Outil m is à la dis pos ition du parte nariat, ce tte publication e s t cons truite afin de facilite r la réalis ation d’un diagnos tic partagé. C’e s t une am orce du travail q ue le s acte urs régionaux pe uve nt e ngage r e n confrontant le urs analys e s à ce lle s ras s e m blée s dans ce docum e nt. Ce travail com plém e ntaire vie ndra e nrich ir la connais s ance de s évolutions e n cours dans l'e m ploi e t la form ation, e t s urtout la m e ttre e n pe rs pe ctive .
Ce docum e nt e s t téléch arge able de puis le s ite de l’ARFTLV (w w w .arftlv.org, Etude s e t s tat OREF). Toute utilis ation de s inform ations doit porte r la m e ntion « Extrait de Conve rge nce s , la publication de l’ARFTLV » e t cite r le s s ource s de donnée s .
Nos de rnière s publications :- Conve rge nce s n° 11 à 18 : Contributions de l'ARFTLV à l'élaboration du CPRDFP, par GFE- Conve rge nce s n° 10 : Portrait du s e cte ur s anitaire e t s ocial e n Poitou-Ch are nte s- Conve rge nce s n° 9 : L'ins e rtion dans l'e m ploi de s je une s form és
Groupe Form ation Em ploi 03 « Bâtim e nt gros œ uvre , génie civil, e xtraction »
Prés e ntation du GFE
Elém e nts de conte xte
Convergences n° 19 – Octobre 2010
7
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Chapitre I
L’offre de formation professionnelle en 2010 etson évolution sur 5 ans
Les informations présentées dans ce chapitre proviennent d’un assemblage de statistiques fournies par lesservices de la Région Poitou-Charentes, du Rectorat de Poitiers, de la DRAAF pour la formationprofessionnelle initiale et par la DIRECCTE, la Région Poitou-Charentes, l’AFPA, Pôle emploi et l’ASP (ex-CNASEA) pour la formation professionnelle continue.Les chiffres de la formation initiale portent sur les années scolaires 2009/2010 et 2004/2005.Les données sur la formation professionnelle continue portent sur l’année civile 2008.
La formation professionnelle initiale
Liste des formations par niveau et par établissement, avec leurs effectifs endernière année de cycle (rentrée 2009)
Niveau 2
IUT 17 LA ROCHELLE LIC PRO TRAVAUX PUBLICS ENCADREMENT DE CHANTIERS 17
IUT LA ROCHELLE LA ROCHELLE
LIC PRO GENIE CIVIL ET CONSTRUCTION ENVIRONNEMENT ETCONSTRUCTION
24
LIC PRO TRAVAUX PUBLICS 24
Niveau 3
IUT LA ROCHELLE LA ROCHELLE DUT GENIE CIVIL 95
LYCEE POLYVALENT EMILE COMBES PONS2BTS2 BATIMENT 11
2BTS2 TRAVAUX PUBLICS 22
LYCEE PROFESSIONNEL DE L'ATLANTIQUE ROYAN 2BTS2 ETUDES ET ECONOMIE CONSTRUCTION 18
LYCEE PROFESSIONNEL DU BATIMENT ANGOULEME 2BTS2 GEOMETRE TOPOGRAPHE 36
Niveau 4
CFA AFP-BTP SAINT-BENOIT
2BP2 MACON 42
3BPR3 TECHNICIEN BAT. : ORG.REAL.GROS O 10
TERPRO TECH DU BAT: ORGANISATION REALISATION GROS ŒUVRE(TORGO)
16
CFA CIPECMACHATELAILLON-PLAGE
2BP2 METIERS DE LA PISCINE 2
CFA CM16 BARBEZIEUXBARBEZIEUX-SAINT-HILAIRE
2BP2 MACON 21
2BP2 METIERS DE LA PIERRE 4
CFA CM 17 LA ROCHELLE TERPRO TECHNIC.BAT. : ETUDES & ECONOMIE 11
LYCEE POLYVALENT EMILE COMBES PONS TERM TECHNO STI GENIE CIVIL 70
LYCEE PROFESSIONNEL DE L'ATLANTIQUE ROYAN
TERPRO TECH DU BAT: ORGANISATION REALISATION GROS ŒUVRE(TORGO)
10
TERPRO TECHN. ETUDES BAT.A ETUDES & ECO. 12
TERPRO TECHN. ETUDES BAT B ASSIST.ARCHI. 12
LYCEE PROFESSIONNEL DU BATIMENT ANGOULEME 3BPR3 TECHNICIEN GEOMETRE-TOPOGRAPHE 9
LYCEE PROFESSIONNEL DU BATIMENT - AUGUSTEPERRET
POITIERS TERPRO TECHN. ETUDES BAT.A ETUDES & ECO. 9
Convergences n° 19 – Octobre 2010
8
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Niveau 5
CDD - POITIERS POITIERS2CAP2 MACON 15
2CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 9
CFA A 86 VENOURS ROUILLE CONSTRUCTEUR PROFESSIONNEL EN VOIRIE ET RESEAUX 15
CFA AFOBAT 17 SAINTES 2CAP2 MACON 76
CFA AFP-BTP SAINT-BENOIT2CAP2 CONSTRUCTEUR BETON ARME BATIMENT 1
2CAP2 MACON 66
CFA CM16 BARBEZIEUXBARBEZIEUX-SAINT-HILAIRE
2CAP2 MACON 31
2CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 4
CFA CM16 CHASSENEUILCHASSENEUIL-SUR-BONNIEURE
2CAP2 MACON 32
CFA CM 17 LA ROCHELLE2CAP2 MACON 47
TERBEP TECHNIQUES GROS OEUVRE BATIMENT 16
CFA CM 79 NIORT 2CAP2 MACON 75
ETAB.REGIONAL ENSEIGNT ADAPTE EREA Saintes SAINTES 2CAP2 MACON 7
LYCEE POLYVALENT DU HAUT VAL DE SEVRESAINT-MAIXENT-L'ECOLE
TERBEP TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 12
LYCEE PROFESSIONNEL BLAISE PASCALSAINT-JEAN-D'ANGELY
2CAP2 CONSTRUCTEUR CANALALISATIONS T.P. 22
LYCEE PROFESSIONNEL DE L'ATLANTIQUE ROYAN
2CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 9
TERBEP TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 24
TERBEP TECHNIQUES GEOMETRE TOPOGRAPHIE 11
TERBEP TECHNIQUES GROS OEUVRE BATIMENT 18
LYCEE PROFESSIONNEL DU BATIMENT ANGOULEME TERBEP TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 18
LYCEE PROFESSIONNEL DU BATIMENT - AUGUSTEPERRET
POITIERS
2CAP2 MACON 4
FCIL5 TRAVAUX BATIMENT SUR CORDES 11
TERBEP TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 21
Source : DRAAF, Rectorat, Région - Année scolaire 2009 / 2010
En 2009/2010, 1 019 élèves et apprentis sont en dernière année dans une formation initiale du GFE 03.Parmi eux, la moitié suivent une formation de niveau V, 22 % une formation de niveau IV, 18 % uneformation de niveau III et 6 % une formation de niveau II.
Cette offre de formation est dispensée en région dans 17 établissements (7 en Charente Maritime, 4 enCharente et dans la Vienne et 2 dans les Deux-Sèvres).
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Effectifs d’élèves et apprentis en dernière année de cycle de formation parspécialité et département (rentrées 2009 et 2004)
Effectifs d'élèves, d'apprentis et d'étudiants, (BTS, DUT, Licence Pro)
Dernière année de cycle de formation, par spécialité et département
Spécialité, Diplôme, Niveau
CHARENTE CHARENTE-MARITIME DEUX-SEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
TotalVoie
Scolaire
TotalApprentis
TotauxPartdes
filles
CAP EN 2 ANS
2CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 4 9 9 9 13 22 18 %
2CAP2 CONSTRUCTEUR CANALALISATIONS T.P. 22 22 22
2CAP2 CONSTRUCTEUR BETON ARME BATIMENT 1 1 1
2CAP2 MACON 63 7 123 75 4 81 11 342 353 0 %
BEP
TERBEP TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 18 24 12 21 75 75 33 %
TERBEP TECHNIQUES GEOMETRE TOPOGRAPHIE 11 11 11 18 %
TERBEP TECHNIQUES GROS OEUVRE BATIMENT 18 16 18 16 34
FORM COMP N5
FCIL5 TRAVAUX BATIMENT SUR CORDES 11 11 11
TITRE PROFESSIONNEL DE NIV 5 EN 2 ANS
CONSTRUCTEUR PROFESSIONNELEN VOIRIE ET RESEAUX
15 15 15
BAC PRO
TERPRO TECHN. ETUDES BAT.A ETUDES & ECO. 12 9 21 21 43 %
TERPRO TECHN. ETUDES BAT B ASSIST.ARCHI. 12 12 12 25 %
TERPRO TECHNIC.BAT. : ETUDES & ECONOMIE 11 11 11 36 %
TERPRO TECH DU BAT: ORGANISATIONREALISATION GROS ŒUVRE (TORGO)
10 16 10 16 26
BAC PRO EN 3 ANS
3BPR3 TECHNICIEN GEOMETRE-TOPOGRAPHE 9 9 9
3BPR3 TECHNICIEN BAT. : ORG.REAL.GROS O 10 10 10
BAC TECHNO
TERM TECHNO STI GENIE CIVIL 70 70 70 4 %
BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS
2BP2 METIERS DE LA PIERRE 4 4 4 25 %
2BP2 MACON 21 42 63 63
2BP2 METIERS DE LA PISCINE 2 2 2
BTS EN 2 ANS
2BTS2 BATIMENT 11 11 11 18 %
2BTS2 ETUDES ET ECONOMIE CONSTRUCTION 18 18 18 11 %
2BTS2 GEOMETRE TOPOGRAPHE 36 36 36 11 %
2BTS2 TRAVAUX PUBLICS 22 22 22 5 %
DUT
DUT GENIE CIVIL 95 95 95 11 %
LICENCE PRO
LIC PRO GENIE CIVIL ET CONSTRUCTIONENVIRONNEMENT ET CONSTRUCTION
24 24 24 25 %
LIC PRO TRAVAUX PUBLICS 24 24 24 4 %
LIC PRO TRAVAUX PUBLICSENCADREMENT DE CHANTIERS
17 17 17
Total CAP EN 2 ANS 67 16 145 75 4 91 20 378 398 1 %
Total BEP 18 53 16 12 21 104 16 120 23 %
Total FORM COMP N5 11 11 11
Total TITRE PROFESSIONNEL DE NIV 5 EN 2 ANS 15 15 15
Total BAC PRO 34 11 9 16 43 27 70 23 %
Total BAC PRO EN 3 ANS 9 10 9 10 19
Total BAC TECHNO 70 70 70 4 %
Total BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS 25 2 42 69 69 1 %
Total BTS EN 2 ANS 36 33 18 33 54 87 10 %
Total DUT 95 95 95 11 %
Total LICENCE PRO 48 17 48 17 65 11 %
Total Formations Niveau 5 18 67 69 161 12 75 36 106 135 409 544 6 %
Total Formations Niveau 4 9 25 104 13 9 68 122 106 228 9 %
Total Formations Niveau 3 36 128 18 128 54 182 10 %
Total Formations Niveau 2 48 17 48 17 65 11 %
Toutes Formations 27 128 349 209 12 75 45 174 433 586 1019 8 %
Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année Scolaire 2009 / 2010
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Effectifs d'élèves, d'apprentis et d'étudiants, (BTS, DUT, Licence Pro)
Dernière année de cycle de formation, par spécialité et département
Spécialité, Diplôme, Niveau
CHARENTE CHARENTE-MARITIME DEUX-SEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
TotalVoie
Scolaire
TotalApprentis
TotauxPartdes
filles
CAP EN 1 AN
1CAP1 CONSTRUCTEUR BETON ARME BATIMENT 2 2 2
1CAP1 MACON 14 8 22 22
CAP EN 2 ANS
2CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 3 9 9 3 12 25 %
2CAP2 CONSTRUCTEUR BETON ARME BATIMENT 48 1 49 49
2CAP2E MACON 8 8 8
2CAP2 MACON 46 34 40 8 38 8 158 166
BEP
TERBEP TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 18 21 12 24 75 75 20 %
TERBEP TECHNIQUES GEOMETRE TOPOGRAPHIE 10 10 10 20 %
TERBEP CONSTRUCT.BATIMENT GROS OEUVRE 7 7 7
TERBEP TECHNIQUES GROS OEUVRE BATIMENT 11 11 11
FORM COMP N5
FCIL5 TRAVAUX BATIMENT SUR CORDES 12 12 12
BAC PRO
TERPRO BATIMENT: ETUD PRIX ORG.GEST.TRVX 12 12 12 33 %
TERPRO CONSTRUCTION BATIMENT GROS-OEUVRE 4 4 4
BREVET DE TECHNICIEN
TBT ETUDES & ECONOMIE DE LA CONSTRUC. 17 17 17 18 %
TBT TOPOGRAPHE 16 16 16 19 %
TBT ENCADREMENT CHANTIER GENIE CIVIL 7 12 19 19 5 %
BAC TECHNO
TERM TECHNO STI GENIE CIVIL 38 38 38 11 %
BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS
2BP2 METIERS DE LA PIERRE 7 7 7
2BP2 CONSTRUCTION MACONNER.BETON ARME 11 4 15 15
BTS EN 2 ANS
2BTS2 GEOMETRE TOPOGRAPHE 32 32 32 19 %
2BTS2 TRAVAUX PUBLICS 18 18 18
DUT
DUT GENIE CIVIL BATIMENT 36 36 36 22 %
DUT GENIE CIVIL TRAVAUX PUBLICSET AMENAGEMENTS
45 45 45 20 %
LICENCE PRO
LIC PRO GENIE CIVIL ET CONSTRUCTIONENVIRONNEMENT ET CONSTRUCTION
14 14 14 43 %
Total CAP EN 1 AN 14 10 24 24
Total CAP EN 2 ANS 49 17 82 40 8 39 25 210 235 1 %
Total BEP 18 42 7 12 24 96 7 103 17 %
Total FORM COMP N5 12 12 12
Total BAC PRO 12 4 12 4 16 25 %
Total BREVET DE TECHNICIEN 16 24 12 52 52 13 %
Total BAC TECHNO 38 38 38 11 %
Total BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS 18 4 22 22
Total BTS EN 2 ANS 32 18 18 32 50 12 %
Total DUT 81 81 81 21 %
Total LICENCE PRO 14 14 14 43 %
Total Formations Niveau 5 18 49 59 89 12 54 44 49 133 241 374 5 %
Total Formations Niveau 4 16 18 62 24 8 102 26 128 12 %
Total Formations Niveau 3 32 99 99 32 131 18 %
Total Formations Niveau 2 14 14 14 43 %
Toutes Formations 34 99 234 89 12 54 68 57 348 299 647 10 %
Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année Scolaire 2004 / 2005
Convergences n° 19 – Octobre 2010
11
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Entre l’année scolaire 2004/2005 et celle de 2009/2010 le nombre d’élèves et d’apprentis a augmenté de57 %, passant de 647 à 1 019.
