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Royaume du Maroc
Ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
UNIVERSITE MOHAMMED V de RABAT
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE RABAT
MEMOIRE DE MASTER
MASTER DE BIOTECHNOLOGIE MEDICALE
OPTION : Biomédicale
Thème
Système d’aide à la décision pour classification des leucémies
aiguës lymphoblastiques par réseaux de neurones à convolution
(Deep Learning)
Présenté par : Encadré par :
SAID JADIDI Dr. MOUNEEM ESSABBAR
Promotion : Décembre & 2020
Jury de soutenance :
Président : Azedine IBRAHIMI, Professeur, Faculté de Médecine et Pharmacie Rabat
Encadreur : Mouneem ESSABBAR, Doctorant, Faculté de Médecine et Pharmacie Rabat
Examinateur 1: Nom & Prénom, Grade, Affiliation
Dédicace
SAID JADIDI Dédicaces
A mes chers parents
Pour tous leurs sacrifices, leur amour, leur tendresse, leur soutien et leurs prières
tout au long de mes études,
A mes chères sœurs
Pour leurs encouragements permanents, et leur soutien moral,
A mes chers frères
Pour leur appui et leur encouragement,
A toute ma famille
Pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire,
A mon cher et dynamique Docteur encadrent Mr. Mouneem Essebbar
Vous avez toujours été présent, un remerciement particulier et sincère pour tous
vos efforts fournis tout le long de ce projet, Pour vos renseignements, votre
patiente, le temps passé en commun.
A notre cher amoureux Professeur Mr. Aezddine Ibrahimi
Pour vos efforts fournis pour nous offrir un enseignement de qualité, et
promouvoir notre master et notre faculté en général. Que ce travail soit un
témoignage de ma gratitude et mon profond. Espèrent que ce travail sera
satisfaisant
A toute personne
Qu’a contribué à la réussite de ce travail
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fruit de
votre soutien infaillible,
Merci d’être toujours là pour nous
Remerciements
SAID JADIDI Remerciement
En préambule à rapport de projet de fins d’études nous remerciant ALLAH qui
m’a aidé, et m’a donné de la patience, et le courage durant ces langues années
d’étude.
Je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux personnes qu’ont
m’apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce projet ainsi qu’à la
réussite de cette année universitaire.
Ces remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de la
faculté de Médecine et Pharmacie Rabat, et en particulier le laboratoire de
biotechnologie pour la richesse et la qualité de leur enseignement, et qui déploient
de grands efforts pour nous assurer une formation de haut niveau.
je tiens à remercier sincèrement et très chaleureusement Dr. Mouneem Essebbar
qui m’a permis de bénéficier de son encadrement, les conseils qu’il nous a fourni,
la patience, la confiance qu’il nous a témoigné ont été déterminants dans la
réalisation de mon projet.
Mes remerciements sont adressés également au Pr. Azeddine Ibrahimi pour son
accueil, et son coopération lors des recherches des sujets. Nous sommes
reconnaissants pour le temps qu’il nous a consacré et son aide tout au long de
cette expérience enrichissante.
Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciements au doyen et toutes les équipes
pédagogiques et techniques de notre faculté pour leurs efforts fournies lors de
cette période critique pour nous offrir un environnent de travail à distance.
Résumé
Les leucémies sont des cancers de sang, ils se caractérisent par une affection de cellules
blanches de sang, dans tous les types des leucémies il faut réagir plus rapidement possible, la
première étape à procéder est le diagnostic, ce dernier doit être rapide fiable et assure. Le
développement d’un outil qui aide à accomplir cette mission est devenue indispensable.
Objectif :
L’objectif principal de notre travail est de développer un outil rapide et efficace basé sur
l’intelligence artificielle (IA) qui aide au diagnostic des leucémies aigues lymphoïdes
(LAL). L’autre objectif est comparer l’algorithme développé avec l’état d’art de la
littérature et les outils existants.
Méthodes :
Notre projet a été divisé en deux parties : une première qui est une bibliographie sur les
leucémies en détaille les causes, les symptômes pathologiques, techniques de diagnostic, et le
traitement. Une deuxième partie consacrée au développement de modèle et l’application web.
Le modèle est basé sur l’algorithme des réseaux des neurones de convolution (RNC), et sur
l’architecture AlexNet.
Matériels :
Pour réaliser notre projet nous avons appui sur un jeu de données récupérées auprès de Pr.
Fabio Scotti de l’université de Milan, Italie. L’Environnement de développement
ANACONDA était utilisé. Le Python 3.7 est le langage de programmation utilisé, pour
l’éditeur de texte on a choisi de travailler avec Spyder, et comme Web Micro frameWork
nous avons utilisé FLASK.
Résultats :
Le résultat de travail est une application accessible depuis n’importe quel appareil
mobile/desktop qui permet classifier. Il est issu également cette étude que la précision notre
modèle a atteint le seuil maximal pour tous la détection des leucémies aigues lymphoïdes
95%, pour la classification on a abouti à une précision 70%.
Abstract
SAID JADIDI Résumé
The main aim of our work is to develop a fast and effective tool based on artificial
intelligence which helps in the diagnosis of acute lymphoid leukemias. The other objective is
to propose a new algorithm and compare it with the algorithms already proposed in previous
works.
Methods:
Our project was divided into two parts: a first which is a bibliography on leukemias in
detail the causes, pathological symptoms, diagnostic techniques, and treatment. A second part
devoted to model development and the web application.
The model is based on the algorithm of convolutional neural networks, and on the
AlexNet architecture.
Materials:
To carry out our project we have a support on a data set recovered from Pr. Fabio Scotti
of the University of Milan, Italy. The ANACONDA Development Environment was used.
Python 3.7 is the programming language used, for the text editor on chose to work with
Spyder, and as Web Micro-frameWork we used FLASK.
Results:
It emerges from this study that the accuracy of our model has reached the maximum
threshold for all detection of acute lymphoid leukemia 95%, for the classification we have
achieved an accuracy of 70%.
