4402
KJ
METHODEDE
Li.A.:N"C3-TJE
K^BITILjEAnne)
(Coups de Deuxime
EXCLUDU
ftRH
44020MTHODE
LANGUE KABYLECOURS DE DEUXIME ANNE
Etude Linguistiquesur
et
Sociologique
la Kabylie du Djurdjura
TEXTE ZOUAOUA SUIVI D'UN GLOSSAIRE
PAR
EXCL$ DU T /
WtBOULIFA S. A.CHARG A LA EACULT DU COURS PRATIQUE ETA
DE
LANGUE
KABYLE
DES
LETTRES
L'COLE
NORMALE
d'aLGER
.1PFFVWU
$r
l
v,
'
-*.}/
ALGERADOLPHE
JOURDAN,LIBRAIRE
LIBRAIREDE
DITEUR
IMPRIMEUR
LUNIVERSIT
Place du Gouvernement
1913,
OUVRAGES DU MME AUTEUR
Mthode de langue Kabyleanne gues).(2'
:
Cours de
premire
dition)
:
Grammaire, Exercices
et
Dialo
A. Jourdan
4 fr.
Recueil de Posies kabyles, prcd d'une tude sur la femme berbre et d'une notice sur le chant kabyle (airs en musique). A. JourdanTextes berbers de l'Atlas marocain, tude lin des guistique et sociologique marocains,Chleuh'
1 0 fr.
avec
traduction
et
observations
grammaticales,
Glossaire. E. Leroux
1 S fr.
MEMOIRESMmoire desur
:
l'Enseignement des Indignes de l'Algriecritique
(rponse
une
l'Enseignement
des
parlementaire) paru dans le Bulletin Indignes. diteur Adolphe Jourdan.
1897, Alger.Kanoun d'Adni, texte et traduction avec une notice historique, publi dans le Recueil de Mmoires et de Textes de l'cole des Lettres et des Medersas, dit en l'honneur du XIV Congrsinternational des
Orientalistes,
tenu Alger
en
1905.
Noticeparue
sur
les Manuscrits
berbers du Maroc
(Mission),
dans le Journal
Asiatique, 1905.
Notice
sur l'Inscription libyque d'Ifir'a (Mission, HautSebaou), Revue Archologique de PerrotetS. Reinach (Paris, 1909).
Nouveaux documentstions libyquesmestre
archologiques
:
Stles
et
inscrip(1"
(Mission, Haut-Sebaou), Revue Africaine
Tri
1911). Missionarchologiqueen
Nouvelleadress
Kabylie
:
Rapport
Arts,
M. le Ministre de l'Instruction publique et des Reauxpubli dans le Bulletin archologique du Comit des
travaux historiques et
scientifiques,
en
1912,
Paris.
TODI
ADOYENDE
MONSIEURFACULT
R.
BASSETDE L'UNIVERSITD'ALGER
LA
DES
LETTRES
COMME FAIBLE TMOIGNAGE DE RESPECT ET DE DVOOEMENTdeson
lve
reconnaissant
BOULIFA.
PREFACE
Charg de renseignement de la langue kabyle Sectionspcialecru annexe
la
l'Ecole Normale le
d'Alger-Boucette
zara, j'ai
devoir,
pour
faciliter l'lude decoursque
lan dj
gue,
rdiger
et
publier
je
professais annes.
dansau
cet
tablissement depuissous
quelques
Livre Langue
public
le titre de Premiremthode,
anne
de
kabyle,a
celle
petite
t favorablement accueillie,de la Sectionque par
faite l'usage des dbuLanls, aussi bien par mes lceux qui voulaients'adon
vesner
tous
l'lude du kabyle.n'ignorais pas,
Je
certes, que celle mthode,
consacre
exclusivement
l'lude
des
premiers
lmentspoints
de
la
langue
kabyle,
aurait
besoinau
sur
bien desvue
d'tre
complte.
Toutefois,conditionpour
point
de
morphologique,renferme,pa
les
notions
grammaticales
prcises
qu elle
raissent,
de
se
les bien assimiler, largementau
suffisantes,
permettre
kabylisanlet
de
pntrersur
dans le domaine de laL'insuffisance de la
syntaxe
de
raisonner
les
particularits grammaticales
du dialecte.initie,,,
Premire
se
manifeste
donc dans letant plus,quece
vocabulaire; cette
faiblesseque
s'expliquechoses
d'au
la
mthode ne son
traite
des
concr
tes, et, nes.
sujet,
vocabulaire
ne
renferme
que
des
noms usuels
d'objets,plus
de plantes, d'animauxcette
et
de
person un
C'est
pour
combler
lacune,
en
donnant
vocabulaire
vaste,
plus
complet
que
je jugeune
utile
de
mettre
entre
les
mains
des kabylisants
Mthode
de Deuxime anne, dont le contenu n'esl autre chose que le dveloppement du cours que, depuis iqoi, j'ai
l'honneur desit
professer
l'Ecole des Lettres de l'Univer
d'Alger.
VIII
Aument
cours
de
deuximechoses
anne
,
l'lve tant de la
suffisam
initi se
aux
thoriquesexercices
langue-,plus sur
seraprati con
appel
livrer desmoins
beaucoupBase
ques
et,
parlant,
monotones.
la
versation,
la
mthode
n'a,
en
bituer l'lve propres
lia manuvre
effet, d'autre but que d'ha pratique, l'emploi, avec ses
moyens, des
connaissances acquises pour
l'amener dusui
graduellement
s'initier
la
gymnastique
spciale
langage. Diriger l'tudiant dansvre par
cette
voie, l'obliger ou
la
pense
le dveloppement d'une ide,n'en ipas
l'aider proc
exprimer sa
pense, c'est,
douter,
un
des
ds des
plus pratiques
dans l'acquisition d'unarriver
vocabulaire
respectable et vari.
Pour
une possession solide
et pratiquement utilisable
d'une
langue,que
il fautet
beaucoupintelenseigne sur
de
mots et assez
de
grammaire. nous
Vu l'ge
le
niveau
lectuel dement ne
nospeut
lves,tre
pensons que
notre
profitable
s'il
est
appuy
la
grammaire. plusaider sage
La
mthode
analytique
dont l'esprit tire le le temps l'u
de profit, doit
donc,
tout moment, intervenir pourque et
la formation du vocabulaire, dvelopperont insensiblement.mthode
Lanotre
analytique
que
nous
prconisons
dansou un en
enseignement,correction
prsente
une
foule d'avantages;
tre la
de langagede
qu'elle
impose,l'tude
elle
est
instrumentmmeet
efficace
dveloppementderendre
intellectuel,
temps
qu'un moyen
plus rapide
fructueuse; elle permet l'tudiant, guid par intelligence, d'viter les incertitudes, les ttonne ments, les lenteurs, terribles inconvnients de la mthodeplusson
empirique
base
en grande
partie,
sur
la
routine.
Seet
compltant
l'un
l'autre, l'enseignementainsi
thoriquemneront
l'enseignement pratique,Les lmentsessentiels
l'tudiant lagrce
connaissance exacte
combins, de la langue.
la
mthode
de grammaire, de Premire anne, il dunouveau
tant,reste
acquis
dter
miner,
outre
le
plan
champ d'exprience,
IX
lesque
matires
susceptibles
de
nous
faire
atteindre
le but fait
nous
poursuivons.
Pour la
plupart
des langues
vivantes,
l'tude
se
gnralement
par
l'interprtationc'est--dire
des
uvres
de leurs,
crivains respectifs,sontconsidres et
:
les
classiques par
qui
comme
renfermant,plus
la
perfection
de
style
d'ides, la forme laoune
pure
de langage.
Pour le kabyle
byle
n'tant
pas
il n'y a pas de langue crite,mme
littrature,
le kaavant
il
convient
tout,mer,
deavec
mettre
l'tudiant d'employer le
de
pouvoir
s'expri
des termeset
simples et connus mme
de le du
connatre
langage l
de tout le monde, que l'artipensons-nous vie relle
san, levrai
commerant,moyen
l'industriel;une
c'est
de
se
faire le
ide
exacte
de la
fellah
qu'estce
montagnard
du Djurdjura.doncque
Partant de
principe,
nous estimons
l'tude la lanet
de lague,pour
vie pratiqueest
de
ceux
dont
on veut nous
connatreservir
l,
toute trouve
pour
de base
nous
procurer
toutes les
matires.
voulues, devantmultiples sujets nombre que par
composer notre
Deuxime
anne
Les
de la
vie
pratique, seront, tantaussi c'estqui attrayants
par
leur
leur varit,une
qu'instructifs.
Connatre
langue,deceux
connatre parlent
nie
cette
la mentalit, l'esprit, le g langue; or, la mentalitne peut
d'un'
groupe
quelconquecomprise
d'individus,que
tre
pn
tre,une
saisie
et
par
une
tude approfondie,et
connaissance
exacte
de leur
caractre
de leursmthode
murs.
C'est l, pensons-nous, l'esprit de lacet
directe.
Convaincu de l'exactitude deefforcerons
axiome,
nous
nous
dans
notre
enseignement
de langue
kabyle,
mener
tre tude linguistique
de front les deux tudes, ou plutt baser no sur celle des moeurs et coutumesparler
dessente
Kabyles. Sans
du
grand
intrt
que
pr
le dit procd, nous estimons que la connaissance de la socit kabyle est certainement aussi utile au fonc-
tionnaire
qu'au
colon;
la
prdominance
de l'lment
ber-
ber dans l'Ouest de l'Afrique du nord, tantreconnue,gneplus
maintenant
l'tude de la langueplus
et
deset
murs
de l'Indin'en effi
s'impose
que
jamais,plus
constitue,et
douter,non
une
prparation
pratiquevie
plus
cace,ce
seulement aux mais aussiaux
besoins de lamoyens
coloniale
dans de la le le les
pays,
de
vulgarisation
civilisation
moderne,
qu'il
convient
de
rpandre
sur
vaste
et
fertile terrain berber.un principe
C'estrle
delui
pdagogieest
lmentaire,dans la
que
principal
de l'ducateur,qui est sera
connaissance
parfaite
du
sujet
confi;alors
les
qualits
et
dfauts dtermins, il luiper
loisible de
dvelopnos
les
unes
et
de
combattre
les
autres.
Nous inspirant de toutesefforts
ces
considrations, tous
tendent
par
notre
Mthode de Deuxime anne,et
satisfaire
la fois la linguistiquetraitssont
la
sociologie.vie
Les
sujets
tous
relatifs
la
des
popula
des Kabyles du Djurdjura. Leur tat social, leur organisa tion administrative, leurs murs et. coutumes, leurs tra vaux, leur industrie, leur agriculture, leur commerce,particulirement cellesont autant qui
tions de l'Afrique du
Nord,
de sujets,embrassent
aussi
intressants lesvie
uns
que
les
autres,
toute la
domestique des
mon
tagnards (i).
