaillent (la majorité d'entre eux étant destinée à exercer dans les archives publiques).
Le métier d'archiviste, comme tous les autres métiers de l'information est un métier essentiellement pratique où l'expérience, le savoir faire, l'adaptation sont essentiels. C'est pourqoui, à côté des enseignements théoriques d'acquisition des connaissances des méthodes et des techniques, une part essentielle doit être réservée, non seulement aux travaux pratiques, travaux dirigés, études de cas, mais aussi aux stages d'initiation, voyages d'études, stages de vacances, etc. pour éprouver les méthodes et assimiler l'usage des techniques.
Ces remarques nous conduisent à envisager la formation des archivistes, non pas en terme de dernière année de spécialisation, mais en terme de filière. C'était d'ailleurs dans cette voie que l'Ecole semblait vouloir s'engager lorsque le consultant y a séjourné. Les propositions qui vont suivre sont donc conçues comme des projets de filière-archives.
III. PROJET DE PROGRAMME POUR UNS FI LISES ARCHIVES DAMS LE PREMIER CYCLE
a) Première année (Annexe pages 2 - 11)
(1) Commentaire sur les disciplines actuellement enseignées ou proposées
A - Connaissances de base (fondamentale) (Annexe page 2)
A 11, A 12, A 13 (pas de changement)
Ces trois enseignements sont utiles pour la culture générale, bien que n'ayant pas d'impact immédiat sur les préoccupations des archivistes. Elles peuvent toutefois être conservées pour eux au bénéfice de la formation "informatisée".
B - Compléments de culture générale (Annexe page 2)
B 11 - Dactylographie: principes et pratique
L'objectif est que les étudiants soient capables à partir de la seconde année de présenter tous les travaux qui leur seront demandés sous une forme dactylographiée. C'est la raison pour laquelle il est proposé que ce cours corresponde à 2 u.v.
Dans cette série il est proposé l'adjonction des deux cours suivants:
- Chronologie générale et du bassin méditerranéen des origines à nos jours.
La connaissance des grandes époques et des grandes dates de l'histoire mondiale; une connaissance plus précise des dates de l'histoire marocaine est indispensable à l'archiviste. L'ordre chronologique qui est d'une utilité relative pour le documentaliste ou le bibliothécaire est en revanche une notion fondamentale et d'un usage constant dans les archives.
Un futur archiviste doit connaître parfaitement cet outil de travail.
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- Histoire du Maroc contemporain (XIXe - XXe Siècles)
Il s'agit ici de reprendre et d'approfondir les connaissances acquises au cours des études secondaires de façon à connaître sans défaillance l'histoire d'une époque dont il faudra savoir classer les documents.
C - Langues (la question a déjà été évoquée plus haut) (Annexe page 2)
La part faite aux langues est un des points forts de ce programme, mais telle qu'elle est conçue, elle ne répond pas aux besoins particuliers des archivistes. Il ne s'agit pas de documentation scientifique et technique, mais de langue écrite en usage dans les administrations publiques ou entreprises privées au Maroc. On trouve par. ordre d'importance:
- arabe et français - espagnol.
L'arabe et le français sont également indispensables, l'espagnol l'est dans une moindre mesure en raison de l'importance des régions et des fonds (Tétouan) pour lesquelles l'espagnol a longtemps été la langue utilisée.
A ce titre, l'anglais est une langue rare, on pourrait en faire pour les archivistes une quatrième langue. C'est pour cela que nous proposons une réduction importante des unités de valeur qui lui sont consacrées et pour les archivistes la suppression des autres langues facultatives, de façon à avoir quatre langues obligatoires: arabe, français, espagnol, anglais.
Le but de ces cours est d'amener les archivistes à un niveau-suffisant pour qu'ils puissent lire couramment, en comprenant exactement le sens des textes en vue des analyses archivistiques qu'ils seront amenés à faire (arabe, français, espagnol); de leur permettre de comprendre la littérature professionnelle internationale (arabe, français, espagnol, anglais) et éventuellement de comprendre et d'être compris dans les réunions internationales. Ils sont regroupés par niveau, en fonction de leur connaissances de départ, puis des progrès qu'ils font.
En première année, on s'attachera surtout à des exercices de rédaction, d'analyse et de contraction de textes en arabe et en français.
D - Sciences et techniques de l'information, de la documentation, de la bibliothéconomie et de 1'archivistique (Annexe pages 3 - 1 1 )
D 11 - Dans la présentation de l'enseignement il faudra toujours prévoir un cours particulier de terminologie pour chaque discipline (Annexe page 3)«
D 12 - Sans commentaires (Annexe page 3)
D 13 - (Annexe page 4) - Ce cours ignore presque complètement les archives, d'abord dans le titre qui devrait être "Histoire des archives, des bibliothèques, de la documentation et de leur mécanisation. Les communications de masse dans la société actuelle", cela afin de suivre l'ordre chronologique.
L'histoire des archives, et celle des bibliothèques ne devraient pas être traitées simultanément mais plutôt successivement car la chronologie et les traits de ces deux histoires sont sensiblement différents.
Une attention particulière devra être portée aux problèmes des archives contemporaine s.
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D 14 - (Annexe page 5) - La chaîne des operations de traitement des documents est, dans le cas des archives, totalement différente de ce qui est présenté ici essentiellement pour trois raisons:
- les documents ne sont pas des objets isolés, mais forment des ensembles organiques (dossiers, fonds);
- les questions d'éliminations posent des problèmes infiniment plus complexes et plus vastes que dans les autres métiers;
- des prescriptions législatives et réglementaires jalonnent ces opérations, dont-l'archiviste doit être l'exécutant alors que les autres informatistes ont beaucoup plus de liberté.
L'ensemble de ce cours doit être recomposé et rééquilibré en fonction de l'importance réelle de chaque opération pour les différents informatistes, car pour chacun d'eux, les problèmes ne sont pas les mêmes.
D 15 - Ponctions documentaires. II - Description bibliographique. Catalogage (Annexe pages 6 - 7 )
Un cours équivalent à celui-ci pour les archives fait défaut. Il pourrait comporter des rubriques à peu près équivalentes à celles du catalogage, mais le contenu et les méthodes en sont profondément différentes. Description archivistioue. Analyse (description parallèle au texte du programme).
1. Introduction: l'évolution des méthodes. Historique de l'analyse et de la description des actes, de l'analyse et de la description des dossiers. La description des articles. Les normes en usage et la pression de l'informatique.
2. Typologie des analyses d'articles: Variation des descriptions en fonction de différents facteurs, mais tendance à la normalisation (comptabilité);
- selon l'étendue des notices: versement, répertoire numérique, répertoire numérique détaillé, etc.
- selon la nature des articles décrits: volumes, liasses, etc.
3. Les différents instruments de recherche en usage dans les services d'archives:
- bordereau de versement - répertoire numérique - répertoire numérique détaillé - inventaire sommaire - inventaire analytique - état des fonds - état des inventaires - guides de dépôts - guides des sources - guides de recherche - index
L'impact de l'automatisation.
4 . Présentation des données. Importance du langage dans lequel sont écrits les éléments qui servent à l'analyse. La graphie et l'identification des noms propres.
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5. Etablissement de l'analyse
(1) les liasses (2) les registres et les recueils (3) les documents spéciaux.
6. L'analyse dans la chaîne des opérations de traitement des versements.
En conclusion, on retrouve pour' cette matière les mêmes problèmes que pour la précédente; il s'agit de faire des opérations équivalentes, mais qui nécessitent des techniques différentes, parce que s'adaptant à des objets différents. Il est proposé qua.Là encore le cours soit repensé de façon à ce que les techniques des bibliothèques et celles des archives soient également enseignées aux étudiants; cela sera bénéfique à tous les informatistes car bien souvent, dans la pratique, ils auront besoin d'appliquer les deux techniques.
D 16 - Ponctions documentaires. III - Systèmes de recherche documentaire. Langages documentaires. Classifications. Catalogues alphabétiques matières. Thésaurus (Annexe pages 8 - 9 ) .
Ce cours très complet pour les bibliothécaires touche à peine les problèmes particuliers de classification intéressant les archivistes:
- histoire de la classification dans les archives: dans l'Antiquité, au Moyen-Age et jusqu'au XVIIIe Siècle;
- les classements du Siècle des Lumières et les différents cadres de classements des Archives du XÏXe Siècle et au XXe Siècle (classements par matières et grands cadres de classements des Archives publiques);
- la résurgence du principe du respect des fonds au XIXe Siècle;
- les classements en usage dans les administrations et le traitement des versements aux archives (insister sur cette dernière partie).
Ces- enseignements devraient être introduits. Les classifications de bibliothécaire n'ont aucun intérêt pratique et aucune valeur si ce n'est d'information ou de culture générale pour les archivistes (mêmes remarques que pour les deux cours précédents).
D 17 - Ponctions documentaires. IV - Recherche d'information, source de références (Annexes pages 10 - 11)
Ce cours paraît bien adapté aux besoins généraux et il semble aisé d'y introduire, sans changer son économie, ce qui est nécessaire pour les archivistes et en particulier, les sources archivist i que s.
(2) Projet de programme (d'après le programme actuellement en vigueur)
R: les enseignements particuliers proposés pour la filière archives sont précédés de la lettre P .
- 13 -
À - Connaissances de base (fondamentales)
A 11 - Logique et mathématiques 7 ti.v. A 12 - Introduction à la linguistique 2 u.v. A 13 - Histoire des idées philosophiques et scientifiques
et des faits techniques 2 u.v.
B - Compléments de culture générale
B 11 - Dactylographie: principes et pratiques 2 u.v. P B 12 - Chronologie générale et du Bassin méditerranéen des
origines à nos jours .- 2 u.V. P B 13 - Histoire du Maroc contemporain (XIXe - ' XXe Siècles ) 2 u.v.
C - Langues (la question a déjà été évoquée plus haut)
F C 11 - Anglais 2 u.v. C 12 - Arabe (32) et français (64) ou inversement selon le niveau
de l'étudiant 6 u.v. P C 13 - Espagnol- 2 u.v.
