THESE DE DOCTORAT
DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN
Présentée par Imane ABOU ALI Pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN
Domaine : SCIENCES DE L’EDUCATION
L’enseignement de la photosynthèse au Liban : Quelles missions
éducatives ? Quelles mises en œuvre ? Contribution pour une
analyse curriculaire.
ANNEXE
Thèse présentée et soutenue à Cachan le 6 décembre 2011 devant le jury composé de : D. Virginie ALBE, professeur ENS de Cachan Président
D. Maryline COQUIDE, professeur ENS Lyon Directeur
D. Khaled HADADAH, professeur Université libanaise Beyrouth Co-directeur
D. Christian ORANGE, professeur IUFM Université de Nantes Rapporteur
D. Patricia SCHNEEBERGER, professeur IUFM Université de Bordeaux Rapporteur
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Table des annexes
Annexes Thème Page
Annexe I Ancien Programme des sciences :
Partie concernant les plantes
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Annexe II Les finalités du système éducatif Libanais et
les niveaux de base.
7
Annexe III Nouvel Programme officiel de biologie
édité en 1997 par le CRDP
10
Annexe IV Les entretiens
16
Annexe V Le questionnaire
88
Annexe VI Comparaison analytique entre les objectifs
rédigés dans le curriculum se basant sur les
axes de notre recherche
101
Annexe VII Comparaison analytique des différentes
activités proposées dans le curriculum
121
Annexe VIII Le programme de l’enseignement technique
agricole
129
Annexe IX comparaison des entretiens : enseignement
général et technique agricole
135
Annexe X Graphes des résultats de l’échantillon
153
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Annexe I:
Ancien Programme des sciences: Partie concernant les plantes
A)- Etape primaire (édité le 6 novembre 1971)
1ère année :
a. Le soleil : origine de la lumière et de l’énergie.
b. Les plantes : les graines
2ème : année : Pas de notion sur les plantes
3ème année :
a. la reproduction des plantes, la classification des plantes
b. Le mouvement de la matière dans les plantes (expérience de l’eau colorée)
c. Importance des plantes pour les animaux.
4ème année :
a. la composition des fleurs el reproduction des plantes.
5ème année :
a. La classification des plantes : les plantes inferieurs.
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B)- Etape moyenne : (édité le 23 mai 1970)
1ère année : pas d’enseignement de biologie.
2ème année :
· La diversité des plantes (les plantes locales)
· Les variations morphologiques des plantes.
· La classification brève et sommaire des plantes
3ème année :
· l’équilibre de la nature, les cycles de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et de l’azote, ainsi
que la notion de chaine alimentaire et écosystème.
4ème année :
· Hérédité des plantes
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C)- Etape secondaire : édité le 8 janvier 1968
1ère année : Pas d’enseignement de la biologie
2ème année : Pas d’enseignement de la biologie
3ème année :
La section de philosophie:
Biologie végétale :
1. Aperçu rapide de la nutrition minérale de la plante verte
2. Nutrition organique : La fonction chlorophyllienne :
a) Mise en évidence expérimentale :
- le rejet de l’oxygène
- L’absorption du dioxyde de carbone.
b) Influence des facteurs externes : lumière, CO2, température.
c) Influence des facteurs internes.
d) La chlorophylle : extraction, séparation et propriétés.
e) La synthèse des glucides. déduire la synthèse d’autres substances organiques.
3. Nutrition des plantes sans chlorophylle.
4. La respiration chez les végétaux, Conclusion générale, généralités du phénomène
respiratoire chez les êtres vivants. Le cycle de carbone.
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La section de sciences expérimentales :
Biologie végétale :
1. Rappel de l’organisation des plantes : étude sommaire de la structure des différentes
parties de la plantes (racine, tige et feuille) et la structure primaire et secondaire de la
racine et de la tige
2. La nutrition minérale d’un végétal vert :
-Etude expérimentale, mise en évidence.
-Macro et micro –éléments.
3. Nutrition organique : même contenu de la série philosophie et en plus la nutrition
azotée : source de l’azote et cycle de l’azote.
4. La respiration chez les végétaux : même que le contenu de la section philosophie,
ajoutons l’étude expérimentale de l’anaérobiose.
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Annexe II :
Les finalités du système éducatif
Le plan de réforme de l’enseignement au Liban a été lancé par le décret gouvernemental 15/94
daté le 17/8/1994 :
Enraciner la citoyenneté Libanaise et l’entente nationale ainsi que l’ouverture spirituelle
et culturelle et cela par la réforme des curricula. Permettre aux enfants les connaissances, les expériences et les capacités nécessaires en mettant le point sur les valeurs libanaises comme la liberté, la démocratie et le refus de l’utilisation de la force pour résoudre les problèmes. Développer les niveaux d’enseignement et de formation dans toutes les étapes avant
l’université. Réaliser l’équilibre entre l’enseignement général et l’enseignement technique et professionnel et de réaliser leurs relations avec l’enseignement supérieur. Réaliser la compatibilité entre l’éducation et l’enseignement d’une part et les besoins de la société et le marche libanais et arabe d’autre part. De suivre le développement scientifique et technologique et de permettre l’interaction
avec les cultures internationale de nos études.
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Le plan se base sur trois dimensions :
1- Les dimensions intellectuelles et humaines :
a. La croyance au Liban, comme pays de liberté, de démocratie et de justice
consacrée dans la constitution libanaise et les lois définies et maintenues.
b. La croyance dans les valeurs et les principes de respect des droits de l'humanité et
établir sa place pour l'esprit et encourage l’éducation, le travail et l'éthique.
c. La vue libanaise à la signification de l’existence découle de la religion et le
patrimoine spirituel au Liban présent dans les religions, patrimoine précieux
qu’on doit conserver. Ainsi le Liban typique de l’interaction de l’ouverture
culturelle et spirituelle à domicile, et les règlements contraires fondent sur la
discrimination et l’intolérance religieuse.
d. Le Liban de sa place civilisée arabe, est un pays ouvert aux cultures du monde, il
s’adapte avec les nouveautés du temps, sans contredire son héritage national et les
valeurs environnementales. A cet égard, il participe au développement et à
enrichir sa culture.
2- La dimension nationale :
a. Le Liban est une nation libre et indépendante une fois pour tous ses fils et un
territoire, des personnes et institutions dans les limites prévues par la présente
Constitution et reconnues internationalement, son peuple est complètement fidèle
à lui dans le cadre d'une unité politique unie.
b. Le Liban est arabe par son identité, il est membre fondateur et actif de la ligue des
pays arabe et respectueux de sa charte. Comme il est membre fondateur et actif de
l’O.N.U et respectueux de sa charte et de la déclaration universelle des droits de
l’homme. L’état incarne ces principes dans tous les domaines sans exception.
c. Le Liban est une république démocratique et parlementaire fondée sur le respect de la liberté publique, et notamment des libertés d’opinion et de croyance, sur la
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justice sociale l’égalité en droits et devoirs entre tous les citoyens sans aucune discrimination et privilège.
d. Au Liban l’enseignement est libre « tant qu’il ne porte pas atteinte à l’ordre public
aux mœurs ou a la dignité d’une religion ou d’une communauté. Le droit des communautés à fonder leur propres écoles est inaliénable a condition qu’elles s’y conforme à la législation dans le domaine de l’éducation publique.
3. les dimensions sociales :
a. La toute souveraineté des lois est une garantie de justice et d’égalité pour tous les
citoyens
b. Le respect des libertés individuelles et communautaires, garantie par la constitution et stipules par la déclaration des droits de l’homme est une nécessité vitale pour la pérennité
du Liban
c. La participation à la vie sociale et politique dans le cadre du régime démocratique parlementaire du Liban, est, pour le citoyen un droit autant qu’un devoir a l’égard de la
société et de la patrie.
d. L’éducation est une priorité nationale nécessaire à la société, c’est une œuvre collective,
globale, multiple, planifiée par l’état qui assume la responsabilité, dans le cadre de la planification générale du développement socio-économique. L’enseignement obligatoire
sera progressivement institué jusqu’à l’âge de quinze ans.
e. Le droit à l’enseignement est garanti par l’état pour tous les citoyens de tout âge et toute profession et n’est pas l’apanage des jeunes en âge de scolarisation ou des étudiants de
l’enseignement supérieur
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Annexe III:
Nouvel Programme officiel de biologie édité en 1997 par le centre
national de recherche et de documentation pédagogique :
A)- Tableau 1 :
Thème Septième année Huitième année Neuvième année Nutrition -Comportements
alimentaires des animaux
-Besoins nutritifs des
végétaux
-respiration des êtres vivants
-relations entre conditions
du milieu, activités et
fonctions de nutrition
-nutrition et respiration :
nécessites vitales
-Digestion
-respiration
-circulation sanguine
-utilisation des nutriments et
du dioxygène
-fonction urinaire
-alimentation et sante
Reproduction
et
génétique
-Reproduction des animaux
-reproduction des végétaux
-Puberté et adolescence
-Organes génitaux
-Fonctionnement de
l’appareil reproducteur
-Fécondation,
développement et
naissance
-Régulation des naissances
-Maladies sexuellement
transmissibles
-chromosomes et information
génétique
-Reproduction conforme à
l’information génétique
-Travaux de Mendel
-Production de substances
utiles à l’industrie alimentaire
et à la médecine par le génie
génétique
Interdépendance
des êtres vivants
-étude d’un écosystème
-relations entre individus
dans les
Ecosystèmes
-Réseaux trophiques dans
l’écosystème
-Homme et équilibres
naturels
Immunologie
-Spécifié immunologique
-Déficience et dérèglement
du système immunitaire
-Méthodes de prophylaxie
et thérapeutiques
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Terre et
environnement -Géologie : science de la
terre
-Manifestations de l’activité
du globe
-Structure et dynamique du
globe
-Circulation de la matière
dans le globe
-Géologie et responsabilité
humaine
Communication
nerveuse
Et
Comportement
humain
-Réactions de l’organisme aux
stimulations
De l’organisme
-Elaboration de la sensation
tactile
-Danger des toxicomanies :
Tabagisme, alcoolisme,
drogues
Tableau 1 : Progression du contenu du programme de la biologie pour les trois années du
cycle moyen (collège)
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B) tableau 2 :
Thème Première année Deuxième année Troisième année Section sciences de la
vie
Organisation
fonctionnelle des
êtres vivants
Nutrition et organisation d’un
végétal chlorophyllien
vasculaire :
-Autotrophie et photosynthèse.
-Approvisionnement de la plante
en matières premières
-Devenir des produits de la
photosynthèse.
Communication et
organisation chez un animal :
-Communication nerveuse.
-Système de communication.
-Caractéristiques essentielles de
la communication nerveuse.
-Communication hormonale.
-Système de communication.
-Caractéristiques essentielles de
la communication hormonale.
-Propriétés des centres
nerveux.
-Fonctionnement des
neurones.
-Exemple d’activité
cérébrale :
La motricité dirigée.
-Neurotransmetteurs et
applications médicales.
Production
végétale et
facteurs du milieu
-Production des plantes
performantes.
-Influences des facteurs du milieu
sur la production des plantes
performantes.
Gestion et
protection du
milieu
-Pollution, gestion et protection
des eaux douces.
-Dégradation, gestion et
protection des sols.
Caractéristiques
fonctionnelles des
systèmes vivants
au niveau
cellulaire
Identité biologique et
information génétique :
-Diversité des organismes :
procaryotes et eucaryotes.
-ADN, information
génétique et cycle de
-Polymorphisme génétique.
-Mécanismes fondamentaux
de la reproduction sexuée et
brassage génétique.
-Diversité génétique des
populations.
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cellulaire.
-Du gène à la protéine
-Enzymes : catalyseurs
biologiques.
-Identité biologique et
génétique.
Renouvellement
moléculaire et
métabolisme
énergétique :
-Renouvellement
moléculaire.
-Dépenses énergétiques
des organismes.
-Energie du
fonctionnement cellulaire.
-Métabolisme énergétique
chez l’homme.
-Génétique humaine,
prévisions bioéthique.
Interdépendance
des êtres vivants
et leurs relations
avec le milieu
-Conversion de l’énergie
lumineuse en énergie
chimique.
-Flux d’énergie et cycle du
carbone dans les
écosystèmes.
-Homme et cycle de
carbone.
Nutrition et sante -Diversité des habitudes
alimentaires.
-Principes de base d’une
alimentation équilibrée.
-Maladies à composante
nutritionnelle :
Caractéristiques, causes et
prévention.
Immunologie
-soi et non soi.
-Acquisition de
l’immunocompétence.
-Déroulement de la réponse
immunitaire.
-Déficiences et dérèglements
du système immunitaire.
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Système de
régulation et unité
fonctionnelle de
l’organisme
-Régulation de la glycémie.
-Régulation de la pression
artérielle.
-Régulation du taux des
hormones sexuelles.
-Maitrise de la reproduction.
Evolution des êtres
vivants -Relations de parenté entre
les êtres vivants.
-Mécanisme de l’évolution.
-La lignée humaine.
Tableau 2 : Progression du contenu du programme de la biologie pour les années du cycle
secondaire : série sciences de la vie
NB : Notons que dans le programme secondaire section littéraire et socio-économie, les
thèmes de sciences de la vie sont unis et ne sont pas en relation avec le processus de la
photosynthèse. (Nutrition et santé, système nerveux, système hormonal et immunologie)
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C)- Tableau 3 :
Thème Septième année Première année Deuxième année Organisation fonctionnelle
des êtres vivants
-Comportements
alimentaires des animaux
-Besoins nutritifs des
végétaux
-respiration des êtres vivants
-relations entre conditions
du milieu, activités et
fonctions de nutrition
-nutrition et respiration :
nécessites vitales
Nutrition et organisation
d’un végétal
chlorophyllien vasculaire :
-Autotrophie et
photosynthèse.
-Approvisionnement de la
plante en matières premières
-Devenir des produits de la
photosynthèse.
Production végétale et
facteurs du milieu -Facteurs de productivité :
facteurs liés à la
photosynthèse.
Gestion et protection du
milieu
- pollution des eaux :
eutrophisation.
-Dégradation, gestion et
protection des sols
Caractéristiques
fonctionnelles des
systèmes vivants au
niveau cellulaire
Interdépendance des êtres
vivants et leurs relations
avec le milieu
-étude d’un écosystème
-relations entre individus
dans les écosystèmes
-Réseaux trophiques dans
l’écosystème
-Homme et équilibres
naturels
Conversion de l’énergie
lumineuse en énergie
chimique.
-Flux d’énergie et cycle du
carbone dans les
écosystèmes.
-Homme et cycle de
carbone
Nutrition et sante
Immunologie
Systèmes de régulation et
unité fonctionnelle de
l’organisme
Evolution des êtres vivants
Tableau 3 : Progression du contenu du programme de la biologie pour les années du cycle
moyen et secondaire (concernant le thème de la photosynthèse)
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Annexes IV : Les entretiens
A)- Les entretiens de l’enseignement général :
Entretien avec D. Dallal : Directeur des écoles islamiques de Makased (le
6/9/08)
NB : L’entretien avec D. Dallal était sans rendez-vous, il m’a donné un peu de son temps pour
lui demander quelques questions.
Q : Bonjour, ma recherche s’articule autour du thème de la photosynthèse relatif aux plantes
chlorophylliennes, au producteur qui se promène en plein nature, au processus qui est enseigné
dans quelques classes, sans toutefois faire apparaître son rôle principal dans la nature, ne trouvez
–vous pas que ce rôle doit être mentionné dans le curriculum ?
R : Je trouve que le concept de développement durable qui doit être inclus dans nos curricula
nous oblige à orienter nos élèves à la protection de l’environnement et travailler à protéger ces
ressources naturelles, et c’est ainsi qu’apparait l’importance de n’importe quel thème. C’est pour
cela il y a eu plusieurs conférences, l’une de ces conférences a eu lieu à Beyrouth. Il y a eu des
propositions du Ministère de l’Education de revoir les curricula, de les réformer et d’intégrer des
sujets concernant le développement durable dans les matières, alors qui sera une orientation plus
qu’une réforme du curriculum, et le plus important c’est la formation des profs sur les méthodes
actives qu’ils doivent utiliser dans leur enseignement. Le problème ce n’est pas ce qu’il ya dans
le programme mais comment former et entrainer les enseignants à exercer ce genre d’activités
qui donnent aux élèves des compétences relatives au sens de la protection de leur environnement,
en leur apprenant à protéger toutes les ressources naturelles, ou bien en leur donnant des idées
pour créer des méthodes ou des modèles pour la protection de l’environnement. Dans
l’éducation, il y a 3 principaux domaines : cognitif, psychomoteur et affectif, alors pour se
familiariser avec ces domaines, l’enfant est amené avant tout à avoir des compétences précises
pour appliquer ces concepts. Ce qui prime avant tout, c’est l’enseignant lui-même.
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Q : Alors comment résoudre le problème des textes curriculaires en relation avec une orientation
liée au développement durable ?
R : En faisant des formations continues aux enseignants. Ainsi, les élèves peuvent acquérir des
compétences déterminées, par ex : on apprend aux élèves de respecter les lois comme s’arrêter au
feu rouge, ne pas jeter des ordures par terre dans la forêt durant un pique-nique…Alors ces
conférences sont destinées à former les enseignants vis-à-vis des activités et ceci pour convaincre
leurs élèves de l’importance des thèmes et des lois, et de développer chez eux le sens de la
responsabilité. Les élèves comprennent alors le principe de protection de leur environnement et
de leur pays, globalement, ceci constitue une partie de l’éducation civique.
Il y a aussi des ateliers dont le sujet est la santé ; ces derniers sont faits dans le cadre des stages
accordés aux enseignants. On a fait un comité avec l’atelier de l’éducation et du CRDP et des
associations éducatives de la 1ère année, on a pris 50% des enseignants des écoles officielles et
50% des enseignants des écoles privées, et ils ont été amenés à suivre des activités relatives à
l’aide sociale.
Q : Dans quelle discipline cette formation s’est-elle reflétée bénéfique pour vous?
R : On l’a trouvé dans le cursus de l’éducation civique, de même dans celui de la forestation.
Q : Comment les enseignants ont-ils profité de ces ateliers ?
R : En appliquant ces acquis à travers le cursus de l’éducation civique et aussi bien dans celui de
la protection de l’environnement.
Q : Pourquoi ceci ne s’applique pas aux enseignants en sciences, en mathématiques et à d’autres
disciplines ?
R : Ceux qui suivent un stage sont les enseignants de l’éducation civique. En revanche, ce sont
eux qui appliquent cette formation avec leurs élèves et les motivent à faire différents projets en
relation avec le développement durable. A mon avis, l’éducation civique c’est la discipline ou on
réussit le mieux à intégrer tous les sujets.
Q : Et les autres disciplines comme les sciences, vous ne trouvez pas nécessaires d’appliquer ce
genre de formation ?
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R : Bien sûr que oui, on va demander à d’autres enseignants de différentes disciplines de suivre
un stage sur le développement durable. Alors le Ministère de l’Education, Mme Bahia El Hariri
envisage une formation continue pour tous les enseignants de différentes disciplines en relation
avec le développement durable. On a fait aussi un atelier avec l’UNESCO pour les profs de
sciences.
Q : Quel était le contenu de cet atelier ?
R : Il y avait des propositions et des activités pour les enseignants de sciences pour les appliquer
avec leurs élèves durant l’enseignement.
Q : Merci bien d’avoir répondu à nos questions et nous espérons bien qu’il y aura un autre
rendez-vous plus organisé.
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Entretien avec Mme Marcel Abi Nader : Membre du comité supérieur de
planification des programmes au CRDP (le 24/06/2008) :
Q : Quels sont les objectifs généraux ou en d’autres termes finalités de l’enseignement général ?
R : Les objectifs généraux de l’enseignement général se trouvent dans le projet de restructuration
des curricula, il ya 37 objectifs généraux mais ceux qui nous paraissent les plus importants et qui
peuvent influencer la didactique sont deux : l’éducation à l’autonomie et la solidarité, c’est-à -
dire qu’il serait possible d’introduire l’apprentissage coopératif.