Divise
en
trois
parties,
la
mthode
traite ds le
:
Limites,
Chapitre i", en guise de Aperu gnral
prambulesur
de
la
Kabylk;
la
vie
conomique des
l'tude attrayante, tous les sujets traits sont forme de dialogue o le principal personnage est un franais, un instituteur, ami des habitants dont il instruit les enfants Ayant le vif dsir de s instruire, il provoquera les questions il inter rogera les gens au milieu desquels il vit. Connu et aim tous il lui sera loisible de tout voir et de tout entendre ; sans crainte d'indis crtion, il pourra interroger et discuter sur la vie intime du kabyle qui lui sera ainsi dvoile et prsente dans toute sa ralit * ^ |DU8r deS commun.en
(1) Pour
rendre
prsents
sous
de'
mSTdl
XI
Kabyles.tiques etnisation
lutrefois
et
aujoihml'hui.:
Divisionscit.
poli
administratives
Tribu, douar,duvillage. vie
Orga
et
administration
Kanoun.
Le Chapitre II
est relatif
la
intrieure du kabyle.assursce
Ses
moyens
d'existence tantnous ounous
en
partie
par
les
produits
du sol,
occupons
dans
chapitre
de l'Agriculturesonsi"
travaux des champs, que
nous
divi
en
: :
Labours d'hiver
Inslrunhents
aratoires.
Premier
jour de labour; fte
et crmonie.
Fellah
et propritaire.
Conditions d'association. Sarclage.2
Labours de
printemps
:
Figuier
et
bcchna.
3
Varits de figuiers.Travaux d't:
Caprification.et
4
moisson rcolte.:
dpiquage. Aire,au
grain
et paille; partage5
de la
Travaux d'automneet
Mise
frais des
hwufs de
labour; frneClaies6
herbes des
marais. raisin
Rcolte des figues.etc.relatives
et schoir.
Vigne: :
et
sec.,
Travaux d'hiveret
Diffrentesgibier
scnes
aux
murs
la
chasse
de
passage:
et
engins.
Rcolte deslinet
olives.
Fabrication d l'huile
pressoir,
mou
bassins de dcantation.est
Le Chapitre IIImerce.avec
consacr
l'Industriesujets
ei
au
Com
Par
ordre
d'importance, lesvoulus
dvelopps
tous les dtails
sont
:
le tissage; la forge; la
bijouterie; laet
poterie; le travail du
bois; la;
construction
la
descriptionet
d'une
habitation
l'installation
d'un
march; noms
divisions du
rmareh.
Colportage.
Dans lesles dtailsgnard,
prcdents ncessaires
chapitres, noussur
avons
donn tous
la
vie
extrieure
du
monta
minutieusementnereste pour
tudi dansmieuxvie
ses
relations que
socia
les;ses
il
le
connatre
d'examiner
faits
et
gestes
dans laqui
de famille.et
Le Chapitre IV,
traite de l'organisation
de
la
XII
composition
de la Famille, va,
par
une
description d droulentavant ce au
taille tour
des
principaux
vnements
qui
se
du foyer,
nousvie
permettre
d'entrer
plus
dans
l'intimit de laest
kabyle. L'importance de
chapitre
telle
que nous ne pouvonsvivement
nous empcheraussi
de
recom so
mander
au
berbrisant,notre
bien
qu'au
ciologue,
de
comparer
exposque
relatifnous
la famille
kabyle,
avec
cette
autre
tude les
avons
faite
et
Chleuh'
publie avec
traduction
sur
', berbers de l'Atlassera
marocain
(i).denotre
A laclurechez
suite
comparaison, il
facile devivace
con que
que
le
sentiment
de familleet que
est
aussi
le kabyle du Djurjurades vnements de lasont
les
principaux
carac
tres
vie
de famille des de
Chleuh'
marocains,
identiques
ceux
leurs frresmontrer au
deka-
l'Est. Nous faisons
cette remarque
pour
bylisant,parfaite
combien
il luiet
sera
ais,
avec une
connaissance
des Zouaoua, d'entre prendre sans difficult, l'tude sociologique et linguis tique de tous les autres groupes berbers de l'Afrique du
du dialecte
des
murs
Nord,sont
groupes
dont les
affinits
de
murs et
de langage Hanoteau
depuis longtemps
reconnus.
Quoique leset
remarquablesaient
travaux
de MM.
Letourneux,leur
amplement
dcrit la
socit
nous estimonspar
qu'il
y
a
encore une
foule de
kabyle, dtails, qui,
intimit,avecque
restent au
naturellement
ignors; heunous
reux
de pouvoir,
cours
de
notre
mthode, les faire
connatre
tous
les
dveloppements voulus,murs
avertissons
les traits de
relatifs
la
vie
in
time du
kabyle,
se rencontrent selon
les
circonstances et
les
sujets
de conversation, dans tous lesainsi
chapitres
de l'ou
vrage.on
C'est
que,scnes
au
cours
des
chapitres
I, II, III,
trouvera des
relatives
l'amour,
la Posie
(1) Textes berbres de l'AtlasE.
marocainxxvi
Leroux, 1909, in-8, forme
le tome
dance africaine de l'Ecole suprieure
avec traduction, Paris du Bulletin de Correspon des Lettres d'Alger.
XIII
et,
parmi
chanteurs,etmme
les personnages, outre le matre d'cole, des des amoureux, des potes, des philosophes desgendarmes.
Le tudie
Chapitre JV,
rserv sa
exclusivement
la
Famille,sa
l'homme depuis
naissance
jusqu'
mort.vie
Dcrivanl tous les vnements importants de la
de
la famille, ce chapitre commence par la Naissance; Circoncision, qui est un vnement des plus heureuxpour
les parents,
et souvent
l'occasion d'unecelle
grande
fte
dont l'importance galeen
parfois
du Mariage. Noussuivante :
donnons donc
la description
de la faonavec
Rjouissances; description d'une fteprparatifs,
musique;:
invitations.
Le jour du H'enniaux
distri duvil
bution
aprs
diner, deet
gteaux
jeunesgens et
gens
lage. Chantduftevillage.
danse
entre
jeunesnous
jeunes filles
Le lendemain
arrivons
au
jour de la
proprementarrive
dite;
matin : rception
des invils tran
gers;en
musique;offert
de la musique; aprs-midi : tour du village la thaousa; ou perception du cadeau enpar
espce,
tous les
invits;
troisime
et
dernier de laCafe
repas offert aux
invits.rjouissances
Les diffrentesnuitsont
de laLe
journesuivants
et;
dcrites dans leset
paragraphes.
tiers,
'musiciens
spectateurs se
troisime
jour, dansde lamusique.
la matine,
la ftequi se
termine
par
l'oprationen
Circoncision,Aprsla fteest
fait
naturellement
quelques
airs
de
danse, les
musiciens
partent
et
finie.tapes de lacroissancechez
Lestantment,
principales pour aprs
l'enfant,
les parents, l'occasion d'un joyeux vne la dentition et la coupe des cheveux, nousjour lao
arrivons au
l'enfant, g de huit douzefois dansquelques un march. menues se
ans,
pntre
pour
pi'emire
Muni
d'une bourse
renfermant
monnaies,sortes
l'enfant
sous
l'il joyeux du pre,
paie
toutes
XIV
de
gourmandises. se
Les
vux
et
souhaits
des
parents pour symbo
leur fils,
manifestent autres :
ce
jour-l
par
des faits
liques,A la
entre
l'achat d'une tte de buf.succde celle
priode celle
de l'enfance,
de l'adoles
de l'ge mr, o le rle de l'individu devient cence, intressant, utile, aussi bien la famille qu' la socit. Mais le village ne le considrera comme membre actifque
lorsque
le
jeune
adolescent
aura
subi
quelques
preuves
physiques.
Les vnements
qui
marquent
cette
deuximesujets sion
priode,:
l'adolescence,majorit :
sont
relats et
dans
les
suivants
De la:
Remdhan
l'admis
la Djema
devoirs
et
droits duet
citoyen.
Du
Mariage.
Formalits
conditions ;
noce.
But du mariage;lasocit.
rle
de la femme dans la famille
et
dans
Les le
raisons sociales qui etc.
liminent la Femme de
l'hritage paternel,
El
enfin,
chapitre relatif
la Famille
se
termine:
par
les Funrailles;ment,sacrifice
devoirsfunraire
et
droits
dudu
village village.
Enterre
au profit
Ne
perdant
pasnous
de
vue
le but linguistique
que et
nousaux
poursuivons,
consacrons
les
chapitres
Y
VI
faits
et
gestesplus
de l'enfant;intressants de
son
langage,ducation
ses
jeux
sont
d'autantles
connatre
qu'ils
composent
premierset
lments
son
intellectuelle,
morale
physique.
Le
chapitre
V
nous apprendaprs
le
vocabulaire restreint etrpte et
spcial que
l'enfantquiest
dsigneretce
ce
la mre, autour de lui,est
emploie pourqu'il
nommer ce
voit
qu'il
entend.
11
constater que ce genre
de lanson
gage,
premierne
balbutiementdespar
auquelmois
la
mre ou
initie
enfant,et
renferme que
d'une
deux
syllabes
souvent premire
composs
des onomatopes. Le
cri
tant
la
mission de
sons
donns
par
la voix,
par une
associationmme
d'ides,les
nous
croyons
devoir insrer dans le
chapitre
cris
des
principaux animaux.
XV
Quantconnus; tirageau
au
chapitre
VI, il
renferme procds
la
plupart
des jeux dans lesortes
avec
les diffrentsnous citons et
employs
sort,
dcrivons vingt-cinq
de jeux. A
cause
de l'effort
physique qu'ils exigent pourque par
tre accomplis, certains jeux ne sont pratiqus des jeunes gens de ia i5 ans. La dcence, lapublique, majeures,nepermettent se
moralit
pas
aux
personnes
d'ge mr,corps
de
livrer
ces
jeux enfantins, qui, tant d'or
dre
purement
physique, prparent les jeunes
l'a Dans y
gilit, la souplesse, l'adresse descette
mouvements.
gymnastique
duson
corps,
l'ducationchaque
de
l'espritquel
trouve soit,
largement
compte;
jeu,
-qu'il
excite chez
l'enfant la
curiosit qui mneen
la
com
prhension
des choses, dveloppeque
lui toutes les facul
tset
intellectuelles, tellesses
l'habilet dans l'excution desefforts se
la rflexion, la promptitude actions. En jouant auvers
voleur, toussi
porteront
la ruse;
mais ne ne
ingnieux,pas
si
habile
soit-il
dans
ses
manuvres, ilmalque'
tardera
.
s'apercevoir
queen
le biendisant
acquissi
profite pas
Nous
concluons
les jeux
dcritspement
au chapitre
VI,
sont sont
intressantsgalement
pour
le
dvelop
corporel, ils le
pour
facults intellectuellesy trouventen mme
et
morales
naissantessi
l'esprit; les de l'enfant,auqui
temps la
pture
ncessaire
dveloppement des jeunes intelligences.taitest
Le
sport
autrefois nos
si
en
honneur
parmi
la jeunesse kabyle, introduites
de
jours,place
par suite vie
des
modifications
dans l'existence de laoubli.
