An -3.L’année fatidique du grand tourbillon approche à grands
pas. En attendant Marseille se love dans sa chrysalide,
au loin résonnent les chants glorieux des opérettes mar-
seillaises des années 30, comme un souvenir qui divague. Les lettres dorées du
renouveau pointent à l’horizon phocéen, mais il ne faudrait pas trop se laisser
porter. Certains ont l’ambition de voir Marseille comme la Los Angeles de l’Eu-
rope, et vous? Avez-vous la précieuse envie de faire de Marseille une Capitale
Méditerranéenne et Européenne ? A cette question chaque Marseillais doit ré-
pondre, car Marseille n’est rien sans son âme : ses habitants.
« La vie est un tourbillon dont les lignes s'agrandissent toujours » écrit Réjean Bo-
nenfant (auteur québecois). Nous sommes emportés inexorablement, mais allons-
nous dans le même sens ? Les forces convergent grâce à ce cap commun, ce
concentrateur qui dispatche les énergies à bon escient. Propreté de la ville, paix
sociale, meilleure communication, les changements seront profonds.
De ce tourbillon du quotidien nous avons retenu des nouveautés, des idées de
shopping, des personnalités, des activités, des événements. Nous avons panaché
tout ça dans des cahiers tout azimut afin d’injecter ça et là dans vos habitudes des
particules de petits bonheurs !
Julie Mauduy
Le tourbillon de la vie
Les Cahiers Marseillais
CM#6 - Tr imes t r i e l
www.cahiersmarse i l la i s.com
Facebook : Cahiers Marseillais
édité à
20 000 exemplaires
par sarl JMYL MEDIA
38 av. Benjamin Delessert 13010
Directrice de Publication :
Julie MAUDUY
Directeur Commercial :
Yann LECAT - 06 09 11 66 11
ont collaboré à ce numéro :
NellyGiordano /SéverineManna /Mé-
lanie Tabarant / YannHaentjens /Mar-
celline ofMarseille / Viviane Karsenty
Graphisme
Les Cahiers Marseillais
Couvertures
Julien Lardet Design
Sommaire et illustrations
Bénédicte Dejean
Imprimerie
Horizon - Gemenos
Remerciements :
Chichois / Julien pour sa patience /
Maninette / Laeti / Bénédicte Dejean /
Gilles Lafont / Brandao / René Sarvil
Bienvenue à
PAOLA et JUNIOR
I S S N 2 1 0 3 - 3 3 6 6
EDITO
ph
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CM#6déc - jan - fév 2010
Edito p.03
Recettes p.06
Truffes p.08
Nouveau p.10
Idées cadeaux p.12
Leçon d’Histoire p.14
Apéro p.16
Bretagne p.18
Figures Libres
Maryline Bellieud
-Vigouroux p.22
Les experts p.24
Maurice p.26
Eric Foillard p.28
Détente
Yoga p.32
Sauna p.34
Hammam p.36
Cahier d’adresses p.37
Déco
Design ? p.46
Shopping Déco p.48
Salle de bain p.52
Shopping Déco p.54
Culture
Badaboum p.58
l’Eden p.60
Rose : l’interview p.62
Guimik p.64
Mouvart p.66
Agenda p.68
Poudreuse
Jo Vancouver 2010 p.72
Les news des stations p.74
l’Humeur de Marcelline p.78
Décoller en sécurité p.80
Un trésor de restaurant, une merveille de simplicité et de saveurs
exquises, en plein cœur des Catalans. Bienvenu chez Frédéric et
Frédéric, ça ne s’invente pas, dans leur restaurant Abaco. Seulement
29 couverts (plus 8 en extérieur quand il fait beau), alors n’hésitez pas
à réserver pour une pause gourmande…
J’avais entendu parler d’Abaco pour son
service irréprochable, et pour sa cuisine
traditionnelle réactualisée. J’ai vérifié par
moi-même… et là paf ! Des saveurs simples
et délicieuses, des assiettes copieuses et
une présentation des plus soignées. Ici tout
est frais, seules les glaces sont surgelées !
Les légumes classiques que nous n’avons pas
l’habitude de manger comme les salsifis, la
betterave ou les crosnes, s’avèrent succu-
lents après un passage
dans les casseroles du
chef. Au menu… une
ardoise ! Et oui quand
on travaille des pro-
duits frais, on change
chaque jour les plats !
Frédéric Boyer (le chef) vient de Clermont-
Ferrand et Frédéric Le Clair vient de Paris.
Après plus de vingt ans demétier chacun, ils
ont décidé de venir s’installer au soleil de
Marseille pour la qualité de vie (ils ont tout
compris !), mais aussi pour concurrencer les
bonnes tables de la région ! Avec une famille de
restaurateurs et après un passage à l’école
hôtelière de Chamalières, le chef a travaillé aux
côtés de Jean-Yves Bath (2 étoiles), puis au Pas-
sage à Paris, au Clos des Oliviers à St Gély du
Fesc (près de Montpellier), et dans bien d’au-
tres restaurants… Aujourd’hui il est seul en cui-
sine : des commandes à la plonge, il gère de
main de maître ses fourneaux !
La passion du goût et le goût du détail, les as-
siettes sont sans esbroufes : c’est beau et
c’est bon ! Côté prix, c’est au-delà du raisonna-
ble : plat du jour à 9¤ et menu déjeuner à 13¤.
Côté vin, nos compères se fournissent directe-
ment chez les producteurs et proposent des
bouteilles sélectionnées à partir de 18¤.
Et le goût ça se transmet, avec Les Petites
Crabouilles, Abaco propose des ateliers pour
enfants les mercredis et pendant les vacances,
de 5 à 14 ans, pour découvrir les secrets de la
cuisine de Frédéric !
Abaco - 38 rue Papety 13007 Marseille
04 91 90 23 73
Abaco-restaurant.fr
à vos cahiers... de recettes !
… en parlant de secret, voici deux recettes succulentes à tester d’urgence !P7
CM#6
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Contrairement aux idées reçues, l’essentiel de la production na-
tionale vient du Sud-Est avec notamment une des plus grandes
truffières de France au pied du Mont Ventoux. La truffe noire de
Provence est très parfumée. Et si son prix peut atteindre des
sommets, elle dégage tant de saveurs que quelques grammes
suffisent à ravir les papilles des gourmets !
On l’appelle la truffe de Périgord, mais il s’agit d’une dénomination
botanique et non géographique. De mi-novembre à mi-mars c’est
l’effervescence notamment dans le Vaucluse. Les « caveurs » se
promènent dans leurs coins secrets à la recherche du pied de
chêne « brûlé » au tronc ou de la mouche qui effleure le sol, avec
plus souvent l’aide de chiens truffiers. Oui, les cochons sont plus
complexes à dresser…
Ne serait-ce que pour l’odeur, il faut faire un saut à deux pas de
chez nous, en terre papale, pour découvrir ou redécouvrir ces
festivités gourmandes. Les rendez-vous de la truffe noire tout
au long de l’hiver :
Truffes
CCaarrppeennttrraass :: cchhaaqquuee vveennddrreeddii mmaattiinn « les effluves vous
guident » ce sont les indications de l’office de tourisme !
RRiicchheerreenncchheess :: llee ssaammeeddii mmaattiinn à partir de
10h c’est le lancement du plus grand marché
de gros en truffes de France. Toutes les
transactions se passent autour des cof-
fres de voiture et en argent liquide ! Pour les particu-
liers, il y a le marché provençal dans la rue adjacente.
MMéénneerrbbeess :: llee ddiimmaanncchhee 2277 ddéécceemmbbrree, le marché aux truffes
c’est l’occasion de trouver… des truffes et des produits ar-
tisanaux à base de truffes !
RRiicchheerreenncchheess :: llee ddiimmaanncchhee 1177 jjaannvviieerr, messe de la truffe
à 10h30 ! Depuis 1946 on célèbre Saint Antoine le patron des
trufficulteurs. Attention, mieux vaut être en avance, les places
sont vite prises ! Lors de la quête ce sont des truffes qui sont
déposées dans la corbeille. L’obole est ensuite vendue à la Criée
au bénéfice de la paroisse, par le Grand Maître de la Confré-
rie du Diamant et de la Gastronomie, en tenue !
CCaarrppeennttrraass :: llee ddiimmaanncchhee 77 fféévvrriieerr, le 13ème
Salon de la Truffe et du Vin.
AAvviiggnnoonn :: llee ddiimmaanncchhee 2211 fféévvrriieerr, la Fête de la Truffe avec le marché et
ses bons produits, mais aussi et surtout, dans les Halles de la Cité de
Papes exceptionnellement ouvertes, des chefs du Vaucluse font des dé-
monstrations culinaires à faire baver les badauds !
MMoonniieeuuxx :: depuis peu s’est ouvert un petit
Musée de la Truffe du Ventoux et du coque-
tier d’art (car rien ne vaut une truffe sim-
plement préparée en brouillade avec un œuf
à la coque !) à visiter au détour d’une pro-
menade près du Géant de Provence.
P9CM#6
Musée de la Truffe à Monieux 04 90 64 16 67
Office du tourisme d’Avignon 04 32 74 32 74
www.avignon-tourisme.com
Richerenches 04 90 28 02 00 www.richerenches.fr
Maison de la Truffe et du Vin à Ménerbes
04 90 72 38 37 www.vin-truffe-luberon.com
Nouveau à Marseille
Pâtisserie Jouvaud
Nouveau, ils sont enfin sur internet !!
Après Carpentras, Avignon, Tokyo ils se-
ront bientôt... chez vous ! Grâce à la bou-
tique en ligne, vous pourrez commander
vos chocolats, macarons, bonbons, fruits
confits et pâtisseries, de vrais délices
confectionnés avec amour et passion
dans cette fameuse maison. Jouvaud,
c’est 3 générations de gourmands, qui
régalent petits et grands. Si vous n’avez
jamais goûté un gâteau Jouvaud, vous
n’avez rien goûté ! Fêtes, baptêmes,
toutes les excuses sont bonnes
pour savourer ces succulentes pré-
parations !
www.patisserie-jouvaud.com
40 rue de l’Évéché - CARPENTRAS
LifeClub
Centre ville et partie de foot, depuis peu ça rime. Et plus besoin de ra-
meuter tous les copins, voisins, cousins et autres, 2 contre 2 ou 3
contre 3, ces terrains là sont à la taille ! LifeClub propose 4 terrains,
à réserver à l’avance sur internet, mais aussi des cours de danse, du
Jeet Kune Do, powerplate et fitness... Il y a même de quoi se
restaurer, notamment pour organiser des “Footbouff” (1h de
foot + 1 menu pour 12¤50) ! A noter 2h de parking offert...
www.lifeclub.fr
40 rue Dr Escat
04 91 58 74 30
Doce de Limao
Un concept store brésilien en plein coeur de
Marseille ! Youpi ! Prêt-à-porter, chaussures,
accessoires et bar à ongles. On fait du shop-
ping en prenant une pose détente avec un soin
des mains et ou des pieds, avec des produits et
des techniques tout droit venues du Brésil !
56 rue Grignan
04 91 54 18 52
P11CM#6Nouveau à Marseille
Claudia N... à suivre
Une toute nouvelle bijouterie rue de la Ré-
publique. William choisit parmis les collec-
tions les plus chics et originales avec goût
pour que les Marseillaises soient à la
pointe de la mode. Thomas Sabo,
Thierry Mugler, JKC, et même les
Nownoteuts qui reviennent
cette année, encore plus adora-
bles.
9 rue de la république
04 91 90 41 16
Théo des Collines
Déménagement pour Théo des Col-
lines ! Désormais c’est sur la rue Pa-
radis que l’univers de Théo s’est
installé. Théo des Collines, ce sont
des jouets en bois rétro, du linge dé-
licat, du mobilier chou tout plein et
des doudous par milliers !
Bien sûr il y a le site internet, mais
la boutique est tellement jolie qu’on
ne manquera pas de se déplacer !
ouvert du lundi au samedi 10h-12h30 et
14h30-19h sauf le lundi matin
550 rue Paradis - 04.91.22.25.27
www.theo-des-collines.fr
Masky
La grande tendance des concept store
est en route, et en voici un tout frais
tout beau, fraîchement déballé, qui ne va
pas vous laissé indifférent Monsieur ! Oui
c’est un magasin dédié aux hommes de 20
à 60 ans. C’est simple, ici il y a tout pour
le mâle : prêt-à-porter bien sûr avec plus
d’une quinzaine de marques, des acces-
soires commes les chaussures, ceintures,
mais également des casques, des crèmes
de soin, de beaux livres, du petit mobilier,
de la musique... Men’s rules ! Mais pas de
machisme au contraire, de l’élégance !
L’ambiance est contemporaine et épurée, assez cosy, on vous
offre même le café ! Et en attendant 2013,
Masky proposera 8 expositions par an, avec
différents artistes qui investiront les murs de
cette boutique bien dans son temps !
64 rue Grignan
Pa
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ulie
Ma
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idées cadeaux
Atelier d’écriture
Aidez Papa à se lancer dans sa passion : l’écriture ! Of-
frez-lui un atelier ! Ce n’est ni une leçon de Français, ni un
cours sur la littérature, mais bien un moment
d’échanges, libérateur et privilégié. Cédric Fabre anime
de ateliers collectifs qui durent près de 3h (4 à 5 parti-
cipants), un peu partout dans la région. Ecrivain et jour-
naliste, vous avez pu lire sa plume dans les colonnes de Télérama, L’Humanité
ou encore Rolling Stone, ou bien lire un de ses romans comme La Commune
des minots (ed. Gallimard) par exemple.
15¤ la première séance et 30¤ les suivantes.
06 85 90 71 32
Tire-moi le portrait...
Béné, sa tête sur une toile, ça donne quoi ?
A l’occasion des fêtes on cherche toujours le
cadeau original qui fera plaisir et qui sur-
prendra, le voilà ! Une photo de la personne
que vous aimez, sublimée par un coup de pin-
ceau magique, et hop, une toile qui pétille
d’originalité ! Oui parce que ce n’est pas une
simple impression sur toile, c’est peint à la
main, la classe quoi ! Comptez 3 à 6 jours
pour que Béné vous peinturlure !
De 85¤ à 120¤
Béné 06 18 08 03 25 - [email protected]
Le Shop in
Les friperies permettent de s'offrir des
pièces uniques et de se faire un style
bien à soi. On plonge dans ces montagnes
de fringues d’hier, qui peuvent nous aller
si bien aujourd’hui ! Manteaux, chapka,
cuirs, chaussures, robes de soirées ou te-
nues casual, tout y est, il suffit de fouil-
ler ! Et côté prix c’est très intéressant !
Rendez-vous incontournable des Marseil-
lais(-es) shop’addict, le Shop in c’est la
bonne adresse ! Le stock est réapprovi-
sionné régulièrement, mais tout n’est pas forcé-
ment en rayon, alors petit conseil il ne faut pas
hésiter à y retourner souvent.
Le Shop in allie les fripes aux marques du mo-
ment. à la pointe des tendances. Vous retrouve-
rez donc les collections American Vintage, Only,
Levi’s mais aussi Mina, Le Coq Sportif ou encore
Freeman Porter, Schotch & Soda, Fred Perry...
Hommes et femmes trouveront leur bonheur ! Allé,
toi aussi va chercher bonheur au Shop in !
Le Shop in
55 rue Sainte 1er
04 91 54 22 92
Sacs Mary
Enfin Elisabeth Mary a
lancé sa e-boutique !
Une collection dans
l’air du temps qui ra-
vira toutes les
fashionistas. Créée en
1978, Sacs Mary est
une pure entreprise
marseillaise. Déjà la
troisième génération qui met la main à la
pâte pour créer des sacs dans l’air du
temps dessinés et confectionnés dans les
ateliers nichés sur les hauteurs de Vauban. Pour Noël
les Cahiers ont choisi ce porte-monnaie zippé Sofia
(40¤), ainsi que le sac Dalia en cuir gras (170¤). Le tout
est livré en 24 à 48h (selon disponibilités).
www.sacsmary.com
idées cadeaux
P13CM#6
Sonia Rykiel
Inutile de pré-
senter cette
griffe fondée
en 1968, mais
précisons qu’en
boutique il y a
de nombreuses
idées cadeaux à petits prix ! Par
exemple vous trouverez des col-
liers et sautoirs avec la pul-
peuse bouche Rykiel à partir de
45¤. Depuis 1970 Sonia Rykiel n’a
pas failli à sa réputation de
“Reine du tricot” (attribuée par
le magazine américain Women’s
Wear Daily) et propose des
écharpes au mètre. Oui, c’est
bien ça, Vous pouvez offrir au
minimum 2 mètres de bandes co-
lorées Rykiel en grosse maille ! Ori-
ginal et pas si
cher que ça :
comptez 35¤
le mètre.
Sonia Rykiel
21, Rue Davso 1er
04 96 17 61 40
Love Helmet
Une révolution marseillaise dans le monde des
casques... Cette toute jeune marque fait entrer le
casque dans l’ère de la modularité. Composé de 3 par-
ties, ce casque se compose selon vos envies : une coque
de sécurité homologuée, une nuque à choisir entre 5
matières différentes (jeans, cuir...) et une surcoque à
choisir parmi les différents coloris et imprimés. C’est
enfin la possibilité d’avoir un nouveau casque tous les
jours, d’assortir la tenue et la sécurité ! A l’heure où
nous publions, une quinzaine de coloris sont disponibles
mais très prochainement d’autres suivront.
à L’Ornithorynque
16, Rue Lulli 1er- 04 91 55 50 48
au Beach Bazar - Av Mendès
France (à côté du Red Lion)
et sur www.lovehelmets.com
La réponse est on ne peut plus simple : les bateaux devaient présenter des patentes
(certificats délivrés par les agents consulaires à leurs capitaines sur l’état de santé qui
règne à bord [du bateau évidemment]). Les choses se compliquent par la suite : il existait
plusieurs catégories de patentes (si si !) à savoir nettes lorsque le pays était sain, soup-
çonnées lorsqu’on y craignait ou supposait un risque de peste, brutes au cas où il était
contaminé par ce mal (!), ou s’il y avait eu avant l’arrivée des
contacts avec des personnes mortes ou malades de la peste.
En cas de quarantaine, variable selon les patentes, le navire
prenait place sur l’île de Jarre dans les cas de peste avérée,
sinon sur l’île de Pomègues.
