1/115
Recueil des comptes-rendus des conseils de
Perfectionnement (CPER) de l’École Supérieure du
Professorat et de l’Éducation de l’Académie Aix-Marseille
Décembre 2013 - Janvier 2014
2/115
3/115
Contenu
Mention 1 Comptes rendus Pré CPER formations 1er degré
Site d’Aix-en-Provence ...................................................................................................... 5
Site de Marseille Canebière .............................................................................................. 7
Site d’Avignon ................................................................................................................... 11
Site de Digne-les-Bains ...................................................................................................... 13
Mention 2 Comptes rendus CPER formations 2nd degré
Enseignements généraux de l’enseignement professionnel ............................................ 15
Langues vivantes (anglais, allemand, arabe, chinois) ....................................................... 19
Langues romanes (Italien, Espagnol) ................................................................................ 23
Histoire-Géographie .......................................................................................................... 29
SES et Philosophie ............................................................................................................. 33
Économie-Gestion ............................................................................................................. 37
Arts .................................................................................................................................... 39
Documentation ................................................................................................................ 41
EPS ..................................................................................................................................... 43
Mathématiques ................................................................................................................. 47
Sciences Physiques et Chimiques ...................................................................................... 51
Sciences de la Vie et de la Terre ....................................................................................... 55
Sciences et technologie de l’Industrie .............................................................................. 59
Sciences Biotechnologiques et Médicosociales ................................................................ 61
Lettres ............................................................................................................................... 65
Mention 3 Compte rendu CPER Conseillers Principaux d’Éducation :
CPE .................................................................................................................................... 69
DOCUMENTS ANNEXES
Synthèse des propositions des CPER ................................................................................ 77
CPER Enseignements généraux de l’enseignement professionnel :
Tableau de synthèse ESPE Formation master .................................................... 83
CPER Sciences et technologie de l’Industrie :
Présentation CPER parcours STI ............................................................................ 91
CPER Sciences Physiques et Chimiques
Fiche de suivi de stage des étudiants en MI MEEF en lycée ................................. 113
Fiche de suivi de stage des étudiants en MI MEEF en collège .............................. 115
4/115
5/115
MENTION 1 Pré-CPER formations 1er degré
Parcours professorat des écoles : Site d’Aix-en-Provence
Compte rendu du Pré-CPER du mardi 17 décembre 2013 Présents :
Les responsables (Mention, parcours, adjoints par site),
- Frédéric Saujat, directeur adjoint ; Vincent Valéry, directeur adjoint ; Laurent Escande, responsable
adjoint du parcours
Les enseignants,
- Brigitte Brunet ; Bruno Canivenc ; Bernard Chirol ; Claudy Widczinski
Le représentant de l'académie d'Aix-Marseille
- Patrice Gandois
Les représentants de la profession
- Valérie Aleman ; Françoise Guichard-Sanchis.
Les représentants des étudiants
- Damien Gaspar-Sanz ; Aurélie Forrisier Gosse ; Jean-Baptiste Matras ; Tatiana Sarmiento
Excusés : /
Absents : /
Ouverture du CPER
Vincent VALERY, Directeur adjoint, ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’ESPE).
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE à la direction.
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’Inspecteur de
l’Education nationale (IEN) représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER,
présente rapidement la manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne
valident son nom.
Après une rapide présentation de l’IEN, le conseil valide M. Patrice Gandois dans sa fonction de président
du CPER pour le site d’Aix-en-Provence.
Les représentants des étudiants reviennent sur le vécu du premier de semestre. Ils regrettent ne pas se
sentir suffisamment préparés au CRPE. Ils relèvent également la lourdeur de l’évaluation et le flou des
attentes dans le cadre de l’UE 15. Ils disent, en tant que futurs professeurs des écoles (PE), avoir des
difficultés pour différencier semi-spécifique et spécifique. Ils perçoivent que cette UE est en construction,
avec des contenus pertinents, mais elle ne semble pas prête à être mise en œuvre correctement. Ils
dénoncent également la lourdeur de la place des outils (multiples) informatiques Amétice, Mahara dans
l’UE 15, ce qui complique fortement leur travail.
6/115
Certains étudiants se sont plaints de leur affectation en stage pour des raisons d’éloignement ; mais ceci
est inévitable. Le responsable adjoint du parcours fait en fonction des maîtres d’accueil (MAT) qu’on lui
donne. L’IEN précise que lui et ses collègues sont garants de la qualité professionnelle des enseignants
qui accueillent des stagiaires et qu’il est important pour les étudiants de voir des écoles dans des villes et
des situations différentes.
Les représentants des formateurs indiquent que le concours a changé. Il est moins axé sur les
connaissances disciplinaires et fait appel à des savoirs en didactique et sur le métier, sur la pratique. Les
attentes pour le concours restent encore très floues ce qui pose un vrai problème pour aider les étudiants
et les rassurer. Nous devons également penser, au sein de l’ESPE, un dispositif de rencontre des
étudiants avec les formateurs concernés pour le choix des options au CRPE.
Pour l’UE 15, les formateurs reconnaissent qu’elle est très dense. Il faut peut-être repenser la
programmation et préciser les consignes pour le suivi des étudiants. Par contre, le fait que les référents
se rendent dans les écoles, échangent avec le MAT et les étudiants a été, globalement, très bien perçu et
a réaffirmé les liens entre le « terrain » et l’ESPE.
Le Président du CPER, membre du jury du concours, précise qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance
des savoirs de référence (SFR). Un candidat présentant des lacunes sur les SFR se trouvera en très
grande difficulté voire dans une situation rédhibitoire. Il donne l’exemple d’une erreur de terminologie
qui, souvent, entraine des difficultés conceptuelles chez les élèves !
Il dit ne pas avoir plus d’information quant aux attentes dans le cadre des nouvelles épreuves orales.
Cependant, d’après son expérience, la capacité des candidats à interagir avec le jury est très importante.
Concernant la mise en stage, il rappelle que la Direction Académique (DA) doit gérer un nombre croissant
de stagiaires dans les classes. Et l’augmentation du nombre de professeurs stagiaires(PES) impacte
lourdement les possibilités et la qualité de l’accueil des étudiants dans les classes.
Les étudiants dénoncent un dispositif d’évaluation trop lourd dans le master. Ils entendent également des
discours différents entre les formateurs.
Les formateurs répondent que cela est inévitable lors de la mise en place d’une nouvelle maquette de
formation. Ce problème a certainement été amplifié par l’absence d’un pilote de la mention. Cette
absence fait qu’ils ont du mal à construire ensemble, à produire un travail collectif. Il manque un pilote
académique pour dialoguer, impulser.
Les étudiants disent qu’ils ne savaient pas très bien ce qu’ils devaient faire en stage. Ce qu’ils devaient
retenir en vue de leur évaluation. Le MAT était parfois surpris de leur arrivée. Il manquait d’information.
Le responsable adjoint de parcours indique que le nécessaire avait été fait, notamment par l’envoi d’une
lettre à destination des MAT, mais visiblement des problèmes de communication, de diffusion de
l’information se sont révélés entre la DA et les écoles.
Les formateurs pensent qu’il faut aller voir les étudiants en stage le plus tôt possible pour les guider dans
leurs observations mais leur emploi du temps ne leur permet pas toujours. Ils demandent la création d’un
groupe de réflexion sur le rôle du référent. Ils demandent également que soit revu le travail d’évaluation
de l’UE 15 et sa répartition entre les différents intervenants et le référent.
Le Président du CPER recommande aux étudiants le stage en maternelle. Les gestes professionnels y sont
très lisibles.
Les représentants des formateurs partagent ce point de vue et souhaitent que les contenus et les gestes professionnels appropriés à la maternelle soient plus présents dans la maquette de formation.
Les étudiants attirent l’attention du conseil sur les difficultés rencontrées par les étudiants qui sont emplois avenir professeur (EAP). Ils ont des difficultés pour assister aux cours à cause de leur emploi du temps. Le Président du conseil indique qu’ils doivent avoir au moins deux journées de libres. Ils ont un service
annualisé et, en accord avec leur employeur, peuvent moduler leur temps de travail sur l’année. La séance est levée à 19 h 35. Le responsable adjoint de parcours Le président du conseil de perfectionnement de site L. Escande P. Gandois
7/115
Parcours professorat des écoles : Site de Marseille Canebière
Compte rendu du Pré-CPER du mercredi 18 décembre 2013
Étaient présents :
Responsables de la formation : M. Patrick Santini (adjoint au responsable de parcours pour le site de La
Canebière), MM. Frédéric Saujat et Vincent Valéry (directeurs adjoints de l’ESPE)
Enseignants et/ou enseignants-chercheurs intervenant dans la formation : Mmes Bernadette Aribert,
Isabelle Artigues, Josiane Chambon, Nicole Mencacci
Représentant de l'académie d'Aix-Marseille, des organismes ou entreprises directement concernés par la
formation : M. Giuseppe Innocenti (DASEN adjoint)
Représentant de la profession : M. Stephan Roger (maître de stage)
Représentants des étudiants : Mme Anaïs Galli, M. Adrien Robveille, Mme Claire Tosi (étudiants du
parcours en M1)
N.B. Pour une meilleure lisibilité, les échanges ont été regroupés en cinq rubriques et les propositions qui semblent faire l’objet d’un consensus ont été signalées en caractères gras.
1. Ouverture du conseil par M. Valéry et désignation du président du CPER M. VALERY ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de leur présence puis
reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de l’ESPE)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier, après validation du président et du responsable ESPE du parcours, à la
Direction.
M. VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil, que l’inspecteur
représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente rapidement la
manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Après une rapide présentation de l’inspecteur, le conseil valide M. Innocenti dans sa fonction de
président du CPER.
2. L’UE 15 M. Valéry fait remarquer que les avis des étudiants, recueillis sur plusieurs sites, semblent diverger :
certains trouvent cette UE très bien car elle permet d’aborder les vraies questions du métier, alors que
d’autres pensent qu’elle est très mal organisée, que trop de travail personnel est demandé, voire que
certains cours sont inutiles.
Les étudiants précisent que le contenu de l’UE était intéressant mais que l’évaluation occupait une place
bien trop importante, aussi bien du point de vue du nombre et de l’ampleur des tâches demandées que
du temps, parfois démesuré, consacré en TD à son organisation. L’importance de l’évaluation a d’ailleurs
conduit les étudiants à aborder certains moments du stage avec une optique productiviste (« aujourd’hui
je dois aller en stage et trouver absolument une séance de maths à observer pour faire mon dossier »).
Les étudiants demandent également à ce qu’une partie de l’évaluation de l’UE 15 (une des trois notes par
exemple) se fasse sous la forme d’un oral qui permettrait une mini-simulation du deuxième oral
d’admissibilité du CRPE. Il est donc proposé qu’une des trois notes des UE 15 et 25 soit obtenue
par l’évaluation d’un oral de l’étudiant, que soit réduit le nombre de tâches soumises à
évaluation, que soient fixées, avant la mise en stage, des modalités de contrôle de
8/115
connaissances précises des travaux à réaliser à partir de situations vécues ou observées en
stage, et que ces modalités soient strictement les mêmes pour tous les formateurs intervenant
en UE 15 et 25 notamment.
Des formateurs soulignent également qu’il est difficile pour eux de se positionner en tant que référents
ESPE alors même qu’ils n’interviennent pas dans l’UE 15.
3. Le stage
A été posée ensuite la question des difficultés de mise en stage rencontrées ce semestre.
Concernant le problème des autorisations de tournage non acceptées par certaines écoles, M. Innocenti
rappelle que les réactions des collègues (lesquels engagent leur responsabilité) étaient motivées par un
souci de protection des élèves dans un contexte d’accroissement de la sensibilité des parents à ces
questions. M. Saujat fait remarquer que la clause concernant la réalisation de films n’a pas été intégrée
dans la convention de stage, ce à quoi il faudra remédier. Il convient donc d’anticiper davantage les
démarches pour le second semestre et de diffuser un formulaire unique, comportant le logo du
Rectorat et celui de l’ESPE, auprès de tous les inspecteurs des Bouches-du-Rhône. M. Innocenti
assure que cette question sera réglée pour le second semestre.
La question du déficit d’informations auprès des maîtres de stage, dont certains ont été pris au dépourvu
lorsque les étudiants sont arrivés dans les classes, ne sachant pas réellement quoi faire, est soulevée par
M. Roger ; situation d’autant plus regrettable qu’une certaine souplesse dans l’emploi du temps est
possible dans le premier degré, ce qui pourrait permettre aux maîtres de stage, s’ils étaient prévenus à
l’avance, de proposer à l’observation des stagiaires des situations de classe cohérentes et diverses. M.
Innocenti répond que le long laps de temps écoulé entre la campagne de recrutement des maîtres de
stage et l’arrivée effective des stagiaires dans les classes, ainsi que l’utilisation d’une nomenclature
nouvelle (« MAT 1, 2, 3, 4 ») pas toujours bien comprise, correspondant à une diversification du public
accueilli et accompagné dans les écoles, a provoqué des confusions.
Concernant l’articulation entre le stage et la formation à l’ESPE, reconnue comme nécessaire par
l’ensemble des participants, les maîtres de stage souhaiteraient avoir accès à un compte-rendu du TD
délocalisé de la part des étudiants mais aussi du référent ESPE. Il semblerait que la tâche 6 de l’UE 15 le
prévoie. Cependant, certains étudiants ayant appris l’existence de cette tâche mi-décembre (et d’autres
n’étant, au moment du CPER, toujours pas au courant de son existence), les représentants étudiants font
remarquer qu’on ne pourra pas s’attendre, de la part des étudiants en tout cas, à des comptes-rendus de
qualité. Plus généralement, le conseil souligne que l’articulation entre l’activité des stagiaires en classe et
le travail fait dans les UE en liaison avec le stage gagnerait à être plus concertée et plus visible pour tous
les acteurs. Il est donc proposé qu’étudiants et maîtres de stage disposent dès le début du stage
d’un cahier des charges précisant ce qui est attendu des uns et des autres pendant le stage et
à son issue. À ce propos, M. Innocenti précise qu’un cahier des charges destiné aux maîtres de stage a
bien été remis aux IEN mais que ce document semble ne pas avoir été toujours transmis aux maîtres de
stage. Pour concrétiser cette articulation entre « le terrain » et l’ESPE, il est également proposé que
soient mises en place des formations qualifiantes des MAT au sein de l’ESPE pour contribuer à
la fondation d’une culture commune entre les acteurs de terrain et les enseignants intervenant
dans la formation initiale des PE.
Les étudiants et les formateurs pensent également que la formule de stage filé actuellement choisie n’est
pas forcément la plus pertinente car elle conduit les étudiants à aller dans les classes souvent le même
jour de la semaine et donc à y observer sensiblement les mêmes activités. Ils pensent qu’un stage semi-
filé semi-massé serait plus adapté car il permettrait d’observer à la fois l’évolution des élèves sur le long
terme et sur une période plus courte. Cela permettrait aussi de mieux observer la menée d’une séquence
par exemple. Les maîtres de stage appuient cette position. On propose donc que le stage filé actuel
soit remplacé par un stage mi- filé mi- massé avec par exemple deux journées d’observation non
successives puis une semaine complète d’observation suivie à nouveau de deux journées d’observation
non successives.
9/115
Enfin, les étudiants regrettent que ne soit pas facilitée l’intervention des étudiants de l’ESPE le désirant
dans le dispositif ASTEP. Ils pensent même que les étudiants ayant choisi de présenter une séquence
d’enseignement des sciences au concours pourraient être encouragés à rejoindre ce dispositif qui leur
permettrait de construire une séquence d’enseignement tenant compte de la réalité du terrain et donc
bien plus pertinente. M. Innocenti répond qu’il prend en compte cette demande des étudiants concernant
leur participation à ce dispositif, dont il fait remarquer qu’il prend de l’ampleur dans les Bouches-du-
Rhône.
4. Le projet transversal dans l’UE13 Ensuite, a été évoquée la question du projet transversal de l’UE 13 qui, d’après les étudiants, n’en était
pas véritablement un : dans certains « projets », une seule discipline était concernée ; dans d’autres, le
« projet » a consisté en une simple étude d’un même thème dans deux disciplines différentes
juxtaposées. De plus, sur les 30 heures consacrées à cet enseignement, 2 heures de cours seulement
étaient prévues pour présenter la pédagogie de projet : ainsi, les étudiants n’ont eu aucune illustration de
cette pédagogie en classe, et pour la plupart d’entre eux la notion même de projet dans le cadre de
l’enseignement reste très floue. Le CPER espère que l’enseignement du projet en UE 23 sera
repensé au vu des dérives constatées en UE 13. Les étudiants soulignent également que du temps est
perdu en classe à faire du travail en groupe qui serait plus efficace à la bibliothèque par exemple, la
présence de l’enseignant pendant cette activité des étudiants ne présentant pas forcément un intérêt. Les
étudiants préféreraient réaliser ce travail en autonomie, préparer leurs questions et les poser à
l’enseignant lors de temps de rencontre spécialement prévus à cet effet.
5. Apprendre à construire des séquences d’enseignement Enfin, les étudiants regrettent de ne pas avoir eu de cours au premier semestre pour apprendre
concrètement à construire une séquence d’enseignement. Les formateurs répondent qu’en français par
exemple, le cloisonnement de la discipline en plusieurs UE dont les TD sont souvent pris en charge par
des enseignants différents rend plus difficile la mise en place de liens entre les SFR ou SEE, les SDP et les
SME, alors même qu’ils sont persuadés de la nécessité d’établir ces liens : c’est ce qui explique sans
doute en partie cette difficulté ressentie par les étudiants.
6. Dates des prochains CPER
Un second CPER est prévu le 10 ou le 12 mars à 17h30 (avant la fin des cours du semestre) et un
troisième le 18 ou le 23 juin au même horaire (après les épreuves du CRPE).
Anaïs Galli et Isabelle Artigues
10/115
11/115
Parcours professorat des écoles : Site d’Avignon
Compte rendu du Pré-CPER du mercredi 11 décembre 2013
Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER et des Pré CPER. (Voir dossier d’accréditation
et statuts de l’Espé)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants du
mois de décembre et rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs
impliqués dans la formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la direction.
Vincent VALERY évoque ensuite l’installation de ce conseil que l’inspecteur représentant l’employeur
(désigné par le recteur) est amené à présider.
La composition de ce pré- conseil est validée. Christophe Marquier, IEN-A, assurera la fonction de
président du CPER du site d’Avignon.
Vincent VALERY rappelle qu’un bilan des CPER sera réalisé lors de la journée du 27 janvier à Aix.
Le conseil convient de la tenue d’une 2ème réunion du CPER après les épreuves écrites.
RELEVE DE CONCLUSIONS : Les nombreux échanges du pré-conseil permettent de formuler les propositions suivantes :
- Représentants des étudiants :
o UE 15 concrète et très en lien avec les savoirs du métier. Les évaluations de cette UE sont
identifiées comme étant très en lien avec le concours.
o La mise en stage des étudiants nécessiterait un travail plus approfondi autour des
objectifs du stage.
o Une information des MAT apparait nécessaire en amont du stage.
o Serait-il possible d’envisager deux journées consécutives de stage plutôt qu’un stage filé
sur une journée par semaine ?
o Les SFR des disciplines non choisies au concours (dossier) pourraient-elles être travaillées
en M2 ?
- Représentant des PEMF :
o Investissement des étudiants en UE 15 jugé très positif.
o Les contenus des TD ont demandé une charge de travail très importante aux PEMF. Sera-
t-il possible de rentabiliser ce travail en maintenant les mêmes PEMF sur les mêmes
contenus ?
o Les MAT rencontrés par les PEMF référents se sont plaints de ne pas avoir reçu
suffisamment d’informations avant la mise en stage.
o Le nombre d’HTD ne prend pas en compte les heures de préparation et de correction
comment tenir compte de cette surcharge de travail ?
12/115
o Les PEMF aimeraient à tous de rôle pouvoir être membres des jurys de concours afin d’en
connaître parfaitement les modalités.
- Représentants des formateurs ESPE :
o Manque de lisibilité des liens entre les contenus des différentes UE.
o La prise en compte d’une formation professionnalisante et polyvalente reste à
approfondir.
Isabelle Villefranche et Christophe Marquier
13/115
Parcours professorat des écoles : Site de Digne-les-Bains
Compte rendu du Pré-CPER du mardi 14 janvier 2014
Présents :
- Nadia BENOMAR, IENA 04
- Roger FOURNIER, IENA 05
- Vincent VALERY, directeur-adjoint de l’ESPE
- Brigitte DOMPNIER, adjointe responsable de parcours pour le site de Digne
- Frédérique MISKIEWICZ, enseignante
- Alain GARCIA, enseignant
- Véronique MOUROT, maître d’accueil temporaire (école Joseph Reinach, Digne)
- Marc DEGIOANNI, PEMF (école Joseph Reinach, Digne)
- Florine FONTENEAU, étudiante de M1, représentante du groupe 1
Absent :
- Thomas ANTHOUARD, étudiant de M1, représentant du groupe 2
Vincent VALERY, Directeur adjoint, ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER et des Pré CPER. (Voir dossier d’accréditation
et statuts de l’ESPE).
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants du
mois de décembre et rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs, entre tous les acteurs
impliqués dans la formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis, après validation du président et du responsable ESPE du parcours, à la direction.
Vincent VALERY évoque ensuite l’installation de ce conseil que l’inspecteur représentant l’employeur
(désigné par le recteur) est amené à présider.
La composition de ce pré- conseil est validée. Mme Nadia BENOMAR assurera la fonction de président du
CPER du site de Digne.
2 réunions annuelles étaient initialement prévues mais compte tenu des incertitudes qui pèsent sur le
contenu des concours rénovés, une réunion intermédiaire semble nécessaire après les épreuves écrites
soit fin avril.
Une journée de travail est prévue pour l’ensemble des formateurs le lundi 27 janvier 2014, une synthèse
des comptes-rendus des conseils de perfectionnement y sera présentée.
La parole est ensuite donnée à Florine FONTENEAU, représentante des étudiants, et le débat s’engage
autour des remarques qu’elle fait :
- Les étudiants rencontrent de réelles difficultés à concilier concours et master
- Le stage apparaît comme un élément fondamental de la professionnalisation, les étudiants
apprécient particulièrement cette rencontre avec le terrain. Certains tuteurs de stage semblent
peu au fait des attentes et du fonctionnement de l’ESPE. Il y a donc un accueil et une prise en
main des étudiants divers selon les lieux de stage
- Le bilan global de l’UE15 est positif même si les exigences quant à son évaluation ont été
problématiques
- Le stage apparaît comme insuffisamment préparé au démarrage, les enseignements semblant
trop peu en lien avec le stage. Ce lien s’est précisé au cours du semestre
- Le TD délocalisé a été un moment fort du stage
- Les travaux dans le domaine du numérique ont été terriblement chronophages
14/115
Dans un premier temps, les participants à la réunion argumentent et explicitent les choix faits ainsi que
les décisions prises en concertation pour que le second semestre soit plus satisfaisant.
