LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE
COMPTES ANNUELS Soignez votre bilan:
il révèle votre santé!
COMMERCIAL FINANCE Chez ING, vos créances
valent de l’argent
SOCIÉTÉ DE MANAGEMENT Se mettre en société
pour être mieux rémunéré?
INGEntrepriseEntreprise
www.ing-entreprise.be
DÉCEMBRE 2007 JANVIER 2008
BART CLAES JBC
«Nous mettons la mode au goût
des Belges»
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LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE
COMPTES ANNUELSSoignez votre bilan: il révèle votre santé!
COMMERCIAL FINANCEChez ING, vos créancesvalent de l’argent
SOCIÉTÉ DE MANAGEMENTSe mettre en société pour être mieux rémunéré?
INGEntrepriseEntreprise
www.ing-entreprise.be
DÉCEMBRE 2007 JANVIER 2008
BART CLAES JBC
«Nous mettons la mode au goût
des Belges»
# 181
décembre 2007 janvier 2008# 181
COMITÉ DE RÉDACTION
L. Baltussen, I. Bourgeois, G. Busseniers, D. Delmeire, S. Druart, I. Juchtmans, V. Manneback, L. Muguet, D. Spaenjers, B. Speetjens, A. Toussaint, A. Van Brakel, L. Violon, S. Vrijdags, P. Walkiers
RÉDACTRICE EN CHEF
V. Thielemans
RÉDACTION
L. Baltussen, G. Bourgeois, I. Bracke, S. Druart, B. Mathieu, F. Wauters
PHOTOS
L. Bazzoni, Corbis, Dann, Fotolia, F. Raevens
MISE EN PAGES
M. Bourgois, C. Harmignies
© ING ENTREPRISE
Reproduction autorisée à condition de citer la source. Tous droits réservés pour la reproduction des photos, de la mise en pages et des illustrations, qui sont la propriété d’Elixis. Van ING Entreprise bestaat ook een Nederlandstalige versie.ISSN n° 1379-714X
CONTACT ING
V. ThielemansAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesTél: 02 547 77 34 – Fax: 02 547 31 19E-mail: [email protected]: www.ing-entreprise.be
ABONNEMENT GRATUIT
www.ing-entreprise.be
RÉALISATION
ELIXIS sprlAvenue Ducpétiaux 123 – 1060 BruxellesTél: 02 640 49 13 – Fax: 02 640 97 56E-mail: [email protected]
ÉDITEUR RESPONSABLE
Ph. Wallez – ING Belgique saAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesRPM BruxellesTVA BE 0403.200.393BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte: 310-9156027-89IBAN: BE45 3109 1560 2789
06 PORTRAIT D’ENTREPRENEUR JBC, plus que jamais à la modeDirigée par Ann et Bart Claes, deuxième génération de l’entreprise familiale, la chaîne de boutiques de mode JBC inaugure son centième magasin cette année. Récit d’une success-story à la belge.
16 FISCALITÉ ET PATRIMOINE
Société de management: la voie royale pour diminuer la pression sociale et fi scale? Réduire ses charges sociales et payer moins d’impôts? C’est dans cette optique que certains cadres ou dirigeants fondent leur société de management. Une solution qui offre divers avantages, mais impose son lot de contraintes. Dépression, accidents, absentéisme ou perte d’effi cacité découlent de ce fl éau encore trop souvent négligé.
INITIATIVES
Journée de l’entreprise familialeCap vers les sommets!
Transport & LogisticsComment faire face aux nouveaux défi s?
Real EstateDécrypter pour mieux conseiller
Dégustation de vinsÀ la découverte de grands crus
Expo Brillante EuropeDes bijoux royaux en exclusivité pour vous
Cirque du SoleilVarekai, une soirée magique
09 ING, VOTRE PARTENAIRE Commercial Finance: vos factures valent plus que vous ne l’imaginez! Vous cherchez un partenaire qui suit de près l’évolution de vos créances ouvertes et qui vous en avance la majeure partie en attendant qu’elles soient honorées? Vous l’avez trouvé!
14 LA PME AU QUOTIDIEN Comptes annuels: le bilan, votre carte de visite fi nancière Etes-vous prompt à honorer vos factures? Avez-vous les reins suffi samment solides pour rembourser un prêt? Votre bilan et votre compte de résultats en disent long sur votre entreprise… et sur la manière dont vous la gérez.
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[ ÉDITO ]
HISTOIRE
defamille…
Chaque entreprise est unique, chaque entrepreneur aussi. En
notre qualité de banquier, nous accompagnons votre réfl exion
et vous proposons une perspective utile, un avis objectif et une
approche à la fois professionnelle et globale des affaires que vous nous
confi ez. Nous investissons toutes nos compétences pour dégager les
solutions les plus appropriées au chef d’entreprise que vous êtes, avec
une attention toute particulière portée aux problématiques des entre-
prises familiales.
La Journée de l’Entreprise Familiale (De Dag van het Familiebedrijf),
qui s’est déroulée récemment, nous a permis de constater combien la
sphère des entreprises familiales opte elle aussi résolument pour une
professionnalisation de sa gestion. Des sujets traditionnellement délicats
à aborder font aujourd’hui l’objet d’un débat ouvert et d’une approche
spécialisée: succession familiale, stratégie de l’entreprise, renforce-
ment du conseil d’administration, voire du management, en l’ouvrant à
des compétences externes… Cette évolution nous inspire et nous réjouit.
Ouverture et professionnalisation sont en effet les gages d’une plus
grande sécurité pour le banquier. Et cela renforce la plus-value de la
relation que vous entretenez avec nous.
Nos relations privilégiées avec les entreprises familiales ne datent
bien sûr pas d’hier. Partenaires de longue date de l’Instituut voor het
Familiebedrijf, nous sommes heureux et fi ers de pouvoir désormais
soutenir aussi l’Institut de l’Entreprise Familiale, son pendant franco-
phone. Comme il en va de tout bon partenariat, la démarche n’est pas
totalement désintéressée: de nombreuses études démontrent que les
entreprises familiales enregistrent généralement de meilleurs résultats.
Leur professionnalisation ne peut que renforcer cette tendance.
Luc TRUYENS
Directeur Belgique Entreprises et Institutionnels
Les
entreprises
familiales
enregistrent
généralement
de meilleurs
résultats
Vous souhaitez réagir à un article ou simplement poser une question? Envoyez-nous un e-mail à [email protected].
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M&A
ING favorise l’essor de Kanakna
Kanakna Productions, célèbre producteur belge qui compte à son actif nombre de
programmes récompensés sur le plan international – comme Pékin Express, l’Ile de
la Tentation et The Block –, a bénéficié de l’assistance d’ING Corporate Finance dans
sa recherche d’un partenaire international capable de d’accompagner sa croissance sur le
continent européen. Un nombre limité de contreparties, parmi lesquelles Zodiak Television,
éminent producteur de télévision scandinave, ont été approchées en mai 2007. Leur concor-
dance stratégique et culturelle a été analysée en priorité. ING Corporate Finance a joué un
rôle crucial à cette occasion, ainsi que lors des négociations intensives qui ont suivi. Celles-ci
ont permis de déboucher sur un prix de vente optimal, sans nuire aux intérêts des différents
acteurs: les fondateurs de Kanakna ont obtenu un prix élevé et la conservation d’une partici-
pation stratégique, tandis que Zodiak bénéficiera du potentiel de croissance réel de Kanakna
et de son excellente rentabilité.
Info:
Arnaud Laviolette, 02 547 74 93, [email protected]
M&A
BC Partners acquiert BVDEP sur les conseils d’ING
Le département Corporate Finance
d’ING est intervenu comme conseil-
ler financier de BC Partners, l’un des
plus importants investisseurs financiers
européens, dans le cadre de son acquisi-
tion du groupe Bureau Van Dijk Electronic
Publishing. Il s’agit d’une des principales
transactions du marché belge en 2007.
BVDEP est éditeur de bases de données
financières sous format électronique.
Ses principaux produits sont Bankscope,
Amadeus, Fame... Actif à l’échelle mon-
diale, ce groupe a réussi à se développer à
un rythme constant et soutenu en déga-
geant des marges remarquables.
Info:
Arnaud Laviolette, 02 547 74 93, [email protected]
EUROPE
Malte et Chypre passent à l’euro
Les Etats européens de Malte et de Chypre rejoignent la zone euro le 1er janvier 2008. À
partir de cette date, la lire maltaise (MTL) et la livre chypriote (CYP) seront donc rempla-
cées par l’euro et seuls les paiements en euro seront autorisés. Les taux de conversion
ont été fixés comme suit:
➔ pour Malte: 1 EUR = 0,429300 MTL;
➔ pour Chypre: 1 EUR = 0,585274 CYP.
La lire maltaise et la livre chypriote seront encore acceptées jusqu’au 31 janvier 2008. Ensuite,
seul l’euro aura cours légal. Les lires maltaises pourront être échangées contre des euros jus-
qu’au 31 mars auprès des banques commerciales. Les pièces pourront être échangées jus-
qu’au 1er février 2010 et les billets jusqu’au 31 janvier 2018 auprès de la Banque centrale de
Malte. Les livres chypriotes pourront être échangées contre des euros jusqu’au 30 juin 2008
auprès des banques commerciales. Les pièces pourront être échangées jusqu’à la fin 2009
et les billets jusqu’à la fin 2017 auprès de la Banque de Chypre. Concernant les virements de
fonds, seul l’euro sera accepté à partir du 1er janvier 2008. Tous les paiements en MTL et CYP
programmés après cette date doivent être convertis en EUR.
EBD
Vous aussi, tirez profi t des Jeux de Londres
L’ économie britannique correspond depuis plus de 25 ans au modèle anglo-saxon,
fondé sur la libéralisation, le marché libre, une faible taxation et peu de régulation.
Aujourd’hui, les perspectives demeurent encourageantes. En témoigne, par exemple,
la diminution de 28% des impôts sur les sociétés qui interviendra dès le 1er avril prochain.
Au Royaume-Uni, le secteur tertiaire, accaparé par les services financiers, en particulier en
matière de banque et d’assurances, représente 70% du PIB. Londres est la deuxième place
financière mondiale, après New York. De nombreuses multinationales y ont installé leur
siège européen, voire mondial. Avec 60 millions d’habitants, le Royaume-Uni représente un
marché majeur qui recèle des opportunités très intéressantes pour les entreprises belges.
Le fait que Londres accueille les Jeux Olympiques en 2012 ne fait que rajouter à ce constat.