Penchons-nous de plus près sur l’histoire du Grand-Saint-
Antoine qui était, comme chacun sait le bateau responsa-
ble de la grande peste de 1720 : commandé par le capitaine
Chataud, ce navire transportait une cargaison d’étoffes
de soie d’une grande valeur. Après avoir transité par Smyrne,
Histoire d’une épidémie...
Le 20 juin 1720 meurt la première victime de la peste à Mar-
seille, épidémie qui coûtera à la ville la moitié de sa popula-
tion. La menace de la contagion n’était pas nouvelle, la ville
ayant été plusieurs fois déjà dévastée par une épidémie.
Afin d’éviter toute maladie contagieuse, un système avait
progressivement été mis en place depuis 1477 ; l’institution
d’une intendance sanitaire de la ville chargée de toutes les
questions de santé et notamment des quarantaines en
1630 ôte ces dernières à la tutelle de la municipalité. Mais
comment fonctionnait ce « cordon sanitaire » ?
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Leçon d’histoire
P15CM#6
Tripoli et Chypre, le navire fît une escale à
Livourne suite aux décès de six passagers.
Les autorités de Livourne lui refusèrent
l’entrée du port, indiquant sur la patente
les raisons de ce refus qui devaient servir «
d’avis à quiconque , afin que soient prises les
précautions et les mesures qui seront esti-
mées nécessaires pour le bon gouverne-
ment de la santé publique ». Cependant, ce
document ne mentionnait à aucun moment
la peste mais une « fièvre maligne pestilen-
tielle » (tout un programme…). De cette dis-
tinction viendra la catastrophe… !
Le 25 mai 1720, le Grand-Saint-Antoine s’ar-
rête à Pomègues : le bureau de l’intendance
sanitaire décide, après de nombreux revi-
rements d’opinion, que les morts étaient
dues à une mauvaise alimentation (pourquoi
pas… !) et que toutes les marchandises se-
ront purgées aux Infirmeries (situées dans
l’anse des Catalans). Il ne se passe rien de
suspect du 27 mai au 10 juin ; un nouveau
décès survient le 13, suivi d’un autre le 25
(mais pas de quoi s’affoler !) ; après de nom-
breux décès chez les portefaix qui avaient
manutentionné les marchandises, le Bureau
décide d’envoyer le navire à l’île de Jarre
afin de recommencer sa quarantaine mais
il est déjà trop tard. L’évidence est là : la
peste sévit aux Infirmeries !
Malgré un sévère règlement, non respecté
(bienvenue à Marseille…), l’équipage du
Grand-Saint-Antoine pouvait se balader li-
brement dans l’enceinte des Infirmeries et
recevaient des provisions de leurs femmes
qui emportaient leur linge sale afin de le
laver… Hasard de l’extrême (?), les premiers
morts de la peste habitaient rue de l’Echelle
où travaillaient des blanchisseuses. Ajoutons
à cela des marins coquins qui se rendaient
chez eux en cachette, et des petits malins
qui sortirent des étoffes en contrebande
(appât du gain quand tu nous tiens) et le ré-
sultat est là, catastrophique : le 2 août 50
personnes par jour meurent, le 5 août ce
sont 100 personnes, le 15 août 300, puis 500 à
la fin du mois…
Aucun quartier n’est épargné, les gens meu-
rent partout, les médecins sont impuissants,
résignés. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agis-
sait d’une peste bubonique, transmise par
des puces préalablement contaminées par
des rats, arrivées à Marseille dans les ballons
d’étoffes. Ceux qui pouvaient se le permet-
tre fuyaient, propageant la maladie dans
l’arrière-pays. Il ne reste qu’une poignée de
responsables qui parvient à ravitailler la ville,
à nourrir gratuitement les pauvres, à main-
tenir les hôpitaux ouverts et à nettoyer les
rues et les maisons de leurs cadavres. « Dans
ce chaos de trouble et de confu-
sion il n’y eut plus de distinction
dans les funérailles : l’honnête
homme, le gueux, le chrétien, le
prêtre, le Turc, tout était
confondu ».
Le 1ernovembre, l’évêque Mon-
seigneur de Belsunce, dit la
messe en plein air sur le nou-
veau Cours (qui devait plus
tard porter son nom) et mena une proces-
sion dans la ville suivie de tous les Marseillais
valides. Le 9 novembre, un « acte déclaratif
de la santé » libère la ville du rigoureux en-
fermement qu’elle subissait depuis l’arrêt
du Parlement du 31 juillet 1720. En avril 1722,
quelques cas de peste déclenchèrent une
panique dans la ville : l’évêque plaça alors
Marseille sous la protection du Sacré-
Cœur ; les échevins promirent de porter
chaque année au monastère de la Visita-
tion des offrandes si la peste s’arrêtait. Le
vœu est aujourd’hui toujours accompli par
la chambre de commerce depuis 1871 : si le
cœur vous en dit, pourquoi ne pas aller por-
ter quelques offrandes vous aussi ? Après
tout, par les temps qui courent… (qui a dit
grippe A ?)
Les femmes ciotadennes ont refusé l'accès aux gar−nissons de Marseille et ont ainsi préservé la Ciotatde la Peste ! Chaque année une reconstitution in−vestit la ville en octobre...
On prend l’Apéro ?
P17CM#6
Voyage en Finistère
Oui, j’ai bien dit les « ploucs » ! Ce mot vient du Bre-
ton « plou » qui signifie « paroisse ». Le plouc est en
réalité un paroissien, donc rien de péjoratif ! C’est
ce qui explique le nombre de ville Bretonne com-
mençant par « Plou » : Plouguerneau, Plougonvelin,
Plouhinec, Plouarzel… Vous l’avez compris, les
Cahiers vous invitent à une petite virée en Bre-
tagne entre amis !
Pour commencer, on réserve un billet Marseille-Brest avec Rya-
nair (à partir de 26¤ l’aller-retour). Voilà déjà 1200km de traver-
sée interminable de la France (environ 148¤ de péages et
quasiment 300¤ de carburant pour l’aller-retour en voiture), ré-
duits à 1h20 de vol. Les vacances peuvent commencer ! Location
de voiture ou adeptes des transports en communs, un séjour en
Bretagne doit sans hésitation vous emmener au travers des pe-
tits villages et des paysages somptueux de la côte. Sur les 2000km
de littoral que compte la Bretagne, 800 sont situés dans le dé-
partement du Finistère. Ici la relation à la mer fonde et forge les
caractères. Les Bretons sont attachés à leur terroir et à leurs
racines, mais voilà bien longtemps que l’on ne sert plus les crêpes
en coiffe dans les auberges. En revanche la signalétique sur la
route est bilingue Français/Breton !
A l’arrivée une visite de Brest s’impose, l’aéroport se
situant à 10 minutes à peine du centre. Détruite à 90%
pendant la seconde guerre mondiale, la ville a été re-
construite à la hâte et ne présente pas d’harmonie
architecturale. Son attrait principal est bien sa rade
: cette baie de 180km2 se visite en promène-couillon,
comme on dit chez nous. La vue sur l’Arsenal à bord d’un
petit navire est impressionnante. La Marine Nationale
préfère aujourd’hui parler de Base Navale, et les im-
posantes infrastructures de ce port militaire libèrent
quelques pompons porte-bonheurs dans les rues bres-
toises, pour le plus grand bonheur des civiles !
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Bretagne
Océanopolis
Incontournable avec les enfants, cette at-
traction a accueilli 7,5 millions de visiteurs de-
puis son ouverture en 1990. Océnaopolis est un
centre de Culture Scientifique et Technique de
la Mer, véritable parc de découverte. J’entends
déjà certains râler « encore un aquarium géant
», et bien non, il s’agit d’un projet bien plus lu-
dique et bien plus ambitieux. Océanopolis est di-
visé en trois pavillons : tropical, tempéré et polaire. Lors de votre visite ne manquez pas
Dominique, le manchot qui se prend pour un homme ! L’œuf ayant été abandonné par la mère,
les soigneurs du centre l’ont mis en couveuse. A l’éclosion, sa première vision était un homme…
Aujourd’hui Dominique suit les soigneurs, et ne se mêle pas tout à fait
aux autres manchots. Il observe les visiteurs avec beaucoup d’intérêt,
dommage qu’il vive dans un climat polaire ! Outre cette anecdote,
Océanopolis met en avant les forces et les faiblesses des océans, de
mieux comprendre l’équilibre sous-marin et de voir parmi les
10 000 animaux, certaines espèces des grandes profondeurs
très rares à observer. Brest est la Capitale Européenne de
la Recherche Océanographique, et Océanopolis est impliqué
dans de nombreux projets scientifiques et dans la vulgari-
sation des connaissances. Quoiqu’il en soit, c’est bien plus
sympa à visiter qu’à raconter !
P19CM#6
En longeant la côte vous croiserez à de nombreuses reprises le GR34,
sentier de randonnée pédestre qui suit le littoral breton. D’ailleurs, si les
plus férus de marche pourront passer plus de 75 jours du Golfe du Mor-
bihan jusqu’au Mont St Michel, les autres prendront beaucoup de plaisir à
faire 3 pas (15 min, 1h ou un peu plus) sur ce chemin balisé pas très vallonné,
qui ne quitte pas le bord de mer. Bonne idée pour faire un pique-nique !
Nous disions donc, en longeant la côte vous arriverez à la Pointe St Ma-
thieu sur la commune de Plougonvelin, un site historique avec un phare
que vous pourrez visiter. Ici il y a 163 marches : mais la vue panoramique est
une récompense, de là vous apercevrez entre autre l’île d’Ouessant. De
plus en plus de phares sont ouverts au public, avec un peu de courage vous
gravirez les 397 marches du plus haut d’entre eux : le Phare de l’île Vierge.
A Plougonvelin, en saison, le Fort Bertheaume (site his-
torique) propose de nombreuses animations : des spec-
tacles et concerts en plein air avec pour décor l’océan,
des visites théâtralisées en costumes, une via ferrata
qui fait le tout de l’îlot, deux grandes tyroliennes de
200 mètres de long… Les enfants adoreront !
On continue notre route littorale pour arriver au
Conquet port de départ des navettes pour les îles
de Molène et d’Ouessant. Ouessant est la plus
Suite p.20
connue et la plus
grande, bien que
son tour soit assez
rapidement effec-
tué. Ses paysages
comme ses habi-
tants sont tout à la fois accueillants et sauvages : la
forte emprise des éléments exacerbe les caractères.
L’île garde son caractère même si l’habitat traditionnel
est parfois remplacé par les résidences secondaires. Il
est possible de visiter deux maisons témoins avec mobi-
lier d’origine pour comprendre la vie des insulaires. Le
Musée des Phares et Balises de l’île d’Ouessant présente
toutes les sortes de lampes qui ont servi et servent en-
core à guider les marins dans leur difficile approche de
ces côtes piégeuses. La vie des gardiens de phare y est
contée, les plus belles mécaniques, les plus ingénieuses in-
ventions pour envoyer les faisceaux de lumière au plus
loin… Un monde rude, poétique et fascinant.
De retour sur le continent, direction le
pays des Abers. Les Abers sont en géo-
morphologie des vallées de fleuve enva-
hies par la mer. A l’inverse des fjords
norvégiens, ces vallées ne sont pas
profondes et les coteaux ne sont
pas abrupts. C’est là, dans l’Aber
Benoît que vous rencontrerez
Yvon Madec, ostréiculteur de
3ème génération ! Depuis la
fin du 19ème siècle, les
parcs à huîtres de Prat-Ar-
Coum sont renommés, situé au
point de rencontre de l’eau douce
et de l’eau de mer, c’est un environne-
ment rythmé par le va-et-vient des ma-
rées. Cette fusion terre-mer confère
à ces huîtres des saveurs exquises (plu-
sieurs fois médaillées d’Or au Concours
Général Agricole de Paris). Vous pour-
rez en déguster sur place (les viviers
sont ouverts 7/7), mais pour avoir un
avant-goût, la famille Madec livre par-
tout en France en 24h !
Pour ceux et celles qui aiment se détendre, se prélas-
ser dans les eaux chaudes d’un spa, rendez-vous à Lan-
déda à l’hôtel Les Anges. Face à l’entrée d’un Aber, les
barcasses au mouillage offrent à chaque heure un
paysage différent. La marée, la nature, le calme et la
luxure, c’est bien un ange qui a mis cet hôtel là !
Il y a bien d’autres choses à voir
dans ces terres qui finissent : des
villages celtiques, des roches éro-
dées, des algues fertilisantes, des
plages infinies, des phares vitaux,
des villages ranimés (Ménéham)…
La curiosité vous guidera au tra-
vers de ce Finistère imprégné de
légendes, de richesses et de rêves.
Un bout du monde, à l’instar de
Callelongue, qui fait face à l’Atlan-
tique, entre voyage et paix re-
trouvée, vous reviendrez charmés
d’un séjour en Bretagne !
Bretagne
Les huîtres sont sur www.prat-ar-coum.fr
L’hôtel à Landéda www.lesanges.fr
Plougonvelin et le Fort Bertheaume sur
www.pays-iroise.com
www.oceanopolis.com
www.finisteretourisme.com
www.tourismebrest.com
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Ne reste pas dans ton coin ! Voici le Cahier pour rencontrerdes Marseillais qui font bouger
la cité Phocéenne !
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Quel est votre parcours professionnel ?
Dans les années 80, ma priorité était d'élever mes filles, Sophie et Aurélia, mais j’organisais
aussi des expositions d’artistes majeurs de l'histoire culturelle de Marseille comme César,
Vasarelli, Traquandi... J'ai toujours choisi des lieux populaires et grands publics. J'ai d'ailleurs
été l'une des premières à investir le Palais des Arts, dans l'enceinte de la Foire Internatio-
nale de Marseille. En 1986 mon ex-mari, Robert Vigouroux, est devenu Maire de Marseille.
C'est là que je me suis engagée dans un parcours bénévole, en créant l'Institut Mode Médi-
terranée et le Musée de la Mode. Je souhaitais valoriser une nouvelle économie, celle de la
filière Mode/Habillement, en associant la formation, la culture et l'économie. Je voulais faire
de Marseille une grande métropole mode. Je suis également chef d'entreprise. Ma société
conseille des grands noms de la mode française sur des stratégies de communication et de
développement. En 2005, nous lançons un projet ambitieux : créer une Cité Euroméditer-
ranéenne de la Mode. L’objectif est de valoriser nos savoir-faire et de développer un réseau
méditerranéen, au coeur de la stratégie et des ambitions de l'Union pour la Méditerranée.
Comment êtes-vous devenue présidente de l'Institut Mode Méditerranée ?
La présidence de l'IMM s'inscrit dans une suite logique, car notre projet reposait à la fois sur
le riche passé de Marseille, port-franc dès le 17éme
siècle sous Colbert, et l'ouverture aux mar-
chandises, textiles et parfums, venant d'Orient et d'Occident. Il était important de mettre à
l'honneur l'ensemble des communautés impliquées dans la mode depuis plusieurs générations.
Ce métissage a favorisé l'émergence d'une mode différente de celle que l'on trouve dans le
nord de la France ou de l'Europe. Les racines méditerranéennes de ces créateurs ont imposé
un style reconnaissable (une forte présence de la couleur et des imprimés, avec des formes
De bénévole à présidente de l'Institut Mode Méditerrannée (IMM), Mary-
line Bellieud-Vigouroux affiche une expérience riche, au long de laquelle
elle n'a eu de cesse d'affirmer son engagement pour le développement
économique de la mode à Marseille. Fière des valeurs méditerrannéennes
et de ses créateurs pleins de couleurs et de talents, elle oeuvre pour ap-
porter à Marseille, une véritable identité dans le secteur de la mode. Pe-
tite immersion dans l'économie du textile et des créateurs de demain...
P23CM#6
et des volumes mettent en valeur les si-
lhouettes). Tous ces acteurs sont aussi d'ex-
cellents développeurs, ayant le sens du
commerce et de la convivialité.
Tous les jours, vous êtes plongée dans l'u-
nivers de la mode. Un rêve pour beaucoup
de femmes, le vôtre également ?
Je n'ai jamais considéré que la mode était un
rêve, même si parfois les médias nous font dé-
couvrir le glamour des grands groupes de
mode et des stars qui portent leurs créations.
Ce qui m'a toujours passionné, c'est l'écono-
mie et le rayonnement qu'elle génère dans
un parcours professionnel difficile où le
créateur, chef d'entreprise, doit maîtriser
des compétences de développeur, de ges-
tionnaire et de communiquant, dans un
contexte international. Il faut tenir compte
de la dure épreuve où, deux fois par an, ils
doivent proposer à leurs acheteurs inter-
nationaux des collections toujours plus créa-
tives, et à des prix toujours plus réfléchis.
Pensez-vous que la mode soit un
secteur porteur à Marseille ?
Cela fait 21 ans que l'IMM existe. Il a révélé
et accompagné de très belles entreprises
et permis l'enseignement. On peut dire au-
jourd'hui que la mode marseillaise a un sens,
une identité et une place privilégiée. Il suf-
fit de voir "Parcours de Mode", qui cette
année a vu le nombre des boutiques sélec-
tives augmenter de 50%. Un succès mérité
grâce au travail quotidien de l'Institut, la
créativité de nos marques et l'intérêt
grandissant des boutiques marseillaises,
prêtes à diffuser et à vendre nos talents.
L'IMM aide les jeunes créateurs et les
marques émergentes, quels en sont
les exemples les plus représentatifs ?
Le bureau Mode reçoit plus de 100 por-
teurs de projets par an et nous apportons
à chacun d'entre eux une grande écoute et
un soutien par rapport à leurs demandes
et à leurs objectifs. Parmi tous ceux que
nous avons aidé et qui sont connus au-
jourd'hui, celle qui incarne à nos yeux le
rayonnement et les compétences de l'Ins-
titut Mode Méditerranée, c'est Emma
François, PDG de la marque Sessùn. Elle est
passée par tous les dispositifs mis en place
par l'IMM dès la création de son entreprise.
Sessùn a bénéficié non seulement de la
Charte des Créateurs, mais également de
parrainages, de coaching et de rencontres
avec les grands professionnels, pour at-
teindre le succès de la marque que nous lui
connaissons actuellement.