D - Sciences et techniques de l'information, de la documentation, de la bibliothéconomie et de l'archivistique
R - : Les trois premiers cours (D 11 et D 13) devraient faire connaître aux étudiants l'ensemble du domaine qu'ils vont couvrir pendant le cycle complet de leurs études; ils devraient également éclairer particulièrement la relation qui existe entre les cours des séries A, B , C et D. Il a paru préférable de les regrouper sur le premier mois de cours (octobre), et de les faire traiter par l'ensemble des professeurs "techniques".
D 11 - Introduction générale 1 u .V. a) Présentation de l'information et de la documentation.
Définition de l'information et de la documentation, sciences et techniques de l'information, les organismes, les professions.
b) Présentation de l'enseignement. Chaque professeur présente les matières qu'il enseigne, sa terminologie, les méthodes et la littérature professionnelle correspondante. Visites et stages de découverte.
D 12 -Méthode des sciences et des techniques 1 u.v.
Esprit scientifique et déterminisme; hypothèse et expérimentation; analyse et synthèse; qualité et efficacité.
D 13 - Histoire des archives, des bibliothèques 1 u.v.
de la documentation et de leur mécanisation. Les communications de masse dans la société actuelle.
D 14 - Fonctions documentaires I:
La chaîne des opérations de traitement des documents 3 u.V.
D 15 - Fonctions documentaires II:
Description bibliographique, catalogage 3 u.v.
- 14. -
D 16 - Fonctions documentaires III :
Système de recherche documentaire, indexation et classification 4 u.v.
D 17 - Ponctions documentaires IV:
Recherche d'information, sources de références 4 u.v.
45
b) Deuxième année (Annexe pages 12-26)
(1) Commentaire sur les disciplines actuellement enseignées ou proposées
A - Connaissances de base (fondamentales) (Annexe page 13)
Les cours A 21, A 22 et A 23 pour intéressants qu'ils soient ne sont pas utiles pour les archivistes.
En revanche, ceux-ci ont besoin, dès la deuxième année, de deux cours:
- Droit public administratif et financier marocain - Institutions marocaines contemporaines.
Ces cours sont en effet indispensables à la formation générale des archivistes. Ils nécessitent une longue imprégnation et ne peuvent être convenablement assimilés en troisième année, dite année de spécialisation.
B - Compléments de culture générale (Annexe page 13)
B 21, B 22, B 23, B 24: cours intéressants et utiles pour les archivistes. Insister notamment en B 22 sur les problèmes de communication dans l'administration. Il serait souhaitable d'y ajouter un enseignement de "géographie historique et administrative du Maroc; éléments de cartographie".
Ce cours étant un complément des cours d'histoire et d'institution de 1ère et 2èrae année.
C - Langues (Annexe page 12)
Même répartition qu'en première année:
- arabe et français - espagnol - anglais
En arabe et français, on s'attachera surtout à des exercices de rédaction administrative, rapports, correspondances, etc.
D - Sciences et techniques de l'information, de la documentation, de la bibliothéconomie et de l'archivistiaue (Annexe pages 14 - 26)
D 21, D 22 - Ne pas oublier de traiter l'aspect archivistique du problème: la communication de masse par et dans l'administration, l'utilisation de l'audiovisuel; les archives des administrations chargées de l'information (services officiels de presse, radio, télévision). (Annexe pages 14 - 15).
- 15 -
D 23 - (Annexe page 16). Ce cours est intéressant, mais il présente les mêmes défauts que ceux de première année: les techniques et les normes, propres à l'indexation et à l'analyse des archives sont là encore totalement oubliées. Le cours a là encore besoin d'être complété.
D 24 - (Annexe pages 17 - 20). Même remarque pour ce cours que pour les cours précédents; il serait souhaitable que ce cours s'intitule et soit traité comme: "organisation et gestion des archives et des bibliothèques" en présentant chaque fois ce qui est commun et en soulignant à l'intention des étudiants les particularités des deux types de services, de façon que la dimension proprement archivistique des questions -ne soit pas absente (exemple: le public, le volume des documents à manipuler, les différents types de bâtiments).
D 25 - pas d'observation (Annexe pages 21 - 22) D 26 - pas d'observation (Annexe page 23) D 27 — pas d'observation (Annexe page 23) D 28 - pas d'observation (Annexe pages 24 - 26).
Il paraît ici indispensable de prévoir l'adjonction de deux cours:
- "Doctrine et principes archivistiques", contenant l'exposé des grands principes, dont celui du respect des fonds, et de leurs applications pratiques (incidences législatives et réglementaires); les trois ages des archives et le pré-archivage.
- "Les grandes catégories de documents d'archives". Documents législatifs et réglementaires, actes administratifs divers, documents financiers et comptables, documents d'état civil. Titres de propriété, etc.
(2) Projet de programme (d'après le programme actuellement en vigueur)
R: les enseignements particuliers à la filière archives sont précédés de la lettre F.
A - Connaissances de base (fondamentales)
F A. 21 - Droit public administratif et financier marocain 2 u.v. F A 22 - Institutions marocaines contemporaines 2 u.v.
B - Compléments de culture générale
B 21 - Histoire économique et sociale 1 u.v. B 22 - Psycho-sociologie des communications 2 u.v. B 23 - Géographie générale (physique, humaine, économique) 2 u.v. B 24 - Economie 2 u.v.
F B 25 - Géographie historique et administrative du Maroc, éléments de cartographie 1 u.v.
C - Langues
F C 21 - Anglais 2 u.v. C 22 - Arabe (32 h) et français (64 h), ou inversement selon
le niveau de l'étudiant 6 u.v. F C 23 - Espagnol 2 u.v.
- 16 -
D - Sciences et techniques de l'information, de la documentation, de la "bibliothéconomie et de l'archivisticrue
D 21 - Communication de masse 1 u.v. D 22 - Techniques de l'audio-visuel 1 u.V. D 23 - Indexation et analyse ; . . . . 3 u.v. D 24 — Organisation et gestion des archives et des
bibliothèques 3 u.v. D 25 - Traitement de catégories spéciales de documents 2 u.v. D 26 - Etude de l'information 1 u.v. D 27 - Techniques de traitement mécanisé de la documentation . . . . 4 u.V. D 28 - Bibliologie et édition 2 u.v.
F D 29 - Doctrine et principes archivist i que s 1 u.v. F D 30 - Les grandes catégories de documents d'archives 2 u«v.
c) Troisième année (Annexe pages 27 - 38)
( 1 ) Commentaire sur les disciplines actuellement enseignées ou prottosées
B - Compléments de culture générale (Annexe page 27)
B 31 - Cours important, mais qui ne peut avoir son plein effet que si les cours précédents, de chronologie notamment ont été bien assimilés.
B 32 - Utile
Il ne serait pas inutile d'ajouter un cours d'"Histoire du XXe Siècle," ce cours apparaît comme un complément de culture générale utile non seulement pour les archivistes, mais peut être aussi pour les informatistes.
- arabe et français - espagnol - anglais
Dans le cours d'arabe et de français, on s'attachera surtout à des comptes rendus d'ouvrages en liaison avec les matières enseignées.
D - Services et techniques de l'information, de la documentation, de la bibliothéconomie et de l'archivisticrue (Annexe pages 28 - 29) ~~
D 301 - sans commentaires (Annexe page 28) D 302 - introduire ici la dimension archives avec notamment la gestion
des versements, des éliminations, la mise à jour automatique des instruments de recherche (documents communicables), etc. (Annexe page 28).
D 303 - sans commentaires (Annexe page 29)«
- 17 -
Options (Annexe pages 30 - 33)
II semble qu'il soit utile, car correspondant à la réalité des besoins de distinguer, deux spécialisations, deux options possibles pour les archivistes:
- archives et fonds historiques - archives actuelles et gestion des dossiers.
Archives et fonds historiques correspond à une préparation à travailler dans les dépôts historiques. La formation est orientée vers le traitement des fonds anciens, leur classement, leur description et la préparation des. instruments de recherche. Le but est d'aider et de faciliter la recherche scientifique.
Archives actuelles et gestion des dossiers correspond à une préparation à travailler dans les unités d'archives installées au sein des ministères et des grandes administrations publiques. Le but est d'aider et de faciliter le travail administratif, le fonctionnement de l'administration.
La filière suivie en première et deuxième année prépare à suivre l'une et l'autre option.
L'option "Archives et fonds historiques" est une option qui doit préparer à travailler avec des documents anciens antérieurs au XXème Siècle en général manuscrits. Elle a un caractère d'érudition très marqué.
Les cours qui la composent sont :
- Archives et fonds historiques:
- les institutions islamiques et marocaines anciennes,
- les fonds aristocratiques, religieux, de communautés, économiques, etc.; classement et inventaire,
- la conservation matérielle, les mesures de sécurité, les agents de destruction et les techniques de restauration
- Paléographie et diplomatique arabes et latines depuis la renaissance
- Etude et recherche des sources historiques de l'histoire du Maroc
- Philosophie marocaine ancienne
- Histoire des institutions islamiques et marocaines
- Activités scientifiques, éducatives et culturelles des archives: les éditions scientifiques de textes, recueils de documents pour servir à l'histoire, dossiers pédagogiques. Les musées permanents d'archives, les expositions temporaires; muséologie et muséographie. Les services éducatifs
- Les livres anciens, problèmes particuliers D 334, manuscrits et livres anciens; codicologie: description des manuscrits, notices de manuscrits, identification des textes
- 18 -
- Historiographie. Les origines de l'histoire et évolution depuis Hérodote; les grandes tendances de la recherche historique contemporaine (histoire économique, sociale, des mentalités, de la vie quotidienne, etc.). Méthodologie historique. Les sources orales et les traditions populaires.
L'option "Archives actuelles et gestion des dossiers" est une option qui doit préparer à gérer les dossiers administratifs courants dans les administrations. Elle a donc un caractère administratif très marqué que complète une formation en organisation.
Les cours qui la composent sont:
- Archives actuelles et gestion des dossiers. Constitution des dossiers dans les services; archives des services, archives actives et.semi-actives. Les trois ages des archives et la notion de préarchivage. Initiation aux principes et techniques de l'organisation et méthodes. Intervention de l'archiviste.