La
de village, dlaiss et mme du village qui tait autrefois le lieu ose
tous les habitantsser
runissaient, les hommes
pour
cau
de leurs travaux, de la promesse de leurs rcoltes, du prix des denres ou d'autres choses, et les enfants, engroupes compacts, pour seaux
jour,si
osselets,etaux
au
sawt
livrer leurs jeux favoris, le de mouton, etc., la nuit auxplace
devinettesanime,
contes,
cette
du
village
autrefois
est aujourd'hui
abandonne.
Les
cafs maures
XVI
installscentres
dans
bon
nombre
de tribus, les
les
cabarets
des
de
colonisation, supplantent
antiques
djema'as
et
absorbent
l'activit
et
l'esprit de la jeunesse dont lavices et
seule proccupation est
d'apprendre les
les dfauts l'alqui
de lacool
civilisation moderne.
Aussi les jeux de
cartes et plaies
deviennent-ils deruinent
plus
en
plus
Tes deux
rongent et
la
population
indigne
non seulement*
du Djurdjura, mais de toute l'Algrie. Des textes sur diffrents sujets terminentonous nous aussi
notre une
tude
sommes que
efforc
de
donnervie
desque
cription
fidle
dtaille de laque
kabyle
l'on,
ne
connat
encore
trs
superficiellement.
Quoique le
paragraphe
Alimentationchapitres
ait
t incipen
demment trait dans lessonsque
prcdents,nombre
nous
la
prparation
d'unaussi
certain une
de
plats,
mritemais
d'tre mentionne;
description succinte,
prcise
donne la
nomenclature
des
principaux
mets
de l'art
culinaire
kabyle. Viennentque
ensuite quatreaux
contesc'est--
semblables
ceux
l'on
raconte
enfants,
dire
des
contes
d'un
style
courant
et, par suite,
facile
comprendre et
traduire.
Si le
style
employ
dans la
narration
d'un
contemme
est
relativement styleciales
de formequi
facile,
il
n'en est pas
de
du
pistolaireet
exige
des tournures deplus
phrases
sp syn
une
connaissance
approfondie
de la
taxe kabyle. En d'autres termes, la rdaction d'une let tre, d'une circulaire administrative ou autre, doit tre gnralementque
base
sur
le
sens et
non sur
la forme du texte
l'on
veut
traduire. Pour donner une
ide
sur
la forme
qu'il
convient
de donnernous
aux
lettres
ou
correspondances spcimenexacte
rdiges en
kabyle,o
prsentons
un
de
six
documentsnes
l'on trouvera la tradution
de
certai style.
formules
gnralement adoptes
dans
ce genre
de
Enfin, lalettres
connaissancepar
de la langue kabylepass
pouvant
tre
sanctionne
un
examencroyons
devant la Facult desutiles aux
d'Alger,
nous
tre
Kabvlisants
XVII
en
leur
donnant
tous
les
renseignements
voulus
sur:>.H
l'institution de la
prime
alloue
par
les dcrets ducelui
juilletvier men.
et
du
i!\
aot
i885, rvissqui
par
du
i3 cet
janexa
1910,
aux suite au
instituteurs de la
auront satisfait
A laet
notice relative au
Brevet de la langue
kabyleront
Diplme des Dialectes berbers,. ils trouvencessaires examens
toutes
les indicationsaux
la
prparation
par
orrespondance
deux
de Berber. Pourun
renseigner sur voir
la forme
qu'il convient
de donner
de
au
Brevet de langueun
kabyle,en
nous
donnons
comme
spcimen,
thme traduitet
kabyle,facile de
transcrit, en caracniots
tres franaiscontenus que
arabes,
avec est
l'analyse desse
berberscompte
dans le texte. Il d'analyse
rendre
le
modle
donn,
ne consiste pas seulement
en une analyse
tendant dterminer la fonction de
chaque
terme,
expliquer
la
modification
de
certains
substan
tifs, mais aussi et surtout, une analyse la suite de laquelle on est amen s'occuper de la formation et dela drivation desmots en
Kabyle.decomposition
Aprs
quelques
sujets
dj donns nous
l'examen du brevet de langued'origine berbreceux que
kabyle,
terminons
notre mthode par un glossaire renfermant plus
de
quinze
cents mots
ou arabe.
rellement nusmes
nous
supposons
Ces mots, sont natu tre les moins con
des kabylisants; tant d'origine diffrente, les ter berbers ont leurs racines figures en lettres frantandisque ceuxqui
aises,
sont en va
d'origineentre
arabe
sont
d'une astrique, avec thses, leurs racines arabes. Il du terme arabe, donn danspourvus
facesans
deuxque
paren
dire,
le
sens peut son
notre
glossaire,attribuent
ne
tre
que
celui
que
les Kabyles luipas s'tonner nous
dans
emploi; ilques mots
ne
faut donc
de
rencontrer quel un sens
arabes
auxquels
donnons
tout^
autre que celui qui quelle
leur
est propre
dans la langue
la
ils
sont emprunts.nomen-
Notre
glossaire n'est pas seulement une simple
XVIII
clature
de
mois
tirs de
nos
tudetainsnoms
abrge
sur
la formation(noms des
textes, mais une petite et la drivation de ceradjectifs(fs
substantifs
d'action,Neque
verbaux
ou
d'agents)etf"
et
verbes
drivsserait-ce
H, f factcitves,ceseul
f
rcip.
passives). persuad
qu'
titre,cette
nous
sommes sera
ce
glossaire
conu
de
faon,nent
d'une
grande
utilit
tous
ceux
qui s'adon
l'tude du Kabyle.seul
Le
dictionnaire kabyle-franais,est
qui
existe
pour a
le dialecte zouaoua,quelquespremier
celui
de Huygues,
paru ce
il y
annes.
Quoique fort incomplet,genre,ne peut que nous son auteur et
travail, leadresson
dans
son
inciter
ser nos remerciements
le fliciter de lui
initiative. Le
seul reproche que nous ayons
faire,
c'est
de
n'avoir pas su
tirer tout lepre
profit vouluet
du Dictionnaire dupre Olli-
Franais-Kabyle duvier.
Creust
de
celui
Encelui
l'absence d'un de
petit
dictionnaire
kabyle-franais,notoire,notrere
Huygues tant d'une faiblesseetaimable
distingumarqu pour en
diteur, M. Ad. Jourdan,notre petit
ayant
l'importance detirage
lexique,
n'a pas
hsit
l'intrt public, un
s'imposer
de lourds
sacrifices pour
faire
spcial.par
Ce
tirage
part,
la
modicit
de
son
prix
et
les
mille renseignements
qu'on peut
y trouverest
sur
le langage
kabyle,louables
sera
d'une
grande utilit au public algrien.
L'initiative deet
notre
honorable diteurque
donc des
plus
nous
ne
pouvons
l'en
remercier.
Cequ'il
glossaire
est,non
ne
laissera
forcment incomplet, livr au public, tel pas cependant de rendre des serceux qui
vices,gie
seulementen
s'occupent
de
philolore
berbre,prsent,aux
leur pargnantgrammairesaussi aux aux
souvent
de
longuespublis
cherches qu'
dans lesmaiset
et
les textesaux
jus
touristes,
fonctionnaiqui
res,
colonsen
commerants
algriens
sont
journellementLa
relation avecanne
les Kabyles du Djurdjura. desmatriaux
Deuxime
renfermant ainsi
XIX
aussi
varis
que
complets, tant
sur
la langue
que
sur
la
vie
des
Kabyles,s'largit
ne peut, ce nous semble,par
qu'tre
favora
blement d'tudes
accueillie
considrablement
les Berbrisants dont le champ avec la conqute dutrois-quartsrapportnouschoses
Maroc,existe
pays o
la
population est aux
excluqui
sivement
berbrophone. Connaissant letous
troit
entre
les
dialectes
berbers,initiaux
pensons etaux
qu'un
tudiant
pralablement
hommes duse mettre
Djurdjura,relationqu'avec
n'prouvera aussi
aucuneavec
difficult
en
directele
bien
les
Chleuh'
du Grand Atlas berbrevent
les Imazir'en du Sudnom
plus
com
munment connus sous est
de Touareg. Si la langueen plusieurs
de
nos
jours divise
dialectes
sou
diffrents l'un de l'autre
quant
la
forme,
nous esti
le fond tant toujours et partout le mme, il n'y lieu d'exagrer leur discordance, base en ralit sur des variantes de prononciation de certaines consonnes.mons que a pas
En
effet
il
ne
faut
pas
exagrer,
portance
de
ces
difficults,abord
car,
quelque
dit M.Hanoteau, l'im dissemblables queje
paraissent cordance
de
prime
les dialectes berbers, leur disapparente que en
est, je crois, plus
relle,
et
ne
doute pas, lorsqu'on sera parvenu deux autres dans tous leurs dtails,ment
possder
un
ou
qu'on
arrive
facile
la
connaissance
de tous les
autres
(i).se rencontrent
Outre les diffrences
phontiques
qui
d'un dialecte l'autre, il faut galement noter que le vocabulaire d'une langue qui n'est pas crite, est livraux
fluctuations ducertains
milieu.
C'est
ainsi que ont
ls
mots
ara
bes dans
dialectes
berbers,
prvalu
pour
exprimer, certainespurementvent cause
ides,
rendues
ailleurs par
des termesestsou
berbers.
L'envahissement de l'arabeconfusion
de
cette
dans le
vocabulaire.
D'audans
tre part, la
synonymie qui existe en ne manque pas
berber
comme
toutes les
langues,
d'exercer
ses exigences
(1) Essai de
Grammaire
kabyle,
prface,
p.
xn,
par
Hanoteau.
-
XX
en
imposant desplutt
prfrences
d'emploi d'une telle
expres
sion
qu'une celle-l
celle-ci
ou
autre. Avec le temps, l'usage aidant, finit par tomber dans l'oubli. Mais le
caprice qui a effac
de la
mmoire
de
certains groupescontraire
ber
bers, leque
terme
en
question,
le fait, Enil
au
prvaloirestimons
dans le langage de leurslorsqu'ona
voisins.
rsum, nousapprofondie
unepar
connaissance
d'un dia dese
lecte, le Zouaouaretrouver
exemple,quel un
est
toujours aismme
dans
n'importe
dialecte,aies,
quand ;
il
s'agit
de
vocabulaire.