Table des matières
SAID JADIDI Tables des matières
Liste des figures ............................................................................................................................. 14 Liste des tableaux .......................................................................................................................... 16 Liste des abréviations .................................................................................................................... 18 Introduction Générale ................................................................................................................... 20 Introduction ............................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
1. Contexte ......................................................................................................................... 21 2. Enone de problème ........................................................................................................ 21
3. Les Objectifs ................................................................................................................... 22 CHAPITRE I : Synthèse Bibliographique ......................................................................................... 24 I. Leucémie aigüe lymphoïde ................................................................................................. 25
1. Définition ....................................................................................................................... 25
2. Historique ...................................................................................................................... 25
II. Physiopathologie ................................................................................................................... 28 1. Les symptomes ................................................................................................................ 28
III. Etiopathologie ....................................................................................................................... 28 1. Facteurs exogènes ......................................................................................................... 28
1.1 Facteurs physiques ......................................................................................................... 28
1.2 Facteurs chimiques ........................................................................................................ 28
1.3 Agents infectieux ........................................................................................................... 29
2. Facteurs endogènes .................................................................................................. 29
2.1. Facteurs génétiques constitutionnels : ........................................................................... 29
V. CLASSIFICATION .............................................................................................................. 29
3.1. Classification cyto-morphologique ........................................................................ 29
3.2. La cytochimie .............................................................................................................. 32
3.3. Cytogénétique ............................................................................................................. 32
IV. Diagnostic : ............................................................................................................................... 33
1. Hémogramme .......................................................................................................... 33
2. Examen du frottis sanguin : ...................................................................................... 34
3. Frottis médulaire ....................................................................................................... 34
V. Traitement et pronostic : ...................................................................................................... 35
1. Bases du traitement des LAL : .................................................................................... 35
2. La surveillance du traitement comprend : ................................................................. 35
VII. L’apprentissage approfondi et traitement d’image médicale : ....... Erreur ! Signet non défini. CHAPITRE II : Matériels et méthodes ............................................................................................ 37 I. MATERIEL : .................................................................................................................................. 38
1. Collecte des données : ....................................................................................................... 38
1.1. Prélèvement de sang et réalisation de frottis sanguin : ................................................ 39
1.2. La coloration MGG : ....................................................................................................... 39
2. Récupération des images microscopiques : ..................................................................... 40
II. Methodes : ................................................................................................................................. 44
SAID JADIDI Tables des matières
1. Les réseaux des neurones de convolution CNN : ............................................................. 44
1.1. c’est quoi une image ? :.................................................................................................. 44
1.2. Types d’images : ............................................................................................................. 44
2. La Convolution : .............................................................................................................. 45
3. Quelle est la valeur ajoutée des CNN ? .......................................................................... 47
3.2. Dans notre projet (implémentation): ............................................................................. 48
4. EXPREMENTATION : ....................................................................................................... 51
CHAPITRE III : Résultats & Discussion ............................................................................................ 53 I. Etablissement de modèle : ......................................................................................................... 54
1. Le premier modèle : ........................................................................................................... 54
1.1. La précision : .................................................................................................................. 54
1.2. La perte : ......................................................................................................................... 55
2. Le deuxième modèle : .................................................................................................... 55
2.1. La précision : ................................................................................................................... 56
2.2. La perte :......................................................................................................................... 56
3. Le Troisième modèle : .................................................................................................... 57
3.1. La précision : ................................................................................................................... 57
3.2. La perte :......................................................................................................................... 58
3.3. La matrice de confusion : ............................................................................................... 59
II. Construction de l’application Web : ...................................................................................... 64 CHAPITRE IV : Discussion Générale ............................................................................................... 60 Conclusion .................................................................................................................................. 63 Références Bibliographiques ......................................................................................................... 65 Annexes……….……………………………………………………………………………………………………………………………68
Liste des figures
Figure 1: Répartition des patients en fonction du sexe ......................................................................................... 27 Figure 2 : Aspect des blastes type L1 ..................................................................................................................... 31 Figure 3 : Aspect des blastes type L2 .................................................................................................................... 31 Figure 4 : Aspect des blastes type L3 .................................................................................................................... 32 Figure 5 : exemples d'images de base des données (IDB) 2. (A) une cellule de leucémie, (B) une cellule de
leucémie, (C) une cellule normale, (D) cellule normale. ....................................................................................... 38 Figure 6 : Sous-types selon la classification FAB. (A) type L1, (B) type L2, (C) type L3, (D) Une cellule non cancéreuse L3 Type ALL. ........................................................................................................................................ 39 Figure 7 : images microscopiques après rotation .................................................................................................. 41 Figure 8 : images microscopiques après application de l'effet miroir ................................................................... 41 Figure 9 : Le modèle HSV (A) une cellule de leucémie, (B) une cellule de leucémie, (C) une cellule normale, (D) cellule normale. ..................................................................................................................................................... 43 Figure 10 : schéma globale de l'étape de prétraitement ...................................................................................... 43 Figure 11 : Schéma de l’opération de la convolution, en particulier le balayage de la matrice ............................ 46 Figure 12 : Exemple de l’opération effectuée, dans ce cas on a utilisé le Max ...................................................... 46 Figure 13 : l’architecture générale des CNN .......................................................................................................... 47 Figure 14 : La réduction des dimensions de la carte caractéristique..................................................................... 48 Figure 15 : l’architecture proposée de notre réseau ............................................................................................. 50 Figure 16 : Schéma global de prétraitement des images ...................................................................................... 52 Figure 17 : courbe de la précision pour le train et la validation ............................................................................ 54 Figure 18 : la courbe de la perte sur le set de train et le set de validation ............................................................ 55 Figure 19 : courbe de la précision pour le train et la validation ............................................................................ 56 Figure 20 : la courbe de la perte sur le set de train et le set de validation ............................................................ 57 Figure 21 : Fig. courbe de la précision pour le train et la validation ..................................................................... 58 Figure 22 : courbe de la précision pour le train et la validation ............................................................................ 58
Liste des tableaux
SAID JADIDI Liste des tableaux
Tableau 1 : Répartition des cas en fonction de l'âge ............................................................................................. 27 Tableau 2 : Répartition selon la tranche d’âge chez les enfants ........................................................................... 27 Tableau 3 : Classification FAB des LAL................................................................................................................... 30 Tableau 4 : Aspect morphologique des lymphoblastes ......................................................................................... 34 Tableau 5 : le rapport de classification ................................................................................................................. 59 Tableau 6 : comparaison avec d’autres études ..................................................................................................... 62
Liste des abréviations
ADN: acide désoxynucleique
ARN: acide ribonulcéique
CM : cyto-morphologique
CNN : Les réseaux des neurones de convolution
Couleur HSV : teinte saturation valeur
Couleur RGB: Red, Green, Blue
CPU: Central Processing Unit
DH: Digital Health
Frottis sanguin: FS
FS: frottis sanguins
GB : Globules blanches
GPU: Graphic Processing Unit
GR : Globules rouges
Hb : hemoglobine
IA : l’intelligence artificielle
IP : L’immunophénotypage
Jeu de donnée : JD
LAL : Lucémie aigue lymphoide
LAM : Lucémie aigue meyloide
LCR : liquide céphalorachidien
LMC : Lucémie meyloide chronoque
MGG: May-Grünwald Giemsa
MO : la moelle osseuse
PLQ: plaquettes
Px: pixels
ReLU: fonction redresseure
RI : les rayonnements ionisants
RNC : neurones de convolution
Réseaux de neurones artificiels : RNA
SC : signes cliniques
SIM : Syndrome d’insuffisance médullaire
SVM : Support vector machine
t (9,22) : translocation entre chromosome 9 et 22
Introduction
SAID JADIDI Introduction
Les leucémies font partie des hémopathies malignes de populations sanguines caractérisées
par une prolifération maligne anormale d’un type bien précisé, sans régulation le
physiopathologique se manifeste par des troubles fonctionnelles de cellules sanguines qui ne
devient incapables d’accomplir leur mission [1].
Les leucémies sont de deux types : myéloïde qui touche les cellules de la lignée myéloïde et
les leucémies lymphoïdes qui touchent la lignée lymphoïde : lymphoblastes, on se base aussi
sur un deuxième critère qui est la chronicité et en effet on peut avoir dans les deux
précédentes catégories une deuxième classification, et comme bilan on aura 4 types : [1]
Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde aigue
Leucémie lymphoïde chronique
Leucémie myéloïde aigue
1. Contexte :
Ce travail est le fruit d’une initiative de laboratoire de biotechnologie médicale de la
faculté de médicine et de pharmacie, après l’organisation de la 7éme session de la
journée internationale de la biotechnologie médicale, le thème de cette année était le
Digital Health (DH), elle a reconnu l’organisation des conférences, des formations, et
des tables ronds qui ont mis la lumière sur cette collaboration entre le digital et tout ce
qui technique et la santé. Le développement de l’informatique et l’apparition des
nouveaux domaines promissent ont facilité la monté de l’intelligence artificielle. Cette
dernière à ouvrir tout un vaste champ pour l’innovation et la recherche dans le sens de
l’amélioration les méthodes de diagnostic et le pronostic de maladies et aussi raccourci
le processus consultation et la communication médecin-patient d’une façon générale.
Notre laboratoire a fait un appel aux candidatures pour les titulaires des sujets de
recherche qui s’inscrivent dans le DH.
2. ENONCE DE PROBLEME :
La LAL prend naissance dans les cellules souches lymphoïdes anormales et évolue
rapidement [1], le diagnostic de la LAL ne se termine après la confirmation de la
présence de l’anomalie mais il est très important de déterminer le type également La
SAID JADIDI Introduction
classification morphologique FAB reconnaissait trois groupes : L1, L2 et L3 [2]. La
classification repose sur l’expérimentation de l’hématologue, et n’a pas été encore
standardisé. La rapidité et la précision sont deux critères clés dans le diagnostic et le
traitement des LAL.
La LAL est généralement diagnostiquée en effectuant un test sanguin complet. [3] Dans
ce tes le médecin vérifié si le nombre de globules blancs augmente et avoir des signes
cellules leucémiques. Mais parfois, ces symptômes ne sont pas assez pour que le
médecin confirme que le patient a une leucémie.
Par conséquent, une autre méthode appelée aspiration de moelle osseuse [4] suivie d'un
examen microscopique des frottis sanguins [5] (FS) est effectuée pour confirmer que le
patient est diagnostiqué avec une leucémie. Tous ceux-ci différentes méthodes de
diagnostic de la leucémie sont manuelles qui dépendent entièrement des médecins
spécialistes formés professionnellement et de leur expérience. De plus, ces méthodes
manuelles peuvent être longues et coûteux.