- Technique du préarchivage. "Régulation des naissances", normalisation de la production des documents (imprimés); principes et normes techniques des éliminations dans les services. Les centres de préarchivage: utilité, organisation, fonctionnement. Les versements: règles et procédures, les bons versements. Les éliminations: fichiers de compétence, procédures et techniques d'élaboration des tableaux de versement.
- Traitement des fonds modernes aux archives. Classement et description des fonds d'archives aux archives historiques (transfert, tri et classement, analyse, cotation, mise au point des instruments de recherche).
- Législation archivistique.
(2) Projet de programme (d'après le programme actuellement en vigueur)
H: les enseignements particuliers à la filière archives sont précédés de la lettre F.
A - Connaissances de base (fondamentales) néant.
B - Compléments de culture générale
B 31 - Histoire de la civilisation islamique du Maroc et de l'Espagne musulmane . . 2 u.v.
B 32 - Géographie régionale (Afrique et pays musulmans) 2 u.v.
P B 33 - Histoire du XXe Siècle 2 u.v.
C - Langues
P C 31 - Anglais 2 u.v.
C 32 - Arabe (.32 h) et français (64 h) ou inversement selon le niveau de l'étudiant 6 u.V.
P C 33 - Espagnol 2 u.v.
- 19 -
D - Services et techniques de l'information, de la documentation, de la bibliothéconomie et de l'archivisticrue
D 301 - Techniques de traitement 2 u.v
D 302 - Organisation de l'utilisation de l'information (méthodes, systèmes, réseaux, harmonisation) 7 u.v
D 303 - Droit de l'information 1 u.v
OptionB
P D 330 - Archives et fonds historiques 4 u.v
F D 331 - Paléographie et diplomatique arabe et latine 3 u.v
P D 332 - Philologie marocaine ancienne 2 u.v
P D 333 - Histoire des institutions islamiques et marocaines 2 u.v
P D 334 - Les livres anciens, problèmes particuliers 1 u.v
P D 335 - Activités scientifiques, éducatives et culturelles des archives 2 u.v
P D 336 - Historiographie ". 1 u .v
P D 34O - Archives actuelles et gestion des dossiers 2 u.v
P D 341 - Technique du préarchivage 6 u. v
P D 342 - Traitement des fonds modernes aux archives 6 u.v
P D 343 - Législation archivistique 1 u.v
- 20 -
IV. PBDJET HE PROGRAMME POUR UNE FILIERE ARCHIVES PAWS LS DEUXIEME CYCLE
a) Première année (Annexe page 39)
R: les enseignements particuliers à la filière archives sont précédés de la lettre P.
Mathématiques et logique (A 11 ) . 4 u . v .
Histoire des idées (A 13) 1 u.v.
F Chronologie (B 11 ) 1 u.v.
Sociologie des communications (B 22) 2 u.v.
F Géographie historique et administrative du Maroc 1 u.v.
F Droit public et institutions marocaines 2 u.v.
Français 2 u.v.
Anglais 2 u.v.
Langue à option (espagnol) 4 u.v.
Méthodes des sciences et des techniques (D 12) 1 u.v.
Introduction à 1'archivistique et à la bibliothéconomie (D 13 et D 24) 2 u.V.
Catalogage (D 15) • • 2 u.v.
Indexation et analyse (D 23) 2 u.v.
Recherche documentaire générale 3 u.v.
Etude de l'information (D 26) 1 u.v.
Techniques de traitement mécanisé (D 26 et D 27) 4 u.v.
F Doctrines et principes archivistiques (F D 29) 1 u.v.
F Les grandes catégories de documents d'archives (P D 30) 2 u.v.
b) Deuxième année (Annexe page 40)
Cours communs
- organisation de l'utilisation de l'information (D 302) 7 u.v.
-anglais 2 u.v.
- français 2 u.v.
- langue à option (espagnol) 4 u.v.
Spécialisations
- archives et fonds historiques (D 33)
- archives actuelles (D 34)
Mémoire 10 u.v.
A N N E X E
5C0L5 TES SCIENCES IS L'INFORMATION
P HOG RAMME DE L'ENSEIGNEMENT KT PREMIER CYCLE
Les programmes de l'E.S.I. - 1er cycle comprennent 4 séries de cours et travaux dirigés, répartis sur trois années d'études:
A - Connaissances de base (fondamentales)
B - Compléments de culture générale
C - Langues
D - Sciences et techniques de l'information, de la documentation, de la bibliothéconomie et de 1'archivistique.
La troisième année est une année de spécialisation, les étudiants ayant à choisir entre trois options:
1 - Bibliothèques publiques et centres de médias
2 - Bibliothèques universitaires et organismes de documentations spécialisés
3 - Archives, manuscrits et livres anciens.
- 2 -
1er Cycle (1ère Année)
- A -
A 11 - Logique et mathématiques 7 u.v.
A 12 - Introduction à la linguistique 2 u.v.
A 13 - Histoire des idées philosophiques et scientifiques et des faits techniques 2 u.v.
- B -
B 11 -Dactylographie: principes et pratique 1 u.v.
- C -
C 11 - Anglais
C 12 - Arabe (32) et Français (64) ou inversement selon le niveau de l'étudiant
C 13 — Langue à option (allemand ou espagnol ou russe) (64)
Le but de ces cours est d'amener les étudiants à un niveau suffisant pour qu'ils puissent lire couramment, en comprenant à fond le sens des textes en vue des analyses qu'ils seront amenés à faire; éventuellement, de leur permettre de comprendre et d'être compris dans les réunions internationales. Ils sont regroupés par NIVEAU, en fonction de leurs connaissances de départ; puis des progrès qu'ils font.
- D -
Les trois premiers cours (D 11 à D 13) devraient faire connaître aux étudiants l'ensemble du domaine qu'ils vont couvrir pendant le cycle complet de leurs études; ils devraient en particulier éclairer la relation qui existe entre les cours des séries A, B , C, d'une part et D, d'autre part. Il a paru préférable de les regrouper sur le premier mois de cours (Octobre), et de les faire traiter par l'ensemble des professeurs "techniques".
D 11 - Introduction générale 1 u.v.
a) Présentation de l'information et de la documentation. Définition de l'information et de la documentation Sciences et techniques de l'information Les organismes Les professions
b) Présentation de l'enseignement Chaque professeur présente les matières qu'il enseigne, les méthodes et la littérature professionnelle correspondante
D 12 -Méthodes des sciences et des techniques 1 u.v. Esprit scientifique et déterminisme Hypothèse et expérimentation Analyse et synthèse Qualité et efficacité
D 13 - Histoire des bibliothèques, de la documentation et leur mécanisation 1 u.V. Les communications de masse dans la société actuelle
D 14 - Ponctions documentaires I: La chaîne des. opérations de traitement des documents . . . 3 u.v.
D 15 - Fonctions documentaires II: Description bibliographique, catalogage 3 u.v.
D 16 - Ponctions documentaires III: Système de recherche documentaire, indexation et classification 4 u.v.
D 17 - Ponctions documentaires IV: Recherche d'information, sources de référence 4 u.V.
- 4 -
D 13 - HISTOIHB DES BIBLIOTHEQUES, DE LA DOCUMENTATION BT DB LEUR AUTOMATISATION
1 - LES ORIGINES BT L'ANTIQUITE
Archives et "bibliothèques de palais et de temples: Sumer, Egypte, Inde, Chine.
L'antiquité gréco-romaine: la bibliothèque d'Alexandrie. Les débuta de la bibliographie: les Pinakes.
2 - LE MOYEN AGE
Les bibliothèques de l'Islam. Bibliothèques monastiques et universitaires médiévales en Europe.
3 - RENAISSANCE ET AGE CLASSIQUE
Bibliothèques princières et royales. Les débuts de la bibliographie méthodique. Le rôle de l'Humanisme et celui de la réforme. Les cabinets de lecture. Ecoles techniques et débuts des bibliothèques spécialisées. Développement des bibliographies bibliophiliques et spécialisées.
4 - DE LA REVOLUTION FRANÇAISE A 1850
Premier essai d'une politique globale des bibliothèques et de la documentation (I79I-I804). Guizot et Salvandy. Panizzi au British Museum. Essor des bibliothèques savantes et de la Bibliographie en Allemagne. Les "Mechanics'Institute" Angleterre et les districts scolaires aux Etats-Unis.
5 - 1850 - 1914
Les bibliothèques publiques en Angleterre et aux Btats-Unis "Bucherhallen" et "Bucherein" allemandes. Bibliothèques "populaires" en France, en Russie, Dana, Otlet et la documentation. La tentative de normalisation internationale de l'International Catalogue of Scientific Literature. Les débuts des bibliothèques enfantines et scolaires modernes. Premiers "réseaux" (Vattemare, les catalogues collectifs et lé prêt interbibliothèques allemand)....
6 - 1915. - 1975
Vers des politiques nationales des bibliothèques, de la documentation et de l'information, Coopération internationale. Retards et "décollages" dans le Tiers Monde.
- 5 -
D 14 - FONCTIONS DOCUMENTAIRES
I - LA CHAINE EES OPERATIONS DE TRAITEMENT PES DOCUMENTS
1 - VUE D'ENSEMBLE
La chaîne documentaire dans les systèmes manuels classiques et les systèmes automatisés. Variations et points communs selon les catégories d'organismes. Coopération et coordination des opérations répétitives.
2 - SELECTION ET ACQUISITION
Critères de sélection et procédures d'acquisitions en fonction: des catégories d'organismes (à collecte exhaustive/sélective); des caractéristiques des utilisateurs; de la disponibilité des documents (barrières/politico-économiques) méthodes de sélection, outils, aides; modes d'acquisition: (document original/reproduit; acquisition définitive/temporaire; a titre/onéreux/gratuit; di re et e/indire et e ; à l'avance/ a posteriori. Opérations administratives liées à la sélection et à l'acquisition Conditions juridiques (dépôt légal, censure) et considérations morales. Coordination des acquisitions. Budget d'acquisition: sa gestion.