Voici
exemple entre mille
Les
Touaregpasconserv gnifiant :
dsignent l'homme dans leur dialecte femmeen
par
terme
qui
n'est
inconnu des Kabyles du Djurdjura,sous
puisqu'ils
l'ontsi
la forme de
thallesih
gnral,
plur.
thowllas, fille.-;
afou-
nas, bufoua
en chaoua
dans tha.fou.nmth,s'est
de l'Aurs, qui se retrouve en Zoua vache; le terme enni, monter, chezZouaoua dans amnai,surcava etc.
les Mzabites,
conserv enplace
lier,donc dire
mneni, tre
l'unelesnous
l'autre (.claies), etc.,
Les divergencesque aux
entre
diffrents dialectesavonsmille
n'tant
superficielles,
fois
raison
de
kabylantsleur
que
leurs
connaissances
du Zouaoua
entre
autre,
permettra
facilement d'aborder l'tudeo
des
nombreux
dialectesmieux avons
marocains
l'lmentmoins
berber
semble sionigo5
tre lenous
conserv, c'estrapporte
du
l'impresen
que
de
notre
exploration
travers le Grand Atlas marocain, la ilnous
suite
de la
quelle
a
t
permis
de
constater
et
de
releverqui
les
innombrablesprochent
affinits
de langage
et
de
murs
rapqu'il
les Kabyles du Djurdjura des'appelle
ceux ou
du
Djebel-
A'iachi. Qu'ilsoitest
Chelh'i,
Amazir'
A chacun, de
dsigntoujours
sous
le
nom
de Rifain
ou
de Kabyle, le typeet.
et partout
le mme, de langues
caract
res
identiques.Alger, lei5nvril
191.1.
BOULIFA.
ERRATA
Corrections Orthographiques du Texte
Page
2, ligne
2,
au
ligne 16,Page
Page
Page
Page Page
6, ligne 19, ligne 24, 8, ligne 4. ligne 8, 14, ligne 1, 26, ligne 4, 27, ligne 6,ligne 16, 30, ligne 24, 41, ligne 6. ligne 8, ligne 9, H, ligne 15, 50, ligne 6, ligne 11, 51, ligne 1, 56. ligne 13, ligne 18, 57, ligne 5, 66, ligne 15, ligne 21, ligne 23, ligne 27, 68, ligne 17, 71, ligne 15, 73, ligne 19, 75, ligne 10, 78, ligne 20, 87, ligne 4, 92, ligne 12, 93, ligne 14, 97, ligne 5, ligne 12,
lieu de: Aicha, lisez : A'ieha. Ikhoulta, lisez : Iktiuull'a. nad'in. nadin, lisez
llenim, lisez
:
Ihemrn.:
l'arch,
lisez
:
la'rch.
d llconaiien,er'zana'
lisez lisez
d'ikouanen..chehhed'en.
z'eklca, lisez: er'zan az'ekkauur
cheh'd'en,oui
itselad'pn, lisezara
:
th.
ilsc-
lad'an.
ouin
iaouuin, lisez::
ara
iaoain
Page Page
ezzelt,
lisez
ezzelf.
Page
ad'slilri'. ad'seililer', lisez essedhel. esdhel, lisez our ts a'til, lisez : our tsat't'il imi, lisez : immi lebbourth.
ara.
Page
ajerrad', lisez q'oura'n, lisez:
ajrad'
ath
qourra'n.
PagePage Page
iz'oeren. iz'ououren, lisez iger. igger, liesz
felq'er', lisezathizaa'
:
felleg'er'.ath:
lisez
iz'z'a'.
Page
id ilsan,na'oud',
lisezlisez lisez lisez
id itsaken.na'aoued'.:
tha'oud'em.,na'oued', sent'oun,
lisez
lha'aoud'em.
na'aoued'.:
Page Page Page Page
sentoun.
Page Page Page Page Page
imd'anen. imd'anem, lisez Ih'anna. Ih'ana, lisez thez'a'ichth. thez'aichth, lisez ilouq'q'edhen. ilouq'edhen, lisez tsaggouadh, lisez : Mohand, lisez Moh'and.tsaggouad'.
ia'b,
lisez
:
ia'ab.
ad'idha',ad'isinin,
lisez
ad'idhaa'.
lisez
ad'isinen.
XXII
Page Page
PagePage PagePage
Page Page Page
PagePage Page Page
Page
neq'im. 97, ligne 24, au lieu de: neq'q'im, lisez ligne 26, nerroui, lisez : neroui. chouiV. chout', lisez 99, ligne 13, atsia'zizedh. atsa'zizedh, lisez : 102, ligne 28, inourar. lisez : mnourar, 105, ligne 10, ligne 19, ad'tenefsen, lisez : ad'teneffesen. 115, ligne 1 du renvoi, au lieu 4e : louagth, lisez : louaq'th. 119, ligne 3, au lieu de: al'aouech, lisez : at'a'ouech. ligne 12, th'ad', lisez : Ih'add. tserrilin. tseritien, lisez 121, ligne 25, sttusoumer', lisez : soussemer'. 122, ligne 9, rhehd'en, lisez : chehhed'en. 125, ligne 3, isebbeh'en, lisez i iebbeh'en. 134, ligne 3, ligne 4, stheq'chamlh, lisez: theq'echchamth tsaffoukth, lisez : tsafoukth. 137, ligne 1, itsoufara. itsoufaras, lisez 139, ligne 16, thakhertdii'th, lisez: thakheddaa'th. 142, ligne 21, debboitant t uula, lisez : sebbouant 157, ligne 27,. .
oula.
Page 159, ligne 6, Page 164, ligne 21,
lhadja, lisezthasouthu
:
th'adja.
ingi,:
lisez:
:
thasoutha
Page 171, ligne 11, Page 173, ligne 11, Page 174, ligne 11,Page Page 181, ligne 192, ligne
berba, lisezameh
berka.
akka,
lisez:
amek
akka.
Page 199, ligne Page 204, ligne
Page 217, ligne Page 221, lignePage Page
222, ligne 223, ligneligne
ligne
8, 8, 4, 3, 26, 18, 10, 19, 21, 27,2.
L'acha, lisez isa'ben, lisezSiour
h'acha.
isa'aben.:
m'andak,
lisez
Si ma'ndak.our
itsakhial, lisez::
itsekhaial.
Ihefehmeem, lisez
thefehmem.
beddelent, lisez
:,
bet'l'elent.
onfous, lisez : oufous. afifegagen, lisez : af ifegagen. mlih,mi
lisez
mlih'. : mi
izd'a, lisez:
izdha.
iz'd'an, lisezndjerridl,
iz'dhan.:
Page 224, ligne
lisez
adjridi.
ligne 22, Page 228, ligne 19, Page 229, ligne 16, Page 234, ligne 6, ligne 19, ligne 26,
akheddernent, lisez: ia kheddement. arakkentella. lisez : ar afcfce/i teito.tha'rekiffer'
lisez:
: :
tha'rek
iffer'.
thasoukarth, lisezs
thaoukarth.oud'ellas.: itsouaf-
oud'las,
lisez
s
istsouafthak,thak.
lisez:
our
Page
235, ligne
8,
lakher, liseztid
lekhkher.
Page 238, ligne 2, Page 240, ligne 20, Page 240, digne 22,
tsaouit), lisez : tsaouin (id. krtiunfel, lisez : q'rounfel.sensaZ,
lisez
ffnpnj.
XX1K
Page
241, ligne 19, ligne 20, Page 244, ligne 6, Page 252, ligne 16,
au
lieu de: tserrih, lisez : tsesemir. tourroun, lisez : t'ourrouii.
Ikininiminie, lisez ag chi'bbab'cn, bili'en.cehcheroul,tir
:
Ikiiitiiimuniilh.:
lisez:
ag
Icheb-
Page
261, ligne 17,
lisez:
echcher'tml.
Page 262, ligne 18, ligne 20,
irbi, lisez
ar:
irebbi.itd'chekkerrri.
ad'chekren, lisez titl'el't'e'sen,nzd
Page 263, ligne Page 264, ligne PagePage
PagePage
PagePage
Page Page Page Page Page Page Page
-
9, 4, 267, ligne 12, 272, ligne 3, 284, ligne 27, 294, ligne 22, 306, ligne 18, 311, ligne 5, ligne 19, 320, ligne 4, ligne 16, 321, ligne 1, 324, ligne 9, 326, ligne 13, 329, ligne 23, 330, ligne 4, 333, ligne 4, ligne 8, ligne 9,
lisez
:
iid't'Vt'esen.
if/zen, lisez : azd igzem. irijazenen, lisez: irgazen enniilheri.a'addan, lisezmuid'iles,tir: :
a'ddan. ouah'd'es. ar
lisez
ther'aiil',: :
lisez
ther'roul'.
if'eqia', lisezr'cf id, lisez itsekhara,
it'eggia'.
iqitoimieni, lisezsekontl', lisez
r'ef id'. : ikuiinwai.:
lisez
itsekk
ara.
skoud'.
themekrousin, lisez:
thiniikruusin.
ikourhchtf, liseza'ck,
ikuiiclief.
lisez
d'ek.it't'ij.:.
itt'ij', lisezli'kklia', lisezad'
lekhlia'.oxr
ils oitr'nl, lisezs eu
d itstmr'til
in.
lisezekkesen,
tsenad'in.
miouetli
lisez
-.ouoiiethcn
ekkesen.
ligne 24, Page 335, ligne 25, Page 338, ligne 6, Page 345, ligne 4, Page 345, ligne 6,
bebodhen, lisez : cbbouedhen. si Djdeh'a, lisez : si Djeh'a. ih'oubb. ihoubb, lisezanulal, lisezain.
aoua.n.
lisez
ai
XXIV
TRANSCRIPTION
Le
systme
de transcription desmme quepour
mots
kabylest
au moyen
de
caractres
franaisAnne.
est
le
celui
qui
a
adopt
dans la
Premire
Voici
plus
de
prcision
l'alphabet franais employ,
complt par
des lettres
conventionnelles :
a
=
\
a'
;
=
c
; b
=
i__j
; d
=
> ;
d'=
'.>
; dh ;
^
; n
=l_^;
ch
=
f=Cs;
g=
=
(dur)=
;
h
h'
=
8 ;
=^
_
im
=
^_^ ,
=
^_^=
(consonne)o,:
j
=
j ; djl_s=
g.