L’IA présente un bon alternatif de la décision humain, une solution raisonnable et
efficace qui répond à la question en quelques secondes. Le développement d’un outil
informatique aide à la prise de la décision dans ce cas est devenu un besoin intense, dès
l’arrivé de patient et la susception d’une LAL le temps s’écoule très vite, et l’efficacité
de diagnostic devient une obligation envers le patient. Notre travail s’inscrire dans cette
vision de la digitalisation des processus de diagnostic des anomalies.
3. Les Objectifs :
L’objectif principal est de débarrasser des limitations mentionnées précédemment, et
développer un outil rapide et efficace qui aide au diagnostic, l’outil doit être gratuit et
accessible au personnel de santé. L’autre objectif est de proposer un nouvel algorithme
et le comparer avec les algorithmes déjà proposées dans des travaux précédents. Et
comme le bon diagnostic constitue à peu près la moitié de traitement, la finalité de notre
travail est l’amélioration des conditions de diagnostic et réduire le temps et augmenter
l’efficacité et la précision, ce qui privilège la bonne prise en charge et le traitement des
patients.
En outre on sait que le suivi des patients est très important et indispensable, notre outil
SAID JADIDI Introduction
peut aussi servi dans le pronostic de cette maladie, ce qui aide à bien contrôler
l’évolution de maladie et l’amélioration des symptômes et la réponse aux traitements.
SAID JADIDI Introduction
CHAPITRE I :
Synthèse Bibliographique
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
Les leucémies aiguës (LA) constituent un groupe hétérogène d'hémopathies malignes
caractérisées par la prolifération clonale et incontrôlée de précurseurs hématopoïétiques
bloqués dans leur différenciation. Ils représentent entre 10 et 15% des hémopathies malignes
avec un taux d'incidence standardisé à la population mondiale inférieur à 6/100 000
habitants/an et un âge de survenue qui varie selon le type de leucémie [6]
I. Leucémie aigüe lymphoïde :
1. Définition :
La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est une affection de la moelle
osseuse(MO) caractérisée par une prolifération clonale de cellules précurseurs de
lymphocytes appelées lymphoblastes malins.
2. Historique :
Vers 1850 : Les premières pas dans la description de la ‘’Leucémie’’ se produisirent
en plusieurs régions, en France, en Allemagne et en Grande Bretagne par David
Craigie et Alfred Donné. [7]
En 1850 : Ernst Neumann Christian a découvert la moelle osseuse du patient
décédé atteint de leucémie était anormale [8].
En 1947 : Le pathologiste Sydney Farber a démontré que l’aminoptérine peut
améliorer les symptômes chez les enfants [8].
En 1960 : deux chercheurs américains de l’université de Philadelphie, Peter Nowell et
David Hungerford ont découvert le caryotype des patients atteints de LMC la
présence d’un petit chromosome anormal qu’ils vont nommer « chromosome de
Philadelphie »
En 1962 : deux chercheurs Freireich Emil et Frei Emil ont arrivé à traité les patients
pour la première fois avec une combinaison de chimiothérapie [8].
En 1963 : Georges Mathé, il a été le premier à subir une greffe de moelle osseuse
allogénique au monde chez un étudiant en médecine de 19 ans, en rechute d’une LAL,
qui a reçu une irradiation totale du corps puis de la moelle qui est compatible d’un de
ses frères [8].
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
En 1970 : les chercheurs dirigée par l’immunologiste Leonard Herzenberg ont
développé la cryométrie en flux permettant l’analyse et le tri unicellulaire.
En 1973 : le Docteur Janet D. Rowley réussit à montrer que cette anomalie résulte
d’une « translocation », c’est-à-dire d’un échange de fragments génétiques entre un
chromosome 9 et un chromosome 22, lors de la division cellulaire.[ste
En 1980 : Découverte des gènes de fusion BCR ABL [9].
En 1990 : L'oncologue Brian Druker est le premier qui a découvert comment le gène
BCR ABL déclenche la divisions des globules blancs [9].
3. EPEDEMIOLOGIE :
Selon une étude rétrospective descriptive [10] et analytique de 60 cas de patients chez
lesquels une leucémie aiguë a été diagnostiquée a été effectuée entre Juin 2010 et Juin
2016 par une équipe de recherche de la faculté de médecine et pharmacie de Marrakech
les circonstances de découverte peuvent être résumés en :
La LAL a une incidence de 1,5 nouveau cas pour 100 000 habitants / an, soit environ 1000
nouveaux cas de LAL par an en France. Elle représente 80% des leucémies aigues de
l’enfant et 20% chez l’adulte, avec 2 pics de fréquence : chez l'enfant de 2 à 10 ans (75%
des cas sont diagnostiqués avant 6 ans) et chez l’adulte à partir de 50 ans. Elle est
légèrement plus fréquente chez les garçons que chez les filles (1,3/1). La LAL est plus
fréquente chez les Caucasiens, et plus rare dans la race noire. Elle très rare chez les
Européens adultes, environ 10000 cas diagnostiqués et confirmés chaque année.
Justification de choix de l’étude :
Dans notre projet on traite un problème de classification des leucémies aigues lymphoïdes
(LAL), dont les données sont des images collectés à partit des patients, une étude
préalable de LAL permettra de bien comprendre de la problématique et l’utilité de notre
travail. Cette étude satisfait notre besoin elle présente des données très intéressants pour
l’assimilation de la pathologie étudiée.
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
Tableau 1 : Répartition des cas en fonction de l'âge
Age Adultes Enfants
Pourcentage 70% 30%
Tableau 2 : Répartition selon la tranche d’âge chez les enfants
Tranche d’âge < 1 an 1-5 ans 6-10 ans > 10ans
pourcentage 11% 50% 22% 17%
Figure 1: Répartition des patients en fonction du sexe
Une prédominance masculine a été montrée.
La sexe-ratio des cas de LAM confondus était de 1,6 contre 1,3 pour les LAL
Une dominance au niveau de la population européenne et rareté chez la population africaine.
Avec une incidence de 1,7 pour 100.000 chez les blancs des Etats Unis par rapport à 0,9 pour
100.000 chez les Noirs [11]
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
II. PHYSIOPATHOLOGIE :
L’évolution maligne des cellules implique une différenciation dans l’acquisition des
propriétés de différenciation qui peut être bloquée dans un stade primaire ou la cellule ne peut
pas être considérée ni T ou B, on parle de leucémie nulle, ou dans un stade plus avancé ou les
cellules acquissent quelques propriétés différenciations B ou T [12].
1. LES SYMPTOMES :
Voici les premiers symptômes révélateurs :
Les leucémies sont révélées par plusieurs symptômes dont on compte la fatigue associée à
l’anémie et la fièvre, en plus d’une douleur osseuse, il arrive parfois que le patient souffre
des infections fréquentes et une perte d’appétit et de poids.[13]
III. ETIOPATHOGENIE :
Les causes de la LAL sont peu connues, une caractérisation des facteurs étiologiques
repose sur la distinction entre les facteurs génétiques endogènes et les facteurs
socioéconomiques et enviromentaux, le rôle de certains agents pathogènes comme le virus
d’Epstein-Barr et le virus VIH ont été confirmés [14].
1. Facteurs exogènes :
1.1 Facteurs physiques :
Depuis les années 1900, un ensemble des agents étiologiques y compris les rayonnements
ionisants (RI) en particulier chez les personnes qui ont vécu l’attaque nucléaire sur Hiroshima
et Nakasagi ont été confirmés comme des facteurs causent de la leucémie et d’autres cancers
lympho-hématopiétiques [16]. Elle peut être associée également à l'exposition professionnelle
aux RI chez les personnes impliquées dans l'industrie nucléaire [17].
1.2 Facteurs chimiques :
Plusieurs agents chimiques tel que : le benzène, les solvants organiques comme le
trichloréthylène ont été largement étudié et des corrélations preuvés. [18].
Cependant, des études ont montré un lien entre l'exposition de la mère durant la grossesse
aux pesticides et la leucémie chez le fœtus [19].
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
1.3 Agents infectieux :
Le rôle des agents infectieux a très souvent été étudié et confirmé, des études ont regroupé les
mécanismes d’action des agents en deux catégories selon leur mode d’action, ceux qui sont
responsables d’une activation de la division lymphocitaire par le biais du récepteur à
l’antigène cas de : bactéries comme Helicobacter pylori et virus de l’hépatite, et ceux qui
s’intègrent dans la cellule et se répliquent avec elle comme le HTLV-1 et l’EBV [20].