Quels sont vos projets pour l'IMM ?
Nous avons une légitimité reconnue à la
fois par nos partenaires et par les collec-
tivités territoriales qui nous soutiennent.
Nous continuerons donc à développer la
formation des métiers de la mode, essen-
tielle pour l'avenir de notre filière et le
rayonnement de nos jeunes marques sur
notre territoire, à Paris et sur le bassin
méditerranéen. Nous saisirons toutes les
occasions pour mettre en avant nos pro-
fessionnels et renforcer leur image créa-
tive, afin de les mettre à l'honneur en 2013.
Et si vous étiez un cahier ?
Je serais plus un Post-it qu'un cahier. De nos
jours, il faut que nos idées ou nos actions
soient précises et concises. Il faut toujours
aller à l'essentiel pour que le message soit
accessible, transmissible, véhiculé et vite
mis à la poubelle une fois réalisé. La mode
est ainsi faite !
Figure Libre
On entend souvent que le régime de la
séparation de biens est le plus adapté
pour les créateurs d’entreprise...
Absolument, ce régime est le seul qui per-
mette de bien distinguer le patrimoine de
l’entrepreneur – souvent mis en garantie
pour obtenir des crédits – et celui du
conjoint (salarié par exemple). Avec cette sé-
paration, les difficultés du premier ne met-
tront pas en péril les biens de la famille.
Mais en séparation de biens n’y a-t’il
pas un frein à la constitution d’un pat-
rimoine familial commun ?
Vous savez, beaucoup de séparations de
biens ressemblent à des communautés lé-
gales. La plupart du temps la résidence
principale est par exemple achetée en indi-
vision. L’avantage de ce régime est que les
époux peuvent eux même déterminer – et
pour chaque bien – la part qui appartien-
dra à chacun (50/50, 70/30…).
Pas très romantique tout ça ! La sé-
paration de biens ce n’est quand même
pas le régime parfait ?
Non ! Le régime adapté au plus grand nom-
bre et notamment aux salariés est bien la
Les Experts : patrimoine
Devant l’essor des créations d’entreprises, notam-
ment via le statut d’auto-entrepreneur, nous avons
posé quelques questions à l’expert en patrimoine,
Benjamin Nicoulaud. Nous l’avons interrogé sur les
différents régimes matrimoniaux et la gestion du
patrimoine… Car même si au moment du mariage
les tourtereaux ne possédent pas toujours de bien,
il est fort probable que les choses évoluent au cours
de la vie ! Mieux vaut prévoir le pire pour vivre le
meilleur, qu’en dit notre expert…
communauté d’acquêts. La séparation de
biens comporte un certain nombre d’in-
convénients au premier rang desquels la
nécessité de veiller en permanence à la
protection du conjoint le moins fortuné en
cas d’accident de la vie. Ce déséquilibre de
patrimoine est également pénalisant plus
tard, pour l’aspect fiscal de la transmis-
sion du patrimoine.
Donc aucun régime n’est parfait…
Tout à fait, et c’est bien pourquoi la loi nous
autorise à passer de l’un à l’autre au cours
de notre vie. Une solution peut être de se
marier en séparation de biens pour ensuite
demander à votre notaire de passer en
communauté afin de prévoir sereinement
la transmission du patrimoine…
Justement, vous considérez vous
comme un concurrent des notaires ?
Au contraire, le notaire est un spécialiste
nécessaire et obligatoire pour faire un
contrat de mariage. D’un autre côté, les
conseillers en gestions de patrimoine sont
plus généralistes, et apportent un conseil
global au client sur les régimes matrimo-
niaux et bien d’autres choses encore : SCI,
placements financiers…
prévoir le pire pour vivre le meilleur
P25CM#6Les Experts : énergie
Si vous souhaitez poser des questions à
notre expert, envoyez votre question par
email à [email protected]
Je pense comprendre le fonction-
nement d’un chauffage au fioul ou
d’un convecteur, mais j’avoue avoir du
mal à deviner comment marche une
pompe à chaleur ! Ne pouviez-vous pas
trouver un autre nom ?
Vous avez raison, le fonctionnement d’une
pompe à chaleur est moins évident que celui
des modes de chauffage traditionnel ! En re-
vanche, le nom est bon car il s’agit bien de re-
cycler la chaleur présente autour de nous.
Une première explication serait de vous dire
que la pompe à chaleur (PAC) fonctionne
comme votre réfrigérateur mais en inversé.
Houla les cours de physique du lycée ! Je
crois qu’un réfrigérateur génère du
froid en absorbant la chaleur qu’il con-
tient pour la rejeter dans nos cuisines...
Tout à fait. La PAC fonctionne sur le même
principe mais en puisant la chaleur de
notre environnement (air, eau, terre) pour
chauffer votre logement. Il existe donc dif-
férents types de PAC en fonction de la
source d’énergie qu’elles utilise. A Marseille,
nous recommandons une PAC utilisant l’air.
Chaque année, l’hiver venu, on se pose les mêmes
questions : n’y aurait-il pas plus écologique et
moins honéreux comme chauffage ? L’isolation
est-elle bonne ? Solaire, électrique, gaz, gros
pull... quelle solution ? Bref, on a voulu en savoir
un peu plus sur les pompes à (PAC), alors nous
avons demandé à un spécialiste. Dimitri Vernet
est installateur, et le mode d’emploi des PAC n’a
aucun secret pour lui !
Mais en hiver il n’y a pas tellement de
chaleur autour de nous… surtout
après un coup de mistral !
Oui et non ! Le zéro absolu est à -273°C :
même à -10°C, la température est donc «
thermiquement » positive. Mais à ces tem-
pératures extrêmes la PAC consomme plus
de courant qu’en mode normal de fonc-
tionnement.
L’économie d’énergie est réelle
lorsqu’on utilise la chaleur de l’air ?
Les PAC ont besoin de très peu d’énergie
pour recycler la chaleur contenue dans
l’air et c’est bien en ça que ces installations
sont respectueuses de l’environnement.
L’économie est importante surtout sous
nos latitudes et pour les grandes maisons.
Je crois que des incitations fiscales
existent également ?
Oui, le gouvernement encourage ce type
d’installation en accordant un crédit d’im-
pôt de 40% du coût de votre PAC. Nos ou-
tils de simulation montrent que cette
incitation couplée à l’économie d’électricité
permettent d’amortir en quelques années
le coût de l’installation de la PAC (tout dé-
pends de la taille de votre logement)..
écologie et économie
Quand on entre dans le Musée de
la Musique de Maurice, le temps
s’arrête. Bienvenue dans l’antre
d’un aficionado de l’histoire mu-
sicale, que « les moins de vingt
ans ne peuvent pas connaître ».
Maurice, a commencé sa collec-
tion à l’âge de 10 ans. Des phono-
graphes (80 pièces rares), 10 000
partitions et 100 000 disques
font le bonheur de ce passionné
aujourd’hui retraité. Il s’est
acheté son premier phono-
graphe en mallette complète à
Saint Ouen, lors d’un
séjour à Paris, puis
en revenant à Mar-
seille une autre
mallette et la col-
lection naissait…
Maurice a travaillé « dans la papeterie », tout
en cultivant son amour de la musique et des
supports musicaux. Une passion qui prend
beaucoup de place ! Sa dernière installation,
c’est le « chalet de la chanson ».
On est surpris par le nombre
impressionnant d’objets :
chaque espace est occupé, et
à y regarder de plus près on
est ébahi… Des disques rares
voire très rares, dont Maurice
vous conte l’histoire avec des
anecdotes ou des informa-
tions très précises. Maurice
est incollable, et il transmet
ses connaissances avec un talent naturel et
une générosité à la taille de sa collection !
Tout est classé, archivé, rangé avec soin,
même s’il s’excuse d’un petit désordre : c’est
un musée vivant ! Le maître des lieux met en
marche ses tourne-disques, ses phono-
graphes des années 1900, avant même que
vous n’osiez le demander… Et si vous cherchez
un titre en particulier n’hésitez pas, il est à
« 80% collectionneur et 20% vendeur » !
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P27CM#6Figure Libre
Tel de Maurice 09 64 00 55 26
La visite continue. Chaque pièce recèle
de nouveaux trésors : vous vous trou-
verez avec Elvis Presley, Dalida, José-
phine Baker ou encore les Beatles
(dont Maurice est particulièrement
fan), tous ceux qui ont marqué l’his-
toire de la musique, tout y est. La
pièce des vinyls et disques impres-
sionne mais celle qui étourdit le plus
est sans aucun doute celle qui est
occupée par les juke box, boîtes à
musique avec disque métallique (chan-
tant la Marseillaise !), orgue de Barbarie et
phonographes. Un univers rare et exception-
nel… Nous voilà partis pour un autre monde.
Tout semble irréel, féerique. Quelques
chants de Noël retentissent en canon, des
carrousels à musique tournent et s’illumi-
nent… Ces airs de musiques nous replongent
dans l’enfance. Les aînés retrouveront leur
jeunesse, les plus petits découvriront des so-
norités dont les nouvelles technologies nous
privent, chacun se prendra à rêver de
music-hall, des débuts du rock’n roll ou bien
du temps où les opérettes marseillaises
rencontraient de fiers succès…
Maurice est également spécialiste des chan-
sons marseillaises et provençales. De nom-
breux médias ont eu recours à ses
connaissances mais aussi à ses services pour
retrouver des chansons, faire passer un
orgue de barbarie dans un film ou parler du
patrimoine musical régional !
La visite n’est pas finie, il y a encore une pièce
à explorer, qui laisse découvrir des phono-
graphes d’une beauté et d’une rareté qui vous
laisse bouche bée ! Disques 78 tours ou vynils ?
et oui c’est différent ! Le vynil, c’est un 45
tours qui mesurait 25 cm avec 4 titres sur
chaque face, puis 30 cm pour un album. Le 78
tours s’est éteint fin mars 1953 et le vynil a
pris sa place jusqu’en 1990, à l’arrivée du CD…
On apprend que le phonographe existe à cy-
lindre, dit « à rouleaux », avec
le pavillon en cuivre ou en
tôle, à ne pas confondre
avec l’appareil à disque !
Un tour de manivelle et
hop la magie opère, la mu-
sique prend possession
des lieux avec bien évidem-
ment des airs du temps
d’avant… Le principe est
simple, la manivelle écrase
le ressort qui entraine le
disque en se détendant. Le
diaphragme ou la tête de lecture est muni
de l’aiguille qui lit le disque et à l’époque des
phonographes l’aiguille devait être chan-
gée à chaque lecture ! Et oui aujourd’hui
on dirait, c’est pas trop écolo ! Pour le vo-
lume, seul les phonographes avec un meuble
en bois permettaient « d’augmenter » le
son par une astuce de portes ou volets,
que les fabricants installaient. Dès que l’on
ouvrait ces portes, le son était plus fort,
une idée simple mais il fallait y penser !
Maurice vous parlera certainement de
René Sarvil, parolier marseillais qui tra-
vaillait avec Vincent Scuotto plus connu.
Mais René Sarvil a écrit de nombreuses
chansons célèbres de tous comme « Le
Noël des petits santons », « La Canebière »,
« La Valse marseillaise » ou « Le Plaisir de la
pêche » reprise par Les Moussu T e Lei Jo-
vents… Et bien d’autres chansons que
nous avons écoutées un jour… un patri-
moine à conserver !
Il suffit d’appeler pour venir visiter ce
Musée de la Musique situé au Roucas Blanc.
Un voyage dans le passé qui vous éblouira.
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M. Foillard, vous n'êtes pas originaire de
Marseille, qu'est-ce qui vous a attiré ici ?
Il est vrai que je n'habite à Marseille que depuis
2004, mais par ma famille maternelle je peux
me revendiquer comme authentique Proven-
çal, depuis le 12ème
siècle au moins ! Nous
sommes originaires de Sisteron, St Tropez, Tou-
lon. Une rue de Marseille porte le nom de de
mon arrière Grand-mère : Croze-Magnan. Mes
parents sont nés à Toulon, mon épouse égale-
ment et même ma belle-mère ! Enfin, mon aïeul,
Pierre Antoine de Suffren, a son médaillon sur
la Mairie. Voilà pour la "provençalitude" !
J'ai été attiré à Marseille par sa renaissance
culturelle, économique et politique. La mise en
marche d'Euroméditerranée, puissante ma-
chine à améliorer encore l'image de la ville
grâce au talent de son dirigeant, François Ja-
linot ; et l'héliotropisme qui crée un mouve-
ment démographique durable de l'Europe du
nord vers les rives de la méditerranée. Encore
faut-il qu'il y ait une économie dynamique et
des structures adaptées pour accueillir ces
nouveaux Marseillais. Enfin le fait catalyseur
de ma venue à Marseille a été l'opportunité
d'acquérir 124 immeubles rue de la République
afin de procéder à une rénovation lourde. Je
connais cette rue exceptionnelle depuis mon
enfance et la beauté des façades de cet en-
semble monumental de plus d'un km m'a tou-
jours fasciné. Le contraste avec l'aspect
abandonné de la rue n'en était que plus im-
pressionnant. Une belle endormie, défigurée ! Il
n'y a pas de raison qu'un quartier en déshé-
rence, mais à l'architecture remarquable ne fi-
nisse pas par retrouver son lustre d'antan.
Si cette possibilité ne s'était pas présentée à
Marseille, je ne me serais pas accroché pen-
dant 18 mois de négociations. Je n'aurais pas
non plus eu l'énergie d'expliquer inlassablement
au fond Lone Star que Marseille était de re-
tour. A ce titre, Marseille Capitale Européenne
de la Culture en 2013 est une chance extraor-
dinaire pour nous. Cela va créer d'abord l'im-
périeuse nécessité d'être prêts à l'heure et
sacraliser le respect absolu des plannings de
réalisation. J'ai observé cela à Barcelone en
1992 pendant la préparation des JO. Electro-
choc salutaire contre la léthargie !
Qu'est-ce qui vous a inspiré cette aven-
ture Rue de la République ?
Ce qui m'a inspiré, c'est l'incroyable défi de ces
américains qui ont rénové Harlem. Je les avais
rencontré à New York il y a 15 ans et j'ai re-
trouvé rue de la République les mêmes ingré-
dients qu’à Harlem : un quartier nouveau
conçu à l'époque (1900) avec des ambitions
d'urbanisme qualitatif et une architecture de
façades travaillées ; une masse critique im-
Il est de ceux qui voient loin. Son ambition : faire de Marseille une cap-
itale Méditerranéenne et Européenne, qui surpasse Gênes, Barcelone
et Valence. Son job : promoteur immobilier. Après l’ESSEC, Eric Foillard
intègre les plus grandes entreprises de promotion et de développe-
ment immobilier avant de créer sa propre structure. Passionné et
sans langue de bois, Eric Foillard est plutôt bavard…
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aimer le travail
et son travail
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(suite) Figure Libreportante maîtrisée par un seul opé-
rateur, et enfin les capitaux néces-
saires pour prendre l'histoire de
vitesse par une injection massive. A
Harlem, ils attendaient de maîtriser
totalement la propriété d'un bloc pour agir
(environ 140m de côté), rue de la République,
nous avons acquis 100 000 m2de logements et
50 000 m2de commerces, vides à plus de 60%.
Qu'est-ce qui selon vous, a forgé l'en-
trepreneur que vous êtes aujourd'hui ?
Ce que j'ai fait, tout le monde peut le faire,
et surtout mieux. Il suffit d'en avoir envie et
d'aimer le travail et son travail ! C'est un mé-
tier magnifique ! Il n'y a pas 2 programmes
identiques et des développements qui durent
entre 3 et 5 ans ne permettent pas à la rou-
tine de s'installer. Promoteur est un métier
souvent décrié et pourtant, la proportion de
mauvais promoteurs n'est pas supérieure à
celle des mauvais boulangers ou garagistes.
Mais les bâtiments se voient, restent des dé-
cennies et la laideur a ceci de terrible qu'elle
perdure. Pour la défense de la profession, je
dirais qu'aucune autre n'a plus contribué à
bâtir le patrimoine des Français. On peut faire
ce métier avec passion, sincérité et amour de
la belle ouvrage. Ma règle de vie : ne jamais réa-
liser de programme que je ne serais pas fier
de montrer à mes enfants.
Quels autres projets avez-vous déjà
réalisés à Marseille ?
J'ai réalisé un village de maisons à Château
Gombert, Campagne Besson et un à Vitrolles,
La Tour de L'Horloge. Réfléchir à la création
de meilleures maisons et les construire, voilà
une de mes passions. Mais on ne peut se
contenter de viser l'excellence à partir de la
porte de la maison. L'urbanisme, la qualité de
l'espace public, l'architecture extérieure, les
services et les commerces intégrés, tout cela
doit être l'objet du plus grand soin si on a
l'ambition que les futurs habitants vivent le
mieux possible dans un nouveau quartier.
Quelles sont vos ambitions aujourd'hui ?
Ambition que Marseille devienne la Los An-
geles de l'Europe, capable et prête à ac-
cueillir les entrepreneurs, les artistes, les
créateurs de richesses et les touristes exi-
geants. Pour cela la ville, outre ses atouts
naturels de situation géographique, et de
ses sites et monuments exceptionnels, doit
être appétissante, propre, présenter une
architecture qui donne envie de venir et sur-
tout de revenir et de rester. Tuons l'image
"Borsalino - French Connection". Le Port, dans
sa partie Sud, doit devenir une force de déve-
loppement et d'attraction et non plus une
plate-forme logistique pour les passagers des
ferries, qui transforme l'abord de quais vides
presque en permanence, en parkings géants
d'hypermarchés, vides eux aussi ! C'est pour-
quoi la construction de l'horrible gare mari-
time devant la Cathédrale de la Major n'a pas
de sens ! Cette nouvelle passerelle de prés de
20m de haut sur plus de 200m de long qui relie
cette gare aux bâti-
ments de la Joliette est
une gifle aux Marseillais !
