La période révolutionnaire
Le vent de la révolte commençait à souffler. Les cahiers de doléances avaient montré qu’il
était temps de changer quelques choses dans la vie de tous les jours du peuple de France.
Aux Etats Généraux, un seul représentant des habitants de notre terroir, le comte augustin
de Vesc, seigneur du lieu.
Eurre, pourtant coulait des jours plus ou moins heureux et les jours à venir ne présageaient
que d’une certaine continuité dans la dure vie quotidienne de chacun des Eurrois.
Après l’ouverture des Etats Généraux du 5 mai 1789, un vent de panique parcours le
Dauphiné, c’est la grande peur qui se transforme en insurrection anti seigneuriale.
Le 4 août 1789, les droits seigneuriaux et les privilèges sont abolis.
Le seigneur, Joseph Pierre Gabriel Claude Augustin de Vesc et son épouse Marie Josèphe de
Leusse des Côtes qui sont établis en Savoie depuis le mois de mai, s’enfuient à Genève.
Ses terres et châteaux sont confisqués. Ils seront vendus aux enchères, plus tard, par la
municipalité en place, afin d’avoir un financement pour les projets immédiats.
La vie communale va s’établir avec les plus gros imposés et les affaires courantes des
municipalités successives ne vont pas être de tout repos.
1793, « la Patrie est en danger », la municipalité apporte au district de Valence son obole
sous la forme de la plus petite cloche d’un poids de 5 livres : celle qui manque au campanile
de l’église.
Sous l’Empire napoléonien, de nombreux enfants de la commune s’enrôlent volontairement
ou par obligation, beaucoup n’en reviendront pas.