2. Facteurs endogènes :
2.1. Facteurs génétiques constitutionnels :
Différentes observations suggèrent l’intervention de facteurs génétiques, les sujets qui sont
atteints de trisomie 21 ont un risque 20 fois plus élevé d’avoir une LAL par rapport à les
personnes saines [21]. Les maladies héréditaires avec fragilité chromosomique comme
l'anémie de Fanconi ont également été associés à la présence de LAL [22].
IV. CLASSIFICATION :
La LAL peut être catégorisée en se basant sur plusieurs caractéristiques des cellules
lymphoblastiques comme la morphologie des cellules, des anomalies au niveau des
chromosomes. Des techniques complémentaires sont utilisées pour la classification des LAL
comme [38]:
− La morphologie : l’aspect des cellules au microscope.
− La cytochimie : la coloration des cellules à la présence des colorants spécifiques
− L’immuno-phénotypage : utilisation des anticorps pour détecter des protéines à la surface
ou à l’intérieur de la cellule.
− La cytogénétique et l’hybridation in situ : la détection des anomalies des chromosomes des
lymphoblastes.
_ La biologie moléculaire : la reconnaissance d’anomalies des gènes dans les cellules
leucémiques [9]
3.1. Classification cyto-morphologique (CM) :
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
La classification FAB est basée sur les caractéristiques cyto-morphologiques des cellules
leucémiques, elle décrit 3 groupes selon leur taille, l’aspect du noyau et du cytoplasme [14]:
Tableau 3 : Classification FAB des LAL
Subtypes Blastes Morphologie pourcentage(%)
L1
Petites rondes blastes, cytoplasme
peu abondant, noyau rond,
chromatine homogène et nucléole
indistinct
75%
L2
Blastes pléomorphes plus gros,
quantité modérée de cytoplasme,
noyaux irréguliers, chromatine
fine, un ou plusieurs grands
distincts.
20%
L3
De grandes blastes, une quantité
modérée de cytoplasme basophile
vacuolé rond à noyau ovale avec
chromatine pointillée et un ou
plusieurs noyaux distincts.
5%
On distingue les types : L1, L2 et L3 :
L1 : rare chez l’adulte mais fréquente chez l’enfant; les cellules sont petites, monomorphes, le
rapport N/C est haut, la basophilie est variable de faible à modérée.
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
Figure 2 : Aspect des blastes type L1
− L2, caractérisée par l’hétérogénéité des blastes, dans leur taille comme dans leur aspect, bas
rapport NC et basophilie variable du cytoplasme qui est intense (Figure 4)
Figure 3 : Aspect des blastes type L2
-L3 : Grandes et homogènes cellules le rapport N/C est bas, cytoplasme intensément
basophile contenant des vacuoles. (Figure 5) (14).
SAID JADIDI Synthèse bibliographique
Figure 4 : Aspect des blastes type L3
3.2. La cytochimie :
a. la myélopéroxydase :
On trouve la myélopéroxydase négative (contrairement à la LAM).[14]
b. Classification immuno-phénotypique :
On distingue deux grands types IP :
- les LAL T: CD2 (+), CD7 (+), CD3 intra cytoplasmique, autres marqueurs T.
- les LAL B classiques : CD19, DR (+), CD10 (+ -), CD 20 (+-) NB : une forme particulière :
les B matures (LA de type Burkitt avec translocation (8;14)). (1,22)
3.3. Cytogénétique :
Fréquents chez 60%-70% des adultes atteints il s’agit des anomalies cytogénétiques ou moléculaires
récurrentes [29,30]. Cette classification repose sur l’aspect d’IP des blastes : soit phénotype B ou T. il
s’agit dans la plupart des cas des translocations.
a- Anomalies de structure dans les LAL de phénotype B
Translocation (9;22) (q34;q11) ou chromosome Philadelphie
La LAL à chromosome Philadelphie (Ph+) est l’anomalie chromosomique la plus
fréquente chez l’adulte (20-30%) [23]. L'incidence augmente avec l'âge à plus de 50% chez
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les patients âgés de plus de 55 ans. En outre, t (9,22) est presque exclusivement dans les LAL
de phénotype B (LAL communes et pré-B) [24].
Translocation (4;11) (q21;q23)
La translocation (4;11) représente environ 3 à 8% des LAL de l’adulte [29]
Translocation (1;19) (q23;p13) :
La translocation (1;19) (q23;p13) est retrouvée avec une fréquence quasi-identique (5%)
dans les LAL de l’adulte et de l’enfant [34].
b- Anomalies de structure dans les LAL de phénotype T
La majorité des anomalies chromosomiques décrites dans les LAL-T impliquent les
gènes du récepteur T (TCR). Ces translocations sont retrouvées dans 30% des cas de LAL-T
[25].
Classification selon type de l’anomalie :
a - Autres anomalies de structure
Dans la plupart des temps on trouve des anomalies secondaires à type délétions partielles 6q,
9p, 12p ou plus rarement des isochromosomes (iso9q, iso17q, iso21q) ce qui entraine des
pertes de matériel génétique [25]. Ces anomalies de structure ne sont pas spécifiques à un type
de phénotype T ou B.
b - Anomalies de nombre et ploïdie
Une association entre des hyperdipoidies et augmentation de la chance pour l’évolution de la
maladie a été montrée. [26]
V. Diagnostic :
1. Hémogramme :
- Anémie, Hémoglobine parfois < 7 g/dL :
Normochrome, normocytaire, arégénérative (réticulocytes bas).
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NB : une macrocytose en présence de LAL cause une carence des vitamines due au
consommation excessive de folates par les cellules tumorales. [3]
- Nombre de leucocytes :
Tout peut être observé de la cytopénie sanguine à la leucocytose majeure composée
principalement de cellules blastes. [3]
La neutropénie est fréquente, parfois sévère (<0,5 G / L).
- Dans la plupart des cas, la thrombopénie peut être sévère (<10 G / L) [3]
2 Examen du frottis sanguin :
Différenciation au niveau de de la morphologie entre les lymphocytes normales et les
blastes.
3. FROTTIS MÉDULLAIRE :
Habituellement richement cellulaire. Dans 10 % des cas, la moelle est hypocellulaire (liée
à une discrète myélofibrose). [3]
Mégacaryocytes : en général absents ou très rares (en rapport avec la thrombopénie)
Blastose médullaire habituellement > 90%
Tableau 4 : Aspect morphologique des lymphoblastes
Petits lymphoblastes (plus fréquents chez
l’enfant)
Grands lymphoblastes
Taille des blastes < 2 diamètres
lymphocytaires
> 2 diamètres lympho.
(hétérogène)
Chromatine =/- Fine Fine
Nucléole non visible 1 ou plus (>25% Bl)
Rapport N/C >0.9 0.7-0.9 (hétérogène)
Contour noyau Irrégulier 0.7-0.9 (hétérogène)
Basophilie cytopl. modérée variable
Vacuoles cytopl. non Non (ou rares)
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VI. Traitement et pronostic :
Les anomalies cytogénétiques, le profil IP, l’hyperleucocytose, l’Hb, sont des facteurs
pronostiques importants. [2]
1. Bases du traitement des LAL :
On utilise d’abord un traitement d’induction combiné des : corticoïdes, vincristine,
asparaginase, et parfois anthracyclines, avec une prophylaxie de la méningite cérébrale puis
un traitement intensif (mêmes médicaments que précédemment), et finalement un traitement
d’entretien qui sure 24 mois. [2]
2. La surveillance du traitement comprend :
Au diagnostic :
Comptage des blastes sanguins à J8 d’un traitement avec corticoïdes (évaluer le nombre de
cellules sanguines; le nombre de J8 doit être inférieur à 1 G / L) ; étude de liquide céphalo-
rachidien ; la réalisation des myélogrammes après la cure d’induction, et en fonction des
schémas protocolaires (parfois cela peut expliquer la durée excessivement longue de la
cytopénie) ; on peut effectuer un myélogramme à l’arrêt du traitement. [3]
VII. L’apprentissage approfondi et traitement
d’image médicale :
L’intelligence artificielle a explosé le domaine de l’imagerie médicale et des tonnes des
travaux de recherche ont été effectués et d’autres sont lancés. Auparavant des méthodes
classiques ont été explorés par exemple le Support vector Machine (SVM) et les K proches
Voisins qui sont des méthodes statistiques qui sont développées par Chatap,N. and
Shibu,S[38] Ils ont discuté du concept du concept SVM et Nearest Neighbor. Il a expliqué à
propos de l'identification et du comptage des cellules sanguines dans le frottis sanguin en
utilisant des techniques de classification des images et à inclure dans un logiciel de traitement
d'images, qui permet à l'hématologue de diagnostiquer plus efficacement la LMA et Il a été
mentionné que les hématologues rencontrent souvent des difficultés identifier les sous-types
de LAM, en raison des similitudes de leur caractéristiques morphologiques. Après détection
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de la LMA, les cellules blastiques doivent être classées en myéloïde aigu sous-type 3 (M3) ou
un des autres sous-types.