Ce mur de la honte, fruit
d'une logique technocra-
tique imbécile, du rai-
sonnement égoïste
d'ingénieurs qui oublient
que le port est dans Marseille, a été réalisé
sans permis de construire, à toute vitesse
comme des enfants qui se précipitent à faire
une bêtise avant de se faire prendre par les
parents ! Cette construction longe le quai de
la Joliette (futur bd paysagé), où nous venons
d'inaugurer l'Immeuble Le Quai. On ne peut pas
le rater, c'est la plus belle façade, éclairée la
nuit qui donnera bientôt sur un bd paysagé. Les
marseillais que j'ai interrogés, la rejettent et
croyez-m oi, ils sont nombreux. Nous en voulons la
destruction rapide. Nous avons déposé une
plainte pénale auprès du Tribunal de Grande
Instance. Son instruction est en cours. Si le port
est à Marseille, il est aussi dans Marseille !
Avez-vous d'autres projets à venir ?
Entre autres, nous étudions dans le 10ème, un vil-
lage piétonnier de plus de 300 maisons et ap-
partements. L'architecture art nouveau
version 21èmesiècle par l’architecte Renaud Tar-
razi et le concepteur Laurent Guerrier de-
vrait être plébiscitée par les primo accédants,
qui veulent habiter une maison mais en ville.
L’hiver et le froid, ça donne envie de cocoo−ning non ? Voilà un Cahier qui pourraitvous donner des idées pour vous
mais aussi pouroffrir...
Pa
r S
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Ma
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a
Si vous êtes comme moi, stressée pour un rien alors
n’hésitez pas à adopter la zen attitude avec le yoga !!!
Partez sans préjugé et testez plutôt. Le prof doit con-
venir à vos attentes car il faut que le feeling passe.
Pour choisir le style de yoga, il faut essayer mais il y
en a forcément un qui vous convient soyez en sûr!
Les Vertus
Les bienfaits du yoga sont nombreux, la pratique régulière peut vous aider à retrouver vos
capacités physiques tout en douceur, vous aurez l’impression d’être souple (ça peut être
sympa dans certains cas), de gérer votre respiration, votre énergie, et votre vitalité ainsi
que votre STRESS, car le yoga installe l'optimisme chez vous… Il vous aide à surmonter les obs-
tacles et vous procure un bien-être total, par l’harmonie entre votre corps et votre mental.
Le yoga aide également dans la lutte contre la dépression. Il est conseillé pour votre santé
cardiovasculaire et circulatoire. Il est utile au traitement des troubles musculo-squelet-
tiques, pour ceux qui ont des problèmes d’arthrite. Une aide précieuse également pour la
mémoire, pour les troubles de l’intestin, et il est utilisé pour soulager les patients des trai-
tements de toxicomanie. Comme disent les yogis : « La santé, c'est la richesse. La paix men-
tale, c'est le bonheur. Le yoga montre le chemin ».
En pratique
Il faut 2 serviettes (une à poser sur le tapis et une pour s’essuyer) et une bouteille
d’eau, une tenue légère voire en maillot pour le yoga Bikram, parfois appelé le «
hot yoga », car on va transpirer ! C’est parti pour 90 minutes d’enchaînements de
postures, que nous montre le professeur. Les cours de groupe réunissent de 10 à
20 personnes et durent environ une heure. Tout commence par une relaxation pour
se vider l’esprit et entrer dans une ambiance paisible... Les positions demandent un
équilibre et une concentration particulière debout et au sol avec des noms évo-
cateurs comme le cobra, le soleil levant… Le travail de l'élève consiste à suivre les
directives du professeur en contrôlant sa respiration et en se concentrant sur
ses sensations corporelles enfin être à l’écoute de son corps, car dans notre so-
ciété, vous le savez, on n’écoute pas assez notre enveloppe charnelle. Il faut tenir
le rythme surtout pour le hot yoga afin d’éliminer les toxines. Le retour à la vie
quotidienne se fait en douceur avec une relaxation qui vous rendra de l’énergie
pour votre journée ou votre soirée. Un exercice physique quoique l’on en pense mais
en douceur et un effet sur la ligne, alors on peut se faire du bien !!!
Après avoir assisté à quelques cours, vous pourrez travailler votre respiration
(uniquement, ne pas essayer de refaire les positions si vous êtes débutant) chaque
jour pour aussi le peu de que 15 minutes, un temps pour vous !
Yoga
Bikram Yoga College
25, Rue Trois Rois 6ème
- 04 91 47 61 57 - 06 77 07 34 07
De nouvelles perspectives
Le yoga perd sa connotation ésotérique, et au-
jourd’hui de nombreuses écoles offrent des
cours en entreprise. Après le travail ou à
l’heure du lunch, les travailleurs relâchent leur
cravate et brisent leur routine. Une idée qu’on
aimerait voir fleurir…please les boss pensaient
à vos employés, ils vous le rendront !!!
On voit également surgir de nouvelles formes
de yoga, comme le Bikram, qui fait fureur aux
Etats-Unis, et qui se pratique dans une salle
chauffée à plus de 40° C.
Petit focus sur le yoga Bikram
Conscient des problèmes particuliers des Occidentaux, stres-
sés et fragiles du dos, le maître fondateur Bikram Choudhury
a élaboré un enchaînement de 26 postures, toujours les mêmes
et dans le même ordre. « La température peut surprendre, ex-
plique Marine, professeur de yoga Bikram, mais elle permet de
relâcher le muscle plus rapidement pour des étirements plus
profonds. En transpirant, on élimine aussi des toxines. Et la cha-
leur vous met dans un état qui favorise la concentration. »
Cobra, lapin… les postures s'enchaînent assez vite. Il faut les
tenir une minute ! N’oubliez pas de mettre une tenue légère car
il faut tenir les 40° tout en faisant de l’exercice. Tout juste le
temps d'avaler une gorgée d'eau et c'est reparti. Après 90 mi-
nutes à ce rythme assez intense, on finit totalement épuisé,
avant, il est vrai, de se sentir plutôt en forme au bout de
quelques heures. « Il faut compter trois séances pour commen-
cer à y trouver du plaisir et en ressentir les bénéfices » explique
Marine. Petit conseil à suivre impérativement : ne vous collez pas
aux autres même si vous êtes entre copines ou en couple… gare
à la transpiration lorsque votre voisin change de position il peut
vous éclabousser de sueur… prenez vos distances !!!
Hervé, 90kg, brûle auxalentours de 1350 calo-ries au cours d’uneclasse de Bikram
Yoga. Ce qui, corres-pond aux pertes calo-riques d’un jogging de15km en 90min !
P33CM#6Yoga
SaunaP
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Ju
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au
du
y
Tout d’abord il faut prendre une douche et se sé-
cher avant d’entrer dans une cabine tradition-
nellement en bois, dont la température
intérieure varie entre 70° et 100°. Une chaleur
très sèche favorise la sudation et donc l’élimina-
tion des toxines. La première phase doit durer
entre 8 et 12 minutes, il faut que les perles de
sueur roulent sur la peau (c’est poétique n’est-
ce pas ?). C’est alors la première sortie durant
laquelle il est recommandé de s’immerger dans
de l’eau ou bien de prendre une douche fraiche
ou froide. Non promis ce n’est pas barbare ! L’ef-
fet de constriction est très bon pour les vais-
seaux sanguins et par ailleurs, même dans une
eau à 0°, on ne se sent pas agressé mais plutôt
dans une langueur correspondant à la relaxation
musculaire.
Il est recommandé de se reposer pendant 15 mi-
nutes avant d’entrer à nouveau dans le sauna.
Encore une fois on reste 15 minutes dans la cha-
leur. La température du corps peut monter
jusqu’à 40°, les toxines sont éliminées. Au fur et à
mesure, les douches intermédiaires permettent
de bien nettoyer la peau. La deuxième sortie est
du même ordre que la première, avec un temps
de détente un peu plus court.
A la troisième entrée les toxines sont éliminées, c’est alors une transpiration propre qui glisse
sur votre corps, encore 15 minutes à tenir dans la chaleur et il ne restera plus qu’une dernière
douche suivie d’une sieste de 20 minutes pour atteindre le niveau maximum de relaxation ! Lé-
gèreté, détente des muscles, élimination des toxines bref le sauna c’est vraiment cool !
Reconnu et implanté depuis des décennies, si ce ne sont des
siècles en France, le sauna nous vient tout droit des pays scan-
dinaves et plus particulièrement de Finlande. Raconté comme
ça, le rituel du sauna ne semble pas très agréable, mais
promis, c’est vraiment bien quand on le fait !
Outre la tendance actuelle qui nous pousse vers les
soins « ethniques », le hammam a des vertus nom-
breuses. A l’origine il s’agissait de bains publics où l’on
faisait ses ablutions dans les pays musulmans du
bassin méditerranéen. Héritier direct des bains ro-
mains, le hammam est aujourd’hui un lieu de détente en
Europe et encore au Maroc tandis qu’il a quasiment
disparu dans sa forme traditionnelle en Egypte.
Le hammam peut être composé de plusieurs
salles à différentes températures. La salle prin-
cipale est autour de 50°. L’air y est saturé en va-
peur (100% d’humidité), parfois légèrement
parfumé aux huiles essentielles. Le principe est
simple, se décontracter, laisser son corps se fon-
dre dans la chaleur et l’eau ambiante. Bien sûr, on
peut papoter avec une copine, mais le principal
est de se libérer des tensions.
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Détente au Hammam
P37CM#6
PPoouurr uunn hhaammmmaamm,, llaa cchheecckk--lliisstt ::Avoir du temps (pour ne pas se préoccuper
de l’heure pendant la séance)Commencer par une douche et en prendrerégulièrement pendant la durée de la séancePasser de pièce en pièce pour alterner les
températuresBoire pour compenser la perte en eau
Pour celles et ceux qui ont des problèmescardiaques ou vasculaires, demandez conseil à
votre médecin avant !
Le cahier d’adresses...
La chaleur a un effet
relaxant sur les mus-
cles. La vapeur aide
la peau à se déten-
dre et les pores en
se dilatant permet-
tent aux toxines
d’évacuer votre organisme. N’hésitez pas à
venir avec votre lofa, mais généralement
les établissements proposent des gants
pour exfolier votre peau ainsi que du savon
noir. De surcroit l’atmosphère tamisée, le
bruit de l’eau et le fait non négligeable que
le téléphone soit éteint au fond du sac,
font que l’esprit peut se vider également.
Parenthèse apaisante dans des semaines
souvent stressantes, le hammam est un
allié de votre bien-être incontournable !
La Bastide des Bains
rue Sainte - 13001 - 04 91 33 39 13
Le décor de la Bastide donne l’impression que ces bains ont
toujours existés ! Voilà 5 ans que Christelle et Jean-Georges
ont créé cet espace dédié au bien-être et à la sérénité.
Situé dans un ancien bâtiment du port, les poutres et les
pierres apparentes donnent un cachet formidable. Les
puits de lumière et l’atmosphère très calme vous entraine
dans une relaxation mérité, un havre de quiétude dans un
centre ville en ébullition !
Le Hammam, centre névralgique des 400m2de l’établissement
est composé d’une grande pièce principale et d’une plus pe-
tite plus chaude. Le soin le plus demandé est « l’oriental », un
hamman (sans limite de temps) complété avec un gommage
effectué de main de maître et un soin au ghassoul. L’épila-
tion à la cire orientale est aussi une tendance très appréciée
par les adeptes du naturel : citron et sucre, un caramel très
naturel, que l’on peut pratiquer avant ou après le hammam !
Sur place on vous prête paréo, tongs et peignoir, et le gant
du gommage vous est offert. Tous les détails comptent,
ainsi vous trouverez du coton, du démaquillant, des sèche-
cheveux... bref tout ce dont vous aurez besoin pour faire
durer le bien-être longtemps après !
Ouvert tous les jours, réservé aux femmes et mixte lundi et mercredi de
17h à 20h, le samedi de 15h à 20h et dimanche de 10h à 18h.
www.bastidedesbains.com
Le cahier d’adresses...
Carré de soi
route 4 saisons - Allauch - 04 91 05 77 77
Un concept que l’on adopte forcément :
l’alliance du sport et du bien être, com-
ment refuser ? Vous pouvez faire du sport
(fitness, pilate...) en cours collectifs ou
avec un coach et ensuite prendre soin de
vous, avec les classiques mais essentiels
hammam (toujours mixte),
spa, massages… Les mas-
sages vous conduiront aux
4 coins du monde, tout
simplement le rêve !!! Les
cabines sont toutes diffé-
rentes et très bien déco-
rées, l’ambiance calme
vous transporte, et c’est
juste en face du Golf !
www.carredesoi.fr
Bains de Lanka
55 bd Baille - 13006 - 04 91 46 67 63
Les gourmandes trouveront leur soin au
chocolat pour une totale zénitude dans un
plaisir intense avec le parcours aztèque
aux parfums bambou et noix. Le chocolat
est riche en vitamine B et
en minéraux (potassium,
magnésium, fer, sodium,
cuivre, fluor). Il nourrit la
peau, lutte contre le
stress, tonifie et stimule.
Un institut dédié au bien-
être à découvrir !
www.les-bains-de-lanka.com
Thermes Sextius
Cours Sextius - Aix-en-Provence - 04 42 23 81 82
« Le bonheur des sens favorise l’équilibre du
corps et de l’esprit ». Totalement dépay-
sant, le rituel Banya, un bain russe est la
nouveauté aux Thermes Sextius. Ici de l’eau
jaillit la vie ! Posés sur une source les
Thermes vous proposent une panoplie de
soins aquatiques et de massages de toutes
sortes. Demi-journée, journée ou cure, les
Les bains du Harem
6 rue Jeune Anacharsis - 13001 - 04 91 33 05 34
Le dépaysement passe déjà par les lieux,
l’orient et toute sa sensualité en plein coeur
de Marseille. Jeudi et samedi, nocturne
jusqu’à 21h. Horaires mixtes le mercredi 10h à
19h, jeudi 10h à 19h, samedi 15h à 21h, avec une
possibilité dimanche sur réservation. Il est
même possible de privatiser le hammam pour
une séance en groupe (en-
terrements de vie de jeune
fille par ex.).
www.lesbains-
duharem.fr
bienfaits de l’eau sont innombrables. At-
tention, il faut réserver à l’avance, les
Thermes Sextius, sont très demandés !
www.thermes-sextius.com
Valentine Spa
252 route des 3 Lucs - 13011 - 04 91 27 09 78
La star ici c’est le soin Shirodhara. D’origine
indienne, il agit sur les décompensations
énergétiques et soulage les tensions, ap-
porte une relaxation profonde, améliore la
perception des sens et atténue l’anxiété,
l’angoisse, le stress, la difficulté de concen-
tration, l’insomnie et la nervosité. Rien que
ça ! Shirodhara est l’écoule-
ment lent d’un flux constant
d’huile chaude, sur le front. Ce
soin est suivi d’un massage
bref et délicat du crâne, des
cheveux et des pieds... Noc-
turne le jeudi jusqu'à 21h30.
www.valentine-spa.com
P39CM#6Le cahier d’adresses...
VOYAGE AU BOUT DU HAMMAM RAFIK
1 rue de l’Académie - 13001 - 04 91 54 21 62
Le Hammam rafik n’est pas seulement un lieu de détente et de, soins, c’est un
voyage. Descendez au métro Noailles, faufilez vous dans la rue de l’acadé-
mie, laissez vous tirer par les senteurs d’épices jusqu’au n°1. La première porte
ouverte sur la rue vous invite à l’élégance : des azuléjos sobres et de bons
goûts, il faut sonner. Avec un peu de chance, c’est Nadia qui vous accueille. Si
vous venez pour la première fois, vous comprendrez vite que dans ce lieu, il y
a une signature, une âme : Nadia. Venue d’Algérie il y a déjà plusieurs années,
Nadia a bâti ce hammam comme on construit une cathédrale. Ici rien n’est
laissé au hasard, on est dans la sacralisation du bain, celui qui vous lave de
tous les maux. Avant de vous déshabiller, choisissez votre voyage avec l’hôtesse. Il peut durer
1h ou 2 si vous optez seulement pour le bain au sous sol. Plusieurs heures, si votre corps fati-
gué, a besoin d’oublier les misères du quotidien.
Avant de déposer vos chaussures et de vous dévêtir, imprégner vous de l’ambiance hors du
temps, la musique vous aide à traverser la Méditerranée dans sa beauté et son authenticité.
Je descends au sous sol. Mon choix : de longues minutes sur la table de marbre chaud, ablu-
tions dans la salle commune traditionnelle avec le savon noir. Il y a des femmes du Maghreb
rompues aux gestes du bain. D’autres femmes plus novices. Chez les unes comme chez les
autres, il y a une atmosphère de jubililation. Fatima vient me chercher pour le gommage. Le
geste est sûr, jamais agressif, on parle peu. Seulement des sourires. La peau débarrassée
de ses impuretés, mon corps peut désormais accueillir un massage à l’argile et au clou de
girofle. La magie de l’ailleurs fonctionne à plein, je me surprends à somnoler dans ma cou-
verture d’argile. Et si j’allais encore plus loin. J’ai dit oui à Nadia pour le massage aux huiles
essentielles. Enfermée dans mon peignoir (il vaut mieux venir avec) je remonte au premier
étage. Des banquettes de repos m’accueillent. Une jeune fille m’offre un thé à la menthe,
Nadia vient me parler. Elle est très belle.
Cet univers de calme et de volupté lui ressemble. Mon voyage va se poursuivre sur la mez-
zanine pour le massage aux huiles essentielles. Qu’ai-je donc fait pour mériter un tel moment
de grâce ?
Tous les jours de 9 h à 19 h - Mardis et vendredi de 10 h à 21H - Hommes : dimanche : 19 h à 23H
www.hammamrafik.com
Gaïa Institut
Puit du Denier - 13001 - 09 50 93 65 32
Souvenez-vous, nous vous avions parlé de cet institut
100% bio ! Dédié à la beauté au naturel, Gaïa propose
toute une gamme de soins et de massages. Pour venir
ici, il faut déambuler à pied dans les rues du Panier et pourquoi pas
visiter la Vieille-Charité qui est juste en face ! La détente passe
aussi par le regard : observer les siècles passés via l’architecture
mais aussi les tableaux...