Q : Et la formation à la citoyenneté ?
R : Oui, mais la formation du citoyen c’est une finalité générale, et dans la formation du citoyen
il y a l’esprit civique et il y a un certain nombre de facteurs, ajoutons à cela l’apprentissage
coopératif qui mène en didactique au travail en groupe, alors ce sont deux pôles l’un qui est
centré sur une personne et l’autre qui est centré sur le groupe. L’apprentissage en autonomie
c’est comment on doit accorder à une personne des capacités, des savoirs et des savoir- faire qui
lui permettent d’accéder toute seule à la connaissance, l’autre se concrétise dans la modalité de
donner des savoir-faire à l’apprentissage groupal, c.à.d. quand moi j’apprends quelque chose je
l’apprends en collaboration avec les autres, si j’apprends une chose je l’informe aux autres, alors
le savoir doit être échangé d’une façon mutuelle de sorte à ce que nous puissions nous deux
participer à son élaboration. C’est de ces deux grands pôles qu’il s’agit, on les appelle l’un et le
multiple, un qui est fondé sur l’individu et l’autre sur la collectivité, et il y a une interaction entre
les deux, par exemple : tu procèdes à un travail de groupe et par la suite tu demandes à ce que
chacun de nous fasse une recherche sur Google, et le lendemain on va aborder et discuter ces
sujets ensemble, d’où les bienfaits de cette coopération résultant d’un éventuel échange.
Q : Par rapport aux objectifs et aux compétences, parfois on trouve une ambigüité entre les deux.
En me coupant la parole
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R : On a résolu ce problème et on a travaillé sur l’évaluation, et si tu connais Dr Nassim Haydar
qui est le coordinateur des curricula, nous avons fait à la fin du projet curriculaire un glossaire
avec la collaboration de l’équipe Belge.
Q : Vous parlez alors de la nouvelle réforme des curricula.
R : Oui, oui, dans le nouveau glossaire on a tout : la définition de la compétence, les différents
objectifs et les différentes compétences, il y a tout, vous trouvez tout dans ce glossaire (et elle
m’a donné son glossaire pour le voir).
Alors, (en répétant toujours), tu trouves dans ce glossaire une très belle définition de la
compétence et il n’y a plus de problème, ce qu’on a fait on a pris comme point de départ la
compétence, il s’est avéré que les objectifs liés à cette dernière sont efficaces, d’où la définition
de la compétence qui présume : qu’on est compétent par ex pour …donne moi un ex en sciences.
Q : Si moi je veux travailler sur la photosynthèse, alors quelles seront mes compétences et mes
objectifs ?
R : Moi je possède le curriculum des sciences on va voir par ex, (en lisant dans le curriculum), si
l’élève serait capable de relever quelques caractéristiques des être vivants ou des comportements
en relation avec la protection de l’environnement, de là vient la première compétence.
Q : Est-ce une compétence générale ?
R : Non, il n’y a plus de compétence générale, on la nomme compétence qui découle de plusieurs
objectifs d’apprentissage.
Q : L’objectif d’apprentissage n’est-il pas à son tour une compétence ?
R : Non, c’est un des paliers d’acquisition de la compétence, (et elle continue à lire dans le
curriculum), pour atteindre la première compétence il faut :
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1) Décrire les êtres vivants …2) relever les caractéristiques des êtres vivants.3) préciser les
besoins des plantes.4) relier entre le bon comportement et la protection des plantes et des
animaux. Ces objectifs sont alors en progression.
Alors s’il fait les 1,2 3 et 4 il atteint la 1ere compétence déjà citée.
Q : Excusez-moi, ce qui est écrit ici, ce sont les objectifs spécifiques pouvez vous nous les
expliquer ?
R : Les objectifs spécifiques, ce n’est autre que cette relation existant entre ces objectifs et la
compétence qui constitue un lien de progression, alors cette relation n’est pas de même nature,
c’est une relation de contenu à contenant, par ex, l’objectif d’apprentissage qui est de « décrire
les graines des plantes », pour qu’on soit capable de le réaliser, il faut atteindre tous ces objectifs
spécifiques qui ne sont autres que les bébés de cette maman, à savoir: « citer les parties
principales des plantes », « nommer les graines »….
Q : Ces objectifs d’apprentissage ne sont-ils pas en même temps synonymes de compétences ?
R : Bien sûr que oui, on prend au début une compétence d’où proviennent plusieurs objectifs
d’apprentissage, à ce moment-là il s’agit du terme : pallier.
Q : Mais dans les anciens curricula de 1997 appliqués dans nos écoles officielles et privées, on
écrivait objectifs d’apprentissage et mettait entre parenthèse compétences, pourquoi ?
R : C’est mal interprété, (et elle me présente un schéma, comme carte conceptuelle) résumant
leur travail:
Compétence au début, et ensuite de la compétence dérivent différents objectifs d’apprentissage,
et des objectifs d’apprentissage découlent les objectifs spécifiques.
Q : Ce que vous êtes en train de faire, serait-il en relation avec le système Canadien ?
R : Bien évidemment, les Belges, les Canadiens et les Français ont commencé à adopter ce
système, mais chacun à sa façon.
Alors revenons aux objectifs spécifiques qui doivent comporter un verbe d’action qui peut être
évaluatif, c’est un verbe comportemental, observable et évaluable en plus d’un contenu qui est un
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développement des objectifs, par ex quand je dis « nommer les plantes de son entourage » je
mets dans le contenu « les arbres, les herbes…de l’entourage de l’enfant … ». En revanche, on
développe les objectifs et on les explique , là on aborde le curriculum , mais Dr Mostafa Yaghi
que tu as dû connaître a insisté depuis la 1ère reforme sur les programmes de 1997 en y ajoutant
toutefois les activités , or les activités ne figurent pas dans le programme mais elles sont incluses
dans un document d’accompagnement ; étant responsable il a insisté sur ce point, alors on a
introduit les activités dans le but d’aider les enseignants, et surtout ceux qui habitent très loin et
qui ne comprennent pas les objectifs spécifiques ni les objectifs d’apprentissage, et qui sont pour
eux abstraits, alors les textes et surtout les activités peuvent les aider à appliquer cette méthode
en classe et ils peuvent selon lui les changer selon qu’ils trouvent ça nécessaire ou pas.
Q : Tout ce que vous avez détaillé, est il reflété dans nos livres officiels ?
R : D’abord le programme n’a pas encore paru, et une fois qu’on va appliquer le programme, on
va travailler de nouveau sur les livres.
Q : Vous répétez toujours le mot programme, est-ce le programme ou le curriculum ?
R : Non, il s’agit du curriculum.
Q : Alors le curriculum est en relation avec nos livres officiels, est-ce que cette relation était
présente dans nos curricula prescrits, ceux rédigés en1997?
R : Le Ministre de l’Education signe les curricula. Cette partie (en indiquant la colonne
concernant le contenu et les activités) est consacrée pour les Livres, mais on n’a pas mis tout ce
qui doit être enseigné, mais on a mis uniquement des exemples.
Q : J’ai remarqué en analysant un peu les livres et en les comparant au curriculum actuel (édité
en 1997), que les objectifs ne sont pas tous reflétés dans nos livres officiels, pourquoi ?
R : Vous avez raison, vous avez analysé et critiqué, à quoi vous vous attendiez, à ce que je vous
dise non ils sont reflété, bien sûr que non, c’est pour cela nous reformons les programmes.
Q : Est-ce que ceci est dû au manque de coopération entre ceux qui font les livres et le CRDP ?
R : Certainement pas, ils sont en coopération.
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Q : Alors, pourquoi il y a cette différence ..?
R : Elle m’interrompt en disant que les responsables de la rédaction de ces livres n’ont pas bien
fait leur travail, je sais que tu va me poser des questions à la manière d’un inspecteur (et elle me
dit tu ris moi je préfère pleurer), alors il y avait un seul qui était responsable et il y avait des
livres de la même année, car Dr Abou Aslé a soumis ce projet à la politique avant que le
Président du Liban Elias El Hrawi ait quitté en octobre 1997, il nous a obligé à faire tout ça à la
fois et au lieu de faire le cycle 1,1ere année ,cycle 2 ,2ème année , cycle 3 ,3ème année et cycle 4
4ème année , il a fait tout à la fois , alors il y avait une seule personne qui était responsable de la
coordination des livres pour sa matière , or sa matière était faite de trois matières
différentes :physique, chimie et sciences de la vie et de la terre, donc 3 bouquins en même temps.
Q : Qui était cette personne qui a travaillé tous ces livres ?
R : Je ne peux pas le dire, vous ne le saurez pas de moi, et si vous le saurez il ne faut pas
l’avouer, mais il faut dire que pour le projet des livres, il fallait en même temps faire ceux des
différentes années scolaires, coordonner le travail de plusieurs équipes. Il y avait une équipe
pour la 1ère année du cycle 1, une équipe pour la 1ère année du cycle 2, une équipe pour la 1ère
année du cycle 3 et une 4ème équipe pour la 1ère année du cycle 4. Il fallait faire des livres pour
la physique, la chimie et les sciences de la vie pour chaque cycle, le guide du maître pour chaque
cycle et un cahier d’exercice (3 x 5 équipes =15 bouquins) et aussi ils devaient faire les livres de
seconde, aussi 3 bouquins (3x3=9) , alors 9+15=24 bouquins, ceci a nécessité 3 ans de travail, la
1ère année à toute vitesse, la 2ème et la 3ème année idem, on a décidé d’avoir 15 bouquins en
français, en arabe et en anglais, et la traduction de quelques concepts scientifiques, ce n’est
comme en langue où on vérifie seulement la langue, là on vérifie les concepts scientifiques alors
que moi j’avais 4 bouquins, lui il en avait 45, alors c’est la principale raison et tout ce que tu dis
en dehors de ça est faux .
On a fait aussi des séances de formation pour les enseignants, et ceux qui ont travaillé les livres
ont participé à la formation des enseignants, mais tout était rapide, c’était une production
industrielle, alors nous avons pris la décision de ne plus procéder de la sorte. Pour les nouveaux
programmes, on a travaillé le préscolaire et le cycle 1 chacun seul, alors maintenant on va
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travailler le livre de la 1ère année du 1er cycle, ensuite la seconde année et par la suite la 3ème et
quand on finit on commence le second cycle.
Q : Alors, c’était faux de travailler la 1ère année de chaque cycle seule, ce qui a conduit à un
manque de continuité entre les objectifs des 3 trois années relatives à un même cycle.
R : Oui, c’est vrai, c’était faux.
Q : Car j’ai remarqué en analysant les objectifs liés au thème de la photosynthèse, qu’il y avait
une continuité dans les objectifs des 1ères années de chaque cycle et idem pour la 2ème et la 3ème
année.
R : Non, ce n’est pas de cette façon qu’ils ont travaillé.
Q : Mais les objectifs montrent cela.
R : Moi je ne peux pas discuter avec vous à propos des objectifs de sciences, je ne peux pas non
plus dire si que vous avez raison ou si vous avez tort, car quand ils ont travaillé les curricula ils
ont travaillé tout à la fois, mais les livres, ils les ont travaillés séparément, car vous ,vous dites
qu’il n’y a pas de progression entre les 3 années de chaque cycle alors vous devez discuter de ça
avec un des responsables des sciences, moi je ne peux pas vous dire de faire autrement car ce qui
a été demandé, c’est de travailler chaque cycle seul, mais j’ignore ce qu’ils ont fait, il y avait un
coordinateur pour tout le primaire, un autre pour le complémentaire, un autre pour le secondaire
et un coordinateur général pour tout le travail.
Q : D’accord.
R : Ce n’est pas la direction du CRDP qui a demandé de faire ça, l’ingénierie des programmes
n’était pas conçue de façon à dicter aux gens d’appliquer seulement la progression dans les 1ères
années de chaque cycle.
Q : C’est une remarque intéressante.
R : Très intéressante, très importante, nous espérons que vous le direz et que ça apparaîtra dans
votre recherche, et qu’au moment de faire les livres du programme du cycle 2 et le programme
du cycle 3, nous aurons une copie de votre thèse.
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Q : Certainement, maintenant vous êtes en train de faire chaque cycle à part, vous vous intéressez
à terminer un cycle et les livres correspondants pour passer au second cycle.
R : (Elle m’interrompt) : Nous avons abandonné l’idée de faire tous les programmes des 4 cycles
à la fois, nous avons décidé de travailler chaque cycle à part, on a terminé le cycle 1 et il nous
faut un an pour faire les livres, donc si le Ministre promulguera un décret qui permettra de dire
voilà ces programmes sont officiels pour le cycle 1, ils ne seront appliqués que progressivement,
année après année, à l’encontre de ce qui fut exécuté auparavant, à l’image de l’année 1997, et
ceci dans le but de disposer de suffisamment de temps pour faire les bouquins et former
tranquillement les enseignants.
Q : Est-ce qu’il ya une coopération entre le CRDP et l’enseignement technique et surtout
l’enseignement technique agricole ?
R : Non.
Q : Pourquoi ?
R : Il ya un problème et surtout au niveau de l’agricole, il faut que la mise en œuvre de
l’éducation ait fait ses échos, le nouvel enseignement n’aura pas trop d’effet, actuellement quand
on veut apprendre dans le cadre de l’agriculture, selon le Ministère de l’Agriculture, ça doit être
fait sous la supervision de l’enseignement, ce qui semble facile à faire, si ça exige la
promulgation d’une loi, ça pourrait être fait.
Q : J’ai déjà parlé avec le Ministre de l’Agriculture et il a approuvé le fait qu’il fallait joindre
l’enseignement technique agricole au Ministère de l’Education.
R : Alors faites-le, envoyez-nous une lettre, car tout ce qui concerne les programmes de
l’enseignement technique, nous en sommes responsables, le CRDP en est responsable.
Q : Alors, est-ce qu’il y a une coordination entre le CRDP et l’enseignement technique?
R : Non, ils refusent de coordiner, mais ça pourrait possible dans la mesure que ça fait partie de
nos objectifs , si vous envoyez une lettre à Mme la présidente et vous ne voulez pas attendre
jusqu’à ce que votre thèse soit terminée, vous dites je fais ma thèse et je propose que ça soit
étudié par le CRDP, et vous demandez à ce que la formation relative à la partie technique qui
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concerne l’agriculture soit rattachée à l’enseignement technique et non pas au Ministère de
l’Agriculture, et que à ce moment là, le CRDP en coopération avec l’enseignement technique
prend l’initiative de leur faire un curriculum ,vous pouvez le faire parce que vous, vous avez de
l’habilité pour faire ça , car vous avez touché du doigt la question, vous pouvez le faire même si
vous ne voulez pas le faire maintenant , vous faites votre thèse et vous la présenter au directeur et
vous la lui expliquez.
Q : Et concernant la Faculté de Pédagogie, pourquoi il n’y a pas de coopération entre le CRDP et
la Faculté de Pédagogie?
R : Il y a un grand problème, qu’on n’arrive pas à résoudre, il y a un contentieux pour résoudre
un problème qui est déjà très ancien aux multiples facettes, il ne s’agit pas d’un problème simple,
ça s’accumule avec le temps, la formation initiale de l’éducation de base a été assurée par le
CRDP depuis 1968 jusqu'en 2000, c.à.d. pour une période de 28 ans, puis le Ministre a publié
une lois statuant que la Faculté de Pédagogie doit subir une formation initiale, jusqu’à
maintenant le CRDP refuse d’assurer la formation initiale des enseignants, et jusqu'à maintenant
on n’a pas ajouté à cette loi les documents exécutoires qui permettent à la Faculté de Pédagogie
de les appliquer durant l’année scolaire 2008 /2009. Nous allons procéder au recrutement, et
c’est la Faculté de Pédagogie qui va assurer ce recrutement, et faire les concours nécessaires
comme nous le faisions jusqu'à maintenant, et assurer la formation et les désigner. Alors, la
Faculté de Pédagogie, en l’absence de ces décrets exécutoires, en assurant une formation initiale
ouvre ces locaux et met ses enseignants ou ses professeurs à la disposition de ceux qui vont
s’inscrire à la faculté en assurant une formation initiale, mais c’est une formation initiale qui
n’aboutit pas nécessairement à une nomination dans l’état, donc ce sont des gens du privé qui ont
un diplôme et il n’ ya pas au départ un concours de recrutement à la base. Par exemple, ça fait 2
ans qu’on a confié à la Faculté de Pédagogie le soin d’assurer un complément de formation aux
enseignants du secondaire qui ont commencé à enseigner comme contractuels faisant partie du
personnel de l’Etat, et que le Ministère de l’Education veut titulariser, alors on a demandé à la
Faculté de Pédagogie de leur assurer une formation durant l’année scolaire, c’est vraiment
différent de prendre en charge réellement la formation initiale de tous les enseignants, dont le
Ministère de l’Education en a besoin, pour mettre dehors tous les contractuels, et avoir
uniquement au moins dans l’éducation de base des personnes qui sont titularisées, dans le cadre
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approprié et à qui nous pouvons assurer la formation que nous voulons, qui peuvent subir un
concours et qui ont les diplômes que nous voulons, alors que les contractuels arrivent avec une
Licence obtenue par ici et par là, pas de <<tachina diplôma >> pas de formation continue, je ne
sais qui les nomme ici et qui les nomme là, ceci relève de la compétence du Ministère
d’Education qui a commencé en 1975, mais avant, ça n’existait pas au niveau de tout le primaire,
des deux cycles et même au niveau du complémentaire, car le complémentaire est lié au
Directeur de l’Enseignement Primaire et Moyen pour 68% de ces écoles, seulement 28% des
écoles complémentaires sont intégrées dans les écoles officiels secondaires.
Q : Est-que vous trouvez alors que cette année de formation des professeurs à la Faculté de
Pédagogie ne suffirait pas pour les rapprocher du nouveau curricula ?
R : Si, c’est amplement suffisant. Je veux essayer de répondre brièvement.
Pour nous il n’y a pas seulement les gens du secondaire, il y a les plus importants qui sont les
professeurs des primaires, chaque directeur d’une école a ses enseignants qu’il choisit lui-même
pour enseigner le cycle 1. Les bouquins en France vous disent que tout est décidé à 6 ans, où il
n’y a plus égalité de chances.
Q : Oui, les classes primaires sont les classes de base, alors il faut bien former l’enseignant de ce
cycle.
R : En 1962 quand nous avons été à « Baytmellet » qui est un petit village à « Akkar »,
j’aimerais bien que vous citiez ce fait, le Directeur de l’Enseignement Primaire emmenait avec
lui Mme Henriette Touma, la Directrice de l’école pilote rattachée à l’école normale de « Bir
Hassan », peut-être vous êtes au courant de ça ou bien vous étiez trop jeune à l’époque, il faut
que le nom soit cité dans votre recherche.
(Étant très occupée, elle m’a demandé qu’on se réunisse une deuxième fois).
Q : Une question avant de quitter, le curriculum prend-il en considération l’éducation liée à
l’environnement ?
R : Les livres de sciences ?
Q : Non, pas sûrement, ca peut être dans tous les livres.
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R : Nous en ce qui concerne la langue française, on a beaucoup de choses sur l’environnement.
Q : Une équipe coordonnée par Dr Khaled Hadadah a travaillé le programme de l’éducation liée
à l’environnement. Ce programme était-il intégré dans le curriculum ?
R : Pour les langues oui.
Q : Et les autres disciplines ? Et les livres ?
R : En français par exemple, je ne peux pas prétendre que je suis au courant des 324 livres, je ne
les ai pas lus pour vous dire où on a intégré l’environnement, mais je sais que dans les livres
concernant la langue française et anglaise, même celle arabe et même en géographie, on a parlé
de l’environnement, normalement ceci figure également dans les livres de l’éducation civique, et
que sûrement dans les livres de sciences l’environnement est aussi présent, car on a fait un projet
qui s’intitule « les photos et les dessins dans le livre national ». (Et ici elle coupe la parole en
disant quand est-ce qu’on peut se revoir ?)