Brigitte DOMPNIER diffuse un document qui met en parallèle les semestres 1 et 2 (avec les volumes
horaires ajustés).
A l’issue des discussions quelques propositions sont formulées :
- Penser à un temps de formation des MAT
- Rédiger un document de formalisation de l’accueil en stage : engagement et rôles des différents
partenaires
- Définir un cadrage précis du stage dans un souci d’équité de formation entre étudiants
La séance est levée à 19h30. La secrétaire de séance la Présidente du conseil
B. DOMPNIER Nadia BENOMAR, IENA
15/115
MENTION 2 Comptes rendus CPER formations 2nd degré
Enseignements généraux de l’enseignement professionnel
Compte rendu du CPER du vendredi 13 décembre 2013
Membres du conseil présents :
- ANDRÉ Sylvie, proviseur
- BONNANS Laurence, formatrice ESPE
- BOULARD Frédérique, étudiante M2 Lettres-Histoire
- BOYER Stéphane, PLP MSPC
- BRUNIAS Alain, IEN Anglais-Lettres
- CARPENTIER Fabienne, formatrice ESPE
- GOMEZ Fabienne, PLP Anglais-Lettres
- HUDELOT Delphine, étudiante M1 Anglais-Lettres
- LOISEL Camille, étudiant M1 MSCP
- PARIAUD Pierre, IEN MSPC
- REY Véronique, professeur des universités
- RIERA Nicole, formatrice ESPE
Excusée : Alexandra MOLINA, PLP Lettres-Histoire
Invitée : Nathalie TOPALIAN, IEN Lettres-Histoire
Monsieur Vincent VALÉRY, directeur adjoint de l’ESPE, assiste à la première partie de la réunion.
Secrétaires de séance : Sylvie ANDRÉ, chef d’établissement et Laurence BONNANS formatrice ESPE
Ordre du jour
1 – Les « formateurs de terrain » et l’enseignement disciplinaire : programme d’intervention au deuxième
semestre dans la formation initiale des M1.
2 – Les stages de formation et d’observation des étudiants de Master dans les EPLE.
3 – Questions diverses :
- le rôle de l’ESPE dans la formation continue des enseignants (question proposée par les formatrices de
l’ESPE)
- contenu et programmation du prochain conseil de perfectionnement.
Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER dont les documents supports sont consultables
sur le portail numérique de l'ESPE (dossier d’accréditation et statuts de l’ESPE).
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
16/115
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’inspecteur
représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente rapidement la
manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Après une rapide présentation de l’inspecteur, le conseil valide M. Alain BRUNIAS dans sa fonction de
président du Conseil de Perfectionnement.
Dans les statuts deux réunions sont nécessaires, il est cependant envisager pour cette année scolaire de
mise en route une troisième réunion à la fin du deuxième semestre si consensus. Alain BRUNIAS précise
qu’avec Nicole RIERA, ils ont préparé par messagerie électronique les points abordés à l’ordre du jour.
Ces points essentiels émanant d’une réflexion concertée constitueront le « fil conducteur » des
propositions que le CPER fera au cours des diverses séances.
Le conseil décide de commencer par le point 2 de l’ODJ :
Les stages de formation et d’observation des étudiants de Master dans les EPLE
L’UE 15 : c’est une UE adossée au stage. L’enjeu est capital (symbolise la partie de la réforme). Nicole
RIERA présente un diaporama du Master réparti sur deux années. Les étudiants regrettent le coté
chronophage de l’UE mais la trouvent très intéressante.
L’UE sera allégée et un document de cadrage étudiants/formateurs sera produit.
L’étudiante d’anglais-lettres, Delphine HUDELOT, nous fait part de ses difficultés concernant l’organisation
de son stage. Elle préfèrerait une journée fixe en établissement et non un stage filé. La question mérite
d’être posée à plusieurs étudiants.
Alain BRUNIAS revient sur la question de l’organisation des stages et la gestion des emplois du temps et
propose une réflexion sur le sujet pour la rentrée 2014 et si possible pour le semestre 2 selon les
parcours. Il relève la remarque du chef d’établissement concernant le manque d’informations données
aux proviseurs pour accueillir un étudiant et souhaite l’intégrer dans les propositions du CPER.
Madame ANDRÉ propose d’ajouter au contenu de formation des étudiants – avant le stage - un module
sur le système juridique.
Pierre PARIAUD pose la question de la légitimité des tuteurs et demande que d’autres professeurs soient
également nommés tuteurs car les étudiants vont observer d’autres disciplines. Le « parcours » de
l’étudiant dans l’établissement devra être, dans la mesure du possible, programmé et connu par le chef
d’établissement a minima.
Les tuteurs et les lieux de stage sont désignés par les inspecteurs en collaboration avec les formateurs
ESPE. L’avis des chefs d’établissement est bien entendu indispensable, comme pour l’implantation des
PSTG. . Les IEN rappellent que, à la demande du recteur, les inspecteurs se chargent de contacter les
chefs d’établissement pour l’affectation des étudiants en stage en EPLE.
Laurence BONNANS explique que pour cette année, à la demande des étudiants, les implantations sont
globalement conservées avec la difficulté d’intégrer les RSE (étudiants salariés donc non présents en
cours) dans ce dispositif.
La définition de la mission de ces nouveaux tuteurs est à étudier. L’élaboration d’un cahier des charges
peut répondre à toutes ces questions relatives au stage de l’étudiant en EPLE.
Une réunion des tuteurs par les IEN est proposée, une date sera indiquée au cours de ce semestre dans
la mesure du possible.
Il n’est pas surprenant que les secteurs d’Aix et de Marseille soient saturés et que de nombreux chefs
d’établissement expriment des refus devant l’afflux de stagiaires.
17/115
Propositions :
− Optimiser l’accueil dans l’EPLE en informant les chefs d’établissement du contenu de la formation
des étudiants de Master envoyés dans les LP et des objectifs à atteindre par les intéressés. Les
proviseurs sont bien placés pour « filtrer » les classes observées par les étudiants.
− Informer (inscrire dans les contenus) les étudiants du fonctionnement d’un EPLE avant le stage.
− Réfléchir aux solutions les plus adaptées pour l’organisation des stages (journée, demi-journées
fixe(s) ou stage filé).
− Travailler / actualiser la liste des tuteurs et la valider chaque année scolaire.
− Élaborer un cahier des charges pour le stage des étudiants de Master (IEN/formateurs ESPE).
− Réunir les tuteurs (12 prévus) et les étudiants concernés avec la contribution des IEN.
− Examiner des emplois du temps des étudiants de M1 en EPLE afin de repenser l’organisation et le
contenu du stage.
Les formateurs de terrain
Des réunions de concertation et de négociation ont permis à l’ensemble des disciplines du parcours EG
d’aboutir à des solutions concernant la question de la désignation des formateurs de terrain et leur
possible intervention même si les emplois du temps sont parfois peu compatibles selon la discipline.
Nicole RIERA présente un diaporama propre à son parcours Langues-Lettres.
Propositions :
− Utiliser un netwibes pour collaborer et déposer des documents divers relatifs au travail amorcé.
− Poursuivre la co-construction du contenu alloué aux formateurs de terrain.
− Ajuster les emplois du temps pour démarrer le semestre 2.
Le rôle de l’ESPE dans la formation continue des enseignants
Cette question sera abordée au CPER suivant. Alain BRUNIAS précise que des éléments d’information
concernant le PAF 2014-2015 n’ont pas encore été communiqués aux inspecteurs. Les modules en
formation continue qui pourraient être proposés aux formateurs ESPE seraient présentés en mode «
appel d’offre ». Il rappelle également que l’intervention éventuelle d’un formateur ESPE dans la formation
continue des professeurs implique nécessairement un travail concerté avec l’inspection pédagogique.
- - -
Ce premier conseil a permis « d’installer » un travail de concertation entre les disciplines mais aussi au
sein de chacune des disciplines. Même s’il reste encore de nombreux points à améliorer, la feuille de
route que nous avons programmée emporte manifestement l’adhésion de l’ensemble des membres.
Elle annonce la mise en place d’un travail collaboratif intéressant dans la construction et le suivi des
parcours de formation de l’ESPE.
Je remercie Sylvie ANDRÉ, Laurence BONNANS et Nicole RIERA pour leur précieuse contribution à ce
compte rendu de séance.
Le prochain conseil de perfectionnement se tiendra le 13 février 2014 à 16 heures à l’ESPE, site d’Aix-en-
Provence.
Le président du conseil de perfectionnement
Alain BRUNIAS
18/115
19/115
Langues vivantes (anglais, allemand, arabe, chinois)
Compte rendu du CPER du vendredi 13 décembre 2013
Présidé par Laurence Giovannoni, IA-IPR
Co-animé par Laurence Giovannoni (IPR-IA d’anglais), Vincent Valéry (directeur adjoint, ESPE), Beate
Hoschek (responsable du parcours LVE pour l’ESPE)
Présents : (voir feuille d’émargement)
Ouverture du CPER :
Vincent VALERY, directeur adjoint, ouvre le conseil en remerciant les participants de leur présence puis
rappelle les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de l’Espé).
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle les enjeux des échanges et débats entre les acteurs impliqués dans la formation, et qui doivent
trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas de rôle décisionnel, mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis à la direction pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du
parcours.
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’inspectrice
représentant l’employeur, désignée par le recteur pour présider le CPER, présente rapidement la manière
dont elle entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Après la présentation de l’inspectrice, le conseil valide Mme Laurence Giovannoni, inspectrice d’académie,
inspectrice pédagogique régionale d’anglais, dans sa fonction de présidente du CPER.
Lors de sa présentation, Mme Giovannoni a rappelé que la réforme de l’ESPE s’inscrit dans un projet
national pour la formation des futurs professeurs - projet qui passe par la construction d’une culture
commune entre la partie scientifique et la partie professionnalisation. Elle précise que dans la nouvelle
configuration, l’ESPE et l’université, avec le concours de différents acteurs de l’Education Nationale
doivent contribuer ensemble à former ces jeunes, appelés à mettre en œuvre un projet éducatif pour la
nation, dans un cadre construit par des lois d’orientation et des programmes nationaux.
La qualité de la formation dispensée à l’ESPE revêt une importance fondamentale et nécessite la
concertation et la réflexion de tous.
Elle demande que soient mis en perspective les difficultés de mise en place de la réforme, l’équilibre
entre les UE, les évaluations, pour envisager des évolutions sur la globalité du parcours.
M. Valéry se félicite de la qualité de la préparation de ce conseil.
Au cas où le temps manque, M Ginestié va envoyer un courrier aux étudiants concernant entre autres le
statut des collés/reçus.
Proposition de constituer un conseil avec les étudiants. (à préciser)
20/115
Départ de M. Valéry pour se rendre à l’ESPE Marseille en raison des mouvements sociaux.
L’UE15 : symbolise la réforme de la formation car les enseignements sont transversaux.
Prise de parole d’une étudiante en allemand qui souligne les disparités quant aux contenus et aux
modalités d’évaluation du contrôle continu.
>> Certainement un manque de communication sur les documents précisant les modalités.
Un étudiant en chinois souligne combien il est difficile pour les étudiants d’accéder à ces documents mis
en ligne. De plus, il met en évidence les difficultés pour comprendre ce qui est demandé aux étudiants.
Demande de simplification.
Stéphanie Borde-Piarrou explique que la multiplication des plateformes (Mahara, Amétice) a sans doute nui à l’homogénéité alors que la coordination entre formateurs a été énorme. La mise en œuvre a été trop complexe. Florent da Sylva, étudiant, signale que la grille d’observation a été perçue comme une grille d’évaluation
de ce qui a été observé en stage. Laurence Giovannoni insiste sur la nécessité de ne pas prendre le risque que cette grille d’observation soit considérée comme un élément d’évaluation des professeurs qui accueillent des étudiants dans leurs
classes. Elle doit permettre une réflexion, une analyse des pratiques et non un regard évaluateur, faute de quoi il
y aurait un risque de voir les professeurs d’accueil déserter la mission d’accueil et d’encadrement des étudiants. Béate Hoschek précise que cette UE15 est en construction. L’UE15 intègre les compétences numériques et leur évaluation au sein du C2i2e. La familiarisation avec la plateforme AmeTice participe au développement des compétences numériques. Elle commente les confusions possibles à propos de la grille d’observation et informe le conseil que
l’observation doit permettre aux étudiants de comprendre les gestes professionnels de base, les écueils rencontrés pendant les cours et les situations de travail pendant la classe. Agnès Lévicky (IA-IPR Allemand) fait remarquer que cette grille a l’avantage de proposer un guidage pour une observation efficace. G Ranger pense que cette grille devrait être modifiée afin de supprimer son aspect potentiellement
menaçant.
Christine Chochois intervient à propos des TD délocalisés de l’UE15 et s’interroge sur la faisabilité de la délocalisation de ce TD quand l’effectif des étudiants est pléthorique comme en anglais. F. Da Sylva souligne le manque de temps pour rendre les productions demandées. JF Paba a repoussé la
date au 06/01/14. GR fait remarquer que les étudiants sont obsédés par la gestion du temps et la réussite aux concours et ont des difficultés à voir la finalité de la préparation aux épreuves orales. LG : cette nouvelle maquette apporte une richesse et une dimension professionnalisante dont il faut percevoir l’intérêt.
Difficultés dans la perception des enjeux. La démarche inductive voudrait que l’on parte de l’observation pour comprendre et absorber ce qui est observé. Certaines rubriques amènent à identifier les enjeux pédagogiques et permettent aux étudiants de les croiser avec ce qu’ils ont pu observer. Dans un 2ème temps, l’étudiant doit prendre du recul et porter un regard plus distancié sur ce qu’il aura vu. Cependant, des outils d’observation sont utiles et nécessaires.
BH : certains étudiants ont besoin d’un guidage très précis quand d’autres sont déjà plus autonomes. Il est souvent difficile de comprendre les gestes techniques quand tout fonctionne parfaitement d’où le besoin d’être guidé. GR : La dimension professionnalisante n’a d’impact que dans la perspective de la réussite au concours. Cette question peut être reliée à la question des reçus/collés.
LG insiste sur la dimension professionnalisante dès le M1 et considère qu’il ne serait pas opportun de la remettre en question.
21/115
TD DELOCALISE :
BH présente ce dispositif nouveau :
Les étudiants se rendent par trinômes dans les établissements où ils sont accueillis par les professeurs.
Le stage se compose d’une première période d’observation suivie dans l’idéal d’une prise en main des
classes par les étudiants à laquelle assiste professeur d’accueil et formateur. Les étudiants doivent
participer au cours (ils passent de l’observation à l’action) et ils sont observés par leurs pairs, le
formateur ESPE et le professeur d’accueil. Cette prise en main de la classe en responsabilité est suivie
d’une rencontre d’une heure pour croiser les regards. Les retours sont positifs car ce moment d’échanges
est important et formateur.
Les formateurs d’anglais précisent :
La difficulté réside dans l’impossibilité de se déplacer dans tous les établissements pour les formateurs
d’anglais trop peu nombreux par rapport à l’effectif des étudiants.
LG synthétise les points soulevés notamment dans la perception du manque de cadrage et souligne la
nécessité d’harmoniser les procédures entre l’ESPE et le terrain.
Elle souhaite que :
- soit mis en place un protocole sur ce que les M1 doivent faire et observer dans les
établissements.
- le chef d’établissement soit informé au préalable du cahier des charges des observations.
- les objectifs soient bien identifiés.
Proposition des IA-IPR : Mise en place d’un cahier des charges commun pour cette période.
SBP : Nécessité d’un courrier émanant de l’ESPE pour informer les établissements.
Lien avec le terrain : S1 = observation et S2 = prise en main.
Instaurer un TD délocalisé dès le début du semestre 1 sur l’observation.
LG : Dès L2, L3 et M1, observation en étab. = prolifération des étudiants
Nécessité de progressivité :
M1 S1 : observation : implication plus tard.
Etudiante : apprécie l’idée d’une observation en début de S1 de façon à éviter l’écueil du jugement.
AL : la balance doit être respectée et la réciprocité de la PA est importante.
LG : on apprend quelque chose et on doit vérifier ce qui a été appris.
SBP : rappelle qu’il y a au moins 24h d’observation.
BH : Pb de la mise en place en anglais car grand nombre d’étudiants.
Faire remonter un besoin en termes de personnels et d’heures à consacrer à la discipline anglais. Problème en linguistique : recommandation forte par le conseil de perf pour qu’il y ait harmonisation des
contenus.
GR : regrette qu’Avignon n’ait pas été consulté par l’AMU sur la plaquette.
Sur les contenus : à Avignon, il y a eu mutualisation des enseignements vu la petite taille du
département. Demande que la spécificité d’Avignon soit conservée.
LG : toutes les parties prenantes doivent construire ensemble les maquettes.
Nécessité d’une évolution des esprits.
Proposition d’un conseil de perf en mars avril relatif à la maquette du M2 et à la question de
l’année de report de stage en tant qu’assistant. Ce stage pourrait-il être évalué pour la validation du
master 2 ?
BH propose de réfléchir sur la possibilité en M2 d’un court séjour de quelques semaines à l’étranger et de
la validation des acquis de l’expérience.
LG : Quel moment serait le plus pertinent pour un départ à l’étranger ?Assistanat.
22/115
Contraintes entre préparation au concours et professionnalisation.
Comment les trimestres ERASMUS sont-ils pris en compte dans la validation des compétences ?
L’employeur est intéressé à la configuration des maquettes.
Souhait de l’importance de la qualité de la compétence scientifique des étudiants, de la
formation didactique et de la capacité à mettre en œuvre ces contenus dans la classe.
-maîtrise de la langue française
-degré de compétence en LVE
Grave problème observé : Certains futurs professeurs ne maîtrisent pas suffisamment les
contenus et la langue qu’ils enseignent.
Surtout en ce qui concerne les C2 et les contractuels, mais c’est aussi le cas pour ceux qui ont suivi un
parcours universitaire classique.
Hélène Barrière : c’est peut-être en lien direct avec le type d'épreuves proposé aux contractuels (RSE)
par l'ESPE (horaire des épreuves et nombre de matières à présenter drastiquement réduits par rapport
aux étudiants présentiels), pratique dont nos collègues anglicistes ont fait observer le caractère
problématique.
Pb des statuts spéciaux et CCI en M1. Contrôle Continu Intégral (5H). Pas d’obligation d’organisation de 3
épreuves de 5 heures.
De même, il me paraît important d'insister davantage sur une date butoir plus précoce (pas décembre!)
pour les inscriptions en RSE.
Le formateur d’arabe déplore qu’il n’y ait eu aucun poste au concours ouvert : situation dramatique et
particulière. Il se pose aussi la question quant au système de notation : doit-il être du type master ou du
type concours ?
Pb soulevé par M2 :
>> En cas de réussite au concours n°2 et de non réussite au M2 ? Ils ont un an pour valider leur M2.
RECAPITULATIF et propositions COSP
1) Nécessité de mettre en place un cahier des charges commun avec un cadrage sur ce qui doit être
observé en stage UE15 et UE14 en S1. Ce cahier des charges devrait être proposé dans les
différents conseils de perfectionnement pour qu’il soit valable pour l’ensemble des disciplines.
2) Courrier d’information auprès des chefs d’établissement envoyé par le service administratif de
l’ESPE
3) Travail de concertation avec tous les acteurs (tuteurs d’accueil, professionnels, IPR,
universitaires) insuffisant. Volonté de construire une culture commune mais quand ???
4) Travailler ensemble sur une maquette académique de M2 en concertation avec les IA IPR aussi,
importance d’anticiper le M2 pour ne pas être dans une improvisation constante. Faire circuler les
informations et décisions plus rapidement
5) Simplifier les évaluations en UE15
6) TD délocalisé- relocalisé en anglais dû au nombre important d’étudiants : demande de
recrutement de personnels et d’attribution d’heures.
7) Possibilité pour les étudiants de bénéficier d’une année blanche de report de stage entre le M1 et
le M2 pour éventuellement être assistant (ou autres dispositifs permettant de partir à
l’étranger?). La question du report de stage est posée.
8) Avancer la date butoir des inscriptions RSE (le 20 décembre c’est trop tard !)
9) Prochain conseil de perfectionnement prévu pour le printemps après les épreuves d’admissibilité
au concours.
La séance est levée à 12H04. Secrétaire de séance : Fabienne DE SENTI
23/115
Langues romanes (Italien, Espagnol)
Compte rendu du CPER du lundi 16 décembre 2013
Présents:
- Marie-Blanche Costagli. Professeur agrégée, chargée de cours sur Avignon.
- Brigitte Fornet, Détachée à l'ESPE.
- Chantal Gonzalez. Responsable MEEF Espagnol.
- Christiane Haccoun. Responsable MEEF Italien.
- Laura Klos étudiante en espagnol (M2).
- Emilie Chiono étudiante en italien (M1).
- Beate Hoschek. Coresponsable LVE. Espagnol / Italien.
- Cinzia Carlucci, IA-IPR Italien.
- Nathalie Perez-Wachowiak, IA- IPR Espagnol.
- Graham Ranger Responsable UAPV LVE.
Ouverture du CPER
Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’Espé)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaître ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la
direction.
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’inspecteur
représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente rapidement la
manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Après une rapide présentation de l’inspecteur, le conseil valide Nathalie Perez-Wachowiak dans sa
fonction de président du CPER.
Présentation et nomination d'un secrétaire de séance (Graham Ranger).
Vincent Valéry suggère d'entendre d'abord les remarques portant sur l'UE 15, UE qui a fait l’objet d’un
débat déjà en Conseil de Perfectionnement Anglais / Allemand / Arabe / Chinois le 12/12/13.
Emilie Chiono (italien) dit l'intérêt que représente l'UE 15, mais déplore ce qui est perçu comme une
certaine répétition des contenus, par différents intervenants. Problèmes également dans les exigences de
contrôle. Certains professeurs ne semblent pas être au courant de leur cahier de charges, en ce qui
touche à l’utilisation de la plateforme numérique AMETICE, notamment. Les stages sont "très utiles",
mais on regrette le fait que certains étudiants n'aient pu commencer leur stage qu'assez tardivement.
Laura Klos (espagnol) confirme les dires d’Émilie Chiono.
24/115
Vincent Valéry note ces remarques et affirme que l’UE 15 représente un enjeu important pour la réussite
des Master MEEF. Il convient donc de prendre en compte ces remarques et de chercher à opérer les
ajustements qui s’imposent par la suite.
Nathalie Perez-Wachowiak annonce l'ordre du jour:
Maquettes.
Bilan S1.
Perspectives / S2.
Evolutions possibles (internationale / reçus-collés).
Questions diverses.
Propositions à soumettre au COSP.
Prochaine date de réunion.
(Au cours de la réunion, ces différents points seront tous évoqués, sinon forcément dans l’ordre
annoncé au départ.)