La nouveauté cet hiver c’est l’escale tropicale : gommage granité noix
de coco, modelage douceur de karité au tiaré, enveloppement cacao
et guarana...1h30 de bonheur ! Et jusqu’au 20 décembre, ce soin est en
promo, une bonne idée pour un cadeau de Noël décontracté !
www.gaia-institut.com
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en
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Sept Harmonies
167 rue Paradis - 13006 - 04 91 58 40 53
Mesdames, vos enfants ne seront plus un
obstacle pour un spa, il y a une garderie
bébé (4mois-3ans) ! Oui, oui , vous ne rêvez
pas, le Paradis est là alors détendez tous
vos sens l’espace de vos soins avant le re-
tour à la vie trépidante. Des soins innovants
et originaux alliant des techniques ances-
trales et des technologies de pointe, pour un
maximum de bien-être, tout un programme.
Mais le rêve ne s’arrête pas là car si votre
soin vous a décoiffé ou graissé les cheveux,
pas de problème il y a une option coiffure.
Et si vous ne pouvez
pas sortir c’est un
professionnel qui
vient chez vous !
Tout est fait pour
s’adapter à vos be-
soins. Un clin d’œil avec le rituel de Provence,
pour 2h15 de plaisir aux parfums provençaux
: lavande, herbes de Provence, savon de Mar-
seille, huile d’olive…
www.spa-septharmonies.com
Terre de Rituel
12 rue de l’Opéra- Aix - 04 42 39 21 16
Le modelage Lomi lomi, fait déjà envie rien
qu’en le nommant. C’est un massage sacré,
utilisé par les guérisseurs hawaïens, avec les
mains et les avant-bras. A la fois délicat et in-
tense, il dynamise le système énergétique du
corps. Le "lomi lomi" représente le toucher
dans un esprit de respect et d'attention qui
relie le corps, le cœur et l'âme à la source de
la vie. Il soulage les tensions musculaires, amé-
liore de la circulation sanguine, et rétablit
l'harmonie entre le corps et l'esprit. Terre de
Rituels propose diffé-
rentes durées pour ses
soins, une astuce apprécia-
ble, ainsi qu’une large
gamme dédiée aux hommes.
www.terrederituels.com
Spa Siwa de la Villa Massalia
17 pl. L. Bonnefon - 13008 - 04 91 72 90 00
Un spa dans un hôtel de luxe, avec des
massages de relaxation, une piscine inté-
rieure/extérieure à 27° toute l’année, aux-
quels on a accès dès que l’on réserve une
chambre. Lors d’une semaine de travail in-
tensif, une idée sympa pour un week-end
en amoureux, sortir de sa routine et s’éva-
der tout en restant à Marseille.
marseille.concorde-hotels.com
Les bains de Breteuil
46 rue Breteuil - 13006 - 04 96 10 22 10
Les portes de l’évasion... Ici hammam et
massages dans un cadre doux et contem-
porain. À la carte : le massage californien ,
recherche de l’harmo-
nie et de l’épanouisse-
ment, un soin de la
tête aux pieds, pour
un bien être immédiat,
ou encore le massage
suédois, qui allie la dou-
ceur et la fermeté pour éliminer la fatigue,
le stress voire même la cellulite ! Le shiatsu,
un rituel à base d’étirements doux et pro-
gressifs pour faire circuler l’énergie et re-
lâcher les tensions musculaires… Confiez
vos besoins et vos envies et vous aurez le
massage sur mesure !
Ouvert tous les jours
www.bainsdebreteuil.com
Cinq Mondes Spa
45 quai de Rive Neuve - 13006 - 04 91 04 04 04
Cette enseigne mondialement connue fait
rêver nombre d’entre vous. Chaque rituel
est inspiré d’un continent avec les tech-
niques ancestrales alors choisissez votre
destination. Par exemple le bain japonais,
à base d’arômes de fleurs de cèdre rouge
avec de l’eau tiède dans une baignoire qui
invite à la méditation… C’est sans aucun
doute à tester pendant la période hiver-
nale ! Cinq Mondes propose également des
box à offrir, des gammes de soins com-
plètes (crèmes, gommages, huiles de mas-
sage...) primées aux Victoires de la Beauté
2009 et récompensé
par un Oscar Cosmé-
tique la même année !
www.cinqmondes.com
Le cahier d’adresses...
La prestation « Ethnic fusion » est un
concentré des 5 meilleures techniques du
monde sur votre corps… On dit oui, sans hé-
siter et en plus dans un cadre de rêve pour
les amoureux de Marseille, car dans toutes
les salles on a une vue sur le Port… Je re-
viens à ce massage des 5 mondes, vous re-
trouverez la méthode Shiatsu pour le visage,
taoiste afin de prendre soin de votre ven-
tre, baliné pour les bras, le taï s’adresse aux
jambes et enfin l’oriental sera réservé pour
votre dos… et tout cela en musique apai-
sante pour une relaxation totale.
Un petit plus agréable, « le retour de pro-
menade », c’est la méthode de réflexologie
plantaire pour les pieds avec un soin parti-
culier pour vos mollets, pour permettre de
réequilibrer votre corps en profondeur afin
de se sentir léger et détendu jusqu’au len-
demain matin !En plus des salles de bien
être, vous pourrez
trouver une pièce fit-
ness, toujours avec
vue sur le vieux-port…
Le hamman est tou-
jours mixte et aux ho-
raires d’ouverture de
l’institut.
Pa
r S
év
er
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Ma
nn
a
Le cahier d’adresses...
So Spa
Dans l’Hôtel Sofitel 56
bd Charles Livon 7ème
-
04 91 15 59 00
« 2 soins signature »
chez So Spa qui sont
des rituels inventés par
l’équipe du spa avec un
concept super sympa
puisque tous les soins sont accompagnés de
musique composée tout spécialement. La
musique suit le mouvement qu’il soit doux,
berçant, relaxant ou énergique…Le décor
sert aussi à la relaxation avec un fond
marin, des nacres, coquillages et algues,
avec un lustre qui représente un banc de
poissons en forme de pétales dans le patio…
Le soin « SO exhilarating body massage » est
une spécialité de l’institut et concerne le vi-
sage et le corps avec des notes de gourman-
dise, des pierres chaudes et froides, des
mouvements enveloppants... mais il faut tes-
ter pour en savoir plus, car l’équipe veut
garder un soupçon
de mystère pour
faire découvrir les
soins à ses clients,
alors il n’y a juste un
mot à dire, « es-
sayons » ! (Mais nous
ne vous dirons rien !)
à domicile... c’est pas mal aussi !
chez vous ! Alice Corrotte - 06 79 68 15 58 - [email protected]
Une auto-entrepreneuse Alice, qui prend soin de vous, c’est pas le top
ça ?! Elle écoute vos besoins et se déplace avec son matériel pour
vous masser selon vos envies. Elle emporte avec
elle sa table de massage, sa chaise ou encore son
futon… en fonction de vos demandes.
Le massage chinois est le plus couru. C’est assez
dynamique mais Alice pratique souvent le mas-
sage aiurvédique, plus doux… En fait elle aura
forcément le massage qu’il vous faut et dans
votre environnement pour une totale zénitude…
Comptez entre une heure et une heure trente
de soin, à partir de 20¤.
En bonus une idée super : une séance massage
entre copines, avec une ambiance que vous créez...
Vous pouvez trouver son site : tuinadom.e-monsite.com
Pa
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Ma
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a
Vêtements l’aromathérapie
L’équipementier sportif Adidas a
lancé sa ligne aromathérapie dont
la technologie s’intitule Skintex.
Fruit des dernières innovations
dans l’industrie textile cette tech-
nique pourrait bien envahir nos
quotidien... tiens je mettrai bien un
tee-shirt à la camomille moi !
Mais qu’est-ce que c’est un vête-
ment aromathérapie ?? C’est une
merveille de technologie car des
huiles essentielles se trouvent
dans des microcapsules consti-
tuées de composants vitalisants
et stimulants qui se libèrent par
la friction de vos mouvements sur
le tissu. Les vêtements sont constitués d’ingrédients des plus
classiques aux vertus utiles aux sportifs. Ces habits à base de ci-
tron permettent de stimuler et équilibrer le corps, le romarin
servira pour vous régénérer, la vitamine E est l’anti-oxydant et
enfin l’huile d’olive pour vous aider à récupérer des efforts que
vous venez de fournir. La course à pieds pourrait-elle devenir un
sport pratiqué et aimé de tous, si cela semblait moins dur et
plus sympa par des tenues dopées ?
En plus d’avoir des bienfaits sur notre corps, les tenues sont bien
coupées, jolies, avec des couleurs tendances et donnent des al-
lures très féminines… désolée Messieurs ! Les lignes concernées
sont : adilibria strap tank, adilibria studio tee, adilibria ¾ tight...
Adidas Store
45, Rue Saint-Ferréol
04 96 11 23 40
LL’’aarroommaatthhéérraappiieeLes plantes étant à la base de la pharmacopée dès les civilisations antiques, laphytothérapie s’est longtemps confondue avec la médecine. La phytothérapie, c’estl’usage des plantes dans leur entier pour soigner. L’aromathérapie se concentrequant à elle sur les extraits aromatiques, c’est à dire les essences et les huilesessentielles. Le terme est relativement récent car employé pour la première foisen 1935 par un certain René-Maurice Gattefossé, chimiste. On utilise prin-cipalement l’aromathérapie dans la recherche de calme, de confort, de relaxation(notamment par le biais de massages et de bains), ainsi qu’en préparation àl’endormissement. De plus en plus, apparaissent des usages psychologiques.
Aromathérapie
Design... je veux un intérieurultra design... mais ça veut dire
quoi ? Ceci est un Cahier quivous servira de lampe torchepour y voir plus clair dans
l’univers du design ! Et quivous guidera aussi dansvotre shopping !
Design
Certains disent que « tout est design » parce que tout a été « dessiné » et « designé » avec
une fonction un processus de fabrication industrielle et une esthétique propre. Ce n’est
pas suffisant. On peut parler de design industriel (auto, machine outils…), de design produit
(objets), textile (mode), espace (décoration, scénographie), graphique (affiches, web, logos),
culinaire ou sonore (jingles). Ces différentes notions ont en commun d’être au service d’une
fonctionnalité (chaise, cafetière, son, image, goûts, confort). Cette fonction va induire une
conception spécifique avec un processus de fabrication industrielle qui différencie le des-
igner de l’artisan.
Lorsque les artisans fabriquaient des chaises de style Louis XV, ils avaient un même modèle
mais chaque objet réalisé était unique. L’orsque Auguste Thonet crée sa fameuse chaise en
bois courbé à la chaine au XIXème on entre dans l’ère du design. Philippe Stark avec sa chaise
Louis Ghost en polycarbonate transparent poursuit cette tradition avec un objectif : la fa-
brication en série, le confort et l’esthétique, le style du moment autrement dit le design
du tournant des XX et XXIèmes siècles.
Le Design est parfois détourné à des fins publicitaires. Si l’on dit d’un objet qu’il
est design, on s’attend à des lignes futuristes. C’est ainsi que fonctionnent les
marchands de voitures. Mais la 2CV des années 50 est tout aussi design que le
dernier véhicule à la mode...Le design est cité comme référence de qualité dans
les publicités de produits de luxe comme de grande consommation. Il apparaît
comme une garantie de perfection d’un produit que les designers ont imaginé en
fonction de son usage. Auréolé de mystère, souvent sous estimé par les indus-
triels, omniprésent en citation dans les médias, le design intrigue le grand public.
Nous avons cherché à en savoir plus sur le design, à trou-
ver des repères, des limites à cette discipline très en
vogue. On nous vend du design à toutes les sauces, mais
au fait c’est quoi le design ? Alors les Cahiers Marseil-
lais ont demandé à Antoine Lazerges du Centre Design
Marseille de nous aider à définir cette notion...
“
P47CM#6Design
Devenu argument de vente plus que de conception, pratique esthétique plus qu’er-
gonomique et de fond, le design tend à devenir un banal qualificatif. Qualifié tour à
tour de stylique, de style, de stylisme ou plus concrètement d’esthétique industrielle,
le design a pour dénominateur commun dans ses différentes appellations de façon-
ner notre environnement privé et collectif dans des domaines d’activité des plus va-
riés ; cela va du design d’espace d’une station de tramway au design sonore dont une
note identifie une station de métro, une radio, journal TV ou ponctue une publicité.
Etymologiquement le design c’est le dessein (projet) avec un dessin (une forme).
Le Design Industriel quant à lui “tend à embrasser tous les aspects de l’environ-
nement humain qui sont conditionnés par la production industrielle”, selon Tomas
Maldonado, rédacteur du rapport de l’International Council of Societies of Indus-
trial Design réuni à Londres en 1969 pour mettre les designers d’accord sur une dé-
finition. Le studio de Sergio Pininfarina, italien de renommée internationale qui affina
entre autres les Ferrari et Maserati, engagé dans la concep-
tion de voitures électriques, est designer de réfrigérateurs
et éléments de cuisine alliant design et
technologie en Slovénie. Il vient d’être choisi
pour rénover l’Eurostar, en design d’espace.
Alors, vous avez dit « design » ?
”
Centre Design Marseille
6 avenue de la Corse 7ème
04 88 90 03 12
www.designmarseille.org
Mon shopping commence par la Maison Marseillaise. Cette
grande boutique de la rue Francis Davso est un repère pour les
amoureux de déco. Petite sélection, malgré la difficulté qui
m’aurait poussé à choisir tous les objets du magasin...
Mon Shopping Déco
la Maison Marseillaise
38 rue Francis Davso 1er
04 91 55 54 43
Les “Skis de Chaise”
L’idée de ce designer Français est sim-
ple : transformer n’importe quelle
chaise en rocking chair. Une simple
paire de ski ou patins (appelez ça
comme vous voulez) avec de belles
courbes et le tour est joué. Quasi-
ment tous les pieds de chaise s’adap-
tent dessus. Une jolie idée pour
bercer bébé par exemple !
90¤ la paire
Banc Tolix
Ce “banc Y” en tole d’acier très
joliment dessiné est un meuble
d’intérieur. “Normal Studio” est
une agence créée par deux
jeunes designers Français. En col-
laboration avec l’industriel Tolix, ils
ont édité ces bancs empilables qui
existent en deux longueur.
340¤ le banc
Sel & Poivre
Une petite idée cadeau ou une as-
tuce pour nos grandes tables, ces
assortiments de sel & poivre. Vendus
en boites de 8 aux couleurs assorties,
pour les disposer tous en meme temps
ou bien pour changer de couleur chaque
semaine ! C’est en plastique, c’est donc
tout léger, comme le prix !
10¤ la boîte de 8
Rendez-vous ensuite au showroom Pure... Inspiration. Ici c’est le
culte du travail artisanal de haute voltige, au niveau des lumi-
naires notamment. On vous parlera amoureusement de ces
pièces uniques pour la plupart. Là encore, faire une sélection
n’est pas une mince affaire !
Mon Shopping Déco
Pure... Inspiration
8 rue Neuve Ste Catherine - 7ème
04 91 54 32 69
www.pureinspiration.fr
P49CM#6
Luce
Cette lampe est entièrement faite en verre soufflé à la bouche.
Le pied a cela de particulier qu’il a été soufflé après avoir été en-
touré à chaud d’une feuille d’or. Cette dernière s’éclate en mil-
liers d’éclats autour du pied sculpté par le souffle, la passion et
la technique des maîtres verriers.
1270¤
Goldmoon
Lumière d’appoint à l’ombre poé-
tique, cette lampe est entière-
ment aimantée. Une pépite d’or
fait face à la led qui joue dans ses
reflets. On faut placer la pépite
à différentes hauteurs grâce à
l’aimant, pour jouer sur les om-
bres portées à votre guise...
527¤
Table Twist for use
Que dire sur cette splen-
dide table de salle à man-
ger au design épuré et si
légèrement décalée. La-
quée blanche elle s’allie à
tous les intérieurs,
pourvu qu’il y ait la place
de mettre son mètre quatre-vingt
de longueur dans votre pièce !
2226¤
Atman
Le galet de verre soufflé... une pure merveille, à al-
lumer pour tamiser l’ambiance, à déplacer pour
jouer avec ses formes projettées. L’idée est simple
(mais encore une fois tellement bien pensée) : un
galet de verre soufflé, une led, et un allumage tac-
tile. En effet il suffit de toucher le fil pour éclairer
l’objet, et il y a même 2 intensités possibles.
1226¤
Un petit tour dans le Panier, du côté de chez Marie-Christine
Markiewicz. La boutique/atelier est pleine d’objets en céramique
confectionnés par ses soins. Céramique d’Art mais aussi de dé-
coration, les créations originales de Marie-Christine sont col-
orées. Elle fabrique aussi sur demande et vend ainsi ses oeuvres
aux 4 coins du monde ! En ce moment, c’est la série des fleurs !
Rendez-vous chez Kartell. Cette entreprise italienne
née à Milan en 1949 s’est toujours posée en créatrice
de formes. Le créateur Giulio Castelli partait du
principe suivant : “si les hommes ont peur de la nou-
veauté, il faut leur fournir de la super-nouveauté.” le
ton était donné !
Mon Shopping Déco
Lampe murale
Faite à la demande, cette
“plampe” (lampe-plante) peut
grimper sur tous vos murs et
à la taille de votre choix !
Côté couleurs également,
c’est vous qui voyez ! Il faut
compter un mois de
délais pour la fa-
brication.
tarif sur devis
Les Tournesols
Petit clin d’oeil à
l’Art avec ce ta-
bleau en 3D ! On
peut s’offrir les
Tournesols de Van
Gogh en vrai :
Marie-Christine
s’est très rigou-
reusement inspi-
rée de l’original
pour les formes,
les couleurs et la disposition de ces
tournesols. On peut les poser sur un
meuble ou bien les encadrer comme ici
dans un vieux meuble ajouré. Le vase
est également fait maison ! Là aussi,
c’est fait à la demande.
tarif sur devis
Boutons de commode
Ces fleurs en céramique se décline de
toutes tailles, de toutes le couleurs,
pour parer vos petits meubles. Même
principe, vous pourrez en
trouver en boutique, mais
également en comman-
der à vos couleurs !
20/22¤ à l’unité,
et dégressif selon quantité
Marie-Christine Markiewicz
2 rue du Petit Puit 2ème
06 20 53 40 61
mariech.m.free.fr
Spoon Table
Dessinée par Antonio Cittero,
cette table en alu alvéolé se plie
pour se ranger ! Elle est légère et
P51CM#6Mon Shopping Déco
très simple d’utilisation. Disponible en
3 coloris (blanc/orange, blanc/blanc
ou noir/noir) et 3 tailles.
de 1070¤ à 1340¤ selon le modèle
Cindy
Du technopolymère thermoplastique re-
couvert de peinture métallisée, voici une
description une barbare pour parler de
cette magnifique petite lampe qui se
décline aux couleurs de l’arc en ciel. Trop
adorable cette petite Cindy !