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Entretien avec Dr Layla Fayad : Présidente du CRDP (Le 24/06/2008) :
Q : Quels sont les objectifs généraux de l’enseignement général ?
R : Former un bon citoyen Libanais capable d’affronter toutes les situations et problèmes de la
vie ,car ça ne m’intéresse pas de former un bon étudiant avec toutes les connaissances s’il n’est
capable de traduire ses connaissances en compétences qui lui permettent d’affronter les
problèmes de tous les jours .
Q : Alors, pourquoi après 5 ou 6 ans vous avez décidé de réformer les curricula ?
R : En 1997, lors de la 1ère réforme des programmes il y avait une clause, alors il fallait revoir
les programmes aux termes de 4 ans de leur application. On a appliqué cette clause avec des
meetings de sciences plénières où tous les gens qui s’occupaient du domaine de l’éducation
étaient invités, pour discuter de tous les points charniers au niveau des curricula, de la structure
etc.…Donc on avait pu découvrir que l’enfant tout d’abord :
1)-au niveau du préscolaire : pourquoi on acceptait l’enfant à partir de 3 ans dans les écoles
privées alors que dans celles publiques, il fallait attendre jusqu'à 4 ans et il n’y avait pas la 3ème
année de transition où l’enfant avait la possibilité de se préparer pour le 1er cycle de
l’enseignement de base, il y avait une fuite car on acceptait l’enfant et puis il était admis en EB1
sans la moindre préparation pour la lecture, le chiffrage, l’écriture etc.….
2)-Pour l’enseignement de base Cycle 1 on s’est demandé : qu’est-ce qu’on exigerait d’un enfant
de 8 ans une fois qu’il a terminé ce cycle, alors quel était l’objectif de la classe de terminal ? On
aimerait par ex qu’il puisse maîtrise sa langue maternelle qui est l’arabe, car on a remarqué qu’à
l’âge de 9 ans, il était incapable de déchiffrer son nom, et au niveau de la communication orale il
devait utiliser cette langue dans les situations de vie, et aussi il devait maîtriser une langue
étrangère car les deux langues sont les véhicules et les bases de toutes les connaissances futures.
3)-En ce qui concerne les maths surtout le calcul, on constate des conceptions qui sont adéquates
à ces compétences. Pour le reste, les sciences, le civisme, l’histoire, la géographie et les concepts
devraient tous passer sous forme d’activités, c’est pour cela on a recours à la 2ème catégorie qui
est les arts plastiques, la musique, le théâtre, l’éducation physique, on va se servir de toutes ces
disciplines qu’on nomme secondaire malgré qu’elles soient très importantes, et ceci pour faire
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passer tous les concepts de ces autres matières, par ex : avec le théâtre, les enfants peuvent faire
du théâtre tout en étudiant différents concepts.
Q : Est-ce qu’il s’agit d’une intégration entre les matières ?
R : C’est plutôt, la complémentarité entre les disciplines, c’est l’interdisciplinarité, c’est pas
« l’éducation globale » car ce genre d’éducation déforme parfois la beauté de la langue en
intégrant des notions de sciences (par ex l’ombre), nous voudrons que l’élève acquiert la langue
arabe cumulée à une langue étrangère, et puis on peut lui apprendre par la suite les concepts de
sciences, d’histoire….
Alors nous sommes entrain de réformer les curricula en changeant leurs conceptions, car au
début en 1997, on les a élaborés en se basant sur un système d’évaluation qui contenait
plusieurs défauts, alors nous, après 3 ans et demi (108 séances), on travaillait pour réformer les
curricula et on a commencé avec le préscolaire et le cycle 1.
Q : En ce qui concerne les compétences et les objectifs, on trouve toujours des ambigüités entre
les deux, pouvez-vous nous expliquer la cause ?
R : Non, qui dit objectifs ne nie pas l’importance des compétences.
Q : Pourquoi il n’y a pas de coopération avec la Faculté de Pédagogie pour décider des curricula
et rédiger les objectifs et les compétences ?
R : Nous communiquons toujours avec la Faculté de Pédagogie pour coopérer ensemble, mais il
n’y a pas de réponses de leur part, malgré qu’il y ait eu des docteurs de la Faculté de Pédagogie
qui travaillaient individuellement avec nous, mais chacun avait ses propres méthodes éducatives.
Alors, on se demande pourquoi 780 ont quitté et ont été validés. En se basant sur les
compétences des Belges (car se sont les Belges et les Canadiens qui ont travaillé le plus sur les
compétences et les objectifs), on a travaillé avec les sectes privés et les sectes officiels et on
aimerait bien que la Faculté de Pédagogie participe au travail, car on construit un curriculum en
se basant sur les lois des compétences.
Q : Mais on trouve toujours entre objectifs et compétences une dite complémentarité, pourquoi ?
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R : Nous, on a pris le système de base des objectifs, et on a continué de façon à ce que cet
objectif soit à la fin une compétence. On a terminé les curricula reformés du préscolaire et du
premier cycle et on les envoyés au Doyen de la Faculté de Pédagogie ainsi qu’à tous les instituts
pédagogiques (110 CD distribués) pour les commenter, avec un calendrier des dates des
« workshops » (14juillet). Et on doit lire et analyser leurs remarques pour les discuter durant les
workshops.
Q : Est-ce qu’il ya une coopération entre le CRDP et l’enseignement technique ?
R : Il y a 6 ans, La Banque nationale a payé pour faire de nouveaux curricula pour
l’enseignement technique, et le CRDP a participé, mais la coopération qui se fait maintenant
implique qu’il faut choisir 206 profs pour la formation continue des enseignants, en donnant la
chance aux profs de l’enseignement technique d’assister à cette formation concernant les
disciplines communes avec l’enseignement général.
Q : En ce qui concerne l’enseignement technique agricole, est ce qu’il ya une coopération entre
le CRDP et cet enseignement ?
R : L’enseignement agricole est toujours lié au Ministère de l’Agriculture, ce qui constitue un
vrai problème. En 1997 quand on a fait la 1ère reformation des programmes, Dr Mostafa Yaghi
était responsable des curricula des sciences et il avait un poste au Ministère de l’Agriculture, et il
était intéressé à coopérer avec le CRDP, mais pour qu’il y ait une vrai coopération il faut que
l’enseignement technique agricole soit joint au Ministère de l’Education.
Et pour en savoir plus sur les curricula et leur contenu, tu peux faire un entretien avec Dr Marcel
Abi Nader.
Q : Je vous remercie de votre coopération et d’avoir collaboré à notre recherche.
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Entretien avec D. D. Nicolas el Jammal : Membre de la commission
Supérieure pour la réforme du curriculum (responsable de la biologie)
Q : Quels sont les objectifs généraux de l’enseignement général ?
R : Là, c’est une question trop précise et tout est écrit dans le programme, vous pouvez vous
référez au programme, car le travail est un consensus qui a été fait entre la plupart des
pédagogues et des didacticiens au Liban.
Q : Bon, comment trouvez-vous l’objectif final du curriculum?
R : Je crois que tout ce qui est dans le nouveau programme est très important, car on a eu recours
à plusieurs programmes qui ont été réalisés en France, en Angleterre, en Allemagne et dans les
pays arabes, et il y avait un comité calé qui a étudié tous ces projets pour définir les objectifs de
l’enseignement au Liban.
Q : Mais il n’y a pas d’objectifs qui seraient intéressants pour vous plus que d’autres?
R : L’objectif est de certainement former une personne apte à résoudre les problèmes de sa vie,
en jouissant d’une certaine autonomie, ceci à part les thèmes ordinaires auxquels chaque citoyen
doit avoir recours quant à l’enseignement, et l’état doit lui procurer une école dans le quartier. Ça
c’est du répétitif. Ce qui est vraiment excellent, c’est de jouir d’une certaine autonomie dans
l’enseignement qui contribuerait à former un bon citoyen, capable d’aimer son pays et qui
réussirait à résoudre ses problèmes naturels, lesquels se reflèteraient positifs sur son
développement et progrès.
Q : Comment évaluez vous l’enseignement général dans notre pays ?
R : Je trouve qu’on a trop tardé à évaluer notre programme. Chaque programme qui se fait la 1ere
fois nécessite une évaluation 3 ou 5 ans après, alors que nous ça fait 10 ans qu’on n’a pas
cherché à y remédier, le programme a été conçu pour 35 semaines/ans et à la fin, on a découvert,
surtout qu’on est un pays touristique, qu’on doit alléger le programme pour que tout soit fait en
25 semaines /ans, alors on a massacré le programme.
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Q : A votre avis, les parties allégées ne sont pas importantes ?
R : Les gens responsables, qui ont fait l’allègement, ont fait remarquer que la partie allégée n’est
pas importante. Mais on ne peut pas le faire dans toutes les matières. Par exemples en biologie,
pour le programme de la terminale, il y a 5 parties, on a choisi d’enlever la partie « géologie » au
lieu d’enlever une partie de l’immunologie et une partie de la reproduction et tout massacrer,
alors on a éliminé la partie « évolution ».
Q : Et pour la classe de seconde quelle partie a-t-on allégé ?
R : Avant tout, je veux dire que tout allègement qui doit être fait pour diminuer 10 semaines des
35 semaines va massacrer le programme. Les personnes qui ont travaillé dans cet allègement
étaient présents dans l’élaboration des programmes, ils ont alors pu diminuer le massacre. Il y- a
d’autres allègements qui ont été fait et qui ont complètement massacré le programme.
Pour la seconde, en biologie, moi dans mon école (école privée), j’ai fait un allégement
déterminé, puisqu’on a enlevé le système nerveux en troisième, et les élèves étaient censé la
comprendre, j’ai pensé de donner la partie communication nerveuse et hormonale et j’ai enlevé
la partie « organisation végétale ».
Q : pourquoi enlever la partie végétale ?
R : Car, dans le concept du programme, le titre ne renvoyait pas à la partie végétale ou animale,
c’était l’organisation chez des êtres organisés, alors on devait faire un choix entre l’organisation
végétale ou animale. Alors on a pris le concept organisation et on a travaillé sur les animaux au
lieu des végétaux.
Q : N’oublions pas aussi la partie de l’interdépendance entre les différentes sortes d’être vivants,
pourquoi aussi l’alléger ?
R : Moi je parle du principe qu’il ne fallait rien enlever, il fallait repenser le programme de
nouveau, mais on était obligé d’alléger, c’était le début du massacre. Les gens responsables de
cet allègement ont essayé de diminuer le massacre.
Q : A votre avis est-ce qu’ils ont diminué le massacre ?
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R : Il ne fallait jamais procéder à l’allègement, mais repenser le programme.
Q : Mais vous avez allégé une partie importante concernant les plantes et leurs relation avec
l’environnement.
R : Moi, dans mon école et comme je suis responsable, je procède à ce qui me semble cohérent
et rentable pour les élèves. Dans notre école, on fait des TPE, des projets, pour combler la partie
allégée. Mentionnons aussi que le nombre d’heures données également n’est pas toujours
convenable (en 3 ème on a 2h /semaine, ce qui est insuffisant). Alors on devait alléger la partie
système nerveux et la détailler en seconde. On était alors coincé par cet ordre de réduire le
programme. Nous, en tant qu’état privé, on a reformé et organisé nos programmes.
Pour nos programmes, il fallait faire une réévaluation après 3 ou 4 ans d’enseignement, telle
notion a figuré, telle autre n’a pas figuré, ou on a commis des erreurs par excès et par défaut,
pour changer le tout, mais il n’y avait pas une ouverture politique, c’est pour cela qu’on a dû
traîner et traîner. Au Liban, on a mis 50 ans pour sentir qu’il fallait changer notre programme.
Avant 2001, on n’enseignait pas la biologie mais l’histoire de la biologie, alors les élèves qui
voulaient présenter un concours pour la médecine, étaient tous prédestinés à échouer, sauf ceux
qui étudiaient dans le programmes français ou américain, ces derniers seulement avaient la
chance de réussir. Mais avec les programmes déjà réformés, ce passage précédait de 15 ans la
biologie, il faut regarder les livres dans lesquels on enseignait auparavant et ceux de maintenant,
ils ont évolué.
Q : La réforme des programmes qui a commencé à se faire avec le CRDP concerne quoi
précisément ?
R : Là, ils ont commencé à penser comment évaluer ces programmes. Ce qui a été fait, je ne veux
pas dire c’est grâce à moi, mais j’ai commencé la formation des enseignants à la didactique au
Liban depuis l’année 1978-1980. J’ai créé le département de la DOPS, pendant cette période on a
choisi des enseignants et on les a envoyés en France (on avait droit chaque année à 10 bourses
pour des stages longs de 9 à 10 mois, et une centaine de bourses pour des stages de 3 mois).C’est
comme ça que durant 10 ans, on réussi à former un cadre. Une fois le cadre est là, on a créé le
département de la DOPS .Ces enseignants didacticiens ont commencé à passer dans les écoles
pour faire des formations pour les enseignants et leur expliquer c’est quoi la didactique,
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comment préparer des contrôles, qu’est-ce qu’on entend par objectifs. Grâce à ces gens, on a pu
faire la réforme des programmes. On a travaillé aussi sur les compétences. Ceci doit être revu
maintenant dans la nouvelle réforme des programmes, mais je peux dire qu’on a créé une base
qu’on doit améliorer et évaluer. Une fois qu’on est en pénurie d’argent, notre travail va diminuer.
Pour la nouvelle réforme, je vois qu’on n’est pas sur la bonne voie. On parle d’une refonte en
évaluation, on a cherché un programme qui a été appliqué en Belgique, mais appliqué en Zaïre,
en Tunisie… Mais tout le monde a dû négliger ce programme parce qu’il n’a pas réussi.
Q : Est-ce qu’ils ont changé les objectifs finaux du curriculum ?
R : C’est une réforme qui ne concerne plus l’évaluation et il faut la revoir, car au début chaque
discipline a été travaillée seule , il n’y avait de liens que par l’intermédiaire du mot compétence,
mais chacun a compris le mot compétence à sa façon et il n’y avait pas de suivi, alors il fallait
faire des entretiens avec les experts de chaque matière pour rapprocher un peu ces notions les
unes des autres, nous, on a choisi des compétences qui sont réparties en 3 domaines: les
connaissances, l’analyse des connaissances scientifiques (on a pris aussi les compétences pour la
démarche scientifique), et les connaissances dans la communication .
Nouvellement, ils ont proposé d’adopter un autre système, et je pense que jusqu'à maintenant ça
n’a pas réussi. Alors pour l’évaluation, c’était mis de côté. Maintenant, ils ont commencé à faire
une refonte dans le programme. Nous, à l’école, on a apporté un seul multi livre et on a donné au
prof de français 14 heures de cours, ce qui fait qu’il donne 9h de français, 1h de CDI, ajoutons à
cela la biologie, la géographie et l’histoire. En plus on fait des formations continues pour nos
enseignants.
Q : Est- ce que vous prenez en considération l’interdisciplinarité ?
R : Qu’il s’agisse de l’enseignement global ou interdisciplinaire, on importe des mots qui sont
déjà archaïques dans leur pays d’origine et où ils sont déjà mis de côté. L’enseignement global
peut faire partie de notre didactique, car c’est faire entrer un concept ou des notions sur
l’interdisciplinarité.
Q : Comment appliquez vous cette interdisciplinarité dans le programme secondaire par
exemple ?
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R : Par exemple, quand je donne la biologie en terminale, je fais la sociologie, la chimie et la
physique, alors je pratique l’interdisciplinarité dans les classes de terminale par des projets de
TPE, je leur donne par exemple un projet sur le cancer ou sur la sexualité, alors plusieurs profs
participent a ce projet. Des profs de sociologie, des profs d’économie et des profs de philosophie.
On indique alors aux élèves que c’est un projet pluridisciplinaire qu’ils doivent travailler avec
différents profs de différentes disciplines. On a 40 projets maintenant qui se font à l’école.
Q : Quels matériels utilisez-vous dans l’enseignement de la biologie ?
R : A mon avis, toute école doit comporter une salle multimédia avec un ordinateur et un LCD ce
qui suffirait pleinement. Maintenant tout est apte à être transformé en film vidéo, dans le You
tube on peut avoir tous les films.
Q : Mais reste le laboratoire et les activités extra scolaires ?
R : Oui le laboratoire, mais en biologie on ne l’utilise plus comme on le faisait à l’époque, car il
n’y a plus de dissection, et l’appareillage en physiologie coûte trop cher, alors on peut expliquer
tout en « slide show ». Maintenant on est entrain de préparer aussi un projet en EB5 sur les
grottes de Jeita avec d’autres projets.
Q : Est-ce vous trouvez une relation entre l’enseignement générale et l’enseignement technique
agricole ?
R : Lorsque les programmes ont été conçus, on a essayé de faire un tronc commun jusqu'à la
classe de 4ème, pour que tous les élèves aient la possibilité de choisir s’ils envisagent de
continuer leurs études soit dans l’enseignement général soit dans l’enseignement technique
agricole. Avoir une certaine culture générale avant la 4ème année dans toutes les disciplines
pourrait constituer une base avant de choisir la carrière académique ou technique. Alors il y a un
pont.
Q : En ce qui concerne les programmes, est-ce qu’il y a une corrélation ?
R : On était supposé communiquer avec l’enseignement technique agricole, on a fait appel au
Directeur de l’enseignement technique et plusieurs réunions ont eu lieu, mais après on a travaillé
seul notre programme en faisant toutefois une projection pour chaque programme technique,
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pour qu’ils puissent profiter de ce qui fut donné jusqu'à la classe de 4ème, alors il leur revenait à
eux maintenant de bâtir leur programme.
Q : Comment l’enseignement technique agricole lié au Ministère de l’Agriculture peut-il être
caractérisé par une idée générale du programme?
R : Ils peuvent prendre les programmes, on ne peut pas attendre que les responsables en
agriculture fassent des programmes, on doit rénover nos programmes, on était les premiers à
faire ça. On a demandé à leurs responsables d’assister, alors ils ont accepté à ce qu’on procède
sans qu’ils y participent, car l’infrastructure par matière est valable et il y avait des concepts sur
l’agriculture comme le bois, l’arbre … Par contre le rôle des insecticides, des engrais, ça fait
partie de leur programme.
Q : Trouvez-vous les enjeux des 2 enseignements différents ?
R : Ça dépend, nous, on a essayé afin que ceux qui vont quitter l’enseignement général puissent
avoir une base suffisante pour continuer dans l’enseignement technique.
Q : Comment vous trouvez le fait d’avoir introduit la photosynthèse dans notre programme ?
R : La photosynthèse fait partie de la physiologie végétale, d’ailleurs elle est très bien appréciée
car elle est enseignée déjà dans le primaire, dans le complémentaire, en seconde, par contre, elle
est très détaillée en 1ère.
Q : Est-ce qu’elle est enseignée comme processus ?
R : Le processus physiologique intégré a d’autres, en seconde aussi très détaillé.
Q : Est –ce qu’il est détaillé à l’enseigner en relation avec l’environnement ?
R : On peut l’enseigner en fonction de l’environnement, mais dans nos programmes on traite
l’organisation végétale, comment ces êtres vivants se nourrissent, respirent … et dans la dernière
partie de la classe de seconde on a la relation avec l’environnement.
Q : Et qu’est ce qu’on a fait avec cette partie, on l’a allégée ?
R : Oui, on l’a allégée.
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Q : Est-ce que vous trouvez que si on veut former des citoyens on peut alléger cette partie ?
R : Tu as raison, on ne doit pas alléger cette partie, car si tu bâtis un hôtel et tu arrives au dernier
étage et tu dis à l’architecte, je veux le transformer en de petites maison, alors, ce sera
impossible, c’est ce qu’on a fait avec les programmes, ce qui ne serait pas correcte de faire.
Q : Quels sont les enjeux de l’enseignement de la photosynthèse ? Pourquoi l’enseigner ?
R : Précisez plus le mot enjeux.