ING, par l’intermédiaire de son European Business Desk (EBD) basé au Royaume-Uni, met à
votre disposition sur place une équipe expérimentée et un réseau de compétences pour vous
aider à développer vos activités outre-Manche. Une large palette de produits et services de
Payments & Cash Management sont ainsi disponibles. N’hésitez pas à prendre contact avec
nos responsables locaux pour plus d’informations.
Info:
Nico Himpe, EBD Manager Belgium, 02 547 29 02, [email protected]; Evelyne Deswysen, Relationship Manager EBD UK, 00 44 20 7767 1689, [email protected]; Stefan Urlings, Relationship Manager EBD UK, 00 44 20 7767 1483, [email protected]
BATIBOUW
ING fi nance vos projets
En 2007,
360.000
visiteurs
s o n t v e n u s
c o n s t r u i r e
l e u r rêve à
Batibouw, plus
que jamais le
grand rendez-
vo us a n n u e l
du secteur de
la constr uc-
tion, tant pour
le grand public
que pour les
professionnels.
F o r t d e s e s
48 ans d’expérience, ce salon est une
vitrine géante pour tous les produits
et services du secteur de la construc-
tion et de la rénovation. Du 28 février
au 9 mars 2008, ce sont pas moins de
1.000 exposants, répartis sur 140.000 m2,
qui vous attendent au Brussels Expo.
Partenaire privilégié de vos projets, ING,
spécialiste en immobilier grâce à l’appro-
che sectorielle qui lui est dédiée, sera pré-
sente pour répondre à toutes vos ques-
tions et vous aider à financer vos rêves.
Info:
Sarah Vrijdags, National Sector Coordinator Real Estate, 02 547 38 57, [email protected]
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INGEntrepriseEntreprise
M&A
ING conseiller exclusif de la revente de BarcoVision
Le département ING Corporate Finance
a participé en qualité de conseiller
exclusif à la revente de BarcoVision,
une division que le groupe coté en
Bourse Barco ne considérait plus comme
stratégique. BarcoVision, qui compte
350 employés et a réalisé un chiffre d’af-
faires de € 56 millions en 2006 (7% du
groupe), est principalement actif dans le
secteur textile: il conçoit des capteurs
optiques pour le tissage et la filature, des
systèmes d’optimalisation et des softwa-
res MES pour la gestion des entreprises
textiles. Les principaux centres de pro-
duction de BarcoVision sont situés en
Suisse, Belgique et Allemagne, tandis que
les clients finaux sont surtout asiatiques
(Chine, Inde et Pakistan). Sa reprise par le
fabricant de machines textiles Itema, ins-
tallé à Bergame, dans le Nord de l’Italie, a
été conclue fin juillet et rapportera quel-
que € 72 millions à Barco, après approba-
tion des autorités de contrôle européen-
nes. Une équipe de professionnels aguerris
d’ING Corporate Finance Bruxelles a
accompagné Barco durant plus de six
mois de manière intensive, pour préparer
le dossier, rechercher un acheteur appro-
prié et optimaliser le prix de vente ainsi
que les conditions contractuelles.
Info:
Johan Pede, 02 547 26 67, [email protected]
M&A
La reprise de Dynaco menée avec succès
Info:
Arnaud Laviolette, 02 547 74 93, [email protected]
Dynaco est un concepteur, fabricant
et distributeur de portes industriel-
les flexibles, un des leaders mon-
diaux et le principal innovateur du secteur.
Benoit Coenraets, son fondateur et principal
actionnaire, souhaitait réaliser son patri-
moine et permettre à Dynaco de continuer
à développer son potentiel. Le dossier a été
confié à ING Corporate Finance, qui l’a pré-
senté à des investisseurs fin mai. Le profil
de Dynaco, ses produits de niche, son esprit
entrepreneurial, sa croissance et ses marges
supérieures au secteur en faisaient un très
bon candidat pour une opération de mana-
gement buy-out. C’est KBC Private Equity
qui s’est montré le plus séduisant. Une bonne
compréhension des intentions du manage-
ment, élogieux sur le travail réalisé, a permis
de vendre l’entreprise dans d’excellentes
conditions. La connaissance des meilleurs
partenaires, une étroite collaboration entre
la banque d’affaires, les actionnaires et le
management, une gestion fine de la tension
concurrentielle et une très grande flexibilité
auront été, une fois encore, les facteurs-clés
du succès de ce type d’opération.
THALYS
Un point de rencontre ING à Bruxelles-Midi
Vous l’avez sans doute déjà aperçu: le nouveau point de rencontre de la gare internatio-
nale Bruxelles-Midi est décoré aux couleurs d’ING, qui s’est associée pour l’occasion à
la SNCB Holding, Clear Channel, leader de l’affichage urbain, et à la chaîne d’informa-
tion Euronews. Installé au carrefour du couloir central et de l’allée qui mène vers le Thalys et
l’Eurostar, ce «meeting point» diffuse toute une série d’informations susceptibles d’intéresser
les 6,7 millions de passagers par an que transporte le Thalys et les 2 millions qui montent dans
l’Eurostar (des chiffres qui vont augmenter avec l’ouverture des lignes vers Amsterdam et
Francfort), sans oublier le trafic national qui transite par la gare du Midi. Deux écrans LCD dif-
fusent les images de la chaîne européenne d’information continue. Tandis que, sur les quatre
piliers du point de rencontre, des écrans tactiles relaient toute une série d’informations, sur
la Région bruxelloise, ses communes ou ses zones de police, de même qu’un agenda cultu-
rel, des offres d’emploi, les prévisions météo, l’accès à un logiciel qui permet de trouver une
adresse, ou encore des renseignements sur l’e-compte gratuit d’ING!
PARTENAIRE DU NOUVEAU POINT DE
RENCONTRE THALYS À LA GARE DU MIDI,
ING REND SERVICE AUX VOYAGEURS.
BROCHURE
La cession de votre entreprise,entre cœur et raison
La phase par laquelle un dirigeant d’entreprise action-
naire se retire et laisse la place à un successeur est
l’un des événements les plus marquants dans le
cycle de vie d’une entreprise. Et dans la vie de l’entrepre-
neur. Le processus est techniquement compliqué et for-
tement émotionnel. Ce n’est dès lors pas une démarche
que l’on entreprend sans réfléchir. Si vous voulez prendre
la cession de votre entreprise en mains, mieux vaut com-
mencer à temps. La brochure réalisée par ING et que vous
pouvez télécharger sur le site www.ing-entreprise.be a
pour vocation de répondre aux questions que vous vous
posez. Elle recèle les informations dont vous avez besoin pour
rester maître de la cession. Vous pouvez ainsi planifier toutes les étapes: depuis votre orien-
tation personnelle, en passant par la préparation technique, jusqu’à la solution proprement
dite. ING peut vous accompagner afin de veiller, à vos côtés, à ce que le processus de cession
se déroule selon vos souhaits.
Info:
Ils Juchtmans, Family Business Coordinator, 02 547 77 39, [email protected]
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regroupés les départements administration, marke-ting et développement, emploie aujourd’hui quelque 150 collaborateurs. Les boutiques, elles, sont exploi-tées par des indépendants. Au total, le groupe JBC offre ainsi du travail à quelque 700 personnes. «L’élargissement s’est toujours opéré progressive-ment: à chaque période d’expansion a succédé une phase de consolidation. Je pense par ailleurs qu’il était très important pour mon père de savoir que la relève était assurée. Cela l’a incité à croître et à ouvrir davantage de boutiques. Cette croissance bénéfi ciaire durable reste aujourd’hui encore notre mot d’ordre», confi e Bart Claes. Alors que le chiffre d’affaires du marché de l’ha-billement ne progresse que d’un ou deux pour cent par an, celui de JBC a augmenté de 7% en 2006. «Mais ces pourcentages sont relatifs, car H&M par exemple clôture lui aussi sur d’excellents chiffres de croissance», estime Bart Claes. JBC n’en a pas moins réussi à conserver et à consolider ses 3,5% de parts du marché belge de l’habillement (soit un petit
JBC Plus que jamais
à la mode DIRIGÉE PAR ANN ET BART CLAES, DEUXIÈME GÉNÉRATION DE L’ENTREPRISE
FAMILIALE, LA CHAÎNE DE BOUTIQUES DE MODE JBC INAUGURE SON CENTIÈME
MAGASIN CETTE ANNÉE. RÉCIT D’UNE SUCCESS-STORY À LA BELGE.
C’est en 1975 que Jean-Baptist Claes, ancien cycliste professionnel, ouvre un «outlet store» dans le village de Schulen, à Hasselt. Trente ans plus
tard, l’entreprise familiale ne compte pas moins de 100 boutiques de mode à ses initiales, JBC, répar-ties dans toute la Belgique et au Luxembourg. «À l’époque, constatant que c’étaient surtout les vêtements qui se vendaient bien, mon père a décidé de se concentrer sur ce créneau. Le succès rem-porté par le concept d’une mode à un prix abordable, pour toute la famille, a permis à JBC de s’étendre étape par étape, province par province», commente Bart Claes. De son poste d’administrateur délégué, Bart assure depuis 2004 la direction journalière de l’enseigne. Sa sœur Ann est, depuis 2003, directrice des achats et de la création, et à ce titre, la respon-sable ultime des collections. Le fondateur et inspira-teur, Jean-Baptist Claes, a donc passé le fl ambeau, mais il reste actif en coulisses en qualité de président du conseil d’administration du groupe.
UNE CROISSANCE BÉNÉFICIAIRE DURABLE Lorsque les enfants Claes sont entrés dans la société, au milieu des années 80, JBC comptait une dizaine de magasins. Une bonne vingtaine d’années plus tard, ce nombre est multiplié par 10. Le centre logis-tique, à Houthalen-Helchteren, où sont également
Il n’est pas possible de calquer purement et simplement la formule qui fait notre réussite en Belgique
au-delà des frontières
JBC en bref
1975
Jean-Baptist Claes (JBC), fondateur de la chaîne, ouvre son
premier magasin à Schulen, au Limbourg. Il s’agit d’un «outlet
store», mais l’homme est conscient du potentiel que recèle une
offre qui est à la fois branchée et abordable.
1986
Ouverture du premier magasin, qui fera le succès de JBC: 1.000 m2
de mode à petit prix pour toute la famille.
2000
JBC ouvre sa première boutique en ville: cette primeur revient à
Verviers.
2002
JBC reçoit le prix Ambiorix, décerné chaque année par l’associa-
tion des employeurs limbourgeois VKW, pour la qualité du
management d’une entreprise, mais aussi l’attention particulière
qu’elle porte à ses collaborateurs et à l’environnement.