Nathalie Perez-Wachowiak regrette l'absence des universitaires d'Aix-Marseille qui auraient pu contribuer
au débat sur les maquettes et qui n'ont pu être présents pour des motifs indépendants de leur volonté.
Pas de remarques de la part des étudiants. Graham Ranger note les difficultés de démarrage dans la mise
en place des maquettes sur Avignon, puisque l'UAPV pensait partir sur ses propres maquettes, votées par
son CEVU, jusqu'en juin-juillet. Il a fallu s'adapter donc, difficilement, en cours de route. Ceci est d'autant
plus complexe que le parcours MEEF en espagnol suit de très près la maquette recherche.
Graham Ranger souhaite que les modifications et évolutions des maquettes soient désormais décidées
collégialement, en présence de tous les acteurs. Vincent Valéry affirme qu'il est important que ces choses
soient décidées ensemble. Les maquettes UAPV / AMU doivent être les mêmes, pour l'équité de
traitement des candidats etc. Graham Ranger, d’accord en principe, souligne cependant la spécificité des
masters sur Avignon, qui dépendent parfois pour leur survie d’une mutualisation de différents parcours.
Beate Hoschek informe le conseil que l'allemand, qui a connu des problèmes d’effectifs semblables,
fonctionne avec une mutualisation, et que cela semble réussir, depuis plusieurs années.
Graham Ranger évoque ensuite la question du volume horaire total des formations : le volume horaire
des masters MEEF à l’UAPV est actuellement moins important que sur AMU. Sait-on si ces volumes seront
maintenus par la suite ? Faudra-t-il ajuster encore ? Sur cette question, il semblerait d’après Vincent
Valéry qu'on soit sur une enveloppe dictée par le ministère de 850H / deux années de Master (550 max +
300 max).
Nathalie Perez-Wachowiak souligne l'importance de ces questions, pour Aix comme pour Avignon.
Au sujet du contenu des enseignements dans les maquettes Beate Hoschek note que le conseil devra se
saisir de la question de savoir si les compétences par UE correspondent bien aux exigences du métier, s’il
y a équilibre entre les différents enseignements des maquettes etc.
Nathalie Perez-Wachowiak demande aux étudiants de dire leur conception de la formation qu'elles
suivent. Quelle est leur évolution depuis le mois de septembre ?
Emilie Chiono affirme que les étudiants ont désormais une meilleure vision du métier.
Nathalie Perez-Wachowiak se réjouit de ce que les étudiants semblent avoir compris que le travail de
l’enseignant dépasse le cours disciplinaire dans sa salle de classe. Certaines difficultés du métier,
actuellement, seraient d’après elle dues au fait que les enseignants n'aient pas toujours conçu leur métier
ainsi.
25/115
Laura Klos regrette que les enseignements de l'UE 15 soient apparemment un peu moins approfondis que
ce qu'elle a vécu l'année dernière en M1.
Nathalie Perez-Wachowiak affirme que cet approfondissement viendra par la suite, en M2, ce que
confirme Beate Hoschek. Le système conférence / TD va revenir. Il n'y aura plus de semi-transversal. Les
étudiants évoquent une grande confusion dans l’UE 15. Notamment ils pensaient que les divisions
transversal / semi-transversal / spécifique étaient thématiques alors qu'il s'agissait d'un modèle
d'organisation. Les thématiques restent les mêmes à travers ces divisions. La question de l’autorité, pour
donner un exemple, serait ainsi traitée depuis différents angles d'attaque, transversal, semi-transversal,
spécifique.
Les étudiantes s'interrogent sur les "trois tâches", et l'organisation adoptée pour les contrôles. Chantal
Gonzalez et Christiane Haccoun discutent d'une éventuelle réorganisation de ce mode d'évaluation.
Nathalie Perez-Wachowiak passe ensuite à la question des stages. Les étudiantes donnent leur point de
vue. Laura Klos aurait préféré un stage massé. Emilie Chiono n'est pas forcément d'accord avec cette
analyse, et apprécie la démarche du stage filé.
Nathalie Perez-Wachowiak pose la question des gestes professionnels qui sont à l'observation au S1.
Émilie Chiono répond que les étudiants regardent la gestion de classe, évolution des élèves, respect des
règles, consignes, mise en place de l'autorité, sanctions.
Graham Ranger évoque la question de la pertinence ou non d'une grille d'observation dans une classe de
langue, question déjà évoquée en conseil de perfectionnement du 12/12. Nathalie Perez-Wachowiak
demande aux étudiants comment elles se sont servi de la grille en question.
Émilie Chiono répond sur son utilisation de différentes grilles, différents points d'attaque. Cette grille est
ensuite réutilisée en TD pour analyse.
Nathalie Perez-Wachowiak demande quelques explications sur le TD délocalisé : qui observe quoi ?
Quelles sont les formes prises pour l'exploitation des obesrvations ?
Émilie Chiono répond que les enseignants observent les étudiants M1 en activité, leur maîtrise des gestes
professionnels etc. Il y a donc prise en main de la classe.
Christiane Haccoun ajoute que tous les observateurs contribuent à la grille.
Nathalie Perez-Wachowiak évoque la question du sentiment chez certains enseignants, qu'ils sont
observés eux-mêmes et jugés par les étudiants, les collègues de l'ESPE etc. Nathalie Perez-Wachowiak
demande expressément que toute ambiguïté soit levée et que seuls les gestes des stagiaires soient
évalués.
Chantal Gonzalez explique que c'est effectivement un problème cette année, pour la mise en place des
stages.
Christiane Haccoun remarque que les pratiques ont été très différentes d'une discipline à l'autre mais que
dans le groupe italien-espagnol il n'y a pas eu de souci de cet ordre. Les enseignants étaient mis à l'aise
en italien, par exemple. Le but n'était pas le jugement, mais l'observation, et les enseignants étaient au
courant de cela. Nathalie Perez-Wachowiak invoque le lien de confiance tissé avec les tuteurs d'espagnol
qui devraient aider à apaiser chacun si nécessaire.
Émilie Chiono signale que certains étudiants en M1 n'ont pas fait de pratique, tous les enseignants
n'étaient pas mis au courant suffisamment tôt de ce qu'on attendait d'eux.
Christiane Haccoun réaffirme le caractère positif de cet exercice cependant.
Nathalie Perez-Wachowiak considère que ces questions sont normales en début de parcours.
26/115
Émilie Chiono remarque que le fait d'avoir pratiqué une petite activité face à une classe a relancé leur
motivation. Expérience donc positive pour l'ensemble des étudiants.
Nathalie Perez-Wachowiak note que cela prépare également le concours, puisqu'on voit là l'intérêt de
l'approche des nouvelles épreuves dans la pratique même du métier.
Chantal Gonzalez note que les délais étaient trop courts pour la mise en stage, et pour l'évaluation etc. Il
s'agirait précisément du début novembre. Nathalie Perez-Wachowiak en demande que le CPER en prenne
note. Le trinôme est une formule lourde à gérer, refusée par certains professeurs, pour de simples
problèmes de capacité d'accueil, parfois. Nathalie Perez-Wachowiak confirme que le choix de la triplette
pose problème.
Une autre difficulté est que les stages ne peuvent être proposés uniquement sur les sites de formation
car le vivier n’est pas forcément assez large. Ce n'est pas uniquement une question géographique ; les
enseignants tuteurs doivent être également au courant des dernières évolutions pédagogiques, du Cadre
Européen etc.
Nathalie Perez-Wachowiak pose la question de l'opportunité d'ouvrir les stages aux collèges ECLAIR etc.
afin de désamorcer la peur que peuvent avoir les étudiants de ce type d'établissement.
Émilie Chiono note que les étudiants cherchaient justement à voir des classes un peu difficiles en stage.
Émilie Chiono pose alors la question de l'autorisation de filmer, puisque les enseignants tuteurs avaient
peur que leur travail soit ensuite évalué par l'inspection.
Nathalie Perez-Wachowiak souhaite que les enseignants soient rassurés sur ce point.
D’après Émilie Chiono, certains établissements avaient informé l'inspection qu'ils ne donnaient pas le
droit à l'image.
Graham Ranger note la crispation que la vidéo peut occasionner chez l'enseignant.
Nathalie Perez-Wachowiak redit l'intérêt du film et le besoin de rapports de confiance entre tuteurs /
étudiants etc.
Marie-Blanche Costagli suggère une réunion en début d'année pour présenter ce type de technique aux
tuteurs, et ainsi désamorcer ce problème par avance.
Nathalie Perez-Wachowiak pose la question de savoir si les enseignants universitaires assistent ou
souhaitent assister aux cours ; il ne s'agit pas d'inspecter ni d'évaluer mais bien de mutualiser les
représentations et de croiser les regards. Graham Ranger dit que cette possibilité n'existe pas
actuellement, mais qu'il vaudrait mieux qu'il s'agisse, à son avis, d'une obligation, car une "possibilité"
poserait le problème de savoir qui le fait et qui ne le fait pas etc.
Dans cette même perspective, Graham Ranger évoque la possibilité d'un mémoire université / ESPE qui
permettrait plus facilement aux étudiants qui le souhaiteraient de poursuivre des études doctorales,
option qui n’est pas forcément prévue dans le cadre du MEEF.
Émilie Chiono pose la question du mémoire professionnel, pour des M1 reçus en M2, mais collés au
CAPES, qui ne pourraient pas présenter de mémoire en fin d'année.
Chantal Gonzalez propose un stage de pratique accompagnée qui donnerait lieu à un mémoire,
également.
Nathalie Perez-Wachowiak pense que c'est une question qui sera réglée sur le plan national.
Graham Ranger demande si les collègues ont eu connaissance du courrier de M Ginestié, évoqué par
Émilie Chiono, qui statuerait sur la question du redoublement des reçus-collés. La réponse est négative.
27/115
Émilie Chiono signale le problème d’un contrôle continu où il n'y a qu'une seule note. Ceci concerne les
enseignements donnés à l'université.
Graham Ranger répond que l'exigence (minimale certes) serait de trois notes par UE, ce qui ne veut pas
nécessairement dire par enseignement.
Émilie Chiono pose la question de la compensation entre UE et entre semestres. Ceci reste à vérifier,
selon la charte des examens disponible sur le site de l’ESPE.
Nathalie Perez-Wachowiak note une question portant sur l'emploi du temps. Émilie Chiono déplore le
faible volume d'heures dévolu aux enseignements préparant directement au concours. Nathalie Perez-
Wachowiak pense que le changement du concours se situe à ce niveau-là, car les nouvelles épreuves
sont très liées à la pratique du métier, désormais. Recherche d'un juste équilibre entre les
enseignements. Émilie Chiono souhaite malgré tout un meilleur équilibre entre les deux types
d'enseignements, avec une préparation aux écrits qui serait à renforcer, à son sens.
Émilie Chiono demande s’il y a un CAPES blanc prévu en espagnol ? Laura Klos répond qu'on lui a
répondu que la difficulté se situe au niveau de l’attribution d’heures à l’université. Graham Ranger
suggère que, s’il s’agit d’un véritable CAPES blanc, qui ne donne pas lieu à une note validant pour le
master, alors les étudiants pourraient très bien composer en auto-surveillance.
Nathalie Perez-Wachowiak souhaite que des examens blancs soient intégrés aux formations. Il faudra
réfléchir sur cette question pour la suite.
Les étudiantes souhaitent au moins des concours blancs et, sinon une véritable correction, au moins un
corrigé.
Nathalie Perez-Wachowiak demande qu'il y ait un espace collaboratif commun accessible à tous les
membres du CPER afin de poursuivre les échanges, mutualiser les documents etc.
28/115
29/115
Histoire-Géographie
Compte rendu du CPER du jeudi 12 décembre 2013
Présents :
- Vincent VALERY, Directeur-Adjoint de l’ESPE.
- Jean Louis LEYDET, IA-IPR.
- Virginie BABY COLLIN, MCF responsable parcours AMU.
- Claire BALANDIER, MCF responsable parcours UAPV.
- Stéphane MOURLANE, MCF ESPE AMU.
- Christine MUSSARD, PRAG responsable parcours ESPE AMU.
- Franck VERGNENEGRE, PRAG ESPE AMU.
- Étudiants : Ludivine GILHARD (UAPV), Fanny MAILLARD (AMU), Roland RANDON (AMU), Sophie
SIMONNET (UAPV), Emmanuelle TAXI (AMU).
Excusés :
− Isabelle PERNIN (MCF AMU). Mathieu WAGNER, professeur agrégé Collège Henri Wallon, Martigues.
Absent : Serge SCHWARTZMANN (PRAG AMU)
___________________________________________________________________________________ Début de la séance 13 h 35 Pas d’ordre du jour proposé pour cette réunion. Deux conseils sont envisagés d’ici juin 2014. M. Valéry ouvre la séance en précisant l’esprit et les objectifs du conseil de
perfectionnement
- M. Valéry souligne que la présence d’un membre de la direction permet de traduire et d’affirmer
l’importance de cette instance.
- Une instance qui est inscrite statutairement dans les statuts de l’ESPE.
- Un conseil qui doit être un lieu d’échange et de dialogue ouvert. Conscient des difficultés auxquelles les
étudiants sont confrontés, M. Valery insiste sur les propositions d’ajustement à formuler et à hiérarchiser
à l’issue de ce conseil.
- Un conseil qui se doit d’être constructif et force de propositions pour la préparation du Conseil
d’Orientation Scientifique & Pédagogique (COSP)
- M. Leydet, insiste également sur les objectifs du conseil qui doivent permettre d’améliorer, de réguler et
de renforcer les collaborations entre les différents partenaires.
- La Présidence du conseil, portée par M. Jean-Louis Leydet, est actée, par l’ensemble des membres du
conseil de perfectionnement.
M. Valery propose de donner la parole aux étudiants afin qu’ils s’expriment sur les
difficultés rencontrées dans le cadre de l’UE 15. - Une UE qui, selon M. Valéry, stigmatise depuis la rentrée de nombreuses critiques et soulève de
nombreuses difficultés. M. Valéry précise qu’un groupe de travail spécifique d’étudiants sera créé pour
tenter de réguler les problèmes.
- Les étudiants veulent tout d’abord souligner qu’ils ont apprécié les efforts menés par les enseignants
pour décrypter les lettres de cadrage du concours.
- Selon eux, les stages et les TD délocalisés se sont avérés très instructifs. Ils constituent
incontestablement « une bonne entrée en matière dans le milieu professionnel »
- La question des TD transversaux et semi-transversaux dans le cadre de l’UE 15 est beaucoup plus
problématique. Les étudiants regrettent de perdre du temps sur des exercices inadaptés, avec l’exemple
du « texte à trou à remplir à partir d’un arrêté ». Un exercice inutile à leurs yeux.
30/115
- Les étudiants regrettent le volume trop important de cours théoriques et d’une discordance entre la
théorie et réalité. « Un mois de cours de l’UE 15 pouvait être recentré sur un seul TD ! »
- Ils ont conscience que cette approche représente un symbole fort de l’ESPE accordant un temps de
professionnalisation conséquent, mais il propose un meilleur équilibre entre les cours « pour aller à
l’essentiel ». L’apprentissage de la gestion de classe se fait finalement à un moment où ils n’ont pas de
classe. Cette formation aurait davantage sa place en 2e année, après le concours.
- Les étudiants regrettent le manque de connaissances des professeurs sur les spécificités de l’UE :
examens et leurs modalités, plates-formes numériques …
- Le problème de la difficile coordination entre les professeurs et entre les professeurs et les étudiants a
été soulevé. Ils regrettent le nombre trop important d’intervenants, le manque de visibilité et de
cohérence dans les informations transmises.
- La question des stages d’observation a également été soulevée. Pour les étudiants, l’accueil des
stagiaires en trinôme dans les classes a été très lourd pour les tuteurs. Les étudiants ont insisté sur le
volume horaire beaucoup trop important pour ces stages. Une réduction à 25 à 30 heures est souhaitée.
- Les étudiants d’Avignon demandent une journée complètement banalisée. Souvent les journées de
stage se télescopaient avec les journées de cours.
- M. Mourlane s’exprime sur le manque de coordination dans l’UE 15 avec des situations très différentes
pour les référents qui encouragent ou pas, la prise en charge de la classe par les stagiaires ou qui
proposent seulement des « micro-situations ».
- Mme. Mussard évoque le cadrage très complexe de cette UE et sa mise en place très difficile au cours
du semestre 1. Elle souligne l’important travail de coordination réalisé par Nathalie Mikailov, responsable
de l’UE 15 à Aix.
- M. Valéry annonce qu’une réflexion est menée au sein de la formation sur des modalités d’allègement
de l’UE.
- M. Leydet conclut en retenant l’intérêt professionnel de l’UE tout en évoquant les problèmes de son
organisation et du volume horaire.
Le conseil se poursuit avec d’autres questions soulevées
- Mme Balandier évoque le problème du décalage des calendriers entre le site d’Avignon et d’Aix. Une
reprise du Semestre 2, le 11 février pour UAPV et le 13 janvier pour Aix.
- M. Valery, soulève la question de la différence entre les cours qui pose un problème d’équité entre les
étudiants et les sites. Il fait un rappel, « 4 sites mais un seul projet ».
- Dans le cadre de l’UE 14, les étudiants regrettent qu’il il n’y ait pas de dédoublement de cours possible
entre le site d’Aix et d’Avignon. À ce sujet, Mme Mussard insiste sur les besoins importants nécessaires
pour assurer l’ensemble des formations, elle souligne qu’il manque un service complet pour le 2nd degré
afin de satisfaire les besoins sur Avignon.
- Mme Baby-Collin, soulève le problème du manque de communication au sein de l’ESPE. Une
communication très souvent absente entre la direction et les enseignants. En tant que co- responsable du
parcours, elle regrette des dysfonctionnements réels en termes de transmission d’informations
importantes au sujet de la maquette ESPE, des concours et des calendriers. Elle insiste sur le fait que
cette lourde responsabilité a reposé essentiellement sur Mme Mussard au cours du semestre.
- M. Valery, rappelle que sa fonction va lui permettre de créer davantage de lien. Il est conscient que
dans la mise en place de la structure, les liaisons direction /sites / professeurs ont parfois été
insuffisantes.
- À ce sujet, Mme Mussard, fait remarquer que sa mission pédagogique première a été complètement
écrasée par un travail logistique de communication bien trop lourd au premier semestre. Elle regrette
également l’absence de messages de régulation ou d’accompagnement pour les équipes de la part de la
direction utilisant trop souvent la communication de l’injonction.
- Mme Baby-Collin, pose la question de la gestion financière du Master en termes d’heures financées
sous la forme de CM ou TD. Elle évoque une disparité de traitement entre les départements (UFR) et
l’ESPE. Une harmonisation est souhaitée.
31/115
- Face aux nombreuses difficultés rencontrées, Mme Baby-Collin demande un rendez-vous pour les
différents responsables de parcours afin de rencontrer l’équipe de direction. M Valery a accepté le
principe de cette proposition.
- Les étudiants ont regretté l’absence de maquette sur Avignon, ainsi que l’absence des contrats
pédagogiques. M. Valéry a informé les étudiants que cette maquette et le détail des UE se trouvaient sur
le site de l’ESPE.
14h35, M. Valéry quitte le conseil.
- Les étudiants reviennent sur l’UE 15, en évoquant l’absence d’apprentissage sur « comment faire un
cours d’histoire géographie » au profit de cours théoriques sur l’autorité par exemple. C’est une
revendication des étudiants de travailler davantage sur les questions didactiques.
- Mme Mussard, rappelle que le CAPES Histoire-Géographie ne questionne pas les candidats sur les SME.
Elle propose donc que les TD spécifiques de l’UE 15 soient davantage orientés vers la didactique. Ces TD
spécifiques pourraient être montés en charge, en terme de volume horaire, au dépend des TD
transversaux et semi-transversaux.
- M. Leydet, insiste sur la nécessité de cadrer clairement les attentes de l’UE 15.
- Mme Musard propose :
- de limiter le nombre d’heures d’observation à 2 x 30 h lors des deux semestres de master 1 ;
- d’intégrer l’étudiant dans le même établissement et avec le même tuteur sur l’ensemble de
l’année ;
- de mener des visites à partir du 2e semestre.
- La question de l’évaluation de l’UE 15 est posée. Une évaluation bien trop lourde et peu clairement
cadrée aujourd’hui.
Les étudiants évoquent une série de questions : - Au sujet de la préparation du concours, ils s’interrogent sur le 1/3 des « CAPES blancs » annulé. Ils
proposent aux professeurs de placer des sujets sur Ametice. Les enseignants refusent cette proposition
jugée trop lourde à gérer. Ils s’en tiennent cette année aux 6 évaluations par matière (6 en histoire, 6 en
géographie) proposées dans le cadre du contrôle continu. Proposition jugée déjà conséquente en termes
de préparation au concours. Les enseignements magistraux seront cependant renforcés l’an prochain
avec une diminution du nombre d’exercices écrits (3 au lieu de 4 / matière au semestre 1 sont ainsi
envisagés).
- La question des compensations entre les semestres est posée.
- À propos des CM / TD des UE 13 & 14 : Les rencontres d’équipes et les articulations entres elles sont à
renforcer. Selon les étudiants, quelques professeurs des départements d’histoire et de géographie ne
s’impliquent absolument pas dans les spécificités des épreuves du concours. Les étudiants font le constat
que cette exigence est portée essentiellement par les enseignants de l’ESPE.
- Les étudiants évoquent la possibilité de mettre en commun les sujets et de mutualiser les
exercices pour les deux sites (Aix et Avignon).
- Le problème de l’inscription tardive des étudiants sur UAPV est posé. Les codes informatiques ont été
obtenus trop tardivement, le 27 novembre 2013. La mise en stage a été problématique pour quelques-
uns, notamment pour les EAP qui ont été affectés mi-novembre.
- La question du RSS a été soulevée.
- Les étudiants s’interrogent sur leur futur lieu de stage en M2 dans la perspective d’une réussite au
concours. L’inscription au concours se faisant par rapport au lieu de résidence, où seront-ils affectés en
M2 ? (Cas d’une étudiante inscrite à AMU avec un lieu de résidence en Rhône-Alpes. L’inscription au
concours se faisant dans cette région, quid du stage : académie d’Aix Marseille ou Grenoble ?).
- La question des M2 sans le concours : des aménagements possibles ?
32/115
- Mme Baby-Collin, souligne la nécessité de renforcer la complémentarité au sein des UE pour éviter le
sentiment d’émiettement des équipes. Volonté de resserrer les équipes. Elle souligne le travail efficace
réalisé par Mme Mussard pour coordonner l’ensemble du parcours.
- Le problème de la compatibilité des emplois du temps entre Avignon et Aix a été évoqué.
Conclusion, propositions émanant du conseil :
− UE 15 : Les protocoles de mise en stage doivent être clarifiés et simplifiés avec le souci d’alléger
les stages et d’intégrer davantage les tuteurs. Une réflexion à partir des conclusions des conseils
de perfectionnement des différents parcours est indispensable afin de proposer un protocole clair
(durée du stage, évaluation, information chefs d’établissement et tuteurs, visite dans les
classes...).