; k;
^T;,
khr'
=
;s
I
=
J;
=
f;
^ ;
ou
=
j
cf.
pers.
m.
duil
prtrit
du
verbe
our'al,mit
eq'q'oul
;
ilet
devint,puis.
retourna,
il
se :
;
alors,
ensuite,
Forme:
d'habitude
tsoural
(theq'q'oul) ;rciproque:
nom
d'action
thour'alin.n.
Forme
miour'al; f. h. tsemiour'al;
a.
amiour'al.
R'our
=
,ji
prposition, chez,
,
vers,
auprs
de.
Com R'our
bin
avec
les
pron.
afflxes
des
prpositions,
permet
de
rendre
le
prsent
de l'indicatif du
verbe avoir
-
356
franais (cf.
J^e arabe).
Devant les noms, la forme r'our ar,
est gnralement simplifie en r'er,
,
vers,
jusqu'.
Composs
:
our'our,
chez
quoi, achour'er, pourquoi d' d'ici l, de temps
qui, vers qui , air'er, pour (cf. air'ef, achour'ef) ; sia r'ertemps ;siaarmi r'er
en
zd'atk,verbe
dsormais;sens
oulair'er, c'est
inutile;
(avec
prtrit, sens du pass),
et arama ce que :
(avecd'
verbe prtrit et aramad'
du
futur)
jusqu'
armi
(devant
un
substantif), jusqu'.
Ibbouedhformeinitial
=
ja^-i
3e pers. m. sing. atteindre.
du
prtritqui
du
verbe
aouedh,
arriver,e
Ce
verbe,
est
de la
a x
x, (ou
change
comme
en ou en
qui, en-)-
prsence ou
aoui, emporter, son a de Vou du radical se renet quelquefois,
force
bb
bbou.)
en
gg.
Aouedh fait donc
au prtrit :
ebboudhei"
thebboudhedh,
ibbouedh,F. F. :
etc. n. a. : aggouadh. saouadh
F. H. : tsaouedh ;siouedh
; F. H. ::
; n. a. :
asioue.dh.
Forme*
combine
msiouedh
et
msaouadh
; F. H. :
ismsaouadh ; n. a. : amsiouedh.
Lemboudh
(?),
entonnoir.
Thameddith
^>i^>
subst.
fm.
sing.
qui
fait
au
thimeddiin, soir,Bouass=
soire.
r>yr
compos
de b
et ass. qui s'emploie
B,noms suivi
particule compl.
d'annexion
devant les a,par
dterminatifs
commenant par
ou,
de deux
consonnes conscutives. nomcompl.
L'a initial duou sous
dterm. doit
se changer ensous-
l'influence de la
prposition exprime ou
entendue
;
si parfois
prposition se
constant, le trouve prcd d'un ou ;est
l'a
nom rgi par c'est
la
ici le
cas
avec ass
; bouass, du jour.
-
357
-
>lss,jour;
plur. oussan.
Ce changement de l'ament rare en
en
ou
au
pluriel est excessive
un autre
berber ; pareille anomalie se retrouve dans terme de temps; idh plur. oudhan, nuit.
lorsque,
: assa, aujourd'hui ; asmi, le jour o, quand; sougasmi, depuis que, du jour o; asselazekka (ass n azekka), aprs-demain ; seldidhelli, avant-hier; ibouass, un jour; gibouass, en un jour, le
Composs
mme
jour ;etc.
ass
b ouass,
ou ass s
ouass, tous les deux
jours,Zd'ath=
w)!i;
prp.
devant,et
en
face de,
en prsence
de ;
elle peut
tre
adverbe
employe comme
substantif.
Ex. : Ezd'ath m
baba,
en prsence
de
mon pre.
Our
=
,)
pond exactement
ngation, ne; combine avec ara, la forme franaise ne...
elle correspas.
Laattire
ngationavant
our
qui
ne
s'emploie
le
verbe
tous les det
le verbe, termes mobiles (pron.qu'avec elle
rgimes, less'emploie
particules avec
jamais
leset
particules
n, l'n du participe) ; du futurngatifs se
ne
ad'
et ara
;
dansavec
ce
cas, le futur
l'impratif
rendent our.
le
verbe
la forme d'habituderadical
prcdea
desa
Lorsque leconsonne similaires plac par
du
verbe
primitif
dernire(et sesrem
prcde
de e,
sous
l'influence decet
our
oura'd', mazal,
d'eg la'mer)
e
est
i.our
Ex.notre
:
Ichmeth ;
ichmith ara, il
n'est pas
laid. (Voir
Premire=
anne
de langue kabyle).m. sing.
Ad'ikchemverbe
^^.^
3e pers.
de
l'Aoriste ducom
ekchem, (temps).
entrer,
pntrer,
s'introduire,
mencer
F. H. ketchem ;
n. a. akcham.
358
F. F. F. R.
chekchemmikcham
; F. H.
chekcham
;
n.a. achekchem. n. a.
; F. H. tsemikcham ;
amikchem;tsemchek-
anekchoum, introduction.
F.
comb. mchekchem et mchekcham
; f. H.
cham
;
n. a. amchekchem.
J KCH M= KHCHM.Ex. :Akhouchim plur.
ikhouchiam, coup deun
poing.
F. F. skhouchem,
donner
coup de poing ; F. H.
skhouchoum ou skhouchim
;
n. a. askhouchem.
Agi
=
Jt
particule
dmonstrative qui
s'emploie
pour
indiquer le rapprochement, lames:
proximit
;
autres
for
ihin, ihina,qui
a, agi, agini, l-bas ;
agiknint
(ce,
cet, cette, ces...J
Aprs un nomse met
enni, dtermind'un i
enniknint,par
l,
en
question.
a, ou, la
particule pour
toujours la
fin,
doit
tre,
a, agi viter un
hiatus,Ex.:ci
prcde
euphonique.
Aqarou i a,
cette
tte-ci ; t'abla iagi
cette
table-
;
essaa'a
ia,38
cette montre-ci.
Isla
=
^~j
pers.
m.
sing.
du
prt,
du
verbe
sel,
entendre; apprendre, tre inform de. Ce verbe comme tous ceux qui sont de la forme x e x, e x x, prend dans sa conjugaison au prtrit un i aprs le radicalaux 1 et2e
personnes.
pers. du sing. et un a, toutes les autres Sous l'influence de ow\ cet a devient i la
forme
ngative.neichi our
Ex.: Ourvu
nezri,
nous n'avons ni
mang,
ni
;
mazal
slin, ils
n'ont pas encore entendu. cet t peut s'assimilera
Suivi immdiatement de ara,
l'a du
mot suivant.
Ex. :
our nesl
ara,
nous
n'avons pas entendu
;
m. p.
our nesli ara
;
our nezr
ara,
nous n'avons pas vu.
-
359
Lesel
verbe sel
tant
essentiellement
intransitif,
on
dit
i, entendre,slir'
ou sel
s(is), apprendre,
quand son com
plment est un substantif.
Ex. :F. H.nom
i Ih'ess, j'ai
entendu
du bruit.
sell ; n. a. thislin ; thimesliouth oue, audition, driv de msel, f. rcip. inusite.
Ioun
=
,j>_
adj.
numral
ou
pronom
certain, nul, aucun,
personne.
indfini, un, l'un, Ioun, fem. ioueth; sinnoms
fem. senath,
deux,
sont
les deux
de
nombre quinum
soient conservs chez
les Kabyles, de l'ancienne
ration
berbre.reste
Pour le
de la numration, les Kabylesque
procdent
de laioun
mme
manire
les Arabes. A former 11
partir
de dix-
et sin sont
limins
pour
et
12 o les
ter,
mes seulsposition pour
ah'ed,
ouah'ed et
thenin entrent dans la com
des
nombres enetc.
question
; il
en est
de
mme
21, 22; 31, 32,noms
Les
de
nombre
mettent
l'unit
en rapport
d'anet
nexion,
maisce
la
prposition
de dpendance (b, g
n)
marquant partir
rapport
ne
se
traduit,
s'il
y
a
lieu,
qu'
de 11 inclusivement.un
Ex.: ioun ouass,a'chra
jour ;
eh'd'acha'chrin
b oussan, 11
jours;
mes.
irgazen, Ioun, quiioun,^c^~^j
10 hommes ;peut
g ergazen, 20 hom tre lui-mme pronom indfini, des termessuivants :
entre
dans la
compositionchacun
Mkoull
;
oula
ioun,
aucun.
Oumeslaimot, faon
=
mis
pour
ameslai,
plur.
ismeslaien
parole
; langage; le dimin. thameslath dsigne lades'exprimer
particulire
et
signifie
langue,
langage.Ameslaiest
le
nom
d'action du
verbe
meslai, parler,
causer,
converser
dont la F. H.
est
tsemeslai. Mesla est
360
une
formemais
altre
drivant denom
aouel
forme
verbale
inu
site,
dont le
d'action
est
aoual, parole, mot,
langage.FF. F.
Stouel,F.
appeler
; F. H.
saoual
;
n.
a. asiouel.
comb.
msiouel
et
msaoual,n.
s'appeler rciproqueamsiouel
ment.
H. tsemsaoual ;
a.
;
cf.
meslai,
dont la
racine
d\A
=
y/OUL.
Imiren
=
jjr*?.
particule
(conjonctionaprs,et
ou
adverbe)Elle: peut
qui
signifie, alors, ensuite,
puis.
se
dcomposer
de
la
manire ce
suivante eN
ImiReN
J
R
(thoura,ce
temps-ci); dmonstration. Imiren, imirenni,maintenant,moment-l,en ce
de
enni
particule
signifierait
donc,
temps-l.
Aok
=
tJLfJi
particule
dont les
autres
formes
sonten
iaok,totaaprs
Iaok,lit.
signifiant
entirement,ellepeut
compltement,s'employer
Etant adverbe,
soit
un verbe soit aprs un substantif. aok permet
Dans ce dernier cas,:d'
de
rendre
invariablement les termes franais Combineavec
tout, toute,=
tous et toutes.particuled'
de
id'
avec,
la
aok
donne la
locution de liaison
aok
d', Iaok
que
l'on
met entre
deux
substantifs qu'est
ou
deux
pronoms sujets.
C'est de cette locution (pour les
form
le terme oukoud',
avec qui
personnes).
Oumd'al
=
J'j^j
mis pour
amd'al,
nom
d'action du
verbe
emd'el, fermer ; F. H. F.plur.
meddel.
passive : tsouamd'el
; F. H. tsouamd'al. Thamd'elt,cf.emdhel
thiin,
pierre
plate, dalle tombale ;;n. a. amdhal.
enterrer
; F. H.
met't'el
Formepassive
\tsouamdhel
; F. H.
(rare) tsouamdhal ;
thamdhelt,
enterrement.
361
Netsa
=
Lj
pron. sujet ou
isol,
3
pers. m. sing. nithni
fait
au
fm.
netsath
;
au
plur, nouthni ou
;:
fem.
nou-
thenti ou
nithenti.