2002-2003
JBC remporte, deux années de suite, le prix «Trends Gazelles»
dans la catégorie grandes entreprises: le groupe compte parmi
les sociétés dont la croissance est la plus rapide du pays.
2004
Le fondateur Jean-Baptist Claes confi e les destinées de l’enseigne
à ses enfants, Ann et Bart. Ann est désormais responsable des
achats et de la création, alors que Bart, administrateur délégué,
se charge de la gestion quotidienne du groupe.
2005
La première collection dessinée par un styliste externe voit le
jour: la ligne pour enfants ZulupaPUWA, signée Walter Van
Beirendonck.
2005
L’enseigne se dote d’un nouveau logo et investit € 40 millions
dans le réaménagement de ses magasins.
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€ 150 millions), une performance non négligeable pour l’unique chaîne belge de magasins de mode qui ait survécu à la concurrence de poids lourds interna-tionaux tels que H&M, Zara et C&A.
LES CLÉS DU SUCCÈS «Nous savions d’emblée quelle clientèle nous ciblions: les jeunes ménages avec enfants. Et nous savions également comment l’atteindre: en évoluant en même temps qu’elle et en adaptant continuelle-ment nos produits, nos magasins et notre marketing. Nous avons donc toujours pu proposer au client ce qu’il voulait, souligne Bart Claes. Nos clients n’initient pas des tendances, mais ils sont sensibles à la mode. Ils la veulent actuelle, abordable et de bonne qualité. L’acheteur belge est en quête de «value for money». Notre part de marché, relativement réduite, ne nous permet pas d’être les meilleur marché, mais nous nous distinguons par la qualité de nos vêtements.» «Et par notre identité, ajoute Ann Claes. Au début des années 2000, notre père a jugé nécessaire de doter l’entreprise d’une identité forte, d’un visage qui lui permettrait de continuer à surprendre ses clients. Auparavant, nous achetions nos collections chez les grossistes, les importateurs et les intermédiaires. En 2002, nous avons lancé notre propre département développement et nous nous sommes mis à recruter des stylistes et des designers. Aujourd’hui, la section développement occupe une quinzaine de personnes et 80 à 90% de nos collections sont conçues dans la maison. En outre, depuis 2005, nous collaborons avec des designers externes aussi réputés que Walter Van Beirendonck, Joke Houbrechts, Miet Crabbé et Christina Julsgaard.»
L’AVENTURE ÉTRANGÈRE Les aventures à l’étranger de JBC, en revanche, rencontrent moins de succès jusqu’ici. «Nous avons tenté notre chance en Tchéquie de 1998 à 2002 et aux Pays-Bas de 2000 à 2004. Mais force fut de consta-ter qu’il n’était pas possible de calquer purement et simplement la formule qui fait notre réussite en Belgique au-delà des frontières. Nous «sentons» parfaitement le client belge; nous vivons ici et res-pirons le même air que lui. Cela nous permet de satisfaire ses souhaits, mais aussi de nous distinguer des grandes chaînes internationales comme H&M et Zara, pour qui le marché belge ne représente que quelques pour-cents du chiffre d’affaires. Le revers de la médaille est que cette sensibilité locale nous manque à l’étranger. Nous sommes donc contraints de nous rabattre sur le caractère international des collections et, de ce point de vue, les grandes chaînes sont beaucoup plus fortes que nous. Comment dès lors réussir à l’étranger? C’est une réfl exion straté-gique à laquelle nous nous consacrons actuellement. Mais je ne peux pas vous en dire plus à ce stade.»
PÉRIPHÉRIE ET CENTRE URBAIN L’expansion de JBC en Belgique reste au programme de ces prochaines années. Jusqu’ici, les magasins de la chaîne ont toujours été situés en périphérie des villes. «Car c’est là que réside notre clientèle, expli-que Bart Claes, les jeunes ménages avec enfants
«LE CENTRE
LOGISTIQUE DE JBC,
À HOUTHALEN-
HELCHTEREN,
EMPLOIE AUJOUR-
D’HUI QUELQUE
150 COLLABORA-
TEURS», SE FÉLICITE
BART CLAES,
ADMINISTRATEUR
DÉLÉGUÉ.
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■ Info:
JBC, Centrum Zuid 2080, 3530 Houthalen-Helchteren,
011 60 88 06, [email protected], www.jbc.be
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La relation entre ING et JBC remonte aux débuts de la société, lorsque ING était encore la BBL. Bart
Vrancken, chargé de relations chez ING, entretient des contacts journaliers avec le groupe depuis 2002.
Chaque année, les directions d’ING Belgique et de JBC se rencontrent pour s’entretenir de la vision stratégi-
que, des souhaits et des besoins, actuels et futurs, de l’entreprise.
CRÉDIT DOCUMENTAIRE
«Nous sommes en contact très étroit avec le management de JBC, confi rme Bart Vrancken. Nous nous respec-
tons mutuellement et sommes très ouverts et directs dans nos échanges. JBC peut toujours compter sur nous:
nous mettons un point d’honneur à être constamment disponibles et à réagir très rapidement à leurs deman-
des. Je me souviens, en 2004, lorsque JBC a sérieusement accentué sa production et ses achats en Extrême-
Orient. A l’époque, nous avons réellement tout mis en œuvre pour faciliter et soutenir ses opérations
internationales au moyen de crédits documentaires, notamment. Et ça a très bien fonctionné».
EN PARFAITE TRANSPARENCE
Luc Beerten, directeur fi nancier chez JBC, se félicite de la qualité de la collaboration avec ING: «Nous entrete-
nons effectivement une véritable relation de confi ance avec ING et notre chargé de relations. Nous savons ce
que nous pouvons attendre l’un de l’autre et nous travaillons en parfaite transparence. Cette relation ouverte
permet tant à JBC qu’à ING de ne laisser passer aucune opportunité. Bart Vrancken très disponible et réagit
toujours rapidement à nos demandes. Ajoutez à cela la qualité du contact personnel et vous comprendrez que
nous sommes extrêmement satisfaits de notre banque.»
«Nous collaborons en parfaite transparence»
habitent davantage à l’extérieur des centres urbains. Mais nos ressources fi nancières nous permettent désormais de nous positionner davantage dans les villes, où il coûte plus cher de s’installer. Environ 75% du chiffre d’affaires du marché de l’habillement sont générés dans les villes et les centres commerciaux. Nous voulons donc aussi y être présents. Mais pas à n’importe quel prix: cela doit rester abordable. Nous disposons d’ores et déjà de boutiques à Namur, Hasselt, Verviers, Bilzen et Grammont. Et nous avons ouvert une boutique en duo avec la chaîne de maga-sins de chaussures Torfs au Meir, à Anvers, début septembre 2007. Il s’agit d’une localisation de tout premier plan, à laquelle cette collaboration, unique en son genre, nous a permis d’accéder. Reste à voir si ce sera une réussite, mais nous nous adressons au même public-cible et les toutes premières réac-tions de la clientèle sont positives. L’an prochain, nous nous installerons dans le centre de Tongres, de Genk et de Beveren, notamment. Nous devrions ouvrir quelque 25 magasins supplémentaires en Belgique au cours des cinq prochaines années. Nous aurons alors peut-être atteint nos limites. Bien qu’il
ANN CLAES, DIRECTRICE
ACHATS ET CRÉATION,
ET SON FRÈRE BART,
ADMINISTRATEUR
DÉLÉGUÉ DE JBC, ONT
REPRIS LE FLAMBEAU
DE LEUR PÈRE,
JEAN-BAPTIST.
y a 10 ans, je pensais déjà que 70 boutiques consti-tuaient notre maximum.»Au-delà de l’ouverture de nouveaux magasins, JBC accorde une attention constante aux boutiques exis-tantes. Il y a deux ans, le groupe a libéré pas moins de € 40 millions sur fonds propres pour investir dans un nouveau concept: «Nous réaménageons nos boutiques tous les cinq à six ans en moyenne. Mais cette fois-ci, nous rénovons de fond en comble. Nous optons résolument pour des magasins plus moder-nes, agréables et spacieux. Nous actualisons non seulement le concept, en installant par exemple des machines à café et des coins spécifi quement destinés aux hommes, mais nous modifi ons aussi l’aménage-ment extérieur. Vingt-neuf millions d’euros ont déjà été dépensés et, fi n 2008, tous les magasins auront été réaménagés», promet Bart Claes.
TOUJOURS PLUS VITE «La mode évolue de plus en plus rapidement et il nous faut donc réagir aussi de plus en plus vite. Les clients sont très bien informés par les médias. Ils savent ce qui se porte à Londres, Milan et New York. Cela génère une pression positive et engendre une certaine dynamique. Nous voulons continuer à sur-prendre et, compte tenu de l’enthousiasme de notre équipe, je pense que nous y parviendrons. JBC ne sera jamais un grand initiateur de mode, mais il continuera, et de plus en plus rapidement, à en trans-poser les tendances à destination de notre clientèle belge», conclut Ann Claes.
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ING, VOTRE PARTENAIRE
«La plupart des clients sont introduits auprès de la division Commercial Finance (ComFin) par leur chargé de relations ING, explique Albert
Biebuyck, son administrateur délégué. C’est géné-ralement le cas quand les besoins en fi nancement de leur entreprise dépassent le seuil des lignes de crédit existantes. Le fi nancement de créances permet alors de franchir un pas supplémentaire.» Ce n’est pas qu’ING ComFin ait un goût prononcé pour le risque, mais plutôt qu’elle tienne compte, outre de l’entreprise elle-même, des créances de celles-ci… «Le produit de base d’ING ComFin consiste à fi nancer les débiteurs, commente Olivier Rasquinet, Regional Sales Manager. La banque "achète" les factures de sa cliente, à qui elle paie immédiatement un pourcentage convenu (généra-lement, de 75 à 90%) de leur montant. Le solde est versé après paiement à la banque par le débiteur.»
L’EXTERNALISATION: UNE PROTECTION Le montant précis du préfi nancement dépend de la qualité des débiteurs. «Et de la mesure dans laquelle nous sommes capables de l’évaluer, précise Olivier Rasquinet. Dans la plupart des cas, nous nous char-geons également du suivi des débiteurs, de sorte que nous savons rapidement qui paie dans les temps, qui nécessite des rappels et qui présente un risque réel.»