Q : Quels enjeux on prend en considération dans l’enseignement de la photosynthèse, enjeux
éthiques, sociaux, environnementaux…
R : Moi je dirai qu’en premier, la photosynthèse est un processus qui intéresse ma connaissance
au point de vue végétale, en second il a une réputation sur l’environnement, avoir plus d’arbres,
naturellement on ne peut pas parler de la photosynthèse sans prendre le côté pratique de ce
processus.
Q : Alors est-ce qu’on applique ça dans nos programmes ? Non, il faut alléger la partie qui relie
la photosynthèse à l’environnement.
R : il revient à l’enseignant d’établir cette relation. Dans les programmes, on a mentionné que
lorsqu’on veut enseigner n’importe quel concept, il faut le lier directement à l’environnement
pratique de l’école même. Alors les professeurs en sont responsables quand ils vont enseigner la
photosynthèse, ils vont dire à leurs élèves, c’est un processus par lequel une plante verte exposée
à la lumière absorbe le CO2 et libère l’O2, cela semblerait illogique sans avoir recours à une
liaison avec la respiration et expliquer, qu’on ne peut pas comprendre la notion de la
photosynthèse sans comprendre la respiration, et quelle est la différence entre respiration
végétale, celle animale… En quoi diffèrent les végétaux des animaux, en fait, tout cela signifie
enseigner la photosynthèse. Un autre sujet peut être abordé, ils peuvent traiter par exemple le
thème de la pollution, comment parler de la pollution sans parler de la photosynthèse, on peut
entamer la combustion des moteurs, des usines, qui dégagent du CO2 et l’arbre qui est capable
d’absorber ce CO2 et le transformer en O2. Alors, pour que les élèves arrivent à comprendre ces
notions il faut les expliquer de cette façon, obligatoirement, ils doivent faire ça si le programme
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le mentionne ou non. On peut leur donner par exemple un projet sur la pollution et on peut
travailler avec des profs de physique, de chimie et de biologie.
Q : Est-ce que ce projet peut concerner aussi les profs de sociologie, d’économie ou d’autres
disciplines ?
R : Si tu veux, on peut faire une couverture du coté médical, là où il y a trop de pollution, trop de
maladies respiratoires. C’est pourquoi les gens prennent des weekend end dans les montagnes
pour emmagasiner plus d’oxygène, parler aussi des espaces vertes , entrer dans la sociologie si tu
veux , l’aménagement des villes , et l’économie aussi quand tu as des gens moins attaqués, l’Etat
est sensé corriger tout défaut, le cancer ou autres, là l’Etat va payer de l’argent ou même les
individus. Même si tu fais le meilleur programme du monde, le rôle de l’enseignant est
nécessaire, car un bon enseignant de base scientifique importante avec une licence ou un DEA
peut améliorer l’enseignement, comme je fais moi, j’ai une Thèse d’Etat en Biologie , un DEA
en Didactique et j’ai beaucoup travaillé le programme , j’ai enseigné et j’ai été à la fois l’élève et
le professeur, je voudrais apprendre cela à d’autres mais à des licenciés et non pas à un
enseignant qui a fait une seule année universitaire.... Même si on est licencié en Sciences
Expérimentale c’est rien, l’enseignant dot avoir une base scientifique ou littéraire importante
aussi important qu’une licence et la pédagogie vient après ou avec.
Q : Concernant le thème de la photosynthèse, trouvez-vous une relation entre l’enseignement
général et technique agricole ?
R : Oui, la technique agricole, on n’est pas sensé la trouver quand on fait un tronc commun que
dans des concepts de base comme par exemple si on parle du moteur.
Q : Qu’on parle de la photosynthèse s’il vous plaît.
R : Pour la photosynthèse, si tu veux c’est oui et non, la photosynthèse au même titre que la
respiration végétale, au même titre que la reproduction végétale, doit intéresser celui qui va faire
l’agronomie, alors il ne va pas préférer la photosynthèse à la respiration végétale, car il aurait
besoin de toutes ces notions, et que à partir de ces notions préliminaires, on aura besoin de
notions dans l’agronomie.
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Q : En secondaire, il y a une relation pour le thème de la photosynthèse avec ce qui est enseigné
dans les trois années secondaires de la technique générale ?
R : Oui, si tu veux, dans l’élaboration des programmes on avait en tête une chose très importante
c’est que tous les élèves étaient incapables de choisir la branche académique. Il y en a d’autres
qui étaient doués pour les branches artisanales ou les banches techniques. C’est pourquoi on était
entrain de faire un pont à la classe de quatrième ou même à la classe de troisième, et c’était à
l’enseignement technique de préparer leur curricula, après nous, nous avons continué dans
l’académique.
Q : Oui, mais à ce niveau secondaire trouvez- vous la relation ?
R : La relation réside uniquement dans les concepts qu’on a étudiés.
Q : Pour la photosynthèse, précisez-nous cette relation.
R : Bon. Il y a dans le programme de secondaire le concept de la photosynthèse qui est
approfondi, moi je trouve que celui qui va faire l’agronomie et il a déjà fait son bac académique
son brevet lui conviendrait mieux. Même en notion agronomique, il sera mieux disposé, elle va
lui servir de concept végétal, et savoir se comporter dans son environnement, ne plus polluer, ne
plus couper les arbres, on peut aussi lui donner ces notions prises en secondaire dans
l’agronomie.
Q : Quels sont enfin vos propositions pour l’amélioration de l’enseignement général.
R : Il y a un proverbe libanais qui me touche profondément et qui dit : << donne ton pain au
boulanger même s’il va manger la moitié>>, donc, si un jour je deviendrais Ministre de
l’Education, la première chose que j’aurais à faire, serait de faire comprendre à tous les
formateurs qu’on ne peut pas devenir formateurs si on leur donne le titre, il faut se spécialiser
pour être formateur. On cherche les gens qui sont experts en linguistiques et on les oriente vers la
Faculté de Pédagogie, des profs de français très compétents, on les écarte, en maths on fait la
même chose. Ainsi, si on arrive à profiter de leurs acquis, on aura tout un ensemble d’experts qui
peuvent influencer positivement l’enseignement.
Q : Merci bien, d’avoir accepter
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Entretien avec M. Ismail Iskandarani : Coordinateur de l’enseignement des
sciences à Makased et Coordinateur des sciences au sein de la Commission
supérieure pour la réforme des curricula et des manuels scolaires officiels. (le
6/9/08)
Q : Comment a commencé l’idée de la réforme du curriculum en 1997 ?
R : C’était vraiment pour changer le système d’évaluation et de sortir de l’enseignement
traditionnel et classique.
Q : Quelles étaient les finalités et les objectifs généraux des curricula ?
R : Comme j’ai déjà dit, c’était fait dans le but d’améliorer la méthode d’enseignement et de
remplacer cette méthode magistrale par une méthode active et pour encourager le travail de
groupe.
Q : Pourquoi vous avez nommé les objectifs d’apprentissage des objectifs spécifiques?
R : Car il s’agit du contenu que les élèves doivent acquérir.
Q : Comment ils différent des compétences ?
R : Ils ne sont pas les mêmes, il s’agit du contenu.
Q : Alors, c’est quoi une compétence ?
R : C’est ce que les élèves font comme travail.
Q : Trouvez-vous que ce curriculum enseigné et prescrit doit être reformé ?
R : Pas nécessairement, car ce qu’on fait maintenant dans cette réforme, on ne change rien mais
on allège un peu le programme, car il est trop chargé et détaillé et il exige beaucoup de temps
pour être appliqué.
Q : Pensez-vous que les professeurs l’appliquent bien ?
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R : Les professeurs appliquent toujours une méthode ancienne, très rares sont ceux qui
améliorent leurs méthodes et utilisent de nouvelles techniques comme le net, l’ordinateur…
Q : A quoi sert de changer et reformer alors les curricula sans formation des maîtres ?
R : Oui il faut bien faire des stages pour les maîtres, on a déjà fait des stages après les curricula
achevés en 2001, mais c’était des stages pour leur présenter les programmes et les livres qu’ils
doivent utiliser dans l’enseignement, ce qui n’était pas suffisant.
Q : Trouvez-vous que les objectifs généraux et les finalités sont appliqués dans les thèmes de
sciences ?
R : Oui, bien évidemment.
Q : Donnez-moi un exemple de concept scientifique qui vous vient subitement en tête.
R : L’énergie solaire.
Q : Où trouvez vous la relation avec les finalités ?
R : Elle est importante dans la vie, elle ressemble à la nécessité de chauffer de l’eau ….
Q : SVP précisez plus la relation ?
R : Pas de réponse.
Q : A quoi sert aussi l’énergie solaire ? ca vous rappelle un autre thème ?
R : Pas de réponse
Q : Enseigné en détails en classe de seconde.
R : Oui, la photosynthèse.
Q : Alors quelle est l’importance de l’enseignement d’un tel thème ?
R : Oui, c’est important pour que les élèves sachent que c’est le processus qui donne l’oxygène.
Q : Seulement ?
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R : Oui, la plante prend le CO2 de l’air et donne l’oxygène, c’est important.
Q : Ce processus est-il en relation avec les finalités du curriculum ?
R : Pas de réponse
Q : Une des finalités est d’être sensible à l’environnement, alors vous ne trouvez pas de relation ?
R : Oui, c’est l’oxygène qui est jeté dans l’air.
Q : Y a-t-il d’autres facteurs importants et indispensables à l’enseignement de ce processus ?
R : Non, rien d’autres.
Q : Quels sont les activités faites qui édifient cette importance ?
R : Il y en a beaucoup dans les livres, par exemple comment l’oxygène sort, les chloroplastes et
l’identification de l’amidon……
Q : Trouvez-vous que ces expériences reflètent le rôle de la photosynthèse ?
R : Oui, comme l’oxygène qui sort.
Q : Il n’y a pas une importance écologique, économique, en relation avec les cycles de la nature ?
R : Oui, mais cette partie n’est pas enseignée, elle est allégée.
Q : Pourquoi ?
R : Car le programme est très long, on n’arrive pas à le finir.
Q : Est-ce que vous êtes avec cet allègement ?
R : Oui, bien sûr.
Q : Pourquoi alors on n’allègerait pas une partie expliquant le fonctionnement du processus, et
on explique une partie concernant la relation de ce processus avec l’environnement, ce qui
pourrait être plus bénéfique pour l’élève ?
R : Je ne sais pas, ca pourrait l’être.
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Q : Vous ne trouvez pas ça intéressant ?
R : Oui, mais c’est le programme.
Q : mais c’est à nous de décider du programme et surtout celui qui est en relation avec nos
finalités, comme la formation d’un bon citoyen en rapport avec l’éducation, l’environnement et
la santé….
R : Oui, mais ce qu’ils font maintenant en essayant de reformer le curriculum, c’est de changer
les nominations des verbes : objectifs généraux deviennent compétences, et objectifs
d’apprentissage deviennent objectifs spécifiques.
Q : Alors la reformation doit suivre l’évolution scientifique du monde et aussi celle
technologique ?
R : Oui, bien sûr.
Q : Trouvez vous que les enseignants essayent d’utiliser la nouvelle technologie et améliorent
leur méthodes d’enseignement et spécialement dans l’enseignement de la photosynthèse?
R : Non, la plupart sont toujours dans la méthode magistrale, et rares sont ceux qui changent.
Q : Pouvez vous nous citer ce changement chez quelques enseignants ?
R : Ils utilisent le rétroprojecteur, l’ordinateur et des modèles.
Q : Autres moyens?
R : Des projets et le travail de groupe
Q : Des films, des sorties, des maquettes, des logiciels….il y en a plein.
R : Oui, mais ils n’utilisent pas ça.
Q : Y-a-t-il des stages continus pour les profs ?
R : Non.
Q : Alors, comment ils peuvent améliorer leurs méthodes ?
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R : Ca, c’est un problème.
Q : trouvez vous qu’il y a une compatibilité entre l’enseignement général et celui du technique
agricole ?
R : Non, il n’y en a pas.
Q : On ne doit pas coordonner avec l’enseignement agricole ?
R : Non, pas nécessairement.
Q : Mais il y a des thèmes en commun comme la photosynthèse, alors pourquoi pas, ça pourrait
aider les élèves à s’orienter vers l’enseignement agricole. (Comme mentionner dans les finalités
du curriculum).
R : Oui, mais je trouve que les élèves qui échouent dans l’enseignement général vont à
l’enseignement technique, et si nos élèves veulent continuer ils peuvent continuer dans le
général.
Q : Mais une des finalités du curriculum est d’orienter nos élèves à choisir leurs futurs métiers,
comment peut-on appliquer cet objectif si on pense de négliger l’enseignement technique et
surtout agricole ?
R : En réalité cet objectif n’est pas applicable dans nos écoles.
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B- Les entretiens des responsables de l’enseignement technique
agricole
Entretien avec D. Talal el Sahili : le Ministre de l’Agriculture (27/05/08)
Q : Quels sont les objectifs généraux ou finalités de l’enseignement technique agricole ?
R : La préparation d’un cadre bien orienté d’après les informations acquises durant 3 ans pour
devenir un aide technicien agricole.
Q : Pourquoi cet enseignement technique agricole ne suit pas l’enseignement technique ?
R : On trouve qu’il doit le suivre, c’est pourquoi on pense de le lier à l’enseignement technique
Q : En 1964, l’enseignement technique agricole était lié à celui de l’enseignement technique,
alors pourquoi on l’a lié au Ministère de l’Agriculture ?
R : Ca pourrait être dû à un avis personnel lié à la politique pour renforcer un ministère
déterminé, la même raison que celle de transférer les forêts au Ministère de l’Environnement
alors que ca devait être lié au Ministère d’Agriculture, alors parfois il n’y a pas de logique .
Revenons aux objectifs, on donne aux élèves des matières pour qu’ ils deviennent des aides
techniciens agricoles qui peuvent aider les ingénieurs agricoles dans tout leurs travaux, c’est pour
cela on leur donne des cours en relation avec l’agriculture, la culture des poissons des animaux
des plantes..,les forêts …alors tout ce qui concerne le cadre du Ministère de l’Agriculture, et on
espère que le niveau des élèves enseignés soit acceptable, mais on trouve tjrs une faiblesse dûe
aux différentes situations provoquées dans le pays à cause des guerres ..Alors l’enseignement
technique s’influe directement, moi j’étais élève des écoles techniques, l’enseignement technique
était le plus important dans la région, on avait des étrangers dans les plus importantes écoles
techniques à Dekwane ou bien à « Amliyé ».
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Alors cet enseignement est très important, c’est pourquoi il faut s’intéresser à améliorer les
écoles techniques et à coordonner avec l’enseignement technique ou bien le joindre avec cet
enseignement.
Q : Quelle est la raison qui vous stimule à faire ce changement ?
R : Ils sont capables de nous aider car ils ont la hiérarchie de la direction éducative qui engendre
toutes les rénovations éducatives et suit l’éducation des élèves, il ne s’agit pas d’un architecte qui
vient donner ses heures et quitte sans s’intéresser aux résultats. Ce projet est tjrs en cas d’étude,
on n’a pas pris de décision.
Q : En 1995 vous avez demandé que les enseignants de la technique agricole soient cadres, mais
jusqu'à maintenant on n’a pas appliqué ce processus, pourquoi ?
R : Oui, il y a beaucoup de choses qui ne s’appliquent pas, on a 60% de places libres dans les
cadres du Ministère de l’Agriculture, si on aimerait participer à un projet où il y a une pénurie
d’aides techniciens et même d’ingénieurs.
Q : Revenons aux objectifs, quels étaient vraiment leurs objectifs ou bien le but d’enseigner
l’agriculture ?
R : L’agriculture n’est pas seulement en relation avec l’hérédité (un fils l’hérite de son père),
c’est une science qui doit être étudiée et doit évoluer et non pas seulement être héritée, dans le
but de trouver les cadres appropriés pour le domaine de l’agriculture, car ils sont incapables de
s’améliorer seuls s’il n’y a pas de groupes bien formés qui travaillent dans ce domaine et qui ont
le minimum de connaissances acquises des écoles techniques agricoles, car l’ingénieur ne
travaille pas seul sur la terre, mais il a tjrs besoin d’aides techniciens qui ont un BT (baccalauréat
technique), alors on peut dire que l’objectif général c’est de créer des groupes capables
d’améliorer le domaine de l’agriculture, de le diriger vers le meilleur et de le faire évoluer .
Q : Est-ce que cet enseignement est concrétisé sur terre, ou peut on dire qu’il comble uniquement
les besoins du marché ?
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R :Vraiment, on n’a pas une étude bien déterminée qui peut nous procurer des résultats
concernant les effets de cet enseignement sur terre, car il y a un groupes d’aides technicien qui
travaillent directement dans la terre, et d’autres qui travaillent dans d’autres domaines, comme
tous les anciens diplômés des universités dans ce pays, car l’économie n’est pas bien organisée
dans notre pays, quand on met des normes sur l’agriculteurs il ne peut plus lui-même suivre sa
terre, il est donc obligé d’avoir recours à des aides techniciens, alors n’importe conviendrait à
exécuter ce travail relatif à ce domaine, sans qu’il y ait des normes bien déterminés, alors ces
gens manquent de motivation étant donné qu’ils doivent suivre les normes. Ajoutons à cela que
l’agriculture au Liban repose sur les petits et moyens propriétaires, les grands parmi eux sont
bien placés, de ce fait, la dégradation des propriétaires conduit à ce que l’agriculteur travaille lui-
même dans sa terre, car il est incapable d’engager aussi bien un aide technicien qu’un ingénieur
d’agriculture. Toutefois, ceci provoque un manque d’évolution dans le domaine de l’agriculture,
ce qui poussent quelques agriculteurs à louer des terres de grandes dimensions pour planter de
nouvelles cultures par ex: un des agriculteurs est allé au champs Sarada pour le louer à
quelqu’un pour 10 ou 15 ans, et par la suite il a engagé des ingénieurs et des aides techniciens
ainsi que de nouveaux instruments pour obtenir un bon rendement, de même à Kaa, il y a aussi
des gens qui achètent des terres pour faire des projets et exporter leurs agricultures, ceci
contribue à créer une certaine perspective pour les anciens visant à travailler dans ce domaine,
mais il y a tjrs des obstacles car ces terres ne leurs appartiennent pas, alors parfois on les trouve
travailler dans les magasins de produits chimiques.
Q : Encore une fois, est ce que cet enseignement est en relation avec le marché ?
R : Le marché est instable, on ne peut pas aisément l’étudier et préciser les besoins annuels,
nous, on parle d’une durée de 3 ans, mais pas de prédiction pour 3 ou 6 ans à venir, car un jeune
ne va travailler sa terre pour une période d’an seulement, mais au moins pour 10 à 15 ans ou
plus, alors sa vie sera liée à ce travail, c’est pourquoi il faut placer les gens spécialisés dans des
écoles techniques relatives à ce domaine d’agriculture pour l’améliorer, mais on ignore toujours
jusqu’à quel point ceci serait compatible avec la demande du marché.
Q : Peut-on savoir si vos élèves de l’école technique agricole continuent leurs études supérieures
comme ingénieur en agriculture, ou ils spécialisent dans d’autres domaines liés à l’agriculture,
ou bien ils quittent ce domaine et vont travaillent dans des domaines différents de l’agriculture ?
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R : Effectivement, un petit nombre continue leurs études supérieures (ingénieur d’agriculture).
Q : Mais l’examen d’entrée comme on le sait bien à l’Université Libanaise, Faculté
d’Agriculture, est basé sur les informations acquises dans le programme de l’enseignement
général et non pas dans celui technique, ce qui entrave leur objectif visant à accomplir des études
supérieurs ?
R : Oui, sûrement, ceci pouvait être une raison valable.
Q : Alors, ici on peut se demander pourquoi il n’y a pas de coordination entre enseignement
général et celui de la technique agricole ?
R : Effectivement, ils sont très loin l’un de l’autre, donc ceci rend une éventuelle coordination
impossible entre eux.
Q : Est-ce qu’on ne pas trouver des informations en commun entre ces deux genres
d’enseignement, général et agricole, pour les enseigner ?