Leet
pron. netsa est=
form de deux lments-f-
n support
ts
t
th thme pronominal (n
J Tn
H) ;-j-
son plur.-f-
nitheni
est-f-
dcomposition
identique;
J TH
n
(plur.)
i (particule).
Thabbourthsage
=
\L>jj?
plur.
thibboura, porte, issue,Les deux
pas
; conclusion,d'un
arrangement.
66 tant le
renforcement
oa,il s'en suit que aussi ramene
la forme thaouourth thaggourth. L'uneexistent au
ouet
ihaorth, doit trel'autre deces
deux dernires formes
dans la de
Petite Kabylie.
Entre dans l'expression=
moyen
laquelle
on
dsigne la tempe^Ysyjm.p.
thabbourth
ouqarou.
Inezd'ar'en
=
subst.
plur.
dontn.
le
sing.
est
anezd'ar'
amezd'ar'
habitant,
d'agent du
verbe
ezd'er'
habiter, loger,;n. a.
demeurer
F. H. F. R.F.plur.
zedder'
azd'ar'.tsemizd'ar'amizd'er'
mizd'ar
; f. H.
n. a.
P.
tsouazd'er'
; F. H. tsouazd'ar'.Cf. J
Thanezd'our'th,ZQ'
thi-in, habitation, logis,lachute
ZD'R'
=
=
(ZK)
avec
du a",
on
a
thazeq'q'a,
plur.iz'
thizer'ouin,
maison
kabyle
en pierre
tombe ;
azekka
ekkouan, osse, ; az'ekka, plur. zik de bonne heure. (?) demain,
Inna
=
U_>
3e pers. m. sing.
du
prt,
du
verbe mi,dire.
F. H. d'usageF. R.miini
q'ar
(de r'er)f.
au
lieu de tsini.N.a.
(rare);au
h. tsemiini ;
thimenna
qui est un subst.
pluriel.
Le
verbe
im, comme
ili,
perd
dans
sa conjugaison au
prtrit,
sont
i initial
et
double
la
consonne qu' partir
du
radi3e
cal;
son
final
ne se change en a
de la
362
pers.
du du:
sing. rg.
La
2
pers.
du
sing.
de l'impratif ini
suivi
indirect devient inn.ad'roh'en
Ex
Inn
asen
s
ikhkhanien ensen, dis-leui
de
se retirer sujet
(s'en aller)chute
chez eux.
Au
de laqui
de \'i
initial, onetc.
peut
citer, outre ili,
isin,
savoir,
fait
au prtrit:
Essener', thessenedh, issen,A=
!
interjectionnom
,
(vocatif). Cet a, terme 'd'appel prpar
cdant un
commenant
a,
devient
ai poui
viter l'hiatus.Ex. :aa
i argaz, homme.
ouin
ha f 6 toi, l-bas ?Particuleaffirmative se ouattributive.
D'
=
i
Elle a le
sens porte
de c'est, ce sont; elle quel terme jouant leune
met
toujours avec n'im toutefois si
rle
d'attribut;
cet attribut est
locutionexprim.
prpositive ou
adverbiale,
le
d'
ne
doit
pas
tre
Ex.: D'agic'est
d'
ara
q'imer, el non pasvais rester.
d'agi
ara
,
ici
que
je
R'ouri
ara
thensem
assa,
c'est chez moi que vous passerez
la nuit
aujourd'hui.
Led'
d'
particule
affirmative, de avec, doit
n'influe pas surd'
les noms;et.
ceci permet
de
ne pas confondre ce
avec
la
prposition
ayant
le
sens&a
en compagnie
de,c'est
ainsi
que,
Quant
contration
avec
le th,
un
principe
phontique
qui
tre=d'
appliqu
dans
toutes
les
circonstances
;
d'-f-
th
ts.
Dans
certains
cas, le
indique l'indtermination di
nom compl. qualifi.
E.
:
R'our ek laqlam
d'ar'oufzan,
tu as un
porte-plumt
long
(qui
est
long).attributive marque
Cette incidente
donc
que
le
nom
-
363
qualifi estpale
inditermin. Maisled'
si
ia
proposition princi
est
ngative,
afflrmatif
de l'attributive
se
dtruit.Ex. : Oulach r'ouri
long
porte-plume
laqlam ar'ouzfan, je n'ai (de porte-plume qui soit long).pas vu
pas
de
Our zrir'ara azger amellal, je n'ai blanc (ou le buf blanc).
de buf
=
U
conjonction
si
;
ma
peut-trema
allongc'est
de la
3
pers.
du
verbe
ili,
pour
donner
illa ;
unelocu-
tion qui
se met avec un verbe au
prtrit. parle avec
Ex. : meslai id'es ma illasi
thessenedh,dema
lui,illa
tu
sais.un verbe
Devant
futur
on se sert
d'ara,sujet
ma
d'ara, si, dans leRgissantma un
cas o.un
substantif ou sens
pronom que.
ma
d',
illa
d',
a :
le
de
quant
, tandisquand
Compossmoment
mi, m,
lorsque,
;
imi, puisque, duque, etc.
que; armi, arama, jusqu'
ce
ECOLE SUPRIEURE DES LETTRES
Brevet
deir
kabyle
(Session
de
Juin
18951
Composition.
Thmeun
On
raconte
qu'unun
homme fuyantpuits.
jour devantaussi
un
lion,
tomba dansunchacal
Le lion
y tombaet
et
voyant
lui demanda:
Depuis
combien
de
temps
es-tu
ici ?
.
Depuis longtemps
je
suis presreprit
que mort
de faim.suffira
Mangeons cet hommecalmer notre
le
lion,
et cela
faim,
Mais lorsferons-
qu'elle reviendra ensuite,
demanda le chacal, que
364
nous ?
Il
vaut
mieux
lui
promettre
de
ne
pas
lui faire
deest
mal
; il imaginera quelque chose pour nous, car il plus habile que nous . Ils lui promirent de l'par;alors
gner
l'homme inventa
une
ruse qui
les sauva
tous les trois.Nota.aisat
arabes.
La transcription du kabyle doit se faire eu caractres fran Le candidat est tenu de joindre sa compositiontermes berbersetemploys
l'analyse des dictionnaires
dans le
de
grammaires est
tolr
texte. L'emploi de 3 heures de dure.
8e
Composition.Tikoukaok
Version
d'a'zzi
Illa
tikouk, g ezzemanr'our
iousa d
es
thaq'efdhant ik
ad'rouh'er'
n zik, isa'a thaq'efdhant.I bouass a'zzi, inna ias : A a'mmi tikouk efk ii iss thamer'ra. Tiad'h'ed'rer'
kouk
meskin
ioumen ith, ir'il tsid'ets
ad'ih'd'er
iss thaIrouh'
mer'ra, as ts id ierr. Ifka ias thaq'efdhant ia'zzi,
a'zzi.
soug
ass
enni
mi
ts
ibboui
our
d iour'al
ar
tikouk. Iqim tikouk ar isethq'sai fell ass, our iouf aramadhiar
lekhoubar is. Thaq'efdhantar af
enni n
tikouk theq'ims theq'eftikou-
a'zzi
thoura.
D'aimiensen
our'alen
ia'zzoua
dhanin
id'marenr'our
tsizouggar'in, ounagensen q'imen
kath
oulach
sen.
Id'maren
d'imel-
lalen soug asmi ikellekh a'zzi af tikouk. Ar thoura iffer' ia'zzoua asmara d tikouk, thefferen, ourd tsebanenara. ath
Ouamma
mer
ad'it't'ef
tikouk a'zzi,
ath
ichencho
iner',
ath
itch.transcrite
NOTA. Les
La
version remise aux candidats est galement
en caractres arabes. candidats qui se
berbre
rencontrent
doivent traduire et faire l'analyse des mots d'origine dans la version. Dure 3 heures.
365
-
3
Composition
courte.
Traduction d'une lettre rdige en arabe, simple et Dure 3 heures.
Session de Novembre 18931"
Composition.Af
Version.
ouseroueth
Asegouass
a
d'i louaq'th. Meddenisa'an tafent'ifRebbi. Oussaiq'aren
ilzem, irna thikelt, kra bouin b ouakkal hatsamougd'al, ad'ar'ts id'oumakken
d'amerbouh'
; thesoua
aok ouedjeben af
iousad
q'iil.
Louaq'th temegra jebbed'en
ahd'a,
am
in itseq'eddimen d'iMi
lr'aba,r'er
si
lkhir
enni
id ifka
Rebbi.
thekfaats
themegraneq'len
d'oumerres,ounnar,
ats ats
choudden
d'iq'outsian,
sersenaroua.
tsaffa. Mi indjer idherra ounnar ad'ebd'oun imiren
Ass
d'eg
ara
serouethen,r'er
adaouin
lah'oual aokounnar :thimel-
ilezmen,
athen
id heggin
thekhkhamth b
thazzerth,ad'a'ddinakken
ellouh';
thazaglouts, thikoumamin,R'el
h'in tseziarth
b
ouaman.
Idjiha
n
essetsa
akka
ad'geren
eddersa,n
ats
dhelq'en
atseh'dhem
arama
d'Iedjouahiad'ebd'oun
tna'ach. Imiren ad'ekkerenaroua.
ad'eq'q'enen,
Ouins
ithennedhenthenr'ed'
thazerth, iq'elleb, ithennedh, ouin iq'elleben eddersa ouin it'oummoun, it'oummou, akken aramaeddersaazouzer.
;
ad'souffer'en
imiren
izgaren,izgaren
ad'ebd'oun
Mi kfan
azouzer ad
erren
ar ounnar,ad'
ad'zer'izen arama our
theq'im thid'erth ;
ad'our'alenouah'-
effln tirechth ad'a'zlen akourfa ouah'd'es, lh'abb
des.
Imiren seg
ad'a'ddin
ad'ekthilen roba'a
lbaraka
r
Rebbi
ad'ebdhoun
thirechth :
imourenIq'imed
m
bab
n
errezq',menaef
ouis
khemsa
oufellah'.
oukourfa
Thameddith,
mkeull
ioun
ad'ia'bbi errezq'is
;
366
akken arama
d'asmi kfan
aroua
Ass
aneggarou
isefk ii
babntiougaifellah'en
ad iniouel ah'ellab n
berkoukesad'
ar ounnar
ad'etchenensen.
ad'rebh'en,
ou
Rebbi
ija'l lbaraka
d'eg
errezq'
2e
Composition.
Thme.animaux
(Aprs-midilun
Dans le temps que les
parlaient,
bouc
l'poque du printemps,
poussait
des
cris et remplissait
la fort du bruit dedit:
sa voix.