155¤
Kartell
119, Rue Paradis
04 91 33 19 10
www.kartell.it
Bien-être, espace et détente voici les nou-
veaux maîtres mots de la salle de bain.
Exit les espaces confinés qui combinent
douche, WC et lavabo dans 4m2 ! Au-
jourd’hui la salle de bain est une pièce à
part entière dans la maison, où les
femmes passent de 40 à 55min en moyenne et les hommes
de 35 à 40min chaque jour. Eau’xygen s’implante à Marseille
pour réinventer une salle de bain à votre image !
A Paris, Eau’xygen s’est fait un nom en rénovant ou plutôt en créant des salles de bains
pour les Hôtels de la capitale. La loi sur l’accessibilité des handicapés oblige les hôteliers
à diagnostiquer et à finir les travaux avant 2015. Mais attention, une salle de bain ac-
cessible en fauteuil ne veut pas dire salle de bain d’hôpital loin de là ! L’accessibilité pour
tous, est synonyme de confort pour tous. Chez les particuliers, pour faire de sa salle de
bain une vraie pièce à vivre, et prévoir le futur, l’accessibilité est de plus en plus en vogue.
Après la cuisine qui s’est transformée aux normes américaines, ouverte sur le reste de
la maison, la salle de bain subit actuellement une métamorphose majeure dans les es-
prits comme dans les faits. Parfois extension directe de la chambre, elle s’agrandit et
prend ses aises pour laisser place à l’hédonisme et au high-tech.
Eau’xygen met un point d’honneur à théâtra-
liser, à mettre en scène les salles de bains avec
goût et originalité afin de créer un espace lu-
dique. Tout ça d’un coup ! Waouh ! Oui c’est pos-
sible en concevant des cabines avec
projections de cinéma à 360°, ou bien en amé-
nageant des igloos en texture neige, un su-
doku géant dans la douche, en installant un
Accessibilité c’est aussi mettre les enfantsdans le bain sans se casser le dos !
pa
r J
ulie
Ma
ud
uy
Design d’eau
système de pluie, en jouant avec les lumières (on peut
même faire scintiller votre carrelage)… Vous pouvez
même rester dans une atmosphère plus classique,
tout est possible !
Designers d’espaces d’eau, voilà le
terme exact pour parler du métier
d’Eau’xygen. Concrètement comment
ça se passe ? Tout d’abord Laurence
Mongreville se déplace pour voir l’es-
pace à aménager, comprendre
votre environnement et parler de
vos désirs. Ensuite un travail sur le
design de votre salle de bain est
lancé, pour vous faire 3 proposi-
tions. Celle qui aura vos faveurs
sera mise en 3D afin que vous
puissiez vous projeter plus facile-
ment. Vous choisissez les matériaux, vous
choisissez vos fournisseurs, vous choisissez votre en-
treprise de travaux (bien entendu Laurence peut
vous conseiller), et Eau’xygen s’occupe du suivi du
chantierpour éviter les mauvaises surprises !
Côté tarif, comptez 1000 à 1500¤ pour la conception
des plans et le suivi du chantier. C’est forfaitaire, et
les prix des matériaux et des travaux n’influent pas
sur la prestation d’Eau’xygen.
Eau’xygen
www.eauxygen.fr
tel : 04 90 50 33 47
Le mot salle de bain apparaitvers 1765 dans son sens moderne :salle pour prendre un bain.Fin 19° avec l’aménagement descanalisations et l’apparition despremiers chauffe-eau, la salle debain se répands petit à petit
dans les maisons.
P53CM#6Design d’eau
Scooter
Vroum vroum !! Comme
papa mais en beaucoup
plus choupinou, ce petit
scooter en bois est le hit
de cette année. Sa selle
réglable et recouverte
de mouton est du plus bel
effet dans la chambre du der-
nier... à moins que ce ne soit pour
le salon... à vous de voir !
155¤
la poubelle à tri c’est 12¤Horloge murale
Déclinée en cubes, pa-
pillons, fleurs ou chif-
fres, cette horloge
multicolore adhère sur
vos murs. Une idée
chouette pour égayer
le quotidien !
49¤
Bazar De luxe
15 ru Molière 1er
04 91 90 31 33
Eggöh
117 rue Paradis 6ème
09 50 73 80 07
Mon Shopping Déco
Connaissez-vous le Bazar Deluxe ? Face à l’Opéra, cette
échoppe regorge d’idées cadeaux déco qui plairont à
toute la famille ! L’ambiance très colorée nous booste le
moral, alors jouons la carte de la déco écolo/rigolo avec
des poubelles à tri sélectif, des portes-photos...
Monsieur, ce magasin est fait pour vous ! Eggöh est un life store qui vous
propose toutes sortes de choses. Prêt-à-porter, livres, luminaire, mo-
bilier mais également tout un tas de gadgets déco du plus bel effet.
Distributeur
Ce distributeur en forme de tube est tout à la fois pra-
tique et amusant. Détourner des tubes de dentifrice ou
de lait concentré pour y mettre du papier essuie-tout, en-
core failait-il y penser ! Nous on adore, surtout l’accroche
par ventouse, pas de perceuse, pas de trace, c’est bien,
c’est beau, c’est chez Eggöh.
19¤
Lumineux
Des sphères, des cubes, des assises, des
pots, des dessous de verres, des bou-
chons de bouteille, des
seaux à champagne...
toute une gamme d’ob-
jets qui s’illuminent.
C’est étanche pour don-
ner des allures féé-
riques à vos extérieurs.
Les pots et cubes sont
fournis avec une télé-
commande pour que la
magie soit plus grande !
Il est possible de laisser
les couleurs varier pour animer le décor, ou
laisser figé sur une nuance : bleu, mauve,
rose, orange, rouge, jaune, vert...
pots à partir de 59¤
tabouret cube + assise 99¤
seau à champagne 69¤
dessous de verres par 6 17,50¤
Mon Shopping Déco
Led-on s’est spécialisé dans les accessoires de décora-
tions illuminés. Ce système de led entre peu à peu dans
nos intérieurs pour tamiser nos envies et révéler la
beauté de certains objets comme les pots de nos
plantes... une idée lumineuse j’ai envie de dire !
Led-On
109 rue Paradis 6ème
04 91 53 99 57
Carnet d’adresses
Hélas, nous n’avons pas la place de vous parler de toutes nos bonnes adresses décomarseillaises alors allez voir du côté de :
L’Ornithorynque - 16, Rue Lulli 1er
- 04 91 55 50 48 - www.lornithorynque.fr
Le Cabanon Design - 32, Rue St-Jacques 6ème
- 04 91 48 12 15 - www.lecabanondesign.com
112 Boulevard - 112, bd Vauban 6ème
- 04 91 42 46 65
Sinibaldi - 146, rue Paradis 6ème
- 04 91 37 98 43 - www.sinibaldi-design.com
Un Jour une sardine - 157, rue Paradis 6ème
- 04 91 37 94 14 - www.deco-unjourunesardine.com
Studio 19 - 3, rue Edmond-Rostand 6ème
- 04 91 53 35 67
Via Domo - 635 av de Mazargues 9ème
- 04 91 77 15 60
MDBA - 163 rue Paradis 6ème
- 04 91 812 812 - www.mobilier-design-mdba.fr
Mobile de Curiosités - 159 rue Paradis 6ème
- 04 91 94 23 87 - [email protected]
Culture : dans le dictionnaire lapremière définition est
“traitement du sol en vued’une production agricole”.Traitons nos esprit en vued’une grande fête fédéra−
trice (et aussi parce quec’est divertissant, tout
simplement !)
A l’heure où les dessins animés envahissent les écrans avec des chaines 24/24, des DVD, la télé à
la demande, les enfants consomment beaucoup d’histoires. Mais face à un écran ou dans une
salle de spectacles (avec de vrais acteurs et un décor) les sensations ne sont pas les mêmes.
Le Badaboum participe depuis bientôt 20 ans à l’évolution du spectacle vivant pour enfants
avec un beau projet : inviter les pitchouns à découvrir l’univers du théâtre dans sa globalité.
Et si on disait que j’étais un acteur !
Le badaboum c’est une école de théâtre. Stages pendant les vacances scolaires, et surtout
des classes toute l’année par tranches d’âge : 4/6 ans, 7/9 ans, 10/12 ans, 13/18 ans, et aussi pour
les adultes ! Etre acteur c’est s’inventer, s’imaginer, se figurer un personnage, des relations,
des réactions. En apprenant la comédie, les enfants se rendent compte du travail néces-
saire à la création d’un spectacle. Ils apprennent aussi à envisager le monde depuis un autre
point de vue. Tout au long de l’année les enfants s’essayent à des exercices et des jeux dra-
matiques, avant de se lancer dans la préparation d’un spectacle.
Vous êtes peut-être de ceux qui ont vu des
spectacles ou suivi des cours étant petits, et
qui aujourd’hui pourraient inscrire leurs en-
fants au Bada… Une grande famille dont la
charmante Laurence Janner serait… la
Grand-mère ! Oh lala le coup de vieux ! Grand-
mère ce n’est pas Laurence… bien qu’au
théâtre on puisse tout être ou incarner !
pa
r J
ulie
Ma
ud
uy
Et si on disait que j’étais un spectateur !
Chaque année le Badaboum propose une pro-
grammation fournie et toujours avec une à
trois créations. Certains spectacles sont sui-
vis d’un atelier goûter pour les enfants. Une
façon pour eux de parler du spectacle avec les
acteurs, de répondre à leurs questions, de
comprendre que l’acteur n’est pas le person-
nage, de développer un avis… Qu’est-ce qu’être
un spectateur ? Une question à laquelle beau-
coup de grands ne sauraient répondre !
Et si on regardait un beau spectacle
de plus près ?
Le Lac des Signes, directement inspiré du
Lac de Cygnes, ce spectacle est en cours de
création à l’heure où j’écris cet article. Jo-
nathan Bidot vient du théâtre classique, et
Lénaïg Letouze est une comédienne qui a
suivi récemment une formation en danse.
Selon Jonathan, qui n’était pas spécialement
attiré par le spectacle pour enfants, il y a
dans la relation avec ce public quelque chose
de pur, une plus grande liberté artistique.
L’implication même des enfants qui partici-
pent à l’histoire en intervenant à voix haute
ou en se déplaçant librement dans le décor,
invite les acteurs à incarner d’avantage les
personnages, « à s’y croire en vrai » ! C’est
une expérience très enrichissante pour un
acteur, mais aussi pour les petits specta-
teurs. Le Lac des Signes est la 43ème
création
du Badaboum. Ce spectacle mettra à l’hon-
neur l’histoire de la danse et interrogera la
limite impalpable qui existe entre théâtre et
danse. A découvrir du 5 au 31 décembre, et si
vous n’avez pas d’enfant, empruntez ceux de
votre cousine, c’est un bon prétexte pour
aller au Badaboum !
16 quai de Rive-Neuve - 7ème
- 04 91 54 40 71
www.badaboum-theatre.com
spectacles : 8¤
Théâtre
en attendant 2013
L’Eden fonctionnera jusqu’en 1985, avec l’association, «
La Ciotat, berceau du cinéma » qui organisait dans ce
lieu mythique un festival du cinéma qui perdure à La
Ciotat mais au théâtre du Golfe. Actuellement la salle
de projection est fermée au public, on peut l’aperce-
voir derrière une vitre, mais le bâtiment menace. Sa
sauvegarde devient impérative !
L’avenir de l’Eden, reste culturel et sa réhabilitation
est prévue pour 2013 car la commune, partie inté-
Première salle de projections ciné-
matographiques publiques, l’Eden a
débuté sa carrière en 1895 avec les
premiers films des frères Lumière
Auguste et Louis. C’est Louis qui se
distingue avec la création du ciné-
matographe. « La sortie de l’usine de
Lyon », « l’arroseur arrosé », « bébé
mange », « l’arrivée du train en gare »
sont les premiers films qui éblouis-
sent les spectateurs.grante de Marseille-Provence
CEC2013, a de grands projets
pour cette salle qui a connu les
premières projections cinéma-
tographiques au monde et oui
au MONDE !!!
Le projet culturel est soutenu
par l’association ciotadenne « Lu-
mière de l’Eden » et par la muni-
cipalité bien avec un
porte-parole qui n’est autre que
Jacques Weber (illustre acteur,
réalisateur et scénariste). A
l’heure d’aujourd’hui toutes les
collectivités : la communauté ur-
baine, le département, la région,
la DRAC (la direction régionale
des affaires culturelles) et la
commune se sont toutes mises
d’accord pour le projet et le fi-
nancement à hauteur de 5 à 6
millions d’euros.
pa
r S
év
er
ine
Ma
nn
a
P61CM#6en attendant 2013
Quel sera le projet, à quoi servira fi-
nalement ce lieu ?
Jean-Louis Tixier, élu à la culture et au pa-
trimoine de la ville ciotadenne explique ce
projet ambitieux et unique : « le fait que l’his-
toire du cinéma a commencé à La Ciotat
avec l’Eden, fait de ce lieu, un lieu qui doit
rester un espace d’accueil des innovations
et pas un mausolée. En plus d’être révolu-
tionnaire, l’idée forte est d’être un lieu de
création artistique autour du cinéma, avec
toujours le festival de l’association « La Cio-
tat, berceau du cinéma », mais on a la vo-
lonté de faire sortir les films du monde
entier à l’Eden avec une programmation à
l’année. Une plateforme internet sera mise
en place, sur laquelle une sélection de films
internationaux sera mise à disposition du
public ». Jean-Louis Tixier n’oublie pas de pré-
ciser que le « projet se fera en collaboration
avec le cinéma Lumière », (seul cinéma actuel
sur la commune).
Le début des travaux sera lancé au second
semestre 2010.
Cinéma Eden Théatre
Bd Georges-Clémenceau -
La Ciotat
Régulièrement des exposi-
tions sont présentées, mais
vivement que les travaux
soient finis !!
Un projet qui va encore plus loin
Une deuxième tranche de travaux est prévu
pour un délai plus lointain avec des idées
assez ambitieuses puisque Jean-Louis Tixier
m’a livré en avant première un projet : «
l’Eden réhabilité, la chapelle des Pénitents
Bleus et l’ancienne caserne des pompiers qui
formeraient une unité du cinéma, on ac-
cueillera les lumières d’aujourd’hui ». On peut
conclure que la ville du cinéma va remettre
son magnifique patrimoine à l’échelle de son
Histoire et ses richesses.
« Souvenirs sous ma frange » c’est le nouvel album de Rose. Un opus
dans lequel sa voix, ses textes et ses mélodies nous transportent
pour une balade musicale douce et charmante. Elle pourrait nous
chanter le bottin, on serait déjà envoûté, mais à l’écoute de ses mots
justes, on ne peut qu’adorer ! Keren tient son pseudo du film The Rose
hommage à la vie de son idole Janis Joplin. Drôle, souriante, solaire,
découvrons cette merveille du patrimoine musical français…
Vous êtes née à Nice, revendiquez-vous
votre appartenance au Sud ?
Pas besoin de revendiquer quand on est Ni-
çois ! Et puis je suis aussi très parisienne. Je
vis à Paris depuis 7 ans, mais j’ai besoin d’al-
ler souvent à Nice. J’ai eu une enfance idyl-
lique avec le soleil jusqu’en décembre, la
verdure et la mer… C’est une chance de
grandir dans le sud. Après quand on est
jeune et célibataire, la vie urbaine pari-
sienne… y a pas photo ! Pour élever des en-
fants, c’est mieux à Nice !
Cet album c’est un bilan à l’approche
de la trentaine, vous avez dit « 30 ans
c’est grandir », alors être instit c’est
rester enfant ?
(rires) je ne me sentais pas à la hauteur en
tant qu’institutrice, je manquais de pa-
tience, de tact avec les enfants. J’aime être
remarquable quand je fais quelque chose.
J’ai eu des maîtresses que l’on n’oublie pas,
surtout celle du CM1 qui m’a tout appris. On
écrivait 2 poèmes par semaine... Je man-
quais d’autorité. J’avais essayé de créer une
chanson avec ma classe, je m’occupais de la
mélodie et ils écrivaient. Je comptais enre-
gistrer un disque mais les séances se sont
transformées en grand n’importe quoi, je
n’arrivais pas comme les vraies maîtresses,
à lier travail et plaisir… donc pas de disque !
C’est horrible comme expérience, un adulte
qui n’arrive pas à tenir ses promesses…
Pouvez-vous nous parler de la théorie
de l’enfant sandwich ?
C’est très réel, c’est être entre 2… Je ne
suis ni l’aînée, ni la petite dernière, ni la seule
fille… J’avais la sensation de ne pas trouver
ma place et mon métier m’a aidé. Je n’avais
dit à personne que je voulais faire de la mu-
sique. C’est ma meilleure amie qui m’a fait en-
registrer des chansons et en 2 mois elle a
trouvé un éditeur, un tourneur… Aujourd’hui
j’ai ma place : Keren c’est l’artiste !
“Aujourd’hui
j’ai ma place”
pa
r J
ulie
Ma
ud
uy
Chansons douces, voix calme et charmante,
mais sur scène Rose est flamboyante…
Je n’aime pas ma voix dans la force, donc je
dois faire dans la sérénité. Sur scène c’est
une énergie différente, il y a la spontanéité
de ce qui est fait et qu’on ne peut refaire.
Un concert qu’il soit bon ou mauvais, il est
fait ! Je ne suis pas fan du refaire. Je n’aime
pas particulièrement être en studio, je ne
suis pas perfectionniste. Chanter pour les
gens, c’est un plaisir…
Pas perfectionniste mais quand même !
Je suis insomniaque en fait, je me repasse
la journée pendant la nuit et le lendemain je
dis à mes musiciens « c’était bien mais on au-
rait dû faire plutôt comme ça… » Je ne suis
pas stable en fait ! (rires) Dans l’édition li-
mitée de l’album, il y a une chanson qui s’ap-
pelle « je guéris » et on a tout fait sur cette
chanson : piano-voix, folk… tellement d’ar-
rangements qu’on a pensé faire un album
avec 12 versions différentes de cette chan-
son… le concept est assez drôle !