Ces dernières années les recherches sur la classification des leucémies sont principalement
basées sur des techniques de vision par ordinateur [41], [42]. L’algorithme le plus courant
dans cette approche consiste en plusieurs étapes rigides: prétraitement d'image, clustering,
morphologique
Filtrage, segmentation, sélection ou extraction de caractéristiques, classification et évaluation
[43]. La plupart des auteurs du la littérature a adopté des techniques d'apprentissage
automatique telles que K-proches voisin afin de détecter et de classer les cellules sanguines
dans les images... Au lieu de cela, l'apprentissage en profondeur peut apprendre et extraire
automatiquement les fonctionnalités de haut niveau et effectuer classification dans le même
temps. Par conséquent, nous proposons de travailler avec l’architecture des réseaux
neuronales convolutifs pour distinguer les images de cellules sanguines normales et
anormales. Cette technique qui été utilisée par Sarmad Shafique et all [39] qui ont exploité
l’architecture CNN et ils ont atteinte des bonnes résultats. Amjad Rehman et All [40] ont
utilisé la même technique mais avec une segmentation robuste et des techniques
d'apprentissage approfondi avec le réseau neuronal convolutif qui sont utilisées pour entraîner
le modèle sur les images afin d'obtenir des résultats de classification précis.
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CHAPITRE II :
Matériels et méthodes
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
38
I. MATERIEL :
1. Collecte des données :
Les images utilisées dans ce projet ont été obtenues à partir de ALL-Image Ensemble de
données DataBase (IDB)[27], qui est un jeu de données public disponible en ligne (open
source). La récupération des données après le remplissage d’un formulaire de demande et
l’envoyer au Pr Fabio Scotti, le professeur d’informatique à l’université de Milan, Italie. Ce JD
a été divisé en 2 groupes.
Le premier groupe nommé IDB 1 se compose de 108 images : 59 les images provenaient de
patients en bonne santé et 49 images provenaient de patients atteints de leucémie.
Le deuxième groupe IDB 2 se compose de 260 images cellule : 130 images provenaient de
patients atteints de leucémie divisé en 3 groupes chaque groupe correspandant à un type de
leuciémie : L1, L2 L2 , et 130 étaient des images normales. Ces images avaient une résolution
de 257x257 avec une profondeur de couleur de 24 bits. Dans la figure 7, nous pouvons voir des
échantillons d'images cancéreuses et saines de la base de données ALL-IDB2.
Figure 5 : exemples d'images de base des données (IDB) 2. (A) une cellule de leucémie, (B) une cellule de
leucémie, (C) une cellule normale, (D) cellule normale.
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
39
Selon la classification FAB, 18 LAL ont été classés en 3 sous-types, qui étaient L1, L2 et L3.
Différents sous-types de TOUS sont illustrés à la figure 8 :
Figure 6 : Sous-types selon la classification FAB. (A) type L1, (B) type L2, (C) type L3, (D) Une cellule non
cancéreuse L3 Type ALL.
Dans un premier temps, ces images de patients affectées par la leucémie ont été classées en
trois catégories L1, L2, et L3 par un oncologue expert qui a étiqueté chaque image dans le sous-
type correspondant.
2. Préparation des images :
2.1. Prélèvement de sang et réalisation de frottis sanguin (FS) :
La réalisation d’un FS nécessite un prélèvement de sang périphérique des patients à partir de
coude de main, une conservation de sang dans un tube violet avec anticoagulant EDTA pour
une utilisation ultérieure. Par la suite un on étale une goutte de sang sur une lame avec une
degré d’inclinaison de 30 et le lisse sécher avant la coloration. (voir annexe I)
2.2. La coloration MGG :
La coloration MGG est une coloration utilisée en hématologie pour différencier entre les
cellules sanguines lors de la préparation cytologique.
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
40
Il contient deux colorants :
May-Grünwald: est un colorant acide contenant un colorant acide, l'éosine, et un colorant
basique, le bleu de méthylène.
Le Giemsa : contenant aussi de l'éosine, et un colorant basique, l'azur de méthylène.
Les composants cellulaires acides lieront sélectivement les colorants basiques. Ces
éléments sont considérés basophiles (ADN, le cytoplasme des lymphocytes riches en
ARN).
Les composants cellulaires basiques lieront sélectivement les colorants acides. Ces
éléments sont appelés éosinophiles (dans le cas de l'hémoglobine, qui est une protéine
basique contenue dans les globules rouges et les granules d'éosinophiles).
• Le composant qui fixe deux types de colorants est appelé neutrophiles.
3. Récupération des images microscopiques :
Après avoir effectué la coloration MGG, la lame est observée sous microscope optique équipé
avec une caméra numérique pour prendre des images pour chaque frottis. Les images obtenues
ont une résolution de 257x257 px.
3.1. Le prétraitement des images :
À la raison de manque des images notre modèle risque de ne pas avoir des données suffisantes
pour donner des bonnes prédictions, pour cela on a fait une augmentation des données par deux
méthodes :
3.2. La rotation :
L’avantage d'utilisation des rotations : c’est que on obtient des images strictement réelles et
différentes chacune par rapport à l’autre.
Chaque image de jeu de donnée a été rotacée avec plusieurs angles plusieurs angles allant de
0 jusqu’au 360 degrés avec un pas de 10 degrés.
Exemple de résultat :
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
41
Les images sont ensuite recadrées, avec lequel les paries vides sont éliminées, pour
rotations différentes de, 90, 180, 270, 360
Figure 7 : images microscopiques après rotation
3.3. Le Flipping d’image :
Cet effet a pour objectif de créer plus d’images avec angle de vue différente, comme illustre
dans la figure suivante :
Figure 8 : images microscopiques après application de l'effet miroir
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
42
Bénéfice :
Le nombre des images a été augmenté de 130 aux 2600 images avec les proportions suivantes :
- Pour le type L1 : le nombre a été augmenté de 40 aux 960 images (36%)
- Pour le type L2 : le nombre a été augmenté de 50 aux 980 images (37%)
- Pour le type L3 : le nombre a été augmenté de 40 aux 660 images (25%)
Après l’augmentation des images le nombre dans chaque catégorie ne sont pas équilibré, donc
on a précédé à une égalisation de nombre des images à un nombre de la catégorie faible des
images. Maintenant chaque catégorie dans notre training set a le même nombre des images dans
chaque catégorie.
Coloration HSV :
Afin de trouver le modèle le plus performant il faut tester d’autre modalités de couleur, pour
cela nous avons créé un deuxième jeu de donnée des images avec la couleur HSV, cela rendre
notre application plus forte car il va s’habituer à travailler avec des images de différents
modalités de couleur, et va nous aider à trouver le JD qui rendre la précision la plus
performante.
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
43
Figure 9 : Le modèle HSV (A) une cellule de leucémie, (B) une cellule de leucémie, (C) une cellule normale, (D)
cellule normale.
Figure 10 : schéma globale de l'étape de prétraitement
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
44
II. METOHDES :
1. Justification de choix de modèle : Dans les années précédents, plusieurs modèles sont utilisées pour analyser et
segmenter les images, tels que : le support vector machine, K-means clustering algorithm,
les k plus proches voisins…etc., mais ces méthodes demandent plus de temps et
d’expérience de la part de manipulateur, mais le plus important et que ils donnent une
précision no satisfaisante. Les réseaux des neurones de convolution est une méthode
révolutionnaire, elle est inspirée de la machinerie humain, et elle se caractérise par sa
simplicité et rapidité et une haute précision, c’est pour cela on choisir de travailler avec
elle, une autre raison c’est que elle n’est pas encore bien explorée par les scientifiques..