La prise en charge de la gestion des débiteurs constitue donc la deuxième activité d’ING ComFin. La plupart des clients qui optent pour l’externalisation de la gestion des débiteurs le font dans le pro-longement d’un fi nancement. Mais ces services sont aussi proposés indépendamment l’un de l’autre. «Certains clients, ajoute Albert Biebuyck, optent pour la gestion de 09
VOUS CHERCHEZ UN PARTENAIRE QUI SUIT DE PRÈS L’ÉVOLUTION DE VOS
CRÉANCES OUVERTES ET QUI VOUS EN AVANCE LA MAJEURE PARTIE EN
ATTENDANT QU’ELLES SOIENT HONORÉES? VOUS L’AVEZ TROUVÉ!
COMMERCIAL FINANCE
Vos factures valent plus que vous ne l’imaginez!
ALBERT
BIEBUYCK EST
ADMINISTRATEUR
DÉLÉGUÉ D’ING
COMMERCIAL
FINANCE
BELUX S.A.
(COMFIN).
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créances, sans fi nancement. Il s’agit d’entreprises ouvertes à l’externalisation ou conscientes qu’elles ne disposent pas de suffi samment de personnel pour suivre effi cacement leurs factures.»
PRÉFINANCEMENT ET SOLDE Comment se déroule concrètement la collaboration avec ING ComFin? Olivier Rasquinet: «Prenons une entreprise qui nous cède un portefeuille de créances de € 1.000. Nous commençons par fi ltrer les "mau-vaises factures", comme les créances contestées et les factures des débiteurs dont nous pensons, ou savons d’expérience, qu’ils ne sont pas solvables. Nous excluons également du fi nancement les créan-ces intra-groupe. Disons qu’il reste alors € 900 de créances, que nous décidons de fi nancer à 80%. Nous payons donc d’emblée € 720 au client.»
Celui-ci informe de son côté ses propres clients que ses factures seront désormais payables sur un compte ING ComFin. A cette fi n, il ajoute générale-ment une note sur ses factures. Chaque jour, il com-munique à ING ComFin le montant des factures nouvellement envoyées. Cela n’exige aucune adminis-tration, puisque les données fi gurent tout simple-
Commercial Finance sans frontières
ING ComFin peut se prévaloir d’un volet
étranger précieux. En effet, les entreprises dont
la clientèle est internationale ne disposent pas
toujours des ressources nécessaires au suivi de
leurs factures au-delà des frontières – par manque
de connaissances linguistiques ou tout simplement
parce qu’elles ne sont pas familiarisées avec les
habitudes commerciales locales. Olivier Rasquinet:
«C’est alors que nous intervenons. ING ComFin
est en mesure de suivre les factures adressées
à des débiteurs étrangers dans toute l’Europe,
grâce à son propre réseau d’implantations. Et
des correspondants nous permettent d’intervenir
presque partout dans le monde.»
Les fi liales d’ING ComFin à l’étranger sont bien
entendu aussi à la disposition des clients installés
dans ces pays. Sur le plan local, ING Com Fin propose
ses services aux Pays-Bas, au Luxembourg, en
Allemagne, en Pologne, en France, en Autriche, en
Suisse, au Royaume-Uni et en Roumanie. Une liste
qui n’a pas fi ni de s’allonger…
«ING COMFIN EST EN MESURE DE FINANCER LES FILIALES EUROPÉENNES
DE NOS CLIENTS, GRÂCE À SON RÉSEAU D’IMPLANTATIONS DANS TOUTE
L’EUROPE», SOULIGNE OLIVIER RASQUINET, REGIONAL SALES
MANAGER.
De nombreuses entreprises ne se doutent pas des multiples
opportunités que recèle leur portefeuille de débiteurs
©F
ment dans un fi chier qu’il adresse par courriel à la banque, laquelle paie systématiquement la tranche convenue des nouvelles créances. «Quand le débiteur a payé, poursuit Olivier Rasquinet, nous transférons au client le montant perçu, diminué du montant du préfi nancement.» Tout au long de ce processus, la banque met à la disposition du client des outils de suivi en temps réel.
UNE GESTION DES DÉBITEURS SUR MESURE Si une facture n’est pas payée à l’échéance, ING ComFin entre en action. Albert Biebuyck: «Nous agissons conformément aux souhaits du client. Il peut nous demander de n’intervenir que quatre semaines après l’échéance, par exemple. Ou décider de suivre lui-même certains débiteurs». Le suivi professionnel et structuré assuré par ING ComFin permet souvent de réduire le délai de paiement moyen. «Dans de nombreux cas, ce délai de paiement subit une diminution signifi cative, passant par exemple de 70 à 60 jours, estime Olivier Rasquinet. L’incidence pour le client n’est pas négligeable, car 10 jours de moins à attendre son argent, cela signifi e également 10 jours de crédit en moins et donc des frais de fi nancement réduits.» «En fait, les entreprises y gagnent doublement au niveau de leur portefeuille de factures, synthétise Albert Biebuyck: une première fois parce que notre suivi plus effi cace permet de réduire les délais de paiement, une seconde fois parce que les factures sont un véritable moteur de fi nancement à des condi-tions attrayantes, en particulier lorsque nous pouvons aussi nous charger de la gestion des débiteurs.»
■ Info: Olivier Rasquinet, ING Commercial Finance Regional
Sales Manager, olivier.rasquinet@ingcomfi n.be, 02 739 89 82.
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UNE POPULARITÉ CROISSANTE La popularité du fi nancement de créances, avec ou sans gestion, va résolument croissant et le groupe cible est particulièrement large… «Nous nous adressons à n’importe quelle entreprise qui a besoin de fonds de roulement, précise sans détour Olivier Rasquinet. Nonante-cinq pour cent, sinon plus, de nos clients, cherchent en priorité à fi nancer l’accroissement de leur fonds de roulement.» Bien entendu, les entreprises en phase de croissance sont particulièrement intéressées. Y compris si cette croissance passe par des reprises: «La fi rme achetée dispose elle aussi d’un portefeuille débiteurs, rap-pelle Albert Biebuyck. Si bien que notre intervention peut se révéler très utile à ce niveau». Pour un certain nombre d’entreprises, le fi nance-ment des débiteurs peut permettre de réduire le total du bilan. On parle alors d’ «off-balance fi nancing»: les montants payés par ING ComFin sortent de l’actif du bilan, seuls les soldes fi gurant au poste créances. Aucun fi nancement n’apparaît donc au niveau de la colonne «passif» du bilan.
FLEXIBILITÉ ET TRAVAIL SUR MESURE Selon Albert Biebuyck, les formu-les et les possibilités de fi nance-ment n’ont plus rien à voir avec le «factoring» de jadis: «Pour de nombreuses entreprises, y recourir signifi ait que la banque allait commencer à faire la loi chez elles. Il s’agissait souvent d’une solution de dernier ressort, en cas de risques com-plexes ou lorsque l’entreprise était en diffi culté, de sorte que la banque avait de bonnes raisons
de vouloir se charger de l’encaissement. Aujourd’hui, les choses ont complètement changé. Le financement des débiteurs représente pour les banques un moyen de satis-faire aux règles de solvabilité imposées par Bâle II: il relève de ce que l’on désigne dans le jargon bancaire par "asset based lending". Et pour le client, il s’agit avant tout d’une forme extrêmement fl exible de fi nancement, qui croît avec l’entreprise: plus celle-ci a de clients, plus elle émet de factures et plus la marge de fi nancement augmente. La fl exibilité de ce type de services, couplée à notre capacité à proposer des solutions réellement sur mesure, explique selon moi une grande partie du succès croissant de nos services commerciaux.»
Et si vos créanciers n’honoraient pas leurs engagements? ING ComFin ne se cantonne pas au fi nancement
et à la gestion des débiteurs: si vous souscrivez une assurance-crédit, il peut assumer la responsabilité
de vos créanciers.
PAS DE TAXE
Le produit s’appelle offi ciellement «couverture du risque d’insolvabilité des débiteurs», car ING ComFin n’est
pas une compagnie d’assurances. Albert Biebuyck explique la différence, un sourire aux lèvres: «Contrairement
à un véritable assureur de crédit, nous sommes propriétaires des factures, ce qui a ses avantages. Dans la pra-
tique, nous pouvons assurer jusqu’à 100% des factures, TVA comprise s’il le faut. Et nos clients ne sont pas
redevables de cette fameuse taxe de 9,25% à laquelle sont soumis les assureurs.»
TROIS MOIS APRÈS L’ÉCHÉANCE
Bien que l’assurance-crédit puisse être souscrite séparément, elle est souvent considérée comme une option
propre au fi nancement à la gestion des débiteurs. En effet, la procédure de suivi se conclut tout autrement
lorsqu’il existe une assurance-crédit. Olivier Rasquinet: «En principe, nous suivons les factures ouvertes jusqu’à
trois mois après leur échéance. Si le débiteur n’a toujours pas payé à cette date, nous sommes contraints de
récupérer auprès du client le montant préfi nancé. Sauf s’il a contracté une assurance-crédit, auquel cas nous
payons le solde en souffrance au centième jour qui suit l’échéance».
Couvrir le risque inhérent aux débiteurs
95%, sinon plus, de nos clients, cherchent avant tout à fi nancer l’accroissement de
leur fonds de roulement
ALBERT BIEBUYCK
ESTIME QUE LES
FORMULES ET LES
POSSIBILITÉS DE
FINANCEMENT
N’ONT PLUS RIEN
DE COMMUN AVEC
LE «FACTORING»
DE JADIS.
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PASSION DU CLIENT # #
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Les enquêtes réalisées auprès des entre-prises ou des institutions clientes d’ING ren forcent la pertinence de l’approche spé-cifi que qui leur est dédiée pour mieux répon-
dre à leurs besoins particuliers. Dans le souci de poursuivre ce processus, quelques changements surviennent dans l’organisation de votre banque. La restructuration des centres d’expertise régionaux, les Commercial Advisory Desks (CAD), s’inscrit ainsi dans le prolongement de cette option stratégique.En tant que dirigeant d’entreprise cliente, vous ou votre responsable fi nancier avez été informé person-nellement des changements qui entrent en vigueur au sein des antennes que vous aviez l’habitude de contacter. Mais peut-être vous interrogez-vous sur le pourquoi de cette réorganisation des CAD? Tout simplement, pour améliorer la valeur des conseils prodigués par votre partenaire fi nancier.
Des services réorganisés pour
plus de valeur ajoutée
UNE MEILLEURE SPÉCIALISATION «Ces centres d’expertise régionaux rassemblent différents profi ls de conseillers, explique Anton Janssens, ING Head of PCM (Payments & Cash Management) Domestic Network. Parmi eux, les Treasury Sales Advisors géraient de front tout ce qui a trait aux Financial Markets, à savoir les opérations fi nancières réalisées sur les marchés fi nanciers, et tout ce qui se rapporte aux Loans & Deposits, globa-lement les avances et la gestion des liquidités.»Mais cette double casquette devenait trop étroite pour répondre adéquatement aux attentes des clients.