D’où viennent la musique et la composition ?
Mon papa est un très bon guitariste ama-
teur, il nous a appris très tôt à jouer de la
guitare. Quand on joue avec mon frère et
ma sœur, pour nous c’est naturel, comme
prendre un stylo ! Il y a des guitares par-
tout à la maison mais je suis la seule à com-
poser, c’est aussi ce qui me différencie !
Depuis toute petite, je fais mes chansons à
partir de deux accords. J’ai pris l’habitude
d’écrire en rimes dès le plus jeune âge, je fai-
sais des poèmes pour ma mère, mes amou-
reux… donc écrire des chansons, je l’ai
toujours fait !
« Souvenirs sous ma frange » c’est la
dualité des souvenirs qui sont ob-
solètes par essence et de la frange
qui est ultra-tendance ! Alors Rose
est-elle une fashion-victime ?
Non mais une acheteuse compulsive ! J’ai-
merais lancer des modes mais je suis assez
suiveuse. Il me manque toujours quelque
chose ! (rires) J’ai énormément de fringues,
c’est d’ailleurs un problème en tournée pour
mon régisseur car j’ai trop de valises ! Sur la
première tournée j’avais un jean fétiche et
une paire de bottes, là je suis plutôt col-
lants opaques noir, boots, tee-shirt léopard,
perfecto… un peu plus rock quoi !
Vous avez déclaré « Je n’ai pas l’air d’un
cowboy ! », pour fuir cette étiquette
folk, country qui tentait de vous coller
à la peau…
Dans ma vie de tous les jours on ne m’a jamais
dit que je ressemblais à un cowboy ! Rose folk
country avec la chemise à carreaux, les
bottes et l’armonica, c’était un clip ! Et après
ça vous suit ! J’ai l’impression d’être 2 : Keren
et Rose. J’ai un gros problème de schizo-
phrénie mais il faut être cohérente, je vou-
drai me permettre plus
de folie sur scène, mais
quand je ne me sens pas
moi, c’est à dire Keren, je
ne suis pas bien…
Pierre Guimard assur-
era la première par-
tie, comment cela
s’est-il décidé ?
Il me suit durant
décembre. C’est un
ami, on a travaillé ensemble, j’ai écrit une
chanson sur son album et j’enregistre régu-
lièrement dans son studio. Je trouve ça nor-
mal de se donner des coups de pouce !
Si vous étiez un appareil photo, vous
seriez un polaroid, je me trompe ?
C’est sûr ! (rires) ma qualité qui est un défaut,
c’est mon impatience. J’avais des tonnes d’ap-
pareils photos jetables, des pellicules à faire
développer, mais un mois après, ça me fatigue
d’aller faire développer… (rires)
Si vous étiez un cahier ?
Un Moleskine ! J’ai toujours écrit sur des Mo-
leskines depuis 10 ans, mais aujourd’hui je
tape, c’est plus facile pour envoyer ensuite
mes textes…
Interview
P63CM#6
Galerie
Guimik Organisation est une association Marseillaise qui entoure,
regroupe, englobe et appuie l’Art en général. Musiciens, artistes,
plasticiens, peintres, comédiens, sculpteurs se mélangent et se ren-
contrent dans cet appartement transformé en galerie. On n’y vient
avec sa motivation, son art, son envie de vivre autrement et de pou-
voir exister grâce à sa passion. Cette aventure « artistiquement
humaine » est menée de front par Armelle Béraudy qui l’imagine
comme un laboratoire d’Artistes.
L’association Guimik Organisation est crée en 2007 par Armelle
Béraudy dans le but d’aider les artistes mais surtout dans le
souci de ne pas les voir mourir…
Cette Parisienne au cœur bien Marseillais propose des ser-
vices aux artistes, des conseils mais surtout une reconnais-
sance dans l’univers artistique qu’elle même côtoie depuis
longtemps. Juste pour remettre les choses à leur place cette
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trentenaire à travaillé plusieurs an-
nées en tant que responsable de pro-
duction chez Sony Music France, a
terminé diplômée du court Florent à
Paris et trouve le temps encore pour
monter des festivals ou autres mani-
festations culturelles. Cette forcenée
de la culture en a plus d’un tour dans
son appart !!
Guimik Gallery est un showroom, un
lieu de mise en réseau professionnel.
Cette association propose des Show
case, des expositions, des rencontres
entre professionnel et artistes dans
le but de se faire connaître, d’acqué-
rir un réseau indispensable pour ren-
trer dans ce milieu. « Ce réseau à créé
des emplois, ma victoire s’est d’avoir
tenue mes promesses », nous raconte
Armelle. La Galerie Guimik est un lieu
d’expérimentation ou le formatage
reste à la porte, mais la porte est ou-
verte à tous, tous ceux qui veulent
s’impliquer et exister.
Accès au lieu sur adhésion obligatoire 20¤/an ou 5¤/soir
Horaires d’ouverture : Tous les jours sur RV et un vendredi sur
2 selon programmation à partir de 20h
Adresse : 43 Rue Sénac Marseille 1er
guimik.org
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La place aux Huiles et le cours d’Estienne d’Orves
vont se transformer le temps d’un week-end. Le bud-
get est serré, mais la volonté est grande et le pro-
gramme bien défini : 17 artistes vont se mettre à
l’œuvre en public. En plein air ou chez l’un des 8 par-
tenaires de la place (Faith, Rive Neuve, la galerie
Briata, le Caribou, la Boate…) ce sera le temps des
performances. Cantatrice, sculpteurs, peintres,
danseurs, musiciens, tous se mettront au travail
sous les yeux des curieux.
Au centre, deux containers
Des containers ? Mais pourquoi faire ? En tant que
deuxième Port de France, Marseille connaît bien les
containers. Comme une métaphore de la ville, deux ar-
tistes (Catherine Ricoul et Bernard Pesce) envahiront
Enfin la 2ème édition de cette balade autour de l’Art
contemporain. Mise en place à l’initiative d’Em-
manuelle Saint Denis (Pain & Compagnie), Mouvart est
l’événement qui permet à tous de découvrir, de
partager, de rencontrer l’Art Contemporain au cœur
de la cité. L’Art sous toutes ses formes...
P67CM#6
chacun un container pour créer une
œuvre à quatre mains : « Pièce commune ».
Une œuvre contenue dans des containers,
qui raconte une histoire contenue et mon-
trée… de la poésie quoi !
Pour les pitchouns il y a également des
ateliers pour découvrir peinturlurer et
comprendre l’Art et le monde des artistes.
Rendez-vous est donc pris le samedi après-
midi et le dimanche de 10h à 16h. Attention,
il vaut mieux s’inscrire sur le site.
Il y a donc 17 artistes, vous imaginez ?
Alors je ne vais pas vous raconter tout le
programme, vous pourrez le voir sur internet ! Mais comme
vous vous en doutez, l’idée de Capitale Européenne de la Cul-
ture, n’est pas loin… Mon petit doigt m’a dit que l’an prochain
déjà Mouv’Art ne se contenterait pas du Cours d’Estienne
d’Orves… Des containers pourraient envahir d’autres quar-
tiers de la Ville, jusqu’à ce que l’Art déborde en 2013… mais chut,
c’est encore un secret !
A noter le vendredi soir, la performance Italian Gang à 20h :
le concept est simple : des musiciens, un artiste peintre, un
bœuf et une toile qui donne une forme et des couleurs aux
notes qui passent… L’Art Contemporain aime l’éphémère, la
temporalité. Alors ne loupez pas cet événement, car à défaut
il faudrait attendre encore un an !
EEmmmmaannuueellllee SSaaiinntt--DDeenniissPrésidente de l’association Mouv’Art, Emmanuelle Saint-Denis est une passionnéed’Art Contemporain. Elle a habité 15 ans à New York où déjà elle cultivait songoût pour la création. Elle agit en véritable fédératrice des acteurs culturels. Ar-tistes, spectateurs mais aussi entreprises mécènes, tout ce petit monde a besoin de seretrouver pour évoluer ensemble. Mouva’Art et Emmanuelle Saint-Denis, bénéficiedu soutien de la Mairie 1/7, du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur,du Conseil général des Bouches-du-Rhône, de Canalsud et de la Fédération Mar-seille Centre.
du 18 au 20 décembre
www.mouvart.fr
Art Contemporain
Agenda tout azimut !
Komaneko, le petit chat curieux
de Tsuneo Goda (Japon, 2006)
A partir de 3 ans
Voici l’histoire de Koma, petit chat créatif
et passionné de cinéma qui décide de se lan-
cer dans l’animation et de réaliser son pre-
mier film. Après avoir confectionné des
marionnettes, sa caméra super-8 sous le
L’expo société : In greed
we trust / En la cupidité
nous croyons
jusqu’au 2 janvier 2010
Cédric Mnich travaille dans
le milieu des marchés finan-
ciers depuis le début des
années 2000. Fasciné par la représentation
graphique des flux monétaires liés aux de-
vises, matières premières, indices ou ac-
tions, il puise son inspiration dans les
soubresauts quotidiens de cette grande
machine. La finance moderne n’a jamais au-
tant fait parler d’elle que depuis ces trois
dernières années. L’argent sous forme fidu-
ciaire n’est plus que marginal et a perdu
tout sens des réalités dans une surenchère
de millions, milliards, trillions… Tout dans le
système actuel est axé sur le profit à
court terme pour une poignée de privilégiés
au détriment de la “masse”. Le paradoxe
réside dans la fascination qu’exerce une
poignée d’élus qui détiennent les clés se-
crètes des échanges internationaux. Le
trader est devenu coupable et victime d’un
système qui a échappé à tout contrôle. Le
trader est le “méchant” à abattre mais
qu’on aime tant haïr ! Combien envient ces
hommes et ces femmes, parfois si jeunes,
qui jonglent avec les milliards et peuvent
en quelques années amasser une fortune. Il
est intéressant de constater qu’encore au-
jourd’hui, le film “Wall Street” exerce une
véritable fascination, le personnage de
“Gordon Gekko”, incarné au cinéma par Mi-
chael Douglas, est devenu pour certains une
véritable icône, un modèle !
Le travail de Cédric Mnich s’articule au-
tour de cet environnement où peu à peu
un univers personnel et fictif voie le jour.
Ainsi, l’artiste a-t-il créé une entité
fictive, une holding tentaculaire et omin-
présente composée de banques d’affaires
et de sociétés de biens de consommation,
“Greed Brothers” (“Les Frères Cupidité”),
régie par ses fondateurs,
Charles et Marcus Greed
dont les portraits font écho
à des personnalités du
monde des affaires et des
arts.
L’exposition “In Greed we trust” présente
les premiers travaux de Cédric Mnich
quant à ces réflexions sous forme de pein-
tures-collages, créations digitales mêlant
figuration et abstraction, par la présenta-
tion des portraits de Jérôme Kerviel et de
Bernard Madoff par exemple, de digital
prints plus accessibles à tous les publics
mais aussi sous forme d’installations met-
tant ainsi en scène ce travail et cette
réflexion.
Ouvert du mardi au samedi de 10 à 12 heures et de
14 à 19 heures
Et sur rendez-vous
Au 32 rue Saint Jacques 6ème
Exposition en collaboration avec
le Cabanon Design Galerie
www.saffirgalerienomade.blogspot.com
Agenda tout azimut !
P69CM#6
bras, il part à l’aventure du cinémato-
graphe. Mais filmer un fantôme dans la
forêt n’est pas si simple et celle-ci réserve
de drôles de rencontres...
Réalisées avec du carton, de la feutrine et
des tissus, les marionnettes de Komaneko
prennent vie image par image. Avec beaucoup
d’humour et de justesse, Tsuneo Goda dépeint
dans Komaneko les émotions de l’enfance.
Mercredi 6 janvier 2010
à 10h au cinéma Les Variétés (4,5 ¤)
Rediffusion samedi 9 janvier après-midi
et dimanche 10 en matinée.
Rediffusion à l’Institut de
l’image d’Aix le 13 janvier
à 10h et 14h, suivie d’un
atelier, en écho à l’expo-
sition Komagata à la
Cité du livre.
www.fotokino.org
Sirènes et midi net
Le Palmarès des recalés
[Ministère des Affaires inutiles]
Mercredi 6 janvier 2010
Douze minutes à écouter et
voir chaque premier mercredi
du mois à midi net, sur le par-
vis de l’opéra à Marseille. L’af-
fluence croissante de
propositions artistiques
concernant la manifestation
Sirènes et midi net a conduit
les organisateurs à mettre en
place un nouveau rendez-vous
connexe, annuel et public : Le
Palmarès des Recalés.
Ce palmarès permettra de rendre hom-
mage aux projets n’ayant pas été retenus
Suite p.70
Agenda tout azimut !
par le comité de sélection artistique des
organisateurs de Sirènes et midi net. La dé-
légation du protocole sera confiée à un va-
cataire du Ministère des Affaires inutiles
et le rendez-vous aura lieu le premier mer-
credi de chaque an.
www.lieuxpublics.fr
Mercredi 6 janvier - 12h00 - parvis de l’Opéra
Mercredi 3 Février - 12h00 - Parvis de l’Opéra
Le Cas Jekyll
du 24 au 27 février 2010
Le Cas Jekyll est une mise en scène de la fin
du roman de Stevenson. Jekyll parle de lui, de
son expérience et Hyde intervient. Entre
rêve et cauchemar, il effleure le dédouble-
ment parfait, sans jamais pouvoir rencon-
trer son autre. L’auteure, Christine
Montalbetti met en évidence la possession,
Les Puppini Sisters
le 28 janvier 2010
Esprit rétro années 50, les voix des Puppini Sis-
ters nous donnent envie de dodeliner de la
tête ! Looks travaillés et rouge à lèvres aposé,
les voici prêtes à partir en tournée, avec un
crochet par Mar-
seille qui nous fera
bien plaisir !
Marcella Puppini,
fondatrice du
groupe est une
italienne férue
de mode partie
vivre sa passion
à Londres au
début des an-
nées 90. Quand
elle entend la
bande-son du
film "Les Triplettes de Belleville" Marcella a
une révélation : elle doit fonder un trio.
Pour cela elle engage Stephanie O'Brien and
Kate Mullins et décide de donner son nom
au groupe : les Puppini Sisters.
Le 28 janvier 2010 à l’Espace Julien
www.espace-julien.com
l’emprise, en faisant des
spectateurs des interlo-
cuteurs privilégiés. Un
mythe philosophique
dont on peut penser qu’il
touche aux pulsions les
plus profondes de l’être humain.
au Théâtre du Jeu de Paume à Aix en Provence
0 820 000 422
www.lestheatres.net
Des Gospels
Les 27 et 28 décembre
Une fois n’est pas coutume les Gospels re-
viennent cette année à l’église St Cannat.
Au programme de ces deux jours Craig
Adams, La Nuit du Gospel, et The Voices of
New Orleans...
tout un pro-
gramme !
Adam Craig pour
ceux qui ne le
connaissent pas
encore, c’est un
pianiste et chan-
teur très talentueux qui arrive tout droit
de la Nouvelle Orléans. Accompagné de
chanteuses de Gospel, il vous fera découvrir
des morceaux de son nouvel album. Les
concerts de ce showman sont inoubliables !
Les 27 et 28 décembre
de 17¤ à 25¤
www.lanuitdugospel.com
Youhou ! On attends l’hiver justepour ça : le chocolat chaud au coin dufeu, la partie de contrée avant de sou−
per, et dès la première heure, zou !Directions les pistes... Ah que c’est
bien la neige !
2010, année paire, ça rime avec événement
sportif planétaire ! Vancouver sera la ville
hôte de ces 21èmes Jeux Olympiques d’hiver.
Pour la 3ème fois le Canada accueille les Jeux
(Montréal 1976 et plus récemment Calgary
1988), avec en ligne de mire pour tous les
Canadiens un titre olympique dans LA disci-
pline où la rivalité avec leur voisin Nord-Améri-
cains est synonyme de fierté nationale : le
hockey sur glace ! Pour eux le hockey est
l’équivalent du football pour nous Français.
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P73CM#6Vancouver 2010
Nos Français justement par-
lons-en : à val d’Isère en février
dernier ce fut la bérézina des
championnats du monde de ski
(véritable révélateur précé-
dant l’année olympique). Avec
seulement 3 médailles rempor-
tées l’an dernier, la météo af-
fichée sur nos espoirs
tricolores est loin d’être au
beau fixe pour ce début 2010.
La France est en manque de
repères par rapport au der-
nier exercice Turinois (10ème
rang mondial avec 9 médailles).
Antoine Deneriaz sacré cham-
pion olympique dans l’épreuve
reine des jeux : la descente, et le
bi-athlète champion du monde
Raphael Poiret, sont tous les
deux retraités désormais. Les
leaders d’hier ont laissé place à
une nouvelle génération très
prometteuse emmenée par les
slalomeurs Jean-Baptiste
Grange et Julien Lizeroux (res-
pectivement vainqueur et 3ème
de la Coupe du Monde de Slalom
en 2009), le patineur Brian Jou-
bert (champion d’Europe et du
monde mais jamais titré lors des
épreuves olympiques), sans oublier les frères De-
lerue et Mathieu Crepel qui maitrisent une dis-
cipline autrefois décriée : le Snowboard.
Le Snowboard a été révélée au grand public
lors des « X Games » : compétition de sport ex-
trême (snowboard, skateboard, bmx) qui se
déroule depuis une quinzaine d’années aux
Etats-Unis. Cette épreuve se verra délocali-
sée pour la 1ère fois en Europe à Tignes en
mars prochain, juste après les jeux !
Nul doute qu’au moment d’entrer dans la fa-
meuse chambre d’appel, nos athlètes trico-
lores auront à cœur d’entrer dans l’histoire,
de réaliser un véritable exploit pour leur pays
mais aussi pour eux-mêmes, orphelins de leur
étoile disparue au printemps dernier dans le
massif du Mont-Blanc.
Gageons que toutes les médailles lui seront
dédiées, tant ce qu’elle a amené au sport
Français est immense : si le Snowboard en est
là aujourd’hui, c’est grâce à sa brillante étoile
Karine Ruby.