La part des effectifs présents en Charente Maritime se renforce passant de 50 % à 55 %. C’est dans laVienne que l’on trouve ensuite le plus d’élèves (21 %), puis la Charente (15 %) et les Deux-Sèvres (9 %).
On compte seulement 8 % d’effectifs féminins en formation contre 51 % tout GFE confondus. Dans leGFE 03 cette part a diminué puisqu’en 2004/2005 elles représentaient 10 % des effectifs. Le niveau V, parcontre, gagne un point de féminisation en passant de 5 % de femmes à 6 %.
Le nombre d’apprentis dans le GFE 03 a été multiplié par deux entre 2004/2005 et 2009/2010 (299 à586). En 2009/2010, la part des apprentis dans les effectifs en formation est de 58 % (contre 31 % tousGFE confondus), soit une hausse de 8 points par rapport à l’année scolaire 2004/2005.Le niveau V reste le niveau qui a le plus fort taux d’apprentis (70 %) cependant on note une baisse de cetaux dans les niveaux IV et V.
Evolution structurelle de l’offre de formation professionnelle initiale (rentrées2004 et 2009)
Formation en 1 an Formation en 2 ans Formation en 3 ansTotal
1ère année 1ère année 2ème année 1ère année 2ème année 3ème année
CAP EN 2 ANS 337 398 735
BEP 120 120
FORM COMP N5 11 11
TITRE PROFESSIONNEL DE NIV 5 EN 2 ANS 8 15 23
BAC PRO 20 70 90
BAC PRO EN 3 ANS 145 109 19 273
BAC TECHNO 70 70
BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS 92 69 161
BTS EN 2 ANS 84 87 171
DUT 114 95 209
LICENCE PRO 65 65
Total formations de niveau 5 11 345 533 889
Total formations de niveau 4 70 112 139 145 109 19 594
Total formations de niveau 3 198 182 380
Total formations de niveau 2 65 65
Total GFE 03 146 655 854 145 109 19 1928
Sources : DRAAF, Rectorat, Région - Année scolaire 2009 / 2010
Formation en 1 an Formation en 2 ans Formation en 3 ansTotal
1ère année 1ère année 2ème année 1ère année 2ème année
CAP EN 1 AN 24 24
CAP EN 2 ANS 343 235 578
BEP 113 103 216
FORM COMP N5 12 12
BAC PRO 21 16 37
BAC PRO EN 3 ANS 1 1 2
BREVET DE TECHNICIEN 52 52
BAC TECHNO 38 38
BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS 17 22 39
BREVET PROFESSIONNEL EN 3 ANS 30 17 47
BTS EN 2 ANS 54 50 104
DUT 102 81 183
LICENCE PRO 14 14
Total formations de niveau 5 36 456 338 830
Total formations de niveau 4 90 38 38 31 18 215
Total formations de niveau 3 156 131 287
Total formations de niveau 2 14 14
Total GFE 03 140 650 507 31 18 1346
Sources : DRAAF, Rectorat, Région - Année scolaire 2004 / 2005
Convergences n° 19 – Octobre 2010
12
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Globalement on note une forte hausse des effectifs en formation de niveau 4 (+ 176 % grâce à l’apparitiondu Bac Pro en 3 ans) et de niveau 2 où les effectifs sont passés de 14 à 65.
Les effectifs de niveau V vont diminuer avec la disparition des BEP.
La part d’élèves en formation en 1 an est passée de 10 % à 8 % ; quant aux formations en 2 ans quiregroupaient 86 % des effectifs en 2004/2005, elles accueillent en 2009/2010 78 % des élèves. Les effectifsen formation en 3 ans représentent aujourd’hui 14 % des effectifs contre 4 % en 2004/2005.
Diplôme, NiveauCharente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
Voiescolaire
Apprentis Totaux
CAP EN 2 ANS 67 16 145 75 4 91 20 378 398
BEP 18 53 16 12 21 104 16 120
FORM COMP N5 11 11 11
TITRE PROFESSIONNELDE NIV 5 EN 2 ANS
15 15 15
BAC PRO 34 11 9 16 43 27 70
BAC PRO EN 3 ANS 9 10 9 10 19
BAC TECHNO 70 70 70
BREVET PROFESSIONNEL EN 2 ANS 25 2 42 69 69
BTS EN 2 ANS 36 33 18 33 54 87
DUT 95 95 95
LICENCE PRO 48 17 48 17 65
Total Formations Niveau 5 18 67 69 161 12 75 36 106 135 409 544
Total Formations Niveau 4 9 25 104 13 9 68 122 106 228
Total Formations Niveau 3 36 128 18 128 54 182
Total Formations Niveau 2 48 17 48 17 65
Toutes Formations 27 128 349 209 12 75 45 174 433 586 1 019
Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année Scolaire 2009 / 2010
Diplôme, NiveauCharente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
Voiescolaire
ApprentisVoie
scolaireApprentis
Voiescolaire
Apprentis Totaux
CAP EN 1 AN 12 12 12
CAP EN 2 ANS 13 32 13 32 45
BEP EN 1 AN 2 2 2
BEP 68 17 84 20 169 20 189
BACPRO EN 1 AN 9 9 9
BAC PRO 34 36 11 70 11 81
BTS EN 1 AN 12 12 12
BTS EN 2 ANS 18 35 53 53
FORM COMP NIV 3 12 12 12
Total Formations Niveau 5 80 17 97 54 194 54 248
Total Formations Niveau 4 34 45 11 79 11 90
Total Formations Niveau 3 30 47 77 77
Toutes Formations 144 17 189 65 350 65 415
Sources : Rectorat, DRAAF, Région - Année Scolaire 2004 / 2005
En Charente et dans la Vienne on note une baisse des effectifs en voie scolaire de respectivement 21% et 34 % entre les années scolaires 2004/2005 et 2009/2010. Dans les Deux Sèvres les effectifs en voiescolaire restent stables et en Charente Maritime ils augmentent de 50 %.
Quant aux apprentis, ils sont en évolution dans les 4 départements. Cette hausse des apprentis estsurtout importante dans la Vienne où les effectifs ont été multipliés par trois mais aussi en CharenteMaritime avec une hausse de 135 %.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Réussite aux examens (session 2009)
Les données présentées ci-dessous portent uniquement sur les examens des CAP, BEP, Bac pro et BTS.Sont pris en compte tous les candidats, quelle que soit leur voie de formation : statut scolaire, alternance,candidat libre ou formation continue.
A titre de référence, les taux moyens de réussite aux examens, tous GFE confondus sont :CAP : 82 %BEP : 81,5 %Bac pro : 90,1 %BTS : 69,5 %
Réussite aux examens
Diplôme Présents Reçus Taux de réussite
BACPRO 23002 TECHNIC.BAT. : ETUDES & ECONOMIE 52 50 96 %
BACPRO 23203 TECHNICIEN BAT. : ORG.REAL.GROS O 11 9 82 %
BEP 23002 TECHNIQUES ARCHITECTURE HABITAT 80 70 88 %
BEP 23104 TECHNIQUES GEOMETRE TOPOGRAPHIE 27 22 81 %
BEP 23203 TECHNIQUES GROS OEUVRE BATIMENT 38 25 66 %
BTS 23009 BATIMENT 10 7 70 %
BTS 23010 ETUDES ET ECONOMIE CONSTRUCTION 13 10 77 %
BTS 23105 TRAVAUX PUBLICS 25 12 48 %
BTS 23106 GEOMETRE TOPOGRAPHE 22 11 50 %
BTS 23302 AGENCEMENT ENVIRONT.ARCHITECTURAL 3 1 33 %
CAP 23216 TAILLEUR PIERRE MARBRIER BAT.DEC 38 34 89 %
CAP 23217 MACON 374 252 67 %
CAP 23219 CONSTRUCTEUR BETON ARME BATIMENT 14 11 79 %
Source : Rectorat, Session 2009
Le taux de réussite moyen aux examens dans le GFE 03 s’élève à 73 % soit 8 points de moins que lamoyenne tous GFE confondus. C’est dans le Bac Pro de « Technicien du bâtiment : Etudes et économie »que le taux de réussite est le plus élevé (96 %). Les trois diplômes qui ont les taux de réussite les plusfaibles sont des BTS.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Capacité d’accueil par formation sous statut scolaire et sélectivité desformations (rentrée 2009)
Ces données portent sur les formations sous statut scolaire et dans les établissements publics. Sontégalement exclus les baccalauréats technologiques.
Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes
Effectifsà la
rentrée2 009
Capacitéd'accueil
2 009
Effectifsà la
rentrée2 009
Capacitéd'accueil
2 009
Effectifsà la
rentrée2 009
Capacitéd'accueil
2 009
Effectifsà la
rentrée2 009
Capacitéd'accueil
2 009
Effectifsà la
rentrée2 009
Capacitéd'accueil
2 009
1CAP2 MACON 8 8 12 12 20 20
1CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 12 12 12 12
2NDPRO TECHN. ETUDES BAT.A ETUDES & ECO. 15 15 15 15 15 15 45 45
2NDPRO TECHN. ETUDES BAT B ASSIST.ARCHI. 15 15 15 15 15 15 45 45
2NDPRO TECHNICIEN BAT. : ORG.REAL.GROS O 13 15 12 12 25 27
2NDPRO TECHNICIEN GEOMETRE-TOPOGRAPHE 15 15 15 15 30 30
1BTS2 BATIMENT 12 12 12 12
1BTS2 TRAVAUX PUBLICS 23 24 23 24
Ensemble du GFE 03 30 30 113 116 15 15 54 54 212 215
Source : Rectorat, pour la rentrée 2009 / 2010
A trois places près, toutes les formations du GFE 03 sont remplies.
Sélectivité des formations et préférences des élèves Enseignement public
Spécialité, diplôme, niveauSélectivité Préférences par niveau
CHARENTECHARENTE-MARITIME
DEUX-SEVRES VIENNEPOITOU-
CHARENTESNiveau 5 Niveau 4 Niveau 3
CAP EN 2 ANS
1CAP2 TAILLEUR PIERRE-MARBRIER BAT.DECO 167 167 24,1 %
1CAP2 MACON 325 308 315 75,9 %
BTS EN 2 ANS
1BTS2 BATIMENT 75 75 30,0 %
1BTS2 TRAVAUX PUBLICS 88 88 70,0 %
BAC PRO EN 3 ANS
2NDPRO TECHN. ETUDES BAT.A ETUDES & ECO. 53 113 53 73 18,8 %
2NDPRO TECHN. ETUDES BAT B ASSIST.ARCHI. 160 200 100 153 39,2 %
2NDPRO TECHNICIEN GEOMETRE-TOPOGRAPHE 73 100 87 14,8 %
2NDPRO TECHNICIEN BAT. : ORG.REAL.GROS O 180 175 178 27,3 %
Total CAP EN 2 ANS 230 308 259 100,0 %
Total BTS EN 2 ANS 83 83 100,0 %
Total BAC PRO EN 3 ANS 117 133 113 105 120 100,0 %
Total Niveau 5 230 308 259 100,0 %
Total Niveau 4 117 133 113 105 120 100,0 %
Total Niveau 3 83 83 100,0 %
Total Toutes Formations 117 134 113 150 134
Source : Rectorat, pour la rentrée 2009 / 2010
Sélectivité = (nombre des premiers vœux / capacité d’accueil) X 100Préférence = répartition des premiers vœux selon la spécialité de formation
Convergences n° 19 – Octobre 2010
15
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Les formations de niveaux V ont toutes une sélectivité supérieure à 150 soit des facilités à remplir lesclasses. Dans la Vienne, la sélectivité est de 308 pour le CAP Maçon, soit trois premiers vœux pour uneplace disponible.Pour le niveau IV la sélectivité est comprise entre 100 et 150, ce qui signifie qu’il y a plus de demandesque de places disponibles mais pas suffisamment non plus pour s’assurer du remplissage des classes.Les formations de niveaux III ont des sélectivités inférieures à 100, on peut donc envisager desdifficultés à remplir les classes.
Entre les deux CAP, les élèves demandent en premiers vœux à 76 % celui de maçon. Pour les deux BTS,celui des travaux publics est sollicité en premier à 70 %.Le Bac pro en 3 ans « Technicien Etudes du Bâtiment Assistant Architecte » est celui qui attire le plusd’élèves avec 40 % des premiers vœux de Bac pro.
Insertion professionnelle des jeunes formés
Ce paragraphe s’appuie sur les résultats de :
L’enquête IVA (insertion dans la vie active), enquête pilotée par la Direction de l’Evaluation, de laProspective et de la Performance (DEPP) du Ministère de l’Education Nationale. Il s’agit de connaitre, au 1erfévrier de chaque année d’enquête, la situation professionnelle des jeunes qui sont sortis de formationinitiale à la fin de l’année précédente. Sont interrogés tous les sortants de classes terminales technologiqueset professionnelles : essentiellement CAP, BEP, mentions complémentaires (MC), Bac techno, Bac pro etBTS des lycées publics et privés sous contrat, hors agricoles.Dans l’académie de Poitiers l’enquête IVA bénéficie d’un partenariat entre le Rectorat, le Conseil Régional,l’Onisep Poitou-Charentes et le Gip-Agévif-Formation, du recueil des données jusqu’à la diffusion desrésultats. Ce partenariat permet une interrogation exhaustive ainsi qu’un taux de réponse avoisinant 80 %.L’exploitation par l’OREF des résultats de l’enquête Génération réalisée par le CEREQ en Poitou-Charentes. Les résultats ont fait l’objet d’un Convergences intitulé « Insertion des jeunes formés en Poitou-Charentes, Convergences n°9, 2010 téléchargeable à l’adresse suivante :http://www.arftlv.org/TELECHARGEMENT/1803/convergences09_insertion_jeunes.pdf.aspx
Taux d'insertion issus des enquêtes IVA : % des sortants en emploi au 1er février suivant leur sortie par GFE
année 2010 moyenne 2006-2009
02 Pêche - aquaculture - mer 66,7 44,7
03 Bâtiment gros œuvre, génie civil, extraction 62,6 68,3
04 Bâtiment : équipements et finitions 44,2 56,3
05 Structures métalliques, travail des métaux, fonderie 42,4 63,2
06 Mécanique, automatismes 49,3 65,5
07 Electricité, électrotechnique, électronique 46,9 58,8
08 Travail des matériaux, industries de process, laboratoire 32,4 58,2
09 Production alimentaire, cuisine 59,2 41,0
10 Textile, habillement, cuir 32,9 31,9
11 Travail du bois 39,2 46,9
12 Industries graphiques ns 48,3
13 Transports, conduite, manutention, magasinage 56,3 73,0
14 Tertiaire de bureau, tertiaire spécialisé 51,4 56,0
15 Commerce et distribution 51,8 54,4
16 Paramédical, travail social, soins personnels 60,2 55,3
17 Hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs 56,9 59,4
18 Entretien, nettoyage, services, sécurité 39,5 33,7
19 Techniques de la communication, média 41,9 49,3
20 Arts appliqués, spectacles 54,3 58,3
Ensemble des GFE 51,2 57,1
Source : Rectorat – enquête IVA 2006-2010
En 2010, 62,6 % des sortants d’une des formations du GFE 03 sont en emploi. Il s’agit là du deuxièmemeilleur taux d’insertion, de 10 points supérieur au taux moyen tous GFE confondus.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
16
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Cependant ce taux est en baisse par rapport aux années précédentes comme pour les 2/3 des GFE.
3 ans après leurs sorties de formation et selon une exploitation secondaire des résultats de l’enquêteGénération 2004 réalisée par le CEREQ en Poitou-Charentes, sur un effectif de 118 jeunes ayant suivi uneformation du GFE 03, 90,7 % sont en emploi.
La formation professionnelle continue
Formation continue financée sur fonds publics
Niveau Nombre de stagiaires en 2008Femmes Hommes Moins de 25 ans Plus de 50 ans
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
I-II : Bac+3 ou bac+4 10 1 10 % 9 90 % 3 30 % 1 10 %
III : Bac+2 12 3 25 % 9 75 % 5 42 %
IV : Bac-BTN-BT-BP 78 13 19 % 65 81 % 34 49 % 5 3 %
V : BEPC-BEP-CAP 616 61 6 % 555 94 % 277 47 % 29 5 %
GFE 03 716 78 11 % 638 89 % 319 45 % 35 5 %
Ensemble des GFE 19 887 10 625 53 % 9 262 47 % 7 864 40 % 1 479 7 %
Sources: AFPA, Pôle emploi, ASP (ex-CNASEA), DIRECCTE, Région Poitou-Charentes - Année civile 2008
Dans le GFE 03 on observe une hausse de 22 % des effectifs de la formation continue sousfinancements publics entre 2002 et 2008 (581 et 716).En 2008, 86 % d'entre eux ont suivi une formation de niveau V. Parmi ces 716 stagiaires de la formationprofessionnelle continue financée sous fonds public, on retrouve 11 % de femmes, 45 % de jeunes demoins de 25 ans et 5 % de plus de 50 ans.
La VAE
Les statistiques présentées dans ce paragraphe proviennent des principaux certificateurs : SAFIRE,DIRECCTE, DRAAF, DAVA, CNAM, DRAM, DRJSCS Sport et DRJSCS SASO. Elles portent sur lespassages en jury au cours de l’année civile 2009.
On ne compte aucun passage en jury VAE sur le GFE 03 en 2009.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
17
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Chapitre II
La situation de l’emploi en 2006
Les statistiques présentées dans ce paragraphe proviennent du traitement des chiffres du recensement dela population, sortis en 2009. Le recensement de la population fait l'objet d'une rénovation en 2004 ce quigénère quelques règles de précaution.La notion d'actifs en emploi est plus large dans le nouveau recensement et les comparaisons avec 1999semblent donc difficiles. D’autres évolutions, telles que le recensement dans la population active desétudiants occupant un emploi précaire, conduisent à restreindre l'analyse aux 25-54 ans, moins affectés parles changements de concept.
Les actifs occupés
Actifs occupés par profession en 2006, part des femmes et par classe d’âgeProfessions
Actifs occupésen 2006
%Part desfemmes
Part des moinsde 25 ans
Part des plusde 50 ans
Artisans
Artisans maçons 2 741 9 % 4 % 2 % 38 %
Artisans en terrassement, travaux publics 269 1 % 3 % 1 % 34 %
Professions libérales et assimilés 0
Architectes libéraux 499 2 % 17 % 49 %
Cadres d'entreprise 0
Ingénieurs et cadres d'étude du bâtiment et des travaux publics 251 1 % 9 % 5 % 19 %
Architectes salariés 152 0 % 59 % 2 % 16 %
Ingénieurs, cadres de chantier et conducteurs de travaux (cadres)du bâtiment et des travaux publics
689 2 % 1 % 3 % 24 %
Ingénieurs et cadres technico-commerciaux en bâtiment, travaux publics 124 0 % 11 % 5 % 17 %
Ingénieurs et cadres de la maintenance, de l'entretien et des travaux neufs 559 2 % 5 % 2 % 32 %
Techniciens 0
Dessinateurs en bâtiment, travaux publics 490 2 % 26 % 11 % 8 %
Géomètres, topographes 402 1 % 15 % 10 % 27 %
Métreurs et techniciens divers du bâtiment et des travaux publics 1 602 5 % 8 % 12 % 19 %
Techniciens des travaux publics de l'Etat et des collectivités locales 1 757 6 % 20 % 3 % 33 %
Contremaîtres, agents de maîtrise 0
Conducteurs de travaux (non cadres) 1 938 6 % 3 % 9 % 22 %
Chefs de chantier (non cadres) 277 1 % 8 % 15 % 21 %
Ouvriers qualifiés 0
Chefs d'équipe du gros œuvre et des travaux publics 169 1 % 3 % 28 %
Ouvriers qualifiés du travail du béton 659 2 % 0 % 7 % 21 %
Autres ouvriers qualifiés des travaux publics 541 2 % 1 % 7 % 16 %
Ouvriers qualifiés des travaux publics(salariés de l'Etat et des collectivités locales)
553 2 % 14 % 42 %
Mineurs de fond qualifiés et autres ouvriers qualifiésdes industries d'extraction (carrières, pétrole, gaz...)
158 1 % 2 % 7 % 18 %
Maçons qualifiés 6 387 21 % 1 % 16 % 21 %
Ouvriers qualifiés du travail de la pierre 364 1 % 2 % 19 % 15 %
Convergences n° 19 – Octobre 2010
18
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
ProfessionsActifs occupés
en 2006%
Part desfemmes
Part des moinsde 25 ans
Part des plusde 50 ans
Ouvriers qualifiés 0
Chefs d'équipe du gros œuvre et des travaux publics 169 1 % 3 % 28 %
Ouvriers qualifiés du travail du béton 659 2 % 0 % 7 % 21 %
Autres ouvriers qualifiés des travaux publics 541 2 % 1 % 7 % 16 %
Ouvriers qualifiés des travaux publics(salariés de l'Etat et des collectivités locales)
553 2 % 14 % 42 %
Mineurs de fond qualifiés et autres ouvriers qualifiésdes industries d'extraction (carrières, pétrole, gaz...)