3 - STOCKAGE, CONSERVATION ELIMINATION
Modes de stockage. Collection en libre accès, en magasins, en réserve. Stockage coopératif, stockage compact. Conservation et restauration des diverses catégories de documents. Elimination: ses conditions (règles archiva stiques, échange s de doubles).
4 - TRAITEMENT PROPREMENT DIT
Analyse documentaire au sens large: description bibliographique et catalogage. Indexation et classification. Résumés: types (indicatif/ informatif, extraits résumés d'auteurs, condensés); techniques du résumé. . . Préparation de documents de synthèse et de mises au point. Traductions. Extraction de données et banques de données.
5 - REPROGRAPHIE
Duplication et reproduction. Principaux procédés de la reprographie actuelle: photocopie, diazoeopie, électrographie, theimocopie. Principaux procédés de duplication, stencils, offset. Les microformes, microfilms, microfiches, ultra-fiches. Lecteurs et lecteurs-reproducteurs de microformes. Choix des procédés en fonction des divers critères.
6 - DIFFUSION
Consultation sur place, prêt, système de prêt manuels et automatisés. Services questions-réponses, travail d'information et de références, diffusion sélective (SDl); Bulletins et revues de presse.
- 6 -
D 15 - FONCTIONS DOCUMENTAIRES (il)
DESCRIPTION BIBLIOGRAPHIQUE. CATALOGAGE
1 - INTRODUCTION: Evolution des méthodes
Evolution des méthodes de description bibliographiques et des catalogues, des archives-bibliothèques de l'Antiquité aux bibliothèques médiévales; perfectionnement des méthodes à partir du livre imprimé; l'influence de la bibliophilie. Les codes de catalogage; 197*1 en Prance; Panizzi au British Museum (1834-)? Cutter et le catalogage dictionnaire (1876); les instructions prussiennes. Les règles anglo-américaines (ALA/LA) et leurs éditions successives, la pratique de la Bibliothèque du Congrès. L'évolution en Prance; Règles et usages de l'ABP, de la B , N . ; les normes actuelles (z 44050, 44060 . . . ) . Progrès de la normalisation. Les formats de MARC à INTERMARC, ISBD, (M) et ISSD; ISBN; Le contrôle bibliographique universel (CBU).
TYPOLOGIE DES DESCRIPTIONS BIBLIOGRAPHIQUES
Variation des descriptions en fonction des différents facteurs, mais tendance à la normalisation: selon l'étendue des notices: d'un simple n° à la description complète (livres anciens, incunables, éditions originales); selon le public destinataire le catalogue des bibli pour les chercheurs, le grand public. Selon la nature des documents décrits: monographies, publications en série, rapport de recherche, non-livres; selon qu'il s'agit d'un système manuel (fichiers classiques) ou automatisé (bordereaux). Le manuel de référence ICSU/AB-Unesco.
DIFFERENTS CATALOGUES
Le catalogue topographique (shelf list). Les catalogues séparés: auteurs-anonymes; titres; matières (sujets); catalogue par sujets; systématique; alphabétique; alphabético-classé. Le catalogue dictionnaire. Dépouillement Catalogues spéciaux: suites, manuscrits etc. Catalogues collectifs. Catalogue centralisé; catalogage à la source. NATIS. Impact de l'automatisation; catalogues imprimés cumulatifs, banques de données bibliographiques et catalogage en ligne.
PRESENTATION DES DONNEES
Importance du langage dans lequel sont écrits les éléments qui servent à la description bibliographique: choix de langue (originale du document, de traduction, de description (pour la collation); problèmes des documents multi-lingues et traduits, choix de l'alphabet, règles de translitération (arabe, hébreu, grec, cyrillique); choix des autres signes; capitalisation et ponctuation dans l'ISBD; codes de fin de zone et de sous-zone sur les bordereaux de saisie. Monographies: auteurs, personnes physiques ou morales. Les différentes zones: zone titre, édition, adresse, collation, notes. Choix de la vedette; collectivité auteurs: établissements publics, collectivité auteurs: établissements publics, collectivités territoriales. Organisations internationales. Congrès d'associations, avec titres, titres anonymes; auteurs multiples; titres conventionnels. Titres reflétant la forme de l'ouvrage mélange, expositions, traités et conventions internationales. Principales différences entre les normes françaises et les règles d'autres pavs (anglo-saxons et germaniques)
PUBLICATION EN SERIES
Règle de l'ISSN. Différences avec les règles suivies dans les catalogues collectifs anglo-américains. Les zones de la notice peuvent être raDpro-chés de celle des monographies, particularité des zones titres et notes.
- 7 -
LBS NON-LIVRES
Articles de périodiques (zones auteur, titre, source) Rapports techniques (de recherche): les normes COSATI; Thèses inédites.
Circulaires administratives. Normes. Catalogues de firmes. Correspondance commerciale (règle du répertoire alphabétique). Cartes et plans, gravures, photographies, affiches, musique, brevets, microformes« Documents audio-visuels. Objets. Kits.
LE SERVICE DE CATALOGAGE
Répartition des tâches. Constitution des fichiers manuels; le fichier maître (master file). Utilisation de fiches extérieures (LC, etc.) multigraphie des fiches: équipements. Report des vedettes. Intercalation: règles et principes (classement continu/ discontinu, etc.) gestion des fichiers manuelle et automatisée.
TRAVAUX DIRIGES
Etudes de divers types de catalogues et de notices bibliographiques, rédaction de fiches suivant les normes APNOR, utilisation de fiches extérieures, intercalation.
- 8 -
D 16 - PONCTIONS DOCUMENTAIRES (ill)
SYSTEME ES RECHERCHE DOCUMEMTAIRE - LANGAGES SOCIMENTAIHES -CLASSIFICATIONS - CATALOGUES ALPHABETIQUES - MATIERES - THESAURUS
INTRODUCTION
Définitions. RSle et fonctions des systèmes de recherche documentaire. Leurs évolutions: des systèmes "manuels" aux systèmes "automatisés"; Classifications et nomenclatures: dans l'expérience courante; dans les organismes de documentation. Langage naturel et vocabulaires contrôlés. Classifications et terminologie dans les différentes sciences et techniques. Taxonomies. Normalisation terminologique.
2. LE PROCESSUS DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Mise en relation des profils de documents (caractéristiques) avec les profils des usagers (caractéristiques des documents qu'ils recherchent). La matrice documentaire: fichiers directs et fichiers inversés. Analyse du contenu informatif du document en vue de la recherche documentaire: modalités d'indexation.
3. TYPOLOGIE DES SYSTEMES DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Variété des systèmes en fonction de la diversité des besoins et des types d'usagers. Multiplicité des critères utilisés pour la typologie des systèmes: — Nature des documents traités (texte, documents audio-visue]^ objet); - Domaine couvert (encyclopédique/spécialisé); usage individuel (systèmes "maison") ou collectif (national/international); systèmes utilisant le langage naturel plus ou moins normalisé (KWIC, KWOC); vedettes alphabétiques de sujets, thésaurus et systèmes utilisant une classification systématique; systèmes "pré—coordonnés" et "postcoordonnés", systèmes à vocabulaire énumératif et systèmes "analytico-synthétiques"; système uni-dimensionnels/pluri-dimensionnels; Types de systèmes selon le mode d'expression des relations entre les descripteurs: catégories, facettes, liens et indicateurs de rôles, syn-tagmes binaires.
4. CLASSIFICATIONS SYSTEMATIQUES
Relation entre classifications bibliothéconomiques et bibliographiques et classifications scientifiques: leur évolution parallèle. Antiquité et Moyen Age européen; le monde arabe. 17ème et l8ème siècles. De la Révolution française à 1895. Depuis 1895. Les classifications documentaires actuelles: vue d'ensemble DDC et CDU (Dewey Decimel Classification et Classification décimale universelle).
- 9 -
L.C.C . (Library of Congress Classification) - B . B . C (Bliss Bibliographic Class.) - C.C. (Colon Classification) et classification à facette du C R . G . (Classification Research Group) anglais; B . B . K . (Bibliograficheskaya Biliotexnaya Klassifikacia); Classifications spécialisées.
5. VEDETTES ALPHABETIQUES DE SUJETS ( SUBJECT-HEADINGS) THESAURUS
Historique: de Maunsell à Cutter. Les listes de vedettes de sujets américains. Catalogues alphabético-classés. "Mots souches". Vedettes de sujets inspirés de la pratique anglo-américaine: L.C. List of Subjeet-Headings, Biblio. MESH. La norme française 44070 et sa pratique.
Origine et évolution: les uniterms de Taube; l 'E . J .C et TEST. Propagation mondiale de Thésaurus. Règles et conventions de présentation. Normes et projet de normes. Relations sémantiques. Structuration. Elaboration, sélection du vocabulaire; épuration de la liste globale; expérimentation et mise au point.
6. CROISSANCE ET MISE A JOUR DES LANGAGES DOCUMENTAIRES
Courbe de croissance des vocabulaires libres et contrôlés. Distribution des fréquences d'utilisation des descripteurs. Vieillissement des L.D. Révision, reclassification. La méthode d'osmose.
6. EVALUATION DES PERFORMANCES DBS SYSTEMES DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Facteurs de rappel et de précision. Principes de l'évaluation des performances. Aspect coût/performance.
Comptabilité et convertibilité des langages documentaires. Principes de la classification et de l'indexation automatique.
- 10 -
D 17 - FONCTIONS DOCUMENTAIRES
IV. Recherche d'information. Sources de référence
1 - ANALYSE PB LA DEMANDE
Analyse des principaux types de demande/besoin en information des utilisateurs (information ponctuelle courante rétrospective) et fonction de la qualité du demandeur (chercheur, enseignant, journaliste, étudiant...). Technique de dialogue avec le demandeur: formulation de la demande, objet, délimitation du thème, nombre de caractéristiques des informations ou références: Interprétation de la demande dans les termes du système qui risque de contenir la réponse.