2. Les réseaux des neurones de convolution CNN :
2.1. C’est quoi une image ? :
Une image numérique est constituée d'un ensemble de pixels (pixels) juxtaposés en lignes et
en colonnes. Un pixel (correspondant à un point ou un petit carré) est le plus petit élément que
l'on puisse trouver sur une image. Chaque pixel a ses propres caractéristiques, luminosité,
couleur, et luminosité, afin de pouvoir les distinguer et composer les images. [28]
2.2. Types d’images:
a. Image matricielle :
Elle est composée d'une matrice (tableau) de points à plusieurs dimensions, chacun représentant
une dimension spatiale (largeur, profondeur, hauteur), le temps (durée) ou d'autres dimensions
(par exemple, le niveau de résolution). [29]
b. Image 2D :
Dans le cas d'une image bidimensionnelle (la plus courante), ces points sont appelés pixels.
Dans une image numérique, cela équivaut au nombre de pixels qui composent l'image en
hauteur (axe vertical) et en largeur (axe horizontal): par exemple, 200 pixels sur 450 pixels.
[30], d'un point de vue mathématique :
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
45
On considère l'image comme une fonction de ℝ x ℝ dans ℝ:
f(x, y) = p
Dans ce cas où la paire d'entrée est considérée comme un emplacement spatial, le singleton de
sortie est le code de l'image. Le code peut être de couleur. Les codes de couleur les plus
couramment utilisés sont RVB: rouge, vert et bleu.. la valeur maximale correspond au blanc, la
valeur 0 correspond au noir, et d'autres combinaisons donnent d'autres couleurs.[44]
Le codage couleur est effectué sur trois octets, chaque octet représente une valeur comprise
entre 0 et 250, donc le nombre de couleurs possibles est: 250 X 250 X 250 = 16,7 millions de
couleurs. (Voir Annexe II)
Lorsque l'image a une composante temporelle, nous l'appelons animation..[45]
Pour les images 3D, ces points sont appelés "voxels". Ils représentent un
volume.[46]
3. La Convolution :
a. C’est quoi la convolution ? :
Dans l'apprentissage automatique, les réseaux de neurones convolutifs ou réseaux de neurones
convolutifs (CNN ou ConvNet pour les réseaux de neurones convolutifs) sont un réseau de
neurones artificiels qui est acyclique, dans lequel la connexion entre les neurones est inspirée
par la cortex animale de la vision [31]. Les neurones de cette région du cerveau sont arrangés
de sorte qu'ils correspondent à des régions qui se chevauchent lors du pavage du champ visuel,
Leurs fonctionnement s'inspire des processus biologiques [32], Ils sont composés de
perceptrons multicouches dont le but est de prétraiter une petite quantité d'informations [33] .
Les réseaux de neurones convolutifs sont largement utilisés dans les systèmes de
reconnaissance et le traitement des d'images et de vidéos [34].
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
46
Figure 11 : Schéma de l’opération de la convolution, en particulier le balayage de la matrice
Dans chaque position on effectue une opération mathématique pour construire une image de
la fenêtre, il peut s’agit d’une comparaison entre les pixels et on prend le max ou min.
l’image précédente est transformée dans une nouvelle matrice de dimension inférieure à
celle de la matrice mère.
Figure 12 : Exemple de l’opération effectuée, dans ce cas on a utilisé le Max
Dans cet exemple l’opérateur va extraire le plus grand pixel c.-à-d. 255 dans le premier et la
deuxième fenêtre, 159 dans le troisième et 184 dans le 4éme et le 5éme fenêtre. Après chaque
opération on fait glisser la fenêtre avec un pas de 1 pixel horizontal et vertical.
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
47
b. Les réseaux des neurones de convolution : CNN
Les CNN sont des algorithmes de l’apprentissage approfondi utilisés dans plusieurs domaines,
et pour différents objectifs tel que : La classification et la prédiction, les CNN sont représentés
de la forme suivante :
Figure 13 : l’architecture générale des CNN
On distingue deux parties cette l’architecture, la première partie nommée la convolution, et la
deuxième est la classification.
4. Quelle est la valeur ajoutée des CNN ?
3.1. Dans le traitement d’image classique MLP :
Prenons par exemple une image de 512 x 512 cad une image de 262.144 pixels, pour analyser
cette image on va considérer un réseau des neurones avec une première couche cachée de 512
neurones cela a pour conséquence que la première couche cachée va nous demande 262.144 x
512 = 13 millions poids ce qui n’est pas pratique [35].
Dans les CNN :
Le CNN et en particulier sa partie convolutive permet de résoudre ce problème. Cela
va grandement diminuer le nombre de poids à calculer dans le modèle. En effet, comme nous
l’avons vu ci-dessus, la convolution va avoir pour effet de réduire la dimension de l’image
sorite appelée «la carte de caractéristiques» que l’on obtient après convolution (en comparaison
avec la taille de l’image en entrée). Si l’on répète ce processus plusieurs fois, en prenant comme
nouvelle entrée (sur laquelle nous allons effectuer la convolution) la sortie de la convolution
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
48
précédente, nous allons diminuer de plus en plus la taille de la carte de caractéristiques, et donc
nous diminuons également le nombre de calculs. [35]
Figure 14 : La réduction des dimensions de la carte caractéristique
Il faut savoir également qu’une image est une forme 3D deux dimensions pour la largeur et la
hauteur, et la troisième dimension pour la couleur. La couleur d’une image est une combinaison
entre trois couleurs principaux : le rouge, le vert, et le bleu RGB.
Dans l’analyse précédente nous avons traité l’image avec deux dimensions, maintenant on va
ajouter une autre dimension de couleur présentée par trois cartes caractéristiques, une pour
chaque couleur.
Après chaque convolution on aura toujours une carte des caractéristiques, une pour chaque
couleur, il faut savoir qu’on peut effectuer plusieurs convolutions sur une image ou une carte
des caractéristiques selon le nombre des caractéristiques pertinentes qu’on souhaite manipuler
sur l’image. Le nombre des opérations de convolutions corresponds au nombre des
caractéristiques.
À la sortie de la partie convolution on a eu une long vecteur contient les caractéristiques les
plus pertinentes, on connecte chaque valeur avec un neurone de réseau des neurones de la
couche classification. Cette partie de classification se comporte comme un réseau des neurones
classique.
3.2. Dans notre projet (implémentation):
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
49
La partie de convolution comprend 2 parties :
A- Couche convolutionnelle : il était responsable de l'application de plusieurs détecteurs de
caractéristiques pour explorer de nombreuses caractéristiques sur l'image d'entrée. Le CNN que
nous avons utilisé avait 32 cartes des caractéristiques avec la taille de 3 × 3. Convolution des
filtres ont été appliqués à l'image par glissement. Les valeurs des filtres ont été déterminées au
hasard. Nous avons utilisé 2 couches de convolution pour éviter le sur-ajustement.
B- Couche Max-Pooling: cette couche était responsable de la diminution de la dimension de
l'image filtrée ainsi, il s'est concentré sur la caractéristique / zone ou l'objet important dans
l'image. Dans notre réseau, nous avons utilisé une couche de mise en commun max avec la
taille de 2 × 2. Nous avons également doublé le nombre de cette couche.
La partie Classification comprend 2 parties :
A- la couche Aplatir: le rôle de cette couche est de transformer une matrice regroupée
Maxpooling de 2 dimensions en une dimension ainsi que chaque cellule de cette matrice
pourrait être utilisée comme nœud d'entrée pour le réseau entièrement connecté.
B- Réseau entièrement connecté: cette partie était un réseau de neurones artificiels complets
connectés naïf qui consistait en une couche d'entrée (la couche aplatie dans notre cas), une
couche cachée et une couche de sortie. Dans notre modèle, la couche cachée se composait de
128 nœuds. Grâce à un calcul simple, la fonction d'activation ReLU avait été implémentée.
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
50
Figure 15 : l’architecture proposée de notre réseau
Dans notre model nous étaient basés sur le concept de Transfer Learning pour le deep neural
network, Transfer Learning est technique de machine Learning pour laquelle un model entrainé
avec quelques tasks va être utilisé pour étudier d’autre tasks en se basant sur le principe de
Transfer de connaissance.