R : A vrai dire ils sont très loin l’un de l’autre, si on prend le programme de terminale de
l’enseignement général on trouve un écart dans les informations, la coordination avec la Faculté
d’Agriculture est difficile, moi j’ai discuté avec le directeur général de l’Université Libanaise et
avec D. Mrouwé et on lui a demandé de voir s’il y avait possibilité de coordonner entre nous, et
s’il serait possible qu’il nous fasse les curricula de l’enseignement technique agricole pour qu’ils
soient compatibles avec ceux de l’enseignement général.
Q : En fait, D. Mouin Hamza dans une étude faite en 1995 a proposé la coordination entre la
Faculté d’Agriculture de l’Université Libanaise et le Ministère d’Agriculture pour faire des
curricula relatif à l’enseignement technique agricole, pourquoi ceci n’a pas été appliqué?
R : Je ne sais pas, je crois que le Ministère de l’Agriculture n’a pas accepté.
Q : Non, je crois qu’il n’y a pas eu de coordination.
R : J’ai bien rencontré D. Mrouwé (Doyen de la Faculté d’Agriculture) plusieurs fois et aussi je
me suis réuni avec le directeur général de l’Université Libanaise, alors ils ont accepté de
coordonner, de surveiller les programmes de l’enseignement technique agricole, de décider où
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ces étudiants doivent être placés, de même surveiller les enseignants et choisir de nouveaux profs
suivant les nouveaux programmes, et limiter le métier d’enseignement à 30 ans d’enseignement
uniquement.
Q : La coordination n’est pas seulement dans le contenu du programme des enseignements, il y a
un autre aspect, en rédigeant les curricula on laisse le Ministère de l’Agriculture choisir ses
enseignants, car c’est lui qui a rédigé les curricula de l’enseignement agricole, ce qui fait que
l’enseignant peut être ingénieur d’agriculture(qui n’a pas acquis une formation ), qui ignore la
méthodologie d’enseignement, les méthodes d’évaluation et les curricula, alors il est purement
scientifique et il va enseigner. Ceci pour dire qu’il faut qu’il y ait une parfaite coordination entre
le Ministère de l’Agriculture, de l’Education et la Technique Agricole, dans le but de préciser les
objectifs généraux et spécifiques, la formation des enseignants et la rédaction des curricula.
Comment expliquez-vous ce processus?
R : Moi j’ai été auparavant dans l’enseignement technique, alors je n’ai jamais eu à subir de
formation, ce qui fait qu’on peut être bien formé sans subir de formation particulière, ceci
dépend de l’individu lui même. Personnellement, j’aurais souhaité que la Faculté d’Agriculture
puisse surveiller les programmes, former les enseignants et les habituer aux nouveaux
programme, mais la période de guerre au Liban n’a pas aidé à réaliser le projet qu’on envisageait
d’appliquer, moi aussi j’ai aidé la Faculté d’Agriculture, je lui ai donné une terre de 75000m à
Tal Amara pour travailler dans l’agriculture, alors ils ont profité plus que nous de cette
coordination.
Q : La surveillance du Ministère d’Agriculture sur l’enseignement agricole privé n’est-elle pas
nécessaire ?
R : Il n’y a pas d’enseignement agricole privé, ils peuvent enseigner beaucoup de choses (décor,
informatique, électronique…), je ne suis pas sûr qu’il y ait des écoles privées techniques
agricoles.
Q : Il y en a deux si je me rappelle très bien.
Est-ce que le Ministère d’Agriculture surveille ces écoles techniques agricoles, leurs travaux,
leurs projets et leurs activités extra scolaires … ?
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R : Quelquefois.
Q : Ce que j’aimerais savoir, est-ce que le Ministère d’Agriculture assiste à des conférences, à
des projets d’agriculture qui se font au Liban, on ne voit pas ces projets se concrétiser sur terre
comme si vous n’encouragez pas l’agriculture ?
R : Le domaine d’agriculture est une chose différente de l’enseignement technique agricole.
Q : Mais on remarque que les espaces verts diminuent progressivement au lieu d’encourager
d’avoir recours à la plantation, on remarque qu’on continue à couper les arbres. La dernière
étude du CRDP avec UNDP révèle que les espaces verts au Liban diminuent très rapidement.
alors quel rôle le Ministère d’Agriculture est-il appelé à jouer, ne lui revient-il pas d’améliorer
les forets (ou bien les espaces verts) avec sûrement la participation du Ministère de
l’Environnement ?
R : Oui, les espaces verts diminuent progressivement à cause des facteurs suivants:
*La dimension géographique du Liban est trop restreinte.
*Les surfaces vertes diminuent car les lois sont mal appliquées, alors on bâtit en remplaçant le
vert par du béton. Ex : quand on va à la Bekaa, on remarque que la dimension des surfaces qui
étaient toutes vertes a diminué, il n’y avait pas de bâtiments sur cette terre alors on remarque
maintenant qu’on commence à bâtir entre les espaces verts, ce qui tend à réduire vraiment ces
derniers, alors qu’on était supposés avoir des lois qui interdisent de bâtir, mais les événements de
1975 ont provoqué un désordre ce qui a influé négativement sur cette diminution de verdure.
Alors pour augmenter les surfaces vertes on applique des projets relatifs à l’agriculture et qui ont
été guidés par le projet vert, mais qui restent toutefois limités, car le budget donné était de 15
milliards, ensuite il s’est limité à 10 milliards avec les dépenses de l’équipe de travail. Donc, le
renouvèlement des terres n’est pas convenable, ce qui est un problème qui peut être compensé en
plantant quelques genres de plantes à rentabilité économique, nous avons essayé quelques
nouvelles cultures, moi je suis venu de Telekom mais j’ai acquis quelques nouvelles techniques
par ex : en assistant à une conférence en Espagne, j’ai remarqué qu’il discutait des gènes de
l’agriculture, on a compris que la région de la méditerranée représente 70% des plantes présentes
partout dans le monde, les scientifiques utilisent ces plantes pour profiter des gènes et ils les
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vendent 100 fois plus chers à travers les années, ajoutons à cela les efforts des agriculteurs qui
ont participé à l’amélioration de ces plantes, eux ils les prennent et ils utilisent les gènes dans
leurs laboratoires pour améliorer la qualité des différentes plantes et augmenter le prix. Alors on
a pensé à la possibilité de planter pas par ex les pommes de terre, on peut les planter mais il n’y a
pas de visions bien déterminées qui aident à réaliser ce projet, et le Ministère de l’Agriculture est
incapable d’exécuter ce projet, on a essayé à March7in au dessus de Hermel (la terre ressemble à
celle de la Bekaa) les gens ont donné des terres et on les a plantées (2006). Ainsi, on peut dire
que la technique agricole joue un rôle important et les étudiants peuvent participer à des projets
d’agriculture. Mais malheureusement, la guerre au Liban ne faisait que retarder ce projet.
Q : En 2001 on a rénové les programmes relatifs à l’enseignement général, alors qu’au niveau de
l’enseignement du technique agricole, on n’a rien renouvelé, ceci a duré jusqu’en 1995 où ils ont
rédigé le manuel du curriculum, mais sans qu’il y ait précision des objectifs spécifiques bien
déterminés, même que les compétences soient mentionnées, seulement quelques objectifs
généraux, même dans les livres il n’y a pas d’objectifs, seulement un contenu, et vous en tant
qu’enseignant dans ce domaine qui relève de la technique, comment vous expliquez ce fait?
R : On n’a jamais pu jouir d’une flexibilité au niveau du travail, car on n’a pas de budget bien
déterminé, si je pouvais chercher un groupe spécialisé pour faire ces curricula, je le ferais, alors
j’ai essayé avec l’Université Libanaise mais à cause de la guerre on n’a pas continué notre
travail, on espère résoudre ce problème, alors je me demande tjrs est-ce qu’on doit confier
l’Enseignement Technique Agricole au Ministre de l’Agriculture ou bien il faut le cumuler avec
l’Enseignement Technique.
Q : Pourquoi par exemple l’enseignement industriel n’est pas lié au Ministère de l’Industrie ?
R : C’était toujours pour moi des questions auxquelles je n’avais pas de réponses, c’est pourquoi
je propose de le lier au technique générale.
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Entretien avec Mme Joumana Karamé : Directrice du secteur de
l’enseignement agricole au ministère de l’agriculture (27/5/08)
Q : Quel est le nombre des écoles techniques agricoles existant au Liban ?
Q : 8 écoles.
Q : Je voudrais savoir quels sont les objectifs généraux de l’enseignement technique agricole.
R : L’objectif majeur est que l’étudiant sache devenir à la fin de son enseignement un assistant
technique pour aider l’ingénieur agricole. Alors il sera en mesure d’appliquer directement toute
la pratique sur terre en observant l’ingénieur agricole, parfois il peut même aller jusqu’à
remplacer l’ingénieur. Il doit faire des études réparties sur 3 années : la 1ère est une année
générale où il y a la base de tout cet enseignement technique agricole, après ils choisissent une
des 3 autres sections selon leurs spécialités.
Q : Pourquoi il n’y a pas de coordination avec l’enseignement général ?
R : C’est un problème qu’il faut soulever, mais toutes les écoles techniques ne coordonnent pas
avec l’enseignement général.
Q : Nous savons bien que ceux qui présentent un examen d’entrée à la Faculté d’Agriculture
doivent étudier le programme du secondaire général et pas celui de la technique agricole, alors
sûrement vos élèves vont échouer.
R : Nos élèves prennent alors des cours différents de ceux de l’enseignement général et ils sont
plus orientés vers la pratique.
Q : Est-ce que vous avez un curriculum bien déterminé pour l’enseignement agricole ?
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R : Bien sûr que oui, en 1987, ils ont introduit les cours que l’élève était amené suivre chaque
année.
Q : Je ne comprends pas ! J’ai demandé le curriculum, ils m’ont donné seulement des papiers
contenant les titres des matières et les sous-titres, il n’y a pas d’objectifs spécifiques bien rédigés
pour les matières.
R : Ce ne sont pas des objectifs, mais dans chaque cours il y a les titres et les sous-titres et le
contenu.
Q : Mais dans l’enseignement général, le CRDP en 2001 a décidé de renouveler le curriculum et
de rédiger de nouveaux objectifs généraux et spécifiques, pourquoi chez vous il n’ya pas de
curriculum bien déterminé. ?
R : Car chez nous la décision du programme a été faite par un effort personnel de nos
enseignants, de quelques directeurs des écoles agricoles.
Q : Alors il n’y a pas de curriculum qu’on pourrait suivre et le comparer à celui du général ?
R : Non, mais quand on a mis les objectifs généraux ce sont des spécialistes qui ont fait ca, mais
des objectifs spécifiques, il n’y a que ceux qui sont rédigés dans les livres.
Q : Vous voulez dire, les titres et les sous-titres ?
R : On a 40 livres, contenant les titres et sous-titres et le contenu.
Q : Alors il n’y a pas d’objectifs spécifiques, des compétences, des activités
proposées…..comme dans le curriculum du général ?
R : Non, on a seulement des livres (les cours enseignés).
Q : Alors pourquoi vous n’avez pas coordonné avec l’enseignement général pour faire un tel
curriculum ?
R : Je ne trouve pas nécessaire qu’il y ait une coordination avec le général, seulement une chose
est de mise, c’est que nos professeurs sont en général des ingénieures agricoles et des
vétérinaires, et nos anciens élèves qui donnent les cours pratiques, alors que les cours de chimie,
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de physique et de math sont donnés par des licenciés en sciences. Nos professeurs alors n’ont
jamais fait de formations en éducation, ils n’ont pas la qualité d’un enseignant bien formé en
éducation.
Q : Alors, on peut déduire de ce que vous avez qu’il est indispensable de coordonner avec
l’enseignement général pour former ces professeurs.
R : Oui, c’est nécessaire.
Q : Est-ce que vous avez essayé de changer et de planifier une éventuelle coordination avec le
Ministère d’Education et l’enseignement général ?
R : On doit faire un protocole bien déterminé entre nous et l’Université Libanaise.
Q : Et avec l’enseignement général ?
R : Oui, justement, on travaille sur ça car nos élèves ne peuvent pas entrer à l’Université
Libanaise, malgré que quelques élèves continuent leurs études à l’université de Kaslik ou
d’autres universités privées, mais ils ne font pas leurs études à l’Université Libanaise.
Revenons au curriculum, la 1ère année est générale, dans la seconde et la 3ème, ils choisissent des
spécialités : agricole, animale ou aménagement territoire et ils peuvent aussi étudier 3 années
générales.
Q : Est-ce que toutes les écoles enseignent toutes les spécialités ?
R : En général 2 spécialités l’agricole el l’animal, mais il y a de plus l’aménagement territoire a
Batroun, le général il est possible de le trouver à Abde, Nasriyet Rizk (au Bekaa), Khyam et
Nabatiyé, à Fanar et à Jezzine ; seulement le secteur agricole, l’éducation animale, générale et
agricole se trouvent à Baakline .Ce sont nos 8 écoles.
Q : Est-ce que les objectifs généraux et les cours décidés pour l’enseignement technique agricole
reflètent-ils leur importance ?
R : Oui, sûrement, mais il faut faire une étude bien déterminée. Par ex : il y a l’école de
« Abde » des étudiants de « Akar » (alors du nord), à « Nabatiyé » et à la « Bekaa » tous les
élèves viennent des régions qui s’intéressent à l’agriculture, alors ces élèves suivent des études et
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en même temps ils peuvent faire un projet agricole, car à la dernière année ils doivent présenter
une recherche qui sera comme une proposition d’un projet de base à accomplir. Après s’ils
veulent continuer leurs études dans différents universités, force est de constater que les élèves
qui désirent continuer leurs études universitaires doivent rester dans le domaine général, alors
que les autres élèves qui aiment directement travailler et pratiquer choisissent les 3 autres
spécialités.
Q : Est-ce que vous coordonner les cours donnés pour vérifier l’importance de cet enseignement
quant à l’économie et l’environnement ?
R : Sûrement, on a par ex : des cours intitulés : orientation sociologique, économie,
environnement…
Q : En absence d’un curriculum bien déterminé, est-ce que chaque professeur décide seul de son
cours ?
R : Non, pas seul, il s’agit d’un Comité de professeurs qui enseignent dans les différentes écoles
techniques agricoles, et chaque 2 années, ils renouvellent les livres, et en ce qui concerne les
activités, chaque année on a un programme pratique appliqué par les élèves comme : couper les
arbres fruitiers ou cultiver la terre. Durant ces 3 années, on se contente d’ajouter différentes
visites faites par les élèves, comme par ex quand on a parle de l’influence des oiseaux, on ajoute
ça, aussi pour les incendies des forêts on ajoute ça au programme, alors on peut n’importe quand
ajouter des choses selon leur place ou importance.
Q : Est-ce que vous coordonner avec le Ministère de l’Environnement ?
R : On a par exemple un architecte qui enseigne chez nous, il travaille aussi au Ministère de
l’Environnement, ce qui rend la coordination parfois possible, et moi parce que je dirige le projet
du développement agricole, alors nos profs assistent aux stages qu’on fait pour les ingénieurs et
parfois nos élèves aussi, on a de même une coordination avec WMCA, NGO , AFDC ( centre
pour l’environnement Ex : à<< Ramliyé>>, on collabore tjrs avec eux, par exemple l’école
technique <<Baakline>> a organisé avec eux un concours pour la protection de l’environnement,
lors de la fête de l’arbre nos élèves plantent (projet forestier), on coordonne aussi avec quelques
écoles privées dans des projets d’agriculture.
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Q : Est-ce qu’il y a des écoles techniques agricoles privées ?
R : Non, mais il y a une qui est en relation avec Dar el aytem el islemi (écoles pour les
orphelins).
Q : J’ai remarqué que les matières pratiques occupent 28% à 40% du programme, et comme on
parle de technique on pense plus au cours de pratique, comment vous expliquez ceci ?
R : Oui, vous avez raison, le cours théorique est supérieur au cours pratique (60% à 72%), mais
parfois ils font des heures de stage en plus, par exemple, quand il y a des stages, les élèves
travaillent plus. Un autre exemple à donner, quand le Ministère d’Agriculture fait une campagne
de vaccination pour les animaux, nos élèves y participent, de même avec le Ministère de
l’Environnement dans son projet forestier, et la protection des réserves ils sont présents….On
laisse les élèves travailler et participer à ce projet pendant des heures.
Q : Est-ce qu’il y a aussi des activités éducatives extra scolaires autres que celles déjà citées ?
R : Oui, il y a des activités scientifiques par exemple : ils visitent les pressoirs d’olives, des
laiteries, les usines de fromagerie, les abattoirs, les industries de boîtes de conserve, les
pépinières, les fermes … donc, pendant 3 années, ils doivent observer et expérimenter de plus
près tout ce qu’ils ont étudié. C’est de la pratique qui n’est pas mentionnée dans les programmes.
Q : Est-ce que l’enseignement technique agricole assure le besoin du marché pour vos élèves ?
Est-ce qu’ils continuent dans ce domaine ?
R : On ignore vraiment le pourcentage des élèves qui travaillent dans ce domaine, mais par
exemple, j’ai des élèves qui se sont spécialisés dans le domaine vétérinaire à « Bella Russie » et
qui sont revenus travailler au Liban, d’autres travaillent dans les pépinières ou dans des magasins
de vente de produits chimiques pour les plantes.
Q : On ne voit pas alors ceux qui travaillent dans la terre pour améliorer les espaces verts et
protéger l’environnement ?
R : Il y en a quelques qui plantent mais à cause de la hausse des prix de produits chimiques, alors
le rendement agricole n’est plus le même comme avant, ce qui ne suffit pas à l’agriculteur.
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Q : Quel est le nombre d’élèves qui ont achevé leurs études universitaires ?
R : On n’a pas de statistique déterminée, même par exemple, l’Université Technique Américaine
n’a pas de statistique déterminée quant aux élèves qui ont travaillé dans ce domaine ou continué
leurs études universitaires.
Q : Est-ce qu’il ya une coordination avec l’Université Américaine ou l’Université Saint-Joseph?
R : Oui, par exemple à la Bekaa, il y a tjrs des visites faites entre nos élèves et ceux de
l’université Américaine et de l’Université Saint-Joseph, ils participent à faire des stages. Il y a
parfois des stages pour les agriculteurs (3 mois) et pas pour nos élèves, car il n’y a pas pour cette
année des élèves dans cette région.
Q : Pourquoi à votre avis ?
R : Il y a plusieurs raisons, on a assisté à une conférence en France en décembre et on a remarqué
qu’ils avaient le même problème. C’est que le nombre d’élèves de la technique agricole dans
toutes les régions diminuent tjrs. Alors les raisons sont par exemple : les jeunes des villages qui
vivent dans les villes, les jeunes sont orientés vers la technique nouvelle, voire les ordinateurs ...
il n’y a plus de bon rendement de l’agriculture, ni un marché qui conviendrait à leurs rendements
agricoles.
Q : Comment vous évaluez l’acquis de vos élèves ?
R : Il y a des cours notés sur 20, d’autres notés sur 40 d’autres ou sur 60. Les professeurs
envoient leurs questions (Banque de questions) et on organise un Comité qui choisit les questions
et les élèves présentent leurs examens dans un centre uni et ceci se répète pour la 3ème année,
alors que pour la 1ère et 2ème année, chaque enseignant rédige ses questions il les présente au
directeur de son école pour qu’il les approuve, mais cette année on a demandé à toutes les écoles
de nous proposer leurs questions pour former un Comité dont le rôle serait de choisir les
questions.
Q : Mes remerciements les plus sincères.
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Entretien avec D. Mohamad Ismail : Directeur de l’école technique agricole
de Baakline (le 30/7/2008):
Q : De prime abord, je voudrais savoir si vous pouvez nous donner une idée à propos de
l’historique de l’enseignement agricole.
R : L’enseignement a commencé depuis longtemps déjà dans les écoles techniques pratiques
(BP) (liées au technique général), puis ils ont ouvert l’école technique à Sanaye3 dans les années
quarante, puis ils ont décidé de séparer l’enseignement technique agricole et de le lier au
Ministère d’Agriculture, et ils l’ont installé à Fanar. C’était la 1ère école technique agricole (avec
des foyers, des restaurants...). Le lieu où se trouve actuellement l’Université des Sciences à Fanar
était auparavant un champ de travail.