Holiski … l'accès facilité aux pistes
On peut skier sans forfait depuis cette
année grâce à la carte holiski. Il s'agit d'un
abonnement acheté internet qui permet de
skier toute la saison à tarif préférentiel
sans passer en caisse et en étant directe-
ment débité sur le compte bancaire. La
carte Holiski coûte 29¤ à l’année (15¤ pour
les séniors et gratuite pour les moins de 18
ans) et elle fonctionne dans toutes les sta-
tions « ski à la carte » :
Espace Killy (domaine reliant Val d'Isère
et Tignes)
Serre Chevalier
Le Grand Massif (domaine reliant Flaine, Sa-
moëns, Morillon, Les Carroz, Sixt Fer à Cheval)
Les Arcs
Peisey-Vallandry
La Plagne.
Elle est directement envoyée chez vous et est
valable jusqu’au 30 septembre de l’année sui-
vante ! Une belle iidée pour éviter la queue aux
caisses le matin de la première journée !
www.skialacarte.fr
Le Festival de la chanson française de
Risoul Forêt Blanche
Un concert chaque soir pendant 6 jours, des
artistes nationaux en vacances à Risoul qui
vous transmettent leur passion dans les
bars et salles de la station. Ce festival to-
talement gratuit allie convivialité des ren-
contres et concerts de choix. Cette année
seront présents : Emilie Loiseau (cf CM3
ndlr.), JP Nataf, Clarika, Charlie, Charlotte
Marin, Lily Cros, Alcaz, Paris Brune... et bien
d'autres. Un festival qui se veut cette année
très féminin !
Du 03 au 08 janvier 2010
www.risoul1850.com
Le Festival du Rire à Puy
Saint-Vincent
Durant une semaine, 12
jeunes talents se produi-
sent tous les soirs. 2 spec-
tacles tous les jours, 3 soirées de gala, des
VIP et une ambiance incomparable dans la
station. Antony Kavanagh et Cartouche se-
ront les invités de cette édition, parrainée
par le Festival Juste pour Rire de Nantes.
Festival Off spectacle à 17 h ou 18 h tous les
jours : Antonia de Rendinger, Cyril Etesse,
Emma, Enzo, Fanny Mermet, Jypey, Les Las-
cars, Sébastien Giray, Tatavel, Tony Saint-
Laurent, William Gay, Yann Guillarme.
Festival In : Chaque soir des jeunes talents
de l'humour se produisent sur scène à 21h
devant le public et un jury composé de pro-
fessionnels du spectacle et de l'humour et
des journalistes. A la fin de la semaine un
jeune talents se verra récompenser et
pourra produire son spectacle dans les
salles partenaires du Festival.
du 10 au 17 janvier 2010
www.paysdesecrins.com
St Jean Montclar labellisée !
Saint Jean Montclar a été obtenu les labels
« Station verte » et « Ski France». La pureté
de l’air et de l’eau de montagne, la qualité de
l’aérologie, la présence de nombreux lacs
dont celui de Serre-Ponçon. Ajoutons à ça
une dimension humaine de village très convi-
vial. A 2h de Marseille, ce serait dommage de
ne pas la visiter ! (St Jean Montclar fait par-
tie de la candidature Pelvoux-Ecrins 2018,
pour l’organisation des JO d’hiver !)
www.montclar.com/fr
Le Sapin de Megève
Après New York, Dubaï, Zurich et
Hong Kong et pour la première fois
en France, Swarovski décore le sapin
de Megève avec plus de 3000 étoiles
en cristal. La place du village s’illumi-
nera chaque soir... une magie à voir !
www.megeve.com
Les news des stations
Serre Chevalier Vallée en faveur de
l'environnement
L'Office du Tourisme souhaite privilégier le
transport ferroviaire. Pour tout séjour en
famille réservé avec un transport en train,
la famille se verra remettre par l'Office du
Tourisme de Serre Chevalier Vallée un
chèque cadeau et pourra bénéficier de
nombreux avantages dans la station.
www.serre-chevalier.com
Les news des cimes
Stages handiski
Stages de ski assis « tout compris » aux Ka-
rellis, Janvier et Mars 2010 organisés par Tes-
sier avec l’ESF des Karellis. Deux stages pour
les débutants souhaitant skier de manière
autonome en Uniski ou Dualski, et un stage
pour les skieurs déjà autonomes et souhai-
tant s’améliorer et s’initier au slalom. Pour
tous renseignements complémentaires et
inscriptions, il faut aller voir sur internet !
www.karellis.com
www.dualski.com
Cet hiver on s’habille intelligent sur
les pistes !
La base c’est le système 3 couches. La pre-
mière couche (first layer pour les pro !)
doit absorber et évacuer l’humidité de la
transpiration et de la
condensation. Le top ce
sont les fibres Gore Tex
Paclite, Polartec Power
Dry, ou encore Nikepro.
La deuxième couche
est un isolant ther-
mique (les pro diront
soft shell). C’est ce qui
va vous procurer de la
chaleur : pull en laine
de mamie ou pull po-
laire à vous de choisir,
mais notez que la laine polaire, c’est écolo
puisqu’elle résulte du recyclage de bou-
teilles plastiques !
La dernière couche (que nous appelleront
hard shell, car nous sommes à présent des
pro !) est un rempart contre les agressions
directes du vent et de la
neige (ou pluie si on a vrai-
ment pas de chance). Im-
perméable et coupe-vent,
la troisième couche doit
toutefois laisser l’humidité
s’évacuer. Là on est sur du
Gore Tex Windstopper.
Maintenant que vous êtes au point sur les
techniques vestimentaires, vous pouvez
partir serein, enfiler les gants, le casque,
le masque ou les lunettes, et dévaler
confortablement les pentes enneigées… à
conditions que vos skis et chaussures
soient bien réglés !!
store.nike.com
et tous les magasins de sport d’hiver !
Masque à la carte
Technicité et créativité, c’est exactement
ce qu’il nous faut sur les pistes ! Le masque
Adidas MY ID2 est entièrement customisable
à l’aide de marqueurs et stickers, grâce à sa
surface blanche étudiée pour une meilleure
adhérence de vos dessins ! Côté technique, il
a remporté le prix “ispo Boardsports Award
2008” dans la catégorie accessoires (on sait
pas ce que c’est ce prix mais ça doit être va-
chement bien !). C’est le must have de cet
hiver ! Bien entendu il est
possible de l’équiper à sa
vue, et il est compatible
avec les casques, un net
avantage pour la sécu-
rité. Comptez 199¤ le
coffret avec le masque,
5 marqueurs, et des tas
de stickers.
01 42 43 30 48 -
www.adidas.com/eyewear
AAlllléé lleess ggaarrss,, ççaa ppaarrtt ddee llàà !! SSppoorrtt eenn pplleeiinnee nnaattuurree,, sseenn--
ssaattiioonnss ffoorrtteess,, bbaaiinn ddee ssoolleeiill,, rraacclleettttee eett ffoonndduuee,, ttoouuss
lleess iinnggrrééddiieennttss ssoonntt llàà ppoouurr ppaasssseerr ddee bboonnnneess vvaaccaanncceess,,
oouuii mmaaiiss vvooiillàà.. LLeess ssttaattiioonnss ddee sskkii ssoonntt aassssaaiilllliieess ppaarr uunnee
nnuuééee ddee cciittaaddiinnss eenn mmaall ddee mmoonnttaaggnnee.. SSoouucciieeuuxx ddee ssoonn
ppeettiitt ccoonnffoorrtt ppeerrssoonnnneell,, llee vvaaccaanncciieerr aauurraaiitt uunnee ffââ--
cchheeuussee tteennddaannccee àà ll’’ééggooïïssmmee ppeennddaanntt llee ssééjjoouurr…… JJuussttee
aauu ccaass ooùù lleess lleeççoonnss ddee mmaammaann ssooiieenntt ttrroopp llooiinnttaaiinneess,,
ppeettiittee ppiiqqûûrree ddee rraappppeell ppoouurr éévviitteerr dd’’aavvooiirr llaa rrééppuuttaa--
ttiioonn ddee «« SSuuppeerr CCoonnnnaarrdd »» !!
Le sport d’hiver, c’est la vitesse en toute liberté sur les
pentes enneigées des Alpes ou des Pyrénées. Mais avant
de descendre il faut monter ! Et tout commence par la
file d’attente aux remontées mécaniques. Là deux caté-
gories de personnes se distinguent nettement : ceux qui
louent leur matériel et ceux qui l’ont acheté. Les premiers,
quelques peu nonchalants, n’ont qu’une idée en tête : at-
traper le premier télésiège, qu’importe le nombre de skis
ou de planches écrasées au passage. L’idée qu’une paire de
skis puisse subir des rayuses ne les effleure même pas. Les
seconds, tout aussi impatients, sont plus précautionneux.
C’est là que le clash peut se produire, lorsque les cares
affûtées d’un ski s’essuie sur leur planche. Un individu en
houspille un autre qui, las de se sentir rudoyé de la sorte,
réponds à son tour plus ou moins délicatement. (Au milieu
de la foule il y a forcément des enfants, mais grâce au
bonnet de mamie, aux moufles de maman et au casque
de papa, l’échange leur semblera inaudible). Quelques
bougonneries plus haut, une fois le sommet atteint, on
ne manquera pas de se souvenir du « con au bonnet vert
fluo » ou de la « folle avec les fixations roses ». Il ne fau-
drait pas non plus qu’ils se recroisent. Donc :
Règle n° 1 : je fais attention au skis de mon voisin.
Autre règle à respecter, et là nous ne sommes plus dans
les sphères de la bienséance, mais bien dans celle de la
technique : le hors piste. « Je connais cette station
comme ma poche, ce hors piste ne craint rien, je passe
par là depuis mon premier flocon ». Comme son nom l’in-
dique l’itinéraire dans lequel vous vous apprêtez à vous
engager est HORS des pistes amoureusement préparées
par les (notez bien leur nom) PISTEURS. Hors piste c’est
souvent hors assurance, hors de portée, hors de vue, mais
jamais hors de danger ! Faire sa trace dans une neige
vierge, c’est le pied. Alors mieux vaut aller au bureau des
guides, et se payer une vraie journée
à l’assaut des 3 Vallées ou de la Grave
par exemple. Donc :
Règle n° 2 : à courir un péril in-
utile, on se blesse sans gloire.
Revenons quelques instants aux civili-
tés d’usage : la cohabitation des
skieurs et des snowboardeurs. Un
poème. Un roman. Je dirai même une
épopée. Cette sorte de guéguerre
tient au fait que ce sont deux sports
qui imprègnent des rythmes diffé-
rents. Les virages ne sont pas les
mêmes. Les temps de pose ne sont
pas les mêmes. Les tenues ne sont
pas tout à fait les mêmes. Les façons
de voir la montagne aussi se distin-
guent : pendant que certains se tien-
nent fièrement debout, tout en
souplesse sur leur godille, les autres,
tels des pingouins, font corps avec la
neige pour ressentir au plus profond
les vibrations de la poudreuse et pro-
fiter du paysage en prenant le
temps… de laisser les muscles se dé-
tendre un peu ! Comme dans tout
conflit, le meilleur moyen de le résou-
dre, est d’apprendre à mieux connaî-
tre l’autre. Alors je propose de lancer
un « vis-ma-vie » géant, pendant lequel
skieurs et snowboardeurs échange-
raient leurs disciplines quelques
heures… ça permettrait à l’ESF mal-
gré la crise, de vendre de nom-
breuses heures « débutants » ! Donc :
Règle n°3 : ayons de l’empathie
pour l’autre méthode de glisse, la
cohabitation est possible !
Tout ceci est à méditer sur le trajet…
D’ailleurs, en parlant de trajet, si on
arrêtait de polluer les vallées et
qu’on prenait le train cette année ?
Règles de vie au Ski
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of
Ma
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Le Snowkite se pratique
en ski ou en snowboard,
mais pour commencer on
préfèrera les skis pour
plus de stabilité, et
même pour ceux qui n’ont
pas chaussé les spatules
depuis longtemps ! L’ap-
prentissage se fait sur
un terrain plat, dégagé
Depuis 3 ans au Col du Lautaret, les plus
courageux peuvent s’initier au Snowkite.
Non, ce n’est pas effrayant, c’est spec-
taculaire ! On allie l’air et la glisse pour
découvrir de nouvelles sensations…
Rémi et Johann s’occupent de tout côté
matériel, pourvu qu’il y ait un léger vent
(entre 5 et 35 km/h) et que la visibilité
soit bonne ! Certes les adeptes des
sports de glisse sont légèrement avan-
tagés, mais le moins doué des débu-
tants aura acquis une certaine forme
d’autonomie en maximum 3h.
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P81 CM#6Glisse
de tout obstacle et délimité. Les débutants sont en
liaison radio avec le moniteur ce qui permet d’éviter
les rarissimes embrouilles de voiles, et d’avoir les
consignes en direct pour décoller en douceur.
Cette discipline existe depuis une dizaine d’année, tout
comme le Kitesurf, son équivalent sur l’eau. Les plus
chevronnés atteignent une vitesse de 70km/h. Le
Snowkite transforme la montagne en terrain de jeu
et change les codes classiques des sports d’hiver : la
voile permet d’exploiter les flancs en descente mais
aussi en montée ! Attention, c’est différent du para-
pente car il y a beaucoup de contacts avec le sol, le
plaisir de décoller est du coup multiplié. A essayer
sans hésitation !
Découverte 1h (1 à 4 personnes)
40¤/pers
Demi-journée 3h (1 à 4 personnes)
90¤/pers
des stages sont possibles
Conditions : avoir son matériel de ski
ou de snow et savoir enchainer des
virages piste bleu !
www.snowkiteair.com
Un petit émetteur qui éloigne les
gros soucis....
En montagne, la sécurité est une priorité. Impossible de
prévoir les avalanches ou de prévenir les chutes mais un
petit appareil de 300 grammes seulement permet
néanmoins d'éviter bien des
tracas, et peut même par-
fois, sauver des vies ! En
effet, pour les ama-
teurs de hors pistes
ou les furieux de la glisse, l'émetteur
Arva (Appareil de Recherche de Victimes en Ava-
lanche), c'est la solution pour skier en toute sécurité.
Entre 180 à 300 ¤ selon le modèle, cet émetteur-ré-
cepteur, porté sous les vêtements, émet en perma-
nence des signaux permettant de vous localiser très
rapidement en cas d'accident !
Attention, il ne suffit pas de l’emporter pour être en
sécurité ! Il faut vérifier les piles, le porter sur soi et
pas au fond du sac (ça ne servirait qu’à retrouver le
sac !), et s’exercer à l’utiliser, car en cas de besoin, la
panique n’est pas le meilleur allié. Autres précautions à
prendre avant de vous élancer sur les pistes : échauf-
fez-vous légèrement, régler vos fixations correcte-
ment, prévoyez une gourde et quelques vivres,
renseignez-vous sur la météo et assurez-vous !
pa
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Pour éviter la panne sèche...
Shell - 44 bd des Dames 2ème- 04 91 90 93
88 (6h-21h30 et CB 24/24)
Total Jarret - 70 bd F. Duparc 4ème- 04 91 86 46 2
0 (6h-00h)
Total Chanot - 35 bd Rabatau 8ème- 04 91 29 42 85
(6h-00h+CB 24/24)
Esso Express - 14 av Mar de Lattre de Tassigny 9è
me (24/24 CB)
Shell - 41 av. A. Ansaldi 14ème- 04 91 98 02
06 (5h-1h30)
Les utiles en UrgencePompiers 18 - SAMU 15 - Gendarmerie 17 ou 112depuis un mobile - Pharmacie de garde 32 37 -Centre Anti-Poison de Marseille 04 91 75 25 25 -S.O.S médecins 36 24 ou 04 91 52 91 52 - Enfancemaltraitée (n° vert) 119 ou 04 91 22 15 52 - SIDAinfo service (n° vert) 0800 840 800 - Droguetabac info service (n° vert) 0800 23 13 13 - Al-cooliques anonymes 04 91 42 99 03 - Accueilsans-abris/Samu-Social 115 - Urgences de la villede Marseille 0800 30 63 06 - S.O.S Amitié 04 9176 10 10 - S.O.S Viol 04 91 33 16 60 - Tabac infoservice 0825 309 310 - Allô Mairie 0 810 81 38 13
Se déplacer à/de/dans MarseilleSNCF - 36 35
Aéroport Marseille Provence et MP² - 04 91 14 14 14 www.marseille.aeroport.fr www.mp2.aeroport.frMétro/Bus/Tramway RTM - 04 91 91 92 10 www.rtm.frCartreize - 0811 880 113
Info route - Bison futé - 0800 100 200 (n°vert)Taxi Radio - 04 91 02 20 20
Taxi TUPP - 04 91 05 80 80
Taxi du Soleil - 04 91 03 60 03
Taxi Aéroport Marseille Provence - 04 42 14 24 44
Où manger tard le soir ?
Brasserie Paulaner - 8 avenue du
Prado 6ème-jusqu’à 23h. 04 91 37 95 96
Don Carléone - 128 rue Sainte 7ème-
jusqu’à 23h30. 04 91 33 85 24
Mélo Café - 68 cours Julien 6ème-
jusqu’à 23h / 2h le we. 04 91 42 77 68
La Tasca - 102 rue Ferrari 5ème-
jusqu’à 1h. 04 91 42 26 02
Dos Hermanas - 18 rue Bussy l’Indien
6ème-jusqu’à 01h. 04 91 12 00 23
La Part des Anges - 33 rue Sainte
1er-jusqu’à 02h. 04 91 33 55 70
Le Mas de Lulli - 4 rue Lulli 1er-jusqu’à
6h. 04 91 33 25 90
O’Stop - 16 rue Saint-Saens 1er-
jusqu’à 6h30. 04 91 33 85 34
Fuxia L’épicerie - 27 rue Saint-
Saens 1er-jusqu’à 1h. 04 91 55 02
63
Epiceries/boulangeries
de la nuit
Maloula - 130 rue de Lodi 6ème
Alimentation de nuit - 30 bd
Baille 6ème
- 19h-6h
Supérette de nuit - 25 bd Baille
6ème
- jour + nuit, 7/7
Midnight Express- 8 cours Lieu-
taud 6ème
Boulangerie Au Blé d’Or - 68 bdBaille 6
ème
24/24 7/7 sauf mercredi 22h. 04
91 78 22 54