Algorithme of AlexNet :
AlexNet est considéré comme l'un des articles les plus influents publiés en vision par
ordinateur, ayant stimulé de nombreux autres articles publiés utilisant des CNN et des GPU
pour accélérer l'apprentissage en profondeur. En 2019, le journal AlexNet a été cité plus de
47000 fois.
Notre model a été basé sur l’algorithme AlexNet qui est une implémentation rapide de GPU de
CNN pour la recognition des images, elle contient 8 couches 5 parmi eux sont des
convolutionnelles dont chaque layer est suivie d’une MaxPooling et les 3 dernières sont les
constituants d’un réseau de connexion entière. La fonction d’activation utilisée est la fonction
sigmoïde qui est de la forme (Krizhevsky, Alex, Sutskever and all):
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
51
𝑓(𝑥) =1
1 + 𝑒−𝑥=
𝑒𝑥
1 + 𝑒𝑥
On a effectué quelques changements sur cette architecture, on a éliminé deux couches de
convolution et on a gardé juste 2 couches la première pour la détection de la leucémie et la
seconde pour la classification entre les 4 types : L1, L2, L3, NORMAL
5. EXPREMENTATION :
Toutes les opérations ont été effectuées avec un ordinateur processeur i5 et une mémoire RAM
de 8 GB avec une carte graphique GPU de 4 GB, le système d’exploitation utilisé était le
Windows 10, nous avons choisi de travailler avec ANACONDA, l’enivrement de
développement dédié au Data Science et Machine Learning, l’éditeur de texte utilisé est le
Jupyter NoteBook et le langage de programmation choisi était le Python 3.7. Nous avons créé
un environnement virtuel dont on a installé les packages Keras, TensorFlow qui sont utilisés
dans les projets de Deep Learning et le traitement d’image. Pour la préparation et
l’augmentation des données nous étaient basés sur la bibliothèque OpenCV qu’est
une bibliothèque graphique libre, spécialisée dans le traitement d'images.
Manipulation de données :
On éliminé le dataset ALL DD1 En raison de leur similitude interclasse, car pour chaque image
présente dans toutes les classes on trouve la même forme et des constituants identiques (GB,
GR, et PLQ) et de leur variabilité intraclasse car dans la même classe on trouve des images de
résolution et coloration différente, ils étaient difficiles à classer. Par conséquent, nous avons
utilisé dataset ALL-IDB 2 qui est un ensemble de zone d'intérêt croupées contient cellules
normales et des blastes. Il contient 260 les images et 50% d'entre elles représentent des
lymphoblastes. Il est désigné pour la classification.
L’étiquetage des images :
Le dataset augmenté a été divisé sur 4 classes : L1, L2, L3, Normal appelées labels et pour
chaque classe on a constitué 3 dossier : Train, Test, Validation, l’ensemble des données
précédentes a été manipulé d’une façon pour équaliseur le nombre des images dans chaque
catégorie.
SAID JADIDI Matériels et Méthodes
52
Figure 16 : Schéma global de prétraitement des images
.
CHAPITRE III :
Résultats
SAID JADIDI Résultats
54
I. Etablissement de modèle :
1. Le premier modèle :
Dans ce modèle nous avons utilisé 2 couches de convolution avec un filtre de 32 px et une
fenêtre de convolution de taille 3x3 la fonction d’activation est la fonction redresseur ‘Relu’,
chacune de ces deux couches est suivie avec une couche de Pooling, avec une fenêtre de taille
2x2, pour la partie de classification est composée de d’une douche de Flatten et deux couches
cachées, la première avec 128 neurones, et une fonction d’activation de type ’Relu’, la
deuxième est une couche de sorite avec 4 neurones et une fonction d’activation de type
‘Sigmoïde’
1.1. La précision :
La précision représente la somme des prédictions justes divises sur la somme des observations
totales, il est calculé pour l’ensemble de train et pour le set de validation :
Figure 17 : courbe de la précision pour le train et la validation
SAID JADIDI Résultats
55
On remarque bien que la précision augment avec le nombre d’epochs, une epoch est une
prédiction suivi par une rétro-propagation dans le réseau des neurones avec l’ajustement de
poids des neurones. Pour le train la précision a atteint le seuil de 70% au bout des 10 epochs,
or pour la validation on est déjà au dans 70 % après 4 epochs. On peut expliquer ca par le fait
que le réseau de neurones s’entraine déjà sur le set de train avant d’entamer le set de
validation
1.2. La perte :
La perte représente la somme des prédictions fausses divisé sur la somme des observations
totales, il est calculé pour le set de train et pour le set de validation :
Figure 18 : la courbe de la perte sur le set de train et le set de validation
De même on remarque que la perte sur le set de train diminue au bout de 2 epochs, et que la
perte sur le set de validation prend des valeurs faibles après la première epochs.
1. Le deuxième modèle :
Dans ce modèle nous avons ajouté une couche de convolution avec un filtre de 64 px et une
fenêtre de convolution avec la taille de 3x3, pour la fonction d’activation pour gardent la
SAID JADIDI Résultats
56
fonction redresseur ‘Relu’, pour la couche de Pooling nous avons gardé la même couche que
le précédent model.
Pour la partie de classification nous avons adopté la même configuration que le premier
modèle.
1.1. La précision :
Figure 19 : courbe de la précision pour le train et la validation
On constate que la précision augmente avec les epochs. Il faut noter bien que la précision a
augmenté vers 75%. Ce qui un taux satisfaisable généralement.
1.2. La perte :
SAID JADIDI Résultats
57
Figure 20 : la courbe de la perte sur le set de train et le set de validation
Comme dans la précision on note une amélioration de la perte ce qui traduit par une
diminution considérable qui arrive jusqu’au 0.6.
2. Le Troisième modèle :
Dans ce modèle nous avons gardé la même configuration que celle de modèle 2, mais nous
avons augmenté steps_per_epoch pour le jeu de train qui est devenue 300 au lieu de 66 et
pour le jeu de validation qui devenue 76, nous avons augmenté le nombre d’epoch également
et on a choisi de travailler avec 30 epochs la fonction d’activation reste la même ‘Relu’, suivie
par une couche de Pooling.
2.1. La précision :
SAID JADIDI Résultats
58
Figure 21 : Fig. courbe de la précision pour le train et la validation
De nouveau notre modèle s’améliore, la précision a atteint le seuil de 95% pour le jeu
d’entrainement et 91% pour e jeu de validation. L’augmentation de nombre d’epochs a donné
des bonnes résultats, ce qui apparaitre logique car le modèle a plusieurs chance pour faire plus
de cycle et ajuster les poids et améliorer la précision
2.2. La perte :
Figure 22 : courbe de la précision pour le train et la validation
SAID JADIDI Résultats
59
La perte a diminué considérablement surtout pour le jeu d’entrainement et que elle a atteint le
seuil de 14%, pour le jeu de validation on remarque que la perte a baissé également mais n’a
pas arrivé à la perte de jeu d’entrainement, ce qui peut être expliqué par le nombre des epochs
qui inférieur à celle de heu d’entrainement et aussi le nombre des images.
2.3. La matrice de confusion :
Tableau 5 : le rapport de classification
Type Précision
L1 0.954
L2 0.9623
L3 0.959
NORMAL 0.99
On remarque que la précision de notre modèle sur le jeu de validation semble très acceptable,
on note aussi que la détection de leucémie est nettement considérable.
CHAPITRE IV :
Discussion Générale
Par l’utilisation de l’apprentissage profond et en particulier les réseaux des neurones à
convolution, nous avons bien amélioré la performance du processus de détection et
classification des sous-types des leucémies lymphoïdes aigues en 4 classes. Notre méthode
proposée a fonctionné efficacement et il est également meilleur que les précédentes méthodes
standards car il n’a pas besoin de segmentation des images microscopiques requises par
l'extraction de caractéristiques précédentes méthodes. Les couches de convolution et autres
couches cachées dans DCNN sont suffisamment puissant pour détecter et classer
automatiquement cellules de leucémie spécifiques à partir d'un grand ensemble de données
d'images microscopiques.
Les réseaux de neurones profonds nécessitaient généralement une grande quantité de
données pour s'entraîner. Mais dans cette étude, malgré que notre jeu de données est très
limité, nous avons pu d’atteindre une précision plus élevée de 99,50% pour la détection de la
leucémie et 95,06% pour la classification des sous-types de leucémie après l'augmentation des
données.