Q : Alors, c’est impressionnant de savoir qu’une école technique agricole, qui œuvre dans le but
d’augmenter les terres vertes, donne sa terre pour qu’ils bâtissent un immeuble dessus, même s’il
s’agit d’une université.
R : L’école technique à Ghazir n’a pas reçu une équipe de professeurs, donc elle est restée 3 à 4
ans sans élèves, alors la Faculté d’Agriculture l’a prise, dans les 1990 (le Gouvernement a
contracté une dette de la Banque Saoudienne et Koweitienne) pour renouveler les écoles
techniques agricoles. Au Chouf par exemple, on a renouvelé l’école technique à « Deir El
Ahmar » qui était un centre d’orientation, parfois la municipalité veut la prendre parfois l’armée,
á Kachma aussi on a renouvelé une école mais on ignore par qui elle fut prise, à Abda aussi,
l’école a travaillé quelques années et puis l’armée l’a prise, à Nasryet Rizk (à la Bekaa)
également, elle a travaillé pendant 10 ans et par la suite elle a arrêté ses activités, à « Khyam » et
à « Jezzine » les bâtiments sont absents.
Q : J’imagine qu’à coté de chaque école on doit avoir un terrain de travail pour le cultiver ou le
planter, alors où se situe votre terrain ?
R : A Nasriyet Rezk, Abda Et Fanar seulement, il y a des terrains qui appartiennent au
gouvernement, mais chez nous ce n’est pas le cas.
Q : Vous avez dit qu’à Fanar ils ont donné la terre à la Faculté des Sciences.
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R : Oui, elle était de 30000 km elle n’en fait que 5000 km actuellement.
Q : Mais en lisant les objectifs généraux, on remarque que l’un des objectifs de base est
d’augmenter la surface rurale, alors on remarque que c’est tout à fait le contraire qui s’applique
ici?
R : Parlant toujours de l’historique, à la fin de 1994 on avait 9 écoles techniques agricoles mais
celle de Ghazir a arrêté ses fonctions, mais l’équipe des professeurs travaille tjrs dans
l’entraînement agricole, car nous avons deux objectifs généraux : donner des cours aux aides
techniciens et les orienter, faire des stages d’une durée de 3 jours à 6 mois en lien avec le thème
de l’agriculture (les femmes, les agriculteurs). (Exemple: l’agriculture en relation avec les écoles
et ceci pour motiver le projet forestier et augmenter les surfaces vertes, employer les matières
chimiques ou apprendre aux femmes de cultiver dans des endroits déterminés (comme les
balcons.). On a aussi des activités environnementales comme la visite des réserves, la revue de
développement et environnement qui forme une référence abondante dans ce domaine, car il ya
une compatibilité entre agriculture et environnement. A cela s’ajoute également les aides avec les
associations environnementales.
Q : Comment votre travail se reflète t-il sur terre ?
R : Exemple, au Mont-Liban il y a jam3iye LMD qui commence de Kbayet à Marj3youn, il y a
26 sections, nous avons ouvert les rues dans les réserves.
Depuis deux semaines, on a effectué un stage pour 26 écoles pour faire des pépinières comme les
activités pratiques en plus de leurs cours.
Q : Mais on remarque que nous diminuons les surfaces vertes aux dépens du développement du
béton, qu’en pensez vous ?
R : Absolument pas, on participe à beaucoup d’activités pour protéger l’environnement, comme
l’année passée nos élèves ont planté des arbres dans les terres qui ont été brûlées. La semaine
dernière, on a fait (avec nos élèves) une route dans la réserve pour laisser les gens passer et
observer ces réserves, depuis 4 mois il y avait « l’Amedist » qui est venu des états unis. Des
élèves ont assisté avec nous à planter des arbres dans la réserve de Maaser el Chouf. Nos élèves
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n’ont pas vraiment le temps pour continuer leur programme à cause d’un tas d’activités. On a
chaque semaine des invitations à des workshops, des conférences …
Q : Est-ce que vos professeurs et vos élèves participent à ces activités ?
R : Oui, bien sûr.
Q : Est-ce que les autres écoles font la même chose ?
R : Je ne sais pas, mais je crois que nos élèves sont les plus actifs. C’est vraiment la seule école
qui paye de son budget pour assister à tout ca, même pour voyager en France et assister à des
stages ou à des conférences et vice versa.
Q : S’agit-il d’une coopération avec les écoles techniques agricoles en France ?
R : Oui, sur, par exemple, on a accueilli l’année dernière du 21 juin jusqu’au 14 septembre une
étudiante appelée « Sara Boutader » de l’école de « Poisier Chevagnon », elle est venue pour
étudier les différents genres de forêts et les cultures, la forestation tout ce qui est en rapport avec
le développement et l’environnement (comme recherche en TS).
Q : Est-ce que vous avez un TS agricole ?
R : Non, mais on a recommandé ça au Ministère de l’Education.
Q : On remarque dans votre programme seulement 28 à 40% d’heures pratiques, alors qu’il n’y a
que 60% de cours théoriques ? Est-ce que cela est suffisant pour une école technique?
R : Non, ce sont les heures pratiquées durant les 9 mois d’études, mais on a 3 mois en été où nos
élèves font une pratique et ils ainsi, ils peuvent mettre fin à leur projet.
Q : Pourquoi vous n’avez pas mentionné ça dans votre programme ?
R : Mais c’est déjà mentionné.
Q : Ca ne se voit pas.
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R : C’est le décret 79/1 qui a décidé (le 2 mai 1987) de procéder à l’organisation de
l’enseignement agricole, l’année est divisée en deux trimestres, en été les élèves qui se
réussissent doivent faire une pratique de deux mois dans les champs des écoles.
Q : Est-ce que vous avez des champs ?
R : Non.
Q : Alors comment vos élèves font la pratique ?
R : Dans différents champs qu’ils connaissent, vraiment on n’a pas besoin de champs car si je
n’ai pas le nombre suffisant d’élèves qui va travailler dans les champs, je dois payer pour en
avoir, ce qui est quasiment impossible à faire.
Q : Ce travail ou cette pratique fait en été, est-il évalué ?
R : Sûrement, ce n’est pas noté, mais on a besoin du projet de base pour avoir une idée et
évaluer, et l’élève ne peut pas passer en seconde année s’il n’a pas fait de pratique.
Q : Pourquoi il n’est pas évalué, pour que les élèves travaillent sérieusement ?
R : Ce travail est intéressant pour l’élève car il sera un premier pas pour le guider dans son projet
de dernière année.
Q : Mais vous ne trouvez pas que les élèves ne sont pas orientés vers l’agriculture ?
R : Seulement un petit nombre est orienté, et il va diminuer car notre objectif est de fermer les
écoles techniques agricoles. On a eu un soutien de la coopérative agricole méditerranéenne …
Q : Pourquoi on ne lie pas cet enseignement agricole au Ministère d’Education ?
R : Il va tout de suite arrêter ses activités.
Q : Pourquoi ?
R : Il ya deux raisons :
- On reçoit toujours des dons du Ministère de l’Education.
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- L’équipe qui travaille est formée d’ingénieurs agricoles et des vétérinaires qui sont cadres.
Q : Alors, il n’y a pas de contractuels.
R : Si, un petit nombre, mais quand ils sont cadrés ils travaillent mieux.
Q : Mais être lié au Ministère d’Education, c’est faire un curriculum bien déterminé. Qu’est-ce
que vous en pensez ?
R : Je suis d’accord, mais on a des objectifs généraux et dans les matières, on a des titres et un
contenu bien déterminé.
Q : Mais il ne faut pas penser à faire un curriculum bien déterminé avec des objectifs généraux.
R : Quel serait l’objectif quand le contenu est suffisant.
Q : Mais si vos élèves décident de faire un examen à la Faculté d’Agriculture, ils ne pourront pas
réussir car les questions sont en relation avec l’enseignement général.
R : Non, nos élèves qui voyagent continuent leurs études universitaires à l’étranger, mais
seulement chez nous ils ne peuvent pas le faire, car les cours du général sont très difficiles (math,
sciences, physique.)
Q : Par contre, vous pouvez coordonner avec l’enseignement général pour acquérir les mêmes
concepts.
R : Mais nous sommes différents, il y a plus de pratique que de mémorisation, alors s’ils veulent
continuer à la Faculté d’Agriculture, ils doivent terminer leurs études secondaires.
Q : Est-ce que vos élèves travaillent dans le domaine de l’agriculture ?
R : Un petit nombre, 20% à peu près.
Q : Alors à quoi sert d’enseigner l’agriculture si on n’envisage pas de travailler dans ce domaine
par la suite?
R : C’est vrai, soit on ferme les écoles techniques agricoles, soit on forme des aides techniciens
seulement.
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Q : Pourquoi on ne coordonnerait pas avec l’enseignement général et on les laisse continuer leurs
études universitaires ?
R : Non, je ne suis pas d’accord.
Q : Pourquoi on n’améliore pas les cours de façon à ce qu’ils continuent à la Faculté
d’Agriculture ?
R : On a demandé à ce qu’ils nous donnent 10 places pour les meilleurs élèves de nos écoles à la
Faculté de Pédagogie, mais sans concours, ou autrement on doit les aider en leur assurant des
enseignants et en leur donnant des cours privés.
Q : Pourquoi vous n’essayez pas de lier l’enseignement technique agricole à l’enseignement
technique, et c’est ainsi que vous pouvez coordonner avec l’enseignement général et les
programmes liés à ce dernier?
R : Est-ce que l’enseignement technique oblige par exemple l’Université d’Ingénierie d’accepter
ses élèves, ou bien il s’agit du même problème ?
Q : Alors le problème est dans l’enseignement technique ?
R : Oui, on doit prendre des professeurs contractuels, on ne peut pas encadrer des docteurs et des
ingénieurs, moi j’ai des aidé les techniciens qui sont spécialisés dans la formation de nos élèves,
ils les prennent aux champs pour appliquer ce qu’ils ont appris, alors on ne peut pas engager des
professeurs encadrés si on est en relation étroite avec l’enseignement technique, ça c’est le 1er
problème Un second problème à soulever, il n’y a pas dans l’enseignement technique des dons
similaires à ce qu’on a, je ne peux pas demander à mes élèves de prendre de l’argent de leurs
parents pour planter, faire des sorties ou des activités…
Q : Alors vos professeurs sont en plupart des ingénieurs et des vétérinaires, alors est-ce qu’ils
sont bien formés pour enseigner ?
R : Nous avons eu des professeurs qui prétendaient ne pas savoir enseigner.
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Q : Alors, c’est pour cela je disais qu’il fallait bien former le professeur pour qu’il soit capable
d’enseigner correctement, ou sont les objectifs, les compétences, les méthodes utilisées et le
système d’évaluation ?
R : Ca fait 10 ans qu’on a commencé dans cette école et on demande de former nos professeurs,
mais personne ne répond.
Q : Alors, à votre avis, chaque professeur est capable de bien rédiger son cours ?
R : Oui, c’est juste.
Q : Alors, chaque professeur rédige son cours à son aise ?
R : Non, il le rédige conformément au programme.
Q : Mais, quel programme ?
R : Le programme a été mis par des ingénieurs et des vétérinaires qui ont décidé du contenu des
cours (un plan), et selon ses titres et ses sous-titres, les professeurs ont fait les cours, d’autres
professeurs qui sont contractuels ont introduit des titres, ils ont donné leur cours en classe et les
élèves ont pris notes. Dans notre école, j’ai demandé à tous mes professeurs de rédiger des cours
et les ingénieurs par exemple les évaluent, et décident s’ils sont bien préparés ou non.
Q : Est-ce que tous les cours sont bien réunis entre les 8 écoles techniques agricoles ?
R : Comme chez nous, les professeurs sont mieux placés, ils prêtaient leurs cours aux autres
professeurs, ce qui m’a obligé enfin de les vendre.
Q : Avant ces 10 années, il n’y avait pas de cours ?
R : Non, ils apportaient des informations au hasard.
Q : Et les cours pratiques ?
R : Non, il n’y en a pas, mais il y a des titres décidés par exemple pour cette saison, ils doivent
apprendre la coupure des fruits et ainsi, ils passent tout de suite à l’application sur terre, le
professeur explique cet aspect dans le champ et l’élève l’applique directement, et puis il présente
enfin un rapport de travail, et en été aussi il fait une pratique et présente aussi un rapport.
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Q : qui sera noté ?
R : Non.
Q : Pourquoi ? Ce n’est pas évalué ?
R : Non, c’est seulement fait pour savoir ce qu’il a fait en été pendant 2 mois. Nous sommes
vraiment (bi7alen mouride) malgré le fait que lorsqu’on était en France pour assister à une
conférence, nous avons éprouvé les meilleurs sentiments par rapport à l’Algérie, à la Turquie, à
la Malte, et même pour l’Italie.
Q : Et la France.
R : Nous sommes très proches de la France.
Q : Est-ce qu’en France l’enseignement technique agricole n’est pas lié au Ministère de
l’Education. ?
R : Chez eux le système est plus compliqué, certainement ils sont liés au Ministère de
l’Education.
Q : Ils n’ont pas de curriculum bien déterminé, des objectifs et des cours ?
R : Bien sûr qu’ils ont des cours, on a également apporté des cours avec nous.
Q : Est-ce qu’ils ont le même contenu que vos cours ? Peut-on les voir ?
R : En fouillant dans son armoire, j’ai répondu en disant : vraiment je ne sais pas où ils sont car
nous avons changé notre bâtiment et on n’a pas encore récupéré nos affaires.
Et il nous a présenté quelques projets exécutés par leurs élèves, ainsi que les cours faits par leurs
professeurs.
Q : Ce qui m’intéresse le plus ce sont les cours concernant les plantes, la photosynthèse et leur
rôle dans la nature, tout ce qui est en relation avec l’environnement, l’écologie…
R : Je ne sais pas, on est spécialisé dans la classification des plantes, moi ce n’est pas mon
domaine.
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Q : Vous n’avez pas entendu parler de la photosynthèse, ça m’intéresse énormément.
R : Vraiment, je ne sais pas mais ce dont je suis sûr, c’est qu’ils apprennent les modalités de
plantation, les différents genres de sols utilisés dans l’application, l’eau …
Q : Mais est-ce qu’ils connaissent le rôle que peuvent jouer ces plantes dans la nature, dans
l’environnement ?
R : Oui, ceci sera en principe expliqué dans les heures pratiques, dans les conférences comme
l’importance des plantes (mais ça ne met pas en valeur la relation avec l’environnement..), on
parle de l’eau, du sol, même quand ils font des projets et ils prennent l’initiative d’en présenter
un, en expliquant toutefois que l’élève a traité le thème des plantes, des produits ainsi que les
dangers qui causent les dégâts des plantes.
Q : Est-ce que vous cherchez à établir un lien entre le rôle de la plante et le développement
durable ?
R : Non, je ne crois pas.
Q : Et le cours d’économie, ne vise-t-il pas à établir un lien entre les plantes et la productivité ?
R : Non, le cours d’économie, il est rattaché directement à l’économie, mais je crois que cette
année on va ajouter un cours sur l’économie agricole.
Q : Et les compétences, est-ce qu’elles sont prises en considération ?
R : Oui, dans les activités des champs, dans les conférences, vraiment, il s’agit d’une
combinaison d’efforts personnels fournis par chacun de nos professeurs.
Q : Pour cela on préfère qu’il serait préférable que vous insistiez à ce que vous soyez lié au
Ministère de l’Education pour faire avec leur aide un curriculum bien déterminé, et puis vous
aurez la liberté de l’application.
R : On a toujours souhaité que ça puisse arriver un jour, mais on n’a pas de réponses jusqu’à
maintenant, nous sommes dotés d’une grande patience quant à l’amélioration de nos cours, de
nos informations, de nos écoles, mais tout ceci se fait par effort personnel. Nous sommes arrivés
même à fournir une aide aux agriculteurs.
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Q : Pourquoi vous ne faites pas ça avec l’aide du Ministère de l’Agriculture, un budget pour
s’améliorer ?
R : Rien que le fait de donner procure à nos élèves la chance de sortir et de réaliser leur projet.
Q : Mais ça a été décidé dans le décret.
R : C’est, mais on n’a rien reçu jusqu’à maintenant. Quand nos professeur corrigent les examens
(100 copies par exemple), ou surveillent les élèves pendant les examens officiels,
malheureusement ils ne sont pas payés.
Q : Alors il n’y a pas de curriculum, ni de formation ni de coordination avec l’enseignement
général alors que l’enseignement est un domaine bien déterminé : des objectifs, des
compétences, des méthodes, et vos élèves viennent de l’enseignement général alors les
professeurs doivent être au courant des programmes déjà donnés, par exemple la photosynthèse,
elle est enseignée dans les classes primaires et complémentaires comment on peut faire évoluer
ce concept chez les élèves ?
R : Moi, quand je donne des cours de musique, d’arts, de sport….ces matières sont introduites
dans le général, alors que personnellement, je demande de leur donner une matière liée à
l’agricole, et si je réussis à les bien former, ils peuvent alors enseigner.
Q : Alors quand il y aura coordination avec l’enseignement général, ceci pourra vous aider à
mieux organiser les cours en coordination avec ceux du général.
R : Parfois, on reçoit des inspecteurs éducatifs, ils demandent de voir les cahiers de préparation
des enseignants, et s’ils ont signé leurs heures, c’est tout, ils viennent vérifier si on a procédé à
des choses contre la loi, de même ils essayent de nous écouter afin de remédier à nos problèmes.
Q : L’un des objectifs généraux est d’offrir aux élèves la possibilité de continuer leurs études
supérieures, comment ils peuvent acquérir cet objectif ?
R : Personnellement, je leur dis que celui qui aimerait continuer ses études à l’université, qu’il ne
vienne pas chez nous, qu’il reste dans l’enseignement général qui va lui procurer la chance de
devenir agriculteur un jour.
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Q : Bien, mais vous avez dit que 20% seulement travaillent dans ce domaine, alors ça ne comble
pas le besoin du marché ? Et le béton augmente aux dépens de la verdure, où vos écoles peuvent
alors intervenir ?
R : ça, c’est autre chose, moi je dois dire que c’est à lui de décider s’il va travailler ou pas.
Q : Où se situe à ce moment-là la relation avec le marché ?
R : Il n’y a pas d’école technique qui s’intéresse au marché.
Q : Mais votre but est d’améliorer l’agriculture, où ce reflète ce processus ?
R : Je veux vous donner un exemple : Un de notre village a demandé à ce qu’on lui plante son
jardin, je n’ai trouvé aucun de mes anciens élèves, les uns ont voyagé, les autres ont quitté ce
domaine, rares sont ceux qui travaillent dans ce domaine (la plupart travaille dans le Ministère de
l’Agriculture ou dans l’Armée), donc on n’a trouvé personne.
Q : Pourquoi vous ne coordonnez pas avec le CRDP pour qu’il vous prépare votre programme ?
R : Alors qu’il collabore avec nous pour qu’on décide des programmes, dans les dernières
rencontres avec le Ministère d’Education, ils ont proposé que l’université Libanaise nous fasse
les programmes et les cours par observation direct, alors il y aura une collaboration entre le
Ministère d’Education et de l’agriculture.
Q : Alors c’est ce qu’on proposait pour que vos élèves continuent leurs études universitaires.
R : Vraiment on a un niveau très faible pour nos élèves. Ceux-ci ne peuvent pas aussi aller en
ville, alors ils font l’agriculture, et ceux qui échouent au brevet perdent leur chance d’aller plus
loin dans leurs études.
Q : Vous n’avez pas un examen d’entrée pour les accepter ?
R : Non, il n’y en a pas. Alors la plupart de nos élèves échouent et rares sont ceux qui aiment
faire l’agriculture, ceux-ci alors assurent un certain résultat et continuent dans ce domaine.