158 1 % 2 % 7 % 18 %
Maçons qualifiés 6 387 21 % 1 % 16 % 21 %
Ouvriers qualifiés du travail de la pierre 364 1 % 2 % 19 % 15 %
Ouvriers non qualifiés 0
Ouvriers non qualifiés des travaux publics de l'Etat et des collectivités locales 1 459 5 % 28 % 3 % 33 %
Ouvriers non qualifiés des travaux publics, du travail du bétonet de l'extraction, hors Etat et collectivités locales
2 766 9 % 1 % 21 % 16 %
Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment 6 034 20 % 1 % 37 % 11 %
Artisans 3 010 10 % 4 % 2 % 38 %
Professions libérales et assimilés 499 2 % 17 % 49 %
Cadres d'entreprise 1 775 6 % 9 % 3 % 25 %
Techniciens 4 251 14 % 16 % 8 % 24 %
Contremaîtres, agents de maîtrise 2 215 7 % 4 % 9 % 22 %
Ouvriers qualifiés 8 830 29 % 1 % 14 % 22 %
Ouvriers non qualifiés 10 259 33 % 5 % 28 % 15 %
Total GFE03 30 839 100 % 6 % 15 % 22 %
Ensemble des GFE 690 832 47 % 11 % 25 %
Source : INSEE RP 2006
Parmi les 30 839 professionnels du GFE, les plus présents sont les ouvriers non qualifiés (33 %) et lesouvriers qualifiés (29 %). La profession la plus présente est celle de « Maçon qualifié » qui regroupe àelle seule 21 % des effectifs du GFE 03.
Parmi ces 6 387 maçons qualifiés on ne trouve qu’1 % de femmes, en revanche, la professiond’architecte salarié est la plus féminisée (59 % de femmes).
Avec une part des moins de 25 ans de 15 %, le GFE 03 occupe le 4ème rang des GFE qui accueillent leplus de jeunes actifs.La part des 50 ans et plus (22 %) est inférieure à la moyenne tous GFE confondus (25 %). On note desdisparités entre professions puisque les professions libérales et assimilés accueillent parmi leurseffectifs, 49 % de plus de 50 ans, alors que parmi les ouvriers non qualifiés ils ne sont plus que 15 %.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
19
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Répartition des actifs par niveau de diplôme en 2006
ProfessionsActifs
occupésen 2006
Part desniveaux I-
II
Part desniveaux
III
Part desniveaux
IV
Part desniveaux
V
Part desniveaux VBis et
VI
Artisans
Artisans maçons 2 741 2 % 3 % 7 % 55 % 32 %
Artisans en terrassement, travaux publics 269 0 % 1 % 8 % 44 % 46 %
Professions libérales et assimilés
Architectes libéraux 499 66 % 8 % 13 % 7 % 6 %
Cadres d'entreprise
Ingénieurs et cadres d'étude du bâtiment et des travaux publics 251 51 % 15 % 18 % 11 % 5 %
Architectes salariés 152 90 % 5 % 3 % 2 %
Ingénieurs, cadres de chantier et conducteursde travaux (cadres) du bâtiment et des travaux publics
689 22 % 26 % 15 % 28 % 8 %
Ingénieurs et cadres technico-commerciauxen bâtiment, travaux publics
124 29 % 26 % 20 % 19 % 7 %
Ingénieurs et cadres de la maintenance,de l'entretien et des travaux neufs
559 29 % 23 % 16 % 22 % 10 %
Techniciens
Dessinateurs en bâtiment, travaux publics 490 6 % 30 % 30 % 25 % 9 %
Géomètres, topographes 402 7 % 24 % 34 % 20 % 15 %
Métreurs et techniciens divers du bâtiment et des travaux publics 1 602 5 % 23 % 27 % 34 % 11 %
Techniciens des travaux publics de l'Etat et des collectivités locales 1 757 7 % 17 % 20 % 39 % 18 %
Contremaîtres, agents de maîtrise
Conducteurs de travaux (non cadres) 1 938 2 % 19 % 18 % 44 % 16 %
Chefs de chantier (non cadres) 277 15 % 19 % 55 % 11 %
Ouvriers qualifiés
Chefs d'équipe du gros œuvre et des travaux publics 169 4 % 12 % 54 % 29 %
Ouvriers qualifiés du travail du béton 659 3 % 4 % 13 % 50 % 31 %
Autres ouvriers qualifiés des travaux publics 541 2 % 4 % 10 % 52 % 32 %
Ouvriers qualifiés des travaux publics(salariés de l'Etat et des collectivités locales)
553 1 % 2 % 9 % 53 % 34 %
Mineurs de fond qualifiés et autres ouvriersqualifiés des industries d'extraction (carrières, pétrole, gaz...)
158 3 % 12 % 49 % 36 %
Maçons qualifiés 6 387 1 % 2 % 8 % 54 % 34 %
Ouvriers qualifiés du travail de la pierre 364 2 % 16 % 61 % 21 %
Ouvriers non qualifiés
Ouvriers non qualifiés des travaux publicsde l'Etat et des collectivités locales
1 459 1 % 4 % 10 % 52 % 33 %
Ouvriers non qualifiés des travaux publics,du travail du béton et de l'extraction,hors Etat et collectivités locales
2 766 2 % 2 % 9 % 44 % 43 %
Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment 6 034 2 % 2 % 6 % 41 % 49 %
Artisans 3 010 2 % 3 % 7 % 54 % 33 %
Professions libérales et assimilés 499 66 % 8 % 13 % 7 % 6 %
Cadres d'entreprise 1 775 34 % 22 % 15 % 21 % 7 %
Techniciens 4 251 6 % 21 % 25 % 34 % 14 %
Contremaîtres, agents de maîtrise 2 215 2 % 19 % 18 % 46 % 15 %
Ouvriers qualifiés 8 830 1 % 2 % 9 % 54 % 33 %
Ouvriers non qualifiés 10 259 2 % 2 % 8 % 43 % 45 %
Total GFE03 30 839 5 % 7 % 12 % 44 % 31 %
Ensemble des GFE 690 832 11 % 14 % 19 % 34 % 23 %
Source : INSEE RP 2006
Convergences n° 19 – Octobre 2010
20
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Les actifs sans diplôme occupent toujours une place importante (31 % des actifs contre 23 % tous GFEconfondus) mais sont en diminution depuis 1999 (- 3 %). 44 % des professionnels du GFE 03 ont desqualifications de niveaux V, contre 34 % tous GFE confondus. Les effectifs et la part des niveaux IV, III et I-II sont en hausse depuis 1999.Les effectifs de niveau IV ont augmenté de 80 % entre 1999 et 2006.La profession qui emploie le plus de professionnels de niveaux VBis et VI est celle des « Artisans enterrassement, travaux publics » (46 %).
Répartition des actifs par Catégories socioprofessionnelles en 2006
Ouvriers nonqualifiés
33%
Ouvriers qualifiés29%
Techniciens14%
Artisans10%
Contremaîtres,agents de maîtrise
7%
Cadres d'entreprise6%
Professionslibérales et
assimilés
1%
Source : INSEE RP 2006
Les ouvriers (qualifiés ou non) représentent 62 % des professionnels du GFE 03.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
21
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Prévisions de départs à la retraite (2006-2020)
Ces statistiques sont extraites des travaux de l’Insee, Décimal n°303, mars 2010 « Un actif sur trois partiraiten retraite à l’horizon 2020 ».Le taux de départ est calculé en rapportant le nombre de départs de fin d'activité au nombre d'actifs enemploi en 2005 le scénario spontané (scénario "haut").Le scénario haut applique aux effectifs en emploi en 2005 les taux de départ réels observés dans l'enquêteemploi de 1993 à 2002.Le scénario central repousse d'un an l'âge de fin de carrière.Le scénario bas repousse de deux ans l'âge de fin de carrière.
Scénario haut Scénario central Scénario bas
GFE FAP
Actifs enemploi au
lieu detravail en
2005
Dont50anset +
%de50anset +
2006-2010
2011-2015
2016-2020
2006-2020
Taux dedépart
2006-2020en %
2006-2020
Tauxde
départ2006-2020en %
2006-2020
Taux dedépart2006-
2020 en%
3
ONQ du grosœuvredu BTP etextraction 9 926 1 581 15,9 617 982 1 098 2 697 27,2
2 479 25,0 2 290 23,1
3
OQ des TP,du béton et del'extraction 2 430 574 23,6 215 399 441 1 055 43,4
977 40,2 882 36,3
3
OQ du grosœuvredu bâtiment 9 986 2 469 24,7 887 1 349 1 379 3 615 36,2
3 378 33,8 3 125 31,3
Total GFE 22 342 4 623 20,7 1 719 2 730 2 918 7 367 33,0 6 834 30,6 6 297 28,2
Source : Insee - Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2007 - Modèle prospectif " simulations de fins de carrière "
Selon l’INSEE, en Poitou-Charentes, 21 % des actifs des GFE 03 sont des seniors (50-64 ans) contre 25 %tous GFE confondus.Selon cette enquête (scénario central), on estime qu’en Poitou-Charentes, 31 % des actifs du GFE 03partiront à la retraite entre 2006 et 2020 (soit 6 834 professionnels), contre 35 % tous GFE confondus.Les actifs qui ont le plus fort taux de départ à la retraite pour la période 2006-2020 dans le GFE 03 sont lesouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction (40 %) et les actifs qui seront les plusnombreux à partir sont les ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment.Ces chiffres ne tiennent pas compte des départs à la retraite avant l’âge dans ces métiers physiquementéprouvants (risques de troubles musculo-squelettiques…).
Convergences n° 19 – Octobre 2010
22
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Les secteurs clés du GFE
On entend par secteurs clés les secteurs d’activité qui emploient le plus grand nombre de professionnelsrelevant de ce GFE.
Les principaux secteurs d’activité employant (en 2006) les 30 840 professionnels de ce GFE sont :
la construction (62 %),
l’administration publique (12 %)
Caractéristiques socioprofessionnelles des secteurs clés
Secteur activitéNombre total
établissementsdans le secteur
Part desétablissements
de 0 salarié
Part desétablissements
de 1 à 9salariés
Part desétablissements
de 10 à 19salariés
Part desétablissements
de 20 à 49salariés
Part desétablissementsde 50 salariés
et +
Part desétablissements
à effectifsinconnus
Construction 12 080 39 % 50 % 5 % 3 % 1 % 4 %
Administration publique 3 348 20 % 42 % 8 % 5 % 3 % 22 %
Ensemble des secteursde Poitou-Charentes
141 118 56 % 31 % 3 % 2 % 1 % 7 %
Source : INSEE - DADS
Les deux principaux secteurs du GFE 03 voient leurs salariés augmenter depuis 2002 : +3,9 % de taux decroissance annuel moyen pour la construction et +0,9 % pour l’administration publique. Notons que dans lesecteur de la construction, la part des salariés de 50 ans et plus et en diminution de 0,5 points (2002-2007).
Nombre d’établissements des secteurs clés par tranche d’effectif
Activites_NES37
Effectif salariéPart desfemmes
Part dessalariés de - 26
ans
Part dessalariés de 50
ans et +
Part desouvriers etemployés
Part des salariésà temps partiel
en2007
Evol2002-2007
(TCAM)
Poidsdans
l'emploirégional(2007)
% en2007
Evol2002-2007
(en pts)
% en2007
Evol2002-2007
(en pts)
% en2007
Evol2002-2007
(en pts)
% en2007
Evol2002-2007
(en pts)
% en2007
Evolution2002-
2007 (enpts)
H0 - Construction 41 835 3,9 % 8,2 % 9 % 0,75 25 % 4,53 17 % -0,54 86 % 0,00 7 % -2,12
R1 - Administration publique 50 041 0,9 % 9,8 % 57 % 1,23 5 % -1,33 34 % 4,28 73 % 11,01 31 % 2,59
Ensemble des secteursde Poitou-Charentes
512 725 2,2 % 100,0 % 47 % 1,40 14 % 0,63 23 % 2,24 70 % 1,15 22 % -0,88
Source : INSEE - Sirène au 1er janvier 2007
Le secteur de la construction est composé à 89 % d’entreprises de moins de 10 salariés, ce qui estconforme à la moyenne régionale tous secteurs confondus (87 %).