2 - STRATEGIE DE LA RECHERCHE
Recherche d'information ponctuelle (qualité de précision et de rapidité) : les connaissances techniques ne suffisent pas, qualités personnelles nécessaires (vivacité, esprit d'initiative, mémoire, sens de l'organisation: la recherche se borne à choisir la meilleure source d'information (fiable, rapide, la moins chère). Vérification et actualisation de la source. Recherche d'information courante; information suivie, actualisée, personnalisée; définition des domaines d'intérêt du demandeur ou du groupe de demandeurs; technique de diffusion la plus adaptée, bulletin signa-létique, profil d'intérêt; SDL. . . Recherche d'information rétrospective; compromis entre exhaustivité et précision. Rapport "Rappel/précision".
3 - LES SOURCES D'INFORMATION ET LES INSTRUMENTS DE REFERENCES
Instruments pour le repérage de l'information; importance de la connaissance et du maniement de ces instruments. Sources et instruments généraux; sources écrites encyclopédies, dictionnaires, recueils bibliographiques, annuaires et recueils d'informations générales, atlas: généraux, économiques spécialisés..., recueils de données chiffrées. Sources non écrites: banques de données, personnes ou organismes compétents. Ouvrages et instruments de référence; bibliographie (nationales, rétrospectives, courantes, bibliographies de bibliographies)
- répertoires d'archives de bibliothèques et d'institutions; - catalogues imprimés de grandes bibliothèques (B.N., B . M . , L . C . ) ; - périodiques, listes de périodiques, catalogues collectifs, dépouille
ment d'articles; - répertoire de documents particuliers: films, microformes, disques,
bandes....
SOURCES ET INSTRUMENTS SPECIALISES
TRANSMISSION DE L'INFORMATION
Le praticien doit avoir le souci de communiquer les résultats de sa recherche dans la forme la plus facilement assimilable par le demandeur. Règles de présentation. Préparation d'un produit: transmission d'une information, telle qu'elle a été trouvée, soit mise au point d'un produit
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dans ce cas: transmission des éléments de la recherche après traitement: sélection, classification, évaluation et mise en forme des informations recueillies. Principaux types de produits varient en fonction de la demande (individuelle collective, ponctuelle/courante/rétrospective/moyen technique choisi pour la diffusion (édition classique sortie d'ordinateur, texte dactylographié, photocopie). Bulletin bibliographique courant. Diffusion périodique, circuits traditionnels ou- circuit interne. Système de dissémination sélective de l'information.
TRAVAUX DIRIGES
Deux types de séances:
Manipulation des documents, connaître les principales sources d'information et les instruments de recherche (tables, index, plans de classification). Etude de cas de recherche ponctuelle et rétrospective, visant à critiquer les méthodes employées et à apprécier l'efficacité de méthodes différentes. De l'analyse de la demande jusqu'à la fourniture d'un produit fini.
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Premier Cycle (Deuxième année)
( 1er semest
A 21 - STATISTIQUE APPLIQUEE 3 u . V .
A 22 - LINGUISTIQUE (2) 1 u . V . A 23 - HISTOIRE DES IDEES (2) 1 u . V .
B 21 - HISTOIHE ECONOMIQUE ET SOCIALE 1 u . V . B 22 - PSYCHO-SOCIOLOGIE DES COMMUNICATIONS 2 u . V . B 23 - GEOGRAPHIE GENERALE (physique, humaine, économique) 2 u.v. B 24 - ECONOMIE ( 2ème sem. ) . 2 u¿v.
C - LANGUES
C 21 - Anglais 4 u.v. C 22 - Arabe (32 h) et Français (64 h) , ou inversement
selon le niveau de l'étudiant 6 u.v. C 23 - Langue à option (Allemand, Espagnol ou Russe ) . . . . . . 2 u.v.
D 21 - COMMUNICATIONS DE HASSE 1 u . V . D 22 - TECHNIQUES DE L• AUDIO-VISUEL 1 u . V . D 23 - INDEXATION ET ANALYSE 3 u . V . D 24 - ORGANISATION ET GESTION DES BIBLIOTHEQUES 3 u.v. D 25 - TRAITEMENT DE CATEGORIES SPECIALES DE DOCUMENTS . . . 2 u.v. D 26 - ETUDE DE L'INFORMATION 1 u . v . D 27 - TECHNIQUES DE TRAITEMENT MECANISE DE LA DOCUMEN
TATION 4 u . v . D 28 - BIBLIOLOGIE ET EDITION 2 u . V . D 29 - INTRODUCTION A L'ARCHIVISTIQUE 1 u . V .
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Deuxi ème année
A 21 - STATISTIQUE APPLIQUEE
Validité d'une différence, précision d'un résultat. Comparaison de deux états, estimation d'un écart, Calcul d'une marge d'erreur Applications en documentologie
A 22 - LINGUISTIQUE 2
Analyse-lexicale et analyse syntaxique Analyse sémantique
A 23 - HISTOIRE DES IDEES 2
B 21 - STSTOIHE ECONOMIQUE ET SOCIALE
B 22 - PSYCHOSOCIOLOGIE DES COMMUNICATIONS
B 23 - GEOGRAPHIE GENERALE
Introduction aux études géographiques Définition de la géographie et de ses méthodes Rapport de la géographie et de certaines sciences connexes Différentes écoles
Géographie physique : géomorphologie ; climatologie Géographie humaine: géographie de la population
géographie urbaine et rurale.
Géographie économique.
B 24 - SCIENCE ECONOMISTE
Macroéconomie et microéconomie. Techniques d'enquêtes et sources statistiques. Conjoncture et fluctuations économiques (cycle Kondratieff et Juglar). Comptabilité nationale. Tableaux d'échange inter-industrie1s.
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SBPTPl D
D 21 - COMMUNICATION HB MASSE
1 - LBS COMMUNICATIONS IE MASSE DANS LA SOCIETE ACTUELLE 1 h
Les origines et le développement des mass-media. La presse, le cinéma, la radio, la télévision. Communication de masse et lecture. Problèmes de la vulgarisation scientifique et technique.
2 - PUBLICITE ET PROPAGANTE
Evolution des moyens de publicité et de propagande et des techniques publicitaires et de propagande; leur utilisation dans les centres de documentation. Sémiologie graphique.
3 - ANALYSE CE L'OPINION ET DES COMMUNICATIONS
Recherche sur l'opinion: les enquêtes par sondages (Gallup et ses successeurs), les instituts d'opinion publique. Le marketing et les études de motivation Mass Observation. Problème de l'analyse secondaire. Analyse des communications. L'analyse de contenu et son automatisation. Le General Inquirer. Le différentiel sémantique. Sémiologie structurale et sémiotique comparée. Théorie de la littérature.
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D 22 - TECHNIQUE BE L'AUDIO-VISUEL
1 - INTRODUCTION
De la documentation graphique à la documentation audio-visuelle. Evolution des bibliothèques vers les centres multi-médias. Problèmes sociaux, économiques, juridiques, culturels. Télédistribution. Typologie des documents audio-visuels. Problèmes de communication, de diffusion, de formation des utilisateurs, de conservation et de sécurité.
2 - LE SON
L'enregistrement, Evolution des procédés: du cylindre à la bande de magnétophone et à la cassette Phonothèque et discothèque. Traitement et conservation. Communication. La discographie.
3 - L'IMAGE FIXE
De la xylographie à la lithographie, les "estampes". Photographies, diapositives. Photothèques, Sélection, traitement et conservation, communication. Catalogage et répertoire. Analyse de l'image. La recherche iconographique.
4 - LE FILM .
Historique et typologie. Longs et courts métrages. Films documentaires, scientifiques, industriels, publicitaires. Le film ethnologique. Cinémathèques (filmothèques). Evolution et fonctions. Sélection, traitement et conservation, communications. Catalogage des films et filmographie. Analyse filmologique.
5 - DOCUMENTS VIDEO
Evolution de la technique. Le magnétoscope. Typologie des documents vidéo. Vidéothèques. Sélection, traitement et conservation, communication.
6 - KITS (MULTI-MEDIA)
- TRAVAUX DIRIGES: catalogage, analyse de diverses formes de documents audio-visuels. Etude de répertoire. Maniement des appareils.
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D 23 - INDEXATION ST ANALYSE
1 - INTRODUCTION TERMINOLOGIE HISTORIQUE
Différentes acceptions du terrae "analyse"; place de l'indexation et de l'analyse dans la chaîne documentaire; diversité des formes et des fonctions. L'évolution historique; des résumés et comptes-rendus critiques des 17ème et I8ème siècles aux analyses par descripteurs et aux produits automatisés. Relations entre travaux d'analyse et ceux d'extraction des données ou de préparations de documents de documents de synthèses.
2 - TYPOLOGIE
Différentes catégories de représentations condensées du contenu des documents: Titres; descriptions bibliographiques; (références); résumés d'auteurs (synopsis); résumés proprement dits: résumés indicatif st informatifst condensés; extraits^ indexations par mots typiques (mots souches, Stichwörter), de Crestadoro aux KWIC et KVJOC; indexation par indices de classification systématiques; Problèmes posés par l'analyse de catégories spéciales de documents (audio-visuels).
3 - TECHNIQUE DE L'ANALYSE
Eléments à prendre en compte dans les opérations d'indexation et d'analyse: recherche des concepts; appréciation de la nouveauté et de l'intérêt du contenu informatif des docume"nts. Eléments à retenir pour l'analyse: objet du travail, méthodes, procédés ou approches de la recherche, résultats, conclusion, données numériques (dans quel cas ?) style, grammaire, longueur. Problème de l'objectivité: analyses critiques. Qualités d'une analyse correcte. Qualifications requises des analystes. Stockage de l'indexation.
4 - SERVICES D'INDEXATION ET DE RESUMES ACTUELS
Description et analyse des principaux types de services et de résumés existants. Services d'indexation; les index H . W . Wilson Co. Le British Technology index. Service de résumés: recueils d'abstracts anglo-saxons, Zentralbläter, Referativnyj Zhurnaly, Bulletin signalèque. Index de citations; current contents, services automatisés. Coordination: recouvrement et lacunes, choix entre indexation et analyses internes et utilisations de services extérieurs. Le "repackaging". Exploitation sur ordinateurs de plusieurs produits automatisés: exemples canadiens, suédois, français, marocains (ESA).