«Parce que les métiers relatifs aux marchés fi nan-ciers se complexifi ent et que les clients eux-mêmes se professionnalisent», poursuit Anton Janssens. «Mieux informés, ceux-ci recourent de plus en plus aux plates-formes électroniques, telle ING Trade, pour effectuer leurs opérations de base. En revan-che, ils souhaitent bénéfi cier d’une réelle expertise en matière de conseils sur des produits plus com-plexes, pour couvrir les risques qui infl uencent leur bilan, liés à l’infl ation ou aux prix des matières pre-mières par exemple», rajoute Ellen Aelvoet, Manager Financial Markets Domestic Wholesale Desk.ING a donc cherché le moyen de spécialiser davan-tage ses conseillers. C’est dans cette optique qu’elle a décidé d’affecter 20 conseillers spécifi ques au Financial Markets Desk et 10 autres conseillers au Loans & Deposits Desk. Pour des raisons d’effi cacité,
ING RESTRUCTURE SES CENTRES D’EXPERTISE RÉGIONAUX. DES SPÉCIALISTES
DISTINCTS EN FINANCIAL MARKETS ET EN LOANS & DEPOSITS PROPOSENT
DÉSORMAIS AUX ENTREPRISES L’EXPERTISE QU’ELLES ATTENDENT.
ELLEN AELVOET, MANAGER FINANCIAL MARKETS
DOMESTIC WHOLESALE DESK, ET WIM BARBAIX,
MANAGER LOANS & DEPOSITS DESK.
ING a cherché le moyen de spécialiser davantage
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ceux-ci sont également centralisés au siège Marnix à Bruxelles. Il ne s’agit donc aucunement de réduire les effectifs, mais bien de les répartir différemment pour augmenter la valeur ajoutée de leurs conseils aux clients.
PLUS PROCHE DES CLIENTS «Un Loans & Deposits Desk distinct, précise Anton Janssens, répond à une évolution dans la gestion des entreprises: nos clients réalisant de plus en plus de transactions par eux-mêmes, ils accordent de plus en plus d’importance à la gestion quotidienne de leur trésorerie, à sa qualité d’exécution et à la valeur du conseil. Si bien que, dans ce domaine aussi, il est nécessaire de se spécialiser en centralisant nos compétences pour en dégager plus d’expertise.»Bien entendu, la scission et la spécialisation des Financial Markets et Loans & Deposits Desks n’impli-quent pas que les demandes de renseignements des clients sur des produits de base ne sont plus prises en compte. «Les deux services travaillent aussi en étroite collaboration: ils échangent des informations tant au niveau des clients que des produits», souligne Anton Janssens. Sur la forme, ce qui change, c’est un numéro de télé-phone: «Certains ex-Treasury Sales Advisors vont d’ailleurs continuer à suivre leurs clients, qui conser-veront donc leurs contacts habituels.» Et sur le fond, le client profi te de cette réorganisation grâce à l’énergie qu’un conseiller consacrait à deux registres différents et qu’il va investir dans un seul domaine
plus restreint restreint. «Ce qui lui permettra de se rapprocher de sa clientèle et de la visiter plus régulièrement»
SEULE FINALITÉ: LA COMPÉTENCE
«Le rôle du chargé de relations demeure toutefois essentiel, insiste Ellen Aelvoet. Car il reste le plus à même de détecter chez ses clients d’éventuels besoins de couverture de risques au niveau des marchés fi nanciers.» La prochaine étape de cette adap-tation, qui correspond à la volonté d’ING de suivre l’évolution des marchés et dès lors des besoins de ses clients, concernera l’Electronic Banking. «Car le passage au SEPA (Single Euro Payments Area) et l’implantation du système Isabel 6.0, entre 2008 et 2010, vont dimi-nuer l’aide qu’apportait un spécia-liste local en la matière.» En somme, si la restructuration des CAD peut apparaître perturbante, elle ne l’est qu’en apparence. Car son unique fi nalité est d’augmenter la valeur ajoutée des conseil-lers ING, en leur permettant de répondre à vos besoins de manière plus pointue.
Les sept Commercial Advisory Desks régionaux d’ING (Gand, Courtrai, Bruxelles, Anvers, Louvain, Liège et
Gosselies) émigrent depuis le mois d’octobre, étape par étape afi n de tenir compte des spécifi cités régio-
nales et d’assurer un suivi de qualité, vers leurs nouvelles implantations. Un déménagement qui sera terminé
au premier janvier 2008. De leurs multiples compétences, celles qui étaient concentrées chez les Treasury
Sales Advisors ont donc été scindées, entre Financial Markets et Loans & Deposits, mais aussi recentralisées
en dehors des CAD. L’appellation de ces bureaux locaux, qu’ING a souhaité conserver pour rester proche de
ses entreprises clientes, a changé afi n de mieux répondre à leur vocation. Ne dites donc plus CAD, mais
Payments & Cash Management Desks! Des sept CAD, il reste quatre PCM Desks afi n que chacun dispose
d’équipes aptes à vous conseiller de manière optimale. Les PCM Desks sont implantés à Anvers, Gand,
Bruxelles et Gosselies. Voici leurs managers respectifs…
Ne dites plus CAD, mais PCM Desks
PETER PICEU, PCM MANAGER FLANDRES OCCIDENTALE ET ORIENTALE.
GÉRARD DE MUYLDER, PCM MANAGER BRUXELLES.
THIERRY LEPAGE, PCM MANAGER WALLONIE.
HUGO NOTEZ, PCM MANAGER AD INTÉRIM ANVERS, LIMBOURG ET LOUVAIN.
ANTON JANSSENS,
HEAD OF PCM
DOMESTIC NETWORK.
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LA PME AU QUOTIDIEN # #
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COMPTES ANNUELS
Le bilan, votre carte de visite fi nancière
ETES-VOUS PROMPT À HONORER VOS FACTURES?
AVEZ-VOUS LES REINS SUFFISAMMENT SOLIDES
POUR REMBOURSER UN PRÊT? VOTRE BILAN ET
VOTRE COMPTE DE RÉSULTATS EN DISENT LONG
SUR VOTRE ENTREPRISE… ET SUR LA MANIÈRE
DONT VOUS LA GÉREZ.
Les comptes annuels de votre société sont généralement… un secret de Polichinelle! En quelques clics, n’importe qui peut les télé-charger – moyennant le paiement de € 5 – sur
le site de la Banque Nationale de Belgique (www.bnb.be). Et des sociétés spécialisées, comme Graydon ou Dun & Bradstreet, proposent une analyse de solvabi-lité complète basée entre autres sur votre bilan. Ces services permettent de s’assurer qu’un client
potentiel est solvable et qu’une entreprise est saine. Les sociétés commerciales et les grosses asbl doivent ainsi déposer chaque année leurs comptes annuels au Greffe du Tribunal de Commerce. Un certain nombre d’entre elles préfèrent s’en abstenir (et payer une amende) pour que leurs concurrents ne connaissent pas leur situation fi nancière. Mais est-ce une bonne stratégie? N’oubliez pas que vos fournis-seurs et votre banquier vous observent aussi!
*Numéros des rubriques qui fi gurent aux bilans déposés à la BNB.
Calculez vous-même vos ratios fi nanciers!
Nul besoin d’être un expert pour calculer vos ratios: il suffi t de votre calculatrice, d’un peu de bonne
volonté… et de vos comptes annuels pour devenir un parfait petit analyste. Voici comment calculer
quelques ratios couramment utilisés.
LE RATIO DE LIQUIDITÉ
Commençons par l’étude de la liquidité de votre entreprise, c’est-à-dire sa capacité de remboursement en
cas de pépin. Les analystes l’évaluent à l’aide du ratio de liquidité au sens large ou, en anglais, «current
ratio». Tous les chiffres nécessaires à son calcul se trouvent dans le bilan.
Current ratio =Actifs circulants (VI à X)*
Dettes à un an au plus (IX) – dettes à plus d’un an échéant dans l’année (IX.a) + Comptes de régularisation du passif (X)
Le «current ratio» doit être supérieur à 1, ce qui indique que la vente de vos actifs à court terme sera suffi sante
pour honorer vos dettes à court terme.
JOURS DE CRÉDIT FOURNISSEURS
Pour conclure, voici comment calculer le délai moyen dans lequel vous honorez vos factures, à l’aide des
chiffres qui fi gurent au dénominateur (sauf la TVA sur achats) de votre compte de résultats:
Jours de crédit fournisseurs =Dettes commerciales à un an au plus (IX.c) x 365
Approvisionnements et marchandises (II.a) + Services et biens divers (II.b) + TVA sur achats (9145)
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UN BILAN DE SANTÉ RÉVÉLATEUR Les comptes annuels, c’est leur rôle, refl ètent la manière dont une entreprise est gérée. Pour juger de sa bonne santé, les experts «décortiquent» ses comptes au moyen de ratios fi nanciers, obtenus en calculant le rapport entre plusieurs éléments du bilan et du compte de résultats (voir encadré). Les ratios permettent ensuite des com-paraisons simples, par rapport à d’autres entreprises du même secteur ou à une série de critères prédéfi nis. Certains servent à évaluer la solidité fi nancière d’une entreprise et ses capacités de remboursement. D’autres permettent de juger de sa rentabilité ou d’évaluer certains paramètres de son cycle d’exploitation, comme la vitesse de rotation de ses stocks. Les ratios fi nanciers intéressent tout particulièrement les banques. Soucieuses de voir leurs prêts remboursés, elles ont développé des modèles qui permettent d’évaluer le «profi l de risque» des emprunteurs potentiels. «Chez ING, nous utilisons des "rating models" depuis 1994, expli-que Renilde Vandebroek, manager du département Credit Risk Management Support. Ils nous permettent de décider si une entreprise peut bénéfi cier d’un crédit, mais aussi de déterminer le taux d’intérêt à appliquer et l’enveloppe globale de crédit dont le client pourra bénéfi cier.» Les ratios fi nanciers fi gurent en bonne place dans les cri-tères utilisés par ces modèles confi dentiels, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte… Si l’entreprise est cliente, la régularité avec laquelle elle respecte les échéances de remboursement de ses emprunts et la fré-quence des dépassements de ses limites de crédit seront incluses dans l’analyse, de même que sa rentabilité.