Convergences n° 19 – Octobre 2010
23
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Part de l’auto entrepreneuriat sur les secteurs clés
Libellé_NA38Nombre decréation en
2009
dont autoentrepreneurs
% autoentrepreneurs
Construction 1 997 1 232 62 %
Source : INSEE - Répertoire des Entreprises et des Etablissements (REE/Sirene)
En 2009, presque 2 000 entreprises ont été créées dans le secteur de la construction en Poitou-Charentes. Avec 14 % des créations d’entreprises de la région, le secteur se classe 2
èmeen termes de
nombre de créations d’entreprises après le secteur du commerce : réparation d’automobiles etmotocycles.Parmi ces quelques 2 000 nouvelles d’entreprises, notons que 62 % ont été créées sous le statut d’autoentrepreneur. Cette part est sensiblement supérieure à la moyenne tous secteurs confondus (60 %).
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Chapitre III
Le marché du travail en 2010
Les statistiques présentées dans ce paragraphe proviennent de Pôle emploi et de la DIRECCTE Poitou-Charentes. Nous attirons l’attention du lecteur sur le changement de la nomenclature ROME intervenu fin2009. Ainsi, les informations sur les offres portent sur l’ancienne version du ROME. En revanche, lesstatistiques portant sur les demandeurs d’emploi sont dans sa version rénovée.
La demande d’emploi
Nombre de demandeurs d’emploi (catégories A et B)
Les catégories A et B rassemblent les demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois (DEFM), tenus de fairedes actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ou ayant exercé une activité réduite courte (de 78heures ou moins au cours du mois).
Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi Catégories A et B
Métiers (ROME)DEFM au 31mars 2010
Part desmoins de 26
ans
Part desfemmes
Part des DEFMde longue
durée
Conception et études
Architecture du BTP F1101 F11 101 29 % 16 % 19 %
Contrôle et diagnostic technique du bâtiment F1103 16 13 %
Dessin BTP F1104 144 22 % 31 % 33 %
Études géologiques F1105 17 35 % 59 % 18 %
Ingénierie et études du BTP F1106 97 12 % 9 % 24 %
Mesures topographiques F1107 32 47 % 28 % 16 %
Métré de la construction F1108 96 9 % 14 % 27 %
Conduite et encadrement de chantier - travaux
Conduite de travaux du BTP F1201 F12 163 9 % 6 % 27 %
Direction de chantier du BTP F1202 104 11 % 2 % 25 %
Direction et ingénierie d'exploitation de gisements et de carrières F1203 nd nd nd nd
Sécurité et protection santé du BTP F1204 6 17 % 33 % 17 %
Extraction
Extraction liquide et gazeuse F1401 F14 7 14 % 43 %
Extraction solide F1402 10 10 % 30 %
Second oeuvre
Réalisation et restauration de façades F1611 F16 120 21 % 22 %
Taille et décoration de pierres F1612 72 25 % 11 % 21 %
Travaux et gros œuvre
Construction en béton F1701 F17 117 16 % 36 %
Construction de routes et voies F1702 91 18 % 43 %
Maçonnerie F1703 1 215 29 % 1 % 25 %
Préparation du gros œuvre et des travaux publics F1704 952 34 % 26 %
Pose de canalisations F1705 15 20 % 20 %
Encadrement
Direction et ingénierie en entretien infrastructure et bâti I1101 I11 nd nd nd
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi Catégories A et B
Métiers (ROME)DEFM au 31mars 2010
Part desmoins de 26
ans
Part desfemmes
Part des DEFMde longue
durée
Entretien technique
Entretien et surveillance du tracé routier I1202 I12 29 14 % 38 %
Travaux d’accès difficile
Intervention en grande hauteur I1501 I15 11 9 % 9 % 18 %
Conception et études F11 503 20 % 20 % 25 %
Conduite et encadrement de chantier - travaux F12 277 10 % 5 % 26 %
Extraction F14 17 12 % 35 %
Second oeuvre F16 192 22 % 4 % 21 %
Travaux et gros œuvre F17 2 390 30 % 27 %
Encadrement I11 nd nd nd
Entretien technique I12 29 14 % 38 %
Travaux d’accès difficile I15 11 9 % 9 % 18 %
Total demandeurs d'emploi 3 421 26 % 4 % 26 %
Ensemble des GFE 84 727 21 % 51 % 33 %
Sources : Pôle emploi - DIRECCTE Poitou-Charentes – 31 mars 2010nd= non diffusible
Au 31 mars 2010, 3 421 personnes sont inscrites à Pole emploi dans un métier du GFE 03, soit 4 % desdemandeurs d’emploi en région.
Parmi eux, 26 % de demandeurs d’emplois de moins de 26 ans, soit 5 points de plus que la moyennerégionale.
Les femmes quant à elles, représentent 4 % des demandeurs d’emplois alors qu’elles représentent 6 %des actifs occupés. Elles sont très présentes en tant que demandeuses d’emplois dans les métiers liésaux études géologiques (59 % de femmes).
26 % des demandeurs d’emploi du GFE, le sont depuis plus d’un an. Ce taux est de 7 points inférieurau taux moyen en région.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Niveau de formation des demandeurs d’emploi (catégorie A et B)Niveau de formation des demandeurs d'emploi
Inscrits à Pôle emploi au 31 mars 2010, catégories A et B
Métiers (ROME)
VI 1CYC, 2EME DEGRE VBIS CEP SES V BEPC, BEP, CAPIV BAC GENERAL
BAC PRO BACTECHNO
III BAC+2I-II BAC+3 OU
SUP.Effectifs concernés
Moins de 26ans
EnsembleMoinsde 26ans
EnsembleMoinsde 26ans
EnsembleMoinsde 26ans
EnsembleMoinsde 26ans
EnsembleMoinsde 26ans
EnsembleMoinsde 26ans
Ensemble
Conception et études
Architecture du BTP 3 % 3 % 3 % 1 % 66 % 40 % 24 % 18 % 3 % 8 % 31 % 29 101
Contrôle et diagnostic techniquedu bâtiment
44 % 13 % 31 % 13 % 16
Dessin BTP 2 % 16 % 27 % 34 % 35 % 44 % 28 % 6 % 8 % 32 144
Études géologiques 6 % 17 % 6 % 83 % 88 % 6 17
Ingénierie et études du BTP 8 % 18 % 8 % 29 % 25 % 21 % 58 % 33 % 12 97
Mesures topographiques 20 % 16 % 47 % 38 % 33 % 41 % 6 % 15 32
Métré de la construction 2 % 11 % 32 % 67 % 40 % 22 % 20 % 6 % 9 96
Conduite et encadrement de chantier - travaux
Conduite de travaux du BTP 1 % 1 % 7 % 28 % 13 % 25 % 53 % 28 % 27 % 16 % 15 163
Direction de chantier du BTP 8 % 3 % 9 % 47 % 18 % 73 % 22 % 18 % 2 % 11 104
Direction et ingénierie d'exploitationde gisements et de carrières
nd nd nd 25 % nd nd
Sécurité et protection santé du BTP 17 % 67 % nd 17 % nd 6
Extraction
Extraction liquide et gazeuse 57 % nd 29 % 14 % nd 7
Extraction solide 10 % 10 % nd 70 % 10 % nd 10
Second œuvre
Réalisation et restauration defaçades
20 % 20 % 20 % 14 % 52 % 55 % 8 % 8 % 1 % 2 % 25 120
Taille et décoration de pierres 4 % 6 % 1 % 56 % 64 % 39 % 25 % 1 % 4 % 18 72
Travaux et gros œuvre
Construction en béton 11 % 23 % 16 % 9 % 63 % 55 % 11 % 10 % 2 % 1 % 19 117
Construction de routes et voies 6 % 21 % 6 % 9 % 63 % 56 % 19 % 11 % 6 % 3 % 16 91
Maçonnerie 7 % 15 % 9 % 7 % 78 % 70 % 6 % 7 % 1 % 0 % 353 1 215
Préparation du gros œuvreet des travaux publics
19 % 29 % 21 % 15 % 55 % 49 % 5 % 6 % 1 % 0 % 323 952
Pose de canalisations 13 % nd 73 % 13 % nd 15
Encadrement
Direction et ingénierie en entretieninfrastructure et bâti
nd nd
Entretien technique
Entretien et surveillance du tracéroutier
24 % 7 % 52 % 14 % 3 % 29
Travaux d’accès difficile
Intervention en grande hauteur 9 % nd 55 % 27 % 9 % nd 11
Total Conception et études 1 % 1 % 1 % 1 % 28 % 28 % 31 % 30 % 25 % 21 % 14 % 20 % 103 503
Total Conduite et encadrementde chantier - travaux
4 % 2 % 7 % 35 % 7 % 22 % 57 % 27 % 29 % 11 % 28 277
Total Extraction 6 % 6 % nd 65 % nd 12 % 12 % nd 17
Total Second œuvre 12 % 14 % 14 % 9 % 53 % 58 % 21 % 15 % 1 % 3 % 43 192
Total Travaux et gros œuvre 12 % 21 % 15 % 10 % 67 % 60 % 6 % 7 % 0 % 1 % 0 % 714 2 390
Total Encadrement nd nd
Total Entretien technique 24 % 7 % 52 % 14 % 3 % 29
Total Travaux d’accès difficile 9 % nd 55 % 27 % 9 % nd 11
Total demandeurs d'emploi 11 % 16 % 13 % 8 % 60 % 53 % 10 % 12 % 5 % 6 % 2 % 4 % 891 3 421
Ensemble des GFE 5 % 10 % 8 % 7 % 50 % 47 % 24 % 19 % 9 % 10 % 4 % 8 % 17667 84 727
Sources : Pôle emploi - DIRECCTE Poitou-Charentes - au 31 mars 2010
Parmi ces 3 421 demandeurs d’emploi inscrits à Pole emploi la moitié (53 %) a un niveau de formation deniveau V, 24 % sont sans diplôme (niveau VI et VBis).