Plusieurs études ont proposé différents techniques de détection de la leucémie, mais la
plupart des études ont négligé la classification de ses sous-types en raison de leur grande
similitude interclasse et de leur variabilité intraclasse. Bien que ces sous-types soient difficiles
pour classer, ils jouent un rôle important dans le diagnostic détaillé des malades et est très
crucial pour le traitement médical de la leucémie. Dans cette étude préliminaire, nous avons
effectué la détection automatique et la classification de ses sous-types en 4 classes.
Contrairement, Moradi Amin et All ont proposé une méthode de détection et de classification
de la leucémie dans laquelle ils ont utilisé l'égalisation d'histogramme et contraste linéaire
pour le prétraitement [36]. Pour la segmentation des images, le k-mean Clustering a été
déployé et après l'extraction des différentes fonctionnalités, le classificateur SVM est utilisé
pour la classification de tous les sous-types. Sur leur ensemble de données spécifique, ils sont
capables d'atteindre une précision de 97% pour la détection de la leucémie et une précision de
95,6% pour la classification des sous-types. Même si les résultats ne peuvent pas être
directement comparés avec leur ensemble de données, nous déduisons que de meilleurs
résultats peuvent être obtenus en utilisant DCNN sans implication de segmentation d'image.
Putzu et All. a proposé une autre méthode de détection de la leucémie dans lesquels ils
ont déployé l'algorithme zack pour la segmentation des leucocytes cet algorithme consiste à
isoler les groupes des leucocytes, puis séparer le noyau et le cytoplasme et calculer le rapport
noyau/cytoplasme[37]. Après cela, le classificateur SVM a été utilisé pour classer les cellules
normales et cancéreuses sur les caractéristiques données selon ce rapport à l’aide de la
séparation des distributions par des droites. Ils sont capables d'atteindre une précision de 92%.
Chatap et All, ont déployé le seuillage globale en utilisant la technique de seuil Otsu pour la
segmentation de lymphocytes [38]. Après avoir extrait les fonctions basées sur la forme, une
algorithme des k les plus proches voisins a été formé pour atteindre une précision de 93%.
Notre modèle développé présente une précision supérieure à celles des travaux précédentes.
Également nous avons utilisé un grand nombre des images après l’augmentation des données.
Comparaison des performances des différentes méthodes fournies dans la littérature avec
notre méthode proposée est présentée dans le tableau 6.
Tableau 6 : comparaison avec d’autres études
Nombre
d’images
Classifier Précision de la
détection %
Précision de la
classification%
Putzu et al22 368 Support Vector
machine
92.00 Négligeable
Joshi et al5 108 K plus proches
voisins
93.00 Négligeable
MoradiAmin
et al8
312 Support Vector
machine
97.00 95.60
Notre modèle 130 Réseaux neurones à
convolution
99,50 95,06
Cependant des limites sont présentes dans notre travail, l’absence de segmentation est
désormais un facteur limite car il facilite le processus d’utilisation de l’outil par un utilisateur
qui va manipuler une image quelconque non segmentée. Un autre contrainte le non traitement
de bruit qui peut affecter les résultats dans quelques situations, mais heureusement nous avons
basé sur le jeu de données 2 qui contient des images déjà segmentées et l’effet de bruit
minimale.
Conclusion
SAID JADIDI Conclusion générale
64
L’intelligence artificielle a révolutionné le monde et la santé constitue un champ pour la
recherche et le développement, surtout dans le domaine de diagnostic et le pronostique des
cancers qui se base sur l’imagerie médicale et le traitement des images.
L’appui sur les méthodes d’intelligence artificielle en particulier sur l’apprentissage
approfondi a permet de développer des méthodes et des algorithmes qui aident les médecins et
les spécialistes de bien diagnostiquer les tumeurs et les localiser et aussi différencier entre la
types des cancers. Les réseaux des neurones de convolution constituent l’outil le plus
performant dans le traitement des images médicales, d’autres méthodes sont déjà utilisées
mais n’ont pas donnée des bons résultats, tels que le support vector machine et les k plus
proche voisin.
Dans tous le travaux de recherche le problème qui se pose est celui des données, et le
segmentation des images, de recherche ont été lancé pour résoudre, ce champ s’appelle la
radiomique dont l'objectif est de générer des bases de données de grande taille sans nécessité
de faire de se baser sur des images réelles, le concept s’appelle ‘’GAN’’ ou les réseaux
adversités génératifs, c’est un concept qui très récent et constitue un champ de recherche très
innovant, il est basé sur les réseaux des neurones.
Perspective :
L’établissement de modèle de classification et l’utilisé sur serveur local n’est pas suffisant, il
nous a fallait de développer un site web dont on implémente notre application. Notre
perspective est de développer un site web public, dédié aux personnels de santé y compris,
médecins, techniciens de laboratoire, hématologues, chercheurs scientifiques.
Notre laboratoire a déjà préparé les moyens logistiques pour tels projets,
Notre travail constitue un élément intéressant dans le but de développer et augmenter les
contributions de digital dans la santé, vue que le digital health ou la santé numérique présente
ses derniers années plusieurs intérêts en particulier dans le partie diagnostique et surtout dans
la pathologie de cancer qui la pathologie la plus morbide dans le monde et constitue un
problème de santé publique.
Références Bibliographiques
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SAID JADIDI Références Bibliographiques
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Annexes
SAID JADIDI Références Bibliographiques
Annexe I : Les étapes de la réalisation de frottis sanguin
Annexe II : Images 2D + t (vidéo), images 3D, images multi-résolutio
SAID JADIDI Références Bibliographiques
(العميق التعلم) الإلتفافية العصبية الشبكات طريق عن الحاد الليمفاوي الدم ابيضاض لتصنيف القرار دعم نظام : طروحةأ
منعم الصبار :المؤطر سعيد الإسم: جديدي اللقب:
تساعد في تشخيص ناعيطصالاالذكاء على تعتمد وفعالة ةسريع أداة تطوير هو مشروعنا من الرئيسي الهدف :ملخص
. بالتصنيف يسمح مكتب سطح/ محمول جهاز أي من إليه الوصول يمكن تطبيق هي العمل نتيجة .الحاد الليمفاوي سرطان
،٪ 95 الحاد اللمفاوي الدم سرطان عن الكشف لجميع الأقصى الحد إلى وصلت نموذجنا دقة أن الدراسة هذه عن نتج كما
%70 دقة إلى وصلنا للتصنيف
الاصطناعيكاء ذسرطان الدم اللمفاوي الحاد, الشبكات العصبية الالتفافية, ال :كلمات مفتاحية
Thesis: Decision support system for classification of acute lymphoblastic leukaemia by convolutional
neural networks (Deep-Learning)
Name: JADIDI First name: SAID Directed by: MOUNEEM ESSEBAR
Abstract: The main aim of our work is to develop a fast and effective tool based on artificial
intelligence which helps in the diagnosis of acute lymphoid leukemia. The other objective is to
propose a new algorithm and compare it with the algorithms already proposed in previous works.
It emerges from this study that the accuracy of our model has reached the maximum threshold for all
detection of acute lymphoid leukemia 95%, for the classification we have achieved an accuracy of
70%.
Key words: Acute lymphoid leukemia, Convolutional neural networks, Artificial intelligence
Thèse : Système d’aide à la décision pour classification des leucémies aiguës lymphoblastiques
par réseaux de neurones à convolution (Deep-Learning)
Nom: JADIDI Prénom: SAID Encadreur: MOUNEEM ESSEBAR
Résumé : L’objectif principal de notre travail est de développer un outil rapide et efficace basé sur
l’intelligence artificielle (IA) qui aide au diagnostic des leucémies aigues lymphoïdes (LAL). L’autre
objectif est comparer l’algorithme développé avec l’état d’art de la littérature et les outils existants.
Le résultat de travail est une application accessible depuis n’importe quel appareil mobile/desktop qui
permet classifier. Il est issu également cette étude que la précision notre modèle a atteint le seuil
maximal pour tous la détection des leucémies aigues lymphoïdes 95%, pour la classification on a
abouti à une précision 70%.
Mots clés : Leucémie aigue lymphoïde, Les réseaux des neurones de convolution, Intelligence
artificielle