DES CRITÈRES PLUS SÉVÈRES «Chaque banque a développé ses propres modèles, pour-suit Renilde Vandebroek. La nouvelle réglementation inter-
nationale en matière de crédit, Bâle II, a cependant entraîné quelques changements.» La manière dont les banques calculent la part de capital qu’elles doivent rendre indis-ponible pour «couvrir» chaque crédit octroyé est devenue plus stricte. «Les critères sont plus sévères. Bâle II impose par exemple une défi nition très restrictive de la notion de défaut… Auparavant, pour qu’un débiteur soit considéré en défaut, il fallait une faillite ou un concordat judiciaire. Désormais, 90 jours de retard de paiement suffi sent.» Ces changements n’auront cependant que peu d’impact sur le volume des crédits accordés. Mais ils amèneront les banques à imposer un taux d’intérêt nettement plus élevé aux «mauvais élèves». «Même s’il faut éviter de se focaliser sur les cas problématiques, estime Renilde Vandebroek. Car la majorité des crédits sont remboursés sans encombre.»
PROFIL DU «BON ÉLÈVE» A quoi ressemble un «bon élève» en matière de crédit? Avant tout, à un bon gestionnaire. «Les ratios de struc-ture fi nancière doivent refl éter une situation saine et rester stables sur plusieurs années, explique Renilde Vandebroek. Il importe bien sûr de respecter les échéan-ces de remboursement. Nous nous assurons également de l’absence d’arriérés envers l’ONSS. Enfi n, le respect de la fréquence et des délais de publication des comptes annuels est un autre facteur pris en compte.»Le bilan et le compte de résultats de votre société ne constituent donc qu’un élément parmi d’autres, lorsque votre banquier évalue votre solidité fi nancière. Il peut aussi prendre en compte la manière dont votre entreprise gère ses avoirs bancaires. Mais les comptes annuels restent la principale source d’information de vos fournisseurs et de vos clients sur la bonne santé de votre société. Présenter un bilan solide reste donc plus que jamais un atout… un entrepreneur averti en vaut deux!
L’«ACID TEST»
Pour certains, le «current ratio» est cependant trop «laxiste» dans son estimation de
la liquidité, car il ne tient pas compte de la diffi culté de réaliser (vendre) les stocks ou les
commandes en cours. C’est pourquoi de nombreux analystes lui préfèrent le ratio de liquidité
au sens strict, dont les résultats sans appel lui ont valu en anglais le nom imagé d’«acid test».
Acid Test =
Créances à un an au plus (VII) + Placements de trésorerie (VIII)+ Valeurs disponibles (IX)
Dettes à un an au plus (IX)
Si l’«acid test» est supérieur à 1, vous êtes dans le bon!
LE RATIO DE FINANCEMENT PERMANENT
Une autre indication de la santé fi nancière de votre entreprise est son ratio de fi nancement
permanent.
Ratio de fi nancement permanent =
Capitaux permanents (capitaux propres I à VI) + provisions et impôts différés (VII)+ dettes à plus d’un an (VIII) + dettes à plus d’un an échéant dans l’année (IX.a)
Actifs immobilisés (I à V)+ Comptes de régularisation du passif (X)
Attention, si ce ratio est inférieur à 1, il y a danger: vous fi nancez une partie de vos investissements
avec des dettes à court terme!
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FISCALITÉ ET PATRIMOINE # #
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RÉDUIRE SES CHARGES SOCIALES ET PAYER MOINS D’IMPÔTS? C’EST DANS CETTE
OPTIQUE QUE CERTAINS CADRES OU DIRIGEANTS FONDENT LEUR SOCIÉTÉ DE
MANAGEMENT. UNE SOLUTION QUI OFFRE DIVERS AVANTAGES, MAIS IMPOSE SON
LOT DE CONTRAINTES.
SOCIÉTÉ DE MANAGEMENT
La voie royale pour diminuer la pression sociale et fi scale?
Quel est l’intérêt, pour un dirigeant d’entre-prise ou un cadre supérieur salarié, de créer sa propre société de management? «La question m’est régulièrement posée,
note d’emblée Sophie Vanhaelst, avocate fi scaliste et chargée de conférence à la Solvay Business School. La SPRL (société privée à responsabilité limitée) est généralement considérée comme la forme juridique la plus appropriée. Car son capital
social est limité à € 18.550, libéré à concurrence de € 6.200, contre € 61.500 à libérer intégralement pour une société anonyme. L’intérêt se situe d’abord au niveau des charges sociales.» Prenons l’exemple d’un cadre dirigeant, sous contrat salarié. Employeur et employé payent des cotisa-tions, dont le coût total peut atteindre 48% de la rémunération, la plus grande partie (environ 35%) étant à charge du patron. «Constituer une société de management revient à mettre fi n à la relation liant employeur et employé pour fonctionner sur base d’un contrat d’entreprise.» L’avantage est de taille: la réduction des charges sociales permet une économie substantielle. L’employeur en est certes le premier bénéfi ciaire, mais il y a des effets positifs aussi pour l’ex-employé…
ATTENTION AUX FAUX INDÉPENDANTS Devenu gérant de sa SPRL, notre indépendant fraî-chement émoulu n’est pas débarrassé de toute cotisation. «Mais les charges sociales d’un indépen-dant sont plafonnées à € 12.604 par an.» Au bout du compte, les deux parties ont donc réalisé des éco-nomies sur le plan social. L’ex-employeur ne paie plus de cotisations patronales – une économie qu’il sera peut-être disposé à convertir partiellement en une augmentation de la «rémunération» – et l’ex-employé a des charges limitées. Mais il renonce à la protection d’un contrat de travail: congés annuels, assurance maladie plus complète, préavis en cas de rupture, indemnités de chômage, etc. «Méfi ance tou-tefois: inclure dans son contrat de management des clauses qui le rapprochent d’un contrat de travail, c’est risquer de recevoir un carton rouge de l’ONSS», avertit Sophie Vanhaelst.
LE DIRIGEANT S’EFFACE VIRTUELLEMENT DERRIÈRE SA
SOCIÉTÉ DE MANAGEMENT, QUI S’INTERPOSE ENTRE LUI ET
SA SOCIÉTÉ «OPÉRATIONNELLE».
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La condition essentielle pour valider ce montage? Il ne peut exister de lien de subordination entre l’indépendant et son ex-employeur, sous peine de voir considérer la société de management comme un simple écran fi scal, factice. A cet égard, disposer de plusieurs clients, et non d’un seul, contribuera à dissiper les doutes. «La première question à se poser est donc: est-ce que je jouis réellement d’une indé-pendance décisionnelle? La seconde: suis-je prêt à renoncer à la protection du contrat de travail?» Une société de management est à ce prix pour l’ex-cadre salarié.
DU SALAIRE AU BÉNÉFICE «La bonne moitié des dossiers que je traite sont en effet ceux de cadres qui veulent faire baisser la ponc-tion sociale.» Reste donc une petite moitié: les diri-geants, gérants ou administrateurs délégués de leur entreprise, qui peuvent également trouver avantage dans le fait d’interposer une société de management entre eux et leur société «opérationnelle». D’un point de vue social, aucun inconvénient puisqu’ils étaient déjà indépendants. Par contre, ils verront leurs charges sociales se réduire si leur société de mana-gement, qui perçoit à présent leur rémunération, ne leur en reverse qu’une partie. D’un point de vue fi scal, l’effet est doublement positif… Leur rémunération fi nale étant moindre, l’impôt des personnes physiques, «qui grimpe vite à 50%», diminue. Le solde, qui reste dans la société de management, sera taxé en tant que bénéfi ce au taux de l’impôt des sociétés, de 25% (sous conditions) à 33,99%. Ce bénéfi ce taxé peut ensuite leur être attribué, en partie voire en totalité selon les besoins fi nanciers du dirigeant, sous la forme de dividendes. Ceux-ci, moyennant le paiement d’un précompte de 15%, ne sont pas soumis aux cotisations sociales ni
aux centimes additionnels communaux. La charge fi scale combinée sur cette rémunération «différée» sera donc, au total, de 36 à 44% (voir exemple en encadré), soit nettement moins que l’impôt des per-sonnes physiques sur les tranches de revenu les plus élevées, sans même compter les charges sociales.
UN SAVANT DOSAGE L’abaissement de la taxation n’est pas le seul avan-tage fi scal que peut procurer une société de mana-gement. «De multiples montages peuvent être envisagés… Une société qui a des liquidités peut par exemple investir dans un bien immeuble, éven-tuellement en association avec son dirigeant» (voir www.ing-entreprise.be, ING Entreprise 175, décem-bre 2006 – janvier 2007, article «Achat immobilier? Pensez démembrement!»). Un tel investissement diminuera sa masse imposa-ble, grâce à la déduction des intérêts du prêt et à
Une société de management permet de lisser la rémunération,
évitant pics et creux
Prenons l’exemple, certes un peu extrême, d’un chef
d’entreprise indépendant qui perçevait de sa société
une rémunération brute de € 100.000. Examinons sa situa-
tion après création de sa société de management, en
suivant l’hypothèse que celle-ci lui attribue l’ensemble de
ses bénéfi ces sous forme de dividendes…
CHEF D’ENTREPRISE INDÉPENDANT
> Rémunération annuelle brute . . . . . . . . . . . . . . . . 100.000 €
> Cotisations sociales (plafonnées) . . . . . . . . . . . . . . . .13.111 €
> Frais professionnels forfaitaires . . . . . . . . . . . . . . . . 3.230 €
(limités à 3230 €)
> Revenu imposable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83.659 €
> Impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39.046 €
(Célibataire, additionnels communaux 7% compris)
> Revenu net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.843 €
SOCIÉTÉ DE MANAGEMENT
> Bénéfi ce annuel brut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100.000 €
(sans déduction de frais professionnels)
> ISOC (33,99%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 33.990 €
> Bénéfi ce net société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66.010 €
> Dividende distribué à l’actionnaire-gérant . . . . . 66.010 €
(pas de rémunération)
> Précompte mobilier (15 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.902 €
> Revenu net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56.108 €
Avantage: + 17,3% pour la société de management
Economies sur toute la ligne!