− UE 15 et 25 : les contenus des TD transversaux et semi transversaux doivent être repensés et
clarifiés en accentuant le volume des TD spécifiques, complémentaires à l’UE 13 et 14.
L’expression de « didactique appliquée » a été évoquée dans le cadre de l’UE 15.
− Avoir une meilleure communication entre les différents partenaires. La réunion du conseil de
perfectionnement est une première étape.
− La question de la place et du nombre de concours blancs
− Une volonté de mettre en place une mutualisation des sujets pour les deux sites
− La question des moyens financiers : volonté de clarifier et d’harmoniser les pratiques entre les
heures CM et les heures TD
− Demande d’une rencontre entre les responsables du parcours et la direction de l’ESPE.
Fin de séance 16 h 40
Pour le conseil de perfectionnement, Franck Vergnenègre,
33/115
SES et Philosophie
Compte rendu du CPER du lundi 16 décembre 2013
Présents :
Présidente du conseil :
- Corinne Martin, IA-IPR sciences économiques et sociales
Responsables :
- Christine Dollo, responsable parcours SES
- Ronald Bonan, responsable parcours philosophie
Représentants des étudiants :
- Brice Oggiano, SES
- Laura D’Alessandro, SES
- Romain Lopez, Philosophie
Le faible nombre de participants est lié au fait qu’il y avait de très nombreux impératifs pour tous en
cette fin de semestre. La réunion n’en pas moins été riche et très productive.
Plusieurs points ont été abordés lors de cette réunion :
1) Déroulement de la rentrée
Philosophie
L’enjeu était considérable puisque la philosophie était avant la réforme une formation en péril (un seul
étudiant inscrit l’an dernier). 7 étudiants inscrits en M1 à la rentrée, ce qui est un très bon présage pour
la formation des futurs enseignants de philo.
Un groupe cependant hétérogène, car certains étudiants ont eu des parcours universitaires initiaux qui ne
sont pas la philosophie (histoire/géographie par exemple) ou qui reviennent à l’Université après avoir
exercé d’autres activités, professionnelles notamment.
La formation se fait en lien avec le parcours recherche de philosophie de l’Université et il n’est pas
toujours facile de concilier les enseignements avec les objectifs du concours.
5 étudiants sur 7 ont demandé des équivalences pour certaines UE.
Tous suivent un stage sur le terrain.
Il reste difficile d’organiser les TD spécifiques de l’UE 15.
Par ailleurs, le fait de ne pas avoir la maîtrise totale de la formation et de devoir composer avec les
enseignements d’un parcours recherche non orienté vers la formation au métier d’enseignant complique
la tâche.
Il n’y a cependant pas vraiment d’effet de groupe, à la fin du premier semestre, la synergie n’était pas
vraiment installée encore.
Sciences économiques et sociales
Une rentrée dans d’assez bonnes conditions malgré les inscriptions tardives et la nécessité d’intégrer de
nouveaux étudiants et de les informer pendant plusieurs semaines après la rentrée.
Un effectif qui s’est stabilisé en fin de semestre autour de 35 inscrits.
Pas de problème de coordination avec les autres composantes de l’Université puisque c’est l’équipe Espe
qui a entièrement la main sur les maquettes et la formation.
34/115
2) Stages, UE 15 et concours
La question se pose de l’articulation entre stages, UE transversales et épreuves du concours.
En philosophie par exemple, certaines thématiques de l’UE 15 semblent trop éloignées des considérations
du concours et on note un déséquilibre entre le temps passé par les étudiants à travailler ces UE et le
type et la fréquence des questions susceptibles d’être posées au concours sur les thématiques abordées
dans ces UE.
Au final, les cours de l’UE 15, articulés au stage, et la nécessité de rendre trois dossiers pour son
évaluation ont été vécues comme des contraintes très lourdes par les étudiants.
3) La parole des étudiants
Philo : Le délégué du groupe d’étudiants en philosophie regrette une peu le manque de travail collectif et
le climat de compétition qui règne parfois entre les étudiants du groupe.
Les étudiants se sont vite trouvés un peu submergés par les tâches et leur grande diversité : le terrain, le
concours, un programme « hétérogène » (la philosophie d’un côté, la didactique et la pédagogie de
l’autre).
Mais, après un temps d’adaptation, les étudiants « s’y retrouvent ».
L’UE 15 a posé également des difficultés aux étudiants, en termes d’organisation notamment. Ils ont
parfois manqué un peu de régulation.
SES : les deux délégués du parcours SES avouent également leur difficulté à suivre le rythme très
soutenu imposé dès le début de l’année : emploi du temps chargé, stages, contrôles continus. Il a fallu
s’adapter mais ils notent une évolution très positive au sein du groupe : la prise de conscience, par les
étudiants, de la nécessité de fournir cet effort, et du fait que la réussite au concours passe par une
adaptation à ce rythme élevé du travail demandé.
Ils soulignent le climat très positif régnant à l’intérieur du groupe SES et la grande émulation permise par
cette bonne ambiance. Ils apprécient également le fait que certains contrôles continus prennent la forme
de devoirs sur table type concours.
La question de l’UE 15 est également abordée, notamment sous l’angle de la lourdeur des travaux à
rendre pour le premier semestre.
Une inquiétude est évoquée à propos du second semestre : avec l’approche du concours, les exigences
pour l’UE transversales seront-elles aussi importantes ?
4) L’intervention de l’IPR de SES, Corinne Martin
Corinne Martin, qui a écouté attentivement les formateurs et les étudiants souligne le fait qu’il est très
important qu’il existe cette bonne ambiance au sein des groupes d’étudiants. Elle rappelle que, pour les
sciences économiques et sociales, cette « entraide » est une longue tradition et que le travail collectif a
toujours été un facteur important d’efficacité des préparations au CAPES.
Elle souligne également l’importance de la professionnalisation du concours aujourd’hui, et se réjouit de
cette évolution qui la conduit à insister, face aux étudiants, sur l’importance des stages de terrain et au
travail possible avec leur professeur d’accueil dans les établissements. Les aspects disciplinaires restent
fondamentaux, mais le concours ne pourra pas être obtenu sans la conscience de la nécessaire prise en
compte des aspects professionnels : enseigner est un métier et cette professionnalisation est désormais
inscrite dans les épreuves de concours.
Les stages dans les établissements ont donc un enjeu très important.
35/115
5) Les perspectives pour le second semestre
La question qui semble se poser avec le plus d’acuité est justement celle des stages.
D’une part, quels sont les tuteurs pour le second semestre ? Les tuteurs sont-ils « recrutés » sur la base
d’un contrat annuel ou est-ce la convention (semestrielle, une par stage) qui importe ? En d’autres
termes, les professeurs d’accueil sont-ils bien rémunérés s’ils souhaitent n’accueillir des étudiants que
pendant un seul semestre ?
Il semble important d’expliciter les objectifs de ces stages du point de vue des professeurs d’accueil qui
manquent d’information sur ce que doit être leur rôle.
Les professeurs de terrain sont eux aussi très souvent sollicités (professeurs stagiaires, emplois avenir
professeur, contrats des M2, stages de M1) et ne savent pas toujours quelles sont les attentes de
l’institution. Qui accueille qui ?
Corinne Martin insiste sur la nécessité de diversifier les professeurs accueillant les différentes catégories
de stagiaires et sur celle également d’informer ces professeurs d’accueil sur leur rôle.
Elle propose, pour les SES, une explicitation de ce type lors d’une journée de formation l’an prochain
accueillant l’ensemble des professeurs de SES de l’académie en invitant une formatrice ou un formateur
de l’Espé. Christine Dollo se propose d’être présente à cette réunion.
Les membres présents du conseil de perfectionnement réfléchissent également au projet d’élaboration
d’un petit document à l’intention des professeurs d’accueil, pour leur présenter les stages.
Un point important, lors des TD délocalisés, il faut à nouveau rassurer les professeurs de terrains en leur
réaffirmant qu’ils ne sont pas eux-mêmes « évalués ». C’est bien le travail de l’étudiant, en participation,
qui fait l’objet du travail entre étudiants, formateurs ESPE et formateurs de terrain.
D’autres questions sont évoquées en fin de séance :
- Quel statut/prise en compte de la formation pour les étudiants qui vont réussir leur master 1 et échouer
au concours ?
- La question de l’harmonisation des calendriers se pose également entre l’ESPE et les autres
composantes universitaires.
36/115
37/115
Économie-Gestion
Compte rendu du CPER du mardi 10 décembre 2013
La séance est ouverte à 11h10. Vincent VALERY directeur-adjoint de l’ESPÉ présente les instances de
l’ESPÉ et définit le rôle de ce conseil. Il existe 15 conseils de perfectionnement au sein de l’ESPÉ. Ce
conseil se réunit 2 fois/an et plus si nécessaire.
Installation du conseil de perfectionnement,
Composition de ce conseil :
Présents :
- Thierry LEFEUVRE IA-IPR,
- Alain LEGARDEZ PRU, Espé
- Robert OLIVE PRCE, Espé, responsable de la voie professionnelle
- Cécile TRINQUET Enseignante au lycée Victor Hugo
- Christine CAUDULLO Enseignante au lycée Colbert
- Magali CARLETTI Intervenante à l’Espé
- Véronique BURSTER Enseignante au lycée hôtelier
- Magali PETROF Etudiante en voie technologique
- David OLIVARES Etudiant en voie professionnelle
- Nadine MIRANDA PRAG, Espé, responsable de l’option technologique Arrivée à midi
Excusés : Frédéric SAUJAT PRU, responsable du parcours 2, Michel-Pierre VATINEL, IEN-ET, Nathalie
RICHIT PRAG, Espé, Sophie ORTOLAN Intervenante à l’Espé
excusé
excusé
excusée
excusée
Arrivée à midi
• Thierry LEFEUVRE est élu président, Robert OLIVE est désigné pour assurer le secrétariat de
séance.
• Interventions des membres :
+ Le Président expose sa façon de travailler dans ce conseil
+ Les étudiants font remarquer la masse importante de travail, les difficultés qu’ils ont rencontrées pour
obtenir les codes d’accès aux diverses plateformes, font des propositions (attribuer des codes à titre
provisoire). Une demande de pré-rentrée est faite en début de chaque semestre afin d’expliciter les
objectifs, les contenus et l’organisation du semestre.
+ Robert OLIVE commente la place du concours dans la formation (milieu du second semestre pour les
écrits) et explique la difficulté que cela présente, rappelle le double objectifs pour les étudiants
(master/concours), regrette la connaissance des effectifs tardive et qu’il n’existe pas de sujets 0 pour ces
nouveaux concours. Ensuite la formation est expliquée par semestre et par UE. L’UE 15 qui est une unité
transversale est particulièrement commentée. Ses objectifs et contenus paraissent fondamentaux mais
l’organisation a été difficilement mise en place. Les stages en établissement sont organisés dans le cadre
de l’UE15.
+ Thierry LEFEUVRE demande à ce que soit diffusé le cahier des charges de cette UE.
+ Nadine MIRANDA explique les modalités d’évaluation en contrôle continu (3 épreuves par UE par
semestre) et les contrôles terminaux pour les dérogataires (du 6 au 10 janvier 2014), les moyennes à
obtenir pour valider le semestre ou l’année M1 ou M2.
+ Des explications sont apportées aux problèmes soulevés. L’ESPÉ a été créée le 31 août et a fonctionné
dès le 1er septembre. Une réunion de début de second semestre est proposée mardi 14 janvier à 9h00
sur le site d’Aix
+ Le prochain conseil de perfectionnement se réunira vendredi 20 juin 2014 à 9h00 sur le site d’Aix.
L’organisation de l’année M2 sera à l’ordre du jour.
+ L’ordre du jour est épuisé à 12h50, le Président remercie les participants.
38/115
39/115
Arts
Compte rendu du CPER du mercredi18 décembre 2013
Présents :
- Vincent Valery, directeur adjoint ESPE
- Frédérique Leval, IA IPR arts plastiques, président du conseil - Jean-Luc Leroy, MCF Responsable parcours enseignements artistiques - Laurence Espinassy, MCF Responsable option arts plastiques - Christophe Floquet, PRAG enseignant ESPE MUS - Pascal Navarro, MCF enseignant AMU APL - Jean-Jacques Tournebise, IPR MUS
- Isabelle Tourtet, chargée mission DAAC - Nicolas Picard, conseiller pédagogique collège/lycée APL. - Clément Grosclaude, étudiant option musique - Joris Sansone, étudiant arts plastiques.
Excusées : Sarah Lallemand PRAG enseignante ESPE APL, Brigitte Bouc PRAG enseignante ESPE MUS
1- Informations sur la composition, le fonctionnement et le rôle du Conseil de
perfectionnement
Le suivi et la régulation des différents masters mis en place sont confiés à des conseils de
perfectionnement.
Organisation
Chaque conseil de perfectionnement associe dans sa composition les acteurs directement concernés par
la formation à laquelle ils sont rattachés, notamment, les enseignants et enseignants-chercheurs engagés
dans cette formation, les responsables de la formation, les représentants de l’académie d’Aix-Marseille
(IA-IPR et/ou IEN), des organismes ou entreprises directement concernés par la formation et des
étudiants inscrits dans cette formation.
Missions Un conseil de perfectionnement est attaché à un cursus de formation identifié. Il peut s’agir, selon les
configurations spécifiques, d’une seule mention de master ou d’un regroupement de parcours. Il a pour
objectif de coordonner la mise en œuvre du plan de formation, l’évaluation de son exécution (en
coordination avec l’observatoire des formations) et de porter des propositions d’évolutions devant le
conseil d’orientation scientifique et pédagogique.
Composition Les conseils de perfectionnement sont composés d’un minimum de 9 membres et d’un maximum de 17
membres dont le responsable de la mention de master ou son représentant.
Chaque conseil de perfectionnement est présidé par un des représentants de l’employeur.
Une représentation de chacun des partenaires de la formation est assurée dans la composition du conseil
de perfectionnement :
Les coresponsables de la formation (le cas échéant ÉSPÉ, AMU et/ou UAPV),
1 à 5enseignants et/ou enseignants - chercheurs intervenants dans la formation (avec une
représentativité des composantes engagées),
1 à 2 représentants de l’académie d’Aix-Marseille, des organismes ou entreprises directement concernés
par la formation,
1 à 2 représentants de la profession,
2 à 4 représentants des étudiants
Des invités pourront être associés aux travaux des conseils de perfectionnement. Le nombre et la
composition des conseils de perfectionnement sont arrêtés par le directeur sur proposition du conseil
d’orientation scientifique et pédagogique.
40/115
2- Points abordés
L’UE 15 L’UE 15 cristallise quelques problèmes tant du point de vue des étudiants que des formateurs. Elle
apporte une charge de travail conséquente, notamment au moment du rendu de travaux qui, du point de
vue des étudiants, ne semblent pas ciblés sur les bonnes compétences. Des redondances avec des
formations précédentes (en L2, L3) laissent à penser que l’ensemble de la conception du parcours de
formation professionnelle demeure encore perfectible. Les enseignants de l’ESPE soulignent à ce propos
que nous ne disposons pas du recul nécessaire à une bonne évaluation de cette formation.
Globalement, la saturation des maquettes de formation rend la « mise en stage » des étudiants très
difficile. L’absence de créneau et l’emploi du temps extrêmement chargé des formateurs empêchent par
exemple que soit mis en place les TD délocalisés (NB : les formateurs des enseignements artistiques sont
sollicités par les maquettes premier et second degré).
Concernant la place des « savoirs de et pour le métier », du point de vue des enseignements
disciplinaires artistiques, il paraît important de développer la logique de « groupes de recherche et de
développement » et de « production de ressources », susceptibles d’approfondir les « analyses de
l’activité enseignante» afin d’alimenter et de faciliter les interactions avec les collègues « tuteurs de
terrain » (Quels outils, quelles ressources de métier ?)
Master MEEF Les questions d’articulation entre la formation à l’université et à l’ESPE apparaissent comme une
préoccupation partagée. Plusieurs points réclament une clarification :
- Quel pilotage pour une meilleure articulation L3 / M1 et quid de la dimension recherche dans le
Master MEEF qui n’est pas qu’un Master pro (Cf arrêté du 25 avril 2002)?
- Quid de la prise en compte des attentes aux concours du CAPES rénové pour la conception de la
formation en licence ?
- Quels prérequis pour entrer en M1 MEEF ? (connaissances, compétences)
- Faut-il préciser, à travers la conception de la maquette, les enjeux du M1 (prépa concours) et du
M2 (formation professionnelle) ?
- Peut-on renforcer les possibilités d’expériences professionnelles en L2 et L3 pour limiter les
erreurs d’orientation (option lourde à 100H inscrire dès la L2)?
Préparation aux concours
Les disciplines représentées dans ce CP sont à faible effectif et elles pâtissent, en particulier pour les
préparations aux concours internes, du nombre d’inscrits exigible pour l’ouverture des actions. Il apparait
donc souhaitable que soit ouverte une réflexion sur la possibilité de monter des actions inter
académiques.
Actualité ministérielle
La mise en œuvre du parcours d’éducation artistique et culturel auquel participent directement les
enseignements artistiques (arts plastiques, éducation musicale et histoire des arts pour le collège)
suppose que la formation professionnelle initiale s’inscrive également dans une dimension
interdisciplinaire et partenariale. La publication du nouveau socle commun de compétences, de
connaissances et de culture (fin janvier) ainsi que celle des nouveaux programmes du premier degré et
du collège (probablement en avril) offrira des points d’appui indispensables pour mener plus avant cette
réflexion.
Afin de pouvoir disposer de ces éléments indispensables aux travaux du CP, la prochaine réunion est
fixée au 7 mai 2014 de 9H à 12H à l’ESPE d’Aix-en-Provence.
41/115
Documentation
Compte rendu du CPER du jeudi19 décembre 2013
Présents
Président du Conseil : Raymond Octor (RO), IPR-IA EVS
Responsable du parcours : Brigitte Tafforin (BT), formatrice
Représentants formateurs du parcours : Véronique Augé (VA), Isabelle Lindskog (IL)
Représentante Métier : Annecienne Pirovani (AP), professeur documentaliste (Lycée Cézanne,
Aix-en-Provence)
Représentants des étudiants : Catherine Antonelli, Sylvain Clément
Direction ESPE non représentée
Ouverture
BT rappelle la double tutelle de ce Master MEEF : Rectorat (M.E.N.) – ESPE-AMU (M.E.S.), ce qui
explique la co-direction IPR / Direction ESPE de ces conseils de perfectionnement. La Direction de l’ESPE
n’est pas représentée ce jour, bien que la date lui ait été communiquée, ce qui parait regrettable à tous.
R.O. souhaite que ce conseil soit un outil d’échange entre les différents acteurs de la formation.
Quelle périodicité donner à ce conseil ? Les membres tombent d’accord pour qu’il y en ait au moins deux
cette année ; une première réunion aujourd’hui en fin de semestre 1 et une seconde réunion sera prévue
à la fin des cours du semestre 2.
Bilan de ce semestre
BT présente les nouveautés de la formation :
- le poids des stages avant le concours (48h / semestre) et le lien avec les enseignements transversaux.
Cf. UE 15 TD organisé selon trois niveaux : Transversal/Semi-transversal/Spécifique avec en plus un TD
délocalisé animé par un formateur et un tuteur sur chaque lieu de stage.
- la nouvelle place du concours dans la formation : en cours et en fin du Master 1
Les étudiants présentent un bilan de la formation telle qu’ils l’ont vécue :
Points positifs :
un planning présenté au début et respecté,
le nombre suffisant de Capes blancs,
l’intérêt des stages et une périodicité appréciée, le bon accueil sur les lieux de stage, un TD
délocalisé très intéressant
des cours de qualité : beaucoup de contenus, impression d’être « bien préparé au concours », les
liens se créent entre savoirs disciplinaires, éléments de terrain et besoins du concours, intérêt de
voir ce qui sépare la pratique et les apprentissages théoriques et institutionnels nécessaires.
Points négatifs :
le stage n’est valorisé que dans l’UE 15, ce qui est dommage
l’UE 15, par ailleurs, est très lourde : beaucoup de travaux demandés, des contraintes techniques
et juridiques liées au film beaucoup trop complexes à traiter. Complexité également des
différents groupes, référents, évaluations…
Proposition : Trouver un document de stage qui intégrerait l’analyse des 2 situations + enquête TICE
Remarques plus générales sur le Master et le concours :
manque d’un programme officiel pour les épreuves du Capes Documentation
couplage Master-concours : intéressant mais pose beaucoup de problèmes. L’avenir des reçus au
Master / collés au concours n’est pas encore clairement tranché par l’ESPE. La Direction cherche
des solutions pour que les collés puissent finir le M2 : le stage en Etablissement non payé ou bien
dans d’autres structures ? C’est à l’étude. Le passage en M2 est obligatoire mais les étudiants
vivent mal l’inconfort de la situation.
Réponse RO : c’est une vraie question de faire se chevaucher concours et diplôme. Il est très difficile de
trouver une solution viable.
42/115
Echanges divers :
V.A. rappelle l’intérêt de l’UE 15, enseignement transversal (quatre UE de ce type au total sont prévus
sur l’ensemble du Master) qui, seul peut permettre la construction d’une identité enseignante.
RO remarque que ce type d’enseignement est fondamental si on veut améliorer le système éducatif. Il
insiste sur la nécessité de mettre l’accent sur les activités transdisciplinaires et transversales. L'enjeu est
important et les professeurs documentalistes y sont obligatoirement engagés.
D’autre part, il rappelle que le e-portfolio est attendu depuis longtemps, il est difficile à mettre en œuvre
aussi pour les étudiants, qui doivent prendre du recul en permanence sur leurs acquis progressifs.
RO demande des précisions sur les dates du concours et l’évaluation prévue dans les UE. BT répond Que
l’écrit est prévu les 3 et 4 avril 2014 et l’oral courant juin. Elle précise qu’il y a 3 contrôles continus par
UE et propose d’envoyer un document plus complet sur le parcours comprenant les modalités
d’évaluation des enseignements.
VA rappelle que les évaluations tiennent également compte du référentiel métier (Arrêté de Juillet 2013)
avec, pour les professeurs documentalistes une partie sur leurs compétences spécifiques.
RO insiste sur le fait que les Corps d’Inspection peuvent intervenir dans la formation pour une douzaine
d’heures. Les IPR-IA EVS peuvent proposer par exemple des interventions sur la laïcité, le système
éducatif, le harcèlement, le décrochage scolaire,… Par ailleurs, les lieux de stage doivent être définis
ensemble, dans une concertation formateurs / IPR.
AP estime que 48h pour le stage d’observation et de pratique accompagnée du Master 1, cela
représente un temps trop long pour les stagiaires. La séquence vidéo demandée en UE 15 est trop
complexe à réaliser, tout comme le questionnaire TICE.