5 - TRAVAUX DIRIGES
Rédaction de résumés de différents types sur des documents de science de l'information; comparaison d'indexation et résumés différents pour les mimes documents par divers services.
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D 24 - ORGANISATION BT GESTION IE5 BIBLIOTHEQUES. CENTRES ET SERVICES BE DOCUMENTATION
I - PROBLEMES GENERAUX
1 - INTRODUCTION
Qu'est ce qu'organiser ? rappel des notions sur les principes et techniques du management.
Création d'un service nouveau; réorganisation et adaptation d'un service ou organisme existant.
2 - COMMENT ORGANISER ?
Aspects fondamentaux: économie d'échelle; coopération et coordination, centralisation et décentralisation des opérations.
Services à offrir en fonction des types d'objectifs. Ponctions et tâches à assumer. Choix des moyens pour chaque catégorie de produits. Implantation. Liaisons amont, aval, horizontales.
3 - COMMENT REALISER ET CONTROLER ?
Ordonnancement, postes de travail. Planning. ContrSle des travaux, des temps, du planning, des finances.
4 - COMMENT ENTRETENIR ET DEVELOPPER ?
Formation et information: de la clientèle, du personnel. Critères d'efficacité et d'adaptation; rapports coût/prix, coût/rentabilité, services/besoins.
5 - GESTION
Gestion du personnel. Carrière, formation permanente, relations, Gestion budgétaire : comptabilité, bilans, comptes d'exploitation.
Budget d'investissements, de fonctionnement, prévisionnel. Coûts: choix économique des procédés et matériels. Tarification, facturations. Efficacité: performances, contrôle de qualité et d'utilité. Analyse de fonctionnement: statistiques, études des lacunes. Rapport d'activité: fréquence, forme, contenu, utilité.
6 - TRAVAUX DIRIGES
Etudes de cas portant sur les différents chapitres des cours.
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D 24 - ORGANISATION ST GESTION DES BIBLIOTHEQUES. SERVIOS ET CENTRES DE DOCUMENTATION
II - RELATIONS PUBLIQUES
1 - INTRODUCTION
Le public: les usagers et les non-usagers. Catégories de publics à atteindre. Sensibilisation des usagers potentiels. Enquêtes.
2 - L'INFORMATION DES USAGERS (ACTUELS ET POTENTISLS)
Information générale par la presse; la radio, la télévision, le film; expositions, vitrines. Publication; dépliants, guides de lecteurs, revues de presse; bulletins signalétiques et analytiques, listes d'acquisitions, rapports signalétiques et analytiques, listes d'acquisitions, rapports annuels. Diffusion sélective sur profils, individuels, et de groupes.
3 - FORMATION DES UTILISATEURS
Obstacles au bon usage des organismes de documentation. Guides. Cours et exercices de formation. Utilisation des moyens audiovisuels, de l'enseignement programmé et de l'enseignement assisté par ordinateur.* Apprentissage de l'emploi des catalogues, des instruments de référence. Aperçu sur les problèmes spécifiques à certaines catégories d'usagers: enfants et adolescents, étudiants, ingénieurs, et techniciens.
4 - TRAVAUX DIRIGES
Etudes de specimens de publications, études de cas de campagnes de relations publiques et de formations des utilisateurs.
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D 24 - ORGANISATION ET GESTION DBS BIBLIOTHEQUES. SERVICES ET CENTRES EE IX)CtJMENTATION
III - LOCAUX. MATERIEL ET MOBILIER
1 - CONDITIONS
Le public: nombre et types d'usagers sur place, par correspondance, par téléphone. Les documents: quantité et nature par catégories de documents reçus à communiquer,-à prê-ter, à conserver en magasins, à reproduire. Le personnel, prévisions par catégories; la situation: localisations des usagers, relations avec les autres services. Evolution à prévoir: extension,création de nouveaux services ou de points de desserte.
2 - EVOLUTION ET PERSPECTIVE
Historique des locaux et de l'équipement. Des livres enchaînés aux centres culturels. Impact du libre accès, de l'automatisation, des télécommunications. Typologie: points communs et variations selon les catégories d'organisme.
3 - LE PROGRAMME
Mise au point du programme: qui l'établit, comment ? données chiffrées, normes techniques et fonctionnelles, organigramme; liaisons et circuits, problèmes des tranches. Approbation du programme. Rôle du maître d'ouvrage; désignation des architectes et des maîtres d'oeuvre.
4 - LOCAUX
Etude préliminaire, plan masse, choix de l'emplacement, du terrain, de l'orientation, de6 accès, du parti architectural; mise au point des avant-projets. Financement, Dossiers d'exécution. Marchés. Planning des travaux. Marche de surveillance des chantiers. Mise au point des dossiers d'équipement, matériel, mobilier, réception provisoire et définitive des implantations, mise en place des services; normes de superficie; Circuits: documents, personnels, publics. Transports et communications: ascenseurs, monte-charges, téléphone, télex, terminaux. Sécurité, (vol, incendie). Climatisation; conditionnement d'aire, chauffage, aération. Eclairage artificiel et naturel. Plafonds, murs, sols, problèmes d'insonorisation, de charges, d'entretien. Sanitaires; lieux de détente. Aménagements de locaux existants, problèmes spécifiques aux différents types d'organismes.
5 - MATERIEL ET MOBILIER
Aspects financiers; crédits d'équipement et de fonctionnement, coût, modalités: achat, prêt-bail, location. Matériel: machines à écrire, à adresser, calculatrices, télécommunications, reprographie; microformes, audio-visuels; entretien...
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Mobilier: rayonnages, fichiers, bureaux, sièges, tables de lecture, meubles de rangement spéciaux: cartes, diapos, disques . . . ; chariots, 8&C • * •
Sources de documentation, CIMAB, SICOB.
6 - TRAVAUX DIRIGES
Etudes de cas.
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D 25 - TRAITEMENT PB CATEGORIES SPECIALES DB DOCUMENTS
1 - LES BREVETS
Invention et propriété industrielle. Brevetabilité. Les régimes de brevets, répertoires, analyse, classification des brevets.
2 - DOCUMENTATION DE PRESSE PERIODIQUES SERIES
Définitions. Terminologie. Historique. Typologie. Statistiques. Distinction entre séries, périodiques, journaux. Définitions: postale, juridique, administrative, historique, bibliothéconomique. Histoire de la presse: Antiquité (Acta Diurna); origines de la presse moderne (les canards); les périodiques de nouvelles. De la Gazette de Renaudot à la presse populaire Naissance et différenciation de la presse spécialisée.
Typologie de la presse actuelle: presse politique, journaux d'information, périodiques scientifiques et techniques, presse professionnelle, presse d'entreprise et syndicale, journaux scolaires, presse underground, journaux muraux. Agences de presse: nouvelles et factures. Pour mémoire: la presse filmée, la presse radio TV. Statistiques: variations des estimations selon les définitions: le dépôt légal et ses lacunes.
La documentation sur la presse: Identification des titres de périodiques: listes, catalogues, répertoires, histoire de la presse. Identification des articles: index, journaux de résumés, bulletins de sommaires. Etude scientifique de la presse: historique, juridique, sociologique, analyse de contenu.
La documentation par la presse: Sélection et acquisition des périodiques: critères d'évaluation, sources d'information. Contrôle des entrées, bulletinage, méthodes diverses: fichiers classiques, synoptic, Ka-rdex, utilisation de l'ordinateur. Exploitation:, indexation et résumés, coupures et dossiers de presse; conservation et microfilmage; banques d'information de presse (New York Times). Diffusion: exposition, revue de presse, bulletins signalétiques et analytiques, bulletins de sommaires (Current contents).
La documentation pour la presse: Besoins des rédacteurs, du public. De la "Morgue" aux services de documentation des journaux. Collections de base: ouvrages de référence, archives de presse (Keesings). Coupures et dossiers: méthodes de classification et d'indexation. Automatisation et microfilmage. Participation des documentalistes de presse au travail rédactionnel.
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3 - PUBLICATIONS OFFICIELLES BT A M I NI STRATI VE S
Catégories de publications officielles et administratives; leur évolution« Imprimeries officielles. Distribution des publications officielles. Contrôle bibliographique. Sélection et acquisition; Utilisation. Les publications officielles et administratives marocaines, des autres pays arabes, françaises, anglo-saxonnes, allemandes, des pays socialistes.
4 - PUBLICATION DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Organisations intergouvernementales, L 'ONU et ses organisations spécialisées. Contrôle bibliographique de leurs publications. Coordination de leurs services d'information.
Organisations intergouvernementales en dehors de l 'ONU, OCDE, Conseil de l'Europe. Communautés européennes, "COMECON", OTAN: contrôle bibliographique de leurs publications.
Organisations internationales non gouvernementales (ONG). Typologie des ONG et de leurs publications. Contrôle bibliographique de celui-ci. Entreprises multinationales, leurs services d'informations et de do cume nt at i on.
5 - TRAVAUX DIRIGES
Catalogage des divers types de documents étudiés dans le cours; Recherche documentaire dans les répertoires les concernant; Constitution.de dossiers de presse sur la science de l'information.
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D 26 - ETÜDE BS L'INFORMATION
- Definition de l'information
1 - Nature de l'information 11 - Place de l'information dans l'organisation du travail 12 - Information et documentation 13 - Différentes sortes d'informations 14 - Maladies de l'information
2 - Représentations de l'information 21 - Information textuelle-: langage enregistré et langage
documentaire 22 - Données chiffrées: numérations, codages, nomenclatures 23 - Graphes, schémas et graphiçpies 24 - Images et audio—visuel.
3 - Mesure de l'information 31 - Notion de quantité d'information 32 - Fréquence des informations 33 - Etat et qualité de l'information 34 - Coût et rentabilité 35 - Transmission de l'information
D 27 - TECHNIQUES DE TRAITEMENT
0 - La description des traitements
Opérations et algorithmes, table de décision Ponctions logiques, systèmes formels et mécanismes
1 - Traitement des documents
2 - Traitement électromécanique des informations
3 - Traitement électronique des informations
31 - Supports et composants électroniques, circuits logiques 32 - L'ordinateur: organes et fonctionnement 33 - Programmation: "langages" informatiques. 34 - Le système d'exploitation 35 - La mémoire virtuelle et le mini-ordinateur 36 - Les modes d'utilisation: batch, transaction,•interactif 3T - Applications non documentaires et bases de données
4 - Transmissions des données et télétraitement.