Un
sanglier
l'entendit
et
lui
O
ami !
pourquoi
fais-tu tant de tapage ?chvres.
C'est
pour appeler
les
Combien de petits Cellequi
une chvre met-ellepeut en avoir
bas d'ordinaire
?
fconde,? fit.
deux d'une fois.jevais
Pas plus
que cela
le
sanglier
;
viens
te
montrer-
mes petits et
Bouc
et sanglier o
partirent
ensemble
arrivrent
l'endroit
les laies cinq
passaient
d'ordinaire la journe. Ils deux dou? dit lecomme
en trouvrentzaines
ou
six,-
suivie chacune par
de
marcassins. n'ai pas
Tu
vois
mes
enfants
sanglier, je toitiens !
l'habitude de faire du bruit
et cependant
mes petits sont plus nombreux que
les
Morale
:
Le bruit
ne produit aucun
profit.
GLOSSAIRE
ABRVIATIONS
Cf.Prt.Aor.
Confrer (se
reporter
pour comparer).
Prtrit, Aoriste,
temps
exprimant
le
pass
dans la
conju
gaison.
temps
exprimant
le futur dans
la
conju
gaison.
F. H.
Forme d'habitude (verbe driv). Forme factitiveou
F. P. P. R.F. Comb.
transitive (verbe driv). (verbe driv).rciproque
Forme Formetive
rciproque
combiue
(forme
de la forme facti formerciproque
ou
forme
factitive
de
la
(verbe driv).
P. P.N.A.N.d'Ag. Adj.;Ver.
Forme
passive
(verbe driv). (substantif
Nom
d'action
drivant
directement
du
verbe).
Nom d'agent (substantif).Adjectifverbal
(qualificatif).sous
:r
Racine ;
signe
lequel
sont
indiques
en
carac
tres franais les lettres-radicales du Indique le douterelativement
mot.
l'origine de la racine
qui en est pourvue.
F. Ar.
Forme
arabe.
A,Aa'bar (mesure*
A'
-.e'J
,
plur.
i.
_
roipient
pris
comme unit
de
capacit
en, vase, de pour les
Aa'oonaj (bile,terme
_Ls
?)
pi
.
i
_
en, ha Voir le
adroit, expert.a'ouedj.
liquides (8 a 12 litres) ; charge d'une arme feu; coup de fusil. A'bber, 2' F. Ar., mesurer, com parer; F. H. tsa'bbir ; N. A.aa'bberba.''
; F. R. ma'bbar, jouer a la lutte; lutter; F. H. tsema'b;
N.A.
ama'bber.
Aa'boudh vA'BDH P1- en, Bouventre, dimin. thaa bout'. aa'boudh, ventru, goulu. (ili) s oua'boudh, tre enceinte. At'an oua'boudh, dysenterie.
Erfed'
368
Aa'chouch (^itc),
pi.
i
_
en,
Aa'mour
[j^s)
aa'mmour,
pi.
i
_
cabane, hutte, gourbi; a'nhee.h., F.H.tsa'nicher, faire son nid. chic/i, N.A. aa'chech. La'achchpi.
en, tas, amas; masse: tout ce qui est mis
quantit-
en
laa'chouch,
nid.
la'mer, plur. la'mour, ge, la'maier, lieux habits D'eg la'mer, ne jamais (adv.).vie"
tas ;
Aa'jar (j-sP),d'toffeque2'
pi.
i
_
en, bande
Voir leAa'nouz'
mot
A'mer ou A'mmer.plur.
lement
autour
A'djdjer
l'on enroule gnra de la tte. F. Ar. se tenir raide
{j-^-n),
ia'nouzendtrem
pte
en
boule,
matire
redresser, tre assis, s'asseoir en se tenant immobile comme F. H. une marie. t*a'djdjir, N.A. aa'djdjer.
droit,
se
Aa'jmi (f*8), jeune buf.Ar.singer
pi.
i
en,
taureau,2'
A'djdjem,paroles,
F.
en
contre
boule; a'ounnez, former en boule, F. H. tsa'ounouz ; N.A. aa'ounez; F. R. ma'ounaz; F. H. tsemaounas ama'ounes. Cf. qounnes, don ner sa langue au chat (devlnette|. F. H. tseq'ounnouz Aq'nouz, pi. /), naf,simple
pi.
i
en,
d'esprit.
Thi
navet, simplicit, imbcillit voulue; fatuit, coF.K. sboukkech, flatter; quinerie ; vanter, mousser quelqu'un; F. H. N. A. asbotikkech. sbtmkkowh ;
boukkeehih,
(plan tre applati F. H. tsebelouih', N. a! plat, ; thibelo'ueh'th , applatissement Voir le mot ellouh'.che).
Beloueh',
abetoueh'
Abekhsis ligue frachesislh
yBKHSS
(?),
grosse
Dimin._
thabek/i-
pi. thi m. figue frache; terme collectif dsignant la fois la saison d'automne ou le fruit du figuier Ifigue). Inir'em pi. i man, figue sche, Aq'erqouoh collect. thazarth. pi. iqerqach, figue non mre Arl'oukar pi. td'oukaren, figue Ouryel pi. ourgalen, mle. figue-Heur. Abakour, figueprimeur appele bakour.
lekhrif,
nir'
Abelr'endjour 'iusouhr>a; N.A. amsoubbi ; Cf. aggou brouil lard pais.uneAboud'id'
forte
Abour'dbi ( Jo.__>), pi. i en, haineux, mauvais, mchant._
le
Bour'etlh,cur
fond,N.A.
mauvais, avoir mchant, avoir mauvais har; F. H. bour'r'edh;
tre
v'BDD
pi.
iboud'id'en,cons ou
abour'adh ;
perche
qui
entre
dans la
tructionmeule
du gourbi de paille.
de
la
tenir debout, tre tsebedita; N.A. sbeddai sbedd; F. H.asbeddi
Bedd, se debout; F. H. ibeddi; F. F.
animosit; F. F. souor'edh, ren dre mauvais, haineux ; F. H. soubr'ittlh.; N. A. asoubr'edh.
tbour'dh, haine,
Mebr'oudh,(verbe
pi.
mebr'oudhith
,
d'tat, incomplet),
tre
N.A. ; F. Comb. misbedd; F. H. tseniisbedda ; N. Thaboud'a espce A. amisbedd. de jonc (typha augustifolia).ou
asbeddai;
mauvais, mchant; adj. amebr'oudh, mauvais, neux, envieux. Abourreman t^y,).nompi-
verbal:rancu-
i
en,
Abouh'erchaouen,noma une peau
(
iy*-)
pi.
i
_
du
d'un figuier dont la chair fruit est rouge, sanguine
d'un figuier dont te fruitpaisseet rugueuse.
(grenat).
Erreman,
grenade.
H'ireho 3' pers h'erchaou, d'tat incomplet, tre ra boteux, rugueux; F. H. tseh'lrverbe
Abousteftaf (i_a-'-> tope), pi. iconsistant en
ts-3
onoma
ehiou; N.A.
ah'ircho.
Adj.
verb. ah'erchaou pi.
i
en,
ru
gueux,rus,
raboteux
; Cf.
eh'rech
tre
pige glu branche dont les petits rameaux dpourvus de leurs feuilles sont enduits de glu de faon attraper tous'en,
une
malin,pi.
veill.
Ouh'-
lesl'air
oiseaux
qui
y
viennent se produit par
rich,
veill, intelligent. Thih'erchi, intelligence, vivaciten,malice, (.>r
poser.
Tel', bruit
d'esprit;Aboujad'
ruse.
j),
pi.
i
en,
brusquement de la bouche, comme lorsqu'on veut cracher ; F. F. steftef, faire teftef, avec les lvres et la langue en imiter l'appel de cherchant expircertainsoiseaux particulire
celui qui est encore
l'a, b,
novice, ment;
peu
habile,
c, d ; inexpri
maladroit.
ment, noire,
celui
de lapas
petite
fauvetteavec ;
ne
confondre
Abboukhla
\BOUKH, noir
de fu
^jb.Xjo,
bricoler,
ttonner
F. H.
me ; suie; cf. abbou, fume; voile produit par la fume ou
N.A. ate/tef; purilits, bricoles.
tef'tif;
ettefatef,
Ear
poussire.
Aggou,mrir.
Abouzeggouar'
ZGR'
rouillard,
oubb. cuire;
v'ZOUR'ou
pi.
i
en, nom d'un figuier
dont
Aboumekhloudh (k_A_=i-),
m
la
peau
du fruitrougeoie verbe
est
rougetre;,
lange de deux crales bl et id. ; quel orge; Imekhloudh quefois ce mlange se fait en
dim.
thahbouzeggouar'th
jeune3" p.
figuier,
Izouir',
zouggar',
d'tat
incomplet;
372
zouer'
rougir; F, H. tsirougeur ; ; N A F. F. zizouer', rendre rouge, rou azigir; F. H. zizoutr'; N.A. ; ouzouir', terre rouge et
tre
rouge,.
Arid'
p^-co
z.ouir'
thezouer'
?),
pi.
/
_
en, ou ici
.
d'an, liser, filet, ligne, tratiret gnralementen
couleeti
(tissus, peinture, tatouage,Achabour'
argileuse sauvage.
;
azeggouar
,
jujubier
Azger,pi-
pi.
izgaren,
bout.Abrid'
ibrid'en
\'BRD', chemin,
iberd'anvoie,
ou
v'CHBR', tout ce q envahit, tout ce qui est su ceptible de com mettre des dg (aniii aux et vgtaux), pluiichoubar'
cheveux
ou poils
c
raison, motif. berd'aen. forme qui deux fois (duel arabe).
fois,
route; On trouve lasignifie
barbesmourth
incultes..
Ex.