Les métiers de la « conduite et encadrement de chantier – travaux » et ceux de « l’encadrement » ont unemajorité de demandeurs d’emplois de niveau III.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
L’offre d’emploi
Répartition de l’offre d’emploi selon la durée par métier sur l’année 2009Offres d'emploi enregistrées à Pôle emploi
Métiers (ROME)
Offresdurables(CDI et
CDD > 6mois)
Offrestemporaires
(CDD< 6mois)
Offresoccasionnelles(CDD< 1 mois)
Totaldes
offresen
2009
Personnel du gros œuvre et des travaux publics
Assistant/Assistante des travaux publics et du gros œuvre 421 42111 192 356 215 763
Ouvrier/Ouvrière des travaux publics 42112 23 41 64
Ouvrier/Ouvrière du béton 42113 30 64 2 96
Ouvrier/Ouvrière de la maçonnerie 42114 433 595 50 1 078
Ouvrier/Ouvrière de l'extraction solide (minerai, minéraux...) 42131 2 3 2 7
Personnel du travail artisanal des matériaux
Professionnel/Professionnelle du travail de la pierre et matériaux associés 473 47341 20 30 1 51
Cadres technico-commerciaux et de maintenance
Cadre technique d'entretien, maintenance, travaux neufs 533 53321 18 8 1 27
Agents de maîtrise, techniciens et ingénieurs du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction
Architecte du BTP 612 61211 5 6 11
Dessinateur/Dessinatrice du BTP 61221 52 56 1 109
Géomètre 61222 7 8 15
Chargé/Chargée d'études techniques du BTP 61223 156 52 2 210
Chargé/Chargée d'études techniques du sous-sol 61224 1 1 2
Chef de chantier du BTP 61231 31 23 1 55
Conducteur/Conductrice de travaux du BTP 61232 89 15 104
Cadre technique d'exploitation des gisements 61233 3 3
Personnel du gros œuvre et des travaux publics 421 680 1 059 269 2 008
Personnel du travail artisanal des matériaux 473 20 30 1 51
Cadres technico-commerciaux et de maintenance 533 18 8 1 27
Agents de maîtrise, techniciens et ingénieurs du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction 612 344 161 4 509
Total offres d'emploi enregistrées 1 062 1 258 275 2 595
Sources : Pôle emploi - DIRECCTE Poitou-Charentes - Année civile 2009
En 2009, Pole emploi a enregistré 2 595 offres d’emplois dans les métiers du GFE 03.On note une baisse de 38 % du nombre d’offres d’emploi entre 2006 et 2009 soit la deuxième plus fortebaisse après le GFE 11 (Exploitation forestière – Travail du bois).En 2009, la part des offres durables s’élève à 41 % dans le GFE 03 contre 36 % tous GFE confondus.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Résultats enquête BMO (Besoins en main d’œuvre)
L'enquête annuelle "Besoins en Main d'Œuvre" est, conduite par Pôle emploi en collaboration avec leCrédoc. Elle recense les projets de recrutement des établissements (privés et publics quelque soit leurnombre de salariés) de France métropolitaine et des départements d'outre mer. Le questionnaire d’enquêtepermet de recueillir le nombre des intentions d’embauche par métier et par bassin d’emploi. Il est égalementdemandé aux employeurs de juger si, de leurs points de vue, cette démarche s’avèrera difficile à mener –au sens manque de candidats, des candidats n’ayant pas les qualifications attendues… et si l’emploiproposé sera un emploi saisonnier – contrat à durée déterminée correspondant à des activités récurrentesdu genre vendange, saison touristique, maraichage…Le tableau suivant rassemble les résultats pour Poitou-Charentes. Dans les colonnes « Difficultés àrecruter » et « Emplois saisonniers » sont présentées la part des projets jugés a priori difficiles et la part desemplois saisonniers.
Libellé du métierProjets de
recrutementDifficultés àrecruter ( %)
Emploissaisonniers ( %)
Maçons 544 63,6 3
Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 137 49,4 12,6
Ouvriers non qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 125 72,3 0
Chefs de chantier, conducteurs de travaux (non cadres) 104 60,2 0
Techniciens et chargés d'études du bâtiment et des travaux publics 103 52,8 0
Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment 97 29,5 3,5
Dessinateurs en bâtiment et en travaux publics 88 60,2 0
Professionnels du travail de la pierre et des matériaux associés 73 50,6 0
Ingénieurs du bâtiment et des travaux publics, chefs de chantier et conducteurs de travaux (cadres) 53 62,2 0
Source : Pôle emploi, BMO 2010
Selon l’enquête BMO 2010 de l’INSEE, les entreprises picto charentaises auraient l’intention de recruterprès de 1 324 professionnels du GFE 03. 40 % des projets de recrutement concernent le métier demaçon.
La part d’emplois saisonniers est faible mais on note des difficultés de recrutement malgré de nombreuxinscrits à Pole emploi.
Convergences n° 19 – Octobre 2010
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Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Chapitre IV
Bibliographie et webographie
Le diagnostic ARGOS, édition 2010
Les points forts du diagnostic
Après une décennie exceptionnelle, l’activité du bâtiment devient morose en 2008. En 2009 on observe unfort repli d’activité qui s’atténue en fin d’année sur certains marchés. La fin de la dégradation du marchén’est pas à prévoir avant mi 2010. Pour le groupe, les années 2010 et 2011 seront difficiles. 2012 s’annoncemeilleure (fin de mandat municipal). Les entreprises de travaux publics ont pu bénéficier en 2009 du plan derelance, puis ont subi une baisse d’activité en 2010 et ont désormais peu de visibilité sur l’avenir.
En 2004 le plus gros problème rencontré par les professionnels était celui du recrutement, aujourd’hui leproblème ne se pose plus dans les mêmes termes, la crise ayant largement diminué le besoin de maind'œuvre. Mais un démarrage rapide des besoins de main d’œuvre peut faire ressurgir ces tensions.
Entre 2004 et 2009 le nombre d’entreprises dans le secteur de la construction est passé de 10 914 à 12 348(+13 %). La moitié des entreprises n’ont pas de salarié en 2009 (soit une hausse de 34 % par rapport à2004). Aujourd’hui encore les jeunes préfèrent créer leur entreprise plutôt que d’en reprendre une.
En 2009 on dénombre 380 défaillances d’entreprises12
dans le secteur de la construction. Les entreprises detravaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment représentent 29 % de ces défaillances, onretrouve ensuite les entreprises de travaux de plâtrerie (8 % des défaillances) et de travaux de peinture etvitrerie (7 %).
Dans ce contexte morose, les nouvelles réglementations, notamment les mesures du Grenelle del’Environnement en faveur des bâtiments soucieux de l’environnement vont impacter les compétences etqualifications des professionnels du bâtiment et des travaux publics. Aussi les labels de performanceenvironnementale encouragent et jalonnent la progression à réaliser par les entreprises du BTP. Les chefsd’entreprises et conducteurs de travaux peuvent suivre les formations FEEBat (Formations aux économiesd’énergie dans le BTP).Les entreprises vont devoir appliquer des normes au neuf et à la rénovation, on parle de 30 millions delogement à rénover au niveau national, soit un marché colossal pour les entreprises. Les métiers vont aussiévoluer avec le développement de l’éco-construction et de l’éco-bâtiment pour les constructions neuves.
Selon les professionnels de la branche, les maîtres d’ouvrages publics sont les premiers fournisseurs detravail en matière d’éco-construction, la demande des particuliers n’est pas encore très développée et celle-ci est très dépendante des aides fiscales et autres dispositifs d’aides.
La question de l’industrialisation se pose plus que jamais dans le BTP, les entreprises réalisent un maximumde leur production en atelier pour avoir du « prêt à installer », ce qui réduit le temps passé sur les chantiers.Les entreprises remarquent une hausse de la productivité mais des délais de plus en plus courts.
Les règles de sécurité ne sont pas beaucoup plus fortes qu’en 2004 mais les entreprises font de plus en plusde prévention et les formations intègrent de plus en plus les questions de sécurité.
1 Selon l’INSEE, une entreprise est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressementjudiciaire est ouverte à son encontre. Cette procédure intervient lorsqu'une entreprise est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'ellen'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
2 Source INSEE Bulletin officiel d’annonces civiles et commerciales
Convergences n° 19 – Octobre 2010
30
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Avec ce nouveau contexte apparaissent de nouvelles formes de marchés. Les alliances d’entreprises, l’offreglobale semblent être des réponses à la mise en œuvre du Grenelle. De nouvellescompétences apparaissent : diagnostiquer, conseiller, orienter vers le bon interlocuteur.
Les prochaines années semblent assez incertaines pour les entreprises du bâtiment et des travaux publicsen Poitou-Charentes, néanmoins, outre les espoirs suscités par les mesures du Grenelle, la constructionfuture de la ligne LGV
3Sud Europe Atlantique devrait concerner certaines entreprises picto-charentaises
(sans aucune certitude pour le moment). Ce chantier serait notamment intéressant pour les entreprisesd’extraction pour la construction de la ligne. Mais aussi pour les travaux publics (terrassements, réseaux,routes…).
En termes d’évolution des métiers, on note que peu de nouveaux métiers sont apparus, il y a plutôt eu desadaptations et des nouvelles compétences. La façon d’appréhender un chantier a changé.
Les métiers des GFE 03 et 04 qui seront les plus impactés par les mesures du Grenelle de l’Environnementsont principalement : les plombiers, les chauffagistes, les peintres, plaquistes et les couvreurs. Le groupenote l’importance des fonctions de diagnostic, de coordination pour que les entreprises arrivent à travailleren réseau et le développement des fonctions de QSE (Qualité Sécurité Emploi).
La féminisation des emplois se poursuit, dans les deux GFE le nombre de femmes a plus que doublé entre1999 et 2006. La part des femmes est de 6 % dans le GFE 03 et de 7 % dans le GFE 04. On note, dans lesdeux GFE, une hausse de la part des ouvrières non qualifiées et une baisse de la part des ouvrièresqualifiées. Le nombre de femmes en formation a augmenté de 64 % dans le GFE 03 et de 115 % dans leGFE 04, on remarque que celles-ci s’oriente désormais vers les formations de premiers niveaux dequalifications.
Les conditions de travail se sont améliorées, le travail est moins pénible grâce à la mécanisation decertaines tâches. Les professionnels parlent d’un travail moins physique mais plus stressant avec des tempsde travail diminués et des prix qui se négocient à la baisse.L’hygiène s’est améliorée mais reste un frein à la féminisation.Le problème de l’alcool qui avait été abordé en 2004 semble moins présent, cependant depuis peu detemps, un nouveau problème est apparu, celui des psychotropes.L’image des métiers du BTP continue de s’améliorer, surtout pour les publics en orientation et notammentgrâce au développement durable. Cependant le groupe s’accorde à dire que les efforts ne doivent pascesser pour que les effets perdurent.
Globalement on note un rajeunissement des effectifs de ces deux GFE.
Selon l’enquête Seniors de l’INSEE4, en Poitou-Charentes, 22 % des actifs des GFE 03 et 04 sont des
seniors (50-64 ans) contre 25 % tous GFE confondus. Selon cette enquête (scénario central)5, on estime
qu’en Poitou-Charentes, 31 % des actifs des GFE 03 et 04 partiront à la retraite entre 2006 et 2020, contre35 % tous GFE confondus. Les actifs qui ont le plus fort taux de départ à la retraite pour la période 2006-2020 dans le BTP sont les ouvriers des travaux publics, du béton et de l'extraction (40 %) et les actifs quiseront les plus nombreux à partir seront les ouvriers qualifiés du bâtiment, second œuvre.
Dans le GFE 03 et 04 les demandeurs d’emploi6
sont en hausse de respectivement 59 % et 43 % entre 2004et 2009 et les offres d’emploi sont également en hausse de respectivement 27 % et 38 % entre 2005 et2008. En comparaison, tous GFE confondus, le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 4 % entre2004 et 2009 et les offres enregistrées à Pôle emploi ont augmenté de 16 % entre 2003 et 2008.Les métiers du BTP sont souvent classés « en tension » à cause des difficultés de recrutement récurrentesdans ce secteur. Pourtant, environ 5 800 personnes sont demandeuses d’emploi d’un métier du GFE 03 ou4 au 31 Mars 2009.
3 Ligne à Grande Vitesse4 Insee - Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2007 – Enquête Seniors5 Le scénario central repousse d'un an l'âge de fin de carrière6 Demandeurs d’emplois de catégories A&B (anciennes catégories 1,2 et 3) : il s’agit des demandeurs d’emplois tenus de faire des actes positifs
de recherche d’emploi, sans emploi ou ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au cours du mois).
Convergences n° 19 – Octobre 2010
31
Contribution de l’ARFTLV (mission OREF) à l’élaboration du CPRDFP – GFE 03
Alors qu’aujourd’hui l’image des métiers s’est améliorée et que l’on observe un engouement pour les métiersdu BTP, les entreprises n’ont pas les moyens de recruter du personnel.
L’implication dans le travail et l’autonomie sont des attentes majeures des entreprises qui semblent assezdifficiles à satisfaire. Trois types de compétences sont recherchés : les compétences traditionnelles dans lecœur de métier du bâtiment, celles liées aux évolutions des produits et des modes de construction et lescompétences relationnelles.Dans le GFE 03, on note une baisse du nombre de salariés de niveau VI. Dans le GFE 04, la part desniveaux V et VI a diminué et on note de fortes hausses des salariés de niveaux I-II, III et IV.
Selon le groupe d’experts, certains chefs d’entreprises notent une diminution des compétences (techniqueset savoir-être) des jeunes qualifiés : « un ancien CAP c’est le Bac Pro d’aujourd’hui ». Mais les entreprisescontinuent de recruter majoritairement au niveau V.