l’amortissement de l’immeuble. La SPRL peut aussi souscrire une assurance-groupe pour le compte de son dirigeant, mettre à sa disposition une voiture de société et fi nancer d’autres avantages déductibles. «La liste est longue. En fait, il s’agit d’un savant dosage, adaptable selon les années. Il faut jongler entre dividendes, rémunération, avantages, investis-sements ou encore assurance-groupe. Une société de management est un outil précieux qui permet de lisser la rémunération, évitant pics et creux.» Cette forme de SPRL se révèle donc un instru-ment fl exible et avantageux. Mais faut-il le mettre entre toutes les mains? «Certainement pas! Car une société, ça coûte: frais de constitution, dépôt des comptes annuels et autres experts comptables. On ne s’en sort pas à moins de € 2.500 par an! En dessous d’un chiffre d’affaires annuel de € 75.000, il ne faut même pas y penser: les économies risque-raient d’être mangées par les frais.» Autant dès lors ne pas se glisser dans des habits trop larges et rester prudent… «Il existe des litiges avec l’ONSS ou le fi sc. Il convient de procéder au cas par cas. D’autant que la jurisprudence évolue. D’où l’im-portance de faire du sur mesure. Et de bien se faire conseiller…»
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■ Info: www.familiebedrijf.be
www.institutentreprisefamiliale.be
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JOURNÉE DE L’ENTREPRISE FAMILIALE
Cap vers les sommets!L
e message du «Dag van het Familiebedrijf» – une organisation de l’Instituut voor het Familiebedrijf, en collaboration avec ING – était sans équivoque: pour assurer la réus-
site d’une entreprise familiale, il faut énormément de professionnalisme. Le thème principal, «Avec votre entreprise familiale en Champions League», a été abordé par le biais d’expériences concrètes, de témoignages et de débats mêlant, entre autres, des représentants de Filliers, Moortgat, JBC, Torfs, Palm et Reynaers. Ces entreprises au par-cours impressionnant ont brossé un tableau franc et sincère de leur processus de croissance et des défi s qu’elles ont eu à relever. Autant de témoigna-ges qui ne manqueront pas d’inspirer les membres de l’auditoire pour, à leur tour, emmener leur entre-prise familiale vers les sommets.
JBC: UNE ENTREPRISE EN FORTE CROISSANCE…JBC compte parmi les entreprises qui ont démontré leur capacité à relever ces défi s. Comme vous l’avez lu dans le Portrait que lui consacre ce numéro, cette société limbourgeoise fondée par un seul homme s’est muée, en une génération, en une chaîne de magasins de vêtements d’importance majeure sur le marché belge. A Gand, son fondateur, Jean-Baptist Claes, et ses enfants, Bart et Ann, se sont ouver-tement exprimés sur leur manière de collaborer et sur leur expérience de la délicate question de la succession. «Il est essentiel de bien s’entendre, commente Bart Claes, qui a succédé à son père au poste d’administrateur délégué de JBC en 2004. Il s’agit de savoir donner et recevoir. Il faut du temps,
mais chacun évolue et apprend à respecter le rôle de l’autre au sein de l’entreprise. Ma sœur et moi-même continuons à attacher énormément d’importance à l’avis de notre père, désormais président du conseil d’administration.»
…ENTOURÉE DE PARTENAIRES DE QUALITÉ JBC compte des administrateurs externes depuis 1999. «Pour une entreprise familiale, il est important de collaborer avec des professionnels venus de l’ex-térieur. Ils vous proposent un véritable miroir et vous aident à prendre les bonnes décisions stratégiques», témoigne Bart Claes. Luc Truyens, Directeur Belgique Entreprises et Institutionnels ING, n’a pas caché sa satisfaction. «Avec une initiative comme celle-ci, l’institut encou-rage les entreprises familiales à se développer de manière professionnelle afi n d’assurer à long terme leur continuité. Nous sommes heureux d’associer notre nom à la démarche car nous voulons être de vrais partenaires des entrepreneurs familiaux dans leur quête d’avis objectifs et d’un accompagnement professionnel.»
L’INSTITUUT VOOR HET FAMILIEBEDRIJF A REMIS LE PRIX DE L’ENTREPRISE
FAMILIALE DIRIGÉE AVEC LE PLUS DE PROFESSIONNALISME. LE CHOIX DU
JURY, PRÉSIDÉ PAR LE PROFESSEUR HERMAN DAEMS, PRÉSIDENT DE LA GIMV,
S’EST PORTÉ SUR LA BRASSERIE PALM S.A.
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JOZEF LIEVENS LORS DE
LA PRÉSENTATION DE
SON NOUVEAU LIVRE «MET
UW FAMILIEBEDRIJF NAAR DE
CHAMPIONS LEAGUE» (DE
JOZEF LIEVENS ET JOHAN
LAMBRECHT – ROULARTA
BOOKS 2007), DONT
L’ÉDITION FRANÇAISE
PARAÎTRA EN JANVIER.
Avec votre entreprise familiale en Champions League
Comment emmener votre entreprise familiale vers les
sommets? En trouvant le juste équilibre entre l’entre-
prise, la famille, chacun de ses membres et les action-
naires, affi rment Jozef Lievens et Johan Lambrecht dans
leur livre «Avec votre entreprise familiale en Champions
League», qui vient de paraître en néerlandais («Met uw
familiebedrijf naar de Champions League») et sera dis-
ponible dès janvier en français. Le prochain numéro
d’ING Entreprise reviendra sur cet ouvrage, incontour-
nable pour les propriétaires, les administrateurs et les
managers d’entreprises familiales.
LA 5e ÉDITION DU «DAG VAN HET FAMILIEBEDRIJF»
(JOURNÉE DE L’ENTREPRISE FAMILIALE) S’EST DÉROULÉE
LE 8 NOVEMBRE AU KINEPOLIS DE GAND. LE PUBLIC,
NOMBREUX, EN A APPRÉCIÉ LES EXPOSÉS CAPTIVANTS. LA FAMILLE CLAES, QUI DIRIGE L’ENTREPRISE JBC: DE G. À D.,
LE FILS BART, SA SŒUR ANN ET LEUR PÈRE JEAN-BAPTIST.
■ Info: National Sector Coordinator
Transport & Logistics, 02 547 28 76
INGEntrepriseEntreprise
JEAN-MARIE BECKER, MANAGING
DIRECTOR LOGISTICS IN WALLONIA,
A INTRODUIT LE SÉMINAIRE.
«LES DÉFIS LOGISTIQUES 2008»?
UNE APRÈS-MIDI D’ÉTUDES SUR LES
ENJEUX D’UN SECTEUR CHER À ING
LES A PRÉCISÉS.
Les thèmes qui font l’actualité du secteur Transport & Logistics, avec des spécialistes pour les éclairer et un large débat pour en dis-cuter: tel était le programme de l’après-midi
d’études à laquelle Logistics in Wallonia, ING et ING Lease conviaient les acteurs du secteur le 15 novembre dernier au Point Centre à Gosselies. C’est la deuxième année que ce séminaire, «Les défi s logistiques 2008», est organisé afi n d’approfondir ensemble les enjeux d’un secteur majeur de l’appro-che sectorielle d’ING. L’occasion de réaffi rmer son rôle de partenaire privilégié de votre activité.
DES EXPÉRIENCES CONCRÈTESTémoin de l’intérêt pour ce type d’initiatives, une cin-quantaine d’invités ont assisté à ce séminaire. Parmi les exposés, soutenus de témoignages de dirigeants confrontés à ces enjeux, Mathieu Verougstraete, Economist ING, a précisé quelle infl uence pouvait exercer la crise actuelle des crédits. François Petit, Corporate Sales Advisor, a expliqué comment ING pouvait aider à couvrir le risque lié à l’augmentation du prix du diesel lors de l’établissement du budget des entreprises. Et Filip Indigne, Head of Real Estate ING Lease, a évoqué les procédés comptables qui permettent de recourir au leasing immobilier selon les normes internationales IFRS.
TRANSPORT & LOGISTICS
Comment faire face aux nouveaux défi s?
PROFITEZ DE NOTRE EXPERTISE Ces thématiques, entre autres, ont ensuite été débattues de manière informelle. Car pour ING, il est important de bien connaître ses clients pour mieux cerner leurs attentes et les enjeux auxquels ils sont confrontés. Mais nul besoin d’attendre l’année prochaine pour poser vos questions à nos spécialistes Transport & Logistics.
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VINCENT GAILLARD, DE LA SOCIÉTÉ
JEKATRANS, A ÉVOQUÉ SON
EXPÉRIENCE DE LA COUVERTURE DES
RISQUES LIÉS AU PRIX DU DIESEL.
FRANÇOIS PETIT, CORPORATE SALES
ADVISOR ING, A EXPLIQUÉ
COMMENT ING POUVAIT AIDER À
COUVRIR LE RISQUE LIÉ À
L’AUGMENTATION DU PRIX DU DIESEL.
MATHIEU VEROUGSTRAETE,
ECONOMIST ING, A PRÉCISÉ QUELLE
INFLUENCE POUVAIT EXERCER LA CRISE
ACTUELLE DES CRÉDITS.
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TROIS SUJETS SENSIBLES Dans le cadre de cette approche sectorielle, ING Flandre Occidentale a organisé son deuxième séminaire à l’attention des professionnels de l’immobilier, le mardi 23 octobre dernier à l’In-Ham Congrescentrum de Gits. Les trois orateurs invités s’y sont exprimés sur un sujet d’actualité «brûlant». Peter Vanden Houte, Chief Economist ING Belgique, a brossé la situation du marché immobilier américain, qu’il a comparée avec celle du marché belge. Ellen Aelvoet, Head of Domestic Wholesale Desk ING Belgique, a détaillé les différentes techniques qui permettent de neutraliser les effets du relèvement des taux d’intérêt. Enfi n, Johan Van Haeverbeke, partenaire d’Ernst & Young, s’est attaché aux conséquences fi scales et fi nancières d’une transaction immobilière. Après ces exposés, une réception a permis à nos invités de se rencontrer. Une centaine de participants, comptant parmi le gratin du marché immobilier de Flandre Occidentale, a ainsi répondu présent.
UNE RÉFLEXION COMMUNE Les initiatives locales sont extrêmement importantes au sein du secteur immobilier belge. Celui-ci est en effet un condensé de micromarchés avec, chacun, ses spécifi cités et ses sensibilités. Il est donc essen-tiel que le partenaire fi nancier que nous sommes maîtrise les enjeux de ces marchés locaux. En orga-nisant ce type de séminaires, nous essayons de réfl échir à vos côtés de manière proactive et de ren-forcer notre rôle en optimalisant votre activité. Cette démarche améliore continuellement la qualité des services qui vous permettent de transformer vos rêves et projets en opportunités fi nancières.
LA CRISE IMMOBILIÈRE AMÉRICAINE PEUT-ELLE
SE PROPAGER? COMMENT COMPOSER AVEC LA
HAUSSE DES TAUX D’INTÉRÊT? QUELS RISQUES
RECÈLE ACTUELLEMENT UNE TRANSACTION
IMMOBILIÈRE? UN SÉMINAIRE ING ÉCLAIRE CES
SUJETS SENSIBLES.