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D 28 - BIBLIOLOGIE ST EDITION
D 28 A - Histoire et technique du livre
1 - Les origines - Le livre manuscrit. L'invention de l'écriture et sa diffusion. Le livre manuscrit: antiquité, moyen âge européen; le manuscrit en Orient; l'Islam.
2 - L'invention de l'imprimerie et sa diffusion L'imprimerie en Chine, en Corée, au Japon, Occident: des xylographies à Gutenberg. Diffusion de l'imprimerie en Europe (l5ème Siècle) puis dans le monde.
3 - I6ème, 17ème et l8ème Siècles L'imprimerie et l'édition humaniste: la renaissance. Le livre aux 17ème et l8ème Siècles: améliorations techniques, réalisations artistiques. Le livre et les révolutions bourgeoises. Le colportage.
4 - La révolution industrielle et le Romantisme. Industrialisation de l'imprimerie, de la fabrication du papier, de la reliure. Nouvelles techniques: la lithographie. Le livre populaire. Essor de la presse.
5 - Le. livre de 1850 à 1914 La photographie et ses applications à l'industrie du livre. Renaissance de l'artisanat; William Morris, les presses privées. L'art nouveau. Livres de peintres.
6 - Le livre contemporain L'art du livre depuis 19H« Recherches typographiques: l'influence de la publicité; le Bauhaus; les surréalistes; le'modernisme en Union Soviétique. Transformations techniques: photocomposition; perfect binding. Le livre de poche. Les concurrents du livre (les non-livres). Pin de l'ère Gutenberg ? Livre et développement: les inégalités dans la production et la diffusion du livre.
Le cours traitera en même temps, pour chaque période, l'étude, historique de l'édition de l'imprimerie, des supports (papier, etc.), des métiers annexes (reliure), de l'évolution de la typographie, des caractères et de l'illustration. La diffusion du livre (librairie, clubs de livres, etc.) de même que l'histoire sociale des métiers du livre, seront également mentionnées.
- 25 -
D 28 - BIBLIOLOGIB ET EDITION
D 28 B - Presse et edition
L'édition: Aspects économiques, statistiques, culturels
Rappel de l'évolution historique; différenciation progressive - non terminée partout - entre imprimeurs, éditeurs et libraires; spécialisation des maisons d'édition.
Typologie des éditeurs: l'édition commerciale; l'édition officielle (aux niveaux national, régional et local, international), l'édition, par les groupements professionnels et les sociétés scientifiques; les firmes industrielles et commerciales en tant qu'éditeurs; l'édition privée (presses privées, sociétés de bibliophiles). Clubs de livres. Presses universitaires.
Economie et sociologie de l'édition: répartition géographique des éditeurs; concentration; liaisons avec d'autres secteurs économiques (papier, électronique). L'édition dite populaire. La "révolution" du livre de poche. L'édition dans les pays socialistes; dans le tiers monde. Statistique de la production du livre. Les réimpressions des ouvrages épuisés. Microéditions.
Technique de l'édition
Organisation d'une maison d'édition ou d'un service d'édition; service littéraire; service fabrication; services commerciaux (marketing, service commercial proprement dit, service de presse et de relations publiques).
La documentation dans l'édition. Les documentalistes iconographes. Préparation des manuscrits pour l'impression: toilettage; règles typographiques; correction des épreuves. Les maquettistes et leur travail.
Organisation des opérations de fabrication; coordination et planning.
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D 28 B (suite)
La distribution du livre et des autres catégories de documents
Des foires du livre au Barsortiment. Messageries et commissionnaires. L'organisation allemande: le Bösenverein. France et Angleterre: Hachette, Maison du livre français; Smith La librairie: librairies générales, spécialisées, d'occasion. Ventes publiques et experts. Courtage et prospection à domicile. La diffusion du livre populaire : du colportage aux supermarchés. Organisation de la fourniture des livres et autres documents aux bibliothèques: diversité des formules (centrales de bibliothèques des pays Scandinaves; centre de distribution en Union Soviétique et en Europe de l'Est; agences publiques (des Etats) et privées aux Etats-Unis.
Centre de collecte et de distribution des rapports techniques (les clearinghouses américaines et les organismes similaires). Modes de distribution des non-livres.
Poires et expositions: la foire de Francfort et ses émules.
Droit d'auteur
Evolution du droit d'auteur et ses diverses formes.
Copyright. Conventions internationales. Répercussions des techniques modernes; reprographie, microcopie, informatique.
Travaux dirigés: Analyse de contenu; préparation des manuscrits pour l'impression.
D 29 - INTRODUCTION A L'ARCHIV!STI CUE
Définitions générales
Problèmes juridiques
Archives en formation et préarchivage.
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Premier cycle (troisième année)
B 31 - HISTOIRE DE LA CIVILISATION ISLAMIQUE DU MAROC ET DE L'ESPAGNE MUSULMANE 2 u .V .
B 32 - GEOGRAPHIE REGIONALE (AFRIQUE ET PAYS MUSULMANS) 2 u . V .
C 31 - ANGLAIS 6 u .V .
C 32 - ARABE ET FRANCAIS 6 u. v.
C 33 - LANGUE A OPTION 2 u.. v.
D 301 - TECHNIQUES DE TRAITEMENT (2) 2 u . v .
D 302 - ORGANISATION DE L'UTILISATION DE L'INFORMATION (Méthodes, systèmes, réseaux harmonisation) 7 u . v .
D 303 - DROIT DE L'INFORMATION 1 u .v .
O^JLi. .O„.N rJ
310 - Bibliothèques publiques
311 - Place de la bibliothèque dans les institutions éducatives et culturelles
312 - Organisation des bibliothèques publiques
312 - (2) Un problème particulier: les disques et la discothèque
D 313 - Les bibliothèques pour la jeunesse
D 314 - Organisation des centres de media dans les écoles; travaux avec les professeurs et les élèves
D 320 - Bibliothèques universitaires et centres de documentation spécialisés
D 321 - Organisation des bibliothèques universitaires
D 322 - Documentation spécialisée (1)
D 323 - Documentation spécialisée (2)
D 324 - Documentation spécialisée (3)
D 330 - Archives, livres anciens et manuscrits
D 331 - Archivistique
D 332 - Paléographie, épigraphie et diplomatique arabes
D 333 - Philologie arabe, institutions islamiques
Droit et organisation administrative au Maroc
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D 301 - TECHNIQUES DB TRAITEMENT (2)
1 - DOCUMENTATION AVEC ORDINATEUR
0 - Recherche d'information et recherche de documents 1 - Ponctions et programmes: IRMS, STAIRS, MISTRAL, GOLEM 2 - Documentation textuelle avec ordinateur 3 - Traitement des groupes et mots bruyants 4 - La documentation avec mini-ordinateur
2 - TRAITEMENT DES IMAGES ET MICROGRAPHIE
1 - Microfilm et microfiche : équipements et utilisation 2 — Informatique graphique 3 - COM et CDI 4 - Automatismes dans l'audiovisuel
D 302 - ORGANISATION DE L'UTILISATION DES INFORMATIONS
0 - Les méthodes : l'analyse fonctionnelle de l'organisation du travail
1 - Les Systèmes
10- Théorie des systèmes 11- Théorie des systèmes d'information 12- Systèmes spécialisés en DAO (.Sesam)
DAAO (Ecdoc) DTAO (OND Rabat) DJAO (Docilis)
13- Systèmes mixtes informatique-audiovisuel 14- L'automatisation des bibliothèques
2 - Les réseaux
21- Théorie des réseaux 22- Théorie des réseaux de communication 23- Théorie des réseaux d'information 24- Exemples de réseaux sectoriels
3 - L'harmonisation
31- Normalisation ISO et CBU 32- Tactique informatiste pour chaque niveau et secteur 33- UNISIST et la stratégie mondiale de l'information
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D 303 - DROIT PS L'INFORMATION
Droit de l'information et droit à l'information
Place du Droit de l'information dans l'ensemble du Droit
Droit de la documentation, des bibliothèques et des archives
1 - .La propriété intellectuelle, littéraire et artistique
2 - Propriété industrielle
3 - Droit de la presse et des autres media
4 - Droit de l'image: reprographie et micrographie
5 - Droit de l'informatique et libertés privées
6 - Droit des télécommunications
TRAVAUX DIRIGES
Etudes de textes juridiques; études de cas.
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D 311 - PLACE US LA BIBLIOTHEQUE DANS LBS INSTITUTIONS EDUCATIVES ST CULTURELLES
LA BIBLIOTHEQUE: CENTRE CULTUREL ET MEDIA-CENTRE
- Méthodes actives en sciences de l'éducation; l'innovation pédagogique; travail indépendant et auto-éducation; formation permanente.
- Implications de la scolarisation, de l'alphabétisation, pour les bibliothèques;
- L'animation: définitions.
Les relais culturels, les activités culturelles à la bibliothèque, matériel utilisé; formation des animateurs 1 u.v.
D 312 - (1) ORGANISATION DES BIBLIOTHEQUES PUBLIQUES
- Développement historique et comparé
- Définition de la notion de "lecture publique"
- Typologie des établissements: fonctions
ADMINISTRATION
Les collectivités locales. Définitions: organisation de l'administration communale, provinciale . . .
Rapports de la bibliothèque avec les organismes administratifs; budget, comptabilité, personnels, conseil d'administration et rapport d'activité. Extension: rapport avec les organisations professionnelles, etc.
FONCTIONNEMENT ET GESTION
Locaux et mobilier: en fonction du public et du personnel; implantation; normes, problèmes techniques; organisation intérieure; agencement des différentes sections (prit, adultes, enfants, salle de périodiques discothèque, référence, expositions, ateliers, etc.) les différents circuits (du livre, des lecteurs . . . )
Mobilier: normes, décoration
Décentralisation: annexes ou bibliobus
Accès aux documents, les catalogues; les listes imprimées; accueil, prêt.