:
Tlu
ourhabour', pays couve d'arbres LrnelK i.lcha 01chabour', une proprit envahpar
Abzim ({.;>),
pi-
ibzimen,
la broussaille (ou
agrafe
par
h
troupeaux des
dont les femmes se servent pour fixer un vtement sur le corps ; diminutif thabzimth , boucle, broche, bijou que les femmes portent sur la poitrine ou sur le front. Dans ce dernier cas, le bijou devient symbolique et si gnifie que la femme qui s'en est pare est mre d'un garon.? ficelle, cor Aebbailou V delette de lin ou de chanvre; chanvre ou lin fil.Aendouh'
ii
ichoubar'
bergersi,
etrha
,
je
suis envahi fd'
vor)
par les cheveux
(trop longs
Achangalgai,certains prendre
CHNGL, pi. ichoui bricole, espce de lacet pou\
Chengi collet, attraper pa le cou; F. H. Ichengil; N.A achengel F. K. nvhengel; F. H tsemehengal; N. A. amchengel F. P. tsouchenget.animaux.au,
Achar (eteharj. v'CHR,
3'
pers
itchour,plir,se
(^Joj '?),
plur.
i.
en,
de
sa
tre rempli, plein, rem remplir; arriver au bu destine. La formis'emploie qu'
front prominent, saillant, front bomb, saillant;ou
iendah',mis
achar ne
l'imp
endeh'
sendeh'
pour
sem
ble tre la F. factit. de ent'eh'; parler hardiment et , longtemps, lutter avec la parole; F. H. ; N A. ; F.R. mendah', se donner des coups de tte; F. H ;endeh'
futur ; F. H. tsachar N.A. thacherth remplissage fin d'une vie, d'une destine F.R. miachar ; F H. tsemia char. N.A. amiocharratif et au,.
tt-endih'
aendeh'
Acha'than (c^-a- '),
Adhebbakh
l^^-U),
i
en,
casse-tte;
id'ebbiaz, massue gourdin, force; t'abouz (?) pi.pouce._
Eddoubez t'abousath, tre engourdi, insensible; F. H.
cuisinier, restaurateur, tier. Edhbekh. prparer, ap prter un repas; faire cuire un mets, F. H. dhebbekh ou t'eb-
gargot-
-
375
-
bikh, N.A.be.khplein
adhbakh
Lmedhcuisine en
jointure;cour.
pi.
air; lieu o l'on fait cuire les mets; cahute, abri install dans la cour d'une habitationpour
lemdhabikh,
muraille qui
en. mur, afil, pi. i ferme et limite une
Afeg
\'FG,
3'
pers.
ioufag,,
voler
la
y faire la saison d't.
cuisine pendant
Adhebbal (joueur
,_J
^-k),
pi.
i
_
en,
musicien, et't'ebel, pi. et't'eboul, tambour ; 2" F. Ar. jacas musique; l'ebbel, ser, parler avec jactance et assez haut; discourir en criant. Ououeth et't'ebel, jouer de la mu Ououethen sique, du tambour et't'ebel iou. Ils m'ont dconsi ils m'ont dshabill par la dr,parole.
de
tambour;
s'envoler; F. H. tsaieg; N.A. afoug ; F. F. sifeg F. H. si fi g ; N.A. asi/cg; F. Comb. msifeg ; F. H. tsemsilitj ; N. A. amslfeg. Isi/eg,pl. L=.), nom d'action du djoued, 2" F. Ar. rendre gnparfait, perfectionner, ; F. H. Djouid.perfection,pi.Idjitl'
gre, chtif ;
Cf. ckma'ch, tre mai aka'ouch, pl. ika'ach, maigre, chtif, rachitique.
reux
se_
Akebbouchen.
l'KBCHreu
perfectionnerLdjitt'
argent
sous
(?) pl. i forme de_
Ldjoud'a,,
excellence.
cadeaux paquet
led/ouad', gnreux,;
l'occasion d'une fte; contenant l'argent de la
noble,
considrable
le
thaousa.terme.
Voir
ce
dernier
gnreux par excellence
(Dieu).
383
Akechkach (^ii),
pl.
i
_
en,
cher
vieux, us, ratatin, trs g fCe-hkech tre (personne). trs sec (feuilles); bruire, pro bruit sec semblable duire uncelui
les ailes; F.H. tsekoubbil ; N.A. akoubbel; P. F. tsoukebboul.pl.
Akoubbas {^^),celui qui avec une
i
_
en,
d'une feuille
qu'on
crase;
F.H. tsekechkouch, N.A. akechkech. Cf. Kerkech, q'ejq'ejou q'oujq'oujet
autres
onoma
les mottes briser les mottes, ameublir la terre; F. H. tsekebbouis ; N.A.akebboues; thakebbouasth
pioche, brise 2' F. Ar. ; kebboues,
topes
semblables..
Voir le
ameu-
mot q'ouchch
blissementdu sol, hersage, herse F. P. tsoukebboues ; F. H. tsel.ch
Akeggalsureurchs.
( JlS"), pl, idegrains
en,
me
bouns.
dans les3
mar
Ekthil
Akoubri
soufre: sous
pers.
ikthal,
mesurer, arpenter,
toiser, F.H.
tsekthili, N.A. a.kthib , lkil. F.R mikthal, F.H. tsemiklhul, Lkil plur. N'.A. amikthel.
forme de poudre et comme re mde il se prend dans la figue que l'on fait manger au malade atteint de la gale. Akouf! (._a-),pl.
tkitan,
mesure
; vase,
cruchon en
terre de la
contenance de 12 18 litres selon les villages, servant d'unit de mesure pour les li quides
ikoufan,
grande
jarre,sche,sions
espce on
de
coffre en
terre
(huile).
y enferme les provi de bouche (crales et liaq'affou,plur.
Akkin
l'K.
verbiale,au-del
I \, locution ad plus loin, vers l-bas, Drivs : aok, iaok,-f-
gues);
iq'ouff'a,
coffre en
roseau ou
en palmier
naindans
lequel
on emmagasine
Iaok,ment;akka
entirement,aokd'
complte
etet
laokd',
avec,
akkagi,
commeainsi ;
; ceci,
et
de
cette
faon-ci,
akken,
l,
manirecela, de cette ainsi; tout ensemble; lors que, aussitt que, ds que, etc. (conjonction ou adverbe)
comme
les figues; dimin. thaq'oujfets, pl. thiqouft'ethin, petit sac en palmier nain que l'on remplit de figues pour taciiiter l'expdi tion. Beaussier fait descendre le mot akoujl de la racine ^_squi a
donn Ikaf,
pl.
Ikifan,
es
carpement,
falaise,
rocher
pic.
Akoui 1.
Akli
ngre, noir, Les familles ngres esclave. qu'on rencontre en Kabylie sont introduites dans le en partie Djurdjura par les Turcs qui avaient install de nombreuses colonies destines dfendre au besoin diffrents postes les avancs dans l'intrieur du pays kabyle : Boura, Bourni et Sabaou.pi.
'KL pl. aklan,
Kl, tre veill, rveill ; F. H. tsakoui ou tsakouai ; N. thakouaiin (thikin) ; F F A sakoua ; N.A. sakoui ; F.H. msaasakoui; F. C. msakoui et kouai ; F. H. tsemsakouai; N. A..
.
amsakoui
.
Akoura
KOUR pluriel de terre. Akour; dimin. thakourth, bouleou
^KR
ikouraen,
motte
Akoubab (*_^S'?),depesorgho
i
en, piLouk-
(bec.hna).viande rtie
bab,
plat
de
dcou
en terre (jeu); pelote, bobine; skour, rouler, faire des boules; former en boule , en pelote ; F.H. skoirou, N.A. askourou. Pourraient tre rattachs racine les mots aggour, cette
en petits morceaux.thakou-
lune, thasekkourth, perdrix d'unit, de asekkour.Akourfade
nom
Akoubal (J.-^?), mas;
balt,
pl.
thi
Koubbel,
2'
in,
pi de F. Ar.
mas.
(
i_s
J>\
rsidu,
dbris
emma-
grain obtenus aprs
yoter, entraver,
enlacer,
atta
nage; ivraie.
Ekref,
le van tre en-
384
gourdi,avoir
ankylos,membre
un
s'ankyloser, ankylos ;akraf ;the-
Akhechlaou 1 KHCHLOU,
pl.
i
F. 11.
kerref, N.A
en,
petit
brin
d'herbe, de paille ;
_
de mou d'un membre, ankylosit, ankylos, F. F. sekref, F.H. Cf. asekref. virai, N.A. F.H. tsa'krif. N A. ikrei, o.a'kref, N. d'Ag. oa'krouf pl. i en, celui qui a un des membres ankylos (pied, main, doigt).
kref,
privation abolition
vement
brindille et par extension tout petit fragment de matire vg tale ml aune substance tran gre; F. F. chekht'chlo, tour noyer, tourbillonner comme les brins de paille jets en l'air ; F. H. chekhichlio; N.A. achekhiAd'fel ichekhichlio, la neige tourbillonne (les flocons de neige tournoient comme lachtou.Ex. :
Akourft du franais Corce ;ploie
s'em
paille).Akheddaa'
aussi sans
pour
qualifier
ce
d'
rsultat, sans pro fit. Cf. (?) akourfa, rsidu retir du grain cribl, vann. Akourfath, tat de ce qui est sec, d'un aliment particulire ment le couscous servi sans Ex. : Itcha et't'a'am sauce. akourfath, il a mang du cous cous sec, sans tre arros de sauce. mot latin Corrada qui a donn corve semble avoir quelque analogie avec le terme akourfath (KRVD = KRFT).qui est .Le
Ikhad'a'
(cJ,_=L), pl. i en, tratre, perfide, trompeur; cf._
hir
: se
akhd'aa'
; ekhd.'a', tromper, tra ddire ; FH. khedda'; N. Alekhd'a'
;
ou
lekhd'ia'a,
d'aa'
trahison; F. F. sekhd'a'. faire trahir, pousser la trahison; partir seul (fusil); F. H. sekh;
N.A.;
asekhd'aa'
;
F. R.
miekhtt'aa'
F. H.
tsemiekhd'aa'
N. A.khd'a'
amiekhd'a'
;
F
.
P.
tsoua-
; F. H. tsouakhd'aa '.pl.
Akousar
1 KSR (?)pente
descente,mettreen
pl. i en, descendante par_
Akhelkhal (J-s-U.),anneau se
i
_
en,
de
pieds. se
Khelkhel,
pente asaouen, montante, monte; F. F. soukseropposition
pente,
tre
en pente
plonger, griser, agiter, s'branler; se dranger (esprit); F.H. tsekhelkh.it ; N.A. akhelkhel.
(lieu), abaisser; F.H. souksar, N.A. asouksar. pente, descenterapide.
Akoutsaf itajS),gnralement
pl.
i
_
a
coulisse
en, du
sac
Akhellal ( J^-), pl. i en. pice de tissu en laine servant de vte ment aux femmes ; espce de couverture en laine; dimin. tha
col
khellalt,verture partant cou
pl. thi en
porteur,subst.
sacoche.
Lektaf,relaun
laine ;
plut,
protections,c'est
du
tions, appui,D'habqui
recommandations.
du buf;etc.
joug
et embotant en
in. petite cou tige en bois, le
cheville
bois;un
lektaf,desetc.
hommec'est2e
petit morceau
de bois
mince et
a
relations;par
unar.
effil,
Khellel,
agrafer
nomme
puissant
ses rela
vtement sur
tions,
Keltef
F.
tsekhellil
garrotter, lier, F.H. tsekettif, N.A. akettef; F.P. tsoukettef, F.H. tsoukettif; mkettef plur. mketteftn , li , garrott , en trav.
Lkheld,