Q : Alors vous ne trouvez pas qu’il y a une faiblesse au niveau de la langue, tous vos cours sont
en arabe, ce n’est pas aussi un problème
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R : On a introduit en 1ere année un cours concernant la terminologie pharmaceutique, il y avait
des mots techniques en anglais, et les cours de physique et de chimie aussi étaient donnés en
anglais.
Q : On n’a pas vu ces cours.
R : Ils sont les mêmes que ceux des années secondaires.
Q : Et les cours de biologie, ils sont les mêmes aussi.
R : On n’a pas de cours en biologie.
Q : Pourquoi pas ? Mais on trouve dans le programme secondaire général des thèmes liés à
l’agriculture comme la photosynthèse ?
R : On n’a pas de cours de biologie, par contre on a des cours de botanique et ils sont en arabe
car on a des élèves qui pratiquent les deux langues : le français et l’anglais, et on n’a pas
d’enseignants qui peuvent donner les deux langues, c’est la cause pour laquelle les cours sont
tous en arabe et le nombre d’élèves est limité pour les diviser en sections.
Q : Alors, la langue sera aussi un obstacle si l’élève veut continuer ses études à l’université ?
R : Il faut s’assurer que les élèves qui entrent à l’école technique agricole ne veulent pas
continuer leurs études supérieures. On a un problème, en premier, le niveau de nos élèves est très
faible, alors ils ne peuvent jamais réussir à l’université.
Q : Alors, l’élève qui échoue se dirige vers l’enseignement technique agricole. Alors comment
on peut motiver un élève qui a réussi à s’orienter vers l’enseignement technique agricole par
exemple?
R : Ce qui le motive chez nous c’est qu’il prend de l’argent, il voyage et il peut faire des activités
extrascolaires.
Q : Merci bien de m’avoir reçu, je vous remercie de votre temps.
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Entretien Mme Kassis : Directrice de l’école d’enseignement technique
agricole à Fanar.
Q : Quels sont les objectifs généraux de l’enseignement technique agricole ?
R : Former des techniciens agricoles. Les étudiants entrent pour obtenir le bac technique
agricole.
Q : Combien de sections avez-vous ?
R : Nous avons la section de production animale et celle de production végétale. Alors que les
autres sections ne sont pas fonctionnelles chez nous.
Q : Pouvez-vous nous citer ces sections non fonctionnelles ?
R : La section générale, l’industrie agro-alimentaire et qui n’est pas fonctionnelle au Liban, le
paysagisme qui est fonctionnelle seulement à Batroun mais pas chaque année, et la pêche qui
n’est pas aussi fonctionnelle.
Q : Alors, chez vous, tous les étudiants font une année générale, puis ils choisissent leurs
spécialités.
R : Oui, et durant la première année qui est générale, ils prennent des cours limités aussi bien sur
le végétale que sur l’animale.
Q : En ce qui concerne la section générale, est- ce qu’elle est compatible avec la 1ère année de
l’enseignement général, comme en France ?
R : Non, chez nous c’est de l’agriculture générale dans cette section, les étudiants apprennent un
peu sur l’agriculture animale et quelques notions sur le végétale. Ces étudiants peuvent travailler
soit dans le domaine végétal soit dans le domaine animal.
Q : Combien d’écoles techniques agricoles on a au Liban ?
R : On a 8 écoles, dont une qui est uniquement spécialisée dans les cours d’entrainement pour les
paysans, car l’enseignement technique agricole vise non seulement à former des techniciens mais
aussi à familiariser les paysans avec les méthodes d’agriculture comme : l’usage des pesticides
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et des engrais, le bouturage, les maladies chez les animaux…. Et ceci pour un mois, formant une
sorte de formation continue pour le paysan.
Q : Est- ce que vous disposez chez vous d’une formation continue ?
R : Chez nous, non.
Q : Est-ce que les écoles diffèrent (comme en France écoles fermes, écoles techniques..) ou
elles relèvent de la même spécialité?
R : Non, on n’a pas des écoles fermes, toutes nos écoles font partie des écoles techniques
agricoles. Dans les lois et les décrets prescrits, les écoles peuvent être instituées pour former des
enseignants, ou pour faire subir un stage aux agriculteurs qui ont des fermes ou n’importe quelle
exploitation agricole. Ainsi, on peut faire des stages concernant n’importe quel sujet comme
l’ornementation des fleurs par exemple, et ceux qui sont intéressés sont des ingénieurs ou des
agriculteurs… ils peuvent toutefois y assister.
Q : Est-ce qu’il ya une formation continue pour les enseignants ?
R : Non, il n’y en a pas, mais on demande aux responsables de nous assurer ce genre de
formation.
Q : Où vous trouvez cette formation ? Dans le Ministère de l’Agriculture ou dans celui du
général ?
R : Non, ça doit être lié au Ministère de l’Agriculture.
Q : Est-ce que vous trouvez que l’enseignement technique agricole doit être lié à l’enseignement
général ?
R : On pensait avant que l’enseignement technique agricole devait être lié à celui du général
mais, j’ai vu comme par exemple au Maroc et en France que cet enseignement est lié au
Ministère de l’Agriculture et tous disent, à partir de leurs expériences, que c’est meilleur.
Q : Mais n’oubliez pas que dans ces tentatives, il y a toujours une formation continue.
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R : Oui, c’est juste et je trouve ici que le Ministère de l’Agriculture doit faire des stages de
formation continue pour nos enseignants.
Q : Avez-vous un curriculum bien déterminé ?
R : Oui, sûrement.
Q : Qui a prescrit ce curriculum ?
R : Il y a des programmes qui ont été améliorés avec le temps, et ont été prescrits par des
responsables comme le Chef de département avec quelques enseignants, et ils modifient les cours
selon les besoins des matières.
Q : Alors, vous avez un programme ?
R : Oui, on a un programme (qui est comme un syllabus dans lequel on trouve les titres des
chapitres et des sous-titres) et les professeurs font les cours selon ces programmes.
Q : Es-ce qu’il y a une coordination entre les enseignants pour faire les cours ?
R : Non, chaque professeur fait son cours à part. Il y a eu des cours communs qui ont été faits et
distribués, surtout pour la 3ème année, car ils passent leur baccalauréat.
Q : Est- ce ces cours sont surveillés par des responsables ?
R : Le département les surveille.
Q : Est- ce qu’ils sont rédigés selon des objectifs bien déterminés ?
R : Non, ce sont des titres et des sous-titres.
Q : Donnez-nous une idée sur les professeurs et leurs spécialités.
R : Les professeurs sont des ingénieurs, des vétérinaires, et pour le coté pratique, ce sont les
techniciens agricoles, ceux qui finissent chez nous leur baccalauréat.
Q : Il n’ya pas de professeurs spécialisés en math ou en biologie ou autres cursus?
R : Oui, il y a des profs licenciés en math, en physique et en chimie.
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Q : Pas de professeurs en biologie ?
R : Non, car il y a des médecins et des ingénieurs agricoles.
Q : Est-ce que vous avez des laboratoires ?
R : Oui, ils ne sont pas très bien équipés, mais on les utilise pour faire des expériences en chimie.
Q : Est-ce que les cours sont proches de ceux donnés dans l’enseignement général ?
R : Non, mais en math, physique et chimie on donne des informations figurant dans
l’enseignement technique général.
Q : Mais pourquoi il n’est pas question de l’enseignement général ?
R : Car le niveau chez nous est un peu faible.
Q : Mais vos élèves viennent de l’enseignement général après leur réussite au brevet.
R : Oui, mais la plupart de nos élèves ne réussissent pas au brevet.
Q : Mais comment ? Et les décrets ne disent pas qu’ils doivent réussir au brevet ?
R : Oui, c’était avant, maintenant on prend tous les élèves qu’ils réussissent ou pas, mais on a un
concours d’entrée.
Q : Mais ça peut causer un problème s’ils veulent continuer leurs études supérieures à
l’Université d’Agriculture ?
R : C’est difficile pour nos élèves de passer l’examen d’entrée à l’université d’agriculture,
seulement ceux qui sont très compétents réussissent dans ce dernier.
Q : Mais, une des finalités de l’enseignement technique agricole est de leur donner la chance de
continuer leurs études supérieurs. Comment ils peuvent le faire ?
R : Mais nos élèves sont un peu faibles, alors c’est difficile pour eux de continuer leurs études
supérieures.
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Q : Mais l’enseignement technique agricole n’est pas fait pour les élèves faibles ?
R : Non, la vérité c’est que la plupart de nos élèves sont ceux qui échouent, alors ils n’ont pas
d’autres choix. Mais il y a des élèves qui vraiment aiment le domaine agricole et ils viennent
pour tout apprendre sur ce dernier. Et Certains aiment continuer et devenir des ingénieurs
agricoles.
Q : Est- ce qu’ils peuvent réussir surtout que les examens d’entrée à l’Université Libanaise,
Faculté d’Agriculture se basent sur les cours donnés dans l’enseignement général ?
R : Oui, C’est difficile, mais à l’USEC (Université Saint Esprit à Kaslik), ils font des examens
spécifiques à ceux qui viennent des écoles techniques agricoles pour continuer leurs études
comme ingénieurs agronomes.
Q : Est- ce qu’il y a des écoles technique agricoles privées au Liban ?
R : Non, seulement officielles, ils ont essayé d’ouvrir quelques-unes, mais ils n’ont pas réussi,
car ils n’ont pas reçu des élèves.
Q : Trouvez-vous alors qu’il existe une relation entre l’enseignement technique agricole et celui
du général ?
R : Ce sont deux programmes différents et il n’y a pas de ressemblance, même dans les matières
scientifiques.
Q : Et avec l’enseignement supérieur ?
R : S’il passe le concours, ils continuent à faire leurs formations supérieures comme ingénieurs
agronomes.
Q : Et pour vos élèves, quel est leur métier futur ?
R : Nos élèves seront des techniciens qui auraient à jouer un rôle très important dans la
technologie, ce sont des guides désignés par le Ministère de l’Agriculture car chez nous
l’ingénieur peut occuper la place d’un technicien.
Q : Alors où est leur marché ?
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R : Il est présent dans le domaine public et non public. Le public au Ministère de l’Agriculture,
ils ont des statuts biens déterminés. Ou bien dans des bureaux ou bien sur terre. Par exemple, le
dernier problème des produits chimiques découverts en grandes quantités dans quelques légumes
et fruits alors c’est les rôles de nos techniciens de contrôler ça. Certains voyagent dans les pays
arabes et travaillent dans des usines de conservation d’’aliments ou dans l’ornementation des
jardins ….
Q : Alors à votre avis vous trouvez cet enseignement technique agricole nécessaire ?
R : Oui, car c’est un maillon de la chaîne qu’on ne doit pas perdre, et ce maillon est entre
l’ingénieur et le chercheur d’une part et les agriculteurs d’autres part. Alors ces techniciens ont
un rôle très important, et chez nous, on les remplace par des ingénieurs, ce qui n’est pas du tout
logique.
Q : Il y a des responsables qui ont proposé de fermer les écoles techniques agricoles. Que
pensez-vous de cette décision?
R : C’est injuste, mais pour améliorer cet enseignement, on pourra diminuer le nombre d’écoles
techniques agricoles .On peut faire une école pour la 1ere et la 2eme année, où tous les
élèves pourront étudier, et la 3eme année pourra être consacrée à des spécialités dans les régions
et selon les besoins de ces régions.
Q : A votre avis il faut ouvrir les cinq sections déjà décidées ?
R : Il faut étudier ça de nouveau et planifier cet enseignement de nouveau et ceci selon les
besoins de notre pays. Par exemple, l’année dernière on a entamé une conférence concernant les
arbres de pin, alors quand on a fini, on a proposé qu’il faut créer une nouvelle section concernant
la gestion des ressources et concernant aussi la reforestation et même l’aménagement territoire,
car on en avait vraiment besoin.
Q : Comment vous trouvez ce besoin ?
R : Etant donné que nous avons beaucoup de problèmes dans notre pays, on doit les résoudre, il
faut faire un réaménagement pour tout ce qui se perd. Ca peut être réparti sur quelques années,
une nouvelle section est nécessaire pour y remédier.
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Q : Vous n’avez pas un TS qui peut concerner les solutions des problèmes prévus ou acquis ?
R : Non, on n’en a pas.
Q : Mais ce que vous avez proposé comme écoles à spécialité déterminée conformément aux
besoins des régions est une bonne idée, alors on pourra ouvrir un TS selon les spécialités
requises?
R : Vraiment, on a demandé aux responsables de penser à améliorer cet enseignement et on a
rédigé des propositions dont je vous passerai une copie.
Q : Pouvez vous maintenant nous parler un peu de votre école ?
R : Nous avons seulement la section de production végétale. On a un terrain autour de l’école
dans lequel les élèves cultivent différents genres de légumes, et ils peuvent les vendre, ou bien ils
peuvent participer à des expositions (par exemple à Dekwane). Parfois ils font des produits
agricoles d’une grande diversité : sauce tomate, confiture, savon…
Q : Est-ce qu’il ya des dons de la part du Ministère de l’Agriculture ?
R : Oui, les élèves disposent d’un don de 135,000LL du gouvernement Libanais, dont 20,000LL
pour l’école. Ils utilisent l’argent comme argent de poche. On a une vingtaine d’élèves, car le
nombre diminue d’une année à une autre.
Q : Où apparaît le processus de photosynthèse dans vos cours ?
R : Dans les cours de botanique, agriculture générale, environnement …
Q : Pourquoi on enseigne un tel processus ?
R : C’est la base de l’agriculture, il faut maîtriser le processus de la photosynthèse.
Q : Est-ce que ce processus est étudié isolement ou en relation avec l’environnement ?
R : Il est étudié selon chaque thème.
Q : Où vous trouvez cette relation ?
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R : Par exemple quand on parle d’effet de serre, on explique cet effet à part et non pas en relation
avec la photosynthèse.
Q : En cas de réforme du programme, quels sont les axes visés, à votre avis ? Ou bien les
enjeux nécessaires à cet enseignement ?
R : On a plusieurs axes, surtout la formation des enseignants, les cours qui doivent être reformés
selon les nouvelles techniques.
Q : Dans ce cas-là, serait-il nécessaire de s’entraider avec des enseignants ou des formateurs de
l’enseignement général ?
R : Vraiment, je ne sais pas, mais ça pourrait arriver, mais même ceux qui viennent du général
peuvent aider, car l’enseignement technique agricole a sa spécificité.
Q : Et dans la formation des professeurs ?
R : Oui, c’est possible, comment enseigner, mais pour avoir accès à notre enseignement agricole,
ils ne peuvent pas le faire, car c’est spécifique.
On a aussi le côté de financement qui est très important, où bien il faut améliorer cet
enseignement. Nos écoles ont besoin de bases solides pour se développer, comme l’argent, les
agriculteurs, même les gens qui sont responsables de la propreté, on n’en trouve pas.
Q : Où trouvez- vous l’effet de cet enseignement dans la société ? Dans l’économie également…
R : Ceux qui travaillent dans ce domaine doivent être au courant de tout ce qui ne pollue pas
l’environnement et protègent l’environnement .De la culture à la protection, aux maladies à tous
ce qui nous intéresse dans l’agriculture. Alors quand nos élèves reflètent leurs idées acquises
dans cet enseignement lié à l’agriculteur, alors ceci les aide à cultiver plus d’une façon saine, et
ainsi nos cultures sont bonnes pour la santé.
Q : Est-ce qu’on trouve ça au Liban ?
R : Ceux qui travaillent bien et selon ces lois ont de bonnes cultures et leur rendement est bien.
Q : A votre avis, est- ce qu’on encourage l’agriculture chez ou pas ?
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R : En Gros, non. Chaque année on demande que les responsables diffusent ce concept à la
télévision, cette année, la responsable de l’enseignement technique agricole Mme Joumana
Karamé a exprimé son opinion à travers une animation télévisée se rapportant sur l’importance
de l’agriculture et de l’enseignement technique agricole.
Q : Quelles sont enfin vos propositions concernant ce domaine technique agricole ? Où vos
perspectives ?
R : Il faut faire un projet pour faire évoluer cet enseignement, l’améliorer, trouver le défaut et le
corriger et non pas fermer ces écoles. Il faut être conscient du rôle important de cet
enseignement, car les techniciens agricoles constituent une chaîne importante entre les ingénieurs
agricoles et les agriculteurs. Les techniciens qui sont intéressés sont trop motivés et travaillent
plus que l’ingénieur, certains organisent des jardins ou vendent des produits chimiques pour
l’agriculture, alors ils deviennent comme responsables dans l’agriculture. Il y a certains qui
suivent cet enseignement, car ils n’ont pas pu faire autre chose, ceux-ci ne sont pas trop motivés.
On a 35 h /s dont 9 à 10h /s de pratique.
Q : Vous ne trouvez pas que les heures pratiques doivent être supérieures à ça ?
R : Non, ça va. En été ils ont un stage selon les régions dans lesquelles ils habitent.
Q : Alors c’est un projet de recherche ?
R : Non, ils font seulement un rapport de stage. Et ils apportent une attestation de stage.
Q : Est-ce qu’ils voyagent en guise d’interaction avec d’autres pays ?
R : Non, mais il y a une fille qui a voyagé, mais c’est elle qui a organisé ça.
Q : Il n’y a pas de communication avec d’autres pays comme la France par exemple ? Et surtout
pour la réforme des programmes ?
R : Maintenant on fait des contacts avec la France. On a été à Avenue il y a un mois, j’ai vu des
directeurs et j’ai amène des documents.
Q : Alors ou tu as remarqué qu’il existe une différence entre notre enseignement technique
agricole et celui de la France ?
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R : Il y a une grande différence, ils ont toutes les sections et chacune a sa spécificité. Les
différentes sections sont très importantes, chez nous par exemple la section forêt est très
importante, on a demandé aux responsables d’ouvrir cette section. Même l’agritourisme, si
quelqu’un a une exploitation dans sa maison, il consacrera sa maison quelques chambres
spécifiques pour les visiteurs qui viennent voir les agricultures et surtout à la Bekaa pour le vin
(le chemin du vin).
Q : Est-ce que les écoles techniques font ça ou il s’agit d’associations privées ?
R : Oui, ce sont des associations privées, WMCA, l’écotourisme comme BALDATI. Ici nous
reflétons ce travail sur nos élèves, il y a des conférences faites à nos élèves sur des sujets
différents environnementaux, sur la protection ou sur la pollution….ou aussi des sujets
concernant les productions végétales.
Q : Alors ça a une relation avec les industries agricoles, donc cette section que vous n’avez
pas est d’une importance majeure?
R : Oui, sûrement, ils vont surveiller le travail dans les industries, et ils font ici seulement le
ketchup, le savon et les confitures.
Q : Pourquoi vous ne vendez pas ces produits, surtout qu’ils sont bien contrôlés ?
R : Car on n’a pas beaucoup de production. On n’a pas un terrain capable de nous donner ce tas
de produits. En plus, on a le centre de recherche agricole à côté de nous, on envoie nos élèves
pour faire les examens du sol et de l’eau, ils vont pouvoir observer ce qui se passe.
Q : Quel est la relation de cet enseignement avec le développement durable ?
R : Ceci concerne l’environnement, il entre dans toutes les matières, alors nos professeurs dans
leur cours font entrer ces notions. Par exemple, dans le cours sur la productivité et l’agriculture
générale, ces notions sont intégrées. La notion d’agriculture durable est présente aussi.
Q : Est-ce que ces notions enseignées peuvent être appliquées par la suite sur le terrain ?
R : S’’ils vont bien appliquer et suivre ces notions, on peut certainement apprécier leur effet sur
le terrain.
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Q : Est-ce que vous suivez vos élèves quand ils finissent ?
R : Non.
Q : Merci, de m’avoir donné de votre temps. Et de me faire passer les suggestions proposées
pour améliorer l’enseignement technique agricole.
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Entretien avec D. Mouin Hamza : Ancien doyen de la Faculté d’agronomie à
l’Université libanaise, actuellement directeur général du CNRS libanais.
Q : Pouvez-vous nous donner une idée comment l’enseignement technique agricole a débuté ?