Enfin, BT propose le 17 avril ou le 16 mai pour la prochaine réunion. A confirmer…
43/115
EPS
Compte rendu du CPER du mercredi 15 janvier 2014
Compte-rendu établi par Gwladys Vasseur.
Présents :
− Cathy Rouchaléou (représentante profession) − François Gallot (représentant M1) − Alan Rhéty (représentante employeur)
− Gwladys Vasseur (représentante employeur) − Nicolas Mascret (représentant formateur) − Maxime Travert (représentant formateur) − Jean Griffet (représentant formateur)
Ordre du jour :
1- Le CP ESPE : objet, finalités et méthodes de travail
2- Les formations vues par les usagers que sont les étudiants au regard delà maquette et du référentiel
de compétences de la formation
3- Les compétences des enseignants d’EPS aujourd’hui et les besoins de formation : le point de vue des
représentants de l’employeur
4- La formation : entre préparation au concours et professionnalisation, quelles stratégies possibles, le
point de vue des formateurs.
5- Mise en perspectives des CP EPSE 2 et 3 et constitution
1- Le CP ESPE : objet, finalités et méthodes de travail AR : L’objet : nouvelle instance dans le parcours de formation. Il s’agit de définir la maquette du master
et les questions de sa mise en œuvre, de son suivi, des effets recherchés (prépa concours,
professionnalisation et articulation des deux). Cet objet nécessite de croiser les regards pour préciser ses
contours.
MT : pas de définition en urgence des UE15 et UE25 mais l’aboutissement d’une réflexion.
AR : contenus problématiques de ces UE sans compter que les intervenants ne sont pas encore définis.
Ex : « Savoirs sur le métier d’enseignant » : entrée de thématiques transversales à l’ensemble des
disciplines non traitées antérieurement.
MT : Annonce de l’entrée de la fac dans l’ESPE du jour au lendemain. Choix d’une entrée prioritairement
disciplinaire pour aller vers le plus général. D’autres disciplines ont fait le choix inverse. Tension entre
institution ESPE et culture de préprofessionnalisation FSS.
NM : négociations avec le président de l’ESPE. M1 = très disciplinaire, M2 = plus inter disciplinaires.
MT précise le découpage imposé des maquettes = Savoirs scientifiques, savoirs disciplinaires et savoirs
professionnels. Ce découpage paraissait obscur car faisant référence à un découpage politique. Il a fallu
réaliser un compromis entre une culture de formation et les attentes institutionnelles. Il existe un vrai
enjeu pour l’évolution des ESPE en fonction des résultats des concours.
NM précise l’organisation du M1 : 10 UE
1er semestre = UE 11-12-13-14 et 15
UE 11 : prépa E1 avec CM et TD : 40 HCM et 20 HTD
UE 12 : prépa E2 avec CM et TD : 40 HCM et 20 HTD
UE 13 : E1 et E2 poursuite TD et suivi individualisé des copies des étudiants.
UE 14 : CM APSA (60 HCM « leçon EPS » et « leçon de spécialité »)
UE 15 : Unité professionnelle pour l’institution soit disant, mais Stage et suivi de stage (HTD) (300H).
La contrainte a été le déplacement de la date des écrits. Il a été difficile de faire coïncider les échéances
avec le canevas de formation.
La question des modalités de l’évaluation des stages reste à préciser à partir du moment où il rentre dans
l’obtention d’une UE.
2ème semestre = UE 21-22-23-24 et 25.
44/115
UE 21 : prépa E1 et E2 (2 x 30h)
UE 22 : Prépa Oral de Leçon d’EPS : 20HCM et 40 HTD (prépa et simulation)
UE 23 : Prépa Oral de Leçon de spécialité. Difficulté APSA par rapport à la répartition des étudiants dans
les 20 APSA : 180 H. Il existe un partenariat avec le STAPS sur L1 2 3 pour accueillir des étudiants dans
les pratiques (TP), ainsi qu’au SIUAPS (MT : Preuve du militantisme et de la bonne entente entre les deux
structures).
UE24 : poursuite UE 14 du 1er semestre sur les APSA (CP3, CP4 et STEP).
UE25 : Stage et suivi de stage (prépa oral et problématiques professionnelles) plus absorption des
simulations de l’UE 22.
AR : Le problème de cette UE25 est d’être une UE fourre-tout. Mais quelles acquisitions en terme de
compétences ? Des acquisitions hybrides ? Elle devrait apporter des connaissances en terme de savoirs
sur le métier d’enseignant (connaissances internes, repères, effets obtenus sur les élèves...).
MT : la transversalité postulée dans l’UE25 est transformée en a-disciplinarité.
NM : M2 = 10 UE. Perspectives ? l’idée est de partir du principe de la formation continue des enseignants
d’EPS = 2 APSA dans chaque CP sur deux jours, sur le terrain, avec un enseignant spécialiste, Suivi de
stage et Accompagnement de la constitution d’un mémoire professionnel, UE 35 et 45.
NM : Quid des étudiants avec M1 sans CAPEPS ?
Difficultés à venir : Augmentation des effectifs étudiants qu’il va falloir absorber malgré les moyens
existants (coût de la maquette, ex : 1440 heures pour le M1). EX : 800 étudiants en L1.
2- Les formations vues par les usagers que sont les étudiants au regard delà maquette et du
référentiel de compétences de la formation
FG : expose les différents retours des étudiants
MT : souligne que les étudiants ont une culture du conseil de perfectionnement dès L3. Ils mobilisent un
forum de partage d’information à ce titre.
Points positifs :
- raccrochage des étudiants extérieurs à Marseille.
- Corrections individualisées.
- Richesse des CM E2 de NM.
Points négatifs :
- Stages moins intéressants (triplette au lieu de la doublette, moins de pratique vécue), leur suivi
moins qualitatif (seulement le PCP alors qu’avant référent FSS), TD relatifs aux stages coupés de
la préparation du concours et du terrain vécu.
- CM APSA : regret de l’absence d’un cadre commun à tous et qui serait nécessaire.
- CM prépa E1 : retard pour un groupe de TD = inquiétudes.
- CM E1 : intervenants différents avec modes d’entrée différents. De mande d’un fil conducteur
face à la diversité des canevas des TD.
- Pratique / APSA : manque de pratique entraîne des méconnaissances. Ils cherchent à le
compenser par l’entraide et une forme de compagnonnage.
Questions :
- Interrogations sur la formation en M2.
- Echange avec les enseignants des autres disciplines.
- Forum d’échanges sur les questions professionnelles.
Perspectives :
- Mutualisation des documents constitués d’une année sur l’autre au bénéfice des étudiants
suivants.
CR : intervient en tant que PCP en regrettant le manque de lien entre le stage et les attentes des
formateurs. Elle constate des lacunes relatives à la connaissance de certaines APSA (ex celles de la CP5).
NM : explique la baisse du viviers des PCP / comportement étudiants, rémunération… Il a fallu donc
repasser sur des triplettes.
45/115
AR : S’agit-il d’un aménagement contraint qui se répercute en Licence ?
MT : Non.
NM : la qualité de la formation des L3 diffère d’un centre à l’autre. Il existe un décalage entre les
étudiants. La L3 Marseille semble efficace en l’état.
3- Les compétences des enseignants d’EPS aujourd’hui et les besoins de formation : le point de vue des représentants de l’employeur Vision curriculaire de la formation des élèves à travers les CP. Equilibre.
Intérêt de la nouvelle matrice dans la formation des élèves.
Décalages entre Planifications et Mise en œuvre. Conceptualisation académique n’étant pas au service
des apprentissages des élèves. L’activité réelle de l’enseignant, sa place ne sont pas anticipées. Que
mettons-nous en œuvre pour accroître l’accès des élèves aux apprentissages qui leur sont dûs ?
Garantir un temps de pratique suffisant.
Conception de l’EPS traversant les APSA.
Frustrations persistantes sur CP4 et CP5. AR : Description des jeunes enseignants observés et analyse des interactions pour interroger des
contenus de formation.
L’identité professionnelle est structurée, claire chez les jeunes enseignants. Il existe une grande
hétérogénéité en termes de performance pédagogique : rendre les élèves compétents par rapport au
libellé des programmes, rendre les élèves éduqués en EPS.
Des traits communs les lient aux enseignants d’EPS. Les cours sont conçus pour un élève médian. Cela a
l’avantage d’obtenir un confort professionnel fonctionnel mais laisse les élèves les plus éloignés des
compétences dans le même état. Cela est un constat qui dépasse ce cadre et correspond à celui du
système et qui conduit au décrochage des élèves. Ce trait de culture des enseignants ne peut se justifier
et ne peut être laissé en l’état compte tenu des échecs constatés. La connaissance des cas particuliers
permet d’enrichir les connaissances partagées. Savoir enseigner aux élèves les plus en écart avec une
réussite quasi immédiate permet de savoir enseigner à tous les autres. Et non l’inverse.
Un autre trait concourt à cette observation. Les jeunes enseignants disposent avant tout d’un bagage de
contenants, avec un déficit de connaissances sur le plan scientifique et sur celui des contenus. Cela
renvoie à l’interrogation des préparations des oraux du CAPEPS. Trouver les moyens qui permettent au
moins dans une activité d’aller au bout afin de faire une offre de contenus adéquate aux élèves.
Un autre trait commun serait le lien entre les CMS avec les organisations pédagogiques pour compenser
le déficit de contenus.
Par ailleurs, les jeunes professeurs savent parler de ce que sont leurs élèves transversalement dans
l’établissement. Ils sont appréciés dans leur apport éducatif de ce point de vue.
On note également une implication forte dans le sport scolaire.
MT : précise que les observations relatives aux contenants provient de l’appui fort sur des productions
professionnelles dont l’orientation est de livrer des éléments de culture professionnelle prêts à l’emploi
dans le cadre de la préparation aux épreuves du concours.
FG : confirme l’intérêt des étudiants pour ce cadre de pensée.
GV : Il est regrettable de constater une absence de réflexion des enseignants sur la conception de la
discipline, notamment au regard de ce qu’est aujourd’hui la matrice de l’EPS et de ce qu’elle doit apporter
aujourd’hui aux élèves. L’approche curriculaire et l’équilibre qu’elle doit permettre en termes de formation
n’est pas encore assurée.
46/115
AR : En effet, qu’est-ce qu’une EPS réussie, aboutie ?? Cela mérite d’être identifié et transmis pour mieux
orienter les pratiques et la formation. L’académie y concourt avec le Conservatoire des pratiques.
GV : Un autre aspect constaté = des planifications de leçon qui ne sont pas service de l’apprentissage des
élèves, notamment en terme de conduite de la leçon et de l’anticipation des régulations permettant les
apprentissages des élèves.
4- La formation : entre préparation au concours et professionnalisation, quelles stratégies
possibles, le point de vue des formateurs. Ces éléments ont été explicités lors des premiers points par l’explicitation des éléments de la maquette de formation. 5- Mise en perspectives des CP EPSE 2 et 3 et constitution
AR : Travailler sur la maquette du M2.
MT : Anticipation sur les contenants compte tenu de l’augmentation des effectifs.
AR : enjeu conjoints de la réussite aux concours et d’accès aux compétences professionnelles. Ne
gagnerons-nous pas à formaliser des questions pour structurer le parcours des étudiants ? Donner les
repères d’une EPS réussie pour l’élève et comment sait-on qu’on a réussi cette EPS ?
MT : Passage du M1 au M2 = « De la réussite au concours à l’amorce d’une réussite professionnelle »
La seconde réunion du CP est prévue en S12.
47/115
Mathématiques
Compte rendu du CPER du lundi 13 janvier 2014
Présents :
Gérard Nin, Brigitte Mossé, Christian Reymonet, Rachid Zarouf, Françoise Fliche, Sylvie Cosquer, Vincent
Valery, Frédéric Saujat, Dilchad Souleyman et 4 étudiants : Manon Lévêque, Thomas Morieul, Bénaïm
Mmadi Mrenda, Étienne Mermier.
Pierre Arnoux, absent, était excusé.
Mots introductifs de Vincent Valery :
Ouverture du CPER
Vincent VALERY, Directeur adjoint, ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’Espé)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants du
mois de décembre et rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs
impliqués dans la formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
2 conseils de perfectionnement sont prévus dans l’année, celui-ci et un en fin d’année.
Il serait intéressant d’en prévoir un intermédiaire au mois d’avril pour tirer un premier bilan des attentes
du nouveau concours.
Validation du conseil de perfectionnement :
Christian Reymonet, qui part à la retraite en fin d’année, souhaite qu’un collègue prenne sa place dans ce
conseil. Il est finalement décidé que monsieur Reymonet reste dans le conseil et qu’un collègue soit invité
pour un tuilage éventuel.
On acte la présidence (Françoise Fliche).
La parole est aux étudiants.
Les étudiants précisent qu’ils n’ont pas été concernés par le mouvement de grève. Les questions posées
et les propositions qui vont être faites sont globales. Les propositions disciplinaires seront posées aux
enseignants directement. Les étudiants précisent qu’ils sont satisfaits de leur formation.
4 étudiants sont présents lors de ce conseil.
Organisation générale des enseignements :
Les unités relatives aux SFR et aux SEE sont programmées le lundi, le vendredi et les étudiants ont un
devoir le samedi matin.
Les unités relatives aux SDP et aux SME sont programmées le mardi, le mercredi et le jeudi. Le stage
SOPA se déroule de façon perlée sur le mardi et le mercredi.
Les khôlles ont lieu le lundi et le jeudi au premier semestre.
Equilibre entre les volumes horaires des différentes unités :
48/115
Les étudiants souhaitent globalement davantage d’heures en SFR et SEE. Au premier semestre, il leur
semble nécessaire de mettre davantage l’accent sur les UE de savoirs de référence et de mettre moins
d’heures sur les UE de métier, quitte à rééquilibrer au second semestre.
Brigitte Mossé rappelle les règles de cadrage national de construction de la maquette et l’impossibilité
d’accéder à cette demande.
SFR et SEE :
Les étudiants regrettent que le devoir du samedi puisse porter sur une notion dont le cours a été achevé
la veille. Brigitte Mossé propose de décaler les devoirs d’une semaine pour laisser le temps de
l’assimilation. Les étudiants, quant à eux, préfèreraient que les journées du jeudi et du vendredi soient
interverties.
Les étudiants auraient souhaité avoir un temps de révision avant les écrits du CAPES. Brigitte Mossé
rappelle que les épreuves écrites se déroulent tôt dans l’année, et souligne l’énorme effort qui est fait en
termes de préparation à l’écrit avec des devoirs très réguliers en situation de concours le samedi matin.
Les étudiants expriment la nécessité d’avoir un travail filé sur l’utilisation de l’outil numérique plutôt
qu’une prise en main de deux semaines en début d’année.
Ils ont trouvé très intéressant d’avoir une réunion avec les professeurs sur les attendus du jury du CAPES
et recommandent que cette réunion soit programmée bien plus tôt dans l’année.
Ils souhaitent, dans le cadre de la préparation à l’oral, une mise en situation de concours, avec un jury
composé de plusieurs personnes. Brigitte Mossé répond que cela est bien prévu.
Brigitte Mossé rappelle aux étudiants la nécessité de renvoyer les leçons corrigées une fois leur oral
d’entrainement passé.
SDP :
Les étudiants font remarquer qu’une seule théorie didactique est enseignée, théorie qu’ils pensent très
marquée régionalement. Ils craignent de manquer d’une autre approche et demande si cette théorie est
applicable au concours du CAPES. Christian Reymonet les rassure.
L’emploi du temps :
Les étudiants connaissent leur emploi du temps relatif aux SFR et SEE, leur emploi du temps relatif aux
SDP et SME, mais les enseignants ne se les transmettent pas entre eux. Les étudiants déplorent ce
manque de communication et souhaiteraient avoir un emploi du temps unique mis en ligne.
Dispositif des « khôlles » :
Ce dispositif propose aux étudiants de M1 d’effectuer des khôlles auprès d’étudiants de L1 et L2.
Ce dispositif est plébiscité par les étudiants. Ils y trouvent un grand intérêt pour affermir leurs
connaissances et préparer leur concours. Néanmoins, ils souhaitent que les programmes de khôlles soient
plus détaillés.
L’emploi du temps pose également problème. Les étudiants ne sont actuellement plus que 5 à continuer à
assurer ces khôlles, faute de temps disponible. Une meilleure intégration dans l’emploi du temps leur
semble nécessaire.
UE15 : Les étudiants rappellent que la somme de travail demandée dans cette UE est très importante.
Les étudiants demandent si une évolution du stage est possible. Pourrait-on faire évoluer ce stage filé en
stage massé ? M. Reymonet rappelle l’importance du va et vient entre les observations du stage et les
cours.
Sylvie Cosquer signale qu’il serait très intéressant de faire venir les étudiants la première semaine de
cours mais cela est très difficile à organiser.
49/115
Une alternative serait de mixer stage massé et stage filé mais cette solution est difficile en termes
d’emploi du temps.
Les étudiants précisent que le volume horaire du stage est trop important, compte tenu des contraintes
d’emploi du temps (le stage se déroule sur une journée et demi et non deux par semaine).
Questions diverses :
Les cartes d’étudiants ne sont toujours pas mises à jour.
Fin du CPER.
50/115
51/115
Sciences Physiques et Chimiques
Compte rendu du CPER du lundi 6 janvier 2014
Présents :
Tous les membres sont présents à l'exception de 2 étudiants, BENAMANE Sofiane et GOITA Florent,
excusés car en examen.
Ordre du jour :
1) Présentation de l'état actuel de la maquette de formation pour le M1 MEEF SPC :
- organisation de la maquette et contenus
- intégration de l'intervention des professionnels de terrain, IA-IPR et professeurs du secondaire, dans
cette maquette
- organisation des stages
2) Perspectives
- organisation du M2
- organisation de l'articulation entre les enseignements se déroulant à l'ESPE et à l'UFR
D'autres points pourront être abordés en fonction des questions et échanges au sein du conseil.
Ouverture du CPER :
Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’Espé)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la
direction.
1) Validation du président du conseil
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’inspecteur
représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente rapidement la
manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Après une rapide présentation de l’inspecteur, le conseil valide M.Habert dans sa fonction de président du
CPER.
2) Témoignage des étudiants
- L'UE15 n'a pas été appréciée car cela ne semble pas apporter d'éléments intéressants en terme de
réussite au concours, beaucoup de documents utilisés qui correspondent aux professeurs des écoles
(notamment en maternelle) ne sont pas appropriés pour le second degré. Beaucoup de travail personnel
associé et le lien avec le concours n'a pas été vu. Beaucoup d'étudiants n'ont pas eu le temps de rédiger
les dossiers pendant les vacances et doivent le faire à la dernière minute. Ce temps de rédaction vient
empiéter sur le temps de préparation au concours. Les étudiants souhaitent une évolution de ces UE.
52/115
- D'une manière générale, les étudiants n'ont pas le temps de travailler le concours à côté des cours car
ils ont beaucoup d'heures de cours.
- La nature et le calendrier du travail demandé n’a pas été donné en début d’année et il a été perçu un
flottement important par rapport aux attendus qui n’ont été précisés que tardivement.
- L'UE14 et en particulier les TD délocalisés ont été appréciés par les étudiants
Alice Delserieys, qui est intervenue dans l'UE15, rappelle la complexité de mise en œuvre de cette UE
dans la réforme actuelle. Un groupe de travail est constitué depuis septembre et les demandes des
étudiants sont régulièrement prises en compte. Elle rappelle aussi que l'UE15 avait été divisée en 3
parties : 12h transversales (PE, 2nd degré), 20h semi-transversales (sciences expérimentales 2nd degré)
et 16h disciplinaires (uniquement les étudiants de SPC) + des conférences. La partie dans laquelle les
étudiants ont eu le sentiment que seuls des contenus du 1er degré étaient abordés représente donc une
petite partie de l'UE15, et de la formation en générale. Néanmoins, pour le deuxième semestre, l'UE25,
suite de l'UE15, a évolué pour réduire le poids de l'évaluation. Les modalités exactes sont encore à
préciser. L'organisation a été simplifiée et le volume horaire diminué à 48h avec 12h transversales et 24h
spécifiques (étudiants de SPC entre eux) + 8h de conférence et 4h de TD délocalisé.
3) La maquette de M1 a été présentée
- Le dossier d'accréditation sera envoyé à tous les membres du CPER.
- Un accès à Naige et au descriptif plus précis des UE serait utile pour les membres du CPER. Une
présentation des UE plus détaillée devrait être accessible aux étudiants.
- Présentation du TD délocalisé :
Dans les nouvelles modalités, chaque trinôme d’étudiant est sous la responsabilité d’un référent
de l’ESPE (formateur de l’équipe de physique-chimie) qui suit plus particulièrement ces étudiants en
stage. Le référent n’a pas pour fonction la validation des compétences de l’étudiant en situation ;
il contribue, avec le tuteur, à sa professionnalisation.
Ainsi, le Td délocalisé permet un temps d'échange et de formation sur le lieu de stage lors d’une des
journées de stage, entre les étudiants, le référent ESPE et le tuteur. A la suite d'une observation d'une
situation d'enseignement (sous la responsabilité ou non de l'un des étudiants), le TD délocalisé est
l'occasion d'un moment d'analyse in situ de la situation d'enseignement observée et/ou vécue.
4) Complexité de la mise en œuvre de la formation en lien avec le concours
Jean-Marie Laugier rappelle la demande forte des étudiants concernant la prise en compte de la
préparation au concours. Il semble donc important d'avoir des informations plus précises sur le calendrier
du concours et en particulier les dates d’admissibilité.
Il soulève le problème de l'incompatibilité entre le calendrier universitaire et la préparation au concours :
Comment faire pour proposer des cours aux étudiants après le 15 mai alors que le master s'arrête à cette
date ?
Il est rappelé le manque cruel de temps pour que les étudiants se mettent à niveau dans les deux
disciplines physique et chimie. De nombreux étudiants n'ont pas un parcours antérieur prenant en
compte cette bi-disciplinarité. Une réduction du nombre d'heures dans la maquette, telle que demandée
par le ministère, ne semble donc pas raisonnable, en particulier pour une discipline expérimentale pour
laquelle la mise en œuvre de TP demande du temps.
Pascal Loos rappelle aussi que le concours a changé et qu'il fera appel à des connaissances pédagogiques
qui doivent être vues en M1. Par ailleurs, Sylvain Jasseron, enseignant de physique-chimie et tuteur,
précise que ces apports pédagogiques et didactiques lui ont cruellement manqué lors de sa propre
formation dans l'ancien modèle successif de formation à l'IUFM. Une fois qu'on a le concours, on a tout de
suite besoin de quelques connaissances sur le métier pour faire face au stage en responsabilité.