On note une chute du nombre de contrats en intérim entre juin 2008 et décembre 2008 (- 4 000) et une autremoins importante entre juin 2009 et décembre 2009 (- 2 300 intérimaires). Les agences intérim apparaissentde plus en plus comme des acteurs de la formation continue.
De nouvelles formes d’entreprises apparaissent. En effet, le statut d’auto entrepreneur créé par l’Etat en2009 vient concurrencer les entreprises traditionnelles mais n’a, selon les professionnels, finalement pasbeaucoup d’impact sur l’activité économique. Pourtant, en 2009, sur les 2 000 créations d’entreprises dansle secteur du BTP, 62 % sont des créations auto entrepreneur.
Selon les professionnels des métiers des GFE 03 et 04, l’apprentissage a encore et toujours une belle placemais demande un effort de formation à l’entreprise. Cela permet de se confronter à la réalité du terrain.Cependant on notera que le taux d’apprentis a diminué pour les deux GFE.
On note une élévation globale du niveau de formation. Des efforts ont été faits sur l’appareil de formation duGFE 03 (hausse de 27 % des effectifs en formation), celui du GFE 04 reste stable.Aujourd’hui l’appareil de formation convient aux entreprises. Il y a cependant toujours des besoins enformation de maçonnerie.
Dans le GFE 03, l’apprentissage reste la voie privilégiée (56 % des élèves), le nombre d’apprentis aaugmenté de 26 % entre 2002/2003 et 2008/2009, mais la part de l’apprentissage a baissé d'un point. Lapart des apprentis diminue dans les formations de niveau V en faveur des niveaux supérieurs.Dans le GFE 04, on constate une diminution des apprentis (- 4 %) et de la part de l’apprentissage (68 % en2008 contre 73 % en 2002), cela étant, on note une forte hausse de cette part dans les formations de niveauIV.La voie scolaire a investi davantage les premiers niveaux de qualifications et l’apprentissage plutôt les hautsniveaux.En 2004, le diagnostic emploi-formation avait noté que l’offre de formation en apprentissage dans le GFE 03était trop faible et que celle du GFE 04 était suffisante. Depuis, des formations ont été ouvertes dans le GFE03.
Dans le GFE 03, on observe une hausse de 22 % des effectifs en formation continue entre 2002 et 2007. En2007, 79 % d’entre elles ont suivi une formation dans le gros œuvre et 84 % des formés ont obtenu unequalification de niveau V.Dans le GFE 04, on note une baisse de 13 % des effectifs en formation continue. En 2007, 60 % d’entre euxont suivi une formation « bâtiment finition » et 88 % ont obtenu une formation de niveau V.
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Principaux enjeux
La réflexion et l’action, devraient porter plus particulièrement sur :
Une anticipation les besoins de main d’œuvre, notamment ceux liés au développement durable La poursuite de la formation des chefs d’entreprises aux économies d’énergies avec le dispositif
FEEBat La formation initiale
o aller vers un équilibre stable entre les savoirs techniques de base et les nouveaux savoirstransverses (conseil, diagnostic…), au risque de rendre trop longue les périodes d’insertionen entreprise
o faire intégrer aux jeunes la notion d'approche globale du bâtiment, notamment du point devue énergétique
La formation professionnelle continueo les nouvelles règles et méthodes quant à l’évaluation thermique et aux économies d’énergie
qui supposent une formation continue pour tous les artisans quelque soit leur métier(cependant on ne sait pas quand est ce que les professionnels seront vraiment concernésou se sentiront réellement concernés)
La poursuite de la féminisation des métiers du BTP, facilitée par l’amélioration des conditions detravail
Les actions de prévention des risques et de sécurité La VAE, qui est encore un outil encore très peu utilisé. On compte 18 passages en jury en 2006, 3
en 2007 et aucun en 2009. Les politiques d’aides et d’adaptations aux mutations subies par les métiers des GFE 03 et 04 Les interconnexions à créer entre les différents corps de métiers du BTP pour générer une offre
globale Toute la chaine de production des matières premières / matériaux de construction jusqu’à
l’entreprise doivent travailler ensemble sur les besoins et les attentes de chacun. Politiquecombinée. et cohérente (de la construction de matériaux à la pose)
Accompagner les nouveaux chefs d’entreprises qui ne sont pas « du métier » en leur proposant desformations
Anticiper les marchés de demain et former le personnel pendant les périodes creuses
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Bibliographie récenteRevue documentaire des GFE 03 et 04 (Juillet 2010)
Cette revue documentaire, réalisée par les documentalistes de l’ARFTLV, regroupe des référencesbibliographiques (ouvrages, études, articles) et des actualités sur les GFE 03 et 04. - Télécharger la revuedocumentaire
Tableau de bord Emploi-Formation du BTP en Poitou-Charenteshttp://www.cerc-pc.fr/uploads/files/pdf/tableau_de_bord_btp_1-2010.pdf
ARGOS en Poitou-Charentes - Bilan, apports et problématiques de la relationformation-emploiftp://ftp.arftlv.org/portail/OREF/cahier_general.pdf
La sensibilité à la mondialisationLe positionnement du GFE 03On constate aujourd’hui la multiplication de situations où des entreprises étrangères, employant une maind’œuvre étrangère, viennent réaliser des chantiers de travaux publics (GFE 03) et de construction (GFE04), y compris pour des petites réalisations.
La sensibilité aux questions environnementalesLe positionnement du GFE 03Le bâtiment (GFE 03-04) est essentiellement concerné à travers des questions d’énergie(économies+énergies renouvelables). De nombreux progrès techniques dans la construction sont accomplisdans le but d’améliorer les bilans thermiques. Les normes environnementales, les concepts d’écoconstruction, les bâtiments autosuffisants en énergie prennent de l’importance (Lycée Kyoto à Poitiers parexemple).
La sensibilité aux questions énergétiquesLe positionnement du GFE 03Le GFE 03 est concerné par les questions énergétiques au titre des nécessaires économies d’énergie,nécessaires à la fois pour éviter l’aggravation des phénomènes climatiques (les pays industrialisés se sontengagés à diviser par quatre leurs émissions de gaz à effet de serre en moins de cinquante ans : Kyoto,Plan Climat…) et limiter les coûts (le poste chauffage du logement représente 30 % du budget desménages). Le secteur du bâtiment représente plus de 40 % des consommations énergétiques françaises.L’effort doit porter à la fois sur les constructions neuves et sur les bâtiments existants. La directiveeuropéenne sur la performance énergétique des bâtiments (2002/91/CE) a pour objectif de promouvoirl’amélioration de cette performance. Elle se traduit par la mise en place de dispositifs de réglementation, desensibilisation et d’incitation, accentués par le « Grenelle de l’environnement ».
Les évolutions réglementairesLes GFE 03-04 : Réglementations multiples sur les conditions de travail (charges, températures…) qui ontouvert la profession à des publics différents des publics traditionnels.D’autres règlements protecteurs des consommateurs ont été mis en place et la plupart des GFE sontconcernés : normes dans le bâtiment (GFE 03-04).
Dans le bâtiment (GFE 03-04, 11), le développement des normes HQE (haute qualité environnementale)renforcé par des incitations fiscales conduit les professionnels à maitriser des nouvelles technologies(solaires, matériaux isolant, maisons passives, ossature bois…) à la base de nouveaux métiers. On peutcependant constater un retard dans la diffusion de ces nouvelles technologies du fait notamment d’un déficitde compétences.
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Des difficultés de recrutement et des pénuries de main d’œuvreLe bâtiment gros œuvre et second œuvre (GFE 03 et 04) a vu son image s’améliorer progressivement dansles dernières décennies. Les conditions de travail et les rémunérations se sont améliorées permettant unaccès plus important des femmes à ces emplois. Cependant, malgré ces évolutions positives, des difficultésdemeurent.En règle générale, de nombreuses entreprises portent une attention particulière à conserver leur structured’encadrement et leurs salariés les plus qualifiés. C’est souvent le cas des PME très dépendantes dequelques professionnels de haut niveau. Dès lors, le turnover affecte surtout les emplois les moins qualifiés.Dans le bâtiment par exemple (GFE 03-04), soumis à des crises cycliques, les entreprises conserventdurant les périodes creuses leurs personnels techniques (techniciens, chefs de chantier, cadres…) etajustent leur plan de charge par les effectifs d’ouvriers, notamment les moins qualifiés.
L’accroissement des qualifications et des compétences sur les savoirs connexes ou périphériquesLes professionnels des GFE 03 et 04 souhaitent développer les aspects de la relation client. Le chef dechantier devenant un maillon de la chaîne commerciale par ses capacités de conseil au client.
L’impact du développement durable sur l'emploi et l'évolution des métiershttp://www.arftlv.org/actualites/9355/Rapport_comite_filiere_metiers.aspx
Lancement du plan de mobilisation des filières et des territoires pour le développement des métiersde la croissance verte (Actualités issues du site www.arftlv.org – 29 janvier 2010)
Jean-Louis Borloo et Valérie Létard ont participé à la conférence nationale sur les métiers de la croissanceverte le jeudi 28 janvier 2010. Suite au Grenelle de l’Environnement, Jean-Louis Borloo a demandé à ValérieLétard de préparer un Pacte de solidarité écologique, qu’elle a réalisé en s’appuyant sur des rapports deonze comités de filières reconnues vertes (agriculture et forêts, automobile, bâtiment, biodiversité, eau,assainissement, énergies renouvelables, mer, chimie verte, tourisme et transports).Consulter les rapports complets ainsi que leurs synthèses à partir de la page : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-de-mobilisation-des-filieres.html
S’agissant de la formation, tous les comités de filière estiment que, sauf rares exceptions, il ne faut pas créerde formations uniquement basées sur le développement durable mais au contraire de faire dudéveloppement durable un élément essentiel de toute formation technique solide.
Synthèse du rapport du comité de filière "métiers du bâtiment"Sur l’emploi :Après avoir résisté un peu plus longtemps que les autres secteurs économiques, le bâtiment est à son tourentré dans la crise début 2009. Il devrait donc logiquement sortir plus tardivement de cette phase difficile.Toutefois, l’ensemble des dispositifs et mesures incitatives issus du Grenelle de l’Environnement et du Plande Relance devraient constituer un véritable soutien à l’emploi dans le secteur du bâtiment. Selon lesscénarii, plusieurs milliers d’emplois seraient créés ou maintenu par l’effet de ces mesures. Parmil’ensemble des secteurs économiques concernés, le secteur du bâtiment serait le plus porteur de croissanceet d’emplois.Les marchés du bâtiment liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables devraientconnaître une forte progression dans les années à venir, avec en moyenne, un doublement en cinqans.Le comité envisage une mutation des métiers existants par l’effet de la croissance verte pour toutes lescatégories de personnel : les ouvriers dans le secteur de la production locale d'éco-matériaux ou de larénovation énergétique ainsi que les techniciens et ingénieurs dans le secteur de la maintenance ou dudiagnostic.Le secteur du bâtiment va aussi attirer des compétences aux frontières de son domaine : par exemple sur larégulation, la mesure de la performance énergétique et l'intelligence de la maintenance dans le secteur del'informatique et de l'électronique ; ou bien dans les services (montage administratif, financier, appuijuridique, suivi de contrat) intégrés aux offres globales des entreprises sur la rénovation énergétique ; Laconstruction et la vie des bâtiments durables intègrera également les métiers liés au recyclage des déchetset à la gestion des risques naturels ou encore au développement des éco-matériaux.