R : Cet enseignement a commencé avec un <<faux pas>>, il a été fait pour former des aides-
techniciens agricoles, alors dans un domaine pauvre comme l’agriculture, cet aide-technicien
avait un salaire bas comme n’importe quel travailleur non éduqué. Aujourd’hui si cet aide-
technicien veut travailler dans une pépinière (c’est surtout leur travail) et il ne jouit pas d’un
salaire suffisant, au moment où les industries agricoles n’engagent pas ces aides-techniciens,
mais au contraire elles recrutent des ingénieurs (qui sont devenus de simples phytosanitaires),
alors il y a un une confusion entre le travail de l’ingénieur, du technicien supérieur et des aides
techniques.
Quand ils ont décidé d’introduire le BT, c’était pour faire un groupe de gens bien expérimentés
qui travaillent dans l’agriculture, mais ces gens là ne pouvaient pas avoir un rendement suffisant
(ou salaire) c’est pour cela ils ont laissé le domaine de l’agriculture, et quand on a augmenté le
nombre d’écoles techniques agricoles, le nombre des élèves a diminué. Alors quelques écoles ont
fermé, elles n’attirent plus les élèves qui n’ont plus de métier particulier, ce qui n’est pas
acceptable pour l’investisseur. Alors les élèves qui ont étudié dans ces écoles entre 1970 et 1980,
étaient ceux qui ont échoué à l’examen officiel et quand ils ont fini, ils ont demandé d’être
acceptés à la Faculté d’Agriculture de l’Université Libanaise.
Q : C’est plus précisément ma question, car vous étiez le doyen en ce temps là, est-ce que les
élèves de la technique agricole étaient acceptés ?
R : Les élèves devaient passer un concours d’entrée à la Faculté mais ils échouaient, le meilleur
était le centième.
Q : Pourquoi à votre avis ?
R : Car pendant les 3 années du baccalauréat agricole, ils n’étaient pas bien formés pour
l’enseignement universitaire.
Q : Pourquoi il n y a pas de coordination avec l’enseignement général ?
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R : Ce sont deux cursus séparés, un élève qui a fait un baccalauréat technique agricole ne peut
jamais ne peut pas être placé à même niveau avec d’autres élèves qui ont fait leur baccalauréat
général.
Q : Pourquoi à votre avis ?
R : Car au lieu de leur donner la biologie, les math et la physique, on leur donnait les pratiques
agricoles.
Q : Mais ils ont un programme, pourquoi ils ne coordonneraient pas avec l’enseignement
général pour fixer des objectifs communs.
R : Si les écoles techniques agricoles veulent former des élèves qui vont continuer leurs études
universitaires, alors à quoi sert-il d’avoir ces écoles, car les élèves peuvent être directement
placés dans l’enseignement général. Alors on n’a pas besoin de ces écoles car l’école secondaire
du général, c’est elle qui prend en charge de former les élèves, aptes à présenter leur baccalauréat
officiel qui leur permet d’entrer à la Faculté d’Agriculture. Toutes les Facultés d’Agriculture au
Liban (au nombre de 4 facultés) avaient le même problème avec les élèves du technique agricole,
car ils étaient mal formés et n’étaient pas prêts à continuer leurs études universitaires.
Q : Pourquoi sont-ils mal formés ?
R : Car s’ils seront bien formés aux dépens des heures pratiques, alors à quoi ça sert donc
d’étudier dans des écoles techniques, c’est mieux de continuer dans l’enseignement général.
Q : Alors à votre avis ceux qui font le BT agricole, doivent-ils travailler dans la terre ?
R : La BT est faite pour qu’il y ait des aides techniciens qui puisent travailler en tant que
technicien, n’ayant pas pour but de continuer leurs études supérieures.
Q : Alors il n’aura pas le droit de continuer à l’université ?
R : Je ne dis pas ca, mais cette BT ne lui permet pas de réussir à l’université.
Q : Mais s’il y avait une coordination entre les deux enseignements, celui du technique et celui
du général, peut-être ils pourraient alors réussir à la Faculté d’Agriculture.
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R : Moi j’ai fait plus que ça, j’ai pris quelques élèves sans concours d’entrée alors ils ont assisté
aux cours comme auditeurs libres, après 5 jours ils ont fuit.
Q : Alors s’il y avait eu une coordination entre les 2 enseignements, peut-être ils auraient été
capables de réussir ?
R : On ne peut pas faire cette coordination, chaque programme a un objectif déterminé, l’objectif
de l’enseignement général est l’entrée à l’université, alors que l’objectif de l’enseignement
technique agricole est de faire des aides techniciens.
Q : Mais l’un des objectifs de l’enseignement technique agricole est de continuer leurs études
universitaires ?
R : Cela n’est pas vrai, cet objectif dépasse la réalité, je ne peux pas introduire un objectif pour
qu’il puisse continuer leurs études à l’université et être un bon technicien, il y a une
contradiction. Nous avons alors proposé que, comme le BT ne laisse pas les élèves entrer à
l’université, d’éliminer l’université et d’ouvrir un TS agricole, car le BT ça ne sert à rien, alors
qu’en TS il vient du général il a un bon près-requis.
Q : Mais quand il va faire un Bac général, il ne va plus faire un TS, il va alors continuer ses
études à l’université.
R : Pourquoi pas, mais en mécanique et en électronique ils font un TS.
Q : Mais ils font d’abord un BT.
R : S’il fait un TS qui est un Bac plus deux, s’il entre à l’université c’est alors un Bac plus une
année, alors il perd une année, alors cette formation supérieure technicienne l’aide dans ces
études supérieures.
Q : Pourquoi il ne fait pas un BT et puis un TS, il sera alors mieux éduqué il aura un meilleur
bagage ?
R : Oui on a proposé cette idée d’ouvrir un TS dans nos propositions, mais tout ca se fait aux
dépens des langues étrangères, quand ils entrent en BT, ils ne connaissent aucun mot en français
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ou anglais alors que l’enseignement universitaire sans langues étrangères ne sert à rien, même
s’il est d’éducation française et ne sait pas pratiquer l’anglais, il ne réussira pas.
Q : L’un des objectifs du curriculum de l’enseignement général est qu’on puisse passer du
général au technique, alors comment peut-on acquérir cet objectif ?
R : Ca, c’est faux, on ne peut pas faire ça, car ceux qui échouent en brevet peuvent entrer à
l’enseignement technique, une des fautes était d’accepter que ces élèves passent au technique
sans qu’ils réussissent, alors ils ont détruit l’enseignement technique, après une autre question
s’impose : pourquoi le technique agricole est séparé du Ministère de l’Education ?
Q : J’allais vous poser cette question. Pourquoi l’enseignement technique agricole est-il lié au
Ministre de l’Agriculture ?
R : Alors j’ai demandé de fermer cette partie qui est propre au Ministère de l’Education.
Q : Quel était le but de joindre l’enseignement technique agricole au Ministère d’Agriculture ?
R : Quand on a fait ça, le Ministère de l’Agriculture était ADEL OUSAYRAN il a proposé que
l’enseignement technique agricole ait une spécialité qui lui est propre, alors il doit en principe
figurer dans le Ministère de l’Agriculture, et ceci est la raison de son recul, qui va en parallèle
avec celui du Ministère de l’Agriculture. Tandis que l’enseignement technique général
s’améliore, l’enseignant du technique général dans les écoles ne recrute pas plus qu’un
enseignant technique agricole.
Q : Le thème de photosynthèse, d’où tire-t-il son importance dans cet enseignement technique
agricole ?
R : La photosynthèse c’est le maillon le plus important de la chaîne en biologie végétale, en
botanique et en anatomie et presque dans tout, je ne sais pas grand chose et je n’ai aucune idée
sur le curriculum s’il prend en considération ou non cette importance. Mais je me souviens bien
que le curriculum rédigé depuis 10 ans déjà se perd entre une étude théorique faible qu’on prend
presque en baccalauréat, et entre des cours de pratique sans conditions ni objectifs bien
déterminés. Alors il leur proposait de faire une ferme, pourquoi leur faire une telle proposition,
c’est une loi qui dit que chaque faculté doit avoir une ferme, ceci a changé. En France, par
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exemple, les lycées agricoles qui avaient des fermes, ils les ont vendues et les ont données au
secteur privé, même si mes élèves ne sont pas capables d’aller suivre un stage dans les
entreprises agricoles, par contre, c’est là bas qu’ils apprennent, faire un stage dans la ferme que
nous dirigeons est une conception dépassée, les responsables du technique agricole ne cessent de
revendiquer leurs fermes, alors qui vous a dit que vous devez en avoir, ils ont aussi concentré
leurs travaux sur les cultures maraichers et floriculture, mais où est cette culture ? Les
compagnies étaient plus rapides et elles ont apporte tout investissement possible dans les terres,
alors ces compagnies présentent leur technologie, leurs conditions de vente au propriétaire, il
devient comme agent pour elles, toutefois, il ne s’agit pas de cette conception. J’ai mis dans mon
rapport qu’il faut insister sur la santé animale, c’est un domaine qui n’existe pas, le nombre de
vétérinaires n’arrive même pas à 60, et ils sont tous âgé de plus de 60 ans.
Q : Un des objectifs décidés est d’augmenter les surfaces rurales au Liban. Comment cet objectif
est il appliqué ?
R : On ne peut pas augmenter la surface rurale, si on n’assure pas l’eau d’irrigation, plus on
assure de l’eau, plus les surfaces augmentent, je ne suis pas d’accord que l’aménagement des
terres soit fait, car c’est un propriétaire privé. Il s’agit d’une confusion entre le Liban et les pays
communistes, le gouvernement n’est pas le propriétaire, mais les gens privés, alors pour que je
puisse investir dans ma terre, il me faut de l’eau, alors tous les projets qui prédisent que le
propriétaire principal n’est autre que le gouvernement ne sont plus applicables En Syrie, le
propriétaire c’est le gouvernement, il s’occupe des agriculteurs et leur donne de l’eau pour
cultiver la terre, mais chez nous ce n’est pas le cas. Il y avait quelques terres à Bey, elles ont été
transformées en de grands immeubles. La base agricole est fondée sur les propriétaires privés,
donc il faut choisir les cultures convenables et assurer le marché et l’eau.
Q : Même à la plaine de la Bekaa, la culture recule ?
R : Oui, car ils travaillent avec une technologie ancienne, alors leur rendement est faible. Par
exemple, ceux qui investissent dans les pommes de terre cultivent les pommes de terre et enlève
4 tonnes dans les 1000m alors qu’il faut enlever 7 à 9 tonnes /1000m, ça c’est une question
technique.
Q : Alors quel est le rôle de cet enseignement agricole au Liban ?
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R : cet enseignement doit présenter les techniciens aux investisseurs pour augmenter leur
rendement et alors engager des ingénieurs agricoles qui peuvent améliorer le rendement de 4 à 7
ou 9 tonnes /1000m, par contre, chez nous les propriétaires ne veulent pas payer.
Q : Quels sont enfin vos propositions pour augmenter la verdure et arrêter le béton ?
R : Je leur propose de voyager et d’aller voir ce qui se passe à l’étranger et merci.
Q : Merci à vous.
NB : Q : Questions posées.
R : Réponses des interviewés.
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Annexe V: Le questionnaire
Nous vous remercions de bien vouloir répondre à ce questionnaire anonyme. Les informations recueillies, nous aideront dans notre recherche sur l’enseignement de la photosynthèse au Liban,
dans le cadre d’une préparation d’une thèse de doctorat à l’école Normale supérieur de Cachan.
Q1 –a)- Sélectionnez, de la liste suivante, quatre des objectifs que vous trouvez importants
pour l’enseignement de la photosynthèse, puis numérotez-les, dans les casiers, du plus
important (n0 1) au moins important (n
o 4) :
1-permettre à l’apprenant, à partir de l’étude des concepts-clefs du monde vivant, de
découvrir :
-Le maintien de la vie sur terre, grâce à l’énergie solaire.
-Le monde vivant, son unité, sa diversité et son évolution.
-L’organisation de ce monde en systèmes équilibres, en corrélations.
P 2-permettre à l’apprenant d’acquérir une formation méthodologique en développant la
maîtrise de la démarche expérimentale et les activités de résolution des problèmes.
3-Contribuer au développement de l’esprit d’observation et d’analyse, ainsi qu’à
l’acquisition de la rigueur scientifique, de l’esprit critique et de l’argumentation.
Questionnaire sur l’enseignement de la photosynthèse au Liban.
Imane Abou Ali –Doctorante, Ecole Normale Supérieur de Cachan, STEF, France
Mail : [email protected]
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4-Encourager l’apprenant à apprécier le rôle de la preuve empirique, des modèles en
sciences, à tenir compte et à accepter l’incertitude dans les explications et les
interprétations des phénomènes observes.
5- Développer chez l’apprenant une attitude scientifique.
6-Garantir à chaque apprenant, quelle que soit son orientation future, les bases d’une
culture élargie fondée sur une vie d’ensemble cohérente et ouverte de la vie à différents
niveaux d’organisation dans le contexte environnemental.
7- Aider chaque apprenant à effectuer, en vue des études ultérieures, le choix qui
répond à ses gouts, à ses aspirations et à ses compétences.
8- Développer chez l’apprenant un comportement lucide et efficace vis-à- vis de sa
santé, de son environnement de la technologie et de la protection des ressources naturelles.
9- Sensibiliser l’apprenant aux problèmes bioéthiques.
10- Développer chez l’apprenant des habiletés et des connaissances qui l’aideront à
faire des choix informes et d’agir de façon à améliorer sa vie personnelle et la vie dans la
société.
b)- Y –a-t-il des objectifs que vous pouvez rajouter :
· Dans le cadre de l’enseignement de la biologie :…………………………………...........
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
· Dans le cadre d’autres disciplines (précisez lesquelles) :……………………………..
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Q2 : a)- Collaborez-vous parfois avec des enseignants d’autres disciplines? Dans quelles
circonstances ?
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……………………………………………………………………………………………………..
b)-Pour l’enseignement de la photosynthèse, collaborez-vous avec des enseignants d’autres
disciplines ? Explicitez.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..
Q3: Quels supports pédagogiques utilisez-vous pour l’enseignement de la photosynthèse :
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-……………………………………………………………………………………………………..
-……………………………………………………………………………………………………..
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Q4 : Trouvez-vous une relation entre l’enseignement générale et l’enseignement technique
agricole ?
Oui Non
Justifiez :
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………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
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b)-En ce qui concerne l’enseignement de la photosynthèse, trouvez –vous une relation
entre l’enseignement général et l’enseignement technique agricole :
Oui Non
Justifiez :
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Q5- Imaginez qu’il n’y a plus de photosynthèse sur terre. Quelles seront les
conséquences prévues ?
………………………………………………………………………………………………………
………….…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………...
Q6 : A votre avis, à quoi sert l’enseignement de la photosynthèse aux élèves et même au
pays? Exprimez votre réponse par différents concepts, verbes ou même adjectifs dans le
digramme ci –dessous (vous pouvez ajouter des cercles ou ne pas les utiliser tous):
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Informations personnelles :
1. Type d’établissement : � Privé � Public
2. Contexte : Rural Urbain
3. Programme utilise : � Libanais � Français � Anglais � Autres :…………..
4. Quels manuels utilisez-vous ?.....................................................................................
5. Classe(s) enseignée(s) :………………………………………………………………..
6. Nombre d’année d’enseignement :…………………………………………………...
7. Age : � < 30 ans � 30-50 ans � > 50 ans
8. Sexe : � Femme � Homme
9. Avez-vous exercé les fonctions suivantes ?
� Formateur
� Membre d’une comite des examens
� Membre d’une équipe de recherche
� Conceptions des programmes
� Conceptions des manuels scolaires
�Autre(s), à préciser…………………………………………………………………
10. Stage(s) de formation : � Oui Non.
A préciser……………………………………………………………………………..
11. Cursus universitaire :
Cochez les diplômes obtenus et précisez la spécialité s’il y a lieu :
� Licence :……………………………………………………………………………...
� Maitrise :…………………………………………………………………………….
� Master:………………………………………………………………………………
� D.E.A………………………………………………………………………………..
�Autre(s) :……………………………………………………………………………
12. Ou avez-vous passe la plupart de votre enfance ?
� Campagne rurale � Village � Ville
13. Avez-vous participé à des activités concernant la protection de l’environnement
et/ou le développement durable ? � Oui � Non � A préciser :………………
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We thank you to answer this anonymous questionnaire. The information collected will help us in our research concerning the teaching of photosynthesis, as part of a preparation of PhD thesis in “Ecole normale superieur de Cachans”.
Q1: a)- Select, from the following list, four of the goals you find important for teaching
photosynthesis, then number in the square , from the more important (No
1) to least
important (N0 4):
1-Allow student, from a study of key concepts of the living world to discover:
-The maintenance of life on Earth by solar energy.
-The living world, its unity, its diversity and its evolution.
-The organization of this world in equilibrium systems, in correlations.
2-Allow student acquire methodological training by developing mastery of the
experimental activities and troubleshooting.
3- Contribute to the development of the spirit of observation and analysis, and
acquisition of scientific rigor, critical thinking and argumentation.
4- Encourage the learner to appreciate the role of empirical evidence, models in
science, to acknowledge and accept the uncertainty in the explanations and interpretations
of observed phenomena.
5- Develop in the learner the scientific attitude.
Questionnaire on teaching photosynthesis in Lebanon.
Imane Abou Ali – Doctorante, Ecole Normale Supérieur de cachan, STEF, France Mail : [email protected]
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6- Ensure that every learner, whatever its future, the foundations of a culture based on
an extended life and consistent whole life open to different levels of organization in the
environmental context.
7- Help each student to perform, for further studies, the choice that meets their tastes,
their aspirations and skills.
8- Develop the learner behaviour lucid and effective vis-à-vis the health of its
technology environment and natural resource protection.
9- Help Learner awareness of bioethical issues.
10- Develop learner skills and knowledge that will help them make informed choices and
to act to improve his personal life and life in society.
b) – There are any goals u can add:
· In teaching biology...............................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
.............................................................................................................................. ..............................
..........................................................................................................................................................
· In the context of other disciplines (specify which)...........................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
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Q 2: a) - Sometimes, do you collaborate with teachers in other disciplines? under what
circumstances?.................................................................................................................................
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b) - For teaching of photothynsesis are u collaborating with teachers in other disciplines?
Explain.............................................................................................................................................
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............................................................................................................................................................
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............................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
Q 3: what materials do you use for teaching photosynthesis....................................................?
............................................................................................................................................................
............................................................................................................................................................
.................................................................................................................... ........................................
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Q4: a) - Do u find a relationship between general education and agriculture technical
education?
Yes No To justify:
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b) - Regarding the teaching of photosynthesis, do u find a relationship between general
education and agriculture technical education?
Yes No To justify: .....................................................................................
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Q 5: Imagine that is no photosynthesis on earth. What are the expected consequences?
............................................................................................................................................................
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Q 6: in your opinion What is the aim of teaching photosynthesis, to students and even to our
country? Express your answer in different concepts, verbs or adjectives in the same diagram below
(you can add circles or do not use them all):
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Personal informations:
1. School: � Private � Public
2. Context : � Rural � Urban
3. Program used: � Lebanese � French � American � Other .............................
4. Textbook used :..........................................................................................................
5. Class (s) taught: .......................................................................................................
6. Number of years of teaching .....................................................................................
7. Age: � < 30years � 30-50years � > 50years
8. Sex: � Female � Man
9. Have you performed the following functions?
�Trainer
�Member of a committee of exams
�Member of a research team
�Program Design
� Conceptions of textbooks
� Other (s), please specify..................................................................................................
10. Training course: � Yes � No
To specify: ..................................................................................................................
11. University: Check qualifications obtained and specify specialty if applicable:
� License: ....................................................................................................................
� Master: .....................................................................................................................
� Other (s): ....................................................................................................................
12. Where did you spend most of your childhood?
� Rural countryside � Village � City
13. . Did you participate in activities concerning environmental protection and / or
sustainable development? � Yes � No � To clarify: .........................
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