Coralie Derradj présente les modalités des interventions qu'elle propose avec Isabelle Caublot pour
Marseille. La proposition comprend une articulation entre une séance de TD pour accompagner les
étudiants dans la préparation d'une séquence à caractère expérimental, le travail expérimental préparé
en salle de TP avec les collègues de l'UFR, puis un temps de présentation/remédiation de ces séquences
53/115
en salle de TP par les professionnels de terrain. Cette proposition est appréciée par tous et très attendue
des enseignants de l'UFR. Elle sera donc répétée 4 fois (2 thèmes en physique et 2 thèmes en chimie).
Pour l'intervention de 6h des inspecteurs, celle-ci se fera dans le cadre de l'UE24. Frederic Leterme et
Didier Albrand contacteront Pierre Rigat pour définir plus précisément les contenus. Il y a des attentes
fortes pour une intervention en lien avec le concours.
5) Propositions pour le M1 - UE15
Expliciter le lien avec le métier et le concours en montrant l'importance d'être capable d'avoir
une réflexion pédagogique par rapport à des situations d'enseignement.
Favoriser davantage le travail de groupe entre les étudiants et envisager des dossiers produits
par le groupe et non individuels.
Préciser des points spécifiques pour les dossiers à rendre, donner le choix entre 2 ou 3 types
de situations, et impliquer les tuteurs dans le choix de ces situations.
Limiter le nombre d'heures transversales pour favoriser les heures spécifiques.
- Toutes les UE
Introduire davantage d'analyses de documents (et pas seulement vidéos) - UE14 et UE15
Reporter des heures au semestre 2 après les écrits pour basculer davantage d'heures
disciplinaires au semestre 1.
Les deux parties du concours, séparées dans le temps, font que les deux semestres ne sont
pas équivalents pour les étudiants. Cette dissymétrie devrait aussi apparaître dans
l’organisation de l’enseignement avec des UE (1,2, 3 4 et 5) qui ne devraient pas avoir le
même volume horaire aux deux semestres.
- Stages
Les documents de cadrage ont été appréciés et pourraient être proposés pour d'autres
parcours. Ils sont joins à ce CR.
Manque d'information concernant les attentes des formateurs ESPE pour le stage - une
réunion de rentrée serait nécessaire.
Possibilité d'avoir certaines semaines qui se suivent pour permettre de suivre le travail d'une
classe.
TD délocalisé : envoyer explicitement un message aux chefs d'établissement pour prévoir une
heure libérée pour l'enseignant pour permettre le travail dans le cadre du TD délocalisé.
Il est rappelé par tous que ces stages doivent permettre un maximum aux étudiants de
prendre en main la classe.
- Interventions des formateurs de terrain
Celles-ci pourraient commencer dès le premier semestre à partir de l'année prochaine - évaluation
Espacer davantage les évaluations
6) Discussion pour le M2
La maquette présentée dans le dossier d'accréditation a été brièvement rappelée. Elle n'a pas été
retravaillée depuis. Il est proposé de reporter cette discussion au prochain CPER.
54/115
Il est rappelé que les étudiants seront en stage 9h/semaine. Les établissements qualifiés de difficiles sont
généralement évités (établissements ECLAIR, établissements éloignés...). Le lieu de stage est
prioritairement déterminé par la présence d'un tuteur à même d'encadrer les étudiants.
7) Rentrée 2014
Compte tenu des effectifs en licence, il devrait y avoir une dizaine de nouveaux étudiants en master à
Marseille
Pas de changement prévu à Avignon
Clôture du CPER à 12h30
Prochain CPER fixé au 5 mai à 9h sur le site d'Aix.
Proposition d'ordre du jour :
- Avis des étudiants sur la formation par rapport aux sujets de l'écrit du concours pour une évolution
éventuelle du premier semestre du M1.
- mise en place du M2
55/115
Sciences de la Vie et de la Terre
Compte rendu du CPER du mercredi 18 décembre 2013
Présents :
- Monsieur CHAPPAZ Rémi Professeur des Universités AMU Co-responsable du master
- Madame CUOC Corinne Maître de conférence AMU responsable Licence BOE SVT
- Monsieur FARALLI Alain IA-IPR de SVT Président du conseil
- Monsieur LAIK Pierre Professeur agrégé au lycée Montgrand Marseille
- Madame MMADI Hassanati étudiante en master 1
- Madame PABA-ROLLAND Cécile PRAG ESPE Co-responsable du master
- Monsieur SAUJAT Frédéric Directeur adjoint ESPE
- Madame ROMEUF Nathalie chargée de mission Centre de formation à l’enseignement de la
géologie (CeFEG) Collège Les Hauts de l’Arc TRETS.
- Madame ROSSIN Danielle PRAG ESPE
- Monsieur ROUX Lionel Professeur agrégé au lycée Emile Zola Aix en Provence
- Monsieur SAHNINE Karim étudiant de master 1
- Monsieur STROZZA Patrick Professeur agrégé au lycée de Luynes
Excusés : - Monsieur Patrice BONNET PRAG ESPE (réunion à Paris avec l’Inspection Générale) - Madame Christiane VINCIGUERRA IA-IPR de SVT (stage national ESEN) Installation du conseil de perfectionnement par Monsieur SAUJAT :
- Le rôle du conseil de perfectionnement est précisé : il réunit les acteurs concernés par la formation de
manière à envisager des évolutions ; il est force de propositions mais non décisionnel.
- Il a pour objet de prendre en compte les retours sur la mise en oeuvre des formations
- le conseil valide Monsieur Alain FARALLI IA IPR SVT dans sa fonction de président du CPER du master
MEEF SVT.
Monsieur FARALLI précise que les SVT bénéficient d’une longue habitude de travail en commun et
d’échanges pour la formation continue comme pour la formation initiale. Il insiste sur le fait que la
réunion en présence des usagers (les étudiants), des professeurs de l’université, des formateurs de
l’ESPE et des tuteurs de terrain lui semble tout à fait pertinente. Ce conseil doit constituer un espace de
réflexion et d’échanges collectifs et intercatégoriels sincères pour être force de propositions de
modulations et d’évolution permanente du chantier de l’ESPE et y développer une culture commune.
Madame PABA-ROLLAND fait un bilan de la mise en place du master.
1 – Descriptif du master Se référer au document distribué en début d’année scolaire aux étudiants et sur lequel on peut prendre
connaissance des UE et de leur répartition par semestre. Il y est précisé la nécessité d’obtenir un niveau
CLES 2 et Le C2i2e. Les compétences du C2i2e sont mises en apprentissage et évaluées au sein des UE
2 - Relation avec le concours CAPES:
Le master prépare au métier d’enseignant ; les étudiants sont tous inscrits au concours du CAPES qui est
positionné pour les épreuves écrites les 3 et 4 avril 2014 donc pendant le master 1.
Les épreuves écrites sont passées d’une durée de 5 h à 4 h. Le master a pour objectif de « mettre en
place les connaissance scientifiques de base ». Une des nouveautés est le remplacement d’une des deux
épreuves scientifique par une épreuve mixte (partie scientifique et partie didactique épistémologique
pédagogique) ; les oraux sont à 90% professionnels. L’oral 2 diffère de celui des années précédentes
puisqu’il s’appuie sur un dossier préparé par le candidat pendant 1 heure, commenté pendant 5 min ; le
jury conduit alors un entretien de 55 min au cours duquel s’équilibrent des questions sur les savoirs
scientifiques, didactiques, pédagogiques, du métier d’enseignant (en relation avec les conceptions de
séquences d’enseignement, de documents supports et également avec les « éducations à », avec la
position éthique et responsable de l’enseignant).
56/115
3 – Historique de la conception des maquettes
- Le master devait contenir, selon les cadres ministériels des UE à contenu scientifiques (SFR) et des UE à
contenus didactique et pédagogique (SEE : savoirs enseignés à l’école et SME : savoirs du métier de
l’enseignant). Un équilibre était souhaité par le Ministre et le Recteur.
- De grandes difficultés sont apparues au cours des discussions avec les personnels AMU impliqués dans
le master SVT jusque-là et qui ne concevaient le master que comme une préparation au concours. Elles
se sont traduites par de longues discussions sur les équilibres entre UE, sur les volumes horaires
souhaités.
- Un accord de principe peu satisfaisant à été adopté : avec 6 UE scientifiques SFR de 80 heures au lieu
des 5 UE initiales de 60 heures. Le volume horaire global du Master 1 est de 840 heures (744 h de
présentiel + 2x48 heures de stage) alors que le ministère avait fixé le volume horaire maximum à 600
heures.
- Les 6 UE scientifiques ont été réparties en 4 UE biologie et 2 UE géologie alors que les formateurs ESPE
avaient proposé un équilibre biologie / géologie ou tout au moins une UE à modules.
- Les maquettes sont revenues du ministère sans modification et avec simple remarque sur le nombre
d’heures trop important.
4 – Mise en œuvre - Les dernières discussions au mois de juillet portaient sur une autre exigence, relative à la sélection des
étudiants à l’entrée du M1 contre les règles et lois de l’AMU. L’effectif réel était ainsi ramené à 12 alors
que les inscrits en licence compatibles étaient situés autour de 33. Le désaccord à ce propos a conduit les
personnels AMU impliqués dans ces réunions à une démission collective en date du 1er septembre.
- A partir du premier septembre alors que les étudiants viennent de faire leur rentrée on ne disposait plus
d’enseignants AMU pour assurer les enseignements SFR dont l’importance n’a jamais été remise en
cause.
- Un long travail de recherche d’enseignants AMU a été mis en place par madame PABA ROLLAND ,
monsieur CHAPPAZ et Madame CUOC. Les difficultés à obtenir des réponses positives sont bien sûr en
lien avec des services déjà installés qui ne laissent plus de place à des recrutements aussi tardifs.
- Cependant et actuellement des enseignants AMU participent à des cours du premier semestre ; d’autres
plus nombreux interviendront au deuxième semestre. Des enseignants de lycée ont été recrutés en tant
que vacataires.
5 – projection sur le master 2
- Le master 2 prévu pour la rentrée 2014 doit accueillir des étudiants reçus au master 1 et qui auront été
admis ou non au concours. Les lauréats du CAPES assureront un stage en responsabilité de 9h dans un
établissement scolaire et des heures de cours dans des UE aux horaires plus limités qu’en M1. Pour les
non lauréats au concours sont prévues les mêmes UE, un stage SOPA. Monsieur SAUJAT précise que sera
introduit un accompagnement spécifique dont les modalités de mise en place sont à prévoir.
Questions et remarques Monsieur SAHNINE interroge sur la possibilité de suivre un CTES. Madame CUOC précise que cela est
impossible si on est titulaire du M1.
Monsieur FARALLI précise que la réflexion menée pour établir une continuité M1/M2 doit aussi inclure les
premières années de titularisation avec un accompagnement à l’entrée dans le métier des T1 et T2.
Les étudiants interrogés sur le parcours déjà effectué en M1 précise leur « frustration » en lien avec :
- Les démissions de début d’année et donc aux débuts de cours difficiles
- Le déséquilibre ressenti entre cours scientifiques et didactiques
- Le déséquilibre ressenti entre biologie et géologie
57/115
Il est cependant précisé que les interventions de Monsieur LECOIX vacataire en géologie ont été très
appréciées car fondées sur les connaissances fondamentales à acquérir et les savoirs à enseigner en
collège et surtout en lycée tout en permettant d’établir des liens entre eux ; que les cours et TD animés
par monsieur BONNET et madame ROSSIN ont été très bénéfiques et salvateurs en ce début d’année
difficile.
Des remarques concernant l’UE 15 ont également été faites en cours et fin de réunion :
Les étudiants précisent leurs difficultés face à :
- des tâches qui pour eux n’ont pas toujours été clairement énoncés et de la même façon par l’ensemble
des formateurs impliqués
- certains tuteurs de terrain très exigeants et qui ne semblaient pas avoir pris la mesure de leur statut
étudiant effectuant un premier stage de terrain et assurant en parallèle la préparation du master et du
concours
- des TD transverses qui n’ont pas toujours été profitables dans la mesure où les groupes étaient très
majoritairement composés d’étudiants futur PE et animés par des formateurs plus spécialisés dans les
enseignements PE
Ils ajoutent également que les liens entre UE et la cohérence du master leur semblent maintenant plus
évidents.
La demande est faite sur le nombre d’écrits blancs prévus au second semestre (3 ont été mis en place au
trimestre 1)
En réponse :
- Monsieur FARALLI précise que la formation de formateurs pour les tuteurs de terrain, déjà mise en
place cette année, doit être poursuivie ; que la mise en place de TD mixant des étudiants PE et PCL dès
le premier semestre ne lui paraît pas pertinente.
- Pour les écrits blancs la réponse précise ne peut pas être donnée dans la mesure où les équipes sont
encore en construction. Il y en aura deux au moins
L’équipe de formateurs et monsieur FARALLI lance l’idée d’équiper l’ESPE d’un vibromètre (capteur de
vibrations sismiques) comme cela se fait dans les établissements scolaires. Monsieur STROZZA qui
coordonne le programme Édusismo-provence et chargé de mission SISMO à l’école se propose de nous
informer sur les modalités, tarifs et conditions dans les semaines à venir.
La séance est levée à 19h17
La prochaine réunion du CPER est programmée le :
Mardi 8 avril 2014 au cours de laquelle sera établi un nouveau bilan et seront envisagés les
réaménagements de maquette en conformité avec les instructions ministérielles.
58/115
59/115
Sciences et technologie de l’Industrie
Compte rendu du CPER du mercredi 18 décembre 2013
Présents :
Vincent VALERY, Sophia CZERNIC, Patrice LAISNEY, Gilles CERATO, Éric TORTOCHOT, Liliane ARAVECCHIA, Jean--‐Michel PITAUD, Denis BARRERI, Laurent GAUCI, Thierry BRANENX, Claire
RAMBAUD, Nordine NECHEM et Kamel BOURAKOUCHE. (Pièce jointe en annexe : Diaporama de présentation)
Ouverture du CPER
Monsieur Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les
participants de leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER (Voir dossier d’accréditation et
statuts de l’Espé).
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la
direction.
Monsieur Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que
l’inspecteur représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente
rapidement la manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son
nom.
Après une rapide présentation de l’inspecteur, le conseil valide Madame Sophia CZERNIC dans sa fonction
de présidente du CPER.
Bilan des enseignements et des stages
(Voir le diaporama de présentation)
Après une présentation succincte du parcours STI, de sa structure avec les trois options (Sciences
Industrielles de l’Ingénieur, Génies Industriels et Arts Appliqués), des différentes UE, de l’organisation
« générique » d’un semestre, des stages en établissement et des modalités de contrôle des
connaissances, Patrice LAISNEY fait dans un premier temps le bilan du 1er semestre. Il fait notamment
apparaître les « problèmes » suivants :
- Les inscriptions « tardives » de certains étudiants qui rendent difficile la mise en œuvre des
enseignements et les contrôles continus des connaissances.
- Les étudiants inscrits en RSE (1 en SII, 1 ou 2 en AA au 2ème semestre) qui pose le problème de
l’évaluation dans le cadre des contrôles terminaux.
- L’accès aux outils numériques rendu difficile compte tenu des inscriptions tardives d’une part et
de « l’inertie » d’AMU d’autre part.
- L’absentéisme récurrent de certains étudiants.
- Enfin, Il a été relevé pour l’option Arts Appliqués que la majorité des intervenants dans le cadre
des UE disciplinaires sont des formateurs de terrain extérieurs à l’ESPE. De plus, en raison d’un
manque d’équipement, certains enseignements se font en établissement scolaire en dehors du
60/115
site de formation du parcours. Cela contraint les étudiants à des déplacements entre Aix et
Marseille.
Dans un deuxième temps, Patrice LAISNEY expose l’organisation prévue pour le second semestre : le
calendrier, les différentes UE, les stages en établissement et les interventions proposées aux formateurs
de terrain des trois options. Tout à tour les formateurs de terrain présents exposent succinctement le
contenu de leurs interventions articulées avec les formateurs de l’ESPE. Dans certains cas, les contenus
devront être encore précisés et/ou adaptés en cohérence avec les objectifs des UE. Dans cette optique,
des réunions de travail sont prévues dès la rentrée.
Propositions du conseil
En vue d’améliorer l’organisation et le contenu des formations du parcours STI, les membres du conseil
proposent d’agir avec les quatre mesures suivantes :
1 - Le droit d’accès aux outils numériques pour les formateurs
Problème d’accès aux outils numériques d’AMU pour les intervenants hors ESPE. Il est indispensable que
tous les formateurs aient les codes d’accès à Ametice et au bureau virtuel dans un délai raisonnable. À ce
jour, les formateurs extérieurs à l’ESPE n’ont toujours pas ces codes ! Patrice LAISNEY s’engage à suivre
cette question avec le bureau de la formation et le responsable du plan d’action numérique de l’ESPE.
2 - Une lisibilité des affichages du parcours et de ses options
Un affichage plus clair des formations proposées dans le cadre de notre parcours :
- L’approche du design (option Arts Appliqués) étant reconnue dans l’approche professionnelle de
l’enseignement, il doit être plus visible.
- L’option Génie Civil n’apparaît pas dans le cadre de l’option Génie Industriel.
D’une part, la plaquette de présentation du parcours STI pourrait évoluer en ce sens et d’autre part, le
parcours pourrait proposer des préparations à d’autres options des concours.
3 - Les UE de tronc commun (15 et 25)
Un travail conjoint doit être mené entre les formateurs ESPE et ceux de terrains. A ce titre, il est
nécessaire qu’ils rencontrent le responsable de l’U25. Ce travail permettra l’intégration des formateurs de
terrain ainsi que la mise en place de contenu de formation en complémentarité.
4 - Organisation des stages pratiques accompagnés
- Le référent ESPE propose aux inspecteurs des spécialités concernées des tuteurs de stage pour
validation.
- Lancement d’une procédure de recherche de Stage orienté sur les demandes des étudiants.
- La question d’un stage professionnel est relevée dans le cadre du dossier de l’épreuve
d’admission pour l’option Arts Appliqués.
Date du prochain conseil de perfectionnement : le mardi 25 Mars à 9H00 sur le site ESPE d’Aix-
en-Provence
- Organisation de la maquette du master 2.
- Bilan du second semestre.
Une 3ème réunion sera fixée au mois de Mai.
Sophia CZERNIC IEN ET/STI - Présidente du CPER
Patrice LAISNEY Responsable ESPE du parcours STI
61/115
Sciences Biotechnologiques et Médicosociales
Compte rendu du CPER du jeudi 12 décembre 2013
Présents :
Président du conseil
TRAN Corinne IA-IPR STMS-BSE
Responsables
VALERY Vincent (Représentant SAUJAT Frédéric) Responsable Mention 2
BONNET Patrice Responsable Option BGB
PABA-ROLLAND Cécile Responsable Option SMSSE
Enseignants ou Enseignants chercheurs
MENDELLA GHISLAIN Françoise LGT Artaud MARSEILLE
ACHARD Marie-José Formateur détachée ESPE
TARDIF Chantal Directrice Département Biologie AMU
NOUAILLER Matthieu MCF ESPE
BOUFFIER Annie LP L’Etoile GARDANNE
Représentants de la profession
SANTI Emmanuelle LGT Marie Curie MARSEILLE
FASSY Pascale CLG Les Matagots LA CIOTAT
Représentants des étudiants
JAZI Inès Etudiante BGB
PELLOTTIERO Fanny Etudiante SMS
BONAUDO Nathalie Etudiante BSE
Excusé : Monsieur Cnokaert IA-IPR BGB
Ordre du jour:
- Soumettre des propositions au Conseil d’Orientation Pédagogique et Scientifique - Proposer un ajustement de la maquette du Master.
Les maquettes de Master ont reçu une accréditation, pour 5 ans, par les 2 ministères. Toutefois, des
ajustements étaient prévus, au regard des constats sur le terrain, et apparaissent nécessaires.
Ouverture de séance : Mr Valéry
Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’Espé)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la
direction.
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’inspecteur
représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente rapidement la
manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Le conseil valide alors Madame Corinne TRAN IA IPR STMS et BSE dans sa fonction de président
du CPER.
62/115
Fréquence de réunion du Conseil de Perfectionnement :
2 fois par an.
A noter, une réunion exceptionnelle est prévue le jeudi 17 avril de 17h à 19h afin d’avancer sur
différentes propositions émanant du présent conseil, étant dans une année de mise en œuvre.
Rappel concernant le parcours :
Il regroupe : - 2 options : option 1 Biochimie et Génie Biologique et option 2 Sciences Médico Sociales
Santé Environnement
− 3 filières : BGB (option 1), SMS et BSE (option 2)
− 3 IEN : Mme Pascal, Mme Fourment et Mr Charbon
− 2 IPR : Mme Tran, et Mr Cnokaert
Le Conseil de Perfectionnement est un espace de paroles, d’échanges. Il a donc débuté par des questions
diverses.
BILAN DU 1ER SEMESTRE
Bilan des UE15 et 25, UE transversales. Il ressort globalement de l’analyse des 3 étudiantes représentant chacune une discipline du parcours :
- une surcharge de travail
- une programmation de l’UE15 « trop tôt dans l’année », n’ayant une réelle appréhension des
attendus de l’UE qu’après le stage.
- Et principalement un sentiment unanime de non-adaptation des groupes de l’UE15 aux étudiants
se destinant à l’enseignement en secondaire. A titre d’exemple, dans un groupe de 25 un seul
étudiant du parcours pour 24 étudiants futurs PE (Professeur des Ecoles).
Synthèse :
- Travail sur allégement de l’UE à envisager. : 60 heures 48heures
- Groupes transversaux incluant plus d’étudiants via les lycées technologiques et professionnels.
Bilan concernant la charge de travail des Formateurs :
Les responsables de parcours énoncent une charge de travail très importante devenant inhérente à la
complexité du parcours et à l’organisation spécifique des 3 filières technologiques, tant sur le plan
pédagogique, qu’administratif.
Parallèlement, est posée la question autour du recrutement de formateurs associés et donc de décharge
partielle pour les Professeurs vacataires qui actuellement rencontrent un important surcroit de travail
effectuant leur enseignement à l’ESPE en heures complémentaires.
Il est évoqué, in facto, le refus de certains Professeurs du secondaire de dispenser un enseignement au
sein de l’ESPE, ces derniers seraient pourtant initialement intéressés, mais un besoin réel de clarification
et de régulation avec mise en œuvre d’une décharge leur apparaît indispensable.
Enfin, il est fait allusion à la possibilité de faire appel à des Professeurs exerçant dans l’enseignement
Privé sous contrat mais il est rappelé qu’il existe un « Master Privé » proposé par Formiris.
Proposition et/ou question :
- Comment se fera l’intervention des enseignants de LT et de LP l’année prochaine : HSE ou
décharge ?
- Est-il possible de faire intervenir des enseignants du PSC dans ces parcours vis-à-vis de la
réglementation, notamment en termes de rémunération ?