À l’instar du chef d’entreprise que vous êtes, ING tente constamment d’améliorer ses services. Nous recherchons les moyens de répondre le plus effi cacement possible aux
attentes de nos clients. En votre qualité d’adminis-trateur de société, vous savez mieux que quiconque que seul un chargé de relations parfaitement au fait des fi nesses de votre secteur d’activité est à même de vous apporter une réelle plus-value. C’est pour cette raison qu’ING a pris l’option stratégique, début 2005, de former ses chargés de relations par secteur.
■ Info: Sarah Vrijdags, National Sector Coordinator
Real Estate, 02 547 38 57, [email protected]
JOHAN VAN HAEVERBEKE, PARTENAIRE DE LA FIDUCIAIRE ERNST & YOUNG,
THIERRY VAN ALPHEN, DIRECTEUR ING BUSINESS CENTER BRUGGE,
STEFAAN VERHAEGHE, SON PRÉDÉCESSEUR ET INITIATEUR DU SÉMINAIRE,
ELLEN AELVOET, HEAD OF DOMESTIC WHOLESALE DESK ING BELGIQUE,
ET PETER VANDEN HOUTE, CHIEF ECONOMIST ING BELGIQUE:
LES ORATEURS QUI SE SONT EXPRIMÉS LORS DU SÉMINAIRE.
REAL ESTATE
Décrypter pour mieux conseiller
WIM DESCHRIJVER (À DROITE), CHARGÉ DE RELATIONS ENTREPRISES ING,
DIDIER KERCKHOF, DE LA SOCIÉTÉ EUROSHOP, KRISTOFFEL HAENTJES, D’IMMO EURO,
ET DIRK SMESSAERT, DE LA FIRME DE STEENOVEN.
PETER VANDEN HOUTE, CHIEF ECONOMIST ING BELGIQUE
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ORIGINALITÉ, CONVIVIALITÉ ET EXCLUSIVITÉ:
TROIS BONNES RAISONS QUI CONDUISENT ING À
ORGANISER DES DÉGUSTATIONS DE VINS POUR
SES CLIENTS. UNE OCCASION PRIVILÉGIÉE DE
DISCUTER DE MANIÈRE INFORMELLE TOUT EN
DÉGUSTANT DES CRUS EXCEPTIONNELS.
Château Cheval Blanc, 1er Grand Cru classé 2001, Château Cos d’Estournel 1997, 2e Cru classé Saint-Estèphe, Vieux Château Certan 1997 Pomerol, Château d’Yquem
2002… N’en jetez plus, la coupe est pleine! Ou plutôt les papilles sont ravies. Ces grandes appellations fi gurent parmi les vins de prestige qu’ING a fait découvrir à ses clients le 17 octobre dernier dans les salons privés du siège Marnix. Une soirée convi-viale consacrée à la découverte des grands vins de Bordeaux sous la conduite du grand maître dégus-tateur Eric Merny.
DE LA COULEUR À LA GARDELa soirée a débuté par l’acquisition de quelques techniques de dégustation. Cette initiation a mis à l’honneur six vins de Bordeaux, chacun dans des mil-lésimes différents afi n d’en démontrer l’infl uence. Eric Merny a également expliqué la corrélation entre un bon millésime et le potentiel de garde, l’infl uence de barriques neuves ou le processus de la pourriture noble dans les grands vins de Sauternes.
DÉGUSTATION DE VINS
À la découverte de grands crus
DES SOUVENIRS ET DES ÉCHANGESLa dégustation s’est poursuivie autour d’un repas, avec en point d’orgue un Château d’Yquem 2002! Cet événement exclusif a donc suscité moult émotions gustatives, mais aussi des discussions entre les clients et leurs contacts privilégiés chez ING. L’attrait quasi unanime que suscitent les grands vins motive ainsi depuis quelques années la tenue, dans les divers sièges d’ING, d’une dizaine de dégustations par an, consacrées aux grands vins de Bordeaux, mais aussi de Bourgogne ou du monde.
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DE G. À D. : (DE DOS) MME ET M. LUC VAN DEN RIJN, DEPUTY HEAD OF
LOCAL RELATIONSHIP MANAGEMENT BELGIUM ING, IVO DE BACKER,
CFO DELOITTE, BRIGITTE VANDEBROEK, ING SENIOR RELATIONSHIP
MANAGER ING, ET SON MARI, AINSI QUE SEMIRA BOUMEDIAN, RESPONSABLE
FINANCIÈRE ACCOR SERVICES, ET SON CONJOINT.
DE G. À D.: LUDOVIC MAISIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL COMPASS BELGIQUE, ROBERT MAURISSEN, HEAD OF LOCAL RELATIONSHIP
MANAGEMENT ING BELGIUM, YVAN ABSIL, CFO HEWLETT PACKARD BELGIUM, ET SA FEMME, STEVEN TIJDGAT, RELATIONSHIP
MANAGER ING, RUDY LATHOUWERS, DIRECTOR FINANCE AND ADMINISTRATION VEDIOR.
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EXPO BRILLANTE EUROPE
Des bijoux royaux
LA VISITE NOCTURNE DE L’EXPOSITION D’ING
«BRILLANTE EUROPE – JOYAUX DES COURS EUROPÉENNES»
ÉTAIT RÉSERVÉE À NOS CLIENTS: UN ÉVÉNEMENT EXCLUSIF
POUR DES BIJOUX D’EXCEPTION.
L’exposition organisée à l’Espace culturel ING au Mont des Arts à Bruxelles, propose de revisiter l’histoire de l’Europe à travers l’extraordinaire joaillerie qui l’a marquée,
jusqu’au 17 février 2008. Nos clients n’ont pas attendu cette date limite: une soirée exclusive leur était dédiée le 26 octobre dernier, deux jours à peine après l’ouverture de cet événement d’exception.
■ Info:
www.ing.be ou Service Arts ING,
[email protected], 02 547 22 92
en exclusivité pour vous
L’EXPOSITION «BRILLANTE EUROPE» SE TIENT JUSQU’AU 17 FÉVRIER 2008
À L’ESPACE CULTUREL ING, PLACE ROYALE À BRUXELLES.
PARTAGER DES VALEURS CULTURELLES«Brillante Europe» est une exposition de joyaux qui ont marqué l’histoire. Ils témoignent de l’importance que les souverains européens accordaient à leur apparat. Ce souci de prestige et d’éclat n’a pas été sans déteindre sur les relations européennes. Cette exposition s’inscrit dès lors parfaitement dans le fes-tival «Europalia – Europe 2007».Ce projet ambitieux a pu voir le jour grâce à la col-laboration de nombreuses collections princières, privées et muséales, à l’initiative d’ING, qui organise des expositions depuis plus de trente ans, notam-ment pour partager des valeurs culturelles avec ses clients. Une démarche récompensée par votre enthousiasme.
M. ET MME JAN DELFOSSE (À L’ARRIÈRE-PLAN), DE LA FEDIS
(FÉDÉRATION BELGE DES ENTREPRISES DE DISTRIBUTION),
ET LEUR HÔTE, JOHAN MARKEY, PARENT ACCOUNT MANAGER
ING SWE, ACCOMPAGNÉ DE SON ÉPOUSE (À LEUR GAUCHE).
DE GAUCHE À DROITE, MME ET M. EUGEEN VAN CRAEYVELT,
ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DU PORT DE GAND,
GERT DE BRABANTER, NATIONAL MANAGER PUBLIC SECTOR
ING INSTITUTIONAL CLIENTS, M. ET MME RENÉ AERTS,
EXPERT FINANCIER EANDIS, ET MADAME DE BRABANTER.
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L’ESPRIT NOMADE Dans une forêt lointaine, au sommet d’un volcan, existe un monde extraordinaire appelé Varekai, qui signifi e «peu importe le lieu» dans la langue des romanichels. C’est à ces éternels nomades que le Cirque du Soleil rend hommage dans son specta-cle. L’histoire de Varekai débute lorsqu’un jeune homme tombe du ciel, dans un lieu fabuleux habité par des créatures aux mille métamorphoses, pour se lancer dans une aventure extraordinaire. Ce jour-là, s’amorce un hymne à la vie retrouvée.
UNE INSTITUTION Créé par une troupe de théâtre québécoise au début des années 80, le Cirque du Soleil est devenu une véritable institution dans le monde artistique. Il emploie près de 1.000 artistes dans le monde entier et quelque dix millions de spectateurs auront vu un des quinze spectacles proposés simultanément en 2007! C’est dire l’attrait que suscitent les rêves les plus fous d’un cirque pas comme les autres. Nos clients en furent les témoins privilégiés.
LE PRESTIGIEUX CIRQUE DU SOLEIL A
MONTÉ SON CHAPITEAU À ANVERS POUR
SON SPECTACLE VAREKAI: BEAUTÉ ET
ACROBATIES ONT ENCHANTÉ LES
INVITÉS D’ING.
Accueillis dans la célèbre galerie Campo de la Métropole anversoise, les invités d’ING ont savouré une soirée de poésie et de magie au cœur d’une forêt enchantée sous le cha-
piteau du prestigieux Cirque du Soleil, le 21 novem-bre dernier. Un avant-goût de fêtes et une plongée féerique dans un univers coloré propice aux contacts informels permettant aux clients de se rapprocher de leur partenaire fi nancier.
CIRQUE DU SOLEIL
Varekai, une soirée magique
DE G. À D., REIJI MATSUSHIMA, PARENT ACCOUNT MANAGER JAPAN ING,
HIROMI TOGUCHI, ACCOUNT MANAGER JAPAN ING, HIDEKI SOGABE,
PRESIDENT NIPPON SHOKUBAI EUROPE NV, AKIHIRO MORITA, GENERAL
MANAGER TECHNICAL ADVISOR & QUALITY NIPPON SHOKUBAI EUROPE NV.
À GAUCHE,
INGRID DE KELVER,
SENIOR PROJECT
FINANCE MANAGER
ING, ET SON MARI,
TOM GEYS.
À DROITE,
DIRK OELLIBRANDT,
CEO MSC
HOMETERMINAL,
ET SON ÉPOUSE.
AVANT ET APRÈS LE SPECTACLE VAREKAI, SOUS LE CHAPITEAU DU CIRQUE DU SOLEIL,
ING CONVIAIT SES INVITÉS À LA CÉLÈBRE GALERIE CAMPO D’ANVERS.