- 31 -
D 312 (suite et fin)
Place de la bibliothèque dans le réseau national, régional . . . .
Planification des opérations (acquisition, traitement, exemples)
ACCBDISSEMEUT DES COLLECTIONS
Sélection, évaluation
Les instruments de travail (bibliographies, catalogues, etc.) Problème du choix en fonction des différentes catégories de lecteurs: adolescents, mal-voyants, semi-alphabétisés, malades, prisonniers, minorités linguistiques
Equilibre des fonds: normes, répartition du budget entre "référence" livres, périodiques, etc.
Aspects pratiques: les commandes (listes d'acquisition, comité de lecture; choix des fournisseurs, tutelle administrative...)
Rôle de la bibliothèque dans la promotion des ouvrages de qualité, particulièrement dans les pays en voie de développement 4 u.v.
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D 312 - (2) UN PROBLEME PARTICULIER: LES DISQUES BT LA DISCOTHEQUE
Introduction: phonothéconomie et bibliothéconomie Histoire des supports sonores; les différents types de phonothèques La législation (problème des droits d'auteurs . . . . )
ACCROISSEMENT Ï)ES COLLECTIONS
Les instruments de sélection (discographies) L'édition phonographique L'organisation des acquisitions
TRAITEMENT DES IX)CUMENTS
Rappel de règles de description Classification Equipement des disques pour le prêt
LOCAL ET MOBILIER
Les appareils spécifiques Equipement technique de la salle de prêt et d'audition L'animation et place de la discothèque dans la bibliothèque « . . 3 u.v.
D 313 - LES BIBLIOTHEQUES POUR LA JEUNESSE
Histoire des bibliothèques pour la jeunesse dans le monde. Situation actuelle. Ponctions de ce type de bibliothèques. Développement possible. Importance particulière de ces bibliothèques dans les pays en voie d'alphabétisation.
Organisation
Différents types de bibliothèques pour enfants et leur organisation intérieure: bibliothèques entièrement réservées aux enfants, sections enfantines dans les bibliothèques de maisons de l'enfance, bibliothèques scolaires, bibliobus scolaires urbains ou ruraux; les bibliothèques pour enfants et l'école.
Local et mobilier
Architecture et aménagement. Principes généraux, localisation si la bibliothèque est incluse dans un autre établissement.
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J 313 (suite et fin)
Les salles d'activité (heure du conte, atelier...) Places réservées aux différents groupes d'âge: tout-petits, moyens, préadolescents; mobilier spécial; décoration, signalisation; Liaison avec les autres sections.
CLASSIFICATION ET CLASSEMENT BBS DOCUMENTS
Problème de classification et de classement propres à certaines catégories de documents: contes modernes et contes folkloriques, documentation
CATALOGAGE
Technique du catalogage simplifié; problèmes de choix des vedettes pour les contes et leurs diverses adaptations. Rédaction de l'analyse indicative qui suit la notice cátalo graphique. Différents catalogues et produits 1 u
PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT ET DU PRE-ADOLESCENT 1 u
Role et place de l'enfant et du pré-adolescent dans la bibliothèque et dans ses activités. L'animation spécifique: reliée directement au livre et à la lecture, ses formes. (clubs de lecture, de poésie, heure du conte, "livre vivant"...) reliée indirectement (atelier d'expression plastique, clubs; participation des enfants à la gestion . . . . ) . Utilisation de l'audio-visuel 1 u
HISTOIRE DE LA LITTERATURE POUR LA JEUNESSE
Importance des thèmes traditionnels, des adaptations. L'analyse et la critique des livres pour la jeunesse. Choix des livres: les instruments du choix Les éditeurs Les collections 2 u
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D 314 - ORGANISATION DE CENTRE DE MEDIA DANS LES ECOLES TRAVAUX AVEC LES PROFESSEURS ET LES ELEVES
Développement historique des "bibliothèques scolaires; leur évolution vers des centres de média (média—centres) et des centres de documentation et d'information (CD.I . ) Administration et gestion: problèmes spécifiques (planification; locaux et matériel; personnel).
Sélection des matériaux documentaires: les instruments
du choix-
Organisation des collections: classification, catalogues.
Travail avec les lecteurs: formation des usagers.. Relations avec la bibliothèque publique, avec les centres pédagogiques nationaux et régionaux 3 u.v.
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D 323 - DOCUMENTATION SPECIALISEE II
Sources de documentation, instruments de la recherche' documentaire et organisation des services d'information dans le domaine des sciences biologiques et de leurs applications: médecine, agriculture, et élevage, sylviculture, pêche; dans les sciences de l'environnement; en psychologie et en psychiatrie.
D 324 - DOCUMENTATION SPECIALISEE III
Sources de documentation, instruments de la recherche documentaire et organisation des services d'information en sciences sociales et humaines: anthropologie et ethnologie, sociologie, démographie, histoire et géographie, économie, sciences politique et administrative, management, éducation, arts et lettres, philosophie et sciences religieuses, droit, etc....
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D 321 - 0HGANISATION DBS BIBLIOTHEqjES UNIVERSITAIRES
Développement historique des universités, des grandes écoles et de leurs bibliothèques. Bibliothèques de l'université et bibliothèques ou centres de documentation des instituts et des départements.
La démocratisation de l'enseignement supérieur et ses conséquences sur le fonctionnement des bibliothèques.
Contestation de l'université traditionnelle: vers la formation permanente et la "lifelong education"; répercussions sur la documentation, sur la sélection des matériaux, constitution et accroissement des collections; le problème des thèses et autres écrits académiques. Méthodes de catalogage et de classification.
Relations publiques; formation des usagers. Place de la bibliothèque dans l'université, pour chacun des cycles.
Administration; gestion financière.
Coopération avec les autres bibliothèques et centres de documentation spécialisés.
D 322 - D0CI3MSNTATI0N SPECIALISES I
Caractéristiques des centres et services de documentation spécialisés: pour la recherche et le développement; pour les entreprises; pour les administrations; problèmes spécifiques de locaux, d'organisation et de gestion.
Sources de documentation et instruments de la recherche documentaire (classifications, thésaurus, systèmes automatisés) dans les sciences exactes-mathématiques, physique, chiraie, sciences de l'espace et de la terre - et en technologie-sciences de l'ingénieur, travaux publics, ponts et chaussées, métallurgie, industries chimiques, textiles, etc
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D 331 - ARCHIVISTIQUE
1) - Reprise des éléments de définitions et des problèmes .juridiques exposés l'année précédente'
Organisation et législation des Archives du Maroc. Révision des problèmes de pré-archivage.
2) - L'entrée des documents aux Archives; versements administratifs; réglementaires; entrées par voies extraordinaires.
Triages et éliminations; classement et cotation (pratique aux différents niveaux).
Les instruments de recherche; historique, typologie. Elaboration de ces instruments. Recherche, communications et délivrances de copies.
3) - Archivisticue spéciale
Problèmes propres à certaines catégories de fonds (archives privées, d'associations, économiques, culturelles, documents cartographiques, iconographiques, collections de presse, etc.)
4) - Conservation matérielle des documents
Les bâtiments et installations d'Archives Le traitement ©-t la restauration des documents endommagés
5) - Rôle scientifique, culturel et administratif des archives
Les archives et la vie scientifique Les archives et l'animation culturelle Les archives et la documentation administrative
Conclusion
D 332 - Paléographie, épigraphie et diplomatique arabes . . . .
D 333 - Philologie arabe, institutions islamiques Droit et organisation administrative du Maroc
1 u.v.
4 u.v.
4 u.v.
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D 334 - LBS LIVRES ANCIENS: PROBLEMES PARTICULIERS
1) - Histoire des techniques
Les supports (vélins, papiers,..) Les instruments (caíame, stylo, plume . . . ) les encres,
les peintures, e t c . . Les reliures Les illustrations
2) - La description bibliographique : ses particularités pour les manuscrits, les incunables, les éditions princeps, originales, e t c . .
3) Les instruments de la recherche et de l'identification; les variantes et les états, utilisation pour l'histoire et l'histoire littéraire 4 u .v .
Travaux dirigés
Examen et étude de specimens de livres anciens, de caractères, exe . . . En l'absence de specimens réels, projection de diapos commentées. Analyse de quelques textes historiques.
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BCOLE DES SCIENCES SE L'INFORMATION
PROGRAMES DES COURS
DEUXIEME CYCLE
PREMIERE ANNEE
METHODES DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES . . . . ( D 12) 1 u.V.
INTRODUCTION A LA BIBLIOTHECONOMIE (D 13 et D 24) 2 u.V.
HISTOIRE DES IDEES (A 13) 1 u.v.
MATHEMATIQUES ET LOGIQUE (A 11) . . . . 4 u.v. littéraires +4
FRANÇAIS 2 u.v.
SOCIOLOGIE DES COMMUNICATIONS (B 22) 2 u.v.
ANGLAIS " 4 u. v.
LANGUE A OPTION (ALLEMAND, ESPAGNOL OU RUSSE) 4 u.v.
CATALOGAGE (D 15) 2 u.v.
INDEXATION ET ANALYSE (D 23) 2 u.v.
CLASSIFICATIONS (D 16) 3 u.v.
RECHERCHE DOCUMENTAIRE GENERALE (D 16 sauf chap. 3 + D 17) 3 u.v.
ETUDE DE L"INFORMATION (D 26) 1 u.v.
TECHNIQUES DE TRAITEMENT MECANISE (D 27 + D 26) 6 u.v.
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ECOLE DES SCIENCES DB L' INFORMATION
PROGRAMME DES COURS
DEUXIEME CYCLE
DEUXIEME ANNEE
COURS COMMUNS
ORGANISATION DE L'UTILISATION DE L'INFORMATION (D 302) 7 u.V.
ANGLAIS 2 u.V.
FRANCAIS 2 u. v.
LANGUE à OPTION (allemand, espagnol ou russe) 4 u.v.
SPECIALISATIONS 15 u.v.
Bibliothèques universitaires et Documentation spécialisée (D 32)
Bibliothèques publiques et enfantines; discothèques (D 31)
Archives (D 33)
MEMOIRE 10 u.v.