- L’AMU prévoit un recrutement en microbiologie en 2015, ce qui devrait permettre aux
Universitaires de dispenser des cours dans cette discipline au sein de l’option BGB du MEEF
63/115
Bilan concernant la mise en stage
Un problème principal est soulevé. La constitution d’une liste de tuteurs et les refus récurrents d’accueil
de stagiaires.
Il apparaît une incompatibilité entre les journées prévues pour les étudiants lors des stages à savoir lundi
mercredi et vendredi, et les journées effectives au sein des établissements, les journées citées et
proposées étant celles les moins travaillées au sein des établissements scolaires.
Une autre problématique est évoquée : la responsabilité de l’information des chefs d’Etablissement au
regard de l’accueil des futurs stagiaires. Certains Chefs d’Etablissement se sont manifestés étonnés
d’accueillir des stagiaires, non informés de la réforme ou encore trop sollicités pour des mises en stage…
Il a été envoyé cette année une lettre adressée aux Professeurs-tuteurs sous couvert du Chef
d’Etablissement, une convention de stage, et ont également été réalisés en amont du stage et des TD
délocalisés des entretiens téléphoniques, ou encore des réunions-formations organisées avec les tuteurs,
tel en BGB. En cours de stage, des visites et rencontres étudiants/formateur/ESPE /tuteur ont été
effectuées.
Est évoquée ensuite la définition éventuelle de micro-taches sur lesquelles les étudiants pourraient être
évalués, opérationnelles dans d’autres parcours du Master.
Au sein du parcours SBSMS, les UE 14 et 15 ont été rattachées aux stages et les étudiants avaient à
analyser des tâches au regard d’une spécificité d’une discipline dans un contexte global d’enseignement
au sein d’un établissement scolaire.
Enfin, l’éventualité d’un accueil d’un binôme d’étudiants à la place d’un trinôme est proposée. Certains
étudiants comme Professeurs arguent que la présence de 3 stagiaires au sein d’une classe
« déstabilise les élèves qui deviennent bruyants » dixit, et alourdit le travail du tuteur.
A contrario, le trinôme peut également enrichir l’analyse et l’échange et surtout était une solution face
aux problèmes d’implantation de stages (nombre de tuteurs et emplois du temps), en binôme une
contrainte supplémentaire sera à gérer.
En conclusion de ce bilan, les étudiants confirment avoir été très bien accueillis et avoir bénéficié d’un
déroulement de stage dans les meilleures conditions possible.
Proposition et/ou question :
- la rédaction d’un courrier par les services administratifs compétents de l’ESPE en amont du stage
afin d’informer les Chefs d’Etablissement de l’accueil de stagiaires.
- Prévoir au PAF non disciplinaire une formation des tuteurs menée de manière concertée par les
responsables de parcours et les corps d’inspection.
- Une mise en stage en binôme plutôt que trinôme
Bilan concernant la maquette : Le cadrage horaire est principalement dépassé en BGB (bloc d’UE à 80 heures).
Cela entraine pour les étudiants, et ce dans toutes les disciplines, des difficultés réelles à effectuer le
travail personnel nécessaire. De nombreuses connaissances sont à intégrer, un socle de savoirs
fondamentaux étant indispensables afin d’enseigner aux élèves, et sont actualisés tout au long du
parcours universitaire et professionnel, et des compétences sont à développer.
La spécificité de ce Master est alors rappelée intégrant une dimension de connaissances scientifiques et
pédagogiques et une préparation à un voire plusieurs concours.
Ce qui représente certes, une surcharge de travail des étudiants et parfois une incompréhension de ces
derniers qui ont du mal à s’investir dans certaines UE du Master ne relevant pas directement de l’objectif
concours qu’ils se sont assignés.
Il a alors été souligné : la nécessité de favoriser le travail interdisciplinaire autour de compétences
souvent communes et également l’avantage pour les étudiants de l’AMU de bénéficier d’un Master MEEF
les préparant à un concours professionnel.
64/115
Parallèlement, les étudiants en BGB déplorent le manque de jours de stage en laboratoire, mais à ce
jour une augmentation ne pouvait être envisagée au regard du nombre d’heures de cours ; les tuteurs de
stage en EPLE sollicitent une planification plus précoce des TP dans l’année et ce principalement pour les
étudiants qui n’ont pas de pratique, en raison d’un parcours universitaire théorique. Pour lors, les TP sont
présentés au second semestre étant adossés à la préparation de l’épreuve d’admission au concours.
Afin de concilier la diversité des étudiants et les larges champs disciplinaires à aborder, est enfin
proposée la création de modules optionnels au sein des UE que les étudiants choisiraient en fonction de
leur parcours initial.
Ils s’organiseraient sous forme hybride en une formation présentielle associée à une dimension
distancielle. Ainsi des TP en option BGB pourraient alors être envisagés comme un point d’entrée,
d’ancrage dans le module optionnel.
Proposition et/ou question : Former des groupes de réflexion avec les formateurs de l’ESPE pour réfléchir au contenu de ces modules
optionnels, pour proposer un avenant à la maquette du M1 pour l’année prochaine.
Clôture de séance :
Prochaine séance du Conseil de Perfectionnement, à prévoir en Mars/ avril 2014.
Levée de séance : 18h45.
Compte-rendu rédigé par : Mme Mendella-Ghislain
S/C de Mme Tran, Présidente du Conseil de Perfectionnement
S/C de Mme Paba-Rolland, et Mr Bonnet, Responsables du parcours SBSMS
Prochaine réunion prévue le : le jeudi 17 avril de 17h à 19h
ODJ:
- bilan intermédiaire du M1
- modifications éventuelles de la maquette du M1 avec ajout de modules optionnels
- échange sur la maquette du M2
65/115
Lettres
Compte rendu du CPER du vendredi 20 décembre 2013
Membres présents :
Vincent Valéry, Frédéric Saujat, Isabelle Lieveloo, Philippe Desvaux, Isabelle Roque, Daniel Martin,
Chantal Wionet, Nathalie Mace, Régis Lefort, Emmanuelle Caire, Frédéric Trajber, Carine Germoni,
Héloïse Lodolo, Valentine Royère, Sylvain Leroy, Véronique Goletto, Odile Aubert.
Début de la réunion à 10h.
Vincent VALERY, Directeur adjoint, ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence, puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’ESPE)
Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des étudiants et
rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous les acteurs impliqués dans la
formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la
direction.
Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que l’inspecteur
représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente rapidement la
manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son nom.
Après une rapide présentation de Madame Isabelle Lieveloo, IA-inspectrice de Lettres, qui insiste à son
tour sur la vocation de ce conseil à être une source d’échanges constructifs et d’ajustements, mais aussi
d’éclaircissements sur ce qu’il reste à construire de la maquette, le conseil valide cette dernière dans sa
fonction de présidente du CPER.
Au cours des échanges, les membres du conseil de perfectionnement de Lettres formulent les
propositions suivantes, selon l’ordre du jour proposé par sa présidente, après consultation de la
responsable du parcours côté Espé:
L’UE 15 et L’UE 25.
1) On souligne la nécessité d’une communication plus cohérente, et claire concernant les évaluations
de ces UE. Les problèmes liés à l’utilisation d’Ametice et de Mahara doivent être réglés.
Le CPER demande un cadre, des contenus et objectifs de travail plus clairs et harmonisés entre les
différents formateurs et propose que chaque discipline bénéficie d’un interlocuteur de
référence, parmi les enseignants intervenants dans ces UE transversales.
2) Le CPER propose que les futurs enseignants de toutes les disciplines soient informés d’une
manière sérieuse sur les procédures liées au savoir-lire. Il ne s’agit pas de former les étudiants,
comme c’est le cas pour les futurs professeurs des écoles, à l’apprentissage de la lecture , mais de leur
donner, dans le cadre des UE transversales, un éclairage plus net sur les enjeux de celle-ci, chez un
public en difficultés, quelle que soit la discipline, afin qu’ils en prennent la mesure dans la conception de
leur futur enseignement.
3) Le CPER de Lettres propose aussi qu’un enseignement sur la maîtrise de la langue dans toutes
les disciplines soit enfin dispensé dans le cadre des UE transversales. Cet objectif essentiel y a en
effet toute sa place. Un enseignant de l’équipe de lettres pourrait ainsi participer au groupe de pilotage
de ces UE.
66/115
La maquette du M2 et l’UE33.
4) Dans la maquette du futur M2, L’UE 33, intitulée « didactique du français », devrait accueillir
l’enseignement de la langue vivante. Le CPER de Lettres souligne qu’il serait plus pertinent que celui ci
relève de l’UE34 (transversale). Le volume horaire prévu dans cette maquette pour la didactique
disciplinaire est en effet beaucoup trop réduit, et cette affectation aux langues fait perdre à la didactique
de la discipline en M2, 30 heures.
Le conseil propose donc de réparer ce déséquilibre dommageable et que l’UE33 reste dévolue
à sa vocation première : la didactique des lettres.
La mise en stage des étudiants.
Le problème de la correspondance entre l’emploi du temps des maîtres de stage et celui des étudiants
doit normalement être réglé par la libération du jeudi.
On insiste sur la nécessité d’envoyer dans les temps les conventions de stage pour faciliter l’accueil des
étudiants par les chefs d’établissement.
5) Il est proposé de recadrer plus officiellement les EAP du M1, actuellement alignés , dans l’esprit
des chefs d’établissement sur les EAP de licence, pour que les établissements soient dans
l’obligation, de proposer aux étudiants de M1 un stage de pratique accompagnée dans leur
discipline, au sein de leur établissement.
6) Le CPER propose d’élargir les lieux d’accueil des stagiaires de M1, trop concentrés autour
des centres universitaires , et d’ouvrir le réseau des établissements , hors des grands centres
urbains, afin d’ éviter la crispation de certaines zones trop sollicitées. Les étudiants doivent pouvoir faire
leur stage à Pertuis ou Cavaillon par exemple.
Il faut aussi que cette mise en stage soit anticipée.
7) Le CPER propose d’ouvrir le réseau des établissements d’accueil pour les M1, vers les Zep ou
les établissements éclairs. Il souhaite favoriser les stages de M1 dans ce type d’établissements qui
sont formateurs car ils constituent un vivier de réflexion pédagogique. La présence de futurs professeurs
de lettres, en stage de pratique accompagnée , dans les zones prioritaires, est indispensable pour
favoriser l’évolution de la didactique des lettres .
Pratiques d’Avignon et échanges entre les parcours de formation d’Aix et Avignon- maquette
prévue sur Avignon.
8) Le CPER propose la co- responsabilité du parcours sur Avignon de trois enseignants, pour
encourager et faciliter le travail collectif entamé avec l’université d’Avignon (demande acceptée par les
directeurs adjoints de l’ESPE présents au conseil).
9) Le CPER demande que les maquettes des enseignements d’Avignon soient harmonisées avec
celles des enseignements d’ Aix. Elles doivent être pensées en convergence pour des raisons d’équité
entre les étudiants. L’accréditation est en effet conditionnée par le respect du cadre national des
formations.
9) Si les contenus d’enseignement restent libres, dans la mesure où ils respectent la répartition des
blocs de savoirs de l’ensemble des enseignements de l’AMU, le CPER propose que l’organisation des
enseignements sur Avignon, ainsi que leurs contenus, soient communiqués et diffusés plus
largement.
Nécessité d’une évolution de la maquette du M1 et d’un rééquilibrage avec le M2.
10) On propose la création d’un statut qui puisse permettre l’ouverture des cours de
didactique du français aux étudiants qui préparent l’agrégation de lettres modernes et à tous
les étudiants de lettres classiques.
11) Le CPER propose le changement de l’intitulé des UE 24 et 14, qui affiche actuellement «
didactique du français », en « didactique des lettres », puisque un enseignement en didactique des
lettres classiques, a été ouvert cette année en UE24 et doit être crée l’année prochaine en UE14.
67/115
12) On propose l’ouverture en UE23, des différentes options qui préparent à la seconde
épreuve orale et optionnelle du capes : latin, français langue étrangère et français langue
seconde, théâtre, ou cinéma (pour l’option lettres modernes). L’attractivité de la formation de
l’AMU, qui constate une déperdition importante des effectifs en lettres, dépend aussi du choix proposé
aux étudiants.
Un volume horaire en conséquence , devrait être réparti de façon à renforcer les savoirs universitaires
d’une part, et, d’autre part, à préparer les étudiants à leur transposition didactique, comme c’est le
cas actuellement pour l’option littérature et langue française préparée en UE23
13) Le CPER propose de rééquilibrer la place des formations disciplinaire et professionnelle en
M1 et M2. Le M1 se recentrerait sur la préparation au concours ; le M2 offrirait davantage d’espace à la
préparation au métier.
14) Il est proposé de réfléchir à la mise en place d’un enseignement disciplinaire en grammaire
plus progressif. Cet enseignement, dont les étudiants sont privés depuis le collège, ne doit pas être
réservé à l’année de préparation au concours en M1 , mais devrait être abordé de façon systématique
dès la première année de licence.
Fin du CPER à 12h 10.
Rédactrice: Odile Aubert.
68/115
69/115
MENTION 3 Compte rendu CPER Conseillers Principaux d’Éducation
CPE
Compte rendu du CPER du mardi 7 janvier 2014
Présents :
BOUKRI Anne-Marie, Responsable du parcours CPE.
VALERY Vincent, directeur adjoint ESPE (invité)
Enseignants :
AMIGUES René, Professeur des universités
FEUILLADIEU Sylvianne, Maître de conférences
GARCIA Jean-François, Prag CPE référent master 1
MIKAÏLOFF Nathalie, Prag CPE excusée.
MARRONE Thierry, Professeur des écoles, formateur ESPE excusé
Représentants de l’académie d’Aix-Marseille
M.DEL GADO Antoine, IAIPREVS
M.CLEMENT Jérôme, IAIPREVS (invité)
Représentants de la profession
CASTRO Myriam, CPE collège Nathalie Sarraute Aubagne
GARRIC Julien, CPE LP Colbert, Marseille
Représentant des étudiants :
MECHIOUKI Habib, master M1
NOE Magali absente
Secrétaire de séance : Mme Myriam Castro
1. Présentation des membres et de leur fonction au sein de ce conseil
Ouverture du CPER
Vincent VALERY, Directeur adjoint ouvre le conseil de perfectionnement en remerciant les participants de
leur présence puis reprécise les grandes finalités du CPER. (Voir dossier d’accréditation et statuts de
l’ESPE). Il contextualise ces échanges au regard des récents mouvements de mécontentement des
étudiants du mois de décembre et rappelle tous les enjeux des échanges et débats constructifs entre tous
les acteurs impliqués dans la formation qui doivent trouver leur place au sein de cette instance de
régulation.
Il rappelle ensuite que ce conseil n’a pas un rôle décisionnel mais qu’il constitue une véritable force de
proposition en direction du Conseil d’orientation scientifique et pédagogique (COSP) afin que d’éventuels
ajustements et régulations du plan de formation puissent s’opérer.
Il insiste sur le caractère concret, fonctionnel et réaliste des propositions que le CPER pourrait être amené
à faire.
Le compte-rendu de ce conseil fera apparaitre ces propositions de manière explicite ; il sera ensuite
transmis pour le 10 janvier après validation du président et du responsable ESPE du parcours à la
direction. Vincent VALERY demande ensuite, dans la perspective de l’installation de ce conseil que
l’inspecteur représentant l’employeur (désigné par le recteur) amené à présider le CPER, présente
rapidement la manière dont il entend mener ce travail avant que les membres du conseil ne valident son
nom.
Après une rapide présentation de l’inspecteur Académique Inspecteur Pédagogique Régional
Etablissements et Vie Scolaire, le conseil valide M. Antoine Delgado dans sa fonction de président du
CPER.
Un tour de table est proposé afin que chacun se présente.
70/115
2. Précisions sur les modalités de fonctionnement et les objectifs du Conseil de
Perfectionnement
Mr Valéry a pris en charge cette instance au sein de l’ESPE d’Aix-Marseille. Madame Anne-Marie Boukri,
Responsable du parcours CPE dans la mention 3 ‘’Encadrement Educatif’’ co-animera cette instance avec
Mr Del Gado.
Cette instance est une instance de régulation dans le cadre du projet de l’ESPE. Le dossier d’accréditation
de l’ESPE a été reconnu sur un plan théorique, mais il y a nécessité à réguler, modifier, faire évoluer
(contenus, équilibres à trouver…).
Le dossier d ‘accréditation prévoit 15 conseils de perfectionnement qui doivent se réunir minimum deux
fois par an (janvier et fin d’année). Il y a possibilité de rencontres intermédiaires. A ce titre, il serait
intéressant de programmer une prochaine rencontre du Conseil après les écrits afin de faire le lien avec
la maquette du parcours. Dans ce contexte, une prochaine réunion du Conseil de Perfectionnement
est prévue le mardi 11 février 2014 à 15h.
Ce conseil n’a pas de pouvoir décisionnaire mais doit être force de propositions.
Il est préférable de faire des propositions opérationnelles et de les hiérarchiser.
L’information est donnée par V. Valéry que M. Jacques Ginestié sera très probablement nommé Directeur
de l’ESPE.
3. Bilan de la rentrée universitaire 2013 et du déroulement du premier semestre
Mme Boukri laisse la parole à Mr Mechiouki, représentant des étudiants en M1. Il déclare que la formation
en M1 répond à leurs attentes et plus encore. Toutes les thématiques sont enrichissantes, mais le
nombre d’étudiants est important. De nombreuses questions reviennent sur le concours.
Mme Boukri présente son bilan de rentrée. Elle indique que 90 étudiants se sont inscrits en M1 et qu’il y a
environ 60 présents par cours, ce qui a nécessité l’ouverture d’un groupe supplémentaire.
20 étudiants composent le M2. Mme Boukri signale le besoin d’étoffer l’équipe si le nombre d’étudiants
accueillis dans le M1 reste à 90 à la rentrée 2014. Elle souhaiterait que la question des moyens
budgétaires soit évoquée sous peu.
La nécessité d’une réorganisation suite à la nouvelle maquette du master a demandé à revoir des points
importants. Les nouvelles modalités du concours ont amené une modification des contenus des TD.
L’équipe de formateur a rencontré de nombreuses difficultés au début, liées d’une part au nombre
important d’étudiants mais également aux nouvelles modalités du CAFCPE.
Bien que les enseignements master ne soit pas subordonnés aux concours, les formateurs tentent dans la
forme donnée aux TD de s’approcher des compétences rédactionnelles requises pour les épreuves du
concours.
La volonté de répondre aux attentes liées au dossier d’accréditation a contribué également à revisiter
nombre de modalités d’enseignement.
Désormais, il y a nécessité de prendre du recul pour ajuster certains points.
Par ailleurs, Mme Boukri s’étonne que la demande conjointe des formateurs parcours CPE ESPE du pôle
Sud Est, pour obtenir des précisions sur les modalités attendues de la mise en forme de la note de
synthèse spécifique au concours externe du CAFCPE, auprès du Président n’ait pas obtenu l’attention
souhaitée et une fin de non-recevoir.
L’équipe de formateurs, soucieuse d’une formation de qualité pour les étudiants, regrette vraiment de
devoir avancer dans une ‘’opacité regrettable’’ en n’étant pas en mesure de répondre, comme elle en
avait l’habitude, aux questions précises des étudiants quant aux attentes du jury.
Elle souligne les excellentes relations entretenues avec le corps d’inspection, grâce notamment au travail
accompli par Monsieur Laurent Peyre, Chargé de missions auprès des IAIPREVS.
Mr Garcia, Prag CPE (référent du M1), insiste sur l’effectif important d’étudiants en M1 et nous explique
que les modalités d’évaluation ont changé. D’ailleurs il a fallu non seulement travailler sur la maquette du
M2 mais aussi sur la session extraordinaire du concours. Quelquefois il est impossible de répondre de
façon précise à la méthodologie ou aux modalités précises d’une UE.
71/115
4. Parcours CPE : organisation des stages de 48h
La parole est donnée aux étudiants notamment concernant l’UE15. Mr Valery rappelle que c’est une UE
transversale ; les étudiants du premier degré ont déjà fait des remarques sur deux points
contradictoires :
Cette UE représente trop de travail
Une UE qui donne du sens à notre métier
Mr Mechiouki, représentant des étudiants, explique que les consignes de cette UE sont floues. Par
exemple, les étudiants ne savaient pas sur quoi ils allaient être évalués. Pour autant, les étudiants qui
n’avaient jamais travaillé dans un établissement scolaire ont pu réellement découvrir ce lieu d’exercice
professionnel. Un groupe Facebook s’est ouvert sur cette thématique.
Finalement, le problème de cette UE est davantage dans les modalités d’organisation que dans les
contenus.
Mme Boukri rend hommage et rappelle le travail considérable effectué par Mme Mikailoff, Prag CPE
(référente du master2) responsable de l’UE 15 sur le site Aixois, notamment par sa disponibilité pour
répondre aux demandes des étudiants et rechercher les réponses justes. Mr Valery reconnait que l’équipe
du parcours CPE est très soudée pour améliorer la compréhension du parcours.
Il demande de distinguer ce qui relève du démarrage technique (ex : Ametice) de ce qui relève plutôt
d’un problème de fond pour faire émerger ce qui peut être modifié au niveau de la maquette et/ou des
contenus.
Commentaire de Nathalie Mikaïloff sur l’UE 15. Bien qu’excusée lors du conseil, nous lui avons
demandé d’apporter si elle le souhaitait, quelques précisions ce qu’elle a fait ci-après :
L’UE15, comme l’ensemble des UE SME, a été conçue avec l’ambition de donner une culture commune
relative à l’apprentissage des gestes professionnels à l’ensemble des étudiants du 1er et du 2nd degré. La
difficulté essentielle dans son organisation vient du nombre très important, et non prévu par l’ESPE lors
de sa conception en juin-juillet, d’étudiants en Master1.
Sur le site d’Aix, environ 800 étudiants, avec des inscriptions qui se sont prolongées jusqu’au mois de
novembre alors que les cours de l’UE15, du fait de la charge horaire lourde prévue dans la maquette, ont
débuté en septembre. Constituer une équipe pédagogique capable de prendre en charge ces 800
étudiants à Aix n’a pas été sans mal.
Avec un petit groupe de formateurs et autour de Christine Felix, une concertation régulière en équipe de
pilotage a été menée pour préciser les contenus d’une UE tout à fait nouvelle pour les formateurs.
Nous avons également mis en place une formation de formateurs, et ainsi travaillé « à flux tendu » pour
harmoniser autant que faire se peut les approches pédagogiques des formateurs et les contenus à
transmettre.
Je dois d’ailleurs remercier toute l’équipe pédagogique de l’UE15 pour la motivation et la capacité de
chacun à travailler avec autant de disponibilité jusqu’au dimanche soir inclus chaque semaine, pour
relever le défi de l’introduction d’une telle nouveauté dans le master.
Il faut donc bien insister sur le fait que si cette UE a pu être chronophage pour les étudiants, elle l’a été
aussi pour les formateurs impliqués.