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Parmi les nouveaux métiers créés par l’effet de la croissance verte, le rapport cite :- ceux liés aux énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie) pour lesquels on peut craindre que lacapacité d’adaptation des diplômes ne suive pas toujours l’évolution des connaissances et des méthodes ;- ceux liés à la nouvelle approche de l’organisation des entreprises ou des projets. Les ensembliers de laconstruction, les rénovateurs « clé en mains » offrent des nouveaux services intégrés d’études et dedémarches administratives associés à l’acte de construire- ceux liés à la coordination et au pilotage de travaux, cette étape qui se met en place pour accompagner lesutilisateurs sur les installations techniques pendant les premières années de mise en service d’un bienimmobilier.- ceux liés aux exigences réglementaires en termes de performance qui ouvrent des nouvellesperspectives aux acteurs du secteur du diagnostic, du contrôle, de la mesure (performance énergétique,qualité de l’air, mesure acoustique, etc.)- ceux qui se dessinent aux frontières des différents corps d’état, faisant appel à des compétencestechniques interdisciplinaires. L’exemple de la régulation est souvent cité, aux confins des réseaux decourants faibles, de la métrologie et des logiciels. La performance énergétique avec ses équipements deventilation et de rafraîchissement, et les dispositifs d’éclairage, croise aussi le secteur de la santé et del’hygiène.- ceux liés aux nouveaux modes de consommation, de distribution et de gestion. Le « Responsable de laMaîtrise de l’Energie » est chargé de concilier les politiques énergétiques et les politiques hygiène etsécurité, confort de travail ou d’habitat.
Sur la formation :S’agissant de la formation, le comité de filière "métiers du bâtiment" s’est prononcé sur la création d’unobservatoire national des métiers du bâtiment liés à la croissance verte.S’il précise qu’un effort particulier doit être porté sur la formation initiale, garante de la transformation dusecteur, il estime que la formation des formateurs est également cruciale.
Le comité filière propose de revaloriser les budgets de formation continue de formateurs du Ministère del’Éducation nationale dans les branches bâtiment, énergie et dans les branches connexes. Il veut créer desformations professionnelles post licence (niveau master) en milieu professionnel : formés cinq ans aubâtiment à raison de 3 ans en université et deux ans en entreprise. D’autre part, les membres du comitéveulent que soit assurée la formation continue des enseignants en poste actuellement et que soitexpérimentées, dès le premier semestre 2010, des formations spécifiques de formateurs dans les domainessolaires et bâtiment-énergie et un système de reconnaissance correspondant de leurs compétences.
Parmi les propositions du rapport figurent l’intégration, dans les référentiels de l’Education Nationale, desconnaissances et compétences nécessaires à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement dans lesdiplômes liés au bâtiment-énergie, la reconnaissance, dans le cadre de la réforme en cours duBaccalauréat, la spécificité de la filière bâtiment-énergie ou encore du développement de formations auxdifférents niveaux de manière à répondre aux attentes des professionnels.
Le rapport exhorte également d’engager rapidement la mise à jour des diplômes et d’envisager, enconcertation avec les professionnels du secteur, la création de nouveaux diplômes. Développer etappliquer un référentiel de formation simplifiée et accélérée à la notion transversale clé de QualitéEnvironnementale du Bâtiment, pour permettre une insertion optimale en toute connaissance de cause destravaux impactant la performance énergétique dans l’ensemble de la performance globale d’un bâtiment.Enfin le rapport encourage vivement les initiatives E-Learning.
L'une des préconisations en termes de formation initiale est de mettre en œuvre un plan "Métiers BâtimentEnergie" de grande ampleur, en intervenant sur le nombre et la formation des enseignants, sur la mise enœuvre de supports pédagogiques comme les plates-formes technologiques en lien avec les professionnelset industries locales du bâtiment et de l’énergie, sur les supports de formation des enseignants à réactualiserselon les modèles professionnels ("Energie BAT")et sur l’information des jeunes. Ce plan doit viser à former70 000 jeunes par an de façon à couvrir le besoin de formation des nombreux jeunes qui intègrent déjà tousles ans la filière sans aucun bagage spécifique et 20 000 offres d’emploi supplémentaires annuellesnécessaires à la mise en œuvre du Plan Bâtiment Grenelle.
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En ce qui concerne la formation continue, il faut pérenniser et étendre le financement du dispositifFEEBAT qui permet aux professionnels de se former aux nouvelles techniques pour atteindre lesperformances énergétiques imposées par le Grenelle. Ce dispositif original – où les règles de l’art sont"verdies" et traduites en images numériques pour chacun des métiers - a fait ses preuves car bien adapté autissu des PME et aux multiples professions du bâtiment. Il s’agit de l’élargir aux architectes, à l’ingénierie dela construction et de démultiplier son effet de levier par des formations complémentaires.Par ailleurs, un plan 2008-2012 a été mis au point qui souligne la nécessité de mieux former les architectespour les rendre capables de répondre aux défis du développement durable.
Synthèse prospective emploi-formation « La construction »http://www.emploi.gouv.fr/_pdf/synthese_prospec_construction.pdfCe document est une synthèse du CEP (Contrat d’études prospectives) « Construction » quis’appuie sur l’étude réalisée par Bernard Brunhes Consultants en 2006.
[pp. 39-41, rubrique Quand le bâtiment va, tout va !OUVRAGE : CEREQ, ONISEP, Alternatives économiques, janvier 2010, 120 p. Réf. : L3926 - EES 1
Oui, le bâtiment est un secteur fortement soumis aux aléas de la conjoncture. Cependant, en dépit de lacrise, l’embauche est restée dynamique dans les métiers les plus qualifiés. (…) Les effets de la criseactuelle sont visibles dans ce secteur qui emploie 1,2 millions de personnes. (…) Le bâtiment a connu en2009 une baisse de 7 % de son activité, selon la FFB, entrainant la destruction de 50 000 emplois. (…) Lamécanisation croissante de la construction et des travaux publics a, depuis trente ans, réduit les besoins enmain d’œuvre faiblement qualifiée. Mais les emplois d’ouvriers du bâtiment continuent d’offrir des débouchésimportants pour les jeunes non-diplômés, notamment à travers les contrats d’apprentissage et deprofessionnalisation ou les missions d’intérim. (…) Le profil de nombreux métiers va évoluer sous l’effet desnouvelles normes environnementales, décidées suite au Grenelle de l’environnement. (…) Maîtriser laconstruction de bâtiments à haute qualité environnementale imposera de former des milliers de maçons,chauffagistes, électriciens…. Le cœur de leur métier reste inchangé, mais ils voient leurs tâches évoluertandis que devraient s’ouvrir de nouveaux marchés.]
Les métiers en 2015
Ce rapport résulte des travaux engagés par le Centre d’analyse stratégique et la Direction de l’Animation dela Recherche et des Statistiques (DARES) dans le cadre du groupe « Prospective des Métiers etQualifications ».Le rapport examine en détail une vingtaine de domaines professionnels sous l’angle de la demande detravail (combien de personnes vont partir en retraite dans ces métiers ? comment va évoluer l’emploi dansles secteurs concernés ?), mais aussi de l’offre de travail (quel est le profil des personnes qui sontactuellement dans ces métiers ?). Il fait en particulier un zoom sur les métiers de l’aide et des soins auxpersonnes fragiles, et explicite les enjeux économiques et sociaux du développement et de laprofessionnalisation de ces emplois.
Le rapport s’efforce de faire la synthèse de toutes ces réflexions catégorielles pour en tirer desenseignements sur la configuration du marché du travail en 2015 :- Quels emplois vont se développer le plus ?- Quels métiers vont recruter le plus (certains métiers tels que les enseignants du secondaire vont recruterbeaucoup, sans voir leurs effectifs augmenter) ?- Dans quels métiers des tensions risquent-elles d’apparaître ?- Et comment peut-on parvenir à réduire ces tensions ?- Quels peuvent être les rôles respectifs des pouvoirs publics, des branches et les acteurs territoriaux pour yparvenir et quels outils les uns et les autres peuvent-ils mettre en œuvre ?
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[pp. 60-61 : Dans un secteur comme le bâtiment, où les tentatives de féminiser l’emploi sont anciennes, laprésence des femmes sur les premiers niveaux d’exécution est en baisse. Cette situation peut provenir, enpartie, des difficultés, réelles ou perçues comme telles, à modifier les organisations de travail dans lespetites structures.]
[p. 89 : Il ne faut pas surestimer le recours possible à la formation initiale, car on observe une très fortedispersion des métiers occupés à la sortie du système éducatif : moins de 60 % des diplômés d’un CAP-BEP dans la construction travaille, dans les cinq années qui suivent leur sortie de formation initiale, dansune entreprise du bâtiment et ils sont même une minorité à occuper un emploi d’ouvrier qualifié du grosœuvre du bâtiment, métier cible de ces formations.]
[p.90 : Les risques d’une concurrence exacerbée entre entreprises pour attirer une main-d’œuvre déjàexpérimentée : Les entrées de salariés provenant directement d’une autre entreprise représentent près dutiers des entrées et cette proportion augmente nettement quand le nombre de postes disponibles s’accroît.Ces mouvements se font majoritairement au sein d’un même domaine professionnel. Ces entrées sont eneffet très fréquentes au sein des métiers où l’accès est soumis à des conditions de diplôme ou dontl’organisation permet la transférabilité de la qualification d’une entreprise à l’autre : ouvrier qualifié dubâtiment.]
[p. 101 : Une trentaine de familles professionnelles concentre l’essentiel des départs pour invalidité oucongés de longue maladie. Il s’agit essentiellement de métiers masculins d’ouvriers, dans le bâtimentnotamment. (…) Cette pénibilité du travail est un frein massif à la prolongation d’activité dans ces métiers,les salariés n’étant généralement plus en état de poursuivre leur emploi sur le même poste de travail.]
[p. 139 : Le bâtiment et les travaux publics : Les effectifs du domaine continueront de progresser. Cesmétiers ont structurellement des difficultés à recruter. Les embauches se font sur des profils spécifiquespour les ouvriers qualifiés et les techniciens, alors que les salariés en place fuient un secteur difficile. Lasaisonnalité de l’activité et la petite taille des entreprises du secteur fragilisent aussi les emplois. En l’état,les opportunités d’emploi offertes par le départ des générations du baby-boom risquent donc d’amplifier lesdifficultés à attirer et conserver la main-d’œuvre. Enfin, les risques de tensions salariales sont importants surces métiers.]
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Les politiques contractuelles signées en Poitou-Charentesavec les représentants des salariés et des employeurs
Accord Cadre Régional de mise en œuvre de l’Engagement de Développement des Emplois et desCompétences dans le BTP (2007-2010).http://www.arftlv.org/pages/5/Engagements_developpement_des_emplois_des_competences_EDEC.aspx
Les parties signataires du présent accord décident, par tous les moyens dont elles disposent, de favoriserl’adaptation des compétences à l’évolution des emplois des entreprises du BTP, dans le but de maintenir etde fidéliser les salariés.
Le Contrat d'Objectifs Territorial Bâtiment - Travaux Publicshttp://www.arftlv.org/pages/240/Contrat_Objectifs_Territorial_Batiment__Travaux_Publics.aspx
Signé en décembre 2007 pour la période du contrat de projet Etat/Région 2007/2013, il est le 3ème COTconclu dans la région dans ce secteur. Les deux générations de COT précédentes (1995 et 2000) ontcontribué à l'élaboration du plan régional de développement de la formation des jeunes, permis l’évolution dela carte de formation et amélioré l’information et la communication autour des métiers. Dans un contexteéconomique qui a évolué, ce troisième COT doit permettre aux signataires de répondre à de nouveaux défisen termes de besoins de ressources humaines de la branche, d’insertion professionnelle et dedéveloppement des compétences des actifs.
L’Etat, la Région Poitou-Charentes et les organisations professionnelles se sont engagées autour de quatregrands axes de travail :I. Identifier les besoins en ressources humaines et développer la pratique de la gestion des ressourceshumainesII. Organiser la formation des jeunes, des demandeurs d'emploi et des salariésIII. Accompagner le développement et la structuration des entreprises sur le territoire Picto-CharentaisIV. Communiquer sur une image "juste" du secteur.
Le Contrat régional de progrès du 22 septembre 2004Source : Tableau de bord emploi-formation du BTP en Poitou-Charentes
Il s’inscrit dans le cadre de la onzième convention générale de coopération entre le ministère de l’ÉducationNationale et le CCCA-BTP et concrétise les actions à mettre à œuvre afin de conforter la politique deformation préconisée par la Branche du BTP en regard des axes suivants :A - Qualité de l’accueil et de l’orientation des jeunesB - Qualité de l’accueil et de la formation en entreprise et en établissement de formationC - Qualité de la délivrance des certifications professionnellesD - Qualité de l’intégration professionnelle