En lien avec les préoccupations de notre conseil de perfectionnement de mention 3, voici ce que j’ai pu
relever auprès des étudiants comme des formateurs :
− l’intérêt des TD transversaux et semi-transversaux pour décloisonner les parcours et les options ;
certains étudiants du 2nd degré ont découvert le fonctionnement et les spécificités du 1er degré,
et vice versa. A l’heure où la liaison école-collège doit être renforcée, cela me paraît essentiel.
− En TD semi-transversal, les étudiants documentalistes et CPE ont pu travailler ensemble sur des
problématiques communes ; ce rapprochement-là me paraît aussi intéressant pour de futurs
collaborateurs dans le cadre de la vie scolaire de l’établissement.
− Si la réflexion et la concertation pédagogique ont été constructives et ont permis de donner du
sens au stage en établissement, en aidant les étudiants à observer activement et à analyser des
pratiques de terrain, les difficultés rencontrées par les étudiants pour comprendre les attendus en
termes d’évaluation sont réelles et dues en partie aux problèmes techniques rencontrés avec le
serveur Mahara. En effet, les formateurs puis les étudiants ont été formés à l’utilisation du e-
portfolio, mais devant les défauts techniques qui persistaient avec Mahara en fin de semestre,
nous avons été obligés de revenir sur la plateforme Ametice pour l’évaluation des étudiants ;
ainsi nous devons encore à ce jour faire face aux problèmes techniques de la plateforme
pédagogique pour finaliser les évaluations des étudiants. C’est pourquoi deux délais
72/115
supplémentaires ont été accordés, en début janvier, pour leur permettre de rendre les travaux
attendus.
Mr Clément rajoute l’importance pour les étudiants d’être en prise concrète avec la réalité. Finalement,
un point essentiel nous rassemble : comment nous préparons au mieux les étudiants à leurs missions de
CPE ? Quels outils pour solutionner les problématiques qu’ils vont rencontrer ? Nous pensons notamment
aux mesures de responsabilisation, à la lutte contre l’absentéisme, l’orientation…A ce titre, le référentiel
de compétences est un support incontournable pour aborder les différentes compétences attendues d’un
CPE précise M. Clément.
Mr Del Gado rappelle que cette instance doit être le lieu où l’on peut repréciser les attentes pour le
concours de CPE et pour le master. Ce stage rejoint les préoccupations de l’inspection, à savoir mettre les
stagiaires ‘’dans le bain’’. Les savoirs académiques doivent correspondre à des gestes professionnels.
C’est un moyen de rappeler les attentes de l’institution (ex : lutte contre l’absentéisme et le décrochage
scolaire). Le stagiaire doit savoir rapidement quel rôle il doit jouer, notamment par la tenue d’un tableau
de bord. Cet apprentissage professionnel est mesuré par l’accompagnement de l’ESPE, les CPE tuteurs et
les chefs d’établissement qui accueillent nos étudiants, ainsi que l’inspection. Il est donc nécessaire de
co-construire cette formation. La formation entre pairs est riche, mais demande à être revisitée.
Mr Amigues, Professeur des universités, précise qu’avec la mastérisation, nous avons connu un
démantèlement de la formation professionnelle (distinction accrue formation en centre / formation
terrain). Les savoirs professionnels sont construits par les professionnels. Si le temps passé en
établissement est faible, alors la fréquentation et la construction des savoirs professionnels seront faibles.
De plus, la formation actuelle ne permet pas de réduire les difficultés de professeurs expérimentés qui
accueillent les étudiants, ce qui explique certaines difficultés de notre institution à traiter certaines
thématiques. Aussi, comment une formation peut-elle aider à construire des savoirs professionnels si les
divers professionnels (de centre et de terrain) ne se rencontrent pas ?
Sur ce point L’UE15 est le « fer de lance » d’un regroupement professionnel autour de questions de
métier, posées par les débutants.
Elle ouvre un questionnement sur la constitution de groupes professionnels stables qui seraient au cœur
de la formation professionnelle (initiale et continue), conclue-t-il.
Mr Valéry nous informe qu’un groupe de réflexion est organisé autour de Mme Christine Felix pour
travailler sur cette UE.
5. Point sur les moyens octroyés par le rectorat :
Finalités et modalités de la collaboration Rectorat/ESPE
Statut des tuteurs de terrain
Interventions IAIPREVS ou chef d’établissement. Quelles modalités ?
Mr Garcia souligne la volonté de la filière CPE de constituer une équipe de formateurs hétéroclite avec le
souci d’avoir trois entrées complémentaires : recherche, savoirs académiques et savoirs professionnels
avec comme cœur de cible le métier de CPE. L’identité du métier est abordée par l’ensemble des textes
de cadrage, notamment le référentiel de compétences, les conditions d’exercice et la réflexion sur les
problématiques éducatives. La préparation au concours est faite de façon transversale dans les UE.
Mr Valery préconise de programmer un conseil de perfectionnement après les écrits et de consulter les
sujets « zéro ». Il faut s’attendre à des décalages entre le concours et la maquette du master.
Mr Clément, souligne que seul le Président de jury peut répondre aux questions sur la note de synthèse.
Sur les moyens, l’inspection participera à la formation sur les problématiques éducatives (discrimination,
harcèlement, climat scolaire, les indicateurs de la vie scolaire…) sur la base de 4 fois 6h.
Mr Del Gado témoigne du questionnement des CPE stagiaires lors de ses visites en établissement.
Les CPE nouvellement nommés s’interrogent sur :
La notion de conseiller technique du chef d’établissement
La notion de tableau de bord du CPE
La confusion entre projet de service, projet éducatif et projet d’établissement
73/115
Mr Clément complète ces propos en spécifiant que le projet vie scolaire n’a plus lieu d’être ; il s’agit
davantage d’un projet d’organisation du service vie scolaire qui répond au projet éducatif de
l’établissement scolaire animé par le CPE. Ce projet éducatif constitue lui-même volet éducatif du projet
d’établissement de l’EPLE.
Les attentes envers les CPE sont très fortes selon Mr Clément du fait du travail actuel sur la
contractualisation.
Mme Boukri rappelle que la lutte contre l’absentéisme et le décrochage sont notamment abordés dans
l’UE11. La maquette ne doit pas être subordonnée au concours mais doit y préparer. C’est ainsi que
l’équipe des formateurs travaille leurs contenus en fonction des attentes du concours et grâce à la
plateforme Ametice (envoi des dossiers et corrigés pour les étudiants salariés)
Mme Feuilladieu, Maître de Conférences exprime sa satisfaction quant au fonctionnement de ses
interventions avec les étudiants. L’ensemble des formateurs sont sur la même démarche tout en
intervenant dans leur champ spécifique. Elle fait des liens avec le métier de CPE, mais ne développe pas,
laissant aux formateurs CPE cette responsabilité. Elle précise l’importance qu’il n’y ait pas de disjonction
entre savoirs académiques et savoirs de terrain.
Mr Clément pose la question de la nécessité ou pas de faire apparaître les problématiques éducatives sur
la maquette. Il souhaite connaître à quels moments ces problématiques sont abordées.
Mr Garcia répond que la filière CPE tient à sa disposition une autre lecture de la maquette avec les
emplois du temps au semestre et les problématiques abordées. Mr Garcia souligne que chaque année
cette plaquette détaillée est modifiée pour tenir compte du contexte éducatif.
Par exemple les discriminations sont abordées avec l’UE15 de manière transversale, dans le cadre
également de savoirs académiques, particulièrement en sociologie, mais aussi en TD spécifiques sur le
métier de CPE. Des chefs d’établissement interviennent aussi comme expert d’un domaine d’une ou
plusieurs thématiques.
La question du nombre de groupe en TD/correspondance heures attribuées Rectorat est posée (3 ou 4
groupes de 25 heures ?) et mérite d’être éclaircie auprès de Mme Brandt-Pomares.
Mme Boukri disposait d’un courrier de Mme Brandt-Pomares faisant état d’un tableau vérifié avec Laurent
Noé laissant apparaître 4 intervenants ‘’moyens attribués’’ par le Rectorat : Myriam CASTRO, Julien
GARRIC, Agnès BERTRAND et Frank NICOLLET soit 25h de SDP (savoirs didactiques et pédagogiques)
pour les 4 groupes comptabilisés par le Rectorat, plus 4 X 6h d’intervention pour les corps d’inspection ou
pour des chefs d’établissement.
Mr Valéry nous quitte et rappelle l’importance du point 6 de l’ordre du jour, à savoir les perspectives
d’amélioration.
Mr Garcia pose la question du partenariat avec les tuteurs de stage, les chefs d’établissement et la vie
scolaire des EPLE. Cette question concerne finalement toutes les disciplines et se partage dans tous les
conseils de perfectionnement. L’idée serait d’évoquer la question des stages de 48h en travaillant un
cahier des charges et un réseau sur plusieurs années.
Il est souhaitable de réactiver le réseau de la filière CPE en y investissant les chefs d’établissement.
A ce jour, l’accueil des étudiants dans les établissements s’est bien déroulé, mais apparait une volonté
d’améliorations et de transparence.
Le nombre d’étudiants (80) compliquent la tâche.
Il manque un cadrage rectoral du stage, une clarification qui est demandé par les chefs d’établissement.
Mr Mechiouki, délégué étudiants de M1, fait remarquer que parfois les tuteurs n’ont pas les informations
sur le déroulement des stages et qu’il y a un manque de cadrage.
A cela s’ajoute un besoin de réunir les collègues CPE tuteurs pour qu’ils ne soient pas ‘’déconnectés’’ des
réalités du master.
Aujourd’hui l’EPLE devient dans le cadre de la nouvelle maquette, un lieu de formation ce qui pose aussi
la question de la capacité d’accueil du nombre d’étudiants dans les établissements scolaires.
Mr Del Gado souligne que cette question a été évoquée en collège d’inspecteurs.
Le corps d’inspection proposerait à l’avenir des lieux de stage.
C’est actuellement en cours de discussion.
Mr Clément évoque aussi toute l’ingénierie que suppose aussi cette organisation du stage des 48h.
Mr Del Gado s’inquiète également de la formation continue de nos personnels tuteurs : sont-ils formés à
cela ?
Peut-on envisager une formation de formateurs ?
74/115
La formation des tuteurs devient un enjeu pour apporter une amélioration qualitative.
Mr Amigues intervient en parlant du groupe de recherche sur la transmission des gestes professionnels.
La première enquête montre qu’il y a un bénéfice pour les stagiaires (acquisition d’outils). Pour les
tuteurs, instruire l’autre, c’est un retour sur son implication professionnelle.
Dans ce cadre, il y a déjà eu une formation tuteur-formateur-stagiaires par bassin pour débattre de
comment transmettre.
Mr Garric, formateur vacataire en M1 et CPE au lycée Colbert à Marseille, exprime qu’il a vécu ce stage
de tuteur d’étudiants dans la continuité de ce qu’il fait depuis 10 ans en lien avec l’IUFM d’abord et l’ESPE
maintenant. Il y a déjà eu, selon lui, des tentatives de formation de formateurs.
Une masse d’étudiants arrivent et changent donc le visage de l’EPLE comme lieu de formation.
Il serait judicieux que les tuteurs et les étudiants disposent d’un parcours fléché, d’un cadrage avec une
demande faite aux établissements.
Mr Garric explique que les trois étudiants qu’il a accueillis avaient des degrés d’implication et des attentes
différents. La question de la prise de vue dans le cadre de l’UE 15 a été évoquée. Selon lui, elle ne doit
pas être abandonnée mais doit être creusée. Les ressources manquent pour mettre cela en place au
premier semestre.
M.Garric insiste sur l’intérêt de faire participer les étudiants stagiaires à l’observation du fonctionnement
des instances de l’Eple comme le conseil de discipline ou le conseil pédagogique.
Mr Clément approuve la participation des étudiants aux instances de l’établissement scolaire dans la
mesure où les contenus nécessaires à la compréhension de ces instances sont abordés au préalable.
Mme Boukri précise que cela se fait dans le cadre des enseignements comme par exemple le
fonctionnement de l’eple et dit par ailleurs la difficulté de réaliser les TD délocalisés de 3-4 heures. Les
chefs d’établissement émettent souvent la remarque que l’accueil de trop d’étudiants peut perturber la
vie de l’établissement.
Mr Del Gado souhaite que l’inspection améliore son évaluation des besoins de formation. Pour se faire, Mr
Del Gado souhaite obtenir un détail des contenus abordés dans la formation du parcours CPE.
Mr Garcia pense qu’il faut trouver un juste milieu, de bons équilibres qui doivent répondre à une forte
attente de trouver des référents et pérenniser des choix avec l’inspection.
Conclusion
Mr Clément rappelle qu’il n’est pas simple ‘’d’apprendre à courir en courant’’ et qu’il est heureux de
participer à cette œuvre collective. Il est important que tous les intervenants sur le M1 interviennent en
synergie. C’est pourquoi il souhaite connaître les thématiques et les contenus d’intervention des
formateurs (à joindre au compte-rendu)
Une prochaine date du Conseil de perfectionnement est fixée au mardi 11 février 2013 à 15h00 en salle
polyvalente.
Mr Del Gado et Mr Clément remercient les participants et rappellent combien les directives académiques
et le recteur mettent en exergue les vies scolaires dans les établissements avec une demande de contrat
d’objectifs.
Levée de séance à 18h
75/115
DOCUMENTS ANNEXES :
Synthèse des propositions des CPER
76/115
77/115
TABLEAU RECAPITULATIF (provisoire) DES PROPOSITIONS DES CPER (N°1)-Document de travail
Version du 27 janvier 2014
Propositions des CPER Leviers pour agir Modalités de travail envisageables Cible acteurs
Amélioration de la communication Partage de l’information
Identifier des circuits de circulation de l’information Chaine de décision/ transmission de l’information
Instances consultatives-CCE Planifier un calendrier de rencontres Com interne/externe FAQ-Site internet Association des étudiants
Tous les formateurs Partenaires -Etudiants Services centraux/de formation Equipes de direction-BE-Service communication-
Améliorer l’accès aux outils numériques
Naige/Mahara/Ametice e-portfolio
Identifier des chaines d’alerte Groupe de pilotage TICE Conseil consultatif de l’école
Formateurs-Responsables d’UE -Etudiants Chargés de mission-DA Correspondants TICE Groupe de pilotage TICE
Anticiper le M2
Maquette-Dossier d’accréditation Les services des formateurs Terrains de stage Modalité de validation des PSTG Prévisions d’effectifs
Convention ESPE/partenaires COSP n°2
Tous formateurs ESPE Membres des COSP AMU/UAPV/Rectorat
Création de groupe de travail
Hiérarchiser Production documents de cadrage Canaux de diffusion de l’information
Faire vivre l’existant Groupes de travail destinés à alimenter, outiller les instances consultatives et fonctionnelles
Formateurs Responsables d’UE/Mentions/Parcours CCE/Commission de site Bureau collèges COSP/OAF/CE
Ajuster des choix de contenus de formation et de procédures d’évaluation
Articuler les différents blocs de savoirs Place de la maitrise de la langue MCC-Tâches numériques Contenus liés à la refondation de l’école : Education prioritaire, Laïcité, Décrochage…
Groupe de travail UE adossées au stage Ajustement/simplification MCC Travail sur les liaisons « horizontales » entre UE Ajustement des calendriers
Etudiants/tous les formateurs Responsables d’UE/parcours/mentions Responsables de site et adjoints Equipe de direction-Chargé de mission BE Bureau collèges
Réajuster (ou rendre plus lisible) le lien contenus de formation/Préparation au concours
Maquettes concours rénovés Dossier d’accréditation Enquête étudiants
COSP Explicitation des maquettes TD
Etudiants/tous les formateurs Responsables d’UE/parcours/mentions Equipe de direction-Chargés de mission-BE
78/115
Ouverture de nouvelles options (Latin, théâtre, cinéma, FLE-FLS) Ouverture de formations inter-académiques
Concours rénovés Parcours Dossier d’accréditation
COSP n°2/CE/CF-VU/CA AMU Réunion de parcours
Responsables de parcours/mention Membres du COSP-DA Membres du CE Tous les formateurs de parcours
Harmoniser les procédures et les contenus de formation d’un site à l’autre (UAPV/AMU) d’une mention à l’autre (PE/2nd degré)
Conformité maquettes MCC-Bilan S1
Réunir les équipes enseignantes concernées (Rapprochements) Echanges en COSP
Adjoints aux responsables de parcours (sites) Responsables d’UE Responsables parcours/Mention Commissions de site-COSP-DA-BE VP AMU/UAPV
Prévoir un dispositif d’accueil et de formation des « reçus-collés »
Module ouvert aux redoublants DU renforcement de compétences professionnelles- Financement e-portfolio-Livret de compétence Dossier d’accréditation
Discussions AMU/UAPV/CFVU/CA AMU Conseil d’école Membre du COSP Discussions MEN/MESR
Responsables de parcours/mentions AMU / UAPV Equipe de direction-BE Membre du CE
Renforcer et mettre en œuvre et systématiser la formation des tuteurs et MAT
Cahier des charge tuteurs et MAT UE Transversales adossées au stage en établissement PAF Formation qualifiante
Point au COSP n°2 Rencontre DAFIP/Responsable de mention/responsables de parcours et corps d’inspection
DAFIP/Formateurs ESPE/composante univ Corps d’inspection
Améliorer les modalités de mise en stages
Format stage massé/filé Trinôme Conventions-cahier des charges
Outils commun ESPE/Rectorat Formaliser les modalités de diffusion de ces outils
Corps d’inspection Formateurs ESPE Tuteurs-Référents Responsables UE adossées au stage
Elargir le vivier des terrains de stages et de tuteurs potentiels
Référentiel de compétences adossées au stage SOPA en M1 Loi de refondation de l’école
Groupe de travail avec les corps d’inspection Groupe de travail UE adossées au stage Déclinaisons disciplinaires COSP n°2
Rectorat/formateurs ESPE Responsables UE Chefs d’établissement
Renforcer le continuum de formation Licence/Master
Module Pro-MEF Cohérence des contenus disciplinaires et transversaux Licence/Master Dossier d’accréditation
Rencontre UAPV/AMU/ESPE COSP
Responsables licences Chargés de mission ESPE-DA Responsables mentions/parcours/UE Tous formateurs Bureau collège
Cadrage du dispositif EAP
Cohérence mise en stage Maquettes
Rencontre responsables de parcours/UAPV/AMU/Rectorat Production d’un document de cadrage (Voir BA avec rectorat)
Rectorat/AMU/UAPV Formateurs ESPE Responsables UE Responsables mentions/parcours -DA
79/115
Contribution de différents intervenants dans la maquette de formation (Formateurs terrains-corps d’inspection-chefs d’établissement-professionnels…)
Formateurs de terrain SDP/SFR/SEE/SME Intervention corps d’inspection UE 15/25 Convention partenaires Dossier d’accréditation
Groupe de pilotage UE adossées au stage piloté par CF (Responsables UE, de parcours Formateurs, corps d’inspection, chefs d’établissement…) Groupe de travail UE 15/25
Formateurs ESPE-Composantes Universitaires-Bureau collèges Membre groupe pilotage Personnels extérieurs…
Observer les écarts entre le projet d’accréditation et le réel
Dossier d’accréditation Régulation/calendrier Concours rénovés Réalités géographiques
OAF-COSP Conseil consultatif de l’école Comités de sites
Instances consultatives et fonctionnelles
80/115
81/115
CPER Enseignements généraux de l’enseignement professionnel
- Tableau de synthèse ESPE Formation master
82/115
83/115
84/115
85/115
86/115
87/115
88/115
89/115
CPER Sciences et technologie de l’Industrie
- Présentation CPER parcours STI
90/115
91/115
92/115
93/115
94/115
95/115
96/115
97/115
98/115
99/115
100/115
101/115
102/115
103/115
104/115
105/115
106/115
107/115
108/115
109/115
110/115
111/115
CPER Sciences Physiques et Chimiques
- Fiche de suivi de stage des étudiants en MI MEEF en lycée
- Fiche de suivi de stage des étudiants en MI MEEF en collège
112/115
113/115
Fiche de suivi de stage lycée des étudiants en M1 MEEF-SPC
Feuille à compléter par le tuteur de stage en cochant pour chaque journée de stage les tâches réalisées.
Nom de l’étudiant :…………………………………………………………………………………
Journées de stage :
(Durée total du stage : 24H)
Exemples de tâches susceptibles d’être réalisées lors du stage en Lycée : J1 J2 J3 J4
Observation de situations d’enseignement en sciences physiques et chimiques (différents niveaux, différentes filières)
Elaboration de séances et prise en main de la classe (Au moins deux séances)
Participation à une tâche d’évaluation
Observation éventuelle de situations d’enseignement dans d’autres disciplines (suivi d’une classe lorsque le tuteur n’a pas cours)
Découverte du fonctionnement du laboratoire de sciences physiques et chimiques et de ses acteurs (qui sont les acteurs du laboratoire, leurs fonctions, comment est organisé le laboratoire, les règles de sécurité et de fonctionnement, l’organisation des TP dans l’établissement, le matériel expérimental et les logiciels disponibles…)
Découverte des projets mis en place dans l’établissement
Observation éventuelle d’une rencontre parents-professeurs
Observation éventuelle du fonctionnement d’un conseil de classe
Observation éventuelle d’un conseil d’administration
Rencontre avec la direction de l’établissement (Présentation de l’établissement, ses caractéristiques, présentation des fonctions de direction, …)
Participation éventuelle à l’organisation d’une sortie scolaire
Autre à préciser :
114/115
115/115
Fiche de suivi de stage collège des étudiants en M1 MEEF-SPC
Feuille à compléter par le tuteur de stage en cochant pour chaque journée de stage les tâches réalisées.
Nom de l’étudiant :………………………………………………………………………………… Journées de stage : (Durée total : …..H)
Exemples de tâches susceptibles d’être réalisées lors du stage en collège : J1 J2 J3 J4
Observation de situations d’enseignement en sciences physiques et chimiques
Elaboration de séances et prise en main de la classe (Au moins deux séances)
Participation à une tâche d’évaluation
Observation de situations d’enseignement dans d’autres disciplines (suivi d’une classe sur la journée)
Découverte du laboratoire de sciences physiques et chimiques (comment est organisé le laboratoire, les règles, son budget, comment sont organisés les commandes,…)
Observation du fonctionnement de la vie scolaire et rencontre de ses acteurs (suivi d’un assistant d’éducation, d’un CPE)
Observation du fonctionnement du CDI, rencontre avec le/la documentaliste
Observation de classes particulières (SEGPA, classes à projets, classes optionnelles (DP3, DP6), CLISS…)
Découverte des projets mis en place dans l’établissement
Observation d’une rencontre parents-professeurs
Observation du fonctionnement d’un conseil de classe
Observation d’un conseil d’administration
Rencontre avec la direction de l’établissement (Présentation de l’établissement, ses caractéristiques, présentation des fonctions de direction, …)
Participation à l’organisation d’une sortie scolaire
